de Pierre Assouline

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La République des livres
La bonne surprise de la rentrée : un monstre de 900 pages !

La bonne surprise de la rentrée : un monstre de 900 pages !

Ce qui frappe de prime abord dans Le Cœur ne cède pas (26 euros, Flammarion), c’est ce qu’il faudrait négliger, mettre à distance, oublier d’emblée. A savoir son énormité (908 pages grand format et 1,5 kgs au jugé), même si au lit, dans un fauteuil, dans le métro, celle-ci s’impose au lecteur désagréablement, la chose n’étant vraiment pas maniable. Las ! Une fois cet obstacle vaincu, Grégoire Bouillier nous entraine dans une incroyable expérience de lecture, une aventure littéraire qui tient en haleine pendant des jours et des nuits. Moins celle de son héroïne Marcelle Pichon que la sienne propre, leurs existences étant nouées l’espace d’un livre -et quel ! Le projet a quelque chose de monstrueux.

Le récit de son enquête (ne pas hésiter à se reporter au site dédié www.lecoeurnecedepas.fr ) est aussi inattendu et imprévisible que le premier roman d’un inconnu. Sauf que c’est son cinquième et qu’il est déjà bien connu au bataillon. Un jour, notre auteur écoute une émission à la radio relatant un fait divers aussi glauque que tragique : le cadavre en décomposition de Marcelle Pichon (1921-1985), ancien mannequin du couturier Jacques Fath du temps de leur gloire respective, a été retrouvé chez elle, appartement 609 au 183 de la rue Championnet, longue artère qui part de la rue des Poissonniers pour aboutir à l’avenue de Saint-Ouen à Paris XVIII ème, une seule pièce de 10 m2, dernier étage, fenêtre propice à l’élévation spirituelle donnant sur une église (Sainte-Geneviève-des-Carrières) et une croix. La voisine du dessous a été alertée dix mois plus tard par les asticots qui tombaient du plafond dans son assiette. La mystérieuse Mlle Pichon s’était laissée mourir de faim pendant des semaines tout en tenant le journal de son agonie de quarante-cinq jours…

Bouillier a été aussitôt stupéfait, intrigué, happé par des questions que l’émission laissait sans réponse : comment expliquer un tel modus operandi ? pourquoi cette solitude choisie ? quel sentiment tragique de la vie peut pousser un être humain à en finir ainsi etc L’image de la recluse l’envahit comme une névrose obsessionnelle. Dès lors, la Pichon phagocyte sa vie dès qu’elle y pénètre. Et comme tout écrivain, il ne comprend ce qui lui arrive que s’il l’écrit. Il va donc l’écrire à la folie car son projet en relève aussi. Il est vrai qu’il a de l’entrainement comme le savent déjà les lecteurs du Dossier M (prix Décembre, 2017), 880 pages en deux tomes, roman aussi énorme que hors norme, dans lequel il tentait déjà d’élucider un suicide et sa propre responsabilité dans la mort du défunt. A condition de conserver à l’esprit sa propre définition de l’élucidation :

« Déployer toute l’opacité de son mystère, clarifier les termes même de sa noirceur »

Les indices dont il dispose sont minces, le dossier Pichon tout autant. Mais partout où le mène son enquête avec l’aide de sa Miss Penny qui n’est pas sans rappeler la Miss Moneypenny des James Bond, sur les lieux où la morte a vécu, aux Archives de Paris etc il fait des rencontres qui valent d’être rapportées. Ainsi, le couple de gardiens de la rue Championnet est inénarrable. Elle, Bichette, qui, lorsqu’elle parle agite les mains « comme deux écrevisses ébouillantées » et, à l’évocation du plus célèbre des copropriétaires de l’immeuble outre l’un des Frères Jacques, l’acteur Piéral, ajoute : « Vous savez ce qu’on dit des nains, hein… Qu’ils sont pas petits de partout, si vous voyez ce que je veux dire ». Sans oublier les visites aux graphologue, morphopsychologue, astrologue, voyante etc, en tirant un fil il constitue à chaque fois une pelote en prince de de la digression, se royaumant dans l’excursus, s’étourdissant dans la parenthèse, se lovant dans la déviation, sans en faire des procédés rhétoriques.

Chaque fois qu’il conclut un bouquet de pages par le leitmotiv « Mais je m’égare », on a passé un moment jouissif (on peut parfois sauter quelques pages qui s’annoncent comme des éphémérides ou des listes généalogiques). Et malgré les innombrables paperolles et allongeails qu’il inclut dans son récit (« le récit (est-ce un récit ?)… » se demande-t-il en passant, pas bien sûr du statut incertain de son roman), on le suit avec la même intensité que si l’on regardait la série 24heures chrono pour la première fois. Car on veut savoir, on brûle de découvrir la vérité, comme si cela importait vraiment tout en étant intimement convaincu qu’au fond, le destin de Marcelle Pichon nous indiffère. Le mystère qu’il cherche à élucider, ce n’est pas tant celui d’un suicide, il y en a tant, que celui d’une agonie programmée dans le but d’en tenir le Journal. Une mort volontaire qui choisit de dilater le temps et qui s’étire, ce qui lui confère une dimension sensuelle. Le contraire d’un coup de feu dans la tempe.

Le détective en lui fait évidemment penser aux Sam Spade et Philippe Marlowe qui ont fait la fortune du pulp magazine Black Mask dans les années 20. Sauf qu’on n’est pas à Chicago ou Los Angeles mais à Paris. Il va jusqu’à dénicher une thèse de doctorat sur « Les écritures de la faim » qui nous apprend beaucoup de choses même si elle ignore Marcelle Pichon.

A l’époque, la presse avait largement relaté le mystère Pichon mais qui s’en souvient, qui cela a troublé au point d’y consacrer plusieurs années d’enquête ? Un détail que notre homme ignore car il n’en parle pas : à l’époque de la découverte du cadavre de Marcelle Pichon, le roi du fait divers parisien à France-Soir s’appelait Lucien Pichon. C’est son excellent et jeune confrère Jean-Michel Brigouleix, dont l’auteur loue la rigueur, qui fut chargé de couvrir l’affaire, Pichon étant en vacances. Mais surtout n’en dites rien à Bouillier, il serait capable de rajouter dix pages sur cette coïncidence qui, n’est-ce pas, n’est certainement pas dû au hasard. Le fait est qu’il ne cesse de se relancer quand on croit y être enfin : « Et si Marcelle n’était pas la fille de son père ? ». Effectivement, bonne question, et c’est reparti pour vingt pages sans que jamais il ne tire à la ligne. En chemin, on aura droit à des développements sur ses rapports avec son propre père (lequel le fit naitre en 1960 à Tizi-Ouzou en Kabylie pendant son service militaire avant de le ramener à Paris au bout de trois semaines -et si ce n’était pas vraiment son père, hein ?), l’abstinence sexuelle, le fait que FranceCul ne s’adresse plus aux marginaux et autres Enfants du paradis de la culture, la naissance de la mutualité chez les mannequins, la grève de la faim de Bobby Sands sous la férule intraitable de Mrs Thatcher etc Les jeunes y trouveront même un écho de l’époque déconnante des radios libres (« Carbone 14, la radio qui vous encule par les oreilles »).

    Car si tout film est une cinémathèque et tout livre, une bibliothèque, Le Cœur ne cède pas est les deux à la fois. Ses nombreux détails historiques peuvent paraitre extravagants mais ne le sont plus si, en cas de doute, on se donne la peine de vérifier. Ainsi les conditions d’hygiène au Vel d’hiv quand y étaient parqués les Juifs de la grande rafle de juillet 1942 : six toilettes pour 13 000 personnes. Il place une citation en épigraphe de chacun des 99 chapitres. Parfois de grands auteurs un peu à côté de la plaque (« Teuf-teuf » comme l’écrit Enid Blyton dans un Club des cinq), parfois des personnalités (Michel Piccoli), parfois lui-même tiré du livre que l’on a entre les mains. L’effet est tordant. Gardons-nous d’en donner trop d’exemples en isolant des phrases car il n’y a rien tel pour tuer l’effet comique. Certaines citations provoquent le doute. Lit-on vraiment dans les Essais cette phrase exquise de Montaigne : « Il en est sur qui les belles robes pleurent » ? Mais oui in III, VI. Il redécouvre pour notre édification que sans son assistante Harper Lee qui deviendra l’auteure multicélébrée de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Truman Capote n’aurait pu écrire De sang-froid tel qu’il l’a écrit car c’est elle qui  a soutiré d’innombrables informations aux habitants de Holcomb.

Autrement dit : bien qu’il ne soit ni historien ni universitaire, n’allez pas le chercher sur ce terrain-là, car son enquête, c’est du lourd. A l’évocation du violent Anouar, l’un des maris de Marcelle Pichon, il raconte qu’il lui filait des torgnoles pour son bien et parce qu’elle devait aimer ça (avec injures en caractères arabes dans le texte s’il vous plait, on ne se refuse rien chez Flammarion). D’ailleurs, un seul mot (en 900 pages !) m’a renvoyé au dictionnaire : « contraptonyme » -et de toute façon, le contexte du paragraphe l’explique. On s’en voudrait de le déranger dans son écriture, même s’il nous tape sur l’épaule de temps en temps pour nous demander notre avis, tant il est tout au plaisir de laisser filer son imagination. En divaguant en digressant, pourrait-on dire parodiant un titre de Gracq.

Autant de prétextes pour en revenir d’une manière ou d’une autre à ce qui l’intéresse : la vie, la mort et la littérature. Et c’est peu dire qu’elle est ici partout, en creux et en majesté. Si, comme le croit Bouillier, « le sujet d’un livre, c’est toujours la littérature », convenons qu’elle l’est chez quelques uns plus encore que chez beaucoup d’autres. Lui écrit avec ses tripes (maison Bouillier, authentique littérature à l’estomac !) et surtout « avec mon cœur, tant qu’il ne céderait pas ». Qu’on ne s’y trompe pas : si Grégoire Bouillier est partout dans ce livre, et comment en serait-il autrement, ce n’est en rien nombriliste. Et qu’on ne nous parle pas de cette fumisterie de l’autofiction ! Rien à voir. Si l’on cherche un modèle et une inspiration, il faudrait plutôt aller voir du côté de L’Âge d’homme, le grand récit de soi de Michel Leiris. Il n’est pas cité dans Le Cœur ne cède pas contrairement à Philippe Jaennada qu’il remercie, et auquel d’aucuns le rapprocheront en raison de l’obésité de la chose littéraire par facilité ou par paresse alors que le son que dégagent leurs livres est très différent, au Modiano de Dora Bruder pour l’obstination de l’enquêteur, à Dominique Manotti pour ses polars, au Corbin du Monde retrouvé de Louis-François Pinagot : sur les traces d’un inconnu (1798-1876), et surtout à Kafka qui irrigue souterrainement tout son roman. Tous les Kafka, le romancier, le nouvelliste, le diariste, l’épistolier et surtout celui de La Métamorphose.

C’est un petit miracle qu’un livre aussi lourd à porter dès qu’on l’ouvre soit aussi léger à lire. L’idéal : une écritoire ou un plateau de petit-déjeuner. C’est un livre sur la littérature aussi vrai que les natures mortes de Cézanne ne représentent pas des pommes mais une certaine idée de la peinture. Difficile à croire mais Le Coeur ne cède pas est un roman des plus passionnants parmi ceux de la rentrée (en librairie à la fin de la semaine), et des plus addictifs, son originalité et sa drôlerie n’y étant pas étrangers. Celui d’un auteur qui ne vit que pour la littérature à défaut de ne vivre que par elle. Son livre est aussi une réflexion sur ses pouvoirs et ses limites. Le secret de sa réussite ? D’abord et avant tout la fantastique imagination du romancier qui ne se refuse rien (« La fiction gagne en liberté ce qu’elle perd en vérité »), ose tout y compris le plus loufoque (« C’est Grégoire Bouillier qui va être content ») sans que ce ne soit jamais potache ou bas de plafond, sans négliger le plus invraisemblable, obsédé par les coïncidences significatives au motif qu’il n’y a pas de hasard. Et puis il y a ce qu’il faut bien appeler son humour à base de litote bien tempérée et d’autodérision, un ton perpétuellement décalé, qui je l’avoue, m’a fait sourire sinon rire quand il ne m’a pas arraché des éclats de rire, ce qui, dans une vie de lecteur, est rarissime. Cela n’empêche en rien la gravité, la profondeur et les questions existentielles : que faire d’un tel sentiment lorsqu’on se sent coupable du mal qu’on vous a fait ? Au vrai, peu de lecteurs se doutent de ce que fait un livre à celui qui l’a écrit. Comme Beckett l’écrit dans L’Innommable et comme Bouillier s’en souvient dans une épigraphe :

« Si je m’occupais un peu de moi, pour changer »

On commence à s’intéresser à une chose quand elle est perdue… Il a écrit ça au tout début dans une citation sans imaginer que c’était la clef de son souvenir écran, du traumatisme refoulé. Le cœur qui ne cède pas, c’est celui de cette chose-là inconnue en nous, en lui, sa part maudite, et n’allez pas croire que je vais vous la révéler.

Enfin, bref.

(« Mur de l’auteur pendant son enquête » photo .D.R. : « Dovima, mannequin de Jacques Fath dans les années 50 » photo Henry Clarke pour Vogue)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 209 Réponses pour La bonne surprise de la rentrée : un monstre de 900 pages !

rose dit: à

Je vais pas en faire du boudin.
Ni un pataquès.
Ni du fromage.

rose dit: à

Ben non.(sacrement gonfle)
Si tu veux changer les structures tu changes le mode de fonctionnement.
Moi quand j’ai fait des gâteaux un dimanche sur deux pendant quatre mois et emmené à cinq couples et solos de ma rue au confinement n°1, personne ne m’a trouvée sacrément gonflée. Ils m’ont dit aussi qu’il fallait que je m’inscrive à un service de presse.

rose dit: à

Les choses sont faites pour circuler.
Sans les ramener à soi.

Cela se voit que vous n’êtes pas allés dans ce lieu fabuleux au bord du lac de Tibériade où eut lieu la multiplication des pains et du vin.

Jean Langoncet dit: à

@À moi, vous m’passez tout. C pas juste. C comme être la préférée de son père. Dégueulasse pour les autres guenons.

Depuis quand le pissat de guenon nécessite-t-il ici une autorisation pour être déversé ? Passou est un libéral

rose dit: à

Que l’on assiste à Nabilla avec son QI de moule qui se déplace en jet privé et qui est suivie par des milliers de followers.
Au mariage de Jacquemus en robe de mariée et voile, blanche et transparent qui écrit « checked dream », et nous sans coup férir admettons.

Et une petite nana ds un village qui dit ne vais emprunter douze livres, en faire douze compte-rendus que je vais mettre à la disposition de chacun et on m’écrit que je suis sacrement gonflée.

Je suis d’accord avec Vincent Lindon : on marche sur la tête et nous sommes dans une société qui est une cocotte minute. Permettez-moi de garder mes distances.

rose dit: à

je vais emprunter douze livres.

Je suis une autre des guenons. Pas la préférée.

Pierre Assouline n’est pas un libéral.

Sur le gras, parler du gras des autres,.c assez stupéfiant.

Le gras ne permet pas de se protéger du monde. Il permet de se protéger soi. C’est une bouée de sauvetage.

Bonne soirée, je m’escampille.

rose dit: à

Si c’est une création de Mr. Pseudonymes Multiples, félicitations !! C’est un personnage dont le ridicule est vraiment bien réussi.

Eh non.

Ne serait-ce que sa liste de mots dont il aimerait recevoir des exemplaires

Il ne l’est pas plus que Sandrine Rousseau qui est une femme passionnante.

Voilà. Nous vivons dans une société dans laquelle il s’agirait de vivre dans un moule, et bien non.

Jean Langoncet dit: à

Goin’ to Acapulco

rose dit: à

Stage dans un monastère bouddhiste :
« J’ai aussi adoré le maître zen chargé de notre apprentissage »

Nous, chez les chrétiens nous avons une loi qui dit « tu adoreras ton dieu seul ».

Jean Langoncet dit: à

(Kickin’ My Dog Around)

B dit: à

Pablo, et aujourd’hui : …je prends ping, tu prends pong?

B dit: à

Rose: -se protéger de – vous protégez qui de quoi? L’autre soir vers 23h je sortai pour un trajet de 100 mètres afin de prendre une clope dans ma vieille voiture. Je rencontrai 4 individus, une fille trois garçons. Un surpoids, trois obésites. Je me suis demandé s’ils attendaient la nuit pour promener leurs kilos en trop. Ceci étant, ils avaient l’air parfaitement à l’aise tout enveloppé du soir. Sur les plages ils n’ont pas l’air de souffrir plus de leur morphologie surchargée, de bons clients pour endocrinologue, diabète, hypercholesterolemie, pour plus tard le cardio, le rumatho. Il y a un caractère familial mais le plus souvent erreurs alimentaires depuis l’enfance compliquées de facteurs psychologiques. Ma mère, 88ans, souffre de surpoids mais elle est très âgée, ne bouge plus assez.

rose dit: à

Ma mère a aussi 88 ans. Elle n’est pas très âgée, mais est vulnérable.
Avec sa mémoire, à sauts et gambades, elle me stupéfie tout le temps.
Elle est très mince. Extrêmement. Pas gourmande. Ce qui est excellent pour bouger. Nous marchons beaucoup.

Les personnes âgées ont un immense besoin que l’on s’occupe d’elles. Elles ont aussi un immense besoin de tendresse et de toucher.
La clé : respect, bienveillance et leur donner de l’importance.
Couper les ongles, des mains, des pieds. Passer de la crème sur les bras, sur les jambes. Leur laisser faire le visage jeune seule.
Et puis, leur parler. Les laisser parler. Les écouter. Entamer des conversations.
Mon moniteur de natation, lors des trois demi séances d’aquagym, m’a dit « le secret, c’est bouger ».
Les personnes âgées, leur grand désespoir c’est la solitude ; exactement comme les ados dont la psychologue parle plus haut. Maman débordée, Papa absent.

Moi, je leur aurais parlé et entamé une conversation avec eux. Ils auraient trouvé quelqu’un qui s’intéresse à eux, cela leur aurait fait du bien. Je suis sûre que ces ronds ados trouveront l’amour. Après, il faudra qu’ils changent tout leur régime alimentaire de A jusqu’à Z et ils y arriveront.
Dans mon ex.famille, je suis entourée de deux gros connards. Ils arrivent au grand galop, ventre à terre, lorsqu’il s’agit de s’approprier l’héritage. Sinon , le cadet voit ma mère tous les quatre mois et l’aînée tous les deux mois. Demain, elle y va pour la cuisiner. Ma mère sera totalement dans l’incapacité de lui demander pourquoi lorsqu’elle la voit au marché elle fait semblant de ne pas la voir et ne lui dit pas bonjour.
Hier, elle a redit « c’est pour ne pas avoir à te dire bonjour à toi ».
Si vous appartenez à une famille intelligente, vos trois sœurs et vous, faites un conseil de famille. On l’avait fait pour mon grand-père paternel.
Mon mot à dire avait porté ses fruits. Il avait vieilli chez lui (mort à l’hôpital/mon père n’était pas un homme de taille).
Vous vous mettez d’accord intelligemment. À vous d’adopter votre rythme : ce peut être à la semaine, aux quinze jours, au mois. Et, à tour de rôle, vous assumez le soin de/à votre mère.
Pas d’Ehpad. Pas de solitude. Vous l’entourez et la laisser vieillir chez elle, dans son biotope.
Deux fois par an, vous faites des bilans.
Vous verrez. L’important est qu’elle parte en paix.

rose dit: à

Se faire aider. Prendre une auxiliaire de vie et sa remplaçante.
Victor Perrazi, créateur de Autonomie planners vient d’être nommé directeur de Autonomie Care.

C’est ce qui est tendance. Fin programmée des EHPAD. Les personnes âgées vont vieillir chez elle, épaulées, soutenues, encadrées, bichonnées.

https://autonomia.care/#

rose dit: à

Moij., suis l’aidante de ma mère. Être aidant c fatigant. Mon point de ressource este groupe de paroles des aidants de France O4 Alzheimer. Un bon groupe. Un bon soutien.
Ai décidé de ne pas prendre en charge la part de mon ex fratrie. J’assume une semaine, six jours, chez moi avec ma mère à plein temps, puis je vais la visiter trois fois à Marseille. Cela fait un tiers, dix jours par mois.

rose dit: à

Voilà.
Ce matin. j’ai changé d’avis.
C’est à cela que sert la nuit : elle porte conseil.
Je comptais retourner à la librairie (et à la médiathèque fin d’aprem,) et leur parler.
Finalement j’ai décidé d’acheter deux bouquins. Y aura forcément Despentes. Je ne sais pas le second. Je ne sais pas non plus si j’irai les donner à la médiathèque ou les mettre ds les bibliothèques de rue.

Je ne vais pas renoncer à la rentrée littéraire pour une histoire d’espace.

et alii dit: à

sur la vieillesse:
e titre de cet article ne cède pas à un facile oxymore, puisqu’il entend prendre le contre-pied des visions normatives dominantes de la vieillesse et de sa définition en termes de déprise, de privation, de renoncement, en sorte que la vieillesse se réduirait à ce qu’elle n’est plus : une éternelle jeunesse. Il ne s’agit pas non plus de procéder à une simple inversion du stigmate pour métamorphoser la vieillesse en un âge de la sagesse, comme il existerait un âge de raison. La vieillesse peut être déraisonnable et indocile, tout comme elle peut conduire à une façon plus apaisée de vivre. C’est dire que l’on voudrait envisager la vieillesse autrement, et penser qu’elle peut être un lieu d’observation privilégié des normes de genre et de sexualités, qu’elle constitue l’un des impensés du féminisme, qu’elle peut être encore un moment de révolte et de subversion, et pas seulement un moment d’assistanat et de résignation.
https://www.cairn.info/revue-mouvements-2009-3-page-113.htm

closer dit: à

Désolé de vous avoir vexée, Rose. J’ai été un peu vif sous le coup de la surprise…

Comme deuxième livre, pourquoi pas quelqu’un dont on parle peu ici, Julian Barnes, qui vient de sortir « Elisabeth Finch », l’histoire d’une prof au charisme exceptionnel. Je le lirai à coup sûr.

et alii dit: à

vieillesse:
encore aujourd’hui, j’entends rétorquer à la personne qui m’avait dit d’aller demander à mon « papy »
« mais c’est son père »;
il ne paraissait pas âgé, mais ses cheveux étaient blancs depuis la guerre; et son épouse avait 20ans de moins que lui, et se pensait-et voyait- comme sa fille; j’ai connu son père, que l’on visitait régulièrement, d’abord chez une logeuse voisine connue dès avant la guerre, puis dans une pension, maison de retraite, dans les environs de Paris; un aïeul qui ne me regarda jamais, ne m’appela jamais par mon prénom;je l’embrassais en arrivant puis en partant;ces différences questionnantes d’âge me turlupinaient et me poussaient à penser « ma place », à supposer que j’en aie eue une réelle ou à me faire dans cette famille; puis il mourut, un 1 janvier ; et je fis une gaffe, ce jour là, de ne pas vraiment comprendre ce que signifiait la mort de ce (grand)père;
plus tard,mon père fut souvent malade, avec la menace de mourir qui pesa donc tout le temps sur « nous »; si bien quetoute ma jeunesse fut inscrite sous le signe de la vieillesse et de la mort;

et alii dit: à

le mot d’EPHAD N42TAIT PAS ENCORE AUSSI FAMILIER QU’IL L’est pour les erdéliens, épée de damoclès au détour de toutes les phrases, la moindre virgule(il faudrait un émoticone à la place, rose, cherchez pour
nous cette épéhad ,(je ne sais pas) on ne pourra plus bientôt écrire, ici tant elle a envahi notre imaginaire

et alii dit: à

Volodymyr Rafeienko : « Après ce que j’ai traversé, la langue russe a perdu pour moi toute valeur »
TRIBUNE
Volodymyr Rafeienko

Ecrivain sur le monde

De langue maternelle russe, l’écrivain ukrainien explique, dans une tribune très personnelle au « Monde », pourquoi il lui est devenu viscéralement impossible d’utiliser cet idiome.

on aurait envie de lui poser plein de questions, sur la langue de ses rêves par exemple

rose dit: à

Je ne me suis pas vexée.
Ai acheté Despentes (22 €), Nothomb (18,90 €) et Gaudé (22€) et un livret (8 euros) chez Gallimard Céline Les manuscrits retrouvés. Iconographie commentée.

La librairie a droit à un service de presse. Ils sont quatre, n’ont pas besoin d’aide. Ont lu 60 romans cet été. Pour Gaudé, ont déjà leur fiche de lecture. Dystopie, patin couffin.

Je leur ai dit « sur mon blog, tous m’ont donné tort ».

rose dit: à

Je vais d’abord aller à la médiathèque pour voir ce qu’ils ont. Avant d’en acheter d’autres.

closer dit: à

C’est le syndrome Jankélévitch, qui ne voulait plus écrire, ni parler l’allemand, ce qui était difficile, voire héroïque quand on s’occupait avant tout de philosophie et de musique…Sauf que l’allemand n’était pas la langue maternelle de Janké, alors que le russe l’est pour ce Rafeienko…Peut-il tenir ? Question intéressante sur la notion de langue maternelle.

Jazzi dit: à

« toute ma jeunesse fut inscrite sous le signe de la vieillesse et de la mort »

C’est beau et triste comme un roman, et alii.
Que toute votre vieillesse soit inscrite sous le signe de la jeunesse et de la vie !

et alii dit: à

merci, jazzi!
je formule pour vous le même voeu et cherche!

Clopine dit: à

Oui, Damien, votre dépression nerveuse ne justifie pas votre supériorité supposée , ni la manière dont vous me l’assenez,ni votre mépris. Vous ne serez ni le premier ni le dernier à me regarder de haut, à m’assigner une parole et pas une autre, à m’imposer une place correspondant à mes origines sociales, bref à vouer aux gémonies toute personne parvenant à la culture par des voies non officielles. Que vous le vouliez ou non, je suis bel et bien une lectrice de Proust, et je ne commets guère d’erreur dans son interprétation. Que vous le vouliez ou non, j’estime que les théories de Marx sur la façon dont les structures économiques façonnent les individus, et non l’inverse, sont toujours d’actualité, et je ne commets pas l’erreur d’assimiler le marxisme avec son dévoiement postérieur, le communisme totalitaire d’un Lénine ou d’un Staline. Sans vous demander la permission ni solliciter unguide,j’ai aussi été étudier les fascinantes théories de Bourdieu, et je pense continuer à tenter d’explorer les soubassements de notre monde, sans votre permission. Votre mépris de mec (« dame trotte menu ») et de classe ne peut le supporter ? Tant pis pour vous.

et alii dit: à

comme je l’ai dit, -qu’on m’en excuse- je suis juive;
(ce papy de BRETEUIL que j’ai évoqué aussi)
et dans le judaïsme, on diT
Au 18e siècle déjà, Rabbi Nahman de Bratslav a affirmé « il est interdit d’être vieux ». Ce qui signifie précisément que dans la tradition juive, on ne peut penser ni transmettre avec une mentalité de vieux. Il faut donc être en contact permanent avec la jeunesse pour lui offrir des perspectives d’avenir, des idéaux et des aspirations. Et surtout lui permettre de traduire ces idéaux et ces aspirations en actions concrètes. Pour ce faire, il faut s’adresser aux jeunes avec leurs codes et leurs outils. Si la société se coupe de la jeunesse en ne l’écoutant pas ou en la regardant avec mépris, elle risque de s’écrouler. Cela m’a donc rappelé l’aphorisme de Nahman de Bratslav sur l’interdiction d’être vieux. »:voilà notre regard pour l’Ukraine (origine du rabbi)

Pablo75 dit: à

@ Rose

Tous tes problèmes de livres (espace, argent, choix, etc) s’arrangent en ayant une bonne liseuse électronique et en étant un peu futée. Je ne sais pas dans ton bled, mais à Paris on peut emprunter des ebooks dans les bibliothèques municipales.

Pablo75 dit: à

@ B

Oui…

« Nous nous faisons face, de part et d’autre de la table, concentrés. La partie va commencer. Il se masse le front. Je retrousse mes manches : – Tu prends les ping, je prends les pong ? »

Eric Chevillard

rose dit: à

Je ne lis pas, et je ne lirai pas sur une liseuse électronique.
Hé, Pablo 75, libre de mes choix, je suis.
Anti-Ehpad, anti liseuse électronique.

Pablo75 dit: à

« Ai acheté Despentes (22 €), Nothomb (18,90 €) et Gaudé (22€) »
Rose dit

Quelle arnaque !! Et payer ce prix uniquement pour être à la page, parce qu’il suffit d’attendre un peu pour avoir des exemplaires à moitié prix d’occasion sur Amazon, et d’attendre un an pour avoir les éditions de poche à un tiers de ces prix.

Et quelle frivolité de vouloir être à la page à propos de la pseudo-littérature aussi nulle, alors qu’il y a tant de classiques à lire et à relire (gratuits en version électronique sur Gallica ou Archive.org).

Tu devrais demander à ton libraire les catalogues de Folio, Livre de Poche et de la collection Points du Seuil, entre autres, pour choisir de la lecture.

rose dit: à

et alii dit: à
comme je l’ai dit, -qu’on m’en excuse- je suis juive;

Faites comme vous pouvez. Moi je suis marseillaise, ce n’est pas un cadeau.
Suis passée en 65 ans de la mauvaise réputation à la star système, un des 50 lieux au monde qu’il est nécessaire de visiter. Tout ça pour la grotte Cosquer.

Faites du mieux que vous pouvez et assumez.

rose dit: à

Archive.org).

Tu devrais demander à ton libraire les catalogues de Folio, Livre de Poche et de la collection Points du Seuil, entre autres, pour choisir de la lecture.

Mon libraire, ce matin, m’a gonflée, Pablo  » nous n’avons pas besoin d’aide, les fiches on les fait nous.
J’ai a minima 50 bouquins en attente dans mon grangeon.
Cette année je participe à la rentrée littéraire c comme ça.

Pablo75 dit: à

@ Rose

À Paris, et probablement dans d’autres grandes villes, on trouve les livres des auteurs que tu lis à -40 % neufs, dans des librairies qui achètent aux critiques littéraires les dizaines de livres qui reçoivent gratuitement des éditeurs. Parfois ils oublient d’arracher les dédicaces et on se rend compte à quel point auteurs et critiques sont des faux-culs inguérissables…

renato dit: à

il y a de bon que je me fous amplement des rentrées littéraires, pas besoin de ça pour être « dans la vague »…

renato dit: à

il faudrait se soucier de l’état d’esprit d’une « politicienne » à 2 balles qui parle d’imposer des idées plutôt que de la rentrée littéraire… bon, il est vrai que celles et ceux qui se tiennent à « tu adoreras ton dieu seul » n’ont qu’une conception très limitée de la démocratie et de la tolérance.

Jazzi dit: à

« Ségolène Royal met en doute les possibles crimes de guerre en Ukraine »

Que ne ferait-elle pas pour se faire remarquer !
Encore une qui doit être financée en sous-main par Poutine ?

Paul Edel dit: à

Rose, vous écrivez: « Parfois ils oublient d’arracher les dédicaces et on se rend compte à quel point auteurs et critiques sont des faux-culs inguérissables… » Faux culs inguérissables? Pourquoi? comment faites vous Rose quand vous recevez comme ce fut mon cas trois cent ou davantage de romans en aout et septembre?
1) vous gardez ceux que vous aimez 2) vous en distribuez dans votre immeuble, à vos amis,à la boulangère qui aime lire, selon leurs gouts -un jour ma voisine du palier est venue me trouver en me disant sur un ton péremptoire que je lui avais refilé un mauvais roman!!..
3) Vous en proposez dans des Ephad( qui souvent sont méfiants, surtout les cathos..) et ils vous les refusent, comme si les romans étaient de dangereuses denrées..
Enfin il est impossible de tout garder car chez moi y avait des piles de livres et des jeux d’épreuve partout, dans la chambre des enfants, m dans la salle de bain et les toilettes. oui, les romans débordent de partout et vous êtes obligé de lire les nouveautés , alors vous contactez un libraire d’occasion qui paie trois fois rien mais a l’immense qualité de vous débarrasser de romans sans aucun intérêt et de libérer de l’espace. Imaginez que pendant 35 ans, j’ai reçu environ entre 2 et 5 livres par jour apportés par coursier et comme vous n’avez ni résidence secondaire ni un grand appartement, que faites vous? Je vus en prie n’emballez pas « les auteurs et les critiques » dans le grand sac « faux culs ». Quel mépris de votre part.

Jazzi dit: à

Un film, quelque soit sa durée, 1 h 30 ou 3 h 50, c’est toujours le même prix.
Un livre de 200 ou 500 pages, non.
Pourquoi ?

Jazzi dit: à

Ce n’est pas rose mais Pablo75 qui dit ça, Paul…

Moi, je dépose les livres que je ne veux pas garder à la bibliothèque de l’hôpital, en libre-service dans le hall d’entrée (L’Institut Mutualiste Montsouris).

Paul Edel dit: à

Merci Jazzi, je présente mes excuses à Rose..M’étonne pas de Pablo.

Janssen J-J dit: à

Viensj d’achever la lecture du Grand Monde, la nouvelle saga populaire de la famille Pelletier, de Pierre Lemaitre, un ami de Passoul. Ignore si celui en avait rendu compte en début d’année… Peu importe : jubilation totale et ininterrompue durant deux-trois jours… Jamais autant ri aux larmes surtout à retrouver le couple Jean et Geneviève… C’est que j’en connais des comme elles ! Je crois bin qu’on n’a jamais réussi un tel portrait de nullard associé à une garce de première. Même les Thénardier d’Hugo n’auront jamais été aussi mieux réussis.
Quelle découverte…, ce roman, embusqué dans la pile des bouquins laissés à trainer chez la concierge !… Il y aura des suites au feuilleton, parait-il… On va peut-être encore attendre un brin, pas dormir-mourir tout de suite…
Bàv
(***je me souviens de la Folie Forcalquier, de Magnan, et c’est pas un bled paumé, ça non…)

renato dit: à

La guerre du nazi-fasciste Putin contre l’Ukraine a révélé l’inanité de beaucoup de « politiciens », Jacques.

MC dit: à

Être depressif signifie pas être presentement en dépression. Le mot pointe une tendance , pas un état permanent. Plus directement, le problème n’est pas que vous lisiez Marx, il est que vous n’y comprenez rien. On vous la signifie poliment. N’insistez pas…

Janssen J-J dit: à

Certes, cette situation dramatique que vivent nos jeunes actuellement est un problème de société complexe . Néanmoins, il est possible de tester quelques mesures de bon sens ne nécessitant aucun budget, mais un peu de courage :

– Déconseiller fortement aux parents l’achat d’un portable connecté avant 15 ans.
– Promouvoir, avec les opérateurs de téléphonie mobile, des téléphones…pour téléphoner et envoyer des SMS. Des téléphones sans internet.
– Sanctionner réellement le harcèlement en ligne, le cyberharcèlement, l’incitation à l’auto-agression ou à l’agression envers autrui.
________

quand on n’est pas thérapeute, on trouve toujours dérisoires les solutions proposées à la pandémie de l’addiction des jeunes ados isolés, de plus en plus suicidaires …
On a la tentation de baisser les bras, mais il ne le faudrait pas… Mais comment leur proposer un monde avec de l’espoir pour vouloir le vivre ? Moij ai bien du mal. Et la tentation de le quitter pour ne pas y être confronté… Je sais bien que c’est une lâcheté par rapport à ce qui devrait tous nous faire tous tenir encore, mais que faire quand il n’y a plus aucun espoir ? On ne va tout de même pas aller s’en remettre à une religion ou autres billevesées idéologiques ! Comment ne plus se soucier de rien pour soi-même, ni des autres, tout en s’accommodant de pareille telle contradiction, en somme quelque chose de mental et de factuel, plutôt que du rien du tout à venir ?…
((( et Qu’on ne vienne pas me proposer la lecture de je ne sais quel philosophe… onj ne demande rien, on dit juste ce qui est-j. Voilà-j )))

MC dit: à

A propos d’ Eric Emmanuel Schmitt étrillé par Chevillard, signalons qu’un de ses livres figure comme une œuvre-phare – on ne s’en doutait pas – en matière de Science-Fiction…MC

Janssen J-J dit: à

oui parce que pour agresser quelqu’un de son mépris, il faut être dans la phase maniaque de sa dépression, sinon on ferme sa gueule, dans la phase purement dépressive… Pour les spectateurs de l’herdélie, damien & MC, on ne se demande pas longtemps quelle serait la phase la plus sympathique de la dépression de celui-là. Quant à celui-ci, on sait bien qu’il n’a jamais été dépressif, la haine misogyne constituant chez lui un puissant facteur pérenne de sa santé mentale.
Bàv

Jazzi dit: à

« on trouve toujours dérisoires les solutions proposées à la pandémie de l’addiction des jeunes ados isolés, de plus en plus suicidaires … »

Dans quelle phase dépressive vous trouvez-vous, JJJ ?

Janssen J-J dit: à

@ jzmn… dans une phase de dépressurisation d’avion où je n’entends plus rien… des appels à l’aide (?) de l’un de mes neveux total addict, 22 ans et de ma mère totale alzheim, 92 ans…
Cher jzmn, portez-vous bien, toujours !… Soyez heureux comme un lézard moyen, même sans queue, c’est si rare, de nos jours, avec tous ces malheurs qui s’abattent comme aux temps des 7 plaies d’Egypte voire de la comète sur la terre il y a 60000 ans… Comme vous le disiez, à chacun sa merdre et qu’on nous en fasse pas chier, les grosses vaches aiment trop regarder leurs blouses …
Bàv,

bouguereau dit: à

les grosses vaches aiment trop regarder leurs blouses …

comme dirait ce con de keupu: calomnie projective de ploucs des villes à la rénateau..les vraies vaches s’en foutent

bouguereau dit: à

Dans quelle phase dépressive vous trouvez-vous, JJJ ?

il trouve qu’elles sont plus belles que les tiennent..c’est plus grave docteur?

bouguereau dit: à

le problème n’est pas que vous lisiez Marx, il est que vous n’y comprenez rien.

yen a des caisses qui disent qu’ils ont attrapés et qu’y tiennent ferme le chat noir dans la chambre noir meussieu courte..halors que marx y a jamais mis dchat

bouguereau dit: à

Être depressif signifie pas être presentement en dépression. Le mot pointe une tendance , pas un état permanent

ou bien montre mon contentment davoir trouvé pire que moi qu’il dirait rénateau..sil était honnête hévidemment

bouguereau dit: à

Jazzi dit: à
Un film, quelque soit sa durée, 1 h 30 ou 3 h 50, c’est toujours le même prix.
Un livre de 200 ou 500 pages, non.
Pourquoi ?

un cynéphile devrait connaitre la réponse pasqu’il connait l’hestoire du cinéma..c’est l’hestoire du formatage baroz..elle vient de loin

bouguereau dit: à

les dernières tentatives..date de ta jeunesse..et les madjor veulent réguliérement changer la donne..pourquoi elle y arrive pas..hencore

Janssen J-J dit: à

je croiv que keupeu renateau c’est pas keupu monsieur courte, mais aij p’têt’ rin compris au film de la bleusaille du blogàpassoul, jmb, on finit par tt se méler avec les chats de marx à Schrodinger en Bavière. Bon je sors…, voir CT qui m’attend sur le seuil, on a prévu une bonne balade, tantôt pour se déprimer un brin…
Bàv,

bouguereau dit: à

Imaginez que pendant 35 ans, j’ai reçu environ entre 2 et 5 livres par jour apportés par coursier et comme vous n’avez ni résidence secondaire ni un grand appartement, que faites vous? Je vus en prie n’emballez pas « les auteurs et les critiques » dans le grand sac « faux culs ». Quel mépris de votre part.

le mépris des petites gens s’applique surtout aux « gens himportants » polo..c’est la rançon de l’himportance

bouguereau dit: à

Putin contre l’Ukraine a révélé l’inanité de beaucoup de « politiciens », Jacques.

y’a haussi ceux qui méprisent pour ne pas faire petite gen..mais c’est une perversion du précédent polo

bouguereau dit: à

Quelle arnaque !! Et payer ce prix uniquement pour être à la page, parce qu’il suffit d’attendre un peu pour avoir des exemplaires à moitié prix d’occasion sur Amazon, et d’attendre un an pour avoir les éditions de poche à un tiers de ces prix

là c’est le mépris prudomesque de celui qui trouve qu’on est pus servit et que les domestiques femme noires et musulmane et sans papier devraient être payé moitié prix..comme l’exigerait le marché

bouguereau dit: à

comme je l’ai dit, -qu’on m’en excuse- je suis juive

là c’est le mépris « habsolu » qu’il dirait kabloom de celle..parfait..qui ne se contentrait pas de l’excuse du monde entché..

bouguereau dit: à

C’est le syndrome Jankélévitch, qui ne voulait plus écrire, ni parler l’allemand, ce qui était difficile, voire héroïque quand on s’occupait avant tout de philosophie et de musique…

l’excuse du surhomme hen somme

bouguereau dit: à

Je ne sais pas dans ton bled, mais à Paris on peut emprunter des ebooks dans les bibliothèques municipales

là c’est le mépris de ce quon se jure d’aimer plus que tout la culture et les livres..non seulement quand on aime on ne compte pas..mais comme one ne se nourrit pas soi même d’au clair..comme un porc

Jazzi dit: à

En forme, le boug !
Tu as déjà fini ta sieste ?

bouguereau dit: à

Oui, Damien, votre dépression nerveuse ne justifie pas votre supériorité supposée

pour terminer..que bonne clopine fasse long et consciencieux avec ceux qui la méprise..qu’elle qualifie ça elle même

rose dit: à

Pas grave Paul.
Qu’avez-vous gardé ?

Jazzi dit: à

« dans ton bled »

Là, c’est plutôt le mépris du Parisien de première génération, le boug !

MC dit: à

Que vous ayez vos penchants Clopiniens, on veut bien’, JJJ . Je les ai eus il y a fort longtemps.Que vous fassiez payer à d’autres , qui ont appris à connaître la Dame, sa bêtise et sa fatuité , c’est autre chose. Que vous la mettiez gratuitement sur le compte de la misogynie, c’est ériger en position victimaire l’intéressée qui ne demande que cela . On peut vraiment se demander quel jeu vous jouez, enfonçant il n’y a guère puis encensant la même, tournant comme girouette au vent du blog. Si Dame Clopine a ce défenseur là, je serais à sa place,je me méfierais… Bien à vous. MC

Jazzi dit: à

Qualifier de bled le pays de Giono !
Hector m’a dit avoir visité sa maison cet été.
Il a trouvé qu’elle était assez banale et décorée de manière petite bourgeoise…

rose dit: à

« Il y a 30 ans, quand j’ai publié mon premier livre, je donnais mon adresse privée et mon numéro de téléphone à tout le monde. Mais j’ai vécu des expériences sans nom. Je retrouvais des hommes nus sur mon paillasson. Avec le temps, j’ai commencé à comprendre qu’il fallait quand même fixer certaines frontières. »

Amélie Nothomb à franceinfo
On a l’impression que vous toujours besoin de garder ce recul pour justement vous préserver, vous protéger. Dans cet ouvrage, vous vous livrez comme jamais. Que représente ce livre des sœurs ?

Une très profonde déclaration d’amour à ma sœur, donc, c’est quelque chose de très important.

Mais à vous-même aussi, à la famille, aux liens du sang !

Oui, parce que c’est vrai que toutes les familles sont problématiques. Je trouve que je suis plutôt bien tombée. Mais ma famille, avec toutes les qualités et tous les défauts qu’elle a, c’est fondateur de mon identité. La famille, c’est la donnée tragique de l’existence. Les rôles sont distribués et de toute façon, on devra d’une manière ou d’une autre résoudre cette tragédie grecque. On n’y échappe pas, autant la résoudre le mieux possible.

bouguereau dit: à

Tu as déjà fini ta sieste ?

morphée ne méprise pas ses captif mais peut être ceux qui se croient éveillés

bouguereau dit: à

Là, c’est plutôt le mépris du Parisien de première génération, le boug !

je l’ai souvent entendu de ceux là havec amusement baroz..pour hautant qu’ils aient eu la franchise de te faire savoir qu’il l’étaient eux même

Jazzi dit: à

« tournant comme girouette au vent du blog »

Jolie expression.
Mais ça souffle fort ici, MC !

Clopine, reconvertie marxiste, nous fait le coup du communisme qui n’aurait jamais été réellement appliqué.
De fait, celui-ci, d’après ce que l’on a pu constater, induit toujours un dictateur et une dictature pour cela.
Faire l’éloge du marxisme contre le capitalisme, c’est faire aussi celui de : Staline, Mao, Pol Pot, Fidèle Castro ou Kim Jong Un (qui serait dans le coma)…

et alii dit: à

Faites du mieux que vous pouvez et assumez.
je ne sais pas ce que vous entendez par assumer; c’est une idée qui ne me viendrait pas d’abjurer ma judéité juste pour m’en défaire ou pour me convertir;
je connais une femme ayant vécu en Algérie et contracté un mariage avec un algérien de mère gitane , et qui « hier » disait pis que pendre des musulmans et de l’islam ;voilà qu’elle veut se convertir à l’islam; je l’évite

et alii dit: à

notez bien, rose;je ne demande à personne d’assumer « à ma place, pour moi, » ni de rien « Faire », (possible ou impossible) pour me faire « assumer » selon son entendement!

bouguereau dit: à

regarde gorbi dans son épade dans les boulots..et dis moi leffet qu’ça t’as fait baroz..c’est pas si long jlai même ragerdé une deuxieme fois pour mater dans les coins..ça vaux une nouvelle de tchékov telment tout est bien..un bon état dlart

J J-J dit: à

@ En forme, le boug !
Tu as déjà fini ta sieste ?

là je dirais : léger mépris par latu- dérision copinarde (et reconnaissons lui aljmb lui un décryptage bellement nuancé de méprise en grise…

@ MC/PR….. ne jouej pas le jeu de la « girouette », de cet instrument météorologique dont la métaphore politique ne devrait pas tant susciter votre ironie méprisante. CT ne m’a jamais rien demandé, pas plus que l’inverse… Je ne réagis qu’à mon idée de votre attitude injuste sur cette chaine à son égard, à commencer par votre altière condescendance (Dame Clopine, et ce qualificatif me fait horreur, pmp, etc)… Ma vision de votre misogynie est sans doute infondée à vos propres yeux, mais il se trouve que j’ai du mal à m’en défaire, à cause de multiples signes persistants à votre insu sous votre plume… Par ailleurs, suis pftmt capable de monter à votre rescousse quand vous faites les frais à votre tour d’attitudes injustes, alors que vous ne me demandez rien, mankrépuxa…
Je soigne ma déprime comme le peuxj, je n’en veuxj jamais à personne très durablement, même si aij bcp de mal avec ma soeur, faiblesse dont je me mords souvent le noeud… Saisj trop ce que je doisj à l’herdélie dans son ensemble pour m’aider.
Basta, jjj-saumon, tu t’enfonces grave làx !…
***Au fait, en dehors de votre mépris (?) pour le juré goncourt Emm Schmitt, c’est quoi son roman de SF ?
(merci de me répondre sur ce point si ça vous fait pas trop mal aux seins de lui faire de la pub – … Le goût de la SF, je sais pas pkoi, mais ça correspond mal à votre personnage et pourtant j’y crois que c pas du pip. A + bàv ?

bouguereau dit: à

je ne comprends pas dailleurs pourquoi « loxydent » n’ait pas saisi l’ocaz de sa mort pour « communiquer » havec le peuple russe..comme le dmande tous les analiss et les propagandiss..façon youtube schwartsy et les nazi havec trump..mais je suis une trop petite gen surment

Paul Edel dit: à

Rose, j’ai gardé énormément de romanciers de langue allemande puisque c’était mon domaine au journal Le point, je parlais de Herman Hesse de Gunter Grass ou de Ingeborg Bachmann, et bien sûr les Jelinek ou Christa Wolf.. et les 3 grands: Peter Handke , Botho Strauss et Thomas Bernhard. j’ai des rayons entiers des éditions de Minuit et de Gallimard (Perros ou Pieyre de Mandiargues -relire « sous la lame » ca vaut le déplacement..) , j’ai gardé presque tout les auteurs des Antilles, incroyable terre d’écrivains de premier plan, de Glissant à Césaire et de Chamoiseau à Depestre. J’ai un rayon des grands surréalistes. je suis aussi resté fidèle à ceux de ma génération: de Rinaldi à Patrick Grainville et de Teboul à Le Clézio à Tony Duvert, Guyotat,. J’ai gardé presque tous les « série noire » recus. mais j’ai un coin de bibliothèque que j’aime en particulier, avec le grand Audiberti, toujours relu, Jean Reverzy, Tournier, Cabanis, Grenier, Semprun, Vailland.
Beckett prend une place de plus en plus grande.. en vieillissant…Je relis chaque semaine un peu de Gracq, Giono, Aragon ,ou Leiris. etc.. etc. Bernanos me hante comme Thomas Mann.

Janssen J-J dit: à

cec clavier me bouffe de plus en plus demots, à moinss qu’ikl refléte exactement l’état d’usure de la sérotonine de mes neurones, en dépit des hautes doses de lithium pour la contenir. Oui c héréditaire, ils me l’ont dit, et je sais à quoi m’en tenir. Mais pour l’instant, pas pleurer, hein, comme dirait Lydie,

Jazzi dit: à

Chers amis erdéliens, sur un blog spécialisé sur le cinéma et la littérature, où je publie régulièrement mes comptes rendus de films, voilà un bel exemple d’échanges à propos des « Volets verts ».
Prenez-en de la graine !

Pascal G. dit :
Je n’ai pas envie de le voir après avoir lu le livre.
En voici mon commentaire : fin de partie.
Le procédé est exceptionnel chez Simenon : un avertissement liminaire. Qu’on se le dise : ce récit d’une agonie n’est pas le portrait de Raimu, Michel Simon, W.C.Fields où Chaplin qu’il considère comme « les plus grands acteurs de [son] époque »(1950). Dont acte ! Il n’empêche qu’il sera difficile de ne pas penser à ces « monstres sacrés » en lisant la marche de Maugin vers ce qu’il vit comme son
« jugement ». Dès la première page, le sort en est jeté : l’homme est aux portes de la mort, creusant sa tombe à force de « gros rouge » et de cognac. Ce « roman dur » (comme Simenon qualifiait ses œuvres où Maigret n’apparaît pas) possède toutes les qualités qu’on lui reconnaît : un style simple, une grande force d’évocation, le goût pour les détails qui disent et révèlent une personnalité, ici grand personnage du théâtre puis du cinéma où son nom s’affiche en grand, sans le prénom devenu superfétatoire. Un livre d’une grande tristesse funèbre où même la chair et la chère sont tristes. Deux cent vingt-deux pages d’un bilan à pleurer, d’une existence passée à fuir, les autres et soi-même, dans l’ivresse et la démesure. Il n’est donc pas étonnant que Depardieu l’interprète dans le film de Jean Becker…
Le lecteur cinéphile pourra aussi penser à Lucien Guitry (si tendrement évoqué par son fils Sacha) et à Harry Baur qui, comme Maugin, ne devint une star qu’à la quarantaine, sur grand écran. C’était un temps où les acteurs faisaient aussi souvent (comme Raimu, Fernandel, Gabin, Maurice Chevalier, Albert Préjean etc) leurs premiers pas au café-concert ou dans des opérettes, d’abord dans des tournées en province ou dans les colonies avant de trouver, dans le meilleur des cas, la consécration à Paris.
Comme toujours chez Simenon, un regard d’une terrible lucidité, voire d’une réelle cruauté dans la peinture des seconds rôles (la jeune épouse et le secrétaire particulier exceptés). Comme toujours, une sensualité forte et odorante liée au sentiment de l’éphémère et de l’inéluctable. Dépressifs s’abstenir !

Jacky Barozzi dit :
Pascal G. Merci, amateur de Simenon, je ne connaissais pas ce roman. Dans le film, le « gros rouge » et le cognac sont remplacés par de grands crus et la vodka…

Pascal G. dit :
Jacky Barozzi c’est une faute de goût : le Mangin du roman est d’extraction très modeste, a longtemps connu les vaches maigres et se pique justement de choquer en buvant, au comptoir de rades pour taxis, du rouge qui tache. Il refuse hautainement du bordeaux…C’est une de ses manières de faire un bras d’honneur aux gens bien élevés. Il se sait et se vit comme un parvenu. C’est d’ailleurs une de ses grandeurs. Vanité…

Jacky Barozzi dit :
C’est que le scénariste, Jean-Loup Dabadie, a retaillé le costume du personnage aux mesures de Depardieu, viticulteur et copain de Poutine !

Patrice Charoulet dit: à

« gamin »

Prof, j’ai entendu un très grand nombre de fois, dans les salles de profs et dans les conseils de classe,le mot « gamin ». C’est un mot que je n’aime pas. Pour parler d’un élève de collège ou de lycée, j’ai toujours dit « « élève ».
Aujourdh’ui, j’entends à la radio un journaliste très connu qui raconte des affaires judiciaires parler d’un criminel en série. Or, alors que ce criminel a 23 ans, le journaliste dit de lui « ce gamin de 23 ans ». Si je n’aime pas dut tout dire « gamin » en parlant d’un élève de 12 ou de 15 ans, j’estime tout simplement ridicule de parler de « gamin » quand on parle homme de 23 ans.

P.S. : Autre refus. Dans les conseils, j’ai toujours refusé de parler d’un élève uniquement par son prénom. J’en ai toujours parlé en l’appelant par son prénom et par son nom de famille

Janssen J-J dit: à

@ Rose, c rare et intéressant qu’un écrivain breton pro germaniste livre en pâture le contenu de sa bibliothèque. On remarque néanmoins, moij du moins, dans cet inventaire éloquent l’absence du Höllenregal der Bibliothek qu’en général on ne donne jamais aux concierges de l’immeuble pour en voir étalées gratuitement à l’entrée les morceaux de choix. Alhors, que sont-ils devenus tous ces opus de l’étage inaccessib’ ? hein ? 🙂

et alii dit: à

gamin:
mais comment les appelez-vous « en classe »?
Par le prénom? Jamais? Parfois? CERTAINS? TOUS?

et alii dit: à

comment? CE BLOG CENSURE Diane d’EPHESE/POUR 2 DRACHMES?

Janssen J-J dit: à

@ ‘tite pikure de rappel des foik on aurait oublié le cimetière ? Savez soignez votr’comm jzmn, y’a pas à dire, mais c mieux de faire tout soi-même, oui oui oui, que disait M. Loan !

et alii dit: à

Freud

Alexia Neuhoff dit: à

Hi, dear Janssen. Je suis rentrée ce matin de Los Angeles pour constater que vous aviez bien tenu la boutique. Trop décal(qu)ée pour l’instant. A plus !

Marie Sasseur dit: à

sur un blog littéraire, se prévaloir de snober la rentrée littéraire, est très curieux.
Quand on sait que les libraires ont le même problème d’intendance que le lecteur, ils n’ont pas de hangar ou de d’entrepôt logistique pour présenter toute l’édition d’une part, que la durée d’exposition en librairie ne dépasse sans doute pas deux mois et qu’une réédition sous format poche ne va concerner qu’une infime proportion de l’édition d’origine d’autre part, oui on se demande si ils sont sur le bon blog.
Ressasser les mêmes vieilleries en boucle, une monomanie qui ressort dans l’extrême pauvreté intellectuelle de leurs commentaires.

et alii dit: à

c’est EROSTRATE QUI MIT LE FEU AU TEMPLE D’ EPHESE.
c’est bien connu; il dit, sous la torture que c’était parce qu’il cherchait la gloire!
(vies imaginaires de Marcel SCHWOB)

Jean Langoncet dit: à

@sur un blog littéraire, se prévaloir de snober la rentrée littéraire, est très curieux.(…) Ressasser les mêmes vieilleries en boucle, une monomanie qui ressort dans l’extrême pauvreté intellectuelle de leurs commentaires.

Pfff ; il suffit de n’être pas du métier ni d’y prétendre … Vue sur l’arrière boutique de Big Pink
https://www.youtube.com/watch?v=ABUpegbcEqQ

renato dit: à

Nous, les occidentaux, voyons des conspirations partout, Maganov est juste tombé en cherchant le réseau avec son smartphone.

renato dit: à

Je regarde la rentrée littéraire et je me sens embarrassé par la situation à laquelle j’assiste (un jeune dirait « je cringe » etc., mais à mon âge ce serait ridicule.

Patrice Charoulet dit: à

Orateurs

Débat de haute tenue sur une grande radio française, ce vendredi 2 septembre.
On a choisi trois orateurs entre mille pour parler des grands sujets d’actualité. Avant de laisser la parole à un autre, l’un de ces orateurs déclare ceci, je jure que c’est vrai : « On a l ‘impression qu’elle est un peu voilà euh… ».Certes, Monsieur le grand orateur choisi entre mille, mais auriez-vous l’obligeance de préciser votre pensée ?

Pablo75 dit: à

« dans ton bled »
Là, c’est plutôt le mépris du Parisien de première génération
Jazzi dit: à

Tu as tout faux. J’ai utilisé ce mot pour aller vite. En réalité j’envie Rose, sa campagne, l’air pur qu’elle doit respirer, la paix dont elle jouit et la possibilité qu’elle a de marcher longuement dans la campagne (ou de faire de la bicyclette). Comme j’envie Paul Edel de vivre près de la mer (même si ça n’a pas l’air d’être très favorable à la production d’idées intelligentes).

Et je te rappelle que dans le TLF, « bled » signifie : « Contrée reculée ou petit village isolé ».

Jacques dit: à

« …la campagne, l’air pur et la paix… ».
La solitude, la lassitude et la folie.
La vieillesse est un processus de décomposition qu’on constate de visu. Avant de mourir.

rose dit: à

La bicyclette c’est difficile parce que je vis sur un oppidum et cela monte et descend tout le temps. Ai essayé l’électrique mais pas encore investi.
Air pur, ciel pur, campagne magnifique.
Ce n’est pas un bled, c’est la pacoule. J’ai rompu avec la ville. Peut être en vieillissant, j’irai vivre en hiver à la ville.
Pour l’instant, je ne m’en porte pas plus mal de vivre comme ça.
Quand tu vieillis, tu descends des étages et ton espace se rétrécit.

Mon oncle vient de me dire qu’il vivait dans un trou. Ma mère aussi emploie ce terme. Il a rajouté « en attendant le vrai trou, celui de la fosse ».
Commencé Virginie Despentes, je vous laisse.

rose dit: à

Paul

Lorsque vous écrivez Grenier, parlez-vous de Julien Gracq ?

Pablo75 dit: à

« Rose, vous écrivez: « Parfois ils oublient d’arracher les dédicaces et on se rend compte à quel point auteurs et critiques sont des faux-culs inguérissables… » Faux culs inguérissables? Pourquoi? comment faites vous Rose quand vous recevez comme ce fut mon cas trois cent ou davantage de romans en aout et septembre? »
Paul Edel dit: à

« Ce n’est pas rose mais Pablo75 qui dit ça, Paul. »
Jazzi dit: à

Tu es vraiment naïf, Jazzi, en tombant dans le panneau d’Edel qui fait (si mal) semblant de répondre à Rose… Tu es presque aussi naïf que lui croyant qu’ici tout le monde va avaler la grossière erreur. Bref, tout ce cinéma pour répondre indirectement à celui qui s’est moqué de l’importance capitale, selon lui, de la « phénoménologie de l’espace » chez Proust.

Sur le fond de la question, Edel ne manque pas d’air en disant: « alors vous contactez un libraire d’occasion qui paie trois fois rien… » Surtout qu’il ajoute après: « Imaginez que pendant 35 ans, j’ai reçu environ entre 2 et 5 livres par jour apportés par coursier ». Multipliez « trois fois rien » (en réalité entre 15 et 30 % du prix du livre -selon son importance) par « 2 et 5 livres par jour » et par « 35 ans ». Cela fait un pactole…

Et pour finir, Edel fait le naïf en me citant et en écrivant:  » « Parfois ils oublient d’arracher les dédicaces et on se rend compte à quel point auteurs et critiques sont des faux-culs inguérissables… » Faux culs inguérissables? Pourquoi?  » Mais c’est très simple, mon Popaul: quand on voit une dédicace très amicale d’un écrivain, pleine d’éloges sincères envers le critique, parfois avec des détailles intimes sur sa famille ou racontant de souvenirs vécus ensemble, dédicace oubliée dans un livre vendu par le critique, sans l’avoir lu, évidemment, ça donne une idée du « fauxculisme » humain en général et celui qui règne dans le monde parisien des lettres en particulier. L’un des types qui oubliait le plus d’arracher les dédicaces hyperboliques mais néanmoins sincères (selon Edel) était critique au Monde et avait un double nom de famille qui sentait bon la cuisine et le verger.

Mais peut-être que les centaines ou les milliers de dédicaces à des critiques faites par celui qui a écrit:  » Je vous en prie n’emballez pas « les auteurs et les critiques » dans le grand sac « faux culs », étaient totalement sincères et qu’il pensait vraiment tout ce qu’il écrivait en elles…

Jean Langoncet dit: à

@…Wouarf ! dit Janssen J-J relevant une faute. Prenez-en de la graine, Charoulet, c’est ça c’est la façon moderne de défendre les préceptes de l’Académie.

Le Caravage passe et le Titien aboie … ouaille ouaille ouaille
https://www.youtube.com/watch?v=Odybt2tHOB4

Paul Edel dit: à

Rose, je parle de Roger Grenier, l’ami de Camus, né à Caen en 1919, écrivain (« Palais d’hiver ») qui a écrit sur son écrivain préféré Tchekhov un texte à lire, vraiment, » Regardez la neige qui tombe »(1992).
Oui, Pablo, nous sommes d’accord à propos de la mer. Je ne pourrais pas vivre loin d’un rivage. L’eau pâle berce dès le matin-comme ce matin dans la brume- substance qui respire, excavations ,gouffres, parfois grande lessive blanche sur les rochers, ça vide la mémoire, évacue, à chaque vague, tout ce qui nous farcit et encombre la tête au quotidien. ça fait disparaitre l’idée de centre, de bordure, de limite, on ne sait plus si cet espace d’eau nous multiplie, nous divise, nous élargit. Notre petit « moi je » s’est dilué,enfin.

Jazzi dit: à

« Notre petit « moi je » s’est dilué,enfin. »

Et s’en retourne à la mer à la poursuite du Bateau Ivre en plein Illuminations !
Avec les bons voeux d’Arthur

Pablo75 dit: à

« Roger Grenier, l’ami de Camus, né à Caen en 1919, écrivain (« Palais d’hiver ») qui a écrit sur son écrivain préféré Tchekhov un texte à lire, vraiment, » Regardez la neige qui tombe »(1992). »
Paul Edel dit:

Je déjà recommandé ici ce livre 2 ou 3 fois, parce qu’il est l’un de plus beaux livres que je jamais lus.

Ils ne l’ont pas sur Amazon en ce moment en version papier, mais sur la FNAC, oui:

https://livre.fnac.com/a173686/Roger-Grenier-Regardez-la-neige-qui-tombe#omnsearchpos=3

Pour 8,90 €, Rose, tu as plus de littérature que dans les 50 dernières livres que tu as acheté à prix fort.

Moi je l’ai achété 2€ neuf aux Puces et le rachète à chaque fois que je le vois pour l’offrir.

(Entre parenthèses, je me suis rendu compte que la FNAC vend souvent moins chers les livres qu’Amazon, surtout les espagnols et les ebooks – il y a peu j’y ai acheté en format digital un manuel sur le logiciel Scrivener, qui était 2 € moins cher qu’à Amazon. Et j’y ai vu des livres espagnols neufs 8 € moins chers que chez le géant américain).

MC dit: à

Freud citant » Grande est la Diane des Ephesiens » C’est peut-être l’helleniste qui ressort. Celui formé au lycée à une époque où l’enseignement du grec est meilleur en Autriche qu’en Prusse. Il faudrait voir

bouguereau dit: à

marrant est plus jung havec ses mickeys meussieu courte

bouguereau dit: à

quand que pédro commande à amazone il reçoit une dédicasse de bézosse « à mon couyon pédro »..ça vaudrait des thunes..mais on a sa répute pas vrai mon couyon..c’t’un partageux bézosse

bouguereau dit: à

Attention aux vélos électriques en cas d’orage

dracul s’en fout il en fait avec des pompes d’égoutier et des gants de vaisselle..il te salut bien mon couyon

bouguereau dit: à

Notre petit « moi je » s’est dilué,enfin.

tu n’y es pas baroz..en bretagne hon pisse dedans comme on pleure..en se mouchant dans les étoiles

bouguereau dit: à

La vieillesse est un processus de décomposition qu’on constate de visu. Avant de mourir

dam..comme hon dit a éninbomon..si c’était haprés tu couprais pas au douze à pompe et à la machette dans lfion keupu

closer dit: à

Arrête ton char Barozzi, tu sais très bien que tu ne pourrais pas vivre ailleurs qu’à Paris !

bouguereau dit: à

Trop décal(qu)ée pour l’instant. A plus !

mrappelle que vontraube parlait de son djetlag à dirfilou pour réengrainer le tempo suisse..ctaffure..

rose dit: à

Paul Edel dit: à
Rose, je parle de Roger Grenier, l’ami de Camus, né à Caen en 1919, écrivain (« Palais d’hiver ») qui a écrit sur son écrivain préféré Tchekhov un texte à lire, vraiment, » Regardez la neige qui tombe »(1992).

Mais Paul, Grenier n’est-il pas son professeur de philo au lycée .

rose dit: à

au lycée en Algérie ?

Damien dit: à

Expérience étrange : j’ai regardé sur YouTube une conférence donnée en août par l’écrivain Yannick Haenel. C’était pas mal. Il parlait de L. Krasznahorkaï, auteur de « Guerre & guerre », que je n’ai pas lu. Il m’a donné envie de le lire, et j’ai commandé ce roman cet après-midi. Comme j’étais dans une librairie, j’ai feuilleté le livre que Haenel publie en ce mois d’août (« Le Trésorier-payeur », ça donne envie, ça fait sauter de joie, ça annonce un pensum en fait). J’en ai lu des extraits, et j’ai tout de suite vu que ça ne valait rien. Haenel n’est pas du tout un romancier. Son style est celui d’un essayiste (un bon essayiste à la Jean-François Revel). Il baigne dans ses propres références littéraires, comme s’il était à court d’inspiration et d’imagination, et de talent. Som roman est un massif épais, ennuyeux, inabordable. Le genre de livre qu’on achète et qu’on ne lira pas, ou qu’on offre à sa belle-mère pour la tuer, ou à des lectrices prétentieuses comme la Mère trotte-menu de notre blog à Passou. Cet écrivain, Haenel, devrait se contenter de donner des conseils de lectures, de parler des livres qu’il a lus, des paradoxes que ça fait naître en lui. Après tout, à la base, il était prof de français. Un jour, ce fut la débandade, il est tombé en face d’un élève insolent, qui a été plus fort que lui. Haenel, par faiblesse, par lâcheté, a renoncé, il est rentré chez lui et a fait une dépression. Plus grave : il s’est convaincu qu’il était un romancier, et qu’il allait écrire des livres. Du coup, il a certes réussi à faire croire à certains qu’il était un romancier, mais c’est faux, comme je viens de le dire. Va pour la conférence, pas pour son brouillon de roman inspiré des idées de Georges Bataille. Son héros est banquier et s’appelle Bataille, Georges Bataille. D’où l’idée de lui faire dépenser de l’argent. Vous avez envie de lire cette histoire ? Moi pas. Certes Haenel a de bonnes lectures. Va pour Krasznahorkaï, l’excellent Krasznahorkaï. Je voulais lire cet auteur hongrois, depuis que j’ai vu ses adaptations par Bela Tarr, un grand cinéaste à qui l’on doit une adaptation réussie d’un roman de Simenon, « L’Homme de Londres ». Dans sa conférence, Haenel parle habilement de Krasznahorkaï, de « Guerre & guerre ». C’est pas mal. C’est sur l’économie, mais c’est sensé, fortement anticapitaliste, et ça lui permet de parler de Nixon. Eh oui ! Le prof en lui ressuscite. Donc, voilà mon conseil à Haenel : redeviens le prof que tu as toujours été, à la limite ne quitte pas le métier de conférencier. Car tu es imbuvable en romans. Désolé.

Jazzi dit: à

« critique au Monde et avait un double nom de famille qui sentait bon la cuisine et le verger. »

Bertrand Poireau Delpech !

Jazzi dit: à

Vous confondez avec Jean Grenier, rose.

closer dit: à

Dix sept génies viennent de publier dix sept chefs d’oeuvres pour la rentrée littéraire:

Luc Blanvillain
Monica Sabolo
Hugo Boris
Khétévane Davrichewy
Miguel Bonnefoy
Philippe Vilain
Michela Marzano
Simon Liberati
Gwenaële Robert
Pierre Adrian
Jean Rolin
Franck Bouysse
Sélim Nassib
Emma Becker
Bernard Chambaz
Sandrine Collette
Claudie Hunzinger

A lire les critiques le plus souvent dithyrambiques, toujours élogieuses, qui accompagnent ces « Coups de coeur » du Figaro Magazine, on se dit que l’on a plus qu’à les lire tous sans exception…
Despentes fait l’objet d’une revue à part dans le supplément « Madame », évidemment élogieuse aussi.

Quelque chose cloche…

Jazzi dit: à

Tu devrais tenir une boutique de livres d’occasion, Pablo75 !

Jacques dit: à

Jean Grenier, le prof de philo de Camus.

et alii dit: à

Pour saluer Roger Grenier:
« En 2013, il avait double qualité pour officier ès-qualités lors du centenaire de la naissance d’Albert Camus. Toujours lui, les commémorations. « Dans le Cahier de l’Herne qui lui sera consacré, je signe trois articles : un record ! Ce qui me vaut d’être invité partout y compris dans les manifestations les plus improbables. Saviez-vous que l’hôpital de la Timone à Marseille organise un colloque sur « Camus et la surdité » parce qu’il comptait des sourds dans sa famille ? » demandait-t-il à voix si basse qu’il fallait tendre l’oreille. Ce n’était pas dû au thème du colloque mais à une tradition maison implicitement et naturellement instituée par le discret Jean Paulhan ; depuis, on n’y parle pas, on y chuchote. Grenier était donc comme ça, même à la radio où il avait chuchoté nombre de portraits d’écrivains à l’oreille des auditeurs. »
le billet:
https://larepubliquedeslivres.com/pour-saluer-roger-grenier-2/ bonsoir

Jacques dit: à

Pablo le radin et sa boutique de pingreries.

Pablo75 dit: à

Tu devrais tenir une boutique de livres d’occasion, Pablo75 !
Jazzi dit:

C’est ce que me dit ma femme. Avec le « stock » de 15 000-20 000 livres que j’ai à la maison je pourrais en effet m’installer. Si je n’avais rien d’autre à faire et des dettes à payer, pourquoi pas. Mais n’étant pas le cas…

Pendant longtemps j’ai acheté de très bons livres et disques qui ne m’intéressaient pas ou que j’avais déjà (souvent sous plastique) pour rien aux Puces samedi matin, que je vendais l’après-midi chez Gibert, choisissant toujours d’être payé 20 % de plus en bons d’achat pour m’en acheter ensuite les livres et disques que je voulais. La moitié de ma discothèque au moins de 2 000 cds (physiques) je me la suis payé comme ça. Et presque tous les livres les plus chers que j’ai.

Après, avec l’âge, le fait d’avoir déjà presque tous les livres et cds que je voulais, et celui de la disparition de mes 2 principaux « fournisseurs » (un type en cds neufs à -50 % que chaque samedi était attendu et dévalisé en 10 minutes par une horde de mélomanes comme moi et une femme qui vendait de très bons livres entre 2 et 4 € provenant de la bibliothèque de 40 000 livres d’un prof universitaire de littérature qu’elle avait acheté à sa veuve), et même s’il y a encore de quoi faire de très bonnes affaires, j’ai arrêté mon activité favorite des samedis. Avec le covid, j’ai arrêté même d’aller à Montreuil. Mais je pense revenir. Même si je marche 1h par jour minimum, je me suis rendu compte que le fait de ne plus aller et revenir à pied aux Puces chaque semaine (3h-4h) me manquait physiquement.

D. dit: à

Ce soir j’ai bouffé des saucisses.

et alii dit: à

à propos de bled:
ce n’est pas un mot que j’emploie mais un mot que j’ai beaucoup entendu :pas de parisiens, et le plus souvent dans le sens de « retour au bled »comme de lieu, et même pays d’origine;
c’est un mot arabe qui a sa page wiki! (Le terme arabe bled (بلاد – balad) )qui décèle « une connotation péjorative »

Jazzi dit: à

Fais gaffe à ne pas attraper la variole du singe à Montreuil, Pablo75 !
Va respirer l’air des Buttes-Chaumont et du parc de la Villette…

D. dit: à

Les énergies sont très mauvaises aux Butte-Chaumont. Depuis toujours. C’était auparavant des terrains vagues malsains coupe-gorge. Restant hantés par des âmes dépravées et criminelles errantes. N’allez pas vous promener là-bas.

D. dit: à

Eh bé oui.

D. dit: à

Avant son aménagement en un parc paysager, le site des Buttes-Chaumont faisait partie des lieux les plus désolés à proximité immédiate de Paris, et était affligé d’une sinistre réputation. En effet, du Moyen Âge jusqu’au xviie siècle, la justice royale était rendue au pied des buttes, là où se dressait le gibet de Montfaucon. Bien que la mise à mort des condamnés prît fin dès le xviie siècle, le gibet de potence ne fut démantelé qu’à partir de 1760, et ce, jusqu’à la Révolution française[b 8].

Le lieu des exécutions laissa aussitôt sa place à une vaste décharge à ciel ouvert, nommée voirie de Montfaucon, dans laquelle étaient épandus les ordures et les excréments issus des fosses d’aisances et collectés par les vidangeurs de Paris[b 3]. Autour de cet insalubre dépotoir s’était développé un faubourg regroupant divers établissements que leurs incommodantes activités maintenaient en marge de la capitale : fabricants de produits chimiques et d’engrais agricoles extraits des boues de la fosse, équarrisseurs, tanneurs et producteurs d’asticots à destination des pêcheurs[b 9]. Le site était dans la première moitié du xixe siècle, avant l’ouverture des abattoirs de la Villette, en 1867, le principal centre d’équarrissage parisien : chaque année, environ 12 000 chevaux et 25 000 petits animaux étaient abattus et leurs cadavres jetés dans la fosse[7],[8], si bien que les odeurs méphitiques qui s’en dégageaient se répandaient sur la capitale, comme le rapporte l’ingénieur Alphand :

« Les Buttes-Chaumont devinrent le réceptacle de toutes les immondices de Paris ; on y voyait encore, il y a quelques années, des établissements d’équarrissage et le dépotoir des vidanges, ce qui répandait des émanations infectes, non seulement sur les quartiers voisins, mais sur la ville entière, selon la direction des vents. »

— Adolphe Alphand, Les Promenades de Parispp. 201-202_18-0″ class= »reference » style= »margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: normal; font-variant: inherit; font-weight: normal; font-stretch: inherit; line-height: 0.75em; font-family: inherit; font-size: 0.75em; vertical-align: super; background: none; unicode-bidi: isolate; white-space: nowrap; »>[b 10]

Le sous-sol des Buttes-Chaumont, alors dénommées « Butte Saint-Chaumont[9] », est exploité après la Révolution française, avec l’établissement de carrières de gypse et de pierres meulières, pour la construction des immeubles parisiens. Les carrières, qui se trouvaient à ce moment-là sur le territoire de l’ancienne commune de Belleville, sont exploitées jusqu’en 1860, année même de l’annexion de cette commune à la ville de Paris. Des chercheurs, tel que Georges Cuvier, ont mis au jour des fossiles de mammifères dans les carrières (dont le Palaeotherium, apparenté au cheval) datant de l’Éocène (il y a environ 35 millions d’années). Le soir venu, les carrières d’Amérique, mal famées, s’emplissaient de gens nécessiteux.

D. dit: à

Quelle horreur… Aller prendre l’air là-bas. Faut-il être inconscient !

renato dit: à

Pas besoin d’aller jusqu’en Afghanistan pour trouver des talibans, on en trouve aussi dans l’énigmatique nord… en Finlande par exemple.

Jacques dit: à

la variole du singe, encore une maladie de pédé après le sida.
fais gaffe Jazzi.

Pablo75 dit: à

Pablo le radin et sa boutique de pingreries.
Jacques dit: à

C’est moche la jalousie…

Pablo75 dit: à

Les énergies sont très mauvaises aux Butte-Chaumont. Depuis toujours. C’était auparavant des terrains vagues malsains coupe-gorge. Restant hantés par des âmes dépravées et criminelles errantes. N’allez pas vous promener là-bas.
D. dit: à

Je ne sais pas si les énergies sont très mauvaises aux Buttes-Chaumont, mais ce que je sais c’est que lundi dernier j’ai dû traverser le parc pour aller Av. Jean Jaurès. Cela faisait 6 mois au moins que je ne le traversais pas. Il faisait très beau et il y avait sur l’herbe partout de superbes jeunes filles qui prenaient le soleil presque à poil. Haïssant les plages en été, cela faisait longtemps que je ne voyais autant de belles fesses féminines ainsi exposées. La beauté du spectacle m’a fait penser à la phrase si profonde de Dostoïevski: « La beauté sauvera le monde ».

En revenant, pour ne pas remonter la très rude côte qui est à côté du lac, je suis passé par un autre endroit moins abrupte où il y avait plein de jeunes et moins jeunes hommes presque à poil aussi, en train de bronzer, alors qu’ils étaient tous déjà presque cramés.

D. dit: à

oui eh bien c’était des énergies de dépravation. Ça ne fazit aucun doute.

D. dit: à

C’est même la preuve par neuf.

Pablo75 dit: à

Vive les énergies de dépravation, alors !!

Pablo75 dit: à

Moi je crois, comme Platon, que « la beauté est la splendeur du vrai ».

MC dit: à

Depuis « Jan Karski, »je boycotte Haenel. Rien à voir.

MC dit: à

Rien à dire.

rose dit: à

MC ♥️

rose dit: à

Merci pour Roger Grenier.
Relu le billet.
Pendules à l’heure, 6h28 samedi 3 septembre, hier, quatrième orage. Il fait frais.

renato dit: à

D. participe de la culture des cousus* : « couvrez ces fesses ! ». Un stage de culture des drapés lui ferait le plus grand bien.

https://lesempio.blogspot.com/2010/06/edward-weston.html?q=Weston

* Selon Rossellini les humains du sud étaient « drapés », et ceux du nord étaient « cousus » : avec tout ce qui va avec : les premiers, porteur d’une conception sensuelle et décontractée de la vie ; les seconds efficaces mais raidis par les peaux cousues.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…samedi 3 septembre 2022 à 8 h 02 min.

…pour qui çà  » intéresse « , de vivre aux dépends des soupes, de gens  » honnêtes « ,!…

…le livre; les sociétés secrètes en Italie, entre-autres les Carbonari,!…ou le Juif de Vérone,…et autres Charbonniers français,!…
…sans frontières,!…
…l’étendue de toutes sortes de maffia’s en Europe, avec le marché-commun, et l’Europe -Unie,…

…déjà, avec la construction du Parlement à Strasbourg, souvenirs des affaires qui fâchent. en cols blanc,!
…l’Europe aux bordels en quinconces,!…
…etc,…les privilèges dans l’espace-temps.

closer dit: à

Le fait que l’on se serre dans des vêtements cousus au nord me paraît être lié au climat Renato…

rose dit: à

Très mormon, Renato. À Salt lake city aussi. Climat salé.

renato dit: à

Ce sont les vêtements du corps d’une femme, vieux de 2100 ans, retrouvé en 1879 dans une tourbière près de Ramten au Danemark, rose. L’ensemble se compose d’une jupe en laine à carreaux, d’une écharpe en laine à carreaux et de deux capes en peau.

closer dit: à

Certes Renato, mais il me paraît y avoir une certaine logique à préférer des vêtements cousus dans des régions plus froides, plus venteuse, pluvieuses, ou la toge serait inadaptée.
Désolé d’être aussi terre à terre…

renato dit: à

L’observation de Rossellini, closer, porte évidemment sur la mentalité qui s’est développée à cause de l’état météorologique moyen.

rose dit: à

Renato

Et les chaussettes montantes pour les petits pieds ?

Patrice Charoulet dit: à

Errements

Sur un blog influent d’un président de l’Institut de la parole je sursaute en lisant « errements » pris dans ce qui me semble un mauvais sens.
Tous les oracles en matière de langue française au cours du XXe siècle (je vous en épargnerai la liste) ont mis en garde à ce sujet. Le couronnement de cette série d’oracles étant la dernière édition du dictionnaire de l’Académie. Rien n’y a fait. Une émission de télévision, que je ne regarde plus depuis des années, « Des chiffres et des lettres » , se fondait, si j’ai bonne mémoire, sur deux juges et deux juges seulement : le petit Robert et le petit Larousse. C’est discutable, mais c’est réaliste. Car pour la plupart des Français, ce sont les deux dictionnaires les plus consultés pour savoir si l’on peut utiliser ou non tel ou tel mot. Et, comme par hasard le petit Larouse et le petit Larousse acceptent le sens du mot « errement » que tous les oraccles antérieurs ont condamné comme fautif.
Question annexe : Quand soixante millions de Français font la même faute de français , cette faute de français ne devient-elle pas ou ne deviendra-t-elle pas du bon français , même si les vrais connaisseurs s’en arrachent les cheveux ?

et alii dit: à

renato, c’est vous l’archiduc de MILAN?
https://www.google.com/search?rlz=1C1CHBD_frFR1012FR1013&sxsrf=ALiCzsb7ApiDmfgFmlUlYHIIzAsRBGPCJQ:1662193540494&q=Les+Musiciens+Masqu%C3%A9s+Les+chaussettes+de+l%27archiduchesse&stick=H4sIAAAAAAAAAONgVeLVT9c3NEwrzivMNSiON9LKSS1WSM5ILC0uTi0pAbJTUhVyFBKLkjMyU0qTM1KBwiDpvOL8vFOMPCC9xQamhRllVZanGFGNesTYz8wt8PLHPWGpVuZJa05eY_zHxCXgk59fnJpTGZSak1iSmhKSL6TLxeaaV5JZUinEK8XNxamfq29gmFdoZGYkwgUxL9ssOzkjxaJAYP6DaYxCRxm5uINTS0LyffNTMtMqhbYyCm1ixGKsIdxYQSl-qElplYZlyYbx5TiMzkY1OUYoiovTNzU3KbWo2D9NyICLyzk_Jyc1uSQzP09ISUqBS04_GS6gX5SanF-UkpmXHp-cU1pcAtSjJB7EAfKNSVFOGoRlbpJWcoCRyYpJg1Gp0Chu16Vp59giBEXSGRhUfvo4SGloCXKxueTnJmbmCRYIH4jt-_HaXkuYiyMksSI_Lz-3UvB2P4-C5L_39kqKnOEWIow_3k21F9wkwbDA7aXPAQlmBQ4NFsM7yQwPzsR4H9BiAFrUtG_FITYODkYBBiMmDoYqBp5FrJY-wCj1LS3OTM5MzQOyEosLSw-vLFbwwRLr6iixPoGNEQDYn5p3LgIAAA&sa=X&lei=hA8TY9XiHZf0a_3xgZAM

Janssen J-J dit: à

@ « … un double nom de famille qui sentait bon la cuisine et le verger. » Bertrand Poireau Delpech ! (des pêches et des poireaux, jzmn !)

@ c pas jzmn qu’a enclenché la dynamique « anti-Edel » en son bled

@ bel hommage à r^z, écrivaine, néanmoins, que je retrouve plus les loges…

@ « Je regarde la rentrée littéraire et je me sens embarrassé par la situation à laquelle j’assiste » (à cauze de l’embarras du choice ?)

@ une monomanie qui ressort dans l’extrême pauvreté intellectuelle

@ il faut compter une semaine pour reprendre ses esprits quand on revient de LA. Platoon veille sur AN, pas s’inquiétez pour le chauffage cet hiver, la beauté est la splendeur du vrai pouvoir d’achat

@ dans la liste des 17 génies de Cl., choisirais bin Rolin et Bouysse, sais à quoij m’en tenir avec ces 2, les ai déjàj lus… Aucun des autres. Et jmb aide pas…, ça crainj. –

@ la bonne ville d’Arras où naquit Robespierre, en Picardie. Et SB ne le savait pas. A vérifié sur son smartphone, hier soir @ CRZ. Sait pas tout.

Bàv (3.9.22_10.57)

Janssen J-J dit: à

@ le petit Larouse et le petit Larousse acceptent le sens du mot « errement »

Dans quel état j’erre-attique, mon pauvre Pierrot l’anarchisss !… 🙂
Bàv, Bilger-ça roulait fort, ce mâtin. Trop cruel de vouloir faire le malin, à c’te heure là, que l’apéro est même pas mis sur la toile cirée !… …Les élèves ricanent, Cripure de l’académie de la Parole, a trop la honte…

(Blédards et Clampins, Clébards et Blancs Pains – y’a pas d’mal)…

renato dit: à

« (à cauze de l’embarras du choice ?) »

« La situation à laquelle j’assiste » : pas une critique cohérente même en payant pour le dérangement, que des tentative d’influencer : si on a l’habitude à Contini ou à Isella, l’opinion de quelques deuxièmes couteaux enthousiaste pour un rien n’a aucun intérêt.

Par ailleurs, après avoir jeté un coup d’œil rapide sur l’offre, je ne vois que du journalisme un brin fouillé ou de la sociologie, or n’étant intéresse que par la littérature, rien qui vaille la peine qu’on lui dédie du temps : je ne vais quand même pas dépenser de l’argent pour des auteurs que l’on aura vite oubliés.

Jacques dit: à

La rentrée littéraire ou le choix des embarras !

Marie Sasseur dit: à

René de Milan est certainement de ces vieux vieux affreux, bois sans soif et mange sans faim. D’un conformisme un peu crétin, ce qu’il ne connaît pas, il aime pas. A se demander si la part de hasard, d’aventure et de découverte, ne lui a pas toujours été imposée par le on-dit, tellement il est limité.

Enfin bref, en cette période de marché du livre, moi je suis aux anges.
Et je tente des expériences, en revenant de la librairie avec V13 de Carrère que je lis depuis très longtemps, et avec des auteurs par moi, jamais lus, dont un parfait inconnu des médias.

Au fait, j’ai feuilleté vite fait ce  » monstre  » de G. Bouillier a la librairie tout à l’heure. Le temps de comprendre pourquoi personne ne s’est inquiété pour Marcelle Pichon. Y’a pas 50 raisons. La voyante et son jeu de tarot de Marseille est dans le vrai.

Vu un autre  » monstre », mais il m’a paru illisible, « la maison des feuilles », traduit par Claro.
https://www.actusf.com/detail-d-un-article/la-maison-des-feuilles-de-retour-chez-toussaint-louverture

Bon week-end.

Damien dit: à

Simon Liberati ressemble beaucoup à Yannick Haenel, je dois dire. Liberati essaie d’écrire des romans, et il n’est pas du tout fait pour ça. Il vient de sortir un livre, en cette rentrée. Je l’ai feuilleté et tout de suite vu que c’était parfaitement illisible. Liberati relate sa propre vie de jet-setteur sans intérêt. Il pratique constamment le name dropping, quel intérêt ? Là, il s’attaque entre autres aux Rolling Stones. Son roman est à première vue peuplé de célébrités, qui sont sans doute autant de junkies comme lui, pauvre Liberati. Or, Liberati, diplômé en lettres classiques, est avant tout un fin lettré. C’est un amoureux des livres, un érudit. Il aime dévoiler ses goûts littéraires, dans des textes courts, amusants, et délicieux. Cf. « Les Violettes de l’avenue Foch », 2017, un recueil d’articles avec des pépites littéraires ; ou encore « 113 études de littérature romantique », 2013. J’ai lu aussi sa préface à « Du dandysme » de Barbey (aux éditions de Paris, 2008. Tout ça est excellent, à vrai dire, et je vous en recommande la lecture. Et même, cette semaine, son article dans « Match » sur Deneuve se lit avec plaisir. Nous sommes au coeur de ce que Liberati sait faire avec talent. Hélas, il croit comme bien d’autres qu’il est de son intérêt d’écrire des fictions. Et là, c’est aussi lamentable que du Haenel. Nous sommes ici en présence d’un phénomène très contemporain : l’époque n’aime pas les essayistes. Adieu la gloire d’un Barthes, d’un Bernard Frank ! Si vous n’écrivez pas de roman, vous n’êtes rien. Quel dommage ! Un Liberati, un Haenel auraient pu se consacrer uniquement à la critique, au lieu de se disperser de manière anarchique. La littérature y aurait gagné. Donc, bravo, mon cher Liberati, pour votre article sur Deneuve. C’est comme ça que vous faites aimer la beauté au public — et pas en bafouillant des soi-disant romans assomants. — Il y a aussi le cas Chevillard, romancier qui fut aussi feuilletonniste au « Monde » : mais là, le désastre était partout, car les romans de Chevillard ne sont ni faits ni à faire, et son feuilleton n’avait aucun intérêt. Il lui reste son blog, trois phrases par jour, et ça, c’est une réussite. C’est moi qui vous le dit. Nos romanciers sont des hommes qui en veulent trop, à être romanciers, parce qu’ils ne le sont pas, à vrai dire. Voilà mon message en ce début de rentrée littéraire. Vous vous demandez quels livres acheter, s’il faut tout lire. Humer d’abord quelques pages, et puis attendez : avec le temps, la vérité se fera jour. Pensez à la rentrée de l’an dernier. De combien de romans parle-t-on encore ? Moi, je vais découper cet article de Liberati dans « Match » et l’archiver, jusqu’à ce qu’il soit repris dans un recueil, que j’achèterai avec délices, si j’ai encore de l’argent et de la joie, car je commence à me faire vieux. Bonne journée.

Pablo75 dit: à

Quand soixante millions de Français font la même faute de français , cette faute de français ne devient-elle pas ou ne deviendra-t-elle pas du bon français , même si les vrais connaisseurs s’en arrachent les cheveux ?
Patrice Charoulet

Évidemment. Les langues ce sont les peuples qui les font, et non pas les académiciens enculeurs de mouches en plein vol. On oublie souvent que les langues existent pour communiquer et non pas pour que des vieux constipés fassent avec elle des Dictionnaires qui essaient d’arrêter leur évolution. Les langues sont des systèmes qui bougent indépendamment des gendarmes qui les surveillent et dont personne peut arrêter les changements ou imposer un usage précis. C’est pour cela que la simplification de l’orthographe du français, souvent délirante et surtout inutile, est inéluctable.

Et c’est pour cela aussi que les efforts énormes que font les basques et les catalans pour imposer dans leurs régions leurs langues à moitié artificielles (bricolées à la fin du XIX siècle), sont totalement inutiles et n’empêcheront pas leur disparition, comme le prouve l’exemple du gaélique irlandais, langue co-officielle depuis l’indépendance de l’Irlande il y a un siècle et qu’aujourd’hui n’est parlé que par 2% des irlandais.

felix d dit: à

Chevillard rompait avec la connivence du milieu littéraire . Ses critiques impertinentes me manquent.

Jazzi dit: à

« C’est pour cela que la simplification de l’orthographe du français, souvent délirante et surtout inutile, est inéluctable. »

C’est vrai ça, pourquoi écrit-on « j’ai la foi » et « j’ai mal au foie » et non pas l’inverse ?

Jazzi dit: à

« Liberati essaie d’écrire des romans »

Mais puisqu’on (Enrique Vila-Matas) te dit que « Tous les romans relèvent de l’auto fiction, y compris la Bible », Damien !

MC dit: à

Effectivement, Damien « les romans de Chevillard n’étaient in faits ni à faire », et Libérati, dans le genre vieux jeune, ne fait pas mieux. On peut oublier charitablement Eva Ionesco et ses vrais faux Mémoires déclinables à l’infini,selon les feuilles d’impôts à payer, suppose-t-on….. MC

MC dit: à

Enrique Villa Matas ne s’est pas remis d’être né après Borges! Ça n’en fait pas un Ecrivain. Le Voyage Immobile est d’un ennui mortel. Qui donc parlait de l’escroquerie de l’auto fiction et autres pactes biographiques, déjà ? MC

Petit Rappel dit: à

Matas…un poème en soi.

et alii dit: à

de ‘enfant battu de freud à ‘h mme battu, i y a es 3
cups du brigadier!

et alii dit: à

Au théâtre, les trois coups excuses

renato dit: à

DoNotFeedTroll

Patrice Charoulet dit: à

Onfray vu par Mme Roudinesco

« Michel Onfray, qui n’est pas historien et ignore tout des travaux produits depuis quarante ans par les véritables historiens de Freud et de la psychanalyse (des dizaines d’essais dans le monde, dont les principaux sont traduits en français), se présente pourtant comme le premier biographe de Freud capable de décrypter des légendes dorées déjà invalidées depuis des décennies. […] »
« […] Il traite les Juifs, inventeurs d’un monothéisme mortifère, de précurseurs des régimes totalitaires […]. »
« Car à force d’inventer des faits qui n’existent pas et de fabriquer des révélations qui n’en sont pas, l’auteur de ce brûlot hâtif et brouillon favorise la prolifération des rumeurs les plus extravagantes. […] »
« L’ouvrage est dénué de sources et de notes bibliographiques. Il est truffé d’erreurs et traversé de rumeurs. […] »
« Négligeant les ouvrages consacrés à Freud depuis quarante ans, Onfray se présente comme un historien sérieux, écrivant la première biographie non autorisée de Freud et laissant croire que ne sont aujourd’hui disponibles que celles d’Ernest Jones et de Peter Gay, parues, la première entre 1953 et 1957, et la deuxième en 1988. Il ne cite ni les travaux des historiens de Vienne (Schorske, Johnston, Le Rider, etc.), ni ceux consacrés à la question de la judéité de Freud (Yerushalmi, Yovel, Derrida, Gay, etc.), ni aucun des essais (des dizaines dans le monde, dont beaucoup sont traduits en français) concernant les différents aspects de la vie de Freud […]. »
« Onfray ne connaît rien à la vie de Josef Breuer, Wilhelm Fliess, Sandor Ferenczi, Otto Rank, Ernest Jones, Alfred Adler, Carl Gustav Jung, Melanie Klein, Marie Bonaparte, Lou Andreas-Salomé, Anna Freud (à propos de laquelle il cite une biographie erronée que plus personne ne lit). […] »
« Quant à l’œuvre de Freud, traduite en 60 langues, Onfray dit en avoir pris connaissance pendant cinq mois (entre juin et décembre 2009) dans la traduction des PUF, celle qui est aujourd’hui la plus critiquée par l’ensemble des spécialistes. Il ne fait aucune référence au grand débat sur les traductions et n’a consulté aucune archive : ni à la Library of Congress de Washington, ni au Freud Museum de Londres. Il ignore le monde anglophone, germanophone et latino-américain et ne connaît guère l’histoire de la psychanalyse en France. […] »
« Il fait donc débuter l’historiographie savante avec vingt ans de retard, tout en soulignant qu’elle est encore occultée aujourd’hui, alors même qu’elle est en pleine expansion […]. »
« Il ne fait d’ailleurs aucune différence entre histoire pieuse, histoire officielle, pensée irrationnelle, historiographie fondée sur des légendes noires et des rumeurs (courant dit ‘révisionniste’ ou, en anglais, ‘destructeur de Freud’) et histoire savante. D’où un manichéisme absolu : d’un côté les ‘bons’ anti-freudiens, de l’autre, les ‘mauvais’ adeptes d’une affabulation. Ignorant les travaux américains et ne connaissant Freud que par ce qu’il en a lu en français […]. »
« N’étant formé à aucune tradition de recherche universitaire, n’ayant aucune idée de ce qu’est l’internationalisation de la recherche en histoire, Onfray néglige la réalité du travail historiographique qui se fait dans ce domaine depuis des décennies […]. »
« Convaincu que l’Université française et l’École républicaine sont des lieux de perdition dans lesquels des professeurs assènent à des enfants des vérités officielles dictées par un État totalitaire, Onfray a entrepris une révision de l’histoire des savoirs dits ‘officiels’. […] »
« Grâce à cette méthodologie, qui rencontre un vrai succès populaire auprès d’un public fasciné par ce qu’il croit être une insurrection des consciences, Onfray a pu affirmer qu’Emmanuel Kant, philosophe allemand des Lumières, n’était qu’un précurseur d’Adolf Eichmann — l’organisateur de la ‘Solution finale’ qui se voulait kantien (Le songe d’Eichmann, Galilée, 2008), que les trois monothéismes (judaïsme, christianisme, islam) sont en eux-mêmes des entreprises génocidaires, que l’évangéliste Jean est l’ancêtre d’Hitler, que Jésus préfigure Hiroshima […]. »
« À cette humanité monothéiste (juive, chrétienne, musulmane) exclusivement vouée à la haine et à la destruction, Onfray oppose une humanité athéologique, soucieuse de l’avènement d’un monde hygiéniste, paradisiaque, hédoniste : celle orchestrée par un dieu solaire et païen, entièrement habité par la pulsion de vie et dont lui, Onfray, serait le représentant sur terre avec pour mission d’inculquer à ses disciples la meilleure manière de jouir sexuellement de leur corps et du corps de leurs voisins : par la masturbation. »
« […] Onfray se montre bien décidé à faire du pénis l’objet d’un culte phallique et volcanique hérité des anciens dieux de la Grèce […]. »
« Au fil d’un enseignement fortement médiatisé, Onfray a réussi à convaincre un large public que les représentants de ce dieu païen, célébrant les vertus de la foudre, des comètes et des orages, n’ont jamais fait la guerre à quiconque et sont des pacifistes admirables. Dans cette Grèce vertueuse du bocage de Basse-Normandie, inventée par Onfray, Homère n’existe pas, ni la guerre de Troie, ni Ulysse, ni Achille, ni Zeus, ni Ouranos, ni les Titans, ni la tragédie… »
« Pour se venger de la haine que lui a inspiré sa mère, il a décidé d’attaquer celui qu’il considère comme le responsable de tous les complots contre le père : Sigmund Freud, dont on sait qu’il fut adoré par sa mère. Onfray l’avait admiré pourtant au point de le lire dès son enfance en se masturbant (Philosophie Magazine, 36, février 2010, p. 10) […]. »
« Fervent adepte du célibat, Onfray ne cesse d’affirmer son refus de la paternité : ‘Les stériles volontaires aiment autant les enfants, voire plus, que les reproducteurs prolifiques […] Qui trouve le réel assez désirable pour initier son fils ou sa fille à l’inéluctabilité de la mort, à la fausseté des relations entre les hommes, à l’intérêt qui mène le monde, à l’obligation du travail salarié ? […] Il faudrait appeler amour cet art de transmettre pareilles vilenies à la chair de sa chair ?’ (Théorie du corps amoureux (2000), LGF, 2007, p. 218-220). »
« […] Accusant Freud d’avoir théorisé la notion de pulsion de mort et de l’avoir inscrite au cœur de l’histoire humaine, Onfray en vient à affirmer que puisque les nazis ont mené à son terme le plus barbare l’accomplissement de cette pulsion, cela signifie bien que Freud serait le précurseur de cette barbarie et aussi un représentant des anti-Lumières, animé par la ‘haine de soi juive’ (Crépuscule, p. 228 et 476). »
« Mais il aurait fait pire encore : en publiant, en 1939, L’homme Moïse et la religion monothéiste, c’est-à-dire en faisant de Moïse un Égyptien et du meurtre du père l’un des principes de l’avènement des sociétés humaines, il aurait assassiné le père de la Loi judaïque, favorisant ainsi l’extermination par les nazis de son propre peuple (Crépuscule, p. 226-227). »

Comment peut-on prendre au sérieux un charlot pareil ?

MC dit: à

J’ignorais, Jazzi. Maintenant sa fille va pouvoir raconter totalement n’importe quoi sur cette époque.

x dit: à

Chevillard
« Ni faits ni à faire » Le vaillant petit tailleur, L’auteur et moi, Ronce-Rose ?

C’est confondre le sérieux et l’esprit de sérieux, être insensible à la vitalité discursive et aux jeux formels, et prétendre limiter le roman à une seule de ses traditions.

rose dit: à

J’en suis à la.page 190 et j’en bave depuis la centième.

Là, après avoir subi « je n’aime pas Céline » suivi par « je n’aime pas non plus Jack Kerouac » j’en suis « on se drogue parce que ».

Ce matin à la médiathèque, on m’a dit non.
Ils ont commandé Sabolo et Barnes. Pas avant la fin des Correspondances et Roger Grenier vers Noël.

Hier (et avant hier) et ce matin, ai vécu deux moments étonnants. Je m’adresse à la femme. Jeune. L’homme me répond. Jeune. J’observe comme d’hab.
Vais prêter le Despentes à une de mes voisines croisée devant la bibli. avec son bb de six mois.
Ce n’est pas un cadeau.

À moi, ita est, ma génération, ce livre parle. Mais à elle ?
P.S : on se drogue pck on ne sait/veut pas affronter la réalité, moij.dit.

Pablo75 dit: à

Enrique Villa Matas ne s’est pas remis d’être né après Borges!
MC dit:

Vila (avec un seul L) Matas a l’air d’être tjs surpris d’avoir eu du succès alors que c’est un type qui n’a rien à dire, très ennuyeux en effet.

Le pire chez lui c’est les plagiats. Il copie dans ses livres des paragraphes entiers sans mettre des guillemets. Moi j’en ai trouvé un de Cioran dans son « Dietario voluble » qui paraît un livre traduit du français.

Ses jeux littéraires, à côté de ceux de Borges ou Cortázar, c’est des blagues de cour d’école.

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