de Pierre Assouline

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La République des livres
La bonne surprise de la rentrée : un monstre de 900 pages !

La bonne surprise de la rentrée : un monstre de 900 pages !

Ce qui frappe de prime abord dans Le Cœur ne cède pas (26 euros, Flammarion), c’est ce qu’il faudrait négliger, mettre à distance, oublier d’emblée. A savoir son énormité (908 pages grand format et 1,5 kgs au jugé), même si au lit, dans un fauteuil, dans le métro, celle-ci s’impose au lecteur désagréablement, la chose n’étant vraiment pas maniable. Las ! Une fois cet obstacle vaincu, Grégoire Bouillier nous entraine dans une incroyable expérience de lecture, une aventure littéraire qui tient en haleine pendant des jours et des nuits. Moins celle de son héroïne Marcelle Pichon que la sienne propre, leurs existences étant nouées l’espace d’un livre -et quel ! Le projet a quelque chose de monstrueux.

Le récit de son enquête (ne pas hésiter à se reporter au site dédié www.lecoeurnecedepas.fr ) est aussi inattendu et imprévisible que le premier roman d’un inconnu. Sauf que c’est son cinquième et qu’il est déjà bien connu au bataillon. Un jour, notre auteur écoute une émission à la radio relatant un fait divers aussi glauque que tragique : le cadavre en décomposition de Marcelle Pichon (1921-1985), ancien mannequin du couturier Jacques Fath du temps de leur gloire respective, a été retrouvé chez elle, appartement 609 au 183 de la rue Championnet, longue artère qui part de la rue des Poissonniers pour aboutir à l’avenue de Saint-Ouen à Paris XVIII ème, une seule pièce de 10 m2, dernier étage, fenêtre propice à l’élévation spirituelle donnant sur une église (Sainte-Geneviève-des-Carrières) et une croix. La voisine du dessous a été alertée dix mois plus tard par les asticots qui tombaient du plafond dans son assiette. La mystérieuse Mlle Pichon s’était laissée mourir de faim pendant des semaines tout en tenant le journal de son agonie de quarante-cinq jours…

Bouillier a été aussitôt stupéfait, intrigué, happé par des questions que l’émission laissait sans réponse : comment expliquer un tel modus operandi ? pourquoi cette solitude choisie ? quel sentiment tragique de la vie peut pousser un être humain à en finir ainsi etc L’image de la recluse l’envahit comme une névrose obsessionnelle. Dès lors, la Pichon phagocyte sa vie dès qu’elle y pénètre. Et comme tout écrivain, il ne comprend ce qui lui arrive que s’il l’écrit. Il va donc l’écrire à la folie car son projet en relève aussi. Il est vrai qu’il a de l’entrainement comme le savent déjà les lecteurs du Dossier M (prix Décembre, 2017), 880 pages en deux tomes, roman aussi énorme que hors norme, dans lequel il tentait déjà d’élucider un suicide et sa propre responsabilité dans la mort du défunt. A condition de conserver à l’esprit sa propre définition de l’élucidation :

« Déployer toute l’opacité de son mystère, clarifier les termes même de sa noirceur »

Les indices dont il dispose sont minces, le dossier Pichon tout autant. Mais partout où le mène son enquête avec l’aide de sa Miss Penny qui n’est pas sans rappeler la Miss Moneypenny des James Bond, sur les lieux où la morte a vécu, aux Archives de Paris etc il fait des rencontres qui valent d’être rapportées. Ainsi, le couple de gardiens de la rue Championnet est inénarrable. Elle, Bichette, qui, lorsqu’elle parle agite les mains « comme deux écrevisses ébouillantées » et, à l’évocation du plus célèbre des copropriétaires de l’immeuble outre l’un des Frères Jacques, l’acteur Piéral, ajoute : « Vous savez ce qu’on dit des nains, hein… Qu’ils sont pas petits de partout, si vous voyez ce que je veux dire ». Sans oublier les visites aux graphologue, morphopsychologue, astrologue, voyante etc, en tirant un fil il constitue à chaque fois une pelote en prince de de la digression, se royaumant dans l’excursus, s’étourdissant dans la parenthèse, se lovant dans la déviation, sans en faire des procédés rhétoriques.

Chaque fois qu’il conclut un bouquet de pages par le leitmotiv « Mais je m’égare », on a passé un moment jouissif (on peut parfois sauter quelques pages qui s’annoncent comme des éphémérides ou des listes généalogiques). Et malgré les innombrables paperolles et allongeails qu’il inclut dans son récit (« le récit (est-ce un récit ?)… » se demande-t-il en passant, pas bien sûr du statut incertain de son roman), on le suit avec la même intensité que si l’on regardait la série 24heures chrono pour la première fois. Car on veut savoir, on brûle de découvrir la vérité, comme si cela importait vraiment tout en étant intimement convaincu qu’au fond, le destin de Marcelle Pichon nous indiffère. Le mystère qu’il cherche à élucider, ce n’est pas tant celui d’un suicide, il y en a tant, que celui d’une agonie programmée dans le but d’en tenir le Journal. Une mort volontaire qui choisit de dilater le temps et qui s’étire, ce qui lui confère une dimension sensuelle. Le contraire d’un coup de feu dans la tempe.

Le détective en lui fait évidemment penser aux Sam Spade et Philippe Marlowe qui ont fait la fortune du pulp magazine Black Mask dans les années 20. Sauf qu’on n’est pas à Chicago ou Los Angeles mais à Paris. Il va jusqu’à dénicher une thèse de doctorat sur « Les écritures de la faim » qui nous apprend beaucoup de choses même si elle ignore Marcelle Pichon.

A l’époque, la presse avait largement relaté le mystère Pichon mais qui s’en souvient, qui cela a troublé au point d’y consacrer plusieurs années d’enquête ? Un détail que notre homme ignore car il n’en parle pas : à l’époque de la découverte du cadavre de Marcelle Pichon, le roi du fait divers parisien à France-Soir s’appelait Lucien Pichon. C’est son excellent et jeune confrère Jean-Michel Brigouleix, dont l’auteur loue la rigueur, qui fut chargé de couvrir l’affaire, Pichon étant en vacances. Mais surtout n’en dites rien à Bouillier, il serait capable de rajouter dix pages sur cette coïncidence qui, n’est-ce pas, n’est certainement pas dû au hasard. Le fait est qu’il ne cesse de se relancer quand on croit y être enfin : « Et si Marcelle n’était pas la fille de son père ? ». Effectivement, bonne question, et c’est reparti pour vingt pages sans que jamais il ne tire à la ligne. En chemin, on aura droit à des développements sur ses rapports avec son propre père (lequel le fit naitre en 1960 à Tizi-Ouzou en Kabylie pendant son service militaire avant de le ramener à Paris au bout de trois semaines -et si ce n’était pas vraiment son père, hein ?), l’abstinence sexuelle, le fait que FranceCul ne s’adresse plus aux marginaux et autres Enfants du paradis de la culture, la naissance de la mutualité chez les mannequins, la grève de la faim de Bobby Sands sous la férule intraitable de Mrs Thatcher etc Les jeunes y trouveront même un écho de l’époque déconnante des radios libres (« Carbone 14, la radio qui vous encule par les oreilles »).

    Car si tout film est une cinémathèque et tout livre, une bibliothèque, Le Cœur ne cède pas est les deux à la fois. Ses nombreux détails historiques peuvent paraitre extravagants mais ne le sont plus si, en cas de doute, on se donne la peine de vérifier. Ainsi les conditions d’hygiène au Vel d’hiv quand y étaient parqués les Juifs de la grande rafle de juillet 1942 : six toilettes pour 13 000 personnes. Il place une citation en épigraphe de chacun des 99 chapitres. Parfois de grands auteurs un peu à côté de la plaque (« Teuf-teuf » comme l’écrit Enid Blyton dans un Club des cinq), parfois des personnalités (Michel Piccoli), parfois lui-même tiré du livre que l’on a entre les mains. L’effet est tordant. Gardons-nous d’en donner trop d’exemples en isolant des phrases car il n’y a rien tel pour tuer l’effet comique. Certaines citations provoquent le doute. Lit-on vraiment dans les Essais cette phrase exquise de Montaigne : « Il en est sur qui les belles robes pleurent » ? Mais oui in III, VI. Il redécouvre pour notre édification que sans son assistante Harper Lee qui deviendra l’auteure multicélébrée de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Truman Capote n’aurait pu écrire De sang-froid tel qu’il l’a écrit car c’est elle qui  a soutiré d’innombrables informations aux habitants de Holcomb.

Autrement dit : bien qu’il ne soit ni historien ni universitaire, n’allez pas le chercher sur ce terrain-là, car son enquête, c’est du lourd. A l’évocation du violent Anouar, l’un des maris de Marcelle Pichon, il raconte qu’il lui filait des torgnoles pour son bien et parce qu’elle devait aimer ça (avec injures en caractères arabes dans le texte s’il vous plait, on ne se refuse rien chez Flammarion). D’ailleurs, un seul mot (en 900 pages !) m’a renvoyé au dictionnaire : « contraptonyme » -et de toute façon, le contexte du paragraphe l’explique. On s’en voudrait de le déranger dans son écriture, même s’il nous tape sur l’épaule de temps en temps pour nous demander notre avis, tant il est tout au plaisir de laisser filer son imagination. En divaguant en digressant, pourrait-on dire parodiant un titre de Gracq.

Autant de prétextes pour en revenir d’une manière ou d’une autre à ce qui l’intéresse : la vie, la mort et la littérature. Et c’est peu dire qu’elle est ici partout, en creux et en majesté. Si, comme le croit Bouillier, « le sujet d’un livre, c’est toujours la littérature », convenons qu’elle l’est chez quelques uns plus encore que chez beaucoup d’autres. Lui écrit avec ses tripes (maison Bouillier, authentique littérature à l’estomac !) et surtout « avec mon cœur, tant qu’il ne céderait pas ». Qu’on ne s’y trompe pas : si Grégoire Bouillier est partout dans ce livre, et comment en serait-il autrement, ce n’est en rien nombriliste. Et qu’on ne nous parle pas de cette fumisterie de l’autofiction ! Rien à voir. Si l’on cherche un modèle et une inspiration, il faudrait plutôt aller voir du côté de L’Âge d’homme, le grand récit de soi de Michel Leiris. Il n’est pas cité dans Le Cœur ne cède pas contrairement à Philippe Jaennada qu’il remercie, et auquel d’aucuns le rapprocheront en raison de l’obésité de la chose littéraire par facilité ou par paresse alors que le son que dégagent leurs livres est très différent, au Modiano de Dora Bruder pour l’obstination de l’enquêteur, à Dominique Manotti pour ses polars, au Corbin du Monde retrouvé de Louis-François Pinagot : sur les traces d’un inconnu (1798-1876), et surtout à Kafka qui irrigue souterrainement tout son roman. Tous les Kafka, le romancier, le nouvelliste, le diariste, l’épistolier et surtout celui de La Métamorphose.

C’est un petit miracle qu’un livre aussi lourd à porter dès qu’on l’ouvre soit aussi léger à lire. L’idéal : une écritoire ou un plateau de petit-déjeuner. C’est un livre sur la littérature aussi vrai que les natures mortes de Cézanne ne représentent pas des pommes mais une certaine idée de la peinture. Difficile à croire mais Le Coeur ne cède pas est un roman des plus passionnants parmi ceux de la rentrée (en librairie à la fin de la semaine), et des plus addictifs, son originalité et sa drôlerie n’y étant pas étrangers. Celui d’un auteur qui ne vit que pour la littérature à défaut de ne vivre que par elle. Son livre est aussi une réflexion sur ses pouvoirs et ses limites. Le secret de sa réussite ? D’abord et avant tout la fantastique imagination du romancier qui ne se refuse rien (« La fiction gagne en liberté ce qu’elle perd en vérité »), ose tout y compris le plus loufoque (« C’est Grégoire Bouillier qui va être content ») sans que ce ne soit jamais potache ou bas de plafond, sans négliger le plus invraisemblable, obsédé par les coïncidences significatives au motif qu’il n’y a pas de hasard. Et puis il y a ce qu’il faut bien appeler son humour à base de litote bien tempérée et d’autodérision, un ton perpétuellement décalé, qui je l’avoue, m’a fait sourire sinon rire quand il ne m’a pas arraché des éclats de rire, ce qui, dans une vie de lecteur, est rarissime. Cela n’empêche en rien la gravité, la profondeur et les questions existentielles : que faire d’un tel sentiment lorsqu’on se sent coupable du mal qu’on vous a fait ? Au vrai, peu de lecteurs se doutent de ce que fait un livre à celui qui l’a écrit. Comme Beckett l’écrit dans L’Innommable et comme Bouillier s’en souvient dans une épigraphe :

« Si je m’occupais un peu de moi, pour changer »

On commence à s’intéresser à une chose quand elle est perdue… Il a écrit ça au tout début dans une citation sans imaginer que c’était la clef de son souvenir écran, du traumatisme refoulé. Le cœur qui ne cède pas, c’est celui de cette chose-là inconnue en nous, en lui, sa part maudite, et n’allez pas croire que je vais vous la révéler.

Enfin, bref.

(« Mur de l’auteur pendant son enquête » photo .D.R. : « Dovima, mannequin de Jacques Fath dans les années 50 » photo Henry Clarke pour Vogue)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 209 Réponses pour La bonne surprise de la rentrée : un monstre de 900 pages !

renato dit: à

“Enrique Villa Matas”

Voilà un travail sur lequel nous sommes tous d’accord… je suppose.

MC dit: à

Bon , il faut souffrir le Chevillard qu’on ne peut empêcher, c’est cela, x? En ce qui me concerne, la destruction accidentelle des volumes des éditions de Minuit ne serait que faible perte pour le genre littéraire. Mais j’admets qu’on puisse penser autrement. Je ne sais plus qui a dit, on ne l’enseigne plus, «  Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux. «  Qui nous délivrera du Chevillardisme , et d’´un roman plus très nouveau?!

Janssen J-J dit: à

– Un qu’on entend pu causer…, c’est villa llobo antoness (demain, « derrière la porte avant la nuit », piensa mi).
– Une a dit que despentes, ça crainje.. fallait pas le dévoiler avant de l’avoir fini. Mais putôt espliquer à l’autre contemporaine les 90% de son univers, qu’elle a pas bin compris, faut dire que prouss est pas pu clair. Pas de refourguer à lire aux jeunes aides-soignantes dans les ehpad, c dégueulaste.
– Le scandale de la parité à la piastre, durant la guerre d’Indochine (P. Lemaître). Très bon pour la romance de la mécanique de la corruption politico-militaire au bon temps de la coloniale. Déjà présente dans celle du trafic des sépultures après la grande guerre. Des sagas populaires auxquelles on adhère, comme hypnotisés. Et pkoi bouder son plaisir, Micheline ?
– Parfois le commentarium est décevant, tout comme est déprimante la chronique judiciaire de Carrère : V13. Signalons pourtant que la 2e partie sur les accusés est plus intéressante que la 1e sur les victimes. Notamment, le résumé de l’expertise d’Hugo Micheron qui amène Carrère à expliquer son projet : « travailler » à ce que ce qui est arrivé aux victimes soit un récit collectif (Pierre-Sylvain), et lire la dernière page du livre depuis son début (Abdeslam). Prétentieux et honnête, comme toujours, chez mon kouffar d’occasion qui essaie de rendre hommage à la tentative de l’avocate de refaire du Vergès à Lyon, au procès Barbie. Seulement, « de la stratégie judiciaire » (procès de rupture contre procès de connivence) Myopie du romancier en chroniqueur de bonne volonté…
– Temps rafraîchi. Septembre. Demain dimanche 4, repas municipal annuel « de la chasse » (du sanglier à manger, avec des mojhettes piates -> apporter son couvert, 11 euros chacun). Pour l’instant, l’apéro, un berger menthe. Tchin.

J J-J dit: à

… oups (un bout de phrase a sauté au message précédent), jmb,
Seulement, « de la stratégie judiciaire » (procès de rupture c/ procès de connivence) fut théorisé bien antérieurement au procès Barbie, qui n’était pas dans le viseur de Vergès à l’époque. Il pensait à la torture durant la guerre d’Algérie et ignorait encore tout de la future affaire Barbie.
nb // Carrère n’est pas à ça près, mais on lui en veut pas… Si V13 n’apporte rien de plus qu’on ne sache déjà, au moins aura t il le mérite d’avoir récapitulationné une ambiance judiciaire de purgation collective au long cours… et d’avoir laissé une trace papier, toujours salutaire un temps…, hein !?

Marie Sasseur dit: à

hein !?
Je ne sais pas, pas encore.
Je vais lire Carrère , dans ce vendredi 13 comme un temoin contemporain capital de ces temps d’ultraviolence et de terrorisme. J’ai pour l’instant noté que cette chronique est plus que la somme de celles données dans l’Obsolete. Et j’espère secrètement y lire son avis sur le témoignage d’une des victimes, croisée un jour dans un train…

Sinon, je suis -encore- bouleversée en lisant  » les tourmentés  » de Lucas Belvaux; ce thriller polyphonique est aussi briqué qu’un fusil de chasse ultra précis.

Marie Sasseur dit: à

03/09/2022, 19h40, Passou vient de siffler la rentrée.

Marie Sasseur dit: à

04/09/2022, 7h39

Terminé  » les tourmentés  » de L. Belvaux.
Le personnage de  » Madame « , qui s’asseche comme un coureur d’ultra-trail à l’entraînement en vue d’une compétition unique – ici il s’agit d’une chasse à l’homme-, « partage » avec Marcelle Pichon plus d’un caractère, dirait-on au théâtre, celui de la tragédie.
Une solitude de recluse volontaire, après des années de  » monstration » qui pourrait bien avoir un même et unique fondement.
La détermination.
L’une engagée dans une chasse diabolique, un ultime divertissement, le grand jeu a la vie a la mort, et l’autre engagée dans un combat contre la vie, une discipline quasi militaire pour un marathon de privation jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Une même haine absolue et définitive de l’humanité. C’est qui les unit, dans l’idée que je me fais de ces deux monstres.

petitix qui a lu G. Bouillier ( pas moi) pourra peut-être confirmer ?

Raymond Penblanc dit: à

Rose écrit « Un de mes potes écrivain, Raymond Penblanc, un vrai talent de plume, et orienté nouvelles, c’est un art en soi, « Des Souris et des hommes », de Steinbeck, ce fut son Graal, son viatique, son texte phare. Je ne sais quoi encore. Je l’ai lu. Apprécié certes, mais pas compris l’engouement. Doit y avoir une raison »
Je suis Raymond Penblanc, même si je ne publie pas que des nouvelles et j’ai souvent fait étudier « Des souris et des hommes » à mes élèves. Mais qui est cette Rose, qui me connaît sans doute, que je dois connaître aussi, mais que je n’identifie pas ?

Christian Palud dit: à

Ne fait pas 1.5 K mais 1000 grammes.

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