de Pierre Assouline

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La République des livres
La condition humaine, Maigret compris

La condition humaine, Maigret compris

Jules Maigret est impardonnable. A cause de lui, l’opinion lettrée est persuadée que Georges Simenon est un auteur de romans policiers – qu’il n’est que cela (excusez du peu et, en passant, quel mépris pour un genre qui a ses lettres de noblesse depuis longtemps). Ou même qu’il n’est rien d’autre. Et ce ne sont pas les fiestas du 90ème anniversaire de sa naissance (qui coïncideront cette année avec le 30èmeanniversaire de la mort de l’écrivain, le créateur et sa créature se retrouvant ainsi bras dessus bras dessous dans les célébrations), avec un Tout Maigret en dix volumes (Omnibus) préfacés par des écrivains reconnaissants, ni les manifestations dans le cadre du festival Bibliocité à la Bilipo qui vont arranger les choses ; d’autant que le dessinateur Loustal est une fois de plus de la partie, apportant une touche subtile et parfois exotique aux couvertures à rabats autorisant des vues panoramiques dans l’esprit d’un ruban, ce qui ne va pas sans difficulté mais a la vertu de réchauffer par l’usage de la couleur et la netteté la fameuse atmosphère Simenon plutôt réputée pour son côté poisseux.

Et voilà comment en raison de son importance durable et internationale, un personnage récurrent inventé pour sa récurrence même éclipse l’une des plus grandes œuvres de fiction du XXème siècle. Pas tout à fait mais presque. Elle a encore de beaux restes. Les enquêtes du commissaire ne représentent pourtant qu’un tiers de la somme romanesque, mais le cinéma puis la télévision lui ont offert de tels prolongements un peu partout dans le monde que pour beaucoup, Maigret c’est Simenon, et c’est Simenon c’est Maigret. Exclusivement.

Passé ce léger mouvement d’humeur, l’évidence s’impose : le personnage existe (ce blog trilingue particulièrement bien informé lui est en grande partie consacré). On l’entend respirer, on le voit déplacer sa masse, on hume le parfum de son tabac, on devine ce qu’annonce ses murmures, borborygmes et silences. On le sent arriver en devinant son pas dans l’escalier de l’immeuble du boulevard Richard-Lenoir, cette lourdeur paysanne, tout comme sa femme qui attend derrière la porte (tuyau difficile à dénicher à destination des amateurs de Trivial pursuit : elle s’appelle Louise).Tout_maigret7

Sa naissance est entourée d’une légende, comme il se doit. C’était en septembre 1929 à Delfzil, port des Pays-Bas à l’embouchure de l’Emes. L’Ostrogoth, le bateau de l’écrivain, étant au recalfatage, celui-ci s’installa sur une caisse à même le quai, posa sa machine sur une autre caisse et se mit à écrire Pietr-le-Letton. Quelques verres de genièvre plus tard, sa vision fut troublée par l’apparition dans les brumes de la silhouette puissante et impassible d’un homme qui ferait un commissaire acceptable… Du moins est-ce ainsi que son créateur a voulu s’en souvenir. Un aspect auquel le dessinateur Jacques de Loustal, l’auteur des nouvelles couvertures, est particulièrement sensible étant familier de l’œuvre de Simenon depuis, que étudiant en architecture, il s’était imprégné de la lecture de La Maison du canal et de L’Ecluse No1notamment lorsqu’il consacrait son diplôme  aux… canaux !

On ne saura jamais ce qu’est une silhouette de commissaire ; il n’en demeure pas moins que Simenon, qui n’est pas du genre à se laisser envahir par le doute existentiel sur la création littéraire, lui adjoint aussitôt des accessoires indispensables à l’exercice de son ministère : pipe, chapeau, pardessus à col de velours… Bien plus tard, on corrigera la légende en précisant que lorsqu’il gâchait du plâtre en écrivant des romans populaires sous dix sept pseudonymes, Simenon avait déjà esquissé le bonhomme, testant sur ses lecteurs et sur lui-même l’effet produit par tel ou tel détail de sa personnalité.

Durant des décennies, gazettiers et thésards ont fait des recherches dans le fol espoir de découvrir comment il avait trouvé son nom. Ils ont tout imaginé sauf le plus évident : lorsqu’il vivait place des Vosges à son arrivée à Paris, il promenait son chien avec son voisin du dessus, le Docteur Maigret, jusqu’à ce que celui-ci déménage car il ne pouvait obtenir le téléphone ; voilà pourquoi les chercheurs ont épluché en vain les annuaires téléphoniques.

1,80mètres pour 110 kgs, marié sans enfant, 45 ans, natif du château de Saint-Fiacre près de Moulins (Allier) où son père était régisseur. Voilà pour l’état-civil. Mais à quoi ressemble Jules Maigret ? Au physique : face ronde un peu rouge, yeux naïfs, nez camus. Ni moustaches ni chaussures à semelles épaisses. Une charpente plébéienne. Dodeline de la tête en marchant. Balance d’énormes bras. Ne sait pas conduire. Un bloc. Au moral : patient, calme, flegmatique, obstiné, stable, instinctif, intuitif,  apolitique, méfiant, routinier, chaste, mangeur, buveur, bourru, discret, sédentaire, peu liant. Il a le génie de l’imprégnation. Il résout les énigmes avec son odorat. Expressions favorites : « Je ne crois rien » ou « Rien du tout ».

Il n’a rien du flic ordinaire. Il est sympathique. Le genre de type que l’on adopterait volontiers comme père ou comme grand-père, selon les âges, à moins qu’on ne lui propose de devenir notre meilleur ami d’enfance. Ses collègues raillent ses méthodes peu orthodoxes mais lui reconnaissent une certaine efficacité. Ils n’apprécient pas tous sa manière bien à lui de se camper solidement sur ses deux jambes lorsqu’il entre dans une pièce, ce qui est plus de l’assurance mais moins que de l’orgueil. Il vient du monde des petites gens et jamais ne l’oubliera. Un humilié ne fera pas appel à lui en vain, un bourgeois c’est moins sûr. Il est issu de la France profonde mais Paris est sa ville. Maigret est unique même s’il emprunte quelques traits aux commissaires Massu, Guichard, Xavier et Guillaume.

Sa capacité d’empathie est sans mélange. Toujours plus proche de la victime que du coupable. Le suspense et la résolution de l’énigme ont si peu d’importance dans sa vie que l’on relit volontiers ses enquêtes avec un plaisir renouvelé, la fin n’ayant aucune importance. Maigret nous contamine : à sa suite, on ne cherche pas à identifier l’assassin mais à le comprendre. Seule importe la vérité romanesque. Au fond, il est grand temps d’inclure les enquêtes du commissaire Maigret parmi les « romans durs » et les « romans de la destinée » de Georges Simenon. Policier, quel roman policier ?…

Tout_maigret3C’est ainsi : chez Simenon, tout est bonRien n’est malaisé comme de conseiller un titre. Tout dépend du client. Il en va ainsi tant pour les romans durs que pour les enquêtes de Maigret tant désormais l’ensemble fait bloc. Celles-ci n’y échappent pas au motif qu’elles relèvent du registre du divertissement selon le désir de leur auteur même. A chacun son Maigret. Ce choix ne dit rien de l’auteur ou de son héros mais tout du lecteur qui l’a lu et élu. N’empêche que j’y ai ma préférée, ma favorite, celle que je mettrais entre presque toutes les mains : les Mémoires de Maigret. Peut-être parce qu’en sus de sa dimension policière, elle accomplit une prouesse littéraire et fait se rejoindre les deux pans du massif romanesque.

On comprend que Georges Simenon ait confié avoir une tendresse particulière pour ce roman. Car c’en est un, malgré l’ambiguïté du titre. Il a l’originalité de mettre en présence en les confrontant Maigret et le jeune Simenon,  le commissaire et l’écrivain, la créature face à son créateur dès leur première rencontre dans les bureaux de la Police judiciaire au Quai des Orfèvres. L’expérience est fascinante à observer pour tout écrivain parfaitement au fait des mécanismes de la création littéraire, et passionnante à découvrir pour tout lecteur curieux de l’envers du décor. S’ensuit une mise en abyme drôle, instructive et vertigineuse. Il l’avait écrit en 1950 à l’occasion des 20 ans d’existence éditoriale du plus célèbre flic de France. C’est un livre tellement à part dans sa bibliographie qu’il avait un temps songé à le publier sans nom d’auteur sur la couverture….

Jules Maigret, policier si Français, ne pouvait s’épanouir que dans l’esprit d’un romancier-nez. Comme lui, c’est un intuitif et un instinctif, qui s’imbibe, s’imprègne, se pénètre d’un univers pour comprendre les mécanismes d’un milieu. Il est la France profonde faite homme, mais une France d’avant, celle de Moulins (Allier) telle qu’elle apparaît dans L’affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy. Son odorat, davantage que sa capacité de réflexion, l’amène aux plus audacieuses déductions. Il raisonne moins qu’il ne procède par association d’idées ; la transe a sa place dans ses enquêtes.

Maigret lui colle à la peau : « J’étais bel et bien pris dans un engrenage dont je ne suis jamais sorti » lit-on dans Les Mémoires de Maigret dont le narrateur est au fond un fascinant mélange du policier et de son créateur. Georges Simenon avait inauguré sa production romanesque sous patronyme par un Maigret intitulé Pietr-le-Letton (1931). Il l’a achevée avec Maigret et Monsieur Charles(1972). Ainsi la boucle était bouclée avec le succès que l’on sait. Mais a-t-on jamais vu uncréateur se plaindre ainsi des torts que lui avait causé sa créature ?

Le génie de Simenon, c’est qu’il vous parle de vous sans jamais vous interpeller. Il vous fait directement accéder  à l’universel. Pas de gras chez lui. On est tout de suite à l’os. De quoi parle-t-il ? De l’amour, de la haine, de l’envie, de la jalousie, du mensonge, du regret, de la honte…Mais que la rédemption est difficile à y trouver ! On devrait ceindre son oeuvre d’un bandeau  intitulé « La condition humaine » et tant pis si c’est déjà pris. Toute son œuvre sans oublier tout Maigret.

(Illustrations de Loustal à la plume et à l’aquarelle, le trait rehaussé à la pierre noire)

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Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 325 Réponses pour La condition humaine, Maigret compris

christiane dit: à

Et Alii,
c’est tout à fait inattendu, ces « ponts » créés par Garouste, inspirés par les interrogations de Marc-Alain Ouaknin : quelle joie ! Merci.
Ce rabbin-philosophe me captive. Les 28 cahiers de Zeugma étaient liés pour moi au monde de l’écrit, de la littérature, du mot, de lectures plurielles. Le Zeugma ? Une figure littéraire. Un ensemble infini de combinaisons de mots, de pensées. Aucune image ne venait s’y superposer.
La première partie « Le pont » m’est apparue capitale pour comprendre le mot « Zeugma » suivie de la deuxième partie concernant « l’ours polaire », la biodiversité, la montée des eaux / Noé, (heureuse interrogation du déluge* contemporain de rumeurs, d’informations, d’images sur la « toile » (Net, Web, site, blog…), les téléphones mobiles où tout se mêle !), les anges, Kafka, Deleuze, Malaurie, Lévinas… Il trace un chemin que j’ai parfois eu du mal à suivre, mais tellement poétique, interrogeant cette frontière entre intérieur et extérieur, intime et dévoilement. Mais jamais l’érudition (immense) n’écrase l’interrogation des textes.
J’aime l’écouter dans l’émission « Talmudiques » sur France Culture.
Quant à Garouste et ses toiles somptueuses, poétiques, délirantes, mystérieuses : quel univers ! Il a raconté ses « tempêtes », ses chutes dans la dépression, son actualité plus sereine dans un livre dédié à sa femme. C’est l’art qui l’a sauvé.
L’Intranquille. Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou, Editions de l’Iconoclaste en 2009.
Sa peinture c’est comme un conte, pleine de sens cachés, très inspirée par Dante, Cervantès, La Fontaine, ( animaux fantastiques), les mythes de l’Antiquité grecque, mais aussi de ceux de l’Afrique, de l’Inde (les questions de l’origine). Entre (et dans) ses toiles, un LIEN, un entre-deux, des réminiscences, des associations de pensées qu’il interroge.

Alors sa rencontre avec le « Zeugma » de Marc-Alain Ouaknin autour du Talmud n’est, en fin de compte, pas étonnante. Pour les deux, questionner, c’est travailler à un chemin de pensée, un entre-deux, le construire à travers le langage ou les couleurs. La question du seuil, des frontières, le visible et l’invisible, l’ombre, le doute, également.

* »Ce que disent Noé et son arche, c’est que pour être sauvé du déluge, de tous les déluges, il faut entrer dans un mot, dans une langue. Qu’il faut un retour au livre, à la lecture et à l’interprétation, en un mot à la littérature, à une lecture libérée des préjugés et des idéologies, et de la médisance. […] Enseigner à qui ? Pour qui ? Et pour quoi ? Sans doute d’abord et avant tout pour faire entrer les élèves dans le bruissement de la langue. » (27e cahier : Le livre et l’école – chap. 2 de Zeugma M-A.Ouaknin)

christiane dit: à

Bonheur, sur ce fil à la lecture de certains commentaires :

Paul Edel dit: 25 février 2019 à 10 h 24 min

« […] Je repensais à la »Chartreuse de Parme » cette nuit. Dominent deux figures féminines :Gina, dynamique et solaire, et Clélia, méditative, introvertie, nocturne, patiente et charmeuse ; mais toutes deux résistants aux balourds , aux gens hauts placés, intransigeantes et follement intrépides en amour, toutes deux par fidèle tendresse inépuisable, leur énergie, leur intelligence, leur dévouement, leurs risques, leur passion, leur fidélité, leur courage naturel , vont transformer ce Duché de Parme et ce roman en un songe et un enchantement alors que –o paradoxe- elles vivent dans une société tyrannique .
Quel curieux livre bizarrement chantant cette « Chartreuse « dont le charme , le mouvement, le panache, la vivacité gaie, les mélodies enjouées, les coups d‘archet, le fantasque, le rocambolesque, la bouffonnerie, l’émerveillement frais, les rebondissements prennent leur source dans un constat de totale vulgarité de la société. »

Marie Sasseur dit: à

Pour la vulgarité, c’est pas la peine de changer de siècle.

closer dit: à

Vigée Lebrun a eu le flair de partir avant qu’il ne soit trop tard en emmenant sa fille. Elle a vécu de son art et a traversé l’Europe de l’Italie à Saint Petersbourg…Sa notoriété était déjà grande. Son récit fourmille d’anectodes et de portraits, de descriptions des pays et des moeurs qu’elle observe avec humour. Pas d’amertume politique. Le tout dans une langue…Bref, un régal.

Marie Sasseur dit: à

La reine du crime voulait aussi faire disparaitre sa « creature »

« La «reine du crime» voulait exercer «un auto-exorcisme» pour se débarrasser du détective à bacchantes et rechignait d’avoir à écrire «encore un Poirot», a déclaré Mathew Pritchard. «Elle n’était jamais à court d’idées pour ses livres mais certaines d’entre elles n’allaient pas avec le personnage de Poirot. Elle tenait vraiment à écrire d’autres histoires, avec d’autres personnages», se souvient le petit-fils. »
20 minutes

Claudio Bahia dit: à

Bėrėnice dit: 25 février 2019 à 7 h 22 min
c’est quoi une communauté BDSM?

renato dit: à

Bėrėnice, vu ça ce matin tôt. Mon opinion reste inchangée : le film est bon, mais il sert de justification en montrant au spectateur que c’était pire avant. Reste le fait, comme j’avais eu occasion d’écrire ici à un moment, que une amie afro-américaine m’a dit qu’elle doit expliquer à sa fille ce qu’être afro-américain aux USA signifie et quelles précautions elle devra prendre pour vivre au quotidien. Pour le reste, n’étant pas Français, je me fais peux d’illusions relativement à l’influence des produits culturels sur la vie réelle du citoyen lambda.

Claudio Bahia dit: à

Petit Rappel. dit: 25 février 2019 à 3 h 38 min
MC, vous avez donné vous-même la réponse. On ne peut plus, on n’ose plus, on ne doit plus (les trois singes muets, sourds et aveugles). La France intellectuelle est sacrément coincée.
Idem Lévi-Strauss; il ne pourrait plus aujourd’hui écrire ce qu’il avait écrit en son temps.

et alii dit: à

christiane,je crois que ouaknine a été le professeur en hébreu talmud de Garouste lorsqu’il fut malade et que ce qui l’a remis en lui c’est autant l’art que l’étude dans l’amitié avec ouaknine

renato dit: à

Justement, Marie, je ne me fais pas d’illusions relativement à l’influence des produits culturels sur le citoyen lambda — racisme, antisémitisme, violence contre les femmes et les enfants, et ainsi de suite font florès dans l’Europe contemporaine.

Marie Sasseur dit: à

La condition humaine.

Raphaël Confiant, doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université des Antilles et de la Guyane, répond aux préjugés qu’Alain Finkielkraut, académicien et philosophe, aurait sur les Antillais et qu’il a exprimé sur Radio J (en 2005). Une réponse qui arrive 14 ans après.
2019-02-18

https://www.africananetwork.com/single-post/2019/02/18/ALAIN-FINKIELKRAUT-MEMBRE-DE-L’ACADÉMIE-FRANÇAISE-PENSE-QUE-LES-ANTILLAIS-SONT-DES-ASSISTES—RÉPONSE-DE-RAPHAËL-CONFIANT

Bėrėnice dit: à

Claudio, avez vous goûté à mon toast du matin? Sympa cette nana, on l’imagine se triturer les méninges pour désacraliser le sexe et légitimer sa pratique en heurtant soigneusement sa biscotte sans la casser.

Bėrėnice dit: à

En beurrant.

Marie Sasseur dit: à

Et la miss A. Lancelin, bete noire de finkie n’y est pour rien.
Un complot, je vous dis.

« Un ultime point tout de même: quand vous déclarez, sur Radio Communauté Juive, que nous détesterions Israël «parce que ce n’est pas un pays métissé», je préfère croire que vous voulez rire. Quel pays est plus multiculturel et plus multilingue qu’Israël avec ses blonds aux yeux bleus russophones, ses Noirs d’Ethiopie (Falashas) parlant l’amharique, ses Séfarades au type sémite et souvent arabophones et même ses Juifs indiens et chinois, sans même parler du million d’Arabes israéliens?

 

Raphaël Confiant

Ecrivain martiniquais »
meme lien

Janssen J-J dit: à

Des intellos US ont soutenu que le film de Ferrally, green book, était raciste. Moi, jzmm, j’ai trouvé hier que c’était un film plutôt correct,… remis dans son contexte. Tout cela devient vraiment trop compliqué…, dès qu’on essaie d’aller plus loin que la présentation d’un simple rapport de domination inversée pour raconter l’histoire d’une amitié improbable. A ce compte-là, il n’y aura jamais de pacifications possibles entre les humains. La guerre, vous dis-je, jusqu’à la mort. C’est-i ça qu’on veut, en voulant s’extraire du néant de son cul-de-basse fosse ?

christiane dit: à

@et alii dit: 25 février 2019 à 13 h 07 min
Quelle chance il a eue ! voilà mon chaînon manquant. Vous êtes fort pour trouver un chemin dans la jungle des informations.

Phil dit: à

Des intellos US ont soutenu que le film de Ferrally, green book, était raciste.

« l’intellectuel US » récompense aussi le biopic sur Freddy Mercury qui détaille toute la vie du chanteur sauf ses frasques sexuelles.

Marie Sasseur dit: à

Donald Walbridge Shirley est un pianiste et compositeur américain d’origine jamaïcaine, né le 29 janvier 1927 à Pensacola en Floride, et mort le 6 avril 2013 à Manhattan.
wiki

Marie Sasseur dit: à

The Negro Motorist Green Book (at times styled The Negro Motorist Green-Book or titled The Negro Travelers’ Green Book) was an annual guidebook for African-Americanroadtrippers, commonly referred to simply as the Green Book. It was originated and published by New York City mailman Victor Hugo Green from 1936 to 1966, during the era of Jim Crow laws, when open and often legally prescribed discrimination against non-whites was widespread. Although pervasive racial discrimination and poverty limited black car ownership, the emerging African-American middle class bought automobiles as soon as they could, but faced a variety of dangers and inconveniences along the road, from refusal of food and lodging to arbitrary arrest. In response, Green wrote his guide to services and places relatively friendly to African-Americans, eventually expanding its coverage from the New York area to much of North America, as well as founding a travel agency.
wiki

Janssen J-J dit: à

les frasques sexuelles de FM ne me paraissent pas avoir été une composante importante de la popularité de sa musqiue. A bon droit, un biopic qui n’en parle pas reste au coeur de son sujet. Pourquoi cet artiste a-t-il autant attiré les foules senitmentales jusquà’ aujourd’hui ? voilà bien la question. J’évoquais en outre des intellos critiques US de cinéma spécialisés, nullement les jurés des Oscars. Encore une fois, confusion totale, derfil, et je m’adressais à jzmn. Enfin, qu’importe, ce blog n’est qu’une suite de malentendus à chaque réplique. Pourquoi faire accroire qu’un dialogue un brin constructif y soit possible. Il n’y que ch. qui pratique avec constance une déontolgie exemplaire à ce sujet. On peut y voir une forme de rigidité, j’appelle cela de la politesse. Mes hommages, madame, à nouveau.

Marie Sasseur dit: à

The road d’Est en Ouest… des musiciens US du XXIeme, qui ne pensaient plus avoir besoin du Green Book:
XXXTentacion
Willie McCoy

Phil dit: à

même la Sévigné était loin d’abonder dans son sens, dear JJJ. l’affiche de « green book », musclor nordique et black spiritueux, devrait dissuader les moins vaillants cinéphiles de cotiser pour ce film. hommageons sans relâche

Petit Rappel. dit: à

Pardon, Mesdames, de vous avoir désirées et obtenues au fil des siècles, nous ignorions, et sans doute vous aussi, que le désir Masculin ne cachait qu’aliénation et servitude.
Pardon de vous avoir pris pour nos muses. Nous ignorions, en ces temps barbares que le soleil féministe n’avait point éclairé? qu’il était impolitiquement correct d’écrire des Sonnets pour Hélène, pour Cassandre, pour Diane, quand nous aurions-du nous attacher à chanter exclusivement, selon les canons r du réalisme soviétique recyclé en réalisme Féministe la paysanne et l’ouvrière du coin.
Notez que Claude Gauchet lui-même dans son recueil Le Plaisir des Champs, bien que poète de campagne n’allait pas jusque-là!
Pardon aussi de vous avoir fait rire de nos gauloiseries; Cet esprit dont Brantome disait « qu’il ne pèse ni ne pose ». Maintenant qu’on veut peser et qu’on aime poser, qu’un grand esprit comme l’éminente et hanounesque Marpa Schialène se mêle des et s’emmêle dans les supposés droits féminins, voici le temps ou vont devenir intolérables Les Caquets de l Accouchée, l Evangile des Quenouilles, les Nuits de Straparole, et Brantome, coupable de sexisme, et Rabelais, qui en a vu d’autres, il est vrai. Je ne sais si Marot se tirera d’Affaire. Les épigrammes du Beau et du Laid Tétin paraitront d’un insupportable sexisme. quant à Montaigne, il est intelligent mais ne respecte pas la parité. Je ne garantis pas que Balzac et Barbey s’en tirent mieux aux yeux d’un public qui n’a lu ni La Femme de Trente Ans, ni Le Bonheur dans le Crime et ne supporte pas que Madame Bovary se termine mal. Ainsi les Sans Culottes après une bonne guillotinade le jour, déclaraient-ils insupportable l’Othello de Ducis à cause de la mort de Desdémone, au point d’exiger et d’obtenir un dénouement optimiste!
Il est d’ailleurs assez piquant de voir ces Dames s’extasier devant la Femme en Angleterre. Elles devraient surveiller de plus près le répertoire? N’est-ce pas là que le Grand Will a créé sa Mégère Apprivoisée?! Pas correct, ça , William!

Eh bien, on continuera à les lire, ces livres qu’on attaque avec tant de bêtise parce qu’ils ont le malheur de ne pas correspondre à l’idéologie en contreplaqué du jour, livrable en kit . Et l’on ajoutera que les œillères idéologiques mènent précisément au contraire de la littérature…
Marc Court.

Marie Sasseur dit: à

Le Green Book est source d’histoires, au-delà de ce happening du Walk of Fame qui mène au theatre chinois.

« With a quotation from Mark Twain – « Travel is fatal to prejudice » – on its cover, the guidebook was published annually from 1936 until the Civil Rights Act of 1964 rendered it obsolete. The book, inspired by guides that told Jewish travelers which hotels and restaurants were restricted, covered places from Mexico to Montreal, identifying restaurants, service stations, hotels, « tourist homes, » taverns, liquor stores, beauty parlors, nightclubs, drugstores and tailors that catered to blacks who’d grown weary of wandering into « whites-only » establishments.

During segregation, it wasn’t uncommon for African American travelers to pack meals, blankets and even containers of gasoline in their cars for long trips. « We didn’t want to stop anywhere and get into a situation where we didn’t know how it was going to turn out, » says Ramsey, who is 60.

« This is an unknown chapter in American history, » says Bonnie Nelson Schwartz, the theater producer who put Ramsey’s project together for the Lincoln. « Most people haven’t heard of the Green Book. I certainly knew nothing about it. »

This week’s reading at the Lincoln, a repolished jewel of Black Broadway in the center of the old city within a city, will feature civil rights leader Julian Bond – whose father used the Green Book during his travels – in a small role as Harlem postal worker Victor H. Green, the book’s publisher.

« It’s coming full circle, » says Ramsey. The play tells the story of an African American tourist home in Jefferson City, Mo., where a Jewish Holocaust survivor spends the night with a black family after walking out of a hotel that had a « whites only » sign. »

By J. Freedom du Lac Washington Post Staff Writer

Sunday, September 12, 2010; 4:15 AM

Janssen J-J dit: à

@15.30, finissions par refuser de comprendre dans vos interlignes … trop elliptiques pour ma comprenette. Voyhons donc : de quoi ? Christiane de Sévigné aurait vilipendé le film de Farelly et pas du tout vibré aux concerts de Freddy en duo Caballé ?… Pas vu passer ça, désolé, j’arrivions point à suivre toute l’actu internautique. Hommenaje dira ben ce qu’il en est, à son retour, hein !? Au moinsse, cette duchesse est toujours claire, voilà ce qui fait son charme incomparable, en outre, elle n’est pas une enragée féministe telle qu’on vient de nous les dépeindre avec beaucoup d’allégresse et d’alacrité. Quel talent, notre MC, il faudrait l’inventer !

Marie Sasseur dit: à

Court qui veut se taper la jeune thesarde des archives, une beurette ?
Nan , j’y crois pas.

Janssen J-J dit: à

@ Simenon, l’homme aux 10000 femmes dont 8000 prostituées.

Bon, je voudrais bien en avoir le coeur net au sujet de cette légende urbaine (idem pour victor hugo), qui est loin de faire fantasmer le mâle moyen un brin normlament constitué.
Le chef de la rdl, spécialiste du bonhonne, qui a sans doute été au moins une fois tenir la chandelle simenonienne, pourrait-il au moins nous fournir une source inattaquable à ce sujet (n’ai pas lu ses biographies de simenon).
On pourrait alhors passer à autre chose qu’aux désirs et fantasmes (bien compréhensibles) propres à nos sympathiques erdéliennes de vouloir faire partie du nombre, tout en essayant vainement de frustrer une bonne moitié de l’humanité.

Janssen J-J dit: à

PS / D’ailleurs, on se demande bien quel était au juste le statut des 2000 autres…

renato dit: à

« … @ Simenon, l’homme aux 10000 femmes dont 8000 prostituées. »
Jamais tenu la comptabilité de mes activités ni l’ai confié à un expert, c’est un sport et un divertissement et ce serait vraiment un truc de minable se baisser à une question de nombres… enfin, légende urbaine bien à part, ce 8000 ouvre une perspective de misère humaine sans pareil.

Cela dit, une trace pour ceux qui voudraient esquisser pour leur usage une histoire de la peinture au féminin.

Pleine le Vieux cite quelques femmes artistes : Timarete, Kalypso, Helene, Eirene, Aristarete, Iaia, Olympas. Il y a aussi une Hera, mais n’ai rien trouvé à son propos.
Puis c’est le vide jusqu’à la Reinaissance. À partir de là voilà réapparaître les femmes avec un pinceau à la main — dans le désordre : Sofonisba Anguissola, Lavinia Fontana, Artemisia Gentileschi, Fede Galizia, Catharina van Hemessen, Elisabetta Sirani, Judith Leyster, Rosalba Carriera, Elizabeth Vigée Lebrun, Angelika Kauffmann, Mary Cassatt, Berthe Morisot.

Chaqu’un-e trouvera les voix relatives dans wiki — pour les femmes peintres (pittrici) du XXe et XXIe siècle inutile d’établir une liste, il suffit de lire les revues spécialisées.

Intéressante la carrière de Angelika Kauffmann car on la trouve parmi les fondateurs de la Royal Academy of Arts.

Delaporte dit: à

Besson gagne le premier round. La France n’avait que faire d’un second Polanski, dont la cavale satanique dure toujours :

« Selon nos informations, la plainte pour viol par l’actrice Sand Van Roy contre le producteur et réalisateur Luc Besson a été classée sans suite. Les neuf mois de l’enquête confiée au premier district de police judiciaire (1er DPJ) n’ont pas permis de corroborer les accusations de viol de la comédienne belgo-néerlandaise. » Point

Claudio Bahia dit: à

@ 15h56 « Eh bien, on continuera à les lire, ces livres qu’on attaque avec tant de bêtise parce qu’ils ont le malheur de ne pas correspondre à l’idéologie en contreplaqué du jour, livrable en kit . »
comme il y a des papous pas papas, voici un MC pas coincé!

Delaporte dit: à

Je suis passé dans une librairie où j’ai compulsé Sodoma. Cela m’a paru un tissu de ragots effarant. Quel intérêt de lire ces historiettes, tout aussi bien inventées, qui n’a qu’un seul but, montrer que tous les prélats sont des débauchés sodomistes. Ce serait la seule obsession de l’Eglise, et notamment des cardinaux, et même du pape obsédé par cette engeance qu’il veut combattre, en vain. C’est vraiment un bouquin ridicule, comme ceux qu’on écrivait dans les années 70, tel Roger Peyrefitte, ce Saint-Simon des pissotières. Je ne me vois pas lire cette suite d’anecdotes sans intérêt, mais quel ennui !

Delaporte dit: à

En le parcourant, j’ai vu que l’auteur y dénonçait certains cardinaux, mais qui sont aujourd’hui morts. Comme cela, il n’y a pas de risque qu’il soit contrecarré, les morts ne parlant pas, sauf en cas de résurrection. Alors, attention quand même !

Delaporte dit: à

C’est agréable, après toute une vie de sacerdoce, de voir ainsi sa réputation gâchée, à cause d’un journaliste putride qui ne sait pas quoi inventer pour faire parler de lui.

christiane dit: à

Janssen J-J,
Non, vous avez raison, je n’ai pas vilipendé le film de Farelly « Green Book ».
Je l’ai vu la semaine de sa sortie, en semaine, dans une salle calme sans trop de spectateurs (ni pop-corn, ça c’est pour Phil), ni rires incompréhensibles ou apartés.
Ce qui m’a plu dans ce film ? D’abord, cette amitié improbable entre les personnages interprétés par Viggo Mortensen (Toni Lip) le videur (vidé) italo-américain, costaud et un peu frustre, à la gouaille facile et Mahershala Ali (Dr Don Shirley) le lettré raffiné au vocabulaire recherché, pianiste afro-américain de renommée mondiale. Donc, dans le Bronx, là où la rencontre commence, un solitaire prétentieux, ( un tantinet… raciste !) à l’ironie cinglante : Don Shirley, opposé à un bon vivant, père de famille, au langage populaire et au franc-parler bienvenu, qui cherche un job pour payer son loyer et qui aime dévorer des hamburgers à pleines dents, Tony lip.
Farelly embarque ces deux-là dans un face à face qui inverse les idées reçues, au moins au début, le chauffeur étant l’homme blanc et le nanti, l’employeur méprisant : le black. Un duo transgressif.
Puis arrive cette virée sur les routes du sud de l’Amérique ségrégationniste des années 60, et ce fameux guide qui donne son titre au film : le « Green book » destiné aux afro-américains qui voyagent dans ces états du sud, (publié réellement et annuellement de 1936 à 1966 par Victor H. Green).
Là, les rapports s’inversent, l’ironie, le mépris de Don Shirley cèdent devant la débrouillardise, la force combative et la bonté de Toni Lip quand il sera humilié, en danger, confronté au racisme des habitants de ces petites villes (qui n’acceptent qu’une chose : qu’il joue au piano un répertoire de jazz, (loin du « classique » réservé aux blancs) puis qu’il disparaisse loin de leurs hôtels, restaurants, habitations ! voir les adresses fournies par le « green book)
Humour, humanité et tolérance, c’est le but visé par Peter Farelly. Au passage j’ai aimé l’approche par le langage. Globalement, j’ai apprécié ce film, l’ai trouvé rafraîchissant et nécessaire mais un certain nombre de clichés, de situations convenues ont modéré mon enthousiasme.

Phil dit: à

Pleine le vieux…soulagé par la maïeutique, saprè Renato.
Peyrefitte avait du talent, dear Delaporte, pas toujours perfide. Sodoma servira de cale-buffet comme les bienveillantes.

Marie Sasseur dit: à

Il a du raconter cela à monsieur Pivot. Il est tres friand de ces chiffres, qui sont certainement exagérés, mais pas la fréquentation des prostituées par Simenon. Qui comme dans la bible leur trouvait beaucoup de vertu considerable quand d’autres ne leur en concèdent que de tres petite. Je ne sais pas lesquelles ont la préférence de Court, celles en camion sur le bord de la route ou les call girls, qui voyagent en classe affaire. Et pour finir, vos habitus en la matière , grasse, on s’en tape.

Ed dit: à

Deformation totale de ma pensée petit rappel. À quel moment ai-je dit que la misogynie sous-jacente de ces livres m’empêchait de les apprécier ? Aucun. Trop facile de tout jeter à la lumière des prises de conscience récentes. Mais comme d’habitude, la phallocratie sort sa vieille arme rouillée qui déforme les propos des féministes pour les ridiculiser. C’est simple, rapide, ça marche sur les esprits faibles et ça évite d’argumenter quand on en est incapable et n’a que sa mauvaise foi à servir sur un plateau.

christiane dit: à

@Petit Rappel. dit: 25 février 2019 à 15 h 56 min
Ce que vous êtes drôle, parfois. Je ris en vous lisant. Excellent !

Marie Sasseur dit: à

Dé, elle voyage à pied, sur le trottoir.

Marie Sasseur dit: à

Faut dire que les vieilles chez Simenon, elles ont plutôt tendance à s’en prendre au chat. Et elles rient, elles rient. Comme des folles.

Ed dit: à

Et puis on vous voit mal écrire des sonnets pour une femme. Alors ne vous mettez pas dans le même sac que ces poètes. Je ne parle même pas de talent, mais d’intention.

Ed dit: à

Cricri est bon public. Il est aussi drôle qu’une porte de prison.

christiane dit: à

@Ed dit: 25 février 2019 à 17 h 35 min
Je nn’y peux rien, Ed, M.Court peut être agaçant, grinçant, voire méchant, je suis sensible à sa culture, à ses recherches et j’aime quand abordant un autre registre il louvoie avec humour sur ses exaspérations. Comme vous l’avez écrit sur ce fil : j’aime… et j’aime…, j’écris en vous imitant : j’aime Ed et j’aime M.Court et plein d’autres commentateurs… Il me faudrait alors une ribambelle de « et » !

renato dit: à

Voyons par exemple Iaia (Lala dans le Codex Bambergensis). Pline dit qu’elle est née à Cizico et a vécu à l’époque de Marco Varrone — environ 100 av. J.-C. —. Elle travaille entre l’Asie Mineure et Rome. Apprécié principalement comme portraitiste, Pline se souvient d’un portrait de Néapolis et d’un autoportrait exécuté dans le miroir. Nous savons aussi par Pline que ses travaux étaient particulièrement recherchés et mieux estimès — payés — que ceux des plus grands portraitistes de son temps. Pour la rapidité de sa peinture elle était habile à la fois dans le tempera et dans l’encaustique, nous pouvons donc penser qu’elle appartient au goût hellénistique tardif dérivé d’Alexandrie et basée sur la construction d’images pour des touches de lumière et de couleur plutôt que sur une préparation rigoureuse du dessin. Pline dit qu’elle était une vierge, on peut donc avancer l’hypothèse que c’était une prêtresse.

P. comme Paris dit: à

Ed,
vous feriez bien, pour commencer, d’appréhender le vocabulaire de M Court.

renato dit: à

Hélène. D’Alexandrie, fille de Timon. Elle vécut au tournant de l’âge d’Alexandre le Grand et de celui du Diadoques, elle est mentionnée par Ptolémée d’Héphaestion (cité dans Photius) et Pline. Son œuvre la plus célèbre fut une Bataille d’Issos considérée comme l’un des modèles possibles de la mosaïque pompéienne connue, ainsi que la peinture d’un sujet similaire de Philoxenos d’Érétrie et probablement la Bataille de Gaugamèles d’Apelle. Il faut noter son engagement en tant que peintre d’histoire — l’un des genres nobles par excellence des arts figuratifs — et considérant qu’une commande privée pour un tel sujet ne semble pas inopportune, on peut l’envisager au service direct des premiers Ptolémées.

christiane dit: à

Ce Salon du Livre Rare, de l’estampe et de l’Objet d’Art, qui s’était tenu du 7 au 9 avril 2017 au Grand Palais me rappelle un jeu de piste lancé par M.Court. Il fallait retrouver un étui à cigares contenant un autographe le dédicaçant à un poète célèbre du XIXe siècle, Musset, je crois. Je l’ai vu, admiré, laissé (vu son estimation…)

Ed dit: à

Pet comme Paris
Rien compris. Solidarité masculine what else ?

Cricri ce n’était pas un reproche.

Delaporte dit: à

« Deformation totale de ma pensée petit rappel. »

Votre pensée est tellement subtile et nuancée, toute en nuances ! que ce serait dommage de la défigurer avec nos gros sabots d’homme !
Mais, dites-moi, Ed : alors, comme cela vous pourriez admirer un livre misogyne, si jamais c’était un chef-d’oeuvre ? Vous feriez la distinction ? Sans blague ! Vous êtes très forte, vraiment. Un vrai petit robot, qui sait faire marcher sa raison plutôt que son coeur. On aura tout vu, ici !

renato dit: à

Kalypso. Pliny se souvient d’elle comme l’auteur de sujets de genre: un vieil homme, le prestidigitateur Theodoros et le danseur Alkisthenes, ce dernier étant connu par une inscription delphique — environ 200 av. J.-C. —, ce qui donnerait la chronologie sûre de l’artiste pour d’autres sujets de prédilection à l’épique de l’hellénisme moyen. L’existence de Kalypso est par ailleurs mise en cause, car on ne peut exclure une erreur dans la copie du texte plinien pour laquelle Kalypso n’est peut-être pas une peintre mais le sujet d’un tableau d’Eirene ce qui nous conduit vers Eirene, mais maintenant le risotto m’appelle…

Ed dit: à

Ah je me suis trompée je voulais poster une lien vers rockandvolk qui a enfin repris du service. Satisfaction !

Ed dit: à

Delaporte qui parle de coeur c’est comme Luc Besson qui parle de respect des femmes hurkhurkhurk

renato dit: à

Et merdre ! à l’épique > à l’épOque

Ed dit: à

Allez je vais me coucher. J’ai veillé trop tard hier à cause d’un téléfilm : La peau de chagrin. Je recommande malgré la misogynie de l’auteur hurkhurkhurk

Delaporte dit: à

Peut-être que Ed n’existe pas, et que c’est un robot que Passou nous a mis là pour étoffer les commentaires et enrichir le débat. Par exemple, à par ses deux chattes, elle ne nous parle jamais de sa vie quotidienne. Que mange-t-elle? Mais mange-t-elle ? Ed n’est peut-être pas un être humain. C’est de l’intelligence artificielle pure et dure ! Son affectivité est comparable à celle d’une motte de beurre.

Janssen J-J dit: à

sur un blog voisin dédié à l’histoire de la reine margot, on peut se laisser aller à lire ceci :
« le compte de la Mole et Annibal de Coconnas »
et… la suite, tout à l’avenant, n’est donc pas parfaitement limpide.
Cela dit, on n’est pas un agence comptable non plus.

Janssen J-J dit: à

Depuis que D. a explosé en vol, les apéros du soir sont tristes, on sait plus trop quoi mangiare. Voilà ce qu’il en est d’avoir voulu faire son grospiron d’ed. sur les bosses de neige, à cet âge-là,

Ed dit: à

Gigi la visqueuse n’a jamais fait de fautes de sa vie. Je me prosterbe devant tant de perfection saupoudrée de bienveillance. Non vraiment c’est trop.

Petit Rappel. dit: à

« Déformation totale de ma pensée, Petit Rappel ».
Il est étrange qu’une pensée se dise déformée quand ce n’est pas elle qu’on vise principalement, mais un féminisme de Bunker!
Bonne soirée.

MC

Bėrėnice dit: à

18h51 vous oubliez que Marlon , grand adorateur du beurre entre tous, n’est plus. Le beurre est un onguent , moi meme je l’utilise pour pommader mon unique moule en silicone avant d’y déposer des lamelles de pomme, après avoir un maximum sucré ensuite cannelle, petits morceaux de beurre encore avant de couvrir de pâte feuilletée, passer au four chaud, trente minutes ou quarante de cuisson , sortez, laisser refroidir avant de retourner sur un plat plat.

Ed dit: à

Prostgerbe même. Encore un pauvre type. C’est fou ça, l’attaque en meute. En une journée j’ai réussi à avoir Delaporte Petit Court Pet comme Paris et gigi la visqueuse sur le dos. Quand on est tranquille avec sa force et sa masculinité, on n’a pas besoin de se mettre en ligue du LOL du 3e âge pour s’attaquer à une seule personne.

Janssen J-J dit: à

ah les habitus en matière grasse, voilà de la bourde divine bien tempérée, hein !

On commence à s’impatienter fébriles, rapport au « scoop Boucheron » qui doit tomber sur la rdl, vers 20 heures derniers délais …, juste avant le journal. Suspense pire qu’au résultat du goncourt !

christiane dit: à

@Ed dit: 25 février 2019 à 18 h 47 min
Pas de problème, la gazelle !

Bėrėnice dit: à

C’est vrai qu’à cote de Marc Court, intellectuellement je declare forfait, je ne prends pas la peine de tenter d’exposer mes habits, ( nos mots sont des vêtements) bref ne pas se déshabiller pour ne pas devoir se rahabiller rapidos, faute d’arguments, de documents de textes, de theses , d’archives de références diverses

Bėrėnice dit: à

Être un vestige de la ligne Maginot , ce n’est pas mal du tout. Sur la ligne atlantique les bunkers bougent lentement , imperceptiblement . Ils réussissent à se presenter poétiques. Beaucoup sont tagués, j’ai pris quelques photos sans valeur artistique , le sujet m’intéressait.

jazzi dit: à

« En une journée j’ai réussi à avoir Delaporte Petit Court Pet comme Paris et gigi la visqueuse sur le dos. »

Moi je vote pour vous, Ed !

Janssen J-J dit: à

Espérons que vous vous identifiez pas à cette créature, jzmn… Moi, je suis pas partant pour vous monter dessus, sachez-le !

Bėrėnice dit: à

Vu Green Book en VO ,c’est une reconstitution ponctuée d’humour. J’ai bien aimé et beaucoup ri . Belles images .Je n’ai pas eu l’impression que ce film s’était donné pour mission de montrer l’évolution de la condition des afro américains, nous sommes tous je crois convaincus de la segregation qui dure, des dérapages policiers meurtriers entre autres faits notoires.

et alii dit: à

« Accent du Maghreb », « voix de vieille pédale », « séropositif »… Pendant près de quinze ans, les auditeurs qui appelaient le standard d’Europe 1 ont été fichés par la station, parfois selon leur orientation sexuelle, leur origine raciale ou leur état de santé, et dans des termes injurieux. Comme l’a révélé Mediapart, dimanche
charmant! le monde

Bėrėnice dit: à

Christiane, je lis votre vision des protagonistes. C’est partisan. Pas du tout ressenti mépris et prétention chez ce pianiste.

bouguereau dit: à

charmant! le monde

dis donc renfield..tu bouffes toujours des blattes à la poignée..tu diras bonjour à dracul de la part de frankenstein

christiane dit: à

@Bėrėnice dit: 25 février 2019 à 19 h 42 min
Souvenez-vous du premier quart d’heure, même un peu plus, où il est insupportable, exécrable.

bouguereau dit: à

..j’ai pas pu resisté..tu grouilles telment de toupartou..allez..et harrête de bouger les oreilles tu fais trop peur

bouguereau dit: à

Pas du tout ressenti mépris et prétention chez ce pianiste

cricri elle l’a juss trouvé un peu haineux antissioniss..pas dquoi plaider

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 25 février 2019 à 19 h 17 min
Je pense que vous attendez en vain. Pour moi, j’ai compris ce commentaire teigneux (le 11h30) comme une réaction d’homme blessé. Il avait toujours manifesté un respect pour Passou et ses chroniques. Le fait que Passou ait écrit un jour : – Qui c’est Chaloux. C’est rien. a dû être pour lui insupportable. Je crois que Passou ne visait pas la personne (qu’il ne connaît pas) mais le pseudo, puisqu’à ce moment-là étaient évoqués l’anonymat des pseudos permettant de dézinguer sans se mouiller.
Sa réaction a été violente : le livre, l’auteur, le blogueur qui le mettait en valeur.
Chaloux n’est pas un homme sans valeur, loin de là, mais parfois il s’enferre dans la dérision, la moquerie. C’est sa faiblesse ou son jeu préféré.
Maintenant, il est possible que je me trompe, JJJ. Je ne le connais pas non plus !

renato dit: à

« … Je n’ai pas eu l’impression que ce film s’était donné pour mission de montrer l’évolution de la condition des afro américains… »

Peu importent les intentions des auteurs, ce qui importe est la perception des spectateurs, et j’ai rendu compte ici de la perception de quelques amis afro-américains. Puis, naturellement, chacun a droit à une perception différente.

Cela dit, Eirene. Fille et élève de Kratinos, active en époque hellénistique, Pline lui attribue l’image d’une fille — puellam — qui se trouvait à Eleusis —, l’erreur de traduction de l’encyclopédiste romain semble évidente si on songe au mot grec Kore, que dans le contexte n’indiquerait pas une fille mais Persephone Eleusinia. Selon certains érudits, les peintures attribuées par Pline à Kalypso devraient lui être attribuées. Il semble juste de souligner que les œuvres de cette peintre étaient exposées dans les principaux sanctuaires panhelléniques — des commandes officielles ne peuvent donc être exclues.

P. comme Paris dit: à

Le cliquetis des 45 nickelés de Ed Cercueil et Fossoyeur amène une prose beaucoup plus jubilatoire que la votre.

– Cours, cours, Blondasse !.

Bėrėnice dit: à

La situation inverse les roles, le sachant n’est pas celui qui dans la logique raciale devrait l’être mais les deux sont sincères. Il est vrai que la position du pianiste surplombe celle du chauffeur mais il n’en abuse pas. Ils communiquent dès le départ. L’appartement est une merveille insolite .Au passage , l’homme de confiance est oriental. Année 60 aux USA.

Bėrėnice dit: à

Christiane, execrable, non. Chacun y compris son personnel et le nouveau tente de delimiter sa périphérie , une prise de contact amusante au premier rendez vous. La seule chose qui peut paraitre blessants, ou ressembler à un ordre autoritaire se produit quand dans la voiture il demande au chauffeur de cesser de parler. Ce que de plus il n’obtient pas. Il utilise à mon avis son étude de la psychologie qui figure dans son CV.

Bėrėnice dit: à

Blessante.

christiane dit: à

@Bėrėnice dit: 25 février 2019 à 20 h 16 min
Nos perceptions sont donc différentes. Bonne soirée.

Bėrėnice dit: à

En effet. Bonne soirée à vous puisque vous partez?

renato dit: à

Et un dernier pour la route.
Timarete. Selon Pline elle serait fille Mikon, le grand maître du style sévère, et il dit qu’elle serait l’auteure d’un Artémis à Éphèse ; l’expression plinienne « tabula antiquissima picturae » qui fait référence â cette peinture soulève des doutes quant à l’auteure indiquée. On pourrait penser à une peintre archaïque, fille d’un Mikon précédent le maître du Ve siècle et dans ce cas, nous aurions peut-être le témoignage le plus ancien d’une femme peintre dont le travail aurait été exposé dans un lieu d’une telle importance — le fait qu’elle soit le premier nom de la liste plinienne pourrait constituer une preuve supplémentaire de l’archaisme — ou, identifiant le père avec le Mikon de Syracuse — IIIe siècle —, d’une peintre hellénistique de style archaïque.

Marie Sasseur dit: à

« Suspense pire qu’au résultat du goncourt ! »

à H-4, comme à J+ 5 1/2, il n’y a jamais eu de suspense.

L’accusation ad personam, portée par chaloux contre Boucheron ( et Passou) le 20/02 à 11h30, n’aboutira pas. La basse lâcheté ne se mesure pas à l’aune du pseudonymat du web zéro. Surtout s’il n’a pas décliné son identité au responsable du blog sur lequel il intervient. Car la loi va changer, au cas où vous ne seriez pas au courant. Rassurez-vous, vous all, une loi n’est pas rétro-active.
Mais peu importe, là n’est pas le sujet, déjà bien rebattu.

Bonsoir,

Je souhaite revenir sur la fin de l’article:

« Mais que la rédemption est difficile à y trouver ! On devrait ceindre son oeuvre d’un bandeau intitulé « La condition humaine » et tant pis si c’est déjà pris. Toute son œuvre sans oublier tout Maigret. »

La rédemption. Ce mot déjà s’affranchit de la justice humaine.
Avez-vous constaté cette flagrance ?
Maigret n’est jamais « témoin » des crimes sur lesquels il enquête.

 » comprendre et ne pas juger ». Laissant le soin de juger à qui au juste ? Une justice divine ?

Ah que voilà une belle formule, « comprendre et ne pas juger ».

J’ai entendu une analyse très pertinente de cette formule.

La justice, l’institution, est totalement absente de l’oeuvre de Simenon.
A une exception près, la lettre au juge.
Et pourquoi ?
Parce qu’il arrive justement une bricole au juge en question, au moment où il entend le justiciable.
Et c’est le crise.
Le juge repense à tous ces témoignages qui défilent pour décrire l’accusé.
Et il se dit que si cela lui arrivait, il ne se reconnaitrait pas dans tous les témoignages de proches ou autres, qui viennent à la barre pour dire ce qu’ils savent de lui.

Petit artifice, grande manipulation.

Voilà, c’est ce dont je voulais témoigner. J’ai grand respect pour les drames qui ont traversé la vie de Simenon, sa résignation, mais ne lui reconnais aucune autorité morale pour définir ce qu’est la condition humaine, ( et tant pis si Balzac est mis à contribution sans raison) dans ses bouquins.

renato dit: à

Oups ! fille Mikon > fille DE Mikon

christiane dit: à

@Bėrėnice dit: 25 février 2019 à 20 h 16 min
Nos perceptions sont donc différentes. C’est une bonne chose. Autant de spectateurs, autant d’impressions souvent discordantes.
« Au moment où Green Book a été sacré meilleur film, Spike Lee aurait cherché à fuir le Dolby Theater de Los Angeles… Logique venant d’un réalisateur qui, en 1990, alors qu’il venait de réaliser le génial brûlot « Do the right thing », avait dû subir le triomphe du gentillet « Miss Daisy et son chauffeur », prototype à ses yeux d’un cinéma « Oncle Tom », perpétuant les clichés racistes tout en se donnant bonne conscience. Et « Green Book », s’il inverse la proposition de Miss Daisy (cette fois-ci, c’est un Blanc qui est au volant et un Noir sur la banquette arrière) a été critiqué par beaucoup de commentateurs US selon les mêmes termes : comme l’emblème d’un progressisme mou, paternaliste, qui fait mine de questionner l’Histoire du racisme en Amérique pour mieux propager le mythe du « sauveur blanc ». Du « whitesplaining », en somme, un film sur la ségrégation fait par des Blancs… pour des Blancs ?[…] Mais pour la majorité des votants de l’Académie, manifestement, le message anti-raciste de « Green Book » était suffisamment éloquent. […] Le film à Oscars est un genre en soi : consensuel, œcuménique, « concerné » mais pas trop dérangeant, engagé mais pas sulfureux… Et dans le genre, Green Book est un monument : un film qui parle de sujets qui fâchent mais laisse ses spectateurs sortir de la salle le sourire aux lèvres. Un grand film ? On peut en débattre. Un grand film à Oscars ? Incontestablement. […] » (critique de F.Foubert parue sur le site « Première » le 25/02/2019 à 13:10)

Jean Langoncet dit: à

@une loi n’est pas rétro-active.

C’est le principe posé par l’article 8 de la DDH et l’article 2 du CC mais il existe des exceptions qui tendent à proliférer, ces temps-ci

jazzi dit: à

Si Hollywood n’a rien de mieux à oscariser que « Green Book », c’est la chute de l’empire du cinéma américain !

Marie Sasseur dit: à

On vous a perdu Renato, mais vous n’êtes pas le seul. On a vu passer Grospiron dans les bosses.

Chaloux dit: à

Christiane, vous vous trompez. Assouline ne m’a pas le moins du monde ému. Il a raison. Chaloux, c’est qui? Sans grande importance. Je ne sais pas si vous vous êtes parfois promenée au Père-Lachaise, mais il est rempli de gens ne furent rien et ne sont toujours rien, et d’autres qui furent quelque chose, parfois grand-chose, et ne sont plus rien non plus. Avec le temps, à défaut de génie comme dirait l’autre, la différence se fait ténue. Pour le reste, ni alpha ni nature phallique (encore qu’il faudrait s’entendre sur ce mot), moi-rien suis avant tout un être moral, et je m’émeus toujours (là, oui) que la transgressent aussi facilement mes contemporains,- simplement parce que je crois que le salut se trouve dans une certaine tenue de ce côté-là. Je ne me prive pas de le leur dire, ce qui est certainement un tort. Ce travers, si c’en est un, s’atténuera sans doute avec l’âge, pour la bonne raison que tout cela m’indiffère de plus en plus. (Ici, manque une citation de Chardonne que je chercherai un autre jour). Si la plupart des hommes meurent de chagrin comme le prétend Buffon (j’ai été grand lecteur de Vialatte qui répétait souvent cette phrase), je ne tiens pas à suivre cette route-là. Après tout, qu’ils se damnent, si ça les amuse.

Quant au reste :

1) En matière de roman féministe, quelqu’un a-t-il évoqué Mari et femme, roman de Wilkie Collins qui fut un des collaborateurs de Dickens, d’ailleurs assez largement exploité par lui, et un très grand romancier ? Sujet : une femme accepte un mariage à l’écossaise. Le mariage à l’écossaise est une promesse des deux contractants, une sorte de pré-sacrement oral, qui leur permet de vivre maritalement avant le mariage. L’époux ne peut se dédire, pas plus que l’épouse. Or, se présente une riche héritière pour laquelle l’homme, qui n’est pas fait d’une étoffe à fabriquer les saints, abandonne sa première épouse. Que devient-elle dans l’Angleterre du XIXe ? Une femme ayant perdu tout honneur. Tout le sujet du livre tient dans cette question : comment cette femme va-t-elle retrouver cet honneur perdu? C’est un grand livre, bien meilleur que Pierre de Lune ou La dame blanche dont on parle toujours à son sujet.
2) Je n’ai jamais promis à Gigi la visqueuse ni à la sassoeur de Blabla de leur faire la moindre révélation, seulement de me renseigner. Ils ont mal lu, ce qui semble chez eux une fâcheuse habitude. D’ailleurs, Gigi, Sassoeur, c’est qui ? Qu’ont-ils à exiger ? Sur ce point, je rejoins Assouline.

Bėrėnice dit: à

Le retour à l’esprit des Kennedy est un peu nostalgique mais que le president soit noir ou blanc ne change pas pour autant la condition des noirs américains. Je ne suis pas allée jusqu’au bout de Du temps où nous chantions, trop cultivé pour moi mais il fouille ce problème également en donnant là aussi une vision de l’existence des afro américains qui doués , surdoués sont confrontés à la réalité sociale de cette époque et qui n’a comme le remarque renato pas beaucoup évolué. Je ne suis pas comme vous encombrée par les precedents, je ne les ai pas vus. De toutes façons, tout est toujours sujet à polémique. On fait des soufflés de tout et n’importe quoi et quelquefois cela me parait injuste ou injustifié.
.

Marie Sasseur dit: à

Je ne connais pas le blabla de chaloux, qui a l’air de l’obseder. Un small -talk ?

Foin de la lâcheté, maintenant larmoyante, de chaloux.

On va remettre une petite pièce dans le juke-box.
Chaloux dit: 20 février 2019 à 11 h 30 min
« Quant au reste, l’histoire concoctée par ce type est un monument de domesticité intellectuelle. Je ne lis pas deux fois un historien qui a trahi sa discipline. On risque de bien rigoler quand on saura quelles circonstances sont à la base de son irrésistible -et tout aussi injustifiée- ascension. Mais il ne faut pas compter sur Assouline, ce pied-nickelé de la critique, pour nous l’apprendre. Je vais regarder ça de près. »

chaloux a des relations, haut placées, très haut placées, comme il l’a affirmé, qui pouvaient étayer ses petites vilénies de petit huissier , client de bordels.

On attend.

renato dit: à

Peu importe Marie, je suis mon chemin en laissant quelques pierre par-ci, par-là.

Phil dit: à

bien stimulante, la notule tardive de Chaloux. Boucheron n’a pas sauté mais la bouteille est secouée. Il fallait bien du Chardonne pour conclure. Dear Baroz, en langage cinéphilique, on parle de « bouse ».

Marie Sasseur dit: à

Foin de la lâcheté, maintenant larmoyante, de chaloux.

Sous la caution de Chardonne; heureusement, il nous a épargné Morand.

Marie Sasseur dit: à

Dear Baroz, en langage cinéphilique, on parle de « bouse ».

l’avez-vous vu ?

Phil dit: à

oui Marie mais doublé en espagnol que je ne cause pas, I confess ! heureusement, il restait l’image.

Marie Sasseur dit: à

Moi, par exemple, je n’irai pas voir ce flm.
D’abord car un biopic de « Dr Don Shirley, grand pianiste classique noir qui entreprit une tournée dans les années 60 dans le Sud ségrégationniste accompagné de son chauffeur blanc, Tony Lip, et du Green Book, qui listait les endroits où les Afro-Américains avaient le droit de dormir et de manger. » ne va pas spécialement m’interesser.

Je ne connais pas cet artiste, je ne pense pas vraiment me motiver pour cela.

Où se produisait-il dans le Sud ségationniste ?
Cela m’aurait peu-être intéressée.

J’ai fait la route du  » Sud », il y a longtemps maintenant.

Janssen J-J dit: à

@ D’ailleurs, Gigi, Sassoeur, c’est qui ? Qu’ont-ils à exiger ? Sur ce point, je rejoins Assouline.

ben voyons, ce genre de lâche qui retombera toujours sur ses pattes, on en attendait pas moins, à vrai dire… Matamore et rodomontades… au moins a-t-il une fan pour la console…
Me souviens encore du moment où il allait trainer Alba en justice pour diffamation et déverser du purin devant sa porte.
Pfuitt, pauv’dégonflé, l’petit biquet, qu’a besoin de Ch. pour se consoler, et qui va trouver bien du mérite à Passoul, ast’heure… Un « homme blessé », ça ? une lavette répugnante qui aboie de loin bin plutôt, tout en se la pétant dans la minauderie pédante. Le gars qui s’est bin renseigné sur Boucheron ! J’hallions voir ce qu’on allait voir. Choux blanc, l’aurions parié. Rin du tout…
Et ça ose encore la ramener,

Marie Sasseur dit: à

Non pas Paris au Texas, ( ah la la, Ry Cooder sur ces paysages) mais Paris- Atlanta en vol direct

Janssen J-J dit: à

« Quant au reste, l’histoire concoctée par ce type est un monument de domesticité intellectuelle. Je ne lis pas deux fois un historien qui a trahi sa discipline. On risque de bien rigoler quand on saura quelles circonstances sont à la base de son irrésistible -et tout aussi injustifiée- ascension. Mais il ne faut pas compter sur Assouline, ce pied-nickelé de la critique, pour nous l’apprendre. Je vais regarder ça de près. »

On attendra le temps qu’il faudra, qu’il y regarde de près, voui.

Bėrėnice dit: à

Phil, pour vous Green book est une bouse, il faudrait pouvoir tout voir pour comparer. Je dirai donc que j’ai été séduite par ce film .

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: 25 février 2019 à 21 h 28 min

Une prose de si peu d’esprit est tout au plus divertissante pour le scripteur qu’on imagine très bien faisant sous lui de bonheur.
Mais quels comptes devrait-on rendre à ce crétin -Il le prouve encore- qui ne sait pas lire?

Chaloux dit: à

Il n’y a guère que dans le règne humain -s’il existe- qu’il est possible d’observer des moutons prenant la défense du boucher.

Bėrėnice dit: à

Christiane, après avoir jeté un oeil aux nominés, je tombe cependant d’accord pour accorder l’oscar du meilleur film à J’ai infiltré le KKK.

Bėrėnice dit: à

Chamonix, tout le monde ne souffre pas de deviance, quelle idée de jouissance imposez vous à JJJ, vous m’étonnez.

christiane dit: à

@Chaloux dit: 25 février 2019 à 20 h 52 min
Très juste votre remarque sur les cimetières. Les morts sont égalisés par le temps et une vie s’efface progressivement quand plus personne ne pense à celui ou celle qui repose là. Le « Kaiser » de la mode a choisi l’incinération et la dispersion des cendres…
Soulagée, d’avoir dramatisé votre silence.
Lisez, parler à votre piano et que passent les soubresauts du fil des commentaires. Chacun fait ce qu’il peut avec des mots saisis au hasard d’une émotion, souvent maladroits, incertains, discutables. Les mots ne peuvent jamais tout à fait dire notre obscurité. Ils forment sur le fil des commentaires des stratifications multiples en se superposant, des caravanes, des pierres qui roulent, des emboîtements-déboîtements, du virtuel, au gré des billets de Passou. Une écriture trouée, souvent en décalage car elle poursuit pour chacun l’intime…
Pourquoi vient-on ici, poussés par quel besoin, quelle nécessité, quelle obstination ? cela forme une rumeur qui capte notre monde. Parfois des poncifs… Fugitivement. Le vol de l’éphémère…
« Un roi sans divertissement est un homme plein de misères »…

Janssen J-J dit: à

@ 21.39, Le crétin qui ne sait pas lire, lit ceci. Il attend de voir ça de plus près :
« Quant au reste, l’histoire concoctée par ce type est un monument de domesticité intellectuelle. Je ne lis pas deux fois un historien qui a trahi sa discipline. On risque de bien rigoler quand on saura quelles circonstances sont à la base de son irrésistible -et tout aussi injustifiée- ascension. Mais il ne faut pas compter sur Assouline, ce pied-nickelé de la critique, pour nous l’apprendre. Je vais regarder ça de près ».

Jean Langoncet dit: à

I left my home in Norfolk, Virginia
California on my mind
I straddled that Greyhound and rode him into Raleigh
And on across Caroline
We stopped in Charlotte, we bypassed Rock Hill
We never was a minute late
We was 90 miles out of Atlanta by sundown
Rollin’ out of Georgia state
We had motor trouble that turned into a struggle
Halfway across Alabam’
And that ‘hound broke down and left us all stranded
In downtown Birmingham
Right away I bought me a through train ticket
Ridin’ ‘cross Mississippi clean
And I was on that midnight flyer out of Birmingham
Smokin’ into New Orleans
Somebody help me get out of Louisiana
Just help me get to Houston town
There are people there who care a little about me
And they won’t let the poor boy down
Sure as you’re born, they bought me a silk suit
And put luggage in my hands
And I woke up high over Albuquerque
On a jet to the promised land
Workin’ on a T-bone steak a la carte
Flying over to the Golden State
When the pilot told us in 13 minutes
He would set us at the terminal gate
Swing low, chariot, come down easy
Taxi to the terminal zone
Cut your engines and cool your wings
And let me make it to the telephone
Los Angeles, give me Norfolk, Virginia
Tidewater 4-1009
Tell the folks back home this is the promised land callin’
And the poor boy’s on the line

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé du boeuf bourguignon.

Marie Sasseur dit: à

Ruth and the green book

A historical fiction picture book for 7- to 11-year-olds about the challenges of traveling for African American families during the Jim Crow era. As Ruth travels with her family from Chicago to Alabama to visit her grandmother, she learns that the Green Book provides a vital record of the network of services and support for African Americans on the road. Ruth and the Green Book is touching, affirming, informative, and beautifully illustrated. For readers of all ages, it will generate interest in the Green Book, which was published annually for decades with listings throughout the United States, Canada, and Mexico.

Marie Sasseur dit: à

@Georgie on my mind

ce n’était que l’escale, après on a filé sur Birmingham, Al.

Janssen J-J dit: à

De la grande prose usurpée à bouguerale,…
rivalisant d’avec celle des pompom’girls
http://hurkhurkhurk.blogspot.com/2018/
J’allhons pouvoir compter les points entre le borgne et l’aveugle, ast’heure …

Marie Sasseur dit: à

Et c’est bien plus tard que j’ai gagné « the City of Decatur greetings »
Ah oui, quand même, je n’en reviens toujours pas…has been made honorary citizen of Decatur…

Janssen J-J dit: à

@21.58, trop tard. Et ça soigne pas les bosses.
Ce soir, Amandine nous a déclaré qu’elle était tombée enceinte. Je me souviens d’une nouvelle de Michel Tournier, Amandine et les deux jardins, sur l’entrée troublante en adolescence. J’ignore si, de même, cette nouvelle a marqué quelqu’un. Doit remonter aux alentours de 1977, j’habitais dans une vieille ferme à retaper à l’époque, dans la cambrousse. Mais dans quel livre : « des clés et des serrures », peut-être ?

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: 25 février 2019 à 21 h 55 min

Où ai-je dit que j’allais te faire part de ce que j’apprendrais?

Quant à la prose d’Assouline que je lis depuis dix ans, bien sûr qu’il faut en faire une lecture politique, se demander de qui il est solidaire, comment et pourquoi. D’Assouline, on ne peut pas dire c’est qui? Il court un risque en étant lu, un risque aujourd’hui et un risque pour demain. Il faut qu’il y ait cohérence entre ce qui est porté littérairement au pinacle (Ah! Camus!) par un homme public, et qui, que je sache, a accepté de le devenir, et ses engagements. D’où viendrait l’interdit de se poser la question, à propos de lui ou d’un autre?
Qu’est-ce qui fait précisément qu’Assouline n’est pas devenu un Camus? Tout lecteur de sa prose devrait être amené à se le demander.
Il n’y a qu’un type de ton acabit, intellectuellement nul, pour ne rien y comprendre.

Delaporte dit: à

« Ce soir j’ai mangé du boeuf bourguignon. »

Au moins, était-il bon ? Vous ne préférez pas le coq au vin ? Personnellement, avec un tel plat, je préconise quelques pâtes nature, qui se mêlent à la sauce et en font un plat particulièrement roboratif. Finalement, s’alimenter, se nourrir, c’est simple…

Delaporte dit: à

Personne n’a lu Sodoma, ici ? Cela me rassure. Cela va être un gros bide. Je n’avais parcouru un livre aussi plat, et ignoble, il faut le dire. Je ne croyais pas qu’à notre époque des droits de l’homme, une telle publication était encore possible.

Chaloux dit: à

Un de mes meilleurs amis (personnellement impliqué!) s’amuse beaucoup à cette lecture.

Jean Langoncet dit: à

@(personnellement impliqué!)
à couilles rabattues ?

et alii dit: à

Vous ne préférez pas le coq au vin ?
c’est qui,le coq?

Delaporte dit: à

La Vie n’a pas vraiment aimé Sodoma :

« L’absence de références est problématique, étant donné l’importance des enjeux, la force des thèses et la machinerie de communication qui porte le livre. On comprend ce choix quand une source est en jeu ou quand une personne vivante est concernée, moins quand l’auteur évoque un livre ou un document sans donner d’indications précises et sans guillemets. Parfois, on est plus dans le ton du Da Vinci Code que du reportage. »

Delaporte dit: à

Normalement, dans des conditions normales de liberté de la presse putride, un gros pavé infect comme Sodoma devrait être poursuivi en justice. Il n’attaque que des morts. Il ne discerne rien du bien et du mal. Chaque être humain, fût-il cardinal, ou même pape, a droit au respect le plus élémentaire. Benoît XVI a fait dire une messe « fellinienne » ? Mais, bordel ! qu’est-ce que cela veut dire ???

Ed dit: à

(Merci jazzi)

Ce soir je jeûne. Trop mangé ce midi.

Delaporte dit: à

« Ce soir je jeûne. Trop mangé ce midi. »

Qu’avez-vous donc mangé à midi ? Sachez, ma chère Ed, qu’il y a deux catégories d’élite : ceux qui ne mangent rien à midi,- comme moi. Et les autres, comme vous. C’est très intéressant, car on pense comme on mange. Et apparemment vous mangez mal, la tête en bas, à la renverse, les pieds s’agitant vers le ciel. Tout s’explique.

Janssen J-J dit: à

@ Qu’est-ce qui fait précisément qu’Assouline n’est pas devenu un Camus?

Demandons nous plutôt (ou parallèlement) ce qui fait précisément que l’Chalumeau n’ait jamais réussi à se hisser à la hauteur d’un Michel Alba ? et, dans le fil, pourquoi ne donne-t-il pas les résultats de ses propres investigations sur objurgations comminatoires. Rappelons-les lui, une fois n’est pas coutume :

« Quant au reste, l’histoire concoctée par ce type est un monument de domesticité intellectuelle. Je ne lis pas deux fois un historien qui a trahi sa discipline. On risque de bien rigoler quand on saura quelles circonstances sont à la base de son irrésistible -et tout aussi injustifiée- ascension. Mais il ne faut pas compter sur Assouline, ce pied-nickelé de la critique, pour nous l’apprendre. Je vais regarder ça de près » (c/o Julot de la Morandière)

Bėrėnice dit: à

Delaporte, je crois que les objets des scandales permis par les outils de communication et qui éclaboussent l’Eglise romaine n’ont rien de bien nouveau. Le livre est mis en doute, un ami de l’auteur questionne la part de vrai, d’imaginaire, de rumeurs. Il n’y a pas de fumée dangereux mais nombreux sont ceux qui ne prennent pas cette enquête tout à fait au sérieux. Quoi qu’il en soit, le pape malgré sa volonté de reformer n’est pas tout puissant.

Bėrėnice dit: à

Sans feu pour dangereux.

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: 25 février 2019 à 23 h 19 min

Finis ton flan et va te coucher.

Ed dit: à

Chaloux, où passes-tu tes vacances ? Et merci de ne pas faire ta mystérieuse. Miaou.

G'SA dit: à


…rien de spécial, aucune conviction particulière,!…
…ne pas dépenser son argent à n’importe quoi,!…of course,!…etc,!…

Janssen J-J dit: à

@23.19 (qq petits rappels édifiants pour les couche-culottes du soir)

Passou dit: 20 février 2019 à 12 h 14 min « ….quand on saura quelles circonstances sont à la base de son irrésistible -et tout aussi injustifiée- ascension… » Allez Chaloux, un peu de courage pour une fois. A défaut de vous dévoiler, cessez d’insinuer et accusez clairement. Dites et révélez, nous sommes tout inouïe à la promesse de ce scandale universitaire et intellectuel. Ou alors demeurez dans le cul de basse fosse des complotistes.

Chaloux dit: 20 février 2019 à 12 h 49 min Pour ce qui est de Boucheron, je vais me renseigner sur son irrésistible ascension parce que je voudrais savoir quel mécanismes ont mis en avant cet historien de troisième zone. Et pourquoi.

Janssen J-J dit: 20 février 2019 à 14 h 23 min @ Pour ce qui est de Boucheron, je vais me renseigner sur son irrésistible ascension parce que je voudrais savoir quel mécanismes ont mis en avant cet historien de troisième zone. Et pourquoi. Et la Gigi attend de pied ferme le verdict de l’enquête du gilet jaune sur ce coup-là (des mécanismes ont mis en avant). L’a pas fini d’y revenir…,

Chaloux dit: 20 février 2019 à 14 h 31 min
J’active mes réseaux (comme BHL! Hurkhurkhurk!) et je reviens tout vous dire. Mais il y a quelque chose de pas clair.

Chaloux dit: 20 février 2019 à 17 h 38 min Oui, je vais me renseigner, j’ai des agents de renseignements très au point, qui sollicitent des amis, qui sollicitent des amis etc. mais il faudra patienter au moins jusqu’à lundi pour que le gros de l’information me revienne.

Le notaire a patienté jusqu’à lundi. Et voilà le résultat : une grosse bouse bien dégonflée.

Chaloux dit: à

Manquerait plus que je te le dise! (Dans un coin tranquille, ravitaillé par les corbeaux. J’ai toujours eu une grande passion pour les corbeaux).
Je vois que la Gigi a trouvé de quoi occuper son pauvre lobe avachi façon sauce blanche.

A bientôt!!!

Jean Langoncet dit: à

@Marie Sasseur dit: 25 février 2019 à 8 h 12 min
0h44, all right.

« C’est une curiosité méconnue que la librairie Michel Bouvier propose de découvrir au Salon du Livre Rare & de l’Objet d’Art, du 7 au 9 avril 2017 au Grand Palais. En 1927, l’amant et secrétaire de Joséphine Baker, Georges Simenon, créateur du célèbre Maigret, décide de créer une revue tout entière à la gloire de la danseuse la plus célèbre des Années folles. »

1926 JOSEPHINE BAKER IN HER BANANA SKIRT
https://www.youtube.com/watch?v=UNSEnQNfk9k

Ed dit: à

J’en étais sûre. Quel casse-ieps cette Chaloupe !

Ed dit: à

Derrière son côté castagne ce cache un être secret et sensible qui cueille des fleurs dans coin tranquille, entre deux sonates au clair de lune.

l'ombelle des talus dit: à

Le degré zéro du rock, c’était facile de prétendre faire mieux en 76. Eh … ?

Jean Langoncet dit: à

Manœuvre ?
Pfff … Sûrement pas

Un bon Ramones se déguste sur galette vinyle avec le son crade et les craquements vintage de rigueur. Oubliez ces saloperies de lecteurs MP3 totalement apocryphes. Ils ne restituent qu’une scie musicale métallique et froide là où la musique doit être brute, baignant dans son jus de l’époque. Bref moins numériques que les Ramones tu meurs aussi ! Ce groupe de prolos du Queens new-yorkais biberonné aux Stooges d’Iggy Pop et aux Beatles (si si) a juste INVENTE le mot Punk (“vauriens”) et l’attitude rien à foutre de rien qui va avec.

Ed dit: à

2:03

Tout est dit. Amen.

vedo dit: à

dite Clair de lune

Bėrėnice dit: à

En tout cas, pas la paisible barque. Wiki fait part d’une légende relatant le contexte qui aurait inspiré à Beethoven le premier ~ mouvement? Il l’aurait composé pres du corps d’un ami tout juste refroidi.

Marie Sasseur dit: à

Jean Langoncet dit: 26 février 2019 à 0 h 00 min

Vous trouverez tout cela, et meme plus, dans l’excellente biographie Simenon, de 1000 pages- Folio- à laquelle il ne doit manquer aucun bouton de guêtre, ni meme plume de flamant rose.

Bėrėnice dit: à

La condition écologique
En Bretagne, un rejet de lisier dans un cours d’eau cause l’hécatombe de quelques tonnes de poissons. Dans l’Allier le projet d’un élevage industriel, 1944 porcs ( pourquoi pas 2000? ) inquiète. Ces animaux ne verront le jour que pour être conduit à l’abattoir.

Bėrėnice dit: à

Conduits. Sorri.

Bėrėnice dit: à

Marie, cette plume sème le doute. Ne seriez vous pas le face à main de Chaloux… Un personnage qu’il aurait inventé pour lui donner la réplique. Après le petit theatre d’hier, c’est troublant .

Marie Sasseur dit: à

Jean Langoncet dit: 25 février 2019 à 21 h 55 min
Excellent, j’ai cru qu »il s’agissait d’un tableau, mais c’est une idée en devenir, qui peut intéresser.

Bėrėnice dit: à

Le tableau de Brueghel que j’ai examiné à la loupe est assez proche d’une de ses toiles exposée l’an passé à Lodève. Sur celui proposé par Chaloux, en bas, un petit blaireau et sur celui que j’ai contemplé un écureuil et des petits pois avaient retenu mon attention. Il faut bien dire qu’un Brueghel l’ancien c’est un style.

Bėrėnice dit: à

21h25 vous devriez, le film n’est pas aussi déjanté et créatif que celui de Spike Lee mais de mon point de vue il vaut quand même d’être vu.

Marie Sasseur dit: à

Commencer oar le beginning: to listen.
Et wait and see

« From the late 1940s on, Shirley gained recognition mostly as a piano performer at jazz clubs. He could also be seen occasionally in the Detroit and Chicago symphonies, and as part of the Don Shirley Trio with its unusual piano-cello-bass arrangement.  His recordings of the 1950s and 1960s showed the influence of the classical training he received as a young man. In Shirley’s April 28 New York Timesobituary Bruce Weber writes:

“He produced music that synthesized popular and classical sounds. He often melded American and European traditions by embedding a well-known melody within a traditional classical structure… In his hands, Irving Berlin’s “Blue Skies,” for example, became an elaborate set of variations on a theme. In his arrangement — he called his works transcriptions — of George Shearing’s“Lullaby of Birdland,” the famous melody abruptly became a fugue. His recording of Richard Rodgers’s “This Nearly Was Mine,”from “South Pacific,” was Chopinesque.” »

https://www.kbia.org/post/classical-pianist-turned-jazz-virtuoso-don-shirley-dead-86#stream/0

Janssen J-J dit: à

Excellent choix de candidature, Mendelsohn au NYRB, va découvrir de nouveaux talents. Un bon romancier, dans l’ensemble, frnacophile.

En revanche, on n’est pas sortis de la mangrove avec Maryse Condé… Je pense que ses réponses ont légèrement dépassé sa pensée ; peux pas croire qu’elle n’ait pas forcé le trait un brin sur les séquelles de la colonisation guadeloupéenne, aussi douloureuses et productrice d’un talent international soient-elles encore. Évidemment, le comparatif avec Toni Morrison ne serait peut-être pas à établir.
____
¿Ha sufrido usted el racismo, ha sentido cómo la miraban de forma diferente por el color de su piel?

Sí y no. Era algo que no me preocupaba durante mi época anticolonialista, cuando estaba más comprometida con eso. Ahora, por ejemplo, al recibir el premio Nobel alternativo de Literatura, cuando he ido a Guadalupe a celebrarlo, muchos compatriotas pensaban que Francia podría hablar más del premio o darle más importancia. Me da igual. No me considero francesa, así que me parece normal que no hablen tanto de mí o de mis premios como lo harían si se tratara de un escritor enteramente francés. Francia es uno de los países más racistas del mundo.

¿Incluso más que Estados Unidos?

Igual de racista. En América, los negros siempre han luchado, no hay más que ver lo que lograron con la lucha por los derechos civiles en Estados Unidos. Sin embargo, en Francia los negros nunca han sido una verdadera comunidad. Incluso ahora, que el antiislamismo está a flor de piel, ni siquiera el odio francés se dirige hacia los musulmanes negros, porque no somos una comunidad, nunca hemos sido una fuerza en Francia. En ese sentido, nuestras reacciones siempre han sido menos fuertes.

renato dit: à

Je ne lirai pas le livre deFrédéric Martel, parce que plus on avance en âge moins de temps on peut se permettre de perdre, reste que il suffit de passer quelques temps à Rome pour se faire une idée des préoccupations majeures du clergé : mettre les mains sur les meilleurs appartenant et conquérir les beaux garçons, activité celle-ci qu’à condition qu’ils laissent les mineurs en paix, est tout â fait légitime ; d’ailleurs, personne n’empêche au bon chrétien de parcourir la jésuitique « voie de velour ».

D. dit: à

JJJ, je ne sais pas si vous vous en êtes aperçu mais vous avez mis des points d’interrogation à l’envers au début de certaines de vos phrases.

Lavande dit: à

Ça vaut son pesant de cacahuètes !!!
Je demande à Google trad de me traduire un morceau de phrase : voici la suggestion de correction « d’orthographe » qu’on me suggère :

Incluso ahora, que el antiislamismo está a flor de piel, ni siquiera el odio francés se dirige hacia los musulmanes negros,

Essayez avec cette orthographe : Incluso ahora, que el antisemitismo está a flor de piel, ni siquiera el odio francés se dirige hacia los musulmanes negros,.

Et la traduction: Même maintenant, cet anti-islamisme est à la surface, pas même la haine française est dirigée contre les musulmans noirs,

(Ça ne m’a pas éclairée sur « ni siquiera » sur lequel j’avais un doute !)

Phil dit: à

« mettre les mains sur les meilleurs appartenant ou appartements », caro Renato ?

renato dit: à

… appartements, Phil, merci.

christiane dit: à

Joséphine Baker…
Au chapitre 5 de la biographie de Simenon écrite par P.Assouline, cinq pages plongent le lecteur dans cette rencontre, cette passion entre Simenon et cette dame.
« Un soir d’octobre 1925 au théâtre des Champs-Elysées. L’affiche de Paul Colin annonce les représentations de La Revue nègre et la rencontre avec « cette fille de Saint-Louis (Missouri, coiffée à la garçonne, cheveux courts et collés. » L’Amérique jazzi, celle du dixiland, y donne le la […] (dont le clarinettiste Sidney Bechet et le pianiste Claude Hopkins), des danseurs, des girls, une chanteuse de blues et spirituals, et Joséphine […] qui réussit en une heure à déclencher le scandale, l’enthousiasme du Paris mondain et les polémiques de la presse bien-pensante […] par ses postures jugées obscènes et sa plume de flamant rose entre les cuisses.[…] Simenon est conquis. […] Elle a 20 ans, il en a 23. « Un gamin »… »
Et en quelques pages savoureuses, P.Assouline décrit cette liaison sensuelle, rieuse, sauvage dans ce Paris nocturne des brasseries et des boîtes de nuit. Le projet de revue naîtra… Puis Simenon s’éloignera et partira « se réfugier dans l’île d’Aix, entre ré et Oléron, avec Tigy pour seule compagne. »

On retrouve Joséphine Baker au chapitre 14 (années 1950-1952), page 409. Peu de mots mais quelle gravité…
D’abord à Miami. « Il dira avoir été frappé sinon choqué de constater qu’à Miami, les écriteaux interdisaient aux Juifs l’accès aux hôtels et aux plages. A New York, il a eu une semblable expérience dans un grand hôtel…
Vient ce passage émouvant : « Sa vieille amie Joséphine Baker, qui passe quelques jours à Lakeville au hasard d’une tournée dans la région, renforce cette fâcheuse impression en lui racontant qu’elle a eu le plus grand mal à se faire servir dans un grand restaurant de Manhattan ; le personnel comme les clients lui ont fait comprendre avec insistance, du geste ou du regard, que la présence d’une Noire en ces lieux était incongrue. »
P.Assouline indique dans ses notes avoir trouvé ces informations dans Mémoires intimes de Simenon, p.183.

Voyez-vous, Chaloux, « Assouline n’est pas Camus » mais un sacré biographe et un chercheur scrupuleux dans les annales, les archives, les correspondances, les livres. 20 chapitres éblouissants qui se terminent le 4 septembre 1989 à 3h30 par la mort de Simenon.
J’ajoute que les photographies qui accompagnent l’ouvrage donnent à cette biographie le visage de Simenon et celles de ceux qui l’ont côtoyé.

Alexia Neuhoff dit: à

« Francia es uno de los países más racistas del mundo. » Maryse Condé
(LaFrance est un des pays les plus racistes du monde)
Je ne sais dans quelle étude statistique comparative internationale M. Condé a tiré cette conclusion. Je doute d’ailleurs que pareille analyse ait été jamais réalisée. Encore un cas où l’émotionnel, une conviction est érigée en théorème. Tout le mal de notre époque est là-dedans.

renato dit: à

Toujours à propos de voies jésuitiques, un manuel à l’usage des confesseurs du XVIIe ou XVIIIe siècle — trou dans la mémoire — dit que l’on peut pratiquer la sodomie à condition que ce soit dans l’intention de procréer — on ne tient pas assez en compte l’importance de l’intention chez les chrétiens —.

Bėrėnice dit: à

Renato, en d’autres termes, faire main basse sur tous biens immobiliers lucratifs.

jazzi dit: à

« on peut pratiquer la sodomie à condition que ce soit dans l’intention de procréer »

Diantre !

renato dit: à

Ce sont plutôt les belle adresses pour habiter, Bėrėnice ; les bien immobiliers lucratifs çà se fait certes, mais ça ne fait pas une activité « angoissante » car il y a des chargés de mission pour ça.

Bėrėnice dit: à

8h02 , pas moyen d’adapter un traducteur sur mon materiel. Aussi pour plus de precisions dans l’aperçu du profil et de l’envergure de Don Shirley j’ai consulté wiki qui s’il ne ment pas offre un panorama impressionnant

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Don_Shirley

Bėrėnice dit: à

Jazzi, il faut croire que quand ces préceptes ont été pondus, l’anatomie n’avait pas encore établi les rapports entre nos différents organes, une affaire de tuyaux.

christiane dit: à

J’ajoute que cette biographie Simenon s’enrichit de citations intéressantes. Ainsi, chapitre 16,page 513, celle de François Mauriac qui, dans son « bloc-notes » du « Figaro littéraire » du 11-18 mai 1963, signe cet article très remarqué dont voici un extrait : ( c’est à propos des Anneaux de Bicêtre) :
« |…] Simenon atteint ici à une vérité qu’aucun romancier avant lui n’avait baignée de cette lumière crue, presque insoutenable[…] La mécanique d’une journée de malade dans un grand hôpital, voilà le terrain solide d’où le reste du monde apparaît comme ce néant […]. L’effet de la maladie qu’il nous décrit préfigure cette distance que la vieillesse crée entre nous et la vie. C’est qu’elle se confond avec la maladie sur un point essentiel : la proximité de la mort – de la mort qu’il ne sert à rien de ne pas regarder en face ; il ne sert à rien de n’en jamais parler, ni même de ne pas y penser. Il suffit qu’elle soit là, que nous nous sentions à sa portée pour que le monde soit frappé de ce néant qui est tout le sujet du dernier Simenon. […] »

jazzi dit: à

Curieux que l’on passe l’homosexualité de Don Shirley sous silence !

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