de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
La destinée mondiale de « Bella ciao »

La destinée mondiale de « Bella ciao »

Bella ciao a-t-elle jamais été chantée par les partisans antifascistes dans l’Italie en guerre ? De toutes les questions existentielles qui nous hantent, celle-ci n’est peut-être pas prioritaire. Etrange tout de même de l’entendre traverser les coulisses du FIPADOC (Festival international du film documentaire) qui s’est tenu fin janvier comme chaque année à Biarritz. Incongru tant la réponse parait évidente. D’autant que nombre de documentaires historiques de grande qualité y étaient diffusés : Little Richard sur les origines black queer du rock’n’roll ; Joan Baez, plongée intime et politique sur la reine du folk song américain, tous deux époustouflants tant par leur réalisation que par la richesse de leurs archives ; une enquête implacable sur l’assassinat en 2005 de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri ; l’histoire des 1200 ghettos mis en place par les nazis dans les territoires de l’Est qu’ils contrôlaient ; le scandale colonial de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui coûta la vie à quelques 20 000 africains entre 1921 et 1934 etc… Et Bella Ciao (2022)!

Ce film italien de Giulia Giapponesi dure une heure et trente-neuf minutes et aurait pu être prolongé au-delà tant sa matière est riche et … mondiale. A travers des bandes d’actualité récentes ou historiques, croisées avec des interviews d’experts de la musique populaire italienne, d’ethnomusicologues et d’anciens résistants, la réalisatrice a pris le parti de montrer Bella Ciao dans tous ses états et de la donner à entendre dans toutes les langues. En fait, si les paroles datent bien de 1944, elles ont été greffées sur une musique propre aux mondine, ces ouvrières saisonnières exploitées à désherber dans des conditions éprouvantes les rizières des plaines padane et vénète (fin XIXème-début XXème siècles). Or, bien qu’elles aient été écrites un demi-siècle après, elles célèbrent leur lutte victorieuse pour la réduction de leur temps de travail.

   Et l’antifascisme sous Mussolini ? On n’imagine pas que la question se pose tant la chanson est célèbre et sa signification, évidente. Le documentaire s’ouvre sur un scandale qui s’est produit le 20 mai 2020 dans la troisième ville de Turquie : le piratage des minarets d’une soixantaine de mosquées d’Izmir dont les hauts parleurs ont tous résonné d’une même chanson au même moment dans les rues en lieu et place du muezzin appelant à la prière en plein ramadan :

« Alla mattina appena alzata/ O bella ciao bella ciao bella ciao, ciao, ciao/ Alla mattina appena alzata/ In risaia mi tocca andar… ».

On imagine l’effet sur la population stupéfaite, ravie ou horrifiée selon les cas. Même s’il y est question de rizières, d’insectes et de moustiques, il s’agit bien d’un chant de révolte. Mais de tous les anciens partisans antifascistes que la réalisatrice a rencontrés au cours de son enquête, il n’en est pas un qui assure avoir entendu Bella ciao pendant la guerre… Ce qui est fâcheux lorsqu’on sait qu’il est passé à la postérité comme leur hymne, l’équivalent de notre Chant des partisans. En revanche, le film ne manque pas de témoins qui se souviennent l’avoir découverte après la guerre dans la version historique de la chanteuse Giovanna Daffini ou dans celle très « partigiana » et en italien d’Yves Montand aux paroles adaptées à la lutte antifasciste (dès la première strophe, la rizière y est remplacée par l’envahisseur) quand ce n’est grâce à la série Netflix espagnole à grand succès…Casa de papel !

Qu’importe au fond si Bella Ciao fut ou non l’ode de la résistance italienne puisqu’elle est désormais le chant de tous ceux qui aspirent à défendre les libertés à travers le monde.  Aujourd’hui, des femmes dévoilées ont le courage de la chanter en farsi sur les réseaux sociaux ou en pleine rue à Téhéran.

(« Photo extraite de Riz amer (Riso amaro, 1949), film de Giuseppe De Santis »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Musique.

1171

commentaires

1 171 Réponses pour La destinée mondiale de « Bella ciao »

renato dit: 21 mars 2024 à 14h37

Certains ronronnent, d’autres crachent, d’autres encore vomissent nerveusement….

Patrice Charoulet dit: 21 mars 2024 à 14h41

Langue française

Je lis dans le journal « guerre de position ». C’est évidemment « guerre de positions » qui convenait.

Patrice Charoulet dit: 21 mars 2024 à 18h24

Erik Orsenna, Histoire d’un ogre*, Gallimard.
(*Il s’agit de …Bolloré)
« On ne saurait trop vous en recommander la lecture. »(Jérôme Garcin)

FL dit: 21 mars 2024 à 19h17

Les « Poèmes » de Catulle, ne s’appelle pas les « Poèmes » de Catulle mais « Le Livre de Catulle de Vérone ».

Bon c’est gênant parce que le nom de l’auteur est
dans le titre. Mais je trouve le titre bien plus beau.

https://www.actes-sud.fr/node/11391

MC dit: 21 mars 2024 à 19h33

On signale la parution avec une préface de Carlo Grepi d’Un » Homme sans Mots », le témoignage de Lorenzo Pérone sur Primo Levi.

vadeboncoeur dit: 21 mars 2024 à 19h34

Décès de Frédéric Mitterand.

Un homme de culture et un gentleman, un homme libre, à la personnalité attachante. Il est parti dans les étoiles rejoindre ses acteurs et actrices préférés.

Claudio Bahia dit: 21 mars 2024 à 20h21

B dit: à
Bloom, j’en suis au » Dernier des justes » ( ce n’est peut-être pas le bon moment vu le contexte )
vous l’avais lu, j’en suis certaine, m’encouragez-vous?

Bloom vous a répondu.
J’ose ajouter que vous avez en main une œuvre majeure de la littérature. Pour moi il fait partie des 20 livres les plus marquants du XXème siècle en langue française.

Ed dit: 21 mars 2024 à 21h06

@jazzi
Je partage votre analyse sur Angot d’une manière générale, sans toutefois juger un film que je n’ai pas vu

D. dit: 21 mars 2024 à 21h07

La mort d’un homme m’attriste mais je ne peux garder un souvenir impérissable de Frédéric Mitterrand.

D. dit: 21 mars 2024 à 21h17

Dans le métro on trouve de plus en plus de types avec des casques audio sur les oreilles et une casquette sur la tête qui se trémoussent en public. C’est d’une totale incorrection. Ces gens n’ont donc pas eu de parents pour les éduquer ?
Déjà, se trémousser quand on est seul est mauvais signe : c’est ne pas être digne avec soi-même. Or la dignité commence avec soi-même et son amour-propre. Ce n’est pas et alii, spécialiste de ce genre de sujets,qui me contredirait.

D. dit: 21 mars 2024 à 21h21

J’imagine par exemple que MC, que je trouve d’une grande dignité, ne se trémousse pas dans le métro avec un casque audio et une casquette sur la tête.

Clopine dit: 21 mars 2024 à 21h23

Pourvu qu’il ne soit pas rejoindre les petits garçons thaïlandais de sa connaissance, tout de même…

Samuel dit: 21 mars 2024 à 21h28

Pourquoi la mort du pédocriminel Frédéric Mitterrand ne m’attriste guère ?

MC dit: 21 mars 2024 à 21h46

Vous imaginez bien, D. Je ne vois pas l’intérêt de me muer en cabine téléphonique errante dans les transports parisiens

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 22 mars 2024 à 2h20

À la cérémonie pour l’amiral de Gaulle, j’ai vu le nain teigneux, qui semblait sourire alors que tous étaient recueillis. N’est-il pas en prison ?

Patrice Charoulet dit: 22 mars 2024 à 9h17

Sur un blog, je lis une attaque , infondée, d’ Eric Dupond-Moretti, qui aurait, je cite, une « obsession politique du RN »Ce ministre, est, je le constate, probablement le plus détesté par toute l’extrême droite, politique et/ou journalistique

Le Pen fille, amie de Viktor Orban, n’est pas la bonne maman des Français qui élève des chats. Elle ferme les yeux sur le porte-parole de Poutine en France, le dignitaire du RN Thierry Mariani. Elle n’a pas eu de mal à forcer ses députés à être cravatés et moins bruyants que leurs collègues LFI., ça ne mange pas de pain . Pas de quoi se rengorger.
Son projet économique, démago et coûteux, serait catastrophique pour notre pays. Elle oublie de se masquer quand elle fait ami-ami avec ses homologues européens, xénophobes, populistes…et d’extrême droite. En passant , il faut redire que « extrême droite » est sans cesse et bien à tort, récusé par tous les animateurs de débats sur CNews, tous les journalistes politiques du JDD ( et la nouvelle recrue Luc Ferry!). Et, c’est le bouquet, par le dénommé Bolloré , qui ose se définir comme « démocrate chrétien » (à son sujet , lire , pour se détromper, l’excellent livre d’Erik Orsenna, « Histoire d’un ogre », Gallimard).

Clopine dit: 22 mars 2024 à 10h26

Superbe émission du cours de l’histoire, ce matin, avec Virginie Linhardt. Euh, je vous résume, ok ?

Virgine est la fille de Robert, « l’établi », ce militant maoïste parisien issu de la haute qui a été travaillé pendant un an dans une usine automobile. Bouquin à l’appui, film récent, tout le monde connaît cette histoire parce qu’elle est emblématique de l’engagement -physique, social- de la partie de l’extrême-gauche « qui y croyait » (Linhardt ne croyait pas à « mai 68 », comme tous les maos, mais il croyait à une révolution si proche qu’on pouvait la toucher du doigt, il suffisait de mettre ce doigt dans le cambouis des travailleurs et de les amener à la lutte finale pendant la pause de 10 H 15 à 10 25 à l’atelier, évidemment, les lendemains ont déchanté). Bon, le temps passe, le papa devient muet, ce que tout le monde a interprété comme un repli du maoïste sur sa dure condition d’intellectuel trompé par l’histoire. Virginie écrit trente-cinq ans plus tard un bouquin « le jour où mon père s’est tu », où elle dévoile le pot aux roses : il s’agit d’une maladie, non d’un remords ou d’une prise de conscience de l’inanité de la parole, mais bien d’un instinct de survie. Le bouquin est passionnant…

Dans la foulée, Virginie écrit un second bouquin, axé sur sa mère cette fois. Lien entre les deux ? Le point de vue. Celui des enfants élevés par les soixante-huitards (comme Vanessa Springora par exemple), devant se dépêtrer entre l’arrogance intellectuelle, la foi militante et les pré-requis des dits-soixanthuitards, les pré-requis concernant aussi les enfants, bref, tout ce qui sous-tendait la permissivité accordée à un Mazneff, par exemple…

Bon. Mais là, patatras, procès intenté à Virginie par sa mère et son ex-compagnon (ex-compagnon non de la mère, mais de Virginie, vous suivez tous, même au fond ?)

Réaction de Virginie ? L’émission de ce matin : elle a gagné le procès, mais ce n’est pas là l’important. L’important, ce sont les questions qu’elle pose, notamment celle-ci, qui me turlupine moi aussi depuis pas mal de temps : « à qui appartient l’histoire ? »

Pour vous faire une opinion, allez vite écouter en podcast sur France Cul l’émission en question.

Quant à moi, cela m’a replongée dans une visite près de Lille d’une ancienne mine, Germinal en toile de fond. Nous étions une quinzaine, et une jeune historienne, qui était visiblement une absolue érudite sur la question des mineurs, nous guidait. Manque de bol pour elle, il y avait dans notre groupe une fille de mineur, qui a systématiquement, pendant toute la visite, dénigré la jeune chercheuse, lui ôtant toute légitimité de
parole puisque « n’étant pas fille de mineure, elle n’avait aucune notion sur ce que c’était vraiment »…

Cela voulait dire « puisque toi tu n’as pas bu le café qu’on confectionnait pendant ces années-là dans le foyer des mineurs, et que moi je connais son goût, tu n’as qu’à la fermer ».

Dialectique de la parole et du silence, évoqué sans détour ce matin…

C’était bien, ce matin !

MC dit: 22 mars 2024 à 11h28

Parce que ça mérite le mot de dialectique , ça ? Bigre… Enfin, ces Maos ont un goût aimablement préhistorique. Chapeau à Virginie qui en a tiré quelque chose en partant de leur décrépitude, et non de leur flamboiement…. MC
PS on notera que Mr Charoulet se relâche. Employer à son âge le mot de demago..,

Paul Edel dit: 22 mars 2024 à 11h59

Votre haine des soixante huitards associés à la conduite Matzneff ne vous grandit pas.

Jazzi dit: 22 mars 2024 à 12h21

FREDERIC MITTERRAND

Lettre d’amour à la Somalie

Après que son amant l’a quitté pour un autre, le narrateur inconsolable de Lettres d’amour en Somalie – premier livre et premier film de Frédéric Mitterrand – choisit, pour partager sa peine, de fuir vers un pays aussi dévasté que lui : la Somalie d’après l’époque coloniale italienne et l’occupation soviétique. En ouverture de ce récit en deux temps, où alternent les annotations à caractère historiques ou journalistiques et les confidences les plus intimes, Frédéric Mitterrand, débarquant à Mogadiscio en pleine saison des pluies, écrit : « La Somalie. Dès l’arrivée un avion de chasse. Une guerre millénaire contre l’Ethiopie voisine. La Corne de l’Afrique au débouché de la mer Rouge. Aucun allié parmi les superpuissances qui surveillent les pétroliers passant le long des côtes. Un régime militaire islamique aux mains de dirigeants, inconnus et secrets. 600 000km2, cinq millions d’habitants [près du double aujourd’hui], des réfugiés innombrables. L’un des cinq pays les plus pauvres du monde. 70% de nomades. Les points d’eau sont toujours au-delà des frontières mouvantes. Et moi, sans lien ni lieu, désormais, qui ait l’impression de marcher depuis aussi longtemps qu’eux. » A l’issue de ce voyage improbable, il semble cependant que le transfert amoureux ait plus ou moins fonctionné ?

« Somalie, je t’ai aimée bien que tu ne fusses ni la plus belle ni la plus aimable. Et si j’ai cherché ton cœur sans parvenir à le trouver, c’est parce que tu étais si lasse et que moi j’étais aussi la lassitude même. J’aurais peut-être dû imposer le silence à mes souvenirs, mes habitudes, et ne plus écouter que les rumeurs que tu laissais monter jusque vers moi. J’ai essayé, bien sûr, mais nous étions trop éloignés l’un de l’autre. Alors j’ai préféré me contenter de tes rêves et je crois que j’ai su les partager. Ils me parlaient de toi mieux que tous les livres et mieux que les images. Ils me renvoyaient à ceux que j’avais emmenés de France et qui guidaient mes pas tandis que je marchais auprès de toi.

Nous nous sommes croisés quelques semaines et nos temps nous emportent. Nous ne nous sommes pas vraiment parlé et je pense que nous ne nous rencontrerons plus.

Pourtant n’écoute pas ce que l’on te dira de moi, reste fidèle à ton inlassable indifférence où je n’ai vu que le reflet de celle que j’avais quittée. Je t’ai mieux comprise qu’on ne voudra te l’expliquer, tu m’as mieux accueilli qu’on ne pourra le croire.

Tu étais telle que je t’attendais et je te le confie en sachant que tu ne pourras jamais le savoir : si je t’ai tant aimée, c’est que nos épreuves étaient les mêmes. »

(« Lettres d’amour en Somalie », Editions du Regard, 1983)
https://www.mercuredefrance.fr/le-gout-de-l-afrique/9782715233225

Patrtice Charoulet dit: 22 mars 2024 à 13h22

à Madame ou Monsieur « MC »

Vous avancez qu’à mon âge, je « me relâcherais » au motif que j’emploierais « démago », forme brève de « démagogique ». J’en doute fort.
En revanche, laissez-moi vous…apprendre, qu’en français , le mot « Monsieur » a pour abréviation « M. » et non « Mr ».

Clopine dit: 22 mars 2024 à 13h30

Bon sang, Paul Edel, je ne sais pas ce qui me grandit ou pas, je ne sais pas si j’ai envie de grandir ou rapetisser, j’ai juste envie de partager ce qui m’a paru une émission intelligente. Je crois que vous avez quatre enfants, donc dans le tas certains qui ont l’âge de Virginie Linhart. Donc je subodore que votre réaction provient de votre potentiel malaise à supporter ce que, comment dire ? Nos enfants disent de nous ?

Clopine dit: 22 mars 2024 à 13h32

Mais quel père peut supporter ce que ses enfants disent de lui ? (Je ne parle pas des mères, de toute façon réduites au silence).

Clopine dit: 22 mars 2024 à 13h35

Moi, mon père n’aurait jamais pu supporter ce que j’aurais pu dire de lui. Heureusement qu’il était sourd, comment dit-on ? Ah oui, « comme un pot ».

D. dit: 22 mars 2024 à 15h10

en français , le mot « Monsieur » a pour abréviation « M. » et non « Mr »

Absolument. Mr pour Mister.

lmd dit: 22 mars 2024 à 15h17

Aîe, pourquoi Gerry Mulligan ? Mais c’est pareil, je me trémousse aussi…

Bloom dit: 22 mars 2024 à 15h22

@Bloom
Ces aphorismes sont-ils de vous ?

Ces mots d’esprit sont des graffiti, M. Charoulet, recueillis dans des lieux publics et originellement rédigés en langue anglaise. Le fond y prime sur la forme, contrairement aux « tags » & autres « graphs ».

D. dit: 22 mars 2024 à 15h26

Ben écoutez, lmd, ça me fait de la peine pour vous, je ne sais pznas quoi vous dure de plus. J’appelle ça un manque de maintien. Ni plus, ni moins.

Bloom dit: 22 mars 2024 à 15h31

Pourquoi la mort du pédocriminel Frédéric Mitterrand ne m’attriste guère ?

Réponse dans la question.

D. dit: 22 mars 2024 à 15h33

J’imagine que renato devant ses enceintes a davantage de maintien que lmd. Ce n’est pas très difficile.

Paul Edel dit: 22 mars 2024 à 15h35

Epargnez moi Clopine votre fatras intellectuel qui mélange les parents soixante huitards avec les dérives sexuelles et et criminelles d’un Gabriel Matzneff dans une de ces navrantes généralisations idiotes dont vous avez le secret.

D. dit: 22 mars 2024 à 15h40

Bouger instinctivement au son d’un rythme nous ramène au chamanisme ou au tribalisme, c’est à dire à l’esprit mis en esclavage par la chair, que nous sommes sensés avoir surmonté depuis longtemps, avec ses portes d’entrée grandes ouvertes aux basses entités, voire à celles démoniaques.
La danse classique est au contraire l’esprit qui dicte au corps son mouvement.

puck dit: 22 mars 2024 à 16h14

très bel article, bravo !
d’autant que je pensais dur comme fer que cette chanson était au départ de Taylor Swift, comme quoi on a vite fait de se tromper…

D. dit: 22 mars 2024 à 16h20

Oui il y a de ça. La danse régionale possède un caractère tribal qui me déplaît. C’est de la musique païenne à la base, ne l’oublions pas. Quelques airs ont souvent été intégrés à la musique classique, il est vrai. Ils sont assez facilement détectables parce que restant vulgaires. C’est d’ailleurs ce qui donne son caractère vulgaire à l’Hymne à la Joie. Dieu sait comme je suis admiratif de Beethoven, mais sur ce coup-là on a jamais été d’accord tous les deux. Ce qui me réjouit c’est que la laide et vulgaire Europe communautaire l’ait choisie comme hymne. Je suis par contre très mécontent de l’usurpation de la couleur azur et du métal or, de la couronne de douze étoile qui n’appartient qu’à la Sainte Vierge Marie. C’est un vol pur et simple.

puck dit: 22 mars 2024 à 16h20

le succès de cette chanson met en lumière le non non succès totalement injuste d’autres chansons tout aussi jolies comme par exemple « que je t’aime » de Johnny Hallyday.
Il suffit d’écouter les premières paroles pour s’en convaincre : « quand tes cheveux s’étalent comme un soleil d’été et que ton oreiller ressemble aux champs de blé…
Quand l’ombre et la lumière dessinent sur ton corps des montagnes, des forêts et des îles aux trésors… »
on a tout de même rarement fait mieux.

même que si les iraniennes avaient plutôt choisi cette chanson elles auraient probablement renversé le pouvoir à l’heure qu’il est pour mettre à la place un pouvoir qui envoie des drones à l’Ukraine.

D. dit: 22 mars 2024 à 16h26

Moi je n’ai jamais vu de soleil d’été s’étaler. Il fait tout un tas de choses, comme se lever, briller, chauffer, éclairer, éblouir, monter, descendre, se cacher, se coucher. Mais s’étaler, jamais.
C’est le parolier qui surtout s’étale sur un coup pareil.

D. dit: 22 mars 2024 à 16h29

Alors, les montagnes, passons. Ce serait plutôt des collines, d’ailleurs. Mais DES forêts ?! Un bosquet de poils pubiens, admettons…mais sinon, quelles forêts ?

puck dit: 22 mars 2024 à 16h30

la France est le pays qui incarne le mieux les valeurs de Résistance.
un exemple au hasard : Raphaël (3 consonnes et 6 voyelles) Glucksmann…
quand on écoute ce type on voit de suite que c’est un résistant élevé par un philosophe lui-même résistant.
même Macron incarne cet esprit de résistance propre à notre pays.
même qu’on se demande pourquoi il n’a pas plus résisté quand Blackrock a racheté la moitié de notre dette publique.
d’autant que le fait que cette boite américaine possède une grosse partie de notre dette a des effets tout à fait inattendus sur la santé mentale de notre président.

D. dit: 22 mars 2024 à 16h33

Des îles au trésor… comprends pas la notion d’îles sur quelque chose qui n’est pas isolé. Un doigt, une main, un bras pourraient être assimilés à une presqu’île, à la limite.

En réalité tout cela n’a aucun sens.

puck dit: 22 mars 2024 à 16h38

D. te moque pas de la Justice et de la France !
nous ne vivons pas une époque facile avec toutes ces coupes budgétaires…

exemple au hasard : aux JO la France ne va distribuer que 240.000 préservatifs (dont 40.000 féminins) aux athlètes !
alors qu’en 2016 le Brésil en avait distribué 450.000 ! soit le double !

du coup les russes qui ont mis la pression sur la CIO ont même dit qu’au final ils refusaient d’y participer.

D. dit: 22 mars 2024 à 16h39

La baisse de Standards & poors, elle est faite, ça y est ? On est bien, hein, dans notre couche mouillée qui pue le pipi ?
Merci à tous ceux qui on voté Macron. Celui par qui la ruine de la France s’installe, dans tous les domaines.
C’est quand la prochaine visite surprise à Marseille ? Il paraît que les détenus en ont bien rigolé.

D. dit: 22 mars 2024 à 16h41

Des poussins de un jour.

Je n’en démordrai jamais.

Vos ancêtres doivent avoir honte de vous, de ce que vous laissez faire au pays qu’ils ont construit et vous ont laissé.

puck dit: 22 mars 2024 à 16h43

D. il y aura 10.000 athlètes aux JO de Paris.
avec 240.000 préservatifs je te laisse faire le calcul sur le nombre d’avortements que cela représente…

certains disent que c’est même pour pouvoir donner moins de préservatifs que la France a mis le droit à l’avortement dans la constitution.

c’est limite scandaleux…

puck dit: 22 mars 2024 à 16h46

Standard & Poor’s a probablement été le meilleur groupe de pop anglaise des années 60.

Clopine dit: 22 mars 2024 à 18h05

Paul Edel, je suis bienveillante à votre égard, n’en doutez pas. Si seulement vous étiez dans la même disposition d’esprit à mon endroit, peut être pourrions nous tricoter ensemble ? Mais bon, les barrières…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 22 mars 2024 à 18h24

D’abord le Roi, maintenant la Princesse de Galles. Cancer …

D. dit: 22 mars 2024 à 18h39

Oui je suis très ému ce soir de cette annonce de la Princesse de Galles, Duchesse de Cambridge.

D. dit: 22 mars 2024 à 18h49

Beaucoup de bruit pour rien, votre Cage, renato. Mais bon. On est pas obligé d’écouter.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 22 mars 2024 à 19h14

à D: en devenant Princesse de Galles, Catherine Middleton a cessé d’être Duchesse (consort) de Cambridge. Le titre appartient au Souverain qui peut l’accorder à un membre de sa famille. Sûrement la même chose des titres accessoires accordés à son petit-fils William, époux de Catherine, soit: comte de Strathearn et Baron Carrickfergus.

une main dit: 22 mars 2024 à 19h19

C’était bien, ce matin !

Certes non.
Et cet après-midi, n’en parlons pas! 🙂

renato dit: 22 mars 2024 à 19h23

Nous aurons donc entendu beaucoup de journalistes débiter des sornettes et des fantasmes et nous allons maintenant entendre une avalanche d’excuses (ou pas ?). En fait, il s’agissait d’attendre. Enfin, tous les chiens ont une queue et tous les connards ont leur mot à dire.

FL dit: 22 mars 2024 à 19h24

Je me souviens que Frédéric Maitterand avait salué de la belle façon l’arrivée à la culture de Mme Dati, grande amie des lettres et des arts.

Elle est en train de faire la peau aux écoles d’art.

Je ne sais pas ce que c’est qu’une école d’art d’ailleurs. Les écoles de théâtre sont des écoles d’art~? les écoles de cinéma~? Les conservatoires de musique~? L’école Boulle~? Les écoles de journalistes de gauche~?

rose dit: 22 mars 2024 à 19h33

Jazzi dit: à
JJJ et rose sont partis en voyage de noces ?

Je m’occupe de ma mère et je lis La Montagne magique, presque la moitié.
C’est un plein temps. Je vous aime toujours. Inconsidérément.

Jazzi dit: 22 mars 2024 à 19h51

« * Mitterand »

Mitterrand, FL !

Elizabeth II va t-elle emporter la royauté anglaise dans la tombe ?

Jazzi dit: 22 mars 2024 à 19h55

Ah, ces peines à jouir qui se veulent des parangons de vertu !
Frédéric Mitterrand était homosexuel (assumé) pas pédophile.

Jazzi dit: 22 mars 2024 à 19h56

« Je vous aime toujours. Inconsidérément. »

C’est bien, rose.
On aime jamais trop !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 22 mars 2024 à 19h59

Jazzi dit: Elizabeth II va t-elle emporter la royauté anglaise dans la tombe ?

C’est bien tout ce qui reste à la fière Albion. Ou presque. Et il reste William (au Canada on disait Guillaume) et se trois enfants. Mais le cancer de Catherine, qu’on appréhendait tous, constitue un choc.

Quand à Frédéric Mitterrand, je l’ai toujours trouvé faux, poseur, flagorneur. Son oncle sans le génie.

D. dit: 22 mars 2024 à 20h09

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

à D: en devenant Princesse de Galles, Catherine Middleton a cessé d’être Duchesse (consort) de Cambridge.

Absolument. Je sais cela mais c’était, comme souvent, pour tester mes lecteurs.
Je vous félicite.

rose dit: 22 mars 2024 à 20h12

Jazzi

Morale ou littéraire ?
Pour Christina Angot, sauvegarde si ce n’est sauvetage.

Jazzi dit: 22 mars 2024 à 20h15

Scandale au théâtre Sarah Bernhardt l’autre soir !

«On comprend pas ce que tu dis, Isabelle !!!»

Un spectateur a apostrophé et hué en plein milieu d’un vers l’actrice qui joue Bérénice au Théâtre de la Ville à Paris et une partie de la salle a ri.

renato dit: 22 mars 2024 à 20h38

Les incroyables bouffons qui corrigent leur propre erreur en prétendant tester les autres.

renato dit: 22 mars 2024 à 20h56

Je fais ce que je peux pour équilibrer la situation idiote que vous parvenez toujours à mettre en place, D.

D. dit: 22 mars 2024 à 21h25

Non mais alors… il commence sérieusement à me chauffer, le tubercule milanais…

renato dit: 22 mars 2024 à 21h29

Ce n’est quand même pas de ma faute si vous n’êtes qu’un goujat !

renato dit: 22 mars 2024 à 21h50

Le lien, Jazzi, revoie à : « Désolés, ce contenu n’est pas disponible actuellement ».

renato dit: 23 mars 2024 à 5h38

Que les abrutis qui ont finalement accès aux outils de communication disent des conneries est compréhensible : ils sont vachement satisfaits d’entendre leur propre voix déblatérer leurs préjugés — il (le mari) a une maitresse (une marquise qui probablement sort de chez elle à 5 heures) ; non, elle avait un amant qui s’est suicidé en la laissant enceinte et elle s’est fait avorter, et ainsi de suite. Bon, ce sont des gens de peu de valeur morale qui ont investi dans un téléphone équipé d’une caméra chic, élégante, kotelette, mais que ce soient des journalistes des chaines dites sérieuses qui racontent des bobards, ça se comprend mal et ouvre à des questions embarrassantes : quelle éducation ont reçu en famille ? Quel est leur cycle d’études ? Personne ne leur a enseigné que leur travail se fonde sur les faits établis ? etc.

rose dit: 23 mars 2024 à 6h02

Jacques Barozzi

On prend des ris et on ferme la grand-voile puis on installe le petit foc et on court sous le vent. Où on met la Fortune carrée. J’ai beaucoup navigué. Le mal de mer se régule : il s’agit que l’estomac s’adapte aux mouvements. La mer est en mouvement.
P.S : votre trajet est à revoir, me semble t-il, en partie.

rose dit: 23 mars 2024 à 6h06

La marquise qui sort à cinq heures.
Un jour, ai entendu  » il s’est mis à boire parce que vous l’avez quitté ». « Or, elle l’a quitté parce qu’il buvait ». Temporalité extrêmement différente.
Ce qui n’a rien à voir.

Bloom dit: 23 mars 2024 à 8h09

A la demande générale, revoilà la voix des murs:

– Comte Dracula, votre Bloody Mary est servi!

– Quand j’entends le mot « revolver », je sors ma culture.

– George Orwell était un grand optimiste.

– British Airways ou l’Expérience Ultime – Petit-déjeuner à Londres, Déjeuner à New York, Bagages aux Bermudes…

– La nostalgie n’est vraiment plus ce qu’elle était.

– J’aimerais tant être ce que j’étais quand j’ai souhaité devenir ce que je suis…

– Mon dieu à moi est vivant- désolé pour le vôtre.

– Les prières soudaines font sursauter Dieu.

– Économisez l’eau, prenez un bain à plusieurs.

(…)

Jazzi dit: 23 mars 2024 à 8h47

Ma photo était plus inédite, renato, mais je ne sais pas comment la mettre en lien ici…

Bloom dit: 23 mars 2024 à 11h38

Il a été dit sur ce blog que les livres sur le cinéma sont souvent rasoir. Peut-être.
Le dernier livre posthume de Michel Ciment, « Go West, entretiens, cinéastes américains » (ed. Maganni), fait exception. Michel Ciment était un universitaire très aimé de ses étudiants de Charles V, qui écoutaient fascinés ce fou amoureux de son domaine de spécialité, le cinéma américain, dont il maitrisait à la perfection les secrets qu’il partageait avec humour et simplicité. En tant que critique, il privilégiait l’humain, l’acteur, le metteur en scène, le décorateur, avec lequel il instaurait une relation de complicité et de respect mutuel grâce à l’intelligence de ses questions. Sa « master class » sur Kubrick (un ami personnel) donnée à l’Institut Lumière de Lyon en 2011 est un modèle du genre.
Au paroxysme de la maladie qui l’a emporté, il continuait à jouer son rôle de passeur, en mettant en relation chercheurs et personnes de l’industrie. Respect.
Savourons-donc ses écrits (une quarantaine de livres) et ses conférences.
https://www.youtube.com/watch?v=OGG_ehN6HTs

vedo dit: 23 mars 2024 à 12h30

Suggestion pour PA: Babar
(Différence entre les articles Figaro/Monde et NYT– effrayant)

Patrice Charoulet dit: 23 mars 2024 à 13h56

« C’est une grande misère que de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire. » (La Bruyère, « Les Caractères » , V , 16)

Clopine dit: 23 mars 2024 à 15h57

C’est rigolo, quand un psy vous demande « vous n’avez pas envie de vivre ? » Il devrait plutôt dire, d’après moi « vous n’avez pas enmort de vivre ? ». La réponse serait alors « oui ». Parce que sinon, faut commencer à peser, et allez savoir de quel côté le plateau obscur pencherait…

renato dit: 23 mars 2024 à 16h34

Je me souviens d’une anecdote racontée par John Cage. Une jeune fille parle à une religieuse de ses intentions suicidaires, et la religieuse (dont écouter la jeune fille avait dû être d’un ennui sans fin) conclut : « Bonne idée, pourquoi ne pas essayer ? ».

Bref, les gens font chier le monde sans mesure avec des problèmes existentiels que chacun devrait résoudre par lui-même : ce serait une question de dignité, mais c’est une qualité qui manque à la plupart. Est-ce juste une question d’éducation ou avons-nous vraiment affaire à des gens sans épaisseur ?

Clopine dit: 23 mars 2024 à 16h42

Il y a toujours deux manières de garnir les plateaux de la balance. La légère, et la lourde. Ce qui est rigolo, c’est que ce n’est pas de poids qu’il s’agit, mais de morale. Ou de regard. Ce qu’on met dans la balance n’est plus objectif, mais rejoint l’immatériel. Finalement, ce n’est plus le pour ou le contre, mais juste les intérêts de celui, ou celle, qui charge les plateaux. Comment en vouloir à la répugnance instinctive de celui, ou celle, qui a envie que les plateaux s’équilibrent, et s’aperçoit que non seulement c’est un rêve impossible, mais en plus que l’aiguille est truquée ? (si l’on admet que les plateaux ne soient séparés sans possibilité qu’on les jaugent à l’oeil nu ?)

Clopine dit: 23 mars 2024 à 16h44

Bon, j’admets que la souffrance soit un bon moyen de juger. Gaza, Israël. Qui va déceler quand le plateau va bouger ?

Clopine dit: 23 mars 2024 à 16h46

Ce que vous nommez « gens sans épaisseur », c’est juste « gens sans légitimité »? C’est ça ?

Patrice Charoulet dit: 23 mars 2024 à 17h00

Classement des agrégés de philosophie (Rappel) L’agrégation de philosophie est un concours qui exige tellement de qualités que tout agrégé de philosophie, quel que soit son classement, mérite l’estime. Cela dit, il n’est pas indifférent de savoir ceci : 1836 : Félix Ravaisson (1er) , 1844 : Paul Janet (1er), 1845 : Emile Burnouf (2e) ,1848 : Renan (1er) ,1849 : Paul Challemel-Lacour (1er) ,1863 : Jules Lachelier (1er), 1864 : Alfred Fouillée (1er), Léon Ollé-Laprune (2e) ,1871 : Julien Darlu (1er) ,1872 : Victor Egger (1er), Victor Brochard (3e) 1874 : Auguste Burdeau (1er, 1875 : Jules Lagneau (3e), (qui fut, on le sait, le professeur admiré par Alain), 1879 : Lucien Lévy-Bruhl (1er), 1881 : Bergson (2e), Jaurès (3e), 1882 : Pierre Janet (2e), 1883 : Octave Hamelin (1er), Goblot (5e), 1885 : Victor Delbos (1er), Frédéric Rauh (2e) ,1886 : Lucien Herr (2e),Maurice Blondel (7e), 1888 : André Lalande (auteur notamment du célèbre dictionnaire de philosophie, encore précieux) (1er), Georges Palante (7e) ,1890 : Louis Couturat (1er), Charles Appuhn (8e) ,1891 : Léon Brunschvicg (1er), 1892 : Elie Halévy (2e), Emile Chartier ( = Alain) (3e), 1893 : Célestin Bouglé (1er),Georges Beaulavon (6e), 1894 : Henri Delacroix (1er), 1895 : Marcel Drouin (1er),Marcel Mauss (3e), 1897 : André Darbon (3e), Emile Van Biéma (6e) ,1899 : Désiré Roustan (1er) ,1900 : Albert Rivaud (1er) ,1901 : Charles Lalo (1er), 1903 : Henri Piéron (5e) ,1905 : Jacques Maritain (6e) ,1906 : René Le Senne (8e) ,1907 : Etienne Gilson (6e) ,1909 : Louis Lavelle (4e), Louis Farigoule (=Jules Romains) (6e), 1910 : Jean Wahl (1er), Gabriel Marcel (2e), Emile Bréhier (3e), Jean Nabert (4e), 1919 : Armand Cuvillier (1er), Martial Guéroult (2e) ,1920 : Etienne Souriau (1er) ,1921 : Henri Gouhier (1er), 1922 : René Poirier (1er), Brice Parain (2e), Jean Grenier (3e), Bachelard (4e) ,1923 : Jean Guitton (3e) ,1924 : Pierre Mesnard (1er) ,1925 : Jean Laubier (1er),Pierre-Maxime Schuhl (2e), 1926 : Jankélévitch (1er) ,1927 : Canguilhem (2e) ,1928 : Raymond Aron (1er), Emmanuel Mounier (2e), Daniel Lagache (3e) 1929 : Sartre (1er), Simone de Beauvoir (2e), Jean Hyppolite (3e), Nizan (5e), Maurice Savin (6e), 1930 : Merleau-Ponty (2e), Etienne Borne (7e), 1931 : Ferdinand Alquié (1er), Claude Lévi-Strauss (3e), Mikel Dufrenne (5e), Simone Weil (7e) ,1932 : Jacques Soustelle (1er) ,1933 : Jean Beaufret (6e), 1934 : Raymond Bayer (2e), 1935 : Paul Ricoeur (2e), 1936 : Roger Garaudy (5e) ,1937 : Jean-Pierre Vernant (1er), 1938 : Gaëtan Picon (1er), Louis-Marie Morfaux (3e) ,1939 : Henri Passeron (1er),Georges Gusdorf (5e), 1941 : Jean-Toussaint Desanti (3e), Maurice Clavel (4e), Yvon Belaval (5e), 1942 : Jean Lecanuet (2e) ,1943 : Jules Vuillemin (1er), Gaston Granger (2e) 1944 : François Bourricaud (2e),Michel Henry (6e), 1945 : Ginette Dreyfus (1ère), 1946 : Suzanne Bachelard (1ère), Florence Khodoss (6e), 1947 : René Schérer (4e), 1948 : Althusser (2e), Jean-Louis Dumas (6e), Deleuze (8e), Jacques Muglioni (10e), 1949 : Dagognet (1er), Pontalis (3e), Jacques d’Hondt (8e), Claude Lefort (8e), Ormesson (12e), 1950 : Pierre Aubenque (1er), Jean-Pierre Faye (2e), André Vergez (3e), Lyotard (4e), Jean Laplanche (9e), Marcel Conche (13e), 1951 : Foucault (2e), 1953 : Pariente (1er) ,1954 : Bernard Bourgeois (5e), Pierre Bourdieu (7e), 1955 : Michel Serres (2e), 1956 : Alexis Philonenko (1er), Didier Julia (5e), Jacques Derrida (14e), Jean-François Ricard (le futur Jean-François Revel) (16e), 1957 : Beyssade (1er),Jean Granier (2e), Guy Michaud (3e) ,1960 : Alain Badiou (1er) ,1962 : Catherine Clément (1ère) (à 22 ans) ,1965 : Jacques Bouveresse (1er) ,1971 : Jean-Luc Marion (2e), Rémi Brague (7e), Bernard-Henri Lévy (8e) ,1976 : Denis Kambouchner (1er), 1981 : Emmanuel Faye (3e), 1987 :Thierry-Dominique Leterre (3e), 1988 : Nathalie Depraz (1ère), 1990 : Denis Moreau (1er), 1997 : Michael Foessel (1er).
P.-S. Michel Onfray n’a pas été reçu à l’agrégation.
Si un lecteur , ne figurant pas ci-dessus, a obtenu un classement flatteur à ce concours, qu’il ait la gentillesse de me le dire en me précisant l’année de son succès. Je m’empresserai de compléter cette liste.

B dit: 23 mars 2024 à 17h10

l’aiguille truquée, le pôle magnétique de la Terre se déplace, c’est pour ça

renato dit: 23 mars 2024 à 17h17

La légitimité c’est une préoccupation pour les cons : tout le monde est légitime, pas besoin d’un diplôme ! je me souviens d’un galeriste décidément con qui, confronté à un spectateur qui doutait de l’artiste exposé, en avait mis en doute la légitimité. Or, pour ce qui est des goûts, des sentiments et des émotions, il n’est jamais question de légitimité mais d’épaisseur, car « la chose » peur être plus ou moins bien extériorisé. Reste d’actualité G. Benn : « Quiconque ait le sens de la dignité place son heure sur l’autel, les dieux n’acceptent pas les heures d’autrui. Le don c’est avoir un contenu ; la morale veut que l’on exprime ce contenu ; si l’on a du talent, on trouve une forme d’expression intéressante. »

D. dit: 23 mars 2024 à 17h39

Pauvre renato. Avoir pour seul espoir d’être dans un « chaos ». Alors que Dieu nous attire vers sa Lumière qui est l’exact contraire du chaos.

Pauvre type.

Ⓓ. dit: 23 mars 2024 à 18h52

Ténébreux renato. Les ténèbres appellent les ténèbres et elles lui répondent.

renato dit: 23 mars 2024 à 19h00

Mais pourquoi les superstitieux emmerdent les gens avec leurs croyances sans fondement ? Est- ce ça l’arrogance des ignorants ?

D. dit: 23 mars 2024 à 19h15

Remerciez-moi de vous rappeler inlassablement l’existence de Dieu qui vous a créé.

et alii dit: 23 mars 2024 à 20h02

se souvient des fêtes de Pâques, où chacun et chacune décoraient des coquilles d’œufs pour en faire des Pysanky (ou au singulier Pysanka). Ces œufs de Pâques ukrainiens sont remarquables par leurs décorations colorées, leurs inscriptions – вписати ou « pysaty » en ukrainien signifie « inscrire ».
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/territoire-de-belfort/belfort/guerre-en-ukraine-on-vous-raconte-l-histoire-des-pysanky-ces-ufs-de-paques-vendus-pour-venir-en-aide-au-peuple-ukrainien-2490322.html

D. dit: 23 mars 2024 à 20h08

Oui, mais et alii, Pâques c’est infiniment plus que des oeufs. Infiniment plus. C’est le coeur des deux alliances.

et alii dit: 23 mars 2024 à 20h14

Le musée de la Pysanka à Kolomya en Ukraine expose 10 000 Pysanky.
D’après l’ouvrage de Vira Manko, La Pysanka folklorique ukrainienne (2005), les pysanky étaient considérées comme des talismans. La croyance en un dieu du soleil Dazhboh faisait des oiseaux des créations divines puisqu’ils pouvaient s’approcher du ciel. Ainsi, si les êtres humains ne pouvaient attraper les oiseaux en plein vol, ils pouvaient au moins récupérer les œufs pondus. Ces œufs étaient considérés comme magiques. En outre, l’œuf représentait aussi la renaissance de la Terre, lors des rites de printemps.

renato dit: 23 mars 2024 à 20h15

Pour ne dire que des évidences…
Religion it’s like a penis
It’s okay to have one
It’s okay to be proud of it
However
Do not pull it out in public
Do not pull it on children
Do not write laws with it
Do not think with it

FL dit: 23 mars 2024 à 20h30

Ils devraient s’inspirer de Verlaine.

« Rien de plus cher que la chanson grise
Ou l’Indécis au Précis se joint.

C’est de beaux yeux derrière des voiles, […] »

Art poétique – Jadis et Naguère (1884)

ↁ. dit: 23 mars 2024 à 21h07

J’aimerais bien qu’on m’explique en quoi je suis mal élevé. Vous pourriez, vous, Kilékon ?

rose dit: 24 mars 2024 à 5h36

Je ne sais pas comment est construit ce roman (non), récit, saga (non), mais, dans la Montagne magique, (je commence à comprendre le titre), une cinquantaine de images avant le milieu, vers la page 507, Hans Castorp fait ses adieux à Settembrini, se lance dans entamer la conversation avec Claudia Chauchat et page 556, (j’ai triché (oui)), Settembrini lui annonce quitter le sanatorium. Mot jamais écrit (pas prononcé, pas même envisgé) dans cette histoire.
J’en suis page 528. J’irai jusqu’au bout. Puis à Davos, voir les lieux, hors du sommet économique des grandes puissances.
Là, lapsus clavii en écrivant mon pseudo : sort Rpse.
Je commence à me reposer, grave, hors position allongée. Sauf quand je lis.
Aller visiter une rizière au sud de Milan, je ne dis pas non.

rose dit: 24 mars 2024 à 6h41

Alors que Hans Castorp, à genoux lui fait une longue déclaration d’amour « de manière profonde, à l’allemande » mais en français car en italiques, Clavdia Chauchat lui dit en partant « N’oubliez pas de me rendre mon crayon ».

Damien dit: 24 mars 2024 à 6h53

Pollini était l’un des plus grands. Il ne jouait pas seulement les notes, mais ce qu’il y avait dessous, dans le silence infime qui naissait entre les lignes. Toute musique aspire au silence, comme la vie à la mort. Pollini était très bon dans Chopin. Moi, je sais pourquoi. Je le garde pour moi. Idem pour Debussy. Il s’est intéressé à la musique contemporaine, parce qu’il comprenait tout. Son interprétation de la sonate de Boulez rend justice à ce compositeur génial. Je pourrais expliquer pourquoi, mais j’ai le flemme, ce matin. Je n’ai pas envie de travailler, on est dimanche. Et donc Pollini est mort, le silence soudain s’instaure. La zicmu c’est fini. Le bastringue qui fait du bruit, style Rolling Stones. Les poètes ratés, style Gainsbourg. L’emphase avec Léo Ferré — c’est extra. Les Baby Doll avec Lio, ou le film de Kazan. Les féministes avec Jeanne Mas ou Elli Medeiros. Vous ne trouvez pas qu’on a besoin de souffler un peu. C’est le Carême. Pour les sons aussi. Du chant grégorien ou rien… Pollini avait été l’élève de Michelangeli, pédagogue génial. Je suis friand des anecdotes sur lui. Un jour, avant un concert, l’accordeur n’arrivait pas à mettre au point le piano. Et Michelangeli : « Ce n’est pas le piano qu’il faut changer, c’est l’accordeur !… » Michelangeli annulait ses concerts cinq minutes avant. Je me marre.Belle journanche de dimanche à tous !

rose dit: 24 mars 2024 à 7h14

Belle journanche de dimanche à vous aussi.
Je les m bcp vos anecdotes, c’est une manière de rentrer dans l’histoire.

renato dit: 24 mars 2024 à 8h05

« Pollini avait été l’élève de Michelangeli… »

En effet Pollini a commencé le piano avec Carlo Lonati (« Mon premier maitre, Carlo Lonati, a essayé de me donner les premiers rudiments, et puis c’est tout, il m’a laissé jouer à ma façon. »)
De 13 à 18 ans, il poursuit ses études avec Carlo Vidusso, qui avait été l’élève de Lonati. Vidusso était un virtuose de la lecture à vue et résolvait sans peine les problèmes de doigté. De plus, il doigte toutes les notes de la partition avec une logique digitale qui nécessite l’utilisation de tous ses doigts — il va jusqu’à changer de doigté sur des notes répétées afin d’obtenir un son qui n’est jamais le même que le précédent. Les cinq années passées avec Vidusso expliquent la relation de MP avec le piano. Vidusso fut impressionné par Pollini, car après un concert à la Scala d’un chef (dont maintenant le nom me fuit) le jeune MP rejoua en classe afin de montrer les particularités de l’interprétation.
Lorsqu’il a commencé à se perfectionner avec Michelangeli, il avait déjà gagné le prix Chopin. Cependant, les cours n’ont duré que peu de temps, car étudier plus longtemps avec ABM aurait signifié jouer « comme le voulait le maitre », ce que Pollini n’appréciait point.

Incidemment, Marta Argerich aussi a eu son moment de perfectionnement avec Michelangeli — après avoir gagné les concours Genève (c’était en 1957, en cette occasion Pollini gagna le deuxième prix).

renato dit: 24 mars 2024 à 8h09

Oups ! « rejoua en classe » en le réduisant de mémoire pour le piano

Mimi Pinson dit: 24 mars 2024 à 8h47

Paul Klee, ensorcelé et pressé, 1933
Technique : aquarelle sur PMF INGRES ( filigrane).
Montage :marouflé sur toile.
Dimensions: 49 x 63 cm.
L’œuvre est enregistrée au Centre Paul Klee, Berne, sous le répertoire des travaux numéro 6107.

https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t1.6435-9/164668202_1176037052843849_6129741628575198209_n.jpg?_nc_cat=101&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=2a8gCQ75GMMAX_2fNgE&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfDlIHuOp2jU8HzjBjXaku8ZNHgtkykXpToEzUE16KlryQ&oe=662768B4

Ⓓ. dit: 24 mars 2024 à 8h58

Pollini ne me laisse pas un souvenir impérissable. Son heu était d’ailleurs assez critiqué, me semble-t-il ?

Clopine dit: 24 mars 2024 à 9h04

Rose, rien que pour vous faire sourire, je réitère ici deux assertions déjà mises en ligne, à savoir qu’un, dans la Montagne Magique, chacun cherche Chauchat, et que deux, si Hans est transi d’amour pour cett Clawdia malade, plus âgée que lui, c’est qu’elle incarne (plutôt malgré elle, dirai-je, une sensualité débridée (c’est le mot). Et pourquoi ? Parce que nous sommes au tout début du vingtième, où les femmes étaient proprement rigidifiees dans leurs corsets. Or, nous sommes dans un sanatorium où il n’est question que de respirer… Madame Chauchat ne porte pas de corset, ce qui bouleverse le jeune Hans sans même qu’il sache pourquoi. Bonne lecture !

Ⓓ. dit: 24 mars 2024 à 9h23

Je voulais dire un jeu. Vous auriez pu rectifier vous-même. Toujours à chercher la petite bêye dès l’aurore. C’est pénible

Paul Edel dit: 24 mars 2024 à 10h11

Renato, vous connaissez l’histoire du jeune Pollini arrivant dans la belle villa de ABM pour prendre quelques leçons auprès du Maitre, et surprise, les premiers jours, Michelangeli lui demande de bien vouloir laver ses voitures qui sont dans le garage. Pollini s’exécute, un peu déconcerté. Mais il a avoué pus tard qu’il n’avait pas appris grand chose du Grand Maitre, sinon à placer ses doigts autrement dans les sonates de Beethoven et trois ou quatre autres trucs. Mais Pollini reste un immense schumannien(ré écouter la Fantaisie op. 17 enregistrée en 1973 avec et la sonate éblouissante de passion pour pianoforte N° 1 en fa dièse) alors que du côté de Schubert et Beethoven, on trouve vraiment mieux ailleurs.

closer dit: 24 mars 2024 à 10h33

Monsieur Charoulet va passer un mauvais dimanche: son cher Président a donné un grand entretien au JDD, la feuille d’extrême droite du méchant Bolloré!
Que faire?
Acheter ou ne pas acheter?

et alii dit: 24 mars 2024 à 10h42

corset clopine:
Si aujourd’hui de nombreuses femmes se libèrent de leur soutien-gorge pendant le confinement, ce sous-vêtement n’a pas toujours été vécu comme une contrainte. À sa création au XIXe siècle, il a même considérablement changé leur quotidien.
Critiqué, rejeté comme symbole d’oppression du corps des femmes, le soutien-gorge a pourtant été inventé par une ouvrière féministe révolutionnaire en 1889.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/a-l-origine-du-soutien-gorge-une-feministe-revolutionnaire-1187756

et alii dit: 24 mars 2024 à 10h45

Le corset provoque alors pour les femmes qui le portent malaises, indigestions, douleurs au dos et aux côtes. Il entrave leur respiration et leurs mouvements les plus simples : marcher, courir, se pencher, s’asseoir.
Finalement, ce qui va faire disparaître le corset, c’est l’engouement pour le sport. Et c’est surtout, lors de la Première Guerre mondiale, lorsque les femmes vont se mettre à devenir actives. Catherine Örmen, historienne de la mode.

et alii dit: 24 mars 2024 à 11h01

corset et style:
Le mauvais style, par contre, est dénigré comme femelle ; il est mou et gras. D’où ce conseil à Louise Colet : « Tu as un côté… passionné et débordant quelquefois, auquel il faut mettre un corset et qu’il faut durcir du dedans » (II, 79,
https://books.openedition.org/puv/7766?lang=fr

renato dit: 24 mars 2024 à 11h07

Paul, je me souviens que lorsque je l’ai mise en ligne ici, cette anecdote a choqué un intervenant. D’un autre côté, c’est compréhensible : ABM voulait évaluer la personnalité de MP — modeste ou vaniteux ? etc. Prendre en compte que MP était le fils d’un important architecte et le neveu d’un grand sculpteur —.

MC dit: 24 mars 2024 à 11h43

On peut se demander si Louise Colet méritait ce conseil. Elle était aussi capable de commettre des nouvelles façon Séraphin Lampion à Moulinsart. Ce que Gustave F n’aurait peut-être pas fait…. MC

Bloom dit: 24 mars 2024 à 12h06

La gentille princesse annonce sa maladie, le public et les méchantes gazettes expriment leur émotion, en retour la princesse se dit touchée de cette émotion généralisée. Le pays communie dans le flux circulaire de l’émotion, puissant vecteur de construction de l’expérience collective.
On attend avec impatience les vers de Simon Armitage, poète lauréat du Royaume-Uni.

Damien dit: 24 mars 2024 à 12h28

Pardonnez-moi, mais vous faites erreur, Paul Edel, quand vous écrivez que Pollini n’a pas appris grand-chose de Michelangeli. En réalité, celui-ci lui appris l’essentiel, c’est-à-dire l’éthique musicale même. Cela venait de très loin, du temps où la musique elle-même n’existait pas. Faire laver les voitures à Pollini, c’est une technique zen, un koan. De manière à faire comprendre à Pollini que l’important n’était pas de savoir jouer, mais je ne vous dirai pas quoi. Pour comprendre le pianisme de Pollini, il faut étudier la sagesse zen. Ce n’est plus une question de zikmu, mais nous touchons directement à Dieu. C’est finalement le message de Pollini, Dieu. Dieu, ça sert à ça. Pollini a été réceptif. Quand je l’écoute, je suis en communication directe avec l’absolu.

rose dit: 24 mars 2024 à 12h28

Clopine,
Pas lu encore qu’elle ne porte pas de corset.
Lu son émotion à lui lorsqu’il voit ses bras à elle, blancs et nus.
Clopine, il met sept mois avant de lui parler.
Ce qui l’émeut, c’est qu’elle claque les portes en arrivant systématiquement en retard au restaurant.
Plus tard, il penser que cela définit son caractère à elle.

Clopine dit: 24 mars 2024 à 12h29

Ca me fait penser aux années 80. Y’en avait que pour les chaînes hi-fi (c’est quoi la mieux ? T’as dépensé combien toi ?) et les spots de chichon (c’est quoi ta filière toi pour t’approvisionner en shit ? T’es sûr que c’est de l’afghan première catégorie ?). Ce que je m’ennuyais ! Là c’est un peu pareil mais vu qu’on est dans le pré-ephad, c’est  » t’as vu ma culture bourgeoise mec ? On ne me la fait pas sur la Vierge au chevalier Rolon… » et puis on a un peu peur des petits jeunes qui pourraient vous fourrer chez Orpéa. Ca sonne à la porte, pas vrai ?

rose dit: 24 mars 2024 à 12h29

D.
D’accord avec vous. En espérant qu’il se soit congratulé de son vivant.

rose dit: 24 mars 2024 à 12h31

Ma meilleure scène de corset, Clopine, c’est dans Autant en emporte le vent, lorsque sa nounou noire serré les lacets du corset de Scarlett, et qu’elle s’évanouit avant le bal.
Dieu merci, Rhett Butler arrive en retard.

Clopine dit: 24 mars 2024 à 12h35

Claquer les porte, c’est comme casser sa voix. Un truc genre Bruel : totalement inoffensif.

Clopine dit: 24 mars 2024 à 12h41

Non, Rose, elle ne s’évanouit pas. Les garces ne s’évanouissent jamais, sauf quand elles l’ont décidé. Scarlett est franchement le plus bel exemple de garce de toute la littérature mondiale, un indépassable (serait-ce parce qu’elle est le produit d’une culture raciale à l’extrême, à un moment de rupture, une sorte de raptor ?) N’empêche, elle, au moins, est vivante pour un sacré bon bout de temps ! Moi, je suis déjà morte.

renato dit: 24 mars 2024 à 12h50

Mythologies bien à part, ABM lui-même a clairement dit qu’il n’y avait que peu de chose qu’il aurait pu enseigner à Pollini — il est certain qu’il a appris le doigté du trille, doigté qu’il a employé pendant toute sa vie.

Clopine dit: 24 mars 2024 à 12h50

Faut dire qu’elle, qui n’était pas « d’une beauté classique », avait conscience de son pouvoir. Si j’étais un mec, ce qu’à dieu ne plaise, je me réfugierai plutôt du côté de Brassens « cette fille est trop laide, il me l’a faut ». Mais qui parle encore de Brassens, aujourd’hui ?

MC dit: 24 mars 2024 à 12h52

 » Moi, je sui déjà morte »! Mais toujours aussi bavarde , ajouterions-nous. Vous ne trouvez pas qu elle en rajoute dans le misérabilisme, la Clopinette?

Bolibongo dit: 24 mars 2024 à 13h28

il me l’a faut

Comment faut-il l’avoir,peuchère! 🙂
La faux de l’apostrophe, la cédille de sa sébile!

Paul Edel dit: 24 mars 2024 à 13h35

Damien, si vous le dites, comment ne pas vous croire? En ce qui concerne Dieu( et non plus Pollini) je crois que c’est un joueur de bonneteau vers Barbès. .

morales sed laisse dit: 24 mars 2024 à 13h48

Ne me souviens pas de Scarlett comme garce.

Elle ne fréquentait pourtant pas les clubs échangistes! 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*