de Pierre Assouline

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La guerre d’une seule contre un gène tueur en série

La guerre d’une seule contre un gène tueur en série

Mais de quoi hérite-t-on au juste quand on hérite ? Une maison, des objets, des titres, de l’argent ou presque rien, c’est selon. Sans oublier l’essentiel : une émeute de traces mnésiques. Le poète T. S. Eliot l’évoquait dans La Terre vaine :
 « Nous avons existé par cela, cela seul/ Qui n’est point consigné dans nos nécrologies/ (…) Ni sous les sceaux que brise le notaire chafouin. »
Difficile de ne pas garder ces vers à l’esprit en lisant le récit poignant de Nathalie Rheims Les Reins et les cœurs (205 pages, Léo Scheer). Ainsi énoncé, ces quatre derniers mots au coude à coude sur la même ligne, on lirait le titre de manière subliminale comme « Les Rheims et les cœurs ». Une illusion d’optique qui fait écho à la pulsation souterraine, intime, longtemps secrète de la phobie généalogique de l’auteure. Pas de « Je est un autre », pas d’autofiction, pas d’entourloupette littéraire : pour son vingtième livre, elle a choisi de dire les choses en face parce que c’est de face qu’elle a affronté le mal. Une saleté dont les femmes de sa famille héritent de génération en génération. Quand le réel s’y met, il est implacable. Un gène-tueur-en-série.
Une célébrité dans la dynastie. Mais la puissance du déni est telle qu’on fait comme si la police de la généalogie l’avait mis sous les verrous, alors que non, il rôde encore et nul ne peut anticiper sa prochaine attaque. Nom de code : insuffisance rénale aiguë. Le genre de choses qui atteint toutes les fonctions vitales. De quoi se déshydrater à mort. On la prend à temps, on la remplit de sérum physiologique, on l’emmène au service de réanimation. Dans ce cloître technologique de solitude et de silence, des prénoms féminins viennent l’envahir, ceux des femmes de la lignée qui l’ont précédée dans cette voie. La dialyse, monstre d’acier et araignée métallique, avec ses machines et ses tuyaux : une usine à essorage. Sa mère y a été enchaînée pendant vingt-cinq ans. S’y brancher pendant des mois n’est qu’une bataille à remporter malgré les souffrances pour éviter une guerre de cent ans : s’y brancher jusqu’à la fin de ses jours.
Cette histoire s’ancre dans la mémoire archaïque même si pour Nathalie Rheims elle a commencé à l’été 2017 pour s’achever un an après. Douze mois d’un combat incessant ponctué de comas, de dialyse, au cours duquel elle était devenue un enfer pour elle-même. Dans ces moments-là, on peut rêver d’être déshéritée, d’y échapper pour de bon, de briser la fatalité génétique. Elle veut croire, à sa manière, sans opportunisme religieux mais sans rien renier de ce qu’elle est. Ce n’est pas un hasard si le récit doit son titre au Livre de l’Apocalypse :
« Je ferai mourir de mort ses enfants, et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je traiterai chacun de vous à la mesure de ses œuvres. » (II, 23)
Ne reste plus qu’une solution pour la sauver : la greffe d’un rein, seul organe qui peut faire l’objet d’un don par une personne vivante. Il faut des conditions, un contexte, un donneur compatible, cela peut prendre du temps, ce serait fatal. Un homme se présente aussitôt, un danseur qui se trouve être à ses côtés depuis des années, Flavien, ami de cœur devenu ange gardien. La greffe est possible, elle prend. Il faut qu’elle tienne, combattre l’hydre d’œdème pulmonaire, supporter la culpabilité d’avoir pris une partie de lui-même à un être cher, vivre avec l’intrus en soi quitte à devenir étranger à soi-même, laisser son corps affronter sa conscience. Pendant les six semaines d’hospitalisation, une nouvelle famille surgit, d’un dévouement et d’une bienveillance qui aident à revivre, celle des soignants et de leurs aides.
Les Reins et les cœurs s’inscrit d’ores et déjà aux côtés de L’Intrus dans lequel le philosophe Jean-Luc Nancy racontait sa greffe du cœur. Même pudeur, même sensibilité, même absence de pathos. Même trace puissante dans la mémoire du lecteur.
(Dessins de Pierre Le-Tan)
Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

903 Réponses pour La guerre d’une seule contre un gène tueur en série

et alii dit: à

poissons femelles:en coupant la langue des femmes, elles gagnent déjà une queue :les voilà sirènes, c’est la moitié du travail de fait ; trouvez l’autre moitié

rose dit: à

D à 12h01
Vous êtes en croisade pour nous convaincre que boire de l’eau est très nocif ?

rose dit: à

Qu’a Et Alii ?
😳

et alii dit: à

j’ai une très belle rose sur ma table !

rose dit: à

Ai tapé trois chez Annelise, cette fille qui réouvre rapidelent l’espace commentaires et permet la circulation des idées
Mimosas Olivier Laxe
Mimosas
Oliviet Laxe.
Trois fois, ai obtenu Fatal error.
Suis repartie, comme les saumons, remonter la rivière, et frayer.

(Nota : en Irlande, dahs les riviéres qui sont des fleuves, il y a de larges banquettes construites pour que les saumons remontent les rivières.

rose dit: à

De quelle couleur Et Alii ?

lmd dit: à

Spiral…

rose dit: à

Et alii à 10h53

Vais vois si je peux m’ inscrire.
Idée géniale proposée. Merci du lien.

et alii dit: à

t: 20 septembre 2019 à 17 h 17 min
je ne sais s’il faut dire corail ou saumon ;mais très belle!

rose dit: à

La spiral jetty, hippocampe

rose dit: à

Je dirai saumon pour les fleurs, corail pour les bijoux mais c’est une très belle couleur.

rose dit: à

Et à 10h46 aussi, merci pour le lien Et Alii

Jazzi
Merci pour Viendra le feu

rose dit: à

10h47 Et Alii

D. dit: à

Rose,

Boire modérément un bon vin rouge bio est certainement moins nocif que de boire de nombreuses eaux tirées de robinets.
C’est sûr. En Effet.

vedo dit: à

« Par cela, nous avons existé.. »
Pas sûr que « cela » ait la même référence dans le billet et le Waste Land de T.S. Eliot. Les vers qui précèdent:
 »
The awful daring of a moment’s surrender
Which an age of prudence can never retract.
 »
Mais comme toute poésie, difficile à traduire. A mon avis, les mots sont plus faciles à traduire chez TSE (peut-être le poète le plus accessible pour un(e) anglophone imparfait) que chez quelques autres, mais la transcription de musicalité de l’original, de la mélopée au facétieux, me semble plus difficile.

gisèle dit: à

D 15h36. Oui, je sais. Il n’empêche que je trouvais la même eau minérale, en bouteille de verre, encapsulée de la même façon, chez mon traiteur,qui n’était pas étoilé. La société propriétaire de la source,beaucoup plus petite que les grands leaders du marché,préférait la qualité et la fidélité des clients.
Suffit sur l’eau,ça déton(n)e dans le paysage culturel…ce soir, c’est soles petit bateau,avec un Bordeaux, blanc , mais qui n’est pas de Lur Saluces ! trop lourd pour une fin d’été !

vedo dit: à

En fait, le choix de ce vers du Waste Land par PA est très intéressant, et en tenant compte des vers précédents, fait réfléchir.

Janssen J-J dit: à

Je crois surtout qu’on ne souffre pas des mêmes Maladies.

Pablo75 dit: à

Rose dissimule de moins en moins son vrai métier et son activité secrète sur ce blog:

« Mimosas Olivier Laxe
Mimosas
Oliviet Laxe. »
rose dit: 20 septembre 2019 à 17 h 16 min

J’imagine que ce n’est pas à nous qui nous répète une phrase aussi claire. Ou alors elle nous prend tous pour des alzheimer. La seule interprétation possible est, encore une fois, le message codé:

« Mimosas Olivier Laxe
[je répète]
Mimosas
Oliviet Laxe. »

À l’appui de ma thèse, il y a sa phrase suivante: « Trois fois, ai obtenu Fatal error ». Ce qui est un appel à l’aide évident.

D’autant plus qu’elle ajoute un peu plus tard ce court message:

La spiral jetty, hippocampe

rose dit: 20 septembre 2019 à 17 h 25 min

(« La spiral jetty » étant le nom de code du problème et « hippocampe » le nom de code de son officier traitant).

J’essaie d’avertir les participants de ce blog qu’il est infesté d’espions, mais tout le monde a l’air de s’en foutre. Et l’entité « rose » continue de l’utiliser pour son travail au nez et à la barbe de son propriétaire, sans qu’il s’émeuve. C’est la méthode d’espionnage appelée « Lettre volée de Poe » que les Services Secrets utilisent ici, comme il est logique sur un blog littéraire.

et alii dit: à

lérins
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Delaporte dit: à

« En ce qui me concerne je ne consomme l’eau du robinet que lorsqu’elle provient de façon certaine et directe d’une source de montagne et ne fait l’objet d’aucun traitement préalable, notamment ceux destinés à faire floculer les amines. Sinon c’est bouteille. »

Moi aussi, je suis un fanatique de l’eau minérale en bouteille. Même pour le thé, c’est eau de source en bouteille. Je comprends qu’il y ait des bars à eau minérale, qui proposent de eaux du monde entier. Se guérir par l’eau est magnifique, plus convaincant que par le vin. Nous disposons dans notre corps d’au moins 80 % d’eau, je crois. Les femmes moins que les hommes, elles sont plus « concentrées ». Ceci expliquant cela.

Paul Edel dit: à

J’ai bien peur Pablo que vous ayez totalement raison ! Mais il n’y a pas que Rose…Creusons l’idée.. RDL plateforme d’agents dormants ou éveillés? pas impossible.. !.. ça expliquerait cette soudaine et inexplicable prolifération des « Choix Goncourt » vers la Grèce et l’Autriche.. car curieuse cette soudaine curiosité de ces 2 pays pour notre vie littéraire automnale via des lyceens?….c’ est tout à fait exemplaire des intensives implantations de la DGSE auprès de pays qui posent de graves problèmes de stabilité européenne . évidemment, la couverture « culturelle et littéraire » a toujours été privilégiée en france dans le pays de Voltaire et de Hugo..pour d’autres types de contacts ; et on pourrait même soupçonner quelques-uns des membres de l’académie Goncourt d’être des « légendes « fabriquées de toutes pièces, avec » nègres » travaillant dans une officine du gouvernement, et leur permettant de voyager dans cesse sous couvert de rayonnement littéraire à l’étranger.

D. dit: à

J’essayais juste de vous faire comprendre, Gisèle, que les eaux minérales en bouteille de verre avec capsule métallique sont d’avantages destinées aux personnalités sensibles qu’à vous-même. C’est tout. Ne le prenez pas mal.

D. dit: à

Nous disposons dans notre corps d’au moins 80 % d’eau, je crois. Les femmes moins que les hommes, elles sont plus « concentrées ». Ceci expliquant cela

Oui, Cher Delaporte, mais c’est tout simplement qu’elles ont davantage, et en règle générale, bien entendu, de graisse, laquelle graisse est dépourvue d’eau, contrairement à notre muscle.

D. dit: à

et alii dit: 20 septembre 2019 à 17 h 16 min

j’ai une très belle rose sur ma table !

…vous feriez bien mieux d’y poser un bon petit rosé.

D dit: à

Delaporte, êtes-vous un agent double, comme vient de le laisser penser Paul Edel, de façon très imprudente ?

Bloom dit: à

Texte original:

(…) what have we given?
My friend, blood shaking my heart
The awful daring of a moment’s surrender
Which an age of prudence can never retract
By this, and this only, we have existed
Which is not to be found in our obituaries (…)
Or under seals broken by the lean solicitor

Pourquoi « chafouin » (= sly) pour « lean » (= malingre, émacié) ?
Pourquoi ne pas conserver la thématisation de  »By this »…? Pourquoi « consigné » pour  »to be found », qui n’est pas « recorded »?

Modeste proposition de fin de semaine:

Qu’avons-nous donné?
Mon ami, le sang fait trembler mon cœur
L’effroyable audace d’un moment de faiblesse
Que ne peut racheté un siècle d’économies
C’est par cela et cela seul que nous avons existé
Qui ne figure ni dans nos nécrologies
Ni sous les sceaux brisés par le notaire émacié

Jean Langoncet dit: à

@ chafouin » (= sly) pour « lean » (= malingre, émacié)

Efflanqué ?

pado dit: à

« Delaporte, êtes-vous un agent double »
D.

Ah mais non ! Delaporte est un agent triple, quadruple, quintuple.
Comme tout avatar il finit par avoir sa vie propre, incontrôlable donc incontrôlée.

Jean Langoncet dit: à

Le bon temps des vertus de l’eau ferrugineuse, des bouteilles en verre et de la consigne ; désormais réservé aux restaurants gastronomiques (une Châteldon capsule-couronne of course)
https://www.youtube.com/watch?v=YcuE54E9coI
[au restau, pour bibi, c’est toujours une carafe d’eau]

gisèle dit: à

D 19h57 So cute, all that ..
or lightearted banter ? as you like it !
Good night. CUT.

Jean Langoncet dit: à

Quant au caractère de la France de 2019 qui selon certains résulterait d’une « tension » entre les styles de Stendhal et de Hugo, il en dit plus sur la nature vermoulue du microcosme cultureux qui occupe les ondes télévisées et radiophoniques de l’héxagone que sur la réalité d’un pays qui gagnerait à redécouvrir Rabelais et Condorcet

gisèle dit: à

Paul Edel/ Pablo 75 : vous avez revu récemment « les trois jours du Condor » ? ou bien vous déchiffrez le Volapuk ?

Chaloux dit: à

@Pablo.
Pour la disponibilité des Renart, je vais passer chez Champion, je te dirai. Ce qui m’intéresse chez le personnage, c’est le passage progressif du bon héros malicieux au dangereux anarchiste non sans connivence avec le mal. Sinon, j’achèterai La Pléiade. J’ai quelques éditions anciennes y compris celle de Goethe, et la Bonnot payée 5 euros.

La méthode de prière de ton amie est exactement celle de Casanova qui prétend qu’il a toujours été exaucé (dans la préface ou les premières pages des Mémoires).. Une de mes arrières grand-mères avec qui j’ai passé une grande partie de ma petite enfance, invoquait plus classiquement Saint Antoine et ça fonctionnait aussi. Mon premier contact avec le surnaturel. Car j’étais persuadé que le saint nous avait entendus.
Toujours pas retrouvé Hécate, mais Morand s’explique un peu sur ce livre dans son entretien des « Archives du XXe siècle ».

(Acheté le Green, pas pour les aventures mais pour les jugements littéraires. Et les deux volumes de Joubert chez Gallimard ( + les Chroniques de Morand chez Grasset épuisées, d’occasion).

pado dit: à

« la Bonnot payée 5 euros. »
pablito

Vous avez des prix aux Buttes-Chaumont après 23h ?

et alii dit: à

Please take a few minutes to tell the world about Jonah and this website:
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Speak with Someone Confidentially and Without Obligation

Jonah and his family are working with Renewal, a remarkable non-profit organization.

To learn how you can save a life or for more information about kidney donation, please call Renewal at 718-431-9831, ext. 209 or email R24002@RENEWAL.org.
https://kidney4jonah.blogspot.com/?utm_source=tabletmagazinelist&utm_campaign=40592bf7f4-EMAIL_CAMPAIGN_2019_09_20_06_59&utm_medium=email&utm_term=0_c308bf8edb-40592bf7f4-207086749

vedo dit: à

Le mot clé (pour ma lecture, mais il y en a d’autres), est « surrender ». Complètement en désaccord avec « faiblesse ». « Siècle » pour « age », dans le contexte de ces vers ne me convient pas non plus. Impossibilité de la traduction de la la poésie dont une essence est l’allusion.

Bérénice dit: à

j’ai une très belle rose sur ma table !

Quel bonheur ! Odoriferante? Si oui elle provient d’un jardin. Je les vole quand s’en présentent hélas la region offre plus souvent des lauriers fleurs, de la sauge également borde les accès , les rosiers rares éveillent mes scrupules et je n’ose y toucher . Excepté un qui a fini par former un taillis et auquel je m’approvisionne , il n’appartient à personne mais la saison n’y est plus. Actuellement elle se prête au fenouil en graines .

et alii dit: à

Jonah and his family are working with Renewal, a remarkable non-profit organization.

To learn how you can save a life or for more information about kidney donation, please call Renewal at 718-431-9831, ext. 209 or email R24002@RENEWAL.org.

Bérénice dit: à

Je me suis contentée d’un plat de lasagnes maison, tout à fait honorable. Le tout consistant à ne pas trop les cuire. Je me suis regalee et c’aurait été parfait avec un vin que je n’aurais si mes moyens m’y avaient autorisée pas su choisir. Que buvez vous, D, pour accompagner des pâtes de qualité cuisinees avec goût?

Bérénice dit: à

L’académie du goût offre une mine de recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres, pour une modique somme vous pourriez devenir l’élève d’un de ces fameux cuisiniers qui si l’on lit la presentation du sieur Ducasse ne sont pas tombés de la dernière pluie acide. Avis aux amateurs de bonne chère.

Bérénice dit: à

Alii, puisque peut être vous séjourné à ici, qu’allez vous manger? Vos preferences? Autres que livresques.

Bérénice dit: à

Sejournez, qu’aimez vous, excusez le correcteur.

Bérénice dit: à

Et alii, 16h32, je l’informatique hier. La mousson a été plus intense en contrepartie surtout pour les états du sud avec des centaines de milliers de déplacés, des morts plus nombreux.

Jean Langoncet dit: à

@Que buvez vous, D, pour accompagner des pâtes de qualité cuisinees avec goût?

ConnarD, du fin fond de sa sacristie marxisante / nationale socialiste : … Un Barolo ! n’importe lequel pourvu qu’il soit rouge ou tuilé

Jean Langoncet dit: à

(la couleur tuilé, « terre de Sienne », apporte une nuance chaude au saumon / corail plus bas évoqué)

Jazzi dit: à

« Et l’entité « rose » continue de l’utiliser pour son travail au nez et à la barbe de son propriétaire, sans qu’il s’émeuve. »

Son propriétaire est aussi son employeur, Pablo75…

Jean Langoncet dit: à

tuilée ; Colette a de jolis mots pour décrire la robe des vins

Bérénice dit: à

M’informais. Le premier livre qui m’est tombé dans les mains alors que j’étais ado fut celui du René Dumont pris à l’époque pour un doux dingue: L’utopie ou la mort. A l’époque il était déjà question du problème d’eau en Inde. Tank est un mot Marâthî repris par l’anglais puis par les armées pour designer les chars et à present pour nommer nos réservoirs pensant- think tank.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Tank_(Inde)

closer dit: à

JB, le dernier Woody Allen n’est franchement pas une réussite. On y trouve les ingrédients des grands Allen new-yorkais des années 75-80, mais totalement affadis. Les mêmes blagues sur les péquenots du Middle West, sur les juifs, sur Beowulf qu’il faut éviter dans les études littéraires, etc. On sourit certes, mais franchement, JB, les trois acteurs principaux sont absolument nuls… Les deux nanas sont des têtes à claques laides et exaspérantes, le jeune type est un ectoplasme insignifiant. La seule qui s’en sort est la mère qui prend de l’importance dans la conclusion qui rachète un peu l’ensemble.

Quand Woody refait du Allen d’il y a quarante ans, on peut se demander s’il ne rate pas délibérément son coup, comme s’il voulait démontrer que lui seul pouvait jouer son personnage et que seules Mia Farrow et Diane Keaton pouvaient jouer les nanas de son monde…

Bérénice dit: à

Terre de Sienne constaterez de Sienne, t’a qu’à aller voir. Rien à faire avec le saumon. En revanche les vieux agréments sont dotés de voiles dont la couleur pourrait convenir. Ni rose, ni sienne, Une nuance .

Bérénice dit: à

Les vieux gréments, le tout truffé des fantaisies de l’automate et pourtant je ne dors pas.

Jean Langoncet dit: à

Terre de Sienne et les oxydes de fer ; de l’ocre à la sanguine selon la teneur

D. dit: à

Tu sais où tu peux te la mettre ta bouteille de Barolo, Langoncet ?
🌡

Bérénice dit: à

Au hasard, dans le derche?

Jean Langoncet dit: à

Salut connarD ; on recommande communément le service à température « chambrée » mais dans votre cas, la température du studio commande plutôt un service frappé (et tant pis pour les nuances gustatives du Barolo et de ses accords avec lasagnes maison de Bérénice)

Marie Sasseur dit: à

Exclusif : la justice enquête sur l’héritage de Claude BerriUne information judiciaire a été ouverte après la plainte du plus célèbre et turbulent de ses enfants, Thomas Langmann, oscarisé pour The Artist, contre son demi-frère Darius. 

Jean Langoncet dit: à

@on peut se demander s’il ne rate pas délibérément son coup, comme s’il voulait démontrer que lui seul pouvait jouer son personnage et que seules Mia Farrow et Diane Keaton pouvaient jouer les nanas de son monde…

Perche saisie une nouvelle fois
When the deal goes down: https://www.youtube.com/watch?v=CEoGqUqy-0w

rose dit: à

Marie Sasseur
Cela est d’une incommensurable tristesse.
Goût du lucre ou pbs liés à l’enfance ?

Sur Alzheimer, bcp à dire mais petit à petit.

Pablo 75
Ai ri. Mais cela ne me fait pas rire.
Quiconque suit le blog comprend le lien avec le blog d’Annelise Roux.
Vous faites de que je disais ce matin : me flanquer dans une case qui ne me correspond pas. Chacun d’entre nous est à la recherche d’inventions. Certaines sont moins glorieusesbque d’autres.

Marie Sasseur dit: à

C’est une autre hérédité. La malédiction des tableaux…
Il y a des années, N. Rheims avait à s’émouvoir du sort d’un tableau, après le remariage de sa mère, pointant le doute sur ce dernier époux.
Et maintenant, c’est un fils qui s’émeut d’un inventaire notarié de tableaux de son père et il n’épargne pas l’ancienne compagne de son père.

Marie Sasseur dit: à

@Cela est d’une incommensurable tristesse.

Une possible demande d’internement vous concernant?

rose dit: à

Sasseur
Comme on est soi-même on voit les autres ( de ma maman).
rose

Marie Sasseur dit: à

Si devant des propos qui deviennent très rarement intelligibles, certains plaident pour une hypothique creation artistique, moi je propose autre chose, moins en rapport avec une plasticienne, mais plus avec une pensionnaire de cantou…

Je vous souhaite de bien préserver votre patrimoine, ce sont les journées où jamais.

et alii dit: à

Comme on est soi-même on voit les autres
pas certain!

rose dit: à

Et alii
« Pas sûr ». Vous avez raison.
Pourtant j’éprouve cela pour un. Timide et généreux. Extrêmement attentif à autrui.

Marie Sasseur
Vous avez raison. Bien reçu. 5/5. Merci.

Pablo 75
Vous aussi avez raison. N’y passez pas trop de temps. Je ne suis pas toute seule.

>D
Évangile selon Saint Luc
Chapitre XV, versets 1 à 10

Je ne crois pas que vous ayez raison. Pas de vin bio, de l’eau.
Bisous

P.S il y a aussi le gendre de Lacan, Miller qui bloque la publication de ses séminaires. Pourquoi ?

rose dit: à

>D
In Le mouton et la drachme perdus.
Dolto Tome 2

et alii dit: à

plutôt que de force,on pourrait parler d’esprit de finesse dans le dressage qu’il s’agisse du chien ou du cheval

rose dit: à

Il n’y a pas dressage. Il y a compagnonnage : v’est l’amour.
Arrive même plus à aller aux champignons tant l’absence est vive. Comprends ainsi que c’etait pour la joie de pon chien que j’y allais. Là, me dis à quoi bon puisqu’elle ne sera pas si heureuse.
Faudra que je relance la machine, parce que aprés elle, j’avais du plaisir aussi.
Clopine, c’est parce qu’elle aime dominer. Faut qu’elle soit le chef à tout prix.

—–
Me réveille en pleurant.
Pense à son chagrin.
Kui demande gentiment et le sommeil ? Me réponds je dors pas.
Alors au ciné, à côté de moi, elle dort.

———–
Perlaculture, la voie de l’indépendance :

Comment les jeunes, à partir de recherches effectuees en 1970 ont pris le relai pour développer un mouvement sans hiérarchie qui ouvre la voie aux possibles, dans le respect air, terre, feu et eau.

M’ont dit faut pas dire décroissance pck cela fait peur mais simplicité heureuse.

—–
Dolto estcontre le rire tout seul. Elle dit partager, communiquer.

et alii dit: à

’est parce qu’elle aime dominer. Faut qu’elle soit le chef à tout prix.vous n’avez pas tort de ce point de vue

Patrice Charoulet dit: à

Procès Mélenchon

Commentant les réflexions de Philippe Bilger sur son blog, où il suggère un jugement de culpabilité ET…une dispense de peine, je scribouille ceci :

Opinant du chef, en lisant vos réflexions sur le procès Mélenchon, je m’apprêtais à commenter , laconiquement : « Je souscris entièrement à vos réflexions sur le procès Mélenchon. »

Parvenant à vos deniers mots, je suis un peu surpris, quant au jugement que vous suggérez. Ce n’est pas banal un délit qui a été entièrement filmé et montré à toute la France en boucle ! Dans bien des procès, aux assises, le tribunal serait heureux de posséder ça.
Dans le cas d’espèce, le tribunal collégial va, je pense, très paisiblement appliquer la loi pour des prévenus qui ont agi comme toute la France a vu et entendu. Fastoche.

Clopine dit: à

La dominatrice va emmener son chien marcher un peu, pour le climat tiens, ce matin.

Horrible bonne femme, qui exige de la pauvre petite bête qu’elle prête pour la cause supportée par cette insupportable Greta sa docilité animale…

Docilité qui fait évidemment l’affaire de cette psychopathe bien connue de la Rdl et des services de police.
$(mais pendant ce temps, je me dis juste : « Hop ! Et quatre pattes en plus !)

de nota dit: à

Charles Dantzig publie un gros dictionnaire égoïste de la littérature mondiale où l’on croise Savinio, Praz, Musil, Faulkner, Beckett, Joyce, Arénas,Carpentier, Cortazar,Dickinson, Melville, Bernhardt, Frisch, entre autres, mais ce livre fourmille aussi de points de vues et d’anecdotes souvent stimulants, Dantzig est un lecteur qui prend la littérature au sérieux et qui se fiche éperdument de la doxa littéraire. On ne saurait trop le souligner.

et alii dit: à

cela di, rose on parle de dresser un chevalcomme d’une discipline-ou un art-pourle couple (qui doit se connaitre parfaitement(juste recroqueviller un doigt ou un pression plus et forte du talon et cela suffit à signifier au cheval)
pour le chien on dit aussi éduquer et comme vous le savez l’éducateur ne travaille pas « en force »)

et alii dit: à

cela dit

et alii dit: à

rose, ce sot mes souvenirs de voisinage d’ ancien cadre noir chez lequel j’ai passé du temps, aidé au manège ,et aussi de mon chien qui reconnaissait mon pas dans le jardin et n’aboyait pas quand il savait que c’était moi!

et alii dit: à

une pression plus forte du talon(où il y a souvent,mais pas toujours les éperons)

et alii dit: à

et il y a les appels de la langue, les caresses bien sur dans l’éducation

Paul Edel dit: à

De Nota entièrement d accord sur Dantzig très personnel et excellent lecteur des classiques.

Janssen J-J dit: à

– Pr Dubois commence mal dans sa préface : se donne à voir en parfait héritier évoquant ses ascendances prestigieuses jusqu’à Charcot, et jusqu’à son frère, chef de la clinique de Saujon dans « les Charentes », bref le trouduc du monde. – Nathalie Rheims était belle sur cette photo d’avec Berri. Mais qu’est-elle devenue aujourd’hui depuis son veuvage ? – Finkielkraut Alain dont on a toujours raison de suspecter l’honnêteté intellectuelle dit de « sa première personne » : « je ne me suis jamais reconnu dans mon statut(…). Mon passé ne me constitue pas, il me toise. Je suis un panier percé » (25). Allons donc : comment croire à pareille fausse pudeur sur son prétendu « cabotinage identitaire » ? De quoi veut-il encore se/nous persuader, cet écrivain philosophe suprêmement consacré et reçu par Simon Nora à l’AF, comme si cette vénérable ne vous garantissait pas une certaine immor(t)alité. On en connaît qui tueraient père et mère pour pouvoir s’installer dans l’un de ses fauteuils en moleskine. – Demandé ce matin comment une institutrice expliquerait aux enfants des erdéliens la nécessité de ne plus employer le mot « trop » à toutes les sauces, plutôt que « très ». « J’aime bien ma copine, elle est trop jolie », disait cette petite fille dans la rue. Comment a-t-on pu en arriver à cet abâtardissement du langage, Finki ? – Les jugements de Green sur ses collègues écrivains ?… qu’est-ce qu’on s’en branle ! Si tu (?) achètes cette merde, c’est évidemment pour le voyeurisme pornographique et pas autre chose. Allons donc, pas d’histoire ! – Espère rencontrer le marcheur paresseux de Paris aux Jardins d’Albert Kahn à B-B cette aprèm, qui viennent de réouvrir, ce sera gratuit. Je tiendrai une rose écarlate sans épine pour qu’il me reconnaisse. – Ou le chien de Mme Batifolle de Trouillefoux ce dimanche, sur la côte normande. Wouarfl.
Bon, sur ce… Essayons de nous délivrer des horreurs de Boko Haram au Nigéria.

Jazzi dit: à

« Trois jours et une vie » de Nicolas Boukhrief.
Les romans historiques de Pierre Lemaitre seraient-ils plus adaptables au cinéma que ses romans policiers ?
On ne retrouve pas ici la magie que Nicolas Dupontel avait su insuffler à « Au revoir la haut » (prix Goncourt 2013).
A la veille de la tempête historique de décembre 1999, dans un village des Ardennes Belges, un enfant disparait.
On ne retrouvera son corps que 15 ans plus tard.
Connaissant d’emblée le coupable, le spectateur, du moins celui qui n’a pas lu le livre, se demande s’il va finir par être découvert : le suspens étant plutôt transféré dans cette histoire sur les notions de secret et de culpabilité.
De ce roman psychologique à l’ambiance simenonienne, Nicolas Boukhrief n’en tire qu’un bon téléfilm, honnêtement servi par Sandrine Bonnaire, Pablo Pauly et Charles Berling.
Il lui manque la valeur ajoutée du point de vue du cinéaste.
Est-ce à cause de la trop grande pression exercée par l’auteur, également producteur, scénariste et même comédien du film ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584365&cfilm=262748.html

Jazzi dit: à

JJJ, le patrimoine, notamment végétal, je préfère le (re)découvrir en dehors des journées du même nom !

Janssen J-J dit: à

@ « un notaire chafouin » ?
-> Autant le traduire par un « rat-de-cave fesse-mathieu ».

Lavande dit: à

Spécialement pour Clopine :
« Avoir un chat ou un chien ouvrira votre coeur.
Lire un livre ouvrira votre esprit.
Avoir les deux … c’est le bonheur absolu. »
Mark Rubinstein

Lavande dit: à

Et pour Rose :
« Les gens faibles se vengent,
Les gens forts pardonnent,
Les gens intelligents ignorent.
Albert Einstein

Lavande dit: à

« le dahlia met sa cocarde et le souci sa toque d’or. »
« Le presbytère n’a rien perdu de son charme et le jardin de son éclat. »

Jazzi dit: à

de nota, Charles Dantzig, il est plutôt Hugo ou Stendhal ou les deux ?

de nota dit: à

Jacques,

BibliObs – Qu’est-ce que Stendhal a de plus que les autres grands écrivains du XIXe siècle?

Charles Dantzig – Il nous a nous! C’est un écrivain très moderne, qui n’a pas le défaut des autres écrivains de son temps: la lourdeur d’esprit, la suffisance.

de nota dit: à

Jacques,

« En 1880, les premiers amateurs posthumes de l’auteur de «la Chartreuse de Parme» créaient le Stendhal Club: un cercle littéraire qui réunissait les amoureux de la prose stendhalienne et contribuait à sa notoriété.

En 1920, après quarante ans d’un réel succès, ce club cessait d’exister. On le croyait tombé dans l’oubli. C’était sans compter sur la volonté, la passion et la fantaisie de Charles Dantzig, Arthur Chevallier, Dominique Fernandez et Benoît Fuchs, qui ont eu à cœur de le faire renaître. Depuis le 22 juin 2011, c’est chose faite. »

Jazzi dit: à

Merci de nota, visiblement Dantzig ne partage pas le point de vue de ce démago de Régis Debray !

Jazzi dit: à

Verra-t-on Régis Debray aux ronds-points du patrimoine ?

Lavande, en général j’ignore (mais n’oublie pas) et pardonne (sans rancune aucune).
Serais-je fort intelligent, selon Einstein ?
J’en doute !
Je considérerais cela plutôt comme une paresse, un relâchement : à quoi bon se mettre la rate au court-bouillon ?
Les attaques et agressions sont la spécificité des réseaux sociaux, paraît-il. Lorsqu’on passe au-dessus, on peut alors commencer à communiquer, échanger.
N’est-ce pas mon adorable et chère et alii ?

et alii dit: à

Quant à ce qui rend la langue française particulièrement irritable et susceptible, c’est peut-être le déclin mal accepté d’un peuple qui était aux côtés des Anglo-Saxons dans le camp des vainqueurs des deux Guerres mondiales.

En Suisse, mon pays natal, la langue romanche, les divers patois du français, ou encore, avec plus de succès, le « Dialekt » suisse-allemand, qui est en réalité une collection de dialectes, tentent de résister à l’extinction. C’est une affaire d’identité. Qui se satisfait de mourir ?

Mais le français a été une langue de cour, dans plusieurs pays.
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2019/09/en-f%C3%A9vrier-de-cette-ann%C3%A9e-la-revue-am%C3%A9ricainemother-jonesa-publi%C3%A9-un-article-intitul%C3%A9-why-are-the-french-so-afraid-o.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29

et alii dit: à

bien remarquée next door (Drillon)une pratique prisée de la RDL
L’insulte qui fait sourire sa victime. (Le compliment qui humilie.)

Paul Edel dit: à

Je conseille dans le Dantzig l article superbe de Virginia Woolf….entre autres

Patrice Charoulet dit: à

LES JUIFS, ISRAEL ET LES ELECTIONS

Etant contre tous les racismes, je suis notamment contre la racisme dont sont victimes les juifs qui se trouvent en France. Les paroles, les actes, les agressions antisémites me préoccupent vivement.
D’autre part, j’ai la plus grande sympathie pour l’Etat hébreu. Un milliard d’hommes, pour le moins, souhaitent son affaiblissement, voire son anéantissement. C’est un petit Etat, entouré d’ennemis.
Depuis des décennies, à l’extrême gauche,à gauche, au centre, à droite, à l’extrême droite, on entend des gens se plaindre du gouvernement israélien, en simplifiant un peu on se plaint du Premier ministre. L’actuel Premier ministre n’échappe pas à ces critiques. Je ne me mêlerai pas à ce choeur plaintif.Comme je me suis pas mêlé aux choeurs précédents.

Que le pays soit gouverné par N. ou par G. , ce gouvernement futur aura mon appui. Il ne faut pas l’envier, mais le plaindre. Quel système électoral ! La proportionnelle intégrale. Il faut s’allier avec les uns ou les autres. Une poussière de partis. Evoquant la IVe en France. Israël devrait songer à changer de système électoral, à mon humble avis. Ne serait-ce que pour mieux faire face aux périls qui l’entourent.

P. comme Paris dit: à

« N’est-ce pas mon adorable et chère et alii ? »

Point trop n’en faut.

Bérénice dit: à

Jazzi, j’ai la rancune tenace et partisane, je ne me venge pas , quant à ignorer il y aurait tant que ce n’est plus ou pas possible à moins d’être sourd et aveugle .

Bérénice dit: à

Pour le pardon, ma foi, je ne suis pas habilitée.

et alii dit: à

l’enfant que porte une femme enceinte est-il un intrus, un étranger qui vit aux dépens de la femme ?

Jazzi dit: à

Moi j’ai passé l’été avec Stendhal.
Et je n’ai pas fini, j’achève le second tome de ses écrits intimes (Journal) dans la pléiade.
C’est aussi crypté, codé, que les messages de rose !
Les textes sont truffés de blancs : ( ) ou de : (mots illisibles),
parfois écrits en anglais ou en italien et même un mélange des deux.
Et le tout agrémenté de petits dessins.
Aussi sibylin que de l’égyptien ancien : il faut sans cesse recourir aux notes en fin d’ouvrage !
Même si je n’ai pas tout compris, il y a pas mal de passages parfaitement compréhensibles, tel celui-ci, rédigé durant son séjour à Rome :

« 15 septembre 1832
Parmi les gens qui donnent du plaisir en français par du noir mis sur du blanc, quels sont les douze premiers ?
D’abord sans ordre ni rang les trois M : Montaigne, Molière, Montesquieu. – Corneille, Racine, La Fontaine, Rousseau et, le dernier de tous, Voltaire (on sent trop le courtisan coquin).
Les quatre derniers sont bien autrement difficiles à désigner. Lequel mettre des quatre : Pascal ? Diderot ? Buffon ? Bossuet ?
La Bruyère, Boileau, Regnard, Fénelon, Bayle. »

Jazzi dit: à

Ou, dans un autre genre :

« 5 août 1832.
Faire la cour à une jeune Romaine, c’est se battre avec un monstre d’orgueil. (…)
Savoir mépriser à propos, voilà tout le secret.
Rien de plus difficile au total que d’être bien avec une dame romaine. L’orgueil se bat perpétuellement avec le peu d’amour que l’on peut lui inspirer. Il faut jouer l’imbécile, comme Brutus, il faut cacher l’esprit ; elle craindraient d’être « dominées ».

et alii dit: à

Pour la première fois en France, une femme de 34 ans, infertile, a pu bénéficier d’une greffe d’utérus, grâce à un don de sa mère, a annoncé jeudi l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine). Ce type de greffe, réalisée auparavant dans d’autres pays, a déjà permis des naissances. Cette première médicale française a eu lieu dimanche 31 mars. Elle a été réalisée avec l’utérus d’une donneuse vivante – la mère de la receveuse – par l’équipe du Pr Jean-Marc Ayoubi, chef du service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction de l’hôpital Foch.

La patiente greffée est née sans utérus à cause du syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser (MRKH). Cette maladie rare touche environ une femme sur 4500 à la naissance. Pour ces femmes, il n’y avait jusqu’à encore récemment pas d’autre option que l’adoption pour devenir mères. La donneuse, âgée de 57 ans, et sa fille,
le transfert d’embryons préalablement congelés pourrait se faire dans dix mois», dit-il. Dans les autres cas à l’international, «cela s’est fait entre six et douze mois».

et alii dit: à

Brésil : un bébé est né grâce à une greffe d’utérus post-mortem
Une transplantation d’utérus faite il y a un an à partir d’une donneuse décédée a abouti à la naissance d’un bébé au Brésil. Une première mondiale.

et alii dit: à

Greffe de cornée : de nouveaux espoirs
Dans certains cas de malvoyance, la cornée malade peut être remplacée, partiellement ou totalement, généralement avec succès. L’objectif actuel : la mise au point de cornées artificielles performantes, en alternative à la greffe humaine classique.

et alii dit: à

Le principe de la greffe de cornée est simple. Il s’agit d’échanger la partie centrale de la cornée malade par la même partie de la cornée saine d’un donneur décédé. Le prélèvement, la conservation et la délivrance des greffons sont très strictement codifiés. La greffe de cornée est un geste chirurgical à présent bien maîtrisé. Les kératocônes représentent environ 1/3 des indications de greffes de cornée. Seuls les patients dont l’acuité visuelle est insuffisante avec des lentilles de contact ou ne pouvant bénéficier d’une amélioration avec les anneaux intra-cornéens sont inscrits sur la liste d’attente pour un greffon cornéen.
https://www.keratocone.net/traitements_greffes.html

Dubruel dit: à

Dantzig, combien d’années depuis ‘l’égoïste de la littérature française’ prix Décembre? Impression que le Grasset bleu clair est sur mes rayonnages depuis vingt ans. Très bien. Très Dantzig, juste ce qu’il faut d’ampoulé naphtaline pour mettre en valeur le trait juste et l’accélération aérée. Pas toujours les mêmes goûts, mais curieux de voir où vont ses caprices et humeurs au niveau mondial.

Paul Edel dit: à

Dans cet excitant « dictionnaire égoïste de la littérature mondiale » de Dantzig(1240pages 34,90 euros) longue promenade buissonnière parmi les parti pris personnels ,paradoxaux,les jugements originaux, pittoresques, les dadas, parfois foutraques(la mauvaise foi de Dantzig à propos de Gombrowicz brille au soleil) souvent c’est plein d’humour perlé , mais ce sont le plus souvent des jugements à longue portée , qui font réagir et reflechir … Surtout si on oublie une espèce de gouaille chic dans l’érudition. C’est évident par exemple à propos de Tolstoï, d’Elsa Morante, de Christopher Marlowe, de Kleist, et de Fitzgerald (son « Gatsby » est vraiment bien) et son Faulkner. Souvent, à la fin de sa fiche Dantzig donne un petit extrait de l’auteur. A la fin de l’article Faulkner, il cite un fragment de lettre du 11 septembre 1945 destiné à Richard Wright. C’est un fragment que devraient méditer pas mal de romanciers français de la rentrée.
« La bonne littérature, celle qui dure, provient de l’imagination, de la sensibilité, de la compréhension qu’on peut avoir de la souffrance de tout le monde, de n’importe qui -et non du souvenir qu’on a de sa propre douleur. »

christiane dit: à

@Et Alii

Je savoure lentement les pages du Petit éloge des brumes de Corinne Atlan.
Dans le japon du XVIIe siècle elle rejoint le cheminement solitaire de Bashô, Buson, puis, plus tard, Santoka Taneda et Hôsai Osaki. Je m’y nourris des brumes des haïkus et de ces reproductions de rouleaux d’encre somptueux où les montagnes surgissent d’un monde flottant.
La page 97 m’a semblé proche de votre pensée :
« L’envers ici n’est pas le parent pauvre de l’endroit, mais une autre direction, qui n’a pas valeur moindre, et révèle plus finement la véritable nature des choses. C’est un négatif photographique, sans lequel le monde ne peut révéler pleinement son image. tout comme l’inconscient éclaire le conscient, le rêve la réalité diurne.
Mettre le spectacle dans l’ombre et parler très bas, c’est faire bouger pour l’œil, pour l’oreille, les seuils de perception », écrit Claude Régy*. Il ajoute : « un œil s’inventerait, porteur d’autres visions […]. des particules suspendues nous attendent. Nous respirons les forces du vide. »
et plus loin : « le voyage intérieur ne peut s’accomplir qu’à condition de franchir le pont comme dans la scène du film de Murnau chère aux surréalistes, pour rencontrer de l’autre côté – la peur en moins – un monde « inversé ». Quand nous aurons apprivoisé nos fantômes, nous pourrons refaire le chemin en sens contraire. »
Quel film de Murnau évoque-t-il ?’

*Vous aviez cité cet essai, un jour, dans un lien : L’État d’incertitude – éd. Les Solitaires intempestifs. Lecture fascinante du metteur en scène Claude Régy. Sa passion du métier l’a, je crois, conduit à méditer sur les frontières entre fiction et réalité et sur le langage fracasser par certains dramaturges comme Peter Handke pour La chevauchée sur le lac de Constance, les traductions de la Bible par Henri Meschonnic ou Variations sur la mort de Jon Fosse. Les textes font voir comme d’autres aussi qu’il a aimé mettre en scèneles incertitudes de Marguerite Duras, Nathalie Sarraute, Harold Pinter… et ces lumières et ces ombres qui enveloppent parfois le silence entre les dictions monocordes de ses comédiens, ce silence qui pour lui fait partie du spectacle.
(Le passage complet se trouve page 17.)

christiane dit: à

fracassé

D. dit: à

Bérénice dit: 21 septembre 2019 à 12 h 36 min

Pour le pardon, ma foi, je ne suis pas habilitée.

Bien sur que si. Chaque baptisé est à la fois prêtre, prophète et roi. La simple intention du pardon commence à le rendre effectif.
Ce n’est pas pour rien que le Notre Père contient « sicut et nos dimittimus debitoribus nostris ».

Le pardon est pour un être humain une activité aussi vitale que la respiration.

D. dit: à

Par exemple j’ai déjà pardonné à renato et Langoncet.

Delaporte dit: à

Je n’aime pas du tout Dantzig. C’est un lecteur hâtif, qui n’approfondit rien. Dans un temps de misère intellectuelle, il brille : au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Dantzig a mis au point un système hâtif de lecture et d’écriture, qu’il rentabilise au maximum. Cela ne m’étonne pas qu’il recopie des passages entiers, comme s’il était un encyclopédiste. Il fait un truc qui ressemble à du Sollers. Ce n’est pas une fête pour l’esprit, car top hâtif. Ce nouveau Dictionnaire, je l’imagine hâtif et bâclé. Dans sa hâte, il nous a fait un caca nerveux.

Bloom dit: à

Impossibilité de la traduction de la la poésie dont une essence est l’allusion.

Raison de plus pour continuer à la traduire et à la rendre, MALGRE TOUT, accessible au commun des mortels qui ne connait pas toujours suffisamment d’autres langues pour les lire en poésie.
Poésie pour toutes & tous, dans toutes les langues, en traduction ou dans l’original. Mort aux diktats des soi-disant puristes! La poésie leur poéchie au nez (Byron)!
(Oeuf corse, dans la poésie, il faut inclure Shakespeare et, dans une moindre mesure, Marlowe).

et alii dit: à

chtistiane, pardon;je reviens à peine de souvenirs de morgue avec ces histoires de greffe et suis incapable de répondre à votre question;en plus j’ai froid, à grelotter comme si j’avais vu la mort même;outre que je suis triste après une nuit où j’ai cherché en vain le sommeil ; c’est comme un mauvais jour; il faut que je me ressaisisse et retrouve l’allant RDL dans lequel vous êtes;et en plus dans l’atmosphère ouatée du Japon;
à bientôt

Bloom dit: à

l’atmosphère ouatée du Japon

à l’exclusion de la zone de contact entre All Blacks et Springboks ce matin…

P. comme Paris dit: à

Ô vaire ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie …

et alii dit: à

D a été concurrencé loyalement par l’obs;de la théorie à la pratique:
Ce documentaire intitulé « Bien nourrir son cerveau », démontre que l’alimentation gouverne nos humeurs et nos pensées. Une raison de plus de bouder la malbouffe.

Pablo75 dit: à

L’un de ses poèmes:

L’OUTREPASSANTE

Habiter la halte brève
la rive avant la traversée
la distance fascinée qui saigne
et la pierre verte à l’anse des ponts

Dans la nuit sans fin du splendide amour
porter sur l’ombre et la détruire
nos voix de lave soudain belliqueuses
l’amont tremblé de nos tenailles

Il y a loin au ruisseau
un seuil gelé qui brille
un nid de pierre sur les tables
et le pain rouge du marteau

La terre
après la terre honora nos fureurs
ô ses éclats de lampes brèves
midis
martelés de nos hâtes.

Plus sur elle:

https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9atrice_Douvre

Bérénice dit: à

D, ne serait pardonnable et paradoxalement que ce qui est impardonnable .Quand bien meme je serais disposée au pardon je j’aperçois rien ni personne dans mon parcours relevant de cette disposition pour laquelle je me sens si peu en phase. Ce qui est bien pratique, je ne me triture pas la conscience ou se qui me tient lieu de conscience afin de déterminer si telle ou telle action ou réaction est passible de pardon, chacun de mes jours a été visite par la grace et par des pèlerins sans conteste dotés de la bonté d’âme suffisante, une délicatesse, une générosité, une honnêteté qui éloignent voir annihilent cette nécessité qui nous incombe de savoir et devoir pardonner. J’ai lu qu’on devenait adulte quand on a pardonné à ses propres parents, je ne sais donc pas à soixante ans si j’ai accédé à ce stade . Pour le peu que j’en connaisse ( des adultes) cela ne prend aucune espèce d’importance.

Delaporte dit: à

« Dans cet excitant « dictionnaire égoïste de la littérature mondiale » de Dantzig(1240pages 34,90 euros) »

Popaul, qu’est-ce qui vous « excite » ainsi ? Le nombre de pages ? Le prix prohibitif de l’ouvrage (plus de trente euros !) ? Peu me chaut de savoir ce qu’un petit voyou hâtif des lettres nous dit de grands écrivains, si son jugement est bâclé et non avenu, malgré les citations d’usage. Je ne me vois pas allant dépenser cette fortune et lire autant de pages de gribouillis funestes pour soi-disant m’immerger dans la littérature mondiale. Je préfère encore une promenade sur la plage avec Chantal (3000 euros) ou sur les quais de Paris (gratuite, en évitant les bouquinistes qui vont en refiler du Dantzig, vous allez voir ça !).

renato dit: à

Je connais le travail de Béatrice Douvre. Beaux matériaux que, pour ma part, j’aurais versifié autrement — c’est peut-être seulement une question de rythme —.

Pablo75 dit: à

Je n’aime pas du tout Dantzig. C’est un lecteur hâtif, qui n’approfondit rien. Dans un temps de misère intellectuelle, il brille…
Delaporte dit: 21 septembre 2019 à 16 h 58 min

Tu dis vraiment n’importe quoi. En même temps c’est étrange comment tu as l’air de connaître tout le monde dans le milieu littéraire parisien. Tu y travaillais? Dans l’édition? Dans la presse?

Sur Patrick Lefebvre, alias Charles Dantzig, il est clair que de Nota, P.Edel et Dubruel ont raison. Son « Dictionnaire égoïste de la littérature française » et son « Encyclopédie capricieuse du tout et du rien » sont des chefs-d’oeuvre d’érudition, même si comme le dit Edel, il déconne parfois en jugeant certains auteurs dont visiblement il n’a rien compris en les lisant en diagonal (par exemple il a écrit n’importe quoi sur Cioran).

Dantzig est un type intelligent qui a su organiser très bien, grâce à sa capacité de travail (ou à de très bons collaborateurs?), toutes ses notes de lecture.

Par contre, c’est un poète lamentable.

pado dit: à

« Je n’aime pas du tout Dantzig »
« Ce nouveau Dictionnaire, je l’imagine hâtif et bâclé »
Delaporte

Delaporte imagine, et comme Delaporte est incapable d’imagination (il a la foi) son imagination devient savoir.
Delaporte sait, et s’il sait nous devons croire.
Cqfd.

pado dit: à

« ou sur les quais de Paris (gratuite, en évitant les bouquinistes »
Delaporte

Pour éviter les bouquinistes sur le quais de Paris il faut se balader sur les « anciennes » voies sur berges.
Delaporte au secours d’Hidalgo, perso je l’aurais plus porté sur les maths.
Comme quoi !

Delaporte dit: à

« même si comme le dit Edel, il déconne parfois en jugeant certains auteurs dont visiblement il n’a rien compris en les lisant en diagonal (par exemple il a écrit n’importe quoi sur Cioran). »

Pablito, tu me critiques pour finalement être du même avis que moi. On est bien d’accord : Dantzig est un escroc.

pado dit: à

pablito 18h38

P’tain de p’tain de p’tain !

Déjà qu’ils croyaient j’étais Mimi maintenant ils vont croire que je suis mon chaloux.

Delaporte ! Comme dab c’est votre imagination qui est cause de tout.

pado dit: à

Samedi, rien à la télé, seul dans ma montagne,
que faire ?
Une idée, dire des con.eries (spéciale mon chaloux)
Un exemple juste pour dire (Delaporte 18h55, pablito 18h38) :
C’est qui Cioran ?
Le mec qu’avait un blog super top avant que Chevillard ne fasse tout pour avoir plus de like !
Comme le nouveau était meilleur en marketing il a raflé la mise auprès des Brayonnes.
Un signe de compétence.
Heureusement Desproges existe(ait).

et alii dit: à

il y a la lettre du père sur la table de chevet

christiane dit: à

Je comprends votre désarroi…
Un article de Michèle Fellous : « Soi-même et un autre : l’identité paradoxale du greffé » et le suivant (en cliquant sur la flèche en haut, à droite), une recension du livre de Jean-luc Nancy : « Lorsqu’un intrus occupe le corps » rédigé par Michela Marzano.

Je me souviens de ce pont traversé dans un film de Murnau : « Nosferatu le vampire » (1922). Juste avant d’arriver au sinistre château du comte Orlok (Nosferatu), en Transylvanie, Le cocher qui conduit le jeune héros s’arrête devant un pont, à la tombée de la nuit, et refuse d’aller plus loin. Il dit : « Ici commence le pays des fantômes ». j’ai revu ce film au ciné-club l’an passé. Je revois ces brumes…
Un film éblouissant.
Parus dans la revue « Cités » de Cairn- info en 2005 dans le n°21 : « Refaire son corps ».
https://www.cairn.info/revue-cites-2005-1-page-47.htm

Pablo75 dit: à

Dans cet excitant « dictionnaire égoïste de la littérature mondiale » de Dantzig (1240 pages, 34,90 euros)
Paul Edel dit: 21 septembre 2019 à 15 h 40 min

Tu achètes les livres dont tu parles ici ou on te les envoie? Parce que cela devient cher les livres neufs… Hier j’ai trouvé chez Gibert le premier vol. du Journal de Julio Ramón Ribeyro (1929-1994), l’excellent écrivain péruvien qui habitait Paris (La tentación del fracaso (1950-1978), Seix Barral, 2019) au prix de 25 euros.

Après je suis allé faire un tour chez Boulinier où j’ai acheté « Protée et autres essais » de Simon Leys, le vol. 7 du Journal de C.M.Cluny, « Tout est musique » de H.Azoulay, « Connais-toi toi-même… et fais ce que tu aimes », de Lucien Jerphagnon (pour ses textes surtout sur St.Augustin et Seneque) et le « Journal intime précédé du Cahier rouge et de Adolphe » de B. Constant dans une « seconde édition revue et corrigée » de Jean Mistler publiée en 1946 Editions du Rocher, et non coupée (j’ai lu les 3 livres mais je ne sais plus si j’ai le Journal). Le tout pour 16 euros.

À mon grand regret, j’ai laissé (à cause du poids): le « Diderot cul par-dessus tête » de Michel Delon (4 € au lieu de 24 € chez Amazon) et les plus de 700 pages du pavé « Chateaubriand : Poésie et Terreur » de Marc Fumaroli aux Editions de Fallois (5 €), dont je viens de voir qu’il y a une édition dans la coll. Tel, moins volumineuse. Il y avait plusieurs autres livres sur Chateaubriand et pas mal d’autres livres intéressants que j’aurais pris si je n’avais pas été si chargé. Avis aux amateurs parisiens…

Sur Julio Ramón Ribeyro, un article récent de Antonio Muñoz Molina:

Hora de Ribeyro
La gran novela que el escritor peruano pensaba que no iba a lograr la estuvo escribiendo día por día durante 30 años
https://elpais.com/cultura/2019/09/10/babelia/1568119168_994725.html

christiane dit: à

Et Alii, le commentaire précédent était pour vous. La référence des deux articles a sauté en fin de commentaire après l’évocation du film de Murnau. désolée !

Paul Edel dit: à

Delaporte , cours vite te confesser dans la première église venue, même à un pretre débutant pour confesser que tu parles avec d’aplomb de livres que tu ne lis pas .tu ferais mieux de lire ce que Dantzig écrit sur Thomas Bernhard.ça t apprendrait quelque chose.

Pablo75 dit: à

tu me critiques pour finalement être du même avis que moi. On est bien d’accord : Dantzig est un escroc.
Delaporte dit: 21 septembre 2019 à 18 h 55 min

Je critique 1 % du travail de Dantzig. Toi, 100 %. Il reste 99 % pour que je sois d’accord avec toi.

(Tu travaillais dans l’édition ou dans la presse littéraire? On sent que ta détestation de certains écrivains ne vient pas de la lecture de leurs livres).

Paul Edel dit: à

Pablo j’achète les livres.Oui,pas mal de nouveautés.. ça coute cher.. et parfois je vais retrouver un vieux livre introuvable dans une bibliothèque..ou je téléphone à un ami..j’ai des amis qui ont tous une grande bibliothèque,moi aussi.Pendant 35 ans,j’ai reçu des romans gratuitement.

Pablo75 dit: à

Paul Edel dit: 21 septembre 2019 à 19 h 35 min

Moi les nouveautés qui m’intéressent, comme le livre de Dantzig, j’attends toujours les éditions de poche, non seulement à cause du prix, mais aussi de la taille des livres (et du fait aussi que pour l’édition de poche on corrige les erreurs qu’il y a toujours dans les premières éditions).

« Pendant 35 ans,j’ai reçu des romans gratuitement. »

Si j’avais été l’éditeur du Dantzig, je t’aurais envoyé un exemplaire en échange d’un article dans ton blog. Cela ne se fait pas?

vedo dit: à

Traduction de poésie.
J’ai relu ma note et votre traduction qui est bien meilleure que je n’en avais eu l’impression dans une première lecture. (Je maintiens un désaccord sur “faiblesse” alors que ce mot clé, “surrender”, laisse entrevoir une autre force. Abandon? “siècle” pour “age”, donne une signification différente à la phrase de celle que je voyais, mais je n’ai pas de raison de penser que la mienne est plus juste.
Ceci dit, bien d’accord sur votre raison de traduire la poésie. Après tout, Goethe aimait lire son Faust II dans la traduction de Gérard de Nerval. Ceci est fort approprié dans un poème comme The Waste Land qui fait des emprunts à des textes de Wagner, Dante, Gérard de Nerval, dans leur langue.
https://link.springer.com/chapter/10.1057/9781137482846_52

Dans le texte précédent, on lit que Gérard de Nerval aurait été arrêté après avoir été trouvé au Palais Royal en trainant un homard attaché à un ruban bleu… Sviatoslav Richer avait le sien en plastique! ☺
Le poème de T.S Eliot est par ses nombreuses allusions, un poème européen. La vraie histoire de l’Europe serait-elle une histoire des langues?
Pour finir avec le billet de PA, le vers cité doit être compris avec les vers précédents. Et je m’étonne de leur omission. La question est au coeur de la possibilité d’un travail de biographie. Voir un billet précédent sur les historiens notaires de l’histoire, de même un biographe notaire d’une vie?

Chaloux dit: à

Gigi la visqueuse : Les jugements de Green sur ses collègues écrivains ?… qu’est-ce qu’on s’en branle ! Si tu (?) achètes cette merde, c’est évidemment pour le voyeurisme pornographique et pas autre chose. Allons donc, pas d’histoire !

Tout toi. Bravo pour cet autoportrait.

Dantzig m’a toujours emmerdé.

Bonne soirée,

(@Pablo, les deux premiers volumes de Renart chez Champion contiennent les branches de 1 à 20. Il en manque donc 7, qui seront certainement publiées dans un troisième volume. Les cinq autres volumes dont j’ai parlé par erreur concernent une édition précédente. En attendant, je vais acheter la Pléiade).

Paul Edel dit: à

Tu écris Pablo: »Si j’avais été l’éditeur du Dantzig, je t’aurais envoyé un exemplaire en échange d’un article dans ton blog. Cela ne se fait pas? ».je n ‘en sais rien, je n’ai pas eu ce genre d’offre.. En 35 ans de critique littéraire, j’ai reçu des livres avec des dédicaces idiotes de flatterie, et qui ont bien sûr fait sourire .Tellement banal..il y a bien longtemps que je tiens un blog, rien de ce genre,mais bcp de lectures intelligentes de commentateurs.
Cette semaine si j’arrive à intéresser quelques lecteurs à l’oeuvre de l’allemand anarchiste Arno Schmidt, je n’aurai pas perdu mon temps.

et alii dit: à

Si tu (?) achètes cette merde, c’est évidemment pour le voyeurisme pornographique
je me souviens que des contributeurs et contributrices ont fait part sur le blog de leur intérêt pour la pornographie;
voici toutefois , sur la médecine et la technique des greffes ,un entretien de C.Ambroselli, médecin et philosophe qui eut un séminaire au CIPh(que j’ai suivi en son temps)
scientifique ou politique ?
entretien avec Claire Ambroselli et Armand Tomaszewski
entretien avec Claire Ambroselli, médecin, auteur de l’ethique médicale et Les comités d’éthique (collection « Que sais-je ? »), et Armand Tomaszewski, médecin et chercheur en immunologie.
Comment la santé, problème apparemment individuel et privé, a-t-elle pu devenir, au cours de l’histoire, un enjeu public, qui concerne tout le monde ? Et vous, qui êtes médecins, comment vivez-vous ce double statut de la santé ?
qui concerne tout le monde s’applique aussi au livre présenté par le billet;
https://vacarme.org/article707.html

et alii dit: à

ambroselli: »Maintenant, où on en est ? La crise qui secoue la médecine va bien plus loin que la seule question de la protection sociale. Elle concerne l’éthique médicale, et elle court depuis la seconde guerre mondiale, depuis les crimes contre l’humanité. Si la médecine a pu être instrumentalisée par l’appareil nazi, ce n’était pas une simple perversion de la science. Cela a été possible, parce que la pensée médicale avait été complètement envahie par le biologique. Il faut bien comprendre cela : toute la médecine moderne s’est constituée à partir des notions de race, de population, de génération. Par exemple, toute la réflexion sur l’eugénisme a joué un grand rôle dans le
développement de notre médecine actuelle. On a déresponsabilisé les citoyens sur toutes ces questions. Car ce ne sont pas seulement des points d’histoire médicale ! Le cas du nazisme montre bien que ces problèmes sont d’ordre politique.

et alii dit: à

ambroselli » Mais plus encore, le danger est la confusion politique entre l’ennemi intérieur et l’ennemi extérieur, cette idée de guerre et paix au sein d’une même société dont l’apothéose macabre, au XXe siècle, est le nazisme.

Jazzi dit: à

« La bonne littérature, celle qui dure, provient de l’imagination, de la sensibilité, de la compréhension qu’on peut avoir de la souffrance de tout le monde, de n’importe qui -et non du souvenir qu’on a de sa propre douleur. »

Oui, mais pour pouvoir imaginer la souffrance de tout le monde, il faut se souvenir de la sienne propre, Paul !

Chaloux dit: à

Ce que je trouve très intéressant, ayant été vers 17-20 ans lecteur du Journal de Green, c’est le contraste entre les deux versions, pour ainsi dire entre les deux personnes que cela suppose. Car ce contraste est de l’homme même, comme dirait l’autre. Un peu comme dans les livres où apparaissent des témoignages très différents sur un personnage donné, chez Proust par exemple, Albertine.
La grosse frustrée molle visqueuse Gigi qui ne sait jamais ce qu’elle lit, ne peut évidemment rien y comprendre, ce déchet verbeux.

Soleil vert dit: à

« Tu écris Pablo: »Si j’avais été l’éditeur du Dantzig, je t’aurais envoyé un exemplaire en échange d’un article dans ton blog. Cela ne se fait pas? ».je n ‘en sais rien, »

Cela se pratique, j’en ai bénéficié.
Le tout c’est de rester objectif

Jean Langoncet dit: à

@Cela se pratique, j’en ai bénéficié.
Le tout c’est de rester objectif

:

)
(un article élogieux de Paule Edel vaudrait mieux que 34,90€ et 1240 pages de Dantzig à lire)

Janssen J-J dit: à

À côté des verbes irréguliers, s’est constituée depuis les années 1980 une nouvelle famille, celle des verbes laids. Sont apparus valider, checker, initier, générer, impacter. Ils font autorité plus qu’ils ne signifient. Ils attestent de l’appartenance du locuteur à la sphère manageuriale. C’est un sabir qui se parle dans l’industrie, dans les services, dans les administrations, et demain, qui sait, dans les abbayes — (Philippe Delaroche).

renato dit: à

Réouverture avec une exposition sur John Lennon de Strawberry Fields, l’ancien orphelinat de Liverpool.

Paul Edel dit: à

Jazzi, tu affirmes : »Oui, mais pour pouvoir imaginer la souffrance de tout le monde, il faut se souvenir de la sienne propre, Paul ! »ça je n’ en sais rien.aucune certitude de ce côté là..Ce que tu affirmes ça ne marche pas du tout comme ça, honnêtement…quand j ‘écris, je ne suis pas du tout dans cette configuration.Je ne parle évidemment pas pour les autres. c’est très personnel.Méfiance de tout généralisation sur les mécanismes de l’écriture.

Jazzi dit: à

« valider, initier, générer »

Je les utilise volontiers, JJJ !

En revanche, « checker » et « impacter » ne font pas partie de mon vocabulaire…

Jazzi dit: à

« Méfiance de tout généralisation sur les mécanismes de l’écriture. »

Oui, Paul. Moi je pense tôt le contraire : que l’on ne peut bien parler que de sa propre souffrance. Tout le reste n’est que littérature…

Delaporte dit: à

« Delaporte , cours vite te confesser dans la première église venue, même à un pretre débutant pour confesser que tu parles avec d’aplomb de livres que tu ne lis pas .tu ferais mieux de lire ce que Dantzig écrit sur Thomas Bernhard.ça t apprendrait quelque chose. »

Mon cher PaulEdel, j’ai je crois expliqué pourquoi je n’allais pas acheter ce gros pavé sirupeux, qui est encore de la daube, comme tout ce qu’écrit ce Dantzig, que je connais bien, pour l’avoir évidemment déjà lu – hélas ! Vous essayez de vous justifier en m’attaquant. Vous êtes allé un peu vite en besogne, popaul. Il va vous falloir déchanter, quand vous même serez arrivé au bout de ce pensum ! Ce qui n’est pas votre cas. Il ne suffit pas d’acheter à tout-va et de se ruiner inconsidérément. le jugement adéquat requiert d’autres qualités, plus vives et plus probes. En voulant me faire une leçon de morale, une fois de plus, notre cher Popaul s’est fourré le doigt dans l’oeil, et s’est ridiculisé comme seul un ancien journaliste du Point peut le faire, avec son lectorat puant !

Jean Langoncet dit: à

@34,90€ et 1240 pages de Dantzig à lire

Avec une valeur de revente « état neuf » estimée entre deux et cinq euros aux puces, l’opus international de Dantzig plomberait sévèrement la cote du critique et son pouvoir d’influenceur. Dans ces conditions, mieux vaudrait se reconvertir dans la critique gastronomique (deux mots sur la table du Drouant, d’hier et d’aujourd’hui ?)

Bérénice dit: à

3J, vous oubliez le verbe gérer , depuis tout ce temps tout se gère de l’argent en passant par le temps jusqu’à nos émotions, états d’âme, sentiments et mouvements. C’est l’envahissement des termes de commerce sur l’affectif. Nous n’aimons plus, ne tenons plus au secret, nous gérons comme d’ailleurs nous choisissons, sélectionnons, trions sur le volet les éléments à retenir comme nius le ferions pour un produit de consomation courante, nous vivons en partenariat, en association.

Delaporte dit: à

« 34,90€ et 1240 pages de Dantzig à lire »

C’est monstrueux. Il se croit déjà presque en Pléiade (ses oeuvres complètes !). Et donc, mon cher et vaillant PaulEdel, vous avez déjà lu les 1240 pages ? Vous n’allez pas nous dire que vous n’avez pioché que sur Th. Bernhard (qui se retourne sans doute dans sa tombe) ? Après vos justes récriminations contre moi, et votre appael à la morale catholique, il serait juste que vous ayez passé vos journées et vos nuits à lire ce pavé indigeste, qui va encore plus vous pervertir l’esprit, dans la lignée de tous ces journalistes du Point qui ont apporté au monde la misère et l’ennui.

Delaporte dit: à

« une valeur de revente « état neuf » estimée entre deux et cinq euros aux puces »

Ce n’est pas beaucoup. Une bonne tête de veau, pour une personne, c’est plus cher (7 euros). Surtout si vous ajoutez avec de la salade strasbourgeoise, à bas de bonnes et succulentes patates. Et merde, c’est meilleur…

Delaporte dit: à

Jacuzzi, vous dormez déjà ? Vous êtes allé voir le film de Woody Allen ? Epoustouflant, non ?

Bérénice dit: à

Delaporte, et pour la tête de lard, il faut compter combien? Cela dit je n’aime pas la tête de lard.

Pablo75 dit: à

Je trouve que les éditeurs sont nuls. Un livre de 34 euros doit coûter à la fabrication 3-4 euros. Pour cet argent et 1 ou 2 euros de plus pour l’envoi (vus les tarifs spéciaux qui ont les éditeurs), disons pour 5-6 euros, ne pas envoyer le livre aux détenteurs, connus en plus dans le milieu, des blogs littéraires les plus sérieux, est complétement débile, sachant que les lecteurs de ces blogs sont de vrais lecteurs de livres et beaucoup d’entre eux des acheteurs, et qu’ils ont des amis qui le sont aussi, sans parler des cadeaux d’anniversaire et de Noël.

Mais bon, trouver un éditeur intelligent a toujours été, et partout, une tache ardue.

Bérénice dit: à

Tâche.

D. dit: à

Le jour où j’achèterai un livre plus de 7 euros les poules auront des dents.
C’est tout ce que j’ai à dire.

Jean Langoncet dit: à

@pour une personne

Love me Two Times, les meilleurs plats, les meilleurs vins, souvent les plus simples, se partagent ; même quand votre traiteur vous vend une portion, c’est toujours pour deux. Reprenez votre Alcofribas, abstracteur de quintessence

Bérénice dit: à

Les éditeurs n’ont aucune charge à honorer, ils sont esclavagistes et ne se paient pas plus qu’ils ne s,acquittent des taxes inhérentes à l’entreprise ni les impôts.

D. dit: à

Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez et des conséquences que ça peut avoir, Bérénice ?!

Bérénice dit: à

Jean, si vous aimez cuisiner et disposez de temps j’ai donné hier un site pourvoyeur de recettes prometteuses. Les traiteurs, bof sauf peut être si vous êtes fortuné et
qu’en existent de bons. Pour le bas de gamme, je dirai que c’est comestible.

Pablo75 dit: à

Je savoure lentement les pages du Petit éloge des brumes de Corinne Atlan.
christiane dit: 21 septembre 2019 à 15 h 50 min

Moi aussi.

Penser que ces 128 pages de texte inédit avec des illustrations, ne coûtent que 2 euros !!

Bérénice dit: à

Je suivais la logique de Pablo.le prix d’un livre inclut evidemment plus que le prix du papier et des frais d’expedition.

Pablo75 dit: à

Le jour où j’achèterai un livre plus de 7 euros les poules auront des dents.
D. dit: 21 septembre 2019 à 23 h 21 min

Encore une preuve (et c’est au moins la trentième) que D. est Delaporte sont la même personne.

Il y a une autre hypothèse: qu’ils soient des frères jumeaux (et moi qui ai deux frères jumeaux qui se ressemblent étonnamment, je ne peux pas l’exclure).

D. dit: à

Vous répondez à qui à 23h 29 ?

Pablo75 dit: à

La grosse frustrée molle visqueuse Gigi qui ne sait jamais ce qu’elle lit, ne peut évidemment rien y comprendre, ce déchet verbeux.
Chaloux dit: 21 septembre 2019 à 21 h 19 min

Mais comment tu fais pour réussir à lire des ectoplasmes?

Pablo75 dit: à

Vous répondez à qui à 23h 29 ?
D. dit: 21 septembre 2019 à 23 h 36 min

Relis.

D. dit: à

Je reconnais que Delaporte m’est si souvent proche qu’il m’arrive de me prendre pour lui.
Moi et lui c’est assez fusionnel il faut bien l’admettre et je douterais qu’il dise le contraire. Mais nous sommes bien deux personnes différentes, il pourra vous le confirmer à son réveil demain vers 10h car pour l’heure il dort comme un bébé.

D. dit: à

Bérénice, vous n’êtes pas dans votre état normal, c’est ça hein ?

D. dit: à

Écoute, Pablo, ce soir c’est suffisamment compliqué avec Bérénice qui vient de s’en prendre très gravement aux Editeurs, alors hein, bon.

D. dit: à

Vous êtes déjà rongée par le remord, Bérénice, hein, c’est ça ? Vos nerfs vous ont lâchée ?

Jean Langoncet dit: à

@Les traiteurs, bof sauf peut être si vous êtes fortuné et qu’en existent de bons

Oui. Quant à la qualité de vos lasagnes maison (mais pourquoi devoir le préciser ?) nous avons été interrompus hier soir par un mouvement d’humeur de (connar)D, la difficulté réside dans l’onctuosité et la légèreté de la béchamel. Je ne doute pas que vous la surmontiez avec brio

D. dit: à

La béchamel n’est que l’un des points de difficulté des lasagnes. L’assaisonement, la texture et le degré de fluidité de l’appareil viande-tomate en sont d’autres.

D. dit: à

À présent une petite vodka et au dodo.
J’ai prévu un voyage astral au petit matin. Je verrai bien qui y sera parmi vous tous ici. Tout y est permis. Je vous raconterai, promis !

Bérénice dit: à

D, à 23h29 je vous répondais. Je ne mets pas en cause la difficulté à survivre des petites maisons d’édition. Je suggère aussi d’habituer les lecteurs acheteurs au papier recyclé puisque sont envoyés au pilon des milliers. Millions d’incendie Nous participons à la déforestation de la Sibérie grande pourvoyeuse de pate à papier pour satisfaire le bourgeois dilettante et avide de parutions indisensable à meubler une existence et des conversations quand ce ne sont pas des affrontements qui n’ont rien à envier à ceux que les supporters des équipes de foot par exemple renouvellent à chaque entrevue, nous nous situons bien sur des reliefs que ces hooligans ne soupçonnent pas et qu’ ils n’ont jamais eu envie d’explorer et pour cause, les sauvages peuplades occupant ces terrains sont plus terribles encore que les adversaires adeptes des tribunes .

Jean, ces lasagnes sont réussis , un critique y verrait à redire tres certainement , je crois toutefois qu’ils sont dignes et bien cuits.

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