de Pierre Assouline

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La République des livres
La guerre d’une seule contre un gène tueur en série

La guerre d’une seule contre un gène tueur en série

Mais de quoi hérite-t-on au juste quand on hérite ? Une maison, des objets, des titres, de l’argent ou presque rien, c’est selon. Sans oublier l’essentiel : une émeute de traces mnésiques. Le poète T. S. Eliot l’évoquait dans La Terre vaine :
 « Nous avons existé par cela, cela seul/ Qui n’est point consigné dans nos nécrologies/ (…) Ni sous les sceaux que brise le notaire chafouin. »
Difficile de ne pas garder ces vers à l’esprit en lisant le récit poignant de Nathalie Rheims Les Reins et les cœurs (205 pages, Léo Scheer). Ainsi énoncé, ces quatre derniers mots au coude à coude sur la même ligne, on lirait le titre de manière subliminale comme « Les Rheims et les cœurs ». Une illusion d’optique qui fait écho à la pulsation souterraine, intime, longtemps secrète de la phobie généalogique de l’auteure. Pas de « Je est un autre », pas d’autofiction, pas d’entourloupette littéraire : pour son vingtième livre, elle a choisi de dire les choses en face parce que c’est de face qu’elle a affronté le mal. Une saleté dont les femmes de sa famille héritent de génération en génération. Quand le réel s’y met, il est implacable. Un gène-tueur-en-série.
Une célébrité dans la dynastie. Mais la puissance du déni est telle qu’on fait comme si la police de la généalogie l’avait mis sous les verrous, alors que non, il rôde encore et nul ne peut anticiper sa prochaine attaque. Nom de code : insuffisance rénale aiguë. Le genre de choses qui atteint toutes les fonctions vitales. De quoi se déshydrater à mort. On la prend à temps, on la remplit de sérum physiologique, on l’emmène au service de réanimation. Dans ce cloître technologique de solitude et de silence, des prénoms féminins viennent l’envahir, ceux des femmes de la lignée qui l’ont précédée dans cette voie. La dialyse, monstre d’acier et araignée métallique, avec ses machines et ses tuyaux : une usine à essorage. Sa mère y a été enchaînée pendant vingt-cinq ans. S’y brancher pendant des mois n’est qu’une bataille à remporter malgré les souffrances pour éviter une guerre de cent ans : s’y brancher jusqu’à la fin de ses jours.
Cette histoire s’ancre dans la mémoire archaïque même si pour Nathalie Rheims elle a commencé à l’été 2017 pour s’achever un an après. Douze mois d’un combat incessant ponctué de comas, de dialyse, au cours duquel elle était devenue un enfer pour elle-même. Dans ces moments-là, on peut rêver d’être déshéritée, d’y échapper pour de bon, de briser la fatalité génétique. Elle veut croire, à sa manière, sans opportunisme religieux mais sans rien renier de ce qu’elle est. Ce n’est pas un hasard si le récit doit son titre au Livre de l’Apocalypse :
« Je ferai mourir de mort ses enfants, et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je traiterai chacun de vous à la mesure de ses œuvres. » (II, 23)
Ne reste plus qu’une solution pour la sauver : la greffe d’un rein, seul organe qui peut faire l’objet d’un don par une personne vivante. Il faut des conditions, un contexte, un donneur compatible, cela peut prendre du temps, ce serait fatal. Un homme se présente aussitôt, un danseur qui se trouve être à ses côtés depuis des années, Flavien, ami de cœur devenu ange gardien. La greffe est possible, elle prend. Il faut qu’elle tienne, combattre l’hydre d’œdème pulmonaire, supporter la culpabilité d’avoir pris une partie de lui-même à un être cher, vivre avec l’intrus en soi quitte à devenir étranger à soi-même, laisser son corps affronter sa conscience. Pendant les six semaines d’hospitalisation, une nouvelle famille surgit, d’un dévouement et d’une bienveillance qui aident à revivre, celle des soignants et de leurs aides.
Les Reins et les cœurs s’inscrit d’ores et déjà aux côtés de L’Intrus dans lequel le philosophe Jean-Luc Nancy racontait sa greffe du cœur. Même pudeur, même sensibilité, même absence de pathos. Même trace puissante dans la mémoire du lecteur.
(Dessins de Pierre Le-Tan)
Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

903 Réponses pour La guerre d’une seule contre un gène tueur en série

Clopine dit: à

Pierre Assouline aime beaucoup Nathalie Rheims.

Allez, zou, suite du feuilleton Pile-Poil !

Car Pile-Poil y est arrivé, et moi aussi : nous sommes désormais liés par le pacte de confiance indestructible et réciproque, de maître à chien. Le terme de « dressage » est ici inadéquat, car nulle force physique ne fut employée. Et pourtant : désormais, dès que je l’appelle, le chien vient à moi, et attend l’instruction…

Sur l’avenue verte, lors de la balade quotidienne, je n’ai d’ailleurs même plus besoin de l’appeler : dès qu’au loin un vélo ou un humain à pied s’approche, le chien revient illico près de moi, et attend la laisse.

Cette laisse que je lui passe au cou en sachant pertinemment qu’elle est infiniment moins efficace que l’invisible lien qui nous lie désormais…

Cette laisse inutile est donc là uniquement, en vrai, pour rassurer « l’autre » : n’est-ce pas paradoxal, et ne vaudrait-il pas mieux, en réalité, que ce soit au cou de l’être humain inconnu qu’elle soit passée ?

Jazzi dit: à

Des illustrations imprévues et pourtant en parfaite adéquation avec le billet du jour, Passou !

Clopine dit: à

Au fait, Jazzi, en tant que descendant de patricien de Venise, tu devrais te méfier des boules de neige… (cf france cul ce matin !)

Marie Sasseur dit: à

« Pierre Assouline aime beaucoup Nathalie Rheims. »

Oui, et on a beaucoup charrié sur la rdl, sur Miss Choucroute.

Et ce n’est pas une raison, pour ne pas souhaiter à Nathalie Rheims un prompt rétablissement et surtout, une longue vie encore.

Moins pertinent est ce rapprochement avec un heideggerien confirmé, et son sort de ce corps.

Jazzi dit: à

Je ne sais pas d’où je descends, Clopine, et je n’ai hérité que des gènes d’Eugène (Eugenio pour l’état civil)…
C’est quoi cette histoire de boules de neige ?

Pablo75 dit: à

Je relis Deux ans de vacances 40 ans après. J’adore. Ensuite L’île mystérieuse.
Chaloux dit: 18 septembre 2019 à 23 h 55 min

Drôle d’idée ! Moi, de « Julio » Verne, je devrais relire « Ante la bandera » (« Face au drapeau »), celui de ses livres qui m’a marqué le plus, j’ignore pourquoi. Je me vois encore lire avec passion ce livre, les après-midis d’un été, couché sur un lit, à 11-12 ans. Je l’avais lu 2 fois de suite, tellement il m’avait plu – la première fois trop vite (la curiosité me poussait souvent à lire une première fois les livres « en diagonal » pour connaître la fin et une autre fois pour les « déguster » tranquillement – j’ai beaucoup fait ça avec les livres d’Enyd Blyton, qui ont été mes premières passions de lecture).

Bérénice dit: à

Souvenir d’un ami qui à l’époque célibataire et sans enfant décida entre tous les membres de sa famille de donner un rein à son frère atteint de la maladie polykystique des reins , même consequences, système d’épuration out et dyalise Ô combien contraignante ( une prison)en l’absence de donneur à prévoir pour le frère qui si mes souvenirs ne me trahissent pas était sportif. Années 90. Greffe réussie . L’ami a, je crois, depuis trouvé compagne et fondé famille.

Bérénice dit: à

Prof d’histoire, il doit être retraité. Bonjour Thierry !

Pablo75 dit: à

Pablo, si tu as une minute, tu pourrais jeter un œil sur ce texte de Pérez-Reverte? La première phrase me paraît un peu obscure…
« Del mundo tienen que tirar las élites, las masas no tiran del mundo, y esas élites las están exterminando en el colegio porque las están acomplejando y haciéndoles sentirse culpables. Esa inteligencia aplastada es molesta, incomoda, en la política, en la cultura, en todo. El Cid es molesto por lo que representa como ser humano”.
closer dit: 19 septembre 2019 à 9 h 40 min

Il faut que les élites fassent avancer le monde, les masses ne le font pas avancer, et ces élites on est en train de les exterminer à l’école parce qu’ils sont en train de les complexer et les faire se sentir coupables [de leur intelligence supérieur]. Cette intelligence écrasée est gênante, elle dérange, dans la politique, dans la culture, en tout. Le Cid dérange à cause de ce qu’il représente en tant qu’être humain.

Delaporte dit: à

Les romans de Sagan, cela se savait, avaient pour la plupart été rewrités :

« Il [le fils de Sagan] a alors montré le manuscrit à l’éditeur Jean-Marc Roberts (mort en 2013). Peu convaincu par ce livre inachevé, le patron des éditions Stock envisageait éventuellement de le faire réécrire par un romancier. »

Hélas, Bernard Frank, qui se chargeait souvent de la tâche, n’était plus là. Et tout cas, voilà ce que confirme cette affaire de ce roman avorté, qui n’a pas trouvé de rewriter pour être présentable. Sagan ne savait écrire que des bouts de phrases éparses ; en aucun cas un vrai « roman ».

Phil dit: à

Mme Rheims a toujours eu les honneurs du lieu, fidélité qui honore plus le prestigieux passou que la littérature de la dame, qui aurait pu profiter davantage des leçons de Morand, intime de son père.

Marie Sasseur dit: à

Il y a des machines à essorer qui sont plus pénibles que d’autres.

Bérénice dit: à

Il faut que les élites fassent avancer le monde, les masses ne le font pas avancer, et ces élites on est en train de les exterminer à l’école parce qu’ils sont en train de les

C’est discutable, qui occuperait dans nombre de pays les différents pouvoirs décisionnels. L’élite, les elites au contraire ne font que renforcer leur pouvoir et font tout pour que ce dernier ne change pas de mains. Reproduction et amélioration du système de reproduction.

Bérénice dit: à

Quant aux masses, je crois que tout est fait pour leur manipulation. De temps à autre , elles se rebellent ou s’expriment sans effet.

Bérénice dit: à

Ici, en France, le gouvernement pratique l’écoute thérapeutique.

Marie Sasseur dit: à

-qu’est-ce t’as toi, cet aprem’?
– moi j’ai chimio et toi?
-moi j’ai dyalise.

Arrive Langoncet. Lui a piscine, heu, pisseuse.

Le plus dur à concevoir, comme c’est bien rendu par Passou, enfin c’est une émotion, , c’est cette nécessité d’accouplement vital monstrueux , ad vitam eternam, à la machine. Face à cette perspective, comme une privation de liberté, la réaction personnelle me semble non réductible à telle ou telle concession.

Bérénice dit: à

Pour ma part, j’avais compris mais de là à exploiter ce fragment de vie pour en concevoir un texte. Vous penserez à réparer les vivants, de tout bois faire feu. Il est vrai aussi que le materiel des écrivains n’est autre que vie, la sienne, celle des autres.

Bérénice dit: à

privation de liberté, la réaction personnelle me semble non réductible à telle ou telle concession.

Vous pardonnerez mon cote primaire mais je ne saisis pas le sens sauf ornementales de ce ci dessus. Si quelqu’un en perce la profondeur. Merci d’avance.

Avez vous déniché votre coursier, sasseur? Pour la farine.

Patrice Charoulet dit: à

Un euro 2O ou deux euros 😯

Retraité depuis neuf ans, je ne meurs pas de faim. Je vis. Heureux locataire d’un 😯 m2 en province, heureux possesseur d’une petite voiture et d’un garage, je mange convenablement, je m’habille en confection correctement, je ne voyage pas, je ne vais ni au restaurant, ni au concert, ni au théâtre,je ne fume pas, je bois de l’eau,je dépense chaque mois ce que je gagne. Je ne fais pas d’économies. Je ne suis pas endetté. Ayant une une bibliothèque acquise en une vie, J n’achète plus de livres, j’emprunte maintenant des livres récents à la bibliothèque municipale, où je vais lire la presse nationale, hebdomadaire et quelques revues mensuelles.

Chaque matin, depuis que je suis retraité, j’achète « Le Parisien », dont je connais très bien le prix :
un euro vingt. Ma femme en a besoin, notamment pour faire des « mots fléchés », et consulter les programmes télé. Je ne fais pas de mots fléchés, mais je lis quelques articles de ce journal assez terne.

Ce matin, j’apprends qu’il n’y a pas de « Parisien ». Grand embarras. Je demande s’il y a une grève. Je n’ai pas eu de réponse claire. Que faire ? Acheter un autre journal.
Je vois « Le Figaro », « Le Monde »…Avant d’acheter , je regarde le prix. Je me demande si je rêve. Deux euros 80, chaque journal ! Certes, ils sont plus épais et plus riches. Je le sais bien, puisque je les parcours en bibliothèque . Mais je n’avais pas songé à regarder le prix depuis neuf ans.
Je m’apprêtais à revenir bredouille au logis, quand j’ai jeté un œil sur le tourniquet contenant d’autres journaux : « Canard enchaîné » (que j’entrelis en bibliothèque sans regarder son prix) : un euro 2O. A la bonne heure ! C’est dans mes prix. Voilà des gens raisonnables ! Et pourtant, il n’ont pas de revenus publicitaires. J’ai acheté.

Ma femme n’a pas été contente de mon achat.

Marie Sasseur dit: à

« Il est vrai aussi que le materiel des écrivains n’est autre que vie, la sienne, celle des autres. »

-A midi t’as quoi, toi?
-tarte à la crème.
– beuurk.

Effectivement, mais ce que fait N. Rheims de sa maladie, me semble beaucoup plus inoffensif , voire consolant, que ce que fait JL Nancy de son  » matériau  » .

Bérénice dit: à

Ornemental. Correcteur.

Bérénice dit: à

Musique, pour les vieux

m.youtube.com/watch?v=ZVx5OnOuK8E

Bérénice dit: à

la leur, celle des autres. Mes excuses.

Clopine dit: à

Jazzi, c’est une très jolie histoire (vraie) entendue ce matin. Je te la résume :

Si l’on appelait Venise « la Sérénissime », soit « la très sereine », c’est qu’on y constatait beaucoup moins de révoltes que dans d’autres Cités-Etats italiennes.

Il serait intéressant, et utile pour la paix sociale contemporaines, de savoir pourquoi, mais hélas, on ne peut ici avancer que des hypothèses. La première est la plus plausible peut être déduite des moeurs animales : pas de bagarre quand il y a du foin au râtelier, Or Venise était la clé de la Méditerrannée, de son commerce, elle était richissime – les bâtiments publics de la place Saint Marc, de la même taille que l’église, sont là pour en témoigner. Certes, mais Florence aussi a connu la postérité, alors, où est la différence ? Eh bien, peut-être est-ce la géographie particulière du lieu, le fait de vivre sur l’eau, qui adoucissait le peuple, et lui faisait accepter sans broncher bien des contraintes…

Comme par exemple celles imposées aux verriers de Murano, pendant tout le moyen-âge. Le commerce du verre étant prépondérant pour Venise, et un des piliers de sa richesse, les patriciens vénitiens n’avaient aucune envie de voir leurs ouvriers spécialisés partir à l’étranger. Ils furent donc tous rassemblés sur la petite île de Murano, avec interdiction de filer ailleurs. Pas de plombiers polonais chez les Doges, en quelque sorte…

En compensation, les habitants de Murano eurent droit à des aménagements spécifiques. Des sortes de « conseils de quartier », où 30 habitants siégeaient et s’occupaient de la communauté (5000 habitants environ au tout début du 15è siècle) étaient tolérés. Des initiatives, aussi. Quand un conflit empêchait Venise de prendre en charge des aménagements devenus indispensable, comme un pont reliant deux parties de l’île, eh bien, les habitants pouvaient s’organiser entre eux,collecter l’impôt en tenant compte des moyens de chacun, et construire eux-mêmes l’infrastructure souhaitée.

Cette relative autonomie avait pourtant une limite de taille : le podestat nommé par la Ville et qui était mandaté pour venir, trois ou quatre jours par semaine, voir comment tout se passait et surtout affirmer l’autorité suprême des patriciens.

Et c’est là que la révolte des boules de neige intervient. Elle est intéressante, cette révolte, d’abord par son côté « enfantin » (des boules de neige ! Cela ferait sourire, si le souvenir des Enfants Terribles de Cocteau ne venait mettre au jour la pierre qui se cache parfois dans la boule…) ensuite parce qu’elle contredit l’affirmation contenue dans le surnom de « Sérénissime » : si le peuple se révolte, eh bien, ce surnom semble du même coup usurpé !

Cela se passa en 1500 et des brouettes (je n’ai pas retenu la date exacte), au moment du changement de « podestat ». Le cérémonial était pourtant rôdé, et semble-t-il accepté par tous, verriers et autres : mais ce jour-là, au lieu des vivats attendus à la sortie de l’église, ce furent des boules de neige (l’hiver était très rigoureux, la neige épaisse) qui atteignirent le nouveau Représentant de la Ville.

Le procès qui suivit fut intéressant : allait-on reconnaître le caractère politique de la révolte, ou allait-on minimiser le tout ???

Delaporte dit: à

« Ma femme n’a pas été contente de mon achat. »

Dans le Canard, les mots croisés sont réputés des connaisseurs. En effet, on achète souvent le Canard grâce à son prix, modéré, alors que celui des quotidiens comme le Figaro est devenu prohibitif, avec souvent très peu de contenu, sauf peut-être le jeudi où c’est le jour du Figaro littéraire, avec évidemment la critique de Neuhoff, qu’il faut sauter, mais aussi des articles parfois instructifs ou amusants. Je ne suis pas encore sorti l’acheter. Il y a aussi le Monde, mais son supplément littéraire est terne et gris, et sans intérêt. C’est laborieux, pédagogique, ennuyeux. On se fait chier. Le Londe ne s’est jamais remis de la supervision de Josyane Savigneau et des délires de Sollers. De sales années, qui ont tout foutu en l’air. On en paie toujours les pots cassés, à crédit pour plusieurs générations. Si quelqu’un avait assassiné Savigneau et Sollers, il aurait sauvé la mise à l’époque. Les amateurs de littérature vont ailleurs depuis longtemps.

Jazzi dit: à

La différence entre Venise et Florence est que l’une était une oligarchie républicaine tandis que l’autre ne fut qu’une affaire de famille, Clopine.

Jazzi dit: à

« Le Monde ne s’est jamais remis de la supervision de Josyane Savigneau et des délires de Sollers. »

Plutôt de sa direction par Edwy Plenel, Delaporte !

Jazzi dit: à

Y-at-il encore des suppléments littéraires qui en vaillent la peine aujourd’hui ?
Pas plus que les magazines littéraires de la presse écrite ou audiovisuelle !

renato dit: à

Les livres il faut les chercher. Aujourd’hui j’ai acheté ça :

https://pin.it/ui35blf7rw5i7x

De cet écrivain j’avais déjà lu All That Man Is.

Jazzi dit: à

« Les livres il faut les chercher »

Les films aussi, nonobstant l’avis des critiques, renato !

renato dit: à

Le Monde a change de target ; ou si vous voulez le segment du public auquel sa communication commerciale spécifique est adressée — avec les conséquences qui vont avec.

renato dit: à

À propos de Ad Astra, on peut comparer l’expression à « Ad Patres » qui vaut « mourir ».

renato dit: à

change > changÉ

D. dit: à

Des patriciens à Venise ?

D. dit: à

…oui Bon, par extension c’est un emploi permis. Mais ça me fait sursauter de le lire. C’est à mon sens un emploi malheureux.

Jazzi dit: à

Il suffit de circuler sur le Gran Canal pour admirer leurs palais, D. !
Jadis, en remontant le Gran Canal depuis la place Saint-Marc, on voyait deux palais Barozzi*. Il n’en reste plus qu’un.

*L’actuel palais, appelé aujourd’hui palais Barozzi Emo Treves de Bonfili, se dresse en un lieu où existait la Ca’ Grande (la Grande Maison) qui fut construite en 1164 pour Domenico Barozzi. Ce premier palais était en face d’un autre édifice, appartenant également aux Barozzi et qui fut rasé en 1310 à la suite de la participation de deux membres de la famille dans la conspiration de Bajamonte Tiepolo, voulant assassiner le doge Pietro Gradenigo alors en guerre contre le pape. Les Barozzi conservèrent ce palais dans leur descendance jusqu’en 1827, date à laquelle il fut vendu à la famille Treves.
Le palais Bauer Grünwald, aujourd’hui transformé en hôtel de luxe, appartenait également aux Barozzi. »

Je me plais à imaginer que je descends de la branche déchue au début du 14e siècle…
J’en ai parlé à l’actuel comte B. en titre, qui n’a rien trouvé à en redire !

D. dit: à

…malheureux parce que nous avons un duché qui s’intitule « République » par intérêt mais sans en defendre correctement les valeurs antiques. Et nous y trouvons principalement des armateurs aux préoccupations extrêmement éloignées de celles de la noble république.

D. dit: à

Patdonne-moi, Jacques mais te concernant tu n’as pas d’arbre écrit côté paternel ?!

Jazzi dit: à

« la noble république » a vécue, D.
Aujourd’hui il n’en reste que l’incomparable coquille !
Les gènes de la noble république se sont disséminées un peu partout…

Delaporte dit: à

« Le Monde ne s’est jamais remis de la supervision de Josyane Savigneau et des délires de Sollers. »
Plutôt de sa direction par Edwy Plenel, Delaporte !
___________

Oui, Jacuzzi : la direction générale d’Edwy Plenel a été catastrophique, et a fait globalement périclité ce journal prestigieux, qui est devenu un torche-cul prétentieux et putride. Dans son segment, Josyane Savigneau a peaufiné cette décadence, l’a accélérée, et de manière générale a conçu un supplément qui était un véritable cloaque littéraire, où le mauvais et le gris ont dominé péremptoirement, ainsi que la misère : Savigeau était une miséreuse, une pauvre tache débile. Sa formation journalistique était les chiens écrasés : elle n’avait pas les épaules pour diriger un supplément littéraire, qui a coulé à une vitesse folle. Savigneau n’avait qu’une carte à jouer, Sollers, et cette carte bisautée était perdante. Le supplément littéraire du Monde ne s’est jamais relevé de cet auto-suicide.

et alii dit: à

à y redire
l’exemple:Il n’exhibe plus de journaux d’extrême-gauche. (…) Il arrive en lisant le Petit Parisien. Personne ne peut trouver à y redire, ni les chefs, ni les camarades (Romains, Hommes bonne vol., 1938, page 249).

et alii dit: à

« la noble république » a vécue, D.
le e l’achève! a vécu

D. dit: à

Cette affaire de panthère échappée hier à Armantières aurait pu très mal finir. Chaque année des dizaines d’enfants sont victimes, d’attaques de panthères en Orient. C’est un animal très dangereux.
Heureusement celle d’hier était de petite taille et habituée à la présence humaine. Une brave bête, mais il aurait pu en être tout autrement.

et alii dit: à

Les gènes de la noble république se sont disséminées
là encore le e s’est multiplié !

D. dit: à

es gènes de la noble république se sont disséminées un peu partout…

…et là où y’a des gênes, y’a pas de plaisir ?

Jazzi dit: à

Mon père est né à Cannes, sourd et muet, D.
Le temps de faire trois enfants à ma mère et puis il a pris la poudre d’escampette pour l’éternité.
Son père avait émigré au siècle précédent depuis la région de Modène, la patrie du Vignole, mon homonyme.
Lui-même descendant de la branche déchue de Venise…

renato dit: à

C’est plutôt de Modène que le nom s’est disséminé, Jacques, car il y est attesté de 1105. Le nom viendrait de la voix lombarde baròz qui vaut charrette, du latin birotius, « à deux roues », qui indiquerait un ascendant charretier. Sur la réalité de l’origine du nom : pas loin de la maison de ma grand-mère, sur l’autre versant de la colline — donc vers le lac d’Orta — il y avait un lieux-dit Baròzzera, car les charrettes qui transportaient le granit rose de Baveno s’y arrêtaient afin de reposer les chevaux avant de se remettre en chemin vers Turin.

Un philologue — philologie romane — pourrait apporter plus de précision.

Dubruel dit: à

Papier gracieux. Rien de déshonorant pour l’auteur au contraire. L’amitié dans laquelle Madame Rheims est entretenue prouve une fidélité dont il n’y a pas à rougir. L’autrice, ‘Qu’elle n’oublie pas d’être heureuse’ avec le mari Orban dont j’ai un vague souvenir, même bois que Mesdames De Vigan ou Rosnay, alors qu’Assouline y gagne encore plus d’estime avec sa chronique pas sentimentale, sentie. S’il ne révèle pas une écrivaine, il nous apprend que ‘Le corps qu’elle a’ est plus souffrant qu’il n’en a l’air.
Peut-il convaincre Annelise RDC d’accepter ma demande d’amitié sur facebook ? Peu importe le canal, pourvu qu’on ait son grain. La fleur sauvage ne doit pas tenir à jour.
fil précédent, 22H15, Marie Sasseur sur la ‘littérature Montana’.’Mon désir ardent’, pas noté le titre Gallmeister exact, le ferai si pas trop pâlement copié sur Norman Maclean ?
E.O’Brien chez Sabine Wespisser, reine des hypocrites cireuse de pompes des journalistes et des profs par devant, débineuse derrière et découvreuse la porte une fois ouverte ferait, pour raisons littéraires, un prix du roman étranger parfait à mon goût.

Dubruel dit: à

Pas la peine d’aller voir pour Sagan (twit)? Léa Salamé a parlé d’un ‘tremblement de terre’. Glucksmann a t-il donné son avis?

D. dit: à

Aimez-vous la tête de veau sauce ravigote, Dubruel ? Avec des patates c’est un vrai délice dont je remangerais bien ce soir, si j’en trouve chez mon traiteur.

renato dit: à

La terre tremble pour un rien, désormais.

closer dit: à

Quelle déchéance mon pauvre JB! De patricien vénitien à charretier de la région de Modène…Renato n’est vraiment pas sympa!

D. dit: à

On peut au passage supputer que le prétentieusement nommé « Pile-poil » est plus gros que la gentille petite panthère noire d’Armentières – qui elle, n’aboit pas.

closer dit: à

Merci Pablo. La construction « tirar de » m’avait embrouillé.

Marie Sasseur dit: à

« sur la ‘littérature Montana’.’Mon désir ardent’ » Dubruel

Pete Fromm, his name is Pete Fromm.

« si copié sur »
Aucun risque. C’est du première main.

renato dit: à

C’est plutôt le contraire closer : de Modène à Venise via — probablement — Padue. Pas une déchéance du tout.

D. dit: à

Cela fait longtemps qu’Ed n’est pas venue commenter ici. Elle s’était entiché de moi et nourrissait l’espoir de me conquérir. J’ai dû mettre les points sur les i. Beaucoup trop jeune pour moi, pas assez de maturité intellectuelle. Mais je pense qu’elle n’est pas fâchée pour autant et me remerciera un jour.

MC dit: à

Après ma déprime, ma séparation, ma greffe voici ma dialyse. Fallait-il vraiment, en cette rentrée, défendre ça? Ou veut-on lancer une collection dont le titre serait à cœur ouvert?

D. dit: à

Dites-moi, renato, c’est parce que vous avez comme jacouzzy des origines italiennes que vous vous permettez d’être insolent avec lui ? Je n’aime pas beaucoup cela.

Delaporte dit: à

L’autre jour, j’ai mangé de la tête de veau ravigote. Comme je rentrais tard, je l’ai accompagnée d’une salade strasbourgeoise, à base de patates. C’était l’idéal. Cela m’a coûté cher, quelque 7 €, mais je ne le regrette pas. Tiens, Ben Ali, l’ancien président tunisien est mort. Il avait accédé au pouvoir sous la bienveillance de la France. Quelle pourriture (comme Savigneau au Monde) ! Son procès n’a jamais eu lieu ! Que c’est décourageant !

Delaporte dit: à

Il aurait fallu faire un procès à Savigneau, quand elle a été virée du Monde des Livres. Pour mauvaise gestion, incompétence et nullité. On l’aurait condamnée à être rasée, comme sous l’Occup (Bernard Frank, qui n’aimait pas Savigneau, avait un jour proposé ça, dans sa chronique de l’Obs).

Pablo75 dit: à

closer dit: 19 septembre 2019 à 16 h 54 min

« Tirar » est un mot très courant en espagnol qui a beaucoup de significations: lancer (tirar piedras), jeter, gaspiller (tirar a la basura), avanzar (tirar de la gente), fonctionner (este coche tira bien), tirer, lancer (tirar fuegos de artificio, tirar balas), imprimer (los periódicos tiran miles de ejemplares), durer (el ordenador tirará otro año), aller vers (tiró por la izquierda), baiser (se tiró a la vecina), essayer de baiser (tirar los tejos o los trastos a alguien), se disputer (tirarse los trastos a la cabeza), etc, etc.

Marie Sasseur dit: à

« Après ma déprime, ma séparation, ma greffe voici ma dialyse.  »
Me semble pas que Miss Choucroute ait tout ce répertoire. Mais si Court l’affirme.
En revanche elle avait dressé un portrait de famille, on peut le dire, car ce néologisme fera date : très « moixien  » .

Delaporte dit: à

On avait remis entre les mains de Savigneau un très beau jouet, quand on l’a nommée patronne du supplément. Elle n’a eu de cesse de casser son beau jouet, en faire une ruine, un hochet dépravé. Et l’on me dira que ça ne vaut pas un procès ? Si, ça vallait au moins qu’on lui rase la tête à la libération – car quand elle a étté virée de son supplément, ça a été une vraie libération.

Delaporte dit: à

Il a fallu la dégommer sévèrement pour se débarrasser de Sollers, qui a été souiller ailleurs le beau mot de littérature.

renato dit: à

C’est vous, D., qui voyez de l’insolence ; cela révèle une arrière pensée pas beau du tout.

D. dit: à

C’est vrai, renato, cette pensée n’est pas beau.

D. dit: à

7 euros vous trouvez ça cher ?!
Mais c’est au contraire très bon marché par rapport notamment au travail que cela a donné aux salariés du traiteur. Notamment.

D. dit: à

7 euros tête de veau + salade hamburgeoise. Il trouve ça cher. On croit rêver.

Delaporte dit: à

« 7 euros tête de veau + salade hamburgeoise. Il trouve ça cher. On croit rêver. »

7 euros, c’était uniquement la tête de veau avec la sauce gribiche. Pour la salade strasbourgeoise, il faut rajouter 3 euros environ. Résultat des courses : 10 euros sonnantes et trébuchantes. C’est moins cher qu’une promenade sur la plage de sable fin avec Chantal, mais ça reste quand même une folie.

et alii dit: à

James Baldwin : « Il m’a fallu beaucoup d’années pour vomir toutes les saletés qu’on m’avait enseignées sur moi-même »

christiane dit: à

rose dit: 13 septembre 2019 à 11 h 41 min (sous le billet « Enchanter le réel, louer les brumes », vous écriviez à propos de l’exposition qui se tient au Centre Pompidou, «Bacon en toutes lettres» (du 11 septembre au 20 janvier 2020) :
« C’est pour cela que j’ai parlé de Bacon. Sur ce blog, loin d’être ringards, nous sommes en avance de pas mal de temps. / juste un regard sur le monde./ Ne suis pas à Paris. »

J’en reviens. Quel étonnement, face à ces grandes toiles (2m sur 1m50) et triptyques et ces petits portraits, de découvrir une peinture classique, soigneusement et superbement peinte avec patience (travail des ombres, des dégradés – irisations mauves et coulures roses ou rouges se heurtant à des plaques noires qui suggèrent des portes ouvertes sur le néant. Clarté. Netteté. Cadrages donnant une assise aux scènes peintes, aux personnages. Cages suggérées, cloisons les enfermant. Les grandes toiles sont mises sous verre et soigneusement encadrées nous donnant l’impression de regarder ce monde à travers une vitre. Sacrée mise en scène…
Les sujets (tauromachies, l’Orestie, Apollon et Dionysos, cris, paysages, visages et corps, carcasses et viandes…) sont reconnaissables malgré les torsions, les effacements mais je ne m’attendais pas à une telle maîtrise, à une telle poésie. Pensé à l’influence du cinéma (superposition et découpages d’images séquentielles), aux primitifs de la Renaissance (triptyques), aux mythes.
Comment toute cette beauté âpre et brutale, très figurative dédiée à la mémoire, à la mort, à une autobiographie sans concession, a pu naître dans le foutoir de son atelier, cette petite pièce exiguë où les tubes de peinture et pots éventrés jonchaient le sol entre, victuailles, bouteilles d’alcool, journaux, photos, livres ouverts et maculés de couleurs ?
Comment cette bibliothèque impressionnante, cohérente, a pu glisser ses temps de pause, de lecture dans cette vie périlleuse, chamboulée par les drogues, l’alcool, le sexe, la chair ?
Créateur impressionnant d’une puissance exceptionnelle.
Ai partagé dans le bus mon émoi avec une très vieille dame courbée sur sa canne qui en revenait et s’était réjouie de trouver l’ascenseur, face « à la fontaine ». Elle confiait s’être trouvée par hasard à Londres dans un petit hôtel juste à côté de l’atelier de Bacon, le lendemain de sa mort. Elle avait été bouleversée par la foule qui venait se grouper devant cette maison.

christiane dit: à

Pas encore lu avec attention ce nouveau billet. Comme écrivait Lavande, « nous avons toujours un train de retard » ! Ainsi, je suis plongée dans le livre de Yaël Pachet Le peuple de mon père (Fayard).
Certaines scènes de famille sont irrésistibles ainsi ce souvenir dans la toute jeune enfance de l’auteur :
« Nos parents discutent, ils pensent, ils invitent ou vont chez d’autres adultes qui pensent et discutent. Nous sommes dans la parole adulte comme dans les nuages de fumée de cigarette : heureux, oubliés. Parfois allongés par terre, sur la moquette, comme dans la librairie Les temps Modernes à Orléans, que nos parents fréquentèrent longtemps, et où les soirées de lecture et de signature de livres s’éternisent. Comme je le faisais, paraît-il, à cet âge, dans les restaurants, je m’allonge par terre, d’ennui, de bonheur aussi. Mon ennui sur la moquette des années soixante-dix est confortable : il prend ses aises, comme pour la sieste, au milieu des mots et des livres. » (P.34)

Marie Helene S dit: à

@Dubruel ou Phil.

J ai releve la confusion entre les deux auteures sur la RDC, sans oser la dissiper la-bas ou c est hors-sujet. Nathalie Rheims n est pas Christine Orban, pour autant que je sache veuve du fils de Maurice Rheims.
Je ne cotoie la litterature ni de l une ni de l autre, mais la jolie chronique d un quotidien difficile par Pierre Assouline est une incitation au courage et a l amitie. L exploration d une maladie, la proposition compassionnelle induite, en soi ne disqualifient pas un sujet. Antonio Tabucchi, le livre des derniers jours de Pessoa, Guy Birenbaum, Florence Noiville ou William Styron en fournissent la preuve.
Cordialement.

D. dit: à

Excusez-moi, Delaporte, mais, de quoi vivez-vous ? Parce que 10 euros pour un repas occasionnel ( il ne s’agit pas de dépenser 10 euros à chaque repas) c’est assez dérisoire.

renato dit: à

… belle pensée, évidemment !

et alii dit: à

dans le dressage, ce n’est pas l’idée de la force physique qui prédomine mais celle de la réaction d’automatisme

Marie Sasseur dit: à

« Une saleté dont les femmes de sa famille héritent de génération en génération. Quand le réel s’y met, il est implacable. Un gène-tueur-en-série.
Une célébrité dans la dynastie. »

Passou à son meilleur ( romanesque) a le sens de la formule, à moins que ce soit celui de N. Rheims, mais j’en doute un peu.

Vous allez dire que j’ai la biblio fastoche, mais cette gêne dans la dynastie me rappelle l’histoire de cette belle amie de Passou, alors déguisé en biographe, mais tout a fait reconnaissable.
L’histoire de Mme de Chemillé, un peu barrée aux limites, son job chez Laroche&Laroche, les séminaires, tout ça. Les lobbies de la cle USB, tout ça. Mais je m’égare.
Certes, on etait loin des lois de Mendel, mais quelle belle histoire. La musique, surtout, cher M. Samson.

et alii dit: à

Un essai clinique « sauvage », mené « illégalement » avec des molécules aux effets inconnus, sur au moins 350 malades de Parkinson ou d’Alzheimer, a été interdit par l’Agence du médicament (ANSM), a-t-elle annoncé jeudi 19 septembre, dans un communiqué.

Réalisé en partie dans une abbaye près de Poitiers, cet essai était mené par une structure baptisée Fonds Josefa, dont le vice-président, le Pr Henri Joyeux, est très contesté par la communauté médicale, notamment à cause de ses positions antivaccination.
le monde

Janssen J-J dit: à

@ Dans le Canard, les mots croisés sont réputés des connaisseurs.
Apparemment, dlp n’en est pas. Il doit jamais y fourrer le nez, il n’y a pas de crosswords.
@ j’ai toujours trouvé que les dessins de Pierre le-Tan ressemblaient aux chansons de Bénabare. C’est dire qu’on a bien fait de ne plus en illustrer le folio.
@ nathalie rheims, quel rapport entretient-elle avec bettina, aujourd’hui, au juste ?… Je pense que personne de sensé n’ira lire ce bouquin. Mais voui, PA aime bien cette autrice, elle était belle autrefois comme mylène farmer.
Le sucjet d’actualité il est bien campé par le figaro sur les avancées dans les représentations de la maladie d’Alzheimer. Le chef de l’unité de la Pitié S. a quand même des arguments un peu plus sérieux que son collègue gériatre de Pompidou. Oui, c’est bien une maladie et non un fantasme.
https://www.youtube.com/watch?v=rT6bsKNqAKA
Tant qu’on sera dans le déni à ce sujet, on n’avancera pas dans la prévention de cette maladie neurodégénérative. On aura mal aux 4 coins du coeur, hein. C’est pas rigolo M. Charoulet, mais continuez à bien vous porter. Profitez de cette chance. Mes hommages à votre épouse, qui ne m’a pas l’air toujours facile… Mais bon, on va pas s’immiscer.

D. dit: à

et alii dit: 19 septembre 2019 à 19 h 24 min

dans le dressage, ce n’est pas l’idée de la force physique qui prédomine mais celle de la réaction d’automatisme

bien évidement. Mais Clopine c’est mis dans la tête que dresser un chien c’est user de la force. C’est bien méconnaitre la psychologie canine. Tout chien vivant parmi les hommes ne peut être dominant donc est dominé par l’homme, ce que non seulement il accepte mais recherche et cela aboutit au nécessaire dressage qui n’est en rien une violence mais un bienfait tant pour le chien que pour l’homme. Elle semble incapable de comprendre cela. C’est encore une fois sa façon étrange de voir les choses toute empreinte de sensibilité rarement bien placée, je vais appeler ça de la sensiblerie, qui doit s’imposer aux autres coûte que coûte.

Paul Edel dit: à

Sur LCI, Régis Debray(notre ronchonneur national drapé) dans l’émission de Pujadas, compare Hugo et Stendhal. Au profit de Hugo comme s’il s’agissait évidemment d’un match de foot.. Mais hélas son Stendhal est une caricature insensée. Debray oublie l’insolence stendhalienne contre le parti prêtre…–mais Debray,lui, pontifie avec sa notion de » sacré » parfaitement suspendue dans le vide quand on lui demande de préciser ce qu’il entend par là..- Debray oublie le gout de la démystification de la politique chez Stendhal, Debray oublie le romancier de l’allegresse, de l’esprit, de la chasse au bonheur, de la réconciliation de le rêverie et de l’énergie, de la lucidité ! Il parle dans une langue sèche,nette, précise de la volupté ,de la tendresse passionnée, du gout de la vie immédiate qu’il trouve en Italie. .Debray oublie le pétillement gai continuel dans les dialogues stendhaliens, l’ivresse de la liberté ,cette conquête perpétuelle chez les femmes et qu’on trouve à toutes les pages pleines d’élan et d’allant, dans « la chartreuse.. » ; enfin Debray oublie comme le rappelle Nietzsche l’ incomparable psychologue ! notamment de la psychologie féminine ; Debray note l’égocentrisme de Stendhal ,mais Hugo l’est bien davantage ! Enfin Stendhal a réussi une des plus belles autobiographies avec « Vie de Henry Brulard » qui nous débarrasse de toutes les dégoulinades lyriques. enfin Stendhal nous débarrasse du pathos,de l‘outrance,de l’éloquence emphatique, Hugo, lui nous y enfonce…

Marie Sasseur dit: à

@20h

Merci, c’est sincère. Je ne savais pas que la maladie d’Alzheimer avait été consideree comme une construction sociale.

Pour le Pr Dubois, qui tient à contrer les theories d’ un ponte de L’APHP, je ne sais pas si cette assertion :
« Il faut donc définir les algorithmes prédictifs, mettre en place à l’avenir ce que j’appelle des « cliniques de risque » » est de nature à isoler véritablement un cas clinique de maladie neurologique.
Enfin, c’est certainement maladroit, mais je ne vois pas qui a tort ou raison.

Tu admettras quand même le hors sujet ! Se faire greffer un cerveau, c’est pas pour demain.
Il y a des implants, on connait bien le sujet, d’ailleurs Passou, dans son roman , etc.

Marie Sasseur dit: à

Tu admettras quand même le hors sujet ! Se faire greffer un cerveau, c’est pas pour demain.
Et sur l’hérédité de cette maladie d’Alzheimer, là,il faudrait autre chose qu’un lien OBSolète…

Bérénice dit: à

17h36 ma séparation, il en est vaguement question dans lettres d’une amoureuse morte, crois je me souvenir. Que je recommande.

Marie Sasseur dit: à

21h27 foutez-moi la paix.
Faut dire ça à Court, il a lu tous les bouquins de la monogame à répétition.

Jean Langoncet dit: à

@enfin Stendhal nous débarrasse du pathos,de l‘outrance,de l’éloquence emphatique, Hugo, lui nous y enfonce…

Debray panthéonisé … Une fois encore (Polo l’asticot, quand il s’agit d’étrilles, il est mortel ; une fine fourchette le gus)

Bérénice dit: à

Sasseurr, loin de moi l’idée de générer un conflit avec quelqu’un comme vous si assurée de son aura avec ce qui de plus ne contient rien de dérangeant, hostile , ou calculé dans une direction prompte à obtenir une réponse de ce genre. Je j’entretiens que rarement de commerce belliqueux ou irrespectueux qui plus est quand en face apparait une sommité reconnue. C’est tres mal me connaitre.

Bérénice dit: à

3J, je lisais hier que sont comptabilisés en France 900 000 cas d’Azeilmer, je crois que le pays mérite le pompom. Cela dit je doute qu’à travers le monde des observatoires de la santé soient partout en mesure de tenir ce registre. Au dernière de mes nouvelles étaient mis en cause les anxiolytiques dont nous faisons grande consommation . Dans l’exercice de mon métier j’ai malheureusement rencontré des patients qui n’en avaient pas consommé et avaient occupé des postes sollicitant une crétinerie d’intelligence – expert comptable, universitaire, ingénieur – et qui étaient malgré cela bel et bien décalqués.

Bérénice dit: à

Certaine dose d’intelligence, et non pas crétinerie.correcteur.

Chaloux dit: à

Pablo, mes premières passions de lecture, des fabliaux du Moyen-age lus dans mon manuel de CE1. A la fin de l’année, je le savais par cœur. Mais surtout deux grands chocs vers l’âge de 8 ou 9 ans. L’Auberge de l’Ange Gardien et Le général Dourakine d’abord, relus sans cesse pendant plus d’une année. Dès que j’avais fini l’un, je reprenais l’autre. Et puis wLe livre de mon ami d’Anatole France qui m’a vraiment ouvert un monde et certainement initié à Proust avant la lettre. Je n’ai jamais relu le France que j’ai pourtant en Pléiade. Mais j’ai toujours beaucoup relu. Et aujourd’hui encore, il m’arrive de relire un Ségur, la si froide et si étrange wfortune de Gaspard à propos de laquelle Michel Tournier a écrit des pages très pénétrantes (Les vertes lectures). Et toujours les histoires d’animaux, Le Roman de Renart par exemple, dont je convoite les six ou sept volumes parus chez Champion que je m’offrirai cette année.

Marie Sasseur dit: à

Je pense avoir compris la querelle des experts sur la maladie l’Alzheimer. Avec le lien d’Et. Al.
Ce qui ne répondra certainement pas à une inquiétude.
L’un considère qu’il n’y a que le soin. Et l’autre pense remède : « Car les médicaments à l’étude agissent sur les lésions qui précèdent les symptômes. »
Enfin, c’est compliqué.

https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/alzheimer-maladie

Jean Langoncet dit: à

@Debray en gilet jaune Cuba libre
Aux couleurs de Cohiba qui fut un temps le label, hors-commerce, du « puro » diplomatique le plus en vue d’une jeunesse occidentale en mal d’exotisme (Ulm, Bonaparte, Stendhal, tout cela paraissait bien loin en 56-59 avant qu’advint 81)
https://www.youtube.com/watch?v=55yY-FgFGQY

Delaporte dit: à

Je suis toujours étonné, et déçu, de l’incroyable importance qu’on donne à Régis Debray. Si j’ai bien compris, dans ce nouveau livre, il compare Hugo et Stendhal. Est-ce que ça a de l’intérêt, vraiment ? Non aucun. Pour une fois, PaulEdel sort de ses gonds en triomphateur. Il oublie le collaborateur du putride Point qu’il a été, et pousse une gueulante admirable et fort à propos. Un Debray mérite-t-il la liberté de malaxer Stendhal comme une boule de gomme ? Non. Et cela permet à un PaulEdel de faire enfin preuve d’autorité.

Delaporte dit: à

Debray s’est souvent trompé. Il est un habitué des mea culpa. Dans dix ans, il reviendra sur son jugement d’aujourd’hui, et redécouvrira Stendhal. Il a manqué à debray de savoir ce qu’était le véritable amour et de le connaître. Sur ses vieux jours, il va faire comme Woody Allen ou Houellebecq, et épouser une jeunesse. Ou bien se faire moine. Cet engouement conformiste pour Hugo a de quoi dégoûter.

Pablo75 dit: à

Debray c’est un politique raté, un intello fasciné par la politique, comme la France en produit par douzaines. Il est donc normal qu’il préfère le « politique » Hugo au trop lucide et trop artiste Stendhal. Comme Hugo, Debray n’a pas le moindre humour et encore moins le sens de l’autodérision. Impossible, donc, qu’il comprenne Beyle.

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 19 septembre 2019 à 21 h 56 min

Rien lu de tout ce que tu cites: ni Le Roman de Renart, ni la Ségur, ni Le livre de mon ami de France.

L’édition de Campion dont tu parles est celle traduite par H. Rey-Flaud et A. Eskénazi ou tu lis l’original?

rose dit: à

Enfin. Il était temps.

cela permet à un Paul Edel de faire enfin preuve d’autorité.
Mi écrivain. Tout à fait Goncourt. Mi gastronome. Mi breton. Mi critique.

rose dit: à

Moi aussi j’ai lu les liens sur la M d’A.
Si le toubib est honnête, ce qui est rare, il te dit -le neurologue psychiatre  » on ne sait rien ». Quand tu lui poses des questions, il te dit  » la science a besoin de titres. »
Moi, je penche pour le toubib qui dit c’est un leurre. J’aurais rajouté une invention sociétale.
En fait, je vois cette dénomination banalisée comme une méconnaissance énorme de la sénescence et de son intégration dans la société.
Je vois l’avenir comme la fin programmée des EHPAD, le laintiencà domicile as long as possible des personnes âgées avec un encadrement humain adéquat, compétent, humain et dévoué => bien payé et pas forcément féminin.

Fin des EHPAD et fin de XL Airway : tout arrive à qui sait attendre. C’était 2010 le voyage cauchemardesque avec cette compagnie.

rose dit: à

Entamé Mingarelli. Après Dubois, ça va pas.
Vu Viendra le feu.
Magnifique.
Entamé Tome 2 Dolto.

Voler c’est dangereux.
Naviguer aussi.

Une des questions importantes à laquelle je n’ai pas encore trouvé réponse est en lien avec la jeune gériatre rencontrée au congres sur la santé dentaire chez les seniors :
Est-il vrai que l’ on vieillit comme on a vécu ? Que c’est un prolongement.

Pour l’instant, je n’y crois pas trop. Je cherche.
Connais horrible bonne femme avec mort admirable, bon père de famille avec mort bombe à neutrons.
Vie active et sportive avec vieillesse décadente et vie de patachon avec vieillesse dynamique.

Je nage.

Si et si jamais si, ce que je ne crois pas, il y avait M d’A. , je crois alors que comme le cancer les cellules seraient dispo. et planquées et qu’il suffirait d’ un élément déclencheur.On en saura plus.

rose dit: à

Sur la greffe du rein.
Ce n’est pas de la tarte.
Pensons au donneur :
• faut qu’il soit compatible.
• son accord doit être libre et décidé. Les toubibs sont très intransigeants là-dessus.
• il n’aura plus qu’un rein.

Après, le receveur :
doit accepter ce corps étranger dans son corps à lui, avec gratitude parce qu’il va lui rendre une vie viable, ce qui n’était pas gagné.

Faire un livre de cela ?
Ce doit être parce qu’on est écrivain.

Bihoreau, duc de Bellerente et autres terres avoisinantes... dit: à

Merci d’avoir illustré l’article avec les dessins de Pierre Le-Tan, qui vient de décéder.

rose dit: à

TOC pour TOC
Crumb ne peut connaître .. et .. …. à bicyclette.
Celle de Truffaut avant hier ne tenait pas le guidon.

Viendra le feu.
En Galicie, un homme sort de prisonn, barré dans son silence.
Visage émacié, maigre sourire esquissé en une longueur de film, il retourne chez sa mère.
En ouverture, à ne pas louper, beauté inquiétante, le réalisateur nous alerte sur notre avenir.
L’ homme libéré, a fait deux ans comme Hansen chez Dubois, vaque silencieusement ; de ses tourments intérieurs, nous ne saurons rien.

La chute, d’une violence extême marque le scepticisme de l’auteur sur la nature humaine : sommes-nous condamnés à être ce que nous avons été et les autres à le faire perdurer ?

Bref.1h27. Incisif. La question est grave.

rose dit: à

La question est grave. Et très mal posée.

Sommes-nous condamnés à être ce que les autres croient et s’imaginent faire perdurer ?
C’est à dire sommes-nous soumis au regard d’autrui ?

rose dit: à

Olivier Laxe réalisateur

rose dit: à

Au cours du film, Bénédicte la mère aussi laconique dit
« Ceux qui font souffrir ont souffert ».
Ah.

C’est une raison ?

renato dit: à

« Sommes-nous condamnés à être ce que les autres croient et s’imaginent faire perdurer ?
C’est à dire sommes-nous soumis au regard d’autrui ? »

Pas du tout, rose, il suffit de ne pas y prêter attention ; de ne pas lui donner [au regard d’autrui] de l’importance.

Marie Sasseur dit: à

« Aux couleurs de Cohiba qui fut un temps le label, hors-commerce, du « puro » diplomatique le plus en vue d’une jeunesse occidentale en mal d’exotisme (Ulm, Bonaparte, Stendhal, tout cela paraissait bien loin en 56-59 avant qu’advint 81) »

Tres interessant, Langoncet.
A ce titre, Debray est bien plus proche d’un Stendhal voyageur, consul et dandy, avec des utopies romanesques et politiques. Voir ce voyage a Rome, chez les Etrusques.

et alii dit: à

Because Internet. Understanding the New Rules of Language, de Gretchen McCulloch, Riverhead Books, 2019.
« La langue écrite, explique l’auteure, est pratiquement désincarnée ; le langage parlé ne l’est pas. Quand nous parlons à un ami, nous recourons à des gestes et à des expressions faciales pour contextualiser ce que nous sommes en train de dire […]. McCulloch montre avec talent comment le langage sur Internet a évolué de manière à “remettre du corporel dans notre expression écrite” », pointe la critique Jennifer Szalai dans The New York Times.

BOOKS

christiane dit: à

Ce lien donné à 22h26 (Le grand entretien sur France Inter) est très intéressant :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-12-septembre-2019

Regis Debray n’y est pas « pontifiant » face à Lea Salamé et Nicolas Demorand (24 mn) mais simple et plein d’humour. J’aime son regard sur Stendhal et Hugo, sur les présidents « privatisés » et sur l’actualité. Un « vieux c.on » plein d’espièglerie, très stendhalien même s’il est fou d’Hugo.

rose dit: à

renato
Le film souligne autre chose ; le poids des autres qui vous inscrit ds votre histoire.
C souvent- ds l’histoire famimiale ainsi que cela se déroule, un rôle attribué, qqui ne vous correspond pas mais vous est attribué. Et l’équilibre general est porté sur le desequilibre posé sur un.

Amacor se tait. Et se tait. Je n’y crois pas mais n’ai pas encore ma réponse. Si le silence était vertu, il n’y aurait pas de musique.

D. dit: à

Régis Debray est l’une des 5 plus grandes figures intellectuelles de notre époque.
Je compte Finkielkraut dans ces 5. Soit dit en passant.
Delaporte, Pablo, manifestement certaines choses vous échappent trop facilement.

rose dit: à

Christiane

Merci de votre compte-rendu ; émouvant cette personne âgée qui raconte comment à Londres, apprenant sa mort survenue à Madrid, seul à l’hôpital, les gens se sont regroupés au bas de chez Francis Bacon. Beau témoignage !

Autre info. pour vous sur le foutoir de l’atelier (mais suis en ménage).

et alii dit: à

n’oublions pas les filles distilbène:j’ai dû lui dire et lui expliquer quand elle a été enceinte de son fils

rose dit: à

Renato

Moi je trouve que cela pose question : le fait de cataloguer.
Surtout à faux.

renato dit: à

rose, il suffit de ne pas se soucier de l’image proposée, si on ne veut pas tomber à son tour dans la pensée philistine et routinière qui l’a produite.

et alii dit: à

renato dit: 20 septembre 2019 à 9 h 52 min
BIEN REPONDU RENATO

Dubruel dit: à

Marie-Hélène, 18H57. Merci. J’avais effectivement fait l’erreur Orban/Rheims. C’est corrigé !

Rose, Oliver Laxe. Le cinéaste espagnol, géant barbu, avait eu les honneurs d’une longue critique élogieuse d’Annelise sur ‘Mimosas’. Un texte magnifique sur l’espace géographique et l’ascèse, introuvable dans les archives RDC en foutoir qu’elle néglige de tenir à jour. Ma plainte tombée aux oubliettes.

pado dit: à

« ce voyage a Rome, chez les Etrusques »
La Tique

Formulation intéressante pour une grande intellectuelle.

Marie Sasseur dit: à

« Enfin Stendhal a réussi une des plus belles autobiographies avec « Vie de Henry Brulard » qui nous débarrasse de toutes les dégoulinades lyriques. »

On reste là encore dans le flou. C’est au lecteur de lettre derrière le mot « belle », ce qu’il veut bien penser y mettre. Le lecteur doit s’immiscer dans les « lacunes » et combler. Là où un Hugo accentue le décor, Stendhal le zappe et nous laisse avec ses « impressions « .
Son talent littéraire réside aussi dans cette quête de l’inaccessible, au sens le plus trivial, il a toujours dû se contenter de courtisanes et prostituées.

Là où Hugo rend grandiose dans un poeme, Stendhal élude tout dans un point-virgule.

Marie Sasseur dit: à

Tiens pedo blabla vient chercher sa pâtée du matin.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Ton édition chez H.Champion est en cours de publication, non? Tu parles de 6 ou 7 vols. mais on ne trouve que les 2 premiers.

Moi j’ai l’édition en poche de G/F, que j’aimerais bien trouver maintenant, mais c’est mission impossible (sauf coup de chance inouï).

À ce propos, on a une amie Bretonne et très chrétienne, « mystique » même (en priant en groupe pour des malades un jour elle s’est mise à parler une langue inconnue devant tout le monde, il paraît), et qui a donc une foi absolue (en plus d’une réputation de « sorcière »). Un jour où elle mangeait chez nous, on parlait du problème de trouver un livre dans une grande bibliothèque non ordonnée. Elle nous dit: – Moi, quand je cherche une chose, chez moi ou ailleurs, même une place pour garer la voiture, je prie le Christ pour que cela arrive, en ayant la certitude totale qu’il va m’aider, et cela réussit à chaque fois.

Alors ma femme lui dit, moqueuse: – Tiens, ça tombe bien: cela fait des jours que je cherche un roman de Kobo Abe qui s’intitule « La femme des sables » et qu’on a en édition de poche. Je l’ai vu il y a quelque temps mais je ne sais plus où.

Notre amie ferme les yeux quelques secondes, se lève, se tourne et sans à peine bouger elle trouve le livre dans la bibliothèque qu’il y avait derrière elle, où autant ma femme que moi avions déjà cherché. Face à son sourire et son « Voilà ! » j’ai vu ma femme (très sceptique
sur tout ce qui concerne l’ésotérisme et absolument pas religieuse) rester stupéfaite, sans voix, un long moment, pour finir par lui demander: – Mais comment tu as fait? – Je te l’ai déjà dit, c’est très simple: j’ai demandé à Dieu de me dire où était le livre. Essaie, et tu verras…

Justement, il y a deux jours, en essayant de trouver (sans l’aide de Dieu) un livre dans mon bordel, je suis tombé sur « Paul Morand. Un évadé permanent » de Gabriel Jardin (Grasset, 2006), que j’ai fini déjà (c’est un livre en petit format de 140 pages, très agréable à lire et très intéressant pour ceux qui s’intéressent à Morand). Je voulais savoir s’il parlait de « Hécate et ses chiens ». G.Jardin (qui est le fils de Jean Jardin et le frère de Pascal Jardin et qui a bien connu P.M. depuis son enfance mais surtout à la fin de sa vie, où il a été son voisin), cite ce livre 2 ou 3 fois. En parlant de Tanger, ville où les Morand ont habité entre 1950 et 1952, il écrit: « Il y fait probablement la ou les rencontres qui lui inspirent « Hécate et ses chiens », sa nouvelle la plus trouble, la plus marginale ». Mais il ne se hasarde pas à la commenter, alors qu’il doit savoir des choses sur ce texte.

Pablo75 dit: à

Régis Debray est l’une des 5 plus grandes figures intellectuelles de notre époque.
Je compte Finkielkraut dans ces 5. Soit dit en passant.
D. dit: 20 septembre 2019 à 8 h 48 min

Et Zemmour, cela va de soi.

Le problème est que tu confonds « figure intellectuelle » avec « figure politique ». Debray est un penseur politique de 8ème catégorie (plus près du journalisme que de la pensée, d’ailleurs). Ce n’est pas parce qu’un auteur a tes mêmes idées politiques et est aussi pessimiste que toi sur l’avenir de l’Europe en général et de la France en particulier, que c’est un grand penseur.

Janssen J-J dit: à

Remontée matinale des eaux (du Jourdain):

-> @ MS, 21.12 et 21.04, Oui l’explication du pr Dubois sur l’objectif de la ‘clinique du risque’ était un brin maladroite. Merci de votre sincérité (peu coutumière au demeurant, raison de plus pour la relever) mais surtout pour lui avoir accordé cette CA, en dépit de votre incapacité à trancher entre les deux thèses. Normal. Perso, à votre différence, j’ai « besoin » de le faire pour diverses raisons fondamentales. Mais pourquoi serait-ce « HS » ? C’est quand même l’actu poltiique du jour et on peut bien trouver des liens à établir avec le propos de passou sur le buquin de Nathalie.
-> @21.55 (b.) Non, je ne crois pas que l’usage excessif des anxiolotiques en notre pays soit une clé d’explication déterminante pour expliquer le grand nombre des 900 000 personnes supposément atteintes. L’instrument de mesure stat. sur les data récoltées à ce sujet à l’INSERM reste en effet des plus opague et problématique.
-> @0.19. Pas une raison suffisante (r.) pour justifier la thèse du « leurre » ou de la construction sociale de la maladie. Il est bien clair qu’idéalement, je souhaiterais ardemment la fin des EHPAD, voire du village des Landes dédié aux malades (merci pour le lien, etalii, qui m’a fait froid dans le dos)… Nous sommes « soumis au regard d’autrui », qu’on le veuille ou non. Surtout quand on navigue et intervient tous les jours icite. Il est quasi impossible de savoir toujours très correctement estimer ce qui fait partie d’un jeu avec soi-même et avec les autres, mais on ne saurait parler pour autant d’innocence face aux réactions induites chez les autres. Ne soyons pas naïves-fs.
Je pense qu’il faut toujours se demander pourquoi les ‘méchants’ du blog (qui tiennent à cette image) apparaissent tout à coup comme des ‘sympathiques » quand ils se mettent à raconter leurs permières émotions de lectures enfantines. Car les mêmes peuvent résonner en nous, ce qui tout à coup nous font apparaître iceux comme capables d’être autre chose, alors qu’en d’autres moments, avouer sa passion pour la comtesse de Ségur vous aurait valu une bordée d’acerbes quolibets, sarcasmes ou copieuses injures.
@ Encore un hommage à Léopold et à r. quant aux précisions apportées sur Edna O’B. (Girl). Merci.
NB/ Finki vient de comettre sa ‘morinade’. J’attends, sans trop y croire, les réactions « positives » des rdéliens pour lire ce nouvel opus. Car les négatives (déchaînées) que j’imagine déjà ne m’intéressent pas trop. J’essaierai de les zapper, comme un confrère italien nous le suggère.
Bien à vous toustes.

Jazzi dit: à

6 septembre 2019 à 12 h 39 min
« Viendra le feu » d’Oliver Laxe.
Le troisième long-métrage de ce jeune cinéaste franco-espagnol, prix du jury d’Un certain regard à Cannes, à de quoi emporter l’adhésion du spectateur par sa singularité, sa force, sa beauté.
Un homme plus très jeune, libéré de deux ans de prison pour cause de pyromanie, regagne en plein coeur de l’hiver sa ferme perdue entre montagne et forêt du côté de la Galice.
Là, il y retrouve sa vieille mère, leurs trois vaches et le vieux chien fidèle de la maisonnée.
La vie reprend alors son rythme fait de lenteur de gestes dans les travaux quotidiens requis par la ferme et de mutisme affectueux, empreint de non-dits, entre les deux personnages principaux, interprétés avec une grande justesse et authenticité par Amador Arias et Benedicta Sánchez, qui conservent d’ailleurs leurs prénoms réels dans le film.
Est-on dans la fiction ou dans le documentaire ?
Peu importe !
Le film est constitué dès lors de longs plans de la vie ordinaire qui nous conduisent paisiblement jusqu’au retour des beaux jours, non sans une certaine inquiétude lorsque l’on se remémore le titre du film.
Car, en effet, voilà que, soudainement, survient le feu et que tout bascule.
Superbe évènement, tout à la foi fascinant et effrayant, dans lequel on est alors plongé au plus près et qui soulève chez les villageois et le spectateur bien des questions.
Hélas, celles-ci resteront sans réponses, d’où une certaine frustration…
Mais sur cette trame de la nature et de ses drames, chacun n’est-il pas libre d’apporter ses propres explications et conclusions ?

Marie Sasseur dit: à

« Merci de votre sincérité (peu coutumière au demeurant, raison de plus pour la relever) mais surtout pour lui avoir accordé cette CA, en dépit de votre incapacité à trancher entre les deux thèses. Normal. Perso, à votre différence, j’ai « besoin » de le faire pour diverses raisons fondamentales. »

Vous,voui, on a bien compris où était ton intérêt
Le moyen le plus simple, pour résoudre ton problème perso: une bonne vieille clé usb.

Pour le reste, inutile d’y revenir, nous n’avons pas les mêmes Valeurs.

D. dit: à

Alzheimer est provoqué par les aliments, les médicaments et l’eau consommés, avec un effet de cumul qui fait que les problèmes peuvent apparaître entre 50 et 90 ans. Le tout associé à une susceptibilité différente d’une personne à l’autre, d’ordre génètique.
Éviter : sucre, eau du robinet, vaccinations non obligatoires, aliments chauds ou tièdes mis au contact du plastique, acides gras saturés (margarine !) et ustensiles alimentaires contenant de l’aluminium. Ne prendre que les médicaments strictement nécessaires prescrits par les médecins ou indiqués par les pharmaciens.

et alii dit: à

je viens de lire un article sur la co-création des savoirs plus intéressé à la photographie (pour renato)
https://www.nonfiction.fr/article-10023-artistes-et-anthropologues-dans-la-cite.htm
mais cela vaut pour le champ médical,où on prend de plus en plus en compte comme précieux les témoignages des malades et des aidants et pas seulement le travail des médecins ;si bien que les récits des malades devient essentiel

Bérénice dit: à

Fr info, la France grande risque tout l’héberger pas E Snowden. D’un point de vue politique internationale il est beaucoup moins risqué de vendre des armes à l’Arabie Saoudite amie des USA entre autres pays que de donner asile à dangereux terroriste. La vallée du Jourdan ne sera pas aussi facilement annexée que le prévoyait BN meme s’il réussit de justesse à échapper aux tribunaux pour des affaires de corruption. Les israéliens sont partagés, les ultra ne l’emportent pas.

Bérénice dit: à

N’hébergera pas.

pado dit: à

« Là où Hugo rend grandiose dans un poeme, Stendhal élude tout dans un point-virgule »
La Tique

Bien entendu ça ne veut rien dire, mais est-ce important ?
C’est si beau.

Bérénice dit: à

D, il neige des micro particules de plastique meme en Articque. Vous jugerez du plastique quoique vous fassiez. Pour le reste, il n’y a que des hypothèses.

pado dit: à

« nous n’avons pas les mêmes Valeurs. »

Celles de La Tique sont uniquement « Actuelles ».

renato dit: à

« – Mais comment tu as fait? – »

Il faudrait laisser Dieu tranquille. Il s’agit d’une curieuse particularité mnésique dont votre amie se sert sans en avoir — peut-être — conscience. Par expérience : je regarde involontairement et je mémorise — même des ensembles complexes —, en cas de besoin le souvenir revient.

et alii dit: à

Devenir « patient-partenaire »
Mais comment ? En devenant « patient-partenaire ». Au sein d’associations ou d’établissements de santé, le « patient-partenaire » vient en aide aux autres patients. Il peut ainsi être intégré à une équipe de soignants pour animer des ateliers d’éducation thérapeutique.

« L’échange d’expériences est fondamental. Il peut aider le patient à mieux réaliser son parcours de soins. Il peut aussi aider le soignant pour annoncer une maladie. Il se met en complément et non pas en concurrence. Le patient partenaire complète les dispositifs existants : la recherche, le soin, la médecine… », conclut Catherine Tourette-Turgis.
https://www.essentiel-sante-magazine.fr/sante/acces-aux-soins/quand-le-patient-devient-acteur-de-sa-sante

Marie Sasseur dit: à

pedo blabla, lui devrait s’intéresser à Lyme et consulter… 😁

Bérénice dit: à

Ingerez, pas jugerez. Ceux que j’ai rencontres n’avaient pas été soumis à ces facteurs actuels de pollution.

D. dit: à

J’insiste sur le fait que dans beaucoup d’endroits en France la potabilité de l’eau est très discutable. Sa potabilité microbiologique est souvent performante et mise en avant au détriment de sa potabilité physico-chimique fluctuante, aux seuils de tolérance discutables ajoutés à des paramètres ou substances tout bonnement non mesurés…

La consommation d’eau minérale ou de source en bouteille est donc fortement conseillée, de même que son utilisation pour la cuisson des aliments. L’embouteillement en plastique n’est pas un problème tant que le durée et les conditions de stockage à l’abri de la chaleur sont respectées et que vous-même respectez le recyclage intégral et systèmatique du contenant.

D. dit: à

La plupart des dispositifs de purification de l’eau du robinet destinée à la consommation sont inefficaces ou insuffisamment efficaces sur de nombreuses substances dangereuses.

En ce qui me concerne je ne consomme l’eau du robinet que lorsqu’elle provient de façon certaine et directe d’une source de montagne et ne fait l’objet d’aucun traitement préalable, notamment ceux destinés à faire floculer les amines. Sinon c’est bouteille.

Marie Sasseur dit: à

« Alzheimer est provoqué par les aliments, les médicaments et l’eau consommés, avec un effet de cumul qui fait que les problèmes peuvent apparaître entre 50 et 90 ans. Le tout associé à une susceptibilité différente d’une personne à l’autre, d’ordre génètique. »

Pourquoi ne demenages-tu pas, toi et tes gènes, à la « PS »; tu es plus qualifié que le Pr Dubois, pour régler le problème de vieux débiles. Même si dans ta ligue du lol, il y un échantillonnage, qui ferait croire à une pandémie.

Pablo75 dit: à

christiane dit: 20 septembre 2019 à 8 h 40 min

Debray, politique raté, encore une fois, et journaliste politique déguisé en philosophe, dans son livre et dans l’interview sur France Inter, juge politiquement la littérature, ce qui est aussi stupide que juger la politique littérairement.

Il ne parle pas de littérature, il parle du rapport qui entretiennent deux écrivains avec la politique. Cela peut intéresser ceux qui aiment la politique, mais beaucoup moins ceux qui aiment la littérature.

J’imagine que si demain on découvre des lettres de Bach dans lesquelles on verrait qu’il méprise le peuple et qu’il aime les puissants, Debray aimerait un peu moins sa musique. Dans l’éternelle discussion sur les rapports entre l’art et la politique, il est du côté de celle-ci. Pour lui la politique est plus importante que l’art. Et donc l’art a intérêt à être politiquement correct pour être vraiment grand.

Tant pis pour lui.

renato dit: à

Merci et alii. Un regard « anthropologique », déjà présenté dans le travail des plasticiens dans l’Egypte, a pris beaucoup d’importance avec Duchamp.

D. dit: à

La coagulation-floculation : l’adjonction d’un coagulant provoque la déstabilisation des colloïdes (particules solides de si petite taille qu’elles se répartissent de façon homogène) et forme des agrégats de taille suffisante pour être séparés de l’eau. Les réactifs utilisés sont le sulfate d’alumine, le chlorure ferrique ou le sulfate ferreux. La floculation, elle, a pour objectif d’accroître la cohésion des particules par agitation de l’eau et conduit à la formation d’amas de plus en plus volumineux appelés « flocs ».

D. dit: à

Bérénice, j’ai travaillé un peu en hôpital dans ma jeunesse et j’ai été confronté à des cas d’Alzheimer très avancés absolument terribles. La souffrance de ces malades est grande, la désorientation est totale, tant sur les lieux que dans le temps, que sur l’interprétation d’une sensation ou la reconnaissance d’objets ou de personnes.
Cela créée une situation de cauchemar tout éveillé permanent avec des crises de panique incessantes. Arrivé à ces stades gravissimes c’est une terrible maladie.

Pablo75 dit: à

La consommation d’eau minérale ou de source en bouteille est donc fortement conseillée, de même que son utilisation pour la cuisson des aliments. L’embouteillement en plastique n’est pas un problème tant que le durée et les conditions de stockage à l’abri de la chaleur sont respectées et que vous-même respectez le recyclage intégral et systèmatique du contenant.
D. dit: 20 septembre 2019 à 10 h 58 min

Comme souvent, tu es très mal informé.

L’un des plus grands spécialistes mondiaux de l’influence des produits chimiques indésirables qu’on ingère sur notre santé, Nicolás Olea Serrano, explique dans l’une de ses multiples conférences qu’on peut écouter sur Youtube, et qui font froid dans le dos, tellement la situation est catastrophique, qu’une bouteille d’eau en plastique contient 600 substances chimiques qui ne devraient pas être là. 600 !!! Il raconte que même les fabricants de plastiques ne le savent pas, parce qu’ils ne font que des analyses superficielles, comme la plupart des experts, y compris ceux de Greenpeace.

Moi, comme beaucoup d’écolos (y compris Nicolas Hulot) cela fait longtemps que j’ai arrêté de boire de l’eau en bouteilles, à cause du plastique, qui ne devrait jamais être en contact avec ce qu’on avale.

La réalité est qu’on ingère par voie respiratoire et digestive, et même à travers la peau (crèmes, vêtements), une quantité invraisemblable de merdes chimiques, même si on fait très attention à ce qu’on mange, on boit et on respire (la presse parlait hier de l’air très contaminé en particules très fines dans le métro et le RER parisiens).

« El Dr. Nicolás Olea es catedrático de Radiología y Medicina Física de la Universidad de Granada y médico en el Hospital Clínico San Cecilio de esta ciudad. Doctor en Medicina y Cirugía, ha ocupado puestos de gran responsabilidad como profesor e investigador en instituciones internacionales como el Institut Jules Bordet de Cancerologie Mammaire de Bruselas o la Tufts University del New England Medical Center de Boston. También ha sido director del departamento de Radiología de la Universidad de Granada y director del Instituto de Investigación Biosanitaria de Granada desde 2011 a 2018. Además, durante los últimos quince años se ha encargado de organizar las diez Conferencias Nacionales sobre Disrupción Endocrina (CONDE) celebradas en nuestro país. Es experto evaluador en los programas de investigación de Dinamarca, Francia y la Unión Europea en Disrupción Endocrina y en el Comité SCENHIR sobre riesgos emergentes ».

D. dit: à

avaient occupé des postes sollicitant une crétinerie d’intelligence – expert comptable, universitaire, ingénieur 

j’adore. À encadrer. Beaucoup vont apprécier ici, j’le sens.

D. dit: à

Pablo, je hiérarchise. Ces 600 substances je veux bien y croire mais si elles sont présentes en nano ou picogrammes dans le litre d’eau on s’en fout. On est alors dans des dilutions d’ordre homéopathique !
Un seul litre d’air inspiré en ville contiendra lui aussi ses 600 substances, tout comme le dos de cabillaud tout-à-l’heure au restaurant. Ou la tête de veau.
Je suis favorable aux bouteilles en verre, mais si on les lave et les rince avec des produits, ça changera quoi ? Etc.. Etc.. La plupart des systèmes d’adduction d’eau potable sont en plastoc de nos jours, jusque dans les logements ! Il y a une notion de durée de contact et de température. Ce dernier paramètre est considérablement impirtant, la libération de molécules organiques peut être multipliée par 1000 entre une eau à 15 ° et une autre à 45 !

Quant je vois l’été des adductions d’eau en plastique posées à même le sol en plein soleil sur des centaines de mètres et que c’est avec ça qu’on va remplir la carafe je soir à 22h !

D. dit: à

Je suis pas sûr d’avoir tout compris sur ton toucheur de nichons de Grenade. Tu veux pas me traduire ?

Bérénice dit: à

Il y a aussi la démence à corps de Levy. Je lis aujourd’hui le compte rendu d’une evolution de cette maladie assez different de ce qui s’écrivait il y a quelques années dont on constatait l’evolution rapide qui pouvait en quelques mois, une année transformer une personne saine de façon méconnaissable. C’est la deuxième cause de démence à dégénérative.

rose dit: à

Pablo 75

Tanger, c’est la ville au Maroc où s’est installé Olivier Laxe, franco-espagnol.
Mais je crains que ce garçon bouge, hélas.
Si vous trouvez le billet d’Annelise, suis preneuse.

Sur l’amie mystique : je fais pareil, et toc.
Mais sur impulsion, sans abuser de D.eu donc rarement.
Mon avant dernière étant à Saint Saturnin les Apt où il y a une église dédiée à saint antoine de Padoue. Ai largué tt le monde, ai prié st antoine et ai retrouvé la clé du coffre fort perdue depuis des mois. Alors que la pile était tombée en panne.
La dernière, sur l’île saint louis à l’église saint louis où je m’en suis remise à dieu suite au cambriolage de mon grand portefeuille bd Richard Lenoir, où y’a une librairie de BD terrible. Pas un sou mais tous mes papiers.
Le type a foutu le camp. A téléphoné de Savoie, a manifesté des remords et a planqué mon portefeuille dans un faux plafond.
Et dimanche, il y a 14 jours, au marché, Chrysostome m’a dit pareil. Elle c’était dans un fossé avec un autostoppeur. Mais pas de q. elle avait déjà fait refaire tous ses papiers. Mais elle a prié D.eu, pareil.
C’est un sacré bon copain. Et qui te laisse libre de tes choix.
Ah, mon dieu, mon dieu.

Bérénice dit: à

Le Dr Nicolás Olea est professeur de radiologie et de médecine physique à l’Université de Grenade et médecin à l’Hôpital clinique San Cecilio de cette ville. Docteur en médecine et en chirurgie, il a exercé de hautes responsabilités en tant que professeur et chercheur au sein d’institutions internationales telles que l’Institut Jules Bordet de cancérologie mammaire à Bruxelles ou le Tufts University du New England Medical Center à Boston. Il a également été directeur du département de radiologie de l’Université de Grenade et de l’Institut de recherche biosanitaire de Grenade de 2011 à 2018. En outre, il a été au cours des quinze dernières années chargé de l’organisation des dix conférences nationales sur les perturbations endocriniennes (CONDE). dans notre pays. Il est expert évaluateur dans les programmes de recherche sur les perturbations endocriniennes du Danemark, de la France et de l’Union européenne et dans le comité SCENHIR sur les risques émergents.

D, il n’est pas dit qu’il figure entre tous parmi les peloteurs de nichons dans cette presentation.

D. dit: à

Pablo, il y a souvent plein de molécules de médicaments dans l’eau du robinet . Garanti. Et c’est pas des pictogrammes, je te le promets. Les sorties de stations d’épuration qui vont aux rivières. On ne sait tout simplement pas enlever ces molécules. 20 km plus loin en aval un syndicat de commune pompe dans la rivière, traite un peu en désinfection et turbiduté et distribue gentiment les résidus de médicaments dans les robinets.
Un grand classique. À l’origine : pipi et caca des gens, bien chargés en saloperies.

Pablo75 dit: à

rose dit: 20 septembre 2019 à 12 h 09 min

Je ne tombe pas dans le panneau: ce que tu appelles Dieu moi je l’appelle DGSE.

😉

Bérénice dit: à

Finalement, Macron a l’air moins voyage que son prédécesseur Hollande qui laissa tourner en rond dans le ciel l’avion de Snowden jusqu’à ce que Vladimir Poutine dont nous nous approchons ostensiblement accepte le fugitif au cote de Depardieu fuyard fiscal.

Bérénice dit: à

COUARD et non voyage.Correcteur. Les apparences sont sauves.

Pablo75 dit: à

D. dit: 20 septembre 2019 à 12 h 13 min

Je t’ai dit plus bas que je sais depuis longtemps que la situation est catastrophique et qu’il n’y a aucune façon de respirer, manger ou boire sain. Il s’agit d’ingérer le moins de merde chimique possible. Et de manger des aliments bénéfiques pour la santé, qui aident le système immunitaire à se défendre.

J’ai lu il y a très longtemps « Toxic-bouffe » et « Toxic-bouffe, le dico : Tout sur la santé et l’alimentation de A à Z », deux livres très sérieux, très bien faits et très pratiques de la toxicologue Lionelle Nugon-Baudon que je recommande à tout le monde (ils sont en poche).

et alii dit: à

en cette Journée mondiale de l’arthrose. « Le sport

D. dit: à

Merci Bérénice pour la traduction.

Marie Sasseur dit: à

Cette histoire de patches à l’hormone du sommeil distribués à l’abbaye a l’initiative de deux fervents mystiques, Joyeux et Fourtillan est un super sujet de création littéraire et/ou cinema. Vous collez dans le casting le fantôme de Josefa Mendenes, un ou deux gogos, comme Pablo l’esoteric ou tout autre méfiant, qui lit toxico bouffe, et on a ce truc énorme.
Le témoignage de « confiance  »

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/essai-clinique-sauvage-j-etais-en-confiance-dit-une-malade-qui-suit-le-traitement-7798356746

Marie Sasseur dit: à

Cette interview n’est pas d’hier.

« Pourquoi une telle manipulation ?
Nous n’en avons pas encore la clé, mais la fin du texte laisse imaginer quelques pistes : « Évidemment vous attendez le nouveau traitement… Il (le professeur Fourtillan) vous présentera l’avenir qui ne saurait tarder. » Il est probable que prochainement les deux professeurs proposeront un cocktail d’hormones capables de corriger les désordres constatés. Ce cocktail ne sera vraisemblablement pas dangereux (sauf pour votre portefeuille), mais ne pourra pas agir sur la cause de la maladie, puisque l’implication du désordre hormonal dans la cause de la maladie est loin d’être démontrée. »

https://www.franceparkinson.fr/avis-pr-damier-vice-president-comite-scientifique/

Jazzi dit: à

« Portrait de la jeune fille en feu » de Céline Sciamma.
Depuis son premier long métrage, « Naissance des pieuvres » (2007), qui nous contait l’éveil au désir de trois adeptes de la danse synchronisée, Céline Sciamma, ancienne élève de la Fémis, creuse inlassablement un même sillon sur la thématique des femmes entre elles et de leurs amours lesbiens.
Après ces « adolescentes en eau », où se distinguait déjà la toute jeune et gracile Adèle Haenel, la cinéaste s’attaque ici à un film historique, situé en Italie à la fin du XVIIIe siècle.
C’est ainsi que nous retrouvons cette dernière sous les traits de la jeune fille en feu : le feu de la colère à laquelle va se substituer le feu de la passion amoureuse.
Héloïse, notre héroïne, a été retirée précipitamment du couvent par sa mère, une comtesse exilée depuis vingt ans sur une île déserte (l’occasion pour Valeria Golino d’interpréter un rôle tout en demi teinte, partagé entre autorité et affection).
Son aînée s’étant jetée du haut d’une falaise pour échapper au mariage arrangé par sa mère avec un riche Milanais, celle-ci se voit alors contrainte de se rabattre sur la cadette.
A cet effet, elle commande son portrait à une jeune femme peintre française, personnage inspiré par la haute figure de madame Vigée-Lebrun, pour l’envoyer au futur époux.
Remarquable Noémie Merlant, prénommée Marianne dans le film, qui sous le prétexte de venir lui tenir compagnie, doit observer discrètement Héloïse et la peindre en secret.
Car révoltée par le fardeau que lui a légué sa soeur, celle-ci ne veut pas se soumettre au dictat de sa mère, qui rêve pourtant d’une vie meilleure pour elles deux à Milan, et refuse obstinément de poser.
Entre la jeune femme indépendante et la belle aristocrate rebelle un sentiment puissant va naître, avec l’aide discrète d’une jeune servante.
Trois types de femmes, de conditions sociales différentes, autour desquelles Céline Sciamma va tisser avec force et subtilité sa trame.
Une trame romanesque et sensuelle, sorte de Lady Chatterley dont l’amant serait une femme, son film nous fait plutôt songer dans sa forme, parfaitement maitrisée de bout en bout, depuis le scénario jusqu’au cut final, à « La leçon de piano » de Jane Campion et aux « Cris et chuchotements » d’Ingmar Bergman.
Prix du scénario au dernier festival de Cannes, ce « Portrait de la jeune fille en feu » aurait tout aussi bien mérité le prix de la mise en scène…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584093&cfilm=265621.html

et alii dit: à

Photographer Gianfranco Gorgoni, known for his aerial photos of Robert Smithson’s Spiral Jetty (1970), died at the age of 77.
The Art Newspaper

gisèle dit: à

A propos des eaux minérales, en bouteilles plastique. Lorsque les eaux minérales furent commercialisées, elle furent vendues en pharmacie, en bouteilles de verre ( non reprises par le pharmacien) Commercialisées-en grandes surfaces,en bouteilles plastique,elles furent vendues par six emballées dans des caisses en carton. C’était un moindre mal,mais les cartons envahissaient les poubelles;alors, ce fut le « tout plastique ». Et des stockages dans n’importe quelles conditions. A l’heure actuelle, on peut trouver dans certains restaurants, de l’eau minérale en bouteilles de verre….Si,si. Dans les stations thermales,il est possible de trouver facilement des bouteilles en verre. J’en ai fait l’expérience: tous les matins, devant ma porte, à l’hôtel,1 litre en verre m’attendait (ceci non compris dans la cure thermale imposée par le chirurgien) . J’aimerais ajouter que l’eau minérale qui était servie à la Maison Blanche, du temps d’Obama, du moins,était une eau française,en bouteille de verre, la même que celle que j’achetais,chez mon traiteur, vendue uniquement en bouteilles de verre….[ pour les curieux, j’étais renseignée par qq’un de ma famille qui faisait partie de l’une des brigades(de cuisine !) en charge des Terrines].
A la maison, pas d’eau du robinet sur la table; nous avons été conviés un jour à visiter les bassins de décantation d’où sort finalement l’eau du robinet.
Peut-être faudrait-il réfléchir jusqu’à agir.
Avec mes excuses pour une trop longue explication, hors peinture, cinéma ou littérature.Je lis, quand j’ai un moment, mais cela n’entre pas dans les billets chroniqués.

D. dit: à

Gisèle, les personnes dont la protection est très importante boient des eaux en bouteilles de verre à capsule métallique car c’est la meilleure protection contre une tentative d’empoisonnement. Chaque bouteille est radiographiée avant ouverture de façon à déceler une éventuelle capsule remplacée ou abîmée.

D. dit: à

Ben du coup je mangerais bien du Merlan c3 soir en compagnie d’une Noémie, s’il s’en trouve une qui accepte ?

renato dit: à

Quelqu’un connaît le problème de la féminisation des poisson ?

Marie Sasseur dit: à

Quelqu’un connaît le problème de la féminisation des poisson ?

Oui.

La tanche, la carpe.
Mais: le silure.

Route66 dit: à

Bacon fait partie des gens bons.

renato dit: à

Avant 2010 j’ai lu un papier publié par Environmental Health Perspectives à propos de la féminisation des poissons ; mais puisqu’on peut pas tout suivre, perdu de vue le problème : jeté l’appât dans l’éventualité qu’un intervenant l’ait suivi.

Marie Sasseur dit: à

Oui, je pense que ce sujet sur les modes de reproduction des poissons avait déjà été évoqué sur la rdl.
Je ne me souviens plus du nom de ce poisson qui a 7? mode de « sexualité « .

renato dit: à

« Changements climatiques, le Mont Rose s’effrite: la chaleur rend le glacier méconnaissable »

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