La lettre écarlate de Salman Rushdie
C’était en 1987. Comme je me trouvais à Londres, j’en profitai pour rencontrer un écrivain, histoire d’écrire son portrait ; le magazine pour lequel je travaillais alors n’y était pas opposé, même si son dernier livre, récit de voyage dans le Nicaragua sandiniste, lui paraissait aussi faible littérairement que politiquement. Ce qui n’était pas faux. Mais l’homme valait le détour ; son premier roman avait laissé une puissante empreinte. Il m’avait dit : « Rappelez-moi le matin même pour confirmer ». Une certaine Marianne, sa femme, décrocha le téléphone ; j’eus droit à une bordée de sarcasmes agressifs et nerveux ; c’est tout juste si elle ne me traita pas de connard pour avoir osé lui demander quelle était la station de métro la plus proche sinon de St Peter’s Street du moins du quartier d’Islington, où vivait le couple. Je fus rassuré lorsqu’il m’ouvrit la porte : « Désolé mais je crois qu’on ne va pas tarder à divorcer ». On passa une après-midi charmante, lui et moi. Une fois expédié son essai Le Sourire du jaguar (Stock, puis Plon), fleurant bon le romantisme révolutionnaire, on parla des livres des autres ; il me bombarda de questions sur le marchand de tableaux dont je venais d’écrire la biographie ; puis il me montra les toiles d’un de ses amis indiens. Avant que je ne prenne congé, il me lut quelques pages du roman qu’il était en train d’écrire. Puis, une fois le manuscrit reposé sur la table, il lâcha dans un sourire enfantin : « J’ai dans l’idée que ça ne plaira pas à quelques musulmans… ». Ce qui n’était même pas une manifestation d’understatement (figure de rhétorique prisée : « La maison d’édition Bloomsbury employait relativement peu de terroristes islamiques… ») car il n’imaginait pas un seul instant le séisme qu’allait bientôt provoquer le roman en question, Les Versets sataniques. On aura compris que si je rappelle ces instants, c’est juste pour balayer l’éternel reproche de « provocation préméditée » adressé à Salman Rushdie. Son sourire d’alors, celui de cette journée, qui n’avait rien du sourire d’un jaguar tant il était malicieux, s’est naturellement superposé à ma lecture passionnée de Joseph Anton (Joseph Anton. A Memoir, traduit de l’anglais par Gérard Meudal, 727 pages, 24 euros, Plon). Ce sont ses mémoires d’homme invisible, carnets du sous-sol des temps de fatwa.
Aux yeux du reclus, condamné à l’exil intérieur pour un nombre d’années indéterminé, la vie ordinaire n’existe pas dès lors que l’on se sait capable d’effectuer le pas de côté qui nous permet d’envisager le monde sous son aspect naturellement extraordinaire. A compter du 26 septembre 1988, « Satan » Rushdie eut tout le loisir de redécouvrir la beauté surréelle du monde sous sa monstruosité bestiale. Dans de telles circonstances, on compte ses amis. Le tri est vite fait. De son côté : Günter Grass, Edward Saïd, Carlos Fuentes, Nadine Gordimer, Kazuo Ishiguro, Graham Swift, Michael Herr, Margaret Drabble, Michael Holroyd, Susan Sontag, Harold Pinter, Antonia Fraser… De l’autre côté : Germaine Greer, John Berger, Auberon Waugh, Roald Dahl, John Le Carré et, sur un plan strictement littéraire, George Steiner. Des deux côtés ils se démènent. Quelques uns ont droit à son courroux éternel tel Youssouf Islam alias Cat Stevens malgré son déni il est vrai peu convaincant car il hurla avec les loups et appela effectivement au meurtre du satanique romancier. Oh ! baby baby it’s a wild world… Sans compter ceux qui lui reprochent de coûter cher au contribuable. Au début, lorsque ses amis lui demandent de l’aider à l’aider, il répond simplement : « Défendez le texte » dans le vain espoir de replacer « l’argument de la qualité » au cœur des débats. Après, ça se corse. Durant des années, il n’a qu’une préoccupation : où vais-je passer la semaine à venir ? Il squatte les maisons de campagne de ses amis, mais cela n’a qu’une temps. Le contrat lancé sur sa tête par l’ayatollah Khomeiny, guide suprême de la révolution iranienne, n’est pas une mauvaise blague. C’est une fatwa applicable en tous lieux en tous temps par tout musulman. On conçoit que la Special Branch de Scotland Yard, chargé de la sécurité du blasphémateur impénitent, ait largement étendu le spectre de la protection.
On glane d’intéressantes anecdotes au passage, d’autant que Rushdie a l’art de les mettre en scène : une méditation bouddhiste avec Allen Ginsberg, un dîner avorté avec Thomas Pynchon, un énervement avec Garcia Marquez qui prétendrait écrire une novélisation à partir de sa vie de proscrit… Et aussi la blague new yorkaise la plus noire que le 9/11 ait produite : « Quelle chose épouvantable. On dirait que chacun a perdu quelqu’un, ou connaît quelqu’un qui a perdu quelqu’un… Moi-même je connaissais certains des terroristes… ». Si les pages consacrées au cirque de sa sécurité à chacun de ses déplacement en Angleterre ou ailleurs (avec mention spéciale aux « hystériques de la sécurité du RAID ») sont les plus excitantes, les plus profondes sont consacrées à son dédoublement, notamment lors du choix de son nom de code pour ses gardes du corps. « Il avait passé sa vie à donner des noms à des personnages imaginaires. A présent, en se renommant lui-même, il s’était lui aussi transformé en personnage de fiction ». Avant d’opter pour Joseph Anton, prénoms de ses écrivains de chevet Conrad et Tchékhov, il songe à s’appeler Marcel Beckett, puis M. Mamouli, prêt à remplacer M. Plume chez Michaux, M. Teste chez Valery, M. Palomar chez Calvino, avant un jour d’attirer l’œil, qui sait, de Gonçalo Tavares en son bairro. On touche au nerf de sa schizophrénie lorsque, apprenant qu’un badge de solidarité aux Etats-Unis circule sur les campus américains « Je suis Salman Rushdie », Joseph Anton songe à en porter un publiquement. En attendant, il se sent affublé d’une lettre écarlate invisible : un A, non celui de « Adultère » mais celui de « Apostat ».
Se pencher sur son passé, même lorsqu’on se défend d’avoir écrit une simple autobiographie, c’est courir le risque de ressusciter des amis morts, des écrivains souvent car l’essentiel de l’entourage de cet écrivain semble être fait de de pairs, ou de collègues de travail (éditeurs, agents, critiques) ; mais cela nous vaut de belles évocations de Bruce Chatwin et Danilo Kis. Une telle expérience de la vie lorsqu’elle ne tient qu’à un fil modifie la sensation du monde. Rushdie a tout vu tout entendu. Le pire gît dans les détails. Ce grand éditeur par exemple, dont le nom est tu, qui fit blinder les vitres des étages de la direction mais pas celles des étages où travaillaient ses employés. Dans d’autres pages, s’agissant de l’attitude son éditeur français, les quelques lignes que Rushdie lui consacre ne rendent pas justice à l’action de Christian Bourgois. Disons que le fauteur de troubles a pêché là par ignorance, ou par ingratitude. La couverture est ambiguë. Le titre et l’auteur ayant la même importance, et la ligne « Une autobiographie » qui les sépare étant très mince, on ne sait, de Joseph Anton et de Salman Rushdie, lequel est l’auteur. Ce qui tombe bien au fond car il n’est pas de meilleur reflet du livre que cette confusion annoncée. Le parti pris de narration à la troisième personne n’est pas agréable ; il met le lecteur mal à l’aise tant il sonne faux, même si l’on conçoit bien la volonté de l’auteur de se mettre à distance par ce « il » qui a dû lui être confortable. C’est probablement pourquoi on n’y retrouve guère la patte du romancier des Enfants de minuit ou du Dernier soupir du Maure, ni même celle de l’essayiste et critique des Patries imaginaires. Une étrange impression se dégage de cette lecture : on le croirait traduit de l’américain et non de l’anglais ; comme si, à force de vivre à New York et de lire ses natifs, il s’en était imprégné au point d’épouser leur manière.
Humilié de s’entendre dire sans cesse qu’il doit se cacher, il éprouve la honte, lourde, épaisse. « Honteux et couvert de honte ». Le mot n’est pas convoqué au hasard. Son troisième roman s’intitulait La Honte. Le jour où il a annoncé à sa mère qu’il allait se mettre à nouveau au travail, elle lui a simplement dit : « Cette fois-ci, écris un livre qui plaît ». Pour autant, Rushdie n’est pas un martyr ni un saint ; son cynisme affleure ; son arrogance aussi mais au moins, celle-ci a des circonstances atténuantes, ce regard mi-clos à l’expression méprisante, jusqu’à ce que son ptosis soit opéré. Au risque de moins séduire en intriguant moins. Le fait est qu’il n’arrête pas de se marier. Chaque fois qu’il rencontre une femme qui lui plaît, hop ! bien qu’il envisage déjà la séparation à venir, d’autant que ses choix l’ont plusieurs fois porté vers « des filles de suicidés ». Celle que j’ai « connue » était également écrivain ; du genre à qualifier de « Sa Majesté des mouches féministe » son propre dernier roman au motif que ses personnages s’y livraient à du cannibalisme sur une île déserte. Salman l’a lâchée lorsqu’il s’est rendu compte que leurs conversations commençaient systématiquement par « J’espère que tu vas bien » et s’achevaient par « Tu peux crever ». Finalement, durant ses années de terreur, Salman Rushdie n’aura croisé qu’une seule personne dont il dise qu’il avait « un regard froid de tueur » et ce n’était pas un islamiste fanatisé par la fatwa : Jacques Chirac.
(« Salman Rushdie à Budapest » photo Balint Porneczi ; « Manifestation contre l’auteur des « Versets sataniques », le 17 février 1989 à Téhéran, photo Norbert Schiller ; « A ses débuts » photo Horst Tappe ; « Avec sa femme la plus récente, Padma Lakhsmi » photo Fishbowl)
322 Réponses pour La lettre écarlate de Salman Rushdie
Heureusement qu’il ne connait pas Copé.
Un seul regard et il donnait son pain au chocolat.
Bon, jamais lu donc ……
Mais c’est vrai qu’il paraît moyen sympa.
Vous me direz qu’il a quelques circonstances atténuantes, mais quand même…….
Bon boulot, Patron ! Il est vrai
qu’il y a matière à portrait.
Amnistivement.
Ce serait quoi, un écrivain sympathique, pour vous ?
Ce matin sur France Culture il y avait une comparaison très intéressante entre Copé et Jacques Chirac sur le thème de rien à dire mais volonté de fer (je schématise) et Copé était comparé à Chirac qui a traité Valéry Giscard D’Estaing comme un moins que rien paraît-il. Comme Copé a traité Fillon qui a paru faible donc qui s’est fait bouffer. Je retranscris juste. J’ai cru comprendre que l’analyse était faite par Max Gallo (je crois que je me suis demandée qu’est ce qu’il fout là).
Les mecs qui épousent leurs filles ou simili je leur souhaite bien du courage. Ils finiront gaga après leurs consommations effrénées.
Ce que je ne comprends pas encore : c’est que quand un sexe copie l’autre histoire d’aller voir, au lieu de prendre le meilleur, ils prennent le pire : à équivalence des deux côtés ; le résultat est olé-olé. Christine Angot appelle cela le marché des amants. C’est bien nommé.
Lakhsmi est un prénom indien qui signifie lumière : elle est jolie comme un cœur et a une taille de guêpe.
Avec un homme plus grand qu’elle & de son âge, elle formerait un beau couple.
Enfin ce n’est pas pire que le Lagardère !
Cela lui passera avant que cela ne me revienne.
Je l’avais considéré comme une fausse valeur dès l’origine, indépendamment de son évidente antipathie. Les 25 années qui ont suivi m’ont conforté dans mon impression. Oscar Wilde a raison…
rose,vous avez peut-être raté une carrière de marieuse?
Sans oute S.R.a-t-il remarqué combien de temps il restait marié,et rapporté cette durée à celle d’un travail littéraire ? et qui des deux décidait de mettre un terme au mariage, remarques qui n’ont peut-être pas échappé à P.Assouline ,(des écrivains les aynat faites pour eux mêmes ) et qu’il préfère laisser dans l’ombre, à la surprise des lecteurs, comme de savoir lequel disait à l’autre « tu peux toujours crever »
Un bon papier!
Très belle chute.
J’a acheté les Versets, solidarité oblige, mais je ne me souviens pas l’avoir ouvert ⎯ chaque fois que je l’ouvrait il me se souvenait d’avoir vu l’auteur dans une librairie et de l’avoir observé.
Enfin, je l’ai ouvert mais pas lu…
ECRIVAIN sympathique je m’en tape.
Mec sympa ou pas, comme ça, une interview, j’aime bien.
J’évite de lire les pas sympas.
Hygiène de vie non littéraire.
700 romans par an, depuis disons plus de quarante ans, plus quelques milliers (beaucoup de milliers) antérieurs.
Je n’arriverai (et ne veux) pas à m’en sortir, donc le critère du sympa (entre autres et très perso) me va bien.
Je perds quelques belles pages, peut-être, mais je dors bien.
Et les « millions » qui me restent me laissent de la marge.
…
…il y a l’homme,…et sa mutation perpétuelle,…
…
…chacun se trouve seul devant son histoire,…se voir imposer une religion tel quel,…et avoir soit-même une vie , un parcourt,…des concepts acquit du classement des raisons,…et vouloir se libérer du joug d’esclave religieux,…par un livre, pour des gens qui comme lui,…on dépasser, se sont libérer de leurs » Stallag 13 « , de la pensée,…rien à redire,…
…
…et pour tant, j’ai jamais rien lu de lui,…il écrit ce qu’il veut,…c’est la liberté de la presse,…on oblige personne à l’acheter ou le lire,…contrairement aux écrits » bibliques « ,…du catéchisme,….
et toute les communions pour être » bon(ne) » à s’envoyer en l’air,…avec la bénédiction du Saint Esprit sophiste,…à rien foutre,…
…etc,…
D’où vous vient votre certitude, P.Assouline que dans le premier moment où vous vous êtes fait traiter de « connard », la parole de S.R n’y était pas pour moitié ,par automatisme au moins et que l’argument après coup du divorce était « bien trouvé » ?
cette remarque de ce que j’ai vu et entendu raconter personnellement de plus d’un couple d’artistes
« Avec sa femme la plus récente, Padma Lakhsmi »
Quelle horreur, cette légende! les autres sont périmées ? ça fait vraiment femme ravalée à la situation d’escort girl .
En plus, lui est laid comme un pou !
Bref, j’avais acheté « les versets sataniques « parce qu’à l’époque je trouvais insupportables les menaces de mort que des arriérés fanatisés faisaient peser sur lui. Mais pour ce qui est du livre, j’avoue qu’après quelques pages, il m’est tombé des mains.
je crois avoir lu quelque part que sa derniere femme l’avait plaque…il lui a ouvert des portes (des series TV aux USA etc) et elle, elle lui a montre la porte a son tour…elle s’est rendu compte soudain qu’il etait plus vieux et moins funky qu’elle ou ses copains, boring comme elle l’a dit…ceci dit, je n’aime pas du tout Rushdie, ni en tant qu’etre humain ni en tant qu’auteur…NEXT!
« sympa » est un de ces mots comme « intéressant » comme si un brin d’herbe n’était pas intéressant ! peut-être pas sympa, un brin d’herbe, c’est vrai!mais intéressant surement
alors « sa femme la plus récente, », je trouve que ça fait aussi « traduit » (que voudrait dire la moins récente ? on pense déjà à une sorte de harem !)
John Le Carré a récemment reconnu dans un entretien donné à un quotidien qu’il admirait l’oeuvre de Rushdie, peut-être bien même l’homme. les histoires de « pompous ass » semblent derrière eux.
il paraît y avoir beaucoup de retournements sentimentaux dans les milieux littéraires, les gens se détestent et puis s’aiment, comme dans les chansons. ils se frottent plus ou moins les uns contre les autres, forcément.
chaque pays de grande littérature a les frictions des fictions qu’il mérite ;
Paul Théroux et V.S. Naipaul, Bernard Pivot et Régis Debray sont les noms de géants qui viennent à l’esprit pour illustrer cela, n’est-il pas ?.
‘Intéressant’, à une époque on employait ce mot afin de ne pas inutilement blesser un artiste dont le travail ne valait pas la peine qu’on s’était donnée pour le connaître.
ah,il y a un écart , c’est en sciences humaines,pas en littérature !
retournements ? comme on parle du retournement des morts ?
les artistes ne sont pas forcéments différnets des autre hommes !
auourd’hui sur slate, un article sur artiste et terrorisme !
»
C’est l’écrivain américain Don DeLillo, dix ans avant les attentats du 11 septembre 2001, dans une interview livrée au New York Times à propos de son roman Mao II, inspiré de la fatwa de l’ayatollah Khomeiny contre l’écrivain Salman Rushdie. «Il n’y a pas longtemps, un romancier pouvait croire qu’il pouvait influencer notre conscience de la terreur», se rappelait-il, comme d’un temps disparu à jamais. »
http://www.slate.fr/story/64681/art-terrorisme
(Et… bien à part le fait que l’action de la modération produit du désordre inintéressant, la lenteur d’actualisation est exaspérante…)
donc je ne comprends rien : la page est surmontée de « sciences humaines » mais on lit plus bas « Cette entrée a été publiée dans documents, Histoire Littéraire, Littérature étrangères. »
donc bonsoir !
c’est intéressant, votre commentaire, daphnée, même si cela semble un tantinet anecdotique, eu égard au sujet de fond…
parce que voilà un homme traqué, obligé de se terrer, et qui ne s’affiche qu’en compagnie d’une (ravissante) épouse, que vous qualifiez d’escort-girl…il est vrai que les apparences plaident en votre faveur, mais réfléchissez deux minutes.
songe à en porte(r)
des écrivains souvent je rajouterais la virgule (« le plus souvent des femmes » MB)
l’attitude (de) son éditeur français
Heureusement que Rushdie a écrit « Les Versets sataniques » (qui durent d’ailleurs leur célébrité à la fatwa de Khomeiny), sinon, qui parlerait aujourd’hui, en Occident du moins, de cet écrivain à l’envergure, somme toute, modeste ? les persécutions que l’homme a subies et qu’il continue de subir nous le rendent sympathique, certes, mais quant à la valeur de l’oeuvre, oublions toutes ces considérations extra-littéraires et jugeons sur pièces. Relisons donc ce qui restera sans doute comme son meilleur livre : « les Versets sataniques « . versets sataniques, nique, nique…les ayatollahs, aurait chanté l’impertinente Soeur Sourire.
que P.Assouline me pardonne de dire que ce billet est une exquise vignette Don juanesque , le chasseur de fauves Pierre Assouline traquant sa proie dans un scène de complicité par séduction sur les savoirs de virilité, face aux femmes, et presque sur leur dos, (cette Marianne ) et dans la vie (ce qu’ils ont écrit , la peinture) P.Assouline en ayant conclu que S.R.est comme un gosse(le sourire) qui épouse les joujoux féminins pour le temps qu’il pourra s’en distraire .
le vainqueur de cette scène avec P.ASSOULINE EN PERE étant le lecteur du billet auquel elle est racontée !
ça alors
avec sa femme la plus récente,non,c’est une coquille,il faut lire:avec sa femme la plus décente.
On s’en cogne un peu des mésaventures matrimoniales de Rushdie,plus intéressant me semble être sa relation avec Danilo Kis que Passou évoque très brièvement,mais il a le mérite de la signaler,on ira voir ça de plus près demain…
pneumatique, ça vous irait ?
C’est gonflé mais pourquoi pas
Il a quand même écrit deux romans formidables – Les enfants de minuit et le dernier soupir du Maure – ce n’est pas si mal par les temps qui courent où la logorrée des écrivains cache une incroyable absence de talent.
Bien au contraire, « On s’en cogne beaucoup des mésaventures ( et pourquoi seraient-ce des mésaventures ?) matrimoniales de Rusdhie ». It is the crux of the matter… cherchez la femme… En fait la jeune personne sur la photo n’est en rien une escort girl, c’est un body guard chargé de servir de bouclier à Rusdie.
Typique.
C’est un billet très séduisant de tendre avec un juvénile allant riche des expériences de l’histoire l’autoportrait du portraitiste(Assouline) en portraitiste en deux temps qui se superposent dans un jeu de doubles qui se font écho : le livre sur le marchand de tableaux et l’ami indien peintre …., alors que le motif du billet est entre autres de montre la relative inconscience de Rushdie en littérature, quant aux effets, (alors qu’en aventures amoureuses, il prémédite la séparation au moment de la rencontre !)
…
…avec du recul,…pour rire,…
…si l’ayatollah K,…serait rester gentiment à Paris,…au début des années 1980,…
…
…le shah d’Iran,…serait à sa place,…
…aucune tension international,…tout restait à sa place,…& les 2 tours N.Y.,avec
…quand on pense la France de la république,…quelle source de merdier,…pour engendrer l’histoire avec l’air ,…de c’est pas ma faute,…on est servis,…merci,…les artiste de l’art de la conjecture,…bien encadrés par l’€urope,…
…tous ces morts,…dégrossir pour le pétrole, la famille, les amis d’abords,…vanité,…vanité,…faucons,…Non,…des vrais cons Oui,…
…& qui en veux du Pétain, du Bismarck,…
du Staline,…du Mac-Carthy,…du Bousch,…
…la haine comme religion du profit,…
…etc,…laisse – en pour demain,…qu’il en reste,…pour d’autres jardiniers de la mauvaise herbe,…faute de brebis de jardin,…&,…la boucle est fermée,…
…
évidemment dans les doubles qui se font écho , il y a l' »hystérique » dont l’écho sera schizo
en ces temps politiques en france -n’oublions pas que c’est aujourd’hui le 2déc!-avec le nom qui termine le billet : à ceci près que ces mots de « dignostic » psychatouilleront peut-être les commentateurs, alors que les psys invités à commenter -JAM par exemple sur la toile- n’ont pas abondé en diagnostic pour
épingler les acteurs du « psychodrame » !
Le 2 décembre… Austerlitz, une autre France !
Certes, on pourra reprocher beaucoup de choses à Napoléon, mais quand même !
Il y avait autre chose que du sang de lecteur du NouvelObs dans ces Français là !
Quant à dire que M. Rushdie est « laid comme un pou », ne serait-ce pas l’hôpital qui se fout de la charité ? Délit de sale gueule.
Mais, ma parole, ils dorment tous, même l’infatigable docteur es-le fond de la chose, écrasé de fatigue sur sa dernière cibiche de la journée.
d’ailleurs il ne s’agit peut-être pas de « chercher la femme »: le billet en montre de voilées qui brandissent des pancartes réclamant la mort de S.R .
Ce n’edt peut-être pas un hasard si P.Assouline souligne une histoire d’oeil , lui-Assouline-qui est un homme du voir ! je me souvien d’une photo où il avait photographié des indiennes ensemble dans un jardin.
la question serait que dit le Maître ? le droit à une éducation à une pensée critique .
…
…Non,…je ne dors pas,…j’évalue les manoeuvres littéraires,…au fil,…des intérèts obscurantistes,…des lignes en jeux,…sur l’échiquier,…etc,…bonne nuit.
…
AQvec la femme de Rushdie en photo, on voit que
celle qu’il aime présenter comme épouse n’est pas une femme voilée ni de celles qui ne se regardent pas en occident.L’autre adage étant la femme est le fantasme de l’homme !
Désolé, Pierre Assouline, rien à faire. A la fois émerveillés et écroulés de fatigue à la lecture de la nouvelle formule de votre République des Lettres, les contributeurs, tels des participants aux diverses campagnes de Russie, dorment, assis par terre, prostrés. Il faudrait leur envoyer des escouades de sergents pour leur donner des coups de pied dans les côtes, et encore, je ne sais si votre idée de poster l’image de la dernière épouse de M. Rushdie fut bonne, au lieu de les galvaniser, il semblerait qu’elle les ait envoyés au doux pays des rêves, assis dans la neige, les chevaux mourant de froid autour d’eux, sans un bruit.
Giovanni, qui a entendu l’appel lointain du clairon résonner sur les steppes glacées, dans un dernier effort de constipation pousse un râle… et il pense que tous vont entendre : « la Garde meurt mais ne se rend pas ! »
>AQvec>avec
ma fatigue est trop grande, mais je voulais défendre ce billet autant sous l’angle littéraire, d’écriture, d’écrivains dans leur vie au grand jour
Encore un qui s’écroule, le drapeau à la main… République des Livres, que tu es cruelle…
Le billet se défend tout seul.
…
Je me souviens de Salman Rushdie interprétant lui-même in Bridget Jones’s Diary…
Blessé seulement…
renato est comme l’effroyable pompiste qui vient nettoyer votre pare-brise alors que les vicissitudes du voyage l’avaient paré de lignes et de taches ô combien suggestives.
(rien à voir avec une chute de reins, vous l’aurez compris)
tiens , P.Assouline ne dit pas s’il photographia aussi S.R.C’est pour moi très pé nible de concevoir que j’aimerais mieux ne pas avoir à passer le temps d’un café dans un café, ni avec S.R., ni- surtout!- avec P.Assouline .
Au moins, le voilà tranquillisé!!
« escort girl » … « body guard » …
C’est fou ce que les gens peuvent fantasmer…
Deux incidents de chasse en 24 heures : il ne faudrait pas laisser les armes dans les mains de n’importe qui ⎯ s’assurer au moins que leurs cerveaux du soient branchés !
Faites entrer l’accusé :
« Le petit garçon de dix ans qui a vu Le Magicien d’Oz au « Metro » de Bombay ne savait pas grand-chose des pays étrangers et ignorait tout de ce que grandir veut dire. En revanche, il en savait bien plus long sur le cinéma fantastique que tous les petits Occidentaux de son âge. A l’Ouest, ce film était une tentative loufoque pour réaliser une sorte de dessin animé à la Disney avec des acteurs en chair et en os, malgré les idées reçues d’une industrie cinématographique convaincue que les films fantastiques faisaient généralement un four. Il ne fait guère de doute que la décision de la MGM de sortir le grand jeu et de remuer ciel et terre pour un livre vieux de trente-neuf ans doit beaucoup à l’engouement pour Blanche Neige et les sept nains. […]
En Inde, il s’inscrivait pourtant dans ce qui était et demeure un des courants majeurs de la production cinématographique de « Bollywood ». […]
D’importantes différences séparaient le cinéma de Bombay d’un film comme Le Magicien d’Oz. Les bonnes fées et les méchantes sorcières avaient beau rappeler superficiellement les divinités et les démons du panthéon hindou, en réalité, un des aspects les plus frappants de la vision du monde du Magicien d’Oz est son caractère joyeusement et presque intégralement profane. La religion n’est évoquée qu’une fois dans le film. Tante Em, bégayant de colère contre la cruelle Miss Gulch, lui déclare que cela fait des années qu’elle attend de pouvoir lui dire ses quatre vérités mais que, parce qu’elle est « une bonne chrétienne », elle s’en abstiendra. Hormis cet instant où la charité chrétienne nous prive de quelques propos vieillots et bien sentis, le film est jovialement athée. Il n’y a pas trace de religion à Oz même ; on craint les mauvaises sorcières, on aime les bonnes, mais on n’en sanctifie aucune ; et alors même que l’on attribue au Magicien d’Oz une qualité très proche de la toute-puissance, personne ne songe à lui rendre un culte. Cette absence de valeurs supérieures accroît considérablement le charme du film et n’est pas étrangère au succès avec lequel il a su créer un monde où rien n’importe davantage que les amours, les tracas et les désirs d’êtres humains (et, cela va sans dire, d’êtres de fer-blanc, d’êtres de paille, de lions et de chiens).
L’autre différence majeure se définit plus malaisément parce que, tout bien considéré, il s’agit d’une question de qualité. La plupart des films hindis étaient et sont toujours ce qu’il faut bien appeler des navets. Le plaisir qu’ils vous procurent (et certains sont extrêmement agréables à regarder) se rapproche de celui qu’on éprouve à s’empiffrer de cochonneries. Le « Bombay talkie » classique exploite des scénarios d’un sentimentalisme atterrant et sombre tantôt dans le clinquant, tantôt dans le vulgaire et bien souvent dans les deux à la fois, tout en comptant sur la popularité de ses vedettes et des numéros musicaux pour apporter un peu de pep à l’ensemble. Il y a évidemment des vedettes et des numéros musicaux dans le Magicien d’Oz, mais c’est aussi, indéniablement, un Bon film. Il ajoute à la fantaisie de Bombay des critères de production élevés, mais ce n’est pas tout ; il possède quelque chose que l’on ne rencontre pas souvent au cinéma, quel qu’il soit. Appelez cela vérité d’imagination. Appelez cela (c’est le moment ou jamais de sortir vos revolvers) art. […]
La découverte du Magicien d’Oz a fait de moi un écrivain. Bien des années plus tard, j’ai commencé à imaginer la trame de ce qui allait devenir Haroun et la mer des histoires et j’ai été convaincu que si je pouvais trouver le ton juste, je devrais arriver à intéresser les adultes comme les enfants : ou, pour employer une formule chère aux publicitaires, « les jeunes de sept à soixante-dix-sept ans ». Le monde du livre est devenu une entreprise soumise à des catégorisations et à des catalogages draconiens, dans laquelle la littérature enfantine constitue une sorte de ghetto, subdivisé de surcroît en différentes classes d’âge. Le cinéma, en revanche, s’est généralement élevé au-dessus de ces segmentations. De Spielberg à Schwarzenegger, de Disney à Gilliam, il propose des films devant lesquels gamins et adultes s’asseyent côte à côte, unis par ce qu’ils regardent. […] Mais de tous ces films, c’est Le Magicien d’Oz qui m’a le plus aidé dans mes efforts pour trouver la voix d’Haroun. Ses traces sont du reste parfaitement visibles dans le texte ; on perçoit dans les compagnons d’Haroun des échos limpides des amis qui dansaient avec Dorothée le long de la Route de Briques Jaunes. »
(« Le magicien d’Oz » , traduit de l’anglais par Odile Demange,
nouveau monde édition, 2002)
SOS dérèglement : un forcené déguisé en Napoléon a été vu parcourant l’avenue de la Erdéelle. L’arquebuse est en plastique mais le propos belliqueux. Selon le Dr renato, le cerveau est débranché. Les habitants du quartier n’en continuent pas moins de vaquer à leurs occupations.
Au paraguay même, refuge de nazis ex et actuels,le 1er décembre un leader paysan assassiné par des paramilitaires
le naze en verve continue à s’accrocher
J’ai acheté il y a quelques années je ne sais plus quel roman de SR. Je l’ai juste commencé… puis rangé !!! Alors que valent les fameux versets outre la fatwa ?
HR, depuis que vous avez la bouche close, je trouve que vous avez fait quelques progrès en typographie. C’est bien. Mais persévérez, il reste quelques approximations.
t’as bon dafnoz, avec la photo lassouline se venge de son « presque connard » sur la suivante..et ça c’est petit
..tiens dafnoz..philippe qui en remet une couche d’ignominie avec le chirac et le cul des vaches..
D’ailleurs, qui douterait encore que cette scène s’ est tissée de rêves d’enfants avec ce S à littérature « étrangères » à son pic, ce S que j’appellerai ombilical, ou b omb-a-ylical ?
moi a sa place j’aurais squatté le cryon au frais de bernard henri..j’avais lu son best sellers les enfants de mimuit..pas une honte si mes souvenirs sont bons..et je me souviens du « je te fume » de naceri..pour sa sale gueule, je trouve qu’il fait tellement méchant de bédé qu’on s’étonne pas qu’il fasse des trucs aux gonzesses
et comme il semble que l’un des littérature étrangères » , le plus grand en capitales noires ait disparu, il en reste un petit rouge-écarlate- sur l’étal pour les jaloux . » Littérature étrangères. »
bonne semaine!
heureusement qu’on ne voit pas la tienne, boudegros
« bruits de cabinet » ça te va comme un trou dbale au doigt d’un proctologue keupu..chapeau
Ah là là, quand je lis des observations comme « Salman Rushdie est laid comme un pou », ou bien (sous la plume de mon hôte) que « son arrogance affleurait jusqu’à son opération des paupières », et que j’apprends qu' »on » (Daaphnée entre autres, évidemment) a acheté son livre « du bout des lèvres », pour défendre « la cause » mais sans plus d’intérêt que ça… Franchement, jusqu’où le snobisme se niche-t-il ?
Ca me fait penser tout droit au mot placé par Proust dans la bouche d’Oriane de Guermantes :
« —En tout cas, si ce Dreyfus est innocent, interrompit la duchesse, il ne le prouve guère. Quelles lettres idiotes, emphatiques, il écrit de son île! Je ne sais pas si M. Esterhazy vaut mieux que lui, mais il a un autre chic dans la façon de tourner les phrases, une autre couleur. Cela ne doit pas faire plaisir aux partisans de M. Dreyfus. Quel malheur pour eux qu’ils ne puissent pas changer d’innocent. »
C’est vrai, quoi. Imaginez un Rushdie au physique de Clooney ou à l’élocution de Badinter . On trouverait la moindre de ses productions remplie de mille charmes – évidemment littéraires stricto sensu, n’est-ce pas…
Quel malheur, donc, pour nous qu’on ne puisse pas changer d’écrivain victime de fatwah…
quand je lis « « son arrogance affleurait jusqu’à son opération des paupières » je me dis méfions nous des -trop-modestes
… ‘‘victime de fatwah’’ ce n’est pas un critère critique ; donc, après avoir lu Midnight’s Children, que j’ai aimé, et Shame (pas tellement), j’ai acheté les Versets pour solidarité sans le lire, sans la fatwah je ne l’aurait pas acheté…
pour défendre « la cause » mais sans plus d’intérêt que ça… Franchement, jusqu’où le snobisme se niche-t-il ?
Clopine Trouillefou
Pôv’nouille, lis-en d’abord quelques pages et tu nous diras ce que tu penses du bouquin, au lieu de parler à tort et à travers sans rien comprendre comme dab!
Mais d’après vous, Renato, qui a fait le plus pour la renommée de Rushdie ? Ses livres, ou la fatwah ? Le problème vaut à mon sens d’être posé. Croyez-vous qu’un capitaine Dreyfus irréprochable dans son service, serviteur fidèle de la patrie, aurait laissé une quelconque trace dans nos mémoires, sans « l’affaire » qui lui est « tombée dessus » ?
« Franchement, jusqu’où le snobisme se niche-t-il ? » Clopine T.
Vous êtes bien affable d’accuser cela de « snobisme » ; j’y vois un monument de bêtise.
vous avez dit « élocution » ou éloquence ?
même une femme enceinte jusqu’aux yeux ne peut pas déposer son palpébral au vestiaire
Il faut croire qu’Alexia Neuneuh et Clopine Troutrouille ont lu les versets !
(Quelle joie de revoir en ces lieux, notre inénarrable Clopine) On attend leur critique éclairée …. à deux, avec leurs 4 pieds ..
« Il faut croire qu’Alexia Neuneuh et Clopine Troutrouille ont lu les versets ! »
daaphnée dit… (hélas !)
Le « monument » vient de progresser en hauteur. C’est une curiosité qui ne risque pas d’être classée au patrimoine de l’humanité.
Les deux, mon capitaine, cohabitaient dans ma remarque : l’éloquence a autant besoin d’une belle élocution qu ‘une langue élégante d’une pensée sensée.
Et faites attention à vos battements de cils, s’il vous plaît. On a tôt fait de commettre, à cause d’eux, des erreurs de lecture. Comme de croire que la Recherche du temps perdu est un manuel sur la masturbation, parce qu’on a lu « longtemps, je me suis touché de bonne heure » (même si c’est votre cas….)
Puisque je vous ai dit qu’une fatwah ce n’est pas un critère critique ! Et puis, ‘tombé dessus’… cela vaut pour Dreyfus, certes ; mais S. R. ne pouvait pas ne pas savoir à quoi il s’exposait : et parce que c’est sa culture, et parce que un artiste est conscient des conséquence de son action, toujours, ou alors il est con…
Les deux, mon capitaine,
ça c’est vrai que P.Assouline a déjà envoyé sa photo avec deux belles femmes du nord !
mais je ne passe pas ma vie devant le Dali bien cilié dit « »Le grand masturbateur »,
Clopine voulait parler du physique de Badinter et de l’électrocution de Clooni. faut pas abuser du nespresso. je ne connais personne qui ait lu les versets sataniques. et pourtant, j’en connais du beau monde.
Clopine, ne parlez pas sur ce ton à HR, qui vient de se donner beaucoup de mal pour passer de « bouche close » à « bomb-a-ilicalement et palpébralement vôtre », qui est tout de même une remarquable trouvaille. Saluez au moins l’effort.
Quel humour, phil, c’est très drôle. Encore ! encore !
« remarquable trouvaille », le mot est faible. C’est d’une subtilité merveilleuse, dirait Daphnée.
vous juste demander, dugenou. faut boire le nespresso avec une paille.
J’ai acheté, en son temps, ces illustres versets sataniques, je n’ai jamais pu le lire en entier. Au moins pour le roman rosé d’Umberto Eco, j’avais lu les 80 premières pages.
Je lis de temps en temps, les articles de Salman Rushdie dans la presse, c’est court, bien rempli et illustre à mon goût les problèmes des musulmans.
Voyons, Clopine, vous ne pouvez ignorer que l’arrogance de la paupière se traite par blépharoplastie. L’opération coûte moins cher qu’une psychanalyse mais expose à des effets secondaires, comme les télangiectasies – ces petits vaisseaux dilatés qui forment des lignes rouges sous la peau, nettement visibles à compter du troisième divorce…
ha ! ha ! ha ! Excellent !
oui tkt, comme le Littell, c’est gros et illustre d’autres problèmes mais à peu près tout le monde qui n’ouvre pas un livre peut en causer.
Je crois que la Fatwa a beaucoup fait pour la renommée internationale de Salman Rushdie, en tant qu’écrivain.
Sa première épouse, Marianne, était un écrivain sérieux, sa deuxième, écrit des livres de cuisine et question physique, les photographies illustrent bien son physique de toute beauté.
Qui aurait envie de vivre avec un homme condamné à mort par une Fatwa ? Vivre cachée, tout en étant bien présente dans les médias et les scènes des Beautiful People, franchement, à moins d’être mariée à un homme d’État, est-ce bien une position sociale alléchante ?
Salman Rushdie aime les femmes intelligents et belles, il a des moyens économiques certains, il a bien droit aux physiques parfaits.
PS: @ Daaphnée: Un physique de call-girl est un compliment. Suffit pas d’être moche pour être honnête. Vous faites là un mauvais procès, d’autant plus que vous ne vous décrivez jamais comme une intellectuelle au physique ingrat.
et, sur un plan strictement littéraire, George Steiner
les autres , je n’ai pas compté mais là, il n’y en a qu’un : qui commentera ?
autre remarque à ceux qui pensent que l’épouse en photo est la plus décente…. ou démente ?devons-nous nous convaincre que le divorce est inscrit dans le mariage comme dit-on aujourd’hui l’espérance de vie dans les genes ? e que la vraie question, pour l’écrivain est :comment y arriver à ce grand jour de cette grande rencontre si secrètement programmée , au temps du mariage pour tous ?
pauv’ petit bonhomme, tes éructations vont finir par t’étouffer
Rushdie était connu avant Les Versets sataniques, pour Les Enfants de minuit, un livre très remarqué. Mais, comme Finkelkraut répétait à l’envi que c’était génial, je ne l’ai pas lu.
Quant aux Versets, il faut reconnaître que c’est assez incompréhensible pour quelqu’un qui n’a pas baigné dans la culture musulmane. Il paraît que c’est d’un humour audacieux et corrosif, mais c’est aspect m’est passé complètement au-dessus de la tête. J’ai laissé tomber au bout d’une quarantaine de pages, comme la plupart des lecteurs occidentaux.
Phil, j’ai lu « Les Bienveillantes » en entier, sans un moment d’ennui. Ce n’est pas une question de nombre de pages.
Peut-être, aussi, je n’ai pas le goût pour les best-sellers et, Dieu sait, que le roman de Rushdie fut un méga-best-seller.
Je me méfie toujours un peu, des livres qu’il faut absolument avoir lu. Je ne parle pas des Classiques, ni des auteurs majeurs.
Sur le physique de Salman Rushdie, rien à dire, il y a des artistes plus laids, ce n’est pas un critère valable.
« Salman Rushdie aime les femmes intelligents et belles, il a des moyens économiques certains, il a bien droit aux physiques parfaits. » « Suffit pas d’être moche pour être honnête. »
TKT,votre présence sur ce blog l’auréole d’une dimension flaubertienne dont nous vous
sommes reconnaissants!
on nous avait promis que la nouvelle formule serait plus sérieuse, plus efficace et plus élégante, c’est-à-dire sans daaphnée, je me sens trahie comme un sidérurgiste de florange
Tout à fait, Thierry.
Merci pour lui, il en sera flatté, j’en suis sûr.
Ça y est, le Daaphnée bashing recommence. Laissez-la tranquille, cette pauvre fille, elle fait ce qu’elle peut.
@ Clopine Trouillefou dit: 3 décembre 2012 à 11 h 04: ma réponse: Clopine, faire la connaissance de son propre corps est un signe de bonne santé et de développement normal. Tout aussi bien pour les garçons, que pour les filles. Faire de la masturbation un péché, est une invention sordide, pour donner mauvaise conscience. Donner mauvaise conscience est un bon instrument de pouvoir.
Mais l’homme valait le détour
a l’instant, je regarde les dates, et m’aperçois que l’homme que P.Assouline a rencontré ressemblait un peu à celui de la photo en pose yoga datée de Téhéran 89 !
visiblemet Satanique Passou connaissait déjà son Job
quels sont ses meilleurs sarcasmes aujourd’hui ? hystérique en chef? schiz odd blog ?
après la pose lotus, quelle et la plus photogénique auourd’hui ?
>quelle est !
en vous rebaptisant vous-même « quelle soupe », Daaphnée, vous faites preuve d’un début d’autocritique. Félicitations.
> à l’instant
> visiblement
> aujourd’hui
De Nota, ne comptez pas, que je laisse tomber, de mon bec, mon fromage.
Ne comptez pas, De Nota, que de mon bec, je laisse tomber mon fromage.
Cette photo de Rushdie dégage une odeur de soufre ! le satanisme du personnage ne fait guère de doute pour moi. D’ailleurs, pour avoir séduit une bombe telle que cette dame qu’on voit sur l’autre photo, il est clair que, laid comme il est, il a usé de ses pouvoirs occultes. Oh comme j’aimerais les connaître !
Clopine voulait parler du physique de Badinter et de l’électrocution de Clooni
allons clopine..chez les écrivains c’est la transvaluation des valeurs..plus moche plus gros et plus biais du regard torve, au mieux..évidemment..c’est du b a ba de rhétorique jésuite..et on peut pas reprocher complétement au presque connard d’assouline de tartiner son billet de beurre de yack rance..il connait son métier un peu quand même..quant a ce pauvre dreyfus..rhoo mais enfin clopine..l’homme heureux n’a pas d’histoire tu te souviens ?
..avec ta front page au cunilingus « a un camion militaire » comme disait fort bien cheuloux..tu nous en fais un de dablotintin jean marron
Jean-Peul S. en a séduit, des pineups!
dailleurs je suis daccord avec jean marron houelbeck a un bon look d’écrivain..le front luisant..la mèche grasse.;la clope entre le majeur et l’annulaire..un air a finir battu a mort derrière une pizzéria déclassé par les services vétérinaire..et tout ça sans opération ! ça démontre une certaine prédestination..c’est indiscutable
question pour expert de l’ia
u ordianteur a-t-il fait un ortrait robot de l »écrivain », l’artiste « wanted » d’après les commentaires des lecteurs, critiques ?
P.Assouline devrzit un tel portrait aprement
M’enfin, c’est le délire cette histoire de la belle et le laid ! Il y a longtemps de là, une amie m’a dit : « Un homme ou c’est un Adonis ou c’est un Héphaïstos, pas de demi-mesures ».
une anecdote authentique
Un homme que j’ai assez bien connu me dit un jour d’une amie très lettrée -de métier aussi-
« coment peut-on être si laide » ?
je l’avais entendu dire qu’il avait été l’amant d’une maîtresse de Mussolini, avant Mussolini, et en présence des siens et amis « il n’y a qu’une personne de bien, ici, c’est moi’Il n’était pas écrivzin mais dans le Paris entre les deux guerres, on le prenait pour un écrivain, me dit un jour sa soeur .
j’appris aussi que le père d’une pianiste qui fut élève et amie des compositeurs français les plus connus lui disait de Marguerite Long: « comment peut-on être si laide «
d’ailleurs certaines corrections ne pas indispensables !
invisible : un A, non celui de « Adultère » mais celui de « Apostat ».
eh bien le grand A, comme grand Autre corrigera lui-même invisiblement
Plusieurs idées qui me sont venues ces dernières nuits, lors de mes réveils vers 03h 16 :
1) Pourquoi le fait d’arrêter de nourrir au sein un enfant n’est-il pas considéré dans nos sociétés comme une maltraitance ? (alors que la fessée, si.)
2) le cercle symbolise bel et bien ce qui s’oppose à Dieu. Si la Croix surmonte le globe tenu par l’Enfant-Jésus, ce n’est pas pour rien. Le mal est dans le cercle. Ceux qui nous envahissent ont pour emblème le cercle. Ils le dessinent jusque dans les champs de blés en le déclinant à l’infini. Leurs vaisseaux sont des disques ou des sphères, et leurs entités désincarnées se condensent en boules. Le monde est une boule, la croix deux traits bien droits, l’un qui fait monter l’homme vers Dieu, l’autre qui étend ses bras pour rassembler l’humanité pécheresse.
Voilà. Vous pourrez en dire tout ce que vous voudrez, tout est vrai.
erreur, la photo de la pose en tailleur-yoga? (comme les artisans ) n’est pas datée
ta gueule dédé..
et passe le mot a keupu ste plait..en off
Le fruit défendu était rond.
Le cycle des pseudo-réincarnations est un cercle.
Tout ce qui provient de la mère-nature œuvrant sans Dieu seule et sûre d’elle donne du rond, et du mauvais.
La quadrature du cercle est impossible parce que cela revient à dire que l’homme va seul abolir le mal, alors qu’il ne le peut que par la grâce de Dieu. Tout se tient. Je suis un génie, c’est la pure vérité, et ce n’est pas un hasard si vous me trouvez là à vous dispenser ce genre d’enseignement, qui doit être connu du plus grand nombre.
…
…voilà,…je les ais aussi,… » le roman d’hier à demain »,de J.Y.Tadié & B.Cerquiglini, Gallimard,…
…&,… »une semaine de vacances »,C.Angot, rentrée littéraire Flammarion,…
…c’est toujours une sorte de sauce tomate,…avec du haché,…pour accompagné les nouilles,…etc,…
…
littéraire ?
. Le parti pris de narration à la troisième personne n’est pas agréable ; il met le lecteur mal à l’aise tant il sonne faux, même si l’on conçoit bien la volonté de l’auteur de se mettre à distance par ce « il » qui a dû lui être confortable.
la troisième personne de confort ! O.K.:
on reommera après les avoir précisées les autres personnes
>on renommera
le tu de …
le vous de …
le nous de ….
La Terre est ronde, Gaïa va bientôt recevoir en pleine poire une comète bien droite qui aura raison d’elle et de tout ce qui dessus se permet de penser à tort et à travers. Boum.
Il n’y a que ça qui puisse remettre les choses en ordre. Et c’est dans 18 jours. Commencez à y réfléchir.
son premier roman avait laissé une puissante empreinte.
—-
Si vous faites allusion aux ‘Enfants de miniuit’, Passou, c’est son deuxième roman, le premier, Grimus, était passé inaperçu.
Du côté des défenseurs, il ne faut pas omettre BHL et Claude Lefort, qui organisèrent avec Article 19 (cf. Declaration Universelle des Droits de l’Homme) les premières rencontres de soutien à Rushdie, à la Maison de Ecrivains. J’y étais.
Les Versets sont un de ses livres les plus indigestes, mais sur le principe, il n’y avait pas à tortiller.
Sur son ‘Josef Anton’, que je me réserve pour les plages de Noel, Zoe Heller a la dent un peu dure dans la NYRB…
http://www.nybooks.com/articles/archives/2012/dec/20/salman-rushdie-case/
L’atome est rond, la matière est faite de ronds à son niveau le plus intime. Ronds sont les chapeaux de sorcières et ronds les champignons et les œufs qui propagent la vie pervertie, ronde est la monnaie esclavagiste, ronds sont les seins que vous quittez pour les mieux retrouvez ensuite, ronde est l’approximation malheureuse, ronde la relativité qui veut gommer les aspérités. Vous avez eu tort de limer les aspérités, la vérité est tout entière dedans. Elle vous écorchait et vous avez voulu la passer au papier de verre. Dommage.
Vous n’imaginez pas la portée de ce que je vous révèle là.
Mon but n’est pas de vous choquer, mais de vous faire prendre conscience de certaines choses. Petit à petit on y arrive mine de rien.
L’étoile n’est pas ronde. Elle n’est pas matière, mais onde, esprit. Et c’est pour cela que je suis Deneb.
L’étoile est davantage rayonnement que matière. Son rayonnement puissant se propage en lignes droites dans toutes les directions. Souvenez-vous des représentations d’Aton, et du scandale qui en découla. Parce que cela venait casser le cercle.
Le cercle est à jamais enfermé sur lui-même, le rayon est libre et voyage où il veut.
Le rayonnement de ma pensée ne peut qu’aller très loin. Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui, j’ai à faire maintenant. Il est fort probable que je résolve bientôt d’autres équations nuitamment. C’est même certain.
j’en ai lu des extraits, c’était très drôle d’insolence
Je crois que la Fatwa a beaucoup fait pour la renommée internationale de Salman Rushdie, en tant qu’écrivain.
—
Pour sa notoriété d’homme public, peut-être, mais pas pour sa renommée d’écrivain, TKT. D’une part l’affaire n’a que très peu à voir avec la littérature, d’autre part, Rushdie avait été déjà récompensé par le Booker Prize et le prix Médicis étranger en 84 pour Midnight’s Children/Les Enfants de Minuit. Ce livre fut pour moi une seconde initiaton au sous-continent, lu avec stupéfaction et bonheur dans les labryrinthes de la forêt de mangrove du Golfe du Bengale, les Sundarbans en 85, titre d’un des chapitres du roman.
« Shame » lui avait déjà valu d’être interdit au Pakistan (un honneur). Les Versets furent interdits en Inde par un Parti du Congrès qui y vit une excellente façon de récupérer une part du ‘vote musulman’.
Ça leur en a bouché un coin. Plus un n’ose parler après ça.Je peux le comprendre. Si j’avais été à votre place, je serais resté en extase moi aussi. Cela dit je ne suis pas à votre place, souvenez-vous en bien.
sapré dédé. c’est le rayonnement java à tkt qui vous a bien secoué
Je fais généralement semblant de comprendre les messages de Bouguereau. En réalité, comme c’est mon cas aussi pour les livres de Pascal Quignard, je n’y entrave que pouic. Dois-je en conclure que, comme celui de la Quigne, le génie de Bouguereau est hors de portée de ce qui me tient lieu d’intelligence ?
j’crois bien que notre dédé il est rond comme une queue de pelle.
« TKT,votre présence sur ce blog l’auréole d’une dimension flaubertienne dont nous vous
sommes reconnaissants! » (de nota)
N ‘étant pas de nature à prendre les vssies pour des lanternes,je n’ai pas l’intention de commenter les élucucubrations de Deneb .
>vessies!
arrêtez de vous moquer de tkt, ça commence à bien faire !
j’aimais bien l’ancien regard de Salman, avec son activité membranique au ralenti, le muscle orbiculaire crapuleusement guettant l’instant propice à la sieste, il me rappelait celui d’un Brahmane-flingueur invité à la table des fameux Tontons, ceux qui venaient juste de « taper dans le bizarre », et qui trinquaient à la santé d’un sage mexicain, buvant cul-sec du whisky Three Kings tout en bravant les films lacrymaux qui ne manquaient pas d’embuer, et même de liquéfier dans leurs flux, les locataires des paupières rendues mi-closes par la pesanteur méditative d’une subite ivresse. on imagine facilement un concours de roulements d’orbites avec Francis Blanche, le Vishnou des funny faces. dans l’ancien regard de Rushdie, il y avait comme un goût de pomme, celle de Newton peut-être. oui, y’en avait. dans ses livres, écrits au temps des paupières lourdes comme des soupières, il y avait aussi de la gravitas qui allait choquer, en surface comme en profondeur, toute une porcelaine de picaresque, dans des heurts qu’il savait garder gracieux. c’était une vraie ronde stylistique, sidérale, habilement maniée par quelqu’un qui connaissait les Optiks newtoniens régissant la littérature de son pays, sur le bout des doigts.
d’ailleurs à l’époque de la publication des « Versets », c’est toute la littérature britannique qui semblait sous le coup d’une scarlett letter, celle d’un « A », comme Anomie. Rushdie aurait mis comme un coup de pied dans la fourmilière atone du domaine littéraire anglais plus qu’une baffe aux Mollahs, que cela ne m’étonnerait pas. chacun, journaliste, éditeur, écrivain, en aura « profité » (pour reprendre l’idée lue plus haut). ils (ceux qui sont restés à l’air libre) devraient tous remercier S. Rushdie d’avoir écrit la mélodie de cette musique que les événements le forcèrent à entonner en sous-sol et, semble-t-il, à vie.
von traube, kabloom, dafnoz
Celui que vous citez, que je ne peux pas nommer, sera d’accord avec ces faits, et sans aucun doute admiratif que je les ais découverts et mis au grand jour, mais tel que je le connais, ne l’avouera jamais.
il l’a dit : 3 décembre 2012 à 14 h 27 min, et fort bien dit. Même si un cul-de-sac se cache dans son commentaire.
Ne pas oublier que deneb veut dire en arabe: queue de poule.
D. se prend pour une queue de poule, on l’imagine moins en centaure.
Mais attention, si son vase déborde, l’eau bénite va faire des malheurs.
Je répète : Souvenez-vous des représentations d’Aton, et du scandale qui en découla. Parce que cela venait casser le cercle.
Comment peut-on être médecin de garde à Melun en habitant Zurich ?
J’ai un vélo de course et, la plume de mon chapeau tyrolien fait aileron.
Vous devez confondre avec Zurich dans les Pays-Bas, sans ü mais avec un u.
Et ne pas oublier que, j’ai une dimension flaubertienne.
Salut Kron.enbourg
Je vois que votre fréquentation assidue de la gente médicale (ah ! L’âge…) vous incite à une identification de plus en plus radicale.
Gare à l’addiction.
Comment va le bichon ?
Même pour un flaubertien, être médecin de garde à Melun en habitant aux Pays-Bas sans ü, c’est fortiche.
j’aime apprendre qu’il existe des chirurgiens reconstructeurs de paupières. je les imagine discuter avec leurs confrères reconstructeurs d’hymens lors de symposiums réunissant les huiles de la chirurgie esthétique internationale. les uns faisant l’éloge du scalpel, les autres celui du remodelage à mains nues ; deux conceptions, deux philosophies mettant en jeu des expertises différentes mais pas forcément contradictoires…cela reste une affaire de membranes fines, confiées au génie des doigts de l’homme, dans les deux cas les praticiens (et les praticiennes) cherchent à lisser, hors du subjectif, l’imparfait de petits tissus conjonctifs, à redonner beau visage à quelques plis pour qu’ils soient en mesure d’ouvrir à nouveau une fenêtre idéale, magnifique vision, sur la beauté du monde. Salman, comme les filles du Maharaja ou du Nawab, leur sont reconnaissants.
j’en apprend beaucoup grâce à la RdL. j’ai soudain les yeux humides en disant cela, un peu comme ceux de Cneff à chaque découverte des billets. c’est la première fois que je côtoie d’aussi prêt les noeils d’un garçon et cela m’émeut. je dois, par pudeur, vous quitter. adieu. (parti cacher la hauteur de la honte que me procure l’intensité de ma joie).
Vous voulez dire la « gent » ou la « jante » ? Ah, l’âge…
Qu’entendez-vous exactement par là ?
vous n’êtes pas seul, JB, boudegros non plus ne comprend rien à ce qu’il écrit, même à jeun
C’est pour ça que c’est bon d’être écrivain, tu as vu les femmes que tu te tapes?
cneff, ça peut faire reconstructeur de paupières. pour l’hymen, plutôt cniff
Cela m’est impossible, je suis une étoile de la galaxie sans orifice.
Vous oubliez keupu…
« longtemps je me suis touché avec bonheur »
Il n’y a pas de groupes paramilitaires au Paraguay, pas plus que de leaders paysans, pas plus qu’il n’y a de leader paysan assassiné par des paramilitaires. C’est un vocabulaire qui ne peut être appliqué au pays et qui n’existe que dans l’esprit malade de jacobins ethnocentrés.
déjà fait… et alors !
Henri dit: 3 décembre 2012 à 15 h 04 min
C’est pour ça que c’est bon d’être écrivain, tu as vu les femmes que tu te tapes?
Ben ouais!
Constat effarant. La vaste majorité des contributeurs de la République des Livres avoue qu’elle est le jouet de la publicité et d’une certaine mode, et qu’elle achète des livres qu’ensuite elle ne lit pas.
Le forcené de l’Avenue de la Erdéelle a changé de déguisement : ce matin il se prenait pour Napoléon, cet après-midi pour Stroessner. Les habitants du quartier ne manifestent aucune inquiétude, habitués qu’ils sont à ses diatribes, ses anathèmes et autres délires.
Je n’ai aucun mal à l’admettre, tandis que votre vanité vous fait parlez de religion sans le bagage requis.
Ah ! merci pour ‘‘l’effroyable pompiste’’, dit par vous c’est un compliment.
parler avec r
Ce Rushdie t-il vendu plus de livres que moi grâce à sa supergirl?
@Alexia N
en effet et il devient presque comique
Témoignage fort intéressant, ce billet.
En particulier par rapport à tous ces blasés qui présentent ce qui s’est passé (les Versets et la suite) comme « un coup pour se faire sa pub ». De fait parmi ces « blasés » à qui on la fait pas, toujours prêts à minimiser, on trouve souvent des arrières pensées complaisantes avec l’obscurantisme…
« …Le contrat lancé sur sa tête par l’ayatollah Khomeiny, guide suprême de la révolution iranienne, n’est pas une mauvaise blague. C’est une fatwa applicable en tous lieux en tous temps par tout musulman… » Pas inutile de rappeler que : le traducteur japonais de Rushdie, Hitoshi Igarashi, a été poignardé à mort à l’université où il enseignait; et son traducteur italien a été poignardé à Milan quelques jours plus tôt… En 1993 à Oslo, l’éditeur norvégien de Rushdie, William Nygaard, survécut de justesse à plusieurs coups de feu… Trente-sept personnes sont mortes lorsque leur hôtel en Turquie a été incendié par des manifestants contre Aziz Nesin, le traducteur turc de Rushdie.
« Les enfants de minuit » sont en effet un grand livre (pour qui veut connaître l’Inde),
et merci à Jacques Barozzi : son extrait de Haroun (« … magicien d’oz »… )donne envie d’en lire davantage.
@Alexia Neuhoff 3 décembre 2012 à 16 h 23 min
Le forcené est encore en phase de dénégation de la réalité, se sentant trahi par ses amis, il est furieux d’apprendre que tous les leaders du mouvement paysan n’ont pas encore été massacrés
Longtemps, je me suis douché avec Ben-Hur.
Et Khomeiny ne savait même pas ce qu’il y avait dans le livre, puisque, comme l’a rappelé Rusdie, seule existait la version anglaise au moment de la fatwa et que Khomeiny ne lisait pas l’anglais. Il est d’ailleurs probable qu’il n’a jamais lu un roman de sa vie.
Ben non.
La « vaste majorité des contributeurs » ? Curieux sens de la comptabilité.
Cela dit, la plupart des gens instruits ont dans leur bibliothèque des livres qu’ils n’ont pas lus. Mais vous ne pouvez pas comprendre.
J’ai lu tous les livres de ma bibliothèque. Et j’en ai une bonne quarantaine.
Ben si.
J’admire S.R. parce qu’il a écrit le Versets sachant que ce n’était une action sans conséquences. J’avais déjà lu ‘Midnight’s Children’ ; puis ‘Shame’, qui ne m’a pas convaincu, et c’est là que j’ai décidé que je ne l’aurais pas suivi. J’ai donc acheté le Verset par solidarité et pour une question de principe.
En outre, je sais bien combien ce livre à couté en vies.
Pour ce qui est ‘‘des arrières pensées complaisantes avec l’obscurantisme’’, il faut voir d’où vient la leçon car c’est faire preuve d’un militantisme étriqué fondé sur une forme obscurantisme sournois de ne pas reconnaître aux autres le droit de ne pas le lire un livre ou de dire qu’on a pas désiré le lire.
Vous êtes D. si vous voulez, moi je suis Deneb et je suis convaincu qu’il existe une grosse différence entre nous deux.
Déjà, j’ai une bibliothèque bien plus fournie que vous ne le laissez entendre et je puis dire que les ouvrages s’y comptent en centaines et dépassent peut-être le milliers.
Pour ce qui concerne les Vies de Saints et les traités religieux, je pense en avoir lu des dizaines et des dizaines. j’ai lu il est vrai beaucoup moins de romans dans ma vie. Peut-être pas quarante, effectivement. Et alors ? A-t-on besoin de lire pour s’y connaitre en littérature ? Posez-moi des questions et vous serez surpris des réponses.
que ce n’était PAS, pardon…
Prenez un bonhomme comme renato qui a presque tout lu y compris les choses les plus extraordinaires. Eh bien voyez le résultat. Ça ne lui a pas profité du tout.
@Gérard
Hier nous avons eu droit à l’équation homo = zoophile (vieille lune datant du XVIème siècle), aujourd’hui Français (qui ne partage pas son idéologie) = jacobin ethnocentré. Bref, l’exécrable lexique du PPF (parfait petit fasciste).
alors une question : pourquoi Dieu m’a-t-il fait si moche ?
Comme quoi Denise, t’es plus douée pour la lessive que pour l’élégance!
« Un physique de call-girl est un compliment » absolument Thierry, j’ai seulement parlé du physique disgracieux de SR.
Mais ertaines se sont senties concernées …. Allez savoir pourquoi !
Bon, il est vrai qu’en plus – qu’en plus, disais-je – ni Alexia Neuneuh et ni Clolo Troutrouille n’ont lu la moindre page des versets …
Mais que fait Wouiouikiki ????
Technique ? Vous vous entraînez avec Perceval et Karadoc version Astier ?
Absolument. Seulement il ne fait pas en abuser, en profiter.
Demandez-moi des choses profondes, et vous aurez des réponses profondes.
Il a pas quelque chose de Rastapopoulos ? Ou alors du senhor Oliveira de la Figueira ? Ou des deux, quoi, mélangés mixés…
Pas du tout, renato. Une fois encore vous n’y êtes pas.
@renato : cf « ne pas reconnaître aux autres le droit de ne pas le lire un livre ou de dire qu’on a pas désiré le lire. » Allons bon, « désir de ne pas lire un livre », ce n’est pas du tout de ça dont je parlais. Dans certaines mouvances, on a tout fait pour minimiser la menace de mort et discréditer l’auteur en parlant de « coup de pub » et autres « il l’a bien cherché ».
ni Alexia Neuneuh et ni Clolo Troutrouille n’ont lu la moindre page des versets …
daaphnée dit… (hélas !)
Je l’imaginais en voyante à la foire du Trône ou à la Fête à Neu-Neu (sic) mais même pas : voit rien dans sa boule de cristal… D’ailleurs, elle l’a perdue (comme sa syntaxe).
Boh l’obscurantisme on a ça partout, maintenant… Du coup plus la peine de regarder la poutre dans l’assiette du voisin…
A 18h 07 nous avons la preuve que renato lit tout mais que ça ne lui profite pas.
La conclusion est que vous feriez mieux de m’écouter.
Je ne sais pas ce qu’alec a dit à 14:37 mais ce qu’il dit à 14:27 et 51 est désopilant.
Polder à 16:36 ne m’amuse pas car ce qu’il dit est grave et juste.
Quant à Jacques.B, quel beau texte ! Avez-vous lu ses contes ? Un beau complément à ces souvenirs…
Les Versets : pas lus, pas trop envie…
C’est curieux tout de même, ce D. qui apparait dès que bouguereau disparait.
. Le parti pris de narration à la troisième personne n’est pas agréable ; il met le lecteur mal à l’aise tant il sonne faux, même si l’on conçoit bien la volonté de l’auteur de se mettre à distance par ce « il » qui a dû lui être confortable.
Mais qui a dit que c’était un devoir de l’auteur, et de l’artiste, puisque c’estune e scène de répétition de la scène du marchand de tableaux exprès pour P.Assouline qui a été jouée avec S.R de se rendre confortable à ses lecteurs , comme un paradis sur mesure ?
ceci étant si le but du blog est d’allonger des commentaires plus longs que les cils au mascara des épouses de S.R la question des pronoms si épineuse pour les traductueurs et qui passe par le « tu » de Buber le »nous sommes tous des » et le « on » suscite touours de nombreux commmentaires chez les professionnels…. et les autres .http://www.implications-philosophiques.org/implications-du-langage/le-on-est-il-soluble-dans-le-nous-i/
@Clopine (puisque nous voilà fourrées dans le même sac)
Devrais-je faire, à cette pétroleuse, l’aumône du conseil de se claquemurer puisque Noël s’annonce et qu’il est de tradition de rôtir les dindes ?
L’houmour v’échappe, n’est-ce pas, dédé ?
Au mois de novembre 27 Tibétains se sont immolés par le feu pour protester contre l’occupation chinoise. Le miracle chinois. On ne savait pas.
dis donc dédé c’est une bonne affaire cette fin du monde dans tous les cas on est débarassé de toi..car évidemment si ça n’a pas lieu tu te cacheras a jamais dans un trou de souris..pas vrai ?
jacobins ethnocentrés
c’est le court jus là philippe, tu ne peux pas leur disputer leur vol du centralisme théocratique..fais attention ton canons est coudé et va nous killer des gardes suisses..des braves gens
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