de Pierre Assouline

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La République des livres
La loi Lang-Lindon n’a pas de prix

La loi Lang-Lindon n’a pas de prix

C’était il y a dix ans à Nancy pendant la grande manifestation du « Livre sur la place ». Juste avant de monter à la tribune pour y débattre en public des vices cachées et des vertus publiques du prix unique du livre, l’ancien ministre de la Culture me prit à part et me murmura à l’oreille :

« S’il vous plait, durant notre échange, ne dites pas « Loi Lang » mais « Loi Lang-Lindon » : ce ne serait que justice pour lui… ».

Sur ce plan-là au moins, on ne prendra Jack Lang en défaut de gratitude. « Lui », c’était Jérôme Lindon (1925-2001), directeur historique des éditions de Minuit, qui avait lancé dès 1979 une Association pour le prix unique du livre. Il y eut bien du mérite car même la Fédération Française des Syndicats de Libraires refusait de lui apporter son soutien au motif que tout libraire devait avoir le droit de fixer librement le prix de sa marchandise à l’égal de n’importe quel commerçant. Appelé à la rescousse, l’Etat se manifesta par le biais d’un arrêté Monory, du nom du ministre de l’Economie de l’époque, instaurant « le prix net », lequel non seulement laissait le libraire libre de fixer le prix de vente des livres dans sa librairie mais de plus interdisait aux éditeurs de conseiller un prix au dos du livre.

Il en fallait davantage pour décourager un homme aussi fidèle à ses convictions et aussi tenace dans ses combats que Jérôme Lindon. Comme il échangeait des correspondances avec François Mitterrand depuis 1977, il convainquit le premier secrétaire du Parti socialiste de faire figurer la question parmi les « 110 propositions pour la France » de son programme. Il eut gain de cause :

«100. La libération du prix du livre sera abrogée ».

Outre l’égalité de tous les citoyens face au coût du livre (le prix est fixé par l’éditeur et le rabais ne peut excéder 5%), l’éditeur de Samuel Beckett et de Claude Simon avait plaidé la nécessité de préserver et redynamiser le réseau de librairies indépendantes et exigeantes ; celles-ci proposaient, en sus des best-sellers, dictionnaires et guides de ventes faciles et rapides, des livres de plus faible tirage à la fortune plus incertaine et étalée dans la durée ; surtout, l’absence de risque pour les premiers devait permettre de financer la prise de risque pour les seconds. En ce temps-là, le diable, ce n’était pas Amazon mais la Fnac, grande surface qui faisait perdre 10% de parts de marché aux librairies indépendantes.

En 1974, l’ouverture par la FNAC d’un magasin rue de Rennes, dans le VIème arrondissement de Paris, amorçait le début de la crise car il fut aussitôt vite perçu comme une vaste librairie en self-service offrant un rabais de 20% sur tous les livres, au coeur même d’un quartier réputé pour ses librairies. Dans le même temps, supermarchés et hypermarchés (à commencer par E.Leclerc, le plus pugnace dans ce combat de père en fils) créaient des rayons de librairie surenchérissant sur l’importance de la ristourne (40% !) ce qui aggravait plus encore les inégalités vis-à-vis des librairies traditionnelles même si cela touchait essentiellement la production éditoriale de grande diffusion.

Le ralliement croissant d’éditeurs, notamment Gallimard et Albin Michel, et celui de libraires à l’entreprise de Jérôme Lindon, l’élection de François Mitterrand en mai 1981 et la nomination de Jack Lang comme ministre de la Culture changèrent la donne. Un simple arrêté ne suffisant pas (la liberté du commerce est inscrite dans la Constitution), la loi sur le prix unique du livre fut votée à l’unanimité le 16 août 1981. Une grande première, en Europe en tout cas, car le Net Book Agreement (NBA), qui avait été voté en 1899 au Royaume-Uni stipulait que le prix du livre était déterminé par l’éditeur et non plus par le libraire, et que celui-ci s’engageait à ne pas vendre les livres en dessous de ce montant ; il fut finalement abrogé en 1997 car il était devenu caduc, les grandes chaines n’ayant cessé de le violer.

En 2011, une loi étendit le principe au livre numérique. Aujourd’hui, la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Grèce, l’Italie, le Portugal, la Norvège, l’Espagne, la Slovénie, les Pays-Bas, Israël, l’Argentine, le Mexique et la Corée du Sud ont mis en place le prix unique du livre sur le modèle de l’exception française. Dans ses dernières années, Jérôme Lindon s’est battu avec succès pour le prêt payant dans les bibliothèques. Mais quarante ans après, les adversaires de la loi Lang n’ont pas désarmé. A l’heure du bilan, quand d’autres se réjouissent de la résistance du tissu des librairies, eux le déplorent au motif que leur survie est artificielle, qu’elles ne sont pas assez modernisées et que leur existence est obsolète à l’ère d’internet. Ils dénoncent l’« archaïsme corporatiste français ».

Au fond, ils reprochent aux libraires indépendants de s’être reposés sur la loi Lang pour se dispenser de tout ambition, ne pas investir, rater le virage technologique et figer leur activité. Il est vrai que l’échec retentissant du réseau « Mille et Uns libraires » censé rivaliser avec Amazon plaide en leur faveur. Mais quarante ans après, à force de concentrer tous les tirs sur la vente en ligne, on en oublie que lorsqu’un libraire ferme (Castella, place du Capitole à Toulouse il y a quelques années), c’est aussi que la hausse du montant des baux est devenue prohibitive pour des commerces à faible marge. L’algorithme de Google réserve une surprise au chercheur référençant les mots « loi » et Lang » lorsque surgit la couverture du livre du critique Michel Ciment Fritz Lang. Le meurtre et la loi – ce qui, à la réflexion… Au moins, avec la « Loi Lang-Lindon », il n’y aurait pas de risque…

(« Jérôme Lindon à son bureau, 23 octobre 1985 » photo John Vink ; « Jérôme Lindon et Alain Robbe-Grillet, 1961 » photo Henri Cartier-Bresson ; « Jack Lang en Caligula, Nancy 1958 »;  Jack Lang annonce son projet de loi sur le prix fixe du livre, 1er juillet 1981, photo Francois Lehr)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 369 Réponses pour La loi Lang-Lindon n’a pas de prix

rose dit: à

Jack Lang en Caligula Nancy 1958, c un scoop !
On ne rit pas.
Empathie a dit et alii.

D. dit: à

Ce serait bien qu’on ne fasse que deux commentaires.

et alii dit: à

rose, seriez vous une coquine?
Bonsoir

B dit: à

Lu dans un article de presse, il y longtemps, que beaucoup se demandaient d’où provenait Jack Lang. Rose, un début de réponse ?

et alii dit: à

Jack Lang, sans col Mao,P.Assouline, c’est quand même provocateur

Janssen J-J dit: à

J’apprécie beaucoup ce nouveau post qui fait correctement le point sur une affaire de 40 ans…,à mettre au crédit politique de la Mitterrandie, je suis désolé pour ceusses qui l’exècrent. Je ne demande qu’une seule chose aux erdéliens de bonne volonté ; cette « exception française » (qui a convaincu autant d’européens) devait avoir bien des vertus pour avoir tenu le coup durant 40 ans !… Passoul nous dit que ses adversaires « critiques » n’ont pas désarmé… La question est celle de savoir s’ils peuvent avoir assez de poids ou plus de poids, et avec quels arguments, pour faire advenir la « libre concurrence » dans ce domaine et abolir la loi Lang-Lindon ?
Je crois que pour en évaluer la pérennité, il faut d’abord identifier QUI, avec QUELS ARGUMENTS, avec QUEL POIDS auprès de LRM…
Et moi, je n’ai aucune confiance… D’autant qu’avec la disparition programmées des supports papier avec la progression vertigineuse des supports en ligne, les jeunes générations montantes vont s’en f… assez rapidement… Et les abolitionnistes auront tôt fait de gagner la partie.
Donc, ce combat vous semble-t-il périmé et condamné par l’histoire, ou encore d’actualité ? Et si oui, vaut-il encore la peine de se battre pour la pérennité du prix du « livre unique » et la survie des petites librairies « indépendantes » ? Moi, je suis prêt…
Et pour une fois, suis sérieux, hein !
Bàv. Merci Passoul !…
(NB : perso / je m’aperçois que les dates de Lindon sont exactement celles de mon père. Cela me trouble, et me souviens surtout du petit livre amical que lui avait dédié Echenoz)…

B dit: à

Le sujet recentré serait il

Faut il encadrer le prix des loyers pour certains types de commerce afin d’assurer leur pérennité.

En quoi les libraires devraient fournir un effort pour moderniser leur offre.

B dit: à

D’autant qu’avec la disparition programmées des supports papier avec la progression vertigineuse des supports

Oui 3J, on ne s’en rend pas compte. Il me semble que les forêts sibériennes quand elles ne brûlent pas sont mises à contribution pour cette avalanche de publications qui dure depuis pas mal de temps.

puck dit: à

petit jeu pour rdliens :

Jack Lang est un type qui a prouvé qu’il pouvait se montrer ….

remplacer les trois petits points par le mot de votre choix.

puck dit: à

j’appelle bourgeois quiconque pense bassement !

ce pauvre Flaubert il en aura fait des petits.

Marie Sasseur dit: à

Oui, merci de rappeler que J. Lindon était éditeur ; autrement on comprend rien des intérêts de faire des librairies independantes , les gagne-petit de la distribution artisanale. Eux ne peuvent pas se permettre de vendre à perte…

L’est plus là, de nota ?

puck dit: à

les éditeurs vendent leurs livres moins chers à Amazon qu’aux libraires.

Janssen J-J dit: à

Débat déjà bien posé, B… La focale des externalités négatives de la destruction des forêts va polariser les débats et déplacer les clivages traditionnels. Abolissons toute cette paperasse inutile au profit du support électronique, semblez vous dire en tant que verte. Comment justifiez-vous alors la défense du prix du livre unique sur papier ?
Voilà ce me semble l’enjeu politique de l’avenir immédiat et à moyen terme. Je voudrais bien savoir comme des « Verts » vont le justifier… Moi, j’attends les arguments… plutôt que de les fournir. Comme d’hab, Passoul n’est pas clair sur ce sujet, même si l’on sent bien où son cœur irait pencher…
Bàv -, ce soir.

et alii dit: à

qu’il pouvait se montrer inventif

Marie Sasseur dit: à

@Au fond, ils reprochent aux libraires indépendants de s’être reposés sur la loi Lang pour se dispenser de tout ambition, ne pas investir, rater le virage technologique et figer leur activité.

Ceux-là ne doivent pas trop mettre les pieds en librairie, trop habitués aux clics.

On a vu un réseau  » régional  » se diversifier. Repousser les bouquins au fond de la boutique; il faut en passer par le rayon confort du lecteur: tasses à thé design, lunch boxes,etc.
Mais aussi des services innovants, comme la reprise de livres lus, et pas à relire. Ah oui, le papier, ça se recycle.

Pour la FNAC, c’est autre chose ; pour trouver les bouquins il faut d’abord passer par le rayon électroménager Darty: friteuses, et puis le rayon informatique…et celui des gamers.

C.P. dit: à

rose, ne vous moquez pas du rapport au théâtre de Jack Lang. Il avait en 1958 dix-neuf ans et jouait simplement dans une troupe universitaire. Il a créé ensuite le Festival de théâtre universitaire et international de Nancy, qui a été une sacrée aventure. Je passe sur la suite et sur sa fidélité au spectacle vivant, y compris aujourd’hui comme spectateur.

Marie Sasseur dit: à

Passou, y’en a qui ne sont pas abonnés à l’Express …

« Date de la réponse :  25/05/2021

Vous êtes à la recherche d’analyses sur les conséquences de la loi sur le prix unique du livre pour les bibliothèques.

A notre connaissance, aucune étude ou synthèse récente n’est parue sur l’impact de la « loi Lang » sur les bibliothèques.

 En 2000, une étude menée par un groupe de conservateurs de l’Enssib a fourni un mémoire présentant à la fois un historique de cette loi, la loi elle-même et enfin les conséquences pour l’ensemble des secteurs concernés dont les bibliothèques.

Prix unique du livre : la loi et ses conséquences en France et en Europe

En le lisant, vous pourrez constater combien cette loi ne fut pas acceptée facilement et a donné lieu à de nombreuses discussions.

Les conséquences économiques sur le budget des bibliothèques et partant des collectivités territoriales furent au coeur des enjeux.

 Dans le rapport Gaymard rendu en 2009 vous pourrez retrouver l’analyse de l’impact économique pour les acteurs publics et les mesures prises pour réglementer au plus juste les marchés des collectivités. »

https://www.enssib.fr/services-et-ressources/questions-reponses/loi-lang-et-prix-unique-du-livre

Jibé dit: à

Le prix unique du livre a sauvé, pas entièrement, pas tous les libraires, un large pan de la librairie indépendante. Je suis un militant, pour le coup, de cette cause. Je n’achète qu’en librairie, raison pour laquelle durant le grand confinement je n’ai fait que relire et attendre que « ça rouvre ». Le Bal des Ardents, une de mes librairies préférées quand je vivais à Lyon, une boutique où pas un objet n’était un livre.

Pour le coût en terme de forêts « sacrifiées », ça me fait marrer quand même, quand on regarde le coût en CO2 des datas !

Marie Sasseur dit: à

Paris, Paris, a la grande bibli, ce soir à la télé.

Comment Ultrabright a-t-il ou faire l’impasse sur un parisien, comme on n’en lit plus et nous servir des clichés de ravis de la crèche, bien formatés scolaires …

Un livre magnifique sur Paris :

https://www.actes-sud.fr/catalogue/paris-mille-vies

racontpatavi dit: à

Monory, du nom du ministre de l’Économie de l’époque

Celui là même que Lang traita avec mépris de garagiste…

Marie Sasseur dit: à

Comment Ultrabright a-t-il pu faire l’impasse..
Par populisme qui surfe sur la Kulture.

B dit: à

Jibe, la forêt amazonienne rejette à présent plus de co2 qu’elle n’en absorbe, le rapport est de 17 milliards de tonnes/ 14 milliards de tonnes absorbés. En raison des soins qui lui sont accordés, des arbres qui sont malades.De plus quand je lis le mot arbre, lorsque je contemple une forêt je n’ai pas immédiatement à l’esprit le bénéfice en terme de pompe à carbone. La beauté, l’immensité préservée nous touchent d’une autre façon. Je sais que j’apparaîtrai comme une ultra mais si l’on me demandait qui des hommes ou des êtres naturels vivants je choisirais de conserver à présent je crois que n’hésitera, à répondre, à choisir. Nous les humains sommes comme des rats, nous nous multiplions et sommes devenus des nuisibles.

B dit: à

J’hésiterais.

B dit: à

Pas noté, je ne sais pas de quoi il s’agit et je m’en contre-fiche. Merci tout de même pour l’animation.
Le correcteur tente centre gauche pour contrefiche!

rose dit: à

Jack Lang est un type qui a prouvé qu’il pouvait se montrer ….

Puck

Jack Lang est un type qui a prouvé qu’il pouvait se montrer souriant.

rose dit: à

C-P

C de l’humour.
Tellement jeune et enthousiaste en 1958.

et alii dit: à

se montrer « à l’écoute » des coeurs »jeunes »

D. dit: à

Le problème de l’Amazonie n’est pas le carbone rejeté, Bérénice, le plancton végétal des océans l’absorbera. Le problème c’est que ce gigantesque territoire va se désertifier à 80 %. Il ne sera même plus utilisable pour l’agriculture.

D. dit: à

Moi je ne me multiplie pas, Bérénice. Aucune femme ne veut de moi. Tout simplement parce que je les impressionne tellement qu’elles sont immédiatement jalouses. D’emblèe. Comme vous.

B dit: à

Jibe, on arrête internet à la portée de tous, des financiers, de l’industrie , le thermomètre redescende à de quelques degrés. Cependant plus personne ne pourra signaler les arrestations arbitraires, les injustices, les massacres en temps réel, les pollutions grandioses. Croyez vous que le reportage en direct améliore le sort des hommes qui vivent sous le joug des dictateurs, des fous qui décident, gouvernent dans la moitié du monde?

D. dit: à

J’ai parlé une fois dans ma vie à Jack Lang. Deux phrases. Je n’ai pas eu de réponse. Il m’a regardé étrangement. Du genre faut-il que je dise quelque chose. Ou pas.

B dit: à

D, j’ai compté ma jalousie dévorante, je vote pour le partage des taches sans problème, j’ai horreur de ça.

B dit: à

Il était sous le charme, magnetisé sans doute par votre présence d’esprit les mots sont restés collés à son hémisphère droit. Bon après on peut se demander aussi ce que vous lui avez dit qui le retienne de répondre.Des âneries?

et alii dit: à

Bpollutions grandioses:oui;
je viens de mettre un mail en ce sens à des proches ;
ce sera « comme une guerre » pour tous

Janssen J-J dit: à

@ SMS-Express (2001) et RM, bonsoir
… pour info (qui a peut-être qq chose à voir avec le présent débat ?), sachez qu’un éditeur italien vient de publier aujourd’hui le dernier roman de Matzneff, ce que personne n’avait osé faire en France. Je pense que vous allez certainement vous le procurer et nous dire à quel prix. Merci pour cette petite enquête et de dire à l’rdl s’il vaut le coup/coût de lecture… Bien amclmt,

https://actualitte.com/article/100508/international/un-editeur-italien-publie-officiellement-le-vanessavirus-de-matzneff

Jazzi dit: à

L’honneur perdu de l’éditeur français de Gabriel Matzneff !

« Nous avons pu interpeller directement le directeur éditorial de Liberilibri, maison fondée en 1986 par Aldo Canovari et Carlo Cingolani. Il s’appelle Michele Silenzi et il nous a expliqué son choix de publication : « Nous avons publié ce livre parce que nous avons estimé qu’il était juste de donner un droit de réponse à un homme qui a vu sa vie détruite et à un artiste qui a vu son œuvre détruite. Et le droit de réponse est la base de la vie civile. » Et d’ajouter : « En outre, et c’est le plus important, un éditeur doit donner au public la possibilité de confronter les multiples faits afin que chaque lecteur puisse se forger sa propre opinion. Il est évident que tout cela n’aurait pas été possible si nous n’avions pas considéré ce texte comme ayant une grande valeur littéraire. » »

Pour la valeur littéraire, c’est moins sûr pour le livre de Vanessa Springora…

D. dit: à

Bérénice, je pense qu’il avait conscience d’être en présence d’une personne exceptionnelle. On ne sait pas trés bien quoi dire à une personne exceptionnelle. On cherche un peu plus longtemps qu’avec d’autres. Il aurait eu Jjj en face de lui, ils auraient taillé une bavette pendant une demi-heure. Mais là…je ne sais pad si le mot subjugué convient. Il me paraît faible.

Marie Sasseur dit: à

@Je pense que

Tu te fais trop de neuneus au cerveau.

Prends exemple sur ceux qui ont une vie bonne.
Ne va pas a la librairie pour soutenir des pedocriminels en fin de vie.
Je t’ai donné en dernier lieu, un bon exemple de résister au parisianisme pseudo-culturel; en plus c’est plein d’intelligence :

https://mobile.twitter.com/bib_minesparis/status/1353038196947484672

D. dit: à

J’ai obtenu le même phénomène 25 ans plus tard avec BHL le 31 décembre. Je n’ai même pas eu besoin de parler. Nos regards se sont croisés quelques secondes et je sentais qu’il se disait p’tain ce type, waouuuuuu.

D. dit: à

d’Ormesson me regardait aussi genre toi t’es un gros balaise je le sais.

D. dit: à

Eh ouich.

B dit: à

D, vous avez bien dit » je pense que » , n’est ce pas? Je considère alors que vous m’impressionne guère MS qui vraisemblablement en a vu d’autres autrement plus impressionnants que vous puisqu’elle vous répond sans chercher plus loin des arguments que si elle fouillait dans son tiroir à lingerie. Ah!!~ je suis déçue!

B dit: à

D’Ormesson devait vous aimer, BHL a dû soumettre à sa raison, son expérience différentes questions qu’il a pensées malvenu de vous poser ce jour là.

Janssen J-J dit: à

@ D, je pense qu’elle pensait plus à moi kavous, et qu’elle en était subjuguée. En me prenant pour un pédocriminel de haut vol. Mais préférait se rabattre à bavasser avec laurent g… Evidemment, c plus confortab’, besoin de moins d’arguments
NB / si elle pouvait me vouvoyer en public, ce serait mieux… afin de se déshabituer de la désinvolture de son tutoiement habituel. Il masque mal son respect voire sa fascination pour la sagesse de vie du frère aîné désorientant sa sœur passablement dévergondée.

D. dit: à

Non, B, MS et moi on s’évite tout simplement.
On se fout complètement l’un de l’autre. On ne s’intéresse pas. C’est comme deux dimensions qui accidentellement s’interpénètrent. Ca fait des trucs bizarre, des lumières et des bzzz bzzzzouit. Et puis ça s’arrête là.

Marie Sasseur dit: à

Ducon, tu te parles a toi-même sur ce blog. C’est devenu tellement pathétique.

Bonne suite. Comme dit Gaudé, (avec Ramuz),  » c’est à cause que tout doit finir, que tout est si beau ». op. cit. page 86.

Janssen J-J dit: à

« Je ne crois pas monsieur, dit-il, que ce soit là une question à me poser à moi… »
Un bon mot cruel d’un ivrogne qui fit s’hilarer la bonne société des Dubliners dans la nouvelle « Correspondance »… (on dirait presque une resucée d’un Bartleby, non ?).
Un recueil plaisant, à mille lieues de ce que j’avais imaginé après « Ulysse »… D’inégal intérêt, cela dit, les nouvelles… J’en retiendrais surtout : Une rencontre ; Pénible incident ; Une mère ; les morts…
Dont acte.
Bàv, Jibé. Et merci pour le couragement.

J J-J dit: à

Et TOI, TU parles à qui, ma Duconne ? Allez, franchement, dDIS-nous un peu, voir…
TU crois qu’il TE lit, el passoul ?… Eh bé non !… Pas TES tiques, surtout !
Bàv, SMS, mégère dégrivoisée.

Janssen J-J dit: à

@ SMS et moi on s’évite tout simplement.

Il faut persister, le courant Pathé finira sans doute par Tiquer puis par Passer puis par vous Interpénétrer. Je pense et le souhaite, car vous méritez + que des borborygmes flatulents.

et alii dit: à

vous parlez toujours d’ilang ilang; enfin e-lang-lang ?Because internet!
j’me couche

et alii dit: à

non e-lang e-lang (un arbre de la famille des Annonacées, originaire d’Asie du Sud-Est. )

puck dit: à

Jazzi dit: à

L’honneur perdu de l’éditeur français de Gabriel Matzneff !
 »

comprend pourquoi on en veut à ce type : en littérature le plus important c’est la forme, l’art et la manière, et certainement pas le fond.

puck dit: à

comprendS PAS pourquoi on en veut à ce type : en littérature le plus important c’est la forme, l’art et la manière, et certainement pas le fond

rose dit: à

Par Pascale Robert-Diard
Publié aujourd’hui à 04h14

Franck Atal article publié à 4h14.
Les journalistes ne dorment pas.

Jazzi dit: à

« Les journalistes ne dorment pas. »

C’est comme à l’usine, rose, ils font les 3×8 !

Marie Sasseur dit: à

FAQ Circuit du livre
Retrouvez les réponses aux questions les plus courantes sur le circuit du livre.

https://www.sne.fr/vendre-un-livre/faq/

Un circuit qui me plaît bien, et qui marche ,sauf pour la littérature générale à quelques exceptions près, c’est la vente directe, éditeur et libraire.

Jazzi dit: à

Baraqué ou grassouillet le jeune Lang sur la photo ?

Jazzi dit: à

« Ce serait bien qu’on ne fasse que deux commentaires. »

Tu as largement dépassé ton quota, D. !

puck dit: à

Jazzi t’as déjà lu Matzneff ? c’est un écrivain ! son écriture est hyper stylée comme Flaubert ! victime de la pénsée de son époque on lui a fait des procès comme à Flaubert !

Moi ce qui m’intéresse quand je lis un livre c’est l’écriture, c’est l’oeuvre elle-même et certainement pas ni la morale, ni la vie du type qui l’a écrit.

et toi c’est pareil ?

Jazzi dit: à

S’ils peuvent avoir de la valeur, fixe ou libre, les livres n’ont pas de prix.
Par ailleurs, la littérature est un commerce et l’édition reste toujours à réinventer.
Comme les idées, les vieilles maisons d’éditions finissent le plus souvent par se scléroser.
A quand les éditions de la RDL, Passou ?

puck dit: à

 » Ce serait bien qu’on ne fasse que deux commentaires.  »
 »

par minute ? tu veux ma mort malheureux ?

puck dit: à

« les vieilles maisons d’éditions finissent le plus souvent par se scléroser. »
 »

pas d’accord ! toutes les vieilles maison d’édition parisienne ont su évoluer, je veux dire si on prend le prix du mètre carré de leurs locaux elles ont vachement évolué, et c’est un paramètre qui est loin d’être négligeable.

puck dit: à

« S’il vous plait, durant notre échange, ne dites pas « Loi Lang » mais « Loi Lang-Lindon » : ce ne serait que justice pour lui…  »

je sais pas si on quand on parle de Jack Lang il faut utiliser le mot « justice » devant lui, ça risque de le faire hyper flipper.

j’imagine sa réponse :

passou : parler de la la loi Lang-Lindon seriat li rendre justice.

JL : je ne comprends pas de quoi vous parlez de justice, c’est une attaque en diffamation ! à cette époque je n’ai jamais été dans le sud dans une maison pour enfants handicapés ! je vais vous faire un procès ! vous attaquer en justice !

passou : non je parlais du prix des livres

JL : ah bon ? désolé c’est juste que quand j’entends le mot justice je perds un peu les pédales, si j’ose m’exprimer ainsi….

Jazzi dit: à

Oui, j’ai déjà lu Matzneff, puck.
J’ai trouvé son narcissisme un peu étouffant, mais je lui reconnais un certain panache.
Ce qui m’intéresse le plus chez un écrivain, plus que sa virtuosité, c’est son authenticité.

puck dit: à

Jazzi dit: à

Oui, j’ai déjà lu Matzneff, puck.
J’ai trouvé son narcissisme un peu étouffant, mais je lui reconnais un certain panache.
Ce qui m’intéresse le plus chez un écrivain, plus que sa virtuosité, c’est son authenticité.
 »

moi pareil ! chaque écrivain est ce qu’il est et il n’a aucune raison de prouver qu’il peut aussi se montrer quelque chose qu’il aurait pu être s’il avait été différent de ce qu’il est.

Jibé dit: à

 » B dit: à
Jibe, la forêt amazonienne rejette à présent plus de co2 qu’elle n’en absorbe »
je le sais bien, B, j’ai lu ces informations, et j’ai parfaitement conscience, non que nous sommes « devenus » des nuisibles, mais que, en tant que sapiens décidés à vivre et survivre coûte que coûte (principe du vivant et gros cerveau connecté pour pulvériser es autres espèces, conviction culturelle d’être supérieurs aux autres, en tout cas distincts de la « nature »), en tant que sapiens donc, nous sommes des prédateurs.
Et jusqu’à bousiller l’écosystème qui nous fait vivre, certains de nous étant certains que notre science et nos techniques nous permettrons de vivre « hors-sol ».
j’ai lu Bruno Latour par exemple et je suis un « ami » de Descola, ceci pour vous indiquer que je me sens concerné par la forêt amazonienne et par les non humains.
Je ne voulais que dire, et rien de plus, que nos hyper-technos numériques issues de notre cerveau sont bien plus nuisibles, surtout que ça ne se voit pas du tout en termes d’empreinte carbone.
Par exemple, là, je vous écrit, vous avez répondu, etc etc et nous produisons via nos ordinateurs (je n’ai pas de smartphone) plus de CO2 que ce Bolsonaro de mes deux, les firmes multinationales et les consommateurs sans lesquels elles ne seraient rien font aux forêts.
Ce qui ne résoud pas le réel problème de ces forêts.
Mais qui aggrave le bilan et démultiplie ses effets (le coût des datas et, de surcroît, les sottises de messages que ces datas contiennent et qui font consommer). Bref, nous sommes tous des prédateurs et le livre n’est pas celui qui pèse le plus lourd dans la balance.
Mais je devrais arrêter de cliquer. Soyons logique.

Jibé dit: à

certains de nous étant certains…brrrr
scusi

Jibé dit: à

festival de fôtes, oh lala

puck dit: à

JiBé bien d’accord avec vous ! d’où l’intérêt de se limiter à 2 commentaires à la minute comme l’a suggéré D.

Jibé dit: à

B: « Croyez vous que le reportage en direct améliore le sort des hommes qui vivent sous le joug des dictateurs, des fous qui décident, gouvernent dans la moitié du monde? »

Non. D’ailleurs c’est dans plus de la moitié du monde et c’est planqué sous d’autres concepts que celui de « dictateur ».

et alii dit: à

encore un article pour Rose sur la « liberté « d’aller et venir:
Avant l’entrée en vigueur d’un nouveau protocole sanitaire, les proches des résidents de maison de retraite regrettent des « abus de pouvoir » des directeurs d’établissement et le manque de fermeté du gouvernement. le monde
bonne journée

et alii dit: à

certains de nous étant certains…brrrr
commedisait mon prof LAGARDE ET Michard:
un certain style n’est pas un style certain!
on connaît

et alii dit: à

une bonne histoire de masque qu’on a ratée:
n masque de Nicolas Sarkozy
« Hollande est très drôle, je devais aller le voir, et je voulais marquer le coup.Quand j’ai été le voir je lui ai dit « J’ai un cadeau pour toi ». Je lui ai dit : « Je t’ai ramené quelque chose pour que tu ne te fasses pas gauler la prochaine fois »… », a commencé Patrick Sébastien. Et là, à la surprise de ses interlocuteurs, celui-ci révèle que la surprise en question était un masque en plastique à l’effigie de Nicolas Sarkozy. C’est de suite après qu’il a lâché la bombe :

« Il a regardé le masque et il m’a dit : « C’est ressemblant : le sourire, le charisme ». Et puis il le retourne et dit : « Derrière aussi : c’est creux et vide, c’est lui ! »»
https://www.gentside.com/people/nicolas-sarkozy-la-blague-de-francois-hollande-qui-fait-mal_art96898.html
moi, clèves, je vous rappelle

lmd dit: à

..«les adversaires de «la loi Lang n’ont pas désarmé». Il serait utile de savoir exactement qui sont ces adversaires ? Qui a des informations précises ?
Car j’achète les livres neufs chez 3 libraires dans un rayon de 8 minutes à pied autour de chez moi et je ne voudrais pas que ces librairies disparaissent.

petit rappel dit: à

Ce qu’on peut dire en lisant les catalogues des libraires ,c’est que l’exemplaire de La Guerre Cibile avec envoi de Montherlant à Matzneff est passé en vente et à un prix ele Ve qui n’ a rien à voir avec la Loi Lang pour cette mauvaise pièce. Quelqu’un visiblement a besoin d’argent…

Janssen J-J dit: à

@ jibe, merci pour votre rebond sur Pierre Conesa. Si on n’a pas le loisir d’écouter l’intégralité de l’entretien mis en ligne, OK, mais comme l’actualité du jour est celle du président au Rwanda, 27 ans plus tard,… je suggère juste la séquence entre 1h40 et 1h45,… il témoigne comment on raisonne au ministère de la Défense au moment d’intervenir au Rwanda… Je ne sais pas si Conesa a été consulté par la commission Duclert… Pas eu le temps de vérifier… Quoiqu’il en soit, il y a un spécialiste Gérard Prunier à qui il rend un hommage appuyé… De quoi, des intellos (appelés comme « experts ») qui serviraient à rien ??? Au moins, P. Conesa ne dit pas cela. Hommage à G Prunier, qui risque aujourd’hui d’être oublié…
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Prunier
et au bout de 2 h… un dessous des cartes sur BHL qui conseilla Sarkozy pour aller en Lybie, etc. Mais, toujours de bonne humeur…

Jazzi dit: à

Il est plus facile de détruire le patrimoine que de l’entretenir, D.
En attendant, la fontaine des Innocents est dans un très sale état !

Jibé dit: à

https://www.vie-publique.fr/rapport/279186-rapport-duclert-la-france-le-rwanda-et-le-genocide-des-tutsi-1990-1994

je conseille, JJJ, la lecture d’extraits de ce rapport (1222 pages), dont certains sont édifiants.

J’ai regardé la vidéo que vous avez mise en lien, pas toute, mais une bonne heure en tout: remarquable, vraiment.

(BHL, même pour rire, je passe mon tour.Vous connaissez le mot de Chevènement -« BHL, le plus beau décolleté de Paris »- tandis que ledit se promenait avec sa chemise blanche ouverte immaculée sur les chars, dans la poussière de mille et un déserts)

Jibé dit: à

JJJ
Gérard prunier, j’avais lu son bouquin sur le Darfour. A cette époque un copain à moi était « engagé » là-bas, comme humanitaire ds le domaine de la santé. Il avait considéré que le livre de Prunier était le seul digne. D’intérêt, certes, et digne tout court, sans cadeau pour personne.

D. dit: à

En attendant, la fontaine des Innocents est dans un très sale état !

…faut dire que y’a pas que des innocents, autour.

Jazzi dit: à

Une jolie promenade à travers les fontaines de Paris, inspirée par mon livre « Paris de fontaine en fontaine » (2010), avant qu’il ne soit retiré du catalogue sous pression de la Mairie de Paris. Mon crime étant d’avoir mentionné toutes celles qui n’étaient plus en activité, pratiquement la moitié d’entre elles…
https://parisontheme.blogspot.com/search/label/Les%20fontaines%20de%20Paris

et alii dit: à

kikajon. kiki comme du mot du Talmud : huile de qîq, désignant le ricin. Celui-ci est de la fam. des Euphorbiacées, genre ricinus, espèce unique

et alii dit: à

De l’hébreu קיקיון, kikajon (« ricin »).

et alii dit: à

du nom:
Les Editions de Minuit sont alors dirigées par leur fondateur, Vercors, l’auteur du mythique Silence de la mer, paru clandestinement en 1942, premier des vingt-cinq titres imprimés la nuit ­ d’où le nom de Minuit ­, et publiés sous le manteau dans la France occupée. libé

et alii dit: à

: Minuit, qui s’installe dans un ancien bordel de Saint-Germain-des-Prés, où se trouve toujours le siège de l’entreprise, publie un bref pamphlet de Jean Paulhan, Lettre aux directeurs de la Résistance, et le texte d’un inconnu, Molloy de Samuel Beckett. Le premier texte déclenche un terrible scandale, les éditions de la Résistance osant mettre en doute, via Jean Paulhan, le bien-fondé des procès de l’épuration! Quant à Molloy de Beckett, refusé par tous les éditeurs à qui il avait été présenté, il provoque d’emblée un choc chez Jérôme Lindon: «Plus rien d’autre, soudain, n’avait d’importance. […] Je ne parvenais pas à comprendre qu’on puisse ne pas être immédiatement ébloui par un météore aussi évident que celui-là.»
https://www.liberation.fr/evenement/2001/04/13/jerome-lindon-cinquante-ans-de-combat-litteraire_361154/

et alii dit: à

Un jour, Pierre Assouline demandait à Jérôme Lindon, âgé alors de 63 ans, s’il songeait à organiser sa succession: «Pas tellement, lui répondit le patron de Minuit. Ce sera aux autres, après moi, et notamment à ma fille Irène, d’y pourvoir. Je tâcherai de leur laisser un instrument en bon état. Ils en feront ce qu’ils jugeront bon. L’autocratisme a ses limites.» Les mois
https://www.lexpress.fr/culture/livre/les-enfants-de-minuit_817547.html

et alii dit: à

remarquez:IRENE L ne dit ni « papa » ni mon père:
«J’ai dû interrompre avec Jérôme une conversation commencée il y a trente ans», pour aussitôt se reprendre: «Je n’ai aucune déclaration à faire. Un éditeur, ça lit et ça publie.»

et alii dit: à

Le titre, c’était une spécialité de Jérôme. Maintenant, c’est Irène. La place des virgules, l’autre marotte de Jérôme. Avec Echenoz, il ferraillait dur pour en ajouter. Michel Butor, autrefois, connaissant son obsession de la ponctuation, déposait ses manuscrits en lui disant: «Jérôme, je te laisse te débrouiller avec les virgules.»

renato dit: à

« … retiré du catalogue sous pression de la Mairie de Paris. »

Ils se sont donc assis sur la liberté de la presse, mais sans demander…

lmd dit: à

J’ai écouté Conesa, la séquence sur le Rwanda, mais je n’ai pas bien compris le passage où il dit que tels militaires se sont faits gonfler ? Un peu trop d’autorité dans le discours ?

racontpatavi dit: à

A quand les éditions de la RDL, Passou ?

Enfin un lanceur de projet sur ce blog!

racontpatavi dit: à

A quand les éditions de la RDL, Passou ?

Le roman punck, puck,
la proustade Clopine,
la resucée niçoise Jazzi,
Comment Nostradamus conquis St. Herblain par MC,
O merci Passou! par Christiane,
Ma chienne en laisse renato,
( avec ses perles habituelles sur le collier en cuir.)
Mes B. à Cambrai par B.,
Mes poules couvent toujours par JJJ.,
Comment la culture française à fait plouf, Bloom,
etc. etc.

racontpatavi dit: à

A quand les éditions de la RDL, Passou ?

Maman est partie à vau l’eau, rose,
Les liens qui libèrent par et alii,
(c’est déjà pris)
Ma vie secrète avec X par x,
…/…

racontpatavi dit: à

La proustade, recette maison bien entendu!

racontpatavi dit: à

Reste à rédiger le quatrième de couverture, à vous de jouer!

Janssen J-J dit: à

@ Reconnaissance ne vaut pas pardon, mais encore fallait-il y aller, JJJ.

Ai-je jamais prétendu le contraire, jack ?… Il est clair que je n’aime pas le personnage, mais sais reconnaître que dans la symbolique de l’éponge, il est pas mal, ce type… et j’approuve qu’il y soit allé. Rien à dire sur son discours, on comprend bien les contraintes diplo et intérieures de ce genre d’exercice…
Bàv,

et alii dit: à

je vous signale que kikajon est lié à une histoire de « pardon »

et alii dit: à

@ puck:comprendS PAS pourquoi on en veut à ce type
seriez vous jaloux?encore un effort , l’ami, encore un effort!

Janssen J-J dit: à

@ racontapatavi… Et vous, dans toussa, lui proposez la préface, et à SMS une postface, intitulée du genre : « chers erdéliens, konnards de mes 2  » ? (c juste une suggestion, hein…)- moij, suis OK pour le chapitre proposé… me plait bin. Mais quid de DHH, SV, Charoul., Pat V Jibé et Claudio… + ?

Jazzi dit: à

PATRIMOINE PARISIEN EN PERIL

Les fontaines monumentales art-déco, qui mettaient un peu de beauté dans le décor désolé de la porte de la Chapelle, font suite aux bassins de la place de la République, disparus à l’occasion des derniers travaux de rénovation de la place.
Voici ce que j’en disais dans mon livre « Paris de fontaine en fontaine » :

« Parmi les animaux les plus représentés à Paris, Seine oblige, les dauphins partagent la première place avec les lions et les chevaux. Désignant le fils aîné du roi et devenu par la suite synonyme d’héritier ou de successeur d’un dirigeant, cet animal réputé pour sa force, sa vélocité, sa bienveillance envers les humains et son intelligence est porteur, de l’antiquité à nos jours, d’une symbolique multiple se prêtant à de nombreuses variations. Ami des dieux, dans la mythologie grecque, qui l’associe souvent aux néréides, incarnation du sauveur et de Jésus-Christ pour les chrétiens, on en retrouve de nombreuses illustrations sur les monuments et dans les rues de la capitale. Nous pouvons en contempler quatre amusants spécimens en bronze sur la place de la République. Encadrant un vase décoré de motifs floraux, ils ornent les deux bassins de forme oblongue du square de la place de la République (11e arrondissement), créés en 1880, de part et d’autre du Monument à la Gloire de la République. Réalisés par les frères Morice et inaugurés en 1883, ces derniers monuments mirent ainsi fin aux embellissements apportés à la place de la République, aménagée par Haussmann entre 1854 et 1862. »

Ajoutons à cela les Les six bassins qui ornaient les massifs floraux du Rond-Point des Champs-Elysées. Ces bassins circulaires en marbre, aménagés en 1863 par Gabriel Davioud s’étaient enrichis, en 1958, de lamelles de verre, en cristal de Baccarat, d’où jaillissait l’eau en autant de gerbes majestueuses. Ces dernières réalisations, auxquelles collaborèrent les maîtres verriers René Lalique et Max Ingrand, longtemps laissées à l’abandon, ont été remplacés dernièrement par les créations des frères Bouroullec, que les Parisiens ont comparés à des tuyaux de douche.
Coût de l’opération : 6 millions d’€ !
Alors qu’il faudrait 5 millions d’€ pour remettre en état et en eau la fontaine de la place des Innocent…

Et tout est à l’avenant.
Quand va-t-on arrêter le massacre ?

et alii dit: à

Le terme « dauphine » fait référence à l’épouse du dauphin, héritier présomptif de la couronne de France sous l’Ancien Régime1. L’expression « pommes à la dauphine » apparaît dès 1830 dans Le Cuisinier Durand, un livre de recettes édité à Nîmes, mais elle désigne alors un entremets sucré à base de pommes cuites, et non de pommes de terre2. D’autres recettes paraissent sous le même intitulé, la mention « à la dauphine » semblant impliquer l’utilisation d’une confiture ou d’une sauce à l’abricot3,4,5.

S’agissant des pommes de terre, l’expression « pommes dauphine » est datée de 1891 et serait apparue en 1864 sous la forme « pommes de terre à la dauphine1 ». Ainsi, le 10 mars 1865, la revue culinaire La Salle à manger propose un menu contenant une « selle de mouton à l’anglaise (pommes de terre à la dauphine) »6. La recette figure dans École des cuisinières, méthodes élémentaires, économiques, le troisième ouvrage du cuisinier Urbain Dubois, paru en 18717,8. Il s’agit de petits beignets faits d’un mélange de purée de pommes de terre et de pâte à choux.

Jazzi dit: à

« Ils se sont donc assis sur la liberté de la presse, mais sans demander… »

renato, Parigramme est l’unique maison d’édition spécialisée dans les ouvrages sur Paris.
La mairie de Paris est l’un de ses principaux partenaires et clients.
Peu après la publication de mon livre sur les fontaines de Paris, où je signalais, preuves à l’appui, que la moitié d’entre elles n’étaient plus en usage, j’ai reçu une lettre de mon éditeur me signalant qu’il envoyait les exemplaires chez les soldeurs…

MC dit: à

On se souvient d’un numéro entier de « Paris tete d’Affiche » qui fut déprogrammé… Du moins les contributeurs furent-ils payés…Le sujet, l’Opéra, étant devenu potentiellement explosif à l’époque de la Guerre Garnier-Bastille… (Cette dernière salle faisant regretter la forteresse de Charles V!)

renato dit: à

racontpatavi pourrait proposer Affinez votre humour, étant donné son ineffable sens de l’humour ce serait un bréviaire à consulter en toutes occasions ?

christiane dit: à

Pour quelles raisons sur des sites de vente en ligne certains livres dépassent et de beaucoup le prix fixé par l’éditeur. Dans la description de l’état du livre rien ne semble le légitimer.
Sur certains sites de livres rared, là encore, prix exorbitants parfois expliqués par le fait que l’ouvrage n’est plus réédité.
Quant aux prix fixés par les éditeurs, dès aberrations : les oeuvres de qualité sont vendues parfois moins cher que des livres sans grande valeur littéraire mais ayant fait parler d’eux parce que leur auteur ou prétendu tel occupe l’actualité.
Dernier point, sur la RDL où les commentateurs sont censés aimer la littérature et pourtant on assiste souvent à des entreprises de démolition où de grands auteurs sont devenus des albatros sur le pont des bateaux que des marins chicanent… pour le plaisir de s’amuser bêtement.

christiane dit: à

certains livres dits d’occasion (2e ligne)

Jazzi dit: à

L’édition reste à réinventer, Christiane !

Il me faudrait l’aide de webmasters pour créer un site où publier la plupart de mes livres sur Paris, non réédités et dont j’ai récupéré l’entière propriété…

Jazzi dit: à

« les oeuvres de qualité sont vendues parfois moins cher que des livres sans grande valeur littéraire mais ayant fait parler d’eux parce que leur auteur ou prétendu tel occupe l’actualité. »

Parce que les « classiques » sont libres de droits d’auteur, Christiane, et que, par ailleurs, l’édition est un commerce qui obéit à la loi de l’offre et de la demande !

Jazzi dit: à

« on assiste souvent à des entreprises de démolition où de grands auteurs sont devenus des albatros sur le pont des bateaux que des marins chicanent »

Il serait intéressant, surtout pour lui, de connaître, du point de vue psychanalytique, d’où vient à puck cette haine de Flaubert, entre autres écrivains ?

renato dit: à

“Il y a deux sortes d’écrivains. Ceux qui le sont, et ceux qui ne le sont pas. Chez les premiers, le fond et la forme sont ensemble comme l’âme et le corps ; chez les seconds, le fond et la forme vont ensemble comme le corps et l’habit.”
Karl Kraus

et alii dit: à

j’allais, à Paris, aussi acheter des livres chez des soldeurs, et j’en ai indiqués à une bibliothèque qui faisait payer à des prix inouis, comme super neufs ceux qu’un lecteur -trice devait « renouveler »

et alii dit: à

ayant entendu plus d’un psy professionnel massacrer des auteurs classiques comme Flaubert, je ne trouve pas essentiel pour la RDL DE mettre l’accent sur cette « facette » des lecteurs -trices contributeurs -trices, et sur les demandes « d’originalité  » ou de guignolisation (de l’info?)

christiane dit: à

Merci à Jazzi, Renato et Et Alii pour ces mots là.
Jazzi,la promenade des fontaines et le livre paru en même temps sont excellents comme celui des jardins.
Si les éditeurs font un métier de découvreur indispensable, ils sont parfois troublés dans cette mission culturelle par des intérêts… de profit. Vendre des livres « à la mode », sans importance, pour pouvoir éditer des auteurs de qualité mais dont il est prévisible que les ventes et tirages seront modestes. Drôle de monde…
J’ai été étonnée d’apprendre par un commentaire, ici, que le confinement avait était à l’origine d’un envoi abondant de manuscrits chez les éditeurs. Est-ce pour se faire entendre que les confinés ont é/cri/t tous ces mots ?

christiane dit: à

avait été

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi mai 2021 16 h 35 min.

…le sadisme partout dans l’economie du benefice, conclusions les pouvoirs pour s’en foutre des planifications sociales.
…dieux pour tous, et corporations pour chacun.
…vives les miseres des petits profits.
…etc,…le monde un vrai grand bordel, depuis la traite des blanches aux travaux surfaits inutiles.
…etc,…tous mortels avec ça,…

D. dit: à

Ce soir c’est aubergines à l’huile avec un truc à trouver pour aller avec.

D. dit: à

Faudrait vous relure plus souvent, Christiane.

racontpatavi dit: à

Le grand déballage par racontpatavi!
( Comment cul nu dans la steppe, piqué par un tique, attrapa la maladie de Lyme.)

John B dit: à

Pas besoin d’être cul nu pour attraper un tique!

racontpatavi dit: à

Un bon repas pour une relure, D.

racontpatavi dit: à

Trouvez la suite 3J car vous, vous avez de l’humour et les mots en faribole qu’il faut!
( J’ai du taf, comme on dit.)

rose dit: à

Est-ce pour se faire entendre que les confinés ont é/cri/t tous ces mots ?

Christiane

Il y a une grosse tendance qui fait que chacun y va de l’écriture de son bouquin à soi.

L’autre jour, chez Gibert Joseph à Marseille, cherchais des bouquins d’occasion pour ma maman qui lit.
Ds un bac, outre les livres dédicacés mis à l’encan, y avait le livre sur la vie de mémé que un rageusement (je l’imagine) avait revendu en occasion. C’était à pleurer. Pas pleuré. Serré les dents.

Bloom dit: à

En ce qui concerne l’innovation éditoriale, je trouve que le fondateur des éditions Autrement, Henry Dougier, est vraiment au top.
J’en veux pour preuve la nouvelle collection qu’il a lancé cette année, Le roman d’un chef-d’œuvre, à mi-chemin entre récit de fiction et critique artistique – impeccablement réalisé, parfaitement renseigné, abordable financièrement et intellectuellement par le plus grand nombre. L’édition autrement, en effet.
Ci-après le volume consacré au « Baiser » de Klimt.
http://ateliershenrydougier.com/or_nuit_vienne_klimt.html

Bloom dit: à

« lancéE », évidemment

Jibé dit: à

Il semble, Christiane, que beaucoup de gens écrivent, mais laissent le manuscrit dans leur tiroir ou sur leur disque dur. Et puis, là…une sorte d’envolée, un besoin d’échappée et de se dire. Beaucoup estiment que leur expérience est indispensable, que leur vie est nécessaire à autrui, qu’ils ont une plume.
D’où l’envoi en masse.
du temps et de l’enfermement et clic, envoi!
D’où l’énorme laissé-pour-compte chez les éditeurs, submergés disaient-ils.

Pour la cherté des livres chez les revendeurs, la réponse tient dans le mot « revendeur » et la marge prise. J’ai été aussi étonné que vous certaines fois, car, si je n’achète jamais en ligne, il m’arrive d’aller voir si tel titre est encore disponible et je tombe sur ce genre de bizness.

Les éditeurs que j’aime le plus ne semblent pas s’obliger à éditer des bouses pour « tracter » l’édition de pépites. A moins que je ne me fasse avoir par la vitrine, car il est possible que des éditeurs que j’aime (ex Minuit) éditent dans des filiales ou chez des partenaires de quoi avoir les moyens de payer leurs productions (Minuit, je ne crois pas, mais Gallimard…)
Un monde où le capitalisme libéral s’exerce comme sur tout produit. Tête de gondole, lancements, marketing, concurrence (ex dates de parution, le Nothomb paraît une semaine avant l’Angot, ou le Gaudé, etc )

Bloom dit: à

La narration d’un des rescapés, si j’ai bien compris, Jibé. Il est sur ma liste également.

Jibé dit: à

Oui Bloom, attention: à paraître. Je n’en sais que ce qu’un copain impliqué m’en a dit et montré il y a qques mois, mais ça fait envie de chez envie.

B dit: à

Ce soir c’est aubergines à l’huile avec un truc à trouver pour

Je suggère un maquereau au vin blanc que vous disposerez amoureusement au centre de la couronne – la tête en bas s’il a conservé sa tête( pauvre bête marinée)- formée avec les aubergines. Si cela ne suffisait pas à vous mettre en appétit vous pourrez disperser aussi amoureusement des câpres et ficher une plume à l’animal là où ça vous fera plaisir.

B dit: à

Bloom, ce tableau de Klimt a longtemps retenu mon attention en raison de l’expression de la femme. L’homme quant à lui est appliqué, semble-t-il.

B dit: à

Est ce que pour faire face à Amazon les libraires devraient multiplier les expériences de présentations et vente en ligne comme cela a été le cas au cours du confinement strict, n’est-ce pas à cela que PA pense quand il évoque le manque de modernisation. Les éditeurs font leur travail et l’offre au niveau des formats est fournie, diverse. En plus des loyers, du prix d’achat qui défavoriser et mettent en péril le libraire les clients potentiels ont pris goût à l’achat via le numérique, en dehors des fidèles qui à moins d’une maladie, d’une perte d’autonomie n’abandonneraient pas la fréquentation de leur(s) librairie(s)?

Petit Rappel dit: à

JJJ. Pierre Conesa, parent de Gabriel C? Ce dernier spécialiste du dialogue chez Molière.

Bloom dit: à

Pierre Conesa

Analyste percutant qui ne mâche pas ses mots. Peut-être parce qu’il vient du sérail et connait la musique. Intraitable sur les monarchies pétrolières et gazières du Golfe, Arabie malheureuse inclue.

Paul Edel dit: à

Gaston Gallimard qui était souvent félicité pour l’essor de sa maison d’édition rappelait d’une voix très douce que si on pouvait publier Paul Valéry, , ou Valery Larbaud ou des poètes comme Jean Follain ou Max Jacob et des traductions c’est parce qu’il avait surtout vendu le grand feuilleton « les Boussardel » de Philippe Hériat.

Paul Edel dit: à

Jibé, un éditeur comme Minuit vit aussi d’une manne comme jadis « l’amant » de Duras et sur son fonds..de Beckett à Claude Simon. ou plus prés de nous Echenoz…

puck dit: à

c’est sûr que le monde est fait de telle sorte que les meilleurs livres ne sont pas les plus onéreux, et à partir de là on voit pas pourquoi les pauvres viennent faire ch.er le monde ! alors que du fait d’être pauvre ils ont droit au meilleurs livres ! alors que s’ils étaient riches ils liraient de la daube ! qu’est-ce qu’ils veulent ? avoir plus de pognon pour pouvoir se payer des livres à la con ?

t’en penses quoi racontepatavi ?

vedo dit: à

Oui B., Bloom a déjà fait remarquer que la librairie Galignani s’était mise au niveau. Les petites librairies n’ont peut-être pas les moyens d’avoir un site internet, mais il me semble qu’elles ont une clientèle locale. Je connais en revanche une librairie bd Montparnasse, pas toute petite, qui ne fait aucun effort et se repose avec paresse sur une rente de situation. Sans cette rente, elle aurait disparu depuis longtemps. je n’y mets plus les pieds.

puck dit: à

sûr que passer les 10 mille euros de salaire net par mois plus 10 mille euros de revenus fonciers + 10 euros de revenus de vente de truffes… la question du prix unique pour les livres devient tout à fait secondaire.

ça c’est le grand mérite des socialistes en général et de Jack Lang en particulier d’avoir su aménager la vie des plus pauvres pour leur permettre d’accéder à la culture.

Marie Sasseur dit: à

« moi je conseille celui-ci, »

Voyons voir ce que la jibe , branleur professionnel, payé à rien foutre à l’EN, conseille sur la rdl.

Ça vaut le clic:

ISBN : 979-10-312-0281-5

Prix : 12,90 €

128 pages

Parution le 23 septembre 2021

Diffusion : Volumen

Rarement atteint une telle médiocrité , sur la rdl.

D’un autre coté, ça fait plus de 2 mois que Passou n’a pas chroniqué un romancier VIVANT.
C’est un signe.

puck dit: à

d’ailleurs Jack Lang est arrivé dans le paysage politique au moment où les socialistes ont vu qu’ils n’arriveraient pas à régler le problème des injustices sociales.

à partir de là ils sont partis du constat que, les plus pauvres devant restés pauvres par la force des choses, il fallait leur permettre d’accéder à la culture, entre autre pour qu’ils ferment leur gueule.

les choses étant ce qu’elles sont cette stratégie politique semble avoir tout de même quelques points faibles.

puck dit: à

Jack Lang est parit de l’idée simple que la consolation, la résignation et la concialtion pouvaient représenter les 3 mamelles d’une action politique rondement mené autour d’un projet culturel tout aussi rondement mené.

c’est de là qu’est née l’idée du prix unique pour les livres et les abonnements tickets cinéma.

puck dit: à

c’est même Jack Lang qui a inventé le mouvement culturel « touche pas à mon pote » !

d’ailleurs certaines mauvaises Lang assez mal intentionnées ont, sans doute par une dérision mal placée, ajoutée à la suite de slogan les mots « surtout s’il a plus de 10 ans… »

Marie Sasseur dit: à

Pas trouvé d’info, pas cherché d’ailleurs, sur les pratiques commerciales de marge.
Celles entre le prix fixé par l’éditeur qui peut varier entre les différents  » diffuseurs ». Pourtant le problème est là, non ?

Marie Sasseur dit: à

Une autre info qui manque, c’est la dlc moyenne des parutions  » nouveautés « .

puck dit: à

« Pas trouvé d’info, pas cherché d’ailleurs, sur les pratiques commerciales de marge. »

normal : ces pratiques restent, comme leur nom l’indique’ assez marginales.

Marie Sasseur dit: à

Le prix de vente final au lecteur pour un livre, est fixe, à 5% près.
Ça veut pas dire que tous les revendeurs l’achètent a l’éditeur au même prix.
On serait alors dans une économie soviétique.

puck dit: à

Une autre info qui manque, c’est la dlc moyenne des parutions » nouveautés « .
 »

Sasseur !!!!!!! sache que notre monde actuel, des infos qui manquent c’est pas ce qui manque.

on peut trouver ce genre d’infos à condition d’avoir les codes pour pénétrer dans le dark web.

exemple de point d’accès pour entrer dans le darkweb (mais faut que ça reste entre nous) : si dans le niveau 3 de Zelda on clique dans l’oeil droit de Zelda juste avant qu’elle affronte Godzilla on pénètre dans un monde où google, facebook et microsoft n’existent plus !

et là on peut trouver toutes les infos manquantes dans cet autre monde accessible à tous !

puck dit: à

au point d’accès pour pénétrer dans le dark web : le blogapassou ! sur la photo de passou située en haut à droite de son blog, si vous cliquez sur son oreille vous entrez direct dans le dark web où vous trouverez une version tout à fait inédite du blogapassou avec des commentaires tout à faits hallucinants envoyés par des émirs arabes et des oligarques russes, ils communiquent entre eux en langage codé pour fixer les règles du monde et croyez-moi ça papote pas autour du prix unique des livres !*

racontpatavi dit: à

t’en penses quoi racontepatavi ?

Bof, un ami vient de recevoir (hier!) une demande de dédicace d’un de ses livres publié il y a 46 ans, acheté dans une brocante alors qu’on le trouve en vente sur un site ebook à 45 euros.
Bof.

B dit: à

des émirs arabes et des oligarques russes, accompagnés de filles, ( Poutine a déclaré que les leurs étaient les meilleures)

Bloom dit: à

les leurs étaient les meilleures)

Les meilleurs leurres seraient effectivement les célèbres « Natacha », si l’on se fie aux anecdotes livrées par les formateurs de la DGSI, plutôt croustillantes. Bums and brains.

B dit: à

Vedo, je n’ai pas mis les pieds à Paris depuis 2012. A mon niveau, le débat autour des efforts à fournir par les librairies indépendantes et auquel je ne suis en mesure d’apporter une brique serait le bienvenu, PA pose une question que j’ai reprise. Que leur faudrait il faire de plus pour assurer leur avenir, géographique et budgétaire, garantir des emplois? Je n’en ai aucune idée et puisque vous laissez entendre votre besoin des lieux et certaines exigences qui ne rencontrent pas satisfaction en certains de ces commerces, peut être pourriez vous exprimer vos attentes déçues. Quelles sont elles?

D. dit: à

Je pense que Paris n’a pas besoin de provinciales (dans le mauvais sens du terme) comme vous, Bérénice.

D. dit: à

Jack Lang est Parit, ça veut rien dire. C’est quoi ce charabia, pouku ?

Petit Rappel dit: à

Pour les petites librairies anciennes, comme pour les bouquinistes, internet reste vital, qu’il s’agisse d’ Amazon ou d’ Ebay. Je parle du livre ancien. Saluons Et Alii pour sa connaissance de Miss Ylang Ylang, vénéneuse mais charmante, selon un Commandant qui l’a bien connue…

D. dit: à

Représenter les 3 mamelles… et pourquoi pas les 5 ? Ou les 12 ? Plus il y a de mamelles plus je suis heureux, moi. Je suis mamallien à fond.

rose dit: à

D

Moi je, argh, vous suggèrerai des falafels pour manger avec vos aubergines.

D. dit: à

renato est mamallien sans trop oser l’avouer.

rose dit: à

Le baiser de Klimt.
Trouve la femme en extase comme Fanny Ardant chez Jacques Drillon.
L’homme, on dirait qu’il va la bouffer.

rose dit: à

D.
Est-ce que je peix donner du foie à mon chat ?
Si oui, cru ou cuit ?

D. dit: à

Il ne faut pzd confondre les mamalliens (comme moi et renato) avec lres mammaliens (comme tout le monde).

christiane dit: à

Contrairement à beaucoup de lecteurs d’ici, je vais de moins en moins dans les librairies. Avant de déménager j’aimais celle de Saint-Ouen, Folies d’encres, car il y avait une sorte de connivence entre lecteurs et libraires dans ce lieu. Je n’ai pas retrouvé cela dans mon quartier mais j’ai découvert des marchands de livres d’occasion où j’aime fouiner et m’approcher d’une étagère où je sens que se cache un auteur, un livre que je cherche depuis quelques semaines ou un livre retrouvé que j’avais tant oublié. Il y a Le Dilettante, place de l’Odéon, un bon arrêt avant le théâtre. C’est un endroit atypique où l’on trouve des éditions rares. J’aime aussi les brocantes. Il y a sur Paris pas mal de lieux dédiés au livre d’occasion.
Occasion, j’aime assez ce mot. Quelque chose qui vient au bon moment, un peu lié au hasard. Toujours de seconde main et là cela devient très intéressant car une présence inconnue a tenu dans ses mains le livre, l’a lu a parfois laissé un signe face à une phrase, sur une page. et le mystère, pourquoi s’est-il séparé du livre, parfois dédicacé, donc offert à un lecteur avec attention.
C’est comme sur les tablettes, un lecteur inconnu a surligné un passage qui apparaît en fines lignes de pointillé. On ralentit, on s’interroge : pourquoi ce passage l’a intéressé…
Les livres neufs m’ennuient car nul ne les a lus avant moi. Je mets à part les cadeaux (reçus ou offerts, encore qu’il m’est arrivé d’offrir un très vieux livre à un ami…), les livres achetés lors d’une dédicace-présentation.
Et parfois je trouve de si vieux livres aux pages jaunies, fragiles, aux dates d’impression antérieures à ma naissance, portant le nom d’un éditeur qui n’existe plus, qui est mort comme l’auteur.
Le livre a un rapport au temps, au temps qui passe, enfin passe-t-il vraiment…
Quand même, quelques libraires aimés chez lesquels j’aime faire halte (Rieffel – Boulinier – celle des Batignoles – Chantelivres (où j’emmenais enfants et petits-enfants) – Librairie du Marais (pour les livres d’art), sans oublier les bouquinistes du quai Montebello et le marché Brassens bien connu de M.C. – L’Attrape-Cœurs à Montmartre…
Le prix m’importe peu tant qu’il est raisonnable.
Je donne aussi mes livres à mes enfants, à des amis, des livres que j’aime et que souvent je rachète parce qu’ils me manquent.
Aux Sept Parnassiens, dans le hall du cinéma, il y a un petit coin réservé aux livres on peut en poser, en emprunter, je trouve belle cette idée.
Bon, bonne nuit…

D. dit: à

Le foie en toutes petites morceauces. Si cuit très rose, presque rouge. De génisse limousine oy charolaise.

D. dit: à

Vous aimez parler de vous, Christiane.

christiane dit: à

Petit Rappel dit: « Pour les petites librairies anciennes, comme pour les bouquinistes, internet reste vital, qu’il s’agisse d’Amazon ou d’Ebay. Je parle du livre ancien. »

Oui, absolument

D. dit: à

Je fais ceci, j’aime cela, je vais par ici, par là et patati et patata et blablablabla-blabla.

B dit: à

D, le peu aperçu alors de cette ville m’a déçue, les changements, j’aime plus Paris. J’ éprouve de moins en moins d’appétence pour les villes en général à moins d’y être guidée afin de n’ en voir que ce qui vaut le coup d’oeil. Les grandes villes me font peur, j’ai peur de me perdre et on s’y sent très seul.

D. dit: à

Et je donne mon avis sur tout.

D. dit: à

Mais vous avez le droit.

Jazzi dit: à

Et alors, ça te dérange, D. ?

rose dit: à

et alii dit: à
encore un article pour Rose sur la « liberté « d’aller et venir:
Avant l’entrée en vigueur d’un nouveau protocole sanitaire, les proches des résidents de maison de retraite regrettent des « abus de pouvoir » des directeurs d’établissement et le manque de fermeté du gouvernement. le monde
bonne journée

Aujourd’hui, refus de la curatrice que je prenne ma mère trois jours chez moi pour la fête des mères.
J’ai écrit à ka responsable de l’ARS : voici la réponse ci-dessous :

rose dit: à

et alii dit: à
encore un article pour Rose sur la « liberté « d’aller et venir:
Avant l’entrée en vigueur d’un nouveau protocole sanitaire, les proches des résidents de maison de retraite regrettent des « abus de pouvoir » des directeurs d’établissement et le manque de fermeté du gouvernement. le monde
bonne journée

Aujourd’hui, refus de la curatrice que je prenne ma mère trois jours chez moi pour la fête des mères.
J’ai écrit à la responsable de l’ARS : voici la réponse ci-dessous :

Jean Langoncet dit: à

(très bon moyen de susciter une certaine émulation entre libraires et, surtout, excellent maillage de distribution pour les éditeurs ; qu’en est-il de l’étape qui précède la distribution : celle des relations entre les auteurs et les éditeurs ?)

rose dit: à

Réponse de la curatrice :
« Madame,

Votre frère et votre soeur souhaitent également rendre visite à votre mère pour la fête des mères.

Par conséquent, il n’est pas possible de prendre votre mère avec vous ce week-end.

Je demanderai au Juge des tutelles le 11 juin prochain qu’il soit si possible statué sur des droits de visites alternées.

Cordialement, »

puck dit: à

moi le truc que je préfère dans les librairies c’est le nom qu’on leur donne avec des jeux de mots à la con ou des trucs évocateurs genre titre de Libé ou des Inrocks.

la voie au chapitre
la page suivante
mise en page
à titre d’aile
atout lire
traits d’esprits
librairie écarlate (?)
l’arbre à lettre
mémoire vive
comptoir des mots
la 25è heure
comme un roman
l’écume des pages
l’attrape coeur
livressence
les mots bleus
la belle lurette
tour de Babel
libralire
les mots à la bouche
la plume vagabonde
matière à lire
longtemps (bonjour les proustiens)
l’humeur vagabonde
litote en tête
à livr’ouvert
le genre urbain
Mana lisait
la cédille
chez Marcel

puck dit: à

Mana lisait = Mona lisait

rose dit: à

Madame XxxX,

Mes divers courriers à vous envoyés sont restés sans réponse.

Voici le n’ième refus essuyé de la part de la curatrice. Depuis le 23 février 2020, ma mère n’a pas eu droit à la moindre sortie de son EHPAD.

Recevez, Madame, l’expression de mes salutations respectueuses,

rose dit: à

Ma lettre à la responsable de l’ARS ci-dessus et sa réponse quelques minutes après :

« Bonjour,

Nous vous informons que l’ARS ne peut pas aller contre la décision d’un mandataire judiciaire à la protection des Majeurs qui est tout à fait dans son role pour répartir équitablement les visites de la famille de cette résidente.

Cordialement

ARS PACA / DD13/Service Personnes Agées »

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