de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
La mémoire de Javier Marías ne dormait que d’un oeil

La mémoire de Javier Marías ne dormait que d’un oeil

Rares sont les écrivains avec lesquels je ressens de profondes affinités, pour lesquels j’ai éprouvé dès la découverte de leur œuvre une évidente familiarité, auxquels je me suis attaché pour des raisons tant littéraires que purement humaines, sans les avoir jamais rencontrés, ni croisés, ni interviewés. Javier Marías en était. C’est peu dire que l’annonce de sa mort le 11 septembre 2022 à 70 ans m’a touché, une émotion inexplicable à ceux qui ne placent pas la littérature dans les hauteurs de l’art, une émotion ravivée par la parution à titre posthume de son dernier roman Tomás Nevinson (Tomás Nevinson, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier-Masek, 736 pages, 26,50 euros, Gallimard). Il n’est pas la suite de Berta Isla mais son complément. Il peut s’apprécier tout aussi bien isolément dans l’ignorance de ce qui l’a précédé.

Dès l’incipit, on comprend que le narrateur est un quadragénaire « élevé à l’ancienne », entendez qu’il s’interdit de frapper, torturer, trucider les femmes car cela heurterait son éducation, mais aussi que sa mission va probablement l’inciter à enfreindre ce tabou moral. Tuer quelqu’un, on en est tous capables. Question de circonstances. Recommencer, c’est autre chose. Tout dépend de la manière ; même les soldats mettent désormais des distances qui désincarnent cet acte ultime ; les soldats tuent par drones interposés ou sur écran comme dans un jeu vidéo. Tomás Nevinson est un agent du MI5 et du MI6 à la retraite et grillé, revenu vivre en 1994 à Madrid après des années de clandestinité et de silence, loin de sa femme et de ses enfants qui le considéraient comme disparu ou mort. Un homme maladroit et sec sur le plan sentimental, doté d’une double culture étant né d’un père anglais et d’une mère espagnole, fan du Real Madrid.

On le découvre lorsqu’il le retrouve Tupra, un ami d’autrefois, toujours actif dans les services secrets espagnols. Le « petit service » qu’il lui demande va l’obliger à replonger en servant, une fois n’est pas coutume, la cause de ses deux pays : il s’agit de localiser, puis d’identifier sous un palimpseste d’identités successives avant de l’exécuter une femme qui a activement participé à des attentats pour le compte de l’IRA et de l’ETA, ces sœurs jumelles. Très vite, l’enquête établit que de forts soupçons pèsent sur trois femmes. A charge pour lui de les approcher, de les espionner et de faire un rapport qui permettra d’engager une décision. L’une d’elle vit dans « une ville du Nord-Ouest » de l’Espagne, forte de 200 000 habitants, queJavier Marías se refuse à nommer de son vrai nom (« Ruàn » n’existe pas) mais dans laquelle se déroule une grande partie de l’action. Au début, il les épie à la manière du James Stewart de Fenêtre sur cour avant de se rapprocher de plus en plus jusqu’à créer des liens puis de démasquer la bonne. Anne Boleyn, Jeanne d’Arc, Marie-Antoinette étaient des femmes. Le souvenir de leur exécution le poursuit et le paralyse. Il a pourtant déjà tué. Deux fois. « Son doigt a du métier » comme on dit en Sicile. Un assassinat en perspective ? En effet, mais en éviter d’autres. Ce qui les différencie du camp d’en face, ce n’est pas seulement qu’ils ont de la mémoire et l’on sait qu’elle dort que d’un oeil : ils ne connaissent pas la haine. Trupa ne cesse de lui répéter. Ni la haine, ni la vengeance, ni le ressentiment- ce qui les distingue des policiers du GAL qui pratiquent secrètement les exécutions sommaires de « fanatiques », des terroristes ou prétendus tels.

« Le passé est un intrus impossible à refouler ».

La chute du mur de Berlin et ses conséquences sur les relations Est-Ouest avaient laissé les services secrets de certains pays désorientés, privés d’un ennemi héréditaire, épuisés et las. Aux Anglais et aux Espagnols restaient deux morceaux de choix clairement identifiés comme l’ennemi à abattre : l’IRA et l’ETA, les nationalistes catholiques irlandais et les indépendantistes basques, qui usaient de la terreur pour se faire entendre. Long et lourd est le sanglant palmarès basque. Tout Espagnol de ce temps-là se souvient, de quelque bord politique qu’il fut, du centre commercial Hipercor à Barcelone en 1987, de la caserne de la garde civile à Vic, d’une autre caserne à Sarragosse. Des massacres à l’aveugle sans parler des exécutions de plusieurs balles dans le dos de civils en pleine rue ou à une table de café, sans oublier en juillet 1997 le kidnapping puis le meurtre d’une balle dans la tête d’un jeune conseiller municipal du PP Miguel Angel Blanco, l’assassinat de trop qui horrifia particulièrement l’opinion publique et la fit descendre par millions dans les rues du pays pour hurler « Basta Ya ! ».

L’Espagne et l’Angleterre ont eu aussi leurs années de plomb rivalisant en barbarie avec celles de l’Italie. On conceptualisait déjà à loisir sur la violence d’Etat et la violence légitime. Si pratique pour se dédouaner des pires crimes ! Aux yeux de Tomás Nevinson, ces gens-là sont inaccessibles à notre entendement. Des décervelés qui ont subi un lavage de cerveau, et leurs chefs, des manipulateurs. Des gangsters enhardis par l’innombrable foule espagnole qui les conspue et les voue aux flammes de l’enfer après chaque attentat. Et il ne faut pas beaucoup pousser l’auteur pour qu’il y englobe également les batasunistas (néologisme forgé à partir de Herri Batasuna, branche politique de l’ETA militaire).

Dans les services secrets, ils avaient pris l’habitude de compter séparément les assassinats commis par l’ETA sous Franco et ceux perpétrés depuis l’instauration de la démocratie, allez savoir pourquoi (eux-mêmes semblaient l’ignorer). En revanche, on savait bien pourquoi les grands quotidiens américains qualifiaient toujours les gens de l’ETA de « séparatistes » ou de « nationalistes basques » mais jamais de « terroristes ». Pour autant, Javier Marías ne se lance pas dans de grandes envolées morales à prétention universaliste ; il nous assène juste des vérités qui nous parlent tant elles nous reflètent. Leur instructeur, du temps où Tomàs et Tupra étaient des apprentis espions, disait qu’il existe cinq chancres à combattre : la cruauté, la haine, la foi, la folie, la bêtise, toutes également contagieuses. Il leur en reste quelque chose.

« Tel est le problème de ceux qui nous connaissent depuis notre jeunesse : ils donnent l’impression de faire autorité et tout ce qui sort de leur bouche devient parole d’Evangile. Qu’ils disent la vérité ou qu’ils mentent »

Marías, on lui fait confiance dans l’ensemble car, sur ce que l’on croit connaitre aussi bien sinon mieux que lui, il ne se trompe pas. Aussi n’irons-nous pas vérifier si effectivement, les putes sous le régime nazi étaient obligées de crier Heil Hitler ! deux fois : pendant les préliminaires puis durant le prétendu orgasme. Ou si l’écrivain cubain en exil à Londres Cabrera Infante lui a vraiment dit un jour : « Tous les guérilleros auxquels on voue un culte, tous les terroristes soi-disant idéalistes sont avant tout des assassins aussi intelligents que rusés ». Ou si Franco avait vraiment sur son bureau la fameuse photo du cadavre de Mussolini pendu par les pieds en place publique « pour me rappeler que jamais je ne partirai comme ça ». On le croit sur parole. C’est d’abord cela le pacte de lecture.

Rien n’est simple, tout est double. Pas une page qui ne le murmure. Par sa complexité narrative, la richesse de ses personnages, la densité des situations, ce roman d’espionnage dont la maitrise est à couper le souffle fait irrésistiblement penser à l’œuvre de John Le Carré sans jamais verser dans une inspiration directe, un pastiche ou un à la manière de. Son écriture est aussi sinueuse et discursive mais bien plus digressive encore (ce goût de la digression lui est venu en traduisant Tristram Shandy) s’autorisant des développements de plusieurs pages apparemment hors-sujet avant de retomber sur ses pieds en virtuose, et nous avec.

Le narrateur parle alternativement à la première personne et à la troisième selon qu’il s’exprime sous son nom de Tomás Nevinson ou sous l’un de ses pseudonymes ; alors, le désignant, il le met à distance notamment lorsque celui-ci commet des actes ou ressent des émotions que Marias juge repréhensibles. Plus d’une fois il fait sien le fameux cogito d’Ortega y Gasset : « Yo soy yo y mi circunstancia » (« je suis moi et ma circonstance »). On croirait que toute son œuvre littéraire a gravité autour de cet axe pendant un demi-siècle : nos décisions sont  le produit de l’union insécable entre notre moi profond et le moment et le lieu où elles s’engagent.

Son intime commerce avec la littérature anglaise favorise dans son sens de l’humour une tendance naturelle à l’understatement (« Dachau, endroit insalubre entre tous… »).L’évocation de Waterfield’s et de Blackwell’s, des librairies renommées d’Oxford, exprime toute la nostalgie de l’ancien étudiant et de l’ancien professeur que fut Javier Marias dans cette ville. Mais la parenté entre les deux écrivains qu’une génération séparait s’impose d’évidence comme une filiation dans le diptyque formé par Berta Isla et Tomás Nevinson, favorisée par l’anglophilie profondément ancrée chez l’auteur. Qu’il cite Shakespeare, Yeats ou T.S. Eliot, ce n’est jamais gratuitement, cuistrement, en passant mais toujours à propos et de manière récurrente, comme des bornes du récit, des références signifiantes que l’on se plait à retrouver. Styliste assurément, il rend son récit si captivant hors toute notion de suspens que l’on en est véritablement captif ; la fiction n’est jamais aussi addictive que lorsqu’elle ne le fait pas exprès.

 Marías est de ces grands lecteurs pour qui les personnages les plus puissants de la littérature romanesque, le Quijote, le prince Salina, le narrateur de la Recherche et son entourage (il fait ici un usage permanent de Macbeth et du Becket de Meurtre dans la cathédrale) sont bien plus réels et présents que nombre de personnes de la vie quotidienne. Il vivait avec sa famille de papier davantage qu’avec les êtres de chair et de sang. Mais ses citations sont si naturellement inscrites dans le contexte qu’elles perdent soudain leur caractère de citation. A croire que ses classiques auteurs de chevet se sont mis au service deJavier Marías. De même qu’un livre moins connu et plus surprenant à cet endroit, encore que… : La Haine et la Honte (Tagebuch eines Verzweifelten) de Friedrich Reck-Malleczewen, journal d’un aristocrate allemand de 1936 à 1944.

L’intrigue est là, fortement charpentée, ce qui est d’autant plus remarquable que l’auteur prétend improviser, écrire au fil de la plume, ne rien planifier, en parfaite osmose avec son narrateur qui s’en remet davantage à son intuition et à son instinct qu’à l’organisation ; ainsi communique-t-il sa propre indécision à son personnage, lequel hésite tout au long du roman quand tout conspire à le convaincre que s’il va jusqu’au bout, il épargnera des malheurs à ses compatriotes ; mais si on litJavier Marías, c’est moins pour l’histoire que pour ce qu’elle dit d’autre que ce qu’elle raconte.

Quant au mystère le plus manifeste de cette édition, à savoir le choix de la photo de couverture en bandeau (un portrait de l’acteur Gérard Philipe dans Monsieur Ripois, le film de René Clément), même si Gallimard n’a fait que se conformer au choix de l’éditeur espagnol, on reste dubitatif. On croit certes se souvenir que dans Berta Isla, il était dit que Tomás Nevinson ressemblait à l’acteur ; mais rien de tel pour induire le lecteur en erreur car, après qu’une telle personnification du héros, il peut s’attendre à des développements à ce sujet ou à une quelconque exploitation de cette ressemblance alors qu’elle est inexistante dans le roman. Contrairement aux images récurrentes qui hantent le narrateur, notamment celle du personnage interprété par Walter Pidgeon dans Man Hunt (1941) de Fritz Lang, l’histoire d’un chasseur à l’affût dans la forêt proche de Berchtesdagen en juillet 1939 qui, découvrant soudain Adolf Hitler dans la lunette de son fusil, se demande : tirer ou pas, telle est la question. La photo reproduite sur une pleine page à l’intérieur du livre, la seule en 700 pages dont on peut penser qu’elle était donc suffisamment importante et nécessaire pour y figurer, eut été bien plus éloquente : à Vic peu avant Noël et peu après un attentat de l’ETA contre la Guardia Civil, ruine et désolation, avec au premier plan un père le visage en sang la mine hébétée, aussi désemparé que désespéré, portant sa fille blessée dans ses bras. Javier Marias consacre deux pages bouleversantes à ce que « nombre de Basques considéraient comme un carnage héroïque ». C’est de cela qu’il s’agit dans ce roman, et non de Gérard Philipe. Mais c’est moins séduisant. On n’ose imaginer que ceci explique cela.

(« Attentat à Vic » photo Pere Tordera ; « Le portrait de Miguel Angel Blanco brandi dans les cortèges » photo D.R. ; « Walter Pidgeon dans Man Hunt/ Chasse à l’homme » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

988

commentaires

988 Réponses pour La mémoire de Javier Marías ne dormait que d’un oeil

D. dit: à

C’est plutôt le sabbat du second Faust que l’autre.
Un rhythmique sabbat, rhythmique, extrêmement
Rhythmique. — Imaginez un jardin de Lenôtre,
Correct, ridicule et charmant.

Des ronds-points ; au milieu, des jets d’eau ; des allées
Toutes droites ; sylvains de marbre ; dieux marins
De bronze ; çà et là, des Vénus étalées ;
Des quinconces, des boulingrins ;

Des châtaigniers ; des plants de fleurs formant la dune ;
Ici, des rosiers nains qu’un goût docte effila ;
Plus loin, des ifs taillés en triangles. La lune
D’un soir d’été sur tout cela.
Minuit sonne, et réveille au fond du parc aulique
Un air mélancolique, un sourd, lent et doux air
De chasse : tel, doux, lent, sourd et mélancolique,
L’air de chasse de Tannhauser.
Des chants voilés de cors lointains où la tendresse
Des sens étreint l’effroi de l’âme en des accords
Harmonieusement dissonnants dans l’ivresse ;
Et voici qu’à l’appel des cors
S’entrelacent soudain des formes toutes blanches,
Diaphanes, et que le clair de lune fait
Opalines parmi l’ombre verte des branches,
— Un Watteau rêvé par Raffet ! —
S’entrelacent parmi l’ombre verte des arbres
D’un geste alangui, plein d’un désespoir profond ;
Puis, autour des massifs, des bronzes et des marbres
Très lentement dansent en rond.
Menant leur ronde vaste et morne et tressautant
Comme dans un rayon de soleil des atomes,
Et s’évaporent à l’instant
— Ces spectres agités, sont-ce donc la pensée
Du poète ivre, ou son regret, ou son remords,
Ces spectres agités en tourbe cadencée,
Ou bien tout simplement des morts ?
Sont-ce donc ton remords, ô rêvasseur qu’invite
L’horreur, ou ton regret, ou ta pensée, — hein ? — tous
Ces spectres qu’un vertige irrésistible agite,
Ou bien des morts qui seraient fous ? —
N’importe ! ils vont toujours, les fébriles fantômes,
Menant leur ronde vaste et morne et tressautant
Comme dans un rayon de soleil des atomes,
Et s’évaporent à l’instant
Humide et blême où l’aube éteint l’un après l’autre
Les cors, en sorte qu’il ne reste absolument
Plus rien — absolument — qu’un jardin de Lenôtre,
Correct, ridicule et charmant

et alii dit: à

L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Hugo

Soleil vert dit: à

renato dit: à
SV, pour obtenir un bon résultat

Ils y arriveront peut-être un jour …
Mais je reviens sur les états d’âme de Musk and co sur l’IA. Quand la nouvelle ère numérique est survenue, nous obligeant d’une part à acquérir une box et un ordinateur pour regarder la television et telephoner; et d’autre part à effectuer nous-meme des opérations dévolues à des entreprises que nous continuons à payer au meme prix pour moins de prestations; bref tous ces gens férus d’éthique, se sont-ils préoccupés au départ de la fameuse fracture numérique, de l’inadaptation d’une fraction de la population à ces nouvelles technologies ?

et alii dit: à

àpropos du Goncourt tweet
« Pour écrire son roman « Les Presque Sœurs » (Le Seuil), Cloé Korman s’est appuyée sur le témoignage de trois sœurs internées dans un camp avec les cousines de son père. Ces femmes fustigent aujourd’hui « un vol » de leur histoire familiale. Une polémique qui tombe mal, à trois jours du Goncourt.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/inadmissible-les-soeurs-qui-temoignent-dans-le-roman-de-cloe-korman-denoncent-un-vol-de-leur-histoire-4287581

FL dit: à

Quand tu vois qui fréquentait le jeune Verlaine dans le salon de la mère de Louis-Xavier de Ricard, tu te dis que ce sont les mêmes qui seront fréquentés 30 ans plus tard, par Colette ou par Marcel Proust dans le salon de Mme Arman de Caillavet ou dans l’entourage de Willy : Anatole France, Catulle Mendès.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%A8mes_saturniens

FL dit: à

« Paul Verlaine publie deux poèmes dans cette revue8, et surtout une importante étude sur Charles Baudelaire, envisagé notamment comme le maître de la transfiguration poétique des lieux communs9, ainsi que comme étant le poète qui accorde le primat à la sensation plutôt qu’à la part intellectuelle ou à la part affective de l’être […] »

Idée proustienne, finalement tellement dans l’air du temps qu’il n’y a pas vraiment besoin de se référer à Bergson pour lui trouver une source.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%A8mes_saturniens#cite_note-4

Jazzi dit: à

Mais que dit ChatGPT sur l’’existence de l’âme, renato ?
ça urge !

D., ne nous as-tu pas promis la fin du monde pour mars 2023 ?
Il reste un peu plus de 2 heures, dépêchons-nous de réciter nos Ave Maria…

Jazzi dit: à

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant, et à l’heure de notre mort.
Amen.

Jazzi dit: à

Ne pas oublier le Notre Père, à la suite !

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.

Amen

rose dit: à

Et le Credo ?

rose dit: à

pour regarder la television et telephoner; et d’autre part à effectuer nous-meme des opérations dévolues à des entreprises que nous continuons à payer au meme prix pour moins de prestations; bref tous ces gens férus d’éthique, se sont-ils préoccupés au départ de la fameuse fracture numérique, de l’inadaptation d’une fraction de la population à ces nouvelles technologies ?

C’est devenu standard.
Et la fraction s’agrandit.

D. dit: à

Quand je parle du mois de Mars, je parle, en langue des oiseaux, du mois de la guerre, Jazzi.

rose dit: à

Lu son portrait à ma mère. A dit c’est moi.
En toute modestie, car elle est toute modeste.

rose dit: à

Du dieu mars.
Hier soir, ai dit à un des conférenciers « alors, c’est la bataille ? ». M’a répondu « non, c’est la compétition ».
Pas saisi la différence.

rose dit: à

Bonne soirée.
Vais tâcher de dormir.

Bcp aimé tte la poésie très belle aujourd’hui ici.
Pas le courage de reprendre Regardez la neige qui tombe avec Tchekhov battu comme plâtre par son père durant sa tendre enfance.

Soleil vert dit: à

Missiles hypersoniques : La France a les compétences, mais préfère le débat au niveau européen. Résultat : « En dépit de ses compétences dans le domaine de l’hypersonique, la France et le missilier MBDA ont été recalés par la commission européenne dans le cadre du projet HYDEF (défense antimissile hypersonique). C’est l’Espagne, via l’industriel Sener, qui a raflé la mise. »

Des fois je comprends D

Soleil vert dit: à

correction : mais préfère porter le débat …

Patrice Charoulet dit: à

Saint-Simon ou Fénéon ?

L’acteur Erick Desmarestz était invité hier soir au Casino dieppois où il a fort bien dit un choix d’extraits du grand mémorialiste Saint-Simon. Cela donne envie de lire ou de relire cet auteur fameux. L’ennui est qu’il faut un an, en y consacrant plusieurs heures par jour, pour lire ces milliers de pages en Pléiade.
Je viens de recevoir Félix Fénéon, « Nouvelles en trois lignes ». Mercure de France, 59 pages. Cela va m’occuper une heure. C’est un moins long voyage.

Damien dit: à

Je propose un thème de réflexion : Bret Easton Ellis.

C’est un gros pavé que j’ai feuilleté, où l’Américain raconte son adolescence de sexe et de drogue, bref sa jeunesse pourrie.

J’ai demandé à une jeune libraire, celle du rayon littérature, si elle l’avait lu. Réponse : non.

Je l’ai feuilleté. C’est apparemment illisible. Pourtant, Ellis est un grand auteur ? Ah oui, il souffre de problèmes psychologiques, ce qui rend ses romans parfois complètement ratés.

Je pense qu’ici personne ne l’a lu. Je me suis délecté du papier de Passou sur Javier Marias, mais je suis en manque de jugements sur Ellis.

Après tout, Ellis n’est peut-être qu’un m’as-tu-vu, qui aurait réussi seulement un livre, « American Psycho », et qui vivrait sur sa réputation. C’est cela ?

Quand Labro a écrit « Des cornichons au chocolat » (non, il ne parlait pas des jurés Goncourt !!!), tout le monde l’a assailli de compliments. Pour Ellis, rien de tel. Et pourtant, il s’agit d’une même métamorphose.

La critique Cécile Guilbert, toujours enthousiaste quand il s’agit de roman et de drogue, n’a rien écrit, cette fois. Résultat des courses : le roman de Brett Easton Ellis (quel est son titre, déjà ?) va directo passer au pilonnage.

Qu’en pensez-vous ? Sans doute pas grand-chose, et c’est tant mieux. Mais je suis frustré. Bonne journée à tous — et réfléchissez !!!

JC..... dit: à

SAMEDI 1 AVRIL 2023, 7h52

« Bonne journée à tous — et réfléchissez !!! » (Damien)

Pour tous !?… C’est tout réfléchi : ça ne tient pas la route !

Alexia Neuhoff dit: à

Saint-Simon = un an de lecture / Fénéon, 1 heure.
Charoulet lit FénéAn

Jazzi dit: à

Ci-dessus, quatre pour le prix d’un !

closer dit: à

Pour son interview dans Playboy, Marlène Schiappa portera une robe d’un blanc virginal.

Janssen J-J dit: à

(1er avril 2023_9.48)

GP n° 193 Je me souviens de la première apparition de Claude Hagège à la télévision
GP n° 194 Je me souviens depuis toujours des capitales du Honduras et de l’Uruguay
GP n° 195 Je me souviens de George Perec et de son chat, qui se ressemblaient
GP n° 196 Je me souviens avoir oublié de me souvenir de mes troubles mnésiques et d’avoir associé ce souvenir à cet écrivain britannique dont le nom m’échappe pour l’instant
GP n° 197 Je me souviens de la mort de mon père, il y a tout juste 22 ans, c’était un homme simple, timide en société et furieux en famille
GP n° 198 Je me souviens de ma première collection de timbres et de ceux qu’on trouvait dans les tablettes de chocolat que l’on décachetait dans les épiceries
GP n° 199 Je me souviens de ma première paire de baffes
GP n° 200 Je me souviens des supplices endurés par la brave chienne Lisette pour son plus grand plaisir

(à suivre durant toute l’année 2023, jusqu’à n° 485, avant publication définitive aux éd. Verdier)

D. dit: à

Soleil vert, la, recherche Française était en pointe sur l’hypersonique dans les années 70, avec notamment la magnétohydrodynamique (MHD), hydro au sens large de fluide, puisque l’objectif est de repousser au mieux l’air devant et autour de l’objet volant afin de s’affranchir au maximum de la friction generatrice de chaleur et naturellement freinante et déstabilisatrice.
L’Histoire est bien connue et vous savez sans doute comme moi le nom du chercheur français du CNR5 encore en vie, inventeur et spécialiste de la MHD, faisant ensuite ses expériences avec ses propres deniers dans un garage, la façon dont la DGA de l’époque et ses polytechniciens l’ont envoyé promener malproprement à de nombreuses reprises.
Les Russes ont évidemment tout piqué et fait évoluer leur armement intercontinental.
Les américains aussi d’ailleurs mais sur des aéronefs entiers, pilotés ou téléguidés, avec constitution dès la fin ded années 80 d’une flotte noire déjà vue et photographiée, notamment en Belgique. Vous voyez peut-être là aussi à quoi je fais allusion, évidemment pas au F-117, jeté en pâture au grand public et aux médias pour faire diversion.

J J-J dit: à

Il est épatant, ce Koechel 452. Merci Maestrix, bàv

morales sed laisse dit: à

C’est quand même mou des mots par ici.

J J-J dit: à

On s’attendait à vous les voir durcir, vàb

Janssen J-J dit: à

@ D., Il n’a jamais fini dans son garage, tel un Boris Vian moyen. Cessons de raconter n’importe quoi, malgré le jour d’aujourd’hui qui s’y prêtre volontiers !
———–
GP n° 201 – Je me souviens de la controverse Alfven vs Lemaitre au sujet du la « découverte » du Big Bang et de ses théorisations.

En voici les prémisses : Avec Oskar Klein et Carl-Gunne Fälthammar, Hannes Alfvén proposa dans les années 1960, dans son livre « Mondes et anti-mondes », un modèle cosmologique alternatif (l’univers plasma) au « Big-Bang » (théorie de l’expansion), précurseur de l’actuelle « théorie des multivers » (multi-univers). En 1971, Klein a étendu la proposition d’Alfvén « Mondes et anti-mondes » et a développé « le modèle d’univers dit de Alfvén-Klein ». Celui-ci est appelé par ses détracteurs « théorie de la fatigue de la lumière », car il explique l’effet Hubble non par une expansion de l’univers, mais par la distance parcourue à travers l’espace-temps, son champ électromagnétique et sa matière interstellaire. Ce modèle cosmologique explique en effet l’asymétrie baryonique comme une condition initiale de la symétrie entre matière et antimatière et postule que l’expansion de l’Univers, si elle est réelle, n’est qu’un phénomène propre à notre échelle locale et temporelle particulière, partie d’un univers beaucoup plus vaste, peut-être infini dans l’espace et dans le temps. Il commence à combattre les théories de l’abbé belge Georges Lemaître qui, avec le « Big Bang », postule une création de l’univers ex nihilo.

J J-J dit: à

Deux points pour vous @ Cl : Merci d’avoir confirmé que BEE ne valait pas tripette de lapin -ce que pmp, je subodorais-, et pour votre apologie d’Isabelle H. que je partage sans l’oimbre d’une objection.
Bàv,

morales sed laisse dit: à

JJJ vous devriez vous gonfler à l’ hélium pour atteindre visuellement le trou noir.

FL dit: à

Je pense que c’est pas beaucoup plus long de lire Saint-Simon que de lire « La Recherche ».

Ca se fait, hein ! Faut prendre son temps.

morales sed laisse dit: à

Vos mots font pschiiit citrone, et ça parle, c’est déjà ça.

FL dit: à

Libération était tout feu tout flamme sur le dernier livre de Bret Eston Ellis. Ils ont été l’interroger dans son hôtel. Il leur a raconté la même chose qu’au journaliste de L’Obs qui passait après eux.

Mais les journalistes de Libération ne lisent pas les livres qu’ils chroniquent. Donc on peut pas se fier.

Et ils payent même pas un stagiaire pour lire les livres à leur place.

JC..... dit: à

SOUVENIRS, SOUVENIRS….
Je regrette, ô combien, que Gigi l’Anonneuse ne soit pas Alzheimer : ses dégueulis sont si pénibles à enjamber !

Janssen J-J dit: à

@ à la niche du cabot…
J’ai déjà essayé, croyez le bien, mais hélas ça se termine toujours en baudruche… Un peu comme du temps de votre Chirac.
Et puis, je ne voudrais pas finir par m’engloutir dans le trou noir de votre CDBF, hein !

J J-J dit: à

@ Gigi l’Anonneuse
-> c’est un peu comme l’Annonce faite à Marie.
Suffit de l’enjamber en serrant les cuisses !

Jazzi dit: à

Le léZard a vu un documentaire terrible, venu d’Iran !
Le genre de film qui remet en place nos égos et nos petits problèmes à leur niveau…

Alexia Neuhoff dit: à

EL PAÍS fait apparemment grand cas des littérateurs français. Ce jour, deux interviews dont Michel Houellebecq: “Cuando me miro al espejo, me doy miedo” (Quand je me regarde dans le miroir, je me fais peur) et Sylvain Tesson, explorador y escritor: “Mi viaje primero lo sueño, después lo hago y, al final, lo revivo” (Mon voyage, je le rêve d’abord, je le fais ensuite et, enfin, je le revis). On apprend du premier qu’après sa mésaventure pornographique, il s’est senti violé et ne b.nde plus. Sur le plan politique, il renie ses prises de position les plus choquantes. Le second reste sur le terrain de ses déambulations et escalades.

renato dit: à

Le criminel qui squatte le Kremlin veut créer une zone de paix et prospère en englobant les pays limitrophes. Prospère sous le contrôle de la Russie ? sans blagues. Il est vrai que les fascistes osent tout comme les cons, mais il y a des limites. Et l’autre con qui parle de menace existentielle. Gens sans aucun sens du réel : car ils semblent oublier qu’ils sont les agresseurs — ils boivent trop et mal !

Mary Curry dit: à

Au commencement était le poisson

« Et il créa, Elohim, les monstres, les grands,

et toutes sortes d’êtres qui vivent, qui se meuvent,

qui foisonnent dans les eaux selon leurs espèces ;

et toutes sortes d’oiseaux ailés selon leurs espèces. »

(Genèse 1.21)

AELF

21 Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon.

01/04/2023

Au commencement d’avril était le poisson

Artem était son nom.

Et pas tellement inconnu, puisque récemment remis en lumière.

« Le nageur » est un récit vient à la suite d’une bio d’Alfred Nakache par Denis Baud qui n’avait pas fait grand bruit à l’époque, et auquel P. Assouline rend hommage, mais aussi et presque concomitamment, à la suite d’un roman de Renaud Leblond « le nageur d’Auschwitz » en 2022, qui n’avait eu aucun écho sur ce blog comme il en a été du spectacle d’Amir, -oui le chanteur de charme (*) – qui vient de donner les dernières représentations de sur la scène parisienne du one-man show , « sélectionné »

C’est le triple effet JO, peut-être.

Alors je voulais pas le lire ce récit de Passou, (« le nageur », Gallimard, mars 2023) mais macache n’est pas Nakache.

On se dit tout ?

On se dit tout.

L’impression de débouler dans l’intimité d’un cadeau d’un père à sa fille ne sera véritablement pas rendue moins gênante par le ton du récit.

On a compris le drame absolu de ce champion de natation muti-primé, réduit à la cruauté la plus inhumaine, ayant perdu sa femme et sa petite fille gazées à Auschwitz, dès leur arrivée, alors qu’il en est revenu.

Au-delà de ce socle de douleur, je n’ai ressenti aucune empathie véritablement pour le portrait de Nakache fait par Passou.

J’ai compris l’importance de rendre à Alfred Nakache son statut de Juif. Car c’est son identité première, elle est indépassable, et il l’a vécue, pleinement.

Personnellement j’aurais plutôt aimé lire une vraie biographie de Nakache.

Et non une énième version de ses années de champion, et tous les éléments de bio qu’on trouve dans les magazines, même si elles auront montré toute l’ambiguïté, tant dans la cruauté que dans la noblesse d’âme de ceux qui ont croisé A. Nakache à cette époque. A ce titre le récit est bien documenté.

Trente années, passées sous silence ensuite, ça fait beaucoup… La Réunion, c’est loin…

Mais lui tailler un ennemi à sa mesure ?

Cartonnet est pour cela idéal. Ce personnage n’existe en fait que par opposition à Nakache.

Opposition sur tous les fronts, et dans tous les bains.

Dans cette eau saumâtre, je regrette le portrait par trop fantasmatique d’un salaud bambocheur et milicien. Et surtout qu’il ne soit pas traqué dans ses bassesses, au-delà de « si je le revois, je le tue » de Nakache, qui est bien le dernier duquel il faut exiger justice, lui qui n’avait, et pour cause, plus rien à perdre…

Donc pas de scoop sur le délateur et milicien Cartonnet, disparu quelque part en Italie.

Il faudrait pour plus, se reporter à Yves Pourcher, Brasse papillon, roman d’un collabo, éditions Gaussen, Pourcher cité par Passou.

On apprend que Cartonnet a publié un recueil « nages » sous la « prestigieuse » ? bannière NRF Gallimard, le même « qui a édité Proust ».

Il suffisait de préciser que cette publication date de 1935. On peut penser, que cet « écrivain » aurait pu continuer d’être édité sous la botte.

Des Cartonnet aujourd’hui, il y en a, et pas qu’un peu. Le comble de l’histoire franco-algérienne, c’est qu’ils militent sous la bannière zemmour.

De toute chose il faut retenir une leçon, c’est bien le but d’une « transmission ».
Mon père m’a appris à nager.
C’est mon poisson d’avril.

(*)
https://youtu.be/JdcXoLdYzAU

D. dit: à

Je ne raconte pas n’importe quoi, JJJ.

renato dit: à

En ayant observé un manque d’information de toutes les parties intéressées dont les données sont collectées par OpenAI, mais surtout l’absence de base légale justifiant la collecte et le stockage massifs de données personnelles, dans le but de « former » les algorithmes sous-jacents au fonctionnement de la plateforme, le Garant de la vie privée italien a demandé (et obtenu) la suspension de ChatGpt.

J J-J dit: à

Bien sûr que si, D., mais c’est toujours rafraichissant, et on se sent tellement moins bête. Vous êtes l’idiot utile irremplaçable de cette chaine. Il en est d’autres, parfaitement inutiles, notez le bien, et qui n’ont jamais goûté à vos endives.
(mon poisson, mon précieux béchamel)

Janssen J-J dit: à

Formidables ces Italiens !
Dites-nous quand vous ne pourrez plus pratiquer chatGpt pour suspension effective, renato.
Maestri par avance !

JC..... dit: à

NUCLEAIREMENT VÔTRE…

Un ami sûr m’a fait parvenir un extrait d’un discours étonnant du Général de Gaulle sur les menaces des Soviets contre l’Occident dépravé, daté de 1961. Ridicule, le Charlie !

Par bonheur, nous avons aujourd’hui un grand Président qui sur le sujet des mega-bassines comme sur celui de nos amis Russes agressés par un voisin turbulent, est infiniment plus pertinent. Vive Bébé Macron.

POISSON D’AVRIL… !

Janssen J-J dit: à

MS veut faire comprendre à Pierre Assouline qu’elle est la seule à avoir bien lu son nouveau roman. En réalité, elle l’a juste feuilleté comme d’habitude. Anéfé, les trois quarts du propos parlent d’autre chose que du contenu. Mais apparemment, elle veut dissuader les gens.
Des fiches comme celles-là, hein ! Moi je préfère de beaucoup celles du lézardV.
Bàv,

renato dit: à

Depuis hier, 3J : suspendu jusqu’à ce qu’il soit conforme à la politique de confidentialité.

Jazzi dit: à

Une chanson inédit de de Marcel Proust !

« Le 11 janvier 1918, dans un salon du Marigny, un hôtel de passe pour homosexuels, Marcel Proust fut « épinglé » par la police avec Albert Le Cuziat (qui a donné ses traits au personnage de Jupien dans la Recherche du temps perdu), propriétaire de l’établissement, et deux poilus retour du Front.
Cet étrange quatuor buvait le champagne.
D’après nos renseignements, aurait été ce jour-là trouvé (pas à proprement parler « saisi »), sur le guéridon où était servi le champagne, un manuscrit titré « La chanson du gigolo » et rédigé par Proust lui-même. »

LA CHANSON DU GIGOLO*

Ils sont partis mes beaux amants
Comme Maman ils m’aimaient tant
Jadis naguère j’étais si beau

Ils sont partis je ne sais où
Sans doute à d’autres rendez-vous
Jadis naguère j’étais si beau

Dans la tristesse et cette nuit qui vient
Je reste seul sans vrai soutien
Jadis naguère j’étais si beau

Mon coeur n’a pas vieilli pourtant
Et sans intermittence attend
Jadis naguère j’étais si beau

*À la manière du refrain de « Jadis et Naguère » de Paul Verlaine

( source : Pierre Odolant, administrateur du site FANS DE MARCEL PROUST)

J J-J dit: à

OK Renato… Pas de danger qu’en France, hein…

***Retenons à nouveau le nom des trois ordures qui ont dirigé la chaîne des ehapd d’ORPEA :
Jean-CLaude MARIAN,
Yves LE MASNE
et Jean-Claude BRDENK, et l’ont conduite là où l’on sait… Honte éternelle à leur mémoire.
CRIONS la vérité !

D. dit: à

Non, JJJ, tout ce que j’ai écrit est bien réel, je ne sais pourquoi vous vous obstinez à dire le contraire. Quelque chose semble manifestement vous déranger.

D. dit: à

D’ailleurs si c’était faux, JC aurait déjà réagi parce qu’il en connait un petit rayon.

FL dit: à

Le poilu ça le fait pas trop. Le Cuziat préférait les apprentis bouchers de la Villette.

D. dit: à

Il y a 15 ans tout le monde osait de moi se foutre ici sur le sujet des ovnis, renato en tête. Depuis que l’USAF a lâché de vrais videos, sans doute pour commencer à préparer l’opignon publique à la divulgation, ça moufte beaucoup moins.

J J-J dit: à

@ d’Amir, -oui le chanteur de charme (*) – qui vient de donner les dernières représentations de sur la scène parisienne du one-man show , « sélectionné »

Entre nous…, tu vois le genre de goût de chiottes musicales qu’elle a, ma soeur Léa …

D. dit: à

Quant à l’endive, c’est une source quasi-infinie de bienfaits y compris gustatifs. Personne ne me fera taire à ce sujet ni lorsqu’il s’agit de sauver des âmes.

B dit: à

On apprend du premier qu’après sa mésaventure pornographique, il s’est senti violé et ne b.nde plus.

Mince! Une avarie majeure!

https://youtu.be/EqeJUGzvnq0

Mary Curry dit: à

@tu vois le genre
Le vieux keuf de la milice d’ici n’a rien vu, ni rien lu.

« tournage du clip de sa chanson “J’ai cherché” qui évoque le dépassement de soi à Paris, à la piscine… Alfred Nakache. »

https://youtu.be/kQysGibXphE

J J-J dit: à

@ MS, Il vaudrait mieux fréquenter et apprendre des travaux neurobiologiques de Lionel Naccache, d’autant qu’avec son épouse, cet expert praticien a l’art de la vulgarisation scientifique sérieuse, peut-être à votre portée, qui sait ?
Je pense anéfé que ce serait bien plus utile à votre édification personnelle et équilibre mental plutôt que de vous perdre en épanchements littéraires pour lesquels vous n’avez pas grand talent ni guère de compétences diplômantes bien certifiées, contrairement à ce que vous semblez vouloir faire accroire.

Jazzi dit: à

« Le poilu ça le fait pas trop. Le Cuziat préférait les apprentis bouchers de la Villette. »

Oui, FL, mais en 1918, les vigoureux apprentis bouchers étaient aussi envoyés à la boucherie !

Patrice Charoulet dit: à

@Alexia Neuhof

J’ai déjà lu tout Saint-Simon, il y a quelques décennies. A 78 ans, la question qui se pose à moi est : Vais-je , si succulent soit-il, le relire un an durant? …Avant de mourir.

J J-J dit: à

@ il en connait un petit rayon..
Oui, comme son micro pénis (iline) !

Jacques dit: à

L’endive a-t-elle une âme ?

Mary Curry dit: à

1er avril, pêche miraculeuse, la légende.

« Si le poisson d’avril est célébré autant au Québec qu’en France, en Italie, aux Pays-Bas et en Belgique ; les Américains, les Anglais et les habitants des pays scandinaves ont leur April Fool’s Day (le fou d’avril). L’Allemagne a son Aprilscherz, et la Pologne son Prima aprilis (1er avril en latin), alors que le Portugal et le Brésil nomment la fête O Dia das mentiras (le jour des mensonges). »

https://aventure-vietnam.com/la-petite-histoire-du-poisson-davril/

J J-J dit: à

@ Vais-je , si succulent soit-il, le relire un an durant? …Avant de mourir.

Oui, et l’herdélie vous le recommande vivement… Vous n’aurez pas perdu votre temps durant un an, et le nôtre non plus.
Bon courage, pour la dernière ligne droite.

Jazzi dit: à

« L’endive a-t-elle une âme ? »

Sans doute, puisque D. les avale comme des hosties consacrées !

Janssen J-J dit: à

Je SALUE chaleureusement notre ami Claudio BAHIA, qui continue à nous lire sans jamais vouloir intervenir.
Il est vrai que la situation au Brésil n’est pas des plus joyeuse. Bon courage, Claudio. Tenez bon !

Jazzi dit: à

L’alternative pour Charoulet, serait peut-être de lire à la place des nouveautés, telles les oeuvres complètes de Yann Moix et Sylvain Tesson, JJJ ?

J J-J dit: à

Ca y est ! Marie des Curies vient de remplacer etalii, inervée temporaire. Quelle solidarité entre femmes sur cette chaine, c impressionnant, nan…

Janssen J-J dit: à

Oui bien sûr, jzmn, mais je n’aurais pas osé lui faire cet affront…
Il est vrai qu’entre St Simon, Tesson et Moix, la différence de style n’est pas bien grande. Mais il ne voudra jamais le reconnaître. Pourquoi n’essayez-vous pas de lui faire envoyer à Dieppe votre collection de gay pieds dont vous n’avez plus l’usage ? Ce serait peut-être pour lui un réel changement d’orientations… littéraires ?
Bàv, 🙂

B dit: à

Bon courage, pour la dernière ligne droite.

Encore faudrait-il que la droite format une ligne. Du zig et du zag si l’on regarde au delà de chiotti. Où allons nous puisque le plus court des chemins n’a que peu d’avenir

Damien dit: à

Un document qui mérite le détour, le frère du soldat français mort en héros en Ukraine lance un appel. Il écrit, dans une langue sincère et savoureuse :

Pour mon frère,
Comme vous le savez tous, KEVIN était partit en Ukraine entant que Soldat, il étais engagé dans la légion ukrainienne, pour aider ce pays en guerre, il était partit au début en temps que humanitaire, et après il c’est engagé dans la légion Ukrainienne, mercredi 15 mars il nous as prévenu qu’il partait pour BAKHMOUT, ou il as été transféré avec son équipe pour ses mission, car c’est à cette endroit que les russes ont décidé d’attaquer actuellement, Kevin nous disait à chaque fois qu’il partait en mission, et nous envoyé un message à son retour, cette fois ci nous avons pas eu de messages de son retour😭

l’armée ukrainienne nous a apeller pour nous annonce son décès, et les coses de son décès le mardi 21 mars. Il est MORT en temps que Héros!Kevin c’était quelqu’un avec la joie de vivre, aimer de tout de monde, c’était le meilleur de l’équipe comme disent c’est collègues, il était heureux là bah, il explique tout dans son interview sur YouTube a visage caché ( il a tout quitté pour rejoindre les forces spéciales en Ukraine ). Nous sommes déchiré de son départ, notre cœur saigne, nous hurlons, crions son départ c’est horrible. Ont pense toujours que cela arrive que aux autres !!!!

Kevin m’avais fait part de c’est souhait si quelque chose venait à lui arriver, il aurra bien-sûr une sépulture avec les honneurs ukrainienne comme il le souhaitait.

En ce qui concerne son rapatriement, vous devez vous en doutez cela ne ce fait pas en 2 jours, il y’a énormément de papiers et d’autorisation à faire. d’ici 1 semaine et demi Kevin devrait nous rejoindre …

concernant la sépulture c’est un coût nous avons un devis de 4700€, c’est pour cela que nous demandions un petit coup de pouce de votre part pour lui faire la plus belle sépulture avec les honneurs ukrainienne comme il le souhaitais… même si c’est que 1€ nous serions très reconnaissant en vers vous ..

—————-

Il y a des Français qui vont se battre en Ukraine, jusqu’au sacrifice de leur vie, pour que la paix revienne dans ce pauvre pays. Ils sauvent l’honneur. Evidemment, les Américains ne peuvent pas lancer une bombe atomique sur Poutine, mais les Occidentaux et l’Otan pourraient faire davantage d’efforts. L’Europe aussi. Car où est-elle cette Europe de la culture, défendant des valeurs pacifiques ? Disparue à jamais — qu’en penser ? Je relaie donc cette demande de dons pour le rapatriement du Français rué. Ce n’est qu’un début, continuons le combat…

Jazzi dit: à

Avant son suicide, le 28 mars 1941, de retour à Monk’s House, après quelques jours à Londres, Virginia Woolf, sentant venir la guerre et passablement déprimée, écrit dans son journal daté du 26 septembre 1938 :

« C’est étrangement apaisant et bienfaisant de nous retrouver ici, au grand air après Londres ».

« Nous vivons peut-être notre dernier jour de paix. »

quelques jours après :

« La guerre est reportée à plus tard. Chamberlain nous fait part de la prodigieuse nouvelle. Herr Hitler l’a invité à le rejoindre demain à Munich. Le Signor Mussolini et M. Daladier seraient là.
Maintenant nous attendons un quelconque arrangement. La liquidation de la Tchécoslovaquie ? Ou quoi ? »

« Dîner chez Clive, Janice s’est déchaînée comme un oiseau qui commence à battre des ailes et veut picorer.
Toujours est-il que nous avons tous discuté des Juifs, de ce qu’est d’être juif. Des juifs persécutés de l’autre côté de la Manche. »

Et le lendemain :

« Leonard.souffre d’une éruption sur tout le dos.
J’ai pensé que ça venait sûrement de sa prostate, et fait venir le Dr Rau ; lequel a dit non, et incriminé le pyjama neuf, a fait des prélèvements et écarté cette idée de prostate dont j’étais convaincue. »

Jazzi dit: à

je n’ai conservé aucun exemplaire de Gai Pied, JJJ…

Bolibongo dit: à

je n’ai conservé aucun exemplaire de Gai Pied

Nous voilà dans de beaux draps!

J J-J dit: à

@ BLBG, charoulibre va être déçu, alors !

et alii dit: à

alternance vocalique d’avril
blague blogue

FL dit: à

L’apprenti boucher dans la littérature française : Jouhandeau, Marcel Proust (« La Recherche »), Colette (« Le Pur et L’Impur »).

Dans le même style on a le jardinier attaché à la maison de famille. Voir Mishima. Très important le jardinier dans la formation sensuelle des jeunes bourgeois du monde entier.

Sinon Le Cuziat soignait sa clientèle qui avait ses exigences. Le vin devenait venir de Champagne et l’apprenti boucher de la Villette.

Il avait été formé dans les meilleures maisons de Paris.

FL dit: à

Sinon chez Marcel Proust il y a un nombre considérable de blanchisseuses ou de pêcheuses.

Très important les pêcheuses.

« La Recherche » c’est très intégratif.

Un woke n’y trouverait rien à redire.

FL dit: à

Enfin quand je dis  » la formation sensuelle des jeunes bourgeois du monde entier » je veux dire la formation sensuelle des jeunes bourgeois et des jeunes *aristocrates* du monde entier ».

Bien entendu.

D. dit: à

Je ne vois pas ce que des Français font au Brésil alors qu’il y a tant de choses à faire en France. Et en plus il faudrait les plaindre. Risible.
Heureusement Monsieur Tesson par son film nous donne un remarquable exemple : connaître et aimer sa propre terre, sa propre nation, plutôt que s’en aller bronzer sous les Tropiques et l’Equateur, en rejetant des tonnes de CO2 pendant le voyage, soit dit en passant. S’il y a quelqu’un à décorer de la Légion d’honneur, c’est bien lui.

D. dit: à

Et oui, même idiot comme moi, on peut être cohérent et vertueux dans ses idées, Gigi.

D. dit: à

fôrmat, Bérénice, non pas format.
Imparfait du subjonctif. C’est très bien de l’employer, à condition de l’écrire correctement.

D. dit: à

formât, non pas fôrmat. Évidemment.

D. dit: à

S’il y a une expression qui m’horripile, c’est bien « save the date ». Alors qu’il suffit d’écrire « notez la date ».
Je viens de voir écrit « save the date » sur une note de communication émanant de la direction du collège de mon neveu. C’est intolérable.

D. dit: à

Oui, Jacques, la question de l’âme des endives a déjà été traitée ici. Par moi-même, cela va de soi. Mais je veux bien recommencer. Il existe des myriades de petites créatures immortelles qui habitent les végétaux. Tous les végétaux en sont habitées. Chacune de ces créatures possède une minuscule ame. Quand vous mangez une endive crue, vous les mangez aussi. Mais ça ne leur fait pas très mal. Elle passent en totalité sur le plan astral et attendent qu’une pousse d’endive soit portée à leur connaissance pour habiter celle-ci. C’est ainsi que cela fonctionne.

Jacques dit: à

Comment oses-tu, D., manger un être vivant contenant une âme ? Assassin !

D. dit: à

Ils sont faits pour être mangés, Jacques et ils le savent. C’est un cycle perpétuel d’habitation-désabitation. Aucun problème. C’est permis. Le Manuscrit de Voynich l’explique parfaitement.

D dit: à

Ces entités habitantes ont cependant des pouvoirs. Il est possible de leur demander de faire des choses, il ya des rituels pour cela. Mais je vous le déconseille vivement. Seuls les grands mages blancs sont obéis à la lettre. Parce qu’il est extrêmement important de se faire obéir à la lettre.

D. dit: à

Maintenant j’irai pas par quatre chemins : que tous ceux qui doutent de ce que j’affirme aillent se faire enculer.

D. dit: à

Ou pour utiliser un langage moins cru : qu’ils aillent découvrir ailleurs ce qu’ils croient qu’ils y trouveront de mieux.

D. dit: à

Parce que je ne veux heurter personne.

rose dit: à

J J-J dit: à
[…]

***Retenons à nouveau le nom des trois ordures qui ont dirigé la chaîne des ehapd d’ORPEA :
Jean-CLaude MARIAN,
Yves LE MASNE
et Jean-Claude BRDENK, et l’ont conduite là où l’on sait… Honte éternelle à leur mémoire.
CRIONS la vérité !

Merci Janssen J-

FL dit: à

Bon je veux faire de la peine à personne, mais le métier de Le Cuziat, une personne que Marcel Proust appréciait et qui est à l’origine de plusieurs scènes dans la Recherche, Le Cuziat donc était souteneur. Maquereau quoi.

Alors faire de « La Recherche » un gentil petit livre un peu mièvre ç cause de la délicatesse de son écriture c’est… comment dire…

et alii dit: à

hier,un femme dont le mari handicapé diabète est dans un EPHAD et qui passe du temps avec lui me rapportait une conversation qu’elle a eue avec d’autres résidents qui se résument dans la « conclusion » de ces personnes: »ça un EPHAD? c’est un bordel »;la dame parlait assez cru de sexe, tout ça lui allait bien

closer dit: à

Dommage pour toi, JB, ce serait des collectors qui vaudraient un max…

benalors dit: à

Sachant qu’il m’en sera éternellement reconnaissant, il me semble d’informer Marc Court:
Jusqu’au 22 mai 2023, le Centre Pompidou, à Paris, rend hommage à Geneviève Asse, pour le centenaire de sa naissance, avec des tableaux prêtés par le fonds de dotation. Visible tous les jours, sauf mardi, de 11 h à 21 h, place Georges-Pompidou, dans le 4e arrondissement de Paris.

D. dit: à

En me promenant au vent parfois je pète et rêve des régions immenses où ces gaz se disperseront. C’est une façon de voyager.

Jean Langoncet dit: à

D. a beaucoup d’humour

Jean Langoncet dit: à

@April Fools’

Bibi a ses contre-manifestants comme jadis Ceaușescu des Carpates ; le progrès est une affaire de discontinuité

Jean Langoncet dit: à

D’une simplicité biblique. La cinquième est un perpétuel poisson volant d’avril : le Président préside et le Gouvernement gouverne ; au nom du peuple, par le peuple et pour le peuple

Jean Langoncet dit: à

350000 morts à cause de la guerre au coeur de l’Europe et il s’en trouve encore qui nous bassinent avec l’Irak pour faire contrepoids

Jean Langoncet dit: à

La réforme des retraites actée par le Parlement implique, de fait, un âge de départ à la retraite à 67 ans ; les acteurs à bout de souffle ont en effet abandonné la référence aux 64 ans pour ne retenir que l’audacieux passage de 42 années de cotisation à 43

Jean Langoncet dit: à

@J’ai déjà lu tout Saint-Simon, il y a quelques décennies. A 78 ans, la question qui se pose à moi est : Vais-je , si succulent soit-il, le relire un an durant? …Avant de mourir

Je vous suggère d’adopter la nouvelle méthode de lecture rapide éprouvée par nombre de jurés Goncourt : 500 romans par an, au bas mot ; faites vous conseiller, Charoulet

Jean Langoncet dit: à

@L’endive a-t-elle une âme ?

En tout cas, il est établi qu’elle a un coeur et qu’il est amère

et alii dit: à

amer?
ON DIT L’AVOIR SAUMATRE
bonsoir

et alii dit: à

excuse saumâtre

Patrice Charoulet dit: à

@Jean Langoncet

Je lis la plume à la main, comme lisait La Fontaine, en notant tous les bonheurs d’expression (il le dit non pas dans ses Fables, mais dans le Pléiade des oeuvres diverses). Je m’arrête sur les mots qui m’enchantent en voyant les alliances qu’ils ont contractées (dans Littré, le TLF et en partant du dictionnairr de l’Académie). Et je note aussi les citations dignes d’tre retenues. Je vous laisse imaginer ma vitessse de lecture.
Et je ne lis que les maîtres, pas les écrivaillons.
Je n’envie pas les jurés littéraires qui doivent se fader (argot) des textes auxquels je n’aurais pas l’idée de consacrer dix minutes. Quels galériens !

D. dit: à

O let me forever weep!
My Eyes no more shall welcome sleep:

I’ll hide me from the sight of Day,
and sigh my Soul away.

He’s gone, his loss deplore;
and I shall never see him more.

O let me weep! forever weep!

FL dit: à

Je dirais que Saint-Simon c’est 150 heures pas plus. Dans le pléiade faut pas oublier qu’il y a les additions et les notes. Il faut déduire.

FL dit: à

Qu’est-ce que c’est, cher Patrice Charoulet, une « alliance contractée » ?

FL dit: à

@ L’endive a-t-elle une âme ?

@@ En tout cas, il est établi qu’elle a un coeur et qu’il est amère

Joli. Un bonheur d’expression.

D. dit: à

Bougu is gone, his loss deplore;

J J-J dit: à

@ des réservoirs à D. D. la saumure,
———
-> Claudio Bahia n’est pas français. Il est brésilien, et a droit de consulter la chaine des endives, et sans moufter…
-> « Monsieur Tesson par son film nous donne un remarquable exemple ». Il fait des films, ast’heure ce tesson ?
-> « ça un EPHAD ? c’est un bordel ! » Qu’en savez-vous, au juste, D. Faudrait été yeh un brin !…

J J-J dit: à

@ (il le dit non pas dans ses Fables, mais dans le Pléiade des oeuvres diverses)
Tu m’étonnes qu’il en est tout charoule !

J J-J dit: à

@ en voyant les alliances qu’ils ont contractées

Il veut paler des emprunts, FLLLLLLLLL…
Le pb…, c’est qu’il ne consulte même plus ses dicos pour bloguer ses blagues… T’imagines-tu à 78 balais, la simonie en Voiture ?

J J-J dit: à

@ elle a un coeur et il est ta mère
Superbe arti – chaude !

J J-J dit: à

L’endive sur le divan ?… Canla l’avait pas faite !

FL dit: à

@ Les alliances contractées.

C’est une vraie question. La manière de lire de Patrice Charoulet m’intéresse.

J J-J dit: à

@ JL -> Je me demande si vous ne seriez pas un brin hétérosexuel, vu les clins d’oeil permanents adressés aux ta’mères lock… BN, little babies !

D. dit: à

Depuis quand les Brésiliens parlent-ils un Francais parfait ? C’est totalement insensé.

D. dit: à

and I shall never see him more.
His golden big gode-ceinture nor.

rose dit: à

Bonne nuit.

Marc Court dit: à

Benalors
Genevieve Asse a en effet tout légué son œuvre peint façon bleu savon au Musée de Vannes, qui, le malheureux , ne pourra pas faire autrement que l’exposer. C’était sans doute le but de la manœuvre.Plaignons-le, et plus encore les collections du Château de l’Hermine, qui elles ont de l’intérêt, contenant dans un sympathique désordre le fond de la Polymathique, et se retrouvent actuellement en caisses, sous menace d’épuration du stock…Enfin, si Vannes veut être quelque chose, le neant’Assien n’est pas le meilleur chemin…. MC

et alii dit: à

The Absent Moon, by Luiz Schwarcz, translated from the Portuguese by Eric M. B. Becker (Penguin Press). This memoir from a Brazilian author and publisher reflects on a childhood marked by the ordeal of his father, Andre, who, as a boy in Hungary, managed to jump off a train that was headed to Bergen-Belsen. Schwarcz recounts how he tried to make his father happy, while knowing he would fail
new yorker

rose dit: à

Bleu savon ?
How he tried to make his father happy.

Dimanche 2 avril 2023, les rameaux.

rose dit: à

Année 2023
J’aurai 66 ans, ma cadette 33, mon père aurait eu 99 s’il avait pris en main son destin.

Drôle d’année 3,6,9.

Patrice Charoulet dit: à

Toutes affaires cessantes, écoutez sur YouTube « Des textes de Philippe Muray lus par par Fabrice Luchini – Le Figaro, 24 septembre 2010 » Le texte a pour titre « Tombeau pour une touriste innocente » (durée : 6 minutes).
Un sommet !
https://m.youtube.com/watch?v=2lEupp9jzGs

Alexia Neuhoff dit: à

Hier, 1er avril, notre ami D. nous a lâché une étourdissante révélation : les végétaux ont une âme. Depuis qu’ils avaient appris que les animaux en étaient dotés, nombreux sont ceux qui les avaient bannis de leur consommation se rabattant sur l’étal du primeur (il faut bien se nourrir), sans façon ni réticence ni lourde interrogation du genre « navets, choux, laitues, salsifis avez-vous donc une âme ? ». C’en est fini désormais de cette désinvolture, D. a glissé dans leur esprit la possibilité que leur cuisine soit pour les esprits qui les habitent un abattoir pour ne pas dire une boucherie ! On ne pourra plus se saisir d’une simple carotte, l’éplucher, la découper en rondelles, l’ébouillanter, pire encore la râper sans entrevoir les supplices des gourmands du 3ème cercle de l’enfer de Dante. Qu’on se le dise, même s’il a mal choisi la date pour nous faire part de cette révélation, notre ami D. ne galéje pas ; je me suis souvenue d’être passée devant un restaurant à l’enseigne du « cri de la carotte ».

Jazzi dit: à

« Moscou a qualifié de «zèle anti-russe répugnant» le vote de l’Assemblée nationale, qui a qualifié de «génocide» la famine des années 1930. »

L’honneur perdu de la gauche française : le PC et LFI se sont abstenus du vote !

Janssen J-J dit: à

(2.4.23_9.16)
– Ce matin, Wiki a mis en ligne une notule intéressante sur les drapeaux transgenre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeaux_transgenres
– Ce matin, comme chaque matin au réveil, je me suis souvenu d’une nouvelle comptine scolaire, qui hélas, va me poursuivre toute la journée.
=> GP n° 202 – Je me souviens de « Le Palais royal est un beau Palais, où les jeunes filles vont à l’assemblée »
Hier matin, 1er avril, c’en était une autre, plus élaborée :
=> GP n° 203 – Je me souviens de : « Quand un cordier, cordon, veut recorder sa coooooooooorde…, pour apprendre à corder trois cordons de la corde » (Jean-Louis M.)
– Ce matin, je voudrais saluer r^z toujours émue chaque année par la fête des Rameaux quand arrive la Semaine Sainte. Et Emma. Mais aussi, Alexia N., pour sa parfaite maîtrise de l’écriture et la saveur de son ironique participation à l’herdélie.
… et @ tutti, bon dimanche. La beauté du monde est encore à nous et en nous.

renato dit: à

Poutine est un peu désorienté : il passe devant un miroir, voit un type repugnant et croit regarder le monde par sa fenêtre.

Mary Curry dit: à

« Réjouis-toi fort, fille de Sion, jubile, fille de Jérusalem! Voici que ton roi vient à toi juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur le petit de l’ânesse. » (Za 9,9)

https://youtu.be/OE2eFWcwbzg

Mary Curry dit: à

Jour des palmes et des lauriers.

«  »Il est difficile d’imaginer quelque chose qui prouve (davantage) la faillite complète de telles institutions », a déclaré le président ukrainien dans son message du soir, alors que la Russie prend pour un mois la tête du Conseil de sécurité des Nations unies, en vertu de la règle de la présidence tournante. »
Le monde

D. dit: à

Je trouve invraisemblablable dans notre société que l’on ne parvienne pas à loger, notamment dans les grandes villes, des personnes agées modestes ayant travaillé toute leur vie, en ce moment mises dehors (je ne critique pas les décisions d’expulsion, un propriétaire a le droit d’être rémunéré du bien qu’il loue, entretient, et dont il paye les impôts souvent faramineux), alors que d’autres obtiennent avec facilité de grands logements pour peu cher et souvent très bien situés. C’est écoeurant.

D. dit: à

Qu’est-ce que vous écrivez bien, Alexia.
Vous êtes une personne talentueuse et sympa que d’admire. Voilà. C’est dit.

Bolibongo dit: à

l’enseigne du « cri de la carotte ».

Et que dire lorsque D se tape une endive jusqu’à l’indigestion! 🙂

Jazzi dit: à

« Mais ce pays royaliste est devenu insensé !… »

C’est la faute aux grenouilles croassantes, toutes désireuses de devenir reines, et auxquelles il vaut mieux opposer un énergique roi pour calmer toute leur tonitruante hystérie, JJJ !

pourmapar dit: à

Musée de Vannes, qui, le malheureux , ne pourra pas faire autrement que l’exposer

Il existe bien des musées qui refusent les dons (pour l’essentiel, les plus importants ) mais si l’exposition possible ou obligatoire est dans le contrat…

MC dit: à

Préférerons le Rejoyce d’ Haendel, si possible pas dans une version variqueuse du Messie. Celle de Susskind est bien, et peut-être disponible encore sur YouTube…

Patrice Charoulet dit: à

@Fl (Florence X?) (seulement)

J’ai répondu avec précision à Jean Langoncet.
Comme vous dites être intéressée par ma façon de lire, je m’empresse de vous répondre par le menu, pour faire toute la lumière là-dessus..
En premier lieu, vous m’interrogez au sujet des alliances contractées par les mots. Il s’agit, pour moi, de savoir avec quels mots le terme dont je ‘occupe a été employé depuis le XVIe siècle. Après avoir vu dans le dictionnaire de l’Académie quel est le sens actuel ou les sens actuels du mot je consulte le Littré ( en ligne), puis le TLF(en ligne).
Exemple. Je rencontre le mot  «supplanter, en lisant Colette (vol. 3, en Pléiade). J’estime ne pas le maîtriser et ne jamais songer à l’ employer en parlant ou écrivant. Je veux remédier à cela.
Je note dans mon cahier que le Littré indiquait dans ses citations :
« le dessein de supplanter les Lacédémociens.. »(Rollin)/ « L’intrigue supplante les grands talents »
(Mass) / « supplanter sa bienfaitrice devenue sa rivale » (Volt).
Se supplanter : « Pour se supplanter, ils eurent recours à »(Raynal).
Grâce auTLF, j’ai noté dans mon cahier :
A. Supplanter qqn « Il m’a supplanté ! »(Aymé)
se supplanter (Reybaud)
B. Supplanter qqc.
« Le) plein ceintre roman qui avait été supplanté par l’ogive »(VH)
Sa supplanter « les manières qui se supplantent (…) les unes les autres » (Renan)

Cela dit, le temps qu’il m’a fallu pour bien cerner et écrire les emplois du mot « supplanter » aurait permis à d’autres lecteurs de lire , en diagonale, dix pages d’un mauvais petit roman candidat au prix Goncourt.
Je vous laisse imaginer le temps qu’il me faudrait , après l’avoir lu il y a quarante ans, pour relire, à 78 ans, tout (l’admirable) Saint-Simon. « 150 heures » (Je vous cite)? Vous plainsantez . Un an ? Au minimum.
Je viens de reperdre une heure. Mais vous m’avez semblé estimable, fort lettrée, courtoise et ne pas faire partie des gens qui, sur ce blog, sont vils, obscènes, orduriers, à fuir, et avec qui je n’entends pas me commettre. Je ne leur ferai pas la grâce de les nommer, qu’ils soient tolérés ou « bannis temporairement » (PA). .

Bolibongo dit: à

Emberlificoté

J’aime bien ce mot.

renato dit: à

Il faudrait déjà que le lecteur sache comment il est « fait » le plein ceintre roman et pourquoi après quelques siècles de lourdeurs gothiques les architectes de la Renaissance ont choisi de revenir à une éclatante pureté conceptuelle en récupérant la forme antique.

Alexia Neuhoff dit: à

Pour ce qui est de mon plaisir de lectrice, jamais les commentaires de Charoulet ne supplanteront ceux de Bou.g.uereau… même s’il l’a évincé.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, vous voulez dire que Macron serait un roi-soliveau, tandis que Marine et Jean-Luc, le roi et la reine des grues ?…
Je crois que vous vous trompez de fable et d’euthanasie !… Les grenouilles
françaises citoyennes n’ont jamais été aussi sensées !…

J J-J dit: à

Un bon dimanche pluvieux dans le fauteuil, en compagnie du polar d’Olivier Norek, IMPACT, que j’avais zappé, faute d’avoir été alerté par la RDL. En voici une FDL, une critique louangeuse parue dans le journal Le Monde, il y a deux ans…
——-
Ce n’est pas vraiment une dystopie, ni un « romanquête », mais un peu les deux à la fois. Fondé sur un impressionnant travail de documentation, Impact, le sixième roman d’Olivier Norek, recense et accole toutes les manifestations du dérèglement climatique de la dernière décennie pour imaginer une France en pleine crise, à l’aube de l’élection présidentielle de 2022. Virgil Solal, soldat des forces spéciales, sait à quel point ce monde (pré) apocalyptique peut être dangereux. Sa fille est mort-née à cause de la pollution atmosphérique. Il décide donc de faire payer ceux qu’il tient pour responsables : les grands ­patrons, les financiers, les politiques. Il devient alors un écoterroriste à la tête de Greenwar (sorte de branche armée de Greenpeace) dont la population soutient l’action.
Olivier Norek signe un manifeste écologiste radical. L’ancien lieutenant de police, auteur du très beau Entre deux mondes, sur la jungle de Calais (Michel Lafon, 2017), ne cache pas son empathie pour son héros. Le roman est construit comme un patchwork, où des scènes montrant les effets de la crise climatique entrecoupent le récit de la traque puis du procès de Solal. En question, la révolte contre ceux qui exploitent la terre et détruisent les écosystèmes – un crime pour ce justicier. Un policier lancé à sa poursuite s’interroge : pourra-t-il, « à la fin de tout cela (…), se ­regarder dans le miroir » ? Peut-être y verrait-il « à son tour ces millions de morts par an, qui le jugeraient. Défendrait-il des inconscients qui nous mènent à l’extinction ou défendrait-il un ­assassin prêt à tuer pour protéger les autres ? » Pour trancher ce doute fondamental, le policier se répète comme un mantra ce que sa fille lui a dit : « A la fin, tu feras ce qui est juste. » Peu ­importe la légalité.

Jazzi dit: à

le policier se répète comme un mantra ce que sa fille lui a dit : « A la fin, tu feras ce qui est juste. »

Mais elle est mort-née !!!

J J-J dit: à

(@ moij) Depuis quelque temps… (grâce ou à cause) de mes apprentissages en peinture, s’est insinué en moi un nouveau regard sur le monde, la nature et les cieux défunts et les ciels défaits… Je les vois en surimpression avec un pinceau dans la main. Ce n’est pas encore le cas pour les visages et les êtres humains en général, mais avec les bêtes, oui déjà, aussi…
Expérience troublante, peut-être banale pour les artistes, mais c’est la mienne. Et j’estime devoir et pouvoir en faire état.

@ bien vu, jzmn!… Je vous réponds quand j’aurai fini ma lecture.

Patrice Charoulet dit: à

Poisson d »avril !

Désormais,

Qui lance un caillou à un policier, à un gendarme ou à un pompier sera interpellé, menotté et conduit au commissariat le plus proche.

Qui met le feu à n’importe quoi dans la rue (voiture, bac à poubelles, abribus, kiosque à journaux…) sera interpellé, menotté et conduit au commissariat le plus proche.

Les armureries seront fermées.

Les buralistes seront fermés.

La vente des cigarettes et des cigares sera interdite.

La vente des armes à feu sera interdite.

Les bars et cafés ne pourront plus offrir à leurs clients de boissons alcoolisées.

Sur le Net, que ce soit sur Facebook, sur les blogs, etc. chaque écrit sera signé d’un vrai prénom et d’un vrai nom, autrement dit les pseudonymes ne seront plus permis.

Tout automobiliste qui aura dépassé de 20km/h la vitesse autorisée aura son permis de conduire supprimé.

Tout propriétaire de chien qui ne ramassera pas les excréments de son chien aura une amende de cent euros payable immédiatement.

Tout chien, dans les rues, sera tenu en laisse ou emmené à la fourrière.

Nul ne pourra posséder plus d’un seul média (télé, radio, journal papier…).

Aucun footballeur, en France, ne pourra recevoir un salaire mensuel supérieur à dix fois le SMIC.

Aucun médecin ne sera autorisé à refuser d’accorder un rendez-vous à un patient , au motif que ce patient serait nouveau.

Le vote (à la présidentielle, aux législatives, aux municipales, aux européennes…) sera obligatoire, sous peine d’amende (susbstantiellle).

Sauf les jours de carnaval, il sera interdit de se déplacer masqué.

Poisson d’avril !

Mary Curry dit: à

Le président dans le Pif
Le ministre du travail  » têtu  »
La secrétaire d’etat, maman travaille, pour Playboy.

Ce n’est pas un poisson d’avril.

et alii dit: à

au risque de vous déplaire:
acob est né de l’union entre Isaac et sa femme Rebecca. Il est le petit-frère jumeau de Esau, dont il tenait le talon lors de l’accouchement. C’est ce qui lui a valu le nom de Jacob qui signifie en hébreu : “celui qui prend par le talon” ou “qui supplante”. Avant même leur naissance, le seigneur dit à Rebecca : « Deux nations sont dans ton ventre. Deux peuples différents sortiront de tes entrailles : l’un sera plus fort que l’autre, et l’aîné servira le cadet. » (Genèse 25, 23)

J J-J dit: à

@ jzmn -> Mélanie, la fille du policier Nathan, 11 ans…, pas celle de Virgil Solal, mort-née, voyons !(cf. page 139, éd. Pocket).

Soleil vert dit: à

>REnato : Musk et compagnie … suite

A la faveur d’une lecture, je retrouve une note sur Baudrillard, extraite d’un de mes petits articles : « Selon le philosophe, le réel n’intéresse plus les sociétés dites postmodernes ou encore sociétés du spectacle pour paraphraser Debord. »

Au lieu de baver devant l’incompréhensible Derrida, nous ferions mieux de relire Simulacres et simulation

et alii dit: à

SOLEIL VERT? JE NE SAIS PAS QUI BAV SUR CE BLOG /MAIS
je crois que c’est un nom qui peut désigner un avocat justement!
mais je n’ai pas cherché! ce peut être plus « riche » ,cela dé pend de qui taille « la bavette »
ramez bien ces rameaux!
courage!

et alii dit: à

Guy Debord aujourd’hui, par Stéphane Zagdanski
4 361 vues Sortie le 6 déc. 2022
Conférence (suivie d’un dialogue) faite le 1er décembre 2022, à l’invitation de Yoann Loir dans le cadre de son séminaire du Collège International de Philosophie: « Que peut la poésie à l’âge du Capital? »
https://www.youtube.com/watch?v=22ysv4uK5_o

D. dit: à

A Chaville le port de la barbe est moindre qu’ailleurs. Il faut dire que les gens y sont globalement plus élégants (et même plus gracieux) qu’en bien des contrées. Ils intègrent naturellement le fait que la pilosité faciale n’est pas un faire-valoir et que bien au contraire elle ringardise l’homme.

D. dit: à

Mais je serais prêt à encourager la moustache.

D. dit: à

Ce midi j’ai mangé du poulet rôti bio avec des frites (bio aussi). Je mets ma friteus électrique dehors avec une grande rallonge prêt du mur des voisins, voisins que je n’aime pas eaucouo tout simplement parce que je préférerais qu’il n’existent pas. Avec le vent les fumées graisseuses et les odeurs vont en plein chez eux. Qu’ils aillent se faire foutre avec leurs sales mioches braillards.

D. dit: à

Je plaisante, bien sûr. Jamais je ne ferais une chose pareille.

Rosanette dit: à

@JJJ
Votre « je me souviens « sur Hagège crevant l’écran chez Pivot avec « Lhomme de paroles » a fait resurgir des souvenirs
Hagège est un grand linguiste , c’est indiscutable et il il mérite tout à fait d’occuper au college de France la chaire où avait brillé Benveniste
Mais c’est aussi un insupportable cabotin qui a montré de manière definitive dans cette emission l’etendue de ses capacités dans ce domaine ; Et depuis ,il continue devant le public du College de France
Et bien des libraires se souviennent avec amertume des suites de son show chez Pivot , où il avait séduit plein de ménagères, qui se sont précipitées pour acheter son bouquin le lendemain en allant faire leurs courses ; elles l’ont rapporté à la maison dans leur panier à provisions,coincé entre les pommes de terre et la pizza congeléee … et elles se sont empressées de le rendre le lendemain.
Evidemment elles n’ont rien tiré de ce livre qui aurait pu être intéressant s’il avait été un veritable ouvrage de vulgarisation sur les questions de langue ,mais ce n’était qu’un recueil hétéroclite d’articles du maître ,le plus souvent d’une technicité accessible aux seuls professionnels de la linguistique.
Du seul cours d’Hagège auquel ,par curiosité j’ai assisté , au College de France , j’ai retenu comme apport d’ordre strictement linguistique , des extraits de son « Que Sais –je »des années 70 et une tranche ,celle débitée jour-là de son ouvrage sur les règles de génération des mots composés.
Mais tout cela , qui n’était pas neuf et aurait pu tenir en un quart d’heure, n’était que prétexte à digressions destinées à amuser son public ou a mettre en valeur son brio intellectuel, sa familiarité avec un nombre infini de langues , sa maîtrise de plusieurs systèmes d’écriture qu’il représentait au tableau ,et aussi ses performances de vieux beau.
J’ ainsi appris ce jour-là que ,d’après l’expérience qu’il en avait , les femmes hongroises sont très belles , que ses copains israéliens lui disent qu’il parle l’hébreu comme la Thora ,et qu’il a appris la Langue malaise en couchant avec une fille qui a 40 ans de moins que lui ,
Chez lui aussi il faudrait distinguer l’homme et l’œuvre

renato dit: à

Soleil Vert, « postmoderne » connote la condition anthropologique et culturelle résultant de la crise, et du prétendu déclin, de la modernité dans les sociétés du capitalisme mature depuis les années 1960, entré dans une phase caractérisée par la dimension mondiale de l’économie et des marchés financiers, par l’agressivité des messages publicitaires, par la force intrusive de la télévision, par le flux ininterrompu d’informations sur les réseaux télématiques. En lien avec ces phénomènes et en contraste avec le caractère utopique, avec la recherche du nouveau et l’avant-gardisme typique de l’idéologie moderniste, la condition culturelle postmoderne se caractérise avant tout par une relecture désenchantée de l’histoire, définitivement dégagée de tout finalisme, et par l’abandon des grands projets élaborés à partir des Lumières et adoptés par la modernité, donnant lieu, du côté créatif, plutôt qu’à un nouveau style, à une sorte d’esthétique de la citation et de la réutilisation, ironique, du répertoire des formes du passé, dans laquelle toute distinction résiduelle entre les « hauts » produits de la culture et ceux de la culture de masse est abolie.
Incidemment, et sans vouloir du mal (Daumal) aux théoriciens qui ont pris le train en marche, le mot « postmoderne » est traçable depuis les années 1930 dans la culture hispanophone (Antología de la poesía española e hispanoamericana. 1882-1932, édité par F. de Onís, 1934, j’ai le bouquin), puis répandue depuis les années 1950 dans la culture anglophone et surtout aux USA dans le domaine des études esthétique-littéraires, le terme trouve alors une codification plus précise dans l’architecture et les arts, y compris les arts de la scène, et entre dans le langage philosophique. Borges premier écrivain postmoderne ?

Rosanette dit: à

@ M. Charoulet
vous écrivez
« Le plein CEINTRE roman qui avait été supplanté par l’ogive  » au lieu de plein CINTRE
Où va-t-on ? si même chez vous l’immense connaisseur de la langue on trouve cette faute d’orthographe ,signe d’ une méconnaissance de l’étymologie, qui vous fait confondre le radical qui a donné ceinture et ceindre et celui qui signifie donner une former ronde

Patrice Chaorulet dit: à

@Rosanette
Inadvertance. Toujours se relire trois fois. j’avais oublié cette règle.

Patrice Charoulet dit: à

@Fl

Dans les pauvretés que je vous ai soumises.
Erratum : Au lieu de « le plein ceintre romain », veuillez lire « le plein cintre romain ».

rose dit: à

Non Rosanette.
C’est une erreur d’inattention.
Omission du « u ».
La ceinture romane, ce sont les feuilles d’acanthe en haut des chapiteaux corinthiens.

FL dit: à

Cher Patrice Charoulet je comprends maintenant ce que vous voulez dire par « alliance de mots ». Effectivement c’est intéressant. En plus ça doit varier au cours du temps.

Soleil vert dit: à

et alii dit: à
SOLEIL VERT? JE NE SAIS PAS QUI BAV SUR CE BLOG /MAIS

Je vous présente mes excuses alii. Je m’incluais dans le « on ».

Je vais m’auto bannir quelques temps

FL dit: à

Le monochrome c’est ingrat.

Bolibongo dit: à

Le monochrome c’est ingrat.

C’est un gras aussi…

D. dit: à

Vous en mangez beaucoup, renato ?

FL dit: à

On nous a donc menti lorsqu’on nous a dit que la carbonara était ainsi appelée parce qu’elle était mangée par des charbonniers qui n’avaient que quelques pâtes et un peu de bacon.

Autre version : elle aurait été qualifiée de « carbonara » parce qu’il y faut beaucoup de poivre.

Tout cela est plus faux.

FL dit: à

Les gens sont d’une imagination… débordante.

FL dit: à

Et j’ose pas raconter ce qui est dit des pizzas dans l’article.

FL dit: à

Le roman national : un sport international.

FL dit: à

Pour en revenir à la littérature, l’amour romantique provient-il en droite ligne de « fin’amor » médiévale qui n’était à tout bien considérer que de l’adultère ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*