La mémoire de Javier Marías ne dormait que d’un oeil
Rares sont les écrivains avec lesquels je ressens de profondes affinités, pour lesquels j’ai éprouvé dès la découverte de leur œuvre une évidente familiarité, auxquels je me suis attaché pour des raisons tant littéraires que purement humaines, sans les avoir jamais rencontrés, ni croisés, ni interviewés. Javier Marías en était. C’est peu dire que l’annonce de sa mort le 11 septembre 2022 à 70 ans m’a touché, une émotion inexplicable à ceux qui ne placent pas la littérature dans les hauteurs de l’art, une émotion ravivée par la parution à titre posthume de son dernier roman Tomás Nevinson (Tomás Nevinson, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier-Masek, 736 pages, 26,50 euros, Gallimard). Il n’est pas la suite de Berta Isla mais son complément. Il peut s’apprécier tout aussi bien isolément dans l’ignorance de ce qui l’a précédé.
Dès l’incipit, on comprend que le narrateur est un quadragénaire « élevé à l’ancienne », entendez qu’il s’interdit de frapper, torturer, trucider les femmes car cela heurterait son éducation, mais aussi que sa mission va probablement l’inciter à enfreindre ce tabou moral. Tuer quelqu’un, on en est tous capables. Question de circonstances. Recommencer, c’est autre chose. Tout dépend de la manière ; même les soldats mettent désormais des distances qui désincarnent cet acte ultime ; les soldats tuent par drones interposés ou sur écran comme dans un jeu vidéo. Tomás Nevinson est un agent du MI5 et du MI6 à la retraite et grillé, revenu vivre en 1994 à Madrid après des années de clandestinité et de silence, loin de sa femme et de ses enfants qui le considéraient comme disparu ou mort. Un homme maladroit et sec sur le plan sentimental, doté d’une double culture étant né d’un père anglais et d’une mère espagnole, fan du Real Madrid.
On le découvre lorsqu’il le retrouve Tupra, un ami d’autrefois, toujours actif dans les services secrets espagnols. Le « petit service » qu’il lui demande va l’obliger à replonger en servant, une fois n’est pas coutume, la cause de ses deux pays : il s’agit de localiser, puis d’identifier sous un palimpseste d’identités successives avant de l’exécuter une femme qui a activement participé à des attentats pour le compte de l’IRA et de l’ETA, ces sœurs jumelles. Très vite, l’enquête établit que de forts soupçons pèsent sur trois femmes. A charge pour lui de les approcher, de les espionner et de faire un rapport qui permettra d’engager une décision. L’une d’elle vit dans « une ville du Nord-Ouest » de l’Espagne, forte de 200 000 habitants, queJavier Marías se refuse à nommer de son vrai nom (« Ruàn » n’existe pas) mais dans laquelle se déroule une grande partie de l’action. Au début, il les épie à la manière du James Stewart de Fenêtre sur cour avant de se rapprocher de plus en plus jusqu’à créer des liens puis de démasquer la bonne. Anne Boleyn, Jeanne d’Arc, Marie-Antoinette étaient des femmes. Le souvenir de leur exécution le poursuit et le paralyse. Il a pourtant déjà tué. Deux fois. « Son doigt a du métier » comme on dit en Sicile. Un assassinat en perspective ? En effet, mais en éviter d’autres. Ce qui les différencie du camp d’en face, ce n’est pas seulement qu’ils ont de la mémoire et l’on sait qu’elle dort que d’un oeil : ils ne connaissent pas la haine. Trupa ne cesse de lui répéter. Ni la haine, ni la vengeance, ni le ressentiment- ce qui les distingue des policiers du GAL qui pratiquent secrètement les exécutions sommaires de « fanatiques », des terroristes ou prétendus tels.
« Le passé est un intrus impossible à refouler ».
La chute du mur de Berlin et ses conséquences sur les relations Est-Ouest avaient laissé les services secrets de certains pays désorientés, privés d’un ennemi héréditaire, épuisés et las. Aux Anglais et aux Espagnols restaient deux morceaux de choix clairement identifiés comme l’ennemi à abattre : l’IRA et l’ETA, les nationalistes catholiques irlandais et les indépendantistes basques, qui usaient de la terreur pour se faire entendre. Long et lourd est le sanglant palmarès basque. Tout Espagnol de ce temps-là se souvient, de quelque bord politique qu’il fut, du centre commercial Hipercor à Barcelone en 1987, de la caserne de la garde civile à Vic, d’une autre caserne à Sarragosse. Des massacres à l’aveugle sans parler des exécutions de plusieurs balles dans le dos de civils en pleine rue ou à une table de café, sans oublier en juillet 1997 le kidnapping puis le meurtre d’une balle dans la tête d’un jeune conseiller municipal du PP Miguel Angel Blanco, l’assassinat de trop qui horrifia particulièrement l’opinion publique et la fit descendre par millions dans les rues du pays pour hurler « Basta Ya ! ».
L’Espagne et l’Angleterre ont eu aussi leurs années de plomb rivalisant en barbarie avec celles de l’Italie. On conceptualisait déjà à loisir sur la violence d’Etat et la violence légitime. Si pratique pour se dédouaner des pires crimes ! Aux yeux de Tomás Nevinson, ces gens-là sont inaccessibles à notre entendement. Des décervelés qui ont subi un lavage de cerveau, et leurs chefs, des manipulateurs. Des gangsters enhardis par l’innombrable foule espagnole qui les conspue et les voue aux flammes de l’enfer après chaque attentat. Et il ne faut pas beaucoup pousser l’auteur pour qu’il y englobe également les batasunistas (néologisme forgé à partir de Herri Batasuna, branche politique de l’ETA militaire).
Dans les services secrets, ils avaient pris l’habitude de compter séparément les assassinats commis par l’ETA sous Franco et ceux perpétrés depuis l’instauration de la démocratie, allez savoir pourquoi (eux-mêmes semblaient l’ignorer). En revanche, on savait bien pourquoi les grands quotidiens américains qualifiaient toujours les gens de l’ETA de « séparatistes » ou de « nationalistes basques » mais jamais de « terroristes ». Pour autant, Javier Marías ne se lance pas dans de grandes envolées morales à prétention universaliste ; il nous assène juste des vérités qui nous parlent tant elles nous reflètent. Leur instructeur, du temps où Tomàs et Tupra étaient des apprentis espions, disait qu’il existe cinq chancres à combattre : la cruauté, la haine, la foi, la folie, la bêtise, toutes également contagieuses. Il leur en reste quelque chose.
« Tel est le problème de ceux qui nous connaissent depuis notre jeunesse : ils donnent l’impression de faire autorité et tout ce qui sort de leur bouche devient parole d’Evangile. Qu’ils disent la vérité ou qu’ils mentent »
Marías, on lui fait confiance dans l’ensemble car, sur ce que l’on croit connaitre aussi bien sinon mieux que lui, il ne se trompe pas. Aussi n’irons-nous pas vérifier si effectivement, les putes sous le régime nazi étaient obligées de crier Heil Hitler ! deux fois : pendant les préliminaires puis durant le prétendu orgasme. Ou si l’écrivain cubain en exil à Londres Cabrera Infante lui a vraiment dit un jour : « Tous les guérilleros auxquels on voue un culte, tous les terroristes soi-disant idéalistes sont avant tout des assassins aussi intelligents que rusés ». Ou si Franco avait vraiment sur son bureau la fameuse photo du cadavre de Mussolini pendu par les pieds en place publique « pour me rappeler que jamais je ne partirai comme ça ». On le croit sur parole. C’est d’abord cela le pacte de lecture.
Rien n’est simple, tout est double. Pas une page qui ne le murmure. Par sa complexité narrative, la richesse de ses personnages, la densité des situations, ce roman d’espionnage dont la maitrise est à couper le souffle fait irrésistiblement penser à l’œuvre de John Le Carré sans jamais verser dans une inspiration directe, un pastiche ou un à la manière de. Son écriture est aussi sinueuse et discursive mais bien plus digressive encore (ce goût de la digression lui est venu en traduisant Tristram Shandy) s’autorisant des développements de plusieurs pages apparemment hors-sujet avant de retomber sur ses pieds en virtuose, et nous avec.
Le narrateur parle alternativement à la première personne et à la troisième selon qu’il s’exprime sous son nom de Tomás Nevinson ou sous l’un de ses pseudonymes ; alors, le désignant, il le met à distance notamment lorsque celui-ci commet des actes ou ressent des émotions que Marias juge repréhensibles. Plus d’une fois il fait sien le fameux cogito d’Ortega y Gasset : « Yo soy yo y mi circunstancia » (« je suis moi et ma circonstance »). On croirait que toute son œuvre littéraire a gravité autour de cet axe pendant un demi-siècle : nos décisions sont le produit de l’union insécable entre notre moi profond et le moment et le lieu où elles s’engagent.
Son intime commerce avec la littérature anglaise favorise dans son sens de l’humour une tendance naturelle à l’understatement (« Dachau, endroit insalubre entre tous… »).L’évocation de Waterfield’s et de Blackwell’s, des librairies renommées d’Oxford, exprime toute la nostalgie de l’ancien étudiant et de l’ancien professeur que fut Javier Marias dans cette ville. Mais la parenté entre les deux écrivains qu’une génération séparait s’impose d’évidence comme une filiation dans le diptyque formé par Berta Isla et Tomás Nevinson, favorisée par l’anglophilie profondément ancrée chez l’auteur. Qu’il cite Shakespeare, Yeats ou T.S. Eliot, ce n’est jamais gratuitement, cuistrement, en passant mais toujours à propos et de manière récurrente, comme des bornes du récit, des références signifiantes que l’on se plait à retrouver. Styliste assurément, il rend son récit si captivant hors toute notion de suspens que l’on en est véritablement captif ; la fiction n’est jamais aussi addictive que lorsqu’elle ne le fait pas exprès.
Marías est de ces grands lecteurs pour qui les personnages les plus puissants de la littérature romanesque, le Quijote, le prince Salina, le narrateur de la Recherche et son entourage (il fait ici un usage permanent de Macbeth et du Becket de Meurtre dans la cathédrale) sont bien plus réels et présents que nombre de personnes de la vie quotidienne. Il vivait avec sa famille de papier davantage qu’avec les êtres de chair et de sang. Mais ses citations sont si naturellement inscrites dans le contexte qu’elles perdent soudain leur caractère de citation. A croire que ses classiques auteurs de chevet se sont mis au service deJavier Marías. De même qu’un livre moins connu et plus surprenant à cet endroit, encore que… : La Haine et la Honte (Tagebuch eines Verzweifelten) de Friedrich Reck-Malleczewen, journal d’un aristocrate allemand de 1936 à 1944.
L’intrigue est là, fortement charpentée, ce qui est d’autant plus remarquable que l’auteur prétend improviser, écrire au fil de la plume, ne rien planifier, en parfaite osmose avec son narrateur qui s’en remet davantage à son intuition et à son instinct qu’à l’organisation ; ainsi communique-t-il sa propre indécision à son personnage, lequel hésite tout au long du roman quand tout conspire à le convaincre que s’il va jusqu’au bout, il épargnera des malheurs à ses compatriotes ; mais si on litJavier Marías, c’est moins pour l’histoire que pour ce qu’elle dit d’autre que ce qu’elle raconte.
Quant au mystère le plus manifeste de cette édition, à savoir le choix de la photo de couverture en bandeau (un portrait de l’acteur Gérard Philipe dans Monsieur Ripois, le film de René Clément), même si Gallimard n’a fait que se conformer au choix de l’éditeur espagnol, on reste dubitatif. On croit certes se souvenir que dans Berta Isla, il était dit que Tomás Nevinson ressemblait à l’acteur ; mais rien de tel pour induire le lecteur en erreur car, après qu’une telle personnification du héros, il peut s’attendre à des développements à ce sujet ou à une quelconque exploitation de cette ressemblance alors qu’elle est inexistante dans le roman. Contrairement aux images récurrentes qui hantent le narrateur, notamment celle du personnage interprété par Walter Pidgeon dans Man Hunt (1941) de Fritz Lang, l’histoire d’un chasseur à l’affût dans la forêt proche de Berchtesdagen en juillet 1939 qui, découvrant soudain Adolf Hitler dans la lunette de son fusil, se demande : tirer ou pas, telle est la question. La photo reproduite sur une pleine page à l’intérieur du livre, la seule en 700 pages dont on peut penser qu’elle était donc suffisamment importante et nécessaire pour y figurer, eut été bien plus éloquente : à Vic peu avant Noël et peu après un attentat de l’ETA contre la Guardia Civil, ruine et désolation, avec au premier plan un père le visage en sang la mine hébétée, aussi désemparé que désespéré, portant sa fille blessée dans ses bras. Javier Marias consacre deux pages bouleversantes à ce que « nombre de Basques considéraient comme un carnage héroïque ». C’est de cela qu’il s’agit dans ce roman, et non de Gérard Philipe. Mais c’est moins séduisant. On n’ose imaginer que ceci explique cela.
(« Attentat à Vic » photo Pere Tordera ; « Le portrait de Miguel Angel Blanco brandi dans les cortèges » photo D.R. ; « Walter Pidgeon dans Man Hunt/ Chasse à l’homme » photo D.R.)
988 Réponses pour La mémoire de Javier Marías ne dormait que d’un oeil
Pour une mise en perspective, 2 :
Cela dit, pour ce qui est du tiramisu et quelques autre détails, Alberto Grandi n’a pas tort, mais il se trompe de méthode, ce qui ne m’étonne qu’à moitié.
Est-ce que vous mettez du parmesan râpé sur vos pâtes à la carbonara, renato ? Zelensky oui.
Soleil vert dit: à
et alii dit: à
SOLEIL VERT? JE NE SAIS PAS QUI BAV SUR CE BLOG /MAIS
[…]
Je vais m’auto bannir quelques temps
[…]
Bolibongo dit: à
Le monochrome c’est ingrat.
C’est un gras aussi…
FL dit: à
Je rigole.
https://twitter.com/GPoPesie/status/1640381758783750149?cxt=HHwWioCwxZeh58MtAAAA
Écroulée de rire ! Hier, y a pas eu moyen, las.
Du moment que c’est du gras double.
« L’alliance de mots » était une expression pour ne pas utiliser oxymore, et une expression fort en vogue dans l’enseignement de ces temps-là…
The Loyal Kind ;
Nous entrons en semaine sainte. 3 avril 2023.
À minuit trente, il y a trente trois ans, l’enfant cadette naissait avec enthousiasme.
Il y a deux mille ans, Jésus sur la croix était crucifié, conspué, percé d’une pointe de lance au côté, une couronne d’épines sur la tête, trente trois ans aussi.
Moi je, vais passer ma semaine sainte à prier pour les enfants qui à quinze, seize, dix sept ans, dix huit, égarés, choisissent de quitter la vie ou de l’ôter à autrui.
Bonne semaine sainte à vous,
(3.4.2_9.29)
***Ce matin lundi, un bon papier de N. Duvoux sur la parenté de pensée entre Castel et Bourdieu. Il fait du bien à la compréhension sociologique de notre société. J’ai trouvé… autour du thème – redistribution par l’Etat social et insécurité liée à la désaffiliation.
https://aoc.media/analyse/2023/04/02/insecurite-sociale-sur-une-affinite-elective-entre-pierre-bourdieu-et-robert-castel/
**Hagège… ? Merci Rosanette pour la démystification du bonhomme lors d’une célèbre intoxication collective. Quelle douche froide ! En suis encore glacé, mais c bien revigorant.
*** Depuis quelque temps, entends-je se répandre sur les ondes une formule incompréhensible : « on déplore X blessés en urgence absolue »… L’herdélie la trouve-t-elle choquante, ou normale et donc recyclable (… à nos écoliers, par ex.) ? Que signifie-t-elle, au juste ?
Bàv et BS pascale.
Si l’herdélie a une heure à perdre et veut bien se désintoxiquer des enfumages habituels sur les prétendus ‘éco terroristes’, cf. l’entretien d’un « copain » du coin, Benoit Biteau de la Confédération paysanne, député européen « anti bassines » ‘Ste Soline & Mauzé s/Mignon’.
https://www.youtube.com/watch?v=lAZOy9j8pP8
Bàv,
Je ne sais pas vous, mais nous, ici (AHP) on aura Pâques après les rameaux.
En attendant le printemps
« La Durance dévalise les Alpes depuis des siècles au profit de sa vallée. Elle a semé sur ses bords tous les arbres souples arrachés aux montagnes. Elle s’est fait une escorte et une haie d’honneur, des peupliers de toutes sortes, des bouleaux de toutes les couleurs, des osiers depuis le blanc jusqu’au plus noir. Elle a gonflé de son eau fraîche tous ces bois spongieux, et la chaleur de la Méditerranée en fait bouillir les feuillages exubérants où le vert, le gris et le bleu, délavés, s’unissent dans un iris que la moindre lumière démesure.
Du creux des vallons émerge la frondaison d’arabesque des bosquets de sycomores et sa petite écume vert-de-gris ; le creux lui-même charrie l’épais ruisseau des végétations véhémentes : les tilleuls qui sont encore loin de leur fleur, mais distillent déjà une sueur sucrée, les érables que le moindre vent fait clapoter comme de l’eau, les hêtres pourpres, les clématites échevelées, les obiers boules-de-neige, les amélanchiers à feuillage fantôme, les vergnes dont l’or éblouit, les charmes de Virginie, les alisiers des oiseaux, les ormeaux, les noisetiers, les sureaux, et enfin le roi des gueux : l’acacia, dont le fruit est appelé « cœur de saint Thomas » et dont la fleur a le parfum des péchés capitaux.
Le ciel roule toujours des nuages épais, mais la lumière les transperce, de longs rayons de soleil descendent mélanger les couleurs et fouler les parfums. Sur les terrasses des collines, les oliviers bleuissent, un vert d’opale s’agite à la crête des yeuses, les pins semblent vernis.
Les merles bleus, les roitelets, les pouillots siffleurs, les fauvettes, les mésanges, les rousserolles, les rossignols, les gros-becs, les verdiers, les linottes, les sizerins, les bergeronnettes, les bouvreuils et les pinsons pillent les feuillages neufs. Ils ne chantent pas encore ; ils ne font que pousser de petits cris de ravissement et de rage, se jetant d’arbre en arbre, de buisson en buisson, se roulant en pelotes dans les prés, jaillissant comme des fusées, balançant dans les vents déchaînés de hautes vapeurs crépitantes de battements d’ailes. Sur la plaine, le vert des blés se noircit de corbeaux.
Ces rayons, ces rumeurs et ces ramages rouent comme la queue d’un paon. Les tombereaux des orages déchargent des rochers derrière les horizons. Des éclairs traversent le ciel, dont on ne sait s’ils sont de foudre, ou le renversement de l’aile de milliers d’étourneaux, ou le reflet des prairies sur lesquelles vient de frapper le soleil. Les aubépines répandent une odeur amère. Les averses courent comme des perdues de droite et de gauche, foulant les herbes, exprimant le suc des thyms fleuris, des muguets, des violettes, l’anis des armoises et l’amertume de la ruta, la rue, qui en cette saison pousse dans les ombres et a la tige tendre comme la rosée.
De jour en jour, d’heure en heure, le bruit des feuillages se fait plus épais. Enfin, un beau matin, je m’aperçois que la forêt de chênes taillis est recouverte uniformément d’une écume couleur d’absinthe. J’ai encore raté l’arrivée des feuilles nouvelles. Elles sont là, déjà dentelées. Alors, en une semaine, les dés sont jetés : les orages s’éloignent, les vents se calment, le ciel se découvre, le soleil s’installe, les joies cherchent lentement ceux qui sont destinés à jouir d’elles, et les trouvent. Le printemps est arrivé. »
(Jean Giono, « Le printemps en Haute-Provence », 24 avril 1964)
En attendant le Paradis
Bernard Pivot : « Je suis sûr de l’existence du purgatoire : c’est la vieillesse. Les maisons du purgatoire s’appellent des Ehpad. J’aimerais mourir chez moi en lisant L’Équipe ou, mieux, en relisant Montaigne ou Proust. »
@Rose
savez vous que ce qui en architecture s »appelle feuille d’acanthe c’est tout bêtement la feuille d’artichaut
c’est fou ce que les mots peuvent magnifier les choses
pour le même produit il y a des restaurants qui servent du « coq au vin » d’autres de la « poularde au chambertin » et la « sauce chasseur chez l’un s’appelle sauce grand veneur chez l’autre
@JJJ
la grande historienne Madeleine Reberioux est morte comme rêve de mourir Pivot
Dans son fauteuil,surprise par la mort alors qu’elle était en train de lire le Monde, que ce jour là elle n’a pu lire jusqu’au bout
Moi, je n’ai qu’un espoir… celui de ne pas mourir en lisant les vomissures de jissé devant mon ordi… Ce serait trop crétin !… En revanche, lire une nouvelle saillie de JM Boug et en mourir d’un fou rire, j’aurais rien contre 🙂
Ce matin, le léchage de Léa à l’égard d’un bouquin de Bruce Toussaint sur la mort de ses parents m’a prodigieusement exaspéré… Autant l’une que l’autre !…, cette complaisance intra journalistique comme prétexte à l’actuel débat sur la mort accompagnée. Brrrr !
La question continue de se poser. Est-il vrai que les pâtes à la carbonara ont été inventées à la fin de la 2nde guerre mondiale pour nourrir les GI ?
(Sur les GI en Italie je vous conseille « La Mystérieuse flamme de la reine Loana » d’Umberto Eco.
D’ici à ce qu’on apprenne que les sauces à base de roux n’ont pas été importées par les cuisiniers de Catherine et Marie de Médicis à la cour de France.
Je m’attends à tout.
Déjà qu’il se murmure que les pâtes c’est une invention arabe ou maghrébine passée en Sicile puis de là dans le reste de l’Italie avant de conquérir le monde entier.
Moi, c’est l’histoire sordide de cette écrivaine, amie de jean piat (?), mourant dans un ehpad de luxe edu 9-2, racontée par Castanet, que j’arrive pas à dépasser… On aimerait tellement tous.tes que chacun.e mourût tranquillement chez soi, dans son fauteuil en lisant le Monde… Mais ce n’est pas la réalité, hélas. Il faut se battre pour imaginer une Madeleine heureuse de mourir dans un ehpad, puisque c’est notre destin à tous.tes, celui du plus grand nombre. Voilà le combat. Emma et r^z et tant d’autres nous montrent le chemin, à la mi-carême. Merci.
Qui ça Françoise Dorin. Ah oui elle était dans un EHPAD de luxe d’Orpea à plusieurs milliers d’euros par mois. Il a fallu que ça soit un journaliste gauchiste indépendant qui sonne l’alerte sur les dérives sordides de ce groupe de maisons de retraite.
L’Administration n’a jamais bougé.
oui françoise dorin, j’avais oublié son nom.
Merci FL – (ah bon ? Castanet serait un journaliste gauchiste ?)
Il s’appelle Castanet ? Il n’est pas gauchiste ? Je m’étais fait l’idée qu’il était gauchiste.
Ah tiens ! il a également enquêté sur les disparitions d’oeuvres rares et la mauvaise gestion de la bibliothèque Doucet.
Je ne comprends pas ce « murmure », car l’histoire des pâtes est désormais connue. Invention chinoise à base de blé tendre ; transporté jusqu’en Sicile par les marchant arabes, ces pâtes avaient une brève durée de vie (2 ou 3 semaines). Les Siciliens ont vite compris les avantages du blé dur, d’où les pâtes « modernes ».
Toutefois, les premières traces d’un produit alimentaire à base de blé dans le monde méditerranéen remontent à 1000 ans avant Jésus-Christ, avec la consolidation de la figure de l’agriculteur, qui s’occupait des semailles et des récoltes. C’est alors qu’on trouve chez les Grecs et les Étrusques le terme « laganon » désignait une grande feuille de pâte plate coupée en lanières. Un siècle avant Jésus-Christ, Cicéron et Horace se déclarent gourmand de « lagana », un pain plat de farine cuit à l’eau et sans levure. En utilisant plusieurs bandes et en les superposant, on obtenait une sorte de lasagne. Le premier document écrit mentionnant les pâtes est attribué à Marcus Gavius Apicius, qui dans le De re coquinaria libri, décrit la farce d’une « lagana » (lagàne e ceci (pâtes et pois chiches), est mentionné par Horace). La limites des pâtes méditerranéennes avant le blé dur était la durée de vie (1 ou 2 jours). Etc., etc.
marchant > marchanD !
lagana » (lagàne > lagana ». Lagàne
Rose Festival 2023 à Toulouse
Le 1, 2 et 3 septembre 2023
L’édition 2023 du Rose Festival de Bigflo et Oli à Toulouse se déroulera le vendredi 1er, le samedi 2 et le dimanche 3 septembre 2023 au MEETT, Parc des Expositions et centre de convention de Toulouse Métropole !
@ Je m’étais fait l’idée qu’il était gauchiste.
Ben voyons dong !… Au moinss, cette réaction vous situe son homme (sweet home), FL. !
Bàv,
Alors il est gauchiste ou il est pas gauchiste ?
@ la réponse est dans votre tête, Floflo, D D, Youyou, Mendive, etc.
& qu’est-ce que j’en sais, moij ? Y a marqué sur sa fiche : »journaliste indépendant »…
Pour vous, ça doit vouloir : « gauchiss », non ?
Bàv,
Vous savez pas quoi.
On a trouvé plus bavard et plus débile que la gigi : FL !
Je monterais « La Tempête » de Shakespeare, Caliban aurait l’air de ça.
https://twitter.com/LouisWitter/status/1642497148947255297/photo/1
Une photographie prise par un photographe gauchiste…
C’est un gras aussi…
Oui, la couche sur le monochrome est épaisse, voyez ceux de Y. Klein.
Peinture de pâte à pizza?
Peinture de pâte à pizza?
Peut-être.
De carbone à ras!
Du purgatoire et de l’épectase.
Le Grand Robert nous apprend que le terme a été «diffusé» en 1974, sur la base du grec «epektasis», «extension» dans Aristote, devenu «tension pour atteindre le seigneur» chez les chrétiens. Mais en 1974, il s’agissait de la mort de Jean Daniélou. Un jésuite auteur d’une considérable œuvre théologique, devenu cardinal, et mort subitement chez une prostituée. L’éloge funèbre du père Tilliette dans le Figaro indiquait que c’est « dans l’épectase de l’Apôtre qu’il est allé à la rencontre du Dieu Vivant ». Le Canard enchaîné, peu convaincu, plaisante sur le mot, lui donnant la seconde signification de « mort durant l’orgasme. »
DISPARITION
Mon pauvre Gigi la Brouette !
Tu mourras comme un crétin que tu es depuis toujours, tes poumons secs nourris aux vomissures de ton égocentrisme naïf …
Relis toi ! Tu nous en donnes la preuve chaque jour, ici-bas, que tu es un crétin parfait !
surtout quand on sait que FL & Jissé, c la même chose…
Et caisse que j’en zay, moij ? tu va juger Copernic, 43 ans après, toij ?
@ égocentrisme naïf (jjj) vs nombrilisme exhibitionnisss (fl-jissé)…
Yapafotto, Eric, as-tu mangé des pâtes à l’épectase ?
Je trouve que la mise à pied de C. Nobili au Canard devient une affaire passionnante sur le pan pré-judiciaire. J’invite tous nos étudiants en droit social de la rdl à la suivre attentivement.
@ bec sur le plan… ! /opus/ 😉
Terrifiantes ces disparitions de manuscrits à Doucet ou est plus que vraisemblablement mouillé Jean-Yves Lacroix
Ne vous inquiétez pas pour ma mort. Il y a plus urgent : la vôtre, notamment, qui ne devrait point tarder. Convertissez-vous à l’intelligence chrétienne pendant qu’il en est encore temps !… L’extrême-onction en repentance a toujours ses croyants et ses vertus bienfaisantes, on trouve toujours des ministres du culte proches de pkrl prêts à bien vouloir l’administrer.
Je dis ça, et je sors…
Mon pauvre Gigi la Brouette (sic)
Relie-toi (sic), tu sais même pas accorder tes frases (sic) quand t’es un brin démasqué. Pas diffisile (sic)…
Toutefois, les premières traces d’un produit alimentaire à base de blé dans le monde méditerranéen remontent à 1000 ans avant Jésus-Christ,
(roro dixit)
–
Effaré de lire de telles énormités.
C’est le même rorototo qui nous donne occasionnellement des leçons sur Jésus, qui il était en réalité, ou n’était pas, historiquement, et patati et patatoto…
Rosanette, vous avez évoqué le sens des mots qui change selon leur contexte et vous notez «que ce qui en architecture» s’appelle feuille d’acanthe c’est tout bêtement la feuille d’artichaut».
Voilà un bon exemple. Pour le mangeur d’artichaut à la table familiale, ses feuilles se mangent une à une, l’assiette un peu inclinée pour la vinaigrette. Pour le botaniste, les feuilles de Cynara cardunculus peuvent peut-être ressembler aux feuilles d’acanthe (ces feuilles très grandes, longues, profondément divisées en lobes aigus, pennatipartites, armés d’épines grêles de 1-3 , de couleur gris argenté, aranéeuses ou tomenteuses en dessous, sont longuement pétiolées. Le pétiole qui se prolonge en nervure principale est large et charnu.)
Mais pour ceux qui ont eu à s’occuper d’un jardin avec des acanthes proliférantes, et par ailleurs amateurs d’ordres antiques, il ne fait aucun doute que la feuille du chapiteau corinthien est une feuille d’acanthe, beaucoup plus large, avec des dentelures moins aigües, plus souples et donc susceptibles de présenter cet élégant enroulement terminal.
Bref, d’ou tenez-vous cette affirmation qui trivialise l’ordre jupitérien.
Tiens, le dindon qui croit dans les légendes monothéistes exprime quelques opinions sans épaisseur et fades comme ses endives. Pas étonnant qu’il aimerait avoir un criminel comme grand frère.
–
sinon même les enfants connaissent les pains égyptiens montrés dans les musées. L’un d’entre eux est daté de -1400 de façon certaine.
Nous parlions de pâtes, pas de pain !
@LMD
je le tiens de ma prof de gres de seconde (en 1953) et depuis chaque fois que des pedants retour de Grece me parlent du chapiteaiu corinthien,je ytouvais trouve que ça fasait chic de leur dire qu’en fait les fameuses feuilles d’acanthe dont parlent les guides touristique ne sont que les banales feuilles d’artichaut qu’ils connaissent bien
avec la precision que vous m’apportez vous me privez à jamais de mes effets; quelle déception!
Une precision il y a sans doute plusieurs manières de manger l’artichaut dont celle que vous indiquez Mais moi je ne connais que les fonds d’artichauts mijotés avec des oranges
essayez et vous ne les mangerez jamais sous une autre forme
Confiant dans les compétences de Patrice Charoulet, je n’ai pas contrôlé et donc écrit « plein ceintre » pour « plein cintre » (arco à tutto sesto).
Selon Virgile la robe d’Hélène était relevée par des feuilles d’acanthe en broderie… et non pas d’artichaut. On impute à Callimaque l’idée du chapiteau corinthien d’après l’offrande d’une nourrice sur le tombeau d’une jeune fille. Cette offrande consistait en bijoux déposés dans une corbeille entourée de feuilles d’acanthe… et non pas d’artichaut.
Tototo… nous parlons d’un « produit alimentaire à base de blé ».
L’endive n’est pas fade, par ailleurs.
Le petit dédé, nous parlions de pâtes, si vous parliez d’autre chose il fallait prévenir. Toujours de l’idée que vous aimeriez un grand frère un criminel ?
un grand frère un criminel > un grand frère criminel
Rosanette, votre recette pour les artichauts est tout à fait savoureuse, mais alors on ne peut plus parler des feuilles d’artichaut ce qui était le cœur du sujet que j’abordais (mais le cœur d’artichaut aussi peut faire l’objet de dérives sémantiques).
Je ne sais pas de quoi vous parlez, rebato.
Rappelez-mou précisément ce que j’ai dit parce que très honnêtement je ne m’en souviens pas. Ce que je sais c’est qye votre maîtrise incertaine de la langue française vous joue souvent des tours.
nous parlions de pâtes, nous parlions de pâtes… évidemment que vous parliez de pâtes, c’est le sujet que vous maîtrisez le mieux, mais il faut parfois savoir en sortir.
Lorsque l’on dit une connerie, dédé la saumure, on a intérêt à s’en rappeler, mais puisqu’il semble que dans votre approche arbitraire du réel il vous arrive de mettre en jeu des propositions dont vous n’êtes tout à fait conscient, je comprends que vous fassiez semblant d’avoir oublié la manière avec laquelle vous avez enrobé votre admiration pour le criminel qui squatte le Kremlin.
Au moins moi, contrairement à vous dédé, je maitrise un sujet…
Moi JJJ, je ne supporte plus Salamé. Le matin j’allume la radio, je tombe sur elle, je change direct de station. C’est rôdé maintenant. Je ne blaire pas beaucoup mieux son acolyte Demorand. Et du temps de Cohen c’était pas mieux. On va encore dire que je suis exigeant. Eh ben oui je suis exigeant. Voilà.
Pour toute question relative aux pâtes, voyez renato.
voyez renato.
Même pour la potatoe?
Vous parliez de Poutine ? C’est quelqu’un de droit et de loyal quand on le connaît un peu.
Il faut juste éviter de le faire sortir de ses gonds. Sinon voilà ce qui arrrive. C’est facile à comprendre. Je ne dis pas que j’aprouve. Je me contente de constater. Par ailleurs c’est une affaire qui ne nous regarde pas, nous, Français. Je ne sais pas pourquoi on s’occupe des oignons des autres, une énième fois.
Quand on est déloyal avec Poutine, on le paye au prix fort. Il faudrait être perdreau de l’année pour ne pas le comprendre. Voilà la leçon à retenir. Moi je ne prends pas partie.
Je regrette évidemment que des civils tranquilles fassent les frais de toutes ces mésententes. Mais bon. Cessez-le feu, camisole pour Z, plan de paix, (dénomination politiquement correct de négociation).
«… droit et de loyal… » ?! un criminel, endives bien à part êtes-vous sûr de ne pas penser sous l’emprise d’une perversion, dédé ?
un criminel, endives > un criminel ? endives
Vous risquez des ennuis avec la fédération française de l’endive, renato, à vouloir tant vous en moquer.
Imogen Cunningham, 1928
https://lesempio.blogspot.com/2013/02/imogen-cunningham-1928_14.html
si d veut écrire rubato, il devrait au moins choisir un pianiste, ou laisser faire renato
Tempo rubato ou, absol., rubato, subst. masc. ,,Mode d’exécution qui consiste à décaler légèrement le rythme de la mélodie en retardant certaines notes, en en précipitant d’autres, tandis que l’accompagnement demeure strictement mesuré« (Pinch. Mus. 1973). MmeEdwards (…) a joué quelques mazurkas, avec fluidité, charme, mais à la manière artiste, avec ce tempo rubato qui me déplaît si fort, ou, pour parler plus exactement: sans plus tenir aucun compte de la mesure, et avec des accents subits, des sursauts, des effets, beaucoup plus propres à faire valoir le tempérament de l’exécutant que l’excellence du morceau (Gide,Journal, 1915, p. 518).
− P. métaph. Aussi le devenir est-il pour nous un milieu tout ensemble incompressible et compressible à l’infini: car bien que l’alternative nous interdise d’escamoter le fait du temps, la liberté nous donne le pouvoir d’en déplacer, ajourner, échanger, abréger les moments à notre guise. C’est un perpétuel rubato (Jankél.,Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 110).
− Empl. adv. Selon ce mode d’exécution; avec une grande liberté rythmique. Jouer rubato. (Dict. xxes.).
et qui est monsieur Purgon ici?
« Superbe interview de
@bernardpivot
par #marielauredelorme,
@leJDD
« Je suis sûr de l’existence du purgatoire : c’est la vieillesse. Les maisons du purgatoire s’appellent des Ehpad. J’aimerais mourir chez moi en lisant L’Équipe ou
@leJDD
ou, mieux, en relisant Montaigne ou Proust.
Artichaut ou pas, je continuerai à rever sur le vers d’Heredia:
« Au chapiteau brisé, verdit une autre acanthe »…
Bien à vous.
MC
sur TABLET/
« e 27 mars, vous avez publié un article de Blake Smith à propos de mon livre Le Sexe des Modernes, Pensée du Neutre et théorie du genre , paru en France en 2021 aux Editions du Seuil. Je n’ai pas à commenter ce que dit l’article, je voudrais juste aborder un point du texte qui m’a surpris, et même plus que ça. Smith a écrit : « Marty déteste l’Amérique avec toute la joie obscène d’un universitaire français vieillissant ». On devine qu’il a dû prendre plaisir à écrire cette phrase, pourtant elle est non seulement inexacte mais presque folle. Je voudrais faire deux remarques.
1. L’exemple que Smith a donné pour justifier sa déclaration autour du droit d’une personne transgenre d’entrer librement dans un McDonald’s n’est pas le mien mais une citation de Butler elle-même (page 489 de mon livre, extrait de Notes Toward a Performative Theory of Assembly(2015)). Je cite cette phrase comme représentant un idéal affiché par Butler elle-même. Et j’ajoute à cette citation de Butler à propos du McDonald’s : « c’est-à-dire, pour un intellectuel européen à l’ancienne, en enfer… » Mais vous n’avez pas compris que (a) je me moque gentiment de la naïveté de Butler et non de celle de Américains en général, que je connais assez bien pour savoir que ce n’est pas
un idéal qui leur est commun, et (b) je me moque en même temps du snobisme et de l’élitisme aristocratique de l’intellectuel européen. En écrivant « pour un intellectuel européen démodé », je signale clairement l’ironie, et pour être sûr que le lecteur comprenne, j’ajoute un élément d’hyperbole : « en enfer… » L’anti-américanisme grossier que j’attribue à la figure âgée de l’intellectuel européen fait l’objet de mon ironie, pas de ma propre opinion.
2. Smith revient à la fin de son texte sur cette question tout à fait fantastique (« l’anti-américanisme [de Marty] fulminant »). Mais si j’étais un grand névrosé de l’anti-américanisme, aurais-je placé une œuvre d’Andy Warhol en couverture de mon livre (« Self Portrait in Drag »), montrant ainsi mon admiration pour ce grand artiste américain ?
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/letter-on-america-eric-marty-blake-smith
ou laisser faire renato
C’est votre endive problème et alii…
Vladlen Tatarsky, célèbre blogueur russe de 40 ans et fervent défenseur de «l’opération spéciale», a été tué dimanche dans l’explosion d’un buste à son effigie.
Éclaté le putinoserf!
Cher Marc, n’écorchez pas ce vers de celui qui fut un grand ami de mon aïeul : « Au chapiteau brisé verdiR une autre acanthe ». Ce qui me vaut de posséder lettres, cartes de visite et ouvrages dédicacés du poète.
Et voilà que maintenant je suis une endive.
l’étymologie de barigoule est plus longue que la préparation dont c’est le nom: je me passe bien de chicon et de con à la erdélienne parce que je sais être chic et que je préfère les vraies histoires belges;
bonsoir!
et alii dit: je me passe bien de chicon et de con à la erdélienne parce que je sais être chic
A la manière de Bigard ?
À propos de macaroni, tant pour savoir…
Les pâtes étaient déjà connues à l’époque de la Grande-Grèce (Italie du Sud) et de l’Étrurie (Italie du Centre-Ouest), où elles sont connues par le terme grec láganon ou par l’étymon, de racine méditerranéenne aussi bien étrusque que grande-grecque et italique, makária ou makarṓnia (avec le sens de nourriture bénie, offerte dans les cérémonies funéraires), qui repris par le parler latin, est parvenu jusqu’à nous sous la forme du verbe de certaines régions du sud de l’Italie a’maccari, qui est à son tour à l’origine des termes dialectaux maccaruni et maccaroni. Tandis que le terme latin lagănum était utilisé pour désigner une pâte d’eau et de farine étirée et coupée en lanières. En fait, il est bien connu et documenté que Cicéron faisait l’éloge des laganæ, un terme latin dont dérive, à travers l’étymon correspondant lasănum (récipient de cuisson), le nom actuel de lasagne (connue en latin vulgaire sous le nom de lasanĭa).
chic comme Schikaneder
en PAPAGENO§
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/83/Papageno.jpg/170px-Papageno.jpg
La flûte enchantée, acte II. duo Papageno-Papagena
https://www.youtube.com/watch?v=JSwP3n67l2E
@La mémoire de Javier Marías ne dormait que d’un oeil
Et Borne, pupille de la nation, veille
https://pbs.twimg.com/media/FsyR1ihXwAEXpDZ?format=jpg&name=small
merci %C et AN pour cet échange instructif sur ce poème de l’oubli… Plus passionnant, entre nous, que l’histoire des pâtes Panzani-Buitoni aux artichauts à la crème. Tchin, c’est l’heure !
____________
(bon, je le CC pour l’édification commune)…
Le temple est en ruine au haut du promontoire.
Et la Mort a mêlé, dans ce fauve terrain,
Les Déesses de marbre et les Héros d’airain
Dont l’herbe solitaire ensevelit la gloire.
Seul, parfois, un bouvier menant ses buffles boire,
De sa conque où soupire un antique refrain
Emplissant le ciel calme et l’horizon marin,
Sur l’azur infini dresse sa forme noire.
La Terre maternelle et douce aux anciens Dieux
Fait à chaque printemps, vainement éloquente,
Au chapiteau brisé VERDIR une autre acanthe ;
Mais l’Homme indifférent au rêve des aïeux
Ecoute sans frémir, du fond des nuits sereines,
La Mer qui se lamente en pleurant les sirènes.
Et voilà que maintenant je suis une endive.
Certes pas renato. 🙂
La dive endive est le cierge édifiant de et alii.
Amen!
@La dive endive est le cierge édifiant
ET VOUS LE CONCIERGE?
Les Maldives sont un État insulaire de la mer des Laquedives situé à 612 kilomètres (jusqu’à Malé) au sud-ouest de l’État du Kerala, en Inde, et à 755 kilomètres à l’ouest-sud-ouest du Sri Lanka. Le pays, constitué de 26 atolls et trois îles isolées divisés en 20 régions administratives soit 1 199 îles au total (dont à peine plus de 200 habitées en permanence), s’étire du nord au sud entre le Lakshadweep et le territoire britannique de l’océan Indien (Archipel des Chagos)5. Les atolls occidentaux ont leur côte ouest baignant la mer d’Arabie tandis que les atolls orientaux appartiennent en totalité à la mer des Laquedives.
ET VOUS LE CONCIERGE?
Le chat Cristin, si vous voulez.
Satin Doll :
Parfois, j’aime bien avoir mes cheveux retenus forts, derrière ma tête, par un élastique bien dur. Ne croyez pas que je veux qu’on parle de mes cheveux : tu parles, quatre mèches raides et sans aucun attrait. Mais c’est juste pour dire à quel point nos neurones sont dépendants de leur environnement : quand je me métamorphose en vieille sorcière tordant au plus près de son crâne sa capillarité, lui interdisant de s’échapper, c’est comme me mettre en train pour écrire. Mon crâne en devient plus prégnant, plus près de mon cerveau. Du coup, les mots s’échappent. Sous surveillance, bien sûr. Sous surveillance.
Clopine,
Vous devriez écrire des livres et les publier, votre style plaisant et charmant et votre aimable prose dépassent largement ceux de Virginie Grimaldi et Aurélie Valognes qui sont toutes les deux des romancières à succès.
Lancez-vous, chère Clopine, et vous aurez du succès vous aussi, je vous le souhaite…
@Mon crâne en devient plus prégnant, plus près de mon cerveau
Une sensation de cerveau à l’air libre et le souvenir de quelques lignes prégnantes ; était-ce chez Mishima ?
moij quand je me fais tirer la peau pour avoir l’air plus djeune sans rides faciales, j’ai le sentiment que mes idées deviennent plus élastiques, plastiques, ductiles, comme si elles voulaient atteindre leur but dans un arc en ciel de gravitation. Et elles y arrivent en général. Après quoi, la chirurgie statique n’ayant qu’un temps, tout se relâche : les rides se réactivent, les idées deviennent moins claires, se floutent, et confusent. Il est temps de s’empierger, de s’astreindre, de faire sa relaxation mentale avec du Chopin, de s’enfouir sous l’oreiller. Pourquoi pas en oubliant cette Nocturne, JL ?
BN, c’est l’heure…
https://www.youtube.com/watch?v=yyH9Limgy0M
Encore une qui se tire les cheveux, JJl… Hélas, j’ai tant de mal avec Chopin, et tant de jouissance avec Bach, que je me demande encore comment font ceux qui aiment les deux…
Je vais être scandaleuse, à faire un parallèle entre deux pauvres tritureurs de mot à des génies musicaux, mais enfin : il y a, à mon sens, comme un parallèle avec Brel et Brassens. Tout chez moi incline vers Brassens. Tout m’irrite chez Brel, sans pour autant lui dénuer son talent… Mais le jeu de scène, l’appel aux sentiments, jusqu’aux rimes trop prononcées… La facilité (non, ce n’est pas vrai ce que je dis là, mais bref)… Bref… Mille fois vaut mieux « mourir pour des idées » ‘si complexe, même dans ses redondances, que « ne me quitte pas »… Ah, je ne sais pas si je vais être comprise. Mais bon.
Clopinet dirait : « Ouvre Bach, ferme Chopin. Ouvre Chopin, ferme Bach. Il faut compartimenter les boîtes. C’est la seule solution ! »
https://www.youtube.com/watch?v=1ohpj855o7s
De la pipe aux Maldives et de la CGT
https://www.youtube.com/watch?v=K27DI2jpkvg
Vous aimez encore trop les idées qui veulent tout dire, et pas assez les mélodies qui ne veulent rien dire. Mais les idées partent vite et les mélodies restent longtemps. Et les brèles supplanteront toujours les bras sinces, à la fin des faims. Comme les endives, les chicons… Célavie.
C’est gété… J’aime beaucoup les nouvelles moustaches de Sophie Binet, pour ma part.
(et la mer, la mer, toujours recommencée)
D’accord, JJl, mais vous faites quoi ?
@ Ah, je ne sais pas si je vais être comprise.
Je crois vous comprendre et si j’osais formuler ma pensée, au regard de l’idée que l’on se forge de votre longue vie proustienne sur cette chaine, je dirais ceci : rester fidèle à ses propres idées quitte à mourir pour elles -GB) vaut mieux, in fine, que s’accrocher à un être humain prétendument choisi dans un pacte commun, mais nécessairement déserteur à la longue (JB).
… Interprétation sauvage dont je vous prie de m’excuser par avance, mais la résilience est toujours au bout du thunelle, nous le savons tous, une fois les cheveux lavés, séchés et tirés…
Bàv, courage, fuyons !
A pat être un commentateur aimable, veux-je dire ?
Et l’amer, l’amer, toujours recommencé…
Clopine, l’un était philosophe, l’autre tragédien.
Ca, pour vous faire sourire, JJl…
et moi ?… je laisse aller, parce que ce n’est qu’une valse, après tout… Le comique l’emportera toujours sur la tragédie, même dans la mata-mort, hein ! 🙂
Comme disait l’épitaphe de Jean Cocteau : « je reste avec vous ». Qué en paz descanse !
B. Oui; Problématique interne : j’ai toujours su avoir un cerveau, vouloir m’en servir, et ai été trahie par ceux qui m’assignaient à ma condition : me renvoyer impitoyablement aux émotions de mon sexe (et ils n’avaient pas tort : elles sont mortelles, croyez-moi).
et j’apprécie votre humour, croyez le bien. 🙂 J’entends bien : la mère Thume, ta mère Dune… toujours recommencée. A recommencer à zéro…
Reprendre tout depuis le départ, rebattre les cartes… Ce n’était qu’un au revoir d’un mauvais départ… Un a-valoir sur le savoir. Une amabilité.
Bàv,
euh, bon, à part ça, qui va s’élever ci conter la dernière ineptie proférée par Finkielfraut, hein ? Comme quoi ce serait Bourdieu le responsable de la décadence de l’éducation nationale ? Wouarf???
Resonsable du thermomètre pour accuser la fièvre ?
@ me renvoyer impitoyablement aux émotions de mon sexe
Non, ne dites plus cela, vous savez que ce n’est pas tout à fait exact ! Cela vous arrange de le penser encore, cela vous arrangeait de le vivre ainsi. Mais ce n’est plus là qu’un refuge de facilité devenu. Un nonchaloir complaisant quand vient le soir de la solitude retrouvée qui cherche encore son harmonique…
Vous avez bien compris que tout le monde était victime des émotions de son sexe ou bein que personne ne l’était réellement. Que le sexe ne faisait plus rien à l’affaire, que très bientôt il n’y aurait plus de victimes à décompter dans la neutralité du genre indistinctement inclusif ! Autrement dit, que l’on y trouverait en commun accord une meilleure harmonie dans la complémentarité des sexes et dans l’indistinction du genre… Et cela, dans pas longtemps. C’est à nous, la génération traumatisée et consciente de ces séquelles séculaires, d’en constituer le fer de lance.
Bàv,
Laissons Finkie et Bourdie dans leurs sépultures respectives ainsi que Onfrie.
Il est temps de remettre les pendus à l’heure !
Pas si sûre que ce soit à nous la génération traumatisée et sacrifiée d’en constituer le fer de lance.
Même si consciente, très, des séquelles séculaires.
Comme vous l’avez bien formulé !
j’ai tant de mal avec Chopin, et tant de jouissance avec Bach, que je me demande encore comment font ceux qui aiment les deux…
Clopine dit:
Quand on aime les deux c’est très simple: en fonction de l’humeur du moment, on jouit de l’un ou de l’autre.
Ta phrase est aussi étrange que celle-ci: « J’ai tant de mal avec les belles femmes blondes et tant de jouissance avec les belles femmes brunes que je me demande encore comment font ceux qui aiment les deux… ».
Quand on aime la Beauté de la musique, l’étrange c’est de ne pas aimer Chopin parce qu’on aime Bach. Tous les matins, pour se mettre en route, Chopin jouait plusieurs préludes et fugues de Bach.
Chopin – Prélude Op.28 No.4 – Martha Argerich
https://www.youtube.com/watch?v=Tovh6JjaQ1A
MARDI 4 AVRIL 2023, 5h55
Soyons raisonnable !
En ces temps troubles, plutôt que de rendre hommage au malheureux prophète qui marchait sur l’eau, multipliait les baguettes de pain, foutait le bordel au Moyen-Orient, trentenaire menteur qui se prenait pour le fils du Barbu Céleste en refusant la délicieuse civilisation romaine au profit de ses propres délires, rendons hommage à Satan lui qui règne avec un succès grandissant partout dans ce monde soumis à des dieux sans vertus, des incompétents ne pensant qu’à culbuter de lubriques déesses sur de complices nuages.
Honte aux crétins terrestres soumis qui prennent de vieilles sornettes orientales pour ce qu’elles ne sont pas, une voie royale pour finir vertueux, crevant ratés dans un Paradis imaginaire, d’un ennui mortel.
Longue vie au Diable tout-puissant, par Raymond Lulle !
Bibbidi Bobbidi Boo :
4.4 — 7.35
Remarque 1
Quatre et plus choses/traits particuliers différencient (feuilles d’)acanthe et (feuilles d’)artichaut :
La couleur : vert grisé, presque celle des feuilles de l’olivier pour l’artichaut. Vert très foncé pour l’acanthe, brillant.
Le côté poilu des feuilles de l’artichaut, contrairement au lisse presque verni de l’acanthe.
La taille des feuilles, plus minces chez l’artichaut, plus larges chez l’acanthe.
La hampe florale avec une terminaison fleurie violette chez l’artichaut et de multiples implantations blanches chez l’acanthe.
Reproduction : fleurs blanches poussant de bas en haut de la hampe florale de l’acanthe, formant grosses graines marrons lisses qui explosent pour se disséminer. L’artichaut mère, lui, a des filles qui poussent à son pied et qui ne tuent pas la mère. Des rejetons collés au pied de la mère. C’est la seule plante que je connaisse de qui on dit « ce sont les filles ».
Implantation dans la terre : centrale et haute extrêmement harmonieuse pour l’artichaut comme une corolle déployée et haute.
Plus basse au sol et plus hétéroclite pour l’acanthe.
Superbes plantes les deux, merci à tous deux Rosanette et Janssen J-J de les avoir rapprochées, ce à quoi je n’avais jamais songé.
Rosanette y avait’il ces deux plantes à Oran ?
Remarque 2
Avais constaté, mais maintenant c’est très précisément observé, la course du soleil sur l’horizon : de basse l’hiver à atteindre son zénith l’été.
Maintenant, cet hiver plus particulièrement, me voilà à observer un second facteur : le soleil très bas sur l’horizon l’hiver se lève plein sud. Puis, les mois se déroulant, il se lève de plus en plus à l’est en se décalant chaque matin.
Je suis aidée par le paysage. Il y a une colline avec dessus une citadelle, puis à l’est de la colline une cathédrale puis le reste du village.
Là, il en est à la cathédrale et il continue sa course vers l’est. En plein été il se lève plein est. Tant pis si je ne comprends pas tout. J’observe et c’est fascinant.
Remarque 3
Depuis longtemps, j’ai constaté qu’au mois d’avril nous sommes impatients : et pourtant schbang, comme une systématique, « avril ne te découvre pas d’un fil ». Et nous, moi je, sommes impatients, impatients ! Il fait froid de chez froid, mais avec la promesse de l’été.
Or, les premiers à le savoir sont les oiseaux : ils chantent, mais ils chantent et c’est inouï.
Cette année, je l’ai entendu de mes deux oreilles, les oiseaux dès le mois de mars chantent des chants d’amour. Et piou piou piou et piou piou piou.
Je dois reconnaître que, un oiseau découragé ne chante plus. Oui : s’il s’est fait bouffer par le chat, il s’est fait couper les ailes et le sifflet. Grave de chez grave.
(4.3.23_8.46)
Hier : décès de François Colcombet, un magistrat fondateur du SM avec JP Michel. J’eus beaucoup de respect pour cette personne, jadis. Je salue sa mémoire.
Aujourd’hui : 69 ans de Sophie P. – Perdue de vue à Fontaine-lès-Dijon, au pied de la petite église, depuis 12 ans. Nulle envie de la revoir. Si elle lit la RDL, dites-lui que je pense à elle, dans un grans champ de magnolias, tous les 4 avril seulement. Elle me fit trop souffrir en me balançant mes 4 vérités, sans vouloir admettre les siennes.
Demain, on constatera l’étendue des éventuels dégâts du gel de cette nuit sur nos jeunes fruitiers en fleurs plantés à l’autome dernier (pêchers, abricotiers et pruniers). Les artichauts survivront, j’espère. Ont dures la peau et les feuilles, en principe.
BJ à tous.tes,
@ MS et alter,
Faut-il encore convaincre quiconque du bonheur de lire ce roman, ou au moins de ne pas l’oublier sur sa pile quand il sera paru en poche… ? Moi, je dirais : voilà mon coup de coeur du mois, et peut-être de l’année, si j’étais votre libraire indépendant.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/03/29/passager-mccarthy/
Bàv,
@Moi, je dirais : voilà mon coup de coeur du mois, et peut-être de l’année.
Et peut-être plus.
https://time.com/6223619/cormac-mccarthy-the-passenger-stella-maris-review/
Pas si sûre que ce soit à nous la génération traumatisée et sacrifiée d’en constituer le fer de lance.
Si ! C’est à notre génération d’hommes autant traumatisés d’aider à prendre en main, avec nos partenaires féministes, le destin des nouvelles générations égalitairement genrées. On ne peut plus attendre, en se contentant de déplorer, impuissant.es, les ravages historiques de la domination d’une minorité WASP et de ses succédanés sur les deux tiers d’une humanité aux abois.
Bien sûr que j’attends impatiemment le « dialogue » d’Alicia avec son psy, dans Stella Maris… On nous l’a prévu pour le mois de mai.
Bàv,
Lacune lexicographique
Mes 180 dictionnaires unilingues ne m’ont pas suffi, ni le dictionnaire de l’Académie (dernière éidtion), ni le grand Robert, ni le TLF, pour préciser l’adjectif, manifestement dépréciatif, « papou » dans cette phrase de Colette, (« Mitsou » ,2e volume, Pléiade, p. 701) : «Il la suit , arrête un regard vague sur les coussins d’un goût papou et les faux saxes.»
En cette semaine pascale, le léZard vous invite à une promenade de haute spiritualité, virtuelle ou réelle, pour les Parisiens…
En attendant… on digère très lentement la biographie de Kafka de Reiner Stach… Mais tel que je le craignais un brin, aussi minutieuse soit-elle, elle ne m’apprend strictement rien de plus décisif que je ne sachasse déjà. J’en ai sans doute trop lu, tout au long de ma vie, avec lui, sur lui et sans lui. Ne connaîtrai hélas jamais le bonheur de le lire à même sa propre langue, comme y parvient Georges-Arthur Goldschmidt, bien mieux que Bernard Lortholary, par ex. (mais n’ergotons pas)…
J’en profite pour saluer la mémoire du fils de GAG, un erdélien remarquable que, pmp, je n’oublie pas. Bàv,
Sachons-le : dans cette entreprise 800 collabs, leur cul, c’est du poulet. Une volière, vive d’esprit mais le cul bas et emplumé.
« Interrogé sur son rôle pendant la campagne de 2017, le cabinet de conseil américain nous répond qu’il « n’a pas été engagé, en tant qu’institution, dans la campagne, ses règles internes lui interdisant toute participation à des activités électorales ou politiques. Tout salarié de McKinsey, comme le prévoit la loi française pour tout citoyen, a le droit de s’investir à titre personnel dans la vie démocratique de son pays ». McKinsey ajoute qu’il est « avec ses 800 collaborateurs en France, une entreprise non-partisane et apolitique. »
@ jzmn, aviez-vous passé commande à LOUYS, Louise Rieti pour vous tapisser ainsi ? – Pas mal vos autres photos qui nous changent des fameuses poubelles… Allez-vous faire dans les édifices religieux parisiens, désormais… ?
Mais aufé,… qu’avez-vous pensé des résultats de la vocation sur la fin des trottinettes gratuites ? Y avez vous participé ou l’avez-vous boycottée ? (Etes resté bien étrangement silencieux depuis dimanche à ce sujet, sauf erreur dmp)…
Bàv.
Les artichauts survivront, j’espère. Ont dures la peau et les feuilles, en principe.
BJ à tous.tes,
Bonjour également.
Les artichauts s’agit de les hautement pailler jusqu’à la garde l’hiver.
Mais attention, sensibles à la sécheresse, et sensibles au gel. J’en avais trois donnés par Maÿa. Cela fait vingt ans que je plante des artichauts.
Des trois de Maÿa en reste un, les deux autres ont pourri sous la paille.
Celui-là est un survivant extraordinaire parce que un bout de feuille dépassait de la paille, il a pu faire sa photosynthèse, a été protégé du froid quand même et est reparti mieux qu’en quarante.
Désormais, j’ai un artichaut royal dans mon jardin en son centre: je vais faire un champ rond d’artichauts.
@ Une volière, vive d’esprit mais le cul bas et emplumé.
De celles qui ont la faveur des macronistes aveuglés et tjs enthousiastes pour leur chef, s’indifférant de savoir où passent NOS IMPOTS chez SES POTES…
@ les coussins d’un goût papou…
Papou né ?… Né papou ?, en Papouasie, elle imaginait des coussins végétaux très colorés, influencée par l’art nègre de son époque…
=> Pourquoi allez se brider l’imagination dans les dicos ?… Quelle misère mentale, nom de dieu ! alors qu’il est si simple de comprendre cette invention métaphorique de Colette, eût-elle été non répertoriée.
Jazzi, apparemment vous n’avez pas vu « Eternal Daughter » de Joanna Hogg avec une sublime Tilda Swinton ? C’est un film absolument remarquable, très anglais, qui narre les relations mère-fille comme jamais, de manière tellement corseté, so british ! Je vous le conseille. — En ce moment, je suis très fatigué. Il y a un film pour les malades comme moi, « Les Trois Mousquetaires », qui sort demain. Voyez-vous, j’aime cette époque, cette France ébouriffante et, paraît-il, bisexuelle. Oui, bisexuelle. je sais pourquoi maintenant mes parents, quand j’étais gamin, m’avait offert « Les Trois Mousquetaires » dans une version expurgée. Je ne leur ai jamais pardonné cette mutilation littéraire. ET s’il n’y avait eu que cela. Mon père avait acheté toute une bibliothèque de chefs-d’oeuvre, revus et corrigés pour soi-disant les petits, afin qu’ils les lisent sans peine — sans peine et sans profit, oui. Nos géniteurs n’ont pas eu toujours de bonnes idées. Heureusement, mon instinct m’a gardé loin de ces livres caviardés, je n’en ai lu que deux ou trois. Je préférais les éditions du Livre de poche, même si je ne suis jamais arrivé à bout de « Quentin Durward », dont j’aimais le feuilleton tévé qui passait à l’époque. Parents, si vos enfants vous demandent un livre, même pour un classique, offrez-leur la bonne édition ! Les libraires sauront vous guider, géniteurs incultes et criminels ! Le spécialiste de Victor Hugo, qui a édité dans la Pléiade ses oeuvres complètes, avait demandé, à l’âge de 8 ans, tous les livres du comte écrivain (Victor Marie comte Hugo, comme le nommait Péguy). Du coup, il en a fait son métier et sa passion. Comme les enfants juifs qui deviennent rabbins, pour avoir été initiés tout petits au Talmud. Bonne journée à tous.
@ j’ai un artichaut royal dans mon jardin en son centre
Quelle chance vous avez !… j’en ai replanté un issu du jardin voisin. Va-t-il « prendre » ??? Je crains de devoir le replanter chaque année, vu qu’il a toujours été prolo… et ses fruits toujours été rachtos.
… Et puis, ce gel matinal qui va encore tout nous cramer ! tu parles d’un réchauffement climatique, toué… 🙂
Bàv,
Quand mon père est mort et qu’on a vendu la maison, j’ai pris soin que cette bibliothèque de livres caviardés soit jetée à la poubelle. J’ai rarement jeté des livres, mais là, il le fallait.
@ Damien et gentils damoiseaux…
C’est quoi cette histoire de France bisexuelle qu’on trouverait pas dans les 3 Mousquetaires caviardés ?
Vous nous intriguez, là, mon bon… Can you precise your thought, my lady mimi, asap ?, Please.
Rien, je ‘n’en pense rien sur le vote contre les trottinettes, JJJ.
Non, je ne suis pas allée voter, les dés étaient pipés dès le départ : voter contre, c’était voter pour l’avis de madame Hidalgo…
Je préfère oeuvrer au réenchantement de la capitale !
Non, pas vu le film que tu recommandes, Damien.
Voir ici les trois derniers films vus cette semaine.
https://www.lelezarddeparis.fr/promenades-parisiennes-littérature-cinéma
J’ai vu aussi « Les Chemins noirs » d’après le récit de Sylvain Tesson, auteur du « goût de la marche » m’oblige.
Mais je n’en ferai pas un compte-rendu, car le film ne m’a pas convaincu du tout, ne le dites pas à Masseur à la sauce Curry !
En revanche, j’ai vu « Apaches », une version pop et yéyé des derniers apaches 1900 de Montmartre. ça m’a bien plu et distrait. J’en ferai peut-être un papier, dès que j’aurai le temps…
Mais le léZard doit aussi vous préparer un reportage sur la foire du Trône, qui vient juste d’ouvrir ses portes en bas de chez moi !
Et j’irai voir les trois mousquetaires…
En attendant… on digère très lentement la biographie de Kafka de Reiner Stach…
Nous aussi mais on en fait pas tout un raffut sur la RDL!
Et dans la foulée, La » PENSÉE BRETON « , Art, magie, écriture chez André Breton, collectif chez l’oeil d’or éditeur).
Et encore :
ALBERT ROBIDA De la satire à l’anticipation, collectif, aux éditions Les impressions nouvelles.
Bonne journée!
Fusillades à Marseille : Dupond-Moretti fustige « tous ceux qui consomment le petit pétard le samedi soir »
Le parisien
Relu pour l’occasion les « poèmes » d’ Ezra Pound dans la collection du monde entier chez Gallimard réédition 1985.
Il y est question de Gaudier Brzeska qui fit son portrait et qui marqua très fortement un de mes amis peintre sculpteur, notamment son « poisson avalant un oiseau ».
Bon, j’ai commandé un bronze original de cette sculpture qui est un hommage direct à Gaudier sans toutefois l’imiter ou le copier.
Il s’agira du numéro 8/8, ouf, il était temps de me décider avant que cette sculpture ne soit indisponible.
Il ne me faut pas » être pressé’ m’a conseillé mon ami sculpteur.
Il faut fondre à la cire perdue l’ œuvre, lui enlever les barbules excédentaires de bronze, la patiner en vert ( que je n’espère pas en teinte « antique » ) la signer et la numéroter.
Pour l’ instant, j’économise pour le budget y afférent. Mais cela, il faut le souligner, me donne de la joie et du bonheur. Déjà relire Pound et se plonger dans l’ univers de la vie météorite de Gaudier!
A plus.
Gaudier Brzeska qui fit son portrait
Il s’agit de sa tête sculptée!
La tête de Pound :
Gaudier Brzeska, Hieratic Head of Ezra Pound
Le Porthos de Dumas n’a rien de bisexuel, Damien…C’est une innovation du film, probablement due au souci d’innover et de plaire au critique officiel de la RdL…
Tous des enculés, ces mousquetaires, closer !
Cher Renato,
il y a des informations (et des hypothèses, et des références…) sur l’étymologie de « lasagne » dans le TLFI. Un doublet de losange, selon certaines hypothèses.
Enfin bon il semblerait que pour les pâtes, ça soit passé dans l’empire arabe avant de revenir en Italie par la Sicile. Et avec quelques transformations… de forme et de même de fabrication (séchage).
@ pmp (Nous aussi mais on en fait pas tout un raffut sur la RDL!)
*** et chacun fait le rajsfus qu’il peut sur cette chaîne, hein maurice !…
@ Et dans la foulée, La » PENSÉE BRETON « , Art, magie, écriture chez André Breton, collectif chez l’oeil d’or éditeur). Et encore : ALBERT ROBIDA De la satire à l’anticipation, collectif, aux éditions Les impressions nouvelles.
——–
On attend les fiches de lecture avec impatience… Sinon, à quoi-bon nous préciser toussa, bwana ? La rdl de passoul n’en a pas causé, mst’i, RPTV !
pour l’nstant, dupont-momo, il est en prison avec le patron du patronat, Dedreux Brézé… Ils veulent réinsérer des taulards à titre gratuit, car d’après qu’ils manqueraient de main d’oeuvre dans le BTP et voudraient pas faire de concurrence aux immigrés sans papier ! Hein !- Une vieille histoire réchauffée qui agita la philanthropie carcérale du 19e siècle.
Je peux fournir des précisions savantes, lcé. Bàv
Breton, encore un sacré enculé, celui-là », JJJ !
(j’assure l’absence du boug…)
Dans « Figaro », Neuhoff s’insurge contre un Porthos bisexuel, se réveillant le mati entre une fille et un jeune mec. Mais n’est-ce pas dans la nature du libertin ? Cela manquait, certes, dans les adaptations précédentes. Et puis, il faudrait relire le livre avec une loupe gender studies. On en découvrirait de belles. Un Porthos pédé, cela ne me dérange pas, du reste. Le « Monde », lui aussi, y va de son couplet. C’est assez drôle et timoré. Le journaleux écrit, sainte-nitouche : « Une grande partie du film est tournée vers l’art de la séduction de ce boys band en capes et en bottes. Porthos, désormais bisexuel, mène une vie voluptueuse, d’Artagnan s’entiche de Constance Bonacieux, sous les traits de l’actrice franco-algérienne Lyna Khoudri (Papicha, Houria…) et, à la cour, Louis XIII (Louis Garrel, royalement angoissé) s’inquiète autant de la situation du pays que de la fidélité de sa femme. » On nous a repassé les Trois Mousquetaires + un à la chirurgie esthétique, pour que le roman de Dumas colle à l’époque. Je vais y aller, pour me rendre compte de l’étendue des dégâts. Je m’attends au pire. Et puis Eva Green en Milady, non !!! Milady est blonde, dans mon esprit. Et puis Eva Green a un visage sans intérêt, et un corps que je n’ai jamais vu. Y a-t-il des scènes dénudées ? Ont-ils poussé jusque là la putasserie ? Il se peut. Dommage pour l’esprit du temps, le panache, les acteurs et les chevaux, et les décors de rêve. Oui, je suis fier d’être de ce pays. Honte à ceux qui se croient artistes et qui le défigurent. Ma France défigurée ! Bisexualisée… Pauvre Dumas ! Bonne journée.
(j’assure l’absence du boug…)
Bravo Jazzi.
Il va sans doute revenir pour Pâques.
Y a pas que les trentenaires qui ressuscitent après la crucifixion décidée par les mécréants pharisiens. D’autres aussi, Lazare etc.
=> oui, j’ai bien compris, jzmn !… merci pour lui.
et en attendant, Ezra Pround @ Gautier Leszkzinska, ils étaient aussi ?…
TROP FORT !
Tout en faisant autre chose, au lieu d’écouter de la musique, entre dix et onze heures chaque matin, j’écoute l’émission « Avec philosophie » sur France culture. Les sujets et les invités varient.
Ce mardi 4 avril, trois universitaires sont invités pour parler de Hegel. Une des deux invitées a accompli un petit exploit. Dans la première minute de son intervention , elle a eu le toupet d’inviter les auditeurs de France culture a participer à la énième manif jeudi prochain.
Chapeau l’artiste ! Trop fort !
Je comprends mieux la source, @ Damoiseau…
Apparemment vous partagez la fierté d’Eric Neuhoff pour une France reconfigurée, et c’est bin votre droâ… ! Bravo.
(@ pmp, AN) Je me suis toujours demandé si Alexia avait une quelconque parenté avec ce sagouin du Fig-mag, une folasse germanopraline qui se la pête homophobe, de la même engeance que les fred bêtes BG et autres fritures de leur acabit, quoâ !
J’espère que non, la pauvre Alexia, serait bien mal barrée dans le 7e, avec rachida, déjak… hein ! Bàv, 🙂
En parlant de wokisme, il me semble qu’il faut pétitionner pour faire interdire « La Voix humaine » de Cocteau (pas woke du tout), et Vierge Folle d’Arthur Rimbaud (encore moins woke).
Neuhoff a mis toute la gomme, pour ce film, redevenant l’enfant qu’il n’a jamais cessé d’être, néanmoins candidat malheureux (pour le moment) à l’Académie. Notre néo-hussard écrit : « Martin Bourboulon (oui, le réalisateur d’Eiffel mais ne partez pas) remet du rose aux joues de ce suspense rebattu. Les duels sont tirés au cordeau. Les combats partent dans tous les sens. Richelieu serre les dents. Milady complote, noyée dans son trafic de ténèbres. C’est sa vocation. Il est permis de soupçonner qu’elle cache un lourd secret. Constance recolle les morceaux avec un sourire désarmant. Ces coups de théâtre sont de purs morceaux de cinéma. D’Artagnan est un film qui piaffe. L’ennui y est banni. L’image est souvent sombre comme une forêt. Les décors naturels ont l’air tout contents de se retrouver à l’écran. Il y a du souffle à foison, de l’humour quand il faut, une maîtrise tranquille. Le budget colossal n’a pas été dépensé en vain. Il s’étale à chaque séquence. Même les chevaux ont du talent. » Et ce n’est que pour la première partie, la seconde arrive dans quelques mois. Tous aux abris !!!
« La Voix humaine » créé en 1930 à la Comédie-Française. Comment a-t-on pu en arriver au wokisme.
* créée
Une légende qui a fait long feu.
Publié le 20 novembre 2008, modifié le 27 juin 2014 à 10h31
Temps deLecture 2 min.
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En 2008, une historienne, Odile Bordaz localisait la tombe du « vrai » d’Artagnan, mettant fin à un mystère de plus de trois siècles.
Odile Bordaz, une historienne française, pense avoir localisé la tombe de d’Artagnan dans une église proche de Maastricht aux Pays-Bas, où le capitaine des mousquetaires du roi, qui a inspiré le personnage d’Alexandre Dumas, a été tué en 1673 durant le siège de la ville. Avant d’être le héros flamboyant des Trois Mousquetaires (1844), d’Artagnan, de son vrai nom Charles de Batz de Castelmore d’Artagnan, a combattu deux siècles plus tôt sur tous les fronts au service de Louis XIV.
Odile Bordaz a consacré plusieurs livres aux mousquetaires, dont Sur les chemins de d’Artagnan et des mousquetaires (2005) dans lequel elle affirme que d’Artagnan, qui n’a pas de sépulture connue, a vraisemblablement été enterré dans l’église de Wolder, près de Maastricht. « Avec mes collègues archéologues, archivistes, néerlandais, nous avons étudié les cartes de Maastricht, faites à l’époque par l’équipe de Vauban. On voit le camp de l’armée du roi qui entourait la ville », raconte-t-elle.
Louis XIV et les mousquetaires avaient établi leurs quartiers dans le village voisin de Wolder. « Logiquement, c’est de là que d’Artagnan est parti avec ses hommes le 25 juin 1673 pour monter à l’assaut des remparts de la ville et qu’il s’est fait tuer d’un coup de mousquet », poursuit-elle. Le roi écrit le jour même à son épouse, la reine Marie-Thèrese : « J’ai perdu d’Artagnan en qui j’avais la plus totale confiance et qui était bon à tous. »
Breton, encore un sacré …
Non, rien de sacré chez Breton.
L’amour libre! 🙂
« A l’occasion de la sortie en salles du film « Sur les chemins noirs », une adaptation du récit de Sylvain Tesson, nous vous invitons à suivre les traces de l’auteur sur les 1 300 km de sentiers au coeur d’une France rurale. Cet itinéraire hors normes est parcouru avec l’aide des cartes IGN TOP25 que l’on retrouve à plusieurs reprises dans le film . »
Lazare, etc.
De vieux sexagénaires décatis.
Hé oui, admettre que jeunesse se passe.
L’aventure, c’est l’aventure, et pour l’avoir encore éprouvé l’autre jour, dans le pays du Gevaudan
« On devrait toujours répondre à l’invitation des cartes, croire à leur promesse, traverser le pays et se tenir quelques minutes au bout du territoire pour clore les mauvais chapitres ».
Cartes et artichauts.
En 2010, à Monterey, ai constaté de grands champs d’artichauts et la vente à l’unité pour un dollar.
Cela s’est propagé en France, un artichaut coûte un euro voire deux.
À se priver, lorsqu’on sera tous aux abris, autant ne pas se priver d’artichauts.
Je suis allée voir ce matin.
La feuille d’acanthe est vraiment plus large que celle de l’artichaut.
Je me demande bien pourquoi Charoulet s’attendait à trouver dans le dictionnaire une précision sur un sens dépréciatif de l’adjectif papou ? Mystère.
Concernant le vote sur l’interdiction des trottinettes à Paris, j’y vois un magnifique exemple de l’impossibilité de toujours s’en remettre démocratiquement à la majorité ; il y a 15 000 trottinettes à Paris pour 2 265 000 habitants parmi lesquels il a beaucoup plus de gens susceptibles d’être gênés ou dérangés par cet usage bon marché et sans contraintes que d’ utilisateurs potentiels (jeunes et dégourdis). Le vote ne peut être que négatif. Une procédure démocratique serait de mettre en œuvre de façon réaliste des règles d’usage autrement qu’en s’en remettant aux entreprises exploitant cette ressource heureuse et intelligente.
en son centre
Quelle chance vous avez !… j’en ai replanté un issu du jardin voisin. Va-t-il « prendre » ??? Je crains de devoir le replanter chaque année, vu qu’il a toujours été prolo… et ses fruits toujours été rachtos.
Chance zéro.
Du soin & de l’attention.
L’arroser jusqu’à ce qu’il ait pris.
L’hiver le pailler en le laissant respirer.
Délicat.
Dites le moi s’il a pris. Il faut deux ans pour le savoir.
Et on peut savoir , Alexia Neuhoff le nom de cet aïeul qui vous rend du sourcilleuse sur un vers des Trophées, mal vite, certes, mais lu il y a bien longtemps ? Ce n’est pas Regnier, ni Louys, tout de même ! Restent alors Doumic « soleil éteint de la revue des deux mondes » et le second , fort touche , des Louise Heredia, ceci en admettant l’hypothèse d’une filiation proche! Bien à vous. MC
Le mien fait environ 80 cm de diamètre et autant de hauteur. L’été passé il a fait un artichaut que l’on a regardé en fleur. Ensuite, il fera plus d’artichauts et on les mangera. Ce sera Byzance. On aura atteint le nec plus ultra.
Depuis le 1er janvier 2017, le périmètre du Pays du Gévaudan-Lozère s’étend sur 65 communes, regroupées en 4 Communautés de communes :
Communauté de communes « Aubrac Lot Causses Tarn »,
Communauté de communes du Gévaudan,
Communauté de communes « des Terres d’Apcher-Margeride-Aubrac »,
Communauté de communes des « Hautes-Terres de l’Aubrac ».
https://www.pays-gevaudan-lozere.fr/territoire/
Confere « sur les chemins noirs », S. Tesson, Gallimard 2016, p. 84 et suivantes.
» le 20 septembre, vers le Gevaudan «
Milady brune? N’importe quoi!
FL, à propos des Arabes
Moi je n’aime pas beaucoup les artichauts.
C’est loin d’égaler l’endive.
FL, pour l’étymol. de lasagne je regarderais le TLFi, moi j’ai cette référence :
https://www.treccani.it/vocabolario/lasagna/
Incidemment, Horace, Satires, I, 6
Hoc ego commodius quam tu, praeclare senator,
milibus atque aliis vivo. Quacumque libido est,
ncedo solus, percontor quanti holus ac far,
fallacem circum vespertinumque pererro
saepe forum, adsisto divinis; inde domum me
ad porri et ciceris refero laganique catinum.
Cena ministratur pueris tribus, et lapis albus
pocula cum cyatho duo sustinet, astat echinus
vilis, cum patera gutus, Campana supellex.
Deinde eo dormitum, non sollicitus mihi quod cras
surgendum sit mane, obeundus Marsya, qui
se voltum ferre negat Noviorum posse minoris.
« Les éditions Corti publient un inédit ancien de Julien Gracq, fantastique et sensuel.
La chevelure. La maison Corti, éditeur historique de toute l’œuvre de Julien Gracq (1910-2007) depuis Au château d’Argol (1938), a eu la bonne idée de reproduire en fac-similé et en annexe au volume le plan, de la main de Gracq, de ce qui s’appelait à l’origine La maison du taillis, ainsi que les deux états du manuscrit de… »
(La suite dans Livre Hebdo)
Janssen JJ Vous affirmez : »on digère très lentement la biographie de Kafka de Reiner Stach… Mais tel que je le craignais un brin, aussi minutieuse soit-elle, elle ne m’apprend strictement rien de plus décisif que je ne sachasse déjà. «
Alors là, vous me surprenez.
Beaucoup.
Même si vous avez « tout lu » de ce qui s’est écrit sur Kafka,en français, vous ne pouvez pas affirmer que cette bio ne vous apprend « rien de plus décisif », car les chapitres sur les lettres entre Kafka et Felice Bauer, au contraire, sont d’une telle précision sur les caractères, les milieux sociaux, les paradoxes,les familles si différentes, les compréhensions et les incompréhensions entre ces deux êtres d’exception, qu’ion en reste stupéfait. Ce Kafka n’était jamais apparu avec autant de clartés et de nuances. Et cette Felice Bauer ! Quelle personnalité révélée.Quel acharnement à vouloir la préciser dans ce tango de lettres amoureuses Et les influences littéraires aussi bien étudiées dans le détail, de Grillparzer à Musil.
Je reste admiratif de tant d’intelligence mais aussi de prudences et d’hypothèses de Stach avancées sur l’importance de la culture épistolaire de Kafka.et ce que cela dit de son fonctionnement mental ,émotif, et quasi théologique. Et régulièrement Stach rappelle combien dans la bio de Kafka on « rencontre des épisodes qui « restent plongés dans un étrange demi-jour ». Stach, à chaque facette du Kafka qu’il traite (les rapports avec Brod sont magnifiques interprétations et de corrections , ou avec Otto Pick) tout ceci avec une infinie délicatesse. ce que Reiner Stach analyse sur les intimités e d’une correspondance, sur les subjectivités de l’un et de l’autre, sur les angoisses révélées, les normes sociales acceptées ou refusées, les égards entre un homme et une femme de leur milieu social et sur l’influence réciproque et le dynamisme de leurs intelligences tout ceci n’a jamais été ni dit ni écrit avec une telle pertinence et précision.Ni les rapports si compliqués de K. avec le sionisme. Et ce que Stach révèle sur les cures dans les stations thermales, les liens avec les autres malades n’a jamais été dit avec un telle précision en français. Le travail de Stach, visiblement, vous l’avez parcouru en diagonale…
et t’en penses quoi de cette affaire de la playmate du gouvernement dans le nouveau Playboy, toi qu’es avec la macronie de la première heure ?
https://twitter.com/BFMTV/status/1642140154461577221ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1642140154461577221%7Ctwgr%5E0bf3e4f3f147b47a27192d4be73ca0b56c0601f3%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fmadame.lefigaro.fr%2Fsociete%2Factu%2Fles-photos-de-marlene-schiappa-en-une-de-playboy-devoilees-allure-de-marianne-et-drapeau-de-la-republique-20230403
Cher Renato,
soyons clair je pense que votre étymologie est très intéressante. Je ne donne l’opinion du TLFI qu’en passant. D’ailleurs l’existence de pâtes (enfin « pasta » mais j’ai peur de mal orthographier) à côté des lasagnes montre au minimum que l’origine des pâtes en Italie est double : directe depuis Rome (les lasagnes) et indirecte via l’empire arabe (les pâtes).
Je ne voudrais pas doucher votre enthousiasme, @ Paul… Ce que vous nous précisez là ne sont que des détails biographiques dont on ne peut pas tirer grans chose, ni sur ses romans ni sur ses nouvelles, etc.
OK…, on en apprend un peu plus sur la richesse de leurs échanges amoureux avec Félice Bauer… (dont Lahire a assez dit les incompatibilités de leurs milieux d’origine respectifs), le sionisme comliqué qu’on a toujours perçu, les cures thermales (ouais), les rapports A/H d’avec Max Brod, etc. Quant aux influences de Musil et Grillparzer, je les ai trouvées plutôt tirées par les cheveux, quoique je puisse difficilement en juger)… So what ?… Mais surtout, qu’avez vous appris de si décisif de son « univers mental quasi théologique » ?… etc.
Ne m’insultez pas avec un mauvais jeu de mot final, Paul, SVP. Merci. Vous n’en êtes du reste pas très coutumier, et ce serait dommage pour vous que j’apâlisse votre image jusqu’à présent très positive, tenue pmp, en fort haute estime. Vous le savez, j’aime les gens passionnés et excessifs. Je les pardonne volontiers mais pas quand ils deviennent injustes, et encore moins intolérants… Bàv.
SCOOP
Revenons à l’essentiel, car on est sur un blog littéraire prestigieux, merde ! Le Droit au service de la Justice.
Une jeune voyante monégasque, sous ma protection depuis 3 ans, vient de le confirmer avec certitude : Donald le Canard boiteux/républicain sera décapité sur le perron du Capitole après jugement du tribunal, une entité obscure entièrement sous contrôle démocrate !
Le couperet sera fourni par un artisan chinois aux ordres de notre cher Vlad, l’humaniste du Kremlin, le bourreau sera un robot IA animé par Elon Must, la tête du coupable sera exposée jusqu’à sa totale décomposition au MOMA de NYC. Y sont forts, ces Ricains…
Pas belle la vie ?
souvenons nous:
Venu soutenir la grève des éboueurs de Memphis, le pasteur est abattu alors qu’il se trouve sur le balcon de son hôtel.
MLK
3En 1959, il écrit le livre The Measure of A Man (La Mesure d’un homme), une tentative pour dépeindre une structure optimale de société politique, sociale et économique, duquel la pièce What is Man ? (Qu’est-ce qu’un homme ?) est tirée.
JE NE SAIS PLUS QUI QUESTIONNA SUR LE POUCE
MAIS PUISQUE CETTE HISTOIRE DE MESURE ET DE MALMESURE
est sur le grill, je rappelle, le pouce du panda:
Le Pouce du Panda (The Panda’s Thumb, en anglais), est un livre de vulgarisation scientifique de Stephen Jay Gould sorti en 1980. Il s’agit du second tome de la compilation des essais parus dans la chronique This view of life du mensuel Natural History.
laganique catinum mon cul, oui.
Dennis Hopper, Reverend King speaks :
https://lesempio.blogspot.com/2013/01/dennis-hopper-reverend-king-speaks_8.html
Nota : la terminologie médicale est ictus mnésique.
Janssen J-J
Ai demandé hier soir à mon groupe politique une confirmation que c’était un poisson d’avril. » Cela me ferait du bien » leur ai-je dit.
J’attends encore. Un m’a dit que je verrai les photos le 6 avril.
Vous me demandez mon avis : je suis abattue.
Décidément, je ne vois pas de femme qui me représente sous le gouvernement Macron.
Et alii
C’est Clopine, avec une manifestante de Rouen qui a perdu un pouce à cause d’une grenade.
– Ce matin, je voudrais saluer r^z toujours émue chaque année par la fête des Rameaux quand arrive la Semaine Sainte. Et Emma. Mais aussi, Alexia N., pour sa parfaite maîtrise de l’écriture et la saveur de son ironique participation à l’herdélie.
… et @ tutti, bon dimanche. La beauté du monde est encore à nous et en nous.
Merci.
Ai saisi l’aprem, à l’extérieur d’une église, une branchette d’olivier et de laurier et les ai trempées ds le bénitier vide en faisant un signe de croix.
Le matin, à 11h, les hommes étaient sur le parvis, l’église pleine à craquer. Ai fait un premier signe de croix et regardé, c’était royal : les fidèles avaient confectionné à chaque rangée de bancs une arche de deux feuilles de palmiers.
Pour que l’on s’avance dessous.
Las, n’avais pas le loisir.
Janssen JJ .Je ne vous insulte à aucun moment.
La manière dont vous refusez votre estime ou même un peu de simple considération face à la somme de travail de Stach m’étonne. A propos de cette biographie -dont on n’a que le premier volume -vous déclarez : : »elle ne m’apprend strictement rien de plus décisif que je ne sachasse déjà.. »
une grande partie du travail de Stach consiste à rectifier ,préciser, retrouver et déméler la vraie information à travers des documents ou témoins moyennement fiables.. combien des témoins de la vie de Kafka ont simplement oublié, ou déformé ses propos. ou mal interprété certains épisodes clé de sa vie à propos d’un homme si compliqué…(voir le dimanche de pâques 1913 entre kafka et Felice Bauer) .J’ai beaucoup appris par exemple sur Grete Bloch,et le jeu à trois.. Que faut-il comprendre quand vous utilisiez ce mot « décisif » ? A quoi vous attendiez vous ?
Je vais descendre l’âge de ma prière aux enfants de douze, treize et quatorze ans. Pourquoi commencer à quinze ? Cela se trame bien avant les faits.
Peut être simplement est ce que ce qu’il sachasse déjà suffisait à sa compréhension de l’oeuvre, alors que Paul aimât avoir moult précisions.
L’interrogation sur décisif me paraît ici pertinente.
Horace montre quand même que le passé de l’Europe est végétarien. Très très nettement. Le repas du soir, ‘porri, ciceris, laganique’ c’est très végétarien.
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