La mémoire du colonel de La Rocque
Le descendant d’un personnage historique est-il fondé à faire corriger les erreurs manifestes qui entachent la réputation de son aïeul dans des articles, des films ou des livres ? C’est peu dire que la jurisprudence ne lui est pas favorable. Autant convenir tout de suite que la question se pose moins sur le terrain du droit que sur celui de la morale, des principes, de l’usage, voire, pourquoi pas, des règles du savoir-vivre. Un cas parmi d’autres illustre le problème : l’affaire La Rocque.
Le colonel François de La Rocque, qui fut ,entre les deux guerres, le chef de la ligue d’anciens combattants des Croix-de-feu devenue en 1936 le Parti social français (Psf), classés à droite sinon à l’extrême-droite par ses adversaires politiques, a longtemps été présenté comme « collabo » et « fasciste », de même que les mouvements de masse qu’il animait. Outre le journaliste du Monde Jacques Nobécourt, qui lui avait consacré une biographie de référence, des historiens comme Philippe Machefer, Serge Berstein, Michel Winock (ici le débat que son article dans L’Histoire avait suscité) et René Rémond avaient pourtant bien montré que nationalistes et autoritaires, les Croix-de-feu et le Psf n’étaient pas pour autant fascistes : nul projet expansionniste, nulle dimension révolutionnaire, nulle volonté de créer un homme nouveau. Lors des émeutes du 6 février 1934, il fut de ceux qui empêchèrent leurs troupes d’attaquer le Palais-Bourbon et exigèrent un retrait d’une manifestation qui dégénérait – l’extrême-droite le lui reprocha assez pour qu’on s’en souvienne. Son fils Gilles de La Rocque ne se fit pas seulement un devoir de faire respecter la sa mémoire. : il s’employa à démentir vigoureusement ces allégations en poursuivant inlassablement, au besoin devant les tribunaux, les auteurs qui portaient atteinte à sa mémoire soit par légèreté et méconnaissance du dossier, soit innocemment par un effet d’entrainement panurgien, soit sciemment par idéologie. Et il gagna, s’appuyant notamment sur les travaux de René Rémond (La République souveraine), ce qui ne manqua pas d’inciter à la prudence, la mesure et la vérification, tous ceux qui devaient mentionner dans un texte ou un commentaire le nom du colonel de La Rocque. Dans son Histoire de la Résistance qui vient de paraître (chez Perrin), Olivier Wieviorka précise qu’il fut bien au début du régime de Vichy fidèle à la personne du maréchal Pétain tout en rejetant la collaboration et que, si les vichystes ont bien emprunté des idées au PSF (la devise « Travail, famille, patrie » entre autres) et si il fut bien membre du Conseil national, il ne cessa d’exprimer ses réticences (sur l’antisémitisme et le projet de parti unique, notamment) jusqu’à la rupture en 1942 ; en juin de cette année-là, il fonda le réseau Klan qui fournissait des renseignements militaires aux services britanniques, ce qui lui vaudra un an après d’être arrêté par les Allemands, interné puis envoyé en Autriche avec d’autres otages de marque (Daladier, Jouhaux etc).
Sur son lit de mort, Gilles de La Rocque fit promettre à son fils de reprendre le flambeau. C’est ainsi que , depuis l’été 2011, un bras de fer oppose Hugues de La Rocque, cadre à France Télécom né en 1958, au comité de rédaction de la Revue d’Histoire moderne et contemporaine (RHMC). Celle-ci a en effet accueilli dans ses colonnes un long article de l’historienne américaine Laure Lee Downs intitulé « Nous plantions les trois couleurs » et consacré à l’action sociale féminine des Croix-de-feu et du PSF de 1934 à 1947. L’estimant truffé d’erreurs factuelles (professions, liens de parenté, jusqu’à la date de naissance du colonel), de citations inexactes ou inventées et de commentaires abusifs, voire choquants lorsqu’ils lient les idées du colonel aux théories racistes, l’héritier du nom a donc demandé un droit de réponse. Qu’il n’a pas obtenu. « C’était plus facile du temps de mon père : rien qu’à la télévision, il en avait obtenu vingt-cinq ! ». Ce qui ne l’a pas découragé, jusqu’à faire envoyer une lettre par son avocat. Pour, à défaut, bénéficier d’une mise au point. Rien n’y a fait, comme ce fut le cas dans ses demandes du même ordre auprès de Pierre de Gaulle ou Daniel Cordier. Si dans sa réponse, son comité de rédaction reconnaît l’existence d’erreurs « bien dommageables », il juge qu’elles ne remettent pas en cause le travail analytique de l’historienne.
« La démarche de M. de La Rocque est sans fondement juridique, d’autant qu’il n’est pas personnellement mis en cause. Et de toutes façons on ne passe pas ce genre de choses : en cas d’erreur dans un article, on envoie la lettre de réclamations directement à l’auteur. Si on la publiait, on n’en sortirait pas surtout lorsque, comme c’est le cas, cela glisse très vite vers l’interprétation» explique Caroline Douki. Cela dit, la rédactrice en chef de la Revue convient que « le descendant qui se prévaut de manière insistante d’être le dépositaire d’une mémoire et d’une vérité » pose un vrai problème historiographique. C’eut été l’occasion d’en débattre, justement, sans en venir à des gros mots tels que « droit de réponse ». D’autant que la RHMC assure viser à « promouvoir le dialogue autour des enjeux de l’écriture de l’Histoire » entre les historiens et ceux qui les lisent. Y compris les héritiers d’un nom illustre. Car une faute publique ne peut recevoir de correction que publique. N’est-ce pas la vertu du bon vieux courrier des lecteurs ?
« Nous payons encore la propagande du Front populaire qui avait désigné le colonel de La Rocque et les Croix-de-feu comme l’incarnation du fascisme » estime son petit-fils. S’il renonce à poursuivre la RHMC, il ne jette pas l’éponge et demeure vigilant. Quant à l’accès aux Fonds La Rocque aux Archives nationales et à Sciences Po, il continuera à accorder des autorisations à tout le monde. Sauf à une certaine historienne américaine…
(« Les émeutes du 6 février 1934 place de la Concorde à Paris », photo D.R ; « Défilé de la Ligue des Croix de Feu avenue des Champs-Elysées, 14 juillet 1935 » photo Gaston Paris ; « François de La Rocque à son bureau avenue d’Iéna, siège du PSF »,; » photos Archives Centre d’Histoire Sciences Po)
564 Réponses pour La mémoire du colonel de La Rocque
Je soutiens Hugues de la Roche dans son honorable démarche.
de la Rocque, pardon.
Ce n’est pas moi, la Marque Jaune ! Il s’agit d’un coup monté de Blake et Mortimer ! Voilà 50 ans que je me bats pour rétablir la vérité, et personne ne m’écoute !
Pendant l’Occupation, mes grands-parents réfugiés à Bandol, durent par la suite fuir vers la zone occupée. Ils habitèrent un temps, un château sur un domaine qui en comptait trois, dont un habité ou loué par le colonel de la Rocque. Impossible pour le colonel de ne pas connaitre la vraie identité des locataires d’une partie d’une demeure, sur la même terre. J’ai une photo de mes grands-parents qui a été prise dans ce lieu assez mal entretenu. Je parle de la façade.
Les descendant ont le droit de tout faire pour que l’honneur d’un nom soit sauf, ou un peu moins mis dans la boue.
Très bon article qui rappelle fort justement que les ligues d’extrême droite n’étaient pas toutes fascistes comme on le croit trop souvent. Mais le mot fasciste est si galvaudé aujourd’hui…
Tiens, la même photo que sur la couverture de mon édition du Le 6 février de Philippe Henriot.
» Impossible pour le colonel de ne pas connaitre la vraie identité des locataires d’une partie d’une demeure, sur la même terre. »
Teu, teu, comme vous y allez Thierry, votre copine F. Cassez ne savait même pas à quelles activité se livrait son concubin, ni ce qui se passait au fond du jardin de leur demeure, ni de qui provenait les cris des cabanes qui s’y trouvaient, et quand elle apportait à manger aux habitants des cages, elle pensait que c’était des poules.
Ah, si seulement il avait été communiste, ou esclave, sans parler d’autre chose…
Historienne américaine, le concept est assez intéressant.
Le 6 février, pourquoi ne pas aller aux sources. Notes de l’éditeur :
« Ce livre est le récit haletant, heure par heure, de la séance du 6 février 1934 au Palais Bourbon, alors transformé en forteresse, et de ce qui survenait dans les rues et les avenues alentour, et plus particulièrement place de la Concorde.
Au fil de la progression des événements historiques, le style de la narration devient épique et tragique et fait écho aux meilleurs passages de Tacite.
Mais, mises à part de ces considérations littéraires, ce texte constitue un document précieux. D’une part, parce qu’il a été rédigé peu après le nuit du 6 février par un témoin direct, un témoin à la probité reconnue : Philippe Henriot ; d’autre part, parce qu’il expose les manœuvres qui, dans un régime parlementaire, visent à instaurer ce que l’auteur appelle « une dictature de gauche ».
C’est encore un ouvrage qui va au-delà des événements qui en sont le sujet principal, et qui dresse le portrait de la France avant le Front Populaire, une France qui commence de subir les conséquences du Krach financier de 1929, et qui baigne dans les remous de l’affaire Stavisky. Les principaux personnages politiques du drame, leur personnalité et leur rôle, y sont décrits d’une manière particulièrement vivante.
Ce document, en outre, pose une fois de plus le douloureux et récurant problème de la conduite des forces de l’ordre en période trouble, celui de leur servilité et de leur total manque de discernement.
Accompagné en annexe de l’article de François-René Nans, 28 juin 1944 : l’assassinat de Philippe Henriot. »
c’est vrai que l’exemple de la vie héroïque de ce colonel ne collait pas au narratif (le fameux « narrative » comme disent les historiennes américaines qui, se murmure-t-il, ne seraient pas toutes facilement imprécises ou blondes – just kidding, I live with one) de l’après-guerre. qu’avons-nous devant nos yeux grands fermés ? un traditionaliste autoritaire et moderne, un type qui ne fait pas marcher ses mauvaises troupes vers un palais Bourbon comme un vulgaire bolchévique l’aurait fait, sans autre forme de procès mais avec joie, vers un palais d’Hiver. un gars qui entre dans la Résistance armée (renseignement militaire) dès 1942 (au moment-même ou d’autres serrent la paluche du Maréchal et de Jean-Paul Martin et font la collection de petites figurines en fer blanc de genre fantasquement francisque), un homme qui rejette les outrances des factieux de la Cagoule et qui piétine toute idée de rapprochement avec les tenants de l’antisémitisme. cela commençait à faire beaucoup pour les récipiendaires de la mémoire résistancialiste gaullo-communiste. et puis la France avait déjà un général, pourquoi s’encombrer d’un colonel.
quant à sa devise, dont pas mal de jeunes lecteurs du billet apprendront certainement qu’elle lui fut piquée par l’administration vichyste, je me rappelle qu’un premier ministre qui s’appelait Barre l’avait remise en selle lors d’un commentaire fait en « off », dans un aveu, une constatation, plus ou moins malheureux. cris d’horreur, trauma, stress post-traumatique, beaucoup de journalistes de l’époque tombèrent dans les pommes (moi-même ne me sentis pas très bien sur le coup). quand on regarde ce qui se passe aujourd’hui dans notre société, la précipitation des représentants d’ex-minorités sur des institutions qui marquent depuis toujours la famille et son code, l’empressement du gouvernement à juguler le chômage et les délocalisations, les interventions extérieures qui portent au centre de l’attention le savoir-faire de la tradition militaire française, on pourrait se dire que nous sommes en plein dedans. au coeur même de cette devise rocquienne, antienne en passe de redevenir commodément versatile tant qu’elle reste articulée sans trop de force vocale.
en ce qui concerne l’historienne américaine, je pense qu’elle étudie le cas de la Roque avec le prisme qu’elle réserve inconsciemment aux représentants du mouvement « Tea party », très mal connu en France, et très communément moqué, voir insulté, en Amérique.
@ Philippe Régniez: Je vois donc que vous pensez comme moi, à propos du Colonel. Cela plaide en sa faveur, il aidait donc des familles juives à se cacher… Vous le faîtes avec humour.
F. Cassez, qui n’est pas ma copine (je ne la connais qu’au travers des médias), a vécu avec un gangster de la pire espèce et vient raconter, qu’elle ne s’est aperçue de rien. C’est en effet très curieux. Mais, elle a été libérée, alors acceptons le jugement.
Philippe Reignez, Madame votre épouse, vous prend-elle pour un éditeur de bibles en latin ?
« Historienne américaine, le concept est assez intéressant. »
Régniez Philippe, vous me décevez.
Inutile de vous faire remarquer la stupidité de cette réflexion, votre intelligent perroquet s’en chargera.
Laura Downs est une femme absolument charmante (vous vous en foutez, bien sûr, mais pas moi), et elle a lancé sur l’histoire de la « britishness » des travaux fort intéressants.
Américaine vivant en France, elle porte un assez bon regard sur ces étranges insulaires.
Sur le colonel, les bons historiens savaient très tôt à quoi s’en tenir.
Lorsque j’étais écolier, j’écoutais nos bons MW et JPA, ils faisaient déjà passer le message nécessaire sur la nécessité de définir ce qu’on entend par fascisme.
Le colonel de la Roque était un exemple privilégié, je n’ai pas oublié.
Thierry, votre élégance habituelle de gros porc, mêler mon épouse dans ces commentaires.
veda, vous savez bien que je pense que les femmes devraient être à la cuisine, au lieu de s’essayer à des travaux dont elles ne sont pas capables. Enfin, si cela vous rend heureux. (Les Américains m’ont toujours enchanté avec leur conception du monde et de son Histoire).
@ Thierry. Vous qui savez tout devez bien savoir qu’elle a été libérée pour une faute de procédure, mais qu’elle n’a pas été innocentée.
Dans l’inversion des valeurs caractéristiques de ce temps, on ignorait que Philippe Henriot fut un Tacite, et l’on se félicite qu’on se soit abstenu de rééditer
ses discours, de crainte d’y découvrir un nouveau Cicéron; L’intéressé était plus clairvoyant, qui n’en publia qu’un choix, déjà fort pousiereux vers 1942.Il est vrai que quand on reve Brasillach en virgile tendance Georgiques, et Pétain en auguste martyr, on peut s’attendre à tout…
Bien à vous.
MCourt
Alors Court, même pas dans les tranchées, toujours à l’arrière à souffler sur les braises.
Les discours de Philippe Henriot ont été réédités, pas par moi, cela vous évitera de dire une bêtise la prochaine fois.
Lisez son livre et venez défendre votre point de vue, et seulement après.
Diable…
Ces commentaires du grand éditeur sont fort décevants.
« Paris brûle-t-il? », demandait-on.
« Régniez boit-il? » doit-on se demander.
Non que ce soit grave, je ne demande qu’à trinquer, tant que je suis par ici, mais vous avez aujourd’hui le vin con, et ça me navre, croyez-le bien.
Prosit!
Mais enfin, Philippe Reigniez, Madame votre épouse, doit bien avoir du personnel pour faire marcher sa maison, non ? Dans cette région où vous vivez, les Dames ne sont pas à la cuisine, sauf peut-être, pour faire des pâtisseries.
Vous êtes avec votre machisme une sorte de dinosaure.
Nous sommes en 2013, Teigniez, regardez autour de vous, même au FN, la direction est assurée par une Dame.
Oui je sais, pour vous le FN est un parti de gauche.
Je vous demandais poliment, si Madame Reignez connait vos activités professionnelles et celles sur internet, je parle de votre Blog dont j’ai oublié le nom, et qui tient des propos interdit par la loi. Vous devriez inviter JC dans votre hacienda.
PS Court. N’oubliez de lire également Tacite pour pouvoir faire la comparaison.
alec, ueda…
Les billets sur cette période poussent à la justice et à la justesse : je trouve que Philippe Régniez y va un peu fort sur « la gauche » (une gauche dictatoriale ?) en 1934, et dans son appel à Philippe Henriot. PAR CONTRE, lisant ces temps-ci des mémoires et journaux, je vois bien que François de La Rocque y disparaît grandement, dès 1942, plus encore, -et pour cause-, en 1943 et après : il y a comme une gêne vis à vis de lui. C’est Jean-Noël Jeanneney qui m’a semblé, après coup, l’expliquer le mieux, dans un livre bien connu, bien sûr, mais aussi dans des causeries fondées.
Je peux aussi dire librement, comme d’autres, que les anglo-américains (dont Paxton) n’y vont pas avec le dos de la louche dans leurs classifications des figures politiques françaises de 1930 à 1945 / 46.
Eh oui veda, c’est mieux de se mettre des plumes dans le cul comme vous le faites à longueur de journées.
Non, Philippe, je ne sais pas grand chose et surtout pas tout, sur l’Affaire Cassez.
Vous non plus.
La thématique, était pour moi, de discuter si une femme ou un homme, peut vivre à coté d’un criminel, sans se rendre compte de rien ? Je n’y crois pas.
Nous parlons de la mafia, pas de crimes de tueur en série.
Thierry, vous suintez la mort et l’argent pourri, vous salissez tout ce que vous touchez, c’est maladif, mais ce n’est pas une excuse.
Il est parfaitement possible de vivre à côté d’un criminel sans rien savoir de ses agissements, c’est B A BA de la société.
En ce qui concerne votre copine F. Cassez ce n’était pas le cas.
« Avant le 10 mai 1940, Renault livra la guerre au seul ennemi intérieur, la conduisit avec acharnement contre ses propres ouvriers et opta pour la politique des bras croisés envers l’ennemi extérieur – le Reich et l’Axe Rome-Berlin. Il prépara, comme ses pairs, un plan de liquidation du régime républicain en finançant les ligues fascistes (parmi lesquelles les Croix de Feu du colonel de la Rocque) puis la Cagoule qui unit les factieux depuis 1935-1936. »
(L’historienne Annie Lacroix-Riz).
Philippe, je ne savais pas avoir une entreprise de pompes-funèbres et d’embaumement. C’est un scoop.
En tout cas Alain Delon lui a téléphoné tous les jours ! Chapeau l’artiste.
C.P. C’est Philippe Henriot qui parle d’une dictature de gauche, relisez, si votre travail repose sur l’attention que vous portez à la lecture nous sommes bien partis.
Dictature parlementaire de gauche ? Et que voyons nous en moment dans notre belle France ? Même les pays musulmans portent plus d’attention aux foules qui descendent dans la rue pour exprimer une préoccupation.
Je vais vous dire, Teigniez, F. Cassez m’importe peu.
Je ne crois pas en effet, qu’elle puisse avoir été aveugle.
Mais dans un pays aussi corrompu que le Mexique, cette histoire est curieuse.
Je ne vois pas pourquoi vous focusez sur son histoire, mais bon.
Ce que je trouve extraordinaire, c’est votre mauvaise foi, vous êtes un néo-nazi et vous n’avez pas le courage de l’avouer. Où est le problème, pour vous ?
Philippe Régniez, j’écoute souvent attentivement ce que vous dites,… et parfois, comme le remarque Marc Court, vous déménagez brusquement. Ici, avec Philippe Henriot, que vous pouvez à la rigueur associer à de La Rocque en 1934, mais certainement pas après 1940.
C.P. J’en profite, puisque vous avez des velléités intellectuelles, allez faire un tour sur le très sérieux site maurras actualité, vous y verrez d’intéressants volets sur les oeuvres de Maurras publiées en français en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.
Je ne vois pas bien sur quel critère on se fonde pour prétendre que le Colonel de la Roque n’était pas antisémite. Il était pour le « double critère ». Contre les Juifs étrangers mais pas contre les Juifs français. A l’époque mon père était Français et sa mère Russe (enfin devenue Polonaise à la suite du Traité de Versailles). Donc il aurait été pour l’extermination de ma grand-mère mais pas de mon père. Et c’est pour ça qu’il n’est pas antisémite ? Mais c’est quoi cette salade ? C’est n’importe quoi !
C.P. Je n’associe aucunement Philippe Henriot à de La Rocque – où avez-vous vu cela. Je ne fais que dire que ceux qui veulent savoir ce qui s’est passé le 6 février peuvent se rapporter à l’ouvrage d’un témoin et d’un acteur direct, et que ce livre est de qualité. Ne me mêlez pas à ce genre d’amalgame.
Thierry, vous êtes bien une saloperie ambulante, conspuez et il en restera toujours quelque chose.
Je suis un catholique traditionnaliste, et je ne m’en cache pas. Le reste…
« Michel Winock défend La Rocque en citant le jugement de Jean-Paul Thomas et de Philippe Machefer pour qui l’antisémitisme de La Rocque, dans les premiers mois du régime de Vichy, peut avoir été « modéré » en comparaison à celui des antisémites français plus acharnés de cette période. Mais, pour l’époque, ses commentaires n’étaient pas anodins. En octobre 1940, il évoque la « purulence » juive entretenue par les francs-maçons et, en 1941, accuse les juifs « chassés d’Europe centrale et d’Europe de l’Est » d’avoir sapé la « moralité » et la « santé » française et d’avoir – toujours de concert avec les francs-maçons – cherché la « déchristianisation » et la « déspiritualisation » de la France, contribuant ainsi « aux vices mortels » de la France[13] [13] Cité dans Robert Soucy, « Fascism in France… », op. …
suite. Naturellement, La Rocque est loin d’avoir été le seul partisan de l’État français à appliquer un « double critère » aux juifs de France. L’historienne américaine Donna Ryan a montré, par exemple, que lorsque les autorités de Vichy commencent, durant le génocide, à rassembler les juifs et à les déporter de Drancy vers l’Est, elles n’arrêtent d’abord que les juifs étrangers (certains juifs français se sentirent par conséquent en sécurité) jusqu’à ce que les quotas établis par les Allemands les obligent en 1943 à mettre un terme à cette distinction[14] [14] Donna F. Ryan, The Holocaust and the Jews of Marseille,…
suite. Cela ne signifie pas que La Rocque ait approuvé les déportations, mais beaucoup de fonctionnaires de Vichy chargés de « la question juive » – ainsi que quelques juifs français – partageaient sa défense d’une idée de « double critère ». Ses propos relatifs à la « purulence » juive et autres « vices mortels » ont fait le jeu de l’antisémitisme très répandu à cette époque. »
(l’historien Robert Soucy, dans l’article en réponse à M. Winock))
À mon sens, toutes ces finasseries à propos de l’antisémitisme, ce ne sont que des billevesées. La réalité c’est que La Roque a contribué peu ou prou (on s’en fout) à l’extermination des Juifs de France et qu’il porte une écrasante responsabilité dans ces crimes.
Le colonel de la Rocque n’était pas fasciste comme le prétend cette vieille toupie de Lacroix-Riz… Seulement juste un peu raide. Comme mon père, tiens, dont mon frère a retrouvé, au fond d’une malle, à l’occasion d’un déménagement, son beau brassard du SO des « Croix de Feu »… Et puis, quelle honte y avait-il, de défiler au pas cadencé avec le jeune Mitterrand ?
Ben c’est en effet honteux ! Et ce que vous dites est insignifiant. Mitterrand ou pas. Comme si d’ailleurs Mitterrand était une référence à cet égard… ! Vous vous foutez du monde.
Morasse… Attention ! « un peu raide » c’est déjà le début de la fin, Hollande et sa bande de malades vont bientôt faire déterrer ceux qui furent un peu raide et les passer à la guillotine devant les caméras de la télévision sous les applaudissements de von Traube et des autres déments de ce blogue pour qui ce n’est jamais assez. Pour remplacer Baal, ils ont déjà instauré l’avortement, mais ils ont toujours et encore plus soif.
Philippe Régniez, je persiste, tout en vous croyant sur Philippe Henriot parlant de « dictature de gauche ». Même mon grand-père français Charles, anarchiste, n’avait pas ce sentiment à la fin des années 30, celles qu’il m’a racontées.
Je vous ai dit que je ne me sentais guère démocrate, mais parler d’une actuelle « dictature parlementaire de gauche » en France, c’est gros ! Je vais tâter ceux qui autour de moi (certains très proches, le diable leur pardonne !) votent « socialiste », et leur demander…
Pour en revenir à de La Rocque, le livre de Jeanneney auquel je faisais allusion est « Le Prétoire du Passé », je crois. Je peux le retrouver.
Teigniez, votre grande tradition, se lit dans votre site internet « Club Acacia ». Vous y parlez de Barack Obama, en le nommant « le métis ».
Se faire insulter par vous est un grand compliment.
C.P. Que penser d’un gouvernement qui pousse une mesure comme le « mariage pour tous » contre le ressentiment d’une grande partie de la population, y compris de ceux qui l’ont élu. Je ne suis pas démocrate, mais ne peut-on penser que même si l’on a élu un gouvernement on ne l’a pas nécessairement élu à 100%, et que certaines mesures ou décisions peuvent être contestées pour le faire revenir à la raison. Citez-moi au jour d’aujourd’hui un seul gouvernement qui se comporte comme celui d’Hollande.
Mais savez-vous qu’on le traduisait, Tacite? etentre tacite et Philippe Henriot, il y a de la marge. Sivous voulez dire qu’il écrivait comme un journaliste-chroniqueur de ce temps, pourquoi non? Mais un Tacite?Ou donc est sa mort de Néron? Ou sa galerie d’empereurs? Et vous ne croyez pas que ça se saurait su? Si vous cherchez un bon connaisseur de Rome dans la période, c’est plutot vers Carcopino, pas encore tombé dans le domaine public, qu’il faudrait vous tourner.
Pour les discours, je parle de ce qui est paru durant la guerre de ses philippiques radiodiffusées. je trouve révélateur que l’éditeur de ce temps là se soit borné à des paragraphes choisis.Le régime commençait à prendre l’eau.
Les deux étaient antisémites : et Ph. Henriot et Tacite. Voilà au moins un point commun !
Carcopino aussi était antisémite.
Court. Lisez au moins le bouquin d’Henriot, ce n’est pas long, et ce ne sera pas du temps de perdu. Vous pourrez même le critiquer en connaissance de cause.
Court, je vous rejoins, tout est possible.
Relisez ce que j’ai écrit : « Au fil de la progression des évènements historiques, le style de la narration devient épique et tragique et fait écho aux meilleurs passages de Tacite. »
Je ne parle pas de l’oeuvre de Tacite dans son ensemble (effectivement cela se serait su) mais de certains de ses meilleurs passages où le style de la narration devient épique et tragique.
C.P. et Court. Conclusion terrible : vous ne savez pas lire, ou bien, comme l’aurait dit Bossuet d’une autre manière et pour des sujets autrement importants, vous lisez ce que vous souhaitez lire. Ce n’est pas bien.
« Le jour viendra », affirmait Bloch, « et peut-être bientôt où il sera possible de faire la lumière sur les intrigues menées chez nous de 1933 à 1939 en faveur de l’Axe Rome-Berlin pour lui livrer la domination de l’Europe en détruisant de nos propres mains tout l’édifice de nos alliances et de nos amitiés. Les responsabilités des militaires français ne peuvent se séparer sur ce point de celles des politiciens comme Laval, des journalistes comme Brinon, des hommes d’affaires comme ceux du Creusot, des hommes de main comme les agitateurs du 6 février, mais si elles ne sont pas les seules elles n’en apparaissent que comme plus dangereuses et plus coupables pour s’être laissé entraîner dans ce vaste ensemble ».
A la fin de la guerre la Résistance française et De Gaulle en tête ne reconnut pas le « Klan » et mit de La Roquer en prison. Réhabilitation en 1961. Nouvelle tentative de réhabilitation, 2013.
« Nous plantions les trois couleurs ». Action sociale féminine et recomposition des politiques de la droite française : Le mouvement Croix-de-Feu et le Parti social français, 1934-1947
AuteurLaura Lee Downs du même auteur
Centre de Recherches Historiques (EHESS-CNRS) 190-198, avenue de France 75244 Paris cedex 13
downs@ehess.fr
RÉSUMÉ
Cet article examine la contribution peu connue de l’extrême droite française à la construction de l’État-providence en France à travers l’étude de l’immense structure d’action sociale du mouvement Croix-de-Feu/Parti social français durant les années 1934-1947. La stratégie sociale que développe ce mouvement en 1934-35 envisage la conquête politique des milieux ouvriers par l’entremise d’une mission sociale dans les quartiers démunis des « zones rouges » autour de Paris et de Lyon, mission qui sera confiée aux membres féminins du mouvement. En liant leurs services sociaux à des finalités clairement politiques, les militantes de l’Action sociale féminine du CF/PSF s’efforcent de modifier – et d’élargir – les bases de la mobilisation politique des masses à travers une « réconciliation sociale » qui devait remplacer la haine entre les classes par un nouvel esprit de collaboration. Ce faisant, elles mettent en marche une politisation du social – et une socialisation du politique – qui va laisser son empreinte sur les formes de protection sociale qui émergent de la guerre et de la Libération.
En somme, la photo d’accueil n’est pas bien choisie (Pierre Assouline, pardon !). Car Philippe Régniez dit : « Tiens, la même photo… », pour ensuite dissocier le 6 février de Philippe Henriot de celui de La Rocque.
J’ai retrouvé le livre de Jeanneney (Philippe Régniez, j’adooore : « velléités intellectuelles »…), qui exonère de La Rocque de tout antisémitisme. Pourtant, ce que dit Mauvaise Langue des deux « critères » me trouble. A voir ?
Toute cette histoire est en réalité l’objet d’une vaste polémique chez les historiens. Les adversaires en présence sont : d’un côté le bouquin d’Annie Lacroix-Riz, « Le Choix de la défaite » et de l’autre ceux qui s’y opposent.
L’enjeu c’est de savoir si l’extrême droite, au nom d’une hypothétique et utopique réconciliation des classes sociales, a contribué à l’aveuglement devant la montée du nazisme et de sa responsabilité, ce faisant, devant l’extermination des Juifs d’Europe. Ou est-ce qu’au nom de l’action de l’extrême droite dans l’action sociale avant guerre, on ne serait pas en train de l’exempter de ses responsabilité dans la persécutions des Juifs ?
Pour moi, ce n’est pas à voir. C’est tout vu.
C.P. Content de vous faire plaisir.
Les petits cadeaux entretiennent l’amitié.
Philippe Régniez dit: 26 janvier 2013 à 23 h 42 min
@ Thierry. Vous qui savez tout devez bien savoir qu’elle a été libérée pour une faute de procédure, mais qu’elle n’a pas été innocentée…’
je me souviens de cette triste histoire, Vot’Grace…Mme l’abbesse avait trop forcé sur la dosage de la mort aux rats…perso, je lui avais conseillée d’utiliser seulement la moitie du sachet…je lui ai dit hein : un sachet entier ca vous nique un éléphant, la moitie devrait suffire pour un abbé, même un gros, meme un porc…mais elle insistait pour utiliser le sachet entier, pour être complètement sure… résultat des courses : ca vous a rendu terriblement malade tout de suite et éveillé ainsi les suspicions…tain, les femmes peuvent être bornées comme pas possible…
il me semble que vous êtes un peu obsédés par le passé lointain de la France…oui je sais, il faut savoir d’où en vient etc mais enfin, y’a des sujets bien plus proches dans le temps, non ? euh…chais pas… l’OAS, par exemple et pourquoi et comment le sud de la France (et Porquerolles en particulier) est plein de fachos…non, juste une suggestion…vous faites comme vous voulez hein…
Porquerolles est un refuge de fachos ?
merci pour cette info parce que je suis en train de rechercher une location pour cet été.
j’ai trouvé des infos sur la pollution de la mer et les méduses mais aucune sur la densité de fachos.
C’est le problème des informations : elles sont toujours partielles, normal : si déjà les historiens se mélangent les pinceaux…
Dans le doute, pour éviter les fachos, je pense que je vais réserver un mobilhome en Tunisie.
le gros problème de notre époque est en effet le problème de l’approximatif.
à une époque, les choses étaient partagées clairement : les essayistes se devaient d’être rigoureux et précis et les romanciers pouvaient se permettre d’être approximatifs.
aujourd’hui les choses ont changé : les essayistes sont devenus aussi approximatifs que les romanciers.
du coup nous nageons dans l’approximation.
depuis Tacite l’humanité n’a jamais cconnu une époque aussi approximative.
à ce titre la responsable de la revue a bien raison dans ce quelle dit :
– d’une part dans un ensemble approximatif il ne sert à rien de reprocher une pauvre approximation
– d’autre part s’il fallait supprimer toutes les approximations il y aurait trop de boulot.
à une époque les historiens avaient demandé aux écrivains de leur filer un coup de main, de façon à ce que les approximations des historiens soient noyés dans la masse des approximations des écrivains.
par chance les écrivains ont accepté de relever le challenge.
nul doute qu’à l’approximation de notre historienne américaine vienne bientôt se rajouter une approximation d’un écrivain qui se verra en remerciement de ses approximations de voir décerner un prix littéraire, soit le Goncourt soit le prix de l’Académie Française qui sont en général réservés pour récompenser les plus belles approximations littéraires.
z’etes le bienvenu…je vous conseille le restaurant l’homardier, ou JC est valet de parking, sauf qu’y a pas de circulation la bas…sur presentation de votre carte FN, z’avez droit a une reduction…sinon, pour des vacances sereines, je vous conseillerai plutot le nord du Mali…
bon…y’a un Hamlet (y’a plus de classe a emprunter le pseudo de Polonius ou Guildenstern, mais bon) qui dit que ‘le gros problème de notre époque est en effet le problème de l’approximatif’ …je vais me faire dodo, tiens…
à moins bien sûr que la tache de supprimer les approximations pour revenir dans le monde l’exactitude et de la précision soit confiée à un écrivain issu d’un métier lui-même construit sur l’exactitude et la précision, à savoir un journaliste.
Le journaliste étant par définition l’homme de la précision, l’écrivain journaliste se doit de répondre à ce critère sélectif.
L’éventail pour choisir un écrivain journaliste spécialiste de l’exactitude est très large : Enard, Rollin, Carrère, Jauffret, Philippe Claudel, Bon….
La préoccupation essentielle de l’écrivain journaliste étant l’exactitude on peut compter sur eux pour rectifier les boulettes des historiens.
Au final et en conséquence, nous allons nous retrouver avec des romans exacts et des essais approximatifs.
Du coup les historiens auront de plus plus besoin des romanciers journalistes, jusqu’à l’extinction de leur profession, ils disparaitront, comme les dinosaures, il restera que les écrivains qui devront se taper tout les boulots : écrivains, journaliste, humaniste, historien, assistante sociale….
avec des rentrées littéraires de 6420 bouquins !
qui se préoccupe du monde littéraire que nous allons laisser aux générations futures ?
« Nous payons encore la propagande du Front populaire qui avait désigné le colonel de La Rocque et les Croix-de-feu comme l’incarnation du fascisme » estime son petit-fils
——–
Variation sur le discours pétainiste qui rendait le FP et la République responsable de l’effondrement de mai-juin 40. Rien de nouveau du côté de la Réaction, et pour cause.
Sur la trahison de Môrasse, Daniel Cordier, ancien de l’Acton Française, a tout dit. Les nationalistes d’extrême droite ont été/sont/seront les premiers à trahir la France.
Dites « février 34 », « Croix de Feu », « antiparlementarisme », « coup de force », « mépris du suffrage universel », et voyez comment Tégniez, bon petit soldat de plomb pavlovien, frétille de l’appendice caudal.Quand il entend de La Rocque il sort la crapule Henriot! Le sens de la nuance, comme toujours.
Mauvais sang ne saurait mentir, le réimprimeur de l’ordurerie n’est qu’un vulgaire suiveur:
« C’est la débadade (…)Des centaines d’agents, permanents ou occasionnels [de la Gestapo française], qui fuient la capitale en ce mois de juillet et durant la première quinzaine d’août 1944, bien peu seront capturés et châtiés comme ils le méritent. Une quarantaine. Pas plus. Les crimes des autres demeureront impunis. Beaucoupm vivent encore. En France et ailleurs. Voguant allègrement vers quatre-vingts ans, ils gèrent un restaurant à Bueno Aires ou un cabaret de nuit à Caracas (…). »
(La bande Bony Lafont, S.Jacquemard, 2007).
Toute ressemblance,etc.
elles mettent en marche une politisation du social – et une socialisation du politique – qui va laisser son empreinte sur les formes de protection sociale qui émergent de la guerre et de la Libération.
—
Marrant, de l’autre côté de la Manche, chez le peuple qui n’a ni capitulé ni collaboré, on assiste à partir de 1945 à la mise en place de l’Etat providence, le Welfare State, basé sur le rapport Beveridge de 1942. Comme quoi on peut avoir de bonnes idées, sans que les fasistes vous les soufflent.
J’avais aussi cru entendre parler d’un certain CNR, Conseil national de la résistance, qui produisit en mars 1944 un « programme d’action de la Résistance » , sorte de charte des mesures politiques, économiques et sociales à prendre à la Libération, et qui furent à l’origine des grandes réformes de l’après-guerre, nationalisations, Sécurité sociale, etc.
Comme on dit dans les collques, on est fondé à se demander quand la réécriture de l’Histoire attendra un degré de perfection totale. Dans 10/20/30 ou 40 ans?
Le suspense est intense.
Il faut ête borné comme Bloom pour affirmer sans rire que les premiers à trahir en faisant le jeu des nazis furent l’extrême droite ! Les premiers à trahir le pays, les premiers responsables de la défaite française, furent les joyeux imbéciles du Front Populaire qui ne firent absolument rien durant les années de montée en puissance d’Hitler.
Omnubilés par la question sociale nombriliste, le FP ignore superbement l’extérieur guerrier et finira sur les routes, en débandade !
Aujourd’hui, la démocratie de gauche (on ne peut parler de Front tant les pitres ELV et Mélenchonien sont anti-socialiste) refait du nombrilisme communautaire, luttant contre de soi-disant phobies… et perd la guerre économique, faute de se battre sur les vraies sujets !
L’Histoire se répète. On est sidéré de la bêtise crasse de ce « changement »…
JC votre interprétation fait l’impasse d’une foule d’éléments en pixels qui depuis tout ce temps ont finalement réussi à changer la donne,toute la donne.regardez le monde et les conséquences de la globalisation avec le basculement de l’équilibre des forces ,l’économie politique ou la politique économique n’a je crois que faire de vues propagandistes,les plus fragiles commencent seulement à souffrir ,on débute les coupes franches et ça continuera avec une absence totale de philosophie tant que le système sur lequel tout repose la misère et l’inconcevable richesse ne sera pas mis en cause.
Les premiers à trahir le pays, les premiers responsables de la défaite française, furent les joyeux imbéciles du Front Populaire qui ne firent absolument rien durant les années de montée en puissance d’Hitler.
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Typique du discours de l’extrême droite. C’est l’Europe entière qui est coupable, âne bâté, ses élites économiques, sa bourgoisie capitaliste, qui se frottait les mains et fientait sur la gauche tant qu’ils feront tout pour torpiller le FP.
Vision clochermerle, jivarisme intellectuel, réduite à la petite penninsule hexagonale.
Neville Chamberlain a signé les accords de Munich, mais jamais l’Angleterre n’a capitulé, bonnet d’âne.
Les traitres sont ceux qui ont accepté la collaboration avec l’Allemagne. La poignée de main de Montoire? Pétain, ni Blum ni Daladier.
Les nationalistes ont été les plus prompts à vendre la France à l’Allemangne. Ailleurs, en 1916, d’autres nationalistes, irlandais cette fois, étaient prêts à accepter la souveraineté allemande sur l’Irlande si elle permettait de foutre les Brits dehors. Même chose en Inde, avec Bose, en 42, qui bascule du côté japonais pour bouter l’Anglais hors de l’Inde.
On comprend que ça dépasse ses maigres capacités, le micro-illien qui regurgite sa vieille bile anti-républicaine et anti-démocratique. Faussaire de l’histoire.
« [le colonel Pellier à Daniel Cordier] Votre
devoir est d’obéir au Maréchal. C’est ce que je vous conseille de faire, comme tous les Français » Alias Caracalla, p.44
« [ne] pas négliger le défaitisme des millieux bourgeois et capitalistes, qui CRAIGNAIENT PAR DESSUS TOUT LE DANGER COMMUNISTE » (ibid.p164)
Chez JiSSé et les (mauras)siens, plutôt brun que rouge.
« Nous payons encore la propagande du Front populaire qui avait désigné le colonel de La Rocque et les Croix-de-feu comme l’incarnation du fascisme »
« Fascisme » et « fasciste » sont en effet des qualificatifs qui ont été mis à toutes les sauces, instrumentés à tout va au gré des passions politiques. La gauche et l’extrême gauche françaises ont fait un usage très abusif de ces termes qui désignaient à l’origine des options politiques précises. Extensions inconsidérées du domaine de la lutte… On n’est fasciste, après tout, que si l’on se revendique comme tel, ce qui reste d’ailleurs parfaitement licite, puisque l’étiquette n’est infamante que pour les antifascistes.
« La démarche de M. de La Rocque est sans fondement juridique, d’autant qu’il n’est pas personnellement mis en cause. »
Peut-être, mais il n’en reste pas moins que cette « historienne » américaine semble avoir fait un travail de cochon et que les responsables de la revue auraient pu avoir au moins l’élégance de le reconnaître.
Pour exemple le communisme avec dictature que la Chine parvient à faire fonctionner et qui bien que transformé en capitalisme d’état continue de maintenir sa chape sur les libertés individuelles ,les libertés fondamentales,les droits de l’Homme;qu’importe la fin justifie les moyens passés sous silence ,les pollutions,les conditions carcérales de vie de la base du prolétariat,les balles de nuque facturées aux familles …
Mon cher Bloom, inutile d’imaginer un ennemi capitaliste pour « abattre » un Front Populaire : les gauches ont toujours fait la preuve de l’irréalité de leur politique, de la réalité de leur incompétence, particulièrement économique. Les exemples ne manquent pas.
Leur effondrement ? Il suffit de les laisser s’entre-détruire !!!
» Fascistes », certes pas, au sens strict de l’épithète; Cependant La Rocque et ses Croix de feu prennent place dans cet éventail des droites extrêmes européennes engagées dans le combat contre les démocraties parlementaires, appelant de leurs voeux l’instauration de régimes autoritaires et y oeuvrant.
« Les nationalistes ont été les plus prompts à vendre la France à l’Allemangne »
« Les » nationalistes ? Pas tous. Le cas de La Rocque l’atteste. N’oublions pas non plus qu’un certain de Gaulle était pas mal nationaliste, à sa façon.
Méfions-nous de ces désignations englobantes qui sacrifient aux emportements passionnels tout souci d’exactitude et d’objectivité. « Lesw nationalistes », cela vaut bien « les fascistes » de grand-papa blumiste.
« Thierry, votre élégance habituelle de gros porc, mêler mon épouse dans ces commentaires. »
TKT attention : la potiche de PR la hyène est une sainte puisque sa bonn iche à tout faire
« vous savez bien que je pense que les femmes devraient être à la cuisine, au lieu de s’essayer à des travaux dont elles ne sont pas capables. »
Voilà qui est parlé pour la potiche qui tient lieu d’épouse au planqué au paraguay
» inutile d’imaginer un ennemi capitaliste pour « abattre » un Front Populaire : les gauches ont toujours fait la preuve de l’irréalité de leur politique, de la réalité de leur incompétence, particulièrement économique. Les exemples ne manquent pas.
Leur effondrement ? Il suffit de les laisser s’entre-détruire »
JC trouve que Hitler, les fascistes, nazies, et les collabos ont fait du bon travail en plein dans le réel
Avec ce sujet plus que jamais les fafs du blog se relèvent les manches toujours prêts à cogner !
J’ai comme l’impression que certain contributeur nous refait un vieux film, voyons… bon sang mais c’est bien sûr : Bananas, Woody Allen, 1971.
» je pense que les femmes devraient être à la cuisine, au lieu de s’essayer à des travaux dont elles ne sont pas capables »
tégniez, les intégristes de tous poils sont bien d’accord avec vous ( vous êtes faits pour vous entendre avec les intégristes islamistes, c’est écrit)
J’ai invité mes copines Caroline F. et Najat V-B. dans ma cuisine pour réactiver cette bonne vieille tradition du pèle-porc. Nous n’attendons plus que la bête. Les Femen sont déjà sur le pied de guerre.
» il ne cessa d’exprimer ses réticences (sur l’antisémitisme »
Le cas de La Rocque nous rappelle que l’antisémitisme ne fut aucunement une composante idéologique obligée des droites européennes entre les deux guerres. Ni le fascisme ni le franquisme n’ont fait de l’antisémitisme leur cheval de bataille.
Alexia
« Woody et les robots » (1973), pas mal non plus!
Que les responsables de la Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine laissent passer sans sourciller un article truffé d’erreurs de détail et d’allégations mensongères jette un doute sur le sérieux de leur publication. Plus qu’à La Rocque, c’est à eux-mêmes qu’ils font du tort.
« JC trouve que Hitler, les fascistes, nazies, et les collabos ont fait du bon travail en plein dans le réel »
bruno, vos insultes sont au niveau de votre bêtise, et ne me touchent guère, … vous devriez consulter !
Billet intéressant + commentaires intéressants!
Je croyais que trahir son pays était un devoir moral pour tout homme de gauche qui se respecte. Prenez Besancenot, au moins il joue cartes sur table : pas d’opération au Mali ! À bas l’armée française ! La voilà à l’oeuvre, l’avant-garde de la Révolution : toujours la crosse en l’air quand il s’agit de défendre la patrie ! Décidément il y a des choses qui ne changeront jamais. Ce sont les mêmes imbéciles qui, à l’annonce de nos premiers revers, se réjouiront avec les islamistes, en disant : je vous l’avais bien dit !
Tiens, vous êtes féministe, Alexia ?
Hollande et sa bande de malades vont bientôt faire déterrer ceux qui furent un peu raide et les passer à la guillotine
..je sais c’est fastoche philippe..mais faut pas que se garder à gauche..
..pis c’est un peu fastoche aussi de plus ou moins tabler que seul les fachiss on une parfaite lucidité sur le tropisme guerrier d’autres fachiss..vdqs..moi c’est ce que je vois dans ce billet de lassouline
..jicé..l’probloc c’est qu’on sait pas bien si tu mets staline à gauche..c’est lui la clef de tout ce barnum..il a sauvé l’monde libre en plus
Bougboug, je mets Staline et Hitler dans le même bobsleigh, celui de la froide descente aux Enfers totalitaires. A ce point là, gauche et droite extrêmes se rejoignent pour le bonheur des peuples !
l’ingénierie sociale que voulait mettre en oeuvre de La Roque (un commentateur a utilement cité un passage de l’étude de L.L Dawns, je crois que c’est mauvaise langue, vers une heure trente du mat’) peut être rapprochée (dans une petite perspective comparatiste, toujours sur le sujet du fascisme et ses possibles ramifications, réelles ou fantasmées, dans tout le spectre politique de l’époque) de celle que promouvait des hommes étranges, voire complexes, comme Albertini, Déat ou Bichelonne. prenons les deux premiers par exemple ; ce sont deux mecs qui cherchent à donner une structure de fer, au point de vue social et syndical, à cette grosse pâte molle qu’est le prétendu « redressement national » prôné par les autorités installées à Vichy. beaucoup de personnes issues de la gauche et de l’extrême-gauche les rejoindront, en partie parce qu’ils avaient été réprimés par le parti communiste dans les années trente. ils devront d’ailleurs cohabiter à la fois intellectuellement et physiquement avec tout le banc et l’arrière-banc du microcosme factieux extrême-droitiste de l’époque. ce que ne fit jamais un de La Roque. ces ex-représentants de la gauche (et pas n’importe lesquels, Déat est un agrégé de philo, Albertini est historien, spécialiste de Mathiez !) souhaitèrent à fond la victoire de l’Allemagne et avaient tissés des liens profonds avec l’idéologie hitlérienne. rien de tel, chez de La Roque, c’est même légèrement le contraire.
Même si La Rocque avait été antisémite (ce qu’il ne fut pas), il ne s’ensuivrait pas, comme les excités de service voudraient nous le faire croire, qu’il aurait été un complice objectif de la Shoah. De l’antisémitisme nazi à l’antisémitisme des blagues de fin de banquet (sans compter le goût juif bien connu pour l’autodérision), il existe de nombreuses nuances dont il conviendrait de tenir compte. J’ai dans ma famille plusieurs adeptes convaincus de cet antisémitisme rigolard ; il ne me viendrait pas à l’idée de voir en eux des adeptes de l’extermination des Juifs. Il faut être de bien mauvaise foi pour accuser en bloc les antisémites (souvent très modérés) européens de l’entre-deux guerres de complicité avec les horreurs des camps de la mort, qui restent une spécialité exclusive du nazisme allemand.
Bougboug, je mets Staline et Hitler dans le même bobsleigh
hum..en tout cas staline ne menacait encore personne de ses chars et de ses ss20..mais il inquiétait assez les esprits pour qu’on laisse croitre et embélir adolf..surtout aprés une crise « systémique » terribe..dette épongée que par une économie de guerre, et quelle!..pour repartir pour 30 glorieuse..donc c’est pas con jicé, faut ptête que laisser faire et oublier
tout le monde s’étripe à la mode de cons, hein, boudegras !
Philippe Régniez dit: 27 janvier 2013 à 0 h 16 min
Eh oui veda, c’est mieux de se mettre des plumes dans le cul comme vous le faites à longueur de journées.
Oui da, monsieur Philippe, mais ne le flattez pas il va s’envoler. Allez zhou, je file préparer mon aligot-saucisse!
« Déat est un agrégé de philo, Albertini est historien, spécialiste de Mathiez !) souhaitèrent à fond la victoire de l’Allemagne et avaient tissés des liens profonds avec l’idéologie hitlérienne. rien de tel, chez de La Roque, c’est même légèrement le contraire. »
Comme quoi on ne se méfie jamais assez des intellectuels. Alec aurait pu citer Brasillach, brillant normalien (comme Déat). La Rocque était, lui, un militaire de carrière, comme de Gaulle. On n’en tirera aucune conclusion hâtive sur les bienfaits moraux de la carrière des armes.
jean marron tu marches raide saoule dans un champ de mine et tu vas mal finir..peut être que c’est le même champs de mine dans lequel batifolait kabloom hier « ..disparus au champ d’honneur..peut être dans les bras l’un de l’autre » c’est ce que je mettrais sur mon rapport
Comment le pacifisme de gauche a dérivé vers l’antisémitisme,une contribution de Michel Dreyfus,directeur de recherche au CNRS.
(pour ceux qui ne voudraient pas se taper les vingt minutes de l’entretien,il faut écouter Dreyfus à partir de la sixième minute…)
sapré lassouline..il nous refait du tarentino..peut être qu’un bon gros facho a gourdin pour taper sur la tête a goering ?
philippe ça m’fait penser a un mot surement apocryphe de clovis en larme lors de son baptème « si j’avais été là avec mes francs on ne l’aurait pas laissé crucifier »
jean marron tu marches raide saoule dans un champ de mine et tu vas mal finir (rédigé par bouguereau)
Je le crois aussi, et ton image me plaît bien. Qu’est-ce qui vaut mieux: bouger, même raide saoule, ou rester immobile comme une mine dans son champ ? J’adore le mouvement qui déplace les mines.
« si j’avais été là avec mes francs on ne l’aurait pas laissé crucifier »
S’il parlait en anciens francs, ça n’aurait peut-être pas suffi.
J’adore le mouvement qui déplace les mines.
..sinon que j’ai de la sympathie pour ceux qui ne poussent pas les femmes et les enfants et les vieux devant eux jean marron..quoi d’autre?
cneff dit: 27 janvier 2013 à 9 h 55 min
Billet intéressant + commentaires intéressants!
Le billet peut-être mais, pour les commentaires, vous n’êtes vraiment pas difficile.
S’il parlait en anciens francs, ça n’aurait peut-être pas suffi
..tu ne sais donc pas que les allemands n’auraient pas vu d’inconvénient a ce que l’euro se nommât franc..
A mon sens, il n’y a eu que deux commentaires intéressants : ceux de hamlet à 3h19 et 3h36.
…
…il faut pas pousser la connerie aussi loin,…l’honneur du nom,…
…déjà,…qu’avec la filière à l’A.D.N.,…
…les heures supplémentaires au travail,…
…l »esprit de corps avec l’entreprise,…la nation,…bonjours les dégâts avec la paternité en lobbying et détours des roses odorantes aux parfums des rond-point de la circulation,…
…comme sauvez l’honneur du puîné septième de la famille un tel,…adextrée d’idéologies pour le mérite des escaliers hiérarchiques à la mode des confréries de haute digue,…
…Non,…pas çà le dimanche matin,…à rebrousse-poils,…d’un mirador à pointe,…
…avec, ledit honneur à l’A.D.N.,…qui redevient original,…par la liaison du coiffeur au facteur d’orgues cousin aîné, du frère du grand-père,…en légitime héritier de dots,…sous le charme intéresser de la nièce, donc la mère du susdit sauveur des honneurs du nom,…
…
…qui en veut une tranche du commerce d’histoire de foire de la légitimité en miroir des A.D.N.,…du combat idéologique du bon sens régénérer pour revivre la tête plus haute que la Bourse du CAC 40,…
…
…en somme une autre éducation sous la 5° république,…et vlà un code des A.D.N. du nom,…qui doit muter avec son temps nouveau,…
…fidèle de la révolution,…de Bonaparte,…de la Restauration,…de l’Empire français,…de ClémAnceau,…
…les preuves du bon français à bon dos du bon droit,…sur la liste des présidenciables,…
…encore heureux,…que des hongrois de souches aussi sûre du droit français on sauvés l’honneur de leurs Bourse à CAC 40 de légitimité,…sur le dos du pouvoir du système des » merveilleuses et incroyables » de nos Métropolis à Western des faucons du rire et évasions fiscales,…
…dur, dur, la classe des corporations du spectacle,…nos islamistes à nous,…
…etc,…au suivant,…avec le dos de la cuillère,…
…
de nota, je me réserve la petite séance vidéo que vous proposez pour un peu plus tard, mais d’ores et déjà, connaissant un peu le travail de Michel Dreyfus, on peut dire qu’il n’enquête pas « à charge » dans son étude sur la gauche et l’antisémitisme. mais ce qu’il découvre (façon de parler, car pour beaucoup il s’agit de ne pas voir et même de recouvrir avec pudeur les choses dérangeantes sous le poids de l’oubli) est important à prendre en compte.
lorsqu’on parle de toutes ces choses, souvent le nom de Zeev Sternhell apparaît, utilement, dirais-je. lui n’en démord pas, le fascisme français a bien eu lieu et il l’a rencontré.
j’aimerais un peu taquiner C.P. en lui demandant si lui aussi note une certaine « dépaxtonisation » des études sur Vichy dans les recherches historiques contemporaines (y compris de la part des jeunes chercheurs qui révèrent toujours « le maître »). elle est douce mais peut-être assez systématiquement présente. le régime de Vichy est perçu de plus en plus comme un système politique autoritaire, « à la Salazar », et moins fasciste dans son ADN sinon son âme.
moi aussi cela me trouble un peu (des français juifs ont aussi été persécutés après tout, pas seulement les étrangers).
à mauvaise langue, j’aimerais dire que l’antisémitisme était loin d’être absent des milieux révolutionnaires institutionnels. je me permettrais de le renvoyer à la lecture du journal de Zygmunt Stein, ancien des BI et du bataillon Botwin. c’est édifiant à ce sujet. très.
@ “les horreurs des camps de la mort, qui restent une spécialité exclusive du nazisme allemand. »: nous rédige John Brown, sans sourciller.:
Oui, bon, pour ce qui est des arrestations sur le territoire Français, avec une grande ardeur des fonctionnaires de Vichy et souvent de la population.
Mes grands-parents, comme je l’ai raconté plus haut, furent les voisins du colonel de La Rocque et avec son (vraisemblable) assentiment. Mon père par la suite, survécu grâce à un jeune sous-préfet, avec une fausse identité et un travail dans la sous-préfecture. Bref cette période n’est pas si facile à comprendre. Ne pas oublier non plus, que même en Allemagne, des Juifs furent cachés par des amis. Lire à ce sujet l’autobiographie de Michael Degen.
Pendant deux semaines, mon père devait avoir seize ans (1933), s’enrôla dans les Croix de Feu, puis comme juif arrêta son exaltation. Rien n’est simple.
Par contre, qu’en 2013, des teigneux n’aient encore rien changé à leur lecture de l’Histoire, me laisse interrogatif, surtout quand il ne s’agit pas de fous et qu’ils se disent chrétiens. Si la parole de l’islam peut être mal interprétée, je vois mal comment des chrétiens, peuvent devenir des antisémites et des assassins en puissance.
» il inquiétait assez les esprits pour qu’on laisse croitre et embélir adolf..surtout aprés une crise « systémique » terribe..dette épongée que par une économie de guerre, et quelle!.. »
ça être trop compliqué pour jicé binér
John Brown dit: 27 janvier 2013 à 8 h 41 min
Peut-être, mais il n’en reste pas moins que cette « historienne » américaine semble avoir fait un travail de cochon
Tout est bon dans cette historienne américaine. CQFD. Demandez à bouguereau si vous ne me croyez pas.
Ouida, depuis que monsieur Philippe vous a rempaillé l’arrière-train, vous piquez quand vous faites la bise. Ce n’est qu’un avis personnel mais il ne m’étonnerait pas que bouguereau soit d’accord.
L’histoire c’est azebinne
« C’eut été l’occasion d’en débattre, justement, sans en venir à des gros mots tels que « droit de réponse ». D’autant que la RHMC assure viser à « promouvoir le dialogue autour des enjeux de l’écriture de l’Histoire » entre les historiens et ceux qui les lisent. Y compris les héritiers d’un nom illustre. Car une faute publique ne peut recevoir de correction que publique. N’est-ce pas la vertu du bon vieux courrier des lecteurs ? »
Il suffirait que les héritiers de La Roque, qui ne parviennent apparemment pas à se faire entendre, viennent exposer devant le Tribunal de la RDL, toutes les (prétendues) erreurs, stupidités et malveillances proférées contre leur ascendant.
Je ne vois guère que cette nouvelle instance, la RDL, courageux arbitre des élégances historiques pour vider sur la prairie virtuelle cette douloureuse querelle mémorielle et départager les protagonistes de leurs fourvoiements respectifs… « Car [comme il est dit ici avec beaucoup de martialisme],une faute publique ne peut recevoir de correction que publique ». Or, où pourrait-on bien fesser puis pardonner les fautifs après une bonne pesée de leurs arguments ailleurs qu’en cette République de papier, autorité morale indiscutable ?
“les horreurs des camps de la mort, qui restent une spécialité exclusive du nazisme allemand. »: nous rédige John Brown, sans sourciller.: (rédigé par Thierry Kron)
Il n’y a pas lieu de sourciller, puisque c’est la vérité. Ce que vous dites ne fait que conforter mon assertion. Les seuls complices directs non-allemands de la Shoah furent des auxiliaires de diverses nationalités acquis aux thèses national-socialistes, souvent employés dans les camps, comme l’Ukrainien Demjaniuk. A partir du moment où des antisémites (ou non-antisémites) impliqués dans la politique antisémite de leurs gouvernements (comme celui de Vichy) restèrent dans l’ignorance complète de l’existence des camps de la mort (comme je reste persuadé que ce fut le cas de Maurice Papon), on ne peut pas, à mon sens, les accuser de complicité, sauf à faire un usage bien curieux de la notion juridique de complicité. Comment peut-on être jugé complice d’un crime dont on ne connaît même pas l’existence ? L’émotion justifiée provoquée par l’énormité des crimes nazis a accouché de cette monstruosité juridique.
Parfait, Diagonal, parfait !
Les Champs de la RdLpour laver les Zobrobes ! Une épée pour les aristos, un sabre pour les mirlitaires, une Bible pour les culs-bénis, et soyons mouderne : un gourdin pour tous !
Que Dieu reconnaisse les siens …!
Revenons au sujet. Un zeste de discipline ne peut pas nuire.
W, je ne vous ai pas demandé, vous aimez l’aligot ?
A part que dans tes deux commentaires sur les journalistes historiens approximatifs, tu as oublié de nommer Passou, D.
Langue de pute et lêche cul !
Avec le cas de Michelle Tabarot, députée-maire du Cannet et numéro 2 de l’UMP, et de son frère, qui s’apprête à conquerir la mairie de Cannes, et qui défendent tout deux la mémoire de leur père, activiste notoire de l’OAS, Passou a encore de bons sujets de notes polémico-politico-historico-hystériques devant lui ! Et la littérature dans tout çà ?
Philippe Régniez, votre copain éditeur s’exprime comme un cochon : « Mais, mises à part de ces considérations littéraires, ce texte constitue un document précieux. »
JC, je dois venir à Porquerolles, tantôt, où je suis convié très chaleureusement. Pour un Festival, vous devinez lequel. Vous m’inviterez à boire un verre, dites ? Il y a de la vodka dans votre patelin ? Vous pouvez héberger W ? Je peux me fier à votre courtoisie vieille France ?
Et puis non, ne me répondez pas, W. Cela m’est complètement égal que vous aimiez ou non l’aligot. Surtout que je vous soupçonne d’être assez anti-saucisses.
Beaucoup de questions. Je vous laisse réfléchir à la première, la plus essentielle.
Je peux payer, JC, si vous êtes vraiment fauché. Et je vous promets que W se tiendra bien pour une fois.
. Il faut être de bien mauvaise foi pour accuser en bloc les antisémites (souvent très modérés) européens de l’entre-deux guerres de complicité avec les horreurs des camps de la mort, qui restent une spécialité exclusive du nazisme allemand.
—
Je suppose que parmi les antisémites « très modérés » (voilà-t-y pas l’occis mort?), vous incluez le bon docteur Destouches?
…les principales dispositions des Protocoles … Rien n’est plus revigorant que cette lecture pour un Aryen.…C’est les […] de Londres, de Washington et de Moscou qu’empêchent l’alliance franco allemande …Et puis, pour être colonisés, pour vous dire bien franchement la chose, on peut pas l’être davantage que nous le sommes aujourd’hui par les […] par les nègres [..]. Par des métis, des mâtinés…
Aucun incitation à la haine raciale, au meurtre chez Céline, is it not?
« Et la littérature dans tout çà ? » (rédigé par Jacques Barozzi)
Mais la littérature est faite de tout ça. Que de sujets pour les goncourables des années 2020/2030 !
« Aucun incitation à la haine raciale, au meurtre chez Céline, is it not? » (rédigé par Bloom)
Céline n’a rien d’un antisémite modéré : ai-je prétendu le contraire ? Nul plus que moi ne déplore les délires antisémites de cet écrivain, romancier si admirable par ailleurs.
« Mais, elle a été libérée, alors acceptons le jugement. »
Il n’y a pas eu de jugement, Thierry. La Court suprême du Mexique a statué sur autre chose… ce qui ulcère les Mexicains…
alec, je fais confiance à Jeanneney, peu soupçonnable d’aimer les factieux et défenseur parfois chagrin de l’Etat (voyez son petit livre de l’an passé, « L’Etat blessé », dans la collection « Café Voltaire » de Flammarion). Comme d’autres gens plutôt « de gauche » il a essayé naguère d’être juste pour le PSF et de La Rocque.
J’ai le souvenir de Paxton assez léger, à la fois pour ce qui concerne les Croix-de-Feu puis le PSF, minimisés, ET pour de La Rocque, expédié comme banal fasciste. Ce ne sont pas tout à fait les termes, mais je ne suis pas loin. A retrouver ? Je crois que vous avez raison sur des retraits par rapport à Paxton, mais lorsque l’on parle plus ordinairement aux Etats-Unis des années 30 à 47, on fait un sombre paquet-cadeau.
Je suis intervenu sous ce billet, alors qu’abdelkader dit que nous remuons bien du passé, surtout parce que m’intéressent les postures des écrivains et des artistes dans cette même période. John Brown a raison : ce n’est pas simple, et on en apprend tous les jours. J’ai des surprises encore en lisant le « Journal » de Jacques Lemarchand. Et puis, j’ai hérité de pamphlets publiés en 1947 aux éditions de la Couronne, et qui relèvent, disons, d’un voltairianisme de droite : un « Voyage en Absurdie » signé « Arouet » (!), un « Traité de l’Intolérance » signé « Romain Motier » (Marc Court sait peut-être s’il s’agit ou non d’André Thérive ?). Eux aussi sont instructifs, avec des noms à peine déguisés d’épurants et d’épurés.
Bien, mais je suis trop loin de La Rocque maintenant ?
« La Court suprême du Mexique a statué sur autre chose… ce qui ulcère les Mexicains… »
D’où ma question : « Innocente, Florence Cassez ? »
On a lu la réponse toute en nuance de JB !
D bien sur comme tout le monde je connais l’aligot,nous en avions pris il y a très longtemps lors d’un court séjour à Lioran 15300 au petit restaurant populaire comme le front du même nom situé à coté du Bec de l’aigle,ceci dit vous ne me rencontrerez pas sauf digression sur ce billet car je ne possède en tout et pour tout document historique que le numéro 144 juillet 1980 d’archéologia /merveilleuses fresques du Sahara fertile,cathares et Bogomiles,villes médiévales d Bulgarie,sculpture romane en Normandie;c’est un peu loin du sujet.
Il y n’y a pas de justice orale au Mexique, de grandes plaidoiries avec effets de manchot-sur-la-banquise, pas de grandes glissades histrioniques, c’est une justice « écrite ». Je sais ça de source sûre, ne le répétez pas.
Bonjour renato. Puisque vous insistez, je vous appellerai papa.
W, merveilleuse W, locomotive de mon âme, sachez qu’en prononçant « D. » comme vous le faites, telle une Romy Scheider bienveillante, vous serez toujours dans le sujet. Relisez Marguerite Duras, elle parle souvent de moi dans la Douleur et Les Carnets.
Bien lu votre réponse, John Brown, mais alors qui sont ces ‘antisémites modérés’, partant du principe qu’ils sont des personnages publics, ou au moins des gens qui influencent les influenceurs, brefs, des agents historiques sinon majeurs, en tous cas, de poids.
« Bonjour renato. Puisque vous insistez, je vous appellerai papa. »
D., une de nos connaissances communes, récemment rencontrée à Paris, pense que vous auriez eu à subir des préjudices sexuels dans votre enfance de la part de votre père. Vous voudriez renouveler l’expérience avec renato ?
…
…études des comportements des peuples pour se prévaloir d’une supériorité à perpétuer des privilèges,….et monopoles vis à vis des autres peuples à en rabattre de la digue donc,…domestiques à merci,…
…etc,…
Par contre pas de merguez, s’il vous plaît, on ne sait jamais ce qu’il y a dedans et c’est un peu vulgaire.
L’invention de W. est-il lié chez vous à un souvenir d’enfance, D. ? Réel ou imaginaire, emprunté à une lecture plus récente sans doute ?
John Brown, ne venez pas raconter que les fonctionnaires de Vichy, n’étaient pas au courant des KZ, et du caractère des incarcérations. Pour la « solution finale » il est certain, que personne pouvait prévoir avant la conférence de Wannsee. Maurice Papon et Bousquet, devaient bien se douter que les convois ne partaient pas de Paris, pour se rendre dans les stations balnéaires de la mer Baltique. Ne pas oublier non plus, qu’en Alsace, dans un KZ nommé Strutthof, il y avait des exécutions et un four crématoire (j’ai un livre sur le Strutthof). Et puis, en 2011, j’ai pas mal voyagé entre Berlin et Stralsund, spécialement entre Berlin et Neubrandenburg, je me suis arrêté à Ravensbrück, ville charmante au bord d’un lac. D’un coté, la ville et son château et de l’autre coté du lac, le camp. Cette région, près de Berlin, comporte plusieurs KZ, pas tous donc cachés dans des forêts. Alors, arrêtons de croire, que les gens ne savaient rien. Sans oublier les KZ mis à disposition des industriels (50 Entreprises privées en Allemagne) allemands ou ailleurs ? On trouve cette liste sur internet, et pour la France ou la Belgique, je n’ai rien trouvé.
Et je crois me rappeler qu’un commentateur faisait mention d’une usine de produits chimiques française, travaillant aussi sur les produits utilisés pour gazer les prisonniers des KZ.
Je ne crois pas que la solution finale eut été un secret, peut-être que son coté industriel était inimaginable, mais nous faire croire que les camps étaient uniquement des camps de travail, sorry, cela ne passe pas.
Les Allemands, les Alsaciens enrôlés dans les troupes du Reich, ceux qui partirent sur le front de l’Est et en Ukraine, étaient tout à fait au courant, du génocide.
Je viens d’achever l’écriture d’un roman.
Le premier qui me semble réellement abouti.
A première relecture, il me parait plutôt bon.
A d’autres moments, je suis envahi d’un doute et trouve tout cela navrant !
ça ne ressemble à rien et pourtant je m’y reconnais pleinement.
Que vais-je faire de ce manuscrit ?
Je crois pouvoir avancer être tout à fait en accord avec 13h04 impossible d’être un peu antisémite comme on ne peut pas être un peu amoureux ,on l’est ou pas avec tous les effets que ce sentiment et prise de position impliquent.
Jacques, croyez-vous que D. ait lu « W » ?
Je viens d’achever l’écriture d’un roman. Le premier qui me semble réellement abouti.
A première relecture, il me parait plutôt bon ; à d’autres moments, je suis envahi d’un doute et trouve tout cela navrant !
Ca ne ressemble à rien et pourtant je m’y reconnais pleinement.
Que vais-je faire de ce manuscrit ?
Un de plus à remiser dans le tiroir aux inédits ?
Et si…
Si !
(ainsi réécrit, chaque majuscule en début de phrase décline les lettres de mon prénom)
Pas de palissades historiques?
Jacques Barozzi dit: 27 janvier 2013 à 13 h 06 min
D., une de nos connaissances communes, récemment rencontrée à Paris, pense que vous auriez eu à subir des préjudices sexuels dans votre enfance de la part de votre père.
Vos plaisanteries deviennent assez malsaines, Jacques. En avez-vous conscience ? Thierry, votre triste modèle, votre reflet dans ce commentaire, sous le billet précédent, évoquait sadiquement une disparue pour contrer ML : serait-ce là la lie, lalala, qui remonte à la surface de vos cerveaux asséchés par des décennies de frustrations en tout genre ? Non, je ne peux y croire, pas vous.
Mais parlons sérieusement : aimez-vous l’aligot Jacques ?
Je viens d’achever l’écriture d’un roman : le premier qui me semble réellement abouti.
A première relecture, il me parait plutôt bon ; à d’autres moments, je suis envahi d’un doute !
Ca ne ressemble à rien et pourtant je m’y reconnais pleinement.
Que vais-je faire de ce manuscrit ?
Un de plus à remiser dans le tiroir aux inédits ?
Et si…
Si !
(c’est plus évident ainsi)
Jacques Barozzi dit: 27 janvier 2013 à 13 h 06 min
D., une de nos connaissances communes, récemment rencontrée à Paris, pense que vous auriez eu à subir des préjudices sexuels dans votre enfance de la part de votre père.
Avec toutes les confidences de Thierry sur son enfance, son père, etc., tout cela résonne étrangement, n’est-ce pas ?
Vous ne m’avez pas répondu : vous aimez l’aligot ou pas ?
Oui, j’aime beaucoup l’aligot, D.
Moi, je réponds simplement aux questions simples ou complexes, je ne cherche pas à les fuir inlassablement, ainsi que vous le faites ici, sous un motif fallacieux…
bien que ça n’ait aucune espèce d’importance Jacques Barozzi,ne cherchez pas W du coté de Georges Perec,mes piles ne contiennent qu’un titre de cet auteur et c’est « la vie mode d’emploi ».
Mais vous en connaissez déjà le titre, W. !
Et si…
Si !
et si lassouline te colle un coup de gourdin ?
enfin je parle du gourdin de tarentino baroz..pas celui de tom of finland..enfin de lassouline de finlande
Je suppose que parmi les antisémites « très modérés »
tous coupabe kabloom..les pacifiss..les femmes les enfants les vieux (haa surtout les vieux!) tousse!..les survivants..les collabos.. les papa a keupu, les filles du papa a keupu le collabo, chte dis pas !..les derniers on les pousse dans les champs de mine !…haaaaa ça fait du bien
.. »dus sang sur le mur de la honte » que ça s’appelle..un blockbusteur épicétou
Non aucun sadisme dans le rappel de l’amie de ML.
Que ce ne soit pas « élégant » m’importe peu, la vérité n’est pas toujours politiquement correcte. Quant on est élégant, on doit se limiter à la conversation sur le temps qu’il fait, une conversation pour usagers d’ascenseurs, pour remplir de courts moments de « vivre ensemble ».
Jacques qui parle de notre conversation, à propos de D., n’est pas élégant non plus. Mais j’assume, je l’ai aussi écrit, en son temps sur la RdL.
Depuis quelques temps des plaisantins signent D. et n’ont rien à voir avec le troll qui sévit depuis 2005. Est-ce amusant ? Parfois oui, parfois on peut se demander pourquoi la modération ne supprime pas.
Quant au commentaire de 13:32, franchement, ni Jacques Barozzi, ni moi-même, n’ont été particulièrement frustrés au cours de nos vies d’adultes.
Quant à votre signature, c’est anonyme et se veut éducatif, bref, je l’ai lu et vais oublier, le temps de fermer mon ordinateur.
JC révisez votre formule soyons moudernes un gourdin pour tous!du boudin voyons!c’est répugnant
D.
je vous aime bien. Ne venez pas à Porquerolles, je vous en supplie !!!
Cette île est devenue le repaire des fachos du pays les plus ignobles (cf. les pertinents du blog) Si vous avez été invité par un de ces ignobles indigènes, c’est pour vous bouffer, vous et votre W ! Des cannibales en liberté ! Il y en a partout !
Ici, on mange de l’humaniste, de l’humaniste froid, de l’humaniste indigné, de l’humaniste sûr de lui, et du gauchiste friqué (pourtant, ceux là, y sont pleins de noeuds).
NE VENEZ PAS A PORQUEROLLES ! Partout ailleurs, mais pas cette île maudite pour détraqués…Vous êtes plus en sécurité à Saint-Denis de la Désunion.
vontraube c’est l’genre a sussurer des cochonneries aux oreilles des filles.., faut savoir se renouveler et ça motive pour lire des livres..car soimême on se lasse de ce que l’on dit..car on s’écoute parler et du coup ça a pas le même effet non plus..
jicé son blaze c’est herr doktor moreau
Je vote pour la suppression des faux D ,sans cela l’usage de ce blog continuera d’abriter des interventions malsaines et quand bien même elles satisfont les émetteurs ,ces petites frappes polluent la sociabilité du lieu.
Une conférence d’Annie Lacroix-Riz sur les fascismes des années Trente :
http://www.historiographie.info/video.html
Janneney n’a rien de sûr.
« La Court suprême du Mexique a statué sur autre chose… ce qui ulcère les Mexicains… »
D’où ma question : « Innocente, Florence Cassez ? »
On a lu la réponse toute en nuance de JB ! (rédigé par Jacques Barozzi)
Il n’y avait pas lieu d’une réponse toute en nuances, Jacques Barozzi. Les détails de l’affaire Cassez se trouvent partout, si on fait l’effort de s’informer. Tous les Mexicains ne sont pas ulcérés par la décision de la Cour suprême. Aussi nombreux , plus nombreux sans doute, sont ceux qui sont ulcérés d’être à la merci d’une justice et d’une police aussi corrompues, et, il faut le dire, capables de tout. En libérant sans conditions Florence Cassez, les juges de la Cour suprême ont annulé toutes les charges qui avaient été initialement retenues contre elle. Cela revient à dire qu’elle a été, de fait, reconnue innocente. Que vous faut-il de plus? Tout accusé est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire, n’est-ce pas ? Dois-je vous rappeler que la conférence épiscopale mexicaine s’est déclarée, dès novembre 2011, convaincue de « l’absolue innocence » de Florence Cassez ?
Annie Lacroix-Riz nous parlent de l’histoire des historiens de Sciences Po qui refusent le terme de « fascisme ». Elle fait l’historique de cette école d’historien (Réné Rémond, et aussi Winock, etc)
C’est comment le coup de gourdin de Tarentino à l’Assouline de Finlande, le boug ?
Et oui, mais vous ne m’empêcherez d’être constamment comme une truie qui doute, JB, je n’ai pas la chance d’avoir vos belles certitudes ! Nous avons les mêmes initiales mais nous semblons différents ?
On savait pour le destin réservé aux Juifs pendant la guerre de manière très disparates.
Les USA l’ont su dès la fin de 42.
Les responsables politiques français étaient au courant dès 42.
Les Juifs émigrés de l’Est étaient au courant dès le début de 43 par leur presse en yiddish clandestine.
Les braves gens comme mon père et ma grand-mère ne savaient rien du tout. Les braves Français non plus dans leur immense majorité.
Baroz, envoyez votre manuscrit aux éditeurs, c’est tout.
« Dois-je vous rappeler que la conférence épiscopale mexicaine s’est déclarée… »
Quelles sont les competences de CEM ? Est-ce une instance autorisée à juger ? Si oui, depuis quand ?
Une certitude partagée, Florence Cassez avait de très mauvaises fréquentations ! Pour le reste, la méconnaissance des pièces du dossier incite à la prudence. Libérée pour vice de forme, ça c’est un fait indéniable …
» mais alors qui sont ces ‘antisémites modérés’, partant du principe qu’ils sont des personnages publics, ou au moins des gens qui influencent les influenceurs, brefs, des agents historiques sinon majeurs, en tous cas, de poids. ( rédigé par Bloom)
Je ne pensais pas spécialement à des personnalités ayant une influence particulièrement forte sur le cours des choses. L’Europe n’a pas attendu le nazisme pour baigner dans un climat d’antisémitisme plus ou moins virulent, plus ou moins policé selon les époques. L’explosion du fanatisme nazi est l’avatar le plus terrible de cet antisémitisme quasiment consubstantiel à l’Europe chrétienne depuis ses origines, et souvent très adouci dans ses manifestations, du moins en Europe occidentale. Antisémitisme diffus, à la fin des années trente, dans une large partie de la population française, toutes classes sociales confondues. C’est lui que les antisémites virulents au pouvoir sous Vichy se sont efforcés d’instrumenter. Il n’est pas question de minimiser les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire, mais quand on en vient à parler de complicité, c’est une autre paire de manches, et il conviendrait de prendre des précautions. Cela recoupe directement la question de savoir qui savait et qui ne savait pas. On n’est pas complice si on ne savait pas, ce sera toujours une chose claire pour moi. Il ne saurait y avoir, sur ce point, de demi-mesure car la question est trop grave. Sur ce point, je ne partage pas la conviction de Thierry Kron; il me semble que, dans un très grand nombre de cas, même à un haut niveau de responsabilités, il est très difficile de trancher. En tout cas, l’anathème ne permet pas d’établir la vérité.
Si j’en crois JB, qui connait toutes les pièces des dossiers, puis-je encore me demander :
« Innocent, DSK ? »
« Quelles sont les competences de CEM ? Est-ce une instance autorisée à juger ? » (rédigé par renatornasabbia)
Oui, Dieu merci c’est une instance autorisée à juger, surtout en cas de faillite des instances officiellement autorisées à le faire. Et d’ailleurs nous sommes tous autorisés à juger, en notre âme et conscience. Si, dans l’affaire d’Outreau, le principal témoin à charge n’était pas revenu sur ses déclarations, les accusés croupiraient aujourd’hui en prison, après avoir été condamnés par « l’instance autorisée à juger », sur la foi des conclusions d’un juge d ‘instruction incompétent. Or les erreurs et les fautes du juge Burgaud ne sont que roupie de sansonnet à côté des abus de pouvoir et des manipulations criminelles de la police mexicaine dans l’affaire Cassez. Sait-on que l’ex- petit ami de Florence Cassez, en prison, depuis sept ans, n’a jamais été présenté à un juge et encore moins jugé? Sait-on que sa soeur, sur laquelle pèsent de graves soupçons de complicité avec son frère, n’a jamais été interrogée ni inquiétée par la police ? Sait-on que le membre du gang qui a accusé Florence Cassez de co-diriger celui-ci, s’est rétracté en affirmant que son témoignage lui avait été extorqué sous la torture ? et ce ne sont là que quelques exemples des pratiques de la police et de la justice mexicaines dans cette affaire.
C’est fantastique, je découvre qu’il y a un tas de similitudes entre Italiens et Français : Au ballon, tout le monde ferait mieux que les entraîneurs ; en politique out le monde a la bonne solution sauf le gouvernement ; justice, presque tout le monde a fait son droit… au bistrot, naturellement ; et ainsi des suite…
John Brown, arrêtez S.VP. de composer des potées illisibles et de dire des conneries. Le droit n’est pas la littérature d’emprunt que vous semblez apprécier tout en parlant de grands auteurs. Le CEM peut émettre un avis, mais cet avis n’a aucunement la force d’un jugement rendu par un tribunal, si c’était le cas nous vivrons en plein dans l’arbitraire. Le cas FC m’est absolument indiffèrent — il m’est beaucoup moins indiffèrent que les gens se trompent d’instance lorsque se forment une opinion.
Le dialogue que susciste l’excellente chronique de Pierre Assouline sur cette affaire La Rocque démontre que l’intolérance continue d’animer les esprits, comme en pleine polémique des années trente !
Il est tout de même inouï de songer qu’une revue universitaire -la RHMC- sous prétexte qu’elle est tenue par des universitaires s’adressant exclusivement à d’autres universitaires, considère qu’elle détient « la » vérité, qu’elle ne peut donc être contestée, en dépit d’erreurs du même calibre que celles commises par un amateur d’histoire sortant à peine du Bac… De surcroit, la revue trompe son lectorat en affirmant « promouvoir le dialogue autour des enjeux de l’écriture de l’histoire », un dialogue qu’elle proscrit en l’espèce, ce que Pierre Assouline a eu raison de signaler pour alerter des lecteurs abusés !
Essayons d’en sortir en prenant en compte les appréciations d’observateurs incontestés ou « référants », qui donnent autant de poids au relevé objectif de Pierre Assouline.
=> Sur La Rocque et l’antisémitisme:
Robert Paxton :
« le colonel de La Rocque, dont le PSF (successeur des Croix de Feu) entendait certainement être un nouveau mouvement de masse de la droite, encore qu’il refusât la violence et l’autoritarisme fascistes, refusa explicitement de se rallier au camp antisémite. Il en résulta des divisions au sein du mouvement (des adhérents d’Algérie et d’Alsace protestèrent), et de rudes attaques de la part des groupes extrêmistes ». Paxton cite en référence notamment le libelle de Henry Coston, « un des publicistes antisémites les plus actifs ». Cf. « La Rocque et les Juifs, un nouveau scandale » (dans « Vichy et les Juifs », page 76, Livre de Poche, 2004).
Le Grand Rabbin Haim Korsia, dans sa biographie du Grand Rabbin Kaplan, lequel fut un ami du colonel de La Rocque -il présida plusieurs cérémonies Croix de Feu en souvenir du sacrifice des Anciens Combattants Juifs tombés au champ d’honneur », écrit : « Le colonel de La Rocque n’hésita pas à présenter l’antisémitisme comme un sentiment anti-français, mettant en péril l’union sacrée construite dans les tranchées » (Cf. « Etre Juif et Français, Jacob Kaplan, le Rabbin de la Républque », Ed Privé, 2002, p. 72).
=> Sur La Rocque sous Vichy:
Jean-Paul Thomas, auteur d’une thèse sur le PSF qui, après avoir rappelé que « La Rocque s’est opposé au Statut des Juifs avant même sa promulgation », précise :
« On ne peut répéter les multiples sources archivistiques et policières confirmant que l’opposition de La Rocque au Statut des Juifs et à ses effets concrets fut constante jusqu’à son arrestation en 1943. » (« A droite de la droite », droites radicales en France et Grande Bretagne au XXe siècle, Presses Universitaires du Septentrion, 2012).
=>Sur La Rocque et le fascisme
Pascal Ory signale:
que « le moment Doriot dans l’histoire de la droite française…est venu se briser sur la bonne résistance du pôle républicain…comme dans le parti-pris de modération fait par la seule personnalité unificatrice concurrente de Doriot à l’extrême-droite, le colonel de La Rocque, qui fait le choix du légalisme… »
Deux précisions factuelle enfin:
-nommé au Conseil National de Vichy en janvier 1941, La Rocque fait partie des rares personnalités qui en démissionnent, comme André Siegfried, six mois plus tard.
-Arrêté par le chef de la Gestapo en zone Sud, Geissler le 9 mars 1943, il est interné 5 mois en France dans des cellules de condamnés à mort (Moulins, puis le Cherche-Midi et Fresnes, sans parler de quelques semaines dans la « maison de la Gestapo » à Neuilly où Jean Moulin fit un passage), avant d’être transféré en Allemagne dans une dépendance du camp de Sandbostel, puis de se retrouver aux côtés des « otages politiques » que furent notamment Edouard Daladier, Léon Jouhaux et Paul Reynaud).
Joseph, vous faites parti de ceux, que vous citez, qui vont une lecture mensongère de l’histoire. La Roque était non seulement fasciste mais Annie Lacroix-Riz a montré grâce aux archives qu’il était financé par les nazis.
Joseph, vous ne seriez pas par hasard directeur de la rédaction d’un magazine historique ?
je vote pour la suppression de la fausse W de 13H57 ,sans cela l’usage de ce blog continuera d’abriter ce genre d’intervention malsaine et quand bien même elles satisfont son émetteur ,cette petite frappe pollue la sociabilité du lieu
Si donc pour vous, Annie Lacroix-Riz, communiste patentée, est plus sérieuse dans ses travaux que Robert Paxton ou Pascal Ory (sans parler de tous les autres), inutile de poursuivre ce dialogue de sourds. Si vous êtes encore « ouvert », consultez donc la biographie de Nobécourt sur La Rocque qualifiée « d’incontournable » par Jean Lacouture dans le Nouvel Obs : Nobécourt évacue cette soi-disant accusation de financement, tant par les nazis que par les fascistes: il a ratissé toutes les archives !
Communiste patentée, et alors ? C’est quoi cette façon de faire de l’histoire ! sinon une façon fasciste. Vous nous parlez du contenu de ses arguments ?
Oui, inutile de poursuivre avec des gens comme vous qui refusez de voir les archives, que cite Annie Lacroix-Riz, toute communiste qu’elle soit.
Vous faites partie des Français qui refusent de voir l’abomination de la France de cette époque. ce faisant vous faites partie des gens, des responsables qui sont en train de détruire l’enseignement de l’histoire en France. L’histoire est trop dangereuse à raconter aux nouvelles générations.
@ bouguereau dit 27 janvier 2013 à 13 h 55 min: Vous avez tout faux, monsieur dildo. Je n’ai jamais ressenti le besoin de susurrer avant quoi que ce soit, et pendant plus besoin de descriptif ou de mode d’emploi. Chacun sa manière, jeder Topf findet sein Deckel und umgekehrt ! J’ai toujours eu une certaine gène avec les cocotes-minute en train de siffler.
John Brown dit: 27 janvier 2013 à 14 h 23 min: Ma conviction se base aussi, sur ce qui c’est passé en Allemagne.
En réponse à « Mauvaise langue », toutes les opinions sont respectables: la preuve en est que La Rocque donna de maigres rations de pain à des communistes partageant sa cellule du Cherche-midi ! Des communistes comme René Andrieu ont toujours respecté le passé de La Rocque, anti-nazi !
Je vous dirais volontiers: qui n’est pas communiste n’est pas forcément fasciste. Cette vieille dialectique a je l’espère pour vous, fait son temps !
Et alors ? de quel poids sont ces attitudes devant les archives qui viennent les contredire ? Les archives sont têtues. Vous aussi, en sens inverse, mais sans archives.
Votre façon de juger une historienne par son appartenance politique, c’est-à-dire par sa personne, est une attitude typiquement fasciste.
W dit: 27 janvier 2013 à 13 h 19 min
Je crois pouvoir avancer être tout à fait en accord avec 13h04 impossible d’être un peu antisémite comme on ne peut pas être un peu amoureux ,on l’est ou pas avec tous les effets que ce sentiment et prise de position impliquent.
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C’est tout à fait exact
Vous vous répêtez en écho, D. !
Historien communiste, c’est un peu comme être chasseur végétarien, ML ?
w est une invention du d historique ,celui que jacques barozzi et thierry kron n’aiment pas?je suis perdue et affolée et contrite
Mais j’aime beaucoup D., boule de gomme. Je suis seulement navré de le voir gâcher son talent par des scénarios d’échec et des fuites masquées dans lesquels il se complait un peu trop à mon goût !
C’est la même hypocrisie pour parler des années 30 que pour parler du terrorisme aujourd’hui, alors que l’UE n’a toujours pas reconnu le Hezbollah comme organisation terroriste :
« Pour le Mali, on nous parle de « terroristes », de « dictature islamiste », mais s’agit-il d’autre chose quand on parle de Gaza, si chère au cœur des journalistes et des grandes âmes françaises, ou quand on parle du Hezbollah ? Le président parle de « détruire » les terroristes. Imagine-t-on le scandale si ces mots avaient été proférés par Natanyahou, et il ne les a jamais proférés ! Imagine-t-on combien la courageuse France-Angleterre serait incessamment intervenue pour empêcher Israël de détruite le QG du Hamas caché dans l’hôpital de Gaza et d’aller jusqu’au bout de l’élimination de ce clan terroriste ! On nous dit qu’au Mali les terroristes utilisent les civils comme boucliers humains mais que ne reconnaît-on pas la chose quand il s’agit de Gaza ? Et cela a-t-il empêché que ,dans les premières 48 heures de l’engagement français, 148 personnes auraient trouvé la mort dans les frappes aériennes françaises, soit presqu’autant qu’à Gaza (169 morts) en 8 jours malgré les 1500 frappes ciblées de l’armée israélienne ? Nous n’avons vu aucun journaliste français sur le terrain, échappant à la censure militaire de l’armée française, nous faire vivre en direct ce que vit une famille malienne entre bombardements et terroristes. On ne voit que des civils célébrant la France et des tanks français. Un silence glauque pèse sur cette opération et les médias et les grandes consciences journalistiques ne font que diffuser l’information officielle de l’armée. Personne n’a parlé des exactions auxquelles se serait livrée l’armée malienne : les villes sont interdites aux journalistes. »
(Shmuel Trigano, chronique récente).
On est en plein révisionisme ! À croire que la France est devenue l’URSS d’autrefois par une bien étrange translatio studii…
Il ne se complait pas Jacques, il n’arrive pas à sortir de sa melasse…
La France est moisie. Le cauchemar de Flaubert se réalise sous nos yeux éberlués !
Et nous n’entendons pas Abdelkader quand son copain Assad massacre des milliers de Palestiniens en Syrie en bombardant les camps ! Même hypocrisie.
Qui est ce renatorasabbia qui s’exprime ici depuis quelques temps ?
Je vous aurais cru à la manif, Jacques.
t’es toujours a faire plic ploc comme un robinet mal fermé dédé
dracul aussi a besoin d’un coup de clef anglaise
Pourquoi, D., vous niez être pris dans la melasse de vos ambiguïtés ?
Pardon, Bouguereau. Je reconnais que mes intervention n’ont pas toutes été brillantes ces derniers jours. Et il faut que j’apprenne à mieux intervenir à bon escient, de façon synthétique et moins dispersée.
les cochonneries sussurées sont complétement désinterressées vontraube mais l’amour sait user de tout, et sans mots il est comme un steack sans poivre..pour la cocotte qui siffle, explique toi davantage vontraube, tu finis un peu vite
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