La méthode Greenblatt
Dans Changement de décor, satire d’une cruauté sans égale de la vie universitaire en Angleterre et aux Etats-Unis, le romancier David Lodge avait guignolisé Stephen Greenblatt à travers le personnage secondaire de Sy Gootblatt . En 1975, déjà… Une manière de consécration pour ce professeur d’histoire littéraire qui n’avait alors que 32 ans. Depuis, il a construit sa carrière avec une réussite remarquable, d’un certain point de vue. Ce qui est commode avec son dernier ouvrage Adam & Eve. L’histoire dans fin de nos origines (The Rise and Fall of Adam and Eve, traduit de l’anglais par Marie-Anne de Béru, 448 pages, 23,90 euros, Flammarion), c’est que son sujet se dispense d’être résumé : tout le monde le connaît. L’auteur, en revanche, mérite d’être présenté.
Formé à Cambridge et Yale, il a enseigné à UCLA et désormais à Harvard. Pressé de se distinguer de la masse de ses collègues, il est à l’origine d’une école de pensée baptisée « new historicism », branche de la critique littéraire qui approche les textes par la vie et l’époque de l’auteur, qu’il peine lui-même à définir autrement que comme « fascination pour le particulier, curiosité tous azimuts, refus de normes esthétiques universelles et résistance à formuler un programme théorique global » (Practising new historicism, 2000). Il a multiplié ses conférences que son habileté rhétorique a su transformer en autant d’événements flamboyants. Il est vrai qu’il est également très doué pour la représentation de lui-même. Peu ont réussi comme lui à détruire les études littéraires et les sciences humaines aux Etats-Unis ; peu en ont tiré profit comme lui dans leur notoriété comme dans leur fortune.
Il sait se vendre, ce qui n’est pas si courant dans son milieu ; et il est également doué à l’écrit pour rendre ses récits palpitants. Ce qui a fait pleuvoir prix prestigieux et récompenses sonnantes et trébuchantes sur Quattrocento (2012), et sur sa biographie de Shakespeare Will le magnifique (2014), sort qui attend probablement Adam & Eve. L’histoire sans fin de nos origines paru en anglais sous le titre The Rise and Fall of Adam and Eve. Ce qui révèle différemment l’esprit de son entreprise. Car c’en est une. Dès l’entame sur son enfance on comprend qu’il n’a rien à dire de neuf sur le sujet, lequel ne semble pas trop le concerner. Mais il a manifestement flairé un bon filon.
Il pose le postulat selon lequel « les gens » croient dur comme fer à l’authenticité du mythe, à l’allégorie faite « vérité sans fard » ; mais qu’en sait-il alors qu’un récent sondage Gallup révèle qu’un Américain sur quatre considère la Bible comme parole littérale de Dieu. C’est peu dire que Greenblatt sous-estime son lecteur. C’est à se demander même s’il ne le méprise pas. A partir de sources de seconde main presque toutes en langue anglaise, et de la King James Bible, il mène son « storytelling » dans une démarche interdisciplinaire et encyclopédique en resserrant la focale sur les quelques hommes qui ont façonné notre image du premier couple : un père de l’Eglise (saint Augustin), un peintre (Dürer), un poète (Milton), un théologien (Isaac La Peyrère), un philosophe (Pierre Bayle) et un naturaliste (Darwin). Ca commence avec ses propres souvenirs d’enfance et ça se termine avec l’observation d’une famille de chimpanzés en Ouganda.
Entre ces deux moments, il s’emploie à raconter leur histoire, et leurs petites histoires. On a droit par exemple à des dizaines de pages sur les déboires conjugaux et la sexualité troublée de Milton pour expliquer son poème épique le Paradis perdu. Le récit regorge de superlatifs et d’hyperboles pour nous vendre en permanence son numéro de cirque comme un exploit, une prouesse ; les auteurs de la Genèse, eux, étaient plus discrets. Malgré les répétitions, il faut reconnaître que, son style emporte mais réécriture de l’histoire aux dépens de sa complexité est accablante. Dans le contesté Quattrocento déjà, il prétendait révéler la clé du passage du Moyen Âge à la Renaissance à travers la vie du moine florentin humaniste Poggio Bracciolini lorsqu’il découvrit le De Rerum natura de Lucrèce dans un monastère allemand en 1417. Là où ses prédécesseurs n’ont eu d’autre choix que de spéculer sur les blancs de l’histoire, lui spécule sur leurs spéculations emmenant le lecteur à un haut niveau d’imagination.
Mais dans quelle catégorie boxe Stephen Greenblatt ? Roman, récit, essai ? Histoire ou fiction ? On aimerait savoir pour que les choses soient claires. Ce qui n’était déjà pas le cas avec Quattrocento et Shakespeare et ne l’est pas davantage avec Adam & Eve. D’où parle-il ? Au moins les choses sont claires avec des écrivains d’Histoire (Javier Cercas, Eric Vuillard). S’il prenait aujourd’hui à David Lodge de prolonger sa série romanesque sur les mœurs universitaires et le dévoiement des professeurs pris dans la spirale du succès, nul doute que cette fois, Stephen Greenblatt en serait le personnage principal.
(« Adam et Eve ? » Reno, Nevada, 1956, photo Robert Frank)
617 Réponses pour La méthode Greenblatt
Repose en paix, Ô Stephen Greenblatt !
Qui écrira la véritable histoire d’Adam, cet homosexuel en couple avec un serpent, qui s’est réfugié honteusement dans cette histoire divine avec Eve, pour être peinard …. ?!
Ce soir je mange des fraises tasmanes.
On ne combat pas, on commémore. C’est plus simple à organiser ….
Je l’ai déjà dit, JC. Vous copiez.
Et comme plat de résistance D?
Il fut un temps béni où l’on se servait de pierres solides pour bâtir neuf sans se poser de questions sur le matériau, autres que nécessaires. On n’appelait pas ça « copier ».
Et si on se tutoyait, Dédé le Saumâtre ? cela serait sympa, non ? !
Pas facile de disposer du point de vue de Tirésias (Sirius après avoir été hermaphrodisé),… puni de cécité par Héra pour avoir révélé à Zeus que « s’il fallait diviser la jouissance de l’amour en dix parts, la femme en aurait neuf et l’homme n’en aurait qu’une ».
On comprend mieux les éructations matinales des culs de jatte en jogging, adeptes de la méthode Greenblat.
Oui d’accord JC. Je te tutoies désormais.
Gigi, la Carabosse du blog, se sert de pierres usagées pour faire du neuf !
(neuf ? … et elle y croit ? lucide, lipide, glucide ….)
Dédé : nous sommes désormais frères !
JJJ, cul de jatte en legging défraichi, se moque des cul de jatte en jogging : on se marre dans les chaumières cévenoles.
Pouffons ! Pouffons !
havec lassouline haprés s’ête fait hanlécu..ça sfait guignolisé..hoù douc qu’ça va phinir toussa..sinon en tarzoune qui pendouille
Qui écrira la véritable histoire d’Adam, cet homosexuel en couple avec un serpent
autosodomisé par sa propre vertue..
les éructations matinales des culs de jatte en jogging
havec le mistral ça peut faire manche a air
Dédé : nous sommes désormais frères !
vous allez pas vous mette en couple toudmême
(« Adam et Eve ? » Reno, Nevada, 1956, photo Robert Frank)
C’est un mariage ou un enterrement ?
greenblatt..hon scroirait dans sousparc
la sexualité troublée de Milton pour expliquer son poème épique le Paradis perdu
c’est petit..milton c’est grand
c’est vrai qu’milton c’est un peu cucul et dévot..bien qu’il soit du coté d’ahriman..anglais quoi
Ca dépend havec des fers à repasser à réaction… Mais faut des bras, hein !
Soyons vulgaire :
Milton, c’est le Vanessa Paradis perdue ? Vous en rêviez, je l’ai fait;
Je suis fier d’avoir un grand-frère comme toi, JC. Que ce soit dit. Je suis ému.
C’est un mariage ou un enterrement ?
c’est roquénerol havec lassouline
(« Adam et Eve ? » Reno, Nevada, 1956, photo Robert Frank)
Adam ? mort…
Eve ? morte…
Franck ? vivant, 93 ans
Je suis fier d’avoir un grand-frère comme toi, JC
c’est jicé qui fait l’homme
C’est un sentiment partagé, Dédé !
Nous sommes frères ! Gaudeamus …
Mon frère précédent était cannibale. Il a essayé de m’endormir pour me bouffer, me lisant l’ouvre complète de Daniel Rops. Que nenni…
Quelques citations de Groucho Marx l’on fait passer de vie à trépas ! A vivre dans le risque, on meurt sans sépulture.
…
…des histoires, d’Adam et Eve,…
…
…des familles de riches, et qui pour le rester, plus riches,…se marie , même plusieurs fois, par jours,…
…
…occuper, le terrain de la morale du quartier, et de ses issues de politiques économiques,…vaquez avec l’église,…pour s’assurer,la primauté des services en familles d’Eve, et ses filles,…
…
…du déjà vu, le plus vieux métier du monde,…
…garder, les perfections, pour les boucheries des jeunes cœurs, à s’égorger et s’engager, pour la légion étrangère,…les à morales tordues,…le fond de vin, des vendanges à casses-couilles,…bouteilles haut de lice du franc-parler, un médoc du terroir,…
…l’école jeune, du charme, des quartiers partager en privé,…la lame d’acier bleu,des yeux à charcuter, ou à élever, les métiers félons, en arborescences,…
…
…les demoiselles à Eve, dans les nobles quatre-quartiers,…moelleux, les baptêmes de l’air,…à airbag,..le permis, des conduites permissives,…à plusieurs,…
…
…ces coups d’essais,…du rugby en chambre,…avec nos Adam,…etc,…
…le parfum, de la mousse,…le titre, pour réécrire sa Bible,…etc,…
…Ah,!Ah,!…
…le
Little girl & boy lost :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/03/annie-leibovitz-little-girl-boy-lost.html
l’âge mental du JC ne s’arrange pas du tout, il perd un an par semaine, encore trois ans (donc trois semaines) et il sera « out » totalement, terminé
Delalourde 14h30,
….On parie que j’irai cracher sur ta tombe, joyeusement, avant que tu ne puisses pisser sur le marbre de notre tombeau de famille ?
Palais triste où je reposerai entouré des miens, alors que tu pourriras dans tes excréments à base de croquettes de chats pour sans dents endetté à mort ?…..
Boh ben si maintenant on se met à mette des pébroques sur les tombes ça va faire curieux… Mais faut l’étanchéité, hein ! Pas que ça fuie…
Très mauvaise idée de Stéphane Bern (si toutes ses idées sont comme ça, il aurait aussi bien fait de rester dans le show-business) :
« le Monsieur patrimoine d’Emmanuel Macron veut faire payer « d’urgence » l’entrée des cathédrales. »
PS. Je n’ai rien de commun avec le malotru qui signe « Delalourde ».
Ca dépend on fait payer haussi l’entrée des mosquées personne dira rien…
Bern a précisé sa pensée dans un tweet. Mais l’idée me semble difficile à mettre en place, notamment à Notre-Dame, où bien sûr les touristes sont une plaie. Mais comment faire ?
« Je suggérais de faire payer l’entrée de Notre Dame aux visiteurs touristiques – qui empêchent du reste les croyants de se recueillir – en dehors des heures où s’y rendent les fidèles. On a déformé cette suggestion qui émane de l’observatoire du patrimoine religieux. »
déjà que beaucoup de synagogues sont fermées aux visites guidées payantes
Karl Lagerfeld est-il nazi ? Voici ce qu’il a déclaré ce week-end à la TV :
Le directeur artistique de la maison de couture Chanel a déclaré qu' »on ne peut pas, même s’il y a des décennies entre [les deux événements], tuer des millions de Juifs pour faire venir des millions de leurs pires ennemis après ».
Karl veut dire, dans cette phrase emberlificotée : les nazis ont fait le ménage, ce n’est pas pour aujourd’hui rameuter des miséreux qui vont tout encombrer une nouvelle fois.
Et Lagerfeld d’ajouter :
« Je connais quelqu’un en Allemagne qui a pris un jeune Syrien, au bout de quatre jours il a dit : ‘la meilleure invention de l’Allemagne c’est l’holocauste’. »
On a déjà d’énormes difficultés avec quelques akademiciens de paris qui propagent un obscurantisme outrancier, je ne vois pas l’intérêt de dérouler le tapis rouge au-delà de ces frontières de « mouchoir de poche » -. Si ce n’est qu’avec sa bible il adapte l’offre à la demande?
Merci de nous communiquer les références à checker, où Darwin cause d’Adam&Eve.
Quelle drôle de photo, on dirait celle d’un boxeur qui attend le premier métro, avec sa girl complètement stoned.
PS. Je n’ai rien de commun avec le malotru qui ose signer Delaporte
Faut relire Pavese -le journal- a propos d’allégorie , terme à emoyer pour la religion du Livre, et le mythe, grec.
??
lire: employer
« Je n’ai rien de commun avec le malotru qui ose signer Delaporte »
Alors, merci de prendre un autre pseudo. Je me passerais bien de votre hommage involontaire.
Je vais me faire une blanquette de dinde pour ce soir.
Le coup de faire payer l’entrée aux cathédrales est symptomatique de l’esprit de Bern. Je ne suis aucunement surpris.
« il est à l’origine d’une école de pensée baptisée « new historicism », branche de la critique littéraire qui approche les textes par la vie et l’époque de l’auteur. » Y aurait-ildonc un retour vers Taine et Sainte Beuve dans cet universitaire? biographisme et sociologie?
Les peintres des XVe, XVIe et XVIIe siècles représentaient toujours Adam et Eve sur le même thème constant(Cranach l’Ancien, Tintoret, Dürer, Rubens…) : La pomme ! Un savoir si bien implanté dans les mémoires qu’aujourd’hui encore, il persiste. Transmission de rumeurs et de préjugés… (D’ailleurs ce petit cartilage proéminent dans le cou des hommes n’est-il pas appelé « pomme d’Adam » ?)
Or, pas de pomme dans le texte biblique ! pas plus qu’il n’y existe un péché originel.
L’arbre de la connaissance du bien et du mal n’est pas un pommier !
Le texte biblique est tout en équivoque. Sa lecture se joue dans la capacité du lecteur à supporter le doute. Dieu existe, peut-être… Il n’est pas à affirmer ou à infirmer, c’est un « peut-être », un pouvoir être… L’écriture biblique n’est pas une parole de vérité, elle est offerte aux commentaires, à l’interprétation, au doute. L’arbre du bien et du mal est l’arbre du doute.
Quant à la coquine proposition de Bouguereau (à propos du serpent), elle est habile. Le serpent, nahach en hébreu est partagé entre deux significations : l’airain (un métal) et le verbe « deviner », soit la double nature du visible et de l’invisible. Nudité lisse et ambiguë…
L’art de ceux qui y ont généré ces textes est poétique, use de métaphores, de symboles.
Au fil des pages, une phrase nous éveille, nous questionne. Et nous voilà explorant une énigme : « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? » (Comme dans cette grande toile peinte par Gauguin qui se lit de droite à gauche…). Un livre pluriel si difficile à questionner, héritier étrange de multiples traductions.
Et puis, la foi n’est pas dans son essence théologique, c’est la confiance… une lumière sous l’ombre d’une langue… un voyage entre les langues… Entendre ce qui est tu…
« D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? » (Sainte Christiane)
Pierre Dac a répondu à ces questions de pertinente façon :
« En ce qui me concerne personnellement, je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne »
cricri et son écriture somnambulique, encore en catalepsie, comme la meuf sur la pic.
Paul Edel dit: 13 novembre 2017 à 16 h 41 min
« il est à l’origine d’une école de pensée baptisée « new historicism », branche de la critique littéraire qui approche les textes par la vie et l’époque de l’auteur. »
Tiens mais c’est vrai, cela ! C’est encore ce maudit identitarisme…
Les touristes belge et néerlandais voulaient faire un selfie et mal leur en a pris !
« Deux touristes européens ont été piétinés à mort par un éléphant, dans un parc animalier en Zambie. Selon la police, les deux victimes voulaient s’approcher du pachyderme pour le prendre en photo. »
C’est encore ce maudit identitarisme…
bien vu et c’est absolument certain..odlà du protprot comme dirait dlalourde..les p.i.g.s. sont aout..et ça hempéche pas rénateau
qu’est ce que tu veux hillustrer par là dlalourde
JC, mon frère, toi t’es toi et moi c’est moi, c’est bien ça ?
cricri et son écriture somnambulique, encore en catalepsie
..elle défends jéruzalème c’est son droit..mais il n’y a hévidemment pas préséance pour dire..surtout si c’est ce que le tesque ne dit pas..
je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne
y’était pas hèrrrrant..dans haucune étagère..c’était un franseuziche
D’où venons-nous ? Ou allons-nous ? L’avis de Diderot, au début de Jacques le Fataliste :
Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard,
comme tout le monde. Comment s’appelaientils
? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du
lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que
l’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître
ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine
disait que tout ce qui nous arrive de bien et de
mal ici-bas était écrit là-haut.
Le maître : C’est un grand mot que cela.
Jacques : Mon capitaine ajoutait que chaque
balle qui partait d’un fusil avait son billet.
Le maître : Et il avait raison… »
Le coup de faire payer l’entrée aux cathédrales est symptomatique de l’esprit de Bern. Je ne suis aucunement surpris
c’est pas l’esprit de bern..c’est le mot d’un gestionnaire..c’est qu’ça coute hun bras le patrimoine chrétien et d’en havoir l’honneur..surtout en mettant en havant le confort des fidèles..
trés bien dlalourde..enfin dlapropos
une blanquette de dinde
..dernièrement j’ai même vu sous barquette ‘osso buco de dinde’..jamais tu sras mon frêre dédé
Bernie ! La solution : faire entretenir les cathédrales par les Saoudiens ! Des gens très sympas….et friqués !
Notre Dame de Paris devenant Notre Dame de Ryad, so what ?
l’Eglise (saint Augustin), un peintre (Dürer), un poète (Milton), un théologien (Isaac La Peyrère), un philosophe (Pierre Bayle)
dieu et son droit
..as it fitfully blows..half conceals..1/2 discloses?
Notre Dame de Ryad, so what ?
ça srait trés bien..mais haucun danger qu’ça soit nostre dame jicé..c’est là que godblesse
Paul Edel, Tout à fait cela : du biographisme épais.
Il est pas prêt d’avoir le Goncourt le mec. Vous auriez le lien du sondage Passou, quand on sait que quasiment la moitié des ricains sont creationistes ca éveille ma curiosité.
Mon commentaire sur les dangers de la religion, et la conduite à tenir dans ce cas, ont été censurés par Passou !
Il n’est pas convenable de dire que si un God blesse, il faut changer de God ….
C’est un scandale ! Passou devient un PoPol Pot II ….
JC, maintenant que nous sommes frères pour l’éternité, je vais te faire une confidence que je n’ai jamais faite à personne : l’hypersurface espace-temps possède un endroit et un envers et sur ces deux faces l’espace et le temps, ainsi que les vitesses, se mesurent différemment; et sur cet envers, parcouru par les masses négatives et les particules d’énergie négative, la vitesse de la lumière est dix fois plus grande et les distances cent fois plus courtes. Gain sur le temps : un facteur mille. Je souhaiterais que ce ne soit répété à personne compte-tenu de ce que cela implique, cher frère.
merci pour la découverte
Carte des 3 voyages de Robert Frank entre 1955 et 1956 (leicaphilia.com)
https://culturieuse.wordpress.com/2015/10/07/robert-frank-1924-%C2%A7-beat-generation-howl/
Très beau lien sur Robert Frank. Merci.
Un lien FNAC qui permet de lire les 100 premières pages du livre :
https://livre.fnac.com/a10708406/Stephen-Greenblatt-Adam-et-Eve
Et c’est intéressant car l’auteur S.Greenblatt explore les mythes des origines de plusieurs civilisations et interroge les mythes.
Il y revient sur l’évidence que la bible a été écrite par plusieurs auteurs.
« Robert Frank, avec ce petit appareil qu’il manie d’une seule main, a tiré de l’Amérique un poème triste qu’il a coulé dans la pellicule. » (Kerouac).
Tous est dit !
Tous est dit !
robert frank..lassouline y copie sur rénateau épicétou
JAZZI dit: 13 novembre 2017 à 20 h 30 min
Magnifique !
« E tutto qui » (Tout est là) aurait dit Pavese. (derniers mots du dernier dialogue « Les hommes » dans Dialogues avec Leuco…
le point sur la chaussette est nul..je dis ça pasque les chaussettes hont pas ldroit à l’himage..ha c’était l’bon temps du vols des chetrons gratos..bienqu’havec hinternet même baroz est sur de rien
En attendant de se marier avec sa tendre et douce, on dirait que le jeune homme cherche du regard la porte de sortie à sa droite ?
Réno ne doit-elle pas sa réputation aux divorces éclairs ?
Vous reprendrez bien un peu de James Graham Ballard ?
Au début, il y eut le verbe…
Mensonge et vérité.
Pas sommeil, alors allons-y: pour répondre aux questions essentielles et existentielles qui taraudaient nos très lointains ancêtres, il fallait bien quelque réponse, réponse qui pouvait aussi calmer leur angoisse. Ce fut l’existence d’un pur esprit parfait, créateur de tout – donc de son contraire – y compris la race humaine. Dès le début, tout a foiré: l’arbre du savoir, le serpent, la pomme, et bien sûr la femelle, par qui devait arriver le malheur. Qui d’autre ? Elle porte l’enfant, le met bas en souffrant, doit s’en occuper. Pas de quoi faire la fête.
Vint Jésus, qui osa promettre la vie éternelle, mais sûrement pas semblable à cette vallée de larmes qui est notre sort à tous.
Les illuminés, et certains adeptes de substances planantes, ont vu bien d’autres choses. Le reste de l’humanité patauge dans la peur, le doute, le pari pascalien.
Tiens, un petit scotch et on va au lit…
Aux origines, tu comprend pas pourquoi tout ça existe, alors tu inventes des dieux et des déesses qui t’aident à comprendre : c’est sympathique et ça donne de belles histoires, croyez moi !
Le monde se retrouve avec des troupeaux d’humains ayant chacun une explication qui lui plait … toutes aussi navrantes au regard du réel.
Arrivent les gestionnaires, les prophètes illuminés du « raisonnable religieux » qui suppriment illico le côté rigolo des dieux farceurs : on monothéise à mort, on chasse les déesses et les dieux trop humains. Triste changement de projet … Mais, désormais, tout doit tenir droit ! On crée une caste de gardiens qui en profitent pour vivre mieux que leurs ouailles.
Naturellement, chaque troupeau défend sa créature, qui naturellement est la Vraie, la Seule, l’Unique !
Aucun ne donne une explication crédible du pourquoi initial, mais tout ce qui est totalitaire est rassurant. A défaut de vivre heureux, les croyants n’ont plus peur de mourir. Dame ! la vie éternelle, tous frais payés… Faut pas rater ça !!!
Imbécile humanité qui continue à délirer divinement bien !
(Successeur d’Abe Foxman à la tête de l’ADL, Jonathan Greenblatt avait exercé les fonctions d’aide dans l’entourage du président Barack Obama.)
…
…alors, tu invente des dieux,…façon de parler,…la gravité terrestre, les vents, la lumière solaire, les saisons, les besoins économiques des gens, pour arriver, à vivre an coïncidence appointés,…
la lecture, les communications entre générations, passées ou à venir,..la symbiose, d’être, plus heureux ensemble, à se faire valoir unis, pour l’éternité,…
…et, j’en passe, mais ou avons nous la tête, aux profits, suivant notre race d’illuminés du profit et lucres à dévisser,…Ah,!Ah,!…
…etc,…
…en plus, de cinquante ans, je vis un coin du monde, qui est en régression constante, dans les infrastructures et les progrès,…
…c’est tout dire, des grandes gueules politiques à usufruitiers la population,…
…comme des misérables aux écoles de Victor Hugo,!…la France et ses pourritures aux pouvoirs,…etc,…
…Go,!…
@Bihoreau, duc de Bellerente dit: 14 novembre 2017 à 1 h 31 min
Bonjour, j’aime bien vos interventions rares, intéressantes.
Un dieu parfait qui expliquerait tout, dites-vous. Il me semble que c’est la peur qui est à l’origine de ces rêveries, de ces inventions. Peur devant la mort, les cataclysmes, les épidémies mortelles. Ces premiers dieux devaient être terrifiants, à la semblance de l’horreur que ressentait l’homme face à ces mystères. L’horreur se lie alors à l’idée de culpabilité, idée qui a duré longtemps. (Qu’a-t-il fait pour être « puni » ainsi ?).
Il fallait de toute façon séparer les hommes des dieux, les invoquer, leur offrir des sacrifices pour les calmer.
Comment la femme s’est-elle trouvée bouc émissaire en cette galère ? Et pourquoi pendant des siècles ces deux cibles , la femme et le plaisir se.xuel, ont-elles servi d’oppression facile de la part des oracles de ces dieux, de l’Eglise, des us infamants dans certains pays ?
On vit mieux en se délivrant de toutes ces superstitions, là où c’est possible.
De plus la prière n’a servi à rien dans l’horreur des crimes du siècle dernier. Pour l’honneur de dieu, mieux valait-il qu’il soit mort ou complètement impuissant à changer le cours des choses ! Reste l’argument spectaculaire des miracles ou prétendus tels. Lecture orientée d’évènements surprenants…
C’est seulement plus tard, me semble-t-il, que cette idée de beauté, de perfection peut s’épanouir. Concept glaçant, abstrait comme pour Baudelaire…
Il en reste un, non formulé : l’amour. Le mystère des mystères, l’ascenseur pour le petite Thérèse, le chemin des écoliers pour d’autres…
Ravie des fruits de votre insomnie !
Pour un gamin de trois ans, les commentaires infantiles de celui qui signe JC….. sont irrésistibles de sonneries, les gens rigolent, tous
Mais Christiane, tu parles de l’amour comme s’il existait vraiment !
Tu imagines Laura Pasdair « aimer » un beau gars et lui offrir son corps d’obèse mal dégrossi…? La fuite de l’Elu…uhuhu !
Ok j’ai trouvé http://news.gallup.com/poll/210704/record-few-americans-believe-bible-literal-word-god.aspx
« Un Américain sur quatre pense en effet que Dieu a créé l’Homme et la Terre il y a moins de 10 000 ans, tandis que l’autre moitié adhère à l’idée d’une évolution guidée par Dieu d’une manière ou d’une autre. Une antithèse à la théorie darwiniste, pourtant admise par l’ensemble des scientifiques, et partagée par seulement 15 % des Américains. » http://www.lalibre.be/actu/international/un-retour-en-force-du-creationnisme-dans-l-enseignement-americain-582af355cd70d913edcce7f9
C’est ti pas formidable ?
JC….. dit: 14 novembre 2017 à 9 h 07 min
Tu dis : tu parles de l’amour comme s’il existait vraiment !
Ah oui, JC, il existe vraiment comme une mémoire éblouissante de ce que nous ne pouvons concevoir. Une aspiration et une incapacité. Tristesse de l’amour terrestre inaccompli. Impression d’obscurité…
« To lead you to an overwhelming question…
Oh, do not ask, « What is it. »
T.S. Eliot La chanson d’amour
(Possible traduction : » De te mener vers une question bouleversante… Oh ! ne demande pas : « Laquelle ? »
« Comment la femme s’est-elle trouvée bouc émissaire en cette galère ? »
Christiane, la réponse est simple : c’était elle ou nous, et comme nous sommes plus forts vu que vous êtes le sexe faible … on a gagné !
Faut dire que la théorie de Darwin, elle est repoussante …
C’est quand même plus propre de descendre de Dieu que de suinter, glaireux, du macaque ou de toute autre saloperie visquo-végétative !
bouguereau,
Il y a parfois des anomalies dans l’évolution darwinienne. Par exemple, comment expliquer que Bébé Macron descende de Petit Bedonnant Hollandais ? Anomalie étonnante…
Ma femme de ménage dirait : « Mystère imperméable ! »
Pas toujours faux :
Dans le Job d’Assouline, il y a des pages vraiment essentielles sur l’homme et Dieu. Relisez.
La seule excuse de Dieu, c’est qu’il n’existe pas, dit Stendhal ; on peut donc tomber d’accord avec Alessandro Guidi (1650 – 1712) là où il dit que ‘se fabriquer des dieux c’est un art malheureux’.
D’un autre côté, faut avoir l’audace d’être « joueur », et « parier » là ou il n’y a rien à perdre.
Tant qu’un camp ou l’autre ne fait pas de son crédo un truc pour emmerder tout le monde.
Chaloux dit: 14 novembre 2017 à 9 h 38 min
Tout à fait d’accord, Chaloux. (et bien d’autres livres, c’est sans fin!)
l’inexplicable de la souffrance, ce scandale. Très Camusien. Le silence impardonnable de D.ieu. Un livre, « Le livre de Job », dont il trouve la fin optimiste, scandaleuse.
Et j’aime aussi sa conclusion : « L’Éternel est très fort pour les commencements mais pas doué pour les fins. (…) il ne sais pas comment finir. Il devrait pourtant savoir que rien ne console parce que rien ne remplace.(…)
La fin d’une enquête résonne comme la fin d’une liaison. On ne se déprend jamais tout à fait. C’est sans fin.(…)
louis-Ferdinand Céline le traduisit à sa manière, avec davantage de force, dans son Mort à crédit : « C’est naître qu’il aurait pas fallu ».(…)
On ne saura jamais si Job fut homme ou parabole…. »
Y’en a surtout qui devraient abréger leur fin interminable.
JC,
et l’histoire des androgynes coupés en deux racontée dans le Banquet ? Relis le commentaire de Bouguereau.
Paraît que choupinet a un déficit de democratie dans son e-parti néo sossialio national.
rien ne console parce que rien ne remplace.(…)
parce que n’est pas nécessaire;c’est peut-être , comme souvent, un parce que « explétif » !
C’est moche cette catatonie crisstique.
Moi je crois sincèrement en Dieu, que j’ai rencontré dans ma vie. De façon extrêmement clair. Cette grâce n’est pas accordée à tout le monde. C’est surtout là que se situe la réflexion autour du mystère. Pour moi, toujours.
rupture dans l’ordre politique et moral comme le monde en a déjà connu (…) à la fin de l’Empire romain, ou à la Renaissance, ou [après les] bouleversements apportés par la révolution industrielle. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/11/10/le-macronisme-applique-a-l-histoire_5212997_823448.html#0Okk3wJtzCY0CRzt.99
Pour JC, un bon shampoing !
https://www.lexpress.fr/informations/enquete-sur-eve_640811.html
J’ai bien rit, Christiane, à la lecture de l’article de Makarian écrit il y a 17 ans …
Les Sept filles d’Eve, j’adore cette histoire ! Aussitôt baptisée comme Blanche Neige : « Adam et les Sept Naines »…
Pourtant, l’absurdité de ces délires sur la Genèse ne remplacera jamais le bon gros Raymond dans sa vision du monde. C’est Devos que je préfère !
Même le pape François parle de « conte » !
« A travers l’humilité, l’introspection et la contemplation orante, nous avons acquis une nouvelle compréhension de certains dogmes. L’église ne croit plus à un enfer littéral, où les gens souffrent. Dieu n’est pas un juge, mais un ami et un amant de l’humanité. De même que le conte d’Adam et Eve, nous voyons l’enfer comme un recours littéraire. L’enfer n’est ni plus ni moins qu’une métaphore de l’âme isolée, qui… »
@10h06
Je n’ai pas lu « Le Banquet » de Bouguereau…. j’en ai lu un, de Banquet, mais je ne me rappelle plus le nom du Grec qui l’a commis.
Je serais chrétien, je lancerais une milice à l’assaut de ces phiottes de Suisses du Vatican, je les mettrais en phuite et j’irais pendre le Pape François à un clou de la Sainte Croix !
Comme hérétique, il le mérite !
Un conte, une allégorie.
Macron ou la tentation du populisme totalitaire.
Ah oui, JC, irrésistible !
« J’ai lu quelque part : « Dieu existe, je l’ai rencontré ! »
Ca alors ! Ca m’étonne !
Que Dieu existe, la question ne se pose pas ! Mais que quelqu’un l’ait rencontré avant moi, voilà qui me surprend !
Parce que j’ai eu le privilège de rencontrer Dieu juste à un moment où je doutais de lui !
Dans un petit village de Lozère abandonné des hommes, il n’y avait plus personne.
Et en passant devant la vieille église, poussé par je ne sais quel instinct, je suis rentré…
Et, là, ébloui…par une lumière intense…insoutenable !
C’était Dieu…Dieu en personne, Dieu qui priait !
Je me suis dit : « qui prie-t-il ? Il ne se prie pas lui-même ? Pas lui ? Pas Dieu ? »
Non ! Il priait l’homme ! Il me priait moi ! Il doutait de moi comme j’avais douté de lui !
Il disait : Ô homme ! si tu existes, un signe de toi !
J’ai dit : Mon Dieu, je suis là !
Il dit : Miracle ! Une humaine apparition !
Je lui ai dit : Mais mon Dieu…comment pouvez-vous douter de l’existence de l’homme, puisque c’est vous qui l’avez créé ?
Il m’a dit : Oui…mais il y a si longtemps que je n’en ai pas vu dans mon église… que je me demandais si ce n’était pas une vue de l’esprit !
Je lui ai dit : Vous voilà rassuré, Mon Dieu !
Il m’a dit : Oui ! Je vais pouvoir leur dire là-haut : « L’homme existe, je l’ai rencontré ! »
Raymond Devos
Les cinéastes français pas contents de la Cinémathèque à propos de Polanski et Brisseau :
« Jacques Audiard, Rebecca Zlotowski, Bertrand Bonello, Cédric Klapisch ou encore Céline Sciamma, prennent la parole dans un communiqué signé par une vingtaine de réalisateurs et mis en ligne sur internet. Ces cinéastes dénoncent la «gestion de crise» de la Cinémathèque française à propos des cycles dédiés aux réalisateurs Roman Polanski et Jean Claude Brisseau qui ont soulevé de nombreux débats, houleux pour la plupart. » Figaro
Moi-même, en tant que chrétien, je crois plutôt à la théorie de l’évolution de Darwin, qui ne remet pas en cause une pichenette divine. Car d’où vient le souffle, l’esprit ? C’est déjà la question que se posait Descartes.
Ce qui explique ni plus ni moins que le catholicisme n’est pas une religion du Livre…
« Ce qui explique ni plus ni moins que le catholicisme n’est pas une religion du Livre… »
Mais non. Les catholiques comme les autres chrétiens s’appuient sur la Bible.
Le souffle vient de la climatisation, l’esprit est livré par Amazon en 24 heures….
Delaporte, la cinémathèque a projeté hier en avant-première artéique un documentaire sur le réalisateur Henri-Georges Clouzot, dans lequel le prestigieux passou, spécialiste des individus de la vieille France noyés corps et âme dans le fleuve Combelle, livre son avis sur les accusations de collaboration portées contre l’auteur du « Corbeau ».
Les conclusions sont conformes à la doxa de Franceculture et Polanski peut regretter le manque d’accusations antisémites à son égard qui le sauveraient de ses histoires de fesses à la mode effemique.
J’ai entendu des rumeurs qui disaient que DELAPORTE descendait en ligne moite de DESCARTES.
Rumeurs malveillantes, je vous l’accorde…
S’appuient dessus, c’est juste.
« Mon vieux !… le problème de la circulation… ça ne s’arrange pas du tout ! Du tout !…
J’étais dans ma voiture, j’arrive sur une place…Je prends le sens giratoire…Emporté par le mouvement, je fais un tour pour rien…Je me dis : « Ressaisissons-nous. Je vais prendre la première à droite. » Je vais pour prendre la première à droite : Sens interdit. Je me dis : « C’était à prévoir…je vais prendre la deuxième. » Je vais pour prendre la deuxième :
Sens interdit. Je me dis : « il fallait s’y attendre ! prenons la troisième. »Sens interdit ! Je me dis : « Là ! Ils exagèrent !…Je vais prendre la quatrième. »Sens interdit!
Je dis « Tiens. » Je fais un tout pour vérifier. Quatre rues, quatre sens interdits ! J’appelle l’agent. Monsieur l’Agent ! Il n’y a que quatre rues et elles sont toutes en sens interdit. Il me dit : » Je sais…c’est une erreur. » Je lui dit « Mais alors…pour sortir ?… » Il me dit « Vous ne pouvez pas ! » , « Alors ? Qu’est-ce que je vais faire ? », « Tournez avec les autres », « Ils tournent depuis combien de temps ? », « Il y en a, ça fait plus d’un mois. », « Ils ne disent rien ? », « Que voulez-vous qu’ils disent !…ils ont l’essence…Ils sont nourris…ils sont contents ! », « Mais…il n’y en a pas qui cherchent à s’évader ? », « Si ! Mais ils sont tout de suite repris. », « Par qui ? », « Par la police…qui fait sa ronde…mais dans l’autre sens. », « Ça peut durer longtemps ! », « Jusqu’à ce
qu’on supprime les sens. », « Si on supprime l’essence…il faudra remettre les bons. », « Il n’y a plus de bon sens. Ils sont uniques ou interdits. Donnez-moi neuf cents francs. » « Pourquoi ? », « C’est défendu de stationner ! », « !!! », « Plus trois cents francs », « De quoi ? », « De taxe de séjour ! », « Ça commence bien ! », Il me dit « Tachez que ça continue, sans ça, je vous aurai au tournant ! »
(Raymond Devos – Le plaisir des sens)
Qui a dit : L’éternité ça dure longtemps, surtout à la fin ?
Une écriture dégenrée est une écriture dérangée. Le ministère sortirait grandi en interdisant officiellement le recours à cette ineptie inutile.
le judaisme est un religion de l’interprétation du livre nuance importante
C’est juste aussi. S’agit pas de reecriture.
ta gueule claodillo
Lorsque Raymond le Gros dit : « Tournez avec les autres ! », à mes yeux il s’assied au milieu des siens, les génies du rire, profondément ancrés dans nos imparfaites sociétés.
Jésus de Nazareth, Momo de la Mecque, Karl Marx, Stalin, Dolfie p’tit Mustach, Bernard Cazeneuve, Marie de Beaubec, Richard III, Stéphane Bern, Alain Juppé, Maduro le Mou…
Cette grâce n’est pas accordée à tout le monde
t’es un hélu dédé et jicé y bourre les urnes
Je n’ai pas lu « Le Banquet » de Bouguereau…
le festin cul nu..la grosse bouffe la bite à l’air..’la dinette havec ta soeur’ c’est pas pris
J’ai bien rit, Christiane, à la lecture de l’article
lilite c’est ichtar..et hon est en argile pasqu’avant hon était en fer..ha bien sûr ça rouille mais en gros hon a perdu
le plus vieux myte de l’humanité c’est la naissance de l’homme sortant de la terre des cavernes..un peu comme les orques à soron..hon le retrouve partout y parait
ishtar ou astarté:
https://laregledujeu.org/files/2017/11/Ishtar-deesse-840×457.jpg
Si tu as un peu de retard, tu arrives pour bourrer les urnes… elles sont déjà bourrées !
Christiane, sur la question de l’Enfer, le problème n’est pas de connaître la position de l’Église.
Pour beaucoup hommes, l’enfer existe déjà sur terre, certains n’en sont pas du tout responsables, d’autres le sont en quasi-totalité.
Les premiers en seront délivrés par la mort corporelle.
Les seconds, s’ils meurent avec le même esprit mauvais, vivront dans l’au-delà avec cet esprit. A la différence que dans l’au-delà il existe une stratification dont l’un des effets est d’empêcher que le mauvais ait action sur le bon.
Les mauvais avec les mauvais, pour protéger les bons. Ça ressemble à une prison. La prison, c’est l’enfer. Sauf pour certains qui s’y trouvent bien où se glorifiant d’y aller ou encore d’y exercer un pouvoir.
Une chose est certaine: Dieu est infiniment bon et miséricordieux et il ne refuse jamais la miséricorde à son enfant qui lui demande sincèrement.
christiane : l’éternité ? Woody Allen
« Une chose est certaine: Dieu est infiniment bon et miséricordieux et il ne refuse jamais la miséricorde à son enfant qui lui demande sincèrement » ()
Infiniment bon et miséricordieux ? … Frère Dédé des Hématomes, tu reprends un refrain connu, auquel il est impossible d’adhérer.
Quant à l’enfant de Dieu …. Dieu est impuissant, c’est connu : Héra s’en plaignait. Mauvais père en plus, il a laissé son voyou de fils crever par suffocation, la mort programmée du crucifié.
Pour le Banquet de Bouguereau, une nouvelle adresse, près de chez moi !
http://www.glamourparis.com/lifestyle/adresses/articles/o-naturel-on-a-teste-le-premier-restaurant-naturistes-a-paris/57668
Passou, je n’ai pas réussi à trouver le lien décisif entre Stephen Greenblatt et le personnage moqué de Lodge dans « changement de décor », sy gootblatt. D’où vient votre conviction qu’il y aurait un lien direct entre eux ? (un peu comme le Ravelstein de Bellow attestait d’Allan Bloom). Pourriez-vous nous en apporter la preuve, j’en aurais besoin pour mon travail sur la vérité littéraire (A défaut, bloom, MC, bouguereau, ou paul edel ?… nos spécialistes en littérature britannique). Merci et bonjour à toussent.
MC, spécialiste en littérature britannique ? seulement sous la Restauration, of course
@Laura Delair dit: 14 novembre 2017 à 11 h 43 min
Mais oui, merci, dans un film de W.Allen que j’ai revu récemment. (L’homme irrationnel ? Café Society ?) N’a-t-il pas emprunté la citation à F.Kafka ?
« mon travail sur la vérité littéraire »
Pourrais-tu au préalable définir ce concept, JJJ ?
Pourquoi est-il urgent de (re)lire le Banquet de Platon ?
PLATON
Échelle de beauté
Considéré comme l’un des premiers philosophes occidentaux, voire même comme l’inventeur de la philosophie, Platon (Ve-IVe siècle avant J.-C.) fut un contemporain de la démocratie athénienne à l’époque de la Grèce classique. S’opposant violemment aux sophistes, il poursuivit la voie ouverte par certains de ses prédécesseurs, au premier rang desquels émerge la figure légendaire de Socrate dont il fut l’élève. Son œuvre, rédigée généralement sous forme de dialogues, s’est interrogée à maintes reprises sur la question de la beauté. Comme dans Hippias, où l’on voit Socrate en personne demander ingénument à son élève Hippias, après lui avoir faussement avoué qu’il ne le savait pas lui-même : « pourrais-tu me dire ce que c’est que le beau ? », mais aussi dans Le Phédon, La République ou encore Le Banquet. Toute une dialectique de la beauté, conforme aux canons de la beauté grecque alors en usage, qui s’intéressera surtout à l’essence de la beauté plutôt qu’à la beauté des choses. L’essentiel étant pour Platon non pas de reconnaître « ce qui est beau » mais plutôt de connaître « ce qu’est le beau ». Dans l’extrait ci-dessous, Socrate rapporte l’enseignement qu’il reçut de la prêtresse Diotime.
« Il faut, dit-elle, que celui qui prend la bonne voie pour aller à ce but commence dès sa jeunesse à rechercher les beaux corps. En premier lieu, s’il est bien dirigé par celui qui le dirige, il n’aimera qu’un seul corps, et alors il enfantera de beaux discours ; puis il constatera que la beauté qui réside en un corps quelconque est sœur de la beauté d’un autre corps et que, si l’on doit chercher la beauté qui réside en la forme, il serait bien fou de ne pas tenir pour une et identique la beauté qui réside en tous les corps. Quand il aura compris cela, il deviendra amoureux de tous les beaux corps, et son violent amour d’un seul se relâchera : il le dédaignera, il le jugera sans valeur. Ensuite il estimera la beauté des âmes plus précieuse que celle des corps, en sorte qu’une personne dont l’âme a sa beauté sans que son charme physique ait rien d’éclatant, va suffire à son amour et à ses soins. Il enfantera des discours capables de rendre la jeunesse meilleure ; de là il sera nécessairement amené à considérer la beauté dans les actions et dans les lois, et à découvrir qu’elle est toujours semblable à elle-même, en sorte que la beauté du corps soit peu de chose à son jugement. Ensuite, des actions humaines il sera conduit aux sciences, pour en apercevoir la beauté et, les yeux fixés sur l’immense étendue qu’occupe le beau, cesser désormais de s’attacher comme le ferait un esclave à la beauté d’un jeune garçon, d’un homme, ou d’une seule action – et renoncer à l’esclavage qui l’avilit et lui fait dire des pauvretés. Qu’il se tourne au contraire vers l’océan du beau, qu’il le contemple, et il enfantera de beaux discours sans nombre, magnifiques, des pensées qui naîtront dans l’élan généreux de l’amour du savoir, jusqu’à ce qu’enfin, affermi et grandi, il porte les yeux vers une science unique, celle de la beauté dont je vais te parler.
Efforce-toi, dit-elle, de m’accorder toute l’attention dont tu es capable. L’homme guidé jusqu’à ce point sur le chemin de l’amour contemplera les belles choses dans leur succession et leur ordre exact ; il atteindra le terme suprême de l’amour et soudain il verra une certaine beauté qui par nature est merveilleuse, celle-là même, Socrate, qui était le but de tous ses efforts jusque-là, une beauté qui tout d’abord est éternelle, qui ne connaît ni la naissance ni la mort, ni la croissance ni le déclin, qui ensuite n’est pas belle par un côté et laide par un autre, qui n’est ni belle en ce temps-ci et laide en ce temps-là, ni belle sous tel rapport et laide sous tel autre, ni belle ici et laide ailleurs, en tant que belle pour certains et laide pour d’autres. Et cette beauté ne lui apparaîtra pas comme un visage, ni comme des mains ou rien d’autre qui appartienne au corps, ni non plus comme un discours ni comme une connaissance ; elle ne sera non plus située dans quelque chose d’extérieur, par exemple dans une être vivant, dans la terre, dans le ciel, ou dans n’importe quoi d’autre. Non, elle lui apparaîtra en elle-même et par elle-même, éternellement jointe à elle-même par l’unicité de sa forme, et toutes les autres choses qui sont belles participent de cette beauté de telle manière que la naissance ou la destruction des autres réalités ne l’accroît ni ne la diminue, elle, en rien, et ne produit aucun effet sur elle. Quand, à partir de ce qui est ici-bas, on s’élève grâce à l’amour bien compris des jeunes gens, et qu’on commence d’apercevoir cette beauté-là, on est pas loin de toucher au but. Suivre, en effet la voie véritable de l’amour, ou y être conduit par un autre, c’est partir, pour commencer, des beautés de ce monde pour aller vers cette beauté-là, s’élever toujours, comme par échelons, en passant d’un seul beau corps à deux, puis de deux à tous, puis des beaux corps aux belles actions, puis des actions aux belles sciences, jusqu’à ce que des sciences on en vienne enfin à cette science qui n’est autre que la science du beau, pour connaître enfin la beauté en elle-même. »
(« Le Banquet », traduit par Paul Vicaire avec le concours de Jean Laborderie, Tel Gallimard n°195, 2011.)
http://www.mercuredefrance.fr/livre-Le_goût_de_la_beauté-9782715244979-1-1-0-1.html
@12.26, non hélas, ce n’est pas le lieu.
De plus, Le Banquet est très drôle !
PLATON
Socrate en banquetant
Le Banquet de Platon, est un éblouissant traité de philosophie sur l’Amour et la Beauté, qui se lit comme un roman. Ou plutôt, formellement, comme un vaudeville de la fin du XIXe siècle, coup de théâtre inclus ! Invité à un somptueux banquet, où le vin coule à flot, par son dernier amant en titre, le jeune Agathon, Socrate, à la suite de la crème des métaphysiciens de l’époque où Athènes rayonnait sur toute la Méditerranée, va à son tour et à sa manière, donner, par le truchement de la prêtresse Diotime, sa définition de l’Amour. Au terme de sa brillante démonstration, Alcibiade, ivre de vin et de jalousie, force la porte de la maison d’Agathon, qui s’était bien gardé de le convier à ces agapes festives et intellectuelles. Après une entrée tonitruante, il va s’assoir entre le maître des lieux et son principal orateur, afin de bien marquer sa prééminence dans le cœur du vieux philosophe, qui, malgré sa laideur légendaire, semble exercer un fort pouvoir de séduction auprès de la jeunesse dorée de la cité. Dans un premier temps, Socrate s’affole, mais contre toute attente, Alcibiade va lui tresser de superbes lauriers, insistant longuement sur la droiture, le courage et la pertinence de l’enseignement de cet incomparable philosophe, qu’il compare pourtant au « satyre Marsyas », soulignant ainsi la justesse des propos de ce dernier sur la beauté… intérieure.
« SOCRATE
Vois à me défendre, Agathon, reprit Socrate, car aimer cet homme ce n’est pas pour moi une mince affaire. Depuis le moment où je suis tombé amoureux de lui, il ne m’est plus permis de tourner mon regard vers un seul beau garçon ou de parler avec lui, sans que cet homme-là devienne envieux et jaloux, sans qu’il me fasse des scènes extraordinaires et qu’il m’injurie ; pour un peu il en viendrait même aux mains. Vois donc si, à l’heure qu’il est, tu peux l’empêcher de me faire une scène. Tâche plutôt de nous réconcilier ou, s’il lève la main sur moi, défends-moi, car sa fureur et sa passion amoureuse me font frémir d’effroi.
ALCIBIADE
(…) Pour faire l’éloge de Socrate, messieurs, j’aurai recours à des images. Lui croira sans doute que c’est pour faire rire à ses dépens, et pourtant c’est pour dire la vérité et non pour faire rire, que je vais me servir d’images. Je maintiens donc que Socrate est on ne peut plus pareil à ces silènes qui se dressent dans les ateliers de sculpteurs, et que les artisans représentent avec un syrinx (flûte de Pan) ou un aulos (l’ancêtre du hautbois) à la main ; si on les ouvre par le milieu, on s’aperçoit qu’ils contiennent en leur intérieur des figurines de dieux. (…) Toi, tu te distingues de Marsyas sur un seul point : tu n’as pas besoin d’instruments, et c’est en proférant de simples paroles que tu produis le même effet. Une chose est sûre ; quand nous prêtons l’oreille à quelqu’un d’autres, même si c’est un orateur particulièrement doué, qui tient d’autres discours, rien de cela n’intéresse, pour ainsi dire personne. (…)
Pour ma part, messieurs, si je ne risquais pas de passer à vos yeux pour quelqu’un de complètement ivre, je vous dirais, sous la foi du serment, qu’elles impressions j’ai ressenties et ressens encore maintenant à l’écoute de cet individu. Quand je lui prête l’oreille, mon cœur bat beaucoup plus fort que celui des Coryantes (danseurs et joueurs de tambourins célébrants les victoires) et ses paroles me tirent des larmes ; et je vois un très grand nombre d’autres personnes qui éprouvent les mêmes impressions. Or, en écoutant Périclès et d’autres bons orateurs, j’admettais sans doute qu’ils s’exprimaient bien, mais je n’éprouvais rien de pareil, mon âme n’était pas troublée, et elle ne s’indignait pas de l’esclavage auquel j’étais réduit. Mais lui, ce Marsyas, il m’a bien souvent mis dans un état tel qu’il me paraissait impossible de vivre comme je le fais ; et cela Socrate tu ne diras pas que ce n’est pas vrai. En ce moment encore, et j’en ai conscience, si j’acceptais de lui prêter l’oreille, je ne pourrais pas rester insensible, et j’éprouverais les mêmes émotions. En effet, il m’oblige à admettre que, en dépit de tout ce qui me manque, je continue à n’avoir pas souci de moi-même, alors que je m’occupe des affaires d’Athènes. Je me fais donc violence, je me bouche les oreilles comme pour échapper aux Sirènes, je m’éloigne en fuyant pour éviter de rester assis là à attendre la vieillesse auprès de lui. Il est le seul être humain devant qui j’éprouve un sentiment, qu’on ne s’attendrait pas à trouver en moi : éprouver de la honte devant quelqu’un. Il est le seul devant qui j’ai honte. Car il m’est impossible, j’en ai conscience, de ne pas être d’accord avec lui et de dire que je ne dois pas faire ce qu’il me recommande de faire. Mais chaque fois que je le quitte, je cède à l’attrait des honneurs que confère le grand nombre. Alors je déserte et je m’enfuis ; et quand je l’aperçois, j’ai honte de mes concessions passées. Souvent j’aurais plaisir à le voir disparaître du nombre des hommes, mais si cela arrivait je serais beaucoup plus malheureux encore, de sorte que je ne sais comment m’y prendre avec cet homme-là. »
(« Le Banquet », traduction par Luc Brisson, GF Flammarion, 2007.)
La vérité littéraire pourrait résider dans la réponse à cette question : le mercure de france est-il d’accord avec votre pratique qui consiste à systématiquement dupliquer sur la rdl le fragment archi connu du texte platonicien (ou de tout autre), pour établir par vous-même, la publicité dont l’éditeur se dispenserait ?… une forme de troc implicite, en somme, basé sur un mécanisme gagnant-gnangnant, comme il se dit aujourd’hui dans le monde de l’entreprise optimisante ?
@12.26, non hélas, ce n’est pas le lieu. (JJJ)
DEGONFLE !!!
La RDL est un banquet, JJJ. Certains y apportent généreusement des nourritures et des boissons riches, d’autres se contentent de jouer les piques assiettes et de se plaindre par dessus le marché.
Le monde de l’entreprise est infiniment plus sain que celui de …..
@ Delaporte
« Karl Lagerfeld est-il nazi ? Voici ce qu’il a déclaré ce week-end à la TV : Le directeur artistique de la maison de couture Chanel a déclaré qu’ »on ne peut pas, même s’il y a des décennies entre [les deux événements], tuer des millions de Juifs pour faire venir des millions de leurs pires ennemis après ». […] Karl veut dire, dans cette phrase emberlificotée : les nazis ont fait le ménage, ce n’est pas pour aujourd’hui rameuter des miséreux qui vont tout encombrer une nouvelle fois. »
Comme d’habitude tu as tout compris à l’envers. Lagerfeld a reproché à Merkel d’avoir provoqué l’entrée des néo-nazis dans le parlement allemand en faisant venir en Allemagne deux millions de musulmans dont beaucoup sont des antisémites.
Tu devrais relire 3 ou 4 fois les nouvelles que tu commentes avant de le faire et 10 ou 12 fois les commentaires qu’elles t’inspirent avant de les poster.
« Comme d’habitude tu as tout compris à l’envers. »
Je ne crois pas. J’ai décrypté assez justement les propos immondes de Lagerfeld, qui étaient vaseux et imprécis. J’ai précisé sa pensée, qui n’en est véritablement une, et qui devrait faire l’objet d’une procédure devant un tribunal, comme je l’espère. Et pour finir, je déplore qu’un Pablo soutienne et interprète de manière positive des propos nazis.
J’ai remarqué que l’Abbé Grosjean ne pratique pas l’écriture inclusive quand il apostrophe Bern sur Twitter « Cher @bernstephane , nous avons au contraire besoin plus que jamais de ces lieux de prière, de silence, de beauté, de gratuité offerts à tous ! »
« de beauté, de gratuité offerts à tous ! »
Propos à méditer par JJJ !
Comme d’habitude tu as tout compris à l’envers. Lagerfeld a reproché à Merkel d’avoir provoqué l’entrée des néo-nazis dans le parlement allemand en faisant venir en Allemagne deux millions de musulmans dont beaucoup sont des antisémites
les néos et les nazis ne sont pas les pires hénnemis des juifs..’vous en havez pas marre que les nazis aient toujours le mauvais role herr bremar..nous somme en 1955 on peut havoir une seconde chance non?’..yavol mein uberchtourmf affrenchézado pédro
Mais non, je ne me plains pas voyons donc, même si je vous semble jouer les pique-assiette au banquet de la république des livres. Je reconnais que vous y apportez un écot des plus généreux et que peu vous égalent. Je ne vous en veux point de ne pas répondre de vos rapports avec votre éditeur habituel. Au nom des autres commensaux enfin, je vous renouvelle notre estime pour votre incomparable beauté intérieure.
de gratuité offerts à tous !
gratos..c’est un don du ciel qu’il dit le père duchesne
enfin, je vous renouvelle notre estime pour votre incomparable beauté intérieure
hassez de flatrie de proctologue..les fer a chval et autre objets contondants dans les gants sont ferboteune
Souvent j’aurais plaisir à le voir disparaître du nombre des hommes, mais si cela arrivait je serais beaucoup plus malheureux encore, de sorte que je ne sais comment m’y prendre avec cet homme-là
c’est lui qui le prend..et profond
D. dit: 14 novembre 2017 à 11 h 43 min
Oui, D, la vie de certains sur cette terre a été (est) souffrance et désolation. La nommer « enfer » avec les connotations attachées à cette image (comme dans la Divine Comédie » de Dante), c’est ajouter à la souffrance l’idée d’une punition méritée. Je ne peux souscrire à cela. Je pense plus volontiers que le hasard et la malchance font de certaines vies quelque chose de sombre, sans espoir, de profondément injuste. Le passif de D.ieu s’il existe…
Quant à ce qui suivrait la mort : le jugement de Di.eu, le tri, le renvoi des mauvais vers un Enfer pour l’éternité? cela me parait tout autant un fantasme que le Paradis pour l’éternité. (Et là je rejoins W.Allen !)
La souffrance, la maladie, la mort sont des scandales qui plongent les êtres dans le désespoir ou la révolte. J’aime la révolte du Docteur Rieux de « La Peste » où Camus fait exprimer à son personnage le rejet d’un d.ieu qui laisserait souffrir et mourir un enfant dans une longue agonie.
Je n’arrive pas à désirer après la mort autre chose que l’effacement, l’oubli, la transformation de ce qu’on a été en atomes abandonnés au flux du temps et de l’univers. Pourtant, je ne peux renoncer à imaginer que mes morts chéris sont autre chose qu’un tendre souvenir. L’absence intolérable fait que je les évoque comme partenaires d’un dialogue étrange où l’irréel se noue au désir que ce soit possible.
C’est peut-être la raison pour laquelle je lis vos post poétiques avec attention, non comme des révélations mais comme des fantasmes permettant d’espérer.
Certains saints m’ont intéressée : François entre autres et tous ces êtres qui croisent nos chemins et qui parfois semblent porter en eux une lumière, une chaleur qui résistent à l’indifférence égoïste de ce monde.
J’espère toujours pour les plus terribles représentants de l’espèce humaine, ceux qui ont tué, torturé, désespérer un autre, j’espère qu’une étincelle d’amour embrasera leur âme juste avant de mourir. Sait-on de quoi l’Amour est capable. Ce D.ieu de mon intuition, tout empêtré de ses impossibles, du marasme dans lequel il laisse errer l’humanité, je lui laisse la possibilité d’un amour défiant la raison et la logique, une ténacité de pauvre, l’obole de la veuve qui a tout donné au temple…
Pour le Banquet de Bouguereau, une nouvelle adresse, près de chez moi !
je supporte pus les restaux looké baroz..même le cul y srait henrolé d’force..je hais les assiettes havec des virgules autour comme aux chiottes
@hassez de flatrie de proctologue
Seriez-vous jaloux de mon célèbre léchage de cul, bougmestre ?… Il faudrait vous le laver un brin pour cela, voyons donc !
Il faudrait vous le laver un brin pour cela
je n’cause pas à ceux qui savent pas cqui est bon..relis ton platon
Frère Dédé des Hématomes
pas de fer à chvaux!
Il y a des chansons qui correspondent à votre état d’esprit du moment. Pour moi, ce serait celle-là !
https://www.youtube.com/watch?v=EWIxvhG6eK0
rome vous a nommé, je ne vous connais plus
je vous connais encore et c’est ce qui me tue
Attendons un peu avant que de demander à Delaporte du Kombinat d’être intelligent …. rien ne presse !
« La souffrance, la maladie, la mort sont des scandales qui plongent les êtres dans le désespoir ou la révolte. »
OU EST LE SCANDALE !!!
Il n’y a aucun scandale : la vie tente de contenir la mort, c’est tout. Elle échoue toujours ! C’est simple.
« Comment la Femme s’est-elle trouvée embarquée là-dedans? »
(Christiane pour les mythes religieux)
D’une manière hugoliennement simple;
« Dieu s’est fait homme, soit! Le Diable s’est fait femme! »
ce doit etre dans le Théatre en Liberté, qui ne date pas de la Restauration…
Bien à vous.
MC
Quelle est la différence entre Greenblatt et ce qu’on nommait en pays franco-germanique l’Ecole de la Réception? Là, il y avait du biographisme épais. je n’emploierais pas ce terme pour Taine et Sainte-Beuve…
MC
@ Delaporte
Je viens de faire une découverte épouvantable: Delaporte est le 2ème pseudo de Blabla-Widerganger !!!
Il n’y a que lui pour comprendre tout de travers et traiter à la fois tout le monde de nazi quand on lui montre qu’il a compris à l’envers. Et avec le même ton de juge de la cour suprême d’une république bananière !!
Mais sinistre co.nn.ard !!!, regarde sur le Net la conversation de Lagerfeld avec Ardisson avant de le traiter de nazi. Et n’oublie pas de mettre ton sonotone avant, immense abru.ti !!!
(Je vais envoyer un mail au site de l’émission d’Ardisson pour qu’ils disent à Lagerfeld que tu le traites de nazi ici. Je rigolerais bien s’il te faisait un procès en te demandant quelques milliers d’euros).
@ Petit Rappel
« Dieu s’est fait homme, soit! Le Diable s’est fait femme! »
« La femme est le chef d’oeuvre de Dieu, surtout quand elle a le diable au corps ».
(Alphonse Allais)
pédro va faire une main courante et lassouline va hencore recevoir un recommandé..c’est pas un banquet c’est un diner de cons baroz..et celui de dlalourde marque des points..
« Je vais envoyer un mail au site de l’émission d’Ardisson pour qu’ils disent à Lagerfeld que tu le traites de nazi ici. »
Et en plus, c’est une vile donneuse…
Pablo75 dit: 14 novembre 2017 à 14 h 55 min
2ème pseudo de
Houi mais pas qui revienne, God gracious…
@ christiane
« La souffrance, la maladie, la mort sont des scandales qui plongent les êtres dans le désespoir ou la révolte. »
Tout ce que vous avez vécu, tous les livres que vous avez lus, tous les films, spectacles, documentaires, pièces de théâtre et expositions que vous avez vus, tous les téléramas que vous avez ingurgités, tous les dialogues et discussions que vous avez eus, tout ce que vous avez pensé et même médité… pour arriver là, à cette réflexion d’ado que vient de découvrir Camus !!
On vous a déjà dit que vous étiez la reine du Poncif, la championne olympique du Lieu Commun, une virtuose de la Platitude, un crack du Cliché?
« Et en plus, c’est une vile donneuse… »
(Delaporte)
La même pétoche que Blabla-Widerganger !!
« Il y a des chansons qui correspondent à votre état d’esprit du moment. Pour moi, ce serait celle-là… »
(Jazzi)
Pour moi, pensant à la bêtise crasse de Delaporte c’est cella-là:
Brassens – Le temps ne fait rien à l’affaire
@Petit Rappel dit: 14 novembre 2017 à 14 h 49 min
N’importe quoi ! Les femmes sont des anges …
@Pablo75 dit: 14 novembre 2017 à 14 h 59 min
C’est une coalition !
Christiane, sachez que l’Église ne peut nier l’enfer puisqu’il est clairement décrit par Jésus lui-même.
Donc attention au scientisme et au relativisme, oeuvres du Démon, capables d’illusionner l’Homme.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16,19-31
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.
Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”
Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !”
Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.”
Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.”
Mon patron, monsieur Campanelle, me cite, mais une fois de plus il a tout faux car ce n’est pas l’intelligence et le savoir qui l’étouffent ; de plus c’est un vieux radin, moche et constipé, la totale…
MC est misogyne, on le savait déjà depuis la Restauration
« Delaporte est le 2ème pseudo de Blabla-Widerganger !!! »
M’étonnerait pas. Aussi demeurés l’un que l’autre.
Une centaine d’adhérents LREM dont nombre d’élus quittent la marche à quelque jours du congrès…
LREM « offense les principes fondamentaux de la démocratie avec une organisation digne de l’Ancien régime » considèrent les démissionnaires.
Peu ont réussi comme lui à détruire les études littéraires et les sciences humaines aux Etats-Unis
les USA? Ce n’est pas le monde , surtout pour la littérature et les sciences humaines qu’un de mes professeurs disait divines et humaines
Pablo – 15h15
Pourquoi la mort de quelqu’un est-elle toujours un scandale ? Telle est la question que Vladimir Jankélévitch pose dans un essai La Mort (Champs -essais / Flammarion – 1966)
« La mort c’est le scandale, l’irréversible, l’imprévisible. La mort est ce monstre qui cumule les paradoxes : normale et scandaleuse,familière et étrange.(…) « Trois petits tours et puis s’en vont », dit la chanson. Et, scandale des scandales, ils le savent, alors que leur chat promis au même destin, est de ce point de vue autrement tranquille ! Insondable absurdité de l’humaine condition. »
Pour Sartre, la mort est un non sens qui fait scandale, le revers de la liberté puisqu’elle annule le sens de l’existence en la réduisant au néant.
Et pour vous, Pablo, en évitant les poncifs, qu’est-elle pour vous ?
Pablo et Chaloux veulent à toute force se faire des ennemis. Ils ne vivent que par la violence et la diffamation. Wgg (qui lui-même n’étaitt pas tout blanc, et avait comme en un miroir les mêmes défauts qu’eux) leur manque. Il s espèrent faire de moi leur de Turc. Grand bien leur fasse, avec leurs petits esprits. Moi, je suis pour l’amour entre les êtres humains et la miséricorde. Donc, je tends l’autre joue…
Si vous considérez que la mort est un scandale (!), alors la vie doit vous paraître tout aussi scandaleuse. On est là à deux doigts de la stupidité …
La vie, la mort, ne sont rien.
La mort existait-elle déjà sous la Restauration, MC ?
ou seulement celle des femmes ?
La mort est un phénomène naturel. Pourquoi la dramatiser?
Je me souviens d’une vieille dame pressée de passer de l’autre côté qui m’avait dit:
‘Et dire qu’il y a des gens qui prient pour vivre ».
On entre, on sort.
L’homme a en lui un instinct de survie qui lui montre la mort sous un jour horrible. Même le Christ était désespéré de mourir. « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? » disait-il, reprenant un psaume fameux. Ceux qui disent que la mort n’est rien sont vraiment des enflés…
Delaporte, balayez devant la vôtre, et essayez de vous représenter un instant la somme de violence que représente l’exhibition de vos débilités. Même chose pour Blabla.
je me demande où cette photo a été prise :des suggestions ?
90% des gens que j’ai aimés sont morts. Demain, dans six mois ou dans trente ans, ce sera mon tour. Il faut bien se faire une raison et voir les choses comme elles sont.
D. dit: 14 novembre 2017 à 15 h 45 min
Comment, par qui et quand ont été écrits et transmis ces évangiles ? en quelle langue ? Traduit dans quelle autre langue ? Comment l’Eglise a-t-elle choisi ces évangiles canoniques, car tout n’a pas été retenu ? et les évangiles apocryphes. Des documents écrits sont découverts à partir de 1947, dans la région de Qumran dont l’évangile de Thomas, contenant 114 paroles attribuées à Jésus. Un texte comme l’Evangile de Pierre, ne sera finalement pas retenu car trop anti-ju.if.
Il faut distinguer ce qui est de la connaissance et l’existence de Jésus par l’histoire de ce qui est le contenu des écrits et de ce qu’en dit la théologie catholique.
L’évangile de Luc que vous citez (quelle traduction ?) aurai été écrit vers 80, en Syrie. Luc était un homme cultivé, grec païen, citoyen d’une grande ville d’Asie mineure, devenu prosélyte dans la diaspora juive puis converti au christianisme. Il a rédigé une œuvre en deux parties, Evangile et Actes. Il a une vision positive de l’empire romain et une vision universelle du salut. Mais, il était courant, à l’époque, de placer un texte sous l’autorité de quelqu’un de célèbre pour renforcer sa diffusion et sa crédibilité. Rien ne prouve qu’il soit de Luc !
En raison des modes d’écriture, beaucoup de textes canoniques ont subi en continu des modifications (tout comme pour l’AT dans les scriptorium de Qumran). Ils sont retravaillés, déformés, volontairement ou non, par les copistes, avec des ajouts, etc… A Alexandrie, dès le 3ème siècle, se met en place un travail de critique et d’exégèse pour fixer les principales traditions du texte canonisé, à partir des différents manuscrits.
Le Concile de Trente (1545-1563) sera le moment d’une réforme profonde de l’Église et de ses institutions. C’est l’époque de la fixation définitive du canon des Ecritures. Au moment où le protestantisme diffuse les Ecritures grâce à l’imprimerie. L’Eglise éprouve le besoin de mettre des règles. Ce sera le canon des Ecritures, liste officielle et estampillée de ce qu’il faut retenir comme saintes Ecritures contenant la Révélation. 27 livres pour le NT, la Vulgate (traduction latine de St Jérôme) comme texte de référence. L’Église « officielle » a cherché à marginaliser ces groupes religieux en déterminant une liste de livres reconnus comme inspirés, ce qui par voie de conséquence jetait aux oubliettes ces autres livres… Beaucoup de gens professant leur croyance en la Bible croient à ce concept, dont vous. Les Églises modernes, qui ne prennent pas la Bible au pied de la lettre, évitent la question en disant que Dieu sauvera tous ceux qui ont un « cœur droit », même des personnes qui se disent d’une autre religion, ou sans religion, mais avec qui se partage quelque chose d’une authentique humanité.
Bon, j’arrête là, mais vous voyez que vous êtes loin de m’avoir convaincue !
Qui a déjà été très proche de mourir est le mieux à même pour parler de la mort. A presque 100 pour cent ces gens vous disent que la vie est formidable surtout depuis qu’ils ont approché la mort et il disent aussi qu’ils n’ont plus peur du tout de la mort qui n’est finalement que la vie qui se continue différemment. Cela illustrant parfaitement d’autres paroles du Christ : « Laissez les morts enterrer leurs morts. » « Je suis le chemin, la vérité et la vie. »
Chaloux dit: 14 novembre 2017 à 16 h 43 min
Oseriez-vous dire cela aux proches des victimes du 13 novembre 2016 ou au mari de cette jeune femme dont le corps carbonisé a été retrouvé en forêt, ou aux proches des victimes des tremblements de terre, ou à la famille de ce skieur qui est mort aujourd’hui ? ou à eux qui accompagnent des proches en phase terminale ? Enfin, Chaloux, un peu de décence !!!
La théologie a fait beaucoup de progrès au XXe siècle, notamment après Vatican II.
JC….. dit: 14 novembre 2017 à 16 h 35 min
Vous écrivez vraiment n’importe quoi…
S’il prenait aujourd’hui à David Lodge de prolonger sa série romanesque sur les mœurs universitaires et le dévoiement des professeurs pris dans la spirale du succès, nul doute que cette fois, Stephen Greenblatt en serait le personnage principal.
le voilà déjà trouvé l’éponyme!c’est un greenblatt dira-t-on
c’est un blog de soins palliatifs?
La mort, ça va s’arrêter ; mais ça met le temps !
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