La mort, la mort, la mort…
On en connaît qui célèbrent le culte des morts tous les jours de l’année sauf le 2 novembre, jour des Défunts. N’allez pas creuser leur psychologie. Ni fouiller dans le capharnaüm gothique. Disons qu’ils ont le goût des cimetières, ces îlots privilégiés dans une capitale où l’on enregistre le plus bas taux de décibels, ces lieux si calmes que les mamans y promènent leurs bébés entre les tombes. Rien des morbide là-dedans. On en connaît même, tel M. Landru, qui y consacre un blog. Nathalie Rheims est connu pour appartenir à l’internationale informelle des arpenteurs de cimetières. D’ailleurs on l’appelle « la Mère-Lachaise ». Pas étonnant qu’elle consacre un album à sa passion Le Père-Lachaise, jardin des ombres (215 pages, 29,95 euros, Michel Lafon), son évocation lyrique, poétique et fantomatique serpentant entre les photos de Nicolas Reitzaum : noir et blanc alternant avec la couleur, celles-ci sont tour à tour saisissantes, émouvantes, étonnantes.
C’est l’un des plus étonnants musées à ciel ouvert qui se puisse concevoir. Nathalie Rheims a eu la bonne idée de nous le faire visiter en parant à la recherche d’une petite fille morte à l’âge de 4 ans en 1804, Adélaïde Paillard de Villeneuve, première personne à être inhumée au Père-Lachaise, dont la sépulture, régulièrement fleurie, est à l’abandon. Adélaïde sera son Aurélia. Ce qui est la moindre des choses, Nerval étant enterré tout près. C’est le seul livre où l’on ne se précipite pas à la fin dans l’index des noms pour vérifier si l’on est cité. Si c’est le cas, ce n’est pas bon signe : autant dire qu’on a déjà un pied dedans. Le Père-Lachaise est son phare dans la brume, son refuge, où elle retrouve les ombres familières de son père et de son grand-père. Du gisant au sexe bien moulé du journaliste Victor Noir à celui en bronze de Fernand Arbelot tenant entre ses mains face à lui le masque de sa femme, en passant par le superbe Flying Demon Angel sculpté par Epstein pour le monument à Oscar Wilde. La façon de représenter les morts à travers leurs tombes en dit tant sur les vivants !
Certaines étapes de ce chemin de choix, balisé par amphores et cénotaphes, inscriptions latines et mausolées, pour ne rien dire des graffiti et tags, sont purement artistiques. Certaines sculptures valent vraiment le détour. On n’oubliera pas qu’en 1899, une fois le monument aux morts de Bartholomé inauguré, des dizaines de milliers de parisiens se rendirent au Père-Lachaise dans le seul but de le visiter. Et puis quoi, un livre qui porte en épigraphe une ligne tombée du Livre de Job ne saurait être entièrement mauvais ; surtout si elle est suivie d’une autre d’Alain Baschung. Quel couple ! A l’un la résurrection, à l’autre la disparition. Je vous ferais grâce du name dropping consubstantiel à toute évocation de ce cimetière, certainement le mieux fréquenté de Paris – encore que celui de Montparnasse soit plus intello made in XXème siècle. L’auteur y a cherché en vain la seule tombe qui ne s’y trouve pas : celle du père jésuite François d’Aix de la Chaise, confesseur de Louis XIV ; ce cimetière est là où on a le plus de chance de le trouver absent. Mais elle a fini par retrouver la trace de la petite Adélaïde. La vie, quoi.
La mort et ses spectres, je les ai trouvés aussitôt après avoir quitté le Père-Lachaise et cet album, aussi enrichissant au feuilletage qu’à la lecture ; en effet, je me suis plongé dans Ce que j’ai voulu taire (Hallgatni Akartam, traduit du hongrois par Catherine Fay, 207 pages, Albin Michel), inédit du grand écrivain hongrois Sandor Marai, le romancier des Braises et de la Conversation de Bolzano, qui constitue le troisième tome des Confessions d’un bourgeois et retrace ses dix dernières années vécues dans son pays avant l’exil de 1948. Il n’y dit pas seulement sa nostalgie du monde d’avant. Non que ce fut nécessairement mieux avant ou que la mélancolie embellisse le souvenir d’un empire Habsbourg magnifié. Il essaie surtout d’analyser avec ses propres moyens, qui ne sont pas ceux d’un historien, ce qui a fait qu’on en est arrivé là. Comment les esprits ont été consciencieusement, sournoisement, souterrainement accoutumés pour être mieux préparés au pire.
Tout tourne autour d’un moment, d’un événement, d’une date qui sont à ses yeux le vrai début de la seconde guerre mondiale (d’autres, c’est plutôt Guernica) : l’Anschluss. Autrement dit l’annexion de l’Autriche au Reich suite à un coup d’Etat monté par le parti nazi autrichien le 11 mars 1938. C’est à ce moment-là qu’a commencé la processus d’anéantissement de la culture de la Mitteleuropa et de ses valeurs. Mais seuls les poètes pouvaient le deviner ; et parmi eux, seuls ceux qui souffraient d’une anxiété folle et maladive pouvaient prendre la mesure du danger imminent. Les autres, la majorité de leurs compatriotes, crédités d’un trait de caractère national connu comme « une douce nonchalance » selon le poète Mihaly Babits, firent le dos rond, laissant la porte ouverte aux sentiments les plus vils, du ressentiment à la vengeance. La Hongrie était alors au fond de sa nuit de Walpurgis.
Sandor Marai, de son vrai nom Sandor Grosschmid, son nom de plume Marai provenant du titre nobiliaire « de Mara » attribué à sa famille au temps de l’empire, en bourgeois autoproclamé, a assisté à cette décomposition du tissu social. En y repensant, il éprouve le grand regret que son pays n’ait pas su renoncer à temps à ce qui minait le système depuis des lustres : le rapport de seigneur à serviteur. La prise du pouvoir par les communistes après la guerre ne l’a pas aboli, il s’en faut : ils ont chassé les seigneurs de Hongrie mais les serviteurs le sont restés. Lui l’écrivain n’a jamais oublié toute l’arrogance de classe contenue dans le voussoiement et dans le bref salut de la tête par lequel le seigneur s’adressait au reste de l’humanité
Quand Hitler paradait dans Vienne, à une centaine de kms des collines de Buda, Marai avait l’esprit au Settecento, il écrivait une roman sur Casanova… Chroniqueur apprécié de la vie culturelle de son pays, romancier célébré par la critique et le public, il est aux avant-postes en sa qualité d’observateur de l’impuissance des “ forces de l’esprit à maîtriser les pulsions meurtrières de la horde”. N’empêche qu’il a tout senti, tout deviné, sans que ce fut jamais politique, en humaniste conscient des périls, tout simplement.
La mort est partout dans ce « roman » poignant sur une Atlantide engloutie si près de nous qui fut le théâtre de tant de massacres, d’exterminations, de déportations. Mais on écrit parfois tout un livre pour une seule page. Il en est le secret écrin. Cette page unique n’aurait pu être écrite et imprimée autrement, sans toutes celles qui la précèdent et qui la suivent, quand bien même n’auraient-elles pas de rapport direct avec elle. Ici, c’est la page 136 qui s’achèvent deux pages plus loin. Il n’y est question que d’une seule mort, celle d’un enfant : le fils de l’auteur en son jeune âge. En l’enterrant, Marai a été traversé d’une étrange impression : il s’est senti vacciné à jamais contre la douleur et contre toute perte humaine. Rien de plus grave ne pouvait lui arriver. Il eut comme tant d’autres à affronter bien des situations dangereuses pendant la guerre, mais plutôt que du courage, il n’y vit dans son attitude qu’une « fuite en avant » (en français dans le texte, comme si cela nous caractérisait). Durant ces années terribles, il perdit tout ce qui lui importait : des biens, des personnes, un cadre, un mode de vie :
« Et, d’une certaine façon, toutes ces pertes ne m’ont pas occasionné une douleur aussi incompréhensible que celle que j’ai éprouvée en couchant mon enfant dans sa tombe. Ou alors justement cela ne m’a pas fait mal parce que le souvenir de cette douleur-là a « stérilisé » tout ce qui s’est passé après. Pendant les années qui ont suivi, j’ai ressenti de la colère, de l’indignation, de l’horreur, de la compassion mais jamais aucune souffrance dans mon âme. Tout ce qui s’est passé sur les champs de bataille et tout ce que les hommes se sont infligé les uns aux autres à l’arrière des champs de bataille était diabolique ou humain mais restait dans une logique. La mort d’un enfant n’est jamais « logique ». Aujourd’hui non plus, je ne la « comprends » pas. J’ai enterré l’enfant, j’ai attendu la guerre et j’ai continué à vivre ma vie d’avant ».
Tout le livre est de cette encre. A elles seules, ces deux pages suffisent à nous faire comprendre pourquoi il a voulu taire tout cela. Par une étrange association d’idées, en y repensant plusieurs jours après l’avoir lu, un souvenir d’Henri Cartier-Bresson m’est revenu en mémoire. Il avait été montré à Gandhi un album de ses photos récentes, chez lui à Birla House. Le Mahatma avait feuilleté en silence, s’était arrête sur l’image d’un bourgeois français (« Paul Claudel, l’un de nos grands poètes catholiques tourmenté par les fins dernières de l’homme » lui expliqua le photographe) regardant passer un corbillard dans la rue d’un village, il continua puis revint encore à cette image sur laquelle il posa la main en murmurant en anglais: « La mort, la mort, la mort… ». les deux hommes se séparèrent après s’être promis de se retrouver le lendemain pour une séance photo. Quelques minutes après, la rue était en ébullition. Cartier-Bresson fit demi-tour : Gandhi venait d’être assassiné.
(« Au cimetière » et « Victor Noir au Père Lachaise » photos Nicolas Reitzaum ; « Sandor Marai » photo D.R.; « Dernière image de Gandhi » photo de Henri Cartier-Bresson)
1 526 Réponses pour La mort, la mort, la mort…
Abdel, I think the idea of a ski lesson make ’em nervous.
« Follow me closely, he says, as if you can, turn where I turn. Trying to do what he does, forgetting some things, remembering others, somehow you follow. The trail is narrowing, you are going faster than you should and farther, beyond your endurance … One morning you awake unaware that, mysteriously, something has changed. This day it comes to you … All day, run after run, filled with an immense, unequaled happiness, and at the end into town together, down the last, easy slopes, and so weary that you fall asleep after supper in your ski clothes, the lights burning throughout the night. »
bon elle est encore partie pour s’étaler sur sa coffee table
je reviens dés que le temps aura donné un peu plus de substance aux différentes propositions. Je ne trouve rien à ajouter à ce tic tac.
Closer de 14.28; Vous êtes mal informé. Le nom de Kamel Daoud n’a pas été rajouté sur la liste Goncourt à la dernière minute, mais inscrit dès la première minute…
comptez les références sans moi j’aime pas les pétasses
Pour mes élèves qui préparent le bac, je lis Gil Blas de Santillane. Ça permet de bien mieux comprendre Le Rouge et le Noir. On voit bien à quelle source (picaresque) Stendhal a puisé pour construire les différents épisodes de son roman. Lesage a inventé en plus la figure du secrétaire équivalent du maître comme apport au roman picaresque d’Ancien régime. On voit bien les synthèses et les apports qu’apporte Stendhal à cette structure. Et on voit ainsi beaucoup mieux sur quoi se concentre Stendhal, ce qu’il invente, ce qu’il greffe en somme sur cette structure picaresque qu’il synthétise, modèle à son désir. Le Rouge et le Noir m’est beaucoup plus lisible à présent. Je suis sûr que ça va me permettre de bien mieux comprendre La Chatreuse et de voir ce qui est nouveau et proprement stendhalien dans ce second roman. Tout en faisant le constat plus précis encore de tout ce qui m’en sépare.
C’est très drôle:
« L’histoire se déroule dans un bar, Le Titanic, devenu depuis l’indépendance Djebel Zendel ( haut lieu des maquisards), où Haroun, nourri d’alcool, fabule. Un bar—le genre d’endroit menacé d’extinction dans la pieuse Algérie d’aujourd’hui, fait écho au bar «Mexico-City» à Amsterdam, où se déroule La Chute. Clamance, dans La Chute, déclame devant un interlocuteur invisible. Haroun livre sa tirade à l’un des nombreux universitaires qui viennent en Algérie pour étudier le grand auteur – les mêmes qui vont certainement éplucher le roman de Daoud. »
Truffaud est beaucoup plus d’ailleurs lui aussi du côté de Stendhal que Godard. Il y a une spécificité de l’esprit propre à Stendhal qu’on peut caractériser peu à peu, que je sens bien mieux qu’avant et que je comprends bien mieux qu’avant comme n’étant pas mon monde, celui qui me façonne de l’intérieur. Ce n’est pas le même genre d’inconscient du tout. Stendhal n’aurait pu souffrir de fantôme dans sa vie même s’il y en avait eu un.
Macron, tu tues Didier?
Le Goncourt va se jouer entre Salvayre et Daoud, c’est évident. Si je votais, je voterais pour Daoud, parce qu’il est le plus jeune, le moins connu, le moins riche, le plus correspondant à la philosophie du prix : aider un débutant. Je pense même, avec l’air du temps, les relations qui s’améliorent et le désir de les améliorer avec l’Algérie, que c’est Daoud qui va avoir le prix. Ça va faire aussi plaisir à une de mes élèves de 4ème d’origine algérienne qui était une élève en grande difficulté et qui grâce à moi a fait un bon incroyable en avant, s’est mise à lire Maupassant et obtient des notes en Français qu’elle n’avait jamais même espérées. Je vais lui offrir le roman de Daoud, et ça lui donnera du même coup envie de lire Camus, comme ça d’une pierre deux coups ! Et sa mère également Algérienne, qui va être contente ! Elle n’en revient pas des progrès de sa fille, elle crie presque au miracle et m’offre pour me récompenser de délicieux gâteaux de là-bas dit !
sapré Wgg. la Chatreuse se pâme.
Ils doivent faire prise.
Salut Widergänger
De Sandor Marai, il y a aussi « Libération » (« Szabadulàs »), écrit en 1945. (« Les braises » c’est mieux, c’est plus ambitieux, mais « Libération », ça peut être rapproché de certaines choses qui se disent ici.) De quoi ça parle ? Tenez, double crime, je poste du Télérama trouvé dans wikipédia ! et ça résume très bien les choses :
« ↑ Cf. Article de Christine Ferniot du 8/12/2007 dans Télérama no 3021 intitulé « Libération » : « Printemps 1945. Ils sont des centaines, enterrés dans la cave d’un immeuble de Budapest, à attendre que la ville soit libérée par l’armée russe. Elisabeth, la fille d’un savant hongrois connu pour son opposition au nazisme, a rejoint la cohorte des réfugiés. Allongée sur un vieux matelas, elle décrypte le comportement de ses compatriotes, leur générosité factice qui fait place à l’énervement, la peur, la haine. Dans ce huis clos puant et sombre, la nature humaine a ses hauts et ses bas. À côté d’Elisabeth, un vieux juif se tait, car l’antisémitisme est partout et mieux vaut se faire oublier. Dehors, les quartiers et les maisons brûlent. Tous sont aux aguets, chacun écoute son souffle comme celui d’une bête sauvage. Sándor Márai (1900-1989) décrit ces minutes de terreur, ces heures d’attente et d’ennui. Son héroïne, biologiste, étudie les réactions humaines comme on le ferait en laboratoire. À travers elle, le grand romancier s’interroge sur le sens des mots liberté et racisme, prenant des exemples à portée de main : un homme condamné par le silence de ses voisins, l’arrivée d’un jeune Russe « libérateur ». Sándor Márai a écrit ce texte atypique en trois mois, juste après la prise de Budapest par l’armée soviétique. Pourtant, il réussit à transformer le reportage instantané en une œuvre littéraire poignante et incisive. On sent chez cet écrivain trop longtemps oublié un profond scepticisme : une guerre, un génocide ne serviront jamais de leçon à l’histoire des hommes, semble-t-il nous dire – tandis que son héroïne découvre l’aube en tenant dans sa main un mouchoir trempé de sang. »
Le roman picaresque a joué un rôle tout à fait considérable dans la littérature française finalement, jusqu’à Voyage au bout de la nuit. Chacun l’adaptant à sa sauce, de Scaron à Céline en passant par Lesage et Stendhal. Un vrai sujet de littérature comparée.
Faudrait que je lise le Grimmelshausen pour avoir une vue plus européenne du genre picaresque, sans parler évidemment du Quichotte.
toujours le même problème avec les dames patronesses on dirait
…
…@,…mikle à 10 h 10 mn,…Oui,!…
…
…@, GSA,..
…
…& avec des épluchures de bananes sous les pantoufles,…
…on se lèche un modèle pré-pubère sur tableau,…au sucre-candide en relief au masse-pain,!…l’art, le concilier, à créer les forces contraires,!…
…une petite partie de Golf,!…aux trous béants,!…le mac-à-dame à masse-pain domestique,…
…innovons,…peindre au godemichet,!…le médium au jus de dame,!…le secret pour relancer les modèles vivants,!…aux godes un jour,!…gode toujours,!…
…
…l’art aux poisses du vernissage,!…automatique-lover,!…Oui,!…
…remplissez le godet,!…c’est pour un vernis aux parfums de dames,!…pour la lèche aux chiens,!…
…
…çà va, çà va,!…le secret des peintres flamands,!…le vernis de jouissance,!…
…
…allez, un peu plus vite,!…les pots à remplir,!…
…après le lait,!…d’autres ressources des joies à son père,!…en lignes,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…
…la religion en production,!…de vernis,!…
…l’art, qui touche à tout,!…sans tomber dans son mac’adam,!…etc,!…
…sur un arbre perché,!…une banane à montée,!…les épluchures sous les pantoufles,!…merci,!…Maître,!…
…encore un rien de vernis,!…à perdre haleine,!…
…etc,!…service eros-scopique à Dali,!…
…
Salut Pamuk ! Je n’ai pas l’honneur de vous connaître mais je me sens honoré de votre présence. J’avais aussi des cousins juifs à Istamboul.
… ‘ »Libération », suite) : oups, non, l’article résume pas si bien les choses, il oublie de mentionner l’observation des changements de comportement alors que les Russes approchent.
pronostics : Goncourt : Salvayre
Renaudot : Daoud
quand donnera-ton en France u prix à Richard Ford ?
Hep ! Petit défoulement ! « çà va, çà va » ça va pas du tout ! « çà » ça s’écrit avec un accent seulement quand c’est un adverbe de lieu. On peut pas se tromper, ça s’écrit « çà » seulement dans « çà et là » !!
Oui, Daoud, Salvayre ou Salvayre, Daoud. Ce seront les gagnants fort probablement.
…
…@,..Polder,…c’est bien,!…
…
…j’écris pas avec un code-académique,!…
…
…tu a compris le sens du texte,!…c’est tout,!…
…j’écris avec la pertinence, de l’art-glacis,!…
…je ne colle pas, des vis et boulons sur panneaux de bois,!…
…merci,!…de la remarque,!…m’en fou complétement,!…si çà ne corrobore pas avec les dogmes,!…Ah,!…çà ira,!…çà ira,!…la bonne au curé,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
bravo à Clopine pour son beau billet : « une pensée sur les bras »
WGG, vos lapsus calami, « grâce à moi cette élève a fait un bon en avant » me plaisent, st épatants. Si la mère vs offre des pâtisseries de « là-bas », comme vs dites, elle vs a à la bonne! Vous les aimez mieux « nues » (à la marocaine) ou « habillées » (roulées ds du sucre glace, plutôt en Algérie), vos cornes de gazelle? Les deux termes en arabe sont beaux, d’une sonorité gutturale en bouche qui n’a rien à voir avec le sucré de ce qu’elle recouvre. En train de lire Daoud. Vos arguments st recevables. Lydie Salvayre me conviendrait aussi, pour des raisons plus sentimentales.
Billet du jour : sait-on seulement de quoi est mort le malheureux Victor Noir? Suicide par pendaison? Se rejoignent brusquement ici des lignes que l’on pensait parallèles sans espoir de croisements avec le billet « Minuit » que je viens de découvrir,au travers du rappel de Marguerite Duras, en jupe écossaise et socquettes, comme transportée par un délire visionnaire? éthylique, ou extatique? – les trois probablement -, lancée dans une grande envolée discursive, immense, coupée de silences pâteux profondément significatifs avec un François Mitterrand peut-être médusé dedans, toujours machiavélique et patelin dehors, quant à je ne sais quel gisant, dont il lui semblait « voir frémir encore nettement l’érection sous la pierre ». Bigre.
Pour ce qui est des frémissements, en tout cas, son Goncourt, « L’Amant » est de tous ses livres celui qui m’en a procuré le moins, tandis que le « Barrage », la lutte inutile de la mère, l’eau, les rizières, cette torpeur, cet arrêt du temps qui ramènent à davantage de brutalité si particuliers à la grande Marguerite, continuent de m’en offrir tjs autant. D’autres, même, sans cesse nouveaux. Maraï, « Les braises », superbe. Pamuk, si vs étiez stambouliote, j’espère que vs aurez poussé plus loin, vers Kars, entrant ds les pas d’Ipek, regardant son feuilleton télé serrée contre son père, de Kerim Alakusoglu, de M? Peut-être pas le moment, au plan sécuritaire. Alors en pensée, du moins?
Et, puisque ns en sommes aux pronostics & autres voeux. Le mien, irréalisable : que Volodine soit récompensé. Magnifique écrivain. Vs me rétorquerez qu’il est illisible? Quelle erreur. Je n’y ai pas d’actions, ms j’affirme qu’il est bourré d’humour, de tristesse, de pertinence et de vraies questions. Pas mal pour un seul homme.
« une bonne partie des effectifs de la « Nueve » étaient anarchistes. Mais c’est là bien sûr, ce que ces messieurs, n’aiment pas qu’on leur rappelle. »
Non, apparemment. En tout cas, peu de survivants de la Nueve, deux seulement je crois? – Un hommage officiel a commencé à être rendu à a Nueve (en août 2014 à Paris)
Facile à trouver sur youtube
(pour mémoire : La Nueve ou les oubliés de la victoire »
http://www.youtube.com/watch?v=6sp2MJ3SHo4)
D’ailleurs, l’Anatolie, terre de chamanisme & d’isolement, de petites baraques venteuses où boire le thé : certains points communs assez vagues, discrets, existants néanmoins, entre l’univers de Volodine et l’auteur de « Neige ». Même si ds les livres d’Orhan P, aucun pélican blanc particulièrement casse-pied ni insistant ne vient persécuter les protagonistes en surveillant la moindre conversation téléphonique entre eux. Le terminus chez Volo n’en est pas moins radieux.
je crois même savoir, domi, que des camarades ont tenté de « s’inviter », à la récente cérémonie officielle, mais qu’ils ont été traités en personae non gratae.
Comment ne pas penser à la mort, la mort, la mort, quand on acte aujourd’hui le triomphe de la CGT, furie syndicale, criminelle et imbécile qui a tué cette entreprise, comme tant d’autres alors que Corsica Ferries gagne de l’argent … !
La SNCM est morte !
Bon débarras !
curieux que MCourt n’ait pas relevé le nom d’Adélaïde Paillard de Villeneuve… lui pas connaître ?
reine des chats quel menu en véritable régime alimentaire, pris quelques unes de vos entrées pour maigrir. Le reste me fortifierait et votre dessert Volodine musclerait si je ne passais pas trop temps sur mon vélo d’appartement, disposez-vous d’une méthode qui distribue les feuillets entre deux tranches de lard, j’adOre ça. Je tente de protéger Célimène qui lit n’importe quoi.
JC, la haine, toujours la haine, au sommet
Billet du jour : sait-on seulement de quoi est mort le malheureux Victor Noir? Suicide par pendaison?
..povfille
la CGT, furie syndicale
..chercher hoffa en corse jicé..c’est une idée
« une pensée sur les bras »
soulbras..hurkurkurkurk
peindre au godemichet,!…le médium au jus de dame,!…le secret pour relancer les modèles vivants,!…aux godes un jour,!…gode toujours,!…
Je vais envoyer au gras Le Paon, caporegime de ce syndicat mafieux, une photo des navires de la SNCM : il pourra la mettre au mur de son appartement refait à neuf au frais des syndiqués imbéciles …. uhuhuhu !
La SNCM est morte !
Bon débarras !
Allons, JC, en dehors de vous-même, qui et quoi vous semble valable ?
Manque de vrai ou trop de faux, hors le cirque de trop visiblement dépendants pas impossible que les faux usés finissent dans les deuxième mains tenant leur destin.
il pourra la mettre au mur de son appartement refait à neuf au frais des syndiqués imbéciles …. uhuhuhu !
quand que des marseillais et des corse trafiquent du pastis y disent que c’est les boyaux rouges..
t’en faut combien ?
Ce con de Victor Noir est mort à 21 ans, tué par un Bonaparte au pistolet pour une affaire de papotage anti-NIII … Sans intérêt. On étouffa l’affaire, et basta !
Allons, JC, en dehors de vous-même, qui et quoi vous semble valable ?
sa mère mais il l’a deja vendue pour boire..
Dédé dit: 3 novembre 2014 à 18 h 14 min
« Allons, JC, en dehors de vous-même, qui et quoi vous semble valable ? »
Je demande quelques jours de réflexion …
Sans intérêt.
la tombe quand même..le monde entier vient y faire des selfies et tu préfères la sncm
rayon ignorance des dogmes encore un effort pour être balayeur
Les pervers viennent tripoter la bite en bronze à Victor : ne me dites pas que ce ne sont pas des demeurés, républicains certes, mais demeurés tout de même…. uhuhu !
en général je trouve le bronze plutot utile pour faire des canons et des heurtoir de de porte mais là..la fondre ça srait con
Qui est le patron du Holding Keupu ?
Dupont-Gnangnan a proposé à Eric Zemmour, bougue-rototo et JC le fourbe de le rejoindre, bon vent !
Bouguereau, la povfille vs salue bien. D’où vs vient cette expression de mvaise humeur? aucun hommage à la statue ne saurait reléguer au placard la vénération éventuelle qu’engendre votre objet transitionnel chéri sur certains. Curieux simplement que cette tombe, qui devrait symboliser la lutte des libertés contre la répression, eu égard au coup de feu mortel tiré par le prince Napoléon, fasse l’objet d’un tel culte sexuel au cimetière, promesse de réanimation de la flamme de ce côté-là etc.Exactement comme à Vérone les badauds se battent pour caresser le sein de Juliette, au lieu de relire Shakespeare
Les pervers viennent tripoter la bite en bronze à Victor
et ben moi j’y ai pris des photos une fois avec 2 touristes..oui elles voulaient en même temps..bon c’était pas comme j’aurais voulu..elle se sont ravisée..elle se sont dmandé si j’étais pas l’genre a courir avec le nikon..parfaitment c’était un nicon..un gros
radio keupu, terme inventé par bougue-rototo, n’est UNE holding mais une radio associative très écoutée
Exactement comme à Vérone les badauds se battent pour caresser le sein de Juliette, au lieu de relire Shakespeare
c’est comme dracul au lieu d’écrire son bouquin..il se branle et tu dis rien
La Reine des chats dit: 3 novembre 2014 à 18 h 30 min
Vous êtes d’accord avec moi, Queen Miaou !
On devrait retirer le droit de vote à ceux qui tripotent les bites et les tétines des statues, non ?
j’ai habité avec grosse vue plongeante sur le père lachaise..j’en ai vu des trucs..la fumée du colombarium ma ruiné la santé
j’avais des jumelle baroz..ma mère de ma mère..elle devait faire 10kil!..on aurait di un capitaine du u boate à marseille..syndiqué dla mort pis tout..en mieux quoi
c’est comme bougue-rototo, il bave sur le gode de la mère de sa mère épicéto
Historique ! ça ne sait que prendre son temps com ki dirait
la fumée du colombarium ma ruiné la santé
avec les jumelles c’était pas au figuré..c’est pas compliqué..tu toussais direc..fallait t’assoir et boire une fine tout de suite..en plein paris c’est dingue..ça continue baroz?
c’est comme dracul au lieu d’écrire son bouquin..il se branle et tu dis rien
Ecoutez Bouguereau la sensibilité aux choses littéraires connait des limites que le corps ne peut négliger surtout quand l’aimé(e) indéterminée représente une absence cuisante, seul recours, le fourreau d’une main, vous savez vous aussi à quoi mène le manque au monde, cette congélation du sentiment transmué en une pulsion sublimée connait malheureusement des défaillances, la boîte noire d’ailleurs pourra se voir exploitée en lignes horizontales envoyées par centaines à votre bureau d’édition. Il ne s’agit pas de condamner mais comprendre les processus inhérents à toutes littéralités.
putain la keupu..y te reste a finir la bouteille de destop..skol..t’éciras ptête 2 trois posts intressants
enfin faut bien reconnaître que le côté pratique des gens qui parlent des autres c’est qu’on les oublie très facilement
tiré par Clopin (eh oui, c’est comme cela, quand des erdéliens se délocalisent, ils emmènent leur photographe attitré, ahaha !)
Et dès vendredi, c’est’i quis’ra à la Foire du livre de Brive le clopino?
le fourreau d’une main
..ça me fait un drole d’effet..tu m’fais penser à ma soeur
quèque chose d’intéressant : des commentaire vides de sens de bouguereau, du vent, écrit sur du vent comme dirait Douglas Sirk
18h47 ce n’est pas assez actuel? que faudrait-il taire maintenant?
Et dès vendredi, c’est’i qui s’ra à la Foire du livre de Brive le clopin?
Y’a rien à manger,que du papier, alors ça m’étonnerais!
J’ irai à la ferme de Peyrenègre :
http://www.foiegras-dubois.com
Bérénice a tout compris de bouguereau : un vrai salopard de microbe comme Zemmour et JC
staying de la chaussette et de l’archiduchesse .
Bérénice, avant de quitter : Volodine, vraiment bien. Même si pas le sujet, car qd je lis cela n’a rien à voir, je l’ai rencontré plusieurs fois, l’homme est massif,séduisant dans l’épaisseur,matité au lieu de clinquant, taiseux d’abord, un grand gaillard à la tête russe dont il tire pseudo(s), alors qu’il n’est pas né du tout à l’est de l’Oural, a vécu plutôt à Orléans, puis Macao, me semble t-il…Davantage envie de vs dire un mot de l’auteur, créateur d’un méta-langage fait de cendres, de ressassements/slogans/cris nus/métempsychoses délirantes, tragiques, joueuses, de femmes-renards comme ds un de ces films si étonnants du nouveau cinéma asiatique, certes, ms ses inventions, pour abstraites qu’elles soient, fonctionnent, ns parlent d’un ici & maintenant avec noirceur, violence, pessimisme et bonté. Ses textes éparpillés en apparence st remarquables de cohérence.On peut aimer ou pas, ms c’est qq qui fait vraiment acte de littérature construite : pas intéressant « parce qu »‘il est ardu. Pas de ces causalités en ce qui me concerne. D’ailleurs je ne le trouve pas ardu. Mais il faut trouver le début de peau pour écaler l’oeuf. Souvent il m’amuse – je veux dire qu’il m’amuse sérieusement. J’ai de l’attirance, de l’admiration pour ses livres ciselés. Assez rare pour que je le signale. Rien ne me guide ni ne m’y oblige. Je le fais avec d’autant plus de plaisir.
mes excuses pour ne pas chercher audience avec de la merde
19h01: Bien.
bref, les vieilles connes rêvant de voir devenir réalité les certitudes qu’elles couvent affectueusement on sait ce que ça vaut
mais bon, faire un trou dans un énorme tas de m3rde serait comme la grêle après les vendanges
http://www.paperblog.fr/7325021/terminus-radieux-antoine-volodine/
luc dit: 3 novembre 2014 à 17 h 56 min
« je crois même savoir, domi, que des camarades ont tenté de « s’inviter », à la récente cérémonie officielle, mais qu’ils ont été traités en personae non gratae. »
ah j’ignorai
ils ont quand même pu manifester (d’après youtube)
Vers la fin de la video sur les oubliés de la Victoire, il est dit expressement que la logique de la Guerre froide a fait que finalement, à la fin de WWII, franco a été laissé tranquille..
(j’ai terminé il y a peu « le voyage de l’éléphant » José Saramago ; tu n’aimes plus trop lire, as-tu écrit, préférant le cinoche …
Un effort camarade, Saramago, fidèle à lui même : grandiose, drôle, iconoclaste – avec une telle finesse … va me manquer ce mec, shit !)
…
…@,…Bouguereau à 18 h 12 mn,…
…
…avec, tout çà,!…je voulais préciser,!…la recette du médium en gelée, qui rendait imperméable les couleurs sur le tableau,!…
…à l’origine, après » à l’encoustique en couches de cire »,…& des recettes du » moine Théophile « ,…
…la pose des feuilles d’or, sur les miniatures & manuscrits en parchemins,…à la colle de peaux de lapins,!…puis sur bois,!…l’analogie,!…en substituent l’or, par les poudres de couleurs,…
…
…le gesso,à la colle,…sur les murs, & puis, sur toile,!…pour en cas de déménagements,!…
…autre, le mur à emporter, non, la toile pour payer ses taxes à l’état,!…
…
…et ces tableaux, mon Picasso,!…pour payer les taxes,!…offrir un musée,!…la part des connivences à l’état-central,!…
…quel marché,!…de grâces,!…Ah,!Ah,!..
…
…la recherche du beau longue-durée, un moteur du progrès à nos jours,!…
…énoncé succinct,!…merci,!…
…
…et , l’autre, sur la vidéo you tube,…
…il nettoie son pinceau avec quoi,!…pour changer de couleurs,!…à moins qu’il travaille en équipes, chacun sa couleurs,…c’est » gay’s « , la peinture,!…
…des mariages touches-bîtes pour l’art,!…un petit pinceau bleu,…pour les détails des dents au sourire d’ange,!…
…on à éviter le pire, en dessin de classe,!…la maturité of course,!…
…Stop, ou encore, au gode à poils,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!…
le niveau mon papa est plus fort que le tien passé un certain âge n’est-ce pas..
Moncey, je parlais en raccourci de ce cinéma, toujours en activité : Pathé Wepler ATMOS, 140, bd de Clichy et 8, av de Clichy 75018 Paris 18e arrondissement.
faudrait varier un peu vous passez tous pour des journalistes là
Promis, camarade, dès que je pars en vacances aux Canaries, j’emmènerai Saramago avec moi !
[Elena] dit: 2 novembre 2014 à 13 h 55 min
Merci Elena, toujours un plaisir de vous lire.
La Reine des chats, votre défense de Volodine est sympa , et je salue votre enthousiasme..mais à chaque fois que j’ouvre un de ses textes , j’ai l’impression d’être dans une variation littéraire de « stalker » le film de Tarkovski. et puis,parfois, ca s’embrouille sec entre le début et la fin du lmvre…il a des fans en général super militants, ce qui est encourageant à cette période de déprime sur les écrivains francais -c’est injuste- et le plus chaleureux est Olivier RoliN qui oeutn avec trois verres de MA vodka dans le gosier, et l’ocean devant lui, devenir lyrique sur Volodine …notre paimpolais Tigre en papier est fou amoureux de la russie et le dit avec sobriété avec « le météorologue », excellent texte et tombeau pour une victime du stalinsime.je ne comprends pas pourquoi Rolin n’est pas sur la liste goncourt ou renaudot..qu’est-ce qu’ils font au Seuil pur publier les bon textes aprés la cloture?
radio keupu dit: 3 novembre 2014 à 14 h 58 min
à force de passer… nous nommons Monsieur Chaloux membre d’honneur de notre association
Avec joie.
avec trois verres de MA vodka dans le gosier
Paul Edel reconnaissez-vous ainsi picoler librement en compagnie d’Olivier Rolin? je me demandais à quoi vous carburiez…
Non, pas suicidé par pendaison, le Victor Noir mais tué à bout portant par le très énervé Prince Pierre Bonaparte, alors qu’il venait comme témoin d’Henri Rochefort pour mettre au point les détails d’un duel. D’où la une vengeresse de La Lanterne » J’ai eu le tort de croire qu’un Bonaparte pouvait etre autre chose qu’un assassin ». une aubaine pour la légende noire du Second Empire.
Des domiciles de Stendhal, il y en a un près de La BN rue de Richelieu, mais il me semblait, sans doute à tort, qu’il était mort à l’Hotel de Nantes, dont l’emplacement est aujourd’hui sur l’ancienne cour des Tuileries…Pour le reste, il y a un colloque Lesage en 2015, mais ne vaut-il pas mieux lire et relire le Diable Boiteux?
MC
PS
C’est vrai qu’il y a de la Walkyrie dans le portrait de Clopine…
Court excusez mon impertinence mais à vous lire j’ai comme l’impression qu’une femme qui n’aurait pas eu la moindre idée de tout ce que venez de débiter ne conserverait pas la moindre chance de vous séduire, séduire parce que nous restons toujours plantés dans un décor d’où le lit de la littérature s’absente de façon inopinée ce qui d’ailleurs se vit fort douloureusement.
t’irais en papouasie nouvelle guinéee pour plus les voir chialer les connes elle t’y téléguideraient encore des gniards et sans avoir jamais signé pour le meilleur ou le pire
Paul, pas le temps de vs parler plus avant de Volodine ce soir, de vs en dresser veux-je dire un tableau littéraire circonstancié, critique, comme Benoziglio tirait lui son tableau d’une ex, je ne suis pas une »militante » de ses textes, ne me situe pas ds la « défense » de son oeuvre, d’autant moins que je ne crois pas qu’il y ait qqchose à défendre en littérature – souvent, même si ce st bien entendu les violents qui l’emportent, on ne réussit guère à prêcher que les convaincus, ceux qui disons ont des dispositions pour,les autres y arrivent seuls, à leur rythme, sans qu’on n’ait besoin de leur tenir la main…, je comprends votre difficulté vis-à vis de sa lecture, ce côté fouilli, brouillon brumeux noyé dans un nuage de cendres volcaniques, il a pu même m’arriver de la ressentir – cela dit nul besoin de s’envoyer des shots de vodka pour entrer ds l’univers volodinesque, foldingue et intelligent, rigoureux à la fois, âpre et délirant, aux lignes coupantes, pures. Tenez, par exemple il y a des correspondances évidentes, nombreuses avec Boulgakov, des références qui me font pleurer de rire. Il faudrait en reparler, ms hélas vraiment pas le temps, là. J’en profite pour vs dire que j’ailu votre papier sur Jouve au galop, tt a lh. Posté de même, apparemmemnt ça a été sucré?, tant pis, je disais que cela donnait envie, que Mireille Balin avait qqchose de Gene Tierney, en effet d’une Nadja aux « yeux de fougère », comme l’écrit Breton. Je vs demandais aussi qui est l’auteur du portrait de J? Il m’a fait penser à Otto Dix, cette représentation d’une journaliste à monocle en robe à carreaux rouge et noirs, très connue, vue à Beaubourg ou peut-être au musée d’art moderne, à Rome, juste derrière la Villa, ms dont le nom m’échappe!
De qui est-il? Moi aussi je m’échappe, bien à vs.
Bérénice, quand je suis à Rome, ou chez moi, à Paris, avec chats et voisins, c’est la grappa habituelle, plutôt la blanche..….mais quand je reçois des potes écrivains, je leur offre ce qu’ils aiment :pour le Grand Rolin, c’est vodka et cotes du Rhône ; avec un autre, normand comme moi, on hume un ballon de calva du Domfrontais, superbe , car il y a de la poire au milieu des pommes..et on se fait huitres et tripes à la mode de Caen.. ,parfois le gigot de pré salé …je vous dis pas, quand on fête quelque chose (naissance enfant, livre publié, mariage d’un enfant devenu grand…divorce…..).. je vous jure, l’ orgie du retour au pays..
Sur Napoléon, le premier, ai appris que ses grognards avaient pu se protéger du froid en se cachant dans les carcasses de leurs chevaux abattus. Ceci pour celui qui a passé deux semaines dans le ventre de la peau de l’ours qu’il n’a pas tué, mais il a acheté la peau au Canada.
Et il a parlé de Jonas et Pinocchio dans le ventre de la baleine. Et de Gavroche dans l’éléphant de la place de la Bastille.
très bel article Monsieur Assouline, ça fait du bien en ces temps où tous ces écrivains ressassent le passé, la mémoire, les traces, l’histoire et autres balcons fleuris dans la maison de la grand mère à qui ils allaientrendre visite tous les dimanches.. de lire un article qui parle de notre avenir, commun à tous. Certains, doctes docteurs et autres spécialistes de la belle écriture pourraient me rétorquer que si cet avenir est commun il est forcément à tous, il faut laisser ces pisses froid de côté pour éviter qu’ils nous pissassent sur les pieds.
c’est curieux cette difficulté de la littérature de penser au présent, la faute à Duras pour les filles et Proust pour les garç.. non pour les filles aussi.
c’est beau aussi de voir fleurir, quand on parle de cet avenir commun à tous, tous ces keupus, qui faut-il le rappeler sont l’envers de Puck autant que le casino est celui de Nausica et greubou celui de bougueureuheuheu.
Puck vous en remercie, cette célébrité lui va droit au coeur, lui qui avait l’habitude de jouer les seconds couteaux voilà qu’il est le fer de lance des lanceurs d’alerte, le javelot des black bocks.
comme le dit Puck dans la sc4 de l’acte 2 de Roméo et Lucette : la rébellion est le stade humoristique de l’engagement politique.
uis pas une »militante » de ses textes, ne me situe pas ds la « défense » de son oeuvre, d’autant moins que je ne crois pas qu’il y ait qqchose à défendre en littérature – souvent, même si ce st bien entendu les violents qui l’emportent, on ne réussit guère à prêcher que les convaincus, ceux qui disons ont des dispositions pour,les autres y arrivent seuls
une SPA pour auteurs en difficultés et nous sortir d’un sfumato qui vire purée de pois peut-être? Les littérateurs reconnaissent eux-mêmes sans recourir à l’avis des lecteurs qu’en dehors de la défense de leur texte la littérature ne modifie en rien la marche du monde, n’a rien et n’a pas le pouvoir de défendre autre chose que sa propre existence comme expression du vivant.
Bérénice, le romantisme dut-il en souffrir, je me bornais à rectifier un point de (petite )histoire. Tirez-en les conclusions que vous voulez, mais ne mélangez pas les genres.
Je vous salue.
MC
Court: je m’en fiche.
Stanislas Dehaene aura-t-il un prix ?
parce que son dernier roman sur la conscience est révolutionnaire.
puis-je me permettre de conseiller de laisser tomber Carrère, Camus le retour et les autres et se précipiter sur Dehaene, pas sur lui mais sur son livre, le dernier, la naissance de nouveaux paradigmes scientifiques c’est comme la comète de Hallley quand ça passe faut le louper.
Chaloux dit: 3 novembre 2014 à 19 h 51 min
Merci Elena, toujours un plaisir de vous lire.
Pas sûr que la réciproque soit vraie.
Ou alors Elena……………..
Et puis, ce n’st pas rien l’Hotel de Nantes. C’est le quartier alors entre Louvre et Tuileries dit du Doyenné, avec la rue ou vécut Nerval.Ou prit aussi essor le mythe de la Bohème… Un plan de la rue du Doyenne dans un endroit ou on n’irait pas le chercher , Le Manuscrit de 1814, du Baron Fain.
On en revient aux nécropoles. Les lieux évoquent les ames. Et quand les ames sont fortes, ils ne disparaissent jamais tout à fait de notre souvenir.
MC
MC
« Le météorologue » O. Rolin
Mais qu’est-ce qu’ils ont tous ces mecs de Ploubazlanec a vouloir faire « météorologie ».
Une rancune ?
Au moins Court et y sur la côte sud ils font seulement chapelles et menhirs.
Le socle, pas les nuages.
Chaloux dit: 3 novembre 2014 à 19 h 55 min
Chaloux s’auto-promeut, le comble du vacuum.
Reine, jour de Femina, peut-on savoir quel etait votre choix?
Edouard dit: 3 novembre 2014 à 21 h 11 min
Reine, jour de Femina, peut-on savoir quel etait votre choix?
Comme les états d’âne de Clopine,
on s’en fout.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=zEzKYJh-dbU
L »huitrière Wepler » !
Elle est normande ?
s’auto-promeut
oui bon certains quand on a vu leurs envoyés.. hum..
« Je suis sûr que ça va me permettre de bien mieux comprendre La Chatreuse »
21h35: de quoi parlez-vous si ce n’est trop demander
le nœud de vipères sans queue me semble bien agité ce soir… sans grand résultat… la routine.
Grateful Dead 6-21-71 Chateau d’Herouville Herouville France
https://www.youtube.com/watch?v=KWbzmRBU6Lg
les vieux ont les rêves qu’ils peuvent on dirait
Les sketches des 400 coups sont quand même d’un niveau indigne de Patick Sébastien.
@la vie, ce que je retiens de ce livre, c’est qu’il m’a surpris…tout comme l’Etranger m’avait surpris à ma première lecture… la dernière fois que je fus ainsi surpris par un livre écrit en français, c’était à la lecture de Je m’en vais d’Echenoz… or la surprise est pour moi l’ingrédient indispensable a toute littérature…depuis, rien a signaler, et c’est pour ça que je lis de moins en moins de fiction…il y’a plusieurs sous-textes a ce texte et chacun y choisira ce qu’il voudra…le mien est que l’Arabe a maintenant un nom Moussa (Moise) qui est mort au bord de la mer (mort dans un livre comme le dit son frère, le narrateur Haroun –Aron) sans jamais avoir réussi a faire s’écarter les vagues, avec son bâton de prophète, ainsi que le fit l’autre Moise…c’est comme si tous les personnages de l’Etranger étaient passés de l’autre cote du miroir… a ceci s’ajoute une analyse très perspicace sur l’Algérie d’aujourd’hui, avec laquelle je suis vastement d’accord… je ne sais s’il gagnera quoi que ce soit et à ce que j’entends, il a vendu pas mal de copies déjà (dixit le libraire de l’Ecume des Pages qui m’a vendu sa dernière copie)…ceci dit, je retourne a Lettre aux Français de mon éponyme compatriote…bonne soiree…
sinon t’as aussi la variante je me bave de la merde dessus
La Reine des chats, le portrait de Pierre-Jean Jouve par Henri Le Fauconnier en 1909 est au MNAM (Centre Pompidou) tout comme celui de la journaliste Sylvia von Harden par Otto Dix en 1926. Leur caractère aigu vous a frappée, au-delà du Cubisme et de l’Expressionnisme.
Plein accord avec vous sur Volodine, et également sur la référence à Boulgakov.
Paul Edel, autre accord avec vous sur Olivier Rolin (comme avec votre accueil, naguère, de « Port-Soudan »). « Le Météorologue » (après le voyage et le documentaire sur les îles Solovki) est pour moi le meilleur livre de la « rentrée ». Fidélité au Seuil, oui, mais je crois que le jury Goncourt aurait estimé Olivier un peu âgé (c’est relatif) pour le prix, encore que Marguerite Duras ait été tardivement rattrapée pour ce qui n’était pas son meilleur roman…
après t’as toujours à disposition l’excuse de dire mais c’est pas la mienne
« Les sketches des 400 coups sont quand même d’un niveau indigne de Patick Sébastien »
La pamoison n’est plus ce qu’elle était.
t’as déjà vu ou entendu quelqu’un bouffi de certitudes merdeuses à la fin de sa vie ? tu sais quel dégoût cela peut inspirer ? non mais je demande au cas où t’aurais pas envie de te la jouer sachant déjà tout..
on peut toujours rêver non
allez, continuez à parler que d’internet comme toutes les vieilles connes qui ont besoin de se la jouer jeunes
bonne nuit
Non, faut arrêtez le délire. Paulina 1880 n’a rien de stendhalien ! Vraiment rien de rien. Jouve est un poète du désir charnel et sensuel et surtout de l’inconscient. Ce que n’est absolument pas Stendhal.
« Être nue c’est être absolue ». Une passion mystique et criminelle.
Que la beauté non plus comme un rêve de pierre
Jaillisse désormais du laid de notre horreur
Redoutable ; et se forme ô baiser de la tombe
Des deux principes noirs accolés par le fond :
Et que cette beauté aux mille rayson vive
Traverse la machine du temps ! Pénétrant
Amour dans le serpent d’un corps autour du sexe,
Mort très impénétrable aux racines rêvant.
O toi que j’ai longtemps aimé Isis mortelle
Sache que tes yeux froids me répondront toujours
aussi faible aussi fort semblable et misérable
Devant le gouffre qui m’arrachera de moi, ma mort.
(Moires, 1962)
Très baudelairien !
Ah ! Très juste en effet ! Je ne voulais pas le dire de peur d’influencer les lectures. Bravo, Barozzi, vous remontez dans mon estime…
Widergänger dit: 3 novembre 2014 à 22 h 35 min
Pourquoi P.J. Jouve ?
Vous allez chez Paul Edel sans oser le dire ?
Belle reconnaissance.
Je vais où bon me semble, mais chez l’odieux Popaul. Pour y lire ses inepties qui commencent en général par une formule du genre : Superbe écrivain, merveilleux écrivain, etc. Autant d’exercices d’admiration qui tournent court (c’est le cas de le dire, ah ah ah !)
…même chez…
c’est marrant ça me rappelle la tronche du gars que tu dirais qu’il lui a fallu des années d’études pour l’afficher comme un diplôme
abdelkader dit: 3 novembre 2014 à 21 h 43 min
la surprise est pour moi l’ingrédient indispensable a toute littérature…
Retrouver quelque chose, ou au contraire découvrir quelque chose à quoi l’on n’avait fortuitement jamais pensé…
Ce que n’est absolument pas Stendhal.
Nous aussi, nous l’ avons pensé très fort, mais pourquoi le dire ici, sur ce blog?
parade chez les foutriquets dit: 3 novembre 2014 à 23 h 09 min
c’est marrant ça me rappelle la tronche du gars que tu dirais qu’il lui a fallu des années d’études pour l’afficher comme un diplôme
Il n’y a pas si longtemps, il y avait encore des penta en taupe, donc deux années de bizuth et trois de spé… Bac + 5 !
Yitzhak Rabin: « Jérusalem, capitale indivisible de l’Etat juif »
Exclu i24news: la dernière interview accordée par l’ex-Premier ministre israélien 24 heures avant sa mort.
« Le principal obstacle à la mise en œuvre d’un accord de paix est le terrorisme », avait déclaré l’ex-Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, dans sa toute dernière interview accordée au journaliste Henrique Cymerman et diffusée pour la première fois lundi soir sur i24news.
« Mon objectif est la résolution du problème israélo-palestinien », poursuit l’ancien Premier ministre.
« La formation d’un Etat juif souverain….dont Jérusalem, indivisible, est le cœur (…) aux côtés d’un Etat palestinien ».
Pourquoi pas !
En plus, Jérusalem n’est pas mentionné une seule fois dans le Coran !
Il faut affronter face au blog, dans la tranchée, pas en surplomb dédaigneux.
Vous êtes une tête à claques, un teigneux geignard!
Il y a P.J.Jouve poète et écrivain…
t’as bien une langue de premier de la classe va
La littérature est un art aristocratique. Il lui manque justement un surplomb dédaigneux. La démocratie et la grande littérature ne vont pas ensemble. Les écrivains ne sont pas de égaux, mais des gens supérieurs en esprit. Ils ont fait l’effort de le devenir. Il faut le respecter. La démocratie c’est la ruine de l’art, la décadence. Il faut être dédaigneux et méprisant.
Le principe des minimalistes : Ad augusta per angusta est une erreur profonde. En art, on ne va jamais des petites aux grandes choses. On est d’emblée au sommet ou on n’y grimpe jamais. Or, le sommet, c’est la métaphysique.
D’ailleurs, les écrivains ne s’y trompent pas. Duras, dès qu’on l’orientait vers les questions métaphysique, qui l’angoissaient (l’absence de Dieu, etc.), elle refusait immédiatement la conversation parce qu’elle savait parfaitement bien que l’autre n’était pas à la hauteur, qu’il n’y comprendrait rien, qu’il allait lui objecter des vulgarités, des propos ridicules et démocratiques, les insanités ordinaires de la foule. Elle se taisait. Voilà ce que c’est la démocratie, le silence des esprits supérieurs qui ne peuvent pas parler face à la foule des gens qui ne savent rien de l’angoisse de l’absence de Dieu ou de l’angoisse de la présence de D.ieu.
La littérature est un art aristocratique.
C’est comme l’ anal plug, à hauteur de toutes les bourses, mon cher ami…
Je ne crois pas au salut de la littérature par l’humilité, mais par l’orgueil !
Seul l’orgueil peut nous élever. L’orgueil est le contraire de la vanité. Un homme vaniteux est un homme centré sur lui-même. Un homme orgueilleux est un homme décentré qui cherche désespérément un centre hors de lui, qu’il sait n’atteindre jamais.
L’humilité c’est la mort de l’art. Nous devons réapprendre à ne pas avoir honte de l’orgueil. deux grandes qualités humaines chez un écrivain : l’orgueil et la bienveillance. Deux grandes qualités aristocratiques. L’aristocratie du cœur et de l’esprit (en réalité on sait bien depuis Pascal que c’est la même chose). Ceux qui n’ont pas de cœur n’ont pas d’esprit non plus. Ceux qui manquent de cœur manquent aussi d’esprit.
La métaphysique serait de penser l’angoisse de l’ absence de Dieu, mais vous pensez avec vos pieds mon cher ami, à ras de terre, à plat de couture!
Tout ce qu’est à hauteur de la foule est forcément mauvais et à rejeter. Les choses importantes en art ne sont accessibles qu’à très peu d’esprits. Et ce peu fait le tout d’un peuple. La foule n’est pas capable de juger les grandes œuvres, elle ne les comprend pas. Elle ne les aime que si un médiateur leur dit qu’elles sont aimables. Pas autrement. Le conformisme règne en maître tyrannique dans la foule. Sinon, elle ne serait pas la foule. Le conformisme est un élément de cohésion. La foule aime la cohésion. Le grand esprit n’aime que la solitude et éprouve une gêne devant la foule et une haine farouche du grand nombre.
ah ben alors faudra penser à le faire comme ça sans finasser
Ce ne serait pas plutôt l’ élite du cœur et de l’ esprit.
Élitisme plutôt qu’ orgueil, certainement.
Orgueil et bienveillance. L’élitisme n’est qu’une forme perverse de la vanité de la foule, de la médiocrité de la foule. L’élitisme n’est que le produit d’une lâche démocratisation de l’art qui, par nature, n’a rien de démocratique. L’art sélectionne les grands esprits : ceux qui le font, ceux capables de le comprendre. Entre les deux la foule immonde des élites.
Le conformisme est un élément de cohésion. La foule aime la cohésion.
La foule peut aimer la cohésion mais n’ est pas cohérente pour autant, pouvoir n’ est pas vouloir.
Un coup de plug et hop, ça vous met l’ orgueil à bas.
Il faut faire le récit des héros de l’esprit, comment on devient un héros de l’esprit. Un héros du Ça. Seul les héros du Ça sont des gens de cœur et d’esprit. Ils sont extrêmement rares. Car il faut beaucoup de courage et de qualités humaines de tous ordres pour devenir un héros du Ça. Le héros du Ça ne peut être ensuite qu’un Christ écorché vif par la foule des méchants, méchants par nature, gens de la foule. Seul est bienveillant le solitaire.
qu’un Christ écorché vif par la foule des méchants,
L’ évangile revu et corrigé par vous?
Panaït Istrati l’a dit aussi.
Les grands écrivains sont des Christ.
Kafka est un Christ, Flaubert est un Christ, Baudelaire est un Christ, Rimbaud est un Christ. Aragon est un Christ, etc.
Crucifié avec les brigands, Voleur Suprême parmi les voleurs.
Il n’y a pas de grande littérature parce qu’il n’y a que des épargnants de la douleur. Les écrivains d’aujourd’hui ont honte de la douleur, ils ne veulent pas souffrir, ils veulent leur vacances au Hilton à Venise ou leur appartement à New York.
Tous ce spetits peigne-cul ne produiront jamais rien de grand. Ils ont renoncé depuis toujours à la douleur. Ils ne savent plus ce que c’est de vivre en étant orgueilleux et décentré, dans un état insupportable de manque. Bram van Velde a vécu toute sa vie en état de manque. Immense artiste. Un Christ lui aussi. Un Homme dans toute sa splendeur, dans toute sa grandeur orgueilleuse. Il faut lire et relire ses entretiens avec Charles Juliet.
C.P.: » je crois que le jury Goncourt aurait estimé Olivier un peu âgé »
Absolument pas. le problème du livre d’Olivier Rolin, un bon livre au demeurant, c’est qu’il devait sortir en octobre, que son éditeur l’a avancé in extremis à septembre et qu’avec ces acrobaties plusieurs jurés ne l’ont pas reçu et lu à temps. Sinon il était sur la liste.
Être sur la liste ou pas, telle est la question.
Voilà où en est rendu l’art de l’élite aujourd’hui.
Les portes de la mort
» La vie où parvenus nous sommes en ce jour
Est un lac exigu bleu sombre et immobile
Où de singuliers trous montrent l’eau pénétrant
Plus profond sous les caves vertes de la vase,
Et deux rocs géants rosés s’élevant
Reflétés dans les eaux en toute exactitude
Abolissant le réel dans l’envers
Forment le double mur de toute inquiétude.
Les forêts et aussi le ciel la rive l’eau
Sont doubles parmi la noirceur déjà de l’ombre
Quand les parois font écran au soleil
Et les rocs éclatants deux fois creusent le sombre. »
(…)
MOIRES
Pierre Jean Jouve
Tout ce qu’a dit l’ami W. est de bon sens : la foule est exécrable, les héros de l’esprit doivent souffrir leur solitude.
Il n’y a pas de différence de valeur entre les produits des éditeurs concourant aux prix, Seuil, Gallimard, Grasset, Actes Sud et les chaines McDonald, KFC, ou autres officines alimentaires.
Il s’agit de distribuer de la bouffe pour les porcelets et les porcelettes, honnêtes bolos se noyant dans la vie quotidienne, tendant le bras vers des bouées de sauvetage en plomb, fabriquées à la chaîne pour pas cher….
Avidité pour le vide parfait.
Widergänger dit: 4 novembre 2014 à 0 h 08 min
Pas d’accord avec vous : sur deux points.
L’orgueil est à fouler aux pieds ;
avec la démesure/l’hubris grec, il empêche lucidité et clarté de l’esprit. Il est d’ailleurs dans la liste des péchés capitaux.
D’un piédestal on dégringole. On ne peut aller plus bas que terre ;à garder les pieds sur terre, on y reste.
L’orgueil isole : or, l’on peut être isolé hors de l’orgueil ; il n’est pas une condition sine qua non.
(ce devait être deux bons brigands pour avoir cette chance là, inouïe)
Ce qui laisse le problème du gouvernement des humains, entier !
La foule étant par définition condamnée à la stupidité, l’élite étant esclavagiste attachée qu’elle est à ses amusants privilèges, où trouver les héros de l’esprit, les aristoï, au sens de la République de Platon , de nos jours ?
Chez Passou ? Chez Popaul ? Chez Clopine ? Chez Bergeret ? Chez les putes des Partis ? ….
Il vaut mieux parler de fierté que d’orgueil.
>Widerganger
Duras : non ce n’est pas quelqu’un qui se drape. D’abord elle est loin de la foule de par sa nature même.
Enfant, au pensionnat elle était déjà à part.
Non.
Je crois plutôt, quant à ses silences que si elle ne répondait pas c’est qu’en premier elle n’avait pas la réponse, et Duras ne ment jamais : cela la caractérise son intégrité intellectuelle.
Puis, mais surtout, je pense qu’elle a été une femme à ne pas vouloir donner des réponses aux gens pck à chacun ses propres réponses.
Elle a été au centre de nombre de discussions intellectuelles, de débats d’idées, entre autres autres avec François Mitterrand mais aussi avec Delphine Seyrig, and so on, mais toute sa vie, elle a remis en question ce qu’elle pensait ce qu’elle croyait pour avancer dans ses opinions.
Elle n’est pas quelqu’un aux opinions arrêtées, figées.
Et les gens, menés par la trouille au ventre, dès que quelqu’un a une quelconque aura, lui posent des questions pour avoir des réponses.
Alors que des réponses, il n’y en a pas.
Et l’incommensurable solitude est le lot de chacun : mais la foule, animée par la peur, se coagule. Pour refuser cela, il y a la possibilité d’affronter sa peur.
C’est pour cela que les mouvements de foule sont dangereux.
Bonjour JC
ouaip, la fierté est liée à l’honneur.
L’orgueil je le vois comme destructeur pck gigantesque (je le vois lié aux tyrans et aux dictateurs de tous poils, au moi-je).
Le problème de l’élite je le vois surtout à ce qu’elle est attachée à bouffer à tous les rateliers. Et comme cela marche, parce que les princes ont besoin de cour, il y a un engrenage où cela perdure et s’amplifie. Comme la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf.
Bigmalion c’est surtout une affaire de bigmillions.
Ce qui est évident, c’est que les élites autoproclamées du syndicalisme mortifère de la CGT ont coulé la SNCM. Enfin ! ces fainéants voient leur travail de plus de 12 ans, récompensé !
Situation symptomatique de l’absence en France d’aristoï économiques, capable de diriger le troupeau … Responsable ? E.N. et ses légendaires vieilles lunes idéologiques.
Alors que, le fou du roi, à la cour, a grand rôle à jouer.
Bonjour rose ! Je vous quitte : footing en vue !
Tu peux y aller dans tes batailles soixantenaires : et après ?
La CGT a déjà coulé les chantiers navaux. A l’époque, lorsque tu posais une question sur le pourquoi de la grève c’était tais-toi et signe. Sinon, on te balançait à la mer, du bateau. Parfois, on te coulait dans du béton. C’est pas que du cinoche américain.
Alors tu serais pas né.
JC Footing ?
je ne mettrai pas Nina Simone qui pique Brel.
Nina Simone qui dit à la foule au festival de Montreux, en 1976 je crois, « je voudrai être comme vous ». Hyper sérieuse quand elle dit cela.
Nina Simone, qui n’est pas remontée sur les planches depuis des années, arnaquée par le show biz -qui l’eut cru ?- revient à Montreux car elle rencontre à Genève le directeur du festival devant l’école de sa fille.
Lui dit que cela lui a coûté une blinde. Pas le festival mais les à-côtés : une montre sertie de diamants et une limousine (douée Nina Simone pour la négociation).
Elle regarde la foule, à ses pieds, dans la fosse et leur dit
« je voudrai être comme vous ».
C’est cela la foule, c’est le sans-souci.
Elle ne dit pas cela car elle voudrait être blanche comme eux.
Non.
Elle le dit parce qu’elle voudrait être sans souci, comme eux.
Et elle revient du Liberia et elle porte l’Afrique sur son dos. Dans son cœur. Et s’est installée pour vivre en Suisse.
Pffff.
La SNCM ce n’est pas la CGT qui la coule. C’est le refus de s’adapter à la concurrence.
Parce que le but c’est toujours plus.
Comme Leclerc avec ses entrepôts de livraison de course. Ses drive.
Sans syndicats qui surveillera les conditions de travail des salariés ? Qui : 4 euros de l’heure pour celui qui bosse dans un entrepôt contre 12 euros pour celui qui bosse dans la grande surface. Un bracelet au poignet qui décompte tes performances, tu rames tu dégages.
Je suis contre le footing de manière virulente.
Et contre les cadences.
Qui gagne ?
Pas les ouvriers.
Éloge de la lenteur.
Ouaip : le problème de la SNCM cela a été l’avidité. Et de s’accrocher à des privilèges acquis et anciens.
Mais collectivement les conditions de travail se détériorent de partout.
Un bracelet accroché à ton poignet comme quand tu sors de taule en conditionnelle.
Et il faut accepter cela ?
Widergänger dit: 3 novembre 2014 à 23 h 56 min
La démocratie c’est la ruine de l’art, la décadence. Il faut être dédaigneux et méprisant.
Écrire cela c’est grave.
Le penser c’est pire.
Peut-être qu’IRL, vous ne le pensez pas, que ce n’est qu’armure de sécurité. Protection illusoire parce que factice.
En cela, vous êtes un moderne, si vous acceptez cette catégorie là des dédaigneux et des méprisants et que vous acceptez d’en être.
je me demandais cela ; je constate que l’on peut se la jouer dans le crachat pour se maintenir à part.
Désir d’exception ?
Widergänger dit: 3 novembre 2014 à 23 h 56 min
La démocratie c’est la ruine de l’art, la décadence. Il faut être dédaigneux et méprisant.
Très juste. Le goût du commun est commun, il doit être dédaigné et méprisé
Amour dans le serpent d’un corps autour du sexe,
caducée, celui d’hermès, sandales ailées, déambulations, herma marquant le chemin
je lis je constate
un mot et l’on vous dit excellent et vous remontez dans mon estime alors que vous venez d’être conspué ou agoni d’injures.
Avoir l’admiration du professeur, ce pauvre hère. Qui retournera à son bureau, couché dessus.
falbalas, flatulences.
…
…moi, je ne travaille pas pour rien,!…
…
…il est impossible de vendre,!…quand vos tableaux vous sont indispensables,!…pour vous réaliser,…dans vos esprits,!…
…
…conclusion,…un tableau,…c’est comme un genre d’os,…qui vous réhabilite des fonctions dans votre vie,!…
…
…c’est, pourquoi,!…il y a tableau ou art à la chaine,!…et le vrai tableau véritable,!…dont vous savez pas vous passer,!…
…
…les couches de mac’adam noir,!…et autres toy’s modernes,…je sais m’en passer,!…
…
…vous savez,!…dans l’évolution, il y a le mieux,!…et hélas, il y a beaucoup de pire,!…
…
…souvent,…non,!…je me tait,!…les tableaux » gags « ,…
…
…déjà,!…un tableau, que vous ne regarder jamais,!…ou que vous laisser au coffre,!…
…
…c’est plutôt dans un sens – commercial,!…( sécurité, il vaut, par la côte,…),!…
…mais il ne vous est pas indispensable pour vous réalisé,!…la côte,!…vous achetez la côte,!…et pas l’os,!…
…Ah,!Ah,!..etc,!…
…
…un art aussi,…c’est de tenir les sources dans ses mains,!…et tout le monde va voir ailleurs si j’y suis,!…
…
…faite,!…je m’en lave les mains,!…etc,!…
…
Il me semble que c’est un peu JC qui sonne le réveil de la rdl. En lisant son 5:21, je me demande si je ne risque pas trop à me faire hurler dessus en racontant mon passage à la librairie hier après-midi, mais comme il n’est quand même pas trop près et comme de toute façon j’ai déjà eu droit aux réclamations hier de la cheffe lors de mon retour de la ville.
-« Tu exagères définitivement. Tu n’as même pas encore déballé ceux que tu as remmené de Londres. Tu dis toi même que tu n’arrives plus à lire tout ce que tu laisses traîner à travers la maison. C’est encore tes amis de l’écran qui t’ont mis de nouveaux titres à l’oreille? »
-« Mais chérie, je dois quand même savoir de quoi ils parlent. A Londres c’est la faute de cette belle librairie où Abdel m’a emmené et le Doctorov, c’est Kaytie qui m’a fait cadeau de ‘Book of Daniel’, parce qu’elle tenait absolument à me faire découvrir l’auteur. Et pour le Nabokov ‘Speak, Memory’, c’est la faute à C.P. que je ne pouvais pas le remettre dans le rayon, et aussi il y a ces jolis papillons sur la couverture, dont ‘vie’ semble s’effrayer. »
-« Et ce que tu viens de tirer de ton sac là et à mettre sur la table de cuisine? »
-« Mais c’est le livre jaune que Abdel avait avec. C’était quand même intéressant ce qu’il en a raconté, non? Et j’ai déjà lu une vingtaine de pages dans le train. C’est vraiment bien écrit et intéressant, et comme il n’y a que 150 pages et si jamais j’arrive à terminer jusqu’à demain et si c’est vraiment le choix de l’Académie, je pourrai quand même me vanter que j’ai déjà lu et je saurai éviter la honte de petit lecteur ‘jamais entendu parler’ comme ça m’est arrivé avec le Nobel. »
-« Et l’autre là, avec ce château tout en couleur en couverture? C’est quoi comme titre? »
-« Oh, hm, ça c’est encore toute une histoire! C’est la faute à Edel! »
-« C’est qui Edel? Tu exagères quand même à trouver un coupable. »
-« Mais chérie, ce n’est que la stricte vérité. Edel c’est un homme qui se connaît en livres, tout comme C.P. Il y a quelques jours il a posé la question: ‘Et à Sigmaringen, il n’y avait pas de plaque?’ »
-« C’est quoi Sigmaringen? »
-« Voilà! C’est pourquoi je viens d’acheter le livre. Je n’avais aucune idée de quoi Edel parlait, donc j’ai mis en google le mot ‘Sigmaringen’. Et j’arrive à un château très vieux où des tonnes de choses se sont passées pendant des siècles. Mais je ne savais toujours pas pourquoi Edel avait mis la question et pourquoi Assouline lui a répondu avec ‘non, il n’y a pas de plaque’. Comme ça m’intriguait de ne pas comprendre j’ai mis ‘Sigmaringen Assouline’ dans google. Et Baffff! Me voilà à découvrir que pendant mon absence de la rdl depuis 2009, monsieur Assouline a publié ‘Sigmaringen’. Tu dois quand même être d’accord que je dois découvrir ce dont ce livre parle. »
-« Tssk, tsssk, et c’est pour quand toutes ces découvertes? »
-« Tu as raison. C’est ça un peu le problème. Je n’arrive plus à suivre. »
-« Et si tu demain tu laisserais ton écran éteint? Et après l’aspirateur, la machine à laver,…., tu pourrais toujours lire quelques heures jusqu’à mon retour. »
-« Oui,…, mais je voulais quand même raconter encore des choses importantes à ‘vie’, et,… »
« C’est qui ‘vie’? »
-« Je ne sais pas trop, chérie. Tu sais que les choses sont un peu compliquées à la rdl, avec tous les Türvorsteher qui ne cessent de changer d’identités etc etc. Mais ‘vie’ a une voix très intéressante à lire. »
-« Tu ne vas quand même pas recommencer avec un autre blind date! Tu sais que je t’ai mis encore en garde à Londres, qu’un de ces jours ça va tourner mal d’adresser la parole à tout étranger qui a un livre à la main. »
-« Mais chérie, tu dois avouer que c’était très bien avec Abdel et que tu as aimé aussi écouter ce qu’il avait à raconter, et la promenade nocturne dans son quartier. Tout comme pour Kaytie, pour le Grec, les allemands, les californiens, les traducteurs connus, c’étaient toujours des gens bien gentilles et après tu les a apprécié aussi et tu as dû avouer que mon feeling ne m’avais pas trompé! Et comme ‘vie’ va venir À Paris,.. »
-« Et quand moi je te demande d’y aller, pour voir les magasins, tu es toujours tellement dur d’oreille. »
-« Mais chérie, là tu me fais tort, Paris il n’y a même pas deux semaines, et Londres, c’ètait bien ton idée! »
Mais je ne fais que bavarder et même si ce ne sont que 150 pages je dois me dépêcher pour essayer de terminer jusque deamin, si jamais! Mais de toute façon si ce n’est pas Daoud, je devrai de nouveau retourner à la librairie, comme le Reinhardt n’a malheureuesemnt pas passé le tour précédent, avec lui j’aurais été prêt pour me vanter et j’aurais même eu un selfie avec l’entrée de métro toute en couleurs.
L’affiche du dernier film de François Ozon, « Une nouvelle ami(e) », montre, sur fond rouge, une femme en gabardine, vue de dos !
Sauf qu’ici, la femme n’en est pas vraiment une…
Fons, je suis du matin … Tout ça pour vous dire que les Reinhardt, les Zemmour, les Daoud, les X, Y, ou Z du jour… ça ne tiendra pas la distance ! Ce sont hamburgers de « circonstances », à bouffer sur place et à oublier.
Vous voulez du solide ? Pour une fois je serai d’accord avec cette crevure d’Abdel, le harki au service de ces vils Anglais : il faut lire absolument « Lettre aux Français » d’Abdelkader, l’Emir, le soufi, le franc-maçon, le théologien, le philosophe, le chef de guerre et le protecteur des Chrétiens de Damas, une bonne approche de cet homme extraordinaire !
Au fait, savez-vous pourquoi le gisant au sexe bien moulé du journaliste Victor Noir brille tant ?
Parce que cette statue est devenue le symbole de la fertilité : les femmes infécondes doivent s’allonger dessus et y frotter leur vulve pour être sûres de voir la graine germer !
@ Barozzi 7:45
« Sauf qu’ici, la femme n’en est pas vraiment une… »
Est-ce que vous connaissez la couverture de l’original du dernier John Irving « In One Person? »
aussi tantôt je viens de vous oublier dans mon rapport librairie. Un peu caché entre le livre jaune et Sigmaringen il y avait « La petite bijou » que j’ai mis sur votre dos.
Extra votre dialogue, Fons. On s’y croirait!
Mais il me semble que c’est Jacques Barozzi qui avait demandé s’il y avait une plaque à Sigmaringen.
Fons, vous devriez emmener plus souvent la cheffe au cinéma, ça la rendrait bienveillante à votre égard !
La mort ! La mort ! La mort !
Emplois aidés ! Emploi aidés ! Emplois aidés !
Emplois socialistes = emplois bidons
Simplifions : socialistes = bidons…. !
@JC 7:45
tsssk, tsssk,…., les chiens aboient et la caravane passe
und trotzdem, « Hunde die bellen, beissen nicht! » comme elle disait ma grand-mère.
bonne continuation de journée À vous.
Non Lavande, je ne me serais pas permis. Je suis passé de 0/20 aux félicitations du professeur Albanais et je ne veux pas ruiner mon crédit !
Pour la larve de pq, la connerie est une preuve d’intelligence
Pour guillaume, il est des mots dont il n’a pas compris le sens …
Fons, cette couverture a déjà été largement commentée sur ce blog !
http://www.booksamillion.com/p/One-Person/John-Irving/9781442349155?ad=PFBING
Mille !
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