de Pierre Assouline

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La République des livres
La mort, la mort, la mort…

La mort, la mort, la mort…

On en connaît qui célèbrent le culte des morts tous les jours de l’année sauf le 2 novembre, jour des Défunts. N’allez pas creuser leur psychologie. Ni fouiller dans le capharnaüm gothique. Disons qu’ils ont le goût des cimetières, ces îlots privilégiés dans une capitale où l’on enregistre le plus bas taux de décibels, ces lieux si calmes que les mamans y promènent leurs bébés entre les tombes. Rien des morbide là-dedans. On en connaît même, tel M. Landru, qui y consacre un blog. Nathalie Rheims est connu pour appartenir à l’internationale informelle des arpenteurs de cimetières. D’ailleurs on l’appelle « la Mère-Lachaise ». Pas étonnant qu’elle consacre un album à sa passion Le Père-Lachaise, jardin des ombres (215 pages, 29,95 euros, Michel Lafon), son évocation lyrique, poétique et fantomatique serpentant entre les photos de Nicolas Reitzaum : noir et blanc alternant avec la couleur, celles-ci sont tour à tour saisissantes, émouvantes, étonnantes.

C’est l’un des plus étonnants musées à ciel ouvert qui se puisse concevoir. Nathalie Rheims a eu la bonne idée de nous le faire visiter en parant à la recherche d’une petite fille morte à l’âge de 4 ans en 1804, Adélaïde Paillard de Villeneuve, première personne à être inhumée au Père-Lachaise, dont la sépulture, régulièrement fleurie, est à l’abandon. Adélaïde sera son Aurélia. Ce qui est la moindre des choses, Nerval étant enterré tout près. C’est le seul livre où l’on ne se précipite pas à la fin dans l’index des noms pour vérifier si l’on est cité. Si c’est le cas, ce n’est pas bon signe : autant dire qu’on a déjà un pied dedans. Le Père-Lachaise est son phare dans la brume, son refuge, où elle retrouve les ombres familières de son père et de son grand-père. Du gisant au sexe bien moulé du journaliste Victor Noir à celui en bronze de Fernand Arbelot tenant entre ses mains face à lui le masque de sa femme, en passant par le superbe Flying Demon Angel sculpté par Epstein pour le monument à Oscar Wilde. La façon de représenter les morts à travers leurs tombes en dit tant sur les vivants !B0Ahv7YIQAA4rky.jpg-large

Certaines étapes de ce chemin de choix, balisé par amphores et cénotaphes, inscriptions latines et mausolées, pour ne rien dire des graffiti et tags, sont purement artistiques. Certaines sculptures valent vraiment le détour.  On n’oubliera pas qu’en 1899, une fois le monument aux morts de Bartholomé inauguré, des dizaines de milliers de parisiens se rendirent au Père-Lachaise dans le seul but de le visiter. Et puis quoi, un livre qui porte en épigraphe une ligne tombée du Livre de Job ne saurait être entièrement mauvais ; surtout si elle est suivie d’une autre d’Alain Baschung. Quel couple ! A l’un la résurrection, à l’autre la disparition. Je vous ferais grâce du name dropping consubstantiel à toute évocation de ce cimetière, certainement le mieux fréquenté de Paris – encore que celui de Montparnasse soit plus intello made in XXème siècle. L’auteur y a cherché en vain la seule tombe qui ne s’y trouve pas : celle du père jésuite François d’Aix de la Chaise, confesseur de Louis XIV ; ce cimetière est là où on a le plus de chance de le trouver absent. Mais elle a fini par retrouver la trace de la petite Adélaïde. La vie, quoi.

La mort et ses spectres, je les ai trouvés aussitôt après avoir quitté le Père-Lachaise et cet album, aussi enrichissant au feuilletage qu’à la lecture ; en effet, je me suis plongé dans Ce que j’ai voulu taire (Hallgatni Akartam, traduit du hongrois par Catherine Fay, 207 pages, Albin Michel), inédit du grand écrivain hongrois Sandor Marai, le romancier des Braises et de la Conversation de Bolzano, qui constitue le troisième tome des Confessions d’un bourgeois et retrace ses dix dernières années vécues dans son pays avant l’exil de 1948. Il n’y dit pas seulement sa nostalgie du monde d’avant. Non que ce fut nécessairement mieux avant ou que la mélancolie embellisse le souvenir d’un empire Habsbourg magnifié. Il essaie surtout d’analyser avec ses propres moyens, qui ne sont pas ceux d’un historien, ce qui a fait qu’on en est arrivé là. Comment les esprits ont été consciencieusement, sournoisement, souterrainement accoutumés pour être mieux préparés au pire.

Tout tourne autour d’un moment, d’un événement, d’une date qui sont à ses yeux le vrai début de la seconde guerre mondiale (d’autres, c’est plutôt Guernica) : l’Anschluss. Autrement dit l’annexion de l’Autriche au Reich suite à un coup d’Etat monté par le parti nazi autrichien le 11 mars 1938. C’est à ce moment-là qu’a commencé la processus d’anéantissement de la culture de la Mitteleuropa et de ses valeurs. Mais seuls les poètes pouvaient le deviner ; et parmi eux, seuls ceux qui souffraient d’une anxiété folle et maladive pouvaient prendre la mesure du danger imminent. Les autres, la majorité de leurs compatriotes, crédités d’un trait de caractère national connu comme « une douce nonchalance » selon le poète Mihaly Babits, firent le dos rond, laissant la porte ouverte aux sentiments les plus vils, du ressentiment à la vengeance. La Hongrie était alors au fond de sa nuit de Walpurgis.

AVT_Sndor-Mrai_4856Sandor Marai, de son vrai nom Sandor Grosschmid, son nom de plume Marai provenant du titre nobiliaire « de Mara » attribué à sa famille au temps de l’empire, en bourgeois autoproclamé, a assisté à cette décomposition du tissu social. En y repensant, il éprouve le grand regret que son pays n’ait pas su renoncer à temps à ce qui minait le système depuis des lustres : le rapport de seigneur à serviteur. La prise du pouvoir par les communistes après la guerre ne l’a pas aboli, il s’en faut : ils ont chassé les seigneurs de Hongrie mais les serviteurs le sont restés. Lui l’écrivain n’a jamais oublié toute l’arrogance de classe contenue dans le voussoiement et dans le bref salut de la tête par lequel le seigneur s’adressait au reste de l’humanité

Quand Hitler paradait dans Vienne, à une centaine de kms des collines de Buda, Marai avait l’esprit au Settecento, il écrivait une roman sur Casanova… Chroniqueur apprécié de la vie culturelle de son pays, romancier célébré par la critique et le public, il est aux avant-postes en sa qualité d’observateur de l’impuissance des “ forces de l’esprit à maîtriser les pulsions meurtrières de la horde”. N’empêche qu’il a tout senti, tout deviné, sans que ce fut jamais politique, en humaniste conscient des périls, tout simplement.

La mort est partout dans ce « roman » poignant sur une Atlantide engloutie si près de nous qui fut le théâtre de tant de massacres, d’exterminations, de déportations. Mais on écrit parfois tout un livre pour une seule page. Il en est le secret écrin. Cette page unique n’aurait pu être écrite et imprimée autrement, sans toutes celles qui la précèdent et qui la suivent, quand bien même n’auraient-elles pas de rapport direct avec elle. Ici, c’est la page 136 qui s’achèvent deux pages plus loin. Il n’y est question que d’une seule mort, celle d’un enfant : le fils de l’auteur en son jeune âge. En l’enterrant, Marai a été traversé d’une étrange impression : il s’est senti vacciné à jamais contre la douleur et contre toute perte humaine. Rien de plus grave ne pouvait lui arriver. Il eut comme tant d’autres à affronter bien des situations dangereuses pendant la guerre, mais plutôt que du courage, il n’y vit dans son attitude qu’une « fuite en avant » (en français dans le texte, comme si cela nous caractérisait). Durant ces années terribles, il perdit tout ce qui lui importait : des biens, des personnes, un cadre, un mode de vie :

« Et, d’une certaine façon, toutes ces pertes ne m’ont pas occasionné une douleur aussi incompréhensible que celle que j’ai éprouvée en couchant mon enfant dans sa tombe. Ou alors justement cela ne m’a pas fait mal parce que le souvenir de cette douleur-là a « stérilisé » tout ce qui s’est passé après. Pendant les années qui ont suivi, j’ai ressenti de la colère, de l’indignation, de l’horreur, de la compassion mais jamais aucune souffrance dans mon âme. Tout ce qui s’est passé sur les champs de bataille et tout ce que les hommes se sont infligé les uns aux autres à l’arrière des champs de bataille était diabolique ou humain mais restait dans une logique. La mort d’un enfant n’est jamais « logique ». Aujourd’hui non plus, je ne la « comprends » pas. J’ai enterré l’enfant, j’ai attendu la guerre et j’ai continué à vivre ma vie d’avant ».8488225729bc5adf36db0e090b1d283f

Tout le livre est de cette encre. A elles seules, ces deux pages suffisent à nous faire comprendre pourquoi il a voulu taire tout cela. Par une étrange association d’idées, en y repensant plusieurs jours après l’avoir lu, un souvenir d’Henri Cartier-Bresson m’est revenu en mémoire. Il avait été montré à Gandhi un album de ses photos récentes, chez lui à Birla House. Le Mahatma avait feuilleté en silence, s’était arrête sur l’image d’un bourgeois français (« Paul Claudel, l’un de nos grands poètes catholiques tourmenté par les fins dernières de l’homme » lui expliqua le photographe) regardant passer un corbillard dans la rue d’un village, il continua puis revint encore à cette image sur laquelle il posa la main en murmurant en anglais: « La mort, la mort, la mort… ». les deux hommes se séparèrent après s’être promis de se retrouver le lendemain pour une séance photo. Quelques minutes après, la rue était en ébullition. Cartier-Bresson fit demi-tour : Gandhi venait d’être assassiné.

(« Au cimetière » et « Victor Noir au Père Lachaise »  photos Nicolas Reitzaum ; « Sandor Marai » photo D.R.; « Dernière image de Gandhi » photo de Henri Cartier-Bresson)

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commentaires

1 526 Réponses pour La mort, la mort, la mort…

Jacques Barozzi dit: à

On attend maintenant le Truffaut, Passou !

Jacques Barozzi dit: à

Clopin a fait une très belle photo de sa tombe, Passou, et Clopine est prête à vous la donner en exclusivité !

Fons dit: à

Bonjour Lavande 8:01,

je crois qu’on ne c’est jamais parlé. Merci d’avoir lu mon dialogue. Je viens de vérifier, c’était bien Edel le 24 au sujet ‘plaque’ à 11:55 et réponse Assouline 14:30.

Barozzi, pour ke cinéma là c’est vraiment elle la cheffe et je ne fais que suivre. Et souvent je ne me rappelle pas trop une semaine après. Avant Londres c’était Samba et la semaine avant Gone Girl, je crois. Hier soir elle était toute étonnée que je voulais regarder les 40 coups sur Arte, alors que normalement je m’endors assez vite devant le petit écran. 400, il y avait bien de souvenirs de jeunesse. Le ‘maître’ portait la même tenue que le mien de ce temps là.

JC..... dit: à

Comme on dit au tennis : « Faut durcir l’échange, là ! Faut durcir … c’est mou ! »

Jacques Barozzi dit: à

« Gone Girl », une histoire de cheffe qui fait peur !

Jacques Barozzi dit: à

Au fait, Fons, « La petite bijou », c’est un excellent choix !

renato dit: à

… et maintenant il pleut…

Jacques Barozzi dit: à

JC
– Faut durcir l’échange, là ! Faut durcir … c’est mou !

renato
– … et maintenant il pleut…

La Reine des chats dit: à

C.P, merci pour la référence Henri Le Fauconnier chez PE, le côté aigu de Sylvia chez Otto Dix, exactement cela…
Bérénice 20h40 hier, pas sûre de concevoir les choses tt à fait de la même manière, je ne crois pas que la littérature « ne modifie en rien le monde », il y a tjs un côté tellement mégalo j’imagine ds le fait d’écrire des livres, enfin, la mégalomanie majeure dont accouche la nécessité, je serais plutôt sur la même longueur d’onde que WGG qd il dit que la création n’a jamais rien eu de démocratique heureusement, n’est pas une question de consultation ni « d’humilité » – même si,à la fois, l’humilité d’une autre façon joue un gd rôle…mais lui la nomme peut-être autrement,non pas « mépris » ,avec lequel je suis en désaccord, mais retrait, isolement consubstantiel, distance. Là il voit très juste, et rien qui flirte avec l’image d’Epinal commode, exagérément romantique et vidée de sens de l’écrivain maudit. Mes précisions en réponse à Paul sur Volodine visaient davantage à dire qu’il est rare de convaincre qq d’aimer tel ou tel auteur, ou bien il faut s’y prendre tôt, avec patience et pédagogie, c’est pourquoi bien entendu le rôle des parents ou d’un bon prof de français qui aiment et font intelligemment aimer la littérature est central, on ne le soulignera js assez. A l’âge adulte, ce que je constate et qui me touche, c’est que qd au terme de conversations, de discussions étayées d’arguments critiques, on conduit qq à reviser ses préventions sur tel ou tel auteur, à le relire et à le faire aimer, ce n’est pas tant notre rôle de négociateur généralement qui est à l’oeuvre ou fait ses preuves, que notre capacité de réveiller en notre interlocuteur une sorte de retro-virus dormant, qui brusquement se réveille, va inonder ses cellules : mais l’inclination, l’appétence préexistent déjà, de façon cachée ou paradoxale,voilà plutôt ce que je suggérais.
Edouard, pour le Fémina : Yanick Lahens, bon écrivain, rien contre. Mais j’aurais préféré nettement Volodine. Ou Marie-Hélène Lafon et son solide « Joseph ».D’autre part, aucune chance que vs compreniez pourquoi, tant pis cela vs paraîtra bizarre, ms une de vos interventions sur le billet « Minuit » m’a bien fait rire, mise en joie !

radio keupu dit: à

ouverture de l’antenne de radio keupu, création à l’initiative de M. Bougue-rototo (au quel nous savons gré et lui regrets) : nous avons le plaisir d’accueillir dans nos rangs la chroniqueuse Elsa Bobine qui tiendra la rubrique culture cher à un certain JC… à bientôt

ueda dit: à

JC….. dit: 4 novembre 2014 à 5 h 11 min
Tout ce qu’a dit l’ami W. est de bon sens : la foule est exécrable, les héros de l’esprit doivent souffrir leur solitude.

Et quand les héros de l’esprit font foule, on fait quoi?

ueda dit: à

Widergänger dit: 3 novembre 2014 à 23 h 56 min
La démocratie c’est la ruine de l’art, la décadence. Il faut être dédaigneux et méprisant.

L’indifférence polie est bien suffisante.

JC..... dit: à

ueda dit: 4 novembre 2014 à 9 h 11 min
JC….. dit: 4 novembre 2014 à 5 h 11 min
« Et quand les héros de l’esprit font foule, on fait quoi? »

On se pose des questions sur son propre jugement car…. c’est absolument impossible !

Fons dit: à

@ Barozzi 8:22

Svp, ayez pitié! Ne me faites pas rechercher ce billet Irving et ne me faites pas regretter encore plus d’avoir arrêté de lire la rdl en 2009 à cause de mes oreilles sensibles. Etant grand fan d’Irving, comme après tout mon amour pour les auteurs yankees a commencé avec le son Garrrppp, JC va encore s’énerver,

de plus je suis seulement arrivé à la page 38 du jaune et je n’ai pas encore mis en marche l’aspirateur. Je vais lui dire à qui elle devra s’adresser si jamais vous me faites découvrir le cimetière sans têtes Haussmann 73.

bouguereau dit: à

La démocratie c’est la ruine de l’art, la décadence. Il faut être dédaigneux et méprisant.

la chochiété libérale ch’est l’amour et la considérachion..vous n’avez pas le monopole du coeur meuchieu drac’hül

Clopine dit: à

Fons, dites, si je comprends bien, vous avez cessé de venir chez notre hôte en 2009, et vous y revenez maintenant, ce qui vous cause quelques tourments bibliothécaires (je vous comprends parfaitement, c’est la même, à la maison) ?

Pourriez-vous nous dire pourquoi vous aviez arrêté, et comment vous êtes revenu ? C’est juste de la curiosité…

bouguereau dit: à

L’indifférence polie est bien suffisante.

la franche veut être gouverné à l’èchtrème chentre

JC..... dit: à

Fons, je ne suis pas nerveux ! Je préfère seulement le dédain, le mépris, la castagne à l’indifférence polie !

Question de tactique, pas de stratégie …

bouguereau dit: à

C’est juste de la curiosité…

mal plachée

bouguereau dit: à

– Faut durcir l’échange, là ! Faut durcir … c’est mou !

il faut faire plache pour le dialogue chochial..durchir oui pas pas davoir le dechu

La Reine des chats dit: à

Jacques Barozzi, ce matin 7h55, pour Victor Noir, on s’en doutait un peu, ms vs nous rassurez…tous ces frôlements, attouchements, viols à répétition, tournantes, gang bangs organisés dont il est la victime forcément passive, non consentante (post-mortem, tjs plus difficile de se rebeller) ressortissent davantage à la superstition qu’à la dérive nécrophile, ouf!

Jacques Barozzi dit: à

(suite des photos de Clopin sur les cimetières, demain…)

A quelle heure, Clopine !
(moi je les ai vues, mais c’est pour vos lecteurs erdéliens et vos trolls impatients)

JC..... dit: à

Bougboug, et si tu remettais son dentier à ton clavier ?

Clopine dit: à

Jacques, ceci, pour vous :

« J’ai des tombeaux en abondance,
Des sépultures à discrétion,
Dans tout cimetière d’ quelque importance
J’ai ma petite concession.
De l’humble tertre au mausolée,
Avec toujours Quelqu’un dedans
J’ai des petites bosses plein les allées
Et je suis triste cependant.

Car j’ n’en ai pas et ça m’agace,
Et ça défrise mon blason,
Au cimetière du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison,
a quatre pas de ma maison.

2
J’en possède au Père-Lachaise,
A Bagneux, à Thiais, à Pantin,
Et jusque ne vous en déplaise,
Au fond du cimetière marin
A la ville comme à la campagne,
Partout où l’on peut faire un trou,
J’ai même des tombeaux en Espagne
Qu’on me jalouse peu ou prou

Mais j’ n’en ai pas la moindre trace,
Le plus humble petit soupçon,
Au cimetière du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison,
a quatre pas de ma maison.

3
Le jour des morts, je cours, je vole,
Je vais infatigablement,
De nécropole en nécropole,
De pierre tombale en monument.
On m’entrevoit sous une couronne
D’immortelles à Champerret,
Un peu plus tard, c’est à Charonne
Qu’on m’aperçoit sous un cyprès.

Mais seul un fourbe aura l’audace
De dire j’ l’ai vu à l’horizon
Du cimetière du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison,
a quatre pas de ma maison.

4
Devant le château de ma grand-tante
La marquise de Carabas,
Ma sainte famille languit d’attente:
Mourra-t-elle, mourra-t-elle pas ?
L’un veut son or, l’autre ses meubles
Qui ses bijoux, qui ses bibelots,
Qui ses forêts, qui ses immeubles,
Qui ses tapis, qui ses tableaux

Moi je n’implore qu’une grâce,
C’est qu’elle passe la morte-saison
Au cimetière du Montparnasse,
A quatre pas de ma maison,
a quatre pas de ma maison.

5
Ainsi chantait, la mort dans l’âme,
Un jeune homme de bonne tenue,
En train de ranimer la flamme
Du soldat qui lui était connu,
Or, il advint qu’ le ciel eut marre de
L’entendre parler d’ ses caveaux
Et Dieu fit signe à la camarde
De l’expédier rue Froidevaux

Mais les croque-morts, Qui étaient de Chartres,
Funeste erreur de livraison,
Menèrent sa dépouille à Montmartre,
De l’autre coté de sa maison,
de l’autre coté de sa maison. »

ah là là :

« Le jour des morts, je cours, je vole,
Je vais infatigablement,
De nécropole en nécropole,
De pierre tombale en monument. », il ne vous connaissait cependant pas, Brassens ?

JC..... dit: à

Barozzi,
On se tape complètement des photos de ce pauvre Clopin ….

bouguereau dit: à

ch’est la jeune auvergne qu’a été à l’initiative de la mondialijachion jiché!

[Elena] dit: à

@ Reine des chats :
l’image d’Epinal exagérément romantique de l’écrivain maudit, et l’orgueil qui va avec, me semblent encore très vivaces (quoique mortifères) ds Œuvres vives de Linda Lê. Ironie à l’égard du narrateur fasciné ? J’ai voulu y croire pdt tte la lecture. Il y a des clichés qui ont la vie dure et qui gâchent bien des ch. (avec qqch d’obscène en période de crise ds cette volonté de marginalisation jusqu’au-boutiste — sans parler de la caricature du père qui vient surligner tt ça)
Par ailleurs, qd bien même cette vision comporterait du vrai, cela n’implique pas que l’isolement superbe & revendiqué produise nécessairement des chefs-d’œuvre — la relation n’est pas symétrique.
@ Fons S’il y en a un que vs ne devriez pas regretter ds le lot c’est bien Speak, Memory …

bouguereau dit: à

inichiative..tu me fais trompé!

Jacques Barozzi dit: à

Regardez bien la photo, la Reine, trois parties brillantes et dépassantes reluisent sur le gisant de Victor Noir : le nez, le sexe et le bout des pieds.

bouguereau dit: à

Jacques, ceci, pour vous :

tout cha pour nous faire grochièrement chavoir qu’on est êchclu..aimable inichiative..achez!

bouguereau dit: à

le nez, le sexe et le bout des pieds

tes réponses a clopine en private baroz..vos cochonneries de photo porno ça ne nous regarde pas..nous on veut dla touriste allemande

Jacques Barozzi dit: à

Je ne connaissais pas cette chanson de Brassens, Clopine, cause de votre confusion entre Montmartre et Montparnasse !

Jacques Barozzi dit: à

Tu t’es fait sodomiser par Giscard, le boug ?

Jacques Barozzi dit: à

Moi aussi je préfère Brel et Ferré à Brassens, le boug. Mais il y a longtemps, hélas, quel le Jacques est arrivé et la peste verte itou aux Maldives !

La Reine des chats dit: à

Elena, j’aime bien qd vs parlez de qqchose « d’obscène ds cette volonté jusqu’au-boutiste de marginalisation en période de crise ». Assez d’accord, oui.
Jacques, je n’avais pas remarqué, ms c’est vrai,les impétrants doivent littéralement s’allonger sur lui pour commettre leurs méfaits si l’on en croit les points de frottements?On dirait du Brassens, non? Supplique pour être enterré au cimetière de Sète : j’en demande par avance pardon à Jésus/Si l’ombre de ma croix se couche un peu dessus/Pour un petit bonheur posthume.
Sur ce, je m’en vais. Au-revoir à tous, bonne semaine,bons prix.

Bloom dit: à

« La guerre des Boers restituée (sic) dans…sa beauté ».
___

Ca va pas, les commerciaux de chez Phébus, d’écrire pareilles conneries? Beauté des camps de concentration de Lord Kitchener, où sont morts de faim des environ 30 000 mille hommes, femmes et enfants de moins de 16 ans, peut-être? N’importe nawak, ces p’tits con(ne)s des écoles de commerce qui vendent des livres comme ils refourgueraient des résidences secondaires ou père et mère…
Urgent se reprendre, cher Daniel Arsand, avant que Phébus, autrefois dispensateur de mille et un rayons étincelants(W.Trevor, J.O’Connor,H. Hamilton; E. Shafak)ne devienne un astre mort.

Jacques Barozzi dit: à

« nous on veut dla touriste allemande »

Comme Màc, qui en avait même épousée une, d’allemande, le boug ?

La Reine des chats dit: à

Puis, Elena, un isolement « revendiqué », il y a comme un oxymore. Et js aucune « garantie » ni recette d’aucune sorte pour production de chef d’oeuvre. Bien à vs

Elsa Bobine dit: à

On attend toujours avec impatience le compte-rendu de la lecture de Julien Gracq par JC… c’est vrai qu’a la vitesse où il ânonne, c’est pas pour demain

Jacques Barozzi dit: à

On peut être isolé involontairement, relégué dans un mouroir, la Reine, et là c’est triste !

Aude Radèque dit: à

mon meilleur souvenir à mon cher MàC-bouguereau

Jacques Barozzi dit: à

JC a peur d’avoir 0/20 de la part du professeur ML à son commentaire de texte, la Bobine !

JC..... dit: à

Elsa, vous pouvez attendre longtemps …
(…je suppose que vous savez faire, mignonne comme vous êtes…uhuhu !)

Clopine dit: à

De la touriste allemande, Bouguereau ? A Montparnasse, nous avons cherchén la tombe de Simone en compagnie d’une jeune touriste britanno- iranienne – cheveux noirs et lisses tombant sur les minces épaules, yeux sombres et bouche rouge, brillante, qui a demandé à Clopin de la photographier devant la tombe de Beauvoir. J’ai osé lui demander d’où elle venait, elle m’a répondu : « d’Iran », puis a ajouté « et je suis si contente de ne pas y habiter, parce que je ne veux pas qu’un autre que moi me dise comment vivre »…

Nous avons, elle et moi, échangé un regard qui devait être si éloquent qu’elle a ajouté en riant « en France, on comprend instantanément ce que je veux dire… »

J’aurais dû être fière de sa dernière remarque, mais en réalité j’ai soupiré intérieurement, en repensant au score du FHaine aux dernières élections.

(Clopin se mord les doigts de ne pas l’avoir photographiée devant la tombe – les clichés qu’il a pris sont sur son appareil à elle !)

Il paraît que c’est aussi cela, Paris : des rencontres aussi jolies qu’impromptues, à tout bout de champ…

fons dit: à

J’aimerais bien répondre à Clopine, JC, Elena, mais il y a eu changement de programme. Je me trouve de nouveau dans le train et avec le mini clavier du cell je n’arrive pass. Donc à ce soir ou demain.

JC..... dit: à

Fons, j’aimerai moi aussi répondre au 10:04 de Clopine, commentaire si tendance, mais je n’ai jamais su dialoguer avec les Nunuches Géantes …

Je m’abstiendrai.

radio keupu dit: à

la touriste allemande, la copine au gros postérieure, bougue-rototo hésite entre deux Hermann gode-ceinturés à sa chère kommandantur

Jacques Barozzi dit: à

Il a l’oeil, le Clopin, Clopine, superbes photos !

Clopine dit: à

Eh oui, Jacques, ce jour-là, l’oeil était dans la tombe…

Bon d’accord, je sors.

Jacques Barozzi dit: à

Vous auriez pu mettre Clopin sur son cactus, pris par Clopinou !

Jacques Barozzi dit: à

Pour la légende, vous pourriez mettre : « en attendant Siné », Clopine !

Elsa Bobine dit: à

la différence entre Jacques Barozzi et JC :
l’amour d’un côté, la haine de l’autre

pas keupu dit: à

JC….. dit: 4 novembre 2014 à 9 h 32 min
Bougboug, et si tu remettais son dentier à ton clavier ?

JC, macmou vous adresse un télégramme.

« Tombé dans fosse septique après éternuement. »

Clopine dit: à

L’oiseau est formidable, a-t-elle pensé au phénix ?

La tombe de Siné, en forme de cactus, et le doigt d’honneur de Clopin, on dirait une provocation à la Bouguereau. Je ne comprends pas trop cette propension qu’ont certains (en tout premier lieu, les pharaons !) à faire construire un tombeau de leur vivant. Histoire sans doute d’exorciser leur peur de la mort ? Ou plutôt, leur peur de LEUR mort, tant il est vrai que nous arrivons à accepter la mort en général, (et surtout celle des autres), mais non en particulier. En tout cas, parfait mauvais goût de Siné, mais qui cela étonnera-t-il ?

Phil dit: à

Diable, Clopine penchée sur les tombes nous apprend que Cadinot est mort.
TKT est-il au courant ?

radio keupu dit: à

la mort, la mort, la mort : ici, nous préférons la mer, la mer, la mer… et l’amère pour JC et bougue-rototo

JC..... dit: à

Jacky,
Elle en a fait quelques unes, la brave Niki : ce Chat pour Ricardo… quelle merde !

JC..... dit: à

Elsa Bobine dit: 4 novembre 2014 à 10 h 30 min
« la différence entre Jacques Barozzi et JC :
l’amour d’un côté, la haine de l’autre »

D’apprendre ça, d’une bouche innocente quoique édentée, les larmes me montent au Front !

Jacques Barozzi dit: à

C’est vrai, JC, le chat en céramique n’est pas très beau. Mais Clopin a photographié l’oiseau, qui est superbe, lui !

JC..... dit: à

Elle a fait des nanas superbes, la plasticienne phallique, mais j’ai montré son Chat pour Ricardo à ma chatte Mimi von Maurlauw, laquelle a miaulé à la mort durant de longues minutes… Insoutenable.

A mon humble avis, Niki n’a jamais vu de chat de sa vie !

Jacques Barozzi dit: à

Phil, Cadinot est mort du sida me semble t-il. mais il avait pris soin de dessiner sa tombe, assez kitch, à Montmartre. Comme Brialy, qui s’est installé pour l’éternité juste à côté de la dame aux camélias !

Jacques Barozzi dit: à

C’était probablement le chat, obèse, de son défunt ami Ricardo, JC !

JC..... dit: à

Est ce qu’on peut dire qu’un chat obèse ce n’est pas tout a fait un chat, sans être traité d’obèsophobe ?

Phil dit: à

Les Hongrois, fin de race..pfff..que dire des Français..
no doubt, Baroz, vous assurez en celebrities parisiennes enterrées. qui va hériter de la collection de Brialy (ses Cadinot) ?

Fournier dit: à

JC….. dit: 4 novembre 2014 à 5 h 45 min
d’aristoï économiques, capable de diriger le troupeau …

Mindieu, épargnez-nous cela.
Des économistes pour diriger, folie d’un esprit embrumé par la consommation de 51 sans volume d’eau.
L’économie n’est pas une science, tout juste un passe-temps pour matheux ratés.
La politique n’est pas l’économie, la preuve nous en est donnée chaque jour dans notre monde « économique ».

JC..... dit: à

Je regrette Fournier de vous décevoir, mais je maintiens : la nullité de nos élites est telle, en matière politique et économique, que deux ou trois aristo compétents dans ces domaines non scientifiques… ce serait bien.
(… pour tout vous dire, il me parait naturel que l’Economique fasse plier le Politique, comme la Technologie fait plier les Mœurs …)

Dans l'escalier dit: à

Jacques Barozzi dit: 4 novembre 2014 à 9 h 51 min
Comme Màc, qui en avait même épousée une, d’allemande, le boug ?

Le pipilet au summum de sa bêtise.

Les origines du monde dit: à

le nez, le sexe et le bout des pieds.Barozzi

Ce n’est qu’ une question de physiologie féminine, mon cher.

JC..... dit: à

Faut pardonner à Jacky, c’est pas un truc qui l’intéresse….

Cindy dit: à

Mauvais cadrage de la photo tombe de Truffaut.
Clopin aux poireaux!

Le chaloux qui passe dit: à

Elsa Bobine dit: 4 novembre 2014 à 10 h 30 min
Jacques Barozzi :
l’amour d’un côté, la haine de l’autre

Encore bravo.

Paula dit: à

Mauvais cadrage de la photo tombe de Truffaut.

Normal, il a les paluches dures comme du bois de palettes!

JC..... dit: à

Interrogé par le « parlement » (CCN) de la CGT ce mardi, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a affirmé « avoir découvert par la presse » le montant des travaux réalisés dans son appartement basé à proximité du château de Vincennes, soit 130.000 euros, selon le chiffre révélé par le Canard Enchaîné.

ON NE RIT PAS …. !!!

Jacques Barozzi dit: à

Détrompe-toi, JC, il n’y a pas que des femmes qui s’allongent sur le gisant de Victor Noir, certains messieurs aussi !

bouguereau dit: à

Est ce qu’on peut dire qu’un chat obèse ce n’est pas tout a fait un chat

on aimerait tant se marcher sur la queue, sur que sur leur tombes les vraies aiment a s’y vautrer
« A Fat Cat is a man of large means and no political experience who having reached middle age, and success in business, and finding no further thrill … of satisfaction in the mere piling up of more millions, develops a yearning for some sort of public honor and is willing to pay for it. The machine has what it seeks, public honor, and he has the money the machine needs »

Jacques Barozzi dit: à

Paula et Cindy seraient-elles en manque de caresses ?

bouguereau dit: à

ON NE RIT PAS …. !!!

que les hommes en général ne sont pas meilleur que toi jicé..tu crois que c’est un gag?

Jacques Barozzi dit: à

130.000 euros, c’est à peine plus que le devis que l’on m’a présenté pour refaire ma salle de bain, JC !

bouguereau dit: à

Normal, il a les paluches dures comme du bois de palettes!

..pour la fessée au coin du feu c’est ce qu’il utilise ? c’est l’humiliation clopine

Dédé dit: à

C’est qui ce Cadinot ?
Je ne connais que le cinéma catholique, vies de saints et reportages de chemin de croix.

bouguereau dit: à

Je ne comprends pas trop cette propension qu’ont certains (en tout premier lieu, les pharaons !) à faire construire un tombeau de leur vivant.

sinon elles existraient pas et tu n’aurais rien a dire comme keupu..crains tu clopine que tes facétieux « survivants » ne coulent tes interrogations dans le bronze sur ta tombe?

JC..... dit: à

bouguereau dit: 4 novembre 2014 à 11 h 35 min
« on aimerait tant se marcher sur la queue »

On se doit d’être ambitieux, Bougboug, c’est même une grande qualité… cependant, ton ambition, dans ce cas, est « démesurée » au sens d’Héraclite !

Sois raisonnable…

Observatoire de l'helvète dit: à

Dédé dit: 4 novembre 2014 à 11 h 42 min

Salut Thierry, toujours en mode usurpation ?

Dédé Tetram, de Melun dit: à

JCulé, MàC était marié à une Allemande, en quoi est-ce bête de le rappeler ? Tout dépend du contexte.
Moins débile que de parler de chemises de couleurs, de chien inexistant, de chapeau tyrolien porté soit-disant dans le canton de Zürich. De confondre nationalité et résidence (ce que vous faites avec Renato ou TKT). Question bêtise, D’JC, vous êtes le maître incontesté.
Très imbécile aussi, D’JC, de vouloir derrière des pseudos reconnaitre les mauvais commentateurs.

Dédé Tetram, de Melun dit: à

Alors, D., toujours au chômage ?

bouguereau dit: à

certains messieurs aussi !

tu crois que c’est pour des probloc d’erectile?..mes deux allemandes voulaient poser debout..j’ai insisté à la fransoziche..elles étaient déjà passablement au courant..bon elles etaient en djean c’était l’hivers..une sur le nez une sur la bite..ce qui est trés marrant c’est qu’a un moment je me suis reculé..elle avait peur des gardiens..ça m’a fait rire pasqu’elle se sont relevée toutes les deux ensemble.. »cet enculé de fransoziche va se casser avec note gros nicon » voilà leur pensée a toutes les deux..en chleux évidemment baroz..je traduis

bérénice dit: à

C.P, merci pour la référence Henri Le Fauconnier chez PE, le côté aigu de Sylvia chez Otto Dix, exactement cela…
Bérénice 20h40 hier, pas sûre de concevoir les choses tt à fait de la même manière, je ne crois pas que la littérature « ne modifie en rien le monde », il y a tjs un côté tellement mégalo j’imagine ds le fait d’écrire des livres, enfin, la mégalomanie majeure dont accouche la nécessité, je serais plutôt sur la même longueur d’onde que WGG qd il dit que la création n’a jamais rien eu de démocratique heureusement, n’est pas une question de consultation ni « d’humilité » – même si,à la fois, l’humilité d’une autre façon joue un gd rôle…mais lui la nomme peut-être autrement,non pas « mépris » ,avec lequel je suis en désaccord, mais retrait, isolement consubstantiel, distance. Là il voit très juste, et rien qui flirte avec l’image d’Epinal commode, exagérément romantique et vidée de sens de l’écrivain maudit

ET alors et après si tant est que la littérature s’éloignerait du commun pour dans une maïeutique révéler l’homme pour peut-être modifier l’essence d’autres hommes, rien ne signifie à ce jour que l’ensemble des hommes instruits cultivés sensibles modifie en quoique ce soit l’état des choses si ce n’est dans une pente, une descente, une déclinaison d’où émerge il est vrai des îlots porteurs d’un génie créateurs et respectueux de l’humanité pour son devenir et progrès.

l’âge adulte, ce que je constate et qui me touche, c’est que qd au terme de conversations, de discussions étayées d’arguments critiques, on conduit qq à reviser ses préventions sur tel ou tel auteur, à le relire et à le faire aimer, ce n’est pas tant notre rôle de négociateur généralement qui est à l’oeuvre ou fait ses preuves, que notre capacité de réveiller en notre interlocuteur une sorte de retro-virus dormant, qui brusquement se réveille, va inonder ses cellules : mais l’inclination, l’appétence préexistent déjà, de façon cachée ou paradoxale,voilà plutôt ce que je suggérais.

En réponse évidente à un milieu plus riche qui ouvrirait à la culture possible d’opposer que dans le rythme de cette société bien ordonnée il existe des extrasystoles et que les conversations se nourrissent d’apports virtuels qui remplacent aussi bien les blablateries habituelles et qui vous semblent précieuses, l’autonomie avec tous ces moyens remplaçant les précepteurs d’antan sera sans doute influencée selon les voies qu’ouvriront des hasards et des affinités, infini est ce monde avec tous ces composants et différents courants et modes référentiels. Nous ne serons pas tous Pompiers.

Jacques Barozzi dit: à

On est souvent trahi par ses tropismes, ici, les seuls à parler souvent de leur chat c’est D. et JC !

bérénice dit: à

émergent

bouguereau dit: à

cependant, ton ambition, dans ce cas, est « démesurée » au sens d’Héraclite !

d’ête riche ?..sauf héritage (nonobstant ça a l’air de dvenir une sacrée norme) c’est une idée qui doit tout le temps t’occuper l’esprit pour y parvenir..t’as raison faut ête bati pour ça

JC..... dit: à

D. parle de Dieu, je parle parfois de ma chatte bien-aimée …. Thierry dégoise comme en salle d’urgence de Centre psychiatrique…
E pur si muove !

Observatoire de l'helvète dit: à

Dédé Tetram, de Melun dit: 4 novembre 2014 à 11 h 51 min
Alors, D., toujours au chômage ?

Mais non mon Thierry chéri.
Toujours jeune, fringant, actif, inconnu à Melun et nul en comptabilité, en plus j’ai le mal de mer, donc pour la voile…..
Tes fiches sont bourrées d’erreur mon Thierry chéri, un peu comme tes tenues ou ton chien.
A propos, comment va le bichon ?
Toujours fringant lui ?

Il y a une différence dirait pinpin dit: à

« De confondre nationalité et résidence (ce que vous faites avec Renato ou TKT) »
TKT

Personne sur ce blog ne peut confondre les situations de renato et de TKT.
renato n’est en rien un exilé fiscal.

Dans l'escalier dit: à

Jacques Barozzi dit: 4 novembre 2014 à 11 h 53 min
On est souvent trahi par ses tropismes, ici, les seuls à parler souvent de leur chat c’est D. et JC !

Le pipilet en plein fantasmes.

bouguereau dit: à

il dit que la création n’a jamais rien eu de démocratique heureusement

a manipuler des idées aussi stupide dont qu’il srait bien en peine de dévlopper sinon dans le raccourci débile drac’hül frait bien de faire gaffe de l’intéret soudain qu’on porte à ce réceptacle qui les a produites : sa tête de hareng..ça c’est démocratique et populaire

bouguereau dit: à

On est souvent trahi par ses tropismes

que le populo baroz..

radio keupu dit: à

l’ineffable JC se réjouissait de la disparition programmée de la SNCM… résultat 15% de droit portuaire en moins et plus de 40 entreprises de sous-traitance en grandes difficultés, voilà l’intelligence de JC le Fourbe

radio keupu dit: à

quant à l’intelligence de bougue-rototo, lire ses commentaires aussi cons qu’abscons

bouguereau dit: à

130.000 euros, c’est à peine plus que le devis que l’on m’a présenté pour refaire ma salle de bain, JC !

enfant d’poutine..en effet à peine de quoi racheter a bas prix la lunette de chiotte de sylvestère..celle de jcvd c’est moi qu’il l’ait baroz

D. le vrai dit: à

Mimi, pourriez vous me donner les coordonnées de votre avocate.
je compte faire des procès, je trouve tout à fait illégale d’utiliser mes pseudos, surtout D. et Dédé. Quoique, Dédé est un diminutif courant dans les quartiers populaires ou dans la France profonde. Quant à Deneb, je suis le seul extraterrestre implanté de l’internet.
Je partage avec JC, un passé d’espion, de prix Nobel scientifique, d’une vie sexuelle irréprochable depuis la pré-adolescence.
MOI et JC, nous sommes les juges suprêmes, et dans les jeux sadiques, nous sommes experts, un peu comme Albacaca est expert en littérature.
Je vis en haut d’une tour luxueuse, j’ai un jardin suspendu, une Alfa-Roméo (4 litres au cent), un chat que j’ai fait castré, je ne supporte pas la concurrence.
Ce midi, c’est cuisine du marché, pommes de terre à l’eau, oignon cru, eau du robinet.

Phil dit: à

Les grecs avaient fait de Marseille le premier port d’Europe. La cgt est arrivée et les bataves se sont réjouis.

Miroir, mon beau miroir dit: à

radio keupu dit: 4 novembre 2014 à 12 h 10 min
quant à l’intelligence de bougue-rototo, lire ses commentaires aussi cons qu’abscons

Elsa, pris au piège dit: à

Si vous pouviez nus débarrasser de ce sacristain par là même

bouguereau dit: à

c’est moi qu’il l’ait baroz

..ma mère de ma mère..!

Constance dit: à

radio keupu dit: 4 novembre 2014 à 12 h 09 min

Ce commentaire là n’est que con.

radio keupu dit: à

vla que JC c’est Constance, une vraie cinglée grave

keupu favori dit: à

les prétentions littéraire de bougue-rototo se lisent dans le chiottes en tirant la chasse

bouguereau dit: à

les bataves se sont réjouis.

la rour est loin phil..les bataves ont toujours été fort pour prende leur com

Constance dit: à

radio keupu dit: 4 novembre 2014 à 12 h 20 min
vla que JC c’est Constance, une vraie cinglée grave

La preuve que vous êtes Chaloux, vous ne savez pas lire.

Constance dit: à

Ou alors vous êtes TKT.
Est-ce vraiment pire ?

bouguereau dit: à

les prétentions littéraire de bougue-rototo se lisent dans le chiottes en tirant la chasse

faut il que tu les vois tenaces..rien dans ton eau distillé mon couillon

bérénice dit: à

Ce midi, c’est cuisine du marché, pommes de terre à l’eau, oignon cru, eau du robinet

Dieu que voudriez-vous nous faire accroire? qu’à votre table s’inviteraient disette et Cosette, je ne puis imaginer cette frugalité de plus indigeste et qui risque fort de vous transformer en indigent infréquentable pour ne pas insister sur un des aspects de votre repas. Et moi qui rêvait encore au Baiser de Klimt pourquoi pas avec vous, je vais devoir repenser mon dessein.

Paul Edel dit: à

Volodine prix medicis

bérénice dit: à

Pour Terminus radieux?

D. le vrai dit: à

Bérénice, si vous veniez diner chez moi, j’ajouterais volontiers du jambon et une pomme. Je vous promets aussi d’ouvrir une bonne bouteille de vin, vous verrez, avec trois francs je vous organiserais un déjeuner de gala. Je vous propose le déjeuner, je ne voudrais pas après le diner, devoir vous raccompagner au dernier métro.
Je vous aime, Bérénice, mon chat vous aime aussi, il en a les griffes tout en érection. La chatte de JC, Mam’zelle Constrance, vous aime aussi. Elle ressemble au fameux tableau de Courbet, en plus érotique, rasé de près.

En effet dit: à

Le fils d’une femme ménagère c’est sur que ça sert à battre des oeufs

La mort, la mort, la mort
la pulsiam, la pulsiam, la pulsiam

C’est vrai qu’on a toujours un trou quand la gauche se rapplique.

Emmanuelle Micron dit: à

Constance au si beau prénom, quand on affirme que quelque’un ou quelque chose est con, encore faut-il le prouver, on vous attend

keupu favori dit: à

la mère de ma mère: quel mauvais rejeton mon couillon de fiston le bougue-rototon

Affaire Macé Scaron dit: à

Savez-vous que vous pouvez au moins jouir d’internet, vous en France?

Michel Legrand la libellule?

Paul Edel dit: à

Oui, pour « terminus radieux », et le garçon nommé Benoit ,qui annoncait sur LCI le prix Medicis, a dit que « les dames » du Fémina (on les appelle toujours « les dames »)serait donc obligées de retirer ce candidat de leur liste », ce brave garçon ne se rendant pas compte que le FéMiuna fut décerné hier.. d’ailleurs il pataugeait en essayant d »expliquer que c’étit un livre apocalytique assez obscur…en reprenant des pbrases de l’obs qu’il avait sous les yeux.. un article de gregoire Leménager. et évidement ce brave jeune homme n’a pas répondu à la question « avez vous lu le livre »? visiblement, pas . super la tv info en continu quand elle parle littérature.

boudegras dit: à

Popaul regarde LCI, tout un programme culturel

Affaire Macé Scaron dit: à

C’est vrai qu’on a pas les dépliants sous la main

Assouline, cette taxe, donc, vous y croyez, où ils sont en avance? Sur les blogs mon coco, choses affreuses

renato dit: à

« Popaul regarde LCI, tout un programme culturel »

Vous aussi, apparement!

la vie dans les bois dit: à

Fons à 7H37, inutile de fomenter une proposition malhonnête, je vous vois venir. Mais votre dame, en revanche quelle perspicacité. D’ailleurs, si elle veut refaire un tour dans les grands magasins, ce serait un plaisir partagé. On irait voir M. Mouret.

« Mouret avait l’unique passion de vaincre la femme. Il la voulait reine dans sa maison, il lui avait bâti ce temple, pour l’y tenir à sa merci. C’était toute sa tactique, la griser d’attentions galantes et trafiquer de ses désirs, exploiter sa fièvre. Aussi, nuit et jour, se creusait-il la tête, à la recherche de trouvailles nouvelles. Déjà, voulant éviter la fatigue des étages aux dames délicates, il avait fait installer deux ascenseurs, capitonnés de velours. Puis, il venait d’ouvrir un buffet, où l’on donnait gratuitement des sirops et des biscuits, et un salon de lecture, une galerie monumentale, décorée avec un luxe trop riche, dans laquelle il risquait même des expositions de tableaux. Mais son idée la plus profonde était, chez la femme sans coquetterie, de conquérir la mère par l’enfant ; il ne perdait aucune force, spéculait sur tous les sentiments, créait des rayons pour petits garçons et fillettes, arrêtait les mamans au passage, en offrant aux bébés des images et des ballons. Un trait de génie que cette prime des ballons, distribuée à chaque acheteuse, des ballons rouges, à la fine peau de caoutchouc, portant en grosses lettres le nom du magasin, et qui, tenus au bout d’un fil, voyageant en l’air, promenaient par les rues une réclame vivante !
La grande puissance était surtout la publicité. Mouret en arrivait à dépenser par an trois cent mille francs de catalogues, d’annonces et d’affiches. Pour sa mise en vente des nouveautés d’été, il avait lancé deux cent mille catalogues, dont cinquante mille à l’étranger, traduits dans toutes les langues. »

bouguereau dit: à

pour prouver qu’il est con c’est pas trop dur rénateau..faut commencer petit

bouguereau dit: à

encore faut-il le prouver, on vous attend

on on..là ils s’y mettent a plusieurs rénateau!..faut faire une démo pour chaque..

conclusion dit: à

Chez passou faut brandir des hochets volés sinon rien…

bouguereau dit: à

pour prouver qu’il est con c’est pas trop dur rénateau..faut commencer petit

je parle de keupu et de ta démo..va pas croire des trucs rénateau

bouguereau dit: à

La preuve que vous êtes Chaloux, vous ne savez pas lire.

imparabe..

bouguereau dit: à

la gonzesse de dos elle est bien baroz..je vais faire un scan en 3 d et la pomper pour mon tombeau..c’est où?

bouguereau dit: à

tant qu’à faire je changerais de nom aussi..je mettrais..je mettrais raquel oueche..non « la blonde a forte poitrine inconnue »..ou.. »lhomme a la plus grosse bite du monde »..ça c’est pas mal

la vie dans les bois dit: à

Et je n’ai toujours pas lu le billet, il a suffit que mes yeux captent le nom prestigieux de miss choucroute et le souvenir épuisé de ses inénarrables histoires de poltergeist à dormir debout et à émouvoir ma voisine, ménagère de moins de cinquante ans, que: non.
On va attendre avec impatience la proclamation du prix Renaudot.

bouguereau dit: à

celle de plus d’50 ça les émeuvent moins..c’est pas faux

Jacques Barozzi dit: à

Cette beauté callipyge se trouve au Père-Lachaise, le boug.

Paul Edel dit: à

Jacques on peut ne pas etre tout à fait d’accord avec cette manière ‘touristique » d’approcher les cimetières, comme si c’était un marché, avec une foule des sépultures à photographier, s’en emparer avec des photos de doigts de pieds, une réflexion pathétique de bêtise sur un nom arabe. Cette virée récréation de RDLiens me semble d’un parfait mauvais gout..vous feriez ça dans le cimetière juif de Prague ? ou sur la tombe de vos proches?

Jacques Barozzi dit: à

« l’homme a la plus grosse bite du monde », tu peux le voir dans mon livre, le boug, il se trouve sur la tombe de l’ex patron du Moulin Rouge, au cimetière de Montmartre. Clopin l’a pris aussi en photo, tandis que Clopine a poussé un cri d’horreur et s’est bouché les yeux.

bouguereau dit: à

je ne me souviens pas d’elle..les bites sont interdites (certainement la raison de ce cactus de siné)..dans l’antique aux portes des villas elle repoussait la faucheuse..on a cru que tout était bordel..

bouguereau dit: à

vous feriez ça dans le cimetière juif de Prague ? ou sur la tombe de vos proches?

et madame ramsés sur la tabe de ginéco ? et la malédiction qu’il dit polo ? tu vois..tu te méprends, les morts peuvent être assez exibi

bouguereau dit: à

..c’est dailleurs leur charme, et c’est du boulot et vachtement de pognon de concevoir une belle tombe polo

Jacques Barozzi dit: à

« les bites sont interdites »

Pas du tout, il y en a plein en bronze ou en marbre dans les cimetières parisiens, d’ailleurs celle d’oscarWwilde, sur sa tombe du Père-Lachaise, a été détruite par une anglaise vertueuse à coup de parapluie. Aussi vertueuse certainement que Paul Edel transformé soudainement en Arsinoë !

bouguereau dit: à

Clopine a poussé un cri d’horreur et s’est bouché les yeux

..on imagine mieux..surtout en se faisant peur

pas keupu dit: à

bouguereau dit: 4 novembre 2014 à 13 h 31 min
La preuve que vous êtes Chaloux, vous ne savez pas lire.

imparabe..

Imparable, mais faux, boumou et Ah le bas sont dans un bateau…euh non… dans un collège…

Paul Edel dit: à

Je suis surpris qu’il n ’y ait pas déjà un petit train touristique avec traductions en 5 langues qui circule à heures fixes entre les allées et haltes obligatoires devant certains tombes pour photographier. ça va venir.

pas keupu dit: à

Vrai que si la république des livres devient la dictature des profs de collège… même bicéphale… bicéphale et acéphale… mais comment font-ils?…

bouguereau dit: à

n’a elle pas été refaite la bite et recassée..pour faire presse papier?..ha les mythes..je parle pas de bite incidente baroz mais de phallus totémique comme il devrait y en avoir une sur la tombe de lacan..bref le sesque ne peut être que regret..pas question de faire 36 houris folle de ton corps..avec un bombe en granit au milieu..jicé srait cramoisi de jalousie

Jacques Barozzi dit: à

Spécial dédicace à Paul Edel

La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse

La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse,
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse,
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs.
Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs,
Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres,
Son vent mélancolique à l’entour de leurs marbres,
Certe, ils doivent trouver les vivants bien ingrats,
À dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps,
Tandis que, dévorés de noires songeries,
Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries,
Vieux squelettes gelés travaillés par le ver,
Ils sentent s’égoutter les neiges de l’hiver
Et le siècle couler, sans qu’amis ni famille
Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille.
Lorsque la bûche siffle et chante, si le soir
Calme, dans le fauteuil je la voyais s’asseoir,
Si, par une nuit bleue et froide de décembre,
Je la trouvais tapie en un coin de ma chambre,
Grave, et venant du fond de son lit éternel
Couver l’enfant grandi de son oeil maternel,
Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse,
Voyant tomber des pleurs de sa paupière creuse?

— Charles Baudelaire
cimetière du Montparnasse

Miss Régal dit: à

Baudelaire, L’irréductible…Antoine Compagnon à la Foire du livre à Brive et ML ne suivra pas?
Et Jean Michel Frodon, Barozzi doit lui aussi se déplacer à Brive samedi!
Hélène Cixous, c’est pour la Clopine.
J’ irai rencontrer Lydie Salvayre et Yoyo Maeght.

Charly dit: à

Jacques Barozzi dit: 4 novembre 2014 à 14 h 01 min
Spécial dédicace à Paul Edel

Dédicace qui « tombe » bien à côté de la « plaque ».
Barozzi va encore s’empétrer dans des justifications vaseuses mais Paul a raison, cette escapade de touristes rigolards est du plus mauvais goût.

Phil dit: à

history on ze move, dear pauledel. tourisme, tourista, what else.

bérénice dit: à

« Au cours d’un grand cortège dionysiaque offert par Ptolémée II Philadelphe, pour célébrer la fin de la première guerre de Syrie, parmi ces chars géants qui exhibaient les richesses et les merveilles de l’Inde et d’Arabie, se trouvait un énorme phallus en or de cent quatre-vingts pieds de long. À son extrémité était une étoile en or, d’un périmètre de neuf pieds.

Phallus en promenades solennelles, statuettes dont on pouvait articuler, à l’aide de cordes, un membre viril disproportionné, porteurs de phallus déclamant des cantiques, acteurs ithyphalliques portant un masque d’ivrogne ou dansant, toutes ces festivités illustrent, parmi d’autres, les relations fréquentes entre le phallus et Dionysos, maître de la vigne et puissance qui gère les excès de la fête.

C’est à la rancune de Dionysos que certains récits attribuaient l’origine des phallophories. Les Athéniens avaient, en effet, refusé d’honorer les statues du dieu introduites par Pégase. Comme conséquence de cette conduite, le sexe des hommes d’Athènes fut accablé d’une maladie incurable. Suivant alors les conseils d’un oracle, ils apaisèrent Dionysos en instituant des processions phalliques. Une autre fable raconte comment, lorsque Dionysos apporta le vin aux humains, les bergers ivres, insolents à l’égard du dieu, furent frappés d’un délire vénérien. Ils ne purent s’en libérer qu’en consacrant à Dionysos des simulacres de sexes en argile. Au cours de la cérémonie des Haloa, qui devait commémorer le souvenir de cet événement, on confectionnait encore des modèles du membre viril.

Un fragment d’Héraclite d’Éphèse précise la honte qui frapperait ces processions et ces hymnes phalliques s’ils n’étaient consacrés à Dionysos. Clément d’Alexandrie, qui cite le fragment pour mieux polémiquer contre les païens, dit à quel point « les phallus consacrés à Dionysos » sont « une peste qui a envahi les mœurs ». Le Père de l’Église rappelle encore comment, pour honorer le tombeau d’un amant défunt, Dionysos tailla une branche de figuier en forme de phallus. Depuis, conclut Clément, on dédie des phallus à Dionysos.

Mais, associé au phallus ou identifié à son image dans les cérémonies d’initiation, Dionysos n’a pas fini d’inquiéter les exégètes des rituels bachiques. Dans les décorations de la « villa des Mystères », qui se trouve sur la route de Pompéi à Herculanum, ou à travers les stucs d’une autre villa romaine, provenant des jardins de la Farnésine, non loin du Tibre, se déploie une liturgie dionysiaque dont l’un des épisodes est le dévoilement du phallus, posé dans un liknon, la corbeille sacrée des rites bachiques. Dans ce même type de van, où le phallus se trouve souvent dressé parmi des fruits, on peut retrouver, sur une coupe d’Athènes, le masque barbu et couronné de Dionysos. La tête se substituant ici au simulacre de la fécondité, les archéologues n’ont pas hésité à reconnaître, dans l’expression d’un Dionysos résumé à un phallus, l’énergie vitale que le dieu devait garantir aux initiés.

Mais l’effigie barbue de Dionysos posée dans un liknon rappelle combien ce dieu de la vigne est aussi une puissance qui se sert du masque. Et, s’il arrive à des acteurs de jouer le rôle du satyre en enfilant le masque bestial de l’hybride, le phallus postiche peut devenir un autre instrument du déguisement dionysiaque. C’est ce que montre une coupe de Corinthe, où un personnage féminin fait le satyre en s’affublant d’une culotte au postiche phallique et à la queue chevaline.

Enfin, sont également présents dans l’environnement de Dionysos des animaux ithyphalliques, comme l’âne, mais aussi Priape, le petit dieu au sexe démesuré. Tous font partie de la troupe dionysiaque avec les satyres, les silènes et les pans ithyphalliques.

Dans cette géographie imaginaire des Grecs, où Dionysos et ses compagnons hybrides évoquent les fragiles frontières qui séparent, dans l’ivresse par exemple, la bête de l’homme et celui-ci du dieu, le membre viril était également la marque distinguée des Hermès. Aux dires d’Hérodote, ces espèces de bornes phalliques peuplaient les paysages grecs depuis toujours. »

Tout est écrit dit: à

« Un fragment d’Héraclite d’Éphèse précise la honte qui frapperait ces processions »

JC n’a pas bien lu Héraclite sinon il ne défilerait pas avec Ludovine.

Phil dit: à

Baroz organise un tour de gay au cimetière. pauledel voulait de la grappa dans les jupons, y reste d’autres cimetières. Les croque-morts étrusques rigolaient bien.

Sergio dit: à

« Quand Hitler paradait dans Vienne » : sur le Ring ? Des coups à tourner en rond…

Jean Jaurés, en 2 secondes dit: à

Ça doit servir à écrire anti-fa.

Jacques Barozzi dit: à

Pas seulement gay, le tour, Phil, j’ai montré cette jolie pleureuse à Clopine, mais Clopin ne l’a pas vue. Il est passé à côté sans la photographier. J’ai aussi tout un lot de femmes en extase que je réserve à Paul Edel pour une promenade privée !
http://images.search.yahoo.com/images/view;_ylt=AwrB8qFn11hUZDIAWcaJzbkF;_ylu=X3oDMTI0bmtkaWJqBHNlYwNzcgRzbGsDaW1nBG9pZAMzZjI4YTRiYWY0M2U3YWM5YTY3MWJiYTZhY2QwNGNkNARncG9zAzIwOQRpdANiaW5n?back=http%3A%2F%2Fimages.search.yahoo.com%2Fsearch%2Fimages%3Fp%3Dcimeti%25C3%25A8re%2Bmontmartre%26_adv_prop%3Dimage%26va%3Dcimeti%25C3%25A8re%2Bmontmartre%26fr%3Daaplw%26spos%3D36%26nost%3D1%26tab%3Dorganic%26ri%3D209&w=345&h=500&imgurl=c2.staticflickr.com%2F4%2F3940%2F15425696928_31a3bb8f17_z.jpg&rurl=https%3A%2F%2Fwww.flickr.com%2Fphotos%2F12209325%40N07%2F15425696928%2F&size=88.8KB&name=%3Cb%3ECimetière%3C%2Fb%3E+de+%3Cb%3EMontmartre%3C%2Fb%3E+%7C+Flickr+-+Photo+Sharing%21&p=cimetière+montmartre&oid=3f28a4baf43e7ac9a671bba6acd04cd4&fr2=&fr=aaplw&tt=%3Cb%3ECimetière%3C%2Fb%3E+de+%3Cb%3EMontmartre%3C%2Fb%3E+%7C+Flickr+-+Photo+Sharing%21&b=181&ni=160&no=209&ts=&tab=organic&sigr=11n3r2cr9&sigb=1500glt2g&sigi=11nfb2let&sigt=120a665qt&sign=120a665qt&.crumb=.hLdr4HjtOS&fr=aaplw

boudegras dit: à

Popaul daubant sur les cimetières alors que son blog ne contient que des tombes

radio keupu dit: à

nous aimons be

Sergio dit: à

Bon on apprend des trucs mais c’est pas le gai savoir…

radio keupu dit: à

nous reprenons, nous aimons beaucoup cette remarque de Rodolphe Sand sur le film : « Des hommes et des dieux ? C’est Chaussée aux Moines pendant 2 heures 30 »

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 4 novembre 2014 à 14 h 44 min
cette jolie pleureuse à Clopine, mais Clopin ne l’a pas vu

Hon se tue à le dire ! La nuit une vieille c’est comme une jeune…

Jacques Barozzi dit: à

Pour le gai (à moins que ce soit le triste) savoir, sergio, patiente jusqu’à demain, quand Passou annoncera le prix Goncourt !

radio keupu dit: à

les commentaires de bougue-rototo : du dénigrement, rien de positif, de la prétention humoristique de caniveau, c’est tout, c’est peu

Hihihi dit: à

Allez, je me risque à conter mes arpentages de cimetières, tirés d’un livre à publier (des fois qu’un éditeur passerait par là…)

…Bien que la mort ne lui plaise guère, il aime visiter les cimetières. Rien de morbide à cet amour, car il pense que c’est peut-être eux qui en apprennent le plus sur le pays qu’on découvre. Perchés en montagne avec les guides morts au travail (et parfois, semblant vouloir encore les aider, enterrés à côté des victimes de l’accident d’avion ou d’escalade pour lesquelles ils ont donné leur vie), côtiers avec les péris en mer et leur tombe vide comme est vide le cœur de leurs parents, de campagne où nombre de sépultures portent souvent les mêmes noms en trace d’une famille qui n’a guère migré. Ou au cœur des grandes villes, avec leurs quartiers réservés aux caveaux des familles de conséquence, plus somptueux et vultueux les uns que les autres, pendants funèbres des ports de plaisance où voisinent les yachts à qui aura le plus long et le plus haut, chrysanthèmes ici contre glaïeuls là, ne manquent que pastis, glaçons, starlettes légères et court vêtues. Il n’oublie pas les tombes abandonnées, en décomposition dans une deuxième mort, les plus impressionnantes furent une fois les derniers berceaux d’enfants engloutis par le sable, ne surnageaient que leurs petites croix de fonte partant de guingois et rongées par la rouille.

Il examine les dates, touché par celles des tombes collectives révélant en creux des drames de famille, accidents ou maladies en série rajoutant des couches au malheur. Il recherche celles sorties des sentiers battus. Signant des âmes vraiment nobles comme dans cet enclos aristocratique, où des dalles jumelles gardent à droite les restes des maîtres à particule et à gauche ceux de leurs serviteurs sans, mais salués un à un par une inscription élogieuse (esprits forts, ne voyez aucune signification politique dans cette répartition géographique). Ou livrant sans retenue de l’émotion comme le dernier ciel de lit d’une jeune femme morte en couches, un cube de granit gris incongru parmi toutes les croix, gravé de ce mélancolique « Elle n’a pas vu les yeux de sa fille s’ouvrir à la lumière du jour ».

Sa préférence va aux cimetières jouxtant les églises. Cela parce qu’il s’agit alors de petits villages lui qui ne prise guère l’anonymat des grandes villes. Et surtout parce que nos ancêtres y voyaient un signe saint et sain de la double face de la mort : une calamité dont il convenait de se protéger sous l’aile de Dieu, et une fatalité qu’il y avait lieu de connaître pour ne pas méconnaître le vrai prix de la vie. Et comment mieux acquérir cette science qu’en traversant régulièrement le champ du repos éternel, qui finit de plus par perdre à l’usage son côté inquiétant. Science inculquée parfois sans ménagement, ainsi cette inscription découpée dans le métal en haut du portail d’entrée de tel petit cimetière montagnard de sa connaissance où ses petits-enfants aiment flâner, il ne repose jamais qu’à quelques pas de leur maison : Nous avons ete ce que vous etes, vous seres ce que nous sommes. Le forgeron connaissait mieux Corneille que l’orthographe.

Jacques Barozzi dit: à

Ne jamais oublier que les cimetières parisiens sont des musées en plein air de la statuaire, notamment celle du XIXe siècle et début du XXe !
http://images.search.yahoo.com/images/view;_ylt=AwrB8qCU3VhUhm8A6aaJzbkF;_ylu=X3oDMTI0cnFwdnEwBHNlYwNzcgRzbGsDaW1nBG9pZAMzMThkNDM4YjBmNTliMDA2YWQyMGMyNTFiNzc0NmUwOQRncG9zAzQ4OQRpdANiaW5n?back=http%3A%2F%2Fimages.search.yahoo.com%2Fsearch%2Fimages%3Fp%3Dcimetiere%2Bmontmartre%26_adv_prop%3Dimage%26va%3Dcimetiere%2Bmontmartre%26fr%3Daaplw%26spos%3D96%26nost%3D1%26tab%3Dorganic%26ri%3D489&w=800&h=780&imgurl=www.faget-benard.com%2Fjojo%2Fimages%2Fretroviseur%2Fcimetiere-de-montmartre%2Fimages%2Fcimetiere_061a.jpg&rurl=http%3A%2F%2Fwww.faget-benard.com%2Fjojo%2Farticles%2Fretroviseur%2Fcimetiere004.html&size=150.8KB&name=LE+%3Cb%3ECIMETIERE%3C%2Fb%3E+DE+%3Cb%3EMONTMARTRE%3C%2Fb%3E+%28suite%29&p=cimetiere+montmartre&oid=318d438b0f59b006ad20c251b7746e09&fr2=&fr=aaplw&tt=LE+%3Cb%3ECIMETIERE%3C%2Fb%3E+DE+%3Cb%3EMONTMARTRE%3C%2Fb%3E+%28suite%29&b=481&ni=160&no=489&ts=&tab=organic&sigr=127n5glbh&sigb=14mjua1vb&sigi=12umdvfhl&sigt=11gi0267v&sign=11gi0267v&.crumb=.hLdr4HjtOS&fr=aaplw

Emmanuelle Micron dit: à

En effet, gonflé le Popaul sur le culte des morts, chez lui, dernières statues : Updike, Gracq, Pinget, Sarraute, beckett, Jouve = rien que des vivants !

DHH dit: à

@Paul edel
je ne suis pas d’accord avec vous concernant la visite du cimetiere de Montmartre initiée par Jacques Barozzi

Car c’est precisement parce que le petit train dont vous parlez n’existe pas, et qu’on ne rencontre pas encore dans les cimetieres ces bataillons infantilisés à l’ecoute beate de baratins inconsistants mecaniquement rabâches par un guide,en un mot parce qu’ils ne sont pas encore defigurés et privés d’âme par la pollution touristique , qu’une virée dans ces lieux de memoire a encore du sens
Car la ballade dans laquelle nous a entraînés Jacques Barozi et qui n’a rien a voir avec ces expeditions touristiques formatées qu’elle prefigurerait à vos yeux fut une rencontre marquée par l’authenticité , et aussi du fait de son caractère convivial elle s’est trouvée enrichie d’echanges à bâtons rompus, sur les mille choses que ce lieu chargé de memoire pouvait inspirer à tel ou tel .
Je crains que le cimetiere de Prague auquel vous faites allusion ne puisse plus se prêter à une telle decouverte .Il a en effet perdu son mystere qui etait comme sa marque d’athenticité en devenant un lieu touristique ,où les visiteurs defilent à la queue leu leu devant les tombes dont ils sont ecartés par des cordes destinéees à contenir ces hordes

.

Emmanuelle Micron dit: à

bravo, DHH, belle réponse, on ne saurait mieux dire

Candide dit: à

Clopine : votre billet sur le cimetière Montmartre. Dommage que Clopin ai raté la photo de la tombe de François Truffaut .
Le 24 Octobre 1984, j’étais à, son enterrement dans ce cimetière…

bouguereau dit: à

Ne jamais oublier que les cimetières parisiens sont des musées en plein air de la statuaire, notamment celle du XIXe siècle et début du XXe !

un « lieu » d’espo et une commande qui roulait pour les esculpteurs..la honte now

bouguereau dit: à

..as tu déjà vu les 2 arsouille faire un join et couler l’platre sur leur cheutron..zarbi chte jure..tiens l’polo pisque t’es pas l’pire et que tes retenues sont vieilles comme le monde itself..les romano y boutent le feu a tout ce fourbi

http://www.youtube.com/watch?v=6Q-QH1XiCQw

on se calme dit: à

Le 24 Octobre 1984, j’étais à, son enterrement dans ce cimetière…

tu te prends pour un monument ?

Phil dit: à

Prague, grand bazar, cimetière compris.

Court dit: à

Pour ceux qui n’ont pas lu le blogounet;
Clopine, Clopin, et Le Clopinou descendent à Paris. Clopine découvre les cimetières. Pour Virgile, elle a Jacques Barozzi, orfèvre ès tombes illustres et autres croustillants lieux funéraires.
Clopine découvre la bonne société parisienne, très réduite, trois personnes, mais qui a le bon sens de ne pas la contredire. Tout juste lui fait-on observer que certains personnages qui l’obsèdent pourraient n’avoir d’existence que virtuelle…
Clopine s’épanche sur la RDL, ses grands esprits, dont elle tient la liste, elle aussi réduite, tandis que Clopin photographie à tour de bras les joyeux alentours.
Clopine veut légiférer, interdire les expressions qui ne lui sont pas favorables. On murmure qu’au premier rang des proscriptions figure une certaine D qu’on verrait bien bruler vive en place de Greve ou du Vieux Marché, c’est selon. (Mais pour Rouen, il y a un précédent)
De son séjour parmi les tombes, Clopine sort heureuse avec ses belles photos, ses fleurs à Simone, sa rencontre troublante avec l’Orient compliqué…A-t-elle compris quelque chose à la mort? ce n’est pas certain. Mais était-ce le but? On connaissait « J’irais cracher sur vos tombes », on est tombé à « j’irais rire dessus », qui plus est en pleine Toussaint; Ou Comment se promener en passant à coté de l’essentiel…
MC

JC..... dit: à

« le fielleux billet de MCourt est tout simplement ridicule »

Bernadette ! tu ferais mieux de t’occuper de ton gâteux de Grand Jacques… ton commentaire fielleux est tout simplement ridicule.

Celui du noble Court est parfait !

Christine de Pisan dit: à

Court : Je retire mon amitié à ce nabot méprisant

keupu et quelques autres dit: à

JC au secours des petits tordus, qui se ressemblent…

JC..... dit: à

Vos gueules, raclures de keupus !

keupu et quelques autres dit: à

JC 16 h 37 : et inversement

keupu et quelques autres dit: à

pris de Court : on n’attend plus que le commentaire de Popaul

Paul Edel dit: à

DHH, c’est quoi une rencontre « marquée par l‘authenticité » ? ca ressemble à quoi ?
Par ailleurs je trouve curieux qu’un amateur de Truffaut comme notre frère Jacques B n’ait pas mieux regardé la séquence de la « Chambre verte », au cours de laquelle le personnage joué par Truffaut ,dans une chapelle créé par lui seul, rend hommage à tous ceux qu’il a aimé et qui ont disparu de sa vie , en mettant des bougies devant leurs photos ,comme le petit garçon des » 4OO coups » avait fait un autel pour Balzac.
Truffaut met bien en évidence, dans la visite à la chapelle, les photos notamment de ses écrivains préférés : Proust, Cocteau, Audiberti, Henry James,Dickens dans un acte de reconnissance et de filiation que j’aime.. Le personnage de Julien Davenne, veuf , ayant perdu ses camarades dans les tranchées de 14-18, ne vit plus que pour les morts. Il le honore et les fait vivre à travers sa ferveur..Julien, journaliste solitaire rédige des notices nécrologiques pour un journal qui n’a plus que de vieux abonnés…
et dans sa vieille demeure il a aménagé une chambre entièrement consacrée au souvenir de sa femme, Julie. Ce personnage de Julien Davenne est magnifique dans son culte des morts et sa fidélité aux pour les disparus.
.C ’est un personnage- clé dans l’œuvre de Truffaut .Je recommande à tous ceux qui s’intéressent à Truffaut, de revoir ce film, aussi admirable que «Adele H. » et aussi dans la même tonalité crépusculaire des personnages qui vont au bout de leur passion….si j’avais à faiire une telle chapelle, Claude Simon et Thomas Berhnard seraient en bonne place ..

Ce films de Truffaut là, Barozzi ne l’aime pas ?

nicolas dit: à

 » le fielleux billet de MCourt est tout simplement ridicule »

minable en effet

JC..... dit: à

Paul Edel dit: 4 novembre 2014 à 13 h 47 min
« Jacques on peut ne pas etre tout à fait d’accord avec cette manière ‘touristique’ d’approcher les cimetières, comme si c’était un marché, avec une foule des sépultures à photographier, s’en emparer avec des photos de doigts de pieds, une réflexion pathétique de bêtise sur un nom arabe.

Cette virée récréation de RDLiens me semble d’un parfait mauvais gout..vous feriez ça dans le cimetière juif de Prague ? ou sur la tombe de vos proches? »

Pour ceux qui, les sens engourdis par une vinasse de mauvaise qualité, n’arrivent plus à suivre … les keupus, quoi !

radio keupu dit: à

paul edel à 16h 47 : les morts, encore les morts, toujours le morts… nous préférons le vivants !

Buztère Quitonne dit: à

Court dans son crachat : « a-t-elle compris quelques chose à la mort ? »… lui, le petit, a tout compris, il vit avec les morts.

Clopine dit: à

Paul Edel, si vous condamnez la promenade proposée par Jacques et qui, c’est vrai, s’est déroulée de façon joyeuse, avec jeux de mots pourquoi pas, et pourquoi ne pas en sourire ? – pourquoi ne pas condamner aussi les livres comme celui chroniqué par notre hôte ? Vous savez, nous étions aussi capables, dans ce cimetière, de respecter le recueillement des familles, et notre bonne humeur ne venait pas d’un mépris des morts, mais du plaisir d’être ensemble, surtout. Je respecte bien trop les pauvres dépouilles mortelles pour m’en moquer quoique vous en disiez ! Et je vous ai trouvé bien silencieux devant les provocations d’un jc, autour du tout jeune mort Rémi Fraisse, non ?

Moi j’aurais bien aimé vous voir, à cette occasion, moi qui ne connais que votre voix ; et puis je vous trouve bien sévère pour Jacques, cicerone avertI !

Et enfin, vous avez tous remarqué, je l ‘espère, que c’est sur mon blog et non ici que j’ai fait état de notre rencontre, et encore, parce que les participants m’ont demandé de le faire, m’en ont chargée quoi. Vous tous qui, d’habitude, m’accusez d’exhibitionnisme, vous auriez pu au moins saluer cette retenue-là ? Mais non, suis-je folle, je suis sur la Rdl, cet endroit où l’on clôt le bec à toutes les B. du monde…

Michel Odiard dit: à

les JC, ça osent tout, c’est à ça con les reconnaît

JC..... dit: à

Essayant de défendre son ridicule récit, son photographe nul à chier, elle se débat et, forcément, elle s’enfonce comme l’hippopotame pris dans les marais de la critique raisonnée …

Clopine dit: à

Moi non plus, je n’aime guère la Chambre Verte de Truffaut, où le personnage principal rédige les notices nécrologiques pour un journal : il y a là une morbidicité qui ne me convient guère…

Quant aux visites de cimetière, franchement ! On peut être curieux d’aller voir des tombes de personnalités ou d’écrivains, ou d’artistes que l’on a aimées : c’est une sorte d’hommage, non ? On peut aussi goûter la statuaire, les styles qui se découvrent dans la décoration des tombes ou leur agencement (que fait-on d’autre quand on visite les pyramides d’Egypte, au fait ?) On peut aussi (ce qui m’est arrivé samedi) découvrir avec bonheur qu’un cimetière reflète bien souvent l’âme du quartier ou de la ville où il se trouve ; celui de Montmartre, avec ses extravagances, ses outrances touchantes, rappelle tant le monde du spectacle qui s’étend tout autour ! Pourquoi dédaigner ces plaisirs, (car c’en sont !), ou réclamer de ne les goûter qu’en y ajoutant, bêtement, une tête d’enterrement ?

Moi qui ne connais que votre voix, j’aurais bien aimé vous renconter à l’occasion. Jacques m’a dit que vous étiez un hôte courtois, attentif : peut-être auriez-vous donné une autre coloration à notre escapade ? En tout cas, vous n’y étiez pas -alors votre jugement a posteriori n’est, à mon sens, pas trop recevable, et a tout à voir avec le préjugé…

JC..... dit: à

La moitié du corps de l’hypopo dépasse encore de la surface du marais qui l’engloutit peu à peu, mais déjà la fatigue épuise la bête qui transpire, les yeux exorbités, et les mouvements sont plus lents …

boudegras dit: à

Popaul 16 h 47 : « notre frère Jacques B »; il écrit comme un entrepreneur de pompes funèbres avec JC dans le rôle du bedeau bedonnant et Court qui manie l’encensoir à l’envi

DHH dit: à

@paul edel
Cette authenticité c’est celle d’un lieu qui est resté vrai ;un lieu que les invasions grégaires n’ont pas dépouillé de sa substance, ce qui arrive à ceux que le tourisme de masse, au contraire de l’éternité , change en ce qui n’est plus eux-mêmes ; quand devenus « touristiques » il n’ont plus d’autre vocation que de fournir une matière à débiter en diapositives pour montrer qu’on était là

bouguereau dit: à

auriez-vous donné une autre coloration à notre escapade ?

tu lui aurais mis la main au cul au moins polo..dis?
..t’as eu peur des mains caleuses..et tu t’es défilé..t’as aucune tenue polo ! t’es un lâche épicétou

les amis dit: à

« les JC, ça osent tout, c’est à ça con les reconnaît »

le crétin de pécul s’arrange pas avec l’âge quel gnome!de plus en plus débectant

JC..... dit: à

Enfin, Judith, nom de dieu !
A quoi sert ce lamentable, pitoyable, inimaginable, récit d’aventures égrillardes d’outre-tombe « avec diapos », si ce n’est « témoigner qu’on était là » !

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