Cauchemar du style parfait
Rien ne devrait faire fuir comme l’idée de perfection associée à l’art, qu’il s’agisse de peinture, de cinéma, de théâtre ou de littérature. Il n’existe pas de roman « parfait » (quelle horreur !) car il n’existe pas de critère de la perfection littéraire. Il y a bien des canons mais on ne mesure pas un livre à l’aune du respect qui leur serait dû. C’est donc avec une certaine appréhension mêlée de curiosité que j’ai ouvert Le rêve du style parfait (222 pages, 24 euros, Puf), néanmoins rassuré par la typographie du titre en couverture : régulière tout au long, elle s’effondre quand se forment les lettres de « …fait ». Un signe rassurant qui donne envie d’y aller voir. L’auteur, Gilles Philippe, est professeur à l’université de Lausanne ; nous avons gardé un bon souvenir de sa maîtrise d’œuvre de La Langue littéraire, histoire de la prose en France de Gustave Flaubert à Claude Simon (Fayard, 2009) ; il s’est également signalé par un Dictionnaire Sartre (2004) et l’édition critique des Œuvres complètes de Marguerite Duras en Pléiade ; il doit être Suisse car on n’imagine pas un Français donner simplement du « France » à Anatole France tout au long d’un essai touffu, érudit, bourré de fécondes intuitions, en lointain écho à l’essai lumineux de Roland Barthes Le degré zéro de l’écriture. Et, il convient de le préciser eu égard au sujet, bien composé et bien écrit (sauf un « gèrent » à propos de deux phrases de Balzac et Flaubert qui reste coincé dans la gorge, un « j’y fait » oublié et un « Disons-le tout net » qui ferait sourire s’il ne faisait fuir –enfin, chacun ses repoussoirs).
Voilà un livre où il est question de style à toutes les pages mais, étrangement, assez peu de styliste. Et d’esthétique ou de forme ? Pas davantage. Le bien-écrire : y penser toujours en parler jamais ? C’est à croire. En tout cas, de nos jours ; c’est à peine si à propos de Michel Houellebecq, il en est encore pour mollement polémiquer sur l’absence/présence de son style en forme de refus de style ; mais au XIXème siècle et jusqu’aux années 60, qu’est-ce qu’on se l’envoyait à la figure ! Ils en ont tous parlé. Depuis, tout pour les styles, rien pour le style sous peine de passer pour ringard, réac, rétro. Pourtant, il ne manque pas de professeurs de l’éternel beau malgré son caractère subjectif, personnel, arbitraire. Un conseil : tous les rejeter en bloc, à l’exception de ceux qui ont le bon goût de parer de toutes les vertus le point virgule, pilier du classicisme ; Gilles Philippe nous apprend d’ailleurs que, aux yeux des étrangers, c’est « un ponctuant particulièrement français » car, comme dans les cas des Mémoires de De Gaulle, il permet le compromis entre « l’expressivité littéraire de la phrase longue et l’exigence nationale de la phrase brève ».
Cela dit, que de « tandis que », « sinon », « de fait », d’ailleurs », « cependant », « du reste », « nul doute que », « probablement », « à vrai dire », « en effet » et… « cela dit » dans le même paragraphe chez celui que l’on en considère pas moins comme un grand auteur latin ! (mais Proust, en le pastichant, avait déniché de semblables sutures en pagaille sous la plume de Renan). Le même Proust a laissé échapper dans une lettre encolérée de 1908 à Mme Straus que la perfection du style existait. Mais qu’est-ce qui est bien écrit et qu’est-ce qui est mal écrit ? Florilège à partir de citations pêchées dans ce livre notamment du côté de chez Gracq :
« Les rails quadruplés semblent tenir lieu à la vallée de rivière » (La Presqu’île), « Il se sentait mieux presque qu’heureux » (idem), « Le sentiment plus vif qu’il avait de rentrer chez lui lui coulait une chaleur » (Un Balcon en forêt), « Le cœur malgré lui lui battait plus fort » (idem), « La bienfaitrice trempa le pain de l’exilé dans l’absinthe des reproches » (La Cousine Bette), « Une chose digne de remarque est la puissance d’infusion que possèdent les sentiments » (Le Père Goriot)…
… étant entendu qu’une phrase suffit à faire pendre n’importe quel écrivain. Dans le meilleur des cas, on dira l’hiatus particulièrement gauche, incorrect ; mais qui saura jamais décrire la lourdeur sans se ridiculiser ? On sait ce que c’est, on sait comment c’est fait et quel effet ça fait, mais de là à la démonter… (sauf en s’y mettant soi-même). De toutes façons, il est aussi facile de pointer des défauts d’écriture qu’il est malaisé de définir un idéal du bien écrire. D’autant que des données sociologiques viennent souvent parasiter le jugement. Si Gide plutôt que Valéry, et Sartre plutôt que Camus, ont été chacun en leur temps considérés comme les maîtres de style, c’est aussi en raison de leur situation littéraire (maîtrise des réseaux, magistère etc).
L’auteur fait son miel des lieux communs, poncifs et tartes à la crème que la critique a ressassé sur le sujet. Le principal tient en un axiome qui a suscité des dizaines de milliers de pages : « Flaubert écrivait bien, Balzac écrivait mal, Stendhal n’écrivait pas ». A asséner si possible en société sur un ton qui ne souffre pas la contradiction. Au cas où un commensal oserait relever, l’achever par le coup de grâce : « Quant à Zola, médiocre styliste, grand écrivain ». Avec Maupassant, ça se complique ; on nage en plein paradoxe car d’un côté, on le décrète sans style, et de l’autre, on convient qu’il est l’héritier de Flaubert, dernier écrivain classique par le travail du style.
Des critiques et des universitaires y ont consacré des essais savants : Gustave Lanson, Antoine Albabat, Ferdinand Brunetière, Albert Thibaudet… L’auteur y a puisé matière à réflexion jusqu’à les épuiser ; il l’a fait avec rigueur et précision, même s’il est permis de nourrir de sérieux doutes sur la « consigne » (pas du tout son genre) qu’aurait donnée Gaston Gallimard (et à qui ? on l’ignore) d’écrire dans « un style clair, correct, dépouillé, qui n’attire pas l’œil » (et la source de cette « information » est bien faible : le Petite histoire de la langue française, 1958, de Charles Bruneau…). Tout cela pour introduire un chapitre bien tourné sur le style Qualité France – rien à voir avec l’Anatole mais tout à voir avec le mythique « style Nrf », revue et éditions mêlées, dénoncé dans les années vingt par le polémiste Henri Béraud comme une « croisade des longues figures » ; il est vrai qu’il les croyait tous protestants, derrière Gide et Schlumberger, et tous hostiles à la moindre emphase, assoiffés de discrétion, de pureté, de nudité, de pauvreté de la langue, au nom de la plus grande clarté, du sens du rythme et de la recherche de l’unité, jusqu’à aboutir à une écriture d’une blancheur inquiétante. Au vrai, comme l’explique bien Gilles Philippe, cette tendance préexistait à la création de la Nrf ; Flaubert lui-même, en 1867, disait atteindre la sècheresse idéale dès lors que, pour décrire un arbre, il suffisait d’écrire son nom ; simplement les animateurs de la Nrf surent catalyser cette tendance et l’incarner, tant et si bien qu’on crut dès lors que là résidait prétendu « style parfait ». Il faudra que Valéry y mette son grain de sel pour que ce dépouillement s’enrichisse d’une vraie densité et d’une certaine rigueur, d’un culte du liant et de la continuité dans la succession des phrases plutôt que d’une religion du mot juste, le tout débarrassé des maniérismes, coquetteries, archaïsmes du grand prosateur en titre, André Gide. Le fait est qu’avec le recul, Gide sonne parfois daté quand Valéry demeure sans âge. Gaëtan Picon, dont on ne louera jamais assez le génie visionnaire dans le regard panoramique qu’il jeta sur l’histoire littéraire, observait à juste titre que Valéry était le dernier des classiques en ce sens qu’il était un écrivain de conversation : comme la prose du Grand siècle et des Lumières, sa prose avait eu la conversation pour modèle, loin de la tyrannie du style léché et des ravages de l’écriture artiste. De là à faire désormais de l’illusoire style Nrf « une marque d’infamie », n’exagérons rien. Pas sûr non plus que la modernité ait été à ce point avide de « bien écrire » en fonction de règles valables pour tous, sauf à exclure de ladite modernité Mort à crédit entre autres…
Ah, les fameuses négligences de Stendhal, ses répétitions, ses épithètes banales, la monotonie de son lexique… On préfèrerait mal écrire comme Stendhal que bien écrire comme… (au choix). D’ailleurs, l’auteur reconnaît que, contrairement à Proust, il préfère souvent les textes mal écrits aux textes bien écrits. Le tout n’est-il pas de s’entendre sur la norme ? Après cela, on se demande ce qui peut bien rester des stylistes et maîtres de style des deux derniers siècles. Flaubert bien sûr, même si parfois le travail se voit encore et pèse ; Ernest Renan malgré ses germanités et son obsession de la nuance ; Anatole France en héritier du précédent ; Paul Valéry qui, en succédant à celui-ci à l’Académie française, réussit l’exploit de ne jamais citer son nom mais d’user sept fois de « classique » pour le désigner.
Il est frappant de constater que lorsque la parole du romancier se fait si limpide, économe, simple, qu’elle en est transparente, celui-ci mérite le compliment que Barthes adressait au Camus de l’Etranger : « Il accomplit un style de l’absence qui est presque une absence idéale de style ». On aura compris que le grand style relève justement de l’invisible : c’est le style qui ne se voit pas mais se devine à peine. Ne pas en faire trop avec un style en habits du dimanche paré des signes de la Littérature ; éviter de ne pas en faire assez avec un style d’une pauvreté ostentatoire. L’idéal est dans l’entre-deux, où se situe un abime. Mais il est inutile d’y chercher la perfection, laquelle n’est pas de ce monde.
(« Tireur à Alep » photo Javier Manzano/Afp, prix Pulitzer 2013; « Chicago » photo Fernando Scianna, courtesy Agence Magnum)
813 Réponses pour Cauchemar du style parfait
jean marron il adore se faire casser l’post
c ‘est promis ,à partir de maintenant j’arrête mes conneries .
Bon, maintenant on se fait expliquer par un inculte à deux balles où est la recherche… Bon, on est sur la RdL… nous avons les Chaloux, les Mauvaises Langues… enfin la crème de la crème de la culture française
Cela dit, pas mal l’attachement fétichiste aux instruments dont il est fait état à 0 h 53 min… et pas étonnant que ce soit l’éditeur expatrié qui met ce post en ligne…
plutôt hard (pour l’époque du moins)
boh lady tachterlé elle dit bien pareil hin kabloom?..même que c’est pas traduit
y’en a des jean marron..ben c’est comme un toc..à table tu passes pour un grossier buveur d’anisette pas cher..et au lit ça passe comme une lettre a la..post
Avec Proust, le roman commence à passer du fictif à l’autofictif, JB, c’est d’ailleurs le reproche principal que lui faisait Gide, qui lui ne se masquait pas derrière une pseudo hétérosexualité de façade…
..faut bien te mettre dans l’idée jean marron que souvent..eh ben c’est des salopes épicétou
N’ étant pas pour l’internementà outrance ,je ne demande pas l’hospitalisation urgente de bougeureau , mais je dois dire quesa grossièreté m’insuppotre au plus point!!!
une pseudo hétérosexualité de façade
..faut la noter celle là baroz
mais je dois dire quesa grossièreté m’insuppotre au plus point!!!
..haaaa..ça fait du bien
« l’attachement fétichiste aux instruments »
Oui, quand on parle du style de la sodomie, Philippe Régniez préfère sortir sa vieille machine à écrire, étrange !
« on sait aujourd’hui que le modèle principal d’Albertine est Alfred Agostinelli »
Et il y a aussi du Proust dans Charlus, d’où la description consciente des personnages faisant appel au subconscient du narrateur, JB, si tu vois ce que je veux dire… (rédigé par Jacques Barozzi)
Voui, voui, voui… disons que j’entrevois. On touche là, me semble-t-il, à l’inextricable question des rapports entre Proust et ses personnages; c’est extrêmement compliqué parce qu’on sait que Proust a mis énormément de lui-même et des gens qu’il a connus dans ses personnages ; cependant, la « Recherche » ne relève en rien de ce qu’on nommera plus tard l’autofiction. Proust travaille un peu à la manière de Balzac, transposant, remodelant, réinventant des données venues de son expérience vécue. Alors, savoir ce qui, dans la « Recherche », trahit l’inconscient ou le subconscient proustien me paraît une entreprise excessivement délicate. C’est cette circulation entre auteur et fiction qui m’a gêné à la lecture du livre de Jean-Yves Tadié, « Le lac inconnu, entre Proust et Freud », livre auquel je reproche un certain manque de rigueur dans l’analyse. Tenter une psychanalyse de Proust à partir de son roman me paraît extrêmement aventureux ; en risquer une de ses personnages qui tienne vraiment la route me paraît mission impossible. Mais jusqu’à quel point la psychanalyse de Shakespeare par Freud à partir d' »Hamlet » ou du personnage lui-même à partir de la pièce tient-elle vraiment la route ?
« J’irai même usqu’à vous dire (comme je dirais à Rivière) que je ne suis pas un NRfiste fanatique Mais c’est trop bête de se manger les uns les autres.Je ne suis suspect d’aucun intérêt en vous disant cela… »
proust autodictionnaire éditions omnibus*
* p 47 de la statue intérieure de F.Jacob, le narrateur poursuit la question »Maman qu’est ce que ça veut dire omnibulée »
dans ses trouvailles, homme nibus, Homme nibuler , Nibuler un homme, Nibuler ne femme ,je vais te nibuler »
j’ajoute Assouline nibule les nibulamini-
de la nibugbunilisation comme un des beaux-arts
tranxodyl pour blog n++++ au bord de la crise de nerf, faut en parler à Almodovar pour son prochain film !
Jacques Barozzi dit: 24 juin 2013 à 12 h 10 min
Paul Edel, que diriez-vous du style de Flaubert ?
je dirai que dans « un coeur simple »c’est un étonnant degré zéro,écrit comme un article de journal avec informations et severiité. mais sur sa correspondance Flaubert est énergique, direct, rigolo, assez fumant de spontaneeité.pour le reste il se corsete et se paralyse -parfois résultats merveilleux… dans « »l’éducation sentimentale il a la phrase dépressive et retombante ce qui a irrité la critique de l’époque et le public.mais le côté si « travaillé » du style laubert dans salammbol » oar exemple est kitsch et fascinant par le nmbre d’informations historiques fouillées.flaubert est vraiment un cas à part qui demnde des pages et des paages.pour gide oui, parfois des styles aux teintes de cameleon selon les sujets mais les gris et ductilités différentes dominent, il est tres gorge de pigeon… .une sortede délié fluide passe partout qui prouve son agilité intellectuelle.mais son style nrf, et ses suiveurs m’agace c’est vrai tres « gouteurs culinaires distancés dans la critique..pas le bonhomme et son voyage au congo par exemple.ou son étonnante lucidité politique et courage « retour d »urss »mais tout ça incisif d’exceellent journaliste.. mais le style zola, dans les pasages érotiques(« nana », « la terre »,par exemple) flambe d’une manière stupéfiante avec soudain une surcharge sensuelle et sonore formidable.
« Le lac inconnu, entre Proust et Freud »
Merde, j’avais pas reconnus Marcel et Sigmund dans les amants de « L’inconnu du lac », et Phil qui ne m’avait rien dit !
« casser le pot »
Le premier qui respecte pas le matériel dans mon chalet tout neuf, ça va y coûter bonbon. Tu casses, tu payes !
Mais jusqu’à quel point la psychanalyse de Shakespeare par Freud à partir d’ »Hamlet » ou du personnage lui-même à partir de la pièce tient-elle vraiment la route ?
le patient opine..il acquièce..bref il est mort
une surcharge sensuelle et sonore formidable
polo doit péter au lit..
je corrige pour les nibulamini que dans le dico, c’esntrée NRF et et allez vous faire bugbunibuler en paix
John Brown dit: 24 juin 2013 à 14 h 45 min
« L’homosexuel du roman, ce n’est pas lui, c’est Charlus. »
John, le problème avec Proust, c’est que les choses ne sont pas aussi simples. Il y a dans La Recherche un commencement d’aveu que peu des lecteurs de Proust que je connais ont remarqué.(Je crois que j’ai déjà cité ce passage il y a longtemps).
« Le poète est à plaindre, qui n’est guidé par aucun Virgile, d’avoir à traverser les cercles d’un enfer de soufre et de poix, de se jeter dans le feu qui tombe du ciel pour en ramener quelques habitants de Sodome. Aucun charme dans son œuvre ; la même sévérité dans sa vie qu’aux défroqués qui suivent la règle du célibat le plus chaste pour qu’on ne puisse pas attribuer à autre chose qu’à la perte d’une croyance d’avoir quitté la soutane. Encore n’en est-il pas toujours de même pour ces écrivains. Quel est le médecin des fous qui n’aura pas à force de les fréquenter eu sa crise de folie ? Heureux encore s’il peut affirmer que ce n’est pas une folie antérieure et latente qui l’avait voué à s’occuper d’eux. L’objet de ses études, pour un psychiatre, réagit souvent sur lui. Mais avant tout, cet objet, quelle obscure inclination, quel fascinateur effroi le lui avait fait choisir ? ».
La Prisonnière, édition Clarac et Ferré, Pléiade volume III P. 207.
Edition Tadié, Pléiade volume III P. 711.
En ce qui concerne la critique de Gide, lors de la visite de 1916, il me semble que celui-ci reproche à Proust la laideur des homosexuels dans La Recherche. Ce à quoi Proust répond que les scènes en question il les trouve très belles. Ne le dit-il pas au cours de la rencontre Charlus Jupien? « Une beauté grandissante ».
Qui ne pète pas au lit et ailleurs, le boug, au moins Polo il n’hésite pas à prendre des risques et se jeter à l’eau sur la question casse-gueule du style de Flaubert, et je l’en remercie…
du style laubert dans salammbol
..on dirait du gustave moreau polo
Paul Edel, par un degré zéro, une épure.
La Prisonnière, édition Clarac et Ferré, Pléiade volume III P. 207.
Edition Tadié, Pléiade volume III P. 711. (cité par Chaloux)
Extraordinaire passage en effet. Quel écrivain !
« ..on dirait du gustave moreau polo »
renato va encore dire que c’était le style à la mode de l’époque, mais pas l’Idée, attention, le boug, à ne pas confondre !
et quand même y penser toujours , PAssouline aurait pu mettre un Gambetta on en eût parlé
Léon Gambetta, né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, est un homme politique français républicain
« Le style appartient au mode », Jacques, je souligne : au mode… MODE nom masculin…
et pour la vérification
La formule « y penser toujours, n’en parler jamais », prononcée par Gambetta en 1872, est par ailleurs attribuée à Jules Ferry (p. 106).
http://clio-cr.clionautes.org/spip.php?article2245#.UchHZrX8Fvk
La Prisonnière, édition Clarac et Ferré, Pléiade volume III P. 207.
Edition Tadié, Pléiade volume III P. 711. (cité par Chaloux)
Pour en revenir à la question du style, si c’est pas ça le grand style, qu’est-ce que c’est ? Finesse, justesse, émotion, profonde gravité. Sans compter l’époustouflante virtuosité syntaxique. Sans compter la référence (immodeste?) à Dante.
Sans compter la référence (immodeste?) à Dante
pour ça que freud a une certaine gène avec les écrivains, son effroi est plus petit que le leur, lequel est plus petit que ceux des poétes si j’ai bien compris..tout est a sa place
(‘Modo’ est une revue de design fondée en 1977 par Alessandro Mendini — le sous-titre choisi par Mendini, est ‘Revue de la culture du projet’.)
Paul Edel, on ne peut pas dire qu’Un Cœur Simple soit écrit « comme un article de journal ». Il y a notamment un travail sur le temps qui est extraordinaire. Rien d’un article de journal, vraiment. Relisez. Il y a dans cette remarque toute la légèreté d’un lecteur de Stendhal.
« Puis des années s’écoulèrent, toutes pareilles et sans autres épisodes que le retour des grandes fêtes; Pâques, l’assomption, la Toussaint. Des événements intérieurs faisaient une date, où l’on se reporterait plus tard. Ainsi, en 1825, deux vitriers badigeonnèrent le vestibule; en 1827, une portion du toit, tombant dans la cour, faillit tuer un homme. L’été de 1828, ce fut à Madame Aubain d’offrir le pain bénit; Bourais, vers cette époque, s’absenta mystérieusement; et les anciennes connaissances peu à peu s’en allèrent : Guyot, Liébard, Mme Lechptois, Robelin, l’oncle Grémanville, paralysé depuis longtemps ».
Pleiade II, Thibaudet Dumesnil, P. 610.
Stylistiquement, il y a dans les Trois Contes de quoi méditer et chercher tout une vie.
c’était le style à la mode de l’époque
..il s’est fait quand même droledement éreinté..le style c’est quand même l’attribution au finiche..ce qui rapporte une « oeuvre » à un nom..à tout prix même aujourdhui..c’est ça sa performance mesurabe aujourdhui..le « grand style » jean marron c’est l’appartenance a un type..ce que dit « les » prouts et consor..même si y’en a qu’un
..bref aujourdhui des styles trés mesurable, y’en a de mauvais, au moyen age on interdisait de mesurer les « mauvais » styles
« des séances spéciales au bordel avec la photo de sa mère »
là c’est grave
renato dit: 24 juin 2013 à 15 h 22 min
« Le style appartient au mode », Jacques, je souligne : au mode… MODE nom masculin…
Avec la faute supposée, ça voulait encore dire quelque chose.
Maintenant, plus rien.
C’est du Toto.
tranxodyl pour blog n++++ dit: 24 juin 2013 à 15 h 17 min
un homme politique français républicain
et un sympathique aérostier…
Jacques, ces histoires de photo me semblent avoir été ramassées par Painter, qui a cru bon d’écrire la vie de Proust à partir de La Recherche (Barthes l’explique très bien), dans le cloaque de Maurice Sachs. Je crois qu’on n’affirme plus rien de tel.
Un vrai demeuré ce « Mais comment fait-il? », et ignorant par-dessus le marché ! Enfin… pourtant les dicos sont librement consultables en ligne…
« je dirai que dans « un coeur simple »c’est un étonnant degré zéro,écrit comme un article de journal avec informations et severiité » (rédigé par Paul Edel)
Je connais plus d’un écrivain qui rêverait d’écrire un « article de journal » de cette force-là. ! Et comme exemple de degré zéro de l’écriture, Paul Edel aurait pu trouver un exemple plus probant. On le renverra, entre autres passages, à l’épisode des adieux de Félicité à Victor sur le port du Havre. J’ai l’impression que Paul Edel confond le degré zéro de l’écriture avec sa densité et son pouvoir d’émotion.
renato dit: 24 juin 2013 à 15 h 43 min
Mais quelle burne ce renato.
Qu’il nous fasse maintenant la liste de ses chef-d’oeuvres réalisés à partir de cette croyance de microcéphale.
et un sympathique aérostier…
moins qu’hindenbourgue
« … cette croyance de microcéphale. »
Comme ça Schoenberg serait un microcéphale… interessant, surtout venant d’un traine-savates…
renato c’est Schoenberg.
Toto je te parle de TON OEUVRE; de tes chef-d’œuvres, pas de Shoenberg, mais quelle tête de paf.
Question style, Marcelou titillait le derrière de ragondins à coups d’aiguilles à tricoter. enfin..faudrait vérifier avec un spécialiss de marcelou proust.
Je ne sui pas ici pour vendre et je n’ai pas à faire de listes à l’usage d’un con.
sui > suiS
Non, tu as raison, ne fais pas de liste. Tais-toi.
Pauvre gars, il est tellement arrogant qu’il ne peut s’abstenir de l’usage d’un impératif : « Tais-toi », qu’il dit… hi, hi, hi…
C’est parce que c’est vraiment un impératif !
Mais quelle burne ramollie ce renato, quelle burne.
J’ai eu du pot : j’ai retrouvé le passage !
« Je ne cessai pas d’insister. « Enfin, au moins ayez le courage de finir votre phrase, vous en êtes restée à casser… – Oh ! non, laissez-moi ! – Mais pourquoi ? – Parce que c’est affreusement vulgaire, j’aurais trop de honte de dire ça devant vous. Je ne sais pas à quoi je pensais ; ces mots, dont je ne sais même pas le sens et que j’avais entendus, un jour dans la rue, dits par des gens très orduriers, me sont venus à la bouche, sans rime ni raison. Ça ne se rapporte ni à moi ni à personne, je rêvais tout haut. » Je sentis que je ne tirerais rien de plus d’Albertine. Elle m’avait menti quand elle m’avait juré tout à l’heure que ce qui l’avait arrêtée c’était une crainte mondaine d’indiscrétion, devenue maintenant la honte de tenir devant moi un propos trop vulgaire. Or c’était certainement un second mensonge. Car, quand nous étions ensemble avec Albertine, il n’y avait pas de propos si pervers, de mots si grossiers que nous ne les prononcions tout en nous caressant. En tous cas, il était inutile d’insister en ce moment. Mais ma mémoire restait obsédée par ce mot « casser ». Albertine disait souvent « casser du bois », « casser du sucre sur quelqu’un », ou tout court : « ah ! ce que je lui en ai cassé ! » pour dire « ce que je l’ai injurié ! » Mais elle disait cela couramment devant moi, et si c’est cela qu’elle avait voulu dire, pourquoi s’était-elle tue brusquement ? pourquoi avait-elle rougi si fort, mis ses mains sur sa bouche, refait tout autrement sa phrase et, quand elle avait vu que j’avais bien entendu « casser », donné une fausse explication ? Mais du moment que je renonçais à poursuivre un interrogatoire où je ne recevrais pas de réponse, le mieux était d’avoir l’air de n’y plus penser, et revenant par la pensée aux reproches qu’Albertine m’avait faits d’être allé chez la Patronne, je lui dis fort gauchement, ce qui était comme une espèce d’excuse stupide : « J’avais justement voulu vous demander de venir ce soir à la soirée des Verdurin » – phrase doublement maladroite, car si je le voulais, l’ayant vue tout le temps, pourquoi ne le lui aurais-je pas proposé ? Furieuse de mon mensonge et enhardie par ma timidité : « Vous me l’auriez demandé pendant mille ans, me dit-elle, que je n’aurais pas consenti. Ce sont des gens qui ont toujours été contre moi, ils ont tout fait pour me contrarier. Il n’y a pas de gentillesses que je n’aie eue pour Mme Verdurin à Balbec, j’en ai été joliment récompensée. Elle me ferait demander à son lit de mort que je n’irais pas. Il y a des choses qui ne se pardonnent pas. Quant à vous, c’est la première indélicatesse que vous me faites. Quand Françoise m’a dit que vous étiez sorti (elle était contente, allez, de me le dire), j’aurais mieux aimé qu’on me fende la tête par le milieu. J’ai tâché qu’on ne remarque rien, mais de ma vie je n’ai jamais ressenti un affront pareil. » Pendant qu’elle me parlait, se poursuivait en moi, dans le sommeil fort vivant et créateur de l’inconscient (sommeil où achèvent de se graver les choses qui nous effleurèrent seulement, où les mains endormies se saisissent de la clef qui ouvre, vainement cherchée jusque-là), la recherche de ce qu’elle avait voulu dire par la phrase interrompue dont j’aurais voulu savoir quelle eût été la fin. Et tout d’un coup deux mots atroces, auxquels je n’avais nullement songé, tombèrent sur moi : « le pot ». Je ne peux pas dire qu’ils vinrent d’un seul coup, comme quand, dans une longue soumission passive à un souvenir incomplet, tout en tâchant doucement, prudemment, de l’étendre, on reste plié, collé à lui. Non, contrairement à ma manière habituelle de me souvenir, il y eut, je crois, deux voies parallèles de recherche : l’une tenait compte non pas seulement de la phrase d’Albertine, mais de son regard excédé quand je lui avais proposé un don d’argent pour donner un beau dîner, un regard qui semblait dire : « Merci, dépenser de l’argent pour des choses qui m’embêtent, quand, sans argent, je pourrais en faire qui m’amusent ! » Et c’est peut-être le souvenir de ce regard qu’elle avait eu qui me fit changer de méthode pour trouver la fin de ce qu’elle avait voulu dire. Jusque-là je m’étais hypnotisé sur le dernier mot : « casser », elle avait voulu dire casser quoi ? Casser du bois ? Non. Du sucre ? Non. Casser, casser, casser. Et tout à coup, le regard qu’elle avait eu au moment de ma proposition qu’elle donnât un dîner me fit rétrograder aussi dans les mots de sa phrase. Et aussitôt je vis qu’elle n’avait pas dit « casser », mais « me faire casser ». Horreur ! c’était cela qu’elle aurait préféré. Double horreur ! car même la dernière des grues, et qui consent à cela, ou le désire, n’emploie pas avec l’homme qui s’y prête cette affreuse expression. Elle se sentirait par trop avilie. Avec une femme seulement, si elle les aime, elle dit cela pour s’excuser de se donner tout à l’heure à un homme. Albertine n’avait pas menti quand elle m’avait dit qu’elle rêvait à moitié. Distraite, impulsive, ne songeant pas qu’elle était avec moi, elle avait eu le haussement d’épaules, elle avait commencé de parler comme elle eût fait avec une de ces femmes, avec peut-être une de mes jeunes filles en fleurs. Et brusquement rappelée à la réalité, rouge de honte, renfonçant ce qu’elle allait dire dans sa bouche, désespérée, elle n’avait plus voulu prononcer un seul mot. Je n’avais pas une seconde à perdre si je ne voulais pas qu’elle s’aperçût du désespoir où j’étais
Bon, le chacal, vous avez raison : vous êtes cultivé et intelligent, de plus vous êtes naturellement porteur d’une conscience de la langue sans pareils. Bon, reste la question de la petite cuillère, mais personne n’est parfait…
« moins qu’hindenbourgue »
Bon, mais le king de la six-cordes, c’est quand même Jimmy Page..
Pourquoi le « Chacal »?
Il y a erreur sur la personne.
Grosse erreur.
Cherchez mieux.
dans « : « Il accomplit un style de l’absence », beau le verbe accomplir avec l’auteur en sujet , même s’il sort du participe ( un style accompli,
une liste du dico
Rem. 1. L’acte est tantôt exceptionnel, tantôt rituel et solennel. 2. Syntagmes rencontrés : accomplir un acte, une action, une tâche, un travail, une besogne, un crime, une fonction, une mission, un exploit, un effort, un geste, un mouvement, une réforme, une révolution, un rite, un devoir, un sacrifice, une cérémonie, une pénitence, un pèlerinage..
Le chacal sans arrières pensées : voyez le comportement de l’animal…
« des séances spéciales au bordel avec la photo de sa mère »
…là c’est grave
Mais non ! ce n’est pas grave ! Une photo…. ! L’est bizarre, ce Marcel, un vrai dingue. Quand j’étais petit, ma mère chérie m’amenait en promenade au bureau, càd au bordel quoi, là où elle bossait. On voyait les collègues de travail qui m’apprenait l’Arétin dans le texte. Formation convenable… Mon père chéri n’allait jamais me faire jouer au pifpaf avec les filles, il disait : « Quand je veux jouir d’un beau bordel, d’un claque somptueux, d’une licence délicate travaillée dans le moindre détail, je reste à la maison, chez ta mère ! »
Pas de style sans objet. Pas d’objet sans son style. L’objet impose le style. Par exemple, vous trouvez un beau matin, sur votre table d’écrivain, un hérisson naïf et globuleux. Qu’est-ce que vous faites ? Démonstration :
» […] Comment me faire bien comprendre ? Je n’en avais rien à foutre, moi, de la question du hérisson naïf et globuleux. Ni maintenant davantage. Laissez-moi le temps d’enfiler un gant de fer, une armure, et vous verrez
comme je m’en tamponne, si je puis m’exprimer ainsi. C’est nouveau pour moi aussi. Et ces rimes intérieures de même. Ces octosyllabes malgré moi. Pas mon style. Tout détraqué celui-ci depuis que je dois sans cesse me soucier du hérisson naïf et globuleux que vous avez là sous les yeux. Pourtant je me plaisais à dire que le style est une caractéristique physique de l’écrivain. Comme sa démarche ou son sourire, comme la quantité de terre qui tient dans sa paume. Comme l’espace entre ses sourcils froncés. De quoi ai-je l’air
à présent ? Vais-je devoir tout remettre en cause ? Un art poétique vieux de quinze ans, qui a fait ses preuves tant et tant ! Pour les beaux yeux d’un hérisson naïf et globuleux ! Ceci au moins est vrai : le regard de ses petits yeux ronds et noirs est si doux et candide, confiant, à la fois si sensible, si intense,si ardent, que l’on pourrait douter d’avoir affaire à un être engagé seconde après seconde dans la lutte pour la vie et voir plutôt en lui un jouet en plastique parfaitement idiot qui couine »
( Eric Chevillard, « Du Hérisson » )
Remplacez le hérisson naïf et globuleux par Dulcinée, un savon, le salon de la princesse de Guermantes ou le port du Havre vers 1840, et le problème du style se pose dans les mêmes termes. Vous êtes là comme un con à ne pas savoir quoi faire de votre hérisson naïf et globuleux, et pas question de vous en tirer à l’aide du fameux degré zéro de l’écriture cher à ceux qui confondent la littérature avec la lecture du journal à haute voix. Au fait, dire « Du hérisson », de Chevillard, à haute voix,c’est un régal que je vous dis pas. Le style, comme le savait celui qui ne se savait pas journaliste, ça se teste à l’épreuve du gueuloir !
« Ils se nourrissent principalement de charognes et de fruits et chassent de petites proies : petits mammifères, insectes, grenouilles, lézards et oiseaux. »
Choisis ton camp, camarade.
Six cordes c’est déjà de la compromission…
Voyez le comportement… comment il agit…
Vous renato vous seriez plutôt un Bernard-l’ermite. Voyez son comportement.
Six cordes c’est déjà de la compromission…
niccolo paganini il en limait 3 ou 4 de façon a ce qu’elles pètent en concert..les filles en pissaient dans leur culotte, c’était l’effet de son style..ça c’est fort
Six cordes c’est déjà de la compromission…
Quand on y ajoute les doigts, ça devient carrément de l’intromission..
J’ai eu du pot : j’ai retrouvé le passage !
..t’es guérite
faut la noter incontinente aussi celle là clopine..aprés tu vas oublier
Lorsque j’approche pour en limer trois ou quatre, les filles, elles pissent de frousse dans leur culotte : faut dire que je fais peur quand le vit ambitieux prend le dessus sur l’inconscient langagier…
quand nous étions ensemble avec Albertine, il n’y avait pas de propos si pervers, de mots si grossiers que nous ne les prononcions tout en nous caressant
nous nous..quest ce qui veut il dire par là..
ha jlavais dit
William Priapic Montaner dit: 24 juin 2013 à 16 h 50 min
Lorsque il approche pour en limer trois ou quatre, les filles, elles pissent de rire dans leur culotte : faut dire qu’il fait pitié quand son vit gélatineux s’affale dans son inconscient langagier… enfin… sur son haut-de chausse baissé…
…
…le style rentable au » jardin « ,…comme ailleurs,…
…que t’en a du style,…fait voir,…plus près,…et avec fruits,…
…la division des réalités pour en être le miel d’abeilles,…les cerises, la banane, le dindon, du style de la farce,…
…quel style, Oui,…tourner vous,…encore,
…les fesses maintenant le dos replier,…
…vous postulez la place, bonne à tout faire,…quels fruits là,…
…Oh,…Monsieur à du goût aussi,…je me disait aussi,…ce style des blanches colombes que l’on vous balance à l’emploi,…la concurrence pour me soumettre,…du style, et quoi encore,…
…du hold-up,…que je vous dis,…
…la famille aux Rapetous d’en face,…c’est certain,…
…Merci,…vos fruits de service, la nuit vous repasserez en rendant votre tablier,…
…la pêche au magot en ligne de mire,…
…le style trop tard, d’éviter les entourloupettes de première,…Sooff-y-tell,…pour pistonnées du pinceau,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…
…
Et dire que pendant ce temps-là, Grosse Miche pédale paisiblement sur son vélo électrique en pleine Sologne, comme un Grand Meaulnes électrifié.
La vie est vraiment trop injuste…
Le style entre-deux voilà qui est gaussien, corboeuf !
– ça tombe bien on a aussi le flou gaussien…
Vous rigolez mais le braquemart, comme le style, c’est l’homme. Flaubert en parle un peu dans son journal, pour écrire il ne crachait pas seulement dans ses mains pour se tailler la plume d’oie, une sorte d’hygiène du style, peut-être, réclamait sa part d’action. Pour Balzac, c’est forcément plus complexe car si lui aussi avait à tout prix besoin de l’excitation sexuelle pour composer ses histoires et les coucher dans des romans, il s’abstenait de parvenir au climax, et se retenait tout juste à temps ; pour lui l’orgasme ne valait rien, en revanche la tension sexuelle venait à point nommé pour relancer l’inspiration créatrice déjà lancée sur de bons rails par les sessions de dégustations de boissons chaudes que ce caféïnomane invétéré s’offrait continûment. La masturbation chez Flaubert était aussi peut-être plus une manière de conjurer un ennui profond, voire une dépression naissante. Un auteur cette fois-ci contemporain, John Cheever va jusqu’à prétendre que le sexe aurait considérablement amélioré son style.
On turbine, on turbine… dit: 24 juin 2013 à 17 h 02 min
un Grand Meaulnes électrifié
Oui enfin il doit en être à son dix-huitième bistrot…
Flaubert se la trempait plutôt dans une bassine d’eau froide. Voyez la Correspondance.
Voilà un livre où il est question de style à toutes les pages mais, étrangement, assez peu de styliste.
il n’en va pas de même dans la langue commune des adolescents et de leurs parents : styliste est un rêve de qualité, france ?je ne sais : on dirait même que pour certains commentateurs , c’est celui qui les porte .
n’importe pourquoi restreindre aux arts les risques associés à l’exaltation de la perfection : enfant parfait, parents parfaits ?
la perfection serait- elle une qualité possible d’homo numericus , d’homo erdelianus ?celui qui ne fait pas de faute de frappe porteuse du lapsus génial , génial ?
et un lapsus parfait ça existe ? genre, genre l’offrance musicale
x.lew vite fait bien fait passant, le degré zéro du sexe reste-t-il à écrire?
C’est pour ça que Grosse Miche a fait poser sur son vélo un moteur de remorqueur à baleine.
cocher la case
1- l’offrande musicale
2- l’offense musicale
3- sans opinion
Ou alors s’effondrer…
renato dit: 24 juin 2013 à 17 h 14 min
Ou alors s’effondrer…
Oui, vous avez raison, chez vous tout est là. Sans alternative.
renato dans une absence totale du sens, où va-t-on pauvres de nous avec toutes nos machines à produire, pas le moindre petit interstice où reposer en paix, partout le sens guette et tire peut vous abattre froidement sans plus de sentiment que ça.
xlew.m dit: 24 juin 2013 à 17 h 06 min
besoin de l’excitation sexuelle
Oui mais il faudrait des claviers à une seule main alors…
Czeslaw Milosz a dit un jour que son style devait beaucoup à celui de l’un de ses cousins, Oscar Milosz. Il avait inventé toute une cosmogonie, par anticipation de celle de Einstein, s’amuse à noter Milosz. A grands coups de références au symbolisme tardif il avait essayé de bâtir une nouvelle essence poétique du mouvement, en s’attachant à la faire coller à la pensée newtonienne. Czeslaw Milosz a commencé à écrire en s’inspirant des poètes de La Pléiade, les Joachim du Bellay, Remy Belleau, Pierre de Ronsard, et d’autres. Ce qu’il recherchait chez eux (comme plus tard dans la poétique chinoise), c’est moins un chemin d’accès à la poésie (il ne se voyait pas poète) mais plus un moyen, une voie pour exprimer une attitudes la plus négative possible (il cite la haine de la bourgeoisie chez Flaubert comme exemple à suivre.) Le style pour lui, c’était déjà avoir, dans la vie, un comportement différent, un style à l’opposé des autres. Les plus grands stylistes ont sans doute cette démarche au commencement, cela se sent chez eux.
Sous le coup d’un échec peut-être — et encore, pas toujours ; mais sous le coup du sens c’est improbable… puisque l’on a plus qu’un petit interstice pour reposer…
« La masturbation chez Flaubert était aussi peut-être plus une manière de conjurer un ennui profond, voire une dépression naissante. »
Chez moi, c’est pour faire plaisir à mon Popaul (non, pas celui-là, restons sérieux)
Des claviers à une seule main…Avant c’était mieux car on imagine facilement le poète, l’écrivain la plume en main poursuivant sa visite de l’encrier d’une part et de l’autre se soumettre à la montée de sa sève inspirée.
il permet le compromis entre « l’expressivité littéraire de la phrase longue et l’exigence nationale de la phrase brève ».
ce que l’on rapprochera peut-être avec profit des séances lacaniennes pour les mordus de psys et ceux qui n’ henri +
tranxo à remarquer que la psychanalyse vous occupe sur les lignes un ressort d’indiscrétion: êtes-vous parvenu(e?) à faire le ménage pour vous même où pensez-vous mettre votre savoir au profit des nombreux qui titubent entre les filaments de leur chlorophylle?
Il suffit de garder son environnement propre…
Le style, c’est l’homme : j’adore Silvio Berlusconi, embêté pour des petites broutilles à petites putes hors-d’âge, je déteste cette grande nouille de Montebourg qui a le redressement certes bruyant, mais peu productif. Ah ! la question du style… !
bérénice dit: 24 juin 2013 à 17 h 32 min
l’écrivain la plume en main poursuivant sa visite de l’encrier d’une part
Enfin bon avec les claviers de toutes manières on est obligé d’avoir des doigts dactyles…
Paul Edel dit: 24 juin 2013 à 12 h 01 min
« …. je prefere les styles (…) (…) ou l’argot travaillé Sévigné de Céline… »
Dites, justement, je me posais la question : ce style de Céline : très travaillé… travaillé Sévigné ? A ce point-là ? A-t-on conservé des manuscrits ? qui donnent des indications…? Peut-être que ça dépend des périodes de sa vie…? Que c’était plus du premier jet à tel ou tel moment de sa vie…? Plus laborieux à d’autres ? Que ç’a toujours été très travaillé ?
(Sévigné aussi d’ailleurs, ça se passait comment?)
Quatre Cavaliers représentatifs du « Cauchemar du style parfait » :
-Javier Manzano
-Silvio Berlusconi
-Arnaud Montebourg
-Michel Houellebecq
C’est pas la peine d’avoir un trépied pareil pour se plier en deux comme un chameau…
mais c’est PAssouline qi est obsédé de psychanalyse au point de récuser l’identité de psychanlyste à Zizek! (et de dire il , elle s’identifie à, trop de tel écrivain ou critique
j’ai entendu dire qu’est psychanalyste quelqu’un qui est psychanalyste pour quelqu’un , comme si ce n’était pas des questions de style : non que ‘en tienne pour Zizek pas plus qu’à un-e autre , même très savant-e et accompli-e !.
Vous êtes complètement nibulés, avec vos passions d’identifications et d’autorisation !
polder dit: 24 juin 2013 à 17 h 50 min
Paul Edel dit: 24 juin 2013 à 12 h 01 min
A-t-on conservé des manuscrits ?
C’est monstrueux pour chaque mot y a six ratures ! Tout est calculé avec une férocité monumentale personne d’autre peut décider…
renato dit: 24 juin 2013 à 15 h 49 min
« Comme ça Schoenberg serait un microcéphale… »
Existe-t-il ou non une distance entre une pensée conquise (Schoenberg) et une pensée répétée (renato)?
Peut-il exister un lien, si ténu soit-il, entre une pensée répétée (renato) et une pensée conquise (Schoenberg)?
Bouguereau dit: 24 juin 2013 à 15 h 14 min
du style laubert dans salammbol
4 cuillerées le matin, à jeun (dans la mesure du possible)
« Act without Expectation. »
Lao Tzu
Toujours pas de nouvelle de Grosse Miche, l’hirondelle électrique.
On commence à s’inquiéter sérieusement.
John Brown dit: 24 juin 2013 à 15 h 24 min
Sans compter la référence (immodeste?) à Dante.
Faut dire que Dante, déjà…
« Au milieu du chemin de notre vit ».
Si c’est pas de la vantardise, ça.
Il est probable que la Commedia fut initialement popularisée par groupes de poèmes, et qu’ne copie explicitement originale publiée par l’auteur n’ait jamais existée. Cela dit, Dante a beaucoup marché avant de jouer de la plume…
Par ailleurs on peut consulter le catalogue complet des manuscrit ici : http://www.danteonline.it/italiano/codici_indice.htm
ils ne se comptent pas ceux que j’ai entendus dire qu’ils étaient, eux, les introducteurs de la psychanalyse dans tel autre champ, il y a assez longtemps .alors puisque P.Assouline rappelle « qu’est-ce qu’on se l’envoyait à la figure !
tirez -vous même vos conclusions sur les conseils, et les angoisses de cet aveu de sa part,
et LE style et LA femme … et LES
bonne soirée .
P.Assouline prémâche assez pour que chacun puisse décider pour lui-même,et se questionner rétrospectivement .
Le style Oedipe à Colone :
Oedipe — Que sert donc la réputation, que sert un renom glorieux que les actions démentent? On dit qu’Athènes est la plus religieuse des cités, la seule capable de sauver l’étranger malheureux, la seule capable de le secourir. Et maintenant, qu’avez-vous fait de ces vertus, vous qui m’arrachez de mon asile, vous qui me chassez par la seule crainte de mon nom? Car ce n’est pas ma personne, ce ne sont pas mes actions que vous craignez; et ces actions (s’il fallait parler d’un père et d’une mère dont le sort, je le sais, vous inspire pour moi de l’horreur), ces actions, j’en suis moins l’auteur que la victime. Peut-on accuser la perversité de mon cœur, quand je n’ai fait que rendre le mal que j’avais souffert? Ainsi, lorsque j’aurais agi volontairement, même alors, je n’aurais pas encore été coupable. Mais c’est sans le savoir que j’ai suivi cette route fatale; tandis que mes bourreaux savaient bien qu’ils me faisaient périr. Je vous conjure donc, au nom des dieux, ô étrangers, après m’avoir fait quitter mon asile, sauvez-moi. En voulant honorer les dieux, craignez de les outrager; croyez qu’ils ont les yeux toujours ouverts sur le juste et sur l’impie, et que jamais le criminel n’a pu leur échapper. N’allez donc pas en leur nom ternir la gloire de l’heureuse Athènes par des actions impies. Mais défendez, sauvez le suppliant que vous avez accueilli et qui compte sur votre foi. N’insultez pas ce front que vous voyez défiguré par le malheur. Je viens, sous les auspices de la religion et des dieux , apporter un grand bienfait à cette contrée. C’est en présence du prince qui règne en ces lieux que ma bouche vous apprendra tout. Jusqu’alors ne me maltraitez pas.
double dit: 24 juin 2013 à 14 h 11 min
« Consummation » is the act of consummating…
The consummation of a contract…
The consummation of a mariage…
C’est « consummate » qui veut dire « parfait », complet, etc…
Il est nul ce Bloom avec sa peau d’âne à deux balles!
—
L’Ignare s’imaginait qu’internet lui donnerait un petit peu d’intelligence… Qu’il soit châtié à la mesure de son incommensurable imbécilité, de son insondable vacuité, de sa minable vulgarité.
Mon OED piraté ne fonctionne pas sur mac, alors je me contenterai de The Concise Oxford Dictionary of English Etymology, p.94:
Lis ce qui suit, le visqueux:
CONSUMMATION, completion, perfection, xiv; crowning end xviii
C’est la deuxième acception qui nous intéresse, qui date du 14e s et vient du latin « consummatio » via le vieux français « consommation ».
Le petit touriste du blog à passou s’imagine qu’il va défier les redoutables jurés d’agrèg…C’est con et ça n’sait pas…
Voilà le con-sommé de s’expliquer…Comment perdre la face en une leçon.
Elle dit quoi, la double buse?
Pierre Ncolet, Pour la citation de Flaubert, c’est 1867 et non 1897, bien sûr. Sorry
Jacques Barozzi, La citation exacte de Hugo: « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface »
Paul Edel, Chaque fois qu’on l’interrogeait sur son style, Simenon répondait : « Mon style ? Il pleut »
On turbine, on turbine… dit: 24 juin 2013 à 18 h 18 min
l’hirondelle électrique
Faudrait voir avec le Vietnam pour les débouchés, on est connu là-bas…
Alors, Grosse Miche, tu t’es perdu?
Le coup de grâce, asséné par Robert & Collins, mes vieux potes:
consummation [ˌkɒnsʌ’meɪʃən] noun
of union, esp marriage ▶ consommation f
of art form ▶ perfection f
of one’s desires, ambitions ▶ couronnement m, ▶ apogée m
Double peine.
@Bloom , plus haut vous avez commencé un post par une expression que je déteste et qui incarne à mes yeux le non style universitaire « point n’est besoin »; impossible de dire point, je répète virgule n’ai besoin .est-ce à l’autorité de P.Assouline ou par respect pour vos diplomes que vous l’avez acceptée, cette formule que je trouve grandiloquente le plus souvent sur ce blog a fortiori , et qui fait « style » alors que peut-être elle est devenue toute banale pour vous ?
( nul besoin suffirait , ou inutile): je m’en
tel s’est plaint que je « ne comprenais pas »: alors que pour un peu je m’en flatterais !le style infantile d’échanges de ce blog ne me convainc pas qu’il puisse soulager ceux qui le pratiquent et les aider comme ils en auraient besoin dans leur vie .
déjà quand P.Assouline écrit Mais qu’est-ce qui est bien écrit et qu’est-ce qui est mal écrit ? je me demande pourquoi il m’a pris mes questions d’autrefois !
et puisque je sors, je vous laisse en compagnie
Style – Citations
style : 244 citations
Read more at http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=style#jXXGj2IorWF6vM4G.99
Bon sang, si on se met à s’interpeller les uns les autres sur les expressions qu’on déteste, on n’est pas sorti de l’auberge ! Remarquez, ça peut être pas mal, un grand règlement de compte général, une grande bagarre de saloon… Moi, par exemple, quand je lis « c’est à pisser de rire », je me dis que le mecton rit jaune !!
et une citation choisi en écho précis
« Avoir du talent, c’est comprendre que l’on peut faire mieux, et avoir les moyens intellectuels de réaliser la perfection que l’on rêve. Les vrais artistes ne se rebutent pas; c’est cette persévérance qui constitue la pierre de touche du style.
Read more at http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=style#jXXGj2IorWF6vM4G.99
Source citations sur la page Style – Citations – Dicocitations ™
Conscient ou pas, tu n’en reviendras pas :
http://www.youtube.com/watch?v=zSGH_8Mt8Iw
« un coeur simple »c’est un étonnant degré zéro,écrit comme un article de journal avec informations et severiité
un article de journal ne serait-ce pas « avec dévotions et solennelités » ?
blague à part, le conte est à mon avis un petit chef-d’oeuvre d’ironie douce ne craignant pas la lumière du soleil, mais bon je devrais peut-etre le relire..
oubliez le petit
« oubliez le petit »
Ce ‘petit’ m’avait bien étonné.
La citation exacte de Hugo: « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface »
Finalement, je préfère cette formulation plus radicale : « Le fond, c’est la forme ».
L’ai-je lue, sous la plume de qui (Gide, un auteur du nouveau roman) ou l’ai-je inventée ?
un tic de français, renato
polder dit: 24 juin 2013 à 19 h 38 min
Fameuse idée !
Je crains qu’il se produise de très nombreuses dérobades : le face à face est un sport à l’intellectualité exigeante…..
JC dit: 24 juin 2013 à 17 h 44 min
Le style, c’est l’homme : j’adore Silvio Berlusconi,
Il fut un temps où JC proclamait son antiberlusconisme primaire. Ce temps est révolu, il assume, enfin.
La Sicile se souvient toujours de ses soutiens
« chez celui que l’on en considère pas moins »
Ce « en » par exemple, ça fait sac de patates.
« Le fond, c’est la forme »
Michel Jazy
Ainsi fonds font fonds.
polder dit: 24 juin 2013 à 19 h 38 min
quand je lis « c’est à pisser de rire », je me dis que le mecton rit jaune !
JC dit: 24 juin 2013 à 20 h 03 min
Fameuse idée !
Après son litre de Ricard quotidien sûr qu’il doit pisser jaune le JC.
je préfère cette formulation plus radicale : « Le fond, c’est la forme »
ose le genre décathlon tant que t’y es
au fond la forme.
la forme? Au fond…
en forme de fond
la forme du fond
le fond de la forme
D j’étais certaine que vous la gardiez au coffre pour ce bel été.
mais est-on jamais sur d’avoir touché le fond?
Triple buse BLOOM!!!
Il est tellement évident que ton sujet d’agrèg se référait à « consummation » au sens d' »accomplissement », y compris dans la consommation au sens sexuel, consommation d’un mariage, que je ne sais comment tu oses lever ta trogne avec une telle arrogance…
Connaissant si peut que ce soit la vie de Keats (son amour inabouti pour sa fiancée notamment), qui peut sérieusement interpréter autrement cette question?
Cela en dit long sur le niveau de crétinisme des candidats à l’agrèg d’anglais. Si j’en crois ton message, nombre d’entre eux ont disserté sur la phtisie, confondant consummation et consumption (à peine croyable à ce niveau) et toi tu comprends « couronnement », « apogée »,
« perfection »… »La perfection dans l’oeuvre de Keats »…A pisser de rire comme dirait ML.
Tiens, renato, comme je vous aime bien aussi, quoique différemment, je vous donne ce petit lien où vous trouverez tout plein de photos à recadrer en carré pour mettre sur votre très beau blog (si vous voulez).
*ttp://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr
entrer par exemple : paris 14 dans le champ « localisation »
pour peu que la structure manque de solidité n’importe quelle friction peut ébranler l’assemblage et les vents sont changeants, la vie est un bateau éprouvé offrant sa résistance limitée à la vastitude illimitée et sans autres codes que ceux de la nature qui comme chacun peut la lire relayée par des milliers de bornes et satellites nous rend ce que nous lui donnons après transformations dans son laboratoire savant et sans contrôle, de nos évaporations et rejets elle conçoit des ouragans des orages des déluges qui ruinent l’effort des concepteurs comme Dieu n(est qu’une mauvaise idée finalement.
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de friction, Bérénice ? Jusqu’à présent, la conversation était restée correcte.
celui-ci mérite le compliment que Barthes adressait au Camus de l’Etranger : « Il accomplit un style de l’absence qui est presque une absence idéale de style »
Sait-on si Camus apprécia ce compliment alambiqué ? Ce mot de « style » est un mot piégé. Si on essaie de l’appliquer au célèbre début de « l’Etranger », il est clairement dépourvu de toute pertinence. Camus ne se pose pas le problème de la rédaction de la première page de « l’Etranger » en termes de style. « Un style de l’absence », ça ne veut à peu près rien dire en général, et ça ne dit absolument rien en particulier du début de « L’Etranger ».
Tu m’as dit qu’tu m’aimais
maintenant tout le monde le sait
tu m’as dit qu’tu m’aimais
alors comment ça s’fait
j’ai oublié la suite c’est Paul Personne et ça finit mal!
D j’ai un problème avec les didicodes
Toi tu ne me l’as pas dit, mais tu l’as pensé très fort, au point que tes yeux en étaient tous brillants. C’est pareil. C’est même mieux encore.
Je me demande si cette conversation n’a pas pris une tournure un peu trop périphérique.
@John Brown, je crois qu’il serait plus juste de parler de style de l’aliénation a propos de l’Etranger…a moins que l’on ne décrive aliénation comme absence totale d’empathie et de sentiment…sinon, l’absence que moi je ressens le plus a travers mes lectures et relectures de l’Etranger et de la Peste, c’est surtout celle de l’Arabe en particulier et des arabes en général…tout le monde a un nom dans le roman, même le chien galeux du voisin de Meursault, si je me souviens bien…sinon, pour ce qui est du style, personne n’a, a mon humble avis ni avant ni après Camus, égalé, cette phrase inaugurale terrible : ‘Aujourd’hui, maman est morte’…
abdelkader dit: 24 juin 2013 à 23 h 07 min
tout le monde a un nom dans le roman
Ha pas les agents ! De toutes manières il n’y a qu’un truc à en dire, c’est qu’il ne les aime pas… Ils sont innommables et voilà tout…
Sergio dit: 24 juin 2013 à 23 h 23 min
abdelkader dit: 24 juin 2013 à 23 h 07 min
tout le monde a un nom dans le roman
Ha pas les agents ! De toutes manières il n’y a qu’un truc à en dire, c’est qu’il ne les aime pas… Ils sont innommables et voilà tout…
vous êtes presque agrégé, vous aussi?
abdelkader dit: 24 juin 2013 à 23 h 54 min
vous êtes presque agrégé
C’est pire : j’ai toujours trouvé que l’Etranger est un roman parfaitement normal dans un style non moins parfaitement normal, du coup j’ose plus trop le dire c’est des coups à se retrouver à Biribi…
@Bloom 10:28 : oui, 1981.
Être obligé de composer deux fois, je compatis. Pas de trop mauvais souvenirs de mon côté, à part la préparation de la « Leçon » un 14 juillet, alors que d’autres s’amusaient avec des pétards sous les fenêtres de Claude Monet — parler de la théâtralité d’une pièce que l’on n’a pas vue même si on l’a bien sûr lue et travaillée (en l’occurrence The Provok’d Wife, de Vanbrugh) a posteriori je trouve ça assez drôle et représentatif de l’exercice.
(« Le » Shakespeare cette année-là n’était pas une pièce mais les Sonnets)
La surprise à l’écrit, c’était un sujet « double », rapprochant Gerald Manley Hopkins et Joyce.
Fin de la minute « anciens combattants »
…
…le style,…la clarté,…
…la stratégie militaire de l’entreprise et des sociétés & trusts C°,…
…
…Non,…je voulait vous faire rire,…les marchés dominés,…pour les consommateurs,…
…autant rire sur moi,…
…
…les vendeurs on une formation nettement insuffisante du point de vue technique pour dialoguer avec le client,…et le dominer,…
…
…mécanisme des causes et décisions politique générale des études stratégiques,…
…le style,…de management,…
…
…comment expliquez les différences dans la réussite professionnelle,…
…l’autoritarisme et la punition qui créent le sentiment de culpabilité,…Stalag 13,…
…l’anxiété de la globalisation rejetée par le monde et son peuple,…la dévalorisation du travail,…déjà,…les » bus » sans pilotes,…déjà,…
…le marchandage comme éducation,…la conspiration, les conjurations d’entreprises, les prix, les crédits, les sécurités d’assurances impartiales,…
…l’organisation du consentement des connivences,…Ah,…déjà,…la bande des partis à la horde d’état,…
…en somme,…Oui,…merci,…
…on produit plus,…que l’on ne consomme,…merde alors,…
…vite,…la crise,…ou comment repenser le système,…
…en premier lieu,…assurons nous les riches,…de le rester avec les banques,…et alors,…bilboquet,…a toi,…le style l’enchaînement des gestes furtifs,…
…Oh, le tricheur,…comme la balance des malheurs aux vaincus,…service café, thé,…lait, sucre, citron,…au choix,…
…une tranche de melon,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Bon,…
…Go,…
Sergio dit: 25 juin 2013 à 0 h 00 min
c’est peut-être aussi sa ‘normalité’ qui lui a assuré l’immortalité…perso, j’utiliserais plutôt ‘simplicité’ ou même ‘deceptive simplicity’ comme diraient les anglishes…un peu comme celle du vieil homme et la mer…mais je ne suis pas agrégé, donc je ne parle que de ce que je sais…
…
…le beau style est dans le coeur,…Diderot,…
…le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées,…Buffon,…
…
…c’est un grand art de mettre dans le style des incertitudes qui plaisent,…J.Joubert,…
…extraits,…etc,…
@Double 21:52
Réduire l’œuvre poétique (fût-elle romantique) à la vie est aussi un piège grossier.
Et de manière plus générale, il convient de se méfier des évidences et des explications univoques.
Si l’on prend le dictionnaire de Samuel Johnson, la première définition de « consummation » est bien : « Completion; perfection; end ». Et les deux suivantes vous surprendront peut-être : 2. « the end of the present system of things; the end of the world. » (illustrée par une citation de Hooker) 3. Death ; end of life. (illustrée par une citation de Cymbeline de Shakespeare).
Si l’on remonte au latin, on trouve un exemple de la même eau dans l’Institution oratoire de Quintilien (vol. 5) : sed eum consummari mors immatura non passa est.
Mais de même que pour l’érotique, toute analyse de la hantise de la mort qui ne permet pas de développer son talent, de mener un projet poétique à son terme ne vaudra que si elle s’appuie sur sa thématisation dans l’œuvre elle-même.
La sensualité keatsienne ne fait pas de doute, mais encore ne faut-il pas négliger sa complexité : l’avidité, la gourmandise pour tout ce qui est délectable voisinent avec le risque de la satiété, de l’écœurement (« cloying »). Et sa réception comporte un versant social et/ou politique : le mépris pour les « cockney poets » et leurs émois considérés comme vulgaires.
…
…comme dirait l’€uro,…
…le style c’est les points de vues sur les ponts,…£ivrés,…d’Albion la douce,…etc,…
…
pas de mot qui ne soit un piège : question de leur , leurre , l’heure !pas de forme qui e soit un piège .. que vous soyez vrais ou faux frères.
la notoriété du nom d’Assouline ne rejaillit pas sur les lignes écrites sur son blog des folies à fragmentation , fission et confission il ne me persuaderait qu’il s’est sacrifié pour les questions qui y restent sous le boisseau , les désirs gardés haletants,les trahisons secrètes , qu’il n’y a aucune différence entre le beau éternel, et l’éternel beau…. comme l’éternel mari
l ‘idée de perfection, à quoi qu’elle soit attachée, ne devrait pas tant faire fuir que faire rire si elle n’ôtait pas ipso facto aussi le goût du rire .
Certes P.Assouline est maître sur son blog;c’est lui le maître nibuleur. identité qui se contracte au Parc Monceau si j’en crois mes lectures .
Il m’est impossible de ne pas pense en même temps que je le lis où des personnes se découvraient plutôt « par hasard » traitées en « domestiques » par les générations successives des maîtres , et leurs enfants … L’histoire est bizarre.. au fait ,jamais je ne fus addict de « psychanalyse »: on ne peut TOUT lui imputer ni TOUT en attendre.
Paradoxalement en ces temps où sous des masques ivers l’amour est à la mode, je me demande si ce ne serait pas P.Assouline qui serait le plus dans cette demande si provocante , et provocante de sa part, a fortiori , pour l’amour de l’amour .
et sur le caractère passionné des causeries sur ce blog, je signale que le mot habituel des hommes avant internet, qui en a fait son embrayeur ,comme on dit , était « vous ne connaissez pas les hommes » .
divers
de ne pas penser comme des personnes se découvraient avoir été et effectivement j’ai bien écrit par hasard i.e sans avoir fait de recherches etc . (trame de romans très fabriqués, ce qui est une belle ironie)
encore une citation « Of course, there is a world of difference between not noticing a difference that you have not been told to look out for, and being unable to detect that difference at all. Our aim was merely to be able to back up a claim that our program produces passable human-style output, so we did not want to subject that output to full Turing-test-style scrutiny, but you may, if you were kind enough to participate in the experiment, feel slightly cheated.http://gowers.wordpress.com/
Double, la triple buse des nalas de Kolkata.
Pas la peine d’argumenter avec un analphabète unilingue.
@Elena.
Le Claude Monet que je garde en mémoire est celui du jour des résultats, en tong et en chemise indienne, tout à mon bonheur tandis que le président du jury, petit, sec, vieux , gris, en costard terne, montait l’escalier avec ses collègues, vers son Olympe d’inspecteur général.
Mon vieil ami P. avait été lui aussi brillamment reçu au concours, et avec nos compagnes nous offrîmes ce soir-là force libations mescalienne à Malcolm Lowry, dont le génial Volcan était au programme. Le lendemain, sur le bateau (ivre) qui nous menait à Rosslare, je décidai de combattre le mal par le mal avec l’amie Guinness. Pendant 15 jours, je me suis réveillé avec une assez haute idée de moi-même. Ces états d’auto-inébriation ne durent pas, (mal)heureusement…
23h07 Le mieux pour ne éliminer la possibilité de l’écrire serait de n’avoir pas eu de mère_ mère morte en couches pas culotte _ quoique que la vie intra-utérine permette l’esquisse inaliénable du contour de la mère et qu’il ne soit pas encore possible d’évaluer l’échange qui intervient entre deux vies indissociables _ certains tentent de retracer le souvenir avant ce qu’il convient d’appeler éclosion de la mémoire consciente, la par de réalité fantasmée baignant dans le flou des témoignages. Le début de l’étranger est aussi glaçant qu’une morgue et la vie y rejoint l’ennui immobile de la mort.
« Pas la peine d’argumenter avec un analphabète unilingue. »
… certains ajoutent : « Le pire est de tenter l’échange avec un polyglotte orgueilleux, agrégé de l’Education Nationale » par complaisance, erreur ou coup de pot »
…curieux que l’on n’ait pas évoqué à propos de style, ce bon vieux patriarche de Ferney…
Abdel
au sujet de L’étranger de de La Peste
justement, ça rend parfaitement bien « l’ambiance », montre bien ce qu’il en était (communautés qui s’ignoraient, ne se fréquentaient pas- vous étiez peut-être trop jeune pour vous en rendre compte ou n’étiez pas né alors)- Personne n’a mieux rendu cette réalité- Il faudrait arrêter de prendre Albert Camus pour un c..!
ça rend parfaitement bien l’ambiance,
les tensions, la méfiance latentes
5h51:Le mieux pour éliminer, la part
sorry
« par complaisance, erreur ou coup de pot »
ou comment le pq a eu son unique « diplôme » : une attestation de présence scolaire jusqu’en 3ème (avant de se faire lourder de partout pour bêtise et ignorance crasses)
Le visqueux varan varois n’est vraiment pas à son affaire; il ne sait même pas qu’on est « agrégé de l’Université », pas de l’EN.
Pitre.
Les fafs ignorent tout du pays qu’ils salissent, c’est bien connu.
« J’ai du pot »
« Se faire casser le pot »
« Coup de pot »
« Se faire offrir un pot »
Ce pot, vraiment, on le met à toutes les sauces !
renato, le mode en usage à une époque, c’est ce qui était alors à la mode !
Le style, c’est un mot fourre-tout, une abstraction, par lequel on peut exprimer des choses très concrètes. Comme l’âme, qu’aucun médecin légiste n’a jamais autopsiée…
Mettez, mettons Van Gogh, Manet ou Matisse et un peintre du dimanche devant le même paysage à reproduire, et, devant le résultat final, vous pourrez dire : « Le fond, c’est la forme ! »
toutes les cultures qui élaborent des discours sur elles-mêmes ont-elles sélectionné un mot porteur d’une charge comme celui de style en français où transparaît , aujourd’hui, à travers lui toutes les questions associées à l’art comme création ?
cf les exclamations de l’ex chroniqueur de football bernard p. qui n’ouvrait jamais un livre, à l’époque de son émission et qui passe pour fin lettré : « qu’est-ce que c’est bien écrit votre livre! »
tout le billet amène le lecteur qui accepte de laisser un commentaire autrement dit de jouer le jeu de cette « expérience » du blog, à penser la différence écriture, oralité (dès la couverture du livre) précisée par l’expression » Valéry était le dernier des classiques en ce sens qu’il était un écrivain de conversation » .
la photo légendée d’un seul mot , un seul nom , -très évocateur , même à desécoles (« L’Université de Chicago à donnée naissance à des écoles de pensée » :présente un photographe qui ne se laisse pas prendre dans des conversations mais a peut-être choisi sa vue –et même, bien avant , sa carrière, à cause de conversations (pas forcément sur la photo, ni même sur Chicago)mais c’est un roman
encore une liste : à commenter ?http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_de_Chicago_(sociologie)
Le mode, Jacques, a à faire à la manière dont se fait ou doit se faire quelque chose ; et même s’il répond à des attentes formulées de l’extérieur, etc., il n’a rien à voir avec la popularité de quelque chose. Naturellement il faut voir de qui on parle car ce qui est un mode pour certains devient une mode pour d’autres.
Sincèrement, vous ne pouvez pas dire que Beethoven ou Schubert suivaient une mode, même s’il est évident qu’ils pratiquaient un mode… Enfin, ce n’est pas sorcier, vous prenez le type « Concerto de soliste » de Vivaldi et suivez la trace … Bach … Haydn … Mozart … etc.
Gilles Philippe est bien français. Il est né en Bretagne en 1966 et travaille en Suisse depuis 2012.
Merci, Elena, de vos commentaires. Pour conclure en ce qui me concerne:
– bien entendu qu’il n’a jamais été question dans mon esprit de réduire l’oeuvre de Keats à sa vie;
– ce que vous écrivez de sa hantise de l’incomplétude me conforte dans l’idée que c’est bien autour de ce concept que tournait le sujet du concours. Il faut certes se méfier des évidences mais celle-ci me paraît suffisammment forte pour pouvoir être acceptée. Je doute par ailleurs que le jury rédige ses sujets dans la langue de Samuel Johnson.
En tout cas, rien n’exonère Bloom d’être passé à côté du sujet et d’avoir mis en avant un sens du mot consummating devenu archi marginal de nos jours. Je propose qu’il soit déchu de son titre dans la cour du ministère de l’EN, devant tous les agrégés de France réunis et un public choisi, avec JC et ML au premier rang tournant leur pouce vers le sol. Passou fera un billet avec une belle photo de l’évènement. Baroz montrera son derrière pour détendre l’atmosphère et D. récitera des prières à genou devant le condamné pour sa rédemption.
Cipriano Algor dit: 25 juin 2013 à 9 h 23 min
Gilles Philippe est bien français. Il est né en Bretagne en 1966 et travaille en Suisse depuis 2012.
il aurait donc quitté la France pour la Suisse à 46 ans
Bloom dit: 25 juin 2013 à 7 h 14 min
Non, double, non ! Je refuse de condamner Bloomie le Hookie, déagrégé de l’EN par erreur ou mauvaise orientation, moi qui n’ait pas mon certificat d’études, juste un minuscule doctorat !
Nous devons garder dans des zoos désertés des zombies de cette espèce. Soigneusement ! Un panneau accroché à la cage, dorée à l’or de la république, indiquera simplement : « Petit homme se rêvant grand … plus à l’aise ailleurs que chez lui. A bien profité de la république, croyant lui être utile. Fanfaron amusant, mais creux… Ne lui jeter que des citations de littérature anglaise, mais traduites. »
« … Gilles Philippe nous apprend d’ailleurs que, aux yeux des étrangers, c’est [le point virgule] ‘un ponctuant particulièrement français’… »
C’est curieux car les Italiens pensent que c’est ‘un ponctuant particulièrement italien’, mais qu’il est employé, même si plus rarement, dans d’autres langues aussi…
je plaide pour Bloom qui a apporté la preuve que en français on peut commence par-un- point -un et peut-être des points donc suspendons cette condamnation- il serait plus difficile de la commencer par une virgule , et un point virgule , n’en parlons point!
@double
« de nos jours »
à replacer dans le contexte donc
(chose qu’on ne peut pas exiger d’un PQ)
@Blomm
le PQ a été frappé en plein dans son QI de moule à zéro neurone!!!! il en tremble de rage et tente de le cacher en assénant un de ses traits d’humour à deux balles habituels -c’est triste
….. commenceR !
Pour le PQ varois la noblesse d’un doctorat surpasse en tout la plébéienne agrégation.
Eloge du fayotage et de la courbure d’échine bien dans l’esprit du capitaine de canot pneumatique.
les nabots, dont le jc ébranlé par le sort de berlu son homme, font du surplace avec leur numéro de nuls décomplexés
10h16
rien que d’entendre parler d’agrégés titulaires de doctorats, le PQ s’étrangle
comme je lis des perles du bac je persiste à essayer une parfaite correction erdéleinne
la perle étant »lors de l’attentat contre les états unis sur les deux tours jumelles du world trade senteur »il aurait fallu penser à notre u trade sentUeur
on ne donnera plus de bons point points , rien que des gages!
l’éternel retour d’une fixette est-ce tourner autour du pot ou du pieu auquel on nous a attaché ?
pour les perles, elles sont publiées sur slate
http://www.slate.fr/france/74401/perles-bac-2013-un-bon-cru
« Lionel Messi est un grand footballeur, pas un grand lecteur. Dans une interview donnée au journal italien Corriere della Sera le 21 juin, le meilleur joueur du monde a expliqué n’avoir lu qu’un seul livre dans sa vie. La biographie de Diego Armando Maradona. »
Eh ! les agrégés ! Tout le monde sait bien que votre diplôme de papier vous l’avez acheté pas cher à des magister vieillissants entretenant des filles légères et fort coûteuses … Corrompus, les Bloom et alliés !
Si j’en crois mon honniroscope un livre se mesure au sextemps
tranxodyl pour blog n++++ dit: —– 25 juin 2013 à 10 h 15 min
comme je lis des perles du bac je persiste à essayer une parfaite correction erdéleinne
vous feriez mieux de relire l’enfilage de vos propres perles qui forment collier, licol et joug à force de les collectionner. Votre endurance à labourer les parages et votre pouvoir à emberlificoter les lecteurs les mieux disposés dénotent je ne sais quoi de surhumain ; vous devez avoir quelque chose du boeuf divin de la légende tadjik, transe doxa.
Corrompus, les Bloom et alliés !
—
L’heure de la pilule, pépé.
Doucement le chien, doucement (il se détourne et ramasse une pierre)…
Détends toi, Bloomie, détends toi… Souris ! la vie est belle et tu ne cours aucun risque Pole emploi !
bos n’allez pas à Céret pour le sel
http://www.musee-ceret.com/mam/artiste.php?artiste=375
Diplomacy is he art of saying « Nice doggie » till you can find a rock.
« Diplomacy is he art of saying « Nice doggie » till you can find a rock. »
Scandaleux ! Utiliser la langue incompréhensible de Cameron ?!…
(Tu finiras libéral, Bloomie, violé par un banquier…)
Le temps passe et rien ne change sur ce blog qui manifeste par crises un tropisme irrepressible sur l’agregation ,soit pour morigener ceux qui en parlent sans savoir ce que c’est,soit pour deblaterer sur celui qui n’a pas su l’obtenir ,soit que ceux qui ont eu un jour la chance de la decrocher ruminent leurs souvenirs d’anciens combattants,soit que la jalousie qu’ils inspirent se deverse en post devalorisants du savoir des heureux titulaires.
est-ce bien là ce phenomene qu’on appelle le point Goodwin,ce sujet sur lequel quel que soit le point de départ un blog finit par arriver?
Judith,
Mettre une agrégation en avant, quand on sait le peu de valeur que ça représente, c’est l’équivalent de s’équiper d’un gode-ceinture pour réjouir une boniche habituée à mieux !
Le Dottore JC et la rade, une belle histoire d’amour.
L’achat aisé de diplômes, la magouille institutionnalisée, les vieux copains de l’Algérie Française et les barbecues FN, le bonheur pour le capitaine de canot pneumatique.
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