de Pierre Assouline

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La République des livres
A la trappe, Maurras aussi !

A la trappe, Maurras aussi !

Décidémment, dès que ça sent un peu le souffre, ils n’en ratent pas une. « Ils » ? Les princes qui nous gouvernent quel que soit le régime. Sous Sarkozy déjà, on avait eu droit au triste spectacle d’un ministre de la Culture se déjugeant publiquement, quitte à être indigne de sa charge, en faisant retirer in extremis à la demande du patron la page consacrée à Louis-Ferdinand Céline du catalogue des « Célébrations nationales » qui précise l’agenda de l’Etat pour les anniversaires. Elle était pourtant équilibrée, rédigée avec un soin extrême, chaque terme ayant été pesé au trébuchet par le méticuleux éditeur de l’œuvre de l’écrivain dans la Pléiade, Henri Godard. Avec la page, c’était la présence même de Céline qui était interdite de commémoration après que Serge Klarsfeld eut rendu visite au chef de l’Etat pour faire pression. Gros scandale. Du coup, l’examen de conscience fut tel qu’en lieu et place de « célébration », il fut décidé d’inscrire « commémoration ». N’empêche que dans l’affaire, le travail du comité d’historiens qui avait mis au point le catalogue était purement et simplement foulé aux pieds.

Et aujourd’hui, bis repetita ! Cette fois, c’est Charles Maurras qui risque de prendre la porte. Or la question, cette fois encore, n’est pas de savoir si c’est un gentil ou un méchant mais d’évaluer la place qui fut la sienne dans le passé de la France. Théoricien du nationalisme intégral et de l’antisémitisme d’Etat, journaliste et essayiste, co-fondateur du quotidien L’’Action française, antiparlementaire, antirépublicain, antidreyfusard, antidémocrate, anticommuniste, antimaçon, antiprotestant, anti tout et tous ce et ceux qui constituaient à ses yeux « l’anti-France » à commencer par les idéaux de la Révolution, partisan d’une monarchie héréditaire, né le 20 avril 1868,Maurras_duel il a bien évidemment sa place dans ce Livre des commémorations nationales 2018 (338 pages, 10 euros, éditions du Patrimoine), qui n’a pas vocation à devenir un best-seller de librairie mais à raison d’un scandale tous les dix ans, qui sait…. Non pour ses idées, qu’aucun historien membre du Haut-comité des commémorations nationales n’aurait le goût de célébrer, mais bien pour la place considérable qu’il a occupée dans l’histoire des idées politiques de la première moitié du XXème siècle en France. Le reconnaître n’est pas l’approuver, on est confondu d’avoir à rappeler cette évidence – comme on hésite à préciser que c’est justement parce qu’on a lu et étudié ses textes qu’on en a rejetés tous les principes fondateurs et qu’on ne partage pas ses idées. Pour autant, il serait vain, absurde et représentatif d’une défaite de la pensée typique de notre époque de tenter de les effacer de l’histoire nationale alors qu’il faut au contraire les montrer pour dire ce que fut aussi la France de ce temps-là.

Rares sont les élites qui ont échappé à son emprise, sinon à son empire, quitte à s’en défaire ensuite. Innombrables sont les étudiants de l’avant-guerre et de l’entre-deux-guerres qui ont reçu son influence, ou subi son imprégnation, avant d’évoluer par la suite et emprunter d’autres voies en défense et illustration de « la gueuse » comme Maurras la désignait avec mépris. On cite souvent les cas des anciens socialistes ou communistes (Marcel Déat, Jacques Doriot etc) passés dans les rangs du collaborationnisme sous l’Occupation ; mais plus remarquables encore sont les anciens maurrassiens que l’on retrouve dans ceux de la Résistance tel Henri Frenay, fondateur de Combat et bien sûr le général de Gaulle lui-même (il disait : « Maurras avait tellement raison qu’il en est devenu fou ») et bien des intellectuels par la suite de Pierre Boutang à Jacques Lacan en passant par Maurice Clavel ainsi que d’innombrables écrivains (Maurice Barrès bien qu’il n’accepta pas son royalisme, Proust, Mauriac, Gide, Malraux ont subi son attrait puis la génération suivante, Michel Déon qui fut son secrétaire, Jacques Laurent etc), historiens (Raoul Girardet, Daniel Cordier etc)

Après avoir accueilli l’accession du maréchal Pétain au pouvoir comme « une divine surprise », Maurras, replié à Lyon avec son journal plus que jamais germanophobe (« La France, la France seule » était sa devise) n’étant plus que son ombre dans les années 40, plus que jamais enfermé dans sa surdité, prouva à son procès après la Libération à quel point il était désormais décalé, archaïque et anachronique, hors du temps, et n’avait rien compris au film en accueillant la sentence par une formule longtemps ruminée et mûrie : «  C’est la revanche de Dreyfus ! ». Il a été condamné le 17 janvier 1945 à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale pour intelligence avec l’ennemi.  Mais le vrai responsable de Vichy, celui dont les idées influencèrent le plus les hommes qui conçurent la Révolution nationale, du moins jusqu’au retour de Laval en 1942 (après, les plus radicaux lui reprochèrent d’être vraiment trop anti-allemand) c’est bien lui, Maurras.

l-ecrivain-et-homme-politique-charles-maurras-(1868-1952)-assis-sur-le-banc-des-accuses-assiste-a-son-proces-le-25-janvier-1945-au-palais-de-justice-de-lyon-photo-archives-afp-1517077982Faire l’impasse sur son rôle, son impact, son existence, c’est se condamner à ne rien comprendre de l’histoire intellectuelle, morale et politique de ce pays pendant un demi-siècle qui a vu passer deux guerres mondiales et une occupation par une armée étrangère. Cela, les historiens qui constituent le comité des commémorations nationales (Jean-Noël Jeanneney, Pascal Ory etc) l’ont bien compris en intégrant Maurras dans leur catalogue. Non pour en faire un héros national comme d’aucuns veulent le croire ( !) mais parce qu’il a compté. Autant si ce n’est davantage que certains noms qui figurent dans le cru 2018 : Maurice Druon, Survage, Pierre Emmanuel, Patachou …

Il n’y a rien de contradictoire, d’ambigu, ni même de paradoxal, à voir la République honorer dans le même temps un Jean Zay ou un Pierre Brossolette en les panthéonisant. En un temps où le pays est atteint de commémorationnite aigüe, ces historiens sont parfaitement conscients de la dimension politique de leur rôle. Ce serait leur faire injure que d’imaginer le contraire. Mais qu’on n’attende pas d’eux qu’ils confondent pour autant l’Histoire et la mémoire, même dans un tel comité. Françoise Nyssen, qui a signé la préface de leur catalogue comme le fit jadis son prédécesseur à son fauteuil Frédéric Mitterrand, a crû éteindre la polémique naissante par un communiqué de son cabinet :

« La ministre souhaite qu’il n’y ait aucune ambiguïté dans sa position et rappelle son rejet total des thèses et de l’engagement de Maurras. Elle s’appuie sur un travail d’historiens qui recensent des anniversaires clés de l’histoire de France. Il ne s’agit évidemment pas de célébrer le penseur de l’extrême-droite qu’était Maurras, mais au contraire de connaître son rôle dans l’Histoire de France ».

En ligne, la référence à Maurras a d’ores et déjà disparu. Le catalogue papier sera réimprimé sans le nom frappé d’indignité nationale. « Pour lever l’ambiguïté sur des malentendus qui sont de nature à diviser la société française» a dit le ministre en prenant cette décision. On verra bien si cela suffit à calmer ceux qui ont fait pression pour qu’il soit viré des commémorations (le catalogue fait pour chacun l’inventaire de toutes manifestations organisées à cette occasion : colloques, débats etc), les inévitables Dilcrah, Licra, SOS racisme et Alexis Corbière pour lesquels commémorer, c’est rendre hommage ; cette fois, Serge Klarsfeld n’aura même pas eu à se déranger. Le principe de précaution a frappé plus vite que l’éclair, et le honteux rétropédalage a suivi. charles-maurras1

Quant aux historiens du Haut Comité présidé par l’écrivaine Danielle Sallenave (et membre d’une compagnie, l’Académie française, qui avait exclu Maurras au lendemain de la guerre), une fois de plus, le pouvoir, qui avait pourtant sollicité leur expertise, s’est assis dessus ; on se demande bien ce que le premier ministre va pouvoir leur raconter en les recevant ces jours-ci : qu’ils n’ont pas bien compris qui était Maurras ? que sa ministre n’avait pas lu leur catalogue avant de le préfacer ? etc Mais pour mai 68, rien à craindre : pour commémorer, ça va commémorer ! Comme l’écrit la ministre dans la chute de sa préface :

« A vous qui aimez l’Histoire de France, à vous qui aimez la voir reprendre vie, je conseille chaleureusement la lecture du Livre des Commémorations nationales de 2018. Il vous apportera, j’en suis sûre, un grand plaisir et de belles émotions ! »

Et youpi l’Histoire de France ! Maurras était à peu près introuvable en librairie, en tout cas en format de poche. Ne restait plus que le Cahier de l’Herne à lui consacré paru il y a quelques années. Jean-Luc Barré, qui dirige la collection Bouquins chez Robert Laffont et sent bien ces choses-là, a pris il y a quelques temps l’initiative d’y remédier ; un recueil des oeuvres de Maurras doit paraître au printemps contenant outre L’Avenir de l’intelligence, des chroniques, des articles, les minutes de son procès, des essais, des romans, des poèmes et des textes théoriques. En attendant, les travaux pionniers d’Eugène Weber suivis de ceux de Victor Nguyen sur l’Action française, puis les biographies d’Olivier Dard (qui signe la notice « Maurras » dans le catalogue) et de Stéphane Giocanti permettent de mieux cerner le « phénomène Maurras » dans sa complexité et son étendue (la biographie que lui a consacré Pierre Boutang est si indéchiffrable que la pensée de son maître en devient incompréhensible).

Alors à la trappe, Maurras aussi. Eu égard à l’air du temps, si favorable aux ligues de vertus, à leur police de la pensée et leurs groupes de pression, c’était à craindre. Du moins dans le catalogue des célébrations nationales. Et encore, les vigilants ne se sont pas aperçus qu’y figurait également l’écrivain Jacques Chardonne mort en 1968… Attendez un peu qu’ils se réveillent ! Alors, en être ou n’en être pas ? Telle est la réponse, eût dit Woody Allen. Ni l’un ni l’autre, eût ajouté Cioran. Je préfèrerais ne pas, eût précisé Bartleby. Mais c’est naître qu’il aurait pas fallu! eût tranché Céline.

(« Maurras avec Pujo, Daudet et les dirigeants d’Action française défilant pour Jeanne d’Arc à Paris, à son bureau à l’Action française, se battant en duel contre Paul de Cassagnac en 1912, à son procès, à son bureau  » photos D.R.)

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1 460 Réponses pour A la trappe, Maurras aussi !

Chaloux dit: à

Faire mariner du filet mignon c’est une hérésie. C’est une viande très fine qui n’a pas besoin de ça.(J’évite autant que possible la viande de mammifère depuis très longtemps et je ne m’en porte pas plus mal).

Ed, les grosses mouches ont l’expérience de la vie. Il faut leur demander fermement et poliment de sortir. Souvent, elle s’exécutent. (Mais je ne réponds pas de cette méthode dans les parages d’une étable).

Ed dit: à

@DHH
La Procure semble être spécialisée dans les religions. Je vais faire un tour Bvd Montparnasse alors.

Chaloux dit: à

Ed, si vous avez peu de temps, allez chez Gibert Joseph, boulevard Saint-Michel, au niveau de la rue des écoles, le fond reste très riche sur plusieurs étages.

closer dit: à

La Procure a de tout et du très bon, mais c’est vrai que le père Joseph cité par Chaloux a sans doute le plus grand choix de Paris, avec aussi des titres d’occasion pas chers…

Ed dit: à

Je connais déjà Gibert, mais merci 🙂

Widergänger dit: à

Les responsables nazis qui ont participé à la réunion de Wannsee du 20 janvier 1942 pour décider de la solution finale était pour une boinne moitié d’entre eux des gens très cultivés, universitaires, docteurs en droit, fins amateurs de musique tel Heydrich.

Si l’éducation était un rempart à la barbarie, on aurait la recette contre les tragédis de l’histoire depuis belle lurette. Hélas ! les bourreaux de tous bords et de toutes obédience sont souvent des gens très cultivés. Tariq Ramadan est un homme très cultivé mais on voit de quelle ignominie il s’est rendu coupable.

Inversement il serait totalement délirant d’aller prétendre que le mal est l’essence de l’homme.

Tout est beaucoup plus incertain, compliqué, gris. L’homme est souvent ce que les circonstances font de lui. L’homme n’est ni ceci ni cela, il est une forme creuse ; l’occasion fait le larron. C’est pourquoi il est si difficile, pour ne pas dire impossible de penser le Mal. Le Mal existe, c’est indéniable, il est impossible qu’il n’existe pas. Il faut agir de telle sorte qu’il ne réussisse jamais à s’imposer. Mais sans le Mal, pas d civilisation, pas de culture, c’st la fable d’Adam et Ève chassés du Paradis pour fonder des civilisations.

Mais n’oublions pas non plus que l’Éternel peut aussi décider d’anéantir sa création si les hommes se montrent trop cruels. L’anéantissement de l’humanité par une catastrophe historique est toujours possible.

La bêtise elle-même est le Mal qui peut nous détruire mais en même temps elle nous permet de vivre parce qu’elle nous rend aveugle à l’absurdité du monde (voir Schopenhauer), cause du Mal et du Malaise dans la cilvilisation bien souvent.

Il n’y a pas de solution au problème de la vie, c’est bien ce qui rend la vie si précaire, si fragile. Il n’y a pas plus de solution au problème du Mal. t il n’y a pas plus de solution finale au problème juif, les nazis étaient des naïfs insensés. Heureusement.

Chaloux dit: à

Ed, Joseph en haut du boulevard, pas Jeune place Saint-Michel (il y a deux Gibert).

Ed dit: à

Ok. J’avais en tête celui sur la place St Michel, en effet. Merci pour la précision !

JAZZI dit: à

Tchann c’est très confidentiel, Ed. Pour des achats groupés, Gibert Joseph c’est très bien. Sinon il y a les Fnac : rue de Rennes (6e), Halles (1er) les Ternes (17e).

rose dit: à

jeune sur la place saint michel il y a de beaux livres d’art à l’étage et des pléïades d’occasion et toute la collection cahiers rouges de chez grasset au dessus ; dessous les livres d’art, il y a les livres de cuisine et dessous les livres de cuisine il y a les livres de voyage : enfin y’a tout quoi. Du rez de chaussée à dessous les toits. Après en sortant, vous regardez la Seine, vous ne traversez pas, vous prenez les quais direction l’assemblée nationale et là, pas très loin vous avez un bouquiniste qui s’appelle Michel et qui vend toute la collection des livres de cuisine des grands écrivains : Balzac Proust et toute la clique.
La prochaine fois, au lieu de faire du porc au vinaigre de D. je sors le Balzac. En cocotte.
Ce sera gigantissime.

rose dit: à

Ed, vous prie-je, boycottez la Fnac, c’est un trust.

rose dit: à

Faire mariner du filet mignon c’est une hérésie.

je m’en fous.
il va mariner toute la nuit.
comme il vient de Bretagne, je me demande si je ne vais pas prolonger la marinade.
ça lui apprendra d’être un porc.

rose dit: à

Sinon j’ai une recette excellente avec le filet mignon, mais, supprimons le porc.

rose dit: à

sans épices : ni coriandre ni cumin (j’ai supprimé le paprika cela faisait trop) sans ail sans rien, porc, filet mignon, bananes anans frais riz basmati.
Rêvez rêvez, gourmands !

JAZZI dit: à

Sinon, à deux pas de Gibert Joseph, il y a une très belle librairie plus traditionnelle et assez spacieuse, la librairie Compagnie, Ed.
http://www.librairie-compagnie.fr

Ed dit: à

Pour info, je ne cherche que des classiques.

Je n’avais pas l’intention d’aller à la Fnac, sinon je n’aurais pas demandé conseil.
Pour le moment, Gibert me semble la meilleure option, même si je connaissais déjà.

Voici un avis Google sur Tschann.

«  »J’en ai marre », c’est ce que vous répond la libraire !

Difficile à croire à une époque où les libraires pleurent devant la concurrence (déloyale) d’amazon et pourtant c’est authentique. Ce samedi je cherchais 4 références précises en urgence. Je visite la librairie le Divan dans le 15ème qui ne les a pas mais prend tout de même le temps de chercher mes références dans tout Paris et m’indique que je peux les trouver chez Tschann à Vavin.
J’y vais. Je tends le même papier à la libraire. Elle me regarde et me demande si j’ai déjà commandé ces livres. « Euh, non madame, je viens les chercher, on m’a dit que vous les aviez ». Réponse : « Pfff, j’en ai marre ».
Visiblement cette libraire souhaite pouvoir vendre autre chose que des livres car c’est compliqué de les chercher dans les rayonnages de sa boutique. Soyez sympa, aidez la à fermer son magasin pour qu’elle puisse enfin vendre des pains au chocolat. »

Widergänger dit: à

La mère de Shopenhauer était une femme écrivain la plus célèbred e son temps, amie de Gœthe, je ne savais pas.

Le cours de Schopenhauer à l’université Humboldt de Berlin avait lieu chaque semaine le même jour et à la même heure que le cours de Hegel, que Schopenhauer détestait. On peut le comprendre. Le cours de Hegel était bondé quand le cours de Schopenhauer ne comptait de deux pelés et un tondu.

La bêtise savante attire beaucoup de monde, tout le gratin en vérité. Mais la vérité creuse du monde n’attire évidemment personne. Il est clair que le grand esprit est Schopenhauer, qui nous dit le grand songe creux qu’est le monde, le minus qui brasse des songes creux c’est Hegel. Mais qui a fini par triompher, c’est quand même Schopenhauer, qui est toujours à la mode (Houellebecq est son dernier adepte du monde comme songe creux) tandis que Hegel n’est qu’un penseur géant de l’histoire de la philosophie.

La bêtise savante attirera toujours beaucoup plus de monde que ceux qui en viennent à mettre en évidence la foncière bêtise du monde. C’est logique, les hommes ont besoin qu’on leur distille des songes creux auxquels ils ont envie de croire, même si ces songes peuvent engendrer des millions de morts comme le marxisme, hérité de Hegel et de sa conception de l’Histoire. C’est ce qui rend le Mal si difficile à combattre.

Ed dit: à

La librairie Compagnie a l’air très bien. Merci jazzi !!

Widergänger dit: à

Les songes creux ont besoin de librairies bien achalandées…

JAZZI dit: à

Oui, Ed. J’ai entré mon nom dans leur moteur de recherche et pas moins d’une dizaine d’ouvrages ! Bonne maison…

Chaloux dit: à

Tout en bas du boulevard Raspail, station rue du Bac, il y a la librairie Gallimard, avec presque tout le fond disponible de cette belle maison. L’occasion de découvrir des choses un peu plus anciennes. Une de mes librairies préférées. (Mais la Procure est aussi un must). Bien vu pour Compagnie, Jazzi, on a l’impression qu’ils ont toujours tout.

Ed, pour faire votre choix, vous avez le site de Paris librairies qui recense tout le stock disponible des librairies parisiennes. Je m’en sers pour trouver des épuisés.

https://www.parislibrairies.fr

La librairie Michèle Ignazi près de la pointe Rivoli . Les cahiers de Colette, rue Rambuteau, excellentes aussi. etc. etc.

TRUOMPEU dit: à

Benedict & le charme – suite…

En 1959 (oktober) Jacques Brel fait lui aussi la connaissance de Touvier !
(lors d’un récital vers Lyon, Polo s’incruste, aborde le chanteur lors d’un dîner ; dit-on)

Brel qu’on sait avoir chanté contre les Flamengans
(germanophiles) tombe sous le charme (lui aussi) de ce Touvier qui lui avoue devoir se cacher et vivre une semi clandestinité vu son passé.
Jacquot au grand coeur, et super blagueur (il dormait 2/3 par nuit, buvait, (baisait), et fumait sans arrêt ou dissertait sur tout et rien, ou allait chercher son copain Johnny en avion pour aller bouffer à 6OO km de là pour un oui pour un non) Jacquot donc, se prend d’amitié pour Touvier autour de questions +/- foireuses, sur l’amour, les enfants, la vie, etc… Il va alors l’introduire chez Philips pour que Touvier sous un faux nom réalise un disque sur l’éducation et on ne sait trop quoi, mais qui en tout cas lui rapportera pas mal d’argent; dit-on encore).
Rien par la suite ne viendra ternir cette amitié
sinon leur mort, suite à de longue maladie dans les deux cas.

JAZZI dit: à

Une autre librairie que j’aime beaucoup, juste à côté du café de Flore à Saint-Germain-des-Près, l’Ecume des pages, grand choix de livres.
http://www.ecumedespages.com

Ed dit: à

merci, merci. Je n’en demandais pas tant. Je vais faire une liste de librairies alors !

Rose,
Avouez que l’avis du Monsieur était, même s’il cause viennoiseries, bien corsé !

Chaloux dit: à

Jazzi, Blabla descend à la Fnac saint-Lazare, il a dû se faire virer de la librairie de Paris…
Au bout de la rue Duroc, il y avait une librairie Fontaine que j’aimais bien.

Chaloux dit: à

Chez Delamain erre le fantôme de Jacques Chardonne. Là que j’ai acheté le Rivage des Syrtes, j’avais dix-sept ou dix-huit ans.

Widergänger dit: à

Vous êtes bien des songes creux, mes pauvres chéris.

Ed dit: à

Alors mon top 3, d’après les photos et les avis Google :
• Librairie compagnie 58 rue des écoles
• L’écume des pages 174 Boulevard St Germain
• Librairie Delamain 155 rue St Honoré

Ed dit: à

Visiblement, WGG n’apprécie pas qu’on papote librairie sur un blog littéraire. Ne cherche pas à comprendre, ed.

Ed dit: à

jazzi,

Je mets de côté celle du 18e pour des raisons pratiques.

rose dit: à

23h03

non

rose dit: à

23h12
non

rose dit: à

Pour contribuer à réduire la dépense publique.

c’est vrai : 350 000 euros c’est dix ans de la vie d’un prof certifié en fin de carrière. Poir faire Nojméa-Paris en dormant allongé.
On devrait réduire encore plus les.fonctionnaires.

Des yeux plein les larmes.
Non.

D. dit: à

Librairie Le Divan, rue de la Convention, 15ème.

D. dit: à

Y’a la librairie Delamain au métro Palais-Royal.
La Fnac c’est loin d’être mal.
Gallimard Boulevard Raspail, évidemment.

Ed dit: à

Nicolas,

Je ne vais pas à Pantin. Si vous connaissiez le ghetto où ma famille habite…

D.
15e c’est trop loin. Je veux faire ma touriste.

D. dit: à

Évitez la Place de Clichy, c’est un endroit horrible desservi par la plus horrible ligne de métro : la 13. Difficile de se sentir aussi mal que dans ce quartier.

Delaporte dit: à

Question librairies, quand on est à Paris, c’est dommage de ne pas faire les librairies anciennes, notamment celles qui parsèment les 5e et 6e arrondissements. Tout autour du jardin du Luxembourg, il y en a d’exquises.

Ed dit: à

D.

Pas d’inquiétudes, je connais déjà un peu Paris et sais à quel point ce coin est immonde.

Nicolas dit: à

Pauvre petite chérie

Ed dit: à

Delaporte,

J’ai étudié dans le 6e, mais alors c’était il y a si longtemps que soit les librairies de mon époque n’existent plus, soit – et c’est le plus probable – j’ai tout oublié.

rose dit: à

hors de question d’aller chez gallimard.
c’est un trust.

Ed dit: à

0:26
Je n’aime pas trop ce sarcasme. Si je ne me sens pas en sécurité quelque part, vous n’avez pas à balayer mon ressenti (justifié d’ailleurs) de la sorte.

P. comme Paris dit: à

de nota dit: 2 février 2018 à 19 h 24 min

Êtes vous vraiment l’ancien « de nota » ?

rose dit: à

la vie dans les bois
pour vous spécialement
La réserve de biosphère du papillon monarque est une réserve de biosphère située au Mexique et reconnue par l’UNESCO en 2006. Elle se trouve dans l’Etat du Michoacán et l’État de México. Wikipédia
Superficie : 560 km²

D. dit: à

Ed, je vous recommande Gallimard Boulevard Raspail, vous irez ensuite regarder le chantier du Lutétia situé au métro Sèvres-Babylone, puis vous irez visiter la Chapelle du 140 rue du Bac (Notre-Dame de la Médaille miraculeuse), vous pourrez faire un petit tour à la crypte des Missions étrangères, à la Chapelle des Lazaristes rue de Sèvres où vous verrez la dépouille embaumée de Saint-Vincent de Paul. Vous pouvez faire un tour à la Grande Épicerie du Bon Marché qui est très très bien, prendre des billets garantis neufs fraichement imprimés au DAB de la succursale de Banque de France située à l’angle du boulevard Raspail et de la rue de Sèvres. Vous avez aussi Saint-Ignace qui est une curieuse église de style néo-gothique tenue par les Jésuites (autrefois nommée la Chapelle des Étrangers.
Vous pouvez bien sûr pousser jusqu’à Saint-Sulpice, la Procure s’y trouve à deux pas, et boucler avec l’Écume des Pages en remontant jusqu’au boulevard Saint-Germain.
C’est aut’chose que cette saloprie de Place Clichy, je vous le dis. Allez pas mettre les pieds là-bas.

Phil dit: à

La librairie Delamain, c’est quasi la librairie Chardonne.

rose dit: à

josé corti
c’est vide c’ est gris c’est triste c’est poussiéreux. tous les bouquins y sont géniaux. en face y’a le musée du Sénat au Luxembourg.

rose dit: à

la Grande Épicerie du Bon Marché

un must de DHH

D. dit: à

Nicolas dit: 3 février 2018 à 0 h 26 min

Pauvre petite chérie


Pas gentil et sarcastique en effet.
Ce qui est marrant c’est que cela semble vrai au sens propre : ne roule pas sur l’or, elle l’a écrit, et…petite chérie (de son chéri – c’est pas moi).

rose dit: à

on y trouve des pralines roses. que tu pileras pour l’île flottante ou pour cette recette inouïe que t’as jamais pu démouler.
on y trouve aussi du thé russe aux écorces de pamplemousses séchées.

Delaporte dit: à

Moi, je n’aime pas trop la librairie Gallimard, dans cet horrible bd Raspail. C’est comme la rue de Rennes, des endroits sans âme. Le bd Raspail est démoralisant ; c’est déjà le cas à l’époque de Hemingway qui, dans un passage de Paris est une fête, dit sa détestation.

rose dit: à

maintenant y’a que des boutiques de fringues. une pâtisserie qui ne vend que des tropéziennes individuelles : 4 euros le gâteau.

D. dit: à

Vous pouvez remonter jusqu’à Saint-Thomas d’Aquin dont vous entendrez le remarquable orgue si vous avez de la chance, puis la rue de Montalembert et ses salons des « hôtels littéraires » où vous avez de bonnes chances de croiser quelques célébrités comme Sollers et Julia Kristeva, Wauquiez, Juppé, BHL.
Non ? Ah bon.

Nicolas dit: à

Je fais ce que je veux

D. dit: à

Je vous rejoins, Delaporte. C’est froid comme tout. Il faut juste passer.

D. dit: à

4 euros le gâteau de nos jours c’est pas cher.

P. comme Paris dit: à

Pauvre petite Ed,
perdue en latitude,
ne sachant être en longitude…

Pourtant,
si il existe encore,
le Zilertall devrait vous « souffrire ».
Sank Paoli et à la gauche de la rue barrée,
passé l’arcade,
que de la joie.
Que des femmes, il est vrai.

Delaporte dit: à

Ce qui est pas mal, c’est de traverser tout le Luxembourg, les jardins de l’Observatoire et d’aboutir à la Closerie des Lilas, pour se rafraîchir ou manger un steack tartare ; ensuite revenir vers Saint-Germain-des-Près en longeant le bd du Montparnasse.

D. dit: à

S’il y a une âme qui plane dans ce secteur du sixième, c’est bien celle de Saint-Vincent de Paul, Monsieur Vincent, un personnage exceptionnel à tout point de vue, un grand Saint. Son cœur situé dans un ostensoir peut être vénéré dans la Chapelle de la rue du Bac, petit autel situé à droite quand vous faites face au maître-autel. N’ayez pas peur de vous approcher très près et de vous mettre à genoux sur le marbre gris.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_de_Paul

rose dit: à

Ed
après, mais seulement après la lecture de la reine margot, de Dumas, visionner le livre de patrice chéreau, sous douze couvertures avec une boisson à la bergamote.

D. dit: à

La Closerie c’est bien mais ça coute bonbon quand même… Attention à ne pas se faire assassiner nuitamment dans les jardins de l’observatoire.

Ed dit: à

Merci beaucoup D. J’ai tout noté, sauf St Sulpice que je connais trop bien.

P. comme Paris,
Je ne connais pas le Zilertall, mais très jolies lignes sur ma ville !

rose dit: à

Ed
proposition refusable à souhait : aant mais à tout prix avant d’entamer le chat noir d’eedgar allan poe monter à l’échelle, passer dessous dessus.
Puis initier, ceci encore avant, un atelier de bâti. joint de beige mordoré.
Monter un mur. Le démonter.
Mortier, briques rouges.

Delaporte dit: à

Ce qui est bien aussi, c’est de redescendre, via le bd Saint-Michel, vers la cathédrale Notre-Dame, où chaque soir de la semaine, à 18 h, vous pouvez assister à la messe, et ainsi sauver votre âme. Il y a beaucoup de touristes, qui gâchent un peu le tableau, mais il faut les oublier, et allumer un cierge.

D. dit: à

Le steak tartare c’est du mammifère cru. Chaloux n’en mange pas.

Ed dit: à

@Delaporte
La cathédrale Notre-Dame, même pas en rêve. La file d’attente devant n’est pas humaine.

« visionner le livre de patrice chéreau »
Pas évident.

Delaporte dit: à

« La cathédrale Notre-Dame, même pas en rêve. La file d’attente devant n’est pas humaine. »

Pour ne pas faire la queue avec les touristes, vous dites que vous venez assister à la messe.

D. dit: à

Delaporte, il y a également la possibilité de vénérer la sainte Couronne d’épines chaque premier vendredi du mois. Il se trouve que c’était hier.

Ed dit: à

Delaporte,

Les touristes vont sans doute assister à la messe eux-aussi. J’ai déjà essayé un truc pareil au Sacré Cœur. Never ever.

D. dit: à

Delaporte dit: 3 février 2018 à 1 h 03 min

« La cathédrale Notre-Dame, même pas en rêve. La file d’attente devant n’est pas humaine. »

Pour ne pas faire la queue avec les touristes, vous dites que vous venez assister à la messe.

ben voyons, dites-lui de mentir, c’est comme ça qu’elle va sauver son âme.

D. dit: à

C’est navrant ce que devient notre Dame quand on sait qu’on y rentrait sans aucune difficulté dans les années 80. Paris devient vraiment un Disneyland. Je ne sais pas ce qui pourrait arrêter ça sinon une guerre entrainant une drastique réduction des populations. Je ne peux pas le souhaiter, bien entendu. La guerre est toujours affreuse. Mais bon.

Delaporte dit: à

« ben voyons, dites-lui de mentir,… »

Non pas. Elle va effectivement suivre la messe.

D. dit: à

Ah très bien.

Ed dit: à

Paris devient vraiment un Disneyland

Intéressant, quand on sait que Paris est la première ville touristique au monde et que la plupart des familles viennent avant tout dans la région pour Disneyland et ne mettent pas les pieds dans la capitale, trop effrayés par les hordes de touristes.
Ca fait au moins 20 ans que je ne suis pas rentrée dans la cathédrale Notre-Dame, le musée du Louvre et d’Orsay. Pourquoi ? Parce que je n’ai aucun plaisir à être au milieu de cette foule qui gâche tout. Je ne critique pas les gens car je suis comme eux, une touriste. Mais cela reste désolant…

Ed dit: à

rose,

Si vous saviez comme j’ai hâte de découvrir Edgar Allan Poe. À 15 ans, ca aurait gravement été ma came.

P. comme Paris dit: à

Yoh, D,
pensez à votre prochain repas au Gavroche.

D. dit: à

Nous avons bon nombre de points communs, Ed !
C’en est étonnant.
Bon bon bon…le Louvre et Orsay en janvier ça reste très praticable. Même en février ça la restera. Novembre est bien aussi.

Bonne nuit !

Ed dit: à

Nous avons bon nombre de points communs, Ed !

Lesquels ? J’ai toujours été d’une nullité épatante dans les matières scientifiques.

P. comme Paris dit: à

Mais reconnaissons ceci :
Maurras, Barres,
pour certains d’entre nous,
nous ont servi de maitre en orthographe.
Souvenir de dictée…

Ah, putain de merde.
Pas demain la veille que cela soit un texte de WGG.

« Je suis choqué » dit-elle.
« Je suis choquée » dit-elle.

JC..... dit: à

TWEET TWEET
« Ma plus grande crainte, c’est de sentir tout à coup que consacrer autant de ma vie à l’écriture n’a aucun sens. »(Ferrante)

Le ver est dans le fruit …

de nota dit: à

@P comme Paris,

oui et je vous remercie de votre sollicitude…

JAZZI dit: à

• Librairie compagnie 58 rue des écoles
• L’écume des pages 174 Boulevard St Germain
• Librairie Delamain 155 rue St Honoré

____

Excellent choix, Ed. Je connais toutes les bonnes librairies de Paris et aussi toutes ses bonnes pâtisseries, haltes régulières de mes promenades quotidiennes dans les divers secteurs de la ville aux 80 quartiers. Sans oublier les salles de cinéma et les terrasses de cafés pour des entractes prolongés.

DHH dit: à

@Ed
la Procure où on trouve tout et pas seulement en matiere de religion et l’ecume des pages que vous envisagez avec juste raison ont cet avantage qu’elles sont parfaitement situéees : la Procure place Saint-sulpice avec le café de la mairie, et l’ecume des livres entre le Flore et les deux magots.
Et c’est un magnifique quartier pour les boutiques de fringues :à deux pas le Bon marché ,Hermes merveilleusement installé dans les volumes d’une ancienne piscine ,Max Mara . Délicieux lèche-vitrine en perspective …et plus si on est en fonds

renato dit: à

JC….. dit: 2 février 2018 à 11 h 48 min

Il m’a plu d’établir une rapport de ressemblance entre les rebuts de bistrot et les écarts, c’est-à-dire les cartes écartées au cours d’une partie car ne sont pas utiles dans le jeu donné. Cela convenu, on ne peut qu’observer que toujours les illusions des écarts de bistrot sont mises en évidence par leurs vains mots — que lorsque le futur sera devenu le présent, s’avèreront tout aussi creuses que les idées qu’ils portent, car les états de satisfaction simulée par le biais de leur expression ne sauraient être que des objets de mépris ou de dédain; et que l’on ne me dise pas qu’ils se trompent misérablement sur le présent parce qu’ils sont désormais habitués à viser des distances incontrôlables. Bon, c’est vrai que la Nature a concédé le langage humain même aux Cœurs Aigris; toutefois — vanité sous un seul regard —, incapables de s’apercevoir que la Nature a voulu que nous nous trompions et soyons dans l’erreur, ils sont infoutus de comprendre que l’expression de la vérité n’est pas le propre de l’opinion, même pas si, afin d’affirmer une pitoyable volonté de domination et dans l’illusion de se placer aux extrêmes limites (le nec plus ultra) de la provocation, ils lui donnent une connotation violente et inutilement grossière. Reconduire tout ça à un sentiment serait une bizarrerie, mais c’est tout ce que l’on peut faire, considérer ces infortunés d’un air de commisération profonde et bien sincère. What a wonderful world.

de nota dit: à

Jazzi,

tout pres de la librairie Compagnie, il y a une petite bouquinerie tout a fait rejouissante car on y peut trouver plein de bons livres tres bon marche, peut etre la connaissez vous?

JAZZI dit: à

Oui, mais enfin pour retrouver un peu de jeunesse, Ed, il vaut mieux mettre le cap à l’Est : rue Faidherbe, rue de Charonne, rue Saint-Maur, rue Oberkampf… On y trouve de bonnes librairies et de belles brasseries aussi. D’ailleurs, c’est là que Clopine jette l’ancre quand elle vient à Paris…

DHH dit: à

@ED
au louvre il suffit d’eviter la Joconde et la Venus de Milo et de filer dans les salles des peintures française et hollandaise et on y est pratiquement seul

JAZZI dit: à

Oui, de nota, et pleins de cinémas pour revoir les classiques, et le café Balzar (49, rue des Ecoles) qui n’est plus ce qu’il était…

rose dit: à

Ed
pour le fantastique Poe
d’ autres aussi
pour le naturalisme Maupassant
d’autres aussi
pour le romantisme Zweig
d’autres aussi

la nouvelle en feuilleton au XIX ème

JAZZI dit: à

Les pères boivent et les fils trinquent !

« Fidel Castro Diaz-Balart, fils aîné de l’ex-président Fidel Castro, s’est suicidé jeudi 1er février à l’âge de 68 ans, a annoncé la presse officielle cubaine. »

Chaloux dit: à

Rose, la librairie José Corti n’existe plus. Remplacée par une autre… pour combien de temps…

rose dit: à

je ne le savais pas.

JC..... dit: à

VOUS AVEZ DIT : LOGORRHEE ?
On demande une femme de ménage courageuse pour nettoyer le vomi généreux, nerveux, acide, au remugle puant, de l’omnipuce de 8h07 …

JC..... dit: à

Ramdam pour Ramadan ….

closer dit: à

Je vois que toutes les bonnes et grandes librairies de Paris ont été citées.

C’est vrai que l’axe Compagnie-Joseph Gibert à 150 mètres l’un de l’autre devrait permettre de trouver à peu près tout…

Evidence dit: à

Quant au vomi, JCLandouille, tu en es le parfait exemple

JC..... dit: à

C’est, Evidence, que tu es pour moi un exemple exemplaire*
(*je redonde pour que tu comprennes bien, beau canari déplumé)

Evidence dit: à

Réponse d’un autiste de trois ans

Chaloux dit: à

Bloom, Galignani est la librairie d’un certain gratin. Les employés y sont prétentieux comme des poux. Un genre de savonnette à vilain.

JC..... dit: à

« Réponse d’un autiste de trois ans » (Evidence 9h31)

Commentaire digne d’un résidu de fausse couche, en provenance du Couvent des Ânesses du Brayon !

MC dit: à

Je serais nos amis brésiliens, je me ferais du souci pour Auguste Comte dont ils ont si obligeamment contribué à éditer la Correspondance, et qui est un peu, bien qu’inexactement, le père des Dictatures plus ou moins éclairées de ce pays. Ce devrait être le prochain sur la liste…Maurras, d’ailleurs, aimait beaucoup ses maximes, ou « il retrouvait le son des plus beaux vers de Corneille », la surdité du Maitre de Martigues devait y être pour quelque chose.

MC
MC

D. dit: à

DHH dit: 3 février 2018 à 8 h 13 min

@ED
au Louvre il suffit d’éviter la Joconde et la Venus de Milo et de filer dans les salles des peintures française et hollandaise et on y est pratiquement seul

oui, il y a d’autres coins qui restent plutôt déserts : les Antiquités orientales au rez-de-chaussée de la Cour Carrée, les Antiquités égyptiennes du 1er étage Cour Carrée (Égypte chronologique)-pas celles du rez-de-chaussée qui sont très fréquentées (Égypte thématique…).
Les arts de l’Islam et orient méditerranéen ne sont jamais bondées non plus. Les salles de sculptures françaises au rez-de chaussée de l’aile Richelieu sont très tranquilles.

D. dit: à

On peut regarder Les grands Le Nain tranquillos c’est sûr mais moi Le Nain j’ai toujours eu du mal avec.

D. dit: à

Il existe des poux très modestes, Chaloux.

Bloom dit: à

Les employés y sont prétentieux comme des poux.

Côté anglais, je les ai trouvé plutôt attentifs à mes demandes impossibles…En tous cas, tout sauf WS Smith, à quelques encablures, très très cher, totalement aseptisé (comme les Waterstones sur la grande île).
L’Inde est un bonheur pour les livres en anglais, 10 euros maximum pour les dernières parutions en « hard cover »… Alternative très acceptable au Kindle.

rose dit: à

fais toi un sommet à Thasos rose cela te changera de l’Himalaya.

closer dit: à

L’évolution récente de WH Smith rue de Rivoli est catastrophique!

Les rayons livres sont devenus minuscules, pratiquement plus de classiques, tout cela au profit de l’épicerie et d’un salon de thé…

Bloom dit: à

Chez jissé, les mots sortent comme moulés, c’est la contribution cloacale.

JC..... dit: à

Je ne donne pas une chance sur mille aux libraires de librairie de sauver leur échoppe de la faillite : les livres, c’est désormais dans 999 cas sur 1000 AMAZON.COM

JC..... dit: à

Les polyglottes comme Bloomie sont des gens de nulle part….

Bloom dit: à

L’involution de WS Smith est symptomatique de la réversion au type primitif que connait l’Angleterre depuis Thatcher – nation de boutiquiers et de philistins.

closer dit: à

Au fait, concernant la visite de Notre Dame, je l’ai faite il y a quelques semaines sans faire aucune queue, un jeudi en tout début d’après-midi, vers 13h30…

Bloom dit: à

sont des gens de nulle part….

L’extrême droite anglophone parle de « rootless cosmopolitans ».

Lacenaire dit: à

Librairies : JC Landouille, comme dit Evidence, préfère les esclaves aux intelligents, normal quand on voit son niveau si bas

christiane dit: à

@DHH dit: 3 février 2018 à 8 h 13 min
Oui, le Louvre… L’espace est grand, remarquablement conçu pour que la lumière soit abondante (verrières) pour glisser sur les marbres et parcimonieuse quand le visiteur s’approche des collections hollandaises. L’école de Rembrandt… des peintres injustement oubliés : les artistes de Leyde. Je me souviens, loin de l’engouement pour les Vermeer d’avoir découvert en toute tranquillité la collection Leiden.
Et pourtant, cette « Vue de Delft » qui fascina tant l’écrivain Bergotte, un des personnages « Du côté de chez Swann », cher à Proust, (« d’une beauté qui se suffisait à elle-même (…) C’est ainsi que j’aurais dû écrire, disait-il. mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune. »), j’ai supporté l’attente interminable pour revoir cette toile et « La femme en bleu lisant une lettre » ou « La jeune fille à la perle » ! Comprendre ce que Proust recherchait dans l’écriture et que soudain il rencontrait dans ce tableau. Pour quelles raisons Proust avait-il choisi Vermeer ? Parvenir à écrire, matière et touche « comme Vermeer ». Je l’imaginais, affaibli, au bras de son ami J-L. Vaudoyer, en mai 1921, allant de l’un a l’autre tableau, dans un silence méditatif. Et là encore, je découvrais ces différents peintres (Borch, Dou, de Hooch, Metsu, Maes…) qui avaient travaillé sur les mêmes thématiques. Scènes intimistes, suspendues, dans des intérieurs en enfilade, fenêtres dont le jour éclaire un visage ou des tapis et velours chatoyants… Virtuosité de ces maîtres hollandais. Enchantement de la lumière capté par la peinture.
Richesse d’un musée où aller de l’un à l’autre, temps bref du présent éveillant tout ce temps… perdu, un peu de temps à l’état pur… « silence qui permet d’entendre l’âme » comme l’écrivait Claudel.

JC..... dit: à

Lorsque j’étais incarcéré à Paris comme des millions de pauvres gens ignorant l’air pur, et ce, pour des motifs honorablement promotionnels, j’allais au moins une fois par semaine entre midi et deux à Notre Dame, vieille salaupe alors libre d’accès, et quasi déserte.

Les jours de soleil, la Rosace Sud était magnifique. A vous faire aimer la foi des hommes qui payèrent les bâtisseurs.

Ensuite, plongée dans les étals des bouquinistes, à la recherche de pépites ! A l’époque, début du siècle passé, elles étaient nombreuses, les merveilles, à passer de mains en mains…

JC..... dit: à

Bloomie, je hais les nomades, ces gens de nulle part… Comme je vous plains, pauvre romanichel culturel !

de nota dit: à

« Je ne donne pas une chance sur mille aux libraires de librairie de sauver leur échoppe de la faillite : les livres, c’est désormais dans 999 cas sur 1000 AMAZON.COM… »

Aujourd’hui, 20% des bouquins sont achetés sur le net.

JAZZI dit: à

« Aujourd’hui, 20% des bouquins sont achetés sur le net. »

Oui, de nota, mais de nombreux lecteurs et lectrices, telles Clopine ou DHH, sont passés sur kindle !

JC..... dit: à

Lacenaire,
Bien entendu, je préfère de loin la soumission naturelle des esclaves ! Les gens intelligents sont toujours emmerdants, se font du cinéma. Les esclaves, c’est une relation claire ….

Vous êtes plutôt intelligent, vous ?
Non ? Ah, bon ….

JC..... dit: à

De nota, on parle trend….

JAZZI dit: à

« Lorsque j’étais incarcéré à Paris »

Ils donnent des autorisations de sortie à la Santé, JC ?

JAZZI dit: à

« C’est en écrivant son Journal intime qu’Elena Ferrante est devenue écrivain. Ca va faire des émules ! »

La brune Simone de Beauvoir ne compte pas pour des prunes, Passou !

JC..... dit: à

JiBé, pourquoi attendre une autorisation ? ….je m’évadais tous les jours de mon bureau.

JC..... dit: à

Ce que j’ai lu de Momone du Bavoir, par curiosité et pour me faire une opinion directe, ne m’a laissé aucun souvenir.

Comme paumée, je préfère Alexandra du Tibet: les rebelles à la Momone…. elles me font marrer !

JAZZI dit: à

Vincennes, où tu habitais, c’est déjà la province, JC !

Lacenaire dit: à

A chaque commentaire, JC Landouille réalise son portrait, c’est d’un laid §

de nota dit: à

Jazzi,

l’édition numérique représente 6,5% du chiffre d’affaires des ventes de livres…

JC..... dit: à

De nota, ex libraire, est dans la lignée des constructeurs/concepteurs de la Ligne Maginot : le numérique ne passera pas….

On sait comment ça a fini.

JC..... dit: à

Sans le moindre esprit de provocation, l’arme des imbéciles …. :

PARIS, ville socialiste delanopouet, hidalgourance, est une ville de merde, endiversifiée !

JAZZI dit: à

Et le soir après le turbin, JC, tu te tapais toutes les stations du Chemin de Croix de la rue Saint-Denis ?

Lacenaire dit: à

Tout le monde déteste JC Landouille qui déteste tout le monde sauf Christiane qui est un mec !

JC..... dit: à

Je connais les raisons pour lesquelles Bouguereau, un des esprits les plus… féconds… de ce siècle n’est plus en RdL ! Incroyable.

JAZZI dit: à

Passou l’a enfilé avec un gode ceinture ?

Nicolas dit: à

Le Mali c’est pas le pays des grosses bites? Juste pour savoir?
Bon week end

JC..... dit: à

JiBé,
La rue Saint-Denis de l’époque c’était du Zola : Sperminal !

La prostitution populaire poussiéreuse, vénérienne, tragique. A vous faire polygame, en épousant ces ruines, pour ouvrir les cages et libérer les décervelées…

JC..... dit: à

« Le Mali c’est pas le pays des grosses bites? » (Nicolas)

Confirmons cette rumeur et quittons nous pour aujourd’hui. Honni soit qui Mali pense.

de nota dit: à

JC, il y a maintenant presque vingt ans j’ai assisté à Paris à une réunion où étaient présents des noms importants du monde de l’édition, tous s’accordaient pour annoncer la fin rapide et inévitable de l’édition sur papier des livres de tourisme, de cuisine, etc… et rien de tout ça n’est arrivé. Contrairement à ce que vous insinuez, je ne refuse pas le « progrès » dont vous êtes si résolument partisan, mais tout simplement je regarde les faits objectifs et je constate que le livre papier n’est pas mort ni même près de l’être, que, bien sûr, des librairies ferment mais que d’autres ouvrent et que, vous comme moi, nous ne savons rien de l’évolution de ce domaine bien singulier qui est celui du livre…

JC..... dit: à

De nota, les moines hors sol, copieurs, enlumineurs, sont d’accord avec vous : Gutenberg ne passera pas !

Chaloux dit: à

A propos de la vue de Delft, il y a un phénomène amusant et rare. Gracq avouait détester que soit évoquée une œuvre artistique existante dans un roman ou une nouvelle, au prétexte que cette référence y introduit un autre monde, déchire le tissu de la fiction (à peu près cela). Mais pour un lecteur de Proust, j’en ai fait l’expérience, La vue de Delft appartient désormais en grande partie à La Prisonnière : la première chose vers laquelle on va, c’est le petit pan de mur jaune, si l’on ne se surprend pas, autour de soi, à chercher du regard, rejeté sur un canapé, digérant mal un plat de pommes de terre, le fantôme de Bergotte. Le roman semble avoir annexé, absorbé non seulement la peinture, mais aussi l’espace qui la contient.

christiane dit: à

JC,
Tu écris : « …Les jours de soleil, la Rosace Sud était magnifique. A vous faire aimer la foi des hommes qui payèrent les bâtisseurs.
Ensuite, plongée dans les étals des bouquinistes, à la recherche de pépites ! A l’époque, début du siècle passé, elles étaient nombreuses, les merveilles, à passer de mains en mains… »
Notre-Dame… Les rosaces, oui. La hauteur de la nef… le portail… et dans un coin, très sombre, un corps immobile, captif d’un dialogue secret…
Les bouquinistes ? En voilà de belles librairies au fil de l’eau (plutôt rageur en ces jours). Et des ponts à n’en plus finir pour s’arrêter, juste au-dessus de la Seine mélancolique… L’île Saint Louis où habite Aurélien…
« … Une ville frappée d’un malheur. Quelque chose comme une défaite. Sans croire à l’aube. Désertée. Une ville de pierre à parcourir la nuit… ». Le gris de Paris cher au promeneur Aragon (ici, Aurélien) avec un Laforgue ou un Verlaine dans la poche. Un dandy exalté. Jazzi a raison d’évoquer la librairie d’Adrienne Monnier et Sylvia Beach. Aragon aimait cette librairie-bibliothèque insolite. C’est là qu’il rencontra Breton, Lautréamont. Le temps de l’encre des nuits parisiennes, le peuple ardent des baisers de la nuit (Aragon a beaucoup dit sur ses insomnies). Viendront Apollinaire , Max Jacob, Reverdy, Soupault avant le départ au front… La guerre qui hante « Aurélien ».
Rien que pour toi :
« On était au-dessus de ces arbres larges et singuliers qui garnissaient le bout de l’île, et on voyait (…) le dessin du fleuve qui l’enserre, revient, la reprend et s’allie à l’autre bras, au-delà des arbres, à droite, qui cerne l’île Saint-Louis. Il y avait Notre-Dame, tellement plus belle du côté de l’abside que du côté du parvis, et les ponts, jouant à une marelle curieuse, d’arche en arche entre les îles (…) Et Paris, Paris ouvert comme un livre…. »

christiane dit: à

@Chaloux dit: 3 février 2018 à 12 h 14 min
Passionnant, Chaloux. Mais la peinture y gagne le regard de Proust…

Nicolas dit: à

Je vais peut être aller danser ce soir, trémousser mon petit cul collé serré dans la promiscuité d’une salle prête à craquer https://youtu.be/gfJLpjEIyxM

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…une certaine intelligence,c’est la division dans le travail,…
…des employés, presse-boutons, aux machineries,…
…si, bien; que tout le monde, peut en être, remplacer, par, des robots, jours et nuits,!…
…les risques en managements; auxlimites, de leurs, points pivots,!…

…c’est du plastique ou autres poulets aux hormones,…dites Ah,!…Ah,!, Ah,!Ah,!…

…c’est, mieux, encore,…du poulet-électoral, les productions  » démocratiques « , en prude,…à mules,…en vogue,…
…le cœur serré, les bourses vides,…

…l’espoir fait, vivre,…des mises en croix, pour le charcutier politique ,aussi,!…je n’ais rien vu venir,…dans la machinerie, mondialiste, sans contrôles,…et ses pseudos paradis suisses aux fromages de qualité,!…
…Bravo,!….la gestion, de nos de nos parasites – inquisiteurs – camoristes, dans les administrations d’états,…
…à nos Colbert, des finances de nos états d’Europe,…et à ses ascenseurs,…
…les conseils, de l’architecte des pouvoirs,!…
…je n’y était, pas, non plus,…etc,!…et ses diversions, çà avances,!…
…un bijoux,…

Chaloux dit: à

Oui, Christiane, et en même temps c’est une célébration, au sens où l’entendait Michel Tournier. (Célébrations est d’ailleurs un livre magnifique).

christiane dit: à

Nicolas – 11h56
Merci pour cette annonce (Galerie thaddaeus ropac – Anselm Kiefer ). le texte est très beau. Je me souviens de l’opacité tragique de ses toiles impressionnantes, de ce travail violent, brutal de la matière : le land, la terre allemande, le tribunal de la mémoire… les puissances du Mal…
Que réserve cette exposition ?

Nicolas dit: à

Oh et puis nan, je vais aller boire un verre de vin tranquille et baiser toute la nuit

christiane dit: à

@Chaloux dit: 3 février 2018 à 12 h 30 min
Une « célébration »… oui et un regard impitoyable sur l’écriture. Je retiens le titre.

Chaloux dit: à

Christiane, je reviendrai sur cet impitoyable, s’agissant de Proust il est très juste. Il y a cela et… autre chose.

christiane dit: à

@Nicolas dit: 3 février 2018 à 11 h 45 min
Le film projeté en boucle est passionnant. Des photos , j’en retiens quelques unes. Ma préféré : ce couple (qui fait l’affiche) et qui danse nu-pieds avec un échange de regards attendrissant.
(Et les arbres du jardin à contre-emploi derrières les baies vitrées, tout endormis d’hiver.)

christiane dit: à

@Chaloux dit: 3 février 2018 à 12 h 36 min
Ah oui, avec plaisir.
@Nicolas
il manque un e à « préféré »

JAZZI dit: à

Quand tu auras fini de cuver, et les couilles vidées, va voir « Une saison en France », Nicolas. On dirait qu’ici, comme sur la RDC, plus personne ne va au cinéma !

Nicolas dit: à

Très beau bâtiment Christiane, cet effet baie vitrée aussi haute qu’un arbre, avide de lumière, contempler l’hiver bien au chaud. Je vais aller la voir et je vous dirai..
Je ne vais pas au cinéma, ca ne m’inspire pas tous ces gens assis.

Chaloux dit: à

Nicolas nous prépare un goût de mon cul.

Nicolas dit: à

La grande librairie ce bastion d’ennui, elle a pas tort.

Nicolas dit: à

Et oui mon Chaloux, tu te laisses bercer par des rêveries atomisées, incrédule à la niaiserie bois bandé, ce qu’il te faut c’est une bonne petite fessée!

Chaloux dit: à

Nicolas, j’admirais juste ta passion de la documentation et du petit détail qui fait vrai. Mais n’en tire aucune conclusion! (Pierre Assouline).

JAZZI dit: à

« ce qu’il te faut c’est une bonne petite fessée ! »

C’est une proposition faite à Chaloux, Nicolas ?

JAZZI dit: à

« un goût de mon cul »

Malgré le nombre impressionnant de pages d’anthologies sur le sujet, voilà un thème que j’aurais bien proposé à mon éditrice, mais je connais par avance sa réponse, hélas !

Delaporte dit: à

Intéressant entretien dans le Parisien sur Tariq Ramadan et sa chute :

Omero Marongiu-Perria, sociologue et spécialiste de l’islam répond à nos questions.

Omero Marongiu-Perria est sociologue et spécialiste de l’islam français. Membre des Frères musulmans de 1993 à 2004, il parle de l’envers du décor de l’affaire Ramadan et de ses conséquences pour le prédicateur.

Sa mise en examen pour viols peut-elle conduire à sa chute ?

Omero Marongiu-Perria. La nature déteste le vide. Quand vous n’êtes plus présent sur la scène, d’autres vous prennent la place. L’université d’Oxford l’a déjà mis en congés, le Qatar commence à le lâcher, selon certaines sources crédibles. On constate depuis le début de l’affaire que ses tweets sont de moins en moins relayés. Il faut diviser en deux son public. Il y a des inconditionnels qui continueront à le soutenir, en criant au complot. Mais la masse des musulmans risque de se détourner de lui. C’est tout un mythe qui s’écroule. Tariq Ramadan va avoir beaucoup de mal à poursuivre sa carrière de prédicateur bâtie sur une personnalité et un discours prônant le puritanisme religieux. Ceci dit, il n’est pas le seul prédicateur musulman à être touché par des frasques sexuelles. Sans « marcher » sur le dos de Tariq Ramadan, il est temps de balayer devant la porte de la maison islam, en commençant par condamner de manière claire, nette et précise les pratiques dévoyées des leaders communautaires lorsqu’ils sont confondus.

Insinuez-vous que certains savaient ?

Un certain nombre d’associations très proches de lui étaient au courant de ses frasques sexuelles et l’ont protégé. Elles ont même critiqué les personnes qui dénonçaient les contradictions du prédicateur. A priori — mais, là, j’utilise le conditionnel —, il y a aussi certains de ses proches qui connaissaient son comportement violent dans la sphère intime vis-à-vis des femmes. Si cette information est avérée — je prends toutes les précautions —, cela est évidemment plus grave. Il y a des gens qui font de la religion un véritable business et qui sont dans une logique jusqu’au-boutiste.

Vous avez connu Tariq Ramadan. Que représente-t-il dans la communauté musulmane ?

Je l’ai fréquenté, mais je n’ai jamais été un de ses intimes, ni n’ai jamais appartenu à son cercle restreint. Pour le tout-venant musulman, il est un personnage médiatique, capable d’avoir de la répartie sur les plateaux de télévision. De ce point de vue, il demeure un personnage emblématique de cette capacité d’un musulman à apporter la contradiction à un Eric Zemmour, par exemple… Pour les musulmans liés aux sphères du culte ou aux mouvements associatifs cultuels, Ramadan demeure un point de référence, ne serait-ce que parce qu’il est l’auteur musulman francophone le plus publié.

Son influence n’avait-elle pas tendance à déjà baisser ?

Mais il y a un effet générationnel, son influence avait diminué depuis les révolutions arabes et son départ au Qatar, où il passe la majeure partie de son temps. On constatait une baisse de ses audiences vidéo et aussi une moindre affluence dans ses conférences ou meetings. Ces différentes prises de position, le décalage entre son discours et la pratique ont suscité les critiques de certains responsables associatifs. On ne peut pas demander aux associations de se dispenser de la manne financière du Golfe et fonder un centre financé par les autorités qatariennes, par exemple.

Delaporte dit: à

« un goût de mon cul »

Jacuzzi, en pleine affaire Ramadan, ce n’est pas le moment…

Delaporte dit: à

« Ceci dit, il n’est pas le seul prédicateur musulman à être touché par des frasques sexuelles. »

Le drame des religions : les dérives sexuelles. Elles devraient au contraire donner l’exemple et être irréprochables. Sinon, il faut faire un autre métier. L’humanité marche la tête à l’envers…

JAZZI dit: à

Lavande, Ed, une pièce en un acte et deux personnages, une histoire de cul, facile à monter !

L’HONNEUR DES BROSSARBOURG
De Georges Courteline

LA BARONNE.
Un mot, je vous prie, monsieur de Brossarbourg, mon époux. Il faut enfin que je vous entretienne d’un petit incident d’une nature toute spéciale et sur lequel je me fusse tue, si les événements eussent mieux répondu à ce que j’avais espéré d’eux. Il n’en a pas été ainsi ; désormais, je dois tout vous dire, préparez-vous à quelque chose d’énorme. L’honneur des Brossarbourg, monsieur…
LE BARON,
vaguement inquiet.
L’honneur des Brossarbourg, madame ?… L’honneur des Brossarbourg, dites-vous ?…
LA BARONNE,
avec une douloureuse solennité.
L’honneur des Brossarbourg, monsieur de Brossarbourg, est à tout jamais dans le sciau !
LE BARON.
Dans le… l’honneur des !… Qu’entends-je !!! Le nom de votre complice, madame ! Il me faut son nom et son sang !… – Ah ! tête-Dieu ! son nom, vous dis-je ; le nom de cet homme, à l’instant même !
LA BARONNE.
Je l’ignore. (Étonnement du baron de Brossarbourg). Ah ! c’est une tragique et mystérieuse histoire que celle dont il me reste à vous faire le récit. Écoutez et jugez, du reste. Vous vous souvenez qu’au mois de novembre dernier vous conviâtes plusieurs amis à venir séjourner quelques jours au château pour y faire avec vous l’ouverture de la chasse. Ils vinrent au nombre de six : le vicomte de La Mothe-aux-Dames, le chevalier de Mépié, M. de Poilu-Boudin, le général baron de la Rossardière…
LE BARON.
…le docteur Bougredâne et Oscar de Proutrépéto, parfaitement. Hé bien ?
LA BARONNE.
Hé bien ! voici. Deux ou trois jours après l’arrivée de ces messieurs, je changeais de linge en ma chambre avant de descendre présider le dîner. J’en étais arrivée à cette minute psychologique où l’extrémité inférieure de la chemise, remontée au niveau de la nuque s’accroche inévitablement au feu d’artifice d’épingles qui jaillit de la tête des femmes… (Pudique.) Par égard pour le Faubourg, je vous demanderai avec instances la permission de jeter un voile…
LE BARON.
Je vous en prie.
LA BARONNE.
Soudain, comme je luttais pour dégager ma tête du frêle tissu qui l’emprisonnait, j’entendis derrière moi s’ouvrir doucement la porte et une voix, une voix d’homme crier :
Tonnerre de Dieu, la belle femme !
Je jetai un cri. Au même instant quelqu’un s’approcha de moi, et mettant lâchement à profit l’état de quasi-captivité et de cécité absolue au sein duquel je continuais à me débattre, répéta par trois
fois : « Du satin ! du satin ! oui, oui, du satin tout craché ! » en passant doucement la paume de sa main sur la naissance de mes… (Pudique.) Pour le même motif que plus haut, je vous demanderai la permission de jeter un deuxième voile… Quand, enfin, je rentrai en possession de ma tête, et pus promener autour de moi un regard noblement courroucé, l’insulteur avait disparu, laissant une tache indélébile au blason des Brossarbourg…
LE BARON,
éclatant de rire.
Comment, tu n’avais pas reconnu à la voix ?…
LA BARONNE.
Pardon ! A certaines intonations canailles, j’avais cru reconnaître, en effet, la voix de M. de Poutrépéto. Je résolus de tirer la chose au clair, et d’arracher à ce faux gentilhomme l’aveu de sa félonie, déterminée à l’en punir, ensuite, de la plus éclatante façon. Usant des armes que la nature nous a données : le charme, la coquetterie et la séduction, je l’attirai en un rendez-vous qui devait être un guet-apens. Il céda. Une nuit que tout dormait, je lui ouvris ma porte, puis ma couche…
LE BARON.
Comment ! comment !
LA BARONNE.
Rassurez-vous ! Il y avait un poignard sous le traversin, et les hurlements de plaisir que parut m’arracher l’étreinte de M. de Poutrépéto n’étaient qu’une comédie bien jouée. Quand je le vis mûr pour l’aveu, gorgé de voluptés raffinées, prêt à exhaler son âme dans l’ivresse d’un spasme suprême, je me penchai sur lui, et, avec un sourire badin : « Confesse tout, petit cochon, lui dis-je ; tu peux tout avouer à cette heure. C’est toi qui es entré l’autre jour dans ma chambre pendant que je changeais de chemise ? » En même temps, ma main, impatiente, taquinait le manche du poignard. Mais il répondit : « Comprends pas », avec un tel air de sincérité, une figure à ce point ahurie et idiote, que je ne doutai plus que je me fusse abusée…
LE BARON,
qui s’éponge le front.
Ouf !
LA BARONNE.
Mes soupçons se portèrent alors sur M. de Poilu-Boudin, de qui les regards libidineux m’avaient toujours paru sujets à caution. Point découragée par un premier échec, obstinée à venger l’honneur des Brossarbourg, je me remis, avec ce nouveau personnage, en frais de coquetterie et de grâce captieuse. Les hommes sont bêtes : au même piège où, déjà, était tombé M. de Proutrépéto, M. Poilu-Boudin se laissa prendre à son tour. Confiant et luxurieux, une nuit, par la porte laissée exprès entre-baillée, il se faufila en silence, et, en un lit qui, peut-être, allait devenir son tombeau… Que vous dirais-je ? Il est tels accents de vérité auxquels on ne saurait se méprendre ! M. de Poilu- Boudin était innocent, indiscutablement innocent ! Il sortit de mes bras comme il y était entré, et le poignard, cette fois encore, resta caché sous le traversin.
LE BARON.
Et sans doute vous songeâtes alors à M. de La Rossardière ?
LA BARONNE.
Vous l’avez dit. Malheureusement cette troisième tentative demeura aussi inutile que l’avaient été les deux autres. Il en fut de même pour le chevalier de Mépié…
LE BARON.
…puis pour le docteur Bougredâne ?
LA BARONNE.
… Et pour M. de la Mothe-aux-Dames, hélas ! oui. Si bien que j’en suis venue à soupçonner le cocher !
LE BARON.
Hé là !
LA BARONNE.
Ou le concierge.
LE BARON.
Le concierge !!
LA BARONNE.
Oui, monsieur, le concierge ! Et j’en aurai le fin mot avant qu’il soit huit jours.
LE BARON,
hors de lui.
En vérité, madame, vous êtes plus bête cent fois que tous les cochons de Cincinnati ! Que ma figure se couvre de boutons, si je vous eusse pu soupçonner aussi démesurément imbécile ! Je ne me fusse point livré à l’innocente plaisanterie qui consista à vous tapoter le derrière en le comparant à du satin.
LA BARONNE.
C’était donc vous ?
LE BARON.
Parfaitement, madame, c’était moi.
LA BARONNE.
Mon Dieu, que je suis aise de l’apprendre ; car, à la crainte que ce fût le cocher ou le concierge, se mêlait vaguement, indicible, la terreur que ce fût le nègre !
FIN

Ed dit: à

Guten Morgen Sonnenschein
https://www.youtube.com/watch?v=eOvibLXJxQ8

@P. comme Paris,
Pas d’adresse. Dommage car j’aurais pu savoir ce qu’il y a aujourd’hui à cet endroit.

@DHH
Oui, mais il faut d’abord faire la queue pendant plus d’une heure pour y entrer. Non merci !

@rose
Zweig n’est pas dans ma liste. Bizarrement, je n’ai pas aimé Die Verwirrung der Gefühle et les autres nouvelles du recueil. Je sais, je sais, tout le monde aime Zweig.

« JC….. dit: 3 février 2018 à 10 h 44 min
Je ne donne pas une chance sur mille aux libraires de librairie de sauver leur échoppe de la faillite : les livres, c’est désormais dans 999 cas sur 1000 AMAZON.COM »

FAUX

@closer
Oh ! Alors je vais tenter Notre-Dame. J’ai dû passer devant à un mauvais horaire la dernière fois.

@jazzi
Merci, mais je ne vais acheter que des livres en français. Les livres en anglais sont plus facilement trouvables à Hambourg.

Si par miracle j’ai l’occasion de rentrer au Louvre sans faire des heures de queue, j’essayerai sans doute de voir Vue de Delft. Merci beaucoup Christiane, je ne savais même pas qu’il était au Louvre et n’ai pas oublié l’évocation qu’en fait Proust dans Du Côté de chez Swann.

Toto dit: à

Chaloux dit: 3 février 2018 à 12 h 14 min
lecteur de Proust, j’en ai fait l’expérience, La vue de Delft appartient désormais en grande partie à La Prisonnière : la première chose vers laquelle on va, c’est le petit pan de mur jaune

Et on risque de le chercher longtemps, vu qu’il n’est pas dans Vue de Delft. Le pan de mur jaune est dans Une Rue de Delft, qui est un tout autre tableau.

Chaloux dit: à

Ed, même en cherchant bien… Pour la vue de Delft, voyez plutôt Amsterdam… Ce sera plus sûr.

Chaloux dit: à

Et même La Haye…

Sorry,

Ed dit: à

Roh ! Je me disais bien aussi ! Merci Chaloux.

Chaloux dit: à

Cela dit, quand on est à Amsterdam, que sont 15 lieues de bonne route, pour -presque- citer Jane Austen.

Chaloux dit: à

« Au bout de la rue Duroc »

Meuh non, je m’a trompé, il fallait lire rue de Sèvres, à la station Duroc.

Bloom dit: à

A la tripe, Maurice assis!

JAZZI dit: à

Oui, Chaloux, cette librairie Fontaine est juste en vis à vis de l’immeuble où
Léon-Paul Fargues, le piéton de Paris, acheva sa vie.

Ed, Shakespeare & Co, est une librairie incroyable, à visiter comme un musée, pas nécessaire d’acheter, à deux pas en redescendant vers la Seine de la librairie Compagnie…

Francis Bergeron dit: à

Une fois de plus, Pierre Assouline, c’est la voix du bon sens sur cette question. Maurras est très important, quelles qu’aient été ses surdités. Il faudrait que les épurateurs du XXIe siècle s’intéressent aussi à Théodore Botrel, dont la commémoration est prévue en septembre. Pas très républicain non plus, le bohomme. Et il fit même de la prison pour s’être opposé aux inventaires, si ma mémoire est bonne. Et puis en septembre il y a Louise de Bettignies: encore une nationaliste. En cherchant bien on doit pouvoir épurer la moitié au moins des Français.
Les adorateurs passés de Staline, de Mao ou de Pol Pot, eux, n’auront jamais de comptes à rendre. Tout est bien.

Bloom dit: à

Ed, Shakespeare & Co, est une librairie incroyable, à visiter comme un musée, pas nécessaire d’acheter

Si t’achètes pas et te contente joue le passager clandestin, Baroz, elle va pas survivre pas bien longtemps, la mythique libraire tenue par la sympathique Sylvia Beach Whitman, fille du grand George Whitman…Au premier étage se trouve LA bibliothèque qui en fait un lieu unique.
Lors d’une lecture bilingue en plein air des poèmes de Joyce, organisée par la librairie, l’adorable Lola P. et moi-même avons été « mitraillés » par des groupes de touristes japonais attirés par ce temple du Paris bohémien…le charme des villes-monde…

Bloom dit: à

Un « pas » suffit…

Chaloux dit: à

Oui, Toto, Blabla ou autre, quoiqu’il en soit face de p-h-ion de collège, c’est évident.

François Bon :

https://www.youtube.com/watch?v=J8RdnK39mXo

Dans La Recherche, il s’agit bien de la Vue de Delft, et c’est ce qui importe, même si le fameux pan de mur s’avère être plutôt un toit, ce que chacun sait sans avoir besoin d’en faire le prétexte d’une panglossesque leçon.

Widergänger dit: à

Non, Toto c’est pas moi, mon pauvre chéri. Il va finir à Sainte-Anne, le pauvre, criant, pleurant de tout son être : Blabla ! Blabla ! Blabla, où es-tu ? comm Dieu au Paradis cherchant Adam qui vient de croquer la pomme et qui se cache : Adam, où es-tu ?… J’irai lui en apporter une alors…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…des livres utiles, aux techniques des arts et métiers,!…aux techniques des sciences sociales,…et autres urbanisme du territoire, pour faire court,…

…mais, qu’est ce qu’il y a, comme connivences et corporations,…pour  » saper  » votre créativité,…ou pour vous soumettre aux  » modes « ,…d’un attentat, à l’autre, d’un match, à l’autre,…aux parcourt, des présidents, dans leurs obsolétisme – programmé,…par leurs déchets d’électeurs,!…
…il y a de cela, aussi,…les serveurs tronqués,..etc,…à nos républiques bananières,…mais, si,!…
…vivre, pour quels paradoxes à ses existences privés,…qui vous soumettent à leurs lois,…fuir,…et rêver,…avec vos châteaux ailleurs,…

…c’est, qu’il y a, de trop, vraies connes, partout,…c’est énormes,Oui, on sait,…

…aller, aux cafés,…pas, le temps, j’en ai rien à foutre,!…etc,…
…qu’est ce qui reste, deux fois rien, debout,…trop de recluses soumises à des dogmes,…Go,!…

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