de Pierre Assouline

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La République des livres
Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine

Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine

Des années qu’elle attend sa consécration. Des années que sont régulièrement consignés les noms de Philip Roth, Don De Lillo, Cormac McCarthy, Russell Banks et quelques autres et non des moindres. Des années que l’Académie suédoise laisse faire, laisse dire, laisse écrire. Une règle : ne jamais démentir les rumeurs (son point commun avec la CIA). Une seule fois, il y a huit ans, Horace Engdahl alors secrétaire du comité Nobel, légèrement escagassé que l’on reproche à sa bande de copains engoncés d’ignorer les susnommés, ne supportant plus cette pression insistante en leur faveur, laissa éclater son humeur américanophobe non sans mépris dans une interview à l’Associer Press :

«Les Etats-Unis sont trop isolés, ils ne traduisent pas assez et ils ne participent pas au dialogue des littératures. Cette ignorance les restreint (…) Il y a des auteurs forts dans toutes les grandes cultures mais vous ne pouvez pas écarter le fait que l’Europe est encore au centre du monde littéraire… pas les Etats-Unis (…) Les auteurs américains contemporains ne s’écartent pas suffisamment de la culture de masse qui prévaut sur leur continent » »

Depuis ce matin, nous voilà fixés. La littérature américaine contemporaine et ses plus fameux représentants peuvent aller se faire voir et pour un certain temps. En lui préférant un américain, certes, mais un chanteur/compositeur et non un écrivain puisqu’il n’a pas d’oeuvre littéraire sous la forme habituelle de livres à son actif (en principe, c’est d’abord à ce signe matériel qu’on les reconnaît avant d’y aller voir pour savoir si c’est du lard ou du cochon, comme dirait Jean- Baptiste Del Amo), elle leur adresse un spectaculaire bras d’honneur.

Cela fait pourtant des années, aussi, que le nom de Bob Dylan, 75 ans, est régulièrement cité par les sites de parieurs et les Nobel’s watchers sur la liste des nobélisables ; mais on avait toujours pris cela pour une blague destinée à brouiller les pistes. En fait, c’était du sérieux. Hélas… Car enfin, on a beau retourner sa fiche Wikipédia dans tous les sens (une fois n’est pas coutume) en français comme en anglais ou consulter son site, son seul livre est une autobiographie en trois tomes il est vrai (en français chez Fayard, seul le premier est paru). On y apprenait que Balzac est son écrivain de chevet : « Mon romancier-fétiche » avouait-t-il, ce qui est réconfortant en un temps où il est de bon ton, dans les amphithéâtres des universités françaises, d’esquisser une moue de dédain pour le trop prolifique et si peu styliste auteur de la Comédie humaine. On se promettait de l’interroger plus avant la prochaine fois sur The cousin Pons ou sur le Father Goriot. Voilà pour l’oeuvre littéraire. C’est tout ? C’est tout. Le comité Nobel l’avait prévu qui dans son communiqué anticipe déjà le reproche :

« Dylan est une icône. Il a une profonde influence sur la musique contemporaine (…) Il est récompensé « pour avoir créé dans le cadre de la grande tradition de la musique américaine de nouveaux modes d’expression poétique dans la grande tradition de la chanson américaine (…) Bob Dylan a écrit une poésie pour l’oreille…bob

A se demander à quoi peut ressembler une poésie qui n’est pas pour l’oreille, si cela existe. N’empêche. Peut-être qu’ils ont voulu se donner un petit air transgressif à bon compte ; peut-être que ça leur rappelle leur jeunesse comme moi la mienne ; peut-être s’imaginent-ils encore que le barde, qui a choisi son pseudonyme en hommage au poète gallois Dylan Thomas (1914-1953) et qui doit tant à Woody Guthrie, à la poésie surréaliste, à Jack Kerouac et Allen Ginsberg, sent le souffre ; peut-être croient-ils que leur initiative bouscule, décoiffe, dérange quand, en fait, elle consterne, accable. Entendons-nous bien : les disques de Bob Dylan font partie de ceux que j’écoute en permanence, ses chansons (pas les 700 qu’il a écrites, tout de même) sont dans mon panthéon depuis leur création ou presque. (mais je m’abstiens d’assister à ses concerts car il s’y fout de son public : pas un mot, pas un sourire, pas un geste, pas une minute de plus). Je suis de ceux qui revoient en moyenne une fois par an le No direction home que lui avait consacré Martin Scorcese dans un documentaire inspiré. Mais de la ritournelle, fut-elle supérieure, historique, n’en est pas moins de la ritournelle. J’admire tout autant Léo Ferré mais j’aurais éclaté de rire si on lui avait décerné le prix Goncourt, comme des rires ont fusé à Stockholm, se mêlant aux hourras, quand le porte-parole a annoncé la nouvelle devant la presse.

Le rôle de Dylan dans la contre-culture américaine des années 60-70, son influence sur les campus pacifistes en lutte contre la guerre du Vietnam (tiens, à ce titre, on aurait tout aussi bien lui donner le prix Nobel de la paix !), tout cela est incontestable. C’est une légende vivante, il appartient à notre mythologie. Mais certains journaux l’ont tellement comparé à Arthur Rimbaud qu’il a lui-même fini par prendre cela au sérieux. Il faut croire que cela a fait tache jusqu’à Stockholm. Car enfin, si vraiment ils avaient voulu distinguer un poète américain, histoire de faire la nique aux romanciers (on s’amuse comme on peut), ce ne sont pas les grands poètes qui manquent outre-Atlantique. Des vrais. Comme ceux que l’Académie suédoise avait honoré par le passé, les W.B. Yeats, Gabriela Mistral, T.S. Eliot, Salvatore Quasimodo, Georges Séféris, Saint-John Perse, Pablo Neruda, Eugenio Montale, Vicente Alexandre, Odyssées Elytis, Czeslaw Milosz, Jaroslav Seifert, Joseph Brodsky, Camille José Cela, Octavio Paz, Derek Walcott, Seamus Heaney, Tomas Tranströmer et c’est c’est donc parmi eux que Robert Zimmerman dit Bob Dylan prendra rang… Lui attribuer le Nobel de littérature est du même niveau que faire entrer Jean d’Ormesson dans la Pléiade. Et comme il s’agit là de deux institutions littéraires que les lecteurs se sont appropriés, les discréditer par des choix relevant d’une logique extra-littéraire ne peut que provoquer des dégâts.

« Si Dylan est un poète, alors moi je suis basketteur », disait Norman Mailer. Interrogés, les académiciens suédois ont exprimé sinon leur unanimité du moins leur unité au moment du vote. D’après l’un d’eux, Per Wastberg, celui-là même qui voit en Dylan « probablement le plus grand poète vivant », ils espèrent un concert lors de la remise du prix en décembre. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.

Au moment même où était annoncé le couronnement de Bob Dylan, le dramaturge italien Dario Fo, lauréat du Nobel de littérature en 1997, passait de vie à trépas. On attend les conclusions du médecin-légiste pour savoir si l’un est la cause de l’autre.

P.S. Pour la route, un extrait des poèmes de jeunesse inédits de Bob Dylan publiés en 2008 :

  « from the outside lookin in every finger wiggles the doorway wears long pants an slouches no rejection all’s fair in love and selection but be careful, baby of covered window affection an don’t forget t bring cigarettes for you might just likely find that one outside leads farther out an one inside just leads t another ———————— death silenced her pool the day she died hovered over her little toy dogs but left no trace of itself at her funeral ————————  jaundiced coloured girls pop out of nowhere offerin roses cant eat your roses get ’m out of here gimme food i dig food cant swallow the smell of your flowers, lady want turkey buns hamburger meat history gets the hungries an even the witches sometimes have t eat so please pardon me an dont think i’m prejudiced if i pour your drink all the way down your hairlip gown there’s nothing t be disturbed about it’s just that there’s enough people bending over with the fangs of society burnt into their backs…

(« Le prix Nobel de littérature 2016 » photos D.R.)

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commentaires

1 121 Réponses pour Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine

Widergänger dit: à

Mais Verlaine comme Rimbaud ont mélangé les genres. Mais au bénéfice de la poésie. Ils n’ont pas rabaissé la poésie, ils lui ont cherché une autre voie/voix. C’est tout autre chose. Mais vous êtes tellement superficiels, surfaits et pour tout dire stupides, que vous êtes incabales de comprendre ces nuances d’importance !

Widergänger dit: à

Mais on peut immortaliser aussi des chanteurs. Cela ne changera rien au problème. Vous êtes tellement bêtes les uns et les autres que vous confondez tout et n’importe quoi. C’est une vraie salade russe dans votre cerveau.

Nicolas dit: à

Et pendant ce temps là l’intéressé ne dit rien, comme disait Sartre « le silence c’est bien aussi. »

Jibé dit: à

La chanson est un art mineur, disait Gainsbourg, authentique poète !

Jibé dit: à

CHARLES MONSELET

Le café en-chantant

Surnommé « le roi des gastronomes », le poète et romancier Charles Monselet (1825-1888), qui écrivit une Ode au Cochon, un Sonnet de l’Asperge et un Hymne à la Truite, consacra également un poème au… café. Le voici.

Dans la tasse de vieux sèvres
Versez le moka brûlant,
Parfum qui ravit les lèvres !

Ô café ! quand tu m’enfièvres
Je vois un monde affolant
Dans la tasse de vieux sèvres.

Grâce à toi, comme les chèvres,
Mon vers bondit, rutilant
Parfum qui ravit les lèvres !

Il vole comme les lièvres,
Et trouve un rythme insolent
Dans la tasse de vieux sèvres.

Sergio dit: à

Jibé dit: 17 octobre 2016 à 16 h 02 min
La poésie souffle partout et où elle veut.

Ben voilà ! Prochain coup un ours le Goût de la poésie (ou le Dictionnaire hamoureux)… Is blowing !

Jibé dit: à

SERGE GAINSBOURG

Couleur métisse

Associant les vertus du café à la beauté piquante des belles créoles, Serge Gainsbourg écrivit, en 1964, une chanson à la mélodie entêtante. Pour clore cette parenthèse poético-musicale, nous ne résistons pas au plaisir d’en reproduire ici les paroles.

Couleur café

J’aime ta couleur café
Tes cheveux café
Ta gorge café
J’aime quand pour moi tu danses
Alors j’entends murmurer
Tous tes bracelets
Jolis bracelets
A tes pieds ils se balancent

Couleur café
Que j’aime ta couleur café

C’est quand même fou l’effet
L’effet que ça fait
De te voir rouler
Ainsi des yeux et des hanches
Si tu fais comme le café
Rien qu’à m’énerver
Rien qu’à m’exciter
Ce soir la nuit sera blanche

Couleur café
Que j’aime ta couleur café

L’amour sans philosopher
C’est comme le café
Très vite passé
Mais que veux-tu que j’y fasse
On en a marre de café
Et c’est terminé
Pour tout oublier
On attend que ça se tasse

Couleur café
Que j’aime ta couleur café

(in « Le goût du café » de Jibé)

Jean dit: à

Faut arrêter de déc.nner et, ainsi que Passou, coller des étiquettes (jibé)

Absolument. Coller des étiquettes est une tâche réservée aux sous-fifres qui ne comprendront jamais rien à l’art. On s’en fout des frontières. La poésie, la musique, la chanson, ce sont des soeurs inséparables, elles ne cessent de s’échanger leurs secrets, leurs merveilles. On s’en fout de la prétendue primauté de la poésie, de sa prétendue spécificité, on est là pour savourer les affinités, les tendresses réciproques, les ressemblances secrètes; en art, les frontières sont dérisoires, c’est un domaine :
« où la vie afflue et s’agite sans cesse
Comme l’air dans le ciel et la mer dans la mer ». Dylan (comme beaucoup d’autres) n’est ni un poète ni un « chansonnier » ni un « songwriter » : il est tout cela à la fois. Il mérite à nos yeux de représenter la littérature parce que, la littérature que nous aimons, la littérature vivante, c’est celle qui se moque des frontières, des catégories, des étiquettes.

Widergänger dit: à

Tout cela est bien gentil mais ça n’a rien à voir avec les ambitions de la poésie.

Au contraire, Pétrarque, d’emblée, dans le premier sonnet du Canzionere, pose le problème du statut de la réalité, s’interroge sur ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Tout lui paraît n’être qu’un songe. D’emblée, on voit bien que la poésie est le lieu où l’humanité s’interroge sur l’Être, s’étonne que les choses soient ce qu’elles sont, met en doute la réalité, ne sait plus ce qui est réel et ne l’est pas, bref prend conscience qu’elle est perdu dans le monde.

Jamais on ne trouve ça dans une chanson. Ce n’est pas sa nature ni sa fonction, qui est au contraire d’être un art mineur, comme disait à juste titre Gainsburg, un art léger.

Phil dit: à

Dylan répond plus. y doit être patraque.

Widergänger dit: à

Non, on ne s’en fout pas du tout des frontières. Ce qui sépare la chanson de la poésie n’est d’ailleurs pas une frontière, c’est un abîme. Un abîme infranchissable même.

Had300 dit: à

J’aurais aimé un peu d’intelligence de la part de Pierre Assouline. On chercheras en vain de la littérature dans ce billet, je ne doute pas que l’on justifie ce fait en disant qu’il n’y en a guère chez Dylan. Une formule creuse! des formule et du vent! Rien Pas l’ombre d’un commentaire sur l’œuvre de Dylan, juste un snobisme qui ne fait que refléter sa propre paresse.
Car enfin ce n’est pas le chanteur qui a été récompenser, mais bien l’auteur, et une chanson que vous le vouliez ou non seras toujours une œuvre littéraire, une chanson utilise la langue a une fin esthétique, et obéit aux règles d’une écriture poétique avec des jeux sur les rythmes, des jeux sur les rythmes, les sonorités, la versification, et des images a foison. Dans ce cas pourquoi la chanson ne serait-elle pas reconnus comme un genre littéraire?
Que l’on conteste le nobel de Dylan pourquoi pas, mais par pitié faites le en parlant littérature en vous confrontant avec la réalité du texte! Pas en vous enfermant dans des clichés et des positions de principes qui ne font au fond que révéler votre propre ignorance.
Aux États Unis Bob Dylan est considéré et reconnus comme un poète, la protest song fait partie de la culture américaine, et c’est aussi une expression littéraire. Que l’on me démontre stylistiquement que Dylan est un poéte de seconde zone mais par pitié pas de position de principe stérile et parfaitement crétine!

Widergänger dit: à

La poésie c’est l’art majeur, c’est le plus grand art littéraire. C’est un concentré de littérature.

La chanson, c’est léger, c’est un art conçu pour l’éphémère tandis que la poésie vise l’éternité comme l’écrit si bien Nietzsche dans un grand poème précisément :

Ô Mensch, gib acht !

Rowan Oak dit: à

Je me demande si geux qui se réjouissent pour Dylan connaissent VRAIMENT les textes de ses chansons ? celles des années folk 60/70 ?

D. dit: à

Je n’aime pas la voix de Jessie Normann. Elle maitrise son art, on ne peut pas lui reprocher ça, mais c’est le genre de voix

Widergänger dit: à

Dans ce poème, Nietzsche pose les grandes questions de la métaphysique, celles qui ont animé l’esprit humain depuis plus de 2500 ans, celle qui naissent dans l’esprit de Thalès, d’Héraclite d’Éphèse, de Parménide, plus tard de Plotin : la vie qui ressemble à un songe d’où l’on a du mal à se réveiller, d’où on ne se réveille que par un élan mystique comme chez Plotin, dans l’englobant, das Umgreifende, comme dit Karl Jaspers : « Ich schlief », écrit Nietzsche ; der Mensch sehnt nach Ewigkeit, l’homme aspire à l’Eternité, aux choses stables alors que tout fuit sans cesse. Voilà les grandes questions métaphysiques qui sont abordées dans ce grand poème de Nietzsche. Qu’il soit magnifiquement mis en musique par Mahler n’en fait nullement une chanson, ni ne change sa nature de poème.

D. dit: à

qui ne me touche pas, voire qui m’ennuye ou finit par mirriter.

Rowan Oak dit: à

Dylan/Nobel : Paul Edel présente bien le problème dans son commentaire du 14 octobre sur son blog, il a raison

D. dit: à

Vous n’êtes pas au travail le lundi, Michel ? Je trouve que vous commentez énormément.

Widergänger dit: à

« Ô Mensch, gib acht » par Boulez et von Otter.

Jibé dit: à

Phil, c’est vraiment bien Jacques Chardonne, que je découvre sur votre insistance et à l’occasion de mon prochain goût de… !
« Vivre à Madère », d’une écriture fluide et moderne : le suspens d’un polar allié à la palette d’un roman-guide impressionniste sensitif du Portugal.

Résumé : « Ici, le narrateur, un écrivain d’âge mûr, quinze ans après, songe enfin à aller retrouver son ami Charles Vergniol qui, pressentant la catastrophe qui allait s’abattre sur l’Europe, était venu se réfugier à Madère en 1936. Mais dès son arrivée dans cette île perdue en plein cœur de l’océan, et seulement accessible alors en bateau ou en hydravion, il apprend que celui-ci, qui demeure introuvable, s’est probablement… suicidé ! Invivable, le paradis terrestre ? »

Et incipit : « J’ai cherché les paradis sur la terre, et, d’abord dans l’amour. L’Eden, le paradis perdu, l’âge d’or, le bonheur, c’est une singulière idée chez les hommes et assez ancrée. »

Widergänger dit: à

O Mensch ! Gib acht !
Was spricht die tiefe Mitternacht ?
« Ich schlief, ich schlief -,
Aus tiefem Traum bin ich erwacht : –
Die Welt ist tief,
Und tiefer, als der Tag gedacht.
Tief ist ihr Weh -,
Lust – tiefer noch als Herzeleid :
Weh spricht : « Vergeh ! »
Doch alle Lust will Ewigkeit –
– Will tiefe, tiefe Ewigkeit ! »

Jibé dit: à

Les boches sont de retour !

JC..... dit: à

Jeanjean

je t’espérais sans limite, cherchant l’Homme que ta Josette avait quitté pour travailler à la Défense dans les fanfreluches lourdes du commerce, et je trouve un PP, un pense-petit !

Bienvenu parmi tes semblables !

Widergänger dit: à

Pas que les Allemands. Pétrarque, c’est italien ! Mais au fond il pose dans le Canzionere les mêmes questions métaphysiques que Nietzsche.

Lavande dit: à

pas de problème Jibé:
O la personne! Fais attention! Qui parle le minuit profond ? « Je dormais, je dormais-, du rêve profond, je me suis réveillé : – le monde est profond, Et plus profondément que le jour pense. Profondément est son(leur) mal-, l’envie – plus profondément encore que l’affliction : le mal parle : » Passe! « Pourtant, toute l’envie veut l’éternité – – Veut l’éternité profonde, profonde! »

Jibé dit: à

Merci, bonne Lavande, mais l’on se croirait revenu ici au bon temps de l’Occupation, que nous n’avons pas connue mais dont nous avons beaucoup entendu parler !

Phil dit: à

Baroz, vous m’étonnez. Citer Chardonne ici…dame, êtes-vous sous aspirine ?
Chardonne est probablement le seul écrivain Français qui a compris l’âme du Portugal avec son « Vivre à Madère », ne le répétez pas à Mitterrand qui le savait parfaitement. Christiane qui n’a jamais lu un seul livre de Chardonne (comme pauledel) va en faire une jaunissse.
Pensez à donner un tour manuelin à votre goût de…
Nous causerons royalties. Jean-Mi paye bien ?

Widergänger dit: à

Vous l’avez trouvé où cette traduction ? C’est plus du français mais du ouistiti en colère…

JC..... dit: à

Jeanjean

Ton 16:21 niant le besoin de frontières entre les choses, les gens, les arts, est non seulement criminel mais inadéquat. Les tiroirs sont nécessaires, les étiquettes sont nécessaires, les singularités sont nécessaires, les diversités sont indispensables ! A l’amour, à la haine, à la connaissance, au plaisir…

Réfléchis un peu, avant de causer dans le poste, crapulet : tu sais que le blog à Passou est lu au delà de nos frontières ? Par des Monégasques ! des Andorrans ! des Lichtenschteinais ! des Neuftroisiens !…

Pablo75 dit: à

@ Jibé

« …c’est vraiment bien Jacques Chardonne… »

Chardonne a un excellent petit livre d’aphorismes, « Propos comme ça » (Grasset, 1966), dont l’un d’eux était la devise de Cioran: « Tout finit bien puisque tout finit ».

Pablo75 dit: à

@ Phil

Grand lecteur de Chardonne et de Cioran, Mitterrand…

Delaporte dit: à

Chevillard voit déjà ses muses et inspiratrices accéder aux plus hautes distinctions :

« Agathe fait du piano, Suzie de la guitare. Il y a en a bien une des deux qui me décrochera un jour le prix Nobel de littérature. »

Delaporte dit: à

Les goûts littéraires de Mitterrand doivent beaucoup à son milieu d’origine, réactionnaire de droite.

Janssen J-J dit: à

Nous avons vu Antoine Gallimard s’interroger grave(ment) sur le bien fondé d’accueillir le tapuscrit de Mme Pingeot dans sa collection blanche, au motif qu’il n’était ni un roman ni un livre politique. Apparemment, ses scrupules firent voir trop de délicatesses, à côté des sottes espèces, et furent donc de courte durée.
Nous avons vu et entendu Jean d’Ormesson évoquer sereinement sa propre mort montaignesque, son estime supérieure aux arguments de ces gens de culture qui ne pensent pas comme lui, son œil pétillant d’une curiosité qu’aucun doute ou terreur ne semblent jamais traverser. La sagesse d’un vieil aristocrate télévisuel mondain paisible et comblé, ayant préparé une maxime du XVIIe s. bien sentie, très optimiste à l’égard de la transmission de l’Éducation nationale française bien préparée à mettre l’œuvre de Bob Dylan au programme du futur Capes.

Jibé dit: à

« Pensez à donner un tour manuelin à votre goût de… »

Je compte sur Dominique Fernandez et Ferrante Ferranti pour cela : « L’Or des Tropiques, Promenade (à quatre mains) dans le Portugal et le Brésil baroque », Phil.
Ne soyez pas vulgaire, pas question d’argent, ici et entre nous !

Widergänger dit: à

Capes de quelle discipline ? Au Capes il n’y a pas de programme. En français c’est toute la littérature depuis le Moyen-Âge. En anglais idem. Je doute qu’on mette jamais les chansons de Dylan au programme de littérature comparée pour l’agrégation de lettres modernes (les chansons ne sont pas traduites), comme au programme de l’agrégation d’anglais (c’est beaucoup trop faciles).

Widergänger dit: à

J’ai l’impression que l’accès à Internet a des sautes d’humeur. Ça ne marche pas si bien qu’on le croit. L’accès a été fermé pendant une bonne demi-heure.

Widergänger dit: à

Le mythe d’un Mitterrand de gauche mérite d’être cassé. Mitterrand s’est simplement servi de la gauche et du parti socialiste pour arriver au pouvoir. Et il a eu la chance incroyable de trouver sur sa route des gens authentiquement de gauche et de bonne foi aussi exceptionnels que J. Attali pour l’y aider. Des gens qu’il a berné, trompé, et qui ne demandaient sans doute qu’à l’être. On voit ce qu’il en est aujourd’hui. Un pays à plat. Une presse complètement corrompue, une école en ruines, une création bas de plafond, et un prix Nobel devenu une farce !

Jibé dit: à

« Citer Chardonne ici…dame, êtes-vous sous aspirine ? »

Depuis le temps que nous nous fréquentons, Phil, n’avez-vous donc pas encore compris que je suis un esprit, et un homme, libre !

Chardonne à tous pour plaire à Paul Edel, notamment par ses touches descriptives impressionnistes.
Exemple : « J’ai quitté Lisbonne quand l’hydravion s’est décidé à partir, glissant quatre heures au-dessus d’une étendue de nuages blancs, percés de trous d’azur ; l’hydravion se pose devant Funchal, capitale de Madère, après une descente dans les airs en beaux méandres qui font tournoyer les côtes rocheuses de l’île, et après quelques ricochets, rudes baisers à l’océan qui répond par un jaillissement de grandes gerbes d’eau.
On sait tout de suite que l’on est arrivé dans l’île des fleurs. Elles sont là, un peu exaltées, épanouies ensemble et toute l’année, celles de France et d’Angleterre, celles de toutes les saisons. Le chrysanthème a oublié qu’il est une fleur de l’automne et se mêle aux roses, aux œillets, aux azalées ; seul le cerisier garde la consigne du continent et attend pour fleurir l’heure de Paris sans céder comme les autres aux séductions de l’atmosphère.
L’océan qui entoure cette île est bien différent du nôtre ; il n’a jamais ces fortes senteurs, cette grande voix que j’ai entendue dans les étés de mon enfance quand il se brise sur les côtes charentaises, dévastant assez loin le rivage où ne fleurit que le chardon aux creux des dunes ; il ne prend pas garde à cet îlot qu’il entoure mollement d’un liseré bleu, à peine marqué, s’étalant un peu sur les berges de sable noir.
Les fleurs sont le culte du pays. Dans les jardins somptueux de Funchal, et leurs aigrettes géantes, les piliers énormes, couleur de peau d’éléphant, qui s’élèvent d’un gazon soyeux ; dans les jardins de la montagne auprès des maisons paysannes ; au bord des routes, partout elles vous accompagnent en guirlandes, en draperies bleues ou pourpres, en rassemblements multicolores sous les nobles palmes africaines qui ont ici beaucoup d’envergure. »

Delaporte dit: à

Le double septennat de Mitterrand aura incontestablement ruiné la France pour plusieurs générations.

Phil dit: à

Baroz, à vous de choisir, voulez-vous faire un goût d’une pastei de Belem pas refroidie ou du solide, pour buveurs de Sagres ?

Janssen J-J dit: à

@ »Le mythe d’un Mitterrand de gauche mérite d’être cassé »
Heureusement qu’il y a encore des gens prenant les trains à l’heure, ici, comme auraient dit Plénel, Péan et consorts il y a + de 20 ans.

Delaporte dit: à

Le Nobel à Dylan, c’est le fruit d’une déliquescence générale qui touche aussi bien la culture que la politique (désormais synonyme d’économie).

Widergänger dit: à

Le Portugal, c’est pas l’île de Madère. Le Portugal c’est avant tout Lisbonne. Et Lisbonne c’est avant tout Pessoa, Personne… Moi aussi je suis tombé amoureux du Portugal la première fois que j’y suis allé, avec un copain, en 1972, alors que j’étais en Première au lycée Chaptal. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait devenir poète. Les premiers poèmes que j’ai publiés dans la revue Poétique, étaient des souvenirs arrangés de mon premier voyage au Portugal. Jusqu’à cette date, j’étais un matheux un peu fermé à la poésie et ce pays a libéré en moi une veine que j’ignorais, et qui n’a fait que se développer par la suite jusqu’à me transformer entièrement en abandonnant des études de sciences pour entreprendre des études de lettres, passant brutalement, à mon retour en 1975, de la révolution au Portugal, de la Maths spé que je redoublais à l’hypokhâgne, du jour au lendemain, grâce à la compréhension et à l’esprit très éclairé du proviseur d’alors à Chaptal et de mes anciens profs de lettres et d’allemand qui savaient qui j’étais.

Phil dit: à

oui baroz, vous êtes un homme libre; pensez-y dans votre incipit pour l’extrait de Chardonne

Widergänger dit: à

Et un quinqennat d’Hollande l’aura conduit au bord de la catastrophe. De toute façon l’effondrement de la civilisation est devant nous, vers 2030. Il ne vous reste qu’une quinzaine d’années pour construire votre bunker et faire vos provisions de boîtes de conserve.

Widergänger dit: à

revue Avtion poétique, où publient d’ailleurs Jacques Roubaud et Lionel Ray.

Phil dit: à

les boites de sardines conservables jusqu’en 2030 ne sont pas recommandées.

Jibé dit: à

Dans « Vivre à Madère », il y a aussi un extrait que WGG devrait méditer, Phil ! C’est le narrateur qui s’adresse à un personnage qui me fait étrangement penser à TKT.

« Lisez l’Histoire de France, la récente ou l’ancienne. Tout s’est toujours très mal passé, disait Bainville à André Thérive. Par petites tranches, l’histoire est dégoûtante ; vue de très haut, si nous sommes assis sur les genoux des dieux, elle s’ordonne assez bien. Moi je voudrais aimer la vie. Je trouve les plaintes grossières, les illusions aussi… J’ai vécu sans programme et sans but, sans la moindre envie de me surpasser, révolté le moins possible, sauf par la sottise, trouvant en chemin assez d’agréments, je veux dire des sujets de réflexion. S’il fallait recommencer le trajet, cela ne me déplairait pas, j’aime encore la lumière du jour ; mais je quitterai la vie sans façons. Je ne lis pas les philosophes, ils changent trop souvent de vocabulaire. Un seul m’a suffi : Epicure. Vous voyez, je n’ai qu’un léger bagage. »

Widergänger dit: à

Vous serez pourtant bien comptant de les avoir quand l’air extérieur sera contaminé.

Widergänger dit: à

Épicure ! Tu parles ! L’a-t-il seulement lu ? J’en doute fort. Entre l’épicurisme et Épicure, un abîme !

Jibé dit: à

Phil, dans mon goût de… il sera aussi question de l’écrivain communiste José Saramago dont les « Pérégrinations portugaises » sont une petite merveille. Et aussi beaucoup, que WGG se rassure, de Pessoa ! Mais encore bien d’autres, de Porto à Faro, en passant par Lisbonne, Coïmbra, Cintra, Cascaï, Fatima, et tant de lieux enchanteurs et d’auteurs lusophones talentueux…

Nicolas dit: à

Pessoa a écrit en français :

C’est une horreur
L’horreur qui vient du sentiment
Mais la peur qui vient de la pensée
C’est plus horrible

On n’est bien avancé…

berguenzinc dit: à

Frrrrnand’ Pchonnn

Sergio dit: à

Madère c’est bien l’intérêt c’est le terrain d’aviation les vents sont pires que sur Mars à des quatre cents kilomètres-heure y a un pilote sur huit qui atterrit du premier coup les autres renoncent j’ai jamais compris où ils allaient comme aérodrome de détournement…

Peut-être qu’ils croient qu’il y a des plates-formes en mer ils cherchent toujours…

Jibé dit: à

« Le mythe d’un Mitterrand de gauche mérite d’être cassé »

Tout autant que celui d’un Chirac de droite, WGG, calmos !

Pouetpouet dit: à

La poésie est faite pour être lue à haute voix. Lue ou chantée, ce n’est pas radicalement différent. Et ça fonctionne bien pour nombre de textes de Brel, exemple les marquises. Un poème, tant qu’il n’est que sur une page de recueil, c’est comme un oiseau posé au sol.

Widergänger dit: à

Pessoa a tout dit en quelques mots.

Vous me faites rire avec votre « On est bien avancé. » Comme si après la tragédie de Sophocle Œdipe, vous disiez : « On est bien avancé. » La littérature n’est pas faite pour avancer. La littérature à roulettes, ça n’existe pas…

Pouetpouet dit: à

les Marquises

Widergänger dit: à

Chirac n’était certainement pas de gauche ! Il pouvait parfois en donner l’impression. Chirac en plus était très antisioniste et pro-arabe du Golfe. Deux raisons de le haïr…!

Widergänger dit: à

Chirac n’était certainement pas de gauche ! Il pouvait parfois en donner l’impression. Chirac en plus était très antis.ioniste et pro-arabe du Golfe. Deux raisons de le haïr…!

Widergänger dit: à

La seule chose positive qu’ait faite Chirac, c’est son discours au Vel d’Hiv. Pour le reste, c’est une catastrophe. Mitterrand n’a même pas à son actif le discours du Vel d’Hiv, alors qu’on aurait plutôt attendu de lui. Toute sa vision de la France est nulle, archi-réactionnaire, minable, sans grandeur aucune. Chirac, lui, avait une certaine hauteur de vue. Il faut dire que c’était aussi un grand connaisseur en matièred e poésie, ce que n’était absolument Mitterrand, qui était inculte en poésie.

Jibé dit: à

Grimpez sur les genoux des dieux, WGG, et vous apercevrez l’Histoire, passée et à venir, sur plusieurs millénaires ! Pas de quoi s’énerver, avec ou sans Attali…

Jean dit: à

Had300 dit: 17 octobre 2016 à 16 h 29 min

Je ne puis qu’approuver ce commentaire d’une remarquable pertinence !

Nicolas dit: à

Faut pas vous énervez WGG, je troll un peu, d’ailleurs je pense que vous aussi parfois, dites à un gauchiste qu’Attali est de gauche et vous courez à la potence!

Lavande dit: à

« Vous serez pourtant bien comptant de les avoir quand l’air extérieur sera contaminé. »
Encore faudrait-il que vous les ayez payées content!

Jean Langoncet dit: à

Dylan written by his friend, Beat poet Michael McClure, for Rolling Stone March 14, 1974. An interesting article where McClure reflects back on his relationship with Bob…

Memory is a beautiful thing — as I get older I learn to cherish it. It seems so beautiful or ugly that it is often more than real. Sometimes the vision is lit up with imagination; sometimes the imaginings have the shapes of real acts and gestures we call experience.
Experience is physical matter — and there is no sense in hanging onto it. It is a pleasure to let memory pour through the consciousness like nuggets of gold and moss agates and crystals of quartz clicking through the fingers at a rock shop. One never plans to keep those stones but the pleasure of feeling them is lovely.
The autoharp Bob Dylan gave me early in 1966 sat on the mantelpiece for six weeks before I picked it up and strummed it. A black and magical autoharp. Afraid of music, I had always felt totally unmusical — except in appreciation. Bob had asked me what instrument I’d like to play (I was writing song lyrics). I said autoharp out of the clear blue though I had no picture of what an autoharp looked like. There must have been people playing them on farms in my Kansas childhood.
San Francisco poets were poor in 1965 and it was an impressive present and it committed me to music. There was the interest in writing lyrics and perhaps a new way to use rhyme.
Rock had mutual attraction for all; a common tribal dancing ground whether we were poets, or printers, or sculptors, it was a form we all shared. I spent a year and a half learning to play autoharp in an eccentric way and wrote songs like “The Blue Lyon Laughs,” “The Allen Ginsberg for President Waltz” and “Come on God, and Buy Me a Mercedes Benz.”
I bought an old amplifier and stood in front of the mirror whanging on the autoharp. Obsessed with John Keats’ question: What weapon has the lion but himself, I tried to make it a song and sang it so many times so loudly that I wonder what the neighbors thought in those old days when acid rock was a baby.
In December, 1965, when we had been bombing Vietnam for eight months, Dylan read “Poisoned Wheat,” a long anti-war poem of mine. One day as we were eating chicken, I handed him another copy. He left huge greasy fingerprints and he did it with complete aplomb. It seemed very non-materialistic and natural not to notice the blotches. It seemed right to treat works of art as part of the transformations of life. Later I gave the copy to a girl who wanted Bob’s fingerprints.
The first person to play a Dylan album for me was poet David Meltzer. It was Dylan’s first album, and I heard it shortly after it came out in March or April of 1962. I could not understand what David heard in the album. In high school I knew people at the University of Chicago and in New York City who were singing like that — just some hillbilly-intellectual music that I’d gotten bored with earlier. In retrospect, Dylan must have shown a direct creative thrust without the “Art” self-consciousness of other singers.
Early in 1965 a friend of my wife Joanna came to visit and brought the Dylan album with “She Belongs to Me.” The album had changed her life-image from a tragic loser to a proud artist. Joanna heard and understood Dylan at once and completely, I think.
In 1965 everyone had been after me to listen to Dylan carefully — to sit down and listen to the words and the music. I absolutely did not want to hear Dylan. I imagined, without admitting it to myself, that Dylan was a threat to poetry — or to my poetry. I sensed that a new mode of poetry, or rebirth of an old one, might replace my mode. In the long run, rock lyrics have sensitized many people to words and brought them to discover poetry.
At last I could not resist Joanna’s demand that I hear the album. We had a banged-up record player in the hallway at the top of the stairs. Late at night, in the pale-gray hallway-light, Joanna sat me down in front of the speaker and told me to listen to the words. I began to hear what the words were saying, not just the jangling of the guitar and the harmonica and the whining nasal voice. The next thing I knew I was crying. It was “Gates Of Eden”: “At dawn my lover comes to me/And tells me of her dreams/With no attempts to shovel the glimpse/Into the ditch of what each one means . . .”
I had the idea that I was hallucinating, that it was William Blake’s voice coming out of the walls and I stood up and put my hands on the walls and they were vibrating.
Then I went back to those people who had tried to get me to listen and I told them that I thought the revolution had begun. “Gates Of Eden” and those other songs seemed to open up the post-Freudian and post-existentialist era. Everyone didn’t have to use the old explanations and the mildewed rationalities any longer.
By the time I met Bob, his poetry was important to me in the way that Kerouac’s writing was. It was not something to imitate or be influenced by; it was the expression of a unique individual and his feelings and perceptions.
There is no way to second-guess poetry or to predict poetry or to convince a poet that the very best songs in the world are poetry if they arc not. Bob Dylan is a poet; whether he has cherubs in his hair and fairy wings, or feet of clay, he is a poet. Those other people called “rock poets,” “song poets,” “folk poets,” or whatever the rock critic is calling them this week, will be better off if they are appreciated as songwriters.
At a party after his concert at the Berkeley Community Theater in December, 1965, Dylan told me that he had not read Blake and did not know the poetry. That seemed hard to believe so I recited a few stanzas. One was the motto to “The Songs of Innocence and Experience” which begins: “The Good are attracted by Men’s perceptions/And think not for themselves/Till Experience teaches them to catch/And to cage the Fairies & Elves . . .”
Bob was sitting on the floor and everyone crowded around him. Joanna, who has a tendency to go to sleep when she’s pleased and in a crowd, started to sleep with her head in my lap. Someone told her in an ugly way that she ought to wake up-that if she didn’t want to hear what was being said, there were plenty of others who would like her place close to Dylan. One wonders if those were honors being paid to a popular poet, or a worshipful voice in the crowd that the poet argues against.
In 1965 that first Dylan concert in the Bay Area was at the Masonic Auditorium. In those days the Masonic seemed huge and rather plush. It was the first time I’d heard Bob Dylan in person. The records were beautiful but this was better –an immaculate performance with inflections or nuances different from the albums. Dylan was purest poet. Like an elf being, so perfect was he and so ferocious in his persistence for perfection. There was a verge of anger in him waiting for any obstacle to the event.
After the Masonic Auditorium concert we went to the Villa Romano Motel, where Bob and the Hawks were staying, and met Al Grossman. He, Joan Baez, Allen Ginsberg, and I spoke for a while. Joan said that Allen and I should be Bob’s conscience. It seemed a beautiful thing to say, though not clear at the time. Later Joan wrote that we should hold Bob in our consciousness.
A night or two later, after another concert, there was a party for Bob in San Francisco. Ken Kesey bounced through the door with a few of his Merry Pranksters. Ruddy with the vigor of good health, Los Gatos sunshine and acid, Kesey immediately hit Dylan with something like, “Hey, man, you should try playing while you’re high on acid.” Without a pause Dylan said, “I did and it threw off my timing.” There was no way to one-up Bob or to get ahead of him at any level or any time. You knew that pop stars like Dylan or Lennon drove around in black cars and they were careful and they were very fast and they were staying where they were and they were not kidding.
Nine years later, on the plane going to Dylan’s Philadelphia concert, I reread Robert Duncan’s small book Seventeenth Century Suite. Duncan has vowed not to commercially publish any of his new poetry for 15 years, so that no pressure would direct him to write anything other than what he wishes most deeply. By canceling formal publication he was essentially vowing to please only himself. Robert made an edition of 200 copies of Seventeenth Century Suite and gave them to friends for Christmas gifts.
How incredibly far it is from Duncan’s private edition of Seventeenth Century Suite to Dylan’s millions of albums. Both are fine poetry and though they seem poles apart, they almost touch in their subtle images and music. One can imagine the radiance and spectrum of the poetry in between.
It is a mistake to wonder which poetry will matter 30 years from now. We should wonder what is wrong if Dylan’s songs do not mean something to us today. We are all moved by spiritual experiences. For some of us the spiritual experiences can be the grossest hit songs or the most kitsch painting. It is really a matter of whether we are ogres or elves — or something in between drawn one way or the other at one moment and another.
The Philadelphia concert made the Masonic Auditorium of San Francisco 1965 seem like a jam session in a small nightclub. The crowd was not in their late 20s and early 30s as friends in San Francisco had predicted — this was an audience of nice-looking, scruffy young people in their early 20s. The tri-sexuals and glitter bunnies were obvious by their absence. All in all, except for a number of bodies (making one think of the pictures of a Tokyo beach), one did not mind being there. There were some of the best people around, a part of the backbone of the future — the people with hope and some enthusiasm in a country run over for eight years by the War Machine.
The lights went down accompanied by a burst of enthusiasm from the 19,000 living souls.
To open the first set houselights came down into darkness very fast. Colored spotlights flashed to the stage and banks of colored lights shone. The Band and Bob Dylan almost ran onstage and began playing without a pause while the audience was still cheering their enthusiasm.
There were two thoughts that someone had imparted to me. One was that Bob was doing his old songs as rock for the new rock generation who did not know him well. The second was that Dylan was in danger of disappearing into his own creation; that as one of the founders of the giant rock scene he had spawned so many followers, imitators, and Dylan-influenced groups and movements that he stood in danger of blending in among his own offspring and hybrids — ending up in the public eye as another surviving folk-rocker.
Dylan a grown man … a young man still, but a man. The elfish lightness of fool is gone and the perfection of timing is replaced by sureness; the nasal boy’s voice replaced by a man’s voice.
Another poet’s singing came to mind: Allen Ginsberg at the 1966 Human Be-In singing his strange “Peace in America — Peace in Vietnam. “Ginsberg introduced me to Dylan in 1965.
Now Dylan is official culture — like Brecht and Weill. He played “Mr, Jones” — in 1965 a glove thrown in the public face, a statement of revolt; now it is Art.
I could not take my eyes off the lights, hypnotized by the spots of amber, lavender, blue, red that kept playing on Dylan. The banks of lights up above the bandstand stage to the right and left kept bleeding and blinking off and on in time with the drama and melody of the songs. Bright lights kept popping in the blackness – intensely bright and silvery white in their flash. Flashbulbs! It seemed crazy that anyone sitting three blocks from the bandstand in darkness would be setting off flashbulbs. It seemed demented.
“My God, it is a long way since the Avalon Ballroom,” I thought. A long way since the lightshows by Tony Martin and Bruce Conner and the smallness of the dance floors and the tribal dancers of 1966. We felt so crowded together, transpersonal and magical in those days. In Philadelphia what I saw was gigantic! The incredible subtlety of the earlier lightshows was surpassed by the blending of colors, the motility of the spotlights and sheer candlepower. The devastating volume of the music made it unpleasant trying to pick Dylan’s words out of the roar.
One became aware that the enormous volume of the amplified music mimicked, as it bounced off the walls, the roar of the crowd. The music became a response to itself. The effect would trigger in the audience a response to the music. Loud cheering. When it happened I wondered if that was entertainment or ethological manipulation — or if entertainment could be ethnological manipulation.
I loved what I could hear of Dylan’s new love songs — they seemed inspired. The melodies, lost in the amplified blare, were not impressive but I was able to hear: “May you always stay courageous/Be forever young…”
In the darkness at the end of the concert, the audience lit matches and cigarette lighters, making a Milky Way of wavering lights and cheers – a universe of tiny flaming stars.
If a scholar goes seriously into an analysis of the poetry convergent with the rock movement there will be interesting contrasts between Lennon, Kerouac, Dylan and Ginsberg. The whole thing started with the poets of the Fifties. It was an alchemical-biological movement, not a literary one. An English group with shiny jackets called the Silver Beetles took Jack Kerouac’s word “Beat,” grew their hair out and became The Beatles. It was beautiful! Bob Dylan’s “Dylan” is from Dylan Thomas, the Welsh poet so popular in the Fifties. Allen Ginsberg asked if I’d heard that Dylan was titling his album Planet Waves. I asked Allen what he thought of that.
At the Toronto concert, Marshall McLuhan and his wife were in the audience. McLuhan told me that he had played Dylan albums to a poetry class that morning. McLuhan believes that rock & roll comes out of the English language — using its rhythms and inflections as a basis for melody. (Exactly what I believe — and also that it comes out of the Beat mutation or has the same root.) The future of rock, he felt, would be the same as that of the language; that it would have ups and downs as the language does.
As a mode, the ballad and story-song seem mined-out, I said. Anyone can write a story-song in almost any manner and it becomes uninteresting to listen to. McLuhan felt it is the background, not the mode, that gives out. The background is violence, and Dylan was singing violently. “Violence is the result of a loss of identity — the more loss the greater the violence.”
Sitting among 19,000 people McLuhan said, “Gravity is like acoustic space – the center is everywhere.”
I told Marshall that I wanted to go out into the hallway in the last set of the concert when Dylan and the Band played “Like a Rolling Stone.” The night before I had been carried away and wept so hard that I did not want to have the experience again. This was my third concert and the incredible volume of the speakers was beginning to undermine my nerves.
I first heard “Like a Rolling Stone” when Joanna and I were driving in an open MG across the Arizona-California desert with our daughter curled up asleep behind us next to our Russian wolfhound and our pet black-and-white rat sleeping in his cage on the floor of the sports car. The moon was on the horizon. A song never hit me so hard except as a child when my mother sang to me. Much of our poetic sensibility may have its origins with cradle songs — I remember my mother singing songs from Disney cartoons and movies and reciting Mother Goose. Dylan sang well, putting on extra temperament, and I wondered if he consciously or unconsciously put force behind his lines about professors and critics. After the concert there was a moment to introduce McLuhan and his wife to Bill Graham and Barry Imhoff and Dylan before Bob and the Band went back onstage for their encore.
Pouring sweat, his face puffy, his eyes partially blanked by the concert he’d just delivered, Bob smiled as much as he could. In the auditorium almost 20,000 people were screaming and yelling for him to come back so he could reconnect them briefly to the godhead.
When Dylan and the Band ran back onstage, Marshall said that this was his first rock concert. Graham replied: “I wish I could say the same thing!” Bill had been concerned because everything was going too well. There is a theater superstition that if small things don’t go wrong then something major will.
Dylan has slipped into people’s dream baskets. He has been incorporated into their myths and fantasies. They worry about him: whether he is understood, what his next album will be like, if he is appreciated by the press, whether he might get a cold and how he performs his pieces.
My particular fantasy is that he is underpaid. I would not stand in front of 20,000 people and those lights and amplifiers and do what he is doing for all the dollars in the world or for a stack of gold records.
Bob is a prisoner of his fame and fortune. When he says, “I’m anyone who lives in a vault…,” he means himself. He is a real poet who lives the poems that he sings. A low of people who hold Dylan in their dream baskets think the songs are a confection — that they are cute and sweet the way Rod McKuen is. But everything I’ve seen convinces me that Bob is the real thing, that he is no joke, that he has no answers, that he is a poet, that he is trapped most of the time.
The several new songs that I heard in the concerts were domestic (about wife and home) and inspirational. I hope this is the direction that Dylan is going. It would be good to see lots of young Americans put back on their feet — not through renewed faith in the old values that have been shot down, but through greater awareness of themselves on an earth that was once beautiful — and that still has pockets of beauty. I’d like everyone to begin to get some sense of what, and who, they are — and a further sense that something can be done to elevate the vicious mindlessness of politics and bio-environmental destruction and the extinction of the species of living plants and animals. A lot of the poets are moving in that direction — Ginsberg, Snyder, Duncan, Creeley, Waldman.
Thinking of Dylan’s poetics I had brought along some books as background material: Seventeenth Century Suite by Robert Duncan, poems by Gary Snyder and Allen Ginsberg, Black Music by Imamu Amiri Baraka (LeRoi Jones) and Kafka’s “Josephine The Singer.”
In Black Music, published in 1968, Baraka says that the content of white-rock, anti-war and anti-authoritarian songs generalizes “passionate luxurious ego demonstrations”; that the artists want to prove that they are good humans though in fact, Baraka contends, they are really sensitive antennae of the brutalized and brutalizing white social mass. Baraka insists that is a cop-out and the music is still wealthy white kids playing around. We should remember Baraka’s viewpoint; it may be narrow but light sometimes passes through a thin slit. The Beatles did not write anti-war songs. When asked about that they replied that all their songs are against war. There may be some beams of light in that crack too.
In Toronto I read Kafka’s “Josephine The Singer.” A mouse-narrator relates an account of a woman-mouse named Josephine who is a singer. She proclaims herself a great artist and the other mice congregate to hear her at the risk of their lives. But nothing will satisfy her ambition. She has a coterie of worshipful followers. Many of the mice people, however, are not at all sure that what she does, as fascinating and important to them as it is, is singing. They think that it may only be “piping” and perhaps it is her childishness (as she reflects simple attitudes of her people back to them) that is attractive: “Here is someone making a ceremonial performance out of the usual thing.” Josephine demands freedom from the labor quota of the mouse people. But no matter how much they love or worship her they will not free her from the work law. Josephine disappears — perhaps has gone into hiding — to force people to accept her demands. Anyone interested in Dylan and/or poetry should look at the piece.
I thought of the creation of a demigod and prophet that took place in the multicolored spotlights and amplification and banks of stagelights — better known to the modern world than Plato or Confucius or Buddha; watched by thousands with millions wishing to see him in other cities. One can become a statue of one’s self, mimicking what one is in eternity. Immortality (or its substitute) can be turned off and on and directed by voice over wires and captured on disks of black plastic. There is the possibility that the background has swallowed up the object and that we are in the process of whiting-out. If so, I think we stand in need of it.
“Poetry, in a general sense, may be defined to be the expression of the imagination; and poetry is connate with the origin of man. Man is an instrument over which a series of external and internal impressions are driven, like the alternations of an ever-changing wind over an Aeolian lyre, which move it by their motion to ever-changing melody. But there is a principle within the human being, and perhaps within all sentient beings, which acts otherwise than in the lyre, and produces not melody alone, but harmony, by an internal adjustment of the sounds or motions thus excited to the impressions which excite them…”
Said Shelley in 1821 in A Defense of Poetry.

Michael McClure

Al Ceste dit: à

Attali n’est ni de gauche ni de droite, il est d’Attali.

berguenzinc dit: à

bellebomta !

Jean Langoncet dit: à

McClure : « San Francisco poets were poor in 1965 and it was an impressive present and it committed me to music. There was the interest in writing lyrics and perhaps a new way to use rhyme.
Rock had mutual attraction for all; a common tribal dancing ground whether we were poets, or printers, or sculptors, it was a form we all shared. « 

Delaporte dit: à

« Mitterrand, qui était inculte en poésie. »

Il était inculte également en philosophie, et trouvait que déjà Kant c’était bien dur…

Widergänger dit: à

Regarde-moi ça comme il est c. le Guy Konopniki ! Je le croyais plus cultivé et plus intelligent que ça. Il confond la chanson de Roland, chanson de geste, qui n’a rien à voir avec une chanson, et les troubadours qui écrivent de la poésie courtoise qui n’a rien à voir avec une chanson de geste ni même avec une chanson, la musique est simplement un accompagnement sonore.

On est au fond de la piscine avec tous ces ignares. Ce pays est devenu un ramassis de crétins. C’est absolument effrayant. Effrayant ! Y a vraiment de quoi f.outre le camp de cet enfer de ploucs !

Widergänger dit: à

La façon qu’a Guy Konopniki de penser le problème est atterrant ! Il n’y a pas une once de pensée critique dans son article, qui n’est qu’un cri de braillard inculte et nul !

Il ne s’interroge pas une seconde sur ce qu’est la poésie, sur ce qui fait une différence abyssale entre Paul Celan et Bob Dylan, deux Juifs !

On est au fond du trou de la c.nnerie !

Al Ceste dit: à

Berguenzinc, on devrait lire plus souvent la presse suisse. Un ami navigateur, suisse, ancré à Raitea (donc sorti de son Europe), m’a envoyé récemment un article vachard sur les Français suffisants qui débarquent en Suisse pour faire la leçon aux demeurés que sont les Helvètes. On en rit encore au fond des alpages.

Pauvre Neuhoff, qui fantasme sur la prochaine nobélisation de Françis Lalanne. Nous croit-il donc assez kons pour croire que ce baladin cruchon est de la veine des Trenet, Brel, Brassens, Ferré ?

« Moins polémiques, de nombreux écrivains ont salué le prix, dont Salman Rushdie, Joyce Carol Oates, tous deux prétendants au titre, et par une majorité de twittos qui n’en peuvent plus de ces hiérarchies artificielles entre art majeur et art mineur, et de cette sacralisation du Livre réservée à une petite élite jalouse de ses privilèges. Leur définition de la littérature est plus vaste: «jongler avec la langue», «susciter de l’émotion avec du verbe», «créer des images à partir de mots», «raconter son siècle comme un conteur». Ils plaident pour une littérature vivante, incarnée, écoutée, lue et partagée de génération en génération. Ils sont heureux de cette célébration de la grande et belle culture populaire. »

Pas mieux !

Widergänger dit: à

Finkielkraut a mille fois raison. C’est le bon sens même.

Jean Langoncet dit: à

Il est vrai qu’un demi siècle représente peu de chose à l’échelle de l’humanité ; les religions du livre taillées sur pierre à peine plus long

Widergänger dit: à

L’article de Slate est affligeant.

Ce Nobel est en réalité un hurlement mondial de mépris à l’égard de la poésie et de la littérature. C’est le commencement de l’effondrement de la civilisation, le commencement de la fin du monde.

Jean Langoncet dit: à

Les critique, journaliste et écrivain, qualités cumulées, marque de notre temps, ont-ils un avis sur les auteurs qui dans 50 ans pourront prétendre obtenir un Nobel de littérature ?

Jean Langoncet dit: à

Car il s’agit bien de distinguer des auteurs, n’est-ce pas ?

Al Ceste dit: à

Il envoie, le gars de Salte :

Que ceux, pisse-froids des boulevards Saint-Germain, culs-terreux de l’exégèse linguistique, pétomanes de l’aristocratie littéraire, faussaires de tout bord qui aiment tant célébrer les imposteurs et les nègres des romans mécontemporains, restent à barboter dans leurs petites indignations rassises: Dylan et ses thuriféraires vous saluent bien bas, la poésie est descendue dans la rue, s’est invitée à bord des trois tonnes qui illuminent la grande nuit américaine, à l’arrière des décapotables parquées aux Drive-In de nos mélancoliques adolescences, tout en haut des cieux illuminés de l’éternelle jeunesse qui jamais ne se soumettra aux temps anciens. Bon débarras!

Vous n’avez jamais rien compris aux sortilèges de l’enfant prodigue, il n’est pas des vôtres et c’est heureux: vous êtes morts depuis bien longtemps, vous êtes les petits marquis d’un monde révolu et à jamais disparu, vous avez la flamboyance desséchée de fossoyeurs de cimetières anciens, vous êtes sourds; Dylan, lui, a le verbe joycien, la fantasmagonie biblique, la clé de toutes les parades surréalistes:

«And if you hear vague traces of skipping reels of rhyme
To your tambourine in time
It’s just a ragged clown behind
I wouldn’t pay it any mind
It’s just a shadow you’re seeing that he’s chasing»

La fête vient de commencer, venez, venez tous, pas besoin de ticket d’entrée, de passe-droits ou de références, le monde est à vos pieds, chapeau, guitare et harmonica, voilà les seules choses dont vous aurez besoin, l’apocalypse attendra encore un peu. Aux fontaines coulent des mascaras d’absinthe, les statues des belles dames du temps jadis gisent sur les pelouses noires de leur sang séché, les rivières dansent dans les firmaments d’étoiles filantes, la nuit sera longue, les matins à coup sûr blêmes, mais qu’importe! Dylan est roi dans son royaume et nous sommes tous ses ouvriers.

«Cris, tambours, danse, danse, danse!», écrivait Arthur Rimbaud.

Al Ceste dit: à

Il envoie, le gars de Slate

Et il écrit bien, avec du rythme, de l’allant. Lisez çq à haute voix et vous verrez…

Widergänger dit: à

C’est un article où s’exprime sans aucune retenue une vraie haine de la littérature et de ceux qui s’efforcent de l’enseigner. C’est la revanche des culs terreux sur les savants et les gens de goût.

Widergänger dit: à

Non, il est aussi médiocre qu’Al Ceste. C’est dire !

Chaloux dit: à

Alba : »On est au fond de la piscine avec tous ces ignares. Ce pays est devenu un ramassis de crétins. C’est absolument effrayant. Effrayant ! Y a vraiment de quoi f.outre le camp de cet enfer de ploucs ! »

Là, il n’y a pas de copier-coller.
Alba est en progrès.
Encourageons-le.
Bravo!

Widergänger dit: à

Mais ce n’est pas Alba qui a écrit ça, c’est Widergänger. Ce plouc de chaloux ne sait pas lire.

la vie dans les bois dit: à

« Dylan est roi dans son royaume et nous sommes tous ses ouvriers. »

wesh, ça envoie du lourd chez les disciples.

la vie dans les bois dit: à

Et c’est pour cela que Dylan est muet.

Quelles sont les nouveautés dans les racks des disquaires , au fait, car si on a bien compris l’attribution du Nobel de littérature , à l’origine, devait récompenser une œuvre passée, mais également ayant un avenir.

Ce sont ses ouvriers qui s’en chargent, de la nouveauté ?

la vie dans les bois dit: à

De toute façon, Mrs Danius l’a bien dit, pour entendre de la bonne oreille, ce Mephisto de la gratte, il faut commencer par blonde sur blonde.

T’imagines même pas tous les Brice de Nice qui rappliquent.

bérénice dit: à

Aura-t-on dépensé la somme consacrée au Nobel de littérature, à 1 euro du commentaire nous sommes bien loin du compte; mesdames et messieurs êtes priés de vous actionner qu’en on finisse au plus vite de ce misérable capital d’entre-aide aux humanités. Je n’ai lu environ que 2% du tout qui se donne en soutien.

la vie dans les bois dit: à

Ecco !

la vie dans les bois dit: à

Mrs Danius oeuvre pour le quatrième âge. Elle sait que les beatniks vont devenir des hommes augmentés… De sonotones, pour que la pouésie entre dans l’oreille. Et ressorte aussi sec, par l’autre.

bérénice dit: à

Alba est en progrès.

Vous et WGG c’est comme une diplomatie sans avenir, quelque soit sa méthode pensez-vous continuer de pilonner sa position de façon systématique, si oui pourquoi? Il ne vous a rien fait de plus que ce que vous lui adressez en signe de reconnaissance, vous en devenez ridicule ou peut-être pour exception auriez-vous décidé de consacrer un peu trop de votre temps, ce temps qui vous est cher et n’attend que votre semence pour fleurir d’autres fusils que ceux du peloton d’execution.

bérénice dit: à

. Et ressorte aussi sec, par l’autre.

N’est-ce pas un peu dire parle à mon cul , ma tête est malade?

Phil dit: à

Baroz, pour votre goût du Portugal, n’oubliez pas d’y mettre de la fesse ( et du vin vert).

Echo dit: à

Qqn qui aborde le pbl correctement: Tim Parks ds la New York Review of Books.
Non seulement ds son article d’hier mais aussi ds un précédent (mis en lien en bas de page), remontant à 2011, où il remettait en question l’intérêt d’un prix mondial de littérature — la comparaison d’un ensemble aussi hétérogène qu’un étal comportant des choux, des carottes, des pommes, des poires, des tomates,ou des durians, par des gens qui n’en ont goûté que qq uns, & n’ont d’idée sur les autres par ouï-dire. Et la négation qu’une telle comparaison suppose de la relation entre une œuvre & son « terroir » (linguistique & culturel), ses conditions d’existence.
Il évoque aussi ce qui est une évidence : la politisation des choix qui crée une sorte de tribunal international de la littérature. Plus facile de jouer ds ce domaine (littéraire) comme ailleurs à Guignol (il y aurait les bons & les méchants) que de faire preuve d’une capacité universelle de discrimination esthétique.
Avec une fois de plus la question centrale : qui expertise les experts ?
Mais une telle position suppose une certaine capacité de recul vis-à-vis des prix littéraires, pas évidente qd on est directement impliqué ds l’un d’eux.

Qt à Dylan, il présente cette particularité d’être un nom & un visage familiers ds le monde entier, bcp plus célèbre que nombre d’écrivains, alors que les textes de ses chansons sont à peu près incompréhensibles pour ceux qui ne sont pas des locuteurs natifs, qui ne saisissent pas les références, les allusions ou tt simplement la syntaxe. (S’il s’était agi d’un baladin s’exprimant en géorgien ou en yoruba, il y aurait peut-être eu moins de jugements en non connaissance de cause, même au café du commerce ?)

Chaloux dit: à

Bérénice, avez-vous déjà tenté le déglaçage à la Guinness? Essayez, c’est étonnant!

bérénice dit: à

On n’est bien avancé…

Nicolas quoique le sens des deux propositions est identique, il est préférable d’écrire:

_on est bien avancé…
_on n’est pas bien avancé…

bérénice dit: à

Déglacer quoi Chaloux? Le climat achève de mettre à jour des mammouths entiers dont sera prélevé l’ADN pour un éventuel clonage, m’est avis que nous aurons achevé les glaces et glaciers avant que ces rêveurs fassent revivre ces créatures.

Al Ceste dit: à

Baroz, pour votre goût du Portugal, n’oubliez pas d’y mettre de la fesse ( et du vin vert).
………….

Plus hard que le vinho verde : l’agopede (orthographe non garantie). Une sorte de breuvage obtenu en remettant de l’eau dans le marc de raison. L’équivalent de notre piquette. C’est aussi au Portugal que j’ai bu un vin maintenant prohibé (en principe) le noah

bérénice dit: à

de l’eau dans le marc de raison

Je ne sais si c’est volontaire mais l’image est surprenante alors que nous a toujours été conseillé de nous enivrer, l’eau ferait-elle aussi l’affaire?

Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!

Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront, il est l’heure de s’enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.

Charles Baudelaire

Phil dit: à

Alceste, votre pinard algopede est intrigant.

bérénice dit: à

21h50 en principe une piquette si l’on en abuse est responsable de migraines ( avoir mal aux cheveux en d’autres mots) mais en aucun cas ne maltraite jusqu’aux pieds.

Al Ceste dit: à

Phil dit: 17 octobre 2016 à 21 h 50 min

Alceste, votre pinard algopede est intrigant.

………

Pour en boire, il faut aller dans le Portugal « profond ». Dans mon souvenir, c’est bien plat, alors que le noah, quand on en a bu une fois, on n’oublie jamais son goût, qui vous arrache la g…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je m’en fou,!…continuez,!…

Al Ceste dit: à

Chaloux dit: 17 octobre 2016 à 22 h 07 min
……………….

Nana Mouskouri en a fait une version soft particulièrement débile. Elle a remplacé :

Et droit au cul quand bise vente

par : Et droit au cœur quand bise vente.

Ce qui, stricto sensu, ne veut rien dire (et coince en bouche : un r collé (si j’ose dire) à un q : rq)

(Faut dire qu’un gros mot dans la bouche d’une dame au style enfant de Marie, ça n’aurait pas pu passer)

Chaloux dit: à

Alceste, je connais bien ce disque. Je dois vous avouer que j’ai toujours eu un faible pour Nana Mouskouri. On ne se refait pas.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en tout cas,!…

…il faut envisager,le « bonheur matrimonial », avec des appartements  » séparés, même juxtaposés,…pourquoi,!…

…garder ses habitudes et préférences d’artiste multi-référentiel,!…

…et, puis une épouse, peut en cacher une autre; en connivences avec vos  » espions techniques d’états à l’€ « ,!…pour rester sur le carreau,!…Ah,!Ah,!…

…continuer,!…en dix-versions,!…etc,!…

Chaloux dit: à

Je m’en vais regarder La Fin du Jour (musique Maurice Jaubert).

rose dit: à

Une chanson traite d’un problème quelconque de l’humanité ;

c’est vrai ; au hasard, l’amour, les rois mages

chantal c’est vrai mais c’était trop tôt quand vous en avez parlé : j’étais pas prête ; tant pis ; j’y suis maintenant dans le roman avec lili

rose dit: à

Bah, l’envoyer sur rose

sur mars

sur limpopo limpadi

il se secouerait de la poussière accumulé et on irait aux fraises, prendre l’amante à l’eau, secouer nos abattis

on échapperait à l’alligator & on se ferait une toile, en gare de la Ciotad, ou à l’hospice de saint rémy, devant les champs de tournesol

etc.etc.

avoir envie d’écraser le nez de qqu’un c’est très laid. J’éprouve pire, mais je ne le détaille pas. Alors ça passe, et coulent les ruisseaux. D’une couleur limpide, pas dit, pi dou

rose dit: à

La Ciotat

rose dit: à

les patelles, chez nous, nous les appelons des arapèdes

rose dit: à

jean à 16h21 a des envolées lyriques, doit être amoureux.
Néanmoins, sans désir aucun de le ramener à terre, qu’il plane, l’heureux z’homme, signalerai en passant, que, après avoir écrit Quatre fruits d’une écriture ronde et régulière, tu colles l’étiquette et t’es drôlement heureux.

Chaloux dit: à

Alceste, vous êtes plein d’esprit. Votre histoire de relais de poste me rappelle des souvenirs.

Ben dit: à

Il faut vraiment être ramolli du bulbe à l’instar de ce pauvre d’Ormesson pour oser proférer comme l’a fait Assouline dans la presse que « Dylan n’aurait pas d’œuvre ». Non mais allo quoi ? le même type qui a sorti son premier disque en 1962 à vingt-et-un-ans, qui en ait bientôt à son quarantième album paru, qui a fait paraître douze bootleg series, on croit rêver. Et pendant ce temps-là, les autres, qui n’écoutent plus que de la musique distraitement sur leur auto-radio, de se souvenir vaguement de leur jeunesse enfuie à se rappeler avoir vaguement entendu en fond sonore les chansons de ce Dylan, ignorant tout, mais tenant à le faire savoir, du parcours du gars depuis plus de cinquante ans, de ses multiples transformations au fil du temps, de sa résurrection artistique il y a quand de même de cela plus de vingt-cinq ans (1989, album « oh mercy »), de son acharnement à continuer tout au long de ses décennies jusqu’à le hisser, n’en déplaise à beaucoup, comme, en effet, un des chroniqueurs les plus importants de l’Amérique de son temps. Tout ça, pour messieurs Assouline et consort, ne compterait pas puisque seule la forme livresque serait noble. Foutaises d’une bourgeoisie rance et à bout de souffle, incapable de remettre en cause ses sacro-saints critères. Je conseille à Mr Assouline de relire (ou peut-être de lire) le texte de Walter Benjamin « le narrateur » pour juger de la pertinence de ces critères qui, eux, seraient en dehors de tout jugement. Incidemment, à côté des propos, pathétiques de mr Assouline, à l’encontre d’Alexandre Jardin, que pourtant je n’apprécie pas plus que ça à propos de la biographie de ce dernier sur son grand-père Jean Jardin (cf. l’article de Nelly Kapriélian dans les inrocks), je me passerais de votre biographie de Gaston Gallimard que je comptais acheter pour me rabattre sur celle d’Alban Cerisier. Je ne vous salue pas.

JC..... dit: à

« Vote à la primaire d’EELV : comment j’ai inscrit un chat à la primaire écolo 51

Lundi est le dernier jour pour voter à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts. Aucune preuve d’identité n’est demandée. Nous en avons fait l’expérience… » (Le Monde)

Juste retour des choses….

Comme nous avons constaté que beaucoup de rats votent déjà en France, espérons que celui des chats équilibrera le pédalo national surchargé qui s’enfonce dans les eaux croupies de l’insane …!

JC..... dit: à

« jean à 16h21 a des envolées lyriques, doit être amoureux. » (rose)

C’est exact ! No borders ! Notre Jeanjean a enlevé hier toutes les étiquettes suivant ainsi les conseils de la poupée chantante des Nobel … Liberté !

Conséquences terrifiantes : le mari de la voisine, un camionneur de 110 kg écologiste brutal, l’a surpris sur la table de la cuisine en formica en train de rouler, en son absence, pâtisserie asiatique avec son épouse Amandine.

Tabassé pour cette erreur dans l’étiquetage des biens familiaux, Jeanjean se remet de ses blessures d’orgueil à la Clinique du Passou, service d’Urgences du Professeur Dylan.

JC..... dit: à

TREMBLAY en FRANCE

« Tirs de mortier, extraction de la proviseure, passage à tabac, barres de fer, policiers agressés, cocktails Molotov, véhicules incendiés, etc. dans un lycée professionnel.
La réaction de nos élites gouvernementales ne s’est pas fait attendre : on condamne fermement !!! Braves petits élyséens…
C’est plus facile que de changer de logiciel et de coffrer ces voyous que l’on a le culot d’appeler des ‘jeunes’.

Vivement l’identité heureuse de la Vioque de Bordeaux …

JC..... dit: à

Vote sur Jérusalem ? UNESCO : Union des Escrocs Sarrazins Compatibles !

la vie dans les bois dit: à

@Jean Langoncet dit: 17 octobre 2016 à 19 h 14 min et 18h58

Il est très interessant cet article.

La comparaison Kafka’s Josephine/Dylan est absolument savoureuse.

la vie dans les bois dit: à

Langoncet, à mon avis il y a une petite nuance, oh, de rien du tout, entre anti-war, et against the war.

fred dit: à

« textes de ses chansons sont à peu près incompréhensibles pour ceux qui ne sont pas des locuteurs natifs, qui ne saisissent pas les références, les allusions ou tt simplement la syntaxe. (S’il s’était agi d’un baladin s’exprimant en géorgien ou en yoruba, il y aurait peut-être eu moins de jugements en non connaissance de cause, même au café du commerce ?) »

mais WG et autres génies reconnus comprennent suffisamment tout pour avoir un jugement éclairé et objectif! D’ailleurs, avec la modestie qui les caractérise, ils le disent eux-mêmes!!

Al Ceste dit: à

Chaloux dit: 18 octobre 2016 à 0 h 25 min

Alceste, vous êtes plein d’esprit. Votre histoire de relais de poste me rappelle des souvenirs.
…………..

Alors écrivez-les ! Et mettez-nous les ici. On n’est jamais trop nombreux à écrire. A faire de… bah oui, de la littérature.

JC..... dit: à

TWEET TWEET
« Anne Pingeot se demande si elle a bien fait d’autoriser la publication des lettres de Mitterrand. Un peu tard, non ? »

Il n’est jamais trop tard pour … mal faire !

Widergänger dit: à

Ben est ignoble.

Bloom dit: à

l’identité heureuse de la Vioque de Bordeaux …

Une des façons de rabaisser quelqu’un, outre l’incorporer dans l’espèce animale, est de le faire passer du côté du féminin (un salo devient une s.lop).
Chronique du sexisme ordinaire par le troll stipendié…

Widergänger dit: à

C’est quoi des bootleg series ?
Tu peux pas t’exprimer en français, sale jeune !

Bob D... dit: à

D’Ormesson reprochant à Dylan de n’avoir pas d’œuvre, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité.

D’Ormesson, son principal talent c’est d’avoir bien causé chez Pivot.

D’Ormesson, publié quand même dans la Pléiade (au déplaisir justifié de notre hôte) parce qu’il a un excellent carnet d’adresse.

Si quelqu’un a eu sa vie changée par sa lecture comme d’avoir lu Camus ou Dostoïewski, qu’il le dise.

Bernard P... dit: à

(Je pense que c’est de mettre un lien qui met les commentaires en attente, je le reposte sans lien)

D’Ormesson reprochant à Dylan de n’avoir pas d’œuvre, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité.

D’Ormesson, son principal talent c’est d’avoir bien causé chez Pivot.

D’Ormesson, publié quand même dans la Pléiade (au déplaisir justifié de notre hôte) parce qu’il a un excellent carnet d’adresse.

Si quelqu’un a eu sa vie changée par sa lecture comme d’avoir lu Camus ou Dostoïewski, qu’il le dise.

Widergänger dit: à

La revanche des nuls :

« un des chroniqueurs les plus importants de l’Amérique de son temps. » (Ben)

Et Phillip Roth, eh pov c. !

Widergänger dit: à

seule la forme livresque serait noble. (Ben)
C’est pas le problème, mon pauv’ chéri ! C’est qu’un écrivain, jusqu’à nouvel ordre, écrit. Et publie des livres, pas des disque ou des CD. Tu piges, ma poule ?

Widergänger dit: à

Foutaises d’une bourgeoisie rance et à bout de souffle, incapable de remettre en cause ses sacro-saints critères. (Ben)
_______
C’est la revanche des ploucs. C’est toi qu’est rance et à bout de souffle, incapable de comprendre quoi que ce soit à la littérature et encore moins à la poésie. C’est simplement un petit c. !

Widergänger dit: à

Je conseille à Mr Assouline de relire (ou peut-être de lire) le texte de Walter Benjamin « le narrateur » pour juger de la pertinence de ces critères qui, eux, seraient en dehors de tout jugement. (Ben)
_________
Et pis d’abord on n’écrit pas en français, espèce de plouf américanisé « Mr » pour Monsieur, mais « M. » Il ne te manque plus que la casquette NYC. Tu fais pitié, mon pov Ben ! T’es nul. T’es aliéné, américanisé, bouffé par les hamburger.

renato dit: à

Canzoniere, éventuellement.

PS,
« On veut de noms »… Il se sera reconnu. Dormez donc en paix il ne s’agit pas de vous… je n’aime pas me fatiguer pour rien.

Widergänger dit: à

je me passerais de votre biographie de Gaston Gallimard que je comptais acheter pour me rabattre sur celle d’Alban Cerisier. Je ne vous salue pas. (Ben)
__________
Non, mais regardez-moi ce petit pète-sec comme il est mesquin. Abandonner Gaston pour Alban, et tout ça parce qu’il déteste Assouline, non mais faut’y être c. pour sortir des puérilités pareilles ! C’est Ben toi qu’est rétréci du bulbe ! pov type ! minable !

Widergänger dit: à

Les Ben et les fred, c’est la haine de la littérature, la haine de ceux qui aiment la littérature, la haine du savoir, la haine de la beauté, la haine de la grandeur de la littérature. Ils adorent tout ce qui est petit, à leur portée et haïssent tout ce qui les dépasse. Ce sont des hommes du ressentiment. Le terreau du fascisme.

Nicolas dit: à

Moi j’y comprend rien aux commentateurs de ce blog, surtout vous WGG, comment vous faites pour écrire des poèmes (que vous dites) qui plus est sur l’essence de l’Etre, tout en citant Rilke le poète de la difficulté, de la solitude et de l’introspection, tout en déblatérant des aneries ici à longueur de journée?

Widergänger dit: à

Mais, mon brave Nicolas, c’est pas parce que tu comprends pas ce que j’écris que ce sont des âneries !

Achète-toi une paire de neurones, tu comprendras. Peut-être…

Widergänger dit: à

Mais Rilke, c’est précisément parce qu’il est le poète de la difficulté, de la solitude, de l’introspection, c’est-à-dire d’autant d’expériences des limites de la condition humaine qu’il est justement un grand poète en quête de l’Être. T’as jamais compris, ça ?!

JC..... dit: à

Bloom dit, et c’est important, capital, fondamental, comme tout ce qu’il dit du haut de ses talonnettes de fonctionnaire pointillo-égaré à l’étranger, le 18 octobre 2016 à 8 h 09 min :

JC ! Honte sur vous ! vous dites de Juppé « l’identité heureuse de la Vioque de Bordeaux », lamentab ! ainsi vous êtes un mauvais sujet, animalier, et sexiste.

Taré, le Bloomie !

Je persiste et signe : c’est une vioque, ton chéri ! Son slogan est minable, ses idées inexistantes, son ambition purement personnelle, incapable de trouver remède pour sauver le malade atteint de gangrène …

JUPPE ? Un HOLLANDE, version trouduc de centre-droit. Juppé ? Has been qui coulera le pédalo définitivement, mais… Heu-reux, le calife à la place du Calife ! Pauvre France !

Widergänger dit: à

Y en a qui découvre ici ce qu’est la grande poésie. Ils la réduisaient à des chansons et s’aperçoivent qu’ils n’y avaient jamais rien compris. Et c’est ce genre de crétins qui prétend donner des leçons à ceux qui savent lire ! C’est bien l’époque qui a sombré, comme dit Rimbaud dans une Saison en enfer. Et on y est en enfer ! On y est.

Widergänger dit: à

On ne peut être que d’accord avec JC !

JC..... dit: à

TWEET TWEET

 » Aède et rhapsode à la fois… Révolution poético-musicale dans un seul corps et un seul geste… Je me plais à penser que c’est ce tour de force, ou ce coup de génie, que l’académie Nobel salue aujourd’hui dans cette œuvre-vie. » (BHL)

Pas beau le peopolisé de haute lutte, l’homme qui tente de s’agripper aux branches mortes, le pantin, la marionnette Gala, ridicule entarté dans sa belle chemise blanche à manches et idées courtes !

Il est fada, le pôvre…!

JC..... dit: à

Ben dit: 18 octobre 2016 à 1 h 29 min

Le Ben n’est qu’une grosse cloche bruyante et fêlée ! le Ben, orphelin d’intelligence et vertu, est par bonheur endormi à cette heure cuvant sa piquette littéraire.

Ronfle en paix, Pig Ben !

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

En fait, c’est juste un coup de pub. Vous prenez une académie poussiéreuse, là-bas vers le nord, qui passe son temps à distribuer des prix dont l’un, celui de littérature, fait à peu près autant de vagues que la tramontane sur le lac Baïkal. (Tout le monde s’en bat le noeud, pour traduire virilement ma pensée, quoi).

Que faire ? S’écriaient Lénine et les jurés, contemplant, penauds et contrits, le devis du traiteur chiffrant un maximum de 100 petits fours salés/sucrés et trois bouteilles de mousseux tiède pour la soirée prévue.

En sommes-nous arrivés là ? A distribuer un prix qui fera certes plaisir au pékin concerné, voire provoquera une petite soirée familiale où la Maman du lauréat ira de sa petite larme, mais guère plus?

Tout au plus deux lignes dans le New Yorker et un article sur un petit blog de la République Française (car Paris restera toujours Paris), mais rien de moins, rien de plus…

On en était là à Stockholm, à se demander à quoi ça pouvait bien servir d’être un juré littéraire et à compter sur ses doigts les jours séparant le Nobel de la Sainte-Brigitte, quand d’un seul coup le plus petit des jurés, celui qui était venu s’inscrire là parce qu’ils étaient déjà complets à l’économie, s’est écrié « bon sang, mais c’est bien sûr ! Y’a qu’à attribuer le prix à une star mondiale, et vous verrez si on ne parle pas de nous sur les réseaux sociaux ! »

Et comme il n’y avait pas de stars mondiales de la littérature (à part des américains, pouah !)… Vous connaissez la suite…

closer dit: à

Paroles écrites il y a 800 ans…Emouvantes comme au premier jour.

« Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta

Avec le temps qu’arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n’aille à terre
Avec pauvreté qui m’atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au temps d’hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière

Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m’était à venir
M’est advenu

Pauvre sens et pauvre mémoire
M’a Dieu donné, le roi de gloire
Et pauvre rente
Et droit au cul quand bise vente
Le vent me vient, le vent m’évente
L’amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta »

closer dit: à

C’est pas compliqué, BHL cire les pompes des jurés du Nobel dans l’espoir qu’ils ne l’oublient pas un jour, pour la Paix ou la Littérature…

Widergänger dit: à

Un prix littéraire n’est jamais anodin. Dans un prix, c’est des valeurs universelles de l’humanité toute entière dont il est question, et a fortiori du Nobel.

Se fo.utre du Nobel, c’est se fo.utre de l’humanité, de ce qui beau, bon, vrai, aimable pour l’humanité toute entière. Or un prix qui se moque du monde, se moque de ce qui est beau, bon, vrai et aimable pour l’humanité toute entière.

Le Nobel à Dylan, c’est le mépris affiché pour tout ce qui est beau, bon, vrai et aimable pour toute l’humanité. C’est faire croire que Dylan est un grand poète alors que ce n’est qu’un bon chanteur de belles ritournelles. C’est mentir à Dieu même !

Jean dit: à

Et maintenant, Dylan fils caché de Villon ! BHL plus djeune que jamais, et les autres c’est que des croutons, yeah !

Magnifique article de BHL ! La cabale des vieillots en prend pour son grade ! Et un bras d’honneur (un de plus) pour elle !

boudegras dit: à

8 heures 45 : un comble, le super vioque de 93 ans qui ricacane sur un p’tit jeune de 61… uhuhuhuhuh

Widergänger dit: à

On voit bien la différence énorme entre Villon et Dylan ou Joan Baez. Villon parle de la condition humaine, de l’expérience des limites que tout être affronte. Il nous parle de la prise de conscience qui est la nôtre que nous sommes perdus dans le monde, que nous n’y comprenons rien et que nous cherchons le salut.

Jamais une chanson de Dylan ou de Joan Baez n’atteint ce niveau de conscience. Jamais ! Une chanson n’est pas faite pour ça ! Le faire croire, c’est plus que commettre une erreur, c’est commettre un péché envers l’Homme.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Le problème avec WGG, c’est qu’il voudrait nous faire croire à la rigueur de sa pensée, à la véridicité de ses élucubrations, à l’étaiement de son savoir, mais qu’il manie un vocabulaire empli de « péchés », de « fautes », de « devoirs » et d’insultes digne de n’importe quel fêlé religieux…

Charles T... dit: à

« Il nous parle de la prise de conscience qui est la nôtre que nous sommes perdus dans le monde, que nous n’y comprenons rien et que nous cherchons le salut. »

Voilà une chanson d’enfant perdu, qui n’y comprend rien, et qui cherche son salut en chantant :

Les jours de repassage,
Dans la maison qui dort,
La bonne n’est pas sage
Mais on la garde encore.
On l’a trouvée hier soir,
Derrière la porte de bois,
Avec une passoire, se donnant de la joie.
La barbe de grand-père
A tout remis en ordre
Mais la bonne en colère a bien failli le mordre.
Il pleut sur les ardoises,
Il pleut sur la basse-cour,
Il pleut sur les framboises,
Il pleut sur mon amour.

Je me cache sous la table.
Le chat me griffe un peu.
Ce tigre est indomptable
Et joue avec le feu.
Les pantoufles de grand-mère
Sont mortes avant la nuit.
Dormons dans ma chaumière.
Dormez, dormons sans bruit.
Berceau berçant des violes,
Un ange s’est caché
Dans le placard aux fioles
Où l’on me tient couché.
Remède pour le rhume,
Remède pour le cœur,
Remède pour la brume,
Remède pour le malheur.

La revanche des orages
A fait de la maison
Un tendre paysage
Pour les petits garçons
Qui brûlent d’impatience
Deux jours avant Noël
Et, sans aucune méfiance,
Acceptent tout, pêle-mêle :
La vie, la mort, les squares
Et les trains électriques,
Les larmes dans les gares,
Guignol et les coups de trique,
Les becs d’acétylène
Aux enfants assistés
Et le sourire d’Hélène
Par un beau soir d’été.

Donnez-moi quatre planches
Pour me faire un cercueil.
Il est tombé de la branche,
Le gentil écureuil.
Je n’ai pas aimé ma mère.
Je n’ai pas aimé mon sort.
Je n’ai pas aimé la guerre.
Je n’ai pas aimé la mort.
Je n’ai jamais su dire
Pourquoi j’étais distrait.
Je n’ai pas su sourire
A tel ou tel attrait.
J’étais seul sur les routes
Sans dire ni oui ni non.
Mon âme s’est dissoute.
Poussière était mon nom.

Son auteur, qui aurait aimé entrer à l’Académie Française, se fit claquer sa porte au nez. Académie où trônent d’aussi considérables écrivains que Valéry Giscard, Xavier Darcos, Simone Veil*, Jules Hofmann.

* Mais respect à cette dame… plus connue pour la qualité de sa vie politique que pour ses écrits. Si on s’indigne que Dylan soit nobélisé, il faut s’indigner qu’elle ait été académisée.

JC..... dit: à

@9h22
Exactement 94 ans, boudeneuronne déconnectée !

bérénice dit: à

9h14 C’est stupéfiant, les fondamentaux ne bougent pas d’un poil, ne prennent pas la ride alors que pour une fois on aimerait tant qu’ils aient disparu ou muté comme d’autres éléments qui touchent à nos vies, mais non, la structure de fond, notre trame affective patinée d’expériences ne veulent rien savoir du progrès et des siècles .

berguenzinc dit: à

je suis tricard ! et fier de l’être !

bérénice dit: à

Clopine, à moins d’être un pervers assuré de tous les pouvoirs , qui s’exprimerait pour claironner:  » avez-vous lu entendu et compris? Je suis un menteur, un mystificateur, un escroc, je vous roule dans la farine pour mon plaisir et ne cherche que cela, vous convaincre ne m’intéresse strictement pas car je veux juste me moquer de vous? »

bérénice dit: à

qui ???

Jean dit: à

Widergänger n’a toujours pas compris qu’en couronnant Dylan les Nobel viennent de porter le coup de grâce à l’idée que Grand-Papa se faisait de la littérature. Avec Dario Fo, ce n’était pas seulement un écrivain qui était distingué : c’était aussi le comédien qui incarnait sur la scène ses propres textes. Cette fois, c’est le chanteur-guitariste qui incarne sur la scène ses propres textes. L’image du grand homme pondant ses chefs d’oeuvre dans la solitude sur le trône de son cabinet relève aujourd’hui des clichés scolaires dépassés. Bientôt, les Nobel récompenseront un cinéaste-scénariste-comédien, un compositeur-librettiste. Bientôt, ce n’est plus un individu solitaire qu’ils récompenseront mais une équipe. Imaginons un Assouline nobélisé moins pour ses romans que pour ses docucus télévisuels. Refuserait-il le prix sous le prétexte qu’on aurait dû couronner Houellebecq à sa place ? Il est vrai qu’à l’instar de Duras naguère, l’art de Houellebcq est un art duel, sinon pluriel (littérature + cinéma)

JC..... dit: à

@9h22
– Exactement 94 ans, et toutes ses dents, bouderat !
– Ton p’tit jeune vioque de Juppé, exactement 71 ans et 3 mois, minus !

Miss Tigris dit: à

Heureusement que nous sommes là, nous les femmes pour contrebalancer la sénilité de tous ces « vioques » (comme dit élégamment JC) qui étalent sans pudeur leur haine et leur impuissance et qui font de ce blog leur vide-ordures personnels

JC..... dit: à

Des femmes à la Miss Tigris, c’est à vous dégouter définitivement de la musique de chambre consensuelle ! …

Jean dit: à

Widergänger dit: 18 octobre 2016 à 9 h 24 min

On voit bien la différence énorme entre Villon et Dylan ou Joan Baez. Villon parle de la condition humaine

Vil crétin. Cuistre borné. Comme si les chansons de Dylan ou de Joan Baez ne nous parlaient pas de la condition humaine avec autant de profondeur que les ballades de Villon qui, elles, relèvent de l’art de la chanson !

Ralbol dit: à

Ras le bol d’être soumis aux aléas de la modération quand il n’y a pas un mot incorrect dans nos comemnatires. Un WGG peut couvrir d’insultes ses adversaires réels ou imaginaires, ça passe.

Moi, je suis à quatre ou cinq blocages depuis deux jours.

il n’y a que sur ce blog que ça m’arrive.

JC..... dit: à

Heureusement qu’il y a des Wiwi et des Passou pour pleurer la littérature, la vraie, violentée par ces scandinaves sadiques, perdus dans leur Stockholm radioactif !

Si on comptait sur Jeanjean pour défendre cet acte sacré, écrire, … mais qu’attendre d’un cantonnier à la retraite, provocateur né ?

Chaloux dit: à

Le problème avec « WGG » c’est cette perpétuelle tentative de coup d’état intellectuel dont il n’a absolument pas les moyens. C’est une espèce de général Mallet de blog.

bérénice dit: à

de ce blog leurs vide-ordures personnels

C’est un lieu de controverses où contrairement au débat télévisuels d’où l’insulte est proscrite, les noms d’oiseaux volent assez bas parfois , je suis toujours étonnée que ce qui trouve à composer des motifs à des guerres guerrières se rencontre entre gens cultivés sans aucun fard, sans indulgence, sans recul, avec une absence totale d’humour qui aiderait peut-être à dédramatiser le débat et occire les vieilles rancunes mais non, comme le faisait remarquer Nicolas, on n’est pas plus avancé que si tous ces gens ne savaient rien ou vivaient dans une ignorance crasse. La même violence mais intellectuelle qu’ailleurs sur d’autres fronts qui ne sont pas virtuels , au commencement était le verbe.

bérénice dit: à

Chaloux, vous lui supposez des intentions qu’il n’a pas! je crois que WGG en dépit de son métier est assez seul et communique ici sans manifester de velléités de prise de pouvoir, quelle idée! Que ne fait-on d’autre qu’à chercher une réponse pour avancer, bouger, changer, s’enrichir, se soumettre à la critique du moins à la compréhension et réflexion d’autrui?

JC..... dit: à

« au commencement était le verbe. » (Bérénice de Nice)

Aaaaahaaaaah ! mais non, voyons ! Soyons clairs :
« au commencement était la merbe ! »

Lucien Bergeret dit: à

@ bérénice (18 octobre 2016 à 10 h 06 min)

Ce qui est plus grave, on peut souvent percevoir dans nombre de ces commentaires les germes de la guerre civile qui nous attend peut-être demain…

bérénice dit: à

Et si l’échange demeure infructueux, situation qui est assez commune, tant pis, on dit que tout arrive à qui sait attendre, le pire et le meilleur. On est tous un peu sclérosé ou enkysté dans des avis qu’on échangerait pas pour tout l’or du monde! De vieilles machines plus ou moins performantes avec de ci de là des gens moins vieux ou plus jeunes , sont-ils plus pertinents?

Lavande dit: à

« Un prix littéraire n’est jamais anodin. Dans un prix, c’est des valeurs universelles de l’humanité toute entière dont il est question, et a fortiori du Nobel. » dit WGG.

Personne ne parle du Nobel de l’an dernier, Svetlana Alexievitch, dont le livre « La Supplication » a donné lieu à un très beau film diffusé sur ARTE il y a quelques semaines (seules Christiane et moi l’avons regardé?).

Relisez son discours de réception (en attendant -peut-être- celui de Dylan), il est remarquable!

JC..... dit: à

Une bonne guerre civile, Bergeret, y a pas mieux !

Il faut nous y préparer car nous avons du retard sur des tas de pays évolués : Egypte, Algérie, Tunisie, Liban, Syrie, Irak, Yémen, etc…

Je viens d’ailleurs de faire équiper mon fauteuil roulant motorisé par Rolls Royce de cavités secrètes où je cacherai bientôt de bruyants petits pains délicieux, delicatessen fournies par un ancien des services-sévices, un as du boum, à vous envoyer en l’air sur un simple clic … uhuhu !

Bien à vous, compadre !

boudegras dit: à

Pour JC super-vioque et andouille haineuse :
« LA HAINE, C’EST LA VENGEANCE DU POLTRON »
(Georges Bernanos)

JC..... dit: à

Il est nul ce bouderat ! La haine c’est le sel de la vie … Non, mais quelle cloche fêlée !

Chaloux dit: à

La grande Marguerite avait peut-être eu un pressentiment. En épigraphe aux chapitres qui concernent la vie de son père dans Archives du Nord, Blowin’ in the wind.

versus dit: à

Widergänger dit: 17 octobre 2016 à 19 h 52 min

Regarde-moi ça comme il est c. le Guy Konopniki ! Je le croyais plus cultivé et plus intelligent que ça. Il confond la chanson de Roland, chanson de geste, qui n’a rien à voir avec une chanson, et les troubadours qui écrivent de la poésie courtoise qui n’a rien à voir avec une chanson de geste ni même avec une chanson, la musique est simplement un accompagnement sonore.  »

Cela nous rappelle la « dispute » de la nouvelle musique chant grégorien/Ars Nova…
https://www.youtube.com/watch?v=VQS2DQGoRDY

A comparer avec la polyphonie de De Vitry :
https://www.youtube.com/watch?v=dlIWlcJGKsQ
Bonne journée.

JC..... dit: à


Un enseignant a été violemment agressé lundi par deux jeunes hommes alors qu’il ramenait sa classe de CE2 d’un cours de sport à Argenteuil Val-d’Oise, a-t-on appris mardi de source policière, confirmant une information du Parisien.

« L’enseignant était en train de sermonner une élève indisciplinée quand une voiture s’est arrêtée à la hauteur du groupe. Ses deux occupants s’en sont pris à l’instituteur qui aurait répondu ‘Je suis en train de la gronder, je suis son maître’, a détaillé cette source.

L’un des deux agresseurs aurait répliqué : « le seul maître c’est Allah ».

Les deux hommes l’ont ensuite fait chuter à terre avant de lui asséner des coups de poing au visage. L’enseignant a déposé plainte. Le commissariat d’Argenteuil est chargé de l’enquête. » (Le Point)

…ça c’est ben vrai, disait Mère Denis….
(qu’est ce qu’on va se marrer bientôt, dans la France apaisée de l’identité heureuse !)

Chaloux dit: à

Hélas, Agota Kristof ne serait plus là pour recevoir le prix Nobel. Sa trilogie est pourtant un véritable évènement dans l’histoire du roman.

Widergänger dit: à

Chaloux dit: 18 octobre 2016 à 10 h 04 min
Dieu qu’il fauty être bête pour écrire pareille ânerie !
Ce n’est qu’un blog, mon pauvre chaloux.

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