de Pierre Assouline

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La République des livres
Le Carré, vie privée

Le Carré, vie privée

S’il y a une expression qui devrait être désormais bannie sous la plume des critiques et des universitaires britanniques, c’est bien « biographie définitive ». L’actualité de l’édition outre-Manche en apporte régulièrement de nouvelles illustrations ; mais cette fois, c’est le coup de grâce. Il vient d’être asséné par Adam Sisman, le biographe pourtant quasi officiel car à peu près autorisé de l’écrivain John Le Carré– l’un des plus grands écrivains contemporains de langue anglaise et non pas juste un bon spécialiste du roman d’espionnage, genre auquel on a trop longtemps tenté de l’assigner. Dans le livre pourtant très complet qu’il lui avait consacré en 2015, il n’avait pas tout dit. Pas tout à fait, pas vraiment. De son propre aveu, le biographe en avait encore sous la pédale. Rien n’est pénible comme d’écrire un livre tout en sentant en permanence le souffle de son personnage principal derrière votre épaule.

Il récidive donc ces jours-ci avec The Secret Life of John Le Carré.  Profile (£16.99). On se doute un peu du contenu, le titre annonçant le programme. Il avait promis de ne n’en rien divulguer du vivant de son héros disparu en 2020 à 89 ans. Consentant, Le Carré avait coopéré « sans contraintes mais à condition de respecter les sensibilités des tiers vivants » ; les ayant-droits, ses enfants (leur mère est décédée peu après lui), ont donné leur accord. Marié pendant un demi-siècle après une première union ratée, il a multiplié les maitresses en usant dans sa clandestinité amoureuse des techniques apprises lorsqu’il était agent du MI5 dans l’Allemagne de la guerre froide : couvertures, filatures, boites aux lettres mortes etc Un vécu de la trahison qui a irrigué ses romans. Sa liaison avec Susan Kennaway, l’épouse de son ami, le romancier James Kennaway, était bien documentée : leur ménage à trois a été décrite par le mari dans son roman Some Gorgeous Accident, par la femme dans The Kennaway Papers (1981), recueil de sa correspondance et ses carnets, et par l’amant Le Carré dans Un amant naïf etsentimental (Robert Laffont, 1972) ! Mais d’autres sont restées secrètes et n’ont d’intérêt que par ce qui s’y reflète dans son œuvre.

Il y eut une photographe américaine, une journaliste italienne, une avocate allemande… Adam Sisman en a identifié une dizaine grâce à l’exploration de ses archives, de sa correspondance et à la suite de rencontres. Certaines, plus jeunes (trente ans de moins) et parfois bien plus jeunes que lui (cinquante de moins telle la jeune fille au pair qui s’occupait de son fils) sont reconnaissables dans ses romans. L’une d’elles Suleika Dawson, avec qui il partait en vacances sur l’île de Lesbos dans les années 80, a publié ses mémoires l’an dernier sous le titre The Secret Heart (Le cœur secret). Janet Lee Stevens, correspondante au Moyen-Orient, a été tuée dans un attentat à la bombe d’une milice chiite contre l’ambassade américaine alors qu’elle effectuait des recherches pour lui à Beyrouth ; on l’y surnommait « la petite fille au tambour » ce qui inspira à Le Carré le titre et le contenu d’un de ses livres.

Cette tension permanente lui était devenue indispensable car il la savait féconde pour son imagination créatrice. Le Carré menait ses affaires de cœur comme des opérations d’espionnage. De toutes les fictions qu’il avait créées, sa vie fut la plus réussie. Un mélange de mystères et d’inventions, de vrais mensonges et de faux souvenirs d’une redoutable complexité, tissée non dans le réel mais dans l’étoffe des rêves. Son père, un sacré tordu escroc et mythomane, l’avait mis jeune à bonne école ; sa mère aussi qui avait abandonné ses enfants (il avait 5 ans) en désertant le domicile conjugal. Il dut alors s’inventer lui-même, mythifiant sa personne puis son œuvre au creux d’un univers où des poupées russes s’emboitent dans un jeu de miroirs. C’est parfaitement transparent dans Un Pur espion (Robert Laffont, 1986), son chef d’œuvre et la clef de ses névroses.

John Le Carré était le nom de plume de David Cornwell. La biographie d’Adam Sisman est en quelque sorte consacrée au premier, et son annexe au second. Un troisième livre serait en préparation : on dit il raconterait les troubles relations entre un biographe et son héros, mettrait leurs rapports à nu et en dévoilerait l’influence sur leurs œuvres respectives. L’enquête s’annonce explosive. Et riche en révélations. Naturellement, toute ressemblance avec des personnes etc. L’auteur serait un certain George Smiley.

(« John Le Carré » et « John Le Carré et son épouse Jane, 1964 » photos Ralph Crane)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 077 Réponses pour Le Carré, vie privée

renato dit: à

L’élégance du provisoire

Phil dit: à

tension permanente

Notre Henri IV parlait de son os.
Bref, l’espion du froid, chaud lapin comme James Bond préféré par les producteurs argenteux pour son optimisme à braguette ouverte.
Le prochain biographie serait plus avisé de creuser la source de l’espionite british qui saisit des profils racés, les deux Fleming et autres Leigh Fermor, tous en manque d’Azincourt.

Janssen J-J dit: à

La troisième biographie à venir au carré sera bien évidemment consacrée aux nombreuses liaisons homosexuelles du fameux romancier britannique. Tout chaud lapin qui se respecte en espion se doit d’en être passé par là, et, pour le biographe, d’en maintenir le suspense. Pas vrai, Smiley ?

Janssen J-J dit: à

Non (intervention n° 2). Il devrait plutôt revenir aux sources d’inspiration première de JLC, et notamment au personnage de Somerset Maugham, inventeur du genre.

Bloom dit: à

Ashenden.
Manuel de l’espion.
Pour les frasques homos & le lien espon/fion, voir Guy Burgess qui obtint la date de l’invasion de l’URSS par les boches en sodomisant un des briseurs de code de Bletchley Park. 22 juin 1941.

Bloom dit: à

espIon

Phil dit: à

Pour bien espionner, il faut aimer baiser, dear jjj. Double face, prononcez à l’anglaise.

Paul Edel dit: à

Dans les romans d’espionnage de Le Carré on ce n’est pas l’action qui prime,mais la préparation de l’action ,la lente cristallisation du soupçon au sein même de situation ambiguës et indémêlables.Elles atteignent et corrodent même la vie privée. L’attente inquiète envahit ses meilleurs romans d’espionnage. Et la surveillance des Autres et de la maison d’en face -professionnelle dans un service de renseignement tourné vers L’Est -devient avec Le Carré une vigilance austère, presque une déformation luthérienne, et une damnation, avec des échos du passé qui se transforment au fil du temps en péché originel.

Janssen J-J dit: à

Vous semblez en parler en connaissance de cause, dirfil. Anéfé, la vie des nombreuses maitresses de JLC n’intéresse guère les lesbiennes et les pédales. Ce blog de plus en plus dédié à la vie privée des gens va donc finir par être déserté, s’il apparait si peu croustillant.
Pmp, je conseillerai plutôt le dernier roman de Ian Mc Ewan, Leçons (Lessons), la formidable « autobiog » littéraire de Roland Bairnes, ce personnage dont la vie nous est si proche et familière, une histoire d’ailleurs bien plus intéressante que les premiers romans de Ph Roth ou la récente « histoire britannique » de Jonathan Coe.
Je signale à toutes fins pratiques, que Mc Ewan n’est pas un romancier juif ni homo. Il a pourtant produit là un considérable chef d’œuvre, un quasi bildungsroman pas mal décapant et révélateur.
Cela dit, cette considération n’engage qu’un amateur de littérature influencé et non influenceur. Très BAV et bonne journée, Alexianne, je vous ai lue.

FL dit: à

Qu’est-ce qu’il faut pas lire sur ce blog dès le matin.

Bon j’ai laissé deux messages dans le fil précédent notamment sur Proust et l’effort de guerre.

Phil dit: à

par les boches en sodomisant

Avez-vous songé à faire espion, dear Bloom ? Sasseur disqualifiée, pas de licence.

et alii dit: à

ET PAS DE PERSPECTIVES D ‘ELABORATION PSY PROFESSIONNELLES?
penser quand même à :
correspondances franco-allemandes et émergence d’une catégorie nosographique à la charnière du xixe et du xxe siècle
https://journals.openedition.org/rgi/2281
bonne journée;je suis raplapla;pesécuteurs trices s’abstenir

et alii dit: à

persécuteurs

Janssen J-J dit: à

Pmp, j’vais fort apprécié le Tunnel aux Pigeons, générant une frustration bien plus agréable, vu qu’on se repère toujours mieux dans le mentir-vrai d’une autobiographie que dans l’objectivation d’une « biographie », fût-elle la plus autorisée qui soit. Car son incomplétude a quelque chose d’exaspérant. Le Tunnel aux Pigeons suffit pour comprendre quelque chose des romans de Le Carré puisqu’il nous donne de quoi les élucider. Bien plus que tout le reste. Voilà mon avis. Et pourtant, j’attends de lire avec moult impatience, la traduction des deux autres tome de la célèbre biog de Kakfa par cet allemand. Ce sera tout pour l’aujourd’huisme.

Bloom dit: à

De toutes les fictions qu’il avait créées, sa vie fut la plus réussie.

Inspiration quasi oscar-wildienne: « I put all my genius into my life; I put only my talent into my works. »

Une fois six pieds sous terre ou réduit en cendres, par le truchement d’une métempsychose esthétique, le génie se transfère du macchabée à son œuvre, où il demeure aussi longtemps que celle-ci est lue ou vue ou écoutée.

et alii dit: à

bletchley code genius
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https://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01/30/a-bletchley-park-l-histoire-secrete-de-l-invention-de-l-informatique_4566687_4408996.html

En passant de l’ombre à la lumière, Turing a emmené Bletchley Park dans son sillage. Au tout début de la seconde guerre mondiale, 56 brillants membres des meilleures universités du Royaume-Uni (mathématiciens, linguistes, etc.) avaient été dépêchés, à 80 kilomètres au nord de Londres dans ce manoir victorien au goût architectural douteux pour préparer l’affrontement avec l’Allemagne nazie. 

Enigma
Leur but : décrypter la machine utilisée par le IIIe Reich pour ses communications radio, un engin cryptographique sophistiqué baptisé Enigma. Cet appareil, qui ressemble à une grosse machine à écrire dans un étui en bois, comporte trois rotors dotés chacun de 26 circuits électriques, un pour chaque lettre de l’alphabet. A chaque pression sur une touche, un courant électrique parcourt les trois rotors et vient allumer une petite ampoule sur le dessus de la machine qui illumine une lettre, la « transcription » de celle qui vient d’être tapée. Au fil de la saisie du texte, les rotors pivotent à un rythme préétabli, de sorte qu’une même lettre tapée au début et à la fin d’un message ne sera pas traduite de la même manière. »
le monde

rose dit: à

Janssen J-J dit: à

[…]
Janssen J-J dit: à

rose dit: à

rose dit: à
Janssen J-J dit: à

[…]
Janssen J-J dit: à

♥️♥️♥️

Jazzi dit: à

« Sasseur disqualifiée, pas de licence. »

Mata a ri !

puck dit: à

l’aspect actuel le plus intéressant chez le Carré c’est sa russophobie, sa haine viscérale des russes.
quand on lit aujourd’hui un journal de gauche comme le Gardian on retrouve cette même russophobie élevée à un niveau complètement hallucinant, la BBC c’est pareil.
plus la GB s’effondre culturellement, socialement et économiquement, et plus cette russophobie croît.
les réactions face à cet effondrement sont parfois amusantes : l’économie de l’Inde est passée devant celle de la GB, ce qui fout un coup au moral, je veux dire de voir une ancienne colonie passer devant son colonisateur, quand ça se produira avec la France et l’Algérie nous verrons que ça ne fera pas marrer les français, et là, pour les anglais hop ! ils se prennent un pm d’origine indienne comme s’il allait recréer en Angleterre le miracle de l’économie indienne, c’est très enfantin comme attitude parce que les adultes savent que ça ne marche pas comme ça.

du coup cette russophobie de le Carré est quasiment culturelle. la russophobie c’est un peu comme l’antisémitisme, beaucoup le sont alors qu’ils savent plus pourquoi ils le sont, c’est juste leur nature.

n’empêche que l’histoire des anglais qui font partir au Canada des anciens Waffen SS pour se planquer, et qui deviennent avec le temps des héros de par leur combat contre la Russie c’est à la fois totalement hallucinant (dommage que les médias n’aient pas analysé cette affaire) et en même temps ça parait complètement évident parce que le sentiment russophobe des anglais a toujours été (depuis le 18è siècle) supérieur à leur haine des nazis, cet exemple le montre parfaitement.
il faut lire et inscrire le Carré dans la perspectivie de cette russophobie occidentale.

Samuel dit: à

Pourquoi s’intéresser aux vies triangulaires de Le Carré ?

Damien dit: à

Je n’ai pas une grande admiration pour Le Carré. Il doit beaucoup au communisme, en quelque sorte. Trop, sans doute. Depuis 1990, la chute du communisme, son oeuvre est hors de saison, même si elle se lit avec curiosité et nostalgie. près de chez moi, il y a des bâtiments désaffectés, qui ressemblent à Berlin est. Je les regarde toujours avec un pincement au coeur. je lisais Le Carré de la même façon, archéologiquement, au passé. Comme si l’homme revenait sans cesse sur ses pas, au lieu d’aller gaiement de l’avant. Le même charme qu’un film muet, ou qu’un morceau de tango. Ou qu’un roman de Modiano. C’est pas mal aussi, Modiano. Le nouveau est bien ? Tout est bien chez Modiano, qui a ancré son oeuvre dans l’occupation allemande. Dans la Shoah, en subliminal. En général, c’est plein d’émotion. Je préfère Modiano à Le Carré. Bonne journée !

Bolibongo dit: à

Quelle vulgarité, rose avec vos émoticônes rouge!

Bolibongo dit: à

Le rouge, du rose exagéré et caricatura!.

MC dit: à

« Leur ménage à trois a été décrit », me semble-t-il, et non « décrite ». Coquille probable. MC

Bolibongo dit: à

Le rouge, ce sang guignolet de l’ hystérie.

Jazzi dit: à

Dans le très beau film de Wim Wenders sur Anselm Kiefer, outre Paul Celan, on a droit aussi à des évocations d’Ingeborg Bachmann et de Milan Kundera, auteurs qui ont fortement influencé également l’artiste plasticien.
As-tu vu le film, Paul Edel ?
Et vous, renato, que pensez-vous de l’oeuvre d’Anselm Kiefer ?

Paul Edel dit: à

Je vais bien sûr Jazzi m y précipiter car Bachmann et Celan..et puis l’ ami Wim Wenders sait filmer…

Jazzi dit: à

« Maintenant tout est énorme
Et il me semble que la paix
Sera aussi monstrueuse que la guerre
O temps de la tyrannie
Démocratique
Beau temps où il faudra s’aimer les uns les autres
Et n’être aimé de personne
Ne rien laisser derrière soi
Et préparer le plaisir de tout le monde
Ni trop sublime ni trop infime »

Guillaume APOLLINAIRE, « Orphée », 1917

FL dit: à

> Je lisais Le Carré de la même façon, archéologiquement, au passé. Comme si l’homme revenait sans cesse sur ses pas, au lieu d’aller gaiement de l’avant. Le même charme qu’un film muet, ou qu’un morceau de tango. Ou qu’un roman de Modiano.

Ou qu’un roman de James Ellroy. Cet auteur revenant inlassablement sur l’Amérique des années 40-50.

« Panique générale » (‘Widespread Panic’) me semble mériter un détour.

FL dit: à

On note que c’est

(1) passéiste
(2) obsessionnel
(3) très marqué par le nationalisme (l’Angleterre pour le Carré, l’Amérique pour Ellroy, la France pour Modiano).

FL dit: à

Bon si ça n’était pas nationaliste ça ne trouverait pas preneur. A part les Français qui se préoccupent de la France de la Collaboration ?

FL dit: à

* préoccupe

Phil dit: à

Je préfère Modiano à Le Carré. Bonne journée !

L’espion du froid infiltre le communisme d’Allemagne de l’Est, russe, représenté par un juif « retourné » sans être converti. Russophobie antisémite, Modiano au Carré, confession lutherienne du péché originel, dixit Pauledel. Pas de sexe pour l’espion du froid, congelé par ses deux passions languides.

renato dit: à

Enfin, puck, difficile pour les Soviétiques d’envoyer des criminels au Canada, ils étaient leur classe dirigeante.

Bloom dit: à

Paul Celan et Ingeborg Bachmann, tous deux morts dans des circonstances tragiques.
A quelques exceptions près (Klimt, par exemple), l’art des pays à l’est du Rhin est souvent sombre et ténébreux…

Jazzi dit: à

Paul Celan est enterré dans le carré des indigents au cimetière parisien de Thiais, dit le cimetière des pauvres…

Jazzi dit: à

En attendant la Toussaint et tandis qu’il pleut sur Paris

Fin de la Fugue de la mort[

Schwarze Milch der Frühe wir trinken dich nachts
wir trinken dich mittags der Tod ist ein Meister aus Deutschland
wir trinken dich abends und morgens wir trinken und trinken
der Tod ist ein Meister aus Deutschland sein Auge ist blau
er trifft dich mit bleierner Kugel er trifft dich genau
ein Mann wohnt im Haus dein goldenes Haar Margarete
er hetzt seine Rüden auf uns er schenkt uns ein Grab in der Luft
er spielt mit den Schlangen und träumet der Tod ist ein Meister aus Deutschland

dein goldenes Haar Margarete
dein aschenes Haar Sulamith

Traduction
(…)
Lait noir de l’aube nous te buvons la nuit
nous te buvons à midi la mort est un maître d’Allemagne
nous te buvons le soir et le matin nous buvons et buvons
la mort est un maître d’Allemagne son œil est bleu
il te touche d’une balle de plomb il te frappe juste
un homme habite dans la maison tes cheveux d’or Marguerite
il lance ses grands chiens sur nous il nous offre une tombe dans l’air
il joue avec les serpents et rêve la mort est un maître d’Allemagne

tes cheveux d’or Marguerite
tes cheveux de cendre Sulamith

La Fugue de la mort fait partie du recueil Pavot et mémoire, publié en 1952. Le poème est traduit par Jean-Pierre Lefebvre, in Choix de poèmes, p. 53-57.
(wikipedia)

Jazzi dit: à

C’est à Thiais que l’on enterre les SDF morts dans les rues de Paris
De profundis !

« Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs, Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres, Son vent mélancolique à l’entour de leurs marbres, Certe, ils doivent trouver les vivants bien ingrats, A dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps »

Les fleurs du mal – Charles Baudelaire

Phil dit: à

Thiais, dit le cimetière des pauvres

et des nababs d’hollywood (déchus et deçus), Stroheim.

et alii dit: à

Sur les potos, LE CARRE ne semble pas porter le costume de James BOND/
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et alii dit: à

PHOTOS

Patrice Charoulet dit: à

Je n’ai pas un téléviseur par pièce, mais seulement dans mon salon. Ce lundi midi 23 octobre 2023, j’étais occupé dans ma cuisine. Pas de télé, mais un radio. En général , je n’écoute pas Franceinfo, que je trouve trop partiale, mais je zappe entre différentes radios , quand ce que j »entends ne m’intéresse vraiment pas. Et ce jour, j’écoutesur Franceinfo une émission présentée par un certain Frédéric Carbonne. Le sujet m’intéresse : on annonce qu’il sera parlé d »Israël. L’invité promet : ce n’est pas un représentant du Hamas (on n’oserait pas), mais un Israélien, et qui plus est ancien ambassadeur d’Israël en France. A la bonne heure. Au début, je ne fais pas attention à son nom, puis je comprends. Il se nomme Elie Barnavi. Tout à coup, je pressens le pire. Bien avant le 7 octobre dernier, j’avais entendu ce monsieur dire pis que pendre du gouvernement israélien. Je me dis : on l’a invité pour ça. L’animateur commence doucement : on fait parler l’invité » du 7 octobre. L’invite est modéré dans ses termes . J’entends « inadmissible ». Pas plus. On a échappé à « C’est pas bien ».
L’animateur patiente et n’oublie pas son but : il a invité cet Israélien en espérant ‘il dira du mal du gouvernement israélien. Bingo ! Chapeau, l’artiste Carbonne ! L’ex-ambassadeur d’Israël en France comble le journaliste en osant dire tout à coup « ce gouvernement de bras cassés » . On peut remercier l’invité d’être venu et passer à autre chose.
Je présume que ce journaliste déclare autour de lui – et je ne supporte pas d’entendre ça- « Je ne suis pas antisémite, je suis antisioniste ».
Il faut traduire : Quand on est antisioniste , on est un ennemi d’Israël et un ennemi des Juifs. Je le dis à tous les antisionistes.

closer dit: à

« CHRONIQUE – La fascination pour les délinquants et la complaisance à l’égard du Hamas chez une partie de la gauche obéissent aux mêmes ressorts psychologiques, analyse notre chroniqueur.

La gauche woke analyse le conflit israélo-palestinien comme elle analyse les rapports entre les institutions occidentales et les minorités ethniques. Les parallèles sont frappants.

De même qu’elle entretient la haine des forces de l’ordre en récupérant politiquement la moindre bavure policière, elle n’hésite pas à attiser l’antisémitisme en relayant de fausses informations. La semaine dernière, elle a préféré croire des terroristes décapiteurs d’enfants qui affirmaient qu’Israël avait bombardé un hôpital et tué 500 civils, plutôt qu’une démocratie qui niait les faits. La culpabilité ontologique des policiers, comme des Israéliens, ne fait pour elle aucun doute ; tout élément confortant ce jugement endosse une valeur de vérité. Elle est en revanche plus silencieuse lorsque des policiers sont agressés par des délinquants (871 l’ont été pendant les émeutes, qu’elle a encouragées), ou lorsque des milliers d’Israéliens se font violer, torturer, brûler vif et découper en morceaux chez eux (elle… »

Samuel Fitoussi dans le Figaro Vox;

Ce jeune homme brillantissime (26 ans) est une étoile montante de la droite sépharade (ça, c’est moi qui le dis) dont les bataillons ne cessent de grossir (idem). Il est l’auteur d’un livre remarqué « Woke Fiction » et de chroniques satiriques hilarantes dans Le Point l’été dernier. Il manque encore un peu d’aisance à l’oral mais il gagnera surement en assurance et ira loin.

rose dit: à

Bolibongo dit: à
Quelle vulgarité, rose avec vos émoticônes rouge!

Bolibongo dit: à
Le rouge, du rose exagéré et caricatura!.

Votre manière de réagir. Et on sait que, dans dix ans, vous auriez gardé cela de derrière un fagot, et réagiriez de la même manière.

closer dit: à

Si Monsieur Charoulet n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Il fustige Eric Zemmour et MLP comme d’abominables extrémistes de droite et il soutient bec et ongles Netanyahou et les deux fanatiques qui l’entourent.

Comprenne qui pourra.

closer dit: à

J’ai lu « The Perfect Spy », le type même de l’oeuvre dont on est obligé de dire que c’est un grand livre mais que l’on a pas envie de relire…

(même remarque pour « Au-dessous du Volcan »)

D. dit: à

Je suis loin d’être un fanatique de Mme Braun-Pivet qui pour moi restera pour l’éternité la personne du perchoir pendant les semaines de la réforme des retraites, la personne en forme de 4, de 9 et de 3. Et pour moi rien que faire allégeance à la macronie est une faute politique et morale majeure et rédhibitoire.
Mais je la défends complètement sur l’aspect de son voyage en Israël et contre les propos une fois encore choquants de Mélenchon.

D. dit: à

De très nombreuses personnes rencontrent de grosses difficultés pour occuper les enfants pendant les vacances, et notamment celles dites de la Toussaint. Beaucoup de centres de loisirs fermés, notamment faute de personne. Pas de colonies ou camps, climat pluvieux. Enfants ayant eu à peine 1 mois 1/2 de véritable travail.
C’est pourquoi on s’obstine à donner une durée de 15 jours à ces vacances de Toussaint ! Et après on ira se plaindre de n’avoir pas pu terminer le programme.
Je rappelle qu’en l’état actuel des choses les professeurs ont 4 mois de vacances par an si on cumule tout. Certains n’ayant que 15 à 20h de cours par semaine. Je rappelle aussi qu’en France, la plupart des professeurs sont largement sous-payés par rapport à leurs collègues d’autres pays voisins.

Bloom dit: à

M.Charoulet,

Elie Barnavi est non seulement ex-ambassadeur, mais c’est un des grands historiens des guerres de religion en France ainsi que l’auteur du livre le plus limpide sur l’histoire d’Israël: « Israël: Un portrait historique », Champs Histoire, 2015.
Au lieu de vous planquer dans vos dictionnaires, vous devriez le lire, cela vous éviterait de raconter n’importe quoi.
Homme de gauche, membre de la Paix Maintenant, (Shalom Arshav, ça vous parle?)
Il a été parachutiste pendant la guerre des Six Jours.
Alors lui donner des leçons sur sa façon d’être israélien depuis votre Aventin dieppois est tout bonnement obscène.
En cette période particulièrement critique pour son avenir, l’état d’Israël n’a pas besoin du soutien des ignorants.

puck dit: à

la guerre froide était déjà une opposition entre l’occident et le « sud global », sauf que c’était un monde assez simple où on avait des espions, des contre espions, des doubles espions, voire des triples ou des quadruple espions, des gens qui passaient leur temps à espionner pour servir une seule ou plusieurs causes qui s’opposaient comme la cas d’un espion d’origine juive travaillant pour un pays antisioniste qui vendaient ses services à un pays un peu moins antisionistes mais un plus éloigné des causes qu’il défendait etc… ce qui virait parfois à une pathologie appelée la parano des espions multiples.

en fait la guerre froide était un monde simple avec l’opposition de 2 camps où les seuls qui vivaient dans un monde compliqué étaient les espions, d’où le succès de le Carré…

aujourd’hui c’est le contraire : les espions sont des implets qui évoluent dans un monde complexe autrement appelé multilatéral.

ce basculement entre un monde bipolaire avec des espions eux mêmes souvent bipolaires vers un monde multipolaires avec des espions monopolaires marque le tournant de notre Histoire moderne.

puck dit: à

exemple : avant les pays occidentaux construisaient leurs richesses sur la pauvreté de pays qu’on appelait le tiers monde.

exemple : la France au Niger : on met un président corrompu au pouvoir et hop on récupère pour 3 sous de l’uranium qu’on revend à ses voisins 100 fois plus cher.

Le Niger est un des 5 pays les plus pauvres du monde bien qu’il possède les plus grandes richesses du monde.

les types qui y vivent ont mis du temps à se rendre compte de cette évidence, mais une fois que c’est arrivé à leur cerveau ils ont compris que ce n’était pas logique.

l’occident a bâti ses richesses en pariant que ces contradictions n’arriveraient jamais au cerveau de ces gens, c’était un pari risqué.

ce qui est vrai pour le Niger est vrai pour tout le reste, toutes institutions FMI, OMC, CPI, le Nobel de la Paix etc etc sont des trucs occidentaux servant à servir les intérêts des pays occidentaux au détriments des autres.
même le CIO : des types décident quels athlètes peuvent participer aux JO.
là ça fait 15 jours qu’Israël ne bombarde que des civils et personne ne se pose la question de savoir s’ils participeront aux prochains JO de Paris.
les américains n’en parlons pas.
etc etc etc etc etc

d’où l’intérêt de le Carré : dans 20 ans les gens liront ses livres sur la guerre froide comme parlant d’un temps béni.

renato dit: à

Il faut dire que lorsque j’entends quelqu’un employer le substantif « tribun » à propos de Mélenchon je ne peux m’empêcher de penser ‘gnagnagna…’. Il est vrai qu’en « bégayant un vieux langage de liberté » il cherche à soulever le peuple donnant l’impression de défendre ses intérêts, il est aussi vrai qu’il se comporte et parle de manière démagogique. On peut éventuellement dire qu’il abuse dans l’usage d’accents tribuniciens, mais ça ce n’est que du comique mal à propos. C’est pourquoi ce ‘gnagnagna…’ continue à me trotter dans la tête

Jazzi dit: à

Erich von Stroheim est inhumé au cimetière de Maurepas (Yvelines), Phil.

puck dit: à

en 1991 la Crimée a déclaré son indépendance en janvier, et l’Ukraine a déclaré la sienne en décembre.
et 3 ans plus tard les ukrainiens sont allés annexés la Crimée qui pourtant avait décidé par référendum d’être une république autonome.
ça c’est ce qu’on appelle des faits historiques que l’ont trouve dans les livres d’Histoire.

Jazzi dit: à

J’entends des voies qui s’élèvent partout et ici même, de la part de Juifs, qui disent que Netanyahu est un criminel et qu’il devrait être en prison.
Israel est un pays démocratique et le premier ministre actuel n’a t-il pas été rappelé au pouvoir par la majorité des électeurs israéliens ?
Une majorité de responsables mais pas coupables !

puck dit: à

l’expression à la mode est celle de « double standard ».
en fait en français on dit « 2 poids 2 mesures ».
« double standard » est un anglicisme.

on trouve des « double standard » à peu près dans tous les domaines et évènements politiques nationaux, internationaux.
quand on écoute la conférence d’un type il arrive toujours un moment où il sort cette expression « double standard ».

en fait c’est souvent pour décrire l’hypocrisie des pays occidentaux qui prétendent défendre des valeurs universelles dont l’universalité laisse souvent à désirer.

les russes évoque cette hypocrisie depuis au moins le 18è siècle, c’est pour ça que les anglais ne les aiment pas, ni les français, c’est toujours compliqué pour un français de s’entendre dire que les Lumières sont un ensemble de discours faits pour ne jamais être mis en pratique, parce qu’on aime bien Diderot et on aime pas qu’on le traite de cette façon.

en fait c’est le « double standard » qui alimente cette force de réaction menant vers un monde multipolaire.

Phil dit: à

cimetière de Maurepas

Etes-vous sûr, dear Baroz ? Diable, trompé de cimetière. Probablement est-ce Roth, autre mogoul déchu, qui a atterri à Thiais.

D. dit: à

En d’autres termes, continuons d’augmenter les professeurs et réduisons de 2 mois leur temps de vacances. C’est le b.a-ba.

Jazzi dit: à

Certain pour Stroheim, Phil.

Oui, l’écrivain austro-hongrois Joseph Roth (1894-1939) est bien à Thiais. Il vous attend dans la 7e div. ligne 15, tombe 22.

Bloom dit: à

a atterri à Thiais.

A échoué à Thiais…véritable épave complètement imbibée, le poumon pourri.
This said, qu’un petit malin ponde une Marche de Radetzky avant d’oser s’aligner.
Sans parler de son journalisme, à l’os.
C’est la ruelle tortueuse avant le boulevard des allongés qui compte.

Paul Edel dit: à

Un des meilleurs Le Carré reste « Tinker Tailor Soldier Spy »(1974) traduit en français par « La Taupe » , adapté au cinéma par Tomas Alfredson avec Gary Oldman dans le rôle de Smiley. Dans les années 80, les romans de Le Carré, surtout depuis « la petite fille au tambour » paraissent plus délayés, et certains chapitres tirés à la ligne. Dans les années 60-70 il était plus compact, percutant, comme si ,en quittant cette Allemagne coupée en deux, il avait eu du mal à se déplacer sur d’autres terrains que celui du Rideau de fer là où, de Hambourg à Bonn , il avait été lui-même directement engagé.

et alii dit: à

immersion:
Depuis le début de la décennie, les expositions dites « immersives » se multiplient dans les musées. Pourquoi ?

Notre société pratique beaucoup l’immersion, bien au-delà des musées. L’art n’est pas le domaine réservé de l’immersif. Les fêtes, les centres commerciaux, les quartiers historiques des villes… se prêtent, aussi bien que les expositions, à la fabrication de ce que j’appelle des « atmosphères » – ce qu’on appelle aujourd’hui des « expériences immersives ». Vous trouverez ce dernier terme un peu partout, et son omniprésence est significative. Un roman, un jeu vidéo, un repas dans un restaurant, un parcours touristique ou une visite dans un magasin peuvent indifféremment se voir qualifier d’« expériences immersives ». Le parcours proposé par l’exposition « Parade » de Guillaume Lebon au Palais de Tokyo n’est pas essentiellement différent de celui que propose un magasin Louis Vuitton, où la décoration intérieure est pensée par un designer star, où tout, couleurs, volumes, éclairages, sonorités, parcours, jusqu’aux odeurs, est savamment organisé pour créer une ambiance.

Les nouvelles technologies ne changent-elles pas la donne ?

Les technologies numériques offrent bien sûr aux artistes contemporains des possibilités nouvelles pour fabriquer des […]

et alii dit: à

excuse :je précisele qui du quoi
CAHIER CULTURE
L’art immersif répond à une nouvelle sensibilité

Eve Charrin
Entretien avec Yves Michaud

et alii dit: à

Dans ses Mémoires, parus quelques mois avant sa mort en 1983, Raymond Aron relate « l’illumination » qui détermina son parcours de chercheur en sciences humaines et sociales. Nous sommes alors au début des années 1930. Le jeune Aron, tout juste sorti de l’École normale supérieure auréolé de l’agrégation de philosophie, part pour l’Allemagne à la recherche d’un sujet de thèse : « Je cherchai un sujet de réflexion qui intéressât à la fois le cœur et l’esprit, qui requît la volonté de rigueur scientifique et, en même temps, m’engageât tout entier dans ma recherche. Un jour, sur les bords du Rhin, je décidai de moi-même. Ce que j’avais l’illusion ou la naïveté de découvrir, c’est la condition historique du citoyen ou de l’homme lui-même. Comment français, juif, situé à un moment du devenir, puis-je connaître l’ensemble dont je suis un atome, entre des centaines de millions ? Comment saisir l’ensemble autrement que d’un point de vue, un entre d’autres innombrables ? Jusqu’à quel point suis-je capable de connaître objectivement l’histoire – les nations, les partis, les idées dont les conflits remplissent la chronique des siècles – et mon temps ? (…) Je devinai peu à peu mes tâches : comprendre ou connaître mon époque aussi honnêtement que possible, sans jamais […]
R.Aron

Phil dit: à

This said

Natürlich dear Bloom. Et je disais même plus comme Dupond/t, ce Joseph enfonce Philip.

Samuel dit: à

Pourquoi tous les adolescents d’aujourd’hui devraient lire « Les Cadets » d’Ernst von Salomon ?

Samuel dit: à

Pourquoi les vieux qui vivent dans le passé veulent l’imposer aux jeunes du présent comme une possibilité d’avenir ?

Samuel dit: à

Pourquoi un bébé mort-né est assez vieux pour mourir ?

Samuel dit: à

Pourquoi « Alice au Pays des merveilles » est le reflet magique de la pensée mathématique de Lewis Carroll ?

J J-J dit: à

@ RDL,
L’intellectuel Raymond Aron avait beau avoir rejoint le général de Gaulle à Londres et être politiquement proche de lui, il eut du mal à digérer la phrase de ce dernier décrivant en 1967 Israël comme «un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur». En 1968, il publie De Gaulle, Israël et les Juifs, court livre disséquant la conférence de presse où le chef de l’Etat tint ce propos provocateur. Qui, estime Raymond Aron, autorise «solennellement un nouvel antisémitisme».

FL dit: à

Je sors du film de Wenders sur Kiefer et le poème de Celan La Fugue de la mort y est récité. Peut-être la raison pour laquelle Jazzi le donne ci-dessus.

puck dit: à

le fait d’entendre qu’il n’y a plus d’eau, plus de bouffe etc.. pour les enfants de Gaza, et même plus de fuel pour faire marcher les groupes électrogènes des couveuses pour les prématurés ça fait penser au blocus de l’Irak qui avait causé la mort de 500.000 enfants.
Un demi millions d’enfants morts à cause d’un blocus décrété par les américains.
c’est au delà du crime contre l’humanité ou du crime de masse.
Madelaine Albright avait justifié à l’ONU la mort de ces gamins, dans un discours resté célèbre où elle parle de mal nécessaire.
hé ben ça n’a pas empêché les athlètes américains de participer aux JO de 1992 à Barcelone.

ça c’est un épisode que nous avons tous oublié, dans l’inconscient collectif ce crime n’existe plus.

par contre ce qu’on appelle le « sud global » ne l’a pas oublié. On peut poser la question à un africain, un arabe, un chinois, un russe, un sud américain etc… ils s’en souviennent tous !

voilà ! après je comprends qu’on lise les bouquins de la Carré, les romans historiques etc… sauf qu’il faut bien garder à l’esprit que c’est des trucs que pour nous, c’est nos romans, notre histoire etc… et les autres en ont une autres.

et voilà ! cette fracture du monde en deux concerne tout ! alors quand c’est la bouffe ou la musique on peut parler de mondialisation blablabla, mais quand c’est 500 mille gamins irakiens morts à cause d’un blocus on est plus du tout dans la littérature ou world music ! les mecs ils nous en veulent à mort et c’est certainement pas en leur faisant écouter du Mozart qu’on va les calmer…

FL dit: à

En parlant d’Allemagne Laure Murat note dans son dernier ouvrage que Walter Benjamin est allé rendre visite à Albert Le Cuziat dans un de ses établissements.

Les bras vous en tombent.

FL dit: à

La 3D n’apporte rien du tout. Un simple artifice pour justifier d’augmenter fortement le prix. De l’attrape-gogo.

Et en plus une quinzaine de publicités au bas mot avant le film. On prend vraiment les spectateurs pour des cons.

FL dit: à

Elle note aussi que c’est peut-être Marcel Proust qui a fait en sorte que son établissement soit de nouveau autorisé aux permissionnaires (il leur avait interdit) en utilisant, dit-elle, ses habituels coups de billard à trois bandes.

FL dit: à

* (il leur avait été interdit)

FL dit: à

Au minimum si c’est Marcel Proust qui a fait en sorte que son établissement soit de nouveau autorisé aux soldats, on peut dire que ses « coups de billard à trois bandes » étaient drôlement efficaces.

FL dit: à

Le maître parisien du « coup de billard à trois bandes ».

FL dit: à

* son établissement = l’établissement de Le Cuziat

FL dit: à

On apprend aussi grâce à Laure Murat ce que devient Le Cuziat après la mort de Proust.

FL dit: à

> C’est à Thiais que l’on enterre les SDF

C’est à Thiais que l’on enterre toutes les personnes qui n’ont pas de quoi payer un enterrement même quand elles ne sont pas SDF.

William Boquet dit: à

@J J-J dit: à
@ RDL,
L’intellectuel Raymond Aron avait beau avoir rejoint le général de Gaulle à Londres et être politiquement proche de lui, il eut du mal à digérer la phrase de ce dernier décrivant en 1967 Israël comme «un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur». En 1968, il publie De Gaulle, Israël et les Juifs, court livre disséquant la conférence de presse où le chef de l’Etat tint ce propos provocateur. Qui, estime Raymond Aron, autorise «solennellement un nouvel antisémitisme».

Des petites phrases sur lesquelles on fonde de grandes théorie … Aron était-il complotiste avant l’heure ?

William Boquet dit: à

théories

FL dit: à

Aujourd’hui dans Libération une bourgeoise parisienne nous rappelle qu’il est honteux que toutes les bourgeoises parisiennes ne disposent pas de domestiques nombreux, peu chers, de bonne qualité, pour garder les enfants pendant que madame va émettre sa pensée dans un journal.

https://twitter.com/ManzoniGabriela/status/1686427124641517568

FL dit: à

* toutes les bourgeoises parisiennes devraient disposer de domestiques nombreux, peu chers, de bonne qualité, pour garder les enfants pendant que madame va émettre sa pensée dans un journal.

FL dit: à

* Madame

FL dit: à

Comme dirait Karl Marx les rapports de production sont l’unique principe.

FL dit: à

Enfin pour garder les enfants, faire la vaisselle et conduire Madame. Ne chipotons pas.

FL dit: à

Rappelons que Marx voulait en finir avec la division du travail. Je ne suis pas certain que toutes les bourgeoises parisiennes aient parfaitement compris ce point de doctrine.

FL dit: à

Bon la dame n’a pas utilisé le mot « domestique ». Je rétablis le mot manquant.

FL dit: à

A mon avis il y a un problème de fond dans le féminisme mais bon. Inutile de se lancer dans des polémiques : il y en a déjà tant.

FL dit: à

Comme dirait Karl Marx c’est la mule-jenny qui est venu à bout de l’esclavagisme pas la philosophie.

Je ne suis pas certain qu’il ait tort.

FL dit: à

D’après Laure Murat Albert Le Cuziat était fait pour être domestique comme d’autres sont faits pour commander : il avait ça dans le sang.

FL dit: à

* nous rappelle que toutes les bourgeoises parisiennes devraient disposer de domestiques nombreux, peu chers, de bonne qualité, pour garder les enfants pendant que Madame va émettre sa pensée dans un journal.

FL dit: à

Hegel, Marx, Nietzsche ont eu des réflexions sur les domestiques.

Les féministes nous rappellent que c’est un véritable problème de fond.

Sans domestiques, pas de féminisme qui tienne.

renato dit: à

Il faudra surtout que le Nations Unies veillent à la destination des aides.

et alii dit: à

Sans domestiques, pas de féminisme qui tienne.
NI d’amours ancillaires

FL dit: à

* est venue

FL dit: à

* Ni d’amours ancillaires

Alors que les amours d’Arthur Rimbaud et de son jeune domestique, marié et père de famille, sont si belles.

Le seul homme qui ait réussi à l’apaiser un peu.

FL dit: à

J’espère que la famille d’Arthur Rimbaud a respecté les dernières volontés du défunt et a envoyé le legs que Rimbaud destinait à son domestique.

Je l’espère mais je n’en suis pas sûr.

William Boquet dit: à

@Il faudra surtout que le Nations Unies veillent à la destination des aides.

Seriez-vous favorable au déploiement de casques bleus ?

FL dit: à

Pour les amours de Balzac et de sa gouvernante, je n’en dirais pas autant. Dans « Les Secrets de la princesse de Cadignan », Les amours de d’Arthez et de sa gouvernante me semblent être copiées sur celles de l’auteur. Et c’est pas encourageant.

renato dit: à

La question des domestiques c’est une vieille chanson, chaque époque avec ses particularité curieuses : les bonnes œuvres, le thé, les club de lecture…

William Boquet dit: à

Depuis 1948, plus d’un million de Casques bleus, hommes et femmes, ont servi la cause des Nations Unies. Il s’agit de militaires, de policiers et de civils. Plus de 3 500 Casques bleus ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies.

Ils viennent de tous horizons, de cultures différentes et d’un nombre croissant d’États Membres. Lorsqu’ils servent la cause des Nations Unies, ils sont unis par l’engagement à maintenir ou à rétablir la paix et la sécurité dans le monde. Ils partagent l’objectif de protéger les plus vulnérables et de fournir un soutien aux pays en transition de la guerre vers la paix.
https://peacekeeping.un.org/fr/our-peacekeepers#:~:text=Ils%20partagent%20l'objectif%20de,des%20policiers%20qui%20travaillent%20ensemble.

Petit Rappel dit: à

Les Secrets de la Princesse de Cadignan ont un admirateur : Marcel Proust!

FL dit: à

C’est pas vrai ?

William Boquet dit: à

… et droit dans sa botte de foin

renato dit: à

WB, depuis longtemps déjà je me demande pourquoi les casques bleus ne sont pas déployés.

Cela bien à part, j’ai toujours en mémoire les articles publiés dans les Cahiers du Moyen-Orient par le galeriste milanais de Duchamp entre 68 et 72 : L’autre Israël ; L’opposition antisioniste en Israël ; L’escalade fasciste en Israël ; La gauche extraparlementaire en Israël. Je me souviens aussi que lors de conversation dans sa galerie il a constamment mis en lumière les politiques répressives, annexionnistes et chauvines des dirigeants israéliens. C’est sur ces articles et conversations que je me suis fait une idée de ce conflit.

Cela dit, il me semble injuste que l’on parle de « responsabilité d’Israël » au lieu des fautes du gouvernement israélien. C’est comme lorsque, pendant la période fasciste on condamnait l’Italie et non le fascisme.

William Boquet dit: à

@renato dit: à
WB, depuis longtemps déjà je me demande pourquoi les casques bleus ne sont pas déployés.

Où vous a conduit votre réflexion ?

renato dit: à

Où voulez-vous que cela me conduise ? ça fait partie de ces faits-non fait dans lesquels on se perd, comme actuellement le Russes qui demande à Israël de ne pas tirer sur les civils.

William Boquet dit: à

On se perd en conjectures. Serait-ce une pirouette de votre part pour suggérer que la Russie ferait usage de son droit de véto s’il s’agissait de voter le déploiement de casques bleus à Gaza ?

renato dit: à

Non, plus banalement que le régime poutinien demande à Israël de ne pas faire ce qu’il fait en Ukraine.

D. dit: à

En ce moment, Puck et Patrice Charoulet, il y a La soupe aux choux sur France 3. Un remarquable film.

D. dit: à

Avec une musique non moins remarquable, bien supérieure à ce que John Cage à produit de toute sa pauvre et insignifiant carrière qui plait tant à renato.

William Boquet dit: à

@enato dit: à
Non, plus banalement que le régime poutinien demande à Israël de ne pas faire ce qu’il fait en Ukraine.

Par voie de communiqué de presse ?

renato dit: à

On se souvient que les troupes de l’ONU n’ont mis aucun obstacle à l’avancée des troupes d’assaut syriennes et égyptiennes lorsqu’elles ont attaqué Israël par surprise en 1973 au canal de Suez et sur les hauteurs du Golan. Les Casques bleus ont abandonné précipitamment leurs positions et ne sont revenus qu’avec le cessez-le-feu et la signature des accords de désengagement, après qu’Israël ait repoussé l’attaque au prix d’efforts considérables et de pertes énormes.

et alii dit: à

y a-t-il des pays « non fournisseurs de contingent »?

renato dit: à

Étant donnée votre insignifiante vie D. je comprends mal comment pouvez-vous parler de l’insignifiance de la vie des autres.

D. dit: à

Pour une fois que renato parvient à écrire en Français sans se tromper une phrase un peu complexe, ça vaut le détour.
Voir deux commentaires en arrière.

D. dit: à

Quatre.

renato dit: à

Vous n’arrivez pas à former des pensés décents D. et vous avez un problème avec ma façon d’écrire et avec mes erreurs ? Essayez plutôt de ne pas suivre les politiciens de pacotille qui vous fascinent tant.

Jazzi dit: à

« En ce moment, il y a La soupe aux choux sur France 3 »

Et « La vie de château » sur Arte, avec Catherine Deneuve (toute neuve) et Philippe Noiret (tout benêt).

William Boquet dit: à

Incidemment, renato, nous sommes en 2023

William Boquet dit: à

(je ne regrette pas de n’avoir pas de télé)

renato dit: à

Déjà 50 ans WB, en 73 les casques bleu n’ont rien fait, en 23 Tsahal n’était pas au rendez-vous, car le samedi pas de téléphone.

William Boquet dit: à

Du téléphone arabe à la FINUL ; merci de faire passer le mot, renato

MC dit: à

Mais si, FL! Et le fait est connu,

D. dit: à

La soupe aux choux est métaphysiquement parlant très supérieur à La vie de château. Je pense que tu n’as tout simplement rien compris à la portée de La soupe aux choux Jazzi. D’ailleurs tu ne peux rien comprendre ni à la ruralité ni à ce qui se passe dans les confins des univers en tant que cannois d’adoption parisienne.

D. dit: à

Cela dit, j’aime beaucoup Noiret et Deneuve.

D. dit: à

Je connais d’ailleurs personnellement Deneuve et je connaissais Mastroiani. Soit dit en passant.

et alii dit: à

c’est une chose de « déplorer » que tel, crique n’ait rien compris ;une autre d’imputer son incompréhension,(ou les limites de sa compréhension) à tels éléments de son identité,et de sa « vie privée » par lui-elle-proposée comme gage de sa participation à une « conversation » ou un « débat » ;
bonsoir

MC dit: à

Puisqu’on l’a évoqué, le voici sous la plume de Victor Tissot. « Le principal coupable, selon le policier, était Charles Marx,mort l’an dernier (1883?), et que ses disciples regardent comme le patriarche du socialisme allemand. Charles Marx n’était alors guère connu du public. Un cercle de lecteurs très restreint avait goûté ses rares qualités d’ecrivain économiste. Au lieu de prêcher ouvertement le bouleversement social, il conspirait à « huis-clos ». Sa belle barbe blanche devenue légendaire était d’un blond fauve, et des quatre jeunes filles qui firent sensation dans une ville thermale des Pyrénées, après la Commune de 1871, deux n’étaient pas encore nées, et les deux premières étaient au maillot ». In « La Police Secrète Prussienne », 1884, bon journalisme d’investigation.

MC dit: à

On y trouve aussi Engels, « fils d’un riche fabricant de la province rhénane », dont le policier Stieber a pareillement la peau . Ah ces jeunes gens qui tournent mal…

D. dit: à

Oui ben il faudra vous y faire, et alii. C’est comme ça. Je commence à en avoir un peu assez de vos reproches. Je n’aime pas du tout l’atmosphère que vous laissez planer. Et ne faites pas ceci et ne faites pas cela et patati et patata. Tout ça pour faire plaisir à Jazzi qui est terriblement jaloux de mo, comme renato d’ailleurs. Mais il ne le diront jamais.

Jazzi dit: à

« La soupe aux choux est métaphysiquement parlant très supérieur »

Oui, après une telle soupe, on pète plus fort et plus haut, D. !
La soupe aux endives, ça n’a aucun goût ?

D. dit: à

Et que je te mets déplorer entre guillemets, et que je te mets vie privée entre guillemets, et que je te mets conversation entre guillemets, et que je te mets débat, devinez comment, entre guillemets, bien sûr. Tout ça pour attirer sur soi l’attention du tout-commentarium les langues haletante…

et alii dit: à

Et ne faites pas ceci et ne faites pas cela et patati et patata.
Dieu me garde, si vous permettez, d’interdire -ou d’ordonner- quelques paroles, et propos à quiconque écrit un « commentaire » sur le blog de P.Assouline;
je ne vois pas pourquoi je voudrais faire plaisir à quiconque, et flatter un égo erdélien ou non;
il est possible que la jalousie soit un des affects suscités sur un blog; ces relations affectives ne m’intéressent pas particulièrement;j’en suis désolée

D. dit: à

Ouais. Bon.
Changeons de sujet.

D. dit: à

Jazzi est jaloux de moi par ce que MOI je pouvais parler à Mastroniani. C’est tout. On ne va pas en faire un plat de nouilles.

William Boquet dit: à

La Dépêche, quelqu’un connait ?

Mortalité infantile, hôpitaux surchargés, manque d’eau et de nourriture… plusieurs agences de l’ONU ont alerté ce samedi sur la situation humanitaire « catastrophique » de la bande de Gaza, pilonnée sans relâche par les autorités israéliennes depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre dernier.
https://www.ladepeche.fr/2023/10/22/guerre-israel-hamas-les-enfants-meurent-a-un-rythme-alarmant-la-situation-a-gaza-est-catastrophique-alertent-des-agences-de-lonu-11535994.php

Bloom dit: à

Joseph enfonce Philip.

Étrange vision agonistique de la littérature. On se croirait au Champ de courses d’Enghien (situé à Soisy, comme chacun sait). Et puis, comparer l’incomparable est un peu beaucoup une aberration heuristique, is it not?
Pour ce qui est de la radiographie de la société américaine contemporaine, Philip est insurpassable. Sur la décomposition austro-hongroise, il est plus faible. Je crois d’ailleurs qu’il ne s’y est jamais intéressé.
Reste que ces Roth-là sont pétris de talent, à certain moments du génie; là où Joseph carburait à la conscience triste & blessée, Philip dégainait un humour dévastateur & faisait montre d’un tempérament provocateur qui lui valut de se mettre à dos toutes les composantes de la société américaine, Juifs y compris. Son recyclage de Shylock à Jérusalem est monumental.

Damien dit: à

Philip Roth s’est beaucoup intéressé à la Tchéquie et à Prague. Il y a fait le voyage de nombreuses fois, et y avait de grands amis qui s’opposaient au communisme. Il a aidé ses amis autant qu’il a pu. Il relate cela dans un de ses romans, j’ai oublié lequel. Roth s’intéressait à beaucoup de choses, et pas légèrement, mais avec profondeur et passion. C’était un type conséquent. Pour Roth, juif d’ascendance européenne (comme tous les Juifs américains), la Mitteleuropa était un sujet important. D’où son amitié avec Kundera. Kundera lui non plus, ne plaisantait pas avec cela. Kundera n’aurait pas toléré la moindre plaisanterie du moindre plaisantin. Les deux Roth ? Bien différents l’un de l’autre, mais essentiels. — Les éditions Laffont Bouquins viennent de retraduire Joseph Roth, l’occasion de se replonger dans son Autriche-Hongrie. Les communistes ont assassiné l’Autriche-Hongrie, comme les nazis auparavant les Juifs européens. Et après cela que nous reste-t-il, sinon des cacahuètes pour nous pignoler ? Bonne journée quand même !

puck dit: à

le Carré aurait pu écrire un bouquin sur l’Ukraine.
l’Ukraine va être une nouvelle défaite militaire des américains.
les américains ont provoqué cette guerre en pensant la gagner facilement, au final ils l’ont perdue.
sauf que cette défaite militaire américaine va avoir des conséquences plus graves que leurs autres défaites, à savoir toutes leurs guerres depuis 45 puisqu’ils n’en ont jamais gagné aucune.
le seul endroit où les américains gagnent les guerre c’est à Hollywood, d’ailleurs on se demande si ce n’est pas la seule fonction d’Hollywood.
une des conséquences sera la dislocation de l’OTAN.
probablement aussi de l’UE avec des pays comme l’Italie ou même l’Allemagne qui vont exploser en vol économiquement, aussi du basculement à l’extrême droite de la plupart des pays de l’UE.
pour l’Ukraine, elle va être démembrée : les polonais, les hongrois et les roumains vont, comme les russes, récupérer leurs territoires historiques : les ukrainiens envoient première ligne des hongrois ou des roumains, la première qui font quand ils arrivent sur le front c’est de balancer leurs armes et se rendre aux russes parce que les hongrois qui ne parlent pas ukrainien ne vont pas mourir pour un pays qui n’est pas le leur, c’est évident.
et les américains ? que vont faire les US pour ne pas perdre la face ?
Soit ils montent d’un cran en utilisant l’arme nucléaire (les F16 peuvent porter des charges nucléaires).
soit ils mettent leur défaite sur le compte de l’Europe et leur refilent le bébé.

Bloom dit: à

Pour Roth, juif d’ascendance européenne (comme tous les Juifs américains)
—-
Les premiers Juifs arrivés en Amérique du Nord en 1654 étaient des séfarades, venus du Brésil qu’il avaient quitté après sa reconquête par les Portugais et l’antisémitisme qui caractérisait cette société coloniale.
Ils vinrent se fixer à New Amsterdam, fondée par les Hollandais, l’actuelle de New York.
Jusqu’aux pogromes des années 1880, et aux vagues d’immigration d’Europe centrale et orientale du début du 20e siècle (réduite par les quotas de 1924), la majorité des Juifs américains étaient les descendants de ces séfarades.

Phil dit: à

Dear Bloom, les radioscopies entêtantes de Philip R dans son amérique honnie n’auront jamais le charme mosaïque du tableau de l’Autriche-Hongrie par Joseph, aspirant François. Vrai, pas lu le premier en vo…La prose de Joseph Roth fait entendre la stridulation des grillons sur les ruines d’un empire qui décourage la psychanalyse. Stroheim de la littérature austrohongroise.
Les maçons, sans ss, franco-brits ont démonté l’empire AH sans attendre l’aide déguenillée bolchevique.
Back to the subject, Redl, considérable espion qui aimait le chaud.

Marie Sasseur dit: à

Je devouvre ça :
Jazzi dit: à
« Sasseur disqualifiée, pas de licence. »
Mata a ri !

En suivant le fil dans l’ordre chronologique, tout est parti de là, tout en finesse et délicatesse :

« Bloom dit: à
Ashenden.
Manuel de l’espion.
Pour les frasques homos & le lien espon/fion, voir Guy Burgess qui obtint la date de l’invasion de l’URSS par les boches en sodomisant un des briseurs de code de Bletchley Park. 22 juin 1941. »

Comme l’a fort bien rappelé Et Al aux agités de la braguette, la star de Bletchley Park fut Alan Turing.

https://www.iwm.org.uk/history/how-alan-turing-cracked-the-enigma-code

Ceux qui ont vu le film  » imitation game  » se souviennent du pourquoi Alan Turing à développé, très jeune, un talent extraordinaire de l’encodage.
Une histoire d’amour, eh oui !

Rira bien qui rira.
Bonne journée.

Damien dit: à

Je pensais aux Juifs qui avaient fui l’Europe nazie. Il sont partis, du moins les pessimistes, pour éviter une mort probable en Europe centrale dans un camp d’extermination. Après guerre, les Juifs n’ont pas tous émigré en Israël, beaucoup sont encore venus aux USA. La première ville juive du monde est New York, à majorité askhénaze, il me semble. Précision aussi sur les communistes : ils ont détruit l’Europe centrale après l’intermède de l’entre-deux-guerres. L’année 1918 fut déjà la fin de l’Autriche-Hongrie, et le commencement de la fin globale pour cette civilisation perdue. Je comprends, ceci étant, l’attachement de Camus à son Algérie française, pays disparu lui aussi, bel et bien. Sans être du tout colonialiste. Mais je comprends Camus, et les deux Roth…

Marie Sasseur dit: à

Et je découvre que Roth sert d’alibi aux racistes. Au raciste qui rêve de grandeur: le valet.

Marie Sasseur dit: à

Le biographe de Roth,- l’ecrivain, pas le journaliste-, avait aussi attaqué la face nord de l’écrivain en racontant des frasques sexuelles par le menu.
Voici gala.

Patrice Charoulet dit: à

Contradictions ?

Un commentateur du blog de Pierre Assouline dit avoir du mal à me suivre. A l’en croire, si je m’oppose , en France, à Zemmour et Le Pen, je ne devrais pas soutenir l’actuel gouvernement israélien.
Réponse.
Depuis 1958, j’ai toujours voté pour la droite de gouvernement.
De Gaulle, Pompidou, Chirac, Sarkozy , et leurs représentants aux autres élections (municipales, législatives, européennes…).J’ai, très logiquement, adhéré au RPR, à l’UMP, à LR.
Comme Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno Lemaire,
Chritian Estrosi, Eric Woerth et quelques autres, je me suis rendu à l’évidence : celui qui incarne le centre-droit en France est le président Macron, quoi qu’on puisse lui reprocher.
Et quand on considère toute la gamme politique actuelle , Mme Le Pen et M. Zemmour incarnent les deux principales nuances de l’extrême droite (qu’il ne faut certes pas confondre avec les partisans de Mussolini ou de Hitler). Je ne peux guère les soutenir.
Il se trouve, par ailleurs, que je suis, depuis toujours, un admira-teur fidèle et un soutien constant du petit Etat d’Israël, entouré par un milliard de gens qui souhaitent sa destruction.
Le17 octobre dernier des commandos terroristes du Hamas ont envahi Israël à l’aube en massacrant en une seule journée1400 civils (danseurs, agriculteurs..), en commettant les pires atrocités et les pires abominations.
Le gouvernement israélien actuel, issu d’élections , très démocratiquement, dans un système électoral fondé sur la proportionnelle, doit faire face. Je le soutiens à mille pour cent. Et ceux qui se permettent de critiquer le gouvernement israélien actuel sont…de vrais ennemis d’Israël ou de faux amis, ce qui n’est guère mieux.

Phil dit: à

Je dévouvre ça:

On parle d’elle. Jouissance. La greluche ..algerbeuse du blog à passou tombe de son arbre.

Alexia Neuhoff dit: à

Patrice Charoulet dit: « Et ceux qui se permettent de critiquer le gouvernement israélien actuel sont…de vrais ennemis d’Israël ou de faux amis, ce qui n’est guère mieux. »

Voilà une bien étrange formulation de la part d’un prétendu… démocrate. Il doit être possible de n’être pas d’accord avec le gouvernement israélien comme avec tout autre gouvernement ailleurs dans le monde. Les citoyens israéliens, pas moins que les autres, ont le droit de critiquer des décisions gouvernementales qui ne les satisfont pas et de manifester leur opposition. Ce faisant, exerçant ce droit et ce devoir, ils font précisément preuve d’attachement à leur pays, de patriotisme.

FL dit: à

« Charles Marx » : j’adore.

« […]et des quatre jeunes filles qui firent sensation dans une ville thermale des Pyrénées, après la Commune de 1871, deux n’étaient pas encore nées, et les deux premières étaient au maillot. »

Il y a peut-être un problème dans l’information de Tissot. Karl Marx a eu quatre filles mais l’une d’entre elles est morte à l’âge de 1 an.

Vu les informations données, il est en train de parler d’événements ayant eu lieu au mitan des années 40.

FL dit: à

Les quatre filles du docteur Marx.

FL dit: à

> Ah ces jeunes gens qui tournent mal…

Quand je disais qu’ils étaient défavorablement connus de la police.

FL dit: à

> Au lieu de prêcher ouvertement le bouleversement social, il conspirait à « huis-clos ».

Les mystères de Paris.

FL dit: à

 » […] des quatre jeunes filles qui firent sensation dans une ville thermale des Pyrénées, après la Commune de 1871 […] »

De quelle ville est-il en train de parler ?

FL dit: à

« Karl Marx aurait également eu un fils naturel, Frederick Demuth (1851-1929), issu d’une relation avec la bonne de famille, Helene Demuth. Frederick Demuth fut reconnu par Friedrich Engels. »

Ça devient carrément lourd.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Marx

et alii dit: à

qui a parlé de s post traumatic?
HISTOIRE BIEN CONUE AUSSI?ET 0 LAQUELLE J4AI PENS2 PENDANT CETTE GUERRE?D4AURANT PLUS QU IL Y AVAIT EU UN ARTICLE DANS TABLET/
3Rachel Yehuda, the director of the Mental Health Patient Care Clinic at the Peters Medical Center, and a professor of psychiatry and neuroscience at the Icahn School of Medicine at Mount Sinai Hospital, is one of the world’s leading experts in post-traumatic stress. In addition to tending to injured minds, Yehuda has used her brilliant mind and the intuitions drawn from decades of clinical work to become one of the pioneers of the emerging field of epigenetics, which seeks to identify the mechanisms by which traumatic stress may permanently alter the physiology of survivors in ways that are passed on to their descendants.
je ne suis pas compétentepour le discuter
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/trauma-genes-q-a-rachel-yehuda

FL dit: à

> Mais si, FL! Et le fait est connu.

Mais je ne le savais pas. Vous avez une référence ?

FL dit: à

« Les deux premiers gendres de Marx semblent l’avoir beaucoup admiré et s’être inspirés de lui dans leurs engagements, Paul Lafargue fut même avec Jules Guesde un des fondateurs du Parti socialiste de France, parti marxiste qui fusionna plus tard avec le Parti socialiste français de Jean Jaurès et quelques autres partis de moins grande ampleur en formant la SFIO. »

Les racines pas propres du parti socialiste français. Paul Lafargue donc, le gendre de Karl Marx.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Marx

FL dit: à

Je pense que dans « s’être inspirés de lui » il ne faut pas accorder car il y a un complément d’objet indirect et pas de complément d’objet direct placé avant.

Jazzi dit: à

Le léZard se demande qui ici pourrait bien voir un film tel que celui-là !

Jazzi dit: à

« Paul Lafargue donc, le gendre de Karl Marx. »

PAUL LAFARGUE

La paresse est un droit universel !

Dans son célèbre essai Le droit à la paresse, Paul Lafargue (1842-1911), le gendre et traducteur en français de Karl Marx, recourt à une méthodologie toute marxiste pour défendre sa thèse, non sans y ajouter une bonne dose de lyrisme. Dénonçant la récupération à son profit des acquis de la Révolution française par la bourgeoisie, il déplore néanmoins le dévoiement de la classe prolétarienne qui, dès l’essor de la révolution industrielle, revendiquera le droit au travail ! Un droit auquel, pour sa part, Paul Lafargue oppose celui de la paresse, prônant que nous ne travaillions tout au plus que trois heures par jour. Pure utopie ? Rédigé en 1880, dans le contexte du capitalisme français et européen de l’époque, cet essai n’ouvre-t-il pas des perspectives pour la sauvegarde et l’harmonie de la planète à l’heure de la mondialisation économique, de la haute technologie et de la robotique ?

« La France capitaliste, énorme femelle velue de la face et chauve du crâne, avachie, aux yeux éteints, ensommeillée et bâillant, s’allonge sur un canapé de velours ; à ses pieds, le Capitalisme industriel, gigantesque organisme de fer, à masque simiesque, dévore mécaniquement des hommes, des femmes, des enfants, dont les cris lugubres et déchirants emplissent l’air ; la Banque à museau de fouine, à corps d’hyène et mains de harpie, lui dérobe prestement les pièces de cent sous de la poche. Des hordes de misérables prolétaires décharnés, en haillons, escortés de gendarmes, le sabre au clair, chassés par des furies, les cinglant avec les fouets de la faim, apportent aux pieds de la France capitaliste des monceaux de marchandises, des barriques de vin, des sacs d’or et de blé. Langlois, sa culotte d’une main, le testament de Proudhon de l’autre, le livre du budget entre les dents se campe à la tête des défenseurs des biens de la nation et monte la garde. Les fardeaux déposés, à coups de crosse et de baïonnettes, ils font chasser les ouvriers et ouvrent la porte aux industriels, aux commerçants et aux banquiers. Pêle-mêle, ils se précipitent sur le tas, avalant des cotonnades, des sacs de blé, des lingots d’or, vidant les barriques : n’en pouvant plus, sales, dégoûtants, ils s’affaissent dans leurs ordures et leurs vomissements… Alors le tonnerre éclate, la terre s’ébranle et s’entrouvre, la Fatalité historique surgit ; de son pied de fer, elle écrase les têtes de ceux qui hoquettent, titubent, tombent et ne peuvent plus fuir, et de sa large main elle renverse la France capitaliste, ahurie et suante de peur.

Si, déracinant de son cœur le vice qui la domine et avilit sa nature, la classe ouvrière se levait dans sa force terrible, non pour réclamer les Droits de l’homme, qui ne sont que les droits de l’exploitation capitaliste, non pour réclamer le Droit au travail, qui n’est que le droit à la misère, mais pour forger une loi d’airain, défendant à tout homme de travailler plus de trois heures par jour, la vieille terre, frémissant d’allégresse, sentirait bondir en elle un nouvel univers… Mais comment demander à un prolétariat corrompu par la morale capitaliste une résolution virile…
Comme Christ, la dolente personnification de l’esclavage antique, les hommes, les femmes, les enfants du Prolétariat gravissent péniblement depuis un siècle le dur calvaire de la douleur : depuis un siècle, le travail forcé brise leurs os, meurtrit leurs chairs, tenaille leurs nerfs ; depuis un siècle, la faim tord leurs entrailles et hallucine leurs cerveaux… Ô Paresse, prends pitié de notre longue misère ! Ô Paresse, mère des arts et des nobles vertus, sois le baume des angoisses humaines ! »

(« Le droit à la paresse », éditions de l’Herne, 2009)

FL dit: à

J’arrive pas à comprendre si Helene Demuth était la domestique de Karl et de Jenny Marx. La phrase est ambiguë.

Pablo75 dit: à

Tiens, la pute poutinienne Puck est sorti de sa boîte pour inonder le blog de fake-news.

Il doit déprimer en voyant la Russie au fond du trou, mendiant de munitions à la Corée du Nord…

Bloom dit: à

Réponse à la question rouge d’il y a quelque temps:

Au cimetière de Highgate, dans le nord de Londres, la tombe de Karl Marx fait face à celle de Herbert Spencer (tenant du darwinisme social).

Marx and Spencer.

M&S Food – ReMARKSable Value – The very best high-quality food and wine in the (dis)United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland

Never a dull moment!

et alii dit: à

. L’agression du Hamas et la flambée de l’antisémitisme signent un retour de la barbarie. Elle commence dans les têtes avant de se transformer en actes, explique le philosophe Roger-Pol Droit.

*Par Roger-Pol Droit
le point

et alii dit: à

@Fl tire au flan Vous avez une référence ?
avez vous lu l’article?

et alii dit: à

EXCUSES TIRE AU FLANC

et alii dit: à

Tire au flanc n’est pas prêt pour mener un enquête

et alii dit: à

quand j’étais jeune, lorsque je demandais quelque chose et que « laréponse tombait sous le sens », on me disait »il te faut toujours 20 SOUS POUR faire un franc

renato dit: à

En occasion de son mariage Jenny von Westphalen a reçu Helene Demuth « en cadeau » de sa mère.

et alii dit: à

OTAGES ISRAEL
L’ampleur des enlèvements de civils israéliens le 7 octobre constitue un fait sans précédent. Comment ont évolué la doctrine et la pratique d’Israël dans la négociation du retour des otages ? Comment déterminer le « prix » d’une vie sur un plan politique et moral ? Israël est-il prêt à payer plus cher que d’autres pays pour sauver ses citoyens ?
https://laviedesidees.fr/Israel-et-la-question-des-otages

Marie Sasseur dit: à

Tomber sous le sens.
Est-ce une évidence.

Je relis le commentaire, intéressant, d’Edel, qui a lu J. Le Carré. ( pas moi, rien de rien de cet auteur)

Voici ce qu’ecrit Edel:

« Dans les romans d’espionnage de Le Carré on ce n’est pas l’action qui prime,mais la préparation de l’action ,la lente cristallisation du soupçon au sein même de situation ambiguës et indémêlables.Elles atteignent et corrodent même la vie privée. L’attente inquiète envahit ses meilleurs romans d’espionnage. Et la surveillance des Autres et de la maison d’en face -professionnelle dans un service de renseignement tourné vers L’Est -devient avec Le Carré une vigilance austère, presque une déformation luthérienne, et une damnation, avec des échos du passé qui se transforment au fil du temps en péché originel. »

Le manque d’action, l’attente sont de fait inhérents à cette guerre dit froide, puisque reduite à de la surveillance, dans ce qui était une guerre du renseignement, exclusivement, avec son lot de retournements et doubles-jeux.

Mettre une majuscule à  » autres « , donne une impression de grand flou.

Tout ça fait que ça semble horriblement daté à l’époque du cyber, même si, comme hélas l’actualité l’a montré, la surveillance technologique ne peut completement remplacer les vieilles méthodes : l’infiltration et le terrain.

Et puis le terrorisme a changé la donne.
Et rend obsolète ces vieilleries pleines de grisaille, d’attente.
Avec des séries comme « le bureau des légendes » ou « Homeland », plus de place pour l’oisiveté, mère de touts les vices,  » peche originel », ou pas.

closer dit: à

Monsieur Charoulet dénie à Elie Barnavi le droit de critiquer le gouvernement israélien. Il faudrait aussi le dénier aux millions d’israéliens qui souligne l’écrasante responsabilité de BN dans la catastrophe du 7 octobre. Le gouvernement Netanyahou a dégarni la sécurité du front ouest et renforcé le front est, pour satisfaire les lubies colonialistes de ses alliés fanatiques religieux, sans lesquels il n’a pas de majorité.

J’ai vu E. Barnavi une fois dans une conférence débat.
J’ai a priori le plus grand respect pour lui et je ne doute pas que si, malgré son âge, il était appelé par l’armée, il ferait son devoir sans hésiter une seconde.

Marie Sasseur dit: à

Plus précisément:
« Et la surveillance des Autres et de la maison d’en face -professionnelle dans un service de renseignement tourné vers L’Est -devient avec Le Carré une vigilance austère, presque une déformation luthérienne, et une damnation, avec des échos du passé qui se transforment au fil du temps en péché originel. »

Cette observation ne rend compte en rien de la spécificité d’une espionnage Est-Ouest, tant elle s’applique à la surveillance pratiquée au sein même des anciens pays du bloc de l’Est, où tout le monde était fliqué et le summum du voyeurisme atteint ( la vie des autres etc.)

Marie Sasseur dit: à

Comme toujours, le mieux c’est d’aller voir.

Et ça finit pas comme ça a commencé , didon.

« Avec l’effondrement du communisme, la fin de la guerre froide, il allait perdre son sujet, perdre sa magie, prédisaient certains… Bien sûr que non. Toujours l’œuvre romanesque de John le Carré s’est appuyée sur une vision juste et précise de la situation géopolitique mondiale et de ses bouleversements les plus contemporains. L’affrontement est-ouest terminé, ses romans se sont fait l’écho du nouveau grand désordre planétaire – avec montée des fondamentalismes, essor du terrorisme… En témoigne notamment Un homme très recherché, magnifique et complexe jeu d’échecs entre espions dans la mélancolique ville de Hambourg. »

https://www.telerama.fr/livre/john-le-carre-5-romans-pour-se-renseigner-sur-le-maitre-de-lespionnage,n6646309.php

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Puck affirme que : l’économie de l’Inde est passée devant celle de la GB, ce qui fout un coup au moral, je veux dire de voir une ancienne colonie passer devant son colonisateur, quand ça se produira avec la France et l’Algérie nous verrons que ça ne fera pas marrer les français…

L’Inde, la plus populeuse du monde, n’a pas beaucoup de mérite à dépasser Mother England économiquement.

Quant à l’Algérie, laissez-moi rire. Où sont les laboratoires, les grandes universités, le entrepreneurs de génie ? Pourquoi avoir besoin de tout ça quand on a Allah et son Prophète ?

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Démocratiser les pays musulmans, n’est-ce pas donner aux fanatiques les clefs du pouvoir ? Et si on les laissaient dans leurs théocraties ? Ma suggestion est terrible mais les faits ne l’infirment pas. Les Juifs venus en France, presque toujours pauvres, ont merveilleusement prospéré. Qu’en est-il des musulmans ?

Paul Edel dit: à

Marie Sasseur, ne désinformez pas à propos de Le Carré. Ce n’est pas un hasard ou une lubie si je parle d’une imprégnation luthérienne dans l’œuvre de Le Carré depuis « l ‘espion qui venait du froid » .Le Carré a maintes fois répété devant les journalistes qu’il avait été formé et fasciné par la grande culture littéraire allemande de Luther jusqu’à Thomas Mann, deux figures qui lui étaient familières. Ce n’est pas un hasard si ce germaniste parlant un allemand parfait fut de 1959 à 1964, secrétaire d’ambassade à Bonn, puis consul à Hambourg, c’est à cette époque qu’il assiste à la coupure en deux de l’Allemagne , un moment très « chaud » de la Guerre Froide avec la construction du Mur sous le regard ébahis des berlinois, les chars soviétiques faisant face aux chars américains. Sous sa couverture de diplomate, il trouve des planques ,transmet alors des messages à des agents, lance des opérations de désinformation contre le camp soviétique basé à Berlin Est. Sa carrière d’espion s’est arrêtée le jour où le fameux agent double, Kim Philby, passé à l’Est, révèle au KGB le nom de l’agent secret Cornwell( son vrai nom) et de quelques dizaines d’autres qui lui étaient très proches.

Marie Sasseur dit: à

Je déforme rien Edel, j’ai eu la correction de reproduire textuellement votre commentaire.

Et de donner mes impressions.

Que veut dire maintenant votre précision:

« Le Carré a maintes fois répété devant les journalistes qu’il avait été formé et fasciné par la grande culture littéraire allemande de Luther jusqu’à Thomas Mann, deux figures qui lui étaient familières.:

En complément de ce que vous écriviez auparavant :

« Et la surveillance des Autres et de la maison d’en face -professionnelle dans un service de renseignement tourné vers L’Est -devient avec Le Carré une vigilance austère, presque une déformation luthérienne, et une damnation, avec des échos du passé qui se transforment au fil du temps en péché originel. »

?

Marie Sasseur dit: à

Tic tac tic tac, je pense que j’en saurai plus demain.

Sur la rdl, il faut toujours garder a l’esprit , que le sport national chez les cuistres, c’est l’appel à l’ignorance, ie en rhétorique : s’arranger pour inverser la charge de preuve.
Autrement dit comme Edel: affirmer sans preuve, à charge pour d’autres d’en apporter, prouvant qu’il a tort.

Donc non.

J’attendrai, Luther et son péché, le jour et la nuit, j’attendrai Edel, votre réponse et vos références.

A demain !

« Sa carrière d’espion s’est arrêtée le jour où le fameux agent double, Kim Philby, passé à l’Est, révèle au KGB le nom de l’agent secret Cornwell( son vrai nom) et de quelques dizaines d’autres qui lui étaient très proches. »

Ah oui, c’est comme dans le bureau des légendes, on en vient à trouver le chef du FSB presque humain, à la fin: un homme d’honneur, tout dans la rédemption des péchés. Alors que c’est un parfait salaud.

Le secret c’est tout, le trahir c’est mortel.

Paul Edel dit: à

Je voudrais vous expliquer Sasseur que Le Carré a toujours été troublé, et même tourmenté, par l’effondrement d’un pays qui avait une Culture si riche et qu’il admira jusqu’à sa mort . Il s’interrogeait sur l’effondrement d’une Culture germanique qu’il admirait si profondément à Eton ou à Berne.Comment était survenu l’ignominie du nazisme ?
D’où venait cet effondrement de civilisation dans un pays qui avait fait de l’examen de conscience personnel luthérien un enjeu capital’ tout au moins dans les provinces du Nord qu’il connaissait parfaitement bien. Cette bascule d’un pays était une question lancinante pour lui. Le Carré a dit et répété que sa visite personnelle au camp de Bergen-Belsen,il ne l’oublia jamais. il s’est demandé sans cesse comment une Culture allemande si brillante , pouvait avoir sombré . Est-ce plus clair? enfin je l’espère.. .

Marie Sasseur dit: à

Non, c’est pas clair sauf si vous causez de vous-même Edel, et noyant le tout dans une confusion extrême, et anachronique.
De la guerre froide on passe au nazisme et à la déchéance de l’Allemagne.

Bref.

Jetez un coup d’oeil à la fiche wiki de Luther, si ça ne fait pas de mal, ça n’arrange pas votre commentaire.

MC dit: à

Ah , Phil, vous souvient-il du vers de Musset sur la Malibran, qui , du moins, avait de la voix: « Sans doute il est trop tôt pour pouvoir parler d’elle… ». ´. Eh bien, il est prouvé que nous aurions dû attendre avant d’invoquer le fantôme de Sasseur…Bien à vous. MC

Marie Sasseur dit: à

C’est la fête à la maison pour le délirant.
Qui est je le rappelle signalé pour harcèlement.

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