David Cornwell lève le voile sur John Le Carré
« A 20 ans, on est achevé d’imprimer ». Simenon en avait fait un adage. Appliqué à un écrivain, il n’a jamais été aussi vrai que dans le cas de David Cornwell alias John le Carré. Abandonné par sa mère à l’âge de 5 ans, il fut élevé par un père impossible, lequel apparaît dès la troisième ligne de la première page de ses Mémoires et ne le lâche plus jusqu’à la fin de son récit. Pour l’enfant, ses parents étaient un mystère ; ils le sont restés pour l’homme au soir de sa vie. Tout romancier est un menteur. Celui-ci étant l’un des plus grands, on peut donc en déduire qu’il est un grand menteur. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. On dira qu’il était à bonne école à l’ombre d’un géniteur escroc, fraudeur, manipulateur, griveleur, mythomane, violent, charmeur, repris de justice.
Qu’avait-il donc à cacher pour se résoudre à écrire ses souvenirs sous le titre Le Tunnel aux pigeons (traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, Seuil) ? Le sous-titre « Histoires de ma vie » a son importance : il raconte des histoires. On a écrit ici ou là qu’il a voulu ainsi désamorcer la parution annoncée de sa biographie par Adam Sisman (Bloomsbury, 2015) bien qu’il l’ait autorisée et aidée. Qu’importe au fond puisque lui seul est à même de livrer au lecteur, sans le moindre intercesseur, ses propres vérités sur sa vie et son œuvre fussent-elles imaginaires, incertaines, piégées, approximatives, comme il en convient non sans malice. Il y a les faits et ce qu’il en fait. Le résultat : des Mémoires écrits de mémoire. Fragments de souvenirs, éclats de mémoires, anecdotes savoureuses, le tout mâtiné d’autodérision et d’understatement bien tempéré. Un livre manifestement écrit le sourire aux lèvres se lit le sourire aux lèvres. Il révélera au lecteur l’enquêteur derrière le romancier, autant Cornwell que Le Carré. Une seule silhouette pour un homme double, c’est possible ça ?
Des lieux, des villes, des paysages mais surtout des gens. Autant de rencontres, autant de quiproquos et de situations absurdes avec le magnat de la presse Rupert Murdoch, le président italien Cossiga, Mme Thatcher, des puissants qui l’invitent à sa table sans qu’il sache avant pourquoi ni qu’il comprenne après pourquoi. Voici le poète Joseph Brodsky qui lâche devant lui au restaurant chinois un commentaire bien senti à la seconde même où il apprend qu’on lui décerne le prix Nobel (« C’est parti pour un an de blabla »). Ici Alec Guinness, son préféré, là Jean-Paul Kauffmann si émouvant dans son aveu (la lecture de L’Espion qui venait du froid l’a aidé à tenir dans les caves libanaises où le Hezbollah le détenait en otage). Ou encore Yasser Arafat avec qui il se retrouve à danser un soir de Noël, et Dima, le parrain de la mafia russe, ce qui nous vaut une interview d’anthologie, sans oublier les Kubrick, Pollack, Coppola et autres cinéastes qui voulurent l’adapter et se révélèrent à l’usage inadaptés, mais aussi des inconnus et des anonymes.
Il serait vain d’y chercher des clés dissimulées, d’autant que l’auteur lui-même les offre : ici son mentor qui servit de modèle à George Smiley, là un germano-turc de Guantanamo qui lui a inspiré un personnage, ici une humanitaire rencontrée à Phnom-Penh dont la présence le hantera plus tard tout au long de la rédaction d’un roman, là un inconnu traînant dans un aéroport dont il fera son Alec Lamas. Fidèle à ses fantômes, il creuse son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Qu’il fustige les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désigne du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répond invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ?
Il n’est pas le premier écrivain à nous emmener dans son atelier observer ses secrets de fabrication, sauf qu’avec lui c’est formidablement divertissant car le monde est son atelier. Le problème, ce ne sont pas les aéroports, les frontières et les douaniers unanimement abhorrés : ce sont les check-points :
« Ce n’est pas votre passeport qu’on vérifie, c’est vos mains. Et puis votre tête. Et puis votre charisme, ou votre manque de charisme. Et même si un check-point vous juge acceptable, la dernière chose qu’il va faire est de transmettre cette bonne nouvelle au suivant, parce qu’aucun check-point ne se laissera jamais prendre en défaut sur sa paranoïa ».
Le Carré voue une telle passion à la culture germanique, contractée dès son séjour étudiant en Suisse alémanique, qu’aujourd’hui encore il jouit d’un plaisir sans égal lorsqu’il lit un livre en allemand plutôt qu’en anglais. Littérature, poésie, politique, histoire, qu’importe, il prend tout et de toutes les époques. Et pour lui avoir un jour fait remarquer que ses dialogues étaient parfois alambiqués, je l’ai entendu m’objecter :
« Même quand je parle ou j’écris en anglais, par réflexe, je pense en allemand et je place le verbe à la fin, ce qui, en effet… ».
C’est d’ailleurs en Allemagne que tout a commencé. A Berlin où l’agent du MI6 trouva un pseudonyme qui ne tournait pas rond, son regard ayant été happé par l’enseigne d’un magasin alors qu’il était assis dans l’autobus. Afin de ne pas contrevenir à l’obligation de réserve de son service, il en fit son nom de plume l’année même de l’édification d’un mur entre les deux Allemagnes, et l’inscrivit en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid. Ce qui frappe chez lui, c’est son intelligence, pas redoutable tant elle est généreuse, partageuse, empathique, mais travaillée par le doute perpétuel, pour le meilleur et pour le pire.
Alors, l’espion ? Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggère-t-il avec un sens consommé de la litote.
« Un microbe dans la hiérarchie du monde secret »
Ainsi résume-t-il son activité de 1956 à 1964. On n’en saura pas davantage sur la nature exacte du travail accompli au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), en sa qualité d’agent de renseignements. Sa loyauté n’est pas à géométrie variable : ayant promis dès son engagement de n’en rien dire, il s’y sent tenu plus d’un demi-siècle après, tant légalement que moralement, même si l’on pourrait imaginer qu’il y a prescription, tout de même. Mais si vous lui écrivez pour lui demander comment devenir espion, vous recevrez immanquablement cette réponse :
« Ecrivez à votre député, au Foreign office, ou bien, si vous vous êtes encore scolarisé, allez voir votre conseiller d’orientation ».
Ses souvenirs sont à son image : discrets, courtois, pleins d’humour, légers. Parfois édifiants, souvent instructifs, toujours passionnants. On y retrouve les caractéristiques de ses romans, à commencer par un inouï don d’observation des comportements des gens dans leurs habitudes, leurs apparences, leur langage. En voilà un qui maîtrise le grand art du détail. Ce qu’on n’y retrouve pas, et l’on ne s’en plaindra pas, c’est la sophistication de leur architecture narrative et la complexité de leurs situations ; car en l’espèce, elles n’avaient pas lieu d’être. Ses Mémoires sont conçues dans l’esprit d’une conversation avec le lecteur. Mais qu’on ne s’y trompe pas : sous le masque de l’humour, la peur ne l’a jamais quitté. Elle nourrit sa réflexion ininterrompue sur le statut de la vérité dans la mémoire. Il est vrai qu’à 16 ans, son père l’envoyait chercher ses clubs de golfs oubliés dans un palace sans lui préciser qu’étant parti sans payer la note, l’adolescent risquait gros.
Ses romans sont le fruit de la rencontre son expérience et son imagination. Au fond la somme de ses contradictions. Le monde de l’espionnage, et la question récurrente de sa moralité, n’auront été que le décor de son œuvre, et la guerre froide son cadre. Contrairement aux craintes et prédictions manifestées alors ici ou là, la chute du mur de Berlin ne l’a pas réduit au chômage technique. D’autant qu’il a tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non un romancier d’espionnage, genre littéraire dans lequel il s’est laissé enfermer en haussant les épaules, mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene.
Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge, acte qu’il a eu le génie de transcender en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison ? Un autre fil rouge relie les personnages de son œuvre : l’abandon, et comment en serait-il autrement pour celui que sa mère a abandonné, lui et Tony, son aîné de deux ans, le gardien de son frère, alors qu’ils dormaient à poings fermés, sans un mot d’explications, fuyant un mari invivable et dangereux qui de surcroît la battait ? « Une opération d’exfiltration bien organisée, exécutée selon les scrupuleux principes de compartimentation » jugera plus tard l’espion. N’empêche qu’il ne lui a jamais pardonné à cette femme qui ne lui prit la main qu’une seule fois, et encore, avec un gant. Une fois parvenu à l’âge adulte, il l’a retrouvée après bien des recherches mais ses explications furent vaines. Les portraits qu’il trace de ses parents sont sans concession ; mais malgré tout, il conserve pour ce père si imprévisible et vibrionnant à « la tête hypothéquée , personnage chu d’un chapitre de Dickens, une tendresse, parfois haineuse et sans pardon, mais une tendresse tout de même, surtout lorsqu’il l’entendait au bout du fil, des sanglots dans la voix, lui réclamer encore et encore de l’argent, et même un pourcentage sur son œuvre puisqu’il s’en considérait d’une certaine manière à l’origine.
D’ailleurs, il lui arrivait souvent de vendre à un prix déraisonnable à des amateurs des livres de son fils qu’il dédicaçait : « Signé le Père de l’Auteur » ; et quand des lecteurs les présentaient à John le Carré, celui-ci rajoutait : « Signé le Fils du Père de l’Auteur ». Il n’empêche que lorsqu’il acheva l’écriture d’Un pur espion (1986), pur chef d’œuvre autour de la figure envahissante de son père, la catharsis fut telle qu’il pleura toutes les larmes de son corps. En se retournant sur son parcours, il tient que l’espionnage et la littérature ont partie liée :
« Tous deux exigent un œil prompt à repérer le potentiel transgressif des hommes et les multiples routes menant à la trahison ».
Apaisé parmi ses démons, mais toujours convaincu que l’âme d’une nation se révèle à travers ses services secrets, il a fait sienne cette forte pensée d’Oscar Wilde :
« Quand on dit la vérité, on est sûr, tôt ou tard, d’être découvert. »
A propos, le tunnel évoqué dans le titre est celui qui courrait sous la pelouse du Sporting club de Monaco , dans lequel on enfournait les pigeons élevés en batterie un peu plus bas à cet effet, afin qu’il soient lâchés au bout pour le bon plaisir de chasseurs au sortir de leur repas. Et quand ceux-ci les rataient ou les blessaient, que croyez-vous que faisaient les volatiles ? Ils retournaient à leur lieu de naissance et rentraient dans leur cage. A chacun d’apprécier la métaphore…
John le Carré aurait mérité dix fois que l’un de ses romans soit couronné par le jury du Booker Prize, l’équivalent britannique du Goncourt (sans parler du Nobel, mais il est vrai qu’il ne sait pas chanter) ; quand bien même ses éditeurs ne les leur ont jamais envoyés, obéissant ainsi à son propre refus de postuler, les jurés se seraient honorés en le distinguant ; ils étaient libres de leur choix et rien ne les en empêchait. Aujourd’hui, c’est trop tard. Si cela advenait, on dirait : « Cette année, on a donné Le Carré au Booker Prize ! »
Il a refusé toute promotion pour son nouveau livre, ce qui n’a pas étonné la critique littéraire de son pays qui sait dans quel mépris il la tient, à égalité avec l’establishment. Seule exception : l’article écrit à cette occasion pour le Magazine littéraire, ce qui n’étonnera pas les lecteurs de ses Mémoires dans lesquels il dit l’estime et la sympathie dans lesquelles il tient la critique littéraire de notre pays (et Bernard Pivot en majesté auquel il rend un vibrant hommage en raison d’un Apostrophes mémorable). Sinon, rideau sur la curiosité publique ! Il est vrai qu’il n’a pas le temps. Il vient de commencer un nouveau roman. Tant que le corps et l’esprit le lui permettront, car chacun de ses livres suppose un intense engagement personnel à tous points de vue, il continuera. Sa manière de demeurer « sain d’esprit et relativement honnête » depuis une cinquantaine d’années. A 85 ans, grand-père de treize petits-enfants, il préserve précieusement ses travaux et ses jours à venir pour les consacrer à la seule chose qui l’ait jamais passionné : écrire, tout simplement.
1 517 Réponses pour David Cornwell lève le voile sur John Le Carré
« mais je ne vois pas d’autre moyen de le dire. »
Moi j’en vois au moins deux ou trois.
Alba, se peut-il que tu en sois à ce niveau d’illusion? Ce serait ton seul côté extraordinaire.
rose et ensuite je vous souhaite une bonne nuit: le neveu de Rameau.
Ceci étant il me faudrait un professeur.
Non, on ne discute pas sur le savoir acquis. C’est débile et ridicule.
Il se trouve simplement que je sais des choses que vous ignorez, c’est tout. Quand on ignore, il écoute ceux qui savent. On ne leur dit pas de discuter leur savoir. Mais on en est là sur ce blog de la bêtise chez certains.
C’est simplement des minables qui ne supportent pas qu’un type comme moi en sache dix milliards de fois plus qu’eux. Ça les humilie. Mais j’y peux rien. Ils n’ont qu’à la fermer et à se mettre à lire au lieu de gueuler, tous ces sales trous du c..
bérénice dit: 20 octobre 2016 à 23 h 09 min
la nièce de Couperin
la grand tante de Forqueray
le beauf de Delalande
Alba, ce que tu appelles ton « savoir » est ta première illusion. Le mieux serait peut-être en effet que tu te « décourages ».
WGG, je n’ai jamais douté de votre culture ni de votre intelligence mais pourquoi gaspiller tout ceci ici alors que vous pourriez vous prêter à des échanges des débats devant un public en chair et en os, être l’instigateur d’un rendez-vous , une sorte de café-philo en prenant soin de laisser libre cours au dialogue et en l’enrichissant de votre savoir, sûrement serait ce plus gratifiant pour vous et bénéfique pour le public..
Vous êtes drôle, bérénice.
Un type dit qu’il sait ceci sur l’histoire des Juifs séfarades. On lui rétorque, allez plutôt faire des conférences ailleurs… Mais est-ce que vous avez réfléchi à l’incroyable sottise que vous nous sortez là !??
Je fais ce que je veux et c’est sur ce blog que je cause, et j’emm. tous les c. de ce blog !
Tu devrais commencer par t’interroger sur ça :
« C’est simplement des minables qui ne supportent pas qu’un type comme moi en sache dix milliards de fois plus qu’eux. Ça les humilie. Mais j’y peux rien. »
Tu n’humilies que toi-même ici, et tu ne le vois même pas.
>DHH
pas spécialiste de Flaubert du tout, ni des comices agricoles, quoique la foire d’Ongles et celle de Montfroc dans la vallée du Jabron exposent de fiers spécimens dont André Bucher n’est pas le moindre.
Pourtant, je résumerai de manière lapidaire, et ce n’arrive pas à la cheville du découpage fait par la fille à la voilette :
Emma aurait aimé même un manche de parapluie, en corrozo, s’il lui parlait d’amour. Romantisme échevelé, absolu : il lui eut fallu un illuminé de son espèce qui l’emmène en bateau, et lui promette Byzance. Emma est tout à la fois rêverie personnifié et insatisfaction totale.
Rodolphe, lui, n’aime pas ce qui porte jupon mais aime aligner les conquêtes. Tient-il un carnet, comme ceux de bal antérieurement ? Superficiel, cynique ainsi que vous l’aviez souligné pour F.M.
Personnage sans grand intérêt, somme toute.
Je reviens à Anne Pingeot : elle a précisé les autres infidélités de F.M y compris envers elle. Etait au courant. A tout accepté. Et elle avait ce rire cristallin comme marqueur d’innocence, en totale contradiction avec les propos qu’elle tenait. Paraît être sans rancune envers l’homme avec qui elle a vécu cet enfermement terrifiant. Suis face à ce mystère.
Horresco referens,
n’écouterai plus rien d’autre, ne lirai rien non plus (et suis en total désaccord avec tous ceux qui s’exclament « comme c’est magnifique ! » ; ce matin, une parodie d’une cruauté insensée a eu lieu sur RTL concernant ces courriers ; c’était bien vu mais ai eu de la peine pour elle, salir ainsi ce qui lui reste de beau…que lui restera’t’il donc ?). Elle a dit encore qu’elle lui avait reproché d’écrire pour s’écrire en se regardant écrire (je n’ose imaginer qu’il avait eu l’idée que cela serait publié, pas à ce point là quand même !). Le tout très peu ragoûtant.
Bref, je tourne cette page, tout en pensant qu’elle ne peut être comparée à Emma, héroïne, elle.
personnifiée, pardon
Le grand frustré de chaloux en connaît un rayon côté humiliation. Il ne s’est toujours remis d’avoir été humilié de ne même pas savoir où se trouve sur une carte la Sologne, ce pov choux de chaloux, qui nous parle d’humiliation. T’es tout simplement bête comme tes pieds, mais bête ! t’imagine même pas comme t’es bête tellement t’es bête.
…
…les papillons, çà vole sur les pâquerettes aussi,!…bien sur,!…
…& Dylan,…à Nobel,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Widergänger dit: 20 octobre 2016 à 23 h 11 min
je ne suis pas contre vous ; ni pour vous. Intéressée par les échanges. Oui on peut discuter les savoirs savants parce qu’ils sont en constante évolution : exemple fort bien choisi par DHH sur Madame Bovary en lien avec la correspondance privée d’Anne Pingeot (il l’appelait Mon Anne, j’y crois pas, elle le dit pourtant) et F.M.
On peut débattre.
Anciennement, un de mes élèves m’a appris que le pluriel de mal était maux. Je n’avais jamais « connecté » cela, ne l’avais jamais visualisé.
Nos pans de culture sont très individuels/très particuliers, se chevauchent/s’interposent. Vous avez de fort belles interventions lorsque vous acceptez de vous relier à d’autres. N’en retiens immédiatement que votre questionnement sur un des chapitres de Victor Hugo intitulé Immortale jecur. Cela avait entrainé des réactions toutes plus passionnantes les unes que les autres.
Et c’est vous qui étiez à l’origine de cela.
Ne vais pas passer ma retraite à parler de mes élèves.
Aujourd’hui, lactaires délicieux : chez nous, on les appelle les sanguins, ils sont orangés ou rouges ou certains violets foncés. Sous les pins, sous les cades. Poussent en colonies.
Ai fini Le grand marin ; attends le suivant si elle écrit encore.
rose dit: 20 octobre 2016 à 23 h 24 min
Emma aurait aimé même un manche de parapluie
Une canne à cognac comme Toulouse-Lautrec… (En cas de déception…)
j’ai d’abord vu des baleines
http://www.swashbuckler-films.com/moby-dick.html
avant de découvrir le manche en corosso (tant pis si je suis tout le temps dans le dico chaque fois que vous écrivez berguenzinc)
Attali a écrit un article à la gloire de Mitterrand et de ses lettres d’amour… En voilà au moins un qui ne regrette pas leur publication…
Alba, il est temps de te laisser à tes illusions solitaires.
Sergio dit: 20 octobre 2016 à 23 h 38 min
non ; illusoire.
(Dans le bouquin, je crois qu’ils appellent la baleine la reine de l’océan, à vérifier.).
Lili, qui n’a peur de rien, qui se comporte comme un homme, hey les gars, le seul moment où elle a peur, dans le roman c’est quand elle est seule équipière avec un capitaine qui boit, John. Là, sa vie est en danger. Celle du bateau. Les poissons eux sont morts & étripés.
Lorsqu’elle le refuse, elle ne refuse personne elle est juste ailleurs, il l’a fait payer en la sous payant. Alors qu’elle a fait tout le boulot toute seule.
J’ai découvert le coeur et les testicules des poissons ; je ne le savais pas. Je voudrai voir à quoi cela ressemble ; jamais je ne mangerai cela vivant et palpitant. Elle est pas mal schtarbée ; elle fascine les mecs, dans la vraie vie aussi. Habite une roulotte. J’imagine qu’elle ne peut pas se poser.
Widergänger dit: 20 octobre 2016 à 23 h 45 min
en tant que chouchou, avait il moyen de faire autrement ? Cela impliquerait un sacré esprit critique. L’impression, fausse peut-être, que tout ce qu’il a été ensuite a été validé là par cette préférence et cette confiance du roi. Parce qu’au fond, il n’a rien été d’autre qu’un roi ce M.
Régnant. Sans partage. Trichant. Mentant.
J’en ai honte de moi de lui avoir donné ma confiance !
> bérénice
je vous ai lu
me semble que, lorsque quelque chose vous est vital, l’air libre pour moi (je ne sais pour vous) le ramener à de la phraséologie est réducteur.
Si pour celui qui l’écrit cela fait sens, on peut admettre son importance ; il se pourrait que certaines intensités de certaines douleurs nous soient inconnues et par ce fait incompréhensibles. Parfois, la vie nous permet de comprendre. Pas toujours.
Ai été très émue, anciennement, de lire un disant qu’il arrivait à acheter son pain en respirant normalement et que c’était énorme ou approchant.
Après, il n’y pas de limite ; vous en savez bien plus que moi.
re, bis cordialement
me suis crue critiquée par vous avec ce mot phraséologie (inutile répartie donc, pardon)
la vente du pistolet chez Christie
Les 4 et 5 juillet 1873
Reviens, reviens, cher ami, seul ami, reviens. Je te jure que je serai bon. Si j’étais maussade avec toi, c’est une plaisanterie où je me suis entêté, je m’ en repens plus qu’on ne peut dire. Reviens, ce sera bien oublié. Quel malheur que tu aies cru à cette plaisanterie. Voilà deux jours que je ne cesse de pleurer. Reviens. Sois courageux, cher ami. Rien n’est perdu. Tu n’as qu’à refaire le voyage. Nous revivrons ici bien courageusement, patiemment. Ah ! je t’en supplie. C’est ton bien d’ailleurs. Reviens, tu retrouveras toutes tes affaires. J’espère que tu sais bien à présent qu’il n’y avait rien de vrai dans notre discussion. L’affreux moment ! Mais toi, quand je te faisais signe de quitter le bateau, pourquoi ne venais-tu pas ? Nous avons vécu deux ans ensemble pour arriver à cette heure là ! Que vas-tu faire ? Si tu ne veux pas revenir ici, veux-tu que j’aille te trouver où tu es ?
Oui c’est moi qui ai eu tort.
Oh ! tu ne m’oublies pas, dis ?
Non, tu ne peux pas m’oublier.? Moi, je t’ai toujours là.
Dis, réponds à ton ami, est-ce que nous ne devons plus vivre ensemble ?? Sois courageux. Réponds-moi vite. Je ne puis rester ici plus longtemps.? N’écoute que ton bon cœur.
Vite, dis si je dois te rejoindre.
À toi toute la vie.
Rimbaud.
Vite, réponds : je ne puis rester ici plus tard que lundi soir.
Je n’ai pas encore un penny ; je ne puis mettre ça à la poste. J’ai confié à Vermersch tes livres et tes manuscrits. Si je ne dois pas te revoir, je m’engagerai dans la marine ou l’armée. Ô reviens, à toutes les heures je repleure. Dis-moi de te retrouver, j’irai, dis-le-moi, télégraphie-moi — Il faut que je parte Lundi Soir, où vas-tu ? Que veux-tu faire ?
Plus tard, Arthur Rimbaud reprend :
Cher ami, j’ai ta lettre datée « En mer ». Tu as tort, cette fois, et très tort. D’abord, rien de positif dans ta lettre : ta femme ne viendra pas, ou viendra dans trois mois, trois ans, que sais-je ? Quant à claquer, je te connais. Tu vas donc, en attendant ta femme et ta mort, te démener, errer, ennuyer des gens. Quoi ? toi, tu n’as pas encore reconnu que les colères étaient aussi fausses d’un côté que de l’autre ! Mais c’est toi qui aurais les derniers torts, puisque, même après que je t’ai rappelé, tu as persisté dans tes faux sentiments. Crois-tu que ta vie sera plus agréable avec d’autres que moi ? Réfléchis-y ! — Ah ! certes non ! —
Avec moi seul tu peux être libre, et, puisque je te jure d’être très gentil à l’avenir, que je déplore toute ma part de torts, que j’ai enfin l’esprit net, que je t’aime bien, si tu ne veux pas revenir, ou que je te rejoigne, tu fais un crime, et tu t’en repentiras de LONGUES ANNÉES, par la perte de toute liberté, et des ennuis plus atroces peut-être que tous ceux que tu as éprouvés. Après ça, resonge à ce que tu étais avant de me connaître.
Quant à moi, je ne rentre pas chez ma mère. Je vais à Paris. Je tâcherai d’être parti Lundi Soir. Tu m’auras forcé à vendre tous tes habits, je ne puis faire autrement. Ils ne sont pas encore vendus, ce n’est que lundi matin qu’on me les emporterait. Si tu veux m’adresser des lettres à Paris, envoie à L. Forain, 289 rue St-Jacques, pour A. Rimbaud. Il saura mon adresse.
Certes, si ta femme revient, je ne te compromettrai pas en t’écrivant, — je n’écrirai jamais.
Le seul vrai mot, c’est : reviens, je veux être avec toi, je t’aime. Si tu écoutes cela, tu montreras du courage et un esprit sincère.
Autrement, je te plains.
Mais je t’aime, je t’embrasse et nous nous reverrons.
Rimbaud
La Cornouaille, lieu du tournage de Chiens de paille de Sam Peckinpah
« Les comices se métamorphosent en prémices. »
fan de chichoule.
Je sens que je vais être plus régulière dans la fréquentation des foires agricoles des entours (loupes)
WGG, avez-vous une idée du nombre de victimes de l’inquisition? Dans l’affirmative, pouvez-vous citer vos sources?
Merci.
Je crois bien que personne ici ne sait de facto, encore moins de visu, ce qu’est un bélier mérinos
http://www.trackandnews.fr/wp-content/uploads/2013/12/01-icebreaker-w600.jpg
(vous vous rappelez christiane ce film islandais avec les deux frères fâchés qui élèvent des béliers ?)
Georges doit être le papa de Norman.
Pas de souci rose, tu te gèles miches mais t’assures le relais ce soir
Attali ose comparer les lettres d’amour de Mitterrand aux lettres à Sophie Volland de D. Diderot. Ah, là, t’as raison mon Bergui, là y déraille sec l’Attali…
Georges Bates dit: 21 octobre 2016 à 0 h 35 min
Voyez les spécialistes. J’ai un avion à prendre, une valise à préparer. Faut que je me lève tôt demain matin. Il est déjà trop tard.
Mais c’est un savoir connu de tous les Juifs bien informés. Seuls les crétins malveillants de ce blog l’ignorent, et ils l’ignorent aussi par volonté de l’ignorer. N’en cherchez pas la raison, elle est évidente. Trois grosses m… à petit chapeau.
Et puis, obsession quand tu nous guettes, lorsque Jacob repart vers son pays natal, alors que son beau-père le dépouille de ses troupeaux, et lui donne quelques brebis qui se courent après, il les met devant l’abreuvoir (là j’ai un manque dans la compréhension des choses mais un jour, je verrai la scène et ce deviendra lumineux) et tend devant leur museau un bâtonnet pour qu’elles se tiennent tranquilles et les béliers mérinos prenant les brebis deviennent ainsi pleines ; de bessons.
http://www.cnrtl.fr/definition/besson
il reconstitue son troupeau aisément, rentre au port (façon de parler) avec ses moutons, rencontre l’ange, tilali, tilla, le combat, se déboite la hanche etc.
salut à tous
Widergänger dit: 21 octobre 2016 à 0 h 45 min
ah grand merci…donc vous savez reconnaître les errements d’Attali.
Enfin, ce qui est sûr c’est qu’il n’a peur de rien cui-là, l’Attal. Pauvre Diderot !
Bonnes vacances, j’espère que vous pourrez vous baigner.
béliers mérinos prenant les brebis deviennent ainsi pleines
très mal dit pardon, vous aurez compris la situation. Sinon faites un dessin, je vais me coucher
tu peux pas citer tes sources lorsque tu prépares ta valise et prends l’avion demain matin tôt. Après faudra arriver et se réadapter. Pas facile.
Voudrai juste dire que les béliers mérinos sont ceux sous les ventres desquels Ulysse et ses compagnons s’agrippent pour sortir de la grotte de Polyphème.
Ah , les béliers mérinos.
Brèfle.
Rose, par ci, par là. Les boutons en corozo,chouette mot,étaient moins beaux que ceux en nacre, mais ils avaient de jolis reflets; les longs manches des parapluies , des ombrelles,se terminaient souvent en tête de canard, en forme de fleurs, très cher en ivoire, abordable en corozo.. Cela s’appelait « articles de Paris », parapluie, gants, foulards,des boutiques au Palais-Royal et sous les Arcades de la rue de Rivoli. Les dames parfumaient l’intérieur de leurs gants..et de leurs poignets.Essayez, vous verrez !
Vous avez très bien compris « Bovary »;les dames seulement avaient un Carnet de bal; j’en ai encore 1 de l’une de mes grands- mères,avec une cordelette en soie pour l’enrouler autour du poignet.Croyez-vous qu’Emma serait tombée amoureuse d’un parapluie ?? sans plus de détails, cela me semble saugrenu, saugrenu.. n’oubliez pas les balades sans fin, rideaux tirés,dans toute la ville, qui valurent à Fl.un procès. Que se passait-il à l’intérieur ?Il a l’esprit de n’en rien dire, pour notre bonheur!
J’oubliais: vous parlez de béliers ds 1 post, j’en ai vu ce soir à la TV, de vraies beautés; des moutons anglais, avec des rondeurs élégantes et de courtes toisons rosées brillantes comme de la soie, le cou bien dégagé, et qui bêlaient avec nostalgie, Brexit oblige…
LFALV, puisque vous vous intéressez au bétail, certains éleveurs y compris dans cette région importent pour élevage et reproduction des veaux vaches des Highlands, très jolis spécimens. L’an passé au détour d’une promenade dans le relief j’ai pu en rencontrer un petit troupeau embelli par son pelage d’hiver imperturbable dans le vent du nord, un agriculteur me renseigna sur leur provenance un peu plus tard au cours du marché de Noël, la petite ferme destinée aux enfants en avait invité un spécimen.
Grand diseux,
Petit taiseux
Et le reste est littérature – non pas blog ni gratouille de guitare
Faiseux …
Que faire des magistrats qui remettent en liberté les multirécidivistes que les policiers arrêtent ?
Que faire de ceux qui mettent les lois religieuses au dessus des lois républicaines et laïques ?
Que faire des idées humanistes, généreuses et illusoires qui nous ont conduit là où nous en sommes ?
…
…de bon, matin,…
…
…à chercher noises de tout gabarits, pour en moudre du grain de tout acabits,!…
…
…pour en extraire ou des huiles, ou des couleurs,!…
…
…vener conversons, nous nous chargeons de votre avenir, rouler aux pots des conversations,!…
…
…c’est en équipes non-stop,!…
…
…c’est gratuit,!…comme les animaux aux zoos parlements,!…
…
…c’est dantesque au moins,!…du Cinéma, du vaudeville,!…des bourgeois qui s’ennuient,…
…casser la graine en pot,!…et, à l’innocent balourd,!…conversons l’Obit à nouilles,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…la cuisine, à qui s’y accroche,!…
…manger pour vivre, ou vivre pour manger,!…à nos amuse-gueules,!…
…
Que faire pour, enfin, guérir Giovanni Sant’Angelo de sa désespérance artistique et joyeuse ?…
Où se procurer à un coût raisonnable l’autorité qui fait défaut aux parents et aux maîtres d’école ?
Comment allons nous tirer bénéfice de nos politiciens usés ? Quel sera le marché capable de faire du neuf avec ces vieux ?
Que risquons nous à remplacer les vieux politiques incompétents, clientélistes, par des jeunes qui rongent leur frein ou quittent le pays ?
Passou Président !
…
…le pied, la queue de piano, dans l’engrenage des quotidiens,!…triturons les nouvelles fraîches,!…
…
…victimes des lectures et connaissances,!…Oui,!…nous en remettre des noix, à casser,!…pour les graines,!…
…
…les spirales, du quand à faire, son rôle charnière,…etc,!…
…la philo-métaphysique, sur la poêle,…juste un bain – marie,!…à niveau,!…
…encore la douche-froide, écossaise sur le perron, un temps d’époque,!…une épopée humide, entre les parapluies,!…etc,!…
…t’a leurre à poings nommés,!…
…bon-jeux,!…en pal-labres,!…en pal-hermétiques tours aux vents,!…
…etc,!…Go,!…Bip,!Bip,!…
…
…
…
…je suis heureux, avec des petits » riens « , à partager,!…le temps de lire, et penser,!…
…rester accrocher & partir,!…aux songes,!…
…etc,!…
6h09 : cette lettre, vous l’usurpez ou vous vous efforcez de nous rappeler à votre bon souvenir?
Que faire des idées humanistes, généreuses et illusoires qui nous ont conduit là où nous en sommes ?
Quelle prétention à ne vouloir voir qu’en ce pays les uniques responsables du délitement alors que c’est un mouvement global, mauvaise foi de toutes parts, regardez partout avant de nous servir votre histrionisme de pacotille facsisant.
pour résumer, JC, vous nous pompez l’air chaque matin à grand coup de cocoricos qui ne réussissent à masquer votre impuissance à percuter un peu plus précisément et autrement qu’à railler fidèle à votre lâcheté, votre duplicité.
Comment allons nous tirer bérénice de nos politiciens usés ?
Hier soir, j’ai vu l’agent du MI7.
http://images.fan-de-cinema.com/affiches/large/32/149652.jpg
Si ce JC vous pompe l’air le matin, c’est moindre mal eu égard à ceux et celles qui nous le pompent toute la journée.
Mademoiselle Bérénice, vous n’avez plus l’âge de faire l’enfant.
Est ce du fascisme de dire que la Russie fait de l’excellent boulot au moyen-orient en écrasant les écraseurs salafistes ?
« C’est simplement des minables qui ne supportent pas qu’un type comme moi en sache dix milliards de fois plus qu’eux. Ça les humilie. Mais j’y peux rien. »
Je me demande quel âge mental peut avoir Widergänger pour écrire des con.neries de ce calibre-là. On dirait une phrase du Journal intime d’un pré-adolescent boutonneux.
Je vous pose la question, mademoiselle Bérénice ! Répondez, ou j’enfonce la porte.
@ JC….
Pourquoi « X » maintenant? C’est un hommage aux romans d’espionnage de John Le Carré?
C’est vous, Pablo75, qui n’avez plus le goût ni l’infantilisme de vous ébrouer dans ce bac à sable plein de toutes sortes de crottes.
Reconnaissez avec moi que nous avons la chance, contrairement aux Américains, de ne pas avoir à choisir entre un fou et une cinglée …
Nous étions en avance sur les cow-boys lorsque nous avons eu à choisir entre monsieur Sarkozy et mademoiselle Royal.
Venant de loin, atterrissant chez vous tel le Gurb de Mendoza, j’ignore tout de ce JC délinquant que votre loi punira, j’ai confiance dans votre justice.
bérénice dit: 21 octobre 2016 à 7 h 26 min
« pour résumer, JC, vous nous pompez l’air chaque matin à grand coup de cocoricos qui ne réussissent à masquer votre impuissance à percuter un peu plus précisément et autrement qu’à railler fidèle à votre lâcheté, votre duplicité. »
le mieux est de l’ignorer
« Ou ce type a un grain, ou il boit, ou les deux. »
En histoire de l’art on peut parler d’un « ami de … » afin de combler une lacune. En RdL nous avons un « ami du litron » qui fait de la « décoration » avec les hallucinations qui lui servent de pierres miliaires pour s’orienter dans le terrain vague de ses préjugés.
Il n’y a même plus de personnels pour enregistrer les bagages à CDG. Bientôt ils vont nous demander de piloter nous mêmes les avions…
« Trois grosses m… à petit chapeau. »
Jamais de création. Toujours de la récupération.
Quand renato fait de l’esprit le matin au pied levé faut saccrocher. Va plane…
Merci rose.
À propos de Philby je me souviens d’un hilarant texte de Brodsky… Mais mourir que je me souviens où je l’ai lu.
Un regardeur de soi : le contemplatif.
hihihi, le J W-C….. est un péteux, un dégonflé, un pleutre qui essaie de se camoufler sous X, il est tellement intelligent qu’il croit ainsi nous prendre pour des aveugles, quelle lavette !
« C’est simplement des minables qui ne supportent pas qu’un type comme moi en sache dix milliards de fois plus qu’eux. Ça les humilie. Mais j’y peux rien. » (monsieur Widergänger)
Que voulez vous que je vous dise sinon la vérité ? Pour avoir lu ce que dit ce monsieur, il est de beaucoup le plus intelligent de vous tous. Son exemple devrait vous permettre un bond en avant intellectuel.
@renato,
C’est peut-être ce texte?
http://www.math.tamu.edu/~comech/lib/brodsky/collectors-item.pdf
Qu’à pu bien dire dans le passé ce JC délinquant qui choque autant monsieur Boudegras ? Mystère.
« un pleutre qui essaie de se camoufler sous X »
Un pauvre orphelin, abandonné par ses parents à la naissance ?
Vu le caractère explosif des âneries débitées par Widergänger sur ce blog, à la place des passagers de l’avion où il a embarqué, je me ferais du souci.
Pensez vous, monsieur Jibé, que monsieur boudegras est un humanoïde normal ? Ou bien, défectueux ?…
Monsieur Jean, compte tenu des qualités prodigieuses de votre ami voyageur, conduire un aéronef même antique, ne lui posera aucune difficulté !
X….. dit: 21 octobre 2016 à 10 h 09 min
Monsieur Jean, compte tenu des qualités prodigieuses de votre ami voyageur, conduire un aéronef même antique, ne lui posera aucune difficulté !
Je sais bien que Widergänger rime avec Ader, mais tout de même. Y aurait-il un pilote dans l’avion ?
Un pauvre orphelin, abandonné par ses parents à la naissance ?
Le maire de Béziers qui du coup en fait plus que de raison pour se faire remarquer?
WG « C’est simplement des minables qui ne supportent pas qu’un type comme moi en sache dix milliards de fois plus qu’eux. Ça les humilie. Mais j’y peux rien. »
Ils devraient se prosterner devant un type comme vous, et prendre des notes
10 h 18 min
ya un air de famille certain!
Il me faut vous quitter pour une mission délicate, je dois livrer un poète Prix Nobel, à Stockholm. On m’a dit d’être prudent, la capture d’un tel fauve littéraire peut être dangereuse : ça se rebelle vite un poète.
@WGG
Moi je ne balaie pas d’un revers de main avec des formules quasi injurieuses ce que vous avez dit sur l’inquisition même si cela s’eloigne de la doxa en vigueur à laquelle je me suis fiée . J’ai trop de respect pour votre immense culture et d’estime pour le merveilleux prof que vous devez être si j’en juge par ce qui se refracte dans vos post d’un metier dont je sais la difficulté .
Pour completer ce que j’ai déjà ecrit je pense effectivement que votre point de vue sur la pseudo shoah iberique se situe dans la lignée d’une polemique ancienne que je croyais aujourd’hui aujourd’hui ,où les tenants de votre these avaient fait au specialiste de l’inquisition Bartolome Bennassar le procès d’avoir déjudaïsé l’ action de cette institution , en réalité focalisée prioritairement et idéologiquement sur les marranes
Une lecture interessante que vous connaissez peut-être :quelques destins de juifs victimes de l’inquisition racontés par Nathan Watchel a partir des archives de cette institution dont le fonctionnement repose sur la delation et sur un traitement bureaucratique de la documentation .
Le KGB et la Stasi à cet egard n’ont rien inventé
Si ce n’est pas JC c’est qu’il est tombé à la manœuvre et nage pour rejoindre le rivage, un autre donc:
D pour l’extra-terrestre ? Trop matinal
GuiGui pour l’assertion courte? trop cultivé et écrit.
JC ? qui abandonnerait son style pour maquiller un fond jumeau.
Mystère.
monsieur par-ci, monsieur par-là, J W-C…. sous X fait dans la douceur et cherche naïvement à faire oublier que depuis trois ans il y a 97 de ses commentaires injurieux et appels à la haine qui tombent sous le coup de la loi, tout ça est écrit et vérifiable et consigné, on comprend pourquoi il cherche en vain à se camoufler mais ça ne prend pas, monsieur
« monsieur Jibé »
Doit-on dire monsieur X ou madame ? A moins, qu’en dépit de tout ce que vous nous avez dit auparavant, vous auriez opté pour le transgenre ?
Rose,
« Béliers »… Un drame puissant, l’hiver, dans l’arrière-pays islandais, un paysage crépusculaire, presque lunaire, somptueusement filmé par Grímur Hákonarson dans une subtile palette de gris et de noirs. Film dur, émouvant, tanguant entre burlesque (humour grinçant) et tragédie (antique). Gummi et Kiddi, barbus et hirsutes, les deux frères fâchés, rugueux, taiseux, solitaires, belliqueux et tendres (en secret) se retrouvant pour tenter de sauver leur lignée de béliers, une épidémie de tremblante frappant les moutons de la vallée.
Et c’est la fugue,la nuit. Bêtes splendides, puissantes qui avancent devant eux, juchés sur une sorte de moto tout terrain. Neige abondante, bourrasques d’un vent glacial. Et le final, inouï…
Un film très mâle, sans sœur ni épouse ni mère… Juste des hommes et des bêtes. Feu et glace.
Comment ne pas sourire à l’évocation par monsieur Jibé d’une sexualité transgenre, forcément pitoyable. Nous sommes asexués !
Mademoiselle Bérénice, si votre JC est bon marin il sait qu’il faut rester accroché au navire même à l’envers : ne jamais nager.
est-ce que la mentutule de monsieur X….. est aussi minuscule que celle de monsieur JC….. ? (uhuhuhuhuh)
et que pense mademoiselle christiane de son nouveau copain ?
@DHH
Oui, j’ai quelques bouquins sur le sort des juifs enfouis sous quelque piles.
Comment ne pas admirer, comme Voltaire, les Anglais d’Angleterre ? Qui sont à la fois courage et félonie, et qui continuent à se reproduire malgré la piètre qualité de leurs femelles et l’ennui qui en découle !
christiane 10:53, pour votre film islandais je viens de regarder s’il était sur RDC eh.. oui !
Même le premier billet de la main pour ‘république du Cinéma’ de lady Annelise Roux !(intitulé « Bouche bééée);
divinement fin et drôle
J’aime bien lire Assouline.
Je ne vois pas par contre comment on arrive à parler du transgenre à 12:38&42 ..?
Je croyais que le sujet était :’Cornwell met la tête au carré à John’.
Pas grave.
WG et dhh, quelles ref.; N.Watchel SVP?
Dites moi, Ross… votre vie de « limité au sujet » ne devient elle pas ennuyeuse, à la fin ?
Ces Béliers tels que résumés par Rose, c’est un peu les Rivaux de Painful Gulch, des regrettés Goscinny et Uderzo?
« WG et dhh, quelles ref.; N.Watchel SVP? »
La Logique des bûchers
Nathan Wachtel
Seuil
« Béliers »… Un drame puissant
Dans cette veine j’ai eu l’occasion pour ma part de voir un film italien peuplé de moutons principalement, d’une casserole d’escargots accessoirement pour la mort du berger et d’un arbre immense, je ne sais plus s’il fut abattu, l’absence d’action se déroulait sur 1h30 environ doublée d’une absence de dialogue conséquence d’une absence de personnages, bref un film entièrement dédié à l’élevage d’ovins, une seule irrégularité à cette déambulation, la mort de l’agneau qui ne parvient pas suivre le troupeau et se perd. Une performance cinématographique osée que nous fûmes au moins deux à visionner, très grosse opération au box-office.
est-ce que ce monsieur X….. a une chatte comme celle de monsieur JC….. qui re-meurt tous les ans à la même époque pour faire pleurer les mesdames à monsieur serdgio ?
@fred
merci
je ne me souvenais plus du titre du livre que je citais et que j’avais li il y a longtemps
maintenant c’est noté
Bravo bérénice
vous êtes une héroïne
drôles de gens qui n’aiment pas les moutons
Merci christiane. C’est leur mère qui fâche les deux frêres en donnant toutes les terres au plus jeune.
@petit rappel 13h41. Goscinny et Morris, ne croyez-vous pas ? Vous avez trop lu de « chevalier au lion »!
Jamais lu les Rivaux ni John Le Carré ni ni ni.
Alors se limiter au sujet c’est du trampoline sans filet.
à la fille à la voilette : « Yvain ou le Chevalier au lion », c’est le seul roman qu’on trouve à la sacristie, MCourt grand lecteur
Miss Tigris dit: 21 octobre 2016 à 14 h 05 min
a une chatte
Non mais le chat c’est très bien, comme bête ; vraiment. Pas comme le clebs lui une seule solution taper dedans comme le vieux Salamano… Mais tout le temps à tous les étages ! Même si on habite l’empailleur state buildinegue…
DHH
de Nathan Wachter aussi : La vision des vaincus. Et bien sûr sur l’Inquisition espagnole le livre de Bartolomé Bennassar
WG
Pablo veut dire que l’inquisition c’était le bon temps en comparaison du nazisme
et, contrand, que les conquistadors étaient sympas finalement
@DHH
Oui, je dois avoir chez moi quelques bouquins sur le sort des Juifs durant l’Inquisition, mais je ne sais plus où ils sont, enfouis sous une épaisse couche d’autres bouquins au-dessus d’un placard ou par terre quelque part ; je ne sais plus où les mettre. Faudra que je regarde ça à mon retour de Sitges. Et j’en profiterai pour faire un peu de rangement parce que c’est un vrai foutoir chez moi avec les bouquins. Quand je veux en trouver un, il faut que j’en remue des dizaines qui dégoulinent de partout.
Le temps est à la pluie à Sitges mais l’appart est sublime, 4ème étage face à la mer. Grand avec une immense terrasse juste sur le front de mer, j’entends la musique des vagues… au centre ville, l’idéal. Des chaises longues quand le beau temps va s’y mettre pour lire et bronzer. J’ai emporté à lire les Nouvelles exemplaires de Cervantès. Le pied, mes petits chéris ! Le pied !
Faut que j’aille faire des courses sinon je n’aurai rien à bouffer ce soir.
DHH l’Inquisition, avec ses moyens, dont son idéologie, était au service de l’Etat, sur la voie de la constitution de l’Etat moderne
Non, l’Inquisition ce n’était pas le bon temps. Pablo est un imbécile, ça ne change pas. Le conférencier du MAJ avait dit que les Juifs de l’époque n’en avait quasiment pas parlé de cette Shoah, parce que le centre nerveux dans le cerveau qui est celui de la douleur est aussi celui de la mémoire.
J’ai emporté aussi à lire Les Juifs dans l’Espagne chrétienne avant 1492, et un bouquin en espagnol Así vicieront en al-Ándalus. La historia ignorada, de Jesús Greus, sur les musulmans, pour faire le pendant. Le plus merveilleux pour moi, c’est que j’arrive à le lire en espagnol quasiment sans dictionnaire. Quel bonheur c’est de pouvoir lire dans une langue étrangère ! Je m’en émerveille chaque fois que je conquiers une nouvelle langue. Je voudrais en posséder une bonne dizaine comme ça.
no « vicieron » pero « vivieron », claro !
A Sitges, beau temps à partir de dimanche, Wgg. Plus le moment de s’occuper des haines recuites et de l’apocalypse, étudiez le concept du seasandsun
Rose, mes moutons refusent de sortir, ils ont une tête de cochon, aujourd’hui..vous allez trouver ici quelques volatiles ou chaussures pour aller les retrouver,s’ils veulent bien sortir, eux!
Oui, c’est ce que m’a dit le proprio, Phil.
C’est un bon proprio, Widergänger. Mi, qui ne suis pas proprio à Sitges, vous conseille de remplacer Attali par Almodovar.
au début, comme pour les tapas, on se dit qu’y a rien dans l’assiette, mais ensuite avec de l’entrainement on se couche difficilement avant quatre heures tous les jours.
Ce cré.tin fini de Widergänger (qui en plus a un début d’Alzheimer) fait la même chose qu’il reprochait plus haut aux autres à propos de Paul Edel et la Stasi (1).
Dire que l’inquisition n’était pas le nazisme, dans son esprit ravagé par la mastur.bation mentale (sans parler de l’autre) veut dire que l’inquisition c’est bien. Et maintenant il se fait accompagner d’un nouveau abr.uti, le dénommé Fred. Le fou et son moinillon mong.olien.
Au fond, ces deux con.nards sont en train de nous dire que le nazisme était, comme l’inquisition, une affaire de religion qui concernait
quelques dizaines de milliers de victimes au maximum (dont pas mal de non Juifs), pas de millions, et que les nazis donnaient aussi le choix aux Juifs de s’exiler ou de se convertir au national-socialisme et de rester.
Déjà avec sa défense acharnée de Heidegger, ça puait le révisionnisme. Maintenant ça commence à sentir vraiment le pourri.
(1)
Widergänger dit: 20 octobre 2016 à 13 h 13 min
Vous êtes vraiment de mauvaise foi, les uns et les autres. On dirait que vous le faites exprès, ce qui est assez désagréable. Mais Paul Edel
n’a jamais dit que la Stasi c’était des chevaliers. Il vous a simplement expliqué que l’idéologie de l’époque…
Paul edel dit: 20 octobre 2016 à 14 h 30 min
Merci wgg car soudain je me suis retrouvé comme un « ami »de la stasi hallucinant .!!!les lectures idiotes alors que je parlais de la mythologie des services de renseignements chez les anglais…
la fille à la voilette dit: 21 octobre 2016 à 15 h 53 min
http://www.art-spire.com/wp-content/gallery/2012/Decembre_2012/12-12-12_Vladimir_Kush/Vladimir_Kush_12.jpg
mes moutons refusent de sortir
Faut les faire sortir par une autre porte, y en a qui ont plus le plan de masse en tête…
@ Fred et Widergänger
Je ne perdrais pas mon temps à discuter avec deux ta.rés de votre espèce que le traitement des Juifs par l’inquisition espagnole n’est pas comparable à la Shoah. Les faits sont tellement évidents qu’il n’y a rien à discuter. Il suffit d’aller à la Wikipédia et de lire le chapitre « La expulsión de los judíos y la persecución de los judeoconversos ».
Là vous lirez qu’entre 1531 et 1560, époque de grande répression de l’Inquisition en Espagne, les procès faits aux Juifs étaient le 3 % du total. Il me semble qu’en Allemagne, entre 1933 et 1945 les « procès » faits aux Juifs n’étaient pas le 3 %. D’ailleurs, vous pouvez me dire où étaient les camps de concentration espagnols dans lesquels on faisait exterminer les Juifs en masse à cette époque?
@Ross dit: 21 octobre 2016 à 13 h 01 min
Merci !
20 décembre 2015…. Je viens de le retrouver avec difficulté. Le nom du film, celui du réalisateur, votre onomatopée (vous n’avez pas mis assez d’accents circonflexes !) : rien n’y faisait. J’ai dû faire défiler tous les films pour rencontrer ces chers moutons islandais et leurs éleveurs un peu barjos. Le billet m’avait échappé. Joie de le découvrir. Annelise s’amuse beaucoup ! Je garde de ce film un souvenir plus sombre, peut-être à cause des paysages…
@ Widergänger
« Le conférencier du MAJ avait dit que les Juifs de l’époque n’en avait quasiment pas parlé de cette Shoah, parce que le centre nerveux dans le cerveau qui est celui de la douleur est aussi celui de la mémoire. »
Ta folie est de plus en plus évidente. Pour toi les faits ne valent rien à côté des mots d’un « conférencier du MAJ » (dans le cas que cela soit vrai – moi j’ai des doutes). Et surtout, tu ne te rends pas compte que tu écris des énormités invraisemblables, que tes raisonnements son totalement absurdes: si on ne parle pas de « cette Shoah » espagnole c’est, selon ton conférencier (idée que tu approuves) parce que « le centre nerveux dans le cerveau qui est celui de la douleur est aussi celui de la mémoire. » Cela veut dire quoi exactement? Que quand on a beaucoup souffert on oublie la souffrance subie? Et si donc les Juifs espagnols du XVIè et XVIIè siècles ont oublié leur « Shoah » parce qu’ils ont trop souffert, cela veut dire que les Juifs du XXe siècle qui n’ont pas oublié la Shoah nazie c’est parce qu’ils n’ont pas assez souffert?
@ Widergänger
« Le plus merveilleux pour moi, c’est que j’arrive à le lire en espagnol quasiment sans dictionnaire. Quel bonheur c’est de pouvoir lire dans
une langue étrangère ! Je m’en émerveille chaque fois que je conquiers une nouvelle langue. »
Mais à qui tu veux faire croire ça, toi, qui à chaque fois que tu as cité quelque chose en espagnol tu as fait des fautes énormes?
Tu es vraiment un menteur compulsif, doublé d’un mégalomane inguérissable…
Il a l’air sacrément énervé, le Pablo. Je me demande bien pourquoi. Vivra pas vieux celui-là…
Cela veut dire quoi exactement? Que quand on a beaucoup souffert on oublie la souffrance subie? Et si donc les Juifs espagnols du XVIè et XVIIè siècles ont oublié leur « Shoah » parce qu’ils ont trop souffert,
Pablo, WGG est un farouche défenseur de l’histoire des juifs, je crois qu’il veut dire que pour ne pas réveiller la douleur ils préférent ne pas parler de ce qui de toutes façons ne pourra plus être réparé, faites le détour par la présentation de La Logique des bûchers de
Nathan Wachtel, vous comprendrez mieux ce qu’il a voulu exprimer. De cette épisode, on voit qu’ils ont été pourchassé à travers les siècles, au delà des frontières.
pourchassés*
Pablo, WGG est un farouche défenseur de l’histoire des juifs (Bérénice)
Il est surtout un farouche défenseur de ses propres aberrations.
Bon alors si j’ai bien compris on en est à cette histoire de comparatisme parce qu’on ne peut pas refonder une métaphysique à partir du Christianisme? J’ai deux questions, d’une part plutôt que de montrer ce qui diffère, si comparaison il y a c’est sur ce qui converge, qu’est ce qui converge? D’autre part, c’est qui ce Abraham? Qu’a t’il fait de si extraordinaire pour mériter tant d’honneur?
WGG est un farouche défenseur de l’histoire des juifs (Bérénice)
Il est surtout un farouche défenseur de ses propres contre-vérités. Cet ardent défenseur de Heidegger serait bien inspiré de lire, dans « Die Zeit » du 13 octobre, les deux pages consacrées à la correspondance de Martin Heidegger avec son frère Fritz (voir dans « Le Monde des livres » le compte-rendu intitulé « Heidegger en zélateur du nazisme »). Edifiant.
Qu’ont-elles justement de si extraordinaires ces deux pages consacrées à Heidegger. Dites-le nous, ça nous éclairera peut-être.
D’autre part, c’est qui ce Abraham? Qu’a t’il fait de si extraordinaire pour mériter tant d’honneur? (Nicolas)
J’ai cité hier un passage de l’article « Abraham » du « Dictionnaire philosophique » de Voltaire. Je l’ai fait pour montrer que, face à la sacralisation de l’image de ce personnage mythique, célébrée par l’ineffable Widergänger, dans des accès de bigoterie imparfaitement masquée par un verbiage pseudo-philosophique, comme l’incontournable icône des temps futurs (tu penses si nos amis Chinois, ils s’en tapent, d’Abraham), Voltaire incarne, en dépit des incertitudes des connaissances de son temps, une attitude moderne, abordant la figure d’Abraham dans une perspective historique et comparatiste et avec un souci exemplaire de mise à distance critique de la vulgate biblique, ressassée par les dévots.
En 1931, Heidegger envoie à son frère Fritz, en guise de cadeau de Noël, un exemplaire de « Mein Kampf », avec le commentaire suivant:
» J’aimerais beaucoup que tu te confrontes au livre d’Hitler, aussi faibles que soient les chapitres autobiographiques du début. Que cet homme soit doté, et l’ait été si tôt, d’un instinct politique inouï et sûr, quand nous étions tous dans le brouillard, personne de sensé ne saurait le contester. »
Le 4 mai 1933, il annonce fièrement à son frère qu’il s’est inscrit au Parti national-socialiste et lui conseille de se préparer « intérieurement » à en faire autant.
« tu penses si nos amis Chinois, ils s’en tapent, d’Abraham »
Pas du tout, il y a des Chinois qui sont juifs, et même d’autres qui sont catholiques.
DHH, comment pouvez-vous ne pas balayer d’un revers de la main ce qui est un mensonge aveuglant, une fabrication historique pure et simple de la part de WG?
Il suffit de consulter n’importe quel livre d’histoire sérieux pour comprendre que l’assimilation de l’Inquisition au nazisme n’a aucun sens, aucun.
D’abord les objectifs: combattre l’hérésie, d’où qu’elle vienne, qu’il s’agisse des juifs faussement convertis, des musulmans faussement convertis, des chrétiens hérétiques (la secte des « alumbrados », des « illuminés », notamment), des protestants plus tard, des « sorcières » ou « sorciers » à toutes époques. Torquemada a même fait ajouter les crimes de blasphème, de bigamie, de mariage des prêtres, de viol de détenues femmes par leurs geoliers, etc, aux compétences de l’Inquisition!
Pendant les 14 ans du « règne » de Torquemada, il y a eu 100000 procès et 2000 exécutions capitales, soit un ratio de 2%! Il y avait évidemment des acquittements possibles, au termes de procédures plus longues, plus minutieuses, moins arbitraires que celles des tribunaux non religieux. Le Vatican est intervenu à maintes reprises pour combattre des inquisiteurs jugés trop cruels et expéditifs.
Le Que Sais-Je? d’où je tiens ces chiffres cite des données plus détaillées et particulièrement intéressantes pour notre sujet sur l’Inquisition dans la vice royauté du Pérou. On sait que beaucoup de juifs convertis sont partis en Amérique latine pour échapper à l’Inquisition. Manque de chance, une Inquisition a aussi été créée dans les deux centres administratifs espagnols, à Mexico et à Lima. A Lima, en trois siècles (vous avez bien lu, 300 ans), il y a eu 3000 procès et…30 exécutions capitales effectives. Mais ce qui est encore plus intéressant, c’est l’étude qui a été faite sur un échantillon de 1470 procès, soit à peu près 50%, sur les causes des procès: 243 pour judaïsme dissimulé, soit 17%, 297…pour bigamie, soit 20%, 172 pour magie, 109 pour vénalité des confesseurs, 97 pour blasphème, 65 pour luthéranisme, etc, etc.
L’assimilation au nazisme et à la Shoah est non seulement factuellement ridicule et à balayer sans hésiter du revers de la main, mais elle est une insulte à la culture espagnole qui a donné au Siècle d’Or une pléiade de génies et deux chefs d’oeuvre parfaitement insolents et transgressifs, « La Célestine » en 1499 et le « Lazarillo » en 1554 et une université à Salamanque qui n’avait rien à envier aux autres centres culturels de l’Europe et était même en avance sur certains points.
Pour en finir avec cette « leyenda negra » d’une Espagne emmuré dans le bigotisme et l’obscurantisme au 16ième siècle, je cite Menedez Pelayo qui a consulté la liste des livres interdits en Espagne, autrement dit l’Index à divers époques: il n’y a trouvé aucun philosophe de l’Antiquité, ni aucun philosophe du Moyen Age, qu’il fut chrétien, arabe ou juif. Même Giordano Bruno n’y figurait pas! A Salamanque on étudiait l’astronomie avec Copernic.
Je réponds d’avance au crétin qui signe Fred: non je ne trouve pas que l’Inquisition c’était bien, ni que les Conquistadores étaient doux comme des moutons.
Il y a ici de charmantes personnes, par ailleurs souvent bien intéressantes à lire, qui confondent « une immense culture » avec le fait pour un cuistre de basse zone de s’arroger le droit de parler de tout et n’importe quoi à tort et à travers.
Quant au don dudit pour les langues, il suffit pour en juger de se référer aux ridicules trouductions qu’il donna sur ce blog jusqu’à ce qu’on lui en fasse passer le goût. Y compris la langue française qu’il domine très mal.
@ Widergänger
« Il a l’air sacrément énervé, le Pablo… »
Tu m’insultes (« Pablo est un imbécile ») parce que je te contredis, donc je montre que tu es un cré.tin, un fou, un mégalo, un menteur et un escroc de la culture. C’est-à-dire que c’est normal que tu dises des con.neries et que tu traites d’imbé.ciles ceux qui te contredisent.
Pablo, il ne faut pas s’émouvoir des insultes d’Alba: sa dernière feuille de vigne quand il n’a plus rien d’autre.
@WGG
Pour vous et ceux que cela intéresse cet article de M-R Hayoun sur le devenir des juifs de la péninsule ibérique après l’expulsion avec dans la première partie des développements sur ceux qui sont restés en se marranisant en Espagne et au Portugal…….
et sous réserve que le lien que j’ai indiqué fonctionne.
sinon on peut retrouver l’article sur Persée avec des mots cles comme sefarad inquisition Hayoun
http://www.persee.fr/renderPage/hes_0752-5702_1991_num_10_2_1571/0/710/
Pas d’Alba ce soir. Il fait semblant de faire sa valise pour faire semblant partir en Espagne demain. Grosse occupation.
DHH, votre lien renvoie à une page blanche…
Hormis la couleur et la truite arc en ciel, non remarquée la première fois, voici un de sa famille
https://nantylicious.files.wordpress.com/2012/03/les-machines-017.jpg
>la fille à la voilette
>gontrand
vous tapez inquisition sefarade Hayoun et 1991 et vous tombez sur l’article.
Bonne soirée
Merci Rose, c’est très intéressant. Deux remarques: l’Inquisition ne recevait pas seulement des dénonciations calomnieuses, l’article dit très clairement que les conversos ne l’étaient souvent que de façade et pratiquaient le judaïsme en secret; ensuite l’auteur ne parle pas des convertis sincères qui sont restés et qui devaient être assez nombreux pour que tant de familles espagnoles (Pablo en a cité un bon nombre) aient des ancêtres juifs; enfin, si les juifs ont été bien accueillis dans un premier temps dans l’Empire turc (pas toujours au Maghreb apparemment), beaucoup l’ont été aussi en Europe et, aujourd’hui, c’est un fait qu’il y en a des millions en Occident et à peu près zéro en terre musulmane…
Le boulot de l’Inquisition, c’était de réprimer l’hérésie. Cette idée est à peu près incompréhensible aujourd’hui dans nos sociétés libérales. Mais que l’on ne vienne pas nous parler de « Shoah ». Cela n’a strictement rien à voir.
Mes pov’ chéris !
Quand les spécialistes parlent de Shoah à propos des Juifs d’Espagne, ils ne visent pas à assimiler la situation d’Espagne sous l’Inquisition à celle de la Seconde guerre mondiale. Le mot veut dire « catastrophe » en hébreu. C’est en ce sens qu’ils l’emploient. Pas moi, eux ! Simplement pour désigner la catastrophe que fut pour le peuple juif la persécution des Juifs à l’époque en Espagne, la persécution et les bûchers où ils brûlaient.
L’exposition au MAJ (c’était en 2007) insistait sur ce point pour bien montrer l’énormité du fait historique qui avait été jusque là passé sous silence dans l’histoire, en partie du fait des Juifs eux-mêmes comme après la guerre où bon nombre d’entre eux, rescapés ou pas, trouvaient honteux d’en parler ou ne parvenaient pas à dire la « chose », la Shoah, en France, en Europe, comme en Israël, où c’était quasiment tabou jusqu’en 1961. L’exposition voulait rétablir la vérité, à savoir qu’il s’était agi là, à cette époque, d’une véritable Shoah pour le peuple juif d’Espagne. C’est incontestable. Il ne sert à rien de le nier, c’est la vérité historique. Vous pourrez toujours vous rouler par terre, comme disait mon cher père, la réalité viendra vous envoyer son poing dans la figure (et encore je reste poli…).
Chaloux dit: 21 octobre 2016 à 20 h 29 min
sa dernière feuille de vigne
Houi mais si c’est de la Romanée-Conti ça fait un costard Ceruti…
Des millions en Occident, mon petit gontrand, faut savoir exactement ce que ça veut dire.
Comme le nombre de Juifs en Israël s’élève à peu près à 5,5 millions, le nombre de Juifs dans le monde étant à peu près de 14 millions, cela ne fait pas plus de l’équivalent de la Suisse comme Juifs en Occident, entre huit et neuf millions. En France, pas plus de 500 000, la plus grosse communauté d’Europe.
Le WG replie de la toile devant l’évidence! Il rétro-pédale à toute vitesse le WG!
Maintenant, selon lui, « Shoah » c’est simplement « catastrophe » en hébreu! Evidemment que l’expulsion des juifs d’Espagne a été une catastrophe pour eux et que le harassement des « conversos » par l’Inquisition a été aussi une catastrophe! Qui le nie?
Mais le mot « Shoah » mon petit WG a reçu depuis 20 ou 30 ans un sens très précis qui renvoie au nazisme et à l’extermination systématique des juifs dans des camps, quelles que soient leur pratique religieuse ou leur volonté de s’intégrer au peuple allemand.
Rien à voir avec l’Inquisition et ton allusion aux bûchers où ils brûlaient, sans doute pour suggérer un rapprochement avec les fours crématoires, est malhonnête: ils partageaient ce sort avec tous les condamnés à mort par l’Inquisition, majoritairement non juifs, et leur nombre était infinitésimal par rapport à la « vraie » Shoah.
Va te reposer à la plage!
C’était cette exposition au MAHJ :
http://www.mahj.org/fr/3_expositions/expo_passe_detail.php?niv=4&ssniv=9&annee_date=2007&expo_id=5
Mais ça l’a toujours été, mon pov’ gontrand. C’est toi qui ne sait pas lire, et qu’est bête comme tes pieds. Un crétin comme les autres.
L’article de Persée indique à juste titre que l’exil des Juifs d’Espagne a fait suite aux persécutions de 1391 à Séville mais aussi en Aragon. Mes ancêtres, par exemple, sont arrivés en 1457 à Lespinassat près de Bergerac dans le Périgord, territoires alors dépendant de la Navarre, d’où ils sont vraisemblablement partis. 4 ans après la fin de la guerre de Cent Ans, dont la fin fut signée d’ailleurs non loin de Bergrac. Les persécutions contre les Juifs s’étalent en fait sur plus de trois siècles. Avec des massacres importants qui déciment la communauté juive à chaque fois. Une véritable Shoah en effet, à coups d’épée et de bûchers pour finir.
Non, pas du tout. Chez les ignares de ton acabit, c’est tout. Le mot Shoah est un hapax dans les textes de la Torah pour désigner la tragédie qui s’est abattue à plusieurs reprises au cours de l’histoire sur le peuple d’Israël. Le nazisme a sa spécificité. Mais il ne retire rien à la cruauté du destin dont le peuple juif a été à de multiples reprises la victime. À CAUSE D’OLIBRIUS DANS TON GENRE D’AILLEURS, mon pov’ gontrand !
Une évocation de Fortune carrée à la cinémathèque française
https://www.youtube.com/watch?v=nT1ROCbBpnk
Avant le film de Claude Lanzmann, personne ne parlait de la Shoah. Persécutions des Juifs, exterminations, expulsions… autant d’actions contre et sous diverses formes que personne de bonne foi ne nie. Alors cessons de jouer avec les mo(r)ts ! Les victimes, elles, ne jouaient pas…
Rose, vous avez écrit, hier, à 23h24 ces lignes : »… [A.P] Etait au courant. A tout accepté. Et elle avait ce rire cristallin comme marqueur d’innocence, en totale contradiction avec les propos qu’elle tenait. Paraît être sans rancune envers l’homme avec qui elle a vécu cet enfermement terrifiant. Suis face à ce mystère… »
C’est vraiment intéressant cette contradiction que vous pointez entre le ton et le contenu. Soit le temps a passé et elle s’est éloignée de cette emprise, s’est défaite de cette histoire mais alors pourquoi publier cette correspondance et la commenter, soit c’est une joie extérieure à ce qu’elle est en train de révéler. Que signifie alors ce rire cristallin et cette légèreté ? La joie de ne plus être la propriété de cet homme qui disposait d’elle avec tant d’autorité ? C’est comme si elle arrachait tout cela de son cœur. Un instinct redoutable guidé par l’intelligence, elle-même coupée d’elle-même. Un état d’indifférence face à cette histoire ancienne. Finalement, peu de ces publications des choses de l’intime deviennent honteuses dans une recherche d’objectivité. Les mirages laissent place à la réalité (que vous avez bien cernée.)et elle est maintenant le personnage principal de sa vie.
Merci, Jibé ! Voilà enfin une bonne parole.
D’ailleurs, je lis dans le petit fascicule de Béatrice Leroy sur les Juifs d’Espagne avant 1492, chez Albin Michel, que les massacres de la communauté juive ont commencé à Barcelone dès 1285, dans le quartier juif qui se trouvait juste derrière la cathédrale, le « call » : « Les insurgés de Barcelone se jettent sur le call, où l’on compte aussitôt des meurtres et des conversions forcés. » (p.95). Les mesures vexatoires contre les Juifs n’ont jamais cessé en Espagne depuis le XIIè siècle ; il n’y a qu’à visiter le remarquable musée juif de Girone pour s’en rendre compte.
Oui il faudrait arrêter. Si je puis me permettre Wgg, c’est de la pseudo subversion à deux balles. Vous auriez pu être bien plus clair dès le début quant au message que vous vouliez faire passer, et qui à mon humble avis n’a que peu d’intérêt. Vous ne pouvez pas venir vous plaindre après que les esprits soient échaudés. Le mieux serait que les gens arrêtent un peu de s’insulter.
— 1285 : Massacres et conversions forcées dans le call de Barcelone;
— 1321 : menaces et meurtres par les Pastoureaux en Aragon et Navarre;
— 1328 : les juderias d’Estelle et des localités voisines en Navarre sont violemment malmenées, celle de Pampelune est complètement pillée; la matanza (tuerie) marque durablement le judaïsme navarrais;
— 1361 et 1365 : des Juifs de Tudela et de Sanguësa sont assassinés;
— 1348 : on accuse les Juifs d’être la cause de la grande peste noire : dans tous les calls la foule se jette sur les Juifs et les massacre ; le quartier juif de Barcelone est une nouvelle fois ensanglanté ;
— 1360 : exécution de Samuel ha-Levi; dans la guerre entre les « pétriste » et les « trastamaristes », les juifs sont persécutés et cherchent refuge en Navarre;
— 1391 : pogrome de Séville ; conversions forcées dans tous les calls de Catalogne ; pillages des maisons juives ; le call de Barcelone ne compte plus guère de Juifs, tous ont été convertis de force.
Nicolas dit: 21 octobre 2016 à 23 h 49 min
Mais votre propre commentaire est déjà une insulte…
Face à cela, WGG, certains ont choisi de se taire (mais ont-ils vraiment choisi ?), tel ton père et, semble-t-il, tes deux frères (consanguins). Toi, tu as choisi de parler (as-tu vraiment choisi ?). Il en faut. Mais encore faudrait-il éviter de parler à tort et à travers…
Mais ça veut dire quoi parler à tort et à travers ?
Je délivre une information à un moment t qui me semble tout à fait anodine. Jamais je n’aurais pensé une seule seconde qu’une telle information puisse provoquer tant de haine de la part de trois gros imbéciles, qui m’attaquent, me traînent dans la boue, m’insultent, s’amusent au tir au pigeon sur ma figure.
Et c’est moi que tu accuses de perler à tort et à travers, Jibé ? Tu n’es guère raisonable, mon enfant…
Je parlais du fait que vous vouliez mentionner que certains utilisent le terme shoa en 2016 non pas comme le synonyme de Holocauste mais comme dans sa définition basique. Vous voyez il est inutile de se lancer dans des polémiques inopportunes.
Voilà encore ce que dit Béatrice Leroy :
« De 1478 à 1492, et au-delà, selon les personnalités des inquisiteurs, les tribunaux ont brûlé ou condamné à la réclusion plusieurs milliers d’individus. (…) comme déjà le demandait en 1449 Pedro Sarmiento, les statuts de limpieza de sangle de l’Espagne moderne interdisent aux conversons et à leurs fils, leurs petits-fils, l’accès aux offices municipaux, aux collèges universitaires, aux ordres militaires, à l’ordre bénédictins… Les instructions de Tomas de Torquemada et de plusieurs de ses collègues envoyés aux inquisiteurs, rappellent qu’il faut expliquer au converso arrêté, et qui abjure fermement le judaïsme, qu’il ne pourra être ni médecin, ni intendant, qu’il ne pourra plus porter d’or ni de soie… L’ordenamiento de 1412 qui ne concernait que les Juifs, est étendu désormais à tous les conversons. Ceux-ci n’ont plus de vie possible, ni religieuse ni civile. En 1480 à Séville, en 1485 à Tolède, deux complots sont découverts au dernier moment, ourdis par des conversons contre les inquisiteurs ; le bûcher est naturellement la sanction du comploit etd e son échec. »
Nicolas dit: 22 octobre 2016 à 0 h 14 min
Mais c’est vous qui vous lancez tout seul dans des polémiques inopportunes, pas moi !
Je n’ai fait en tout et pour tout que mentionner un fait historique reconnu comme tel par la communauté juive et les historiens spécialistes de l’histoire juive. C’est tous les autres abrutis qui ont fait de cette banalité une polémique inopportune. Pas moi ! Votre commentaire est à nouveau une insulte.
…
…pour ma modération, au travail,!…et que çà saute,!…express,!…
…
…mon Trumpf, la Clinton, fera aussi bien que toi,!…avec ou sans nucléaires à bulles de savon,!…Ah,!Ah,!…Madoff à l’aide,!…
…
…l’inquisition, elle devrait revenir aujourd’hui,!…
…avec tout les paradis fiscaux à détourner les fonds publics et à s’en privatiser,!…
…sauf,! à 3% du déficit,!…
…
…n’importe quoi, pour accueillir de » l’immigré-nouveau « ,!…social et à concurrences,!…
…
…comme si les diplômés d’ici, on étudier,!…pour des prunes,!…
…
…à se faire mettre par les immigrés-nouveau d’état,…surtout sans droits syndicaux, ou vivre en absolutisme programmé,!…
…
…rien, de nouveau, les hérésies liberticides aux pouvoirs, à clamé du populisme, bien enculé par les profits des riches à se brûler les têtes, comme des vrais » parasites « ,!…voler les peuples, comme par la mondialisations,!…
…
…les nations » obsolètes « , tout s’achète et tout se vend, sauf mon cul,…bien entendu,!…etc,!…
…
…la renaissance des inquisitions sur les autorités bancaires et justice administrative,!…tous ripoux,!…
…se voiler, la face, comme des lèche-culs, compromis du pouvoir,!…
…les gouvernements sous inquisitions populaires,!…
…et que çà saute, les têtes à blogs,!…
…Ah,!Ah,!…guillotine, guillotinons,!…
…nos parlements ripoux,!…avec leurs cours à putes,!…
…
…mais, que faire de tout cette monnaie, des illusions et du très pauvre barbouillé en clocher,!…
…
…Ah,!Ah,!…se pester sa gueule de pourris,!…parasite au dessus des lots populaires,!…nos parlementaires à têtes à pipes,!…
…
…des quoi,!…Show-ah,!…le nouveau parler, poulet cuit sur mesure, avec toute, la sauce et sa littérature à ,…comme à Massada, Jérusalem,!…Ah,!…Oui,!…
…on connait, ici aussi,…
…les Titus, pour vespasienne, pour nous piquer du sémite tout cuit, succulent de profits d’urine,!…à baver sur les inquisitions, aujourd’hui bancaire,!…
…
…à nos Madoff en herbes,!…Masters en Managements pour soumis de toutes espèces,!…
…Vive de Gaulle, et ses erreurs à poilus,!…Ah,!Ah,!…
…cracher sur les histoires, à l’ordre de Saint-Louis,!…il est bien loin, ce temps là,!…bandes d’enculés soumis aux messes,!…
…etc,!…
…sales intérêts, à brûler, sur le champs d’Élisée,!…
…etc,!…un artiste des portes ouvertes et béantes, pour Saint George,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…en diversions,!…
« Le WG replie de la toile devant l’évidence! Il rétro-pédale à toute vitesse le WG! Maintenant, selon lui, « Shoah » c’est simplement «catastrophe» en hébreu! »
(Gontrand)
C’est exactement ça.
Cela fait partie de la méthode Widergänger: d’abord il sort du chapeau une con.nerie monumentale, il discute après avec des faux arguments improvisés les faits que ses contradicteurs lui opposent; et quand ceux-ci lui font bien voir qu’ils ne sont pas dupes et lui mettent le nez
dans ses mensonges et ses contradictions, il les insulte et sort sa phrase magique: « C’est simplement des minables qui ne supportent pas qu’un type comme moi en sache dix milliards de fois plus qu’eux. Ça les humilie. Mais j’y peux rien ».
Après quoi, se rendant compte, devant l’avalanche d’arguments qui le ridiculisent, qu’il a quand même décon.né en improvisant encore une fois une idée dingue, il commence à rétro-pédaler tout en essayant, en même temps, d’enfumer tout le monde en parlant des choses qui n’ont rien à voir avec son idée initiale. Par exemple, dans le cas d’aujourd’hui, en nous parlant des persécutions des Juifs du XIIIe et XIV siècle,
alors que le sujet de la discussion était son affirmation selon laquelle il y a eu en Espagne « au XVI et XVIIè siècle une véritable Shoah, dont les Juifs ne parlent pas… »
Voilà le niveau mental, intellectuel et moral du Grand Génie inconnu que le monde entier nos envie, le Pic de la Mirandole du XXI siècle, le spécialiste absolu de Tout et N’importe quoi (surtout de n’importe quoi, d’ailleurs).
D’ailleurs, comme le rappelle fort opportunément Raoul Hilberg, les nazis n’ont fait que reprendre à leur compte les modalités de persécution des Juifs inventées par d’autres, dont les Espagnols. Ils ont été créateurs en inventant les chambres à gaz. Mais pour le reste, le sort des Juifs en Espagne fut très semblable à celui que leur ont réservé les nazis.
Mais t’es tellement bête, sinistre Pablo, que tu ne te rend même pas compte que c’es toi qui es ridicule. Ridicule par ton ignorance et ton antisémitisme primaire.
Incomparabilité de la Shoa a déjà été mise en branle ne serait ce qu’avec les multiples genocides qui sont malheureusement bien plus récent que ceux dont ils est sujet ici. Quelle est votre position sur l’incomparabilité? J’ai noté que vous aviez dit que c’était eux ( les gens de l’exposition ) qui utilisaient le mot Shoa en référence à l’Espagne. Vous n’adherez pas?
Quel est au juste le nombre des Juifs d’Espagne ?
Béatrice Leroy avance des chiffres.
« Sont-ils 200 000 partis, 150 000 demeurés, sont-ils la moitié moins ? Les chroniqueurs juifs du XVIè siècle, Salomon ibn Verga et Josef ha-Cohen n’ont pu que pleurer sur cette brillante diaspora espagnole, et ont peut-être gonflé les chiffres des malheureux exilés comme des malheureux forcés à la conversion. »
Quand on parle de milliers de condamnés à la réclusion ou aux bûchers, il faut bien voir la proportion énorme que cela représente par rapport aux chiffres. Parler de Shoah n’est dès lors pas du tout étrange. Et, encore une fois, je n’ai fait que reprendre le terme employé par un historien spécialiste de cette histoire à cette conférence organisée par le MAHJ. Mais on voit bien avec les chiffres qu’il a entièrement raison. Seuls des antisémites comme Pablo, Espagnol et antisémite, peut s’en émouvoir. Et on comprend qu’un Espagnol antisémite n’aime guère qu’on lui mette son image peu ragoutante devant le nez.
Nicolas dit: 22 octobre 2016 à 0 h 51 min
Tu sors d’où, mon petit Nicolas, pour être aussi c. ?
Vous êtes un vilain troll.
@ Widergänger
« ton antisémitisme primaire. »
« Seuls des antisémites comme Pablo, Espagnol et antisémite, peut s’en émouvoir. Et on comprend qu’un Espagnol antisémite… »
« Une merdre d’antisémite espagnol. »
Je vois que ma démonstration de ton mépris de la Shoah nazi, que pour toi est un évènement du même ordre que la persécution religieuse des Juifs en Espagne par l’Inquisition, a fait mouche. J’ai toujours trouvé ton philo-sémitisme hystérique de non-juif suspect, aussi suspect que ton admiration éperdue pour le nazi Heidegger, l’amoureux de Hitler et de Goering, ou que ta manie de traiter tous les philo-sémites qui te contredisent d’antisémites. Je commence à penser que tu es un révisionniste qui cache bien son jeu, un petit Faurisson fou.
Mais qu’en est-ce que tu vas la fermer une bonne fois pour toute avec tes stupidité. Ti vois pas que t’es un gros c., une grosse merdre infâme. Lis Hilberg. T’es qu’une ordure d’antisémite espagnol qui prétend donner des leçons aux Juifs. Haine de J. Attali, tu n’es qu’une plaie ouverte par la haine qui suinte de tout tes commentaires, d’ailleurs censurés tellemlent tu es virulent et pourri.
Reductio ad absurdum – Hypothèse séduisante. L’appât Attali lancé comme pour dissimuler la pensée profonde. Il y a du ragoût !
…
…pour en finir, avec les exhibitions des Show-ah,!…envahisseurs,!…
…
…en parler,…comme des Saint – Ripoux,!…martyrs – maffieux collabos, comme des tziganes pour une bouchée de pain, dans toutes les stratifications sociales – unis,…
…à nous tirer les vers du poète du nez,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…
…peux, mieux faire,!…
…
…aux Cinéma, avec ses variantes Ben-Huur à leurres,…des messes en toute soumissions,!…les aborigènes aux Dieux Baal,!…à bouffer ses enfants,!…
…
…religieux,…inventer, travailler, mais, ne compter pas les bras croiser à rien faire,…nos sous, nos richesses,…
…
…à rien faire, tirer vos plans dans la mondialisation, avec vos fours à pains tout cru encore,!…etc,!…des brioches, en devenir,!…suivants,!…
…
« le Pic de la Mirandole du XXI siècle, le spécialiste absolu de Tout et N’importe quoi (surtout de n’importe quoi, d’ailleurs). »
Plutôt:
Mic de la Pirandolle.
Mic de la Pirandouille.
Pablo au-delà des noms d’oiseaux… et en conclusion La moitié ou presque avaient ‘disparu’ avant les dates que vous mettez en avant si fièrement ! Jusqu’à ce qu’ils ne soient plus peu à peu que 2%. Et vous savez bien que le confessionnalisme –l’idéologie- de l’Inquisition est un précurseur de l’État moderne centralisateur .
Avec tout ça, on n’apprend pas ici en quoi le « renseignement », au XXIème siècle inspire les romanciers, ceux qui en renouvellent le genre.
On dirait que le calendrier reste bloqué avant le 11 septembre.
ça rime à rien de s’étriper sur ces questions déjà abordes maintes fois – Marre
abordeEs
On dirait que Boursouflure 1er, imposteur et mythomane, trouve toujours ici partenaire pour sa danse du « bal des zombies ». Jusqu’à ce que mort s’en suive.
« ces questions déjà abordes maintes fois – Marre », marrane.
Merci, de nota.
au 21e siècle, réduire l’Inquisition à une affaire de religion …
Ce qui serait intéressant, ce serait de savoir si le traitement des juifs d’Espagne a pu inspirer les assassins allemands. Tant le XXe siècle puise dans l’histoire pour fabriquer ses catastrophes.
Pour en finir…..peut_etre une fois pour toutes
C’est un fait que tout au long de l’histoire le juifs ont connu plus de bas que de hauts dans les sociétés européennes ,pogroms locaux plus ou moins spontanés ,mesures générales d’expulsion (Philippe le Bel en France) ;
En fait l’Espagne avec l’expulsion relativement tardive de 1492 a été le dernier pays a se mettre au diapason de l’Europe. Mais à la différence des autres Etats ,dans cette Espagne où les institutions et le droit ecclésiastiques étaient un élément plus structurant qu’ailleurs du pouvoir monarchique ,la conversion pouvait en principe faire échapper à l’expulsion, et des lors la haine des juifs a pu prendre le masque de la chasse aux mauvais chrétiens menée par l’inquisition . C’est un des avatars de la haine séculaire des juifs .
On peut appeler cela shoah ou catastrophe ,mais cette manifestation parmi d’autres de l’hostilité à l’egard des juifs n’a rien à voir avec ce que Claude Lanzman a appelé shoah , un extermination massive administrée et programmée de toute une population, femmes et enfants compris.
Pour detendre l’atmosphère ce mot du grand Manitou ,qui constatait que les juifs ont l’esprit bien tordu de se designer comme Ashkenaz ou Sefarad , des noms hebreux des deux pays qui leur ont apporté le plus de malheurs ;l’Allemagne (Ashkenaz ) l’Espagne (Sefarad) ; et il me semble que c’est cette boutade qui constitue le seul rapprochement acceptable entre la Shoah et l’expulsion ’
je trouve que dhh utilise beaucoup le mot « haine » dans ses posts, pour « en finir une bonne fois pour toutes »
Cyber-espions au carré – bientôt la fin de la RDL?
https://www.lawfareblog.com/someone-learning-how-take-down-internet
La mauvais jeu de mots du jour:
« Le Carré’s a square »….
Jibé aurait pu donner à Wgg qq bonnes adresses à Sitgès, cela nous aurait épargné de pénibles ressassements hors sujet et, à leur auteur, de saines distractions… Quelle idée d’aller au bord de la mer pour rester les yeux sur un écran ?
Je trouve que les mots « histoire » et « historique » sont juste trop utilisés — on arrive à l’absurde: « Un match historique »; « Une rencontre historique »… Ce qui commence à être vraiment « historique » c’est l’incapacité de l’UE de réussir quoi que ce soit — ou même de ne pas réussir quoi que ce doit avec un minimum de style.
C’est bien pour ça qu’en réalité il n’y va pas.
« La mauvais jeu de mots du jour:
« Le Carré’s a square »…. »
pas vraiment, bien au contraire. Il se trouve que cette explication:
« A Berlin où l’agent du MI6 trouva un pseudonyme qui ne tournait pas rond, son regard ayant été happé par l’enseigne d’un magasin alors qu’il était assis dans l’autobus. » pourrait être un bidonnage.
Oups! que ce doit avec > que ce Soit avec…
J4ai lu que ce pseudo pouvait être aussi le nickname que lui donnait son « mentor ».
…
…ou est passer John le Carré, dans tout çà,!…
…
…à chaque sujet, le balai à piques absent,!…
…ou en est, le lien,!…etc,!…
…les obsessions nombrilistes des profits performants,!…
…
…les martyrs aux paradis( à défauts )fiscaux,!…des lobbyings des pensées obscures à strates différenciées, questions de valoir plus, aux enfers,!…d’histoires,…
…
…ce n’est plus, des brioches,!…c’est des grosses tartes à faire valoir,…avant de tout jeter aux immondices, parce que trop chère et moisi par le temps écouler,!…etc,!…
…
…revient, la Baal, pour les religieux à rien foutre,!…ou les médecins d’enfers,!…
…Ah,!Ah,!…
« De 1478 à 1492, et au-delà, selon les personnalités des inquisiteurs, les tribunaux ont brûlé ou condamné à la réclusion plusieurs milliers d’individus. »
On mesure l’honnêteté de cette Béatrice Leroy à cette phrase! Mélanger la prison et le bûcher et envelopper le tout dans « des milliers »… Deux mille exécutions pendant les 14 ans de Torquemada, tous condamnés compris, conversos, moriscos, hérétiques chrétiens, sorciers, blasphémateurs, violeurs, etc.
Autre exemple de l’objectivité de cette dame: elle a l’air de s’indigner que des conversos qui voulaient assassiner deux inquisiteurs (en clair deux ecclésiastiques de haut niveau, je connais cet épisode) aient été condamnés au bûcher! Qu’elle me cite un seul pays au monde au 15ième siècle où un tel complot n’aurait pas été puni de mort…
Et WG d’élargir le sujet en récapitulant toutes les persécutions dont on souffert les juifs depuis bien avant l’Inquisition en Espagne et en oubliant soigneusement celles perpétrées par les musulmans.
DHH est la voix de la sagesse. Nous savons tous que les juifs ont été persécutés partout et bien ailleurs qu’en Espagne. Si le mot Shoah a été introduit pour définir le génocide nazi, c’est que celui-ci a présenté une nouveauté absolue en ce qu’il éliminait complétement le caractère religieux du judaïsme et, comme le dit DHH, voulait éliminer tous les « juifs » (définis comme ayant un grand parent juif, si je ne me trompe), femmes et enfants compris sans discussion ni procès.
Tout le monde aura noté les insultes ahurissantes dont WG accable Pablo et qui sont du pur racisme anti espagnol.
Et puisqu’il est question d’ Espagne, et puis d’espion, en voilà un qui avait un peu cet état d’esprit de single agent. Canaris, son pseudo.
Il y a même un descendant de juif espagnol, dans cette histoire, bien ficelée, et toute récente sur le web.
« Le 1er septembre 1935, Canaris reçoit à Munich le colonel Mario Roatta, chef du Servízio lnformazioni Militari (SIM) italien, avec lequel Canaris entend « partager » des renseignements. Roatta, descendant de Juifs espagnols, s’intéresse lui aussi à la péninsule ibérique. De son côté, Canaris rencontre, au cours de l’été 1935, dans le bureau de Gil Robles (chef de la Confédération espagnole des droites autonomes) un certain général Franco… Et à Berlin, Canaris croise fréquemment le colonel Juan Beigbeder Atienza, attaché militaire à l’ambassade d’Espagne. En février 1936, il s’entretient avec le général Sanjurjo, tête pensante de la future tentative de coup d’État contre la République. Aux conspirateurs, Canaris laisse déjà entrevoir l’aide militaire du Reich. »
@ Widergänger
« Mais qu’en est-ce que tu vas la fermer une bonne fois pour toute avec tes stupidité. Ti vois pas que t’es un gros c… »
J’avoue que voir un escroc de ton espèce écumer de rage me comble de joie.
@ Gontrand
« Tout le monde aura noté les insultes ahurissantes dont WG accable Pablo et qui sont du pur racisme anti espagnol. »
Venant d’un admirateur sans conditions d’un nazi, ce n’est pas étonnant.
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