David Cornwell lève le voile sur John Le Carré
« A 20 ans, on est achevé d’imprimer ». Simenon en avait fait un adage. Appliqué à un écrivain, il n’a jamais été aussi vrai que dans le cas de David Cornwell alias John le Carré. Abandonné par sa mère à l’âge de 5 ans, il fut élevé par un père impossible, lequel apparaît dès la troisième ligne de la première page de ses Mémoires et ne le lâche plus jusqu’à la fin de son récit. Pour l’enfant, ses parents étaient un mystère ; ils le sont restés pour l’homme au soir de sa vie. Tout romancier est un menteur. Celui-ci étant l’un des plus grands, on peut donc en déduire qu’il est un grand menteur. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. On dira qu’il était à bonne école à l’ombre d’un géniteur escroc, fraudeur, manipulateur, griveleur, mythomane, violent, charmeur, repris de justice.
Qu’avait-il donc à cacher pour se résoudre à écrire ses souvenirs sous le titre Le Tunnel aux pigeons (traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, Seuil) ? Le sous-titre « Histoires de ma vie » a son importance : il raconte des histoires. On a écrit ici ou là qu’il a voulu ainsi désamorcer la parution annoncée de sa biographie par Adam Sisman (Bloomsbury, 2015) bien qu’il l’ait autorisée et aidée. Qu’importe au fond puisque lui seul est à même de livrer au lecteur, sans le moindre intercesseur, ses propres vérités sur sa vie et son œuvre fussent-elles imaginaires, incertaines, piégées, approximatives, comme il en convient non sans malice. Il y a les faits et ce qu’il en fait. Le résultat : des Mémoires écrits de mémoire. Fragments de souvenirs, éclats de mémoires, anecdotes savoureuses, le tout mâtiné d’autodérision et d’understatement bien tempéré. Un livre manifestement écrit le sourire aux lèvres se lit le sourire aux lèvres. Il révélera au lecteur l’enquêteur derrière le romancier, autant Cornwell que Le Carré. Une seule silhouette pour un homme double, c’est possible ça ?
Des lieux, des villes, des paysages mais surtout des gens. Autant de rencontres, autant de quiproquos et de situations absurdes avec le magnat de la presse Rupert Murdoch, le président italien Cossiga, Mme Thatcher, des puissants qui l’invitent à sa table sans qu’il sache avant pourquoi ni qu’il comprenne après pourquoi. Voici le poète Joseph Brodsky qui lâche devant lui au restaurant chinois un commentaire bien senti à la seconde même où il apprend qu’on lui décerne le prix Nobel (« C’est parti pour un an de blabla »). Ici Alec Guinness, son préféré, là Jean-Paul Kauffmann si émouvant dans son aveu (la lecture de L’Espion qui venait du froid l’a aidé à tenir dans les caves libanaises où le Hezbollah le détenait en otage). Ou encore Yasser Arafat avec qui il se retrouve à danser un soir de Noël, et Dima, le parrain de la mafia russe, ce qui nous vaut une interview d’anthologie, sans oublier les Kubrick, Pollack, Coppola et autres cinéastes qui voulurent l’adapter et se révélèrent à l’usage inadaptés, mais aussi des inconnus et des anonymes.
Il serait vain d’y chercher des clés dissimulées, d’autant que l’auteur lui-même les offre : ici son mentor qui servit de modèle à George Smiley, là un germano-turc de Guantanamo qui lui a inspiré un personnage, ici une humanitaire rencontrée à Phnom-Penh dont la présence le hantera plus tard tout au long de la rédaction d’un roman, là un inconnu traînant dans un aéroport dont il fera son Alec Lamas. Fidèle à ses fantômes, il creuse son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Qu’il fustige les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désigne du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répond invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ?
Il n’est pas le premier écrivain à nous emmener dans son atelier observer ses secrets de fabrication, sauf qu’avec lui c’est formidablement divertissant car le monde est son atelier. Le problème, ce ne sont pas les aéroports, les frontières et les douaniers unanimement abhorrés : ce sont les check-points :
« Ce n’est pas votre passeport qu’on vérifie, c’est vos mains. Et puis votre tête. Et puis votre charisme, ou votre manque de charisme. Et même si un check-point vous juge acceptable, la dernière chose qu’il va faire est de transmettre cette bonne nouvelle au suivant, parce qu’aucun check-point ne se laissera jamais prendre en défaut sur sa paranoïa ».
Le Carré voue une telle passion à la culture germanique, contractée dès son séjour étudiant en Suisse alémanique, qu’aujourd’hui encore il jouit d’un plaisir sans égal lorsqu’il lit un livre en allemand plutôt qu’en anglais. Littérature, poésie, politique, histoire, qu’importe, il prend tout et de toutes les époques. Et pour lui avoir un jour fait remarquer que ses dialogues étaient parfois alambiqués, je l’ai entendu m’objecter :
« Même quand je parle ou j’écris en anglais, par réflexe, je pense en allemand et je place le verbe à la fin, ce qui, en effet… ».
C’est d’ailleurs en Allemagne que tout a commencé. A Berlin où l’agent du MI6 trouva un pseudonyme qui ne tournait pas rond, son regard ayant été happé par l’enseigne d’un magasin alors qu’il était assis dans l’autobus. Afin de ne pas contrevenir à l’obligation de réserve de son service, il en fit son nom de plume l’année même de l’édification d’un mur entre les deux Allemagnes, et l’inscrivit en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid. Ce qui frappe chez lui, c’est son intelligence, pas redoutable tant elle est généreuse, partageuse, empathique, mais travaillée par le doute perpétuel, pour le meilleur et pour le pire.
Alors, l’espion ? Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggère-t-il avec un sens consommé de la litote.
« Un microbe dans la hiérarchie du monde secret »
Ainsi résume-t-il son activité de 1956 à 1964. On n’en saura pas davantage sur la nature exacte du travail accompli au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), en sa qualité d’agent de renseignements. Sa loyauté n’est pas à géométrie variable : ayant promis dès son engagement de n’en rien dire, il s’y sent tenu plus d’un demi-siècle après, tant légalement que moralement, même si l’on pourrait imaginer qu’il y a prescription, tout de même. Mais si vous lui écrivez pour lui demander comment devenir espion, vous recevrez immanquablement cette réponse :
« Ecrivez à votre député, au Foreign office, ou bien, si vous vous êtes encore scolarisé, allez voir votre conseiller d’orientation ».
Ses souvenirs sont à son image : discrets, courtois, pleins d’humour, légers. Parfois édifiants, souvent instructifs, toujours passionnants. On y retrouve les caractéristiques de ses romans, à commencer par un inouï don d’observation des comportements des gens dans leurs habitudes, leurs apparences, leur langage. En voilà un qui maîtrise le grand art du détail. Ce qu’on n’y retrouve pas, et l’on ne s’en plaindra pas, c’est la sophistication de leur architecture narrative et la complexité de leurs situations ; car en l’espèce, elles n’avaient pas lieu d’être. Ses Mémoires sont conçues dans l’esprit d’une conversation avec le lecteur. Mais qu’on ne s’y trompe pas : sous le masque de l’humour, la peur ne l’a jamais quitté. Elle nourrit sa réflexion ininterrompue sur le statut de la vérité dans la mémoire. Il est vrai qu’à 16 ans, son père l’envoyait chercher ses clubs de golfs oubliés dans un palace sans lui préciser qu’étant parti sans payer la note, l’adolescent risquait gros.
Ses romans sont le fruit de la rencontre son expérience et son imagination. Au fond la somme de ses contradictions. Le monde de l’espionnage, et la question récurrente de sa moralité, n’auront été que le décor de son œuvre, et la guerre froide son cadre. Contrairement aux craintes et prédictions manifestées alors ici ou là, la chute du mur de Berlin ne l’a pas réduit au chômage technique. D’autant qu’il a tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non un romancier d’espionnage, genre littéraire dans lequel il s’est laissé enfermer en haussant les épaules, mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene.
Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge, acte qu’il a eu le génie de transcender en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison ? Un autre fil rouge relie les personnages de son œuvre : l’abandon, et comment en serait-il autrement pour celui que sa mère a abandonné, lui et Tony, son aîné de deux ans, le gardien de son frère, alors qu’ils dormaient à poings fermés, sans un mot d’explications, fuyant un mari invivable et dangereux qui de surcroît la battait ? « Une opération d’exfiltration bien organisée, exécutée selon les scrupuleux principes de compartimentation » jugera plus tard l’espion. N’empêche qu’il ne lui a jamais pardonné à cette femme qui ne lui prit la main qu’une seule fois, et encore, avec un gant. Une fois parvenu à l’âge adulte, il l’a retrouvée après bien des recherches mais ses explications furent vaines. Les portraits qu’il trace de ses parents sont sans concession ; mais malgré tout, il conserve pour ce père si imprévisible et vibrionnant à « la tête hypothéquée , personnage chu d’un chapitre de Dickens, une tendresse, parfois haineuse et sans pardon, mais une tendresse tout de même, surtout lorsqu’il l’entendait au bout du fil, des sanglots dans la voix, lui réclamer encore et encore de l’argent, et même un pourcentage sur son œuvre puisqu’il s’en considérait d’une certaine manière à l’origine.
D’ailleurs, il lui arrivait souvent de vendre à un prix déraisonnable à des amateurs des livres de son fils qu’il dédicaçait : « Signé le Père de l’Auteur » ; et quand des lecteurs les présentaient à John le Carré, celui-ci rajoutait : « Signé le Fils du Père de l’Auteur ». Il n’empêche que lorsqu’il acheva l’écriture d’Un pur espion (1986), pur chef d’œuvre autour de la figure envahissante de son père, la catharsis fut telle qu’il pleura toutes les larmes de son corps. En se retournant sur son parcours, il tient que l’espionnage et la littérature ont partie liée :
« Tous deux exigent un œil prompt à repérer le potentiel transgressif des hommes et les multiples routes menant à la trahison ».
Apaisé parmi ses démons, mais toujours convaincu que l’âme d’une nation se révèle à travers ses services secrets, il a fait sienne cette forte pensée d’Oscar Wilde :
« Quand on dit la vérité, on est sûr, tôt ou tard, d’être découvert. »
A propos, le tunnel évoqué dans le titre est celui qui courrait sous la pelouse du Sporting club de Monaco , dans lequel on enfournait les pigeons élevés en batterie un peu plus bas à cet effet, afin qu’il soient lâchés au bout pour le bon plaisir de chasseurs au sortir de leur repas. Et quand ceux-ci les rataient ou les blessaient, que croyez-vous que faisaient les volatiles ? Ils retournaient à leur lieu de naissance et rentraient dans leur cage. A chacun d’apprécier la métaphore…
John le Carré aurait mérité dix fois que l’un de ses romans soit couronné par le jury du Booker Prize, l’équivalent britannique du Goncourt (sans parler du Nobel, mais il est vrai qu’il ne sait pas chanter) ; quand bien même ses éditeurs ne les leur ont jamais envoyés, obéissant ainsi à son propre refus de postuler, les jurés se seraient honorés en le distinguant ; ils étaient libres de leur choix et rien ne les en empêchait. Aujourd’hui, c’est trop tard. Si cela advenait, on dirait : « Cette année, on a donné Le Carré au Booker Prize ! »
Il a refusé toute promotion pour son nouveau livre, ce qui n’a pas étonné la critique littéraire de son pays qui sait dans quel mépris il la tient, à égalité avec l’establishment. Seule exception : l’article écrit à cette occasion pour le Magazine littéraire, ce qui n’étonnera pas les lecteurs de ses Mémoires dans lesquels il dit l’estime et la sympathie dans lesquelles il tient la critique littéraire de notre pays (et Bernard Pivot en majesté auquel il rend un vibrant hommage en raison d’un Apostrophes mémorable). Sinon, rideau sur la curiosité publique ! Il est vrai qu’il n’a pas le temps. Il vient de commencer un nouveau roman. Tant que le corps et l’esprit le lui permettront, car chacun de ses livres suppose un intense engagement personnel à tous points de vue, il continuera. Sa manière de demeurer « sain d’esprit et relativement honnête » depuis une cinquantaine d’années. A 85 ans, grand-père de treize petits-enfants, il préserve précieusement ses travaux et ses jours à venir pour les consacrer à la seule chose qui l’ait jamais passionné : écrire, tout simplement.
1 517 Réponses pour David Cornwell lève le voile sur John Le Carré
On peut comparer Inquisition et Shoah de la même façon que l’on peut comparer Camus et Dylan : bêtement.
@ radioscopie
« Quelle idée d’aller au bord de la mer pour rester les yeux sur un écran ? »
Mais tu as vu la gue.ule qu’il a? Quand il sort dans la rue il fait peur aux enfants. Et quand il se met à 4 pattes dans la plage la police
municipale demande qui est le propiétaire de ce bulldog géant.
Il faut comprendre Widergänger: il n’a rien d’autre pour donner sens à sa vie que parader sur ce blog pour essayer de se faire passer pour un génie incompris doublé d’un juif fanatique (alors qu’il n’est pas juif !! – d’où son amour inconsidéré pour un nazi comme Heidegger, son admiration pour la pensée des antisémites comme Blanchot et ses remises en question de la nature de la Shoah).
Manque de chance: il y a quelques durs à cuire ici qui se fou.tent de ses prétention délirantes et qui lui mettent le nez dans son ca.ca mental.
Et ça le rend fou de rage.
Nous avons ici en RdL, en cette belle matinée ensoleillée de week-end, la modératio de blog la plus bête du monde, la plus incompétente, la plus lamentable.
Lorsqu’un être singulier et puissant se voit coincé dans les cordes, il souffre. Voyez Benoit Hamon obligé d’avouer que son épouse travaille à la direction de LVMH : la gauche et le luxe ! Qui font bon ménage, pourtant. Et bien, il souffre…
Nous avons ici en RDL une modération qui fait bien son boulot en saquant les propos venimeux de X alias J W-C…..le facho, c’est rassurant
Pourquoi en vouloir à un fou furieux ? La punition la meilleure est de le laisser se ridiculiser, tout nu, faible comme un espion démasqué, larve apeurée au milieu de ses obsessions qui le rongent sans trêve.
9 heures 58 : bel autoportrait, bravo !
Admirons sans réserve Jean d’O qui a vu, et dit, combien le Bordelais Juppé n’est qu’un clone âgé du corrézien Hollande.
Comme le souligne DHH, les mesures d’expulsion des juifs concernent presque toute l’Europe, de l’Angleterre aux républiques italiennes, des villes germaniques à Genève, sans omettre la France, toutefois, l’expulsion des juifs d’Espagne, si elle n’est pas singulière comme mesure politique, l’est par le nombre importants de personnes concernées, mais sur la population juive présente en Espagne avant l’expulsion, il faut être très prudent, il existe des estimations hautes et basses, les historiens s’accordent sur le nombre nettement supérieur à 100 000, le »nettement » peut paraître bien vague, mais c’est précisément le terme qu’emploie Bernard Vincent ( Directeur d’études à l’EHESS) quant aux victimes de l’inquisition, à savoir celles qui périrent sur le bûcher , elles seraient entre 5000 et 10 000 pour toute la période de l’inquisition, mais ce nombre est contesté…d’autre part, d’après Joseph Perez( ancien directeur de la Casa Velasquez) 125 000 procès furent intentés par l’inquisition espagnole dont 27% pour blasphèmes, 24% pour « mahométisme » 23% pour sodomie, bigamie…10% pour fausses conversions, 8% pour luthéranisme et 8% pour sorcellerie et diverses superstitions.
Gardons nous de toute exagération fascistoïde par ce temps doux, paisible et magnifiquement propice à la réflexion judicieuse : il faut à un pays à la dérive un tyran sanguinaire, un Poutine, qui casse les codes imposés par la vieille garde nulle, un imperator inspiré qui décide, qui traite enfin les problèmes en suspens et rende une saine justice tyrannique.
Pour en finir avec l’Inquisition espagnole, ceux qui s’intéressent à ce thème devraient commencer par lire les milliers de pages de la
monumentale « Historia de los heterodoxos españoles » (1880-1882) en 8 volumes, de Marcelino Menéndez Pelayo et continuer avec les deux gros volumes de « Gárgoris y Habidis: una historia mágica de España » (1978), de Fernando Sánchez Dragó, livres sans lesquels on ne peut rien comprendre à l’Espagne, ni ancienne ni actuelle.
Et après ils peuvent lire des études plus pointus, comme par exemple celui de l’historien anglais Henry Kamen « La Inquisición: una revisión histórica » (1999), entre beaucoup d’autres.
@ de nota
Henry Kamen parle de 40.000 juifs expulsés d’Espagne (d’une population de 200.000 conversos et 80.000 juifs).
@Pablo75 dit: 22 octobre 2016 à 9 h 47 min
D’accord, il est un peu envahissant et monolithique, coléreux et utilisant volontiers des jurons, les fanfaronnades théâtrales. Ce ne sont que des réactions émotionnelles superficielles et changeantes mais les arguments pour le mettre à distance que vous utilisez ici sont vils et ne vous mettent pas en valeur. Un délit de faciès, plutôt moche visant son apparence n’est pas une bonne réponse pas plus que ce profilage religieux. Il reste un homme cultivé, nous offrant des lectures de romans pointues, passionné par son métier. La fierté légitime est étayés par son courage, son travail personnel même si une certaine fuite de la réalité devient parfois un automatisme. Laissez vivre ses vacances rêvées ou réelles, tranquillement.
Et puis tout est bien qui finit bien.
J’ai commencé à revoir La vie des autres https://youtu.be/lgCAp1OxyB0 j’espère voir la fin ce week end.
Vous méritez cette remarque, Christiane, pour votre commentaire de 10h27 : vous n’avez pas le sens du ridicule, ni de jugement sûr.
To come in from the cold ≠ venir du froid (qui ne veut strictement rien dire). D’après l’OED, ‘to come in from the cold’, meaning ‘(esp. of a spy) to return from isolation, concealment, or exile’, = reprendre du service , revenir en grâce etc.
The spy who came in from the cold = L’espion reprend du service/ Retour en grâce etc.
Pour ceux que cela interesse, un FAQ.
Les réponses ne sont toutefois pas si évidentes, mais permettent d’exclure les imposteurs.
@ christiane
Si tu es amoureuse de Widergänger, c’est ton problème, pas le mien.
Quant à ses vacances, j’ai cru naïvement qu’il allait nous fou.tre la paix pendant son séjour (à mon avis imaginaire) en Espagne. Mais je constate qu’il aboie de la même façon que quand il écrit assis sur ses WC.
Donc, c’est à lui qu’il faut demander qu’il nous laisse vivre nos vacances de lui tranquillement.
@ la vie dans les bois
À ce propos: l’Espagne d’aujourd’hui est tellement antisémite (selon le cré.tin de Widergänger) qu’elle donne la nationalité espagnole à tous les descendants des juifs expulsés il y a plus de 500 ans.
A pablo du 75, paris centre ?, je vous laisse continuer le marathon dance, je dois quitter.
Cette histoire de papy m’a bien gavée, pour finir.
Oui, c’est un fait que les Espagnols sont les plus antisémites d’Europe. Un sondage assez récent l’avait montré. Une majorité d’étudiants espagnols n’aurait pas supporté d’être assis à côté d’un juif. C’est un fait historique ça aussi, mes petits chéris… Zêtes de gros c..
la musique adoucit les mœurs https://youtu.be/ZGoy9LflTbE
Paul, je publie ici parce que chez vous d’Espagne, ça ne marche pas, je ne sais pas pourquoi.
Votre analyse de l’intime et de l’histoire chez Aragon me semble tout à fait juste et judicieuse ; je la partage entièrement. L’étude des répercussion de l’histoire sur l’intimité des gens n’est allé que s’approfondissant depuis Flaubert et l’Éducation sentimentale, c’est à dire depuis la Révolution de 1848. On ne peut lire Baudelaire sans s’y référer, Baudelaire qui en a même tiré les conséquences spirituelles.
Un magnifique rayson de soleil sur la mer à Sitges après une matinée de pluie. Mais même quand il pleut, c’est magnifique.
Lavie, les Canaries, ports francs, repères d’espions entre les deux guerres. un bon roman de Leslie Charteris (qui n’est pas une femme, mais une moitié de chinois) à Ténériffe en 37, au moment où Franco était réfugié à Las Palmas (et pas La Palma).
Nombre de marranes dans l’espionage, tropisme ou contrainte, allez savoir, le résultat est le même. caramba.
@18.51, D’accord pour recopier les coupures du Monde des livres d’hier, p. 2, sur les lettres d’Heidegger à son frangin, mais citez au moins l’auteur du papier, Nicolas Weil, monsieur Jean. Il vous en sera reconnaissant.
@ 8.05 Les témoignages de nos ex espions français pourront peut-être encore servir de matériaux aux romanciers du 21e s. Mais je ne le crois pas, car ils sont en soi plus intéressants (et prosaïques) que les vieux fantasmes des romanciers au Carré.
http://www.nouveau-monde.net/livre/?GCOI=84736100926830
@10.27 Je trouve que vous allez un peu trop loin dans votre plaidoyer pour wgg, alors qu’il ne vous épargnera jamais de ses sarcasmes si vous avez le malheur de le contredire. C’est une homme qui ne respectera jamais personne, y compris son pseudo juif, michel alba ou jacques attali. Inutile de vouloir prendre sa moindre défense.
JJJ – 11h
avec le sourire !
« Car tel est mon bon plaisir ».
(Donné à Paris , le vingt-deuxième jour du mois d’octobre, l’an de grâce deux mil seize) — ( cf : Henry-Marie Boudon, Les saintes voyes de la Croix, 1740)
Que de haine, mon brave Janssen, que de haine ! Alors que je suis totalement innocent dans ce faux débat comme aime les provoquer ces trois grosses m…. Zêtes pitoyable. Faut dire que vous faites vous aussi partie de ces grosses m….
Vous aurez sans doute remarqué, mon petit Nicolas, que les trois grosses m… qui provoquent des débats sulfureux et insignifiants sur la Rdl sont les trois grosses m… qui parlent de musique entre eux… Mais ça vous aura échappé…
Force est de constater en tout cas que les quatre grosses m… qui s’en prennent à Heidegger à cause de ses lettres à son frère Fritz, le bien nommé, ne disent strictement rien au sujet du vote de l’Unesco qui soulève le haut le cœur chez tous les Juifs et même la colère de Mattéo Renzi en Italie ; c’est dire combien nos trois ou quatre m… sont de fieffés antisémites :
http://www.dreuz.info/2016/10/21/jerusalem-pour-le-premier-ministre-italien-le-vote-de-lunesco-est-hallucinant/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
« Cette histoire me semble hallucinante. Je dois rencontrer Paolo Gentiloni dès mon retour à Rome. » a expliqué Renzi de Bruxelles, où il se trouve pour le Conseil de l’UE.
« On ne peut continuer avec ces motions, une fois à l’ONU, une fois à l’UNESCO, visant seulement à attaquer Israël. C’est vraiment hallucinant, et j’ai demandé que l’on arrête, et si l’on doit briser l’Unité européenne sur ce sujet, eh bien, qu’on la brise. »
On aura remarqué aussi que la dernière tribune de J. Attali ne porte nullement sur ce vote scandaleux (ONU/Unesco) mais sur les lettres d’amour de Mitterrand comparées à celles de Denis Diderot à Sophie Volland ! Faut le faire, tout de même, comme expression de la lâcheté d’un Juif éminent devant l’histoire et comme forfaiture intellectuelle !
C’est scandaleux de sa part ! Et inacceptable dans un cas comme dans l’autre !
J’aime beaucoup l’autoportrait de JC à 9 heures 58, très ressemblant
@ Pablo,
je connais un peu les travaux de Kamen, selon lui( université de Yale 2014) trois mille personnes seraient mortes sur les bûchers de l’inquisition, mais c’est là une estimation basse…
Quant à la nationalité espagnole accordée aux séfarades, j’ai eu la surprise de trouver le patronyme de mon père (né en Italie) dans le » listado de nombres sefardis » mais cette ascendance juive, si elle était avérée, s’est perdue avec le temps, mon père ayant été élevé dans la religion catholique, apostolique et romaine!
Pablo 10h43 j’ai lu récemment un article qui faisait mention de l’antisémitisme de fait et ordinaire en Espagne parmi les plus jeunes, les étudiants. En France nous sommes tous égaux en droit ce qui dans la réalité ne se traduit pas tout à fait par une égalité de fait. L’Etat espagnol manifeste une volonté qui ne correspond pas exactement à l’état d’esprit régnant encore tenace y compris dans la jeune génération. Avez-vous lu tous ces livres que vous citez?
« …vote de l’Unesco qui soulève le haut le cœur chez tous les Juifs… » (WGG)
Non! Widergänger! Pas tous et c’est heureux!
@ « Car tel est mon bon plaisir ».
Donc, je ne peux que m’incliner. Belle journée, chère madame.
« c’est un fait que les Espagnols sont les plus antisémites d’Europe. Un sondage assez récent l’avait montré. Une majorité d’étudiants espagnols n’aurait pas supporté d’être assis à côté d’un juif. » (Widergänger)
Moi qui lit la presse espagnole tous les jours (une douzaine de journaux et sites d’information) je n’ai jamais entendu parler de cette nouvelle invention de notre petit Faurisson fou.
X….. dit: 22 octobre 2016 à 9 h 58 min
« Pourquoi en vouloir à un fou furieux ? La punition la meilleure est de le laisser se ridiculiser, tout nu, faible comme un espion démasqué, larve apeurée au milieu de ses obsessions qui le rongent sans trêve ».
Vous parlez de qui, au juste, Zeus ? De vous-même, X ou JC…..? ou plutôt de Wgg ? Ou des deux à la fois, JCXWGG ?
En cinq années cela a probablement évolué, on a raison de tout en trois jours et puis voit-on probablement mieux la paille dans l’ œil de son voisin que la poutre qui obstrue le champ de notre vision .
http://jssnews.com/2011/12/26/un-etudiant-espagnol-sur-deux-refuse-de-sasseoir-a-cote-dun-juif/
grosse m…!
quoiqu’il en soit WGG, votre façon d’insulter s’accorde à mon humble avis au domaine de la pathologie.
Le piège à captcha est merveilleusement sadique. http://rue89.nouvelobs.com/2015/12/18/lart-trolling-comment-troller-les-trolls-262511
De nota, ce que vous racontez à propos de la recherche par patronyme, avec la listado, est assez interessante. Surtout les « sources »…
Un exemple de conversos à l’envers, futur grand prophète en son pays:
« Après son ordination en 2017 du Leo Baeck College à Londres, Casas prévoit d’être le premier rabbin né en Espagne depuis l’expulsion pour servir les 45 000 juifs (affiliés et non affiliés) qui sont aujourd’hui en Espagne. »
La volte-face du considérable Widergänger à propos d’Attali et de son dernier oracle est bienvenue. Il y a effectivement une trahison crasse dans cette attitude, sans parler des lettres de Mitterrand dont la qualité littéraire est nulle eu égard son soi-disant commerce avec Chardonne.
A vous donner la chiasse d’un trop plein de melons comme Diderot le raconte plaisamment à sa belle.
@ Bérénice
L’Espagne actuelle est BEAUCOUP moins antisémite que la France (je vous signale que là-bas il n’y a pas de parti d’extrême droite).
Quand je suis arrivé en France il y a plus de 30 ans, dans le premier repas avec des gens d’un certain âge auquel j’ai assisté, j’ai entendu des propos antisémites virulents que non seulement je n’avais jamais entendu en Espagne, mais que, dans ma naïveté politico-historique de l’époque, je croyais disparus depuis longtemps d’un pays aussi civilisé que la France.
Ce n’est pas compliqué: moi je n’ai jamais entendu des propos antisémites en Espagne, alors qu’en France je les entend partout. Et trois fois je me suis fait traiter de « sale juif » dans la rue (une fois dans le métro, une fois aux Halles et une autre fois dans Le Marais), alors que je ne porte aucun signe religieux distinctif et personne, donc, peut savoir si je suis ou pas juif.
Après, il faut aussi savoir ce qu’on appelle antisémitisme et qui c’est qui accuse (« d’où il parle », comme on disait avant). Dans ce blog on a le cas d’un goy cinglé pour qui tout le monde est antisémite sauf lui (qui est révisionniste).
La volte-face du considérable Widergänger à propos d’Attali et de son dernier oracle est bienvenue. Il y a effectivement une trahison crasse dans cette attitude, sans parler des lettres de Mitterrand dont la qualité littéraire est nulle eu égard son soi-disant commerce avec Chardonne.
A vous donner la chi.asse d’un trop plein de melons comme Diderot le raconte plaisamment à sa belle.
Quel plaisir voir Widergänger écumer de rage, même en vacances !!
Et quel plaisir d’être traité d’antisémite par un admirateur d’un nazi qui était un amoureux éperdu de Hitler et de Goering!!
Il est en pleine crise de démence ce pauvre Widergänger. Tous ceux qui ne parlent pas du vote de l’Unesco sont antisémtes, y compris Att.ali !!!!!
Pierre Assouline a intérêt à en avoir parlé…
Chez Attali, c’est volontaire ; chez toi c’est inconscient, et par là d’autant plus significatif, grosse m…!
@Janssen J-J dit: 22 octobre 2016 à 11 h 44 min
Au plaisir de vous lire à nouveau. (J’aime les combats à la loyale et celui que ciblais ne l’était pas.)
« c’est parce que tu ne lis pas les bonnes feuilles, grosse m…! »
(Widergänger)
Pas de doute: notre admirateur de nazis n’est pas à Sitges voyant par sa fenêtre un magnifique rayon de soleil sur la mer après la pluie, mais assis comme d’habitude dans ses chiottes.
de nota, c’est excellent !
Je ris toute seule. Cela doit être un truc qui revient sur le tapis …
donc, peut savoir si je suis ou pas juif. Pablo.
Peut-être à cause d’une caractéristique physique ? Lui avait fait son parti d’en rire pour ne pas pleurer.
« @ 8.05 Les témoignages de nos ex espions français pourront peut-être encore servir de matériaux aux romanciers du 21e s. »
Marc Dugain, avec son opus » l’homme nu » fait quelques amalgames, et a identifié un objet de paranoïa : les big data américains. Cependant, tout n’est pas à jeter dans ce livre.
Cependant, tout n’est pas à jeter dans ce livre
Présumons qu’il sera flatté de votre mansuétude.
Hop, il est temps de quitter.
Merci encore de nota, pour votre message de 11h34.
Ceci dit, des manifestations actuelles en Allemagne contre l’extension de la surveillance de masse légalisée et l’intrusion dans la sphère privée de’à peu près n’importe qui sous n’importe quel prétexte et justifiées par le pouvoir par les risques liés au terrorisme. J’ai entendu sous forme de boutade qu’il était possible de tracer l’usage des sex-toys connectés.
pour donner suite 12h46:
https://wikileaksactu.wordpress.com/category/surveillance-globale/
Nous devons rester, nous autres universitaires bardés de médailles, calmes et modérés : si nous ne voulons pas nous asseoir à côté d’un Juif, d’un Arabe, d’un Nègre ou d’un Politicien …. mais c’est pour ne pas être incommodé par l’odeur. Rien à voir avec du racisme malvenu : c’est olfactif. Purement olfactif.
si le modérateur n’était pas un robot on dirait qu’il marche sur la tête.
le même qui me sucre de temps en temps des post mesurés et polis ne bronche pas devant des échanges qui sont un feu d’artifice scatologique
DHH est-ce que vous avez conscience que c’est à cause de vous que tout ce bordel est arrivé avec ces trois grosses m… ? dont vous avez su parfaitement bien dégager les effluves… !
Nous félicitons Judith DHH pour la création sous nos yeux émerveillés du concept de « feu d’artifices scatologiques ». Ce qui nous ramène aux Elections 2017 et nous comble d’espérance rance.
des échanges qui sont un feu d’artifice scatologique
et qui resteront dans les annales de la rdl!
Nous avons la joie de vous annoncer une grande nouvelle ! L’ONU a tranché : Wonder Woman mettra bien ses super-pouvoirs au service d’une campagne d’un an sur l’émancipation des femmes et des filles. Wonderwoman, prénom Hillary, a été désignée vendredi ambassadrice honoraire des Nations unies, en présence de l’actrice Lynda Carter, qui l’a incarnée à la télévision, et de la présidente de DC Entertainment Diane Nelson, qui détient les droits du personnage.
On dit qu’une tournée en compagnie du Prix Nobel de Littérature, Abdul al Zimmermann ben Dylan, est prévue dans le Moyen Orient où Wonderwoman devrait faire des miracles féministes, ce que la majorité des adeptes du chamelier attendent, confiants.
« De regreso a Sefarad » El pais 29/04/2015
« En estos días se reúne la III Cumbre Erensya que permite el encuentro, cada dos años, de la diáspora sefardí. Impulsadas por el Centro Sefarad-Israel, su propósito es estrechar los vínculos entre España y las comunidades sefardíes establecidas por todo el planeta. Es la primera vez que la reunión se celebra en nuestro país y no es casualidad que lo haga coincidiendo con la aprobación de un proyecto de ley de envergadura histórica, el que permitirá reconocer la nacionalidad a los sefardíes que han mantenido a través de los siglos y de la distancia una especial vinculación con España.
Desde la expulsión de los españoles que profesaban la fe judía en 1492 de los reinos de Castilla y de Aragón, y en 1498 del reino de Navarra, los judíos de origen español han llevado a España en el corazón, con verdadero cariño, con una inmensa nostalgia y sin ningún rencor…,etc »
La totalité de l’article:
http://elpais.com/elpais/2015/04/28/opinion/1430221669_653292.html
On y trouve des faits étonnants et inconnus de la plupart d’entre nous: que pendant la « guerra de Africa » (en fait au Maroc au 19ième siècle), des soldats espagnols furent accueillis en libérateurs par des gens qui leur parlaient « un espagnol étrange », la « haketia »…Qu’en 1916, le gouvernement espagnol signa avec la Grèce un traité par lequel il prenait sous sa protection tous les sépharades d’origine espagnole…Q’en 1924, Primo de Rivera concédait la nationalité espagnole à tous les « protégés » d’origine espagnole…Que pendant le Seconde Guerre mondiale la diplomatie espagnole écrivit « una de sus paginas mas gloriosas » en sauvant des milliers de juif.
On voit que tous les sépharades ne sont pas haineux et rancuniers comme certain.
@wgg
tout cela c’est de ma faute me dites vous .
je veux bien être responsable mais pas coupable
Notez que j’ai débattu avec vous de manière honnête, courtoise et respectueuse sans discrétiser par l’injure vos arguments et en tentant de nourrir le débat par des documents
bonnes vacances
Quand on parle de l’antisémitisme espagnol, depuis des mois voire années, on ne cite QUE cette fameuse enquête selon laquelle un étudiant sur deux refuserait de s’asseoir à côté d’un juif…Permettez-moi d’être très sceptique sur la méthodologie de cette enquête, si toutefois elle existe vraiment (rien que la question est absurde).
DHH dit: 22 octobre 2016 à 14 h 05 min
J’espère en tout cas que vous aurez compris qu’il faut prendre des précautions dans les objections que vous pouvez présenter à ce que je peux écrire quand on a vu de quoi ces trois gros c. sont capables, qui profitent de la moindre chose pour icher dessus tellement ils sont pleins de haine.
pendant le Seconde Guerre mondiale la diplomatie espagnole écrivit « una de sus paginas mas gloriosas » en sauvant des milliers de juif. (gontrand l’imbécile qui vante avec délectation un régime fasciste !)
______
C’est pour ça que Walter Benjamin s’est suicidé. Pov’ c.nn.rd !
Ce qui suit n’existe pas, Yad Vashem se trompe bien sûr:
« Figuras como la de Sanz Briz, Romero Radigales, Ruiz de Santaella, Rolland de Miota, Julio Palencia, José de Rojas, Martínez de Bedoya o Eduardo Propper, algunos de ellos reconocidos como Justos entre las Naciones en Yad Vashem, el centro mundial de documentación y conmemoración del Holocausto, contribuyeron a salvar de los campos de exterminio nazis a miles de judíos, »
Le cas de Walter Benjamin est à part. Il a probablement été suivi par des agents allemands.
y-a-t-il à Sitges un beau café confortable, façon café central à Vienne et ceux de la Herrengasse, où simplement du parasol sur chaises en plastoc pour baigneurs tatoués ?
Eh bien si on vous le demande, Phil, il sera toujours possible de répondre que vous n’en savez strictement rien.
Autre question ?
vous vous échinez, comme le disait Isocrate,à doctement débattre sur le soi-disant antisémitisme espagnol, ce qui est une belle khommri ! alors voilà « notre ami » Georgius; inoubliable auteur du « Lycée Papillon » dans ce florilège !
La fille de Monsieur Mayer
Rébecca s’est mariée avant hier
Elle a épousé l’fils Lévy
Le marchand d’rob’s du passage Brady
Y avait là Madam’ Pomeratzbaum
Monsieur Smoutz, Monsieur Olimbaum
L’oncle Schwartz, la cousin’ Kaufmann’
Et les onz’ frèr’s Hartman
Le Docteur Blum égal’ment
Qui était de la fête
En l’honneur de c’t’évèn’ment
Avait changé d’chaussettes !
Refrain
Ah ! mes enfants
On s’en souviendra longtemps
Dans dix ans on parlera
Encor’ de la noce à Rébecca
Il y avait eut un grand déjeuner
La p’tit’ Rébecca avait l’ventre gonflé
Son mari, un typ’ sans façon
Dut déboutonner son pantalon
L’Docteur Blum mangeait avec ses doigts
Sa femme lui dit deux fois :
« Ça te donne un très mauvais air
Tu n’as donc pas de couvert ? »
Il lui répondit viv’ment :
« Ne me fais pas d’reproche
Comme il était en argent
Je l’ai mis dans ma poche »
Refrain
Ah ! mes enfants
On s’en souviendra longtemps
Dans dix ans on parlera
Encor’ de la noce à Rébecca
Après l’déjeuner on dansa
Les onz’ frèr’s Hartmann n’attendaient que ça
Mais ça provoqua des malheurs
Ils y mirent un peu trop d’ardeur
Voilà que de la poch’ d’un gousset
Deux sous tombèr’nt sur le parquet
Tout le mond’ se précipita
Un’ bagarre éclata
Madam’ Kaufmann fut blessée
Et conduite à l’hospice
Les deux sous fur’nt retrouvés
Cachés entre ses cuisses
Refrain
Ah ! mes enfants
On s’en souviendra longtemps
Dans dix ans on parlera
Encor’ de la noce à Rébecca
Pour calmer tous les invités
Qui se montraient un peu surexcités
Rébecca joua du piano
Le fils Lévy vendit deux manteaux
L’oncle Schwartz offrit des cigares
Monsieur Smoutz en prit un dar’-dar’
Mais il dit au moment d’fumer :
« J’ai l’bout qu’est pas coupé ! »
L’pèr’ Mayer crie très fort :
« Pas coupé !… C’est tragique
Foutez-moi c’t’homme-là dehors
C’est un sal’ catholique ! »
Refrain
Ah ! mes enfants
On s’en souviendra longtemps
Dans dix ans on parlera
oh, mais c’est vrai ! les Français sont si spirituels ! si élégants !
Excellent chocolat viennois au Grand Comptoir de Lyon à Brioude !
« Il est vrai qu’à 16 ans, son père l’envoyait chercher ses clubs de golfs oubliés dans un palace sans lui préciser qu’étant parti sans payer la note, l’adolescent risquait gros. »
C’est le meilleur moyen que ça se passe « the fingers in the nose »…
« Segun el Moshad, el servicio de inteligencia israeli, la « lista de Schindler » de los españoles (des services diplomatiques) contiene 46000 nombres. No es posible evaluar el numero de los que pasaron por el territorio (espagnol) hasta la salvacion…
…en novembre de 1975, cuando llego la noticia de la muerte de Franco, el rabino de la gran sinagoga de Nueva York invito a sus fieles a elevar una oracion por su alma « porque tuvo piedad con los judios »….
Luis Suarez, 2009, Académie d’Histoire de Madrid, a notamment écrit sur l’expulsion des juifs.
T’en veux plus? Dommage, il faut que j’y aille…
Ni l’un ni l’autre, Phil. On est dans l’entre-deux. Mais il y a quelques cafés sympas notamment en la carrer Marquès Montroig qui est l’artère centrale de la ville, et sur la petite Plaça industria. Sur le front de mer aussi. Sitges a su conserver un certain charme. Elle a été une bourgade d’artistes aussi jadis, avec un musée qui en rend compte.
Franchement ce n’est pas demain la veille que je ferai le déplacement jusqu’à Brioude pour un chocolat chaud alors que je m’en prépare de délicieux chez moi, avec du bon lait entier bilogique de vaches jersaises et du cacao Chuao des meilleures fèves du Venezuela (post-Chavez).
Mais le modérateur c’est peut-être un agent secret ? Hon le voit pas, hein ! I splanque… I scache comme le steak !
Ben le modérateur dans ces cas-là faut lui faire une tête… au Carré…
Bon je sors ; c’est même étonnant qu’on puisse raconter des trucs pareils…
Le double exil (1933-1944)
Les réfugiés juifs allemands en France (112 min)
http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/diasporas/les-juifs-d-allemagne/les-refugies-juifs-allemands-en-france-10-06-2016-81962_63.php
merci Wgg. il faut repérer un café avec vue, sans musique, avec des fauteuils confortables. une ville habitée par des artistes en a toujours un. l’Espagne est en train de légiférer pour rhabiller le touriste torse nu, principalement du low cost angliche. A Madrid impossible d’entrer au café des arts sur l’Alocha en tongs.
Pour les fauteuils confortables, j’ai mon immense terrasse où je suis confortablement installé face à la mer à 50 mètres à peine. Le soleil brille et les nuages dans le ciels se sont dissipés. Un léger vent frais n’est pas pour déplaire. Il y a même quelques baigneurs.Bref, le bonheur !
Sur Akadem on trouve d’excellentes conférences du MAHJ notamment sur le grand livre de Shmuel Trigano et sur la biographie de Derrida par Benoît Peters. Entre beaucoup d’autres passionnantes.
c’est parfait, Wgg. ne vous plus qu’à jouer les contrastes comme Larbaud qui lisait ses Baedeker d’Autriche-Hongrie quand il se trouvait en Espagne, s’amusant à préciser le souvenir de telle placette de Vienne ou de Brünn, en vue des grands palmiers d’Alicante.
Le port de la tenue des égoutiers
est donc toujours recommandé
à qui se risque à passer
par le commentarium…
Bref, l’incomparable Jacques Attali
ne s’essaie-t-il pas moins à comparer
deux correspondances amoureuses
qu’à regretter que les sentiments
qui y sont étalés, dans des conditions
parfois discutables, ne soient que déclaratifs
lorsqu’ils se retrouvent dans les promesses
des grands amoureux des corps électoraux
que sont les politiques en campagnes ?
Préservativement.
Oui, c’est une façon d’être toujours là où on n’est pas. Au fond, c’est ça l’exotisme, un exostisme intérieur devenu une façon d’être, pour ainsi dire une philosophie, pas si éloignée du romantisme et notamment de celui de Kleist (dont je me sens à bien des égards très proche) vu par Christa Wolf : Kein Ort. Nirgends.
« je vous signale que là-bas il n’y a pas de parti d’extrême droite). »(Pablo)
Ça veut pas dire qu’elle est inexistante – les franquistes n’ont pas disparu avec franco, ils se reproduisent et prospèrent dans la droite
« je n’ai jamais entendu des propos antisémites en Espagne, »
j’ignore ce qu’il en est maintenant mais il n’y a pas si longtemps il fallait être baptisé pour pouvoir y trouver du travail, entre autres
il n’y a quasiment plus de Juif -« En España, los judíos no llegan a las 100.000 personas, estima Querub. » http://www.bbc.com/mundo/noticias/2014/04/140328_espana_sefardies_pasaportes_az_bd
La droite au pouvoir a appelé les descendants des Juifs expulsés d’Espagne par l’Inquisition à venir s’installer en Espagne. on peut pas dire qu’ils s’y précipitent , et ils ne sont pas rares à critiquer cette mesure (même article entre autres nombreux articles et réactions allant dans ce sens) » en medios israelíes y españoles hubo una interpretación política de esta medida »
« Según esas lecturas, la ley es un llamado a reactivar la economía española, todavía en crisis, con una comunidad de reputación en el comercio y la banca. »
Mais tout va bien puisque berg et contrand fins connaisseurs assurent qu’il n’y a pas d’antisémitisme en Espagne (ni de racisme aussi d’après eux ? ) : ce pays est l’exception en ce bas monde ça baigne
« Según esas lecturas, la ley es un llamado a reactivar la economía española, todavía en crisis, con una comunidad de reputación en el comercio y la banca. »
_______
C’est la première réflexion que m’a faite ma cousine Jeanne quand nous en avons parlé. Elle peut demander comme moi la nationalité espagnole puisqu’elle est descendante d’une Esther Alba, sa mère, qui a finit ses jours à NY mariée à un galeriste new-yorkais après avoir longtemps vécu en Tunisie. Cette cousine m’avait même fourni la liste des noms qui peuvent y prétendre, où figure celui d’Alba, ainsi que celui d’Assouline. Si je m’installe en Espagne pour ma retraite, je la demanderai, ce sera plus facile pour avoir un compte bancaire ici. Un appart à Sitges avec terrasse sur le front de mer, ça m’irait bien… Faudrait que je ponde mon chef-d’œuvre, et pis Passou me filera le Goncourt pour m’aider à m’installer, ça baigne…
En España no hay apenas judíos (aproximadamente el 0,1% de la población) pero sí una fecunda y prolongada tradición cultural antijudía
En no pocas ocasiones, izquierda y derecha comparten la misma imagen estereotipada respecto a los judíos
http://politica.elpais.com/politica/2015/09/08/actualidad/1441707339_106016.html
Charleville veut acheter l’ami Tu-tues avec lequel Sanglolon menaça Cudecaporal ! pan ! pan !
Phil dit: 22 octobre 2016 à 15 h 49 min
s’amusant à préciser le souvenir de telle placette de Vienne ou de Brünn, en vue des grands palmiers d’Alicante.
Ca paraît essetrêmement classique, chui très atteint aussi…
Mais alors quand il faudra vérifier la vérification des symptômes de la maladie de Alzheimer, je vois pas trop comment ça se passe…
Merci fred. Cet article remet opportunément les pendules à l’heure !
« il n’y a pas si longtemps il fallait être baptisé pour pouvoir y trouver du travail, entre autres »
A mon avis cela fait très longtemps Fred… Tellement longtemps que personne ne s’en souvient!
Personne n’a jamais dit ici qu’il n’y avait aucun antisémitisme en Espagne.
Quant au motif de la « loi du retour » espagnole, j’irai plus loin que toi mon bon Fred. Non seulement elle n’a aucun contenu moral et n’a que des visées sordidement économiques, mais l’objectif caché est de faire revenir des juifs en Espagne pour le plaisir de les expulser à nouveau! Si, si! Je t’assure! Je le tiens de bonne source!
Je fais des recherches pour trouver quel était l’objectif caché de l’aide apportée aux juifs par les espagnols pendant la Seconde guerre mondiale. Forcément mercantile, forcément intéressé. Je trouverai!
L’article d’El Pais ne contient rien que l’on ne puisse écrire sur n’importe quel autre pays d’Europe, en particulier, la France.
Les chiens galeux comme gontrand se complaît dans la dénégation, signe de leur antisémitisme. On ne peut absolument pas dire la même chose de la France !
aucun antisémitisme en Espagne. (ce c. de gontrand)
_______
Quel c.nn.rd !
1/2
Tout le monde sait, sauf quelques con.nards, que le régime de Franco sauva beaucoup de Juifs, même s’il aurait pu sauver bien plus. La réalité a été très bien résumée par cette phrase de Pedro Cobo:
« Franco conoció y permitió la entrada de miles de judíos a España, salvándolos de una muerte segura y, por contradictorio que parezca,
Franco fue un antisemita convencido hasta el final de sus días. »
(Conferencia pronunciada en el panel “México frente al asilo político” organizado por el Festival de Cine Judío 2011 el 25 de octubre de 2011 y publicada en el sitio enlacejudio.com).
« El Generalísimo Francisco Franco, Jefe del Estado Español, falleció el 20 de noviembre de 1975. Al margen de cómo juzgarle la Historia, lo que sí es seguro es que en la historia judía ocupará un puesto especial. En contraste con Inglaterra, que cerró las fronteras de Palestina a los judíos que huían del nazismo y la destrucción, y en contraste con la democrática Suiza que devolvió al terror nazi a los judíos que llegaron llamando a sus puertas buscando ayuda, España abrió su frontera con la Francia ocupada, admitiendo a todos los refugiados, sin distinción de religión o raza. El profesor Haim Avni, de la Universidad Hebrea, que ha dedicado años a estudiar el tema,
ha llegado a la conclusión de que se lograron salvar un total de por lo menos 40.000 judíos, vidas que se salvaron de ir a las cámaras de
gas alemanas, bien directamente a través de las intervenciones españolas de sus representantes diplomáticos, o gracias a haber abierto España sus fronteras. »
(The American Sephardi à la mort de Franco).
« Tengo pruebas de que el Jefe del Estado español, Francisco Franco, salvó a más de sesenta mil judíos durante la Segunda Guerra Mundial. Ya va siendo hora de que alguien dé las gracias a Franco por ello. »
(Chaim Lipschitz, auteur du livre « Franco, Spain, the Jews and the Holocaust ». Declaraciones a la revista Newsweek en febrero de 1970).
2/2
« El poder judío no fue capaz de cambiar la política de Roosevelt hacia los judíos durante la Segunda Guerra Mundial. El único país de
Europa que de verdad echó una mano a los judíos fue un país en el que no había ninguna influencia judía: España, que salvó más judíos que todas las democracias juntas. » (Salomón Ben Ami, Ministro de Asuntos Exteriores de Israel y Embajador de Israel en España. Declaraciones a la revista Época en 1991).
« El pueblo judío y el Estado de Israel recuerdan la actitud humanitaria adoptada por España durante la era hitleriana, cuando dieron ayuda y protección a muchas víctimas del nazismo.
(Golda Meir, siendo Ministra de Asuntos ExterioresDebate en el Parlamento israelí, Knesset, el 10 de febrero de 1959).
« La España de Franco fue un refugio importante de judíos que se arriesgaron a venir, escapando de la Francia de la libertad, la fraternidad y la igualdad. No quiero defender a Franco, pero en la Segunda Guerra Mundial muchos judíos se salvaron en España e ignorarlo es
ignorar la historia. (Israel Singer, Presidente del Congreso Mundial Judío. Entrevista en El Mundo, 17 de diciembre de 2005).
« El hispanista francés Joseph Pérez a la pregunta que él mismo se formula « ¿se habrían podido salvar más judíos si el gobierno español se hubiera mostrado más generoso, aceptando las sugerencias de sus cónsules en la Europa ocupada por los nazis? » responde « desde luego » y añade a continuación: « Hasta 1943… Madrid no quiso complicaciones con Alemania e incluso después de aquella fecha se prestó a colaborar con agentes nazis ». No obstante, Pérez concluye: « a pesar de todo, el balance global es más bien favorable al régimen: no salvó a todos los judíos que pedían ayuda, pero salvó a muchos. »
“Siempre me ha sorprendido la ayuda que Franco prestó a los judíos perseguidos por el nazismo. No se le caían de la boca las condenas de la conspiración judeo-masónica que, estaba convencido, hacía peligrar el ser de España. Sin embargo, ya durante la Guerra Civil, Franco y sus ministros dieron instrucciones a los representantes consulares de España para que protegieran de la discriminación y la expropiación a los sefardíes de los territorios que iban cayendo bajo el control de los alemanes. Tras la caída de Francia en 1940, el falangista Serrano Suñer concedió visados a numerosos judíos asquenazíes, que así salvaron la vida; y a los que conseguían atravesar la frontera, les daba salvoconducto para que pudieran pasar a Portugal y América. Cuando Hitler, a partir de 1943, puso en marcha la
solución final, la entrega de pasaportes españoles a los judíos de habla castellana en los consulados de la Europa ocupada se tornó
sistemática. De resultas de esta política humanitaria salvaron la vida de 46.000 a 63.000 judíos o quizá más.
(Pedro Schwartz, hijo de Juan Schwartz Díaz-Flores, uno de los diplomáticos españoles que más judíos centroeuropeos salvó).
Mais, évidemment, les rédacteurs de « The American Sephardi », Pedro Cobo, Chaim Lipschitz, Salomón Ben Ami, Israel Singer, Joseph Perez, Pedro Schwartz et Golda Meir ce sont des imbéciles, des fascistes, des chiens galeux et bien sûr des antisémites pour le goy Michel Alba (« gontrand l’imbécile qui vante avec délectation un régime fasciste ! »…. « Les chiens galeux comme gontrand se complaît dans la dénégation, signe de leur antisémitisme »).
Jusqu’à quand Widergänger, le révisionniste, l’admirateur d’un nazi qui adorait Hitler et Goering, va continuer d’insulter impunément les juifs?
Le petit Cazeneuve, perdu mais retrouvé, attend sa maman à l’accueil du Syndicat de la Magistrature. Les sauvageons ont été privés de dessert.
Peut-on être plus ignoble que Michel Alba qui ose traiter, je le répète, les juifs (dont Golda Meir !!) qui ont reconnu que Franco a sauvé des dizaines de milliers juifs, d’imbéciles, de fascistes, de chiens galeux et d’antisémites?
Mais c’est quand que ce goy puant la con.nerie la plus crasse va fermer sa put.ain de gue.ule de crétin absolu?
Si les Demoiselles du No Borders avaient un peu de cœur, elles offriraient en charité bien ordonnée leur gorge aux enjunglés de Calais, avant démantèlement. C’est tout ce qu’ils désirent.
Privés de désert ! C’est là qu’est l’os !
@WGG 16 h 29
ce post à votre intention, prudent comme vous l’avez souhaité,de pure information, apparemment peu contestable, donc assez inoffensif j’espère pour ne pas mettre en branle la machine à injures
Je m’étonne que le nom d’Assouline rende ceux qui le portent éligibles à la récupération de la nationalité espagnole ; au Maroc ce nom avec un suffixe berbère, celui qu’on trouve dans le nom de ville Goulimine par exemple , indique une filiation qui remonte aux premiers occupants juifs du Maroc, des berbères vivant pour la plupart dans le sud, notamment dans le Tafilalet (les toshabim) et dont les descendants se reconnaissent aujourd’hui à leurs yeux fréquemment bleus ou verts .
A cette population s’est mêlée dés avant l’expulsion une population juive ibérique aux noms espagnols (toledano Perez Duran Sportes ) du fait que l’Andalousie arabe d’avant la chute de Grenade formait une sorte d’espace musulman continu avec le Maroc , et nombreux étaient les groupes familiaux juifs qui se répartissaient entre le Maroc et l’Andalousie et qui se sont regroupés au Maroc au moment de l’expulsion ;on les appelle megorashim, et théoriquement ils devraient être les seuls à bénéficier de la naturalisation offerte .
Et les uns et les autres se sont immergés dans la culture arabe dont ils ont adopté la langue , dans une forme qu’on appelle judéoarabe , qu’ils écrivaient en lettres hébraïques et le plus souvent ils ont pris des noms et des prénoms arabes .
A l’exception toutefois de ceux des expulsés qui se sont repliés dans les présides espagnols d’Afrique du nord ,où l’on était moins sourcilleux sur le judenrein et qui ont gardé leur langue sous la forme qu’on appelle Haketia
Paleine dit: 22 octobre 2016 à 18 h 36 min
Privés de désert ! C’est là qu’est l’os !
Vous retardez Pennylane ; le Figaro était sur le Desert Trip du Nobel depuis le 16/10 :
« (…)On y a entendu de splendides versions de Desolation Row, Don’t Think Twice It’s Alright, Tangled up in Blue, Simple Twist of Fate, Ballad of a Thin Man, soit un concentré de sa géniale production des années 1965 à 1975. Pour ce deuxième concert depuis sa nomination au Nobel, Dylan n’a pas décroché un mot, comme à son habitude, se contentant d’égrener devant nos yeux ébahis et pour nos oreilles non moins ravies, une anthologie de son répertoire. Avec une surprise majeure en fin de set Like A Rolling Stone, sa chanson la plus importante, qui révolutionna le rock et l’écriture à sa sortie en 1965, pas chantée par son auteur depuis trois ans.(…) »
DHH dit: 22 octobre 2016 à 18 h 44 min
@WGG 16 h 29
ne pas mettre en branle la machine à injures
Trop dangereux j’ai arrêté ; c’est le seul cas.
@Pablo,
comment appréhendez-vous cet article paru dans la Vanguardia? Merci.
aucun antisémitisme en Espagne. (ce c. de gontrand)
J’ai dit exactement le contraire à 17h07! Il ne prend même plus la peine de lire…
Je ne suis pas Pablo, mais l’article de La Vanguardia, de Nota, prouve que n’importe qui peut raconter n’importe quoi contre l’opinion unanime des principaux intéressés. Si je comprends bien il nous dit que Franco en a laissé mourir beaucoup qu’il aurait pu sauver. Pourquoi pas? Il aurait pu aussi entrer en guerre contre l’Allemagne. Mais ce qui ôte toute crédibilité à l’auteur, c’est qu’il parle de quelques centaines de juifs sauvés alors que toutes les sources juives officielles parlent de 46000 à 60000 vies sauvées.
Mes amis, Albablabla n’est pas plus en Espagne que je ne suis à Tombouctou. Et je vais vous le prouver. Parce que là commence son honnêteté intellectuelle.
@ de nota
Même si l’article est superficiel et très tendancieux (Pilar Rahola c’est une hystérique de l’indépendentisme catalan, célèbre pour les âneries qu’elle écrit dans les journaux et dit à la TV -Youtube est plein de ses con.neries), il ne raconte rien de nouveau. Tout ça on le sait depuis longtemps. Sauf qu’il y a des causes et des explications aux faits, qui sont complexes, et que l’article s’abstient soigneusement de citer. Il est même ridicule quand il dit que Franco n’a pas voulu sauver des milliers de juifs et dans la phrase suivante, qu’il a sauvé quelques centaines (alors que Pedro Schwartz dit que le franquisme a sauvé la vie de « 46.000 à 63.000 juifs ou peut-être plus »).
Dans les textes que j’ai cité tout ça est dit plusieurs fois: dans le franquisme il y avait des antisémites et de filosémites (et même des juifs, comme le diplomate Juan Schwartz Díaz-Flores, qui a sauvé beaucoup de juifs). Le grand hispaniste Joseph Pérez résume très bien cette histoire: « malgré tout, le balance global est plutôt favorable au régime: il n’a pas sauvé tous les juifs qui ont demandé de l’aide, mais il en a sauvé beaucoup. »
La conclusion est, donc, que Franco: 1) était antisémite 2) qu’il n’a pas sauvé tous les juifs qu’il aurait pu sauver et 3) qu’il a sauvé des dizaines de milliers de juifs.
En tout cas je fais plus de cas aux affirmations des rédacteurs de « The American Sephardi », ou à des spécialistes comme Pedro Cobo, Chaim Lipschitz, Salomón Ben Ami, Israel Singer, Joseph Perez, Pedro Schwartz ou à la ministre des Affaires étrangères à l’époque Golda Meir, qu’à la nouille de Pilar Rahola.
@Gontrand,
« Y si hubo algunos centenares que consiguieron pasaporte español y no acabaron en los campos de exterminio… »
« les quelques centaines » que vous évoquez concerne les juifs qui ont pu obtenir un passeport espagnol grâce à l’action de diplomates en poste à Budapest ou à Salonique, ces « quelques centaines » n’ont donc rien à voir avec le nombre de juifs qui ont pu trouver refuge en Espagne…
@ gontrand
Il faut pas chercher de la logique chez Widergänger: c’est un dingue avec une mauvaise foi infinie. Il est capable d’affirmer tout et son contraire sans penser un seul instant que les gens qui le lisent ne sont pas co.ns et voient de loin ses manipulations pueriles. C’est simple, pour lui on est tous « des minables qui ne supportent pas qu’un type comme moi en sache dix milliards de fois plus qu’eux. Ça les humilie. Mais j’y peux rien. Ils n’ont qu’à la fermer et à se mettre à lire au lieu de gueuler, tous ces sales trous du c.. »
Qu’est que tu veux faire contre ça? C’est de la folie pure et dure.
@DHH
La liste officielle, vous y lierez les noms d’Alba et d’Assouline :
http://www.harissa.com/news/article/les-noms-des-juifs-reconnus-comme-sefarades-par-lespagne
@ Widergänger
Et le nom de famille de ta mère il y est aussi?
Merci Pablo pour votre réponse…auriez-vous une dent contre les catalans? J’ai vécu dans la banlieue de Barcelone, il m’en reste un bien beau souvenir et qui ne doit rien au décor…mais je dis ça par taquinerie car j’aime l’Espagne toute entière, Dieu m’en est témoin…
de nota, quand Luis Suarez cite le Mossad qui parle d’une « liste de Schindler » de 46000 juifs, il me semble que c’est bien de l’action des services diplomatiques espagnols qu’il s’agit.
Je suis sur la liste. Par le nom de famille de ma mère : allegria
Je peux demander la nationalité.
que signifie, je vous prie, les lettres entre parenthèses à la fin des patro-nymes ?
de nota
« auriez-vous une dent contre les catalans? »
Non, pas une: les 32 qu’il paraît qu’on a.
je ne veux pas prendre partie : ici, on dirait Alep, depuis deux jours.
La shoah pour moi est rattachée intimement à la procédure d’élimination du peuple juif fomentée par Hitler et appliquée par ses sbires ;
le reste, massacre, pogrom, croisade (personne ne parle jamais des cathares)
& synonymes
anéantissement, assassinat, étripage, belligérance, boucherie, bousillage, conflagration, dévastation, destruction, extermination, génocide, hécatombe, holocauste, immolation, invasion, pogrom, riflette, sac, saccage, guerre, bain de sang , guerre sont des termes spécifiques suivant les situations.
n’ai jamais constaté de racisme « espagnol » contre les juifs. Par contre ressentiment féroce et durable entre les castillans et les catalans. ça oui.
ai du mal à piger pourquoi autant de rage dans vos échanges ; ne connais rien de tout ça. Les républicains étaient eux aussi chassés par Franco.
rose dit: 22 octobre 2016 à 20 h 17 min
Je crois que c’est une lettre qui renvoie à l’origine des listes.
>widerganger
ah ! ?
(o)
(i)
(l)
c’est de tradition en Amérique la donation de collectionneurs privés aux musées nationaux ou autres et la salle porte le nom des collectionneurs ; à Paris nous allons avoir la chance d’avoir au musée d’Orsay
Maurice Denis
http://www.patrimoine-religieux.fr/rubriques/haut/agenda/denis-autoportrait.jpg/image_preview
en grand format, pardon pour le rikiki
C’est étrange ce besoin de contrôle absolu les uns sur les autres avec insultes qui volent . Depuis 24 heures on finit par ne plus savoir très bien de quoi on parle, mais quel dommmage qu’on ne puisse voir les visages en gros plan, ça donnerait une émission de tv à faire pé.ter l’audimat.et quelles belles archives pour l’I.N.A.
et puis Odilon Redon
http://jtrumel-coursfrancais.ent-lfval.net/brouillon/epreuve-orale/sequence-6—dom-juan-de-moliere/histoire-des-arts-odilon-redon-et-l-ange-dechu
« judenrein » c’est un terme chleuh ? non enfin je veux dire schleu, comme dit dhh,en bonne gestapiste.
ce n’est pas une histoire de contrôle absolu Paul ; c’est un qui suit son fil, à lui, très perso. et l’autre qui assène que le premier est dans l’imposture intellectuelle, à ses yeux à lui. Il semblerait que les deux ont une immense culture mais peu de zones de rencontre, de chevauchement ; donc peu de possibilités d’échanges et peu de respect.
>DHH
c’est complètement le hasard, sur le site avec Odilon Redon il y a tout un chapitre sur madame Bovary ; nous n’en sortons pas … 🙂
@Popol
« C’est étrange ce besoin de contrôle absolu les uns sur les autres avec insultes qui volent . »
« C’est étrange, ce besoin qu’ont les marins de faires phrases ». Audiard, ça vous a quand même une autre gueule que Popol Vuh, non?
À propos de réfugiés allemands, le livre de souvenirs d’Edith Aron, que Pierre Aron, son fils et mon ancien prof d’allemand à Chaptal, a fait éditer en 2014, « Il faut que je raconte » :
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44997
C’est vrai que c’est amusant. Je voulais faire ouvrir l’appartement d’Alba par les pompiers en leur disant que mon vieux cousin ne répondait plus au téléphone depuis 48 heures, mais ma femme me l’interdit. Va falloir trouver autre chose.
nous allons avoir aussi Vuillard
http://www.edouard-vuillard.com/images/top10/2070.jpg
ce sont des mécènes ; ils doivent aimer Paris !
« Depuis 24 heures on finit par ne plus savoir très bien de quoi on parle » Paul Edel,
Vous a pas plus le lien sur la racine Carré et son mentor ?
Maintenant on en est au foot, avec Vargas Llosa.
Chaloux dit: 22 octobre 2016 à 20 h 48 min
cela n’a rien de drôle.
Mais c’est exactement cela ; tout l’après-midi aux champignons je vous en ai parlé. Vous n’êtes donc pas sourd dingue. Alors changez d’attitude. Bord.l.M.rde.
Excusez-nous rose, mais on était pliés en quatre!
et c’est bonnard, on va pouvoir visiter la roulotte
http://www.cape-tourisme.fr/wp-content/uploads/2015/04/ciel-dété-ma-roulotteP.Bonnard.1915.jpg
« C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases ». J’ai la voix de Francis Blanche qui corrige.
>Chaloux
pauvre co…..ard.
ça rime.
bonne soirée à tous sauf à chaloux et à sa meuf, pauvres hères.
Tout ce que vous voudrez, douce Rose. Pas l’habitude de contredire les dames.
« Je m’étonne que le nom d’Assouline rende ceux qui le portent éligibles à la récupération de la nationalité espagnole »
On l’a déjà dit.
La péninsule assouline est en Grande Garabagne.
Il faut avoir google earth, pour voir ça.
@ Chaloux
À propos de Francis Blanche, tu connais sa chanson, écrite avec Pierre Dac, je crois, et chanté par Les Quatre barbus « La pince à linge »?
@Pablo.
Oui je connais, Pablo, mais ma préférée c’est la complainte des robinets qui fuient.
Ce soir j’ai mangé des choux farcis.
celle que je préfère de Francis Blanche c’est « Général à vendre » une merveille de tendresse. Ah pardon, c’est vrai Jacadi « la chanson n’est qu’un art mineur » !
T’inquiète pas, au train où vont les choses, on va bientôt mettre Edith Piaf au programme de l’agrégation en lieu et place de Proust. Ça permettra peut-être de recruter quelques âmes perdues pour la carrière que plus personne ne semble vouloir désormais embrasser. On aura ainsi une culture majeure pour une école des bas fonds…
Rose, vous n’aviez pas remarqué qu’on vous la donne la raison des lettres. Ce sont les initiales des noms de ceux qui ont constitué les listes qui ont servi de base de données.
Ainsi :
L= Viene de Lusaweb (anciens Juifs portugais)
0= Copia del senor Jeff Malka (<Orthohelp)
T= Viene de Toledo
I= Viene del Rabino Rabbi Haïm Levi (<Ifm)
J’aime le silence, le rien, le vide, le néant, ca me procure un grand soulagement.
Nicolas, Ils sont tous partis sur la digue,regarder la mer.T’as vu la vaisselle cassée qu’ils ont laissé dans la cuisine?
Un peu de douceur.
Faudrait pas que Bernardaud se mette en grève…
Sinon tout le monde au Kebab !
Paul,
étonnant.
Autant le blog de monsieur Paul Edel fait boudoir à vieilles chèvres mâchonnant leurs citations littéraires sans fin, autant la RdL est devenue une Nef des Fous, bien plus représentative du vivre-ensemble-heureux des veaux français.
Le cri fait gouffre, par où le silence se rue.
C’est une lacanerie on ne peut plus adaptée.
Il y a eu un premier désastre ferroviaire, Phil; avant que le chemin de fer occupe l’espace il y eut les chutes de cheval (A Luigia Pallavicini caduta da cavallo, Foscolo); on imagine aisément les doits des premiers fabricants d’ustensiles accidentellement frappés en tapant sur un silex; le premier accident de parachute eut le privilège de feindre la flamme chez Picasso (Guernica); je n’ai jamais eu un accident de voiture, mais je suis tombé en marchant en ville — mauvais état du trottoir. Bref, nous ne sommes pas à l’abri d’un accident, et ça depuis l’origine… ce n’est pas toujours évident mais c’est comme ça… c’est peut-être une conséquence du fait que le futur est derrière nous, alors un téléphone qui brûle n’est qu’une malfaçon, incidents de parcours qui ne coûtera cher que au fabricant — entre temps, si la nécessité l’impose, on peut téléphoner de n’importe où, ou presque.
20h08 WGG: une liste similaireissue du site Atlantico.
http://www.astrosurf.com/nitschelm/Page_noire_christianisme.htm
Saint Barthélémy: 30 000 morts.
« Le cas de Walter Benjamin est à part. Il a probablement été suivi par des agents allemands. »
Si mon souvenir est bon, WB a réagi à une fausse information.
« Au total, le nombre de morts est estimé à 3 000 à Paris, et de 5 000 à 10 000 dans toute la France, voire 30 000 » (Wikipédia)
Ce qui vous permet, mademoiselle Bérénice, d’avancer le chiffre de 30.000, fourchette haute, c’est votre choix …
Sur Walter Benjamin:
« De nouvelles directives avaient été envoyées de Madrid à la police des frontières. Il était désormais interdit de laisser pénétrer en Espagne des réfugiés démunis de visas de sortie délivrés par la France. Cette mesure, destinée sans doute à décourager les apatrides, fut rapidement abrogée. Benjamin était trop épuisé pour faire demi-tour et recommencer une telle expédition. De plus, il craignait d’être livré à la Gestapo. Prévoyant l’issue négative possible de la tentative, il s’était muni de tablettes de morphine qu’il avait montré à Arthur Koestler à Marseille. Il les absorba le 26 septembre (1940), laissant un mot demandant de ne pas le sauver.»
Jean-Michel Palmier, Walter Benjamin, Les belles lettres, p. 470
Une approche:
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/02/giorgio-bassani-le-leggi-razziali.html
Prix Nobel pour un footeux, et pourquoi pas.
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-prix-nobel-pour-un-footballeur/739450
A Burgos, M. Vargas Llosa qui vient d’être fait docteur Honoris causa de l’Université, critique la société du spectacle; des moeurs culturelles, qui à l’époque du wild web et des réseaux sociaux, deviennent pour beaucoup : « je consomme, , je mate, je joue », shootés aux chocs émotionnels, dans la superficialité et la frivolité – le livre de M. Dugain et C. Labbé, l’homme nu », le dit mieux-
et l’attribution du dernier Nobel de Littérature, va dans ce sens. Qui n’aura peut-être aucune autre conséquence que des téléchargements de fichiers, pour quelques minutes de shoot.
M. Vargas Llosa revient également sur cette coexistence contre-nature, et inévitable, livre numérique/ livre papier, qui banalise l’acte d’écrire, et celui de lire…
mais c’est pas cela dont je voulais me souvenir.
Dans la cathédrale de Burgos, à l’origine un temple marial, maintenant classé au patrimoine de l’humanité, agrandi au fil du temps d’une d’une multitude des chapelles, sur le sol de la croisée du transept, il y a le tombeau du Cid Campeador et de son épouse Chimène.
Mais la cathédrale, en laquelle Vagas Llosa entraine ses lecteurs, pour une » Conversation à » la Cathédrale » , n’est pas un édifice religieux, ni ne se trouve en Espagne. C’est une taverne de Lima.
Et ce livre de près de 600 pages demande un effort, du temps, toutes choses, que la pratique décervelante du web en flux tendu, tend à faire devenir un luxe.
Bon dimanche.
On va le mâcher.
Un prix Nobel pour un footeux, et pourquoi pas
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-prix-nobel-pour-un-footballeur/739450
A Burgos, M. Vargas Llosa qui vient d’être fait docteur Honoris causa de l’Université, critique la société du spectacle; des mœurs cu.lturelles, qui à l’époque du wild web et des réseaux sociaux, deviennent pour beaucoup : « je co.n.somme, , je mate, je joue », sh.ootés aux chocs émotionnels, dans la superficialité et la frivolité – le livre de M. Dugain et C. Labbé, l’homme nu », le dit mieux-
et l’attribution du dernier Nobel de Littérature, va dans ce sens. Qui n’aura peut-être aucune autre conséquence que des téléchargements de fichiers, pour quelques minutes de sh.oot.
M. Vargas Llosa revient également sur cette coexistence contre-nature, et inévitable, livre numérique/ livre papier, qui banalise l’acte d’écrire, et celui de lire…
Il existe une seconde partie au Grand entretien avec Pierre-Yves Rougeyron, d’octobre 2016.
Très remarquable.
M V LL ? Il dénonce la « civilisation du spectacle » depuis qu’il en a fait lui-même largement partie, quand il s’affichait dans le pouvoir sur scène contre son comparse alberto fujimori, ou sur l’estrade du bazar littéraire de stockholm…, sans doute pour s’en expurger ou excuser.
Bon écrivain du pouvoir de l’amour et de l’amour du pouvoir absolu en exil. Piètre auto-analyste exotique de la civilisation du spectacle.
« cela fait très longtemps »
au moins jusque vers le milieu des années 70 – après je ne sais pas
Et il fallait un mariage catho
« personne ne s’en souvient! »
closer gontrand vous êtes personne! quelle modestie
Janssen J-J dit: 23 octobre 2016 à 10 h 07 min il s’est donné du mal, à commencer par un retour de veste et statut de renégat pour enfin devenir multimillionnaire consacré et fréquenter la jet set dont thatcher et l’ultra droite espagnole , Il vaut mieux en rire
Rose,
frais parcours que celui que vous proposez à l’ombre de ces expositions d’automne.
Il y manque Gauguin qui affirmait : « J’aime la Bretagne, j’y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j’entends le ton sourd et puissant que je cherche en peinture. ». Cette volonté de puissance, ces rapports de force qui s’affrontent au plus profond de ses toiles seraient un bel écho aux luttes… voluptueuses de des messieurs d’ici, cette nuit… Luttes traversées par DHH, souveraine avec son art de tisserande, son jugement lucide et prudent appuyé sur la maîtrise de soi, bref, la sagesse. Paul et Nicolas préfèrent l’abstraction géométrique parfaitement non-figurative des amoncellements de vaisselle cassée.
De grandes questions restent en suspens. il suffit de se pencher sur les textes et de bien les interpréter…
« Incertitude, ô mes délices
Vous et moi nous nous en allons
Comme s’en vont les écrevisses,
À reculons, à reculons. »
(écrivait Apollinaire en regardant les écrevisses.)
Mouais, ca me fait vaguement penser à Gide et Valery mais je ne suis pas un spécialiste. Dans tout les cas le proselytisme de Wgg me répugne. Je suis venu pour en apprendre sur littérature sur la rdl et y a un gars qui impose ses sujets hors sujet tout droit sorties de ses obsessions.
Je constate.
le ‘tit chien aboie, et on passe.
Je n’ai aucun souvenir du raout webesque lors de l’attribution du Nobel de littérature à Vargas Llosa; ça a du être qq chose…
Mais c’est à cette occasion qu’est reparu » Co.n.versation à la Cath. tédrale », avec un bandeau rouge, du fraîchement nobélisé.
Il y a en épigraphe, une citation de Balzac. Encore lui.Pour donner une très belle définition de ce qu’est un romancier.
dhh, souveraine en énarchie, avec ses petites saillies de kapo. Oh, oh.
LDVB Vargas Llosa est titulaire de quarante doctorats honoris causa à travers le monde, une fois de plus ou de moins ne va pas changer son CV édifiant. N’ai toujours de lui que » la ville et les chiens », initialement il avait pensé à des titres commeLa morada del héroe puis Los impostores. 529 pages, à relire.
http://yspaddaden.com/2016/03/28/ville-chiens-de-mario-vargas-llosa/
Tu veux voir la classe?
Mon cher Max,
je suis la véranda, il va commencer à pleuvoir et je protège mes pieds en les posant sur une traverse de la table pour qu’ils ne soient plus en contact avec le sol de brique froid; seules mes mains restent dégagées quand j’écris. Et je t’écris que je suis très heureux et que je serais content si tu étais là car il y a dans la forêt des choses qui pourraient nous occuper des années, allongés dans la mousse à réfléchir. Adieu, je vais bientot venir.
Ton Franz
Pour donner une très belle définition de ce qu’est un romancier. Et vous ne nous la confiez pas! Dommage.
En tout cas elle ne me concernera pas et vous, LDVLB? qui écrivez si souvent de façon édifiante sans pour autant éditée, jusqu’à preuve du contraire. ( Je sors mon parapluie ne possédant aucun bouclier, je tends le dos!)
En guise conclusion je dirais que l’amitié excuse beaucoup http://m.slate.fr/story/66907/attali-gerard-depardieu mais que la Shoa beaucoup moins, notamment quand on l’instrumentalise. Je vais tenter de voir (enfin) la fin de La vie des autres où au bout de 5 minutes résonnent les mots de glaive et bouclier dans la bouche de la Stasi et où l’on comprend en un éclair toute l’instrumatilasation que chacun en fait pour simplement réaliser ses petits désires personnels.
Pov’ Nicolas, le cerveau pas plus gros qu’un petit pois.
En tout cas, à Sitges, beau temps, petit déj sur la terrasse. Sublime. Je dirais même plus, sublime. Et c’est vrai qu’écrire est une activité passionnante. Il suffit de quelques rayons de soleil, d’une belle terrasse, et c’est reparti de plus bel.
Tous les couillons qui hurlent dans les stades applaudiront et siffleront conspueront ceux qui défendent la littérature et les écrivains. Le monde est en train de se suicider, c’est clair. Ce qui est inédit, c’est que ce suicide se fait dans la joie et la bonne humeur avec la bénédiction de tous les défroqués et des béni-oui-oui.
Dans « l’Amie prodigieuse », on comprend comment la prise de conscience politique vient à une petite Lila pas réglée bien qu’approchant de l’adolescence, à la manière d’un déclic qui la bouleverse et lui fait perdre à jamais l’innocence du cocon familial. Lila se demande ce que sont et qui sont les nazis-fascistes, les monarchistes…, le marché noir. Elena s’efforce de résumer la nature de ses sanglots quand son amie intime comprend que tout son environnement est peuplé d’adultes entachés par des histoires peu reluisantes traçant entre eux des frontières jusqu’alors invisibles : « il n’existe aucun geste, aucune parole ni soupir qui ne contienne la somme de tous les crimes et que continuent à commettre les êtres humains » (195). Annick Percheron, une politologue branchée sur la genèse de la conscience et des attitudes politiques des jeunes de 16 à 20 ans, n’a jamais émis l’hypothèse d’un déclic déterminant à l’origine d’une structuration et d’un rapport définitivement politisé au monde chez ses jeunes. Or, l’expérience de Lila, entre 10-12 ans, aussi subjective et singulière que veut bien la présenter le roman, pourrait avoir été celle de plusieurs générations populaires d’après guerre… Le déclic lié à la découverte qu’un monde épouvantable mais encore bien vivant était là, mais à occulter au nom des nécessités la reconstruction, de la réconciliation et du progrès…, aurait produit en Europe un rapport collectif vicié au politique dont les séquelles se feraient encore lourdement sentir aujourd’hui. C’est le tour de force d’un bon roman d’apparaître comme supérieur à toute science politique ou sociale, dans ce qu’il suggère. Elena Ferrante est une superbe romancière de la mémoire populaire enfouie de l’Italie des années 1950, et bien plus que cela encore, une conteuse prodigieuse.
Il faut avoir fouillé toute la vie sociale pour être un vrai romancier, vu que le roman est l’ histoire privée des nations.
Petites Misères de la vie conjugale (1845)
Honoré de Balzac
Janssen J-J .oui,bien d’accord avec vous une romancière importante , exemplaire avec une vue large de la société italienne d’aprés guerre et la place des femmes,des enfants, de l’éducation.. De pous parler de l’adolescence avec une telle justesse, c’est un vrai tour de force littéraire….on n’a pas hélas,l’équivalent en France aujourd’hui..
la chabot magnagna trouvé l’épigraphe, de » co.nversion en la catedral’; well, un exploit. merci qui ? merci google.
Les chiens de Lima ont une signification particulière pour Vargas de Llosa, spécialement dans ce livre.
Mais j’avais bien aimé » Tours et détours de la vilaine fille », un road trip all over the world, un amour fou de deux amis de jeunesse, un amour de toute une vie qui s’achève, par des retrouvailles enfin; horriblement tardives.
D 10h: Que pensez-vous de l’opposition des Wallons à ratifier le traité commercial avec le Canada et fait de ce fait opposition à l’unanimité nécessaire au plan européen?
Mario Vargas Llosa : quand on a lu un de ses romans, on a envie de lire tous les autre, comme pour Faulkner ou Fitzgerald
Mario Vargas Llosa
La ville et les chiens
La tante Julia et le scribouillard
La demoiselle de Tacna
Histoire de Mayta
Qui a tué Palomino Molero
Kathie et l’hippopotame – La Chunga
L’homme qui parle
Éloge de la marâtre
Lituma dans les Andes
La vérité par le mensonge
Le poisson dans l’eau
Jolis yeux, vilains tableaux
Les cahiers de don Rigoberto
La fête au bouc
Le paradis… un peu plus loin.
Tours et détours de la vilaine fille
Le rêve du Celte
Conversation à La Cathédrale
Je n’ai pas lu ceux qui succèdent. LDVB il eut été plus facile que vous l’ayez donnée mais vous aimez cultivé le’intrigue alors même qu’il n’y a pas lieu ou autre hypothèse vous êtes atteinte épisodiquement d’un complexe anal de rétention d’information.
la chabot magnagna et ses délires scato, devrait trouver ici sans problème un interlocuteur AU STADE ANAL, pour enculer des mouches sur la terrasse. Un peu marre de trainer toujours après mes com’, cette loque verbeuse.
well, un exploit. merci qui ? merci google.
oui je me joins à vous pour les remerciements car vous êtes vous aussi une utilisatrice éclairée, merci pour vos liens choisis et fort intéressants. Calmez vous cependant, ce dimanche n’en est qu’à sa demie-journée.
Merci d’avoir libéré mon message de 9H26.
J’ai toujours trouvé à rapprocher toutes les rétentions sous une même rubrique: constipation, désolée à moins que vous proposiez une autre explication, le cadeau qui fait défaut chez tous les avares, les pingres me mène à penser qu’ils sont restés coincés au stade sadique-anal, ne veulent pas faire plaisir, rétention qui s’origine dans un développement perturbé.
Je vais laisser boursouflure 1er et sa chabot, animer leur dimanche comme ils en avaient l’habitude. Ce qui maintenant, connaissant les tenants et les aboutissants, de leur petit cercle mer.eux, nous fait rigoler en douce.
Ce 9h26 est accessible depuis un bon moment, a-t-il été retenu? Excusez-moi de mettre votre parole en doute mais j’ai pu le lire dés le début de matinée.
Je vais laisser boursouflure 1er et sa chabot
Si j’ai peine à m’identifier à ce terme que vous me destinez je ne vois pas en revanche à qui vous faites allusion pour boursouflure, un de ceux qui se serait refusé ou un de ceux que vous ne pourriez accepter au sein de votre clientèle?
La conclusion est sans appel : alors même que le « roman national », récit patriotique de la nation, a progressivement disparu des programmes scolaires à partir du milieu du XXe siècle, celui-ci reste prégnant dans la conscience des élèves, quelle que soit leur origine sociale ou géographique. Sous leur plume, une trame linéaire et chronologique se déploie, jalonnée de grands hommes et de grands événements.
Et si vous pensiez à WGG je vous fais la remarque que votre vocabulaire choisi et méprisant vaut le sien, ne pas vous contrarier, surtout pas, je tairais les noms qui me viennent vous concernant , trop salissant à écrire et à lire et je regrette qu’ils me viennent en pensée pour illustrer votre sinistre perversité prétentieuse et péteuse.
Et puisque j’aime assez donner du plaisir, sachez LDVLB que vous ne me manquerez pas, que ce fâcheux incident puisse vous procurer un agréable dimanche loin de cette république qui semble malmener vos nerfs et vient à bout et encore facilement de votre fair-play légendaire et de vos bonnes manières pourtant appréciées par chacun d’entre nous, du moins je le suppose. quel dommage que vous preniez ombrage de la moindre phrase comme s’il s’agissait d’ un vomitif puissant ou d’une chose dégageant une de ces odeurs répugnantes qui ne laisse de solutions que la fuite ou le mouchoir parfumé .
le refus de la Wallonie de ratifier cette gigantesque escroquerie qu’est le Ceta est une bouffée d’air frais et démocratique. Le Canada n’est , tout le monde le sait, le larbin des USA.
Et là, ce larbin de 10 000 000 de km2, l’une des grandes puissances économique du monde se la fait mettre par une chouette baraque à frites 700 fois plus petite et qui refuse les merdres qui vont inonder l’Europe, sans contrepartie, bien entendu ! Vive la Wallonie et la baraque à frites « Chez Bys », Rue d’Eupen à Verviers !
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