Le féroce cri d’amour de Robert Menasse pour l’Europe
On connaît des romanciers qui se lancent dans un projet comme dans un défi oulipien : soit tel personnage à telle époque dans telle ville et qui d’emblée se trouve soudain dans telle situation extravagante : que peut-il lui arriver ? Imaginez donc la suite si l’on vous dit que l’homme en question est en fait un cochon (lire ici les premières pages), un vrai porc lâché en plein quartier Sainte-Catherine à Bruxelles, surgi de la rue de la Braie, avant de tourner au coin de la rue du Vieux-Marché-aux-Grains, de manquer de se faire renverser par des voitures et de poursuivre son bonhomme de chemin, parfois en s’énervant tel un taureau dans les rues de Pampelune, tandis qu’un homme est mystérieusement assassiné à l’hôtel Atlas… Et lorsque vous découvrez peu après que l’écrivain Robert Menasse (Vienne, 1954) a inventé cette situation initiale pour, dans son cinquième roman La Capitale (Die Hauptstadt, traduit de l’allemand/Autriche par Olivier Mannoni, 440 pages, 24 euros, Verdier) se livrer à une satire des institutions européennes, vous vous demandez si c’est du lard ou du cochon.
En fait, c’est de la littérature à son meilleur, cocasse, drôle, sardonique, hénaurme, informée, politique. On n’avait pas lu depuis longtemps un livre, tous genres confondus, aussi juste sur l’Europe à l’heure où les européens en chœur déplorent la tragédie de Notre-Dame-de-Paris comme une blessure humaniste transnationale. Une fois séchées leurs larmes, ils devraient tous se jeter sur les péripéties de l’affaire du cochon. Aux plus cultivés, cela rappellera certains chapitres de L’Homme sans qualités de Robert Musil. Chute de l’Union européenne ou chute de la dynastie Habsbourg, c’est tout comme.
Menasse s’est jeté dans cette histoire car il en avait marre de lire et d’entendre « Bruxelles veut… » sans avoir la moindre idée de la tête du Moloch qui décidait pour lui. Il a pris une résidence en ville (rue Dansaert, à la Maison des littératures Passa Porta) pour deux ans afin d’y effectuer des repérages, d’écouter les conversations et d’y enquêter, non à la Mediapart mais plutôt à la Zola. Il est vrai que le réel est ubuesque dans cet univers d’experts et de la lobbyistes. Et pourtant, Menasse reste optimiste : il voit en l’Europe le continent où l’on peut encore espérer en la raison même si les lieux de son théâtre d’ombres incite plutôt au délire, entre le Berlaymont, siège de la Commission européenne, laquelle mène la politique supranationale de l’Union, et le château-fort du Juste-Lipse où siégeait le Conseil européen jusqu’à son récent déménagement dans une cage grillagée ultra-moderne, où l’on défend les intérêts nationaux de chacun des pays membres.
En incipit à L’Europe buissonnière (1949), une toute autre Europe, Antoine Blondin écrivait : « Passé huit heures du soir, les héros de roman ne courent pas les rues dans le quartier des Invalides ». Menasse a découvert qu’il en allait tout autrement à Bruxelles : les personnages lui sautaient aux yeux sinon à la gorge, plutôt sombres sinon dépressifs, le suppliant de l’inscrire dans son grand roman. Ce que c’est que de se colleter avec la capitale d’une monarchie surréaliste (la Belgique, pas l’Union européenne). A force, il a trouvé six personnages en quête d’auteur et les a enrôlés. A Bruxelles, où la culture est le parent pauvre là où l’économie règne, le mot même de « culture » est tenu comme un gros mot. Rien n’est humiliant pour un haut fonctionnaire eurocrate que d’être muté à la tête d’un service culture. C’est vécu par la victime non comme une mission mais comme un châtiment, même si l’éducation est dans le lot (et Erasmus est une réussite), ce que subit Fenia Xenopoulo, une grecque carriériste furieuse de cette relégation, incident de parcours dans lequel s’engouffrent d’autres personnages tout aussi typés. Un fil rouge les réunit : le Big Jubilee Project, autour des survivants des camps de la mort, qui aura pour effet d’aggraver tout ce qui part en vrille à Bruxelles, dans les arcanes et les manœuvres de laquelle on est vite entrainés.
On en oublie vite l’enquête policière diligentée pour arrêter le commando de tueurs polonais auxquels le Vatican a commandité l’assassinat de l’homme à l’hôtel Atlas. De toute façon, c’est un prétexte, un procédé narratif pour parler du vrai sujet : l’idée européenne, qui repose sur un idéal, est une bonne idée ; pourquoi alors ca ne marche pas, ca ne fonctionne pas, tout va de travers ? A croire qu’ils se battent pour défendre des intérêts personnels jusqu’à ce que leur égoïsme tue ce qu’ils avaient encore en commun.
Le roman est si savoureux, malgré l’entrecroisement des récits qui exige parfois de s’accrocher, que jamais l’Europe, sujet qui apparaît pesant et provoque des soupirs dès que le mot est prononcé, n’a semblé aussi légère. Avec un humour corrosif qui fait penser à la manière dont Albert Cohen raillait les fonctionnaires de la SDN dans Belle du seigneur, Menasse décrit un monde où l’on s’attend à tout mais pas à la caricature de tout. Car pour que ca se décompose, il faut bien que cela ait été composé. Ce qu’un intitulé de chapitre résume bien :
« Il n’est pas obligatoire qu’il existe des liens réels entre les choses, mais sans eux tout se désagrègerait »
A sa parution, une polémique a accompagné le livre dans les médias de langue allemande. Greffée dans l’histoire du nazisme, donc nettement politique, elle s’est développée autour du traitement de deux personnages beaucoup moins fictifs que le porc chahuteur de l’incipit. Il s’agit de deux des fondateurs de l’Europe Jean Monnet et surtout Walter Hallstein (1901-1982), premier président de la commission européenne. En creux, la méthode de l’écrivain était mise en cause. Elle ne lui est pas spécifique et a été maintes fois éprouvée quitte à faire scandale (on se souvient de celui qui suivit la parution de Jan Karski de Yannick Haenel). Menasse a en effet mis dans la bouche de Hallstein des propos qu’il n’a jamais tenus mais qui sont des paraphrases de textes qu’il a écrits. La discussion a le goût et la couleur de la citation mais n’en est pas une. Rien de répréhensible dans le procédé dès lors que l’auteur est fidèle, honnête et de bonne foi. Ce qui est le cas en l’espèce. Il n’empêche, il a dû présenter de plates et publiques excuses pour faire taire la clameur. Et encore ! Les nationalistes les plus durs ont jugé que ce n’était pas assez. Ils ont même fait pression pour que le Deutscher Buchpreis (leur Goncourt) lui soit retiré. Dans le même esprit, on lui a reproché de s’être trompé, ou plutôt d’avoir « falsifié » l’Histoire, en situant à Auschwitz le discours d’inauguration de la Commission européenne (1958) pour les besoins de « son » histoire.
Une véritable réflexion sur la vraie nature de l’identité européenne se niche en creux dans ce polar enveloppé d’une ironie dévastatrice. Même si l’esprit critique du satiriste ne perd jamais ses droits, on le sent admiratif du travail accompli par les fonctionnaires européens (30 000 pour gérer vingt-huit pays), de leur créativité et du type de rapport qu’ils ont su instaurer entre eux, de la tension dans laquelle ils vivent entre la digue dressée en permanence contre les intérêts communautaires et la défense des intérêts nationaux.
Bruxelles restera-t-elle la capitale de l’Union européenne et de l’Otan ? Robert Menasse en doute. Après l’avoir lu, nous aussi. Pourtant, si Bruxelles a été choisie, c’est aussi parce qu’avec ses trois langues officielles, sa vingtaine de maires souverains dans leur district et son statut de capitale d’un pays qui peine à exister comme nation, elle reflétait ce que les pionniers de l’UE imaginaient comme un laboratoire européen à ciel ouvert où l’on érige l’art de la négociation et du compromis au rang d’un des beaux-arts. Robert Menasse a touché du doigt le cœur du paradoxe bruxellois : plus le fonctionnement de la capitale est anarchique, chaotique et bordélique, plus l’Union européenne régule à mort la vie quotidienne de ses citoyens. Mais alors, si ce n’est Bruxelles… Interrogé par Libération, l’écrivain a donné une réponse qui risque de poser problème :
« A long terme, personne n’acceptera qu’une capitale nationale soit aussi celle de l’Union. Le défi, c’est que l’Europe unie, postnationale, crée une capitale unie. Cette ville de l’avenir, nous devons la construire à Auschwitz. C’est le lieu que l’on ne pourra ni ne devra oublier, qui a montré les conséquences les plus radicales du nationalisme et du racisme. L’histoire et le futur y seraient alors unis. Une idée parfaitement logique, qui n’a aucune chance d’être réalisée ».
C’est à se demander qui est le plus fou, de l’auteur ou de sa créature porcine toujours en liberté dans les rues de Bruxelles, du moins dans son imagination. Alors pourquoi pas Auschwitz ? Il est vrai que la ville occupe une place de choix dans un chapitre tragi-comique. L’auteur fait faire à son sympathique personnage principal une brève visite au camp où il est attendu (« Cher Martin Sussman, je me réjouis de pouvoir vous accueillir à Auschwitz »), ce qui est l’occasion de situations absurdes où l’humour noir le dispute à l’humour juif lorsque, per exemple, deux policiers polonais le voyant allumer une cigarette en sortant complètement sonné de la chambre à gaz, l’enjoignent : « No smoking in Auschwitz »…
C’est aussi là que la mélancolie dont sont frappés la plupart des personnages prend un air plus grave. Car à ses yeux, il y a bien une ligne sémantique entre Auschwitz et l’origine de l’Union européenne («premier projet politique qui a fait de la reconnaissance des droits de l’homme le fondement de sa constitution »), particularité congénitale qui oblige cette institution politique à être aussi une institution morale (voir également à ce sujet l’entretien avec Jean-Claude Milner). Au « plus jamais ça » ressassé ad nauseam jusqu’à ce que la formule se vide de son sens originel, s’est substituée une interrogation puissante sur le devenir de « tout ça », lorsque les derniers témoins auront disparu et que, comme le dit Paul Celan dans Renverse du souffle :« Nul ne témoigne pour le témoin. »
L’auteur se revendique « écrivain européen » dans la mesure où il écrit sur son époque dans l’esprit des Lumières, de manière à ce que ses lecteurs contemporains s’y reconnaissent et que ses futurs lecteurs comprennent ce passé-là. N’était-ce pas Milan Kundera qui définissait déjà un européen comme quelqu’un qui a la nostalgie de l’Europe ?
Qu’on ne se méprenne pas : La Capitale n’a rien d’un pamphlet europhobe. Tout au contraire : c’est le cri d’amour d’un européen convaincu qui aimerait bien que ça s’arrange, que l’Union européenne fasse des efforts, que sa machine bureaucratique soit moins lourde, que ses résistances soient levées, qu’elle s’humanise, enfin.
(« Hargadon’s pub à Sligo, République d’Irlande , photo David Lefranc ; « Robert Menasse » photo D.R.)
1 048 Réponses pour Le féroce cri d’amour de Robert Menasse pour l’Europe
deux policiers polonais le voyant allumer une cigarette en sortant complètement sonné de la chambre à gaz, l’enjoignent : « No smoking in Auschwitz »
bon dieu mais c’est bien sûr c’est là qu’il faut reconstruire nostre dame lassouline..et faire une grosse messe havec dlalourde dirphiloo courte..plein dbonnes soeurs et les deux papes ça va sans dire
Dommage, j’ai commencé par cliquer sur le faiseur haenel, qui est à l’histoire et à
la littérature ce qu’Homais est à la science, et suis retombée ici.
http://larepubliquedeslivres.com/les-ecrivains-sont-ils-de-meilleurs-historiens/
Il était temps que la RDL macronienne siffle le début de la campagne pour les élections européennes. L’incendie va bien l’aider. Et les écrits plutôt « anti »… doivent pas détourner de not’ droit chemin. PRO EUROPEENS VERTS, restons unis !
« L’auteur fait faire à son sympathique personnage principal une brève visite au camp où il est attendu (« Cher Martin Sussman, je me réjouis de pouvoir vous accueillir à Auschwitz ») »
Quel humour, mon dieu, c’te porcherie intellectuelle.
« Robert Menasse est né le 21 juin 1954 à Vienne où il vit actuellement. En 1980, il termine des études de lettres et de philosophie par une thèse de doctorat sur « Hermann Schürrer : le type du marginal littéraire ». »
Alors c’est ça l’europe de la macronie.
Bon, demain, je vais mettre un cierge pour que ce bordel cesse enfin.
Je préfère un « waouh » à un cri féroce.
https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Francois-Xavier-Bellamy-l-effet-waouh-de-la-droite-1619088
bouguereau dit: 20 avril 2019 à 18 h 55 min
si à ctage là ça passe pas tout son temps a slécher la bite c’est qu’il est malade bonne clopine..ça va tcouter 200 balles chez le véto
–
mais pourtant toi t’es en pleine santé, grosbougue ?!
@ pour que ce bordel cesse enfin.
une seule solution : s’extraire de la porcherie, n’aller jamais y mettre les pieds, ou n’y plus jamais paraître. Remonter à la cime des branches ou aller laver ses affaires au lac de valdène. Réétudier Huysmans dans un cloître à Ligugé ou à Ganagobie.
Pas besoin de cierge ni de bite au cirage à la rdl pour ça.
« déplorent la tragédie de Notre-Dame-de-Paris comme une blessure humaniste transnationale »
La catastrophe suffit, Passou, il n’y a pas mort d’homme…
« Rien n’est (PLUS) humiliant pour un haut fonctionnaire eurocrate que d’être muté à la tête d’un service culture »
23h05
Je n’ai pas lu le billet, pour une fois.
Je me suis assez salie les yeux avec le peu que j’en ai lu. Sans compter ton commentaire.
Je sais pour qui je vais voter .
Bonne « messe »
…
…tout et rien, » il faut bien, que tout le monde s »éclate « ,!…le parti vrai,…etc,!…
…
Pourquoi chercher ce Hallstein que le grand public, ventre mou européen, ne connait pas, alors que Schuman fascisant membre de la Wehrmacht est à portée de métro à Bruxelles ?
Loin de Musil, Menasse est un produit intellectuel de cette Autriche rétrécie, comme Bernhard.
C’est à se demander si il ne fallait pas demander aux Allemands de venir nous gratifier d’une quatrième raclée de suite pour qu’on se réveille. Peuple vachard, pleurnichard, capitulard. Les avortons qui fréquentent la clinique du bon docteur Passou ne représentent pas la France, peut s’en faut, mais leurs vomissures salissent. En psy compétent, il suffit d’écouter. Alors écoutons…
c’est le cri d’amour d’un européen convaincu qui aimerait bien que ça s’arrange, que l’Union européenne fasse des efforts, que sa machine bureaucratique soit moins lourde, que ses résistances soient levées, qu’elle s’humanise, enfin.
Pauvre Assouline, contraint par ses amis de club et les innombrables obligations contractées pour se maintenir là où il est, à prendre un bout de la traîne Loiseau.
Attention tout de même. Elle plisse les yeux, elle tire la langue, il sera bouffé.
Toujours du côté du service, jamais de celui de la pensée…Un destin.
« N’était-ce pas Milan Kundera qui définissait déjà un européen comme quelqu’un qui a la nostalgie de l’Europe ? »
On n’aura jamais la nostalgie de l’Europe de Bruxelles, par contre. La vraie Europe, dont Kundera a la nostalgie, est celle du XVIIIe, des Lumières et du libertinage, où tout le monde parlait français. Alors, l’Europe c’était la France. Aujourd’hui, c’est l’euro et l’ultra-libéralisme poussé par les Allemands. On n’a pas gagné au change. Le roman en question, que je n’ai pas lu, soutient-il cette thèse ?
« C’est à se demander si il ne fallait pas demander aux Allemands de venir nous gratifier d’une quatrième raclée de suite pour qu’on se réveille »
Mais la raclée économique, elle est là, en 2019.
Que cet autrichien soit consterné de cet ultra libéralisme mondialisé bati sur les ruines d’Auschwitz, c’est son problème.
Pas celui des Européens convaincus.
Menasse « aimerait bien que ça s’arrange, que l’Union européenne fasse des efforts, que sa machine bureaucratique soit moins lourde, que ses résistances soient levées, qu’elle s’humanise, enfin. »
Un croyant, quoi.
Un dangereux prophète, attitude qui fait de tout pessimiste cynique, un voyant.
Machine bureaucratique devenue folle, sans tête politique , anonyme, et normative.
Menasse, bon fonctionnaire, espère un assouplissement de ce reich comme un voeu pieux, qui va se realiser par l’opération de saint esprit.
Faudrait qu’il se réveille.
« c’est le cri d’amour »
On voit où en sont réduits ces pauvres gens pour pouvoir racler encore un peu de pognon et rogner les droits fondamentaux, comme le droit du travail. Car à quoi sert de vivre en ppseudo-démocratie si l’on est contraint de s’enfermer dans le totalitarisme 8 heures par jour? Assouline trempant dans tout cela jusqu’aux burnes. Fera piteuse figure dans l’histoire littéraire.
« Le défi, c’est que l’Europe unie, postnationale, crée une capitale unie. Cette ville de l’avenir, nous devons la construire à Auschwitz. »
Si cette « cette ville de l’avenir » verra le jour ce sera la preuve que les Européens n’ont pas su surmonter les nationalismes. Ce qui est plutôt cohérent avec les tendances populistes qui sévissent de gauche à droite, en passant par le centre, sans distinction de doctrine.
D’ailleurs, la fondation de « cette ville de l’avenir » serait une horrible régression car changerait la nature du crime commis à Auschwitz, mais un blog littéraire n’est pas le lieu pour ouvrir ce débat.
Pour Huysmans, plutôt Ligugé que Ganagobie , me semble-t-il.
En passant, sagesse de ces spirituels qui n’ont pas forcé un Huysmans et un Claudel a rejoindre leur Ordre et à les incorporer à toute force à leur Couvent (Ligugé pour les deux, précisément.)
MC
Qu’on fasse le compte, deux minutes, de ce que notre vieille Europe a donné de grands artistes, écrivains, philosophes, scientifiques, ingénieurs… Quel autre continent peut soutenir la comparaison ? Aucun. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui la seule musique qui vaille est celle du tiroir- caisse et que le bal se joue ailleurs qu’il faut, contre notre nature, nos valeurs, se résoudre à cette danse-là.
1 – Relayons le credo politique de notre Pierre Assouline préféré, via le frère ashkénaze Menaçant trouvé pour la circonstance, de façon à bien nous autrichier en vue du 26 mai prochain. Mais restons dans l’enclos de notre bergerie, le domaine de la littérature pure sans extension du domaine, puisque telle est la vocation de la RDL (« c’est de la littérature à son meilleur, cocasse, drôle, sardonique, hénaurme, informée, politique » (…) « rien d’un pamphlet europhobe. Tout au contraire : c’est le cri d’amour d’un européen convaincu »).
Autres clins d’oeil échevelés (non poncifiques) au delà des grillages… ils risquaient de passer un brin inaperçues à celles qui commentent sans lire les papiers (!!!!). La KULTUR, donc :
@ A Bruxelles, où la culture est le parent pauvre là où l’économie règne, le mot même de « culture » est tenu comme un gros mot,
@ Il est vrai que le réel est ubuesque dans cet univers d’experts et de la lobbyistes.
@ A croire qu’ils se battent pour défendre des intérêts personnels jusqu’à ce que leur égoïsme tue ce qu’ils avaient encore en commun.
@ plus le fonctionnement de la capitale est anarchique, chaotique et bordélique, plus l’Union européenne régule à mort la vie quotidienne de ses citoyens
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=> ô Marie !… Pax, orbi & urbi 🙂 https://www.youtube.com/watch?v=7iXvQJs9JlI
Billet:
« Menasse s’est jeté dans cette histoire car il en avait marre de lire et d’entendre « Bruxelles veut… » sans avoir la moindre idée de la tête du Moloch qui décidait pour lui. »
Un insider, façon gonzo. Présenté comme témoin capital, reference à Celan.
Houellebecq quand dans Sérotonine, et ailleurs, lui plus qu’un insider, a decrit la derive du « Moloch », on eût aimé un traitement moins superficiel et hargneux, de la critique germanopratine.
Et enfin, sur l’Europe sociale, comment pouvez vous passer sous silence les travaux de Simone Veil ?
Un négationnisme idéologique effrayant, que ce silence; elle qui avait déjà dû en rabattre face à l’ignominie d’un Bayrou, sans qui la macronie ne serait jamais advenue.
Votre mélasse ne m’intéresse pas.
9h48.
Vous êtes pardonné…
C’est comme passoul qui pardonne à edel pour l’amour de Virginia. Et Jzmn est déjà sur le coup ! Un dernier roman avant le suicide, traduit aujourd’hui ! Quelle belle nouvelle. Permettez que j’aille me sauter dessus, histoire d’oublier ce Menasse…
Des attentats d’une extrême gravité commis ce matin dans diverses églises chrétiennes du Sri-Lanka. Le bilan total pourrait s’exprimer en centaines de morts. Attendons de voir comment nos journalistes occidentaux vont traiter ces faits tragiques.
Pour moi, les élections européennes doivent être appréhendées en ayant une préoccupation principale, que dis-je ? Une obsession oui : l’écologie. Si les choix politiques, notamment en matière d’agriculture, ne sont pas inscrits en rouge, en majuscules, en souligné trois fois avec le tampon urgent, l’Europe aura définitivement failli.
,,,
2 – @ D, inutile de laisser transpirer vos obsessions mentales entre ces attentats (?) à Ceylan et l’accident de notre-dame-de-paris… Vous aurez toujours beau insinuer. Menasse vous regarde, ainsi que les vrais journalistes anti-conspiratoires. On attend plutôt vos consignes de vote, quitte à prendre tout de suite des paris au tabac du coin de charenton : pour la liste du fils de Wauquiez (oublié son nom). Bonne J. œcuménique chrétienne et musulmane à vous et delaporte.
3 – @9.20 – Qui les aurait forcés alors, MC ? Dieu, peut-être ? Ou bien plutôt une prédisposition neurologique identique quoiqu’assez peu répandue, qui les aurait poussés à s’intoxiquer la raison en s’imputant une foi incompréhensible quoique définitive ?
(Prière aux neurones bifurqués du matérialisme : « ne nous mets plus en tentation, mais délivre nous plutôt du mal de la littérature », et cetera).
Alexia Neuhoff dit: 21 avril 2019 à 9 h 44 min
« Qu’on fasse le compte, deux minutes, de ce que notre vieille Europe a donné de grands artistes, écrivains, philosophes, scientifiques, ingénieurs… »
attendrissant ce cri du coeur, expression naïve d’une noblesse non reconnue et blessée . on voudrait presque s’y laisser doucement piéger. et puis on se rappelle que Dante , Shakespeare, Berlioz n’ont pas attendu Jack Lang.
4 – Achevé ce matin « le goût de la marche » de Jacques Barozzi (2008). Connaissais pour les avoir lus, la plupart des marcheurs épinglés (mais pas du tout la marcheuse Rebecca Solnit, et il y en a que j’aurais préféré ne point rencontrer sur mon chemin, R. Camus par ex. dans le Gers, ou Sylvain Tesson n’importe où). Trop de français, trop de poètes à mon goût, qui ne furent point de vrais marcheurs.
Avais largement préféré les choix de Frédéric Gros mieux raisonnés qui ne se recoupent presque pas avec iceux. Pas sûr en outre d’avoir compris le mot-valise final « Homobile ». Pas compris du tout, même, je l’ai trouve à vrai dire d’un goût un brin douteux (Giono ?). – Tout cela était bien sympathique quand même, les fiches résumés sont bien faites et l’extrait choisi fort bien remis dans un ensemble. Bravo quand même pour ce petit travail de textes choisis. Quant à son utilité esthétique réelle, ça ?
4′ – Trouvé de l’agneau de lait grillé ce matin, au marché. Régal à venir.
5 – @ 10.16, …en centaines de morts.
Pour l’instant, 156. Et c’est déjà pas mal effroyable !
NB / En 2018, le nombre de victimes d’attentats terroristes au monde n’a jamais été aussi bas depuis vingt ans (cf. les commentaires d’Olivier Hassid et Maurice Cusson dans la dernière livraison du Débat, la revue de Nora-Gauchet, p. 189-192, http://le-debat.gallimard.fr/numero_revue/2019-2-mars-avril-2019/). Je sais bien que cela ne console de rien, ni surtout parmi les faux dévots ou les faux indignés.
JJJ le texte de Barozzi sur sa mère et la marche, qui ouvre le recueil, vaut largement tout le reste à mon sens. Je l’ai fait lire par deux apprentis-comédiens, un gars une fille? du conservatoire d’art dramatique de Rouen : le public (une quinzaine de marcheurs lors d’une randonnée mêlant marche et gastronomie, plats élaborés à partir des plantes dédaignées des sous-bois et des talus) a ADORE et je me demande si ce texte ne pourrait pas être inclus dans les exercices de théâtre. En plein air, sous les frondaisons, et porté par de jeunes voix, il fait merveille.
6 – @ 12.38, En effet, son texte d’intro sur la mère de JB est émouvant. J’aurais dû le préciser. Mais une comparaison un peu trop lourde avec celle de Marguerite Duras m’a vraiment gêné, voilà pourquoi je crois avoir zappé…
Une obsession oui : l’écologie.
préoccupation éclairée
Jonathan Haidt, psychologue social, décident d’écrire un article pour le magazine The Atlantic décrivant un phénomène qu’ils jugent très préoccupant. Dans cet article, ils s’inquiètent de ce que la génération Internet montre les signes d’une très grande fragilité psychique, susceptible de remettre en question le rôle des universités. Très vite, l’article devient l’un des plus lus du site du journal. Ils décident alors d’en tirer un ouvrage.
Je déroule le billet et ne comprends pas comment les premières pages du roman de R.Menasse (offertes) s’y lient.
L’extrait du roman s’achève sur ces lignes :
« […]un Turc de passage est renversé par l’animal. Un vieux monsieur lui tend la main pour l’aider à se relever : « Gouda Mustafa prit la main et se releva. Son père l’avait mis en garde contre l’Europe. »
Je retourne au billet. Quel est ce cri (titre du billet) : « Plus jamais ça » ? Est-ce celui poussé à la fin de la Première Guerre mondiale ou celui qui a été repris quand le monde a découvert la réalité des camps d’extermination nazis ?
Quel rapport avec L’homme sans qualités de Musil ?
La Capitale de R.Menasse serait le cri d’amour d’un européen convaincu… La capitale, Bruxelles, où siègent et travaillent les fonctionnaires de la Commission européenne.
Retour à l’extrait, bizarre. Ce cochon est-il seulement un animal échappé de quelque transport de bétail ou un homme transformé en cochon par la magicienne Circé ? (mais nous sommes en Europe, de nos jours). Beaucoup de personnages disparates le croisent, en ces premières pages, dans les rues de Bruxelles, plus ou moins étonnés (« Qu’elle est sereine, la vie, quand c’est là où l’on ne s’attend nullement à tout comprendre que l’on est confronté à l’incompréhensible ») et cet incompréhensible est donc ce cochon fou qui sème la panique dans le centre de Bruxelles. Est-il le fil conducteur d’un roman surréaliste ? satirique ? sombre ? politique ? Ces personnages qu’ont-ils en commun ?
Peut-être cet entretien, mené par par Natalie Levisalles, éclairera l’intention de R.Menasse :
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/03/12/entretien-robert-menasse/
Une question idiote (pléonasme ?) m’obsède, permettez-moi de vous la poser.
Le grenier millénaire de Notre-Dame devait bien héberger quelques légions de rats ?
Ont-ils eu le temps de quitter le vaisseau amiral au premier signal d’alerte ou ont-ils fini en méchoui royal ?
La Bénédiction Urbi et Orbi de ce jour de Pâques :
La Bénédiction est valable et a autant d’effet sur place que retransmise à la TV. Il vous suffit de faire un signe de croix consciencieux au bon moment, devant votre écran Internet, et le tour est joué : vous êtes béni.
10h16
Le Bodu Bala Sena (BBS), « Force du pouvoir bouddhiste[1] », est une organisation bouddhiste, nationaliste[2], extrémiste[3], islamophobe[4],[5] et antichrétienne[2] active au Sri Lanka depuis 2012[6]. Wiki
Le Bodu Bala Sena (BBS), « Force du pouvoir bouddhiste[1] », est une organisation bouddhiste, nationaliste[2], extrémiste[3], islamophobe[4],[5] et antichrétienne[2] active au Sri Lanka depuis 2012[6].
Galagoda Aththe Gnanasara (en) en est le secrétaire général.
BBS, organisation criminelle sri-lankaise islamophobe et anti-chrétienne.
Relation avec Der Mann ohne Eigenschaften : la fonctionnaire du département de la Culture chargée d’organiser la grande manifestation pour le cinquantième de la Communauté européenne devienne une espèce d’Ulrich bradé — l’Action parallèle — ; quelques lecteurs parle de aussi de Balzac…
Enfin, lu en un rien de temps et vraiment pas épaté par l’histoire ni par l’écriture. D’ailleurs, l’auteur semble oublier les alliances des nazis hors Europe. Mais peu importe… l’idée qui semble parfaite révèle un écrivain qui n’a aucune conscience de ce qui est toujours sous-jacente à l’idée politique de fondation.
Oups ! devienne > devient…
« Pour en revenir à Auschwitz, il ne faut pas oublier que ce choc à lui seul a permis d’amorcer la construction de l’UE. Il fallait pacifier le continent » menasse.
Je ne comprends pas qu’une frange radicalisee du judaïsme puisse à se point intoxiquer. Cette neo religion de la Shoah a été mainte fois dénoncée.
Mais des gonzes comme Menasse se nourrissent sur le dos de la bête. Pour un intérêt qui reste tres obscur, in fine.
N’étant pas abonnée aux p’tits papiers de Drillon, nouveau satellite de la rdl, je tiens à rectifier sa « derniere minute » une mauvaise blague d’akademicien sur l’incendie de ND.
Par ce message de l’archevêque de Paris qui va droit au coeur des cathos convertis ou non non et plus si affinités :
» vous ne nous volerez pas notre âme «
Mais des gonzes comme Menasse se nourrissent sur le dos de la bête. Pour un intérêt qui reste tres obscur, in fine.
Et comme Milner.
Aux frais de ka République, et profitant de quelque « edifice »…
Et arguer de « morale » dans ces conditions, permettez nous de nous gausser.
Cette neo religion de la Shoah a vu l’émergence d’associations , comme celle de Milner, et ce qui est frappant c’est la paranoïa qui les fondent et en sont le moteur. J’en connais une, à priori à but littéraire, que je pensais naïvement dédiée à cette fin. Un regroupement à tendance idéologique ultra-communautaire, en fait.
Manque un mot
c’est la paranoïa, et un élitisme de façade, qui les fondent et en sont le moteur
Avec Marie Sasseur, les cris d’amour se transforment toujours en cris de haine !
Qu’est-ce qui a bien pu lui arriver ?
des juifs ont protesté contre la BANALISATIONde la Shoah;par exemple E.Benbassa, sénatrice, je crois, dans LIBE, terminait un article ainsi
: Une définitive banalisation la guette, dans ce flot de paroles et d’images qui vouent les rescapés à la solitude. Et si, un jour, à son tour, comme Israël récemment, la Shoah perdait, elle aussi, en diaspora, sa force identitaire, avec quoi comblera-t-on le vide? Halte à l’instrumentalisation! N’est-il pas temps de transmettre ce qu’est, au vrai, le judaïsme: la vie, l’éthique et le respect des morts?.
mais aujourd’hui la question capitale sur internet est « l’identité » justement:au fait allez prouver que votre famille est morte à AUSCHWITZsur la RDL?
La haine est véritablement un sentiment que je ne connais pas. Le junkie voudrait sa dose.
Je la lis ici dans les rapports qui « unissent » les membres de la ligue du lol.
Mais celle qui anime des gens comme menasse, sous couvert d’humour – juif (sic)- est plus sioux à deceler.
Si critiquer un billet sur lequel on n’est pas d’accord de A à Z, c’est faire preuve de haine, je refute absolument ce pre requis.
Menasse ne menace pas grand chose, en réalité, et l’enjeu n’est pas tres important.
Mais j’ai un goût pour la chasse ayx faisans.
C’est comme ça.
L’article de BENBASSA
https://www.liberation.fr/tribune/2000/09/11/la-shoah-comme-religion_336807
Comment décelez vous ce que vous ne connaissez pas?
celle qui anime des gens comme menasse, sous couvert d’humour – juif (sic)- est plus sioux à deceler.
et que les autres ne décèlent pas comme tel,mais simplement comme humour, comme les chiens éduqués(!)décèlent des maladies?
il est temps pour vous d’apprendre à « reconnaître » au moins la haine des autres pour avoir accès à ses traces chez vous
, je refute absolument ce pre requis.
vous ne le réfutez pas:vous le récusez ce qui n’est pas pareil:
voyez réfuter argumentation
Oui Et Al, je le récuse.
Laisser-aller post- prandial, qui s’illustre aussi par cette autre faute
Je ne comprends pas qu’une frange radicalisee du judaïsme puisse à se (sic) point intoxiquer.
vous ne comprenez pas, dites vous marie mais avez vous lu les auteurs qui tentent d’élucider cette question?j’aitrouvé les psychanalystes qui apportent des explications:
Pour expliquer sa thèse, l’auteur utilise l’exemple du racisme. Le racisme serait une généralisation abusive de l’«Autre» par le refus de lui reconnaître sa place dans sa propre gêne. Ce refus, qui ne cesserait de revenir, pousserait l’individu à se sentir harcelé. Dans ce sens, l’auteur explique que le racisme est une méthode de généralisation abusive en se convainquant d’un savoir qui échappe même à l’individu raciste. Bref, il aimerait être comme ce que les autres lui semblent être. Celui qui haït se sent castré, alors que dans le fond il voudrait se donner le droit d’être semblable. Vers une régulation humaine de la pulsion par la société ? Certains psychanalystes mettront l’accent sur le rôle de la société pour stimuler le surmoi de chaque individu afin que des règles, des principes et des valeurs soient inculqués à l’individu comme morale et qu’il puisse vivre en société d’une manière constructive. Ce qui laisse sous-entendre que l’être humain peut sublimer le «non du père» dans son effet de castration par le «non de la société» qui est également une forme d’autorité.
Par la suite, ce sera à l’individu de réagir dans son rapport à«l’Autre» où il sera confronté à l’ambiguïté des différences et des ressemblances avec cet «Autre». Au contraire, d’autres psychanalystes tels que Nicole Jeammet, psychanalyste et enseignante à l’Université René-Descartes, affirment que la haine peut être stimulée par certains types de société. Mme Jeammet affirme que la logique de la consommation peut devenir un obstacle à celle de l’amour. Ce texte dévoile un autre aspect intéressant de la haine et du débat concernant notre propre société d’aujourd’hui. Elle suscite une interrogation sur la place de la société comme stimulation de la haine et de la poursuite du narcissisme des parents par l’individualisation prônée par la société.
Ainsi, le narcissique n’entre plus en contradiction avec les valeurs véhiculées de la consommation exagérée des choses et des personnes. L’insensibilité fait place au besoin d’aimer et d’être aimé, l’être désire son indépendance en décidant par lui-même de ce qui est bon ou mauvais pour lui, les modèles de réussite sont liés à la consommation, etc. Bref, l’Homme revendique son droit d’être différent : «Après que la pensée eut été confisquée par des normes collectives, elle est maintenant confisquée par l’individu». L’auteur prend l’exemple de l’amour pour expliquer son propos : l’amour n’est plus un échange mutuel, mais une façon d’obtenir une réponse à son propre besoin. Ces relations sont le reflet du narcissisme des individus qui se développe à l’intérieur de la société contemporaine. Encore une fois, cet état tend à confondre, selon l’auteur, autonomie avec égoïsme.
Ce qui peut accentuer les pulsions de toutes sortes, dont la haine, puisque l’être recherche uniquement le soulagement de ses pulsions d’une manière aisée, sans contraintes. Cet aspect psychanalytique nous renvoie aux questionnements de la stimulation de l’extérieur sur la haine et de la réaction de l’appareil psychique des êtres humains. La réaction sur le politique (c’est-à-dire sur le vouloir vivre
mais il n’y a pas qu’eux la question est bantérieure à la psychanalyse
bonne journée
voilà le lien
http://www.psy-luxeuil.fr/article-quand-la-haine-se-propage-108383103.html
il est temps pour vous d’apprendre à « reconnaître » au moins la haine des autres pour avoir accès à ses traces chez vous
et alii dit: 21 avril 2019 à 16 h 08 min
Non Et Al, je récuse votre préalable.
Etre victime de haine, j’ai eu, comme beaucouo, à en faire l’expérience. Et non, je n’ai jamais éprouvé de la haine. Je n’en dirais pas autant de vous-même…
Faut- il être sujet de l’expérience , pour en commenter les effets?
Vous nous entrainer sur un sujet psychanalytique , comme Mme Benbassa , parlant de la transformation du judaïsme ashkénaze en religion de la souffrance post-traumatique.
Qu’est-ce que c’est qye cette entourloupe ?
Oui je suis choquée que des personnes qui se revendiquent de confession juive , comme Mebasse, puissent affirmer que l’Europe s’est construite « à cause » d’Auschwitz. Et en concevoir un polar plein d' »humour ».
De quelle farine politique extremiste cela procéde-t-il ?
Vous mangez quoi, ce soir, D ?
Et Al
qq fautes à corriger dans mon message , merci.
6 – @14.48… « Mais des gonzes comme Menasse se nourrissent sur le dos de la bête. Pour un intérêt qui reste très obscur, in fine ».
-> Je ne l’aurais pas formulé en ces termes (elle a son style picaresque, reconnaissable entre tous, même après un déjeuner pantagruélique !), mais pas de raison non plus de ne pas faire état de cette toujours utile piqûre de rappel. Pour ma part, la démo de Norman Finkelstein ne doit jamais être oubliée, même si elle demande toujours à être affrontée sans fards, le point G. à bonne distance.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Industrie_de_l%27Holocauste
6′ -> Merci pour les précisions données à D. sur les attentats au Sri-Lanka. J’en étais à peu près sûr.
. Et non, je n’ai jamais éprouvé de la haine. Je n’en dirais pas autant de vous-même…
comment pourriez vous le savoir?
NOUS NE NOUS CONNAISSONS PAS DU TOUT!et je n’ai rencontré aucun erdélien!
par contre j’ai été écouter aussi bien des psys de toutes écoles et en désaccord les uns avec les autres, des théologiens,des personnes politiques de différents partis et lu sur différents sites;
mais dites ce que vous voulez , et que réfuter se dit en grec comme vous savez (j’ai la flemme de chercher l’alphabet grec ) et que je fais des siestes post prandiales après la cigarette post prandiale!
je vou souhaite de bien finir cette journée pascale et un bon lundi férié!vous avez la RDL pour discuter avec vous:ce n’est pas ma vocation!
7 – @16.48 « puissent affirmer que l’Europe s’est construite « à cause » d’Auschwitz »….
Car elle a raison, etalii : ce qui s’est construit « à cause » d’Auschwitz, ce n’est pas l’Europe, mais bel et bien l’Etat d’Israël, « grâce à « …
Et Kurt Waldheim, mis plus tard à la tête de l’ONU, n’y a pas été pour grand chose, et pour cause !…
je crois avoir mis une video de cyrulnik dans laquelle il évoque son enfance et le silence sur la disparition de ses parents ;c’est quand même une video sur la « construction de soi » ;il y a des témoignages divers même sur la spoliation des juifs;
(disons Garouste qui n’était pas juif par exemple)
et des gens sur la RDL qui ont envie de parler d’eux:grand bien leur fasse!bonne soirée
Au fait, JJJ, merci beaucoup pour cette lecture consciencieuse, attentive, de mon modeste « goût de… »
Et oui, la RDL peut vous rapporter des lecteurs, qui l’eut cru !
A vrai dire, je n’en ai jamais douté.
Je ne discuterai pas vos réserves et préventions sur l’ouvrage, elles sont vôtres.
Juste quelques précisions.
Un des grands plaisirs de ce travail, certes subjectif, forcément, est de me permettre de dresser des listes de lectures qui, motivés par le site géographique ou le thème retenu, me permettent de lire des auteurs qui, à priori, ne sont pas de mon goût. C’est le cas de Sylvain Tesson, entre autres…
Quant au texte « Les Homobiles », qui clôt « Le goût de la marche », il est de mon cru, un conte plus dans l’esprit borgésien que gionesque…
Et Al, dans mon bled on envoie les novices à la chasse au dahu. Plus amusant et moins vicieux qu’un diner de cons.
Les querelles de psys, ou judaïsme et psychanalyse, n’etaient pas le sujet, a priori, du billet.
L’idéologie politique développée dans ce billet sous prétexte d' »humour » , plutôt de la cruauté gratuite,
et se présentant sous l’angle de la morale, mais quelle morale ?
encore une fois: qu’est-ce que c’est ?
8 – Ch. a eu raison @ 13.40 : le « choix » de Passoul de présenter cette chose pour lancer la campagne est vraiment catastrophique, à défaut d’être compréhensible dans son contenu genré comme dans son exacte intention. Nous avons certes tous nos ratés et faiblesses, mais la présente bévue est particulièrement gratinés. Espérons qu’elle restera une exception, une sorte d’inglorious bastard dans la longue histoire mouvementée de la RDL.
« mais quelle morale ? »
Peut-être celle du tiroir-caisse, Ma mie Suceuse ?
Et les rats de Notre-Dame, tout le monde s’en fout !
Mon cher Jacuzzi, il n’y avait pas de rats à Notre-Dame. Aujourd’hui, les services de dératisation de la mairie sont efficaces.
Polanski a déposé plainte contre l’Académie des Oscars qui l’avait exclu légitimement de ses rangs. La cinéaste-violeur fait ainsi acte d’impertinence radicale. C’est incroyable ! Selon Polanski, mieux vaut violer une adolescente que d’exclure d’une assemblée un criminel. On vit dans un monde de fous :
« Roman Polanski, 85 ans, a déposé un recours en justice à Los Angeles en Californie le 18 avril, selon l’assignation transmise par son avocat Harland Braun à l’AFP samedi 20 avril. »
Si encore Polanski acceptait de se rendre aux USA et de comparaître devant le juge qui s’occupe de son affaire, on comprendrait. Mais nullement. Polanski continue sa cavale polanskienne, et lui donne donne une publicité monstrueuse.
Et les rats de Notre-Dame, tout le monde s’en fout !
le gothique est un bouquet végétal..nervure tige et bouton à toute les échelles..à la fractale..l’animal y niche comme l’homme baroz..les crochets gothiques ne sont peut être pas que végétaux..des rats baroz..des rats dressés comme a strasbourg je crois
Le junkie de 17h23 devient vite vulgaire. Une constante, quand il est dépassé par un sujet dont il se fiche, et qui ne le concerne pas , lui. Au risque de sortir une réponse à sa mesure…
Non, la morale en question, n’est pas une valeur commune.
Elle entend se situer dans un contexte bien précis. Celui de la destruction massive des Juifs d’Europe par les nazis.
Si vous acceptez cette base de » raisonnement » vous pourrez adherer à cette ideologie politique qui fait table rase, par sideration, de toute la réalité historique de la construction de l’Europe, au XXeme siècle .
L’avocat de Polanski prétend que l’Académie n’a pas respecté la procédure. Polanski aurait-il voulu s’expliquer ? Il serait venu aux USA ? En ce cas, il se serait retrouvé devant son juge pour être justement condamné. Et puis, c’est bien joli de s’appuyer sur une éventuelle procédure : mais est-ce crédible de la part d’un violeur avéré, qui a lui-même reconnu son crime ?
Et oui, la RDL peut vous rapporter des lecteurs, qui l’eut cru !
..tu pourrais faire un moulage pour un faux cul baroz
Bref, voilà une nouvelle péripétie de la cavale polanskienne, qui restera dans les annales. Il n’aime pas la justice quand elle veut qu’il lui rende des comptes. par contre, quand c’est lui qui se considère comme lésé, il fait appel à elle. C’est horrible, une telle duplicité criminelle chez un être humain.
Le junkie de 17h23
elle en fait un dnuméro la tèrezoune..
« les services de dératisation de la mairie sont efficaces. »
Delaporte, Notre-Dame est du ressort de l’Etat pas de la Mairie. Et d’une. Quant à l’efficience des services de dératisation parisien, c’est de l’humour ? Et de deux.
Deux erreurs en une seule phrase, tu y vas fort !
Paradoxe polanskien : le criminel avéré qui demande à la justice américaine que ses droits soient respectés !!!
Bien entendu, c’est lui qui devrait aller en prison.
Incroyable !
Il est accusé du viol d’une mineure, il a reconnu les faits, il devrait être jugé et retourner en prison – mais c’est lui qui dépose plainte ! Bientôt, ce sera lui, la victime !!!
Mon cher Jacuzzi, il n’y avait pas de rats à Notre-Dame. Aujourd’hui, les services de dératisation de la mairie sont efficaces
baroz y rgrette le bon temps des curés ami des bêtes..spèce desterminateur de commissar bolchévic de dlalourde
« Le junkie de 17h23 »
On voit qu’elle ne connait pas la douleur du junkie en manque, le boug.
Elle est inversement proportionnelle à la joie de « la folle qui fume » !
Deux des qualificatifs dont la bonne Marie me gratifie amicalement.
Tu crois qu’elle m’aime ?
mais c’est lui qui dépose plainte ! Bientôt, ce sera lui, la victime !!!
le droit n’est pas non plus le bien dlalourde..sinon jésus il aurait pris vergèze..pasque boulgakov y vaut pas un caramel pour te sortir des emmerdes..mais pour faire dla littérature sur son dos..ça..
Mon cher Jacuzzi, vous avez vu des rats à Notre-Dame ? Cela me paraît aberrant. En tout cas, s’il y en avait, ils auraient eu largement le temps de se sauver. C’est intelligent, un rat.
Cette « morale » comme on le voit conduit à un aveuglement effrayant. Qui consiste simplement à ce que le moloch devienne plus humain. Mais il ne faut surtout pas le mettre au service des Européens ce moloch, avec une veritable collégialité politique à sa tête.
Non, le moloch est une aubaine, il permet à des Menasse d’espérer et de faire de l’humour tout seul en résidence tous frais payés à Bruxelles…
Moi j’apprécie que Passou surgisse toujours là où on ne l’attend pas.
On le voulait écrivant sur les Gilets jaunes ou Notre-Dame.
Il aligne un billet en forme de provocation pour nous faite atteindre au plus vite le point Godwin, dont il semble avoir la nostalgie.
Au fait, qui avait dit qu’à Auschwitz on avait gazé que les poux ?
Polanski est en train de tourner un film sur l’Affaire Dreyfus, en se prenant carrément pour Dreyfus. Il va avoir du mal à en faire la promotion quand ça sortira. C’est comme si DSK faisait un film sur sainte Thérèse. Je demande à voir.
Son film sur Dreyfus n’aura aucune autorité morale. C’est un repris de justesse, un criminel, qui abuse du nom de Dreyfus. Personne ne va y croire. Passou en avait parlé ici, je crois, et il était bien du même avis que moi. On ressent une sorte de révolte devant ça.
Il y a plus de rats à Paris que de Parisiens, Delaporte. Pourquoi n’y en aurait-il pas à Notre-Dame ? Il y a bien des grenouilles de bénitiers, une espèce dont tu fais partie…
c’est pas mal dit tèrezoune..et le ‘féroce cri d’amour’ est dérisoir au finiche..l’europe l’europe l’europe..aprés l’saut du cabri celui du goret quil aurait dit mon grand charlot..
« C’est comme si DSK faisait un film sur sainte Thérèse. Je demande à voir. »
Moi aussi.
DSK, l’extase il connait, et aussi le prix à payer pour y parvenir !
Le soi-disant « grand-catholique » semble mal connaître le cas Polanski, mais il ne se prive pas d’y déblatérer dessus. Déblatérer doit être un trait caractéristique des frustrés.
Moi je veux bien que Marie descende ce livre, mais au moins l’a-t-elle lu ?
Si j’ai bien compris, il n’y a que renato ici qui sait de quoi on parle ? Il a pas l’air d’avoir été convaincu…
Son film sur Dreyfus n’aura aucune autorité morale
le voilà dédouané de telle bétise d’entrée dlalourde..lui reste le pain sur la planche hentier sans faux semblant..faire un bon fime..
baroz nous diras ça..j’irai pas
« C’est comme si DSK faisait un film sur sainte Thérèse. Je demande à voir. »
Moi aussi
c’est déjà culte baroz
« Mon cher Jacuzzi, vous avez vu des rats à Notre-Dame ? »
Quand il ne fait pas des erreurs grossières, Delaporte pratique l’usage systématique de la mauvaise foi !
Je parlais du « grenier » où personne n’a accès…
Moi je veux bien que Marie descende ce livre, mais au moins l’a-t-elle lu ?
pépèpe..on commente l’hautorité morale du billet dlassouline attation..essaie dserrer l’sujet baroz
« c’est pas mal dit »
Non, le seul message qui doit etre lu pour bien comprendre, est celui-ci:
Billet:
« Menasse s’est jeté dans cette histoire car il en avait marre de lire et d’entendre « Bruxelles veut… » sans avoir la moindre idée de la tête du Moloch qui décidait pour lui. »
Un insider, façon gonzo. Présenté comme témoin capital, reference à Celan.
Houellebecq quand dans Sérotonine, et ailleurs, lui plus qu’un insider, a decrit la derive du « Moloch », on eût aimé un traitement moins superficiel et hargneux, de la critique germanopratine.
Et enfin, sur l’Europe sociale, comment pouvez vous passer sous silence les travaux de Simone Veil ?
Un négationnisme idéologique effrayant, que ce silence; elle qui avait déjà dû en rabattre face à l’ignominie d’un Bayrou, sans qui la macronie ne serait jamais advenue.
Votre mélasse ne m’intéresse pas.
Et j’ai expliqué pourquoi , c’est tout.
Et pourquoi je vais voter pour un philosophe qui fait faire « waouh » au fond des bois, lol.
Je dois avouer que Marie Sasseur est efficacement pugnace sur ce coup-ci !
Quelle autorité morale !
Quelqu’un a t-il mis de la coke dans son oeuf en chocolat ?
attation chte donne pas un blancseing..ton hautorité morale tèrezoune est en suspend
Quelqu’un a t-il mis de la coke dans son oeuf en chocolat ?
et même..çane nous regarderait pas baroz
Ne chipote pas, le boug, « l’hautorité morale du billet dlassouline » repose toute entière sur le livre. Pour en juger, le mieux serait peut-être de l’avoir lu…
DSK, l’extase il connait, et aussi le prix à payer pour y parvenir !
comment dire..c’est même une hautorité morale sur le sujet
c’est vrai baroz..mais il spoile telment tout qu’on peut chipoter
DSK il pourrait légitimement dire : « sainte Thérèse, c’est moi ! »
Il comprend rien de rien ce Delaporte !
Bah, c’est juste que notre hôte se souvient que les élections européennes sont dans deux mois… Dans l’indifférence générale… Les médias ont bien été interviewés les deux candidats REM et LR aux européennes… Mais c’était pour leur demander leur opinion sur la reconstruction de Notre-Dame… Franchement, vous avouerez…
Ca ne m’étonne pas qu’un bouquin sorte sur le Brol dans lequel je vis, et sur le petit monde qui ourdit à BXL la plume démange. J’ai moi – même déjà souvent écrit sur le sujet, çà change un peu des décors de romans toujours les mêmes et puis tout le monde fantasme sur les eurocrates un rapport ambivalent avec cette ville, je préférais avant, tout est devenu si cher, ces fonctionnaires ne payent pas d’impôts de résidents, le gens normaux en ont ras les couettes. Déménager à Auschwitz très bonne idée lol je signe des 2 mains, pourquoi pas l’UE Européenne au Château de Vavel, historiquement il y avait déjà une tournante des princes régnants.
21 avril 2019 à 17 h 12 minqui a parlé de paranoïa la preùmière?
BONNEsoirée et allez à la chasse que vous voulez personne ne veut votre place ni votre pseudo
Ce soir, cher Delaporte, je mange des œufs mimosa avec des nouilles au quinoa.
sorry Wawel : https://www.salutbyebye.com/chateau-du-wawel-cracovie/
19h32, vous êtes souffrant Et Al.?
Et Al si j’ai parlé de paranoïa à propos de ces associations qui n’ont d’autre but que la neo religon de la Shoah, associée à un élitisme de façade, j’ai parfaitement délimité le propos.
Votre dada c’est la psychanalyse, et ici vous trouverez assez de têtes de turc sur le sujet , avec tous les anciens maos de l’akademie, comme Milner et compagnie !
Adieu vieille Europe
Que le diable t’emporte
Je vous embarque à Shanghai
http://soleilgreen.blogspot.com/2019/04/shanghai-la-magnifique.html
Moi, D, je mange des spaghettis à l’encre de seiche.
Jacuzzi, vos considérations sur les rats de Notre-Dame sont très légères, très approximatives. Même quand vous parlez de rats, vous êtes approximatif (comme PaulEdel). Le dilettantisme, Jacuzzi, c’est votre spécialité. A force de ne plus vous servir de vos neurones, ils ont complètement disparu. Il faudrait faire une greffe, sans être sûr que ça prenne. Jacuzzi, les rats, c’est plus intelligent que vous, ça ne meurt pas dans un vulgaire incendie. Ce sont les services de la mairie qui s’occupe de dératiser, comme partout. On voit que vous n’avez jamais eu de rats chez vous, et que donc vous parlez de ce dont vous ignorez tout- comme d’habitude. Pourtant, les rats, c’est un sujet intéressant. Mais pour un paresseux comme vous, Jacuzzi, c’est légèrement au-dessus de votre portée intellectuelle.
Un spécialiste me disait récemment qu’un rat, ça pouvait percer un mur en béton. C’est une horrible bête, surtout c’est sale, et ça transmet des maladies. Et puis c’est intelligent : un écrivain racontait que si les rats avaient été gros comme un cheval, ils auraient dominé la planète rapidement. Vous vous seriez fait bouffer par les rats, Jacuzzi !
@ soleil vert, sûr qu’en ce moment mieux vaut faire un tour en Asie que chez les polski’s.
c’est vrai que Musil parle souvent de cet « idéal » associé à la pensée européenne, qui comme tous les idéaux sont faits pour n’être jamais réalisés, d’où l’expression employée par Musil de « krach métaphysique »…
ajoutant avec son humour que la définition de l’Europe serait justement d’être un lieu qui utilise ses périodes de paix pour préparer un prochain cataclysme.
c’est vrai encore aujourd’hui, alors à quand le prochain cataclysme ?
20h10 Bravo pour l’effort d’imagination. Sinon, Paris serait elle enfin débarrassée de ses animaux qui se reproduisent plus vite encore que les hommes? A t on réussi au moins à les stériliser pour désamorcer l’explosion démographique des rongeurs trans metteurs de la peste, crois je savoir?
car le plus drôle est de voir comment cet idéal s’érode au fil du temps.
après 18, le grand cataclysme… après 45 l’hyper grand cataclysme, quoi ? la mise en place d’un nouvel idéal qui se serait voulu éternel.
au début cet idéal a sa consistance, sa raison d’être, son essence réelle, et au fil des années les discours commencent à se détacher du réel, et l’idéal perd sa consistance, il ne tient que par la force de discours vains, et destinés à quelques humanistes égarés dans les rues des capitales européennes.
au « plus jamais ça ! » la majorité se demande de quoi l’on parle, au « nous avons tout à perdre » la majorité répond « nous n’avons plus rien à perdre » etc…
et l’idéal se dissout au fil des ans, jusqu’au prochain cataclysme !
c’est ça l’Europe : un endroit peuplés de quelques idéalistes marchant à côté de leurs pompes !
israel aime pas l’europe uni keupu..gueule pas comme ça
c’est pas un écrivain dlalourde..c’est un mot phameux einchtein
Adieu vieille Europe
Que le diable t’emporte
« plutôt chinois qu’hunis »
Hamlet, à ce propos et pour éviter ça, j’ai ressorti mes santiags.
mais le plus drôle de cette drôlerie c’est de voir la façon dont survit cet idéal quand on arrive aux porte de ce que Musil appelle le « crach métaphysique ».
c’est quoi ce krach métaphysique ? simplement une peur ancéstrale de la paix, la pensée européenne a tenté par l’esprit de trouver des moyens de réaliser cette paix éternelle, mais en pratique elle en est absolument incapable.
le « crash métaphysique » est pour Musil simplement l’ontologie de cette impuissance.
du coup s’il fallait définir l’Europe il faudrait dire en suivant la pensée de Musil que c’est le lieu où l’humanité a su le mieux théoriser cet échec à devenir un lieu de paix, et surtout de le rester plus de quelques décennies.
Entre le crach et le crash nous avons le choix, Hamlet , est ce volontaire?
et puis tout le monde fantasme sur les eurocrates un rapport ambivalent avec cette ville, je préférais avant
même le brusseller s’y met a faire la fine bouche..des fois qu’il soit hobliger d’ête reconnaissant..hach l’europe l’europe l’europe..dabord faut compieusement cracher dsus..et la rfonder aux chiottes..
l’autre moyen de définir l’Europe en suivant la pensée de Musil, ce serait de dire qu’elle est un lieu qui réussi à commettre des crimes sans avoir de criminels.
et on le voit aujourd’hui ! s’il fallait trouver les responsables du prochain cataclysme à venir ? on n’en trouverait aucun ! non, on ne trouverait que des humanistes amoureux de leur prochain, en tout cas c’est bien ces gens-là peuplent notre paysage politico-culturel.
..ha un moulage de groupe ça frait une belle frise de faux cul pour notre dame a ochvits..
« cet échec à devenir un lieu de paix »
Est-ce que mon cher Hamlet est capable de relire cette énorme stupidité sans rougir de honte ?
Depuis 45 en dehors de la guerre en tchecoslovaquie , quoi d’autre? Le problème éthique qui se pose à l’Europe en dehors de ses multiples aberrations et 30 000 fonctionnaires tient plus à mes yeux au fait qu’elle est une pourvoyeuse d’armements, comment pourrait il y avoir un conflit guerrier dans un territoire truffé d’installation nucléaire et industrielles type sevezo ? A moins de vouloir le rayer de la carte des terres habitables, la nature du conflit , des conflits a changé de nature.
les deux penseurs qui ont façonné l’Europe c’est Saint Paul et Freud…
parce que ces deux sont des théoriciens de l’irresponsabilité, et que l’Europe est l’endroit au monde où il n’existe pas de responsables.
Paul a apporté aux européens la grâce du pardon aux cataclysmes.
et avec Freud ces cataclysmes appartiennent à à un grand inconscient collectif européen.
d’où l’idée de « krach métaphysique », cet échec à préserver la paix peut aussi être vu comme une réussite, dans la mesure où ces cataclysmes se produisent toujours, sinon dans la bonne humeur générale, tout au moins dans une « bonne ambiance », à savoir une ambiance plutôt optimiste et gardant toujours le cap de l’humanisme.
la planète pourrait s’effondrer que l’Europe resterait la terre de l’humanisme, et de la bonne humeur.
Votre dada c’est la psychanalyse,
surement pas!j’en ai combattu l’extension a tout va sur la RDL, et m^^eme ce combat n’était pas mon dada ;pas la peine de monter sur vos grands chevaux;vous pouvez aller piaffer dans votre écurie!
bonne nuit demain c’est férié
sur les grands discours humanistes, un des épisodes les plus drôles de l’histoire européenne c’est le rôle attribué à Hitler et à Churchill.
Tous les deux étaient de grands antisémites, Hitler le clamait haut et fort, il a commis le crime de les éradiquer de notre belle terre européenne.
et Churchill, lui n’a tué personne, mais son antisémitisme a fait en sorte qu’il laissé faire le crime sans jamais lever le petit doigt.
mais la grande histoire a fait du premier un grand criminel et du second un grand héros…
c’est ça l’Europe ! cette faculté de masquer les crimes.
Et Al, bonne nuit! 😉
« la planète pourrait s’effondrer »
elle POURRAIT aussi devenir superbe, va savoir Charles.
Spéculations dextérienne après récolte des oeufs, un léger problème gastrique doit sûrement en être la cause.
‘une idée de krach métaphisique’ chez musil..non mais t’es complétement con raclure de keupu..musil n’était pas du tout métaphisicien..comme une ribambelle de sonné qui hont juré de ne plus jamais l’être en 18..taré
le krach métaphysique dont parle Musil c’est cette impossibilité de maintenir un idéal lorsqu’il est confronté à la réalité humaine.
l’Europe d’aujourd’hui c’est ça : d’un côté un idéal qui ne tient que par des discours, et une réalité humaine totalement détachée de cet idéal.
le cataclysme survient lorsqu’il y a un point de rupture entre idéal et réalité, ce que nous constatons aujourd’hui.
certains voudraient faire démarrer le compte à rebours au moment où ils prennent conscience de cette rupture, alors qu’en fait il commence à la fin du précédent grand cataclysme, donc en 45, l’horloge nous prédit le prochain à quand ? dix ans maximum ? 80 ans c’est un record ! je ne suis pas sûr que l’Europe puisse le tenir encore autant.
S’asseoir, souffrez vous du phénomène écho, sur mon portable il arrive que le système débloque, ma voix rencontre ma voix sans pour autant que ceci relève de l’hallu auditive, quelque chose m’échappe de tous ces appareils qui ressemblent à leurs concepteurs comme deux gouttes d’eau, des facétieux mais ingénieux ce qui n’est pas donné à tout un chacun.
L’Europe pour l’instant et selon la formule consacrée nous coûte un pognon de dingue, pour faire vivre le Moloch. Avec des profiteurs comme bayrou et le pen qui ont utilisé le parlement europeen comme une officine d’employés fantômes.
Hamlet, l’Europe est une névrosée décomplexée , un trop grand écart entre le moi reel et le moi ideal , n’est ce pas ce qui est à l’origine de certaines névroses?
21h38 pour un scoop!
qu’est-il donc arrivé à ce blog ?
on ne peut même plus rigoler !
Dieu que vous êtes devenus ronchons en vieillissant !
Les Britanniques dans ces conditions, financer à fonds perdus, sans aucun cap politique, et uniquement des directives liberticides en retour ont eu un acte de résistance, meme si le comptable Barnier essaie maintenant de le leur faire payer au prix fort.
mon greubou c’est pour toi !
« Aujourd’hui, des forces conciliantes issues du monde du common sense travaillent à dévaloriser la guerre, proclamée inutile et déraisonnable, et ce sont certes des arguments de poids dans une époque axée sur le profit et la raison ; je crois néanmoins que ce genre de pacifistes sous-estiment le facteur d’explosion psychique que comportent les guerres de la seconde espèce, le besoin manifestement très humain de périodiquement tout casser, de tout faire sauter pour voir ce qu’il en adviendra. Ce besoin de « krach métaphysique » – si l’on me passe l’expression – s’accumule en temps de paix comme un résidu d’insatisfaction. Je ne puis voir là, dans les cas où il n’y avait à la ronde ni oppression, ni crise économique sans issue, mais rien que prospérité, autre chose qu’une révolte de l’âme contre l’ordre établi ; révolte qui conduit, en mainte époque, à des soulèvements religieux, en d’autres, à la guerre. »
Musil – Essais – l’Europe désemparée ou petit voyage du coq à l’âne (1922)
Aucune politique économique et sociale commune dabs cette Europe du moloch. Que des états en compétition , il cause de ça Menasse dans son polar, quelqu’un sait ?
Passou ? Renato ?
« L’Europe …. nous coûte un pognon de dingue »
Mais ma chère Marie, c’est pour toi qu’elle dépense, pour ton Bio, pour ton éolienne, pour tes vacances à la ferme et celles à la découverte des monastères de Transylvanie. Finalement je crois bien que tu me coûtes un maximum.
Pado? Cki ? Un fake de la ligue du lol?
Vous , vous allez me faire faire des economies, c’est clair. De temps.
Next.
notre dame les faucons
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/notre-dame-les-abeilles-sauvees_133105#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20190421
Pado participe de temps en temps , irrégulièrement, aux deux blogs et se distingue d’ordinaire par sa modération et sa politesse, chère Marie… C’est une qualité que tout le monde n’a pas.
MC
Pado? Cki ?
Et Marie ???
une fan « selon la formule consacrée » des phrases toutes faites lues sur son réseau favoris ?
Mais bien sûr, ELLE c’est quelqu’un, un (une) qui a le droit de donner son avis.
Je me demande à qui elle me fait penser ? Marine ou Jean-Luc ?
Bof, pas grave, comme dirait Duclos, rien qu’une histoire de bonnet
Merci Court, avec votre caution, sûr que c’est un gage de moralité. Pour la ligue du lol.
Court, votre protégé a l’air d’etre une vraie pointure. Il donne « son avis », comme ça. Certainement un frontiste de montretout ou un gochiste de la melenche.
« Certainement un frontiste de montretout ou un gochiste de la melenche. »
Commentaires avec cinq minutes de retard, soit vous êtes une pâle copiste soit vous êtes très lente d’esprit ?
Vous avez un avis ? (puisque vous en avez sur tout)
Dites Court, votre protégé il débarque sans lire ni le billet, ni les commentaires ?
Juste pour exister ?
S’il se cherche un faire- valoir sur un blog, autant qu’il comprenne que je ne poste pas pour des fakes comme lui, et que je choisis de repondre à qui je veux. Les spameurs c’est pourriel, direct .
Du tac au tac
De Mr. Synthétique à Mr. Natural en passant par le désert européen
Le désert le plus habité au monde
Pour la préservation de sa faune :
Mr Natural’s 719th Meditation
https://www.youtube.com/watch?v=zJBV4pBUmuk
La Marie est une pointure, qu’on se le dise !
« et que je choisis de repondre à qui je veux »
Je crois qu’elle m’aime,
déjà quatre réponses,
une belle histoire naissante ?
Tiens, finalement ça me manquait.
Pado, je didacticiel votre pseudo ce qui m’arrête à :sans eau. Voulez vous des glaçons néanmoins ou du sirop de canne pour votre cocktail?
désarticule .
..tu dvrais t’en carrer quelques uns dans l’oignon béré
la tèrezoune qui sort henfumé d’un tunnel de sa taupinière de sasseur et qui donne des lçons..c’est grace a moi qu’t’as rtrouvé l’air libe spèce de salope hingrate..
Ce besoin de « krach métaphysique » – si l’on me passe l’expression
tu parlais d' »idée de chrach métaphisique » lors que lui ‘passe l’expression’ pasque c’est une « lourde charge » contre elle..ça s’appelle pas lire mal ça s’appelle faire des contresens grave raclure de keupu..
au reste sinon les formules musil est un piètre penseur comme souvent les grands écrivains..on ne peut pas servir plusieurs maitres
En ce jour de Pâques remercions bien vivement Passou, avec son histoire de Bruxelles capitale d’un etat qui peine à devenir nation (sic), bonsoir la Belgique ! , car cette capitale de l’Europe ( concept fondateur s’il en est chez les hors sol) serait mieux à Auschwitz (sic)
oui remercions Passou de nous faire reouvrir l’histoire de Florent- Claude, lobbyiste du Livarot à Bruxelles, et de Camille; Camille que Florent-Claude regrettera passionnément jusqu’à l’impossible, d’avoir oubliee un soir d’ennui au milieu des eurocrates ( et là, j’ajoute: du moloch).
Non, je le répète, » vous ne nous volerez pas notre âme « .
Ce qui suit n’a rien à voir avec l’Europe et le roman satirique , il y a quand meme du cochon et de l’espoir
Hamlet et pado… alors qu’ici les cerisiers sont en fleurs et que la hulotte va bientôt s’éveiller, je lis votre échange.
La Cacanie (Europe) de Musil dans L’HSQ, c’est « comme quand un peloton de laine se défait. Comme quand un cortège se disperse. Comme quand un orchestre commence à jouer faux On ne peut en rejeter la faute sur qui que ce soit. On ne peut davantage expliquer comment les choses en sont venues là. Ce ne sont ni le talent, ni la bonne volonté, ni même les caractères qui manquent. C’est à la fois tout et rien; on dirait que le sang, ou l’air, ont changé On ne sait plus en fin de compte si le monde a réellement empiré ou si l’on a tout simplement vieilli. Ainsi donc, l’époque était changée, comme un jour commence radieux et insensiblement se couvre. »
Diotime a beau chercher des personnes pour construire une grande idée concernant la Cacanie, l’intelligence ne trouve pas de solution, ne trouve pas de consensus parmi les représentants de tous ces grands ministères. Ulrich est comme hamlet, quand on lui dit d’une chose qu’elle est comme elle est, il pense qu’elle pourrait aussi bien être autre ! (Ils ont un rapport très ambigu à la logique.) La conscience d’Ulrich l’incite à attendre quelque chose de meilleur, de possible. Il se conduit différemment des autres personnages du roman parce qu’il pense autrement. La conduite de sa vie devient problématique à cause de l’égalité des possibilités. C’est aussi un homme plein d’utopies comme Pado : « Le monde pourrait être beau ».
« Sa vie grandissait ainsi, divisée selon ces deux arbres. Il ne pouvait pas dire à quel moment elle était entrée dans l’ombre de l’arbre […] de l’ombre et du rêve, […] dans l’image duquel la vie se reflétait. À la base, il y avait sans doute le profond souvenir d’une relation enfantine avec le monde, de confiance et d’abandon […] »
Or, dans la deuxième partie, après la mort de son père, Ulrich retrouve sa sœur Agathe. Il parle avec elle (c’est un moyen de rencontrer la femme en dehors d’une dimension de séduction). Lui : la parole, elle, silencieuse : l’écoute, l’âme. (Un peu comme dans ce souvenir d’enfance.) Une grande clarté habite alors le roman, comme la lumière méditerranéenne qui sert d’écrin à leur rencontre : soleil et mer « allée », aurait dit Rimbaud : une goutte d’éternité, extase fusionnelle. L’irrationnel habite ces pages d’une grande beauté. Le Moi d’Ulrich dans cet instant d’éternité, n’est plus divisé.
Le roman restera inachevé…
C’est beau de l’évoquer le jour de Pâques, tellement irrationnel, aussi.
Vienne, 1900… Bruxelles, années 2000… Deux lieux d’expérimentation… Deux histoires mêlées à l’Histoire. Des hommes dans un roman comme sur une scène. Mais ces romans sont-ils en lien ?
Tiens, j’entends la hulotte.
vous ne nous volerez pas notre âme
t’essaie dfaire envie plutôt qu’pitché tèrezoune..
Je pense que l’auteur aurait dû faire preuve d’un peu plus de subtilité quant au choix du nom du protagoniste issu de la première ou seconde generation, Gouda Mustapha, sauf s’il a gratiné de cette façon chacun des personnages. Renato qui a lu le livre en question pourrait nous renseigner sur les différentes destinations vers lesquelles tendent l’humour de Robert Menasse. J’espère qu’il prend soin de se moquer de tous, de lui aussi.
Gouda Mustapha…une menasse pour l’Europe.
Christiane, je ne suis toujours pas parvenue à la fin du second tome . Le couple Agathe Ulrich est tout de même sans être silencieux assez ambigu, peut être fusionnel malgré eux puisqu’ils ne se connaissent pour ainsi dire plus à la mort de leur père et se retrouvent, se découvrent devenus adultes, chacun après avoir vécu une partie du chemin totalement détaché de l’autre.
Licencieux.
Où êtes vous pour avoir l’honneur et le plaisir d’entendre une hulotte? En Bretagne on m’a dit que c’était signe de pluie. J’aime beaucoup aussi les entendre. Ici , il n’y en a plus, les arbres élagués, les renovations d’immeubles les ont fait partir.
une polémique
« On peut faire de La capitale une lecture politique, y voir un plaidoyer pour une autre Europe, une satire des institutions, un tableau de société. Ce best-seller très documenté a valu à Robert Menasse le Prix du livre allemand en 2017. Documenté, mais pas tout à fait assez précisément: en situant à Auschwitz le discours d’inauguration de la Commission européenne en 1958, l’auteur a commis une erreur historique qui a suscité la polémique en Allemagne. L’écrivain, emporté par son enthousiasme pour une Europe sans nations, se serait laissé aller à des falsifications. Il s’en est excusé, invoquant la liberté du romancier. Mais il a commis les mêmes débordements dans ses essais, ses conférences et son blog, lui reprochent les médias allemands »
https://www.letemps.ch/culture/robert-menasse-sempare-reve-europeen
Isabelle Rüf
Publié vendredi 25 janvier 2019 à 21:14, modifié vendredi 25 janvier 2019 à 21:14.
Jazzi,
les rats dis-tu ? Quelle drôle de question… Je me suis posée d’autres questions. Ce feu qui couvait dans les combles de la cathédrale, une cathédrale si imposante, si belle extérieurement, ne serait-il pas à l’image de ce feu qui couvait dans l’Église avec ces si nombreux scandales cachés qui ont surgi et créé ce brasier qui a consumé les apparences, les faux semblants… C’est comme pour la flèche en flammes qui s’est effondrée comme si l’orgueil d’une église dominatrice et moralisatrice s’effondrait et avec elle le coq annonciateur de la trahison des disciples de Jésus…
Bérénice,
Marguerite Duras écrivit de ce livre de R.Musil L’homme sans qualités : « Je peux dire que ce livre est une des plus grandes lectures que j’aie jamais faites et que c’est un livre éminemment obscur, illisible et irrésistible, que la lecture en est une mystérieuse corvée, presque insurmontable pour la plus grande part des lecteurs, mais que, une fois cette corvée dépassée, tandis que la lecture se dépose, il s’élève d’elle un incomparable enchantement. »
« Corvée… obscur, illisible et irrésistible » !!!
(j’ai sauté pas mal de pages de la première partie… mais j’ai vraiment aimée la deuxième. Agathe/Ulrich, c’est très symbolique…
@le coq annonciateur de la trahison des disciples de Jésus…
Charles De Gaulle, européen jusqu’à l’Oural
L’Allemagne a toujours honte de son passé nazi et n’accepte pas qu’un élément historique sinistre soit rappelé et serve à plaisanter. On ne fume pas à Auschwitz , alors que l’idée n’est pas si mauvaise du Phoenix renaissant de ses cendres pour une autre existence et permettre de ne pas oublier . On nous dit que les jeunes gens ne savent pas, n’ont qu’une infime idée de l’horreur vécue. Alors quoi? Et oui, il a paraphé, une loi contre les paraphrases? Le cinema utilise l’histoire, la réalité plus ou moins fidèlement , un écrivain qui de plus donne un roman doit presenter des excuses ? Je ne comprends pas.
@Marie Sasseur dit: 21 avril 2019 à 23 h 43 min
Très intéressant.
@Bérénice dit: 21 avril 2019 à 23 h 43 min
En Normandie, dans « le bocage normand » à 20 km de Flers, dans un petit hameau d’une dizaine de maisons, jusqu’à demain. C’est reposant et beau. Ma petite famille est paisible. Chacun a sa passion. J’ai dessiné un cerisier regardant mon fils couper du bois et les grands petits-enfants bouquinant, pianotant sur leur smartphone et même cuisinant… Il y a des chevaux dans le pré voisin et ce matin, une petite biche est passée furtivement. Mais la chatte attrape des mulots et des oiseaux. Aïe ! Quand on peut, on détourne son attention et on les remet en liberté s’ils ne sont pas trop amochés !
Chantal,
en écho à votre vision de Bruxelles, celle de R.Menasse dans l’entretien mis en lien « En attendant Nadeau » à 13h40 :
« Un soir, en lisant le journal, je me suis rendu compte qu’on voyait partout des phrases du genre : « Bruxelles veut que… », « Bruxelles décide que… ». Je me suis dit : il y a dans un autre pays que le mien une ville qui décide de choses qui me concernent directement et je n’ai aucune idée de comment ça fonctionne. Et puis je n’ai aucune image de cette ville. Quand on dit Paris, Berlin, Vienne… des images vous viennent à l’esprit, mais si on dit Bruxelles à un Viennois, qu’est-ce qu’il voit ? Rien, il ne voit rien. Bruxelles a réussi cette prouesse de n’avoir aucune image d’elle-même à exploiter. À part l’Atomium, qu’on ne voit pas dans la ville, et le Manneken-Pis, un nain à l’humour piteux. Cela dit, le Manneken-Pis a eu une fois un rôle politique, pendant l’occupation nazie. Les Bruxellois n’arrêtaient pas de déposer des drapeaux nazis dessous et donc le Manneken-Pis n’arrêtait pas de pisser dessus. Les nazis ont fini par enlever la statue. »
Qu’en pensez-vous ?
ha, ces touristes…le Manneken-pis n’est pas un nain ! son sculpteur..zigouillé, qu’il fut.
Je me grille pour la survivance de la bande
https://www.youtube.com/watch?v=Cd5725HpKK0
Ben et la Grand-Place, c’est du poulet ?
Ah, voilà Ed ! Cela faisait longtemps. On se languissait, plus rien n’avait de sens. C’était à se tirer une balle dans la tempe. Mais Ed ressuscite, triomphe, bref, écrit un message. Alors, on a envie de vous demander, ma chère Ed : avez-vous passé un bon dimanche de Pâques, avec du chocolat ? Peut-être une grand-messe… non, ne rêvons pas. Je vous signale un truc, Ed : la plus belle cérémonie de la semaine sainte est celle du Vendredi saint. Pour peu que la musique y soit planante, c’est un spectacle catholique de toute beauté, qui ne vous aurait rien coûté. Comme c’est dommage. Allez, bonsoir, faites de beaux rêves.
Il y avait un article, dans la presse, à propos du chocolat : les Français adorent le chocolat noir, le vrai chocolat. Ils en raffolent, et ils sont les seuls en Europe à en consommer des quantités gigantesques. Les Français sont des connaisseurs… Les oeufs de Pâques en chocolat noir ont dû, comme chaque année, faire un tabac.
J’ai mangé des spaghettis à l’encre de seiche. C’était délicieux. Et simple. Dans une boutique spécialisée, j’ai acheté mon encre de seiche. Il suffit d’une toute petite dose. On fait cuire de l’oignon dans une poêle avec de l’huile, on rajoute de l’eau de cuisson des pâtes et du bon vin blanc. On transbahute les pâtes dans la poêle, on ajoute la petite dose d’encre de seiche, on sale, on remue. Et on mange (avec du fromage râpé). C’est un plat spectaculaire et très raffiné. Si vous le faites à vos amis, vous passerez, à moindres frais, pour un top chef !
Et vous, ma chère Ed, qu’avez-vous mangé et bu ? Je parie que vous êtes encore restée toute seule avec vos chats. Au moins, avez-vous avancé dans vos lectures ?
D, vous êtes bien d’accord avec moi que la plus impressionnante cérémonie de la semaine sainte est celle du Vendredi saint ? Vous n’en avez loupé aucune, au moins ? Rassurez-moi.
La Belgique fut choisie parce que le premier en ordre alphabétique des six pays fondateurs. Puis, comme une surprise dans l’œuf on découvrit les difficiles équilibrés politiques qui caractérisent les relations entre les 19 — ou 20 ? — communes qui forment l’espace métropolitain de B. capitale, avec tous les particularités curieuses que l’on retrouve dans les relations entre les 28 — prochainement 27 — et qui trahissent la stupidité des nationalismes européens.
Copie du pisseur, œuvre de Jérôme Duquesnoy l’Ancien, donnée par les Bruxellois aux Colmariens :
https://colmarnb.blogspot.com/2011/06/rue-des-augustins-le-manneken-pis.html
« … la plus belle cérémonie de la semaine sainte est celle du Vendredi saint. Pour peu que la musique y soit planante, c’est un spectacle catholique de toute beauté, qui ne vous aurait rien coûté. »
Oh ! Cazzo ! *
* Amusante expression it. employée pour manifester son étonnement lorsqu’on est confrontés à une bêtise.
L’expression vient de « oca » — sympathique oiseau de la famille des Anatidae —, qui vaut aussi femme sotte et superficielle ou naïve et crédule, employé avec le péjoratif féminin « azza », masculin « azzo » : ocazzo, mot qu’à l’oreille des illettrés sonne « oh! cazzo! ».
On part du principe qu’une bêtise ne peut être que l’œuvre d’un mâle stupide, on lui dédie donc une insulte généralement réservé aux femmes, mais en le masculinisant par le péjoratif.
En un sens, le passage de « ocazzo » à « oh! cazzo! » trahit le passage d’une culture paysanne à une culture urbaine où l’oie on ne la voit que sur les pages de quelques livres ou sur les étales des volaillers.
Actuellement « oh! cazzo! » est la seule expression que j’arrive à formuler en lisant le journal — et non seulement —, selon ma compagne cela serait dû à l’expérience — ou comme elle dit : » Ce sont les désavantages de l’âge ».
L’expression « oca giuliva » — o. enjouée — ne vaut que pour une femme qui rit pour tout et n’importe quoi, et est plus légère et moins insultante que « stolto » — insensé — réservé dans le même cas aux mâles : « Le rire abonde sur les lèvres des insensés ».
Pourquoi Bruxelles comme capitale ? C’est assez simple : d’abord parce que Bruxelles c’est chou, ensuite verts, blancs ou rouges peuvent y planter leurs choux (verts, blancs, rouges), puis elle offre mieux qu’ailleurs d’aller à travers choux, ou de prendre le chou des populations, ou d’envoyer les sceptiques planter leurs choux ailleurs, ou de leur rentrer dans le chou, voire pour une poignée de hauts fonctionnaires de faire ses choux gras, quitte à prendre quelques directives bêtes comme chou, au risque de faire choux blanc et, pour l’Europe, de finir dans les choux.
L’Europe du jamon.
« Les communautés naissant à la suite de la signature du traité de Rome étaient la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA), plus connue sous le nom d’Euratom. Ces dernières avaient un niveau de supranationalité inférieur aux précédentes en raison des protestations de certains pays à propos de leur souveraineté. La première réunion formelle de la Commission Hallsteineut lieu le 16 janvier 1958 au château de Val Duchesse. La CEE permettrait la création d’une union douanière tandis que l’Euratom devait promouvoir la coopération dans l’énergie nucléaire. La CEE devint rapidement la plus importante et étendit ses activités. Un des premiers accomplissements les plus importants de la CEE fut l’établissement de niveaux communs des prix pour les produits agricoles en 1962. En 1968, les droits de douanes à l’intérieur de la communauté furent supprimés sur certains produits. » wiki
Menasse a affirmé dans un journal télé que le cochon était le sujet transnational européen majeur du moloch, et qu’il apparaissait partout dans les bruits de couloirs propagés par les fonctionnaires de l’UE : saucisses, abattoirs,etc.
l’autre obsession de Menasse c’est le jamon, une métaphore, responsable de la chute de Gouda Mustapha, le turc .
Cette mauvaise histoire belge n’est pas sans rappeler un autre jamon qui a poursuivi Passou en Espagne. Ce qui explique la nécessité de notre indulgence.
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