Le féroce cri d’amour de Robert Menasse pour l’Europe
On connaît des romanciers qui se lancent dans un projet comme dans un défi oulipien : soit tel personnage à telle époque dans telle ville et qui d’emblée se trouve soudain dans telle situation extravagante : que peut-il lui arriver ? Imaginez donc la suite si l’on vous dit que l’homme en question est en fait un cochon (lire ici les premières pages), un vrai porc lâché en plein quartier Sainte-Catherine à Bruxelles, surgi de la rue de la Braie, avant de tourner au coin de la rue du Vieux-Marché-aux-Grains, de manquer de se faire renverser par des voitures et de poursuivre son bonhomme de chemin, parfois en s’énervant tel un taureau dans les rues de Pampelune, tandis qu’un homme est mystérieusement assassiné à l’hôtel Atlas… Et lorsque vous découvrez peu après que l’écrivain Robert Menasse (Vienne, 1954) a inventé cette situation initiale pour, dans son cinquième roman La Capitale (Die Hauptstadt, traduit de l’allemand/Autriche par Olivier Mannoni, 440 pages, 24 euros, Verdier) se livrer à une satire des institutions européennes, vous vous demandez si c’est du lard ou du cochon.
En fait, c’est de la littérature à son meilleur, cocasse, drôle, sardonique, hénaurme, informée, politique. On n’avait pas lu depuis longtemps un livre, tous genres confondus, aussi juste sur l’Europe à l’heure où les européens en chœur déplorent la tragédie de Notre-Dame-de-Paris comme une blessure humaniste transnationale. Une fois séchées leurs larmes, ils devraient tous se jeter sur les péripéties de l’affaire du cochon. Aux plus cultivés, cela rappellera certains chapitres de L’Homme sans qualités de Robert Musil. Chute de l’Union européenne ou chute de la dynastie Habsbourg, c’est tout comme.
Menasse s’est jeté dans cette histoire car il en avait marre de lire et d’entendre « Bruxelles veut… » sans avoir la moindre idée de la tête du Moloch qui décidait pour lui. Il a pris une résidence en ville (rue Dansaert, à la Maison des littératures Passa Porta) pour deux ans afin d’y effectuer des repérages, d’écouter les conversations et d’y enquêter, non à la Mediapart mais plutôt à la Zola. Il est vrai que le réel est ubuesque dans cet univers d’experts et de la lobbyistes. Et pourtant, Menasse reste optimiste : il voit en l’Europe le continent où l’on peut encore espérer en la raison même si les lieux de son théâtre d’ombres incite plutôt au délire, entre le Berlaymont, siège de la Commission européenne, laquelle mène la politique supranationale de l’Union, et le château-fort du Juste-Lipse où siégeait le Conseil européen jusqu’à son récent déménagement dans une cage grillagée ultra-moderne, où l’on défend les intérêts nationaux de chacun des pays membres.
En incipit à L’Europe buissonnière (1949), une toute autre Europe, Antoine Blondin écrivait : « Passé huit heures du soir, les héros de roman ne courent pas les rues dans le quartier des Invalides ». Menasse a découvert qu’il en allait tout autrement à Bruxelles : les personnages lui sautaient aux yeux sinon à la gorge, plutôt sombres sinon dépressifs, le suppliant de l’inscrire dans son grand roman. Ce que c’est que de se colleter avec la capitale d’une monarchie surréaliste (la Belgique, pas l’Union européenne). A force, il a trouvé six personnages en quête d’auteur et les a enrôlés. A Bruxelles, où la culture est le parent pauvre là où l’économie règne, le mot même de « culture » est tenu comme un gros mot. Rien n’est humiliant pour un haut fonctionnaire eurocrate que d’être muté à la tête d’un service culture. C’est vécu par la victime non comme une mission mais comme un châtiment, même si l’éducation est dans le lot (et Erasmus est une réussite), ce que subit Fenia Xenopoulo, une grecque carriériste furieuse de cette relégation, incident de parcours dans lequel s’engouffrent d’autres personnages tout aussi typés. Un fil rouge les réunit : le Big Jubilee Project, autour des survivants des camps de la mort, qui aura pour effet d’aggraver tout ce qui part en vrille à Bruxelles, dans les arcanes et les manœuvres de laquelle on est vite entrainés.
On en oublie vite l’enquête policière diligentée pour arrêter le commando de tueurs polonais auxquels le Vatican a commandité l’assassinat de l’homme à l’hôtel Atlas. De toute façon, c’est un prétexte, un procédé narratif pour parler du vrai sujet : l’idée européenne, qui repose sur un idéal, est une bonne idée ; pourquoi alors ca ne marche pas, ca ne fonctionne pas, tout va de travers ? A croire qu’ils se battent pour défendre des intérêts personnels jusqu’à ce que leur égoïsme tue ce qu’ils avaient encore en commun.
Le roman est si savoureux, malgré l’entrecroisement des récits qui exige parfois de s’accrocher, que jamais l’Europe, sujet qui apparaît pesant et provoque des soupirs dès que le mot est prononcé, n’a semblé aussi légère. Avec un humour corrosif qui fait penser à la manière dont Albert Cohen raillait les fonctionnaires de la SDN dans Belle du seigneur, Menasse décrit un monde où l’on s’attend à tout mais pas à la caricature de tout. Car pour que ca se décompose, il faut bien que cela ait été composé. Ce qu’un intitulé de chapitre résume bien :
« Il n’est pas obligatoire qu’il existe des liens réels entre les choses, mais sans eux tout se désagrègerait »
A sa parution, une polémique a accompagné le livre dans les médias de langue allemande. Greffée dans l’histoire du nazisme, donc nettement politique, elle s’est développée autour du traitement de deux personnages beaucoup moins fictifs que le porc chahuteur de l’incipit. Il s’agit de deux des fondateurs de l’Europe Jean Monnet et surtout Walter Hallstein (1901-1982), premier président de la commission européenne. En creux, la méthode de l’écrivain était mise en cause. Elle ne lui est pas spécifique et a été maintes fois éprouvée quitte à faire scandale (on se souvient de celui qui suivit la parution de Jan Karski de Yannick Haenel). Menasse a en effet mis dans la bouche de Hallstein des propos qu’il n’a jamais tenus mais qui sont des paraphrases de textes qu’il a écrits. La discussion a le goût et la couleur de la citation mais n’en est pas une. Rien de répréhensible dans le procédé dès lors que l’auteur est fidèle, honnête et de bonne foi. Ce qui est le cas en l’espèce. Il n’empêche, il a dû présenter de plates et publiques excuses pour faire taire la clameur. Et encore ! Les nationalistes les plus durs ont jugé que ce n’était pas assez. Ils ont même fait pression pour que le Deutscher Buchpreis (leur Goncourt) lui soit retiré. Dans le même esprit, on lui a reproché de s’être trompé, ou plutôt d’avoir « falsifié » l’Histoire, en situant à Auschwitz le discours d’inauguration de la Commission européenne (1958) pour les besoins de « son » histoire.
Une véritable réflexion sur la vraie nature de l’identité européenne se niche en creux dans ce polar enveloppé d’une ironie dévastatrice. Même si l’esprit critique du satiriste ne perd jamais ses droits, on le sent admiratif du travail accompli par les fonctionnaires européens (30 000 pour gérer vingt-huit pays), de leur créativité et du type de rapport qu’ils ont su instaurer entre eux, de la tension dans laquelle ils vivent entre la digue dressée en permanence contre les intérêts communautaires et la défense des intérêts nationaux.
Bruxelles restera-t-elle la capitale de l’Union européenne et de l’Otan ? Robert Menasse en doute. Après l’avoir lu, nous aussi. Pourtant, si Bruxelles a été choisie, c’est aussi parce qu’avec ses trois langues officielles, sa vingtaine de maires souverains dans leur district et son statut de capitale d’un pays qui peine à exister comme nation, elle reflétait ce que les pionniers de l’UE imaginaient comme un laboratoire européen à ciel ouvert où l’on érige l’art de la négociation et du compromis au rang d’un des beaux-arts. Robert Menasse a touché du doigt le cœur du paradoxe bruxellois : plus le fonctionnement de la capitale est anarchique, chaotique et bordélique, plus l’Union européenne régule à mort la vie quotidienne de ses citoyens. Mais alors, si ce n’est Bruxelles… Interrogé par Libération, l’écrivain a donné une réponse qui risque de poser problème :
« A long terme, personne n’acceptera qu’une capitale nationale soit aussi celle de l’Union. Le défi, c’est que l’Europe unie, postnationale, crée une capitale unie. Cette ville de l’avenir, nous devons la construire à Auschwitz. C’est le lieu que l’on ne pourra ni ne devra oublier, qui a montré les conséquences les plus radicales du nationalisme et du racisme. L’histoire et le futur y seraient alors unis. Une idée parfaitement logique, qui n’a aucune chance d’être réalisée ».
C’est à se demander qui est le plus fou, de l’auteur ou de sa créature porcine toujours en liberté dans les rues de Bruxelles, du moins dans son imagination. Alors pourquoi pas Auschwitz ? Il est vrai que la ville occupe une place de choix dans un chapitre tragi-comique. L’auteur fait faire à son sympathique personnage principal une brève visite au camp où il est attendu (« Cher Martin Sussman, je me réjouis de pouvoir vous accueillir à Auschwitz »), ce qui est l’occasion de situations absurdes où l’humour noir le dispute à l’humour juif lorsque, per exemple, deux policiers polonais le voyant allumer une cigarette en sortant complètement sonné de la chambre à gaz, l’enjoignent : « No smoking in Auschwitz »…
C’est aussi là que la mélancolie dont sont frappés la plupart des personnages prend un air plus grave. Car à ses yeux, il y a bien une ligne sémantique entre Auschwitz et l’origine de l’Union européenne («premier projet politique qui a fait de la reconnaissance des droits de l’homme le fondement de sa constitution »), particularité congénitale qui oblige cette institution politique à être aussi une institution morale (voir également à ce sujet l’entretien avec Jean-Claude Milner). Au « plus jamais ça » ressassé ad nauseam jusqu’à ce que la formule se vide de son sens originel, s’est substituée une interrogation puissante sur le devenir de « tout ça », lorsque les derniers témoins auront disparu et que, comme le dit Paul Celan dans Renverse du souffle :« Nul ne témoigne pour le témoin. »
L’auteur se revendique « écrivain européen » dans la mesure où il écrit sur son époque dans l’esprit des Lumières, de manière à ce que ses lecteurs contemporains s’y reconnaissent et que ses futurs lecteurs comprennent ce passé-là. N’était-ce pas Milan Kundera qui définissait déjà un européen comme quelqu’un qui a la nostalgie de l’Europe ?
Qu’on ne se méprenne pas : La Capitale n’a rien d’un pamphlet europhobe. Tout au contraire : c’est le cri d’amour d’un européen convaincu qui aimerait bien que ça s’arrange, que l’Union européenne fasse des efforts, que sa machine bureaucratique soit moins lourde, que ses résistances soient levées, qu’elle s’humanise, enfin.
(« Hargadon’s pub à Sligo, République d’Irlande , photo David Lefranc ; « Robert Menasse » photo D.R.)
1 048 Réponses pour Le féroce cri d’amour de Robert Menasse pour l’Europe
tèrezoune c’est une bitch qui mord..t’as pas la rage au moinsse tèrezoune..
On en oublie vite l’enquête policière diligentée pour arrêter le commando de tueurs polonais auxquels le Vatican a commandité l’assassinat de l’homme à l’hôtel Atlas
verdom..tout ça pasque l’enquête s’oriente vers les services secret israélien..alleye alleye à brusselle meussieu on est pas si bête
En ce moment, sur France Inter, l’Europe de Erri de Luca à l’heure européenne, e, direct de sa maison à Rome. C’est une rencontre avec Augustin Trapenard (« Boomerang »)
https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-22-avril-2019
La Belgique fut choisie parce que
pasque même la cranerie parisienne est dvenue européenne..c’était parigi de droit divin..mais y’a eu l’feu au calbar d’un sousfifre à baroz..les belges toujours gros malin ont proposé les facilités..dla conversation au polochon c’est pas faux rénateau..en tout cas turin ou zuric c’était pas possibe
La Belgique est sortie de la guerre avec ses terrains miniers intacts, il fallait de la main d’oeuvre, les prisonniers de guerre allemands ont fait l’affaire. Tous au trou dans des conditions effroyables, à la sortie un contrat fignolé par les bataves races de rats alliés des Belges trop aimables, qui leur interdisait de postuler ailleurs. la marie torpeur peut activer le moulinet internet pour documenter la mélasse.
Non Phil, pas le temps.
Pour vous, la ponte des oeufs de Pâques .
Cranerie, dans quelle acception ?
Erri De Luca, ce cureton aux textes insipides
..les français rénateau ont su tourner la page..bien mieux encore qu’on l’avait fait pour eux aprés napo..c’est pas mal
Merci la Marie, de l’or delors, comme sortie du trésor de Notre-Dame de l’Europe, va, berger
L’acte XXIII du mouvement a été marqué par l’arrestation à Paris de deux journalistes. Deux tirs de LBD auraient également touché deux autres reporters.
Le Point
ça va bien les amoureux avec vos boules de geicha..jvais vous balancer a dlalourde
LBD..quid. jjj dans sa chaumière en sologne pour guérir la jaunisse, pas là pour traduire, la misère
@cludio
Over 30,000 objects from imperial Brazil have been discovered buried underneath the RioZoo, which was built in 1888. Among the artifacts are ceramics, glassware, accessories, metalware, uniforms, and other clothing from the 19th and 20th century. The zoo sits inside of Quinta da Boa Vista park, the same location that once housed the National Museum, which was tragically burned in a fire in 2018. Archeologists are cleaning and cataloging the objects, the majority of which will be given to the National Museum, and possibly go on view in temporary exhibitions while the museum rebuilds. [TAN]
la boule de dijon..à coté de lyon
L’Europe aime le cinéma. le premier président du festival de Berlin, nommé par les amis américains en même temps que Schuman, archiviste de Goebbels. Jacob de Cannes peut avaler son café au vinaigre.
Chantal,
Ajouterez-vous à vos choux (de Bruxelles aux jets si délicats), la cerise dite de Schaerbeck, le beurre d’Anderlecht. Évoquerez-vous la Senne et de ses moulins ? Le béguinage ? Le Grand Marché ou Marché aux herbes sur la grand’place. (en 1403 il y fut défendu d’y vendre des porcs !). Des maisons de métier qui l’entourent (de ces corporations si jalouses de leur liberté), la Maison du Roi où siégeaient les tribunaux.
Les rues qui y menaient de la Tête-d’Or, de l’Étoile, des Chapeliers, de la Colline, des Harengs, de Chair-et-Pain et au Beurre ?
Parlez-nous de l’Hôtel de Ville et de son portique aux dix-sept arcades, de ses fenêtres carrées divisées en croix par des meneaux, de sa tour, des toiles de Coxie, Rubens, Van Dyck, Janssens qui ornaient ses murs, de ses fontaines.
De ce qui destinait cette belle ville à devenir lieu de rencontres européennes : ces routes qui tracèrent des chemins vers Ostende, Mons et Paris, Trèves, Namur et Luxembourg, Aix-la-Chapelle par Louvain, vers Anvers…
The tall poppy syndrome
= égalitarisme forcené*
mot juste en anglais et voir plus sur la toile
Le temps des cerises
« La France a interdit, de nouveau, l’importation et la mise sur le marché de cerises fraîches en provenance de pays où l’utilisation du diméthoate, insecticide contesté, est autorisée pour traiter les cerisiers, selon un arrêté paru samedi au Journal officiel.
(…)
Paris agit ainsi tant pour protéger les consommateurs français que pour éviter les distorsions de concurrence, certains pays producteurs de cerises utilisant encore l’insecticide décrié, comme l’Autriche, la Croatie, la Turquie, l’Argentine ou le Chili. »
Figaro
Le cri éléphantesque du koala en rut enfin expliqué
http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/12/03/01008-20131203ARTFIG00499-le-cri-elephantesque-du-koala-en-rut-enfin-explique.php
lviv et ses cosaques vaut bien hune messe..dzimboum..haaaamine..sapré ukraignos..ha c’est pas a jéruzalème qu’ils auraient dlumour renfield..haaaamine
Dear Christiane, update your vinyle; Schaerbeek est turquisé et Anderlecht usine du frérots merah, Les Français révoqués par l’édit fiscal de Hollande avalent leur pilule à uccle.
Reste une bonne friterie place Jourdan, faut vérifiez que l’huile est changée, sinon cancer des rognons. Bruges garde le haut du pavé des béguinages, Bruxelles est francmaçonnée depuis 1830.
Le gâteau à la mélasse, spécialité de Madère où finit le dernier empereur austro-hongrois, est excellent avec le foie gras..qui l’eût cru..l’Europe ne sera pas sauvée par les sissis.
est excellent avec le foie gras
ferdom..tout est bon avec le foi gras dirphiloo..sur du pain d’épice grillé havec une kriek..mais deux c’est mieux
Entrainement au LBD uniquement à St-Astier :
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/comment-les-gendarmes-s-entrainent-a-utiliser-le-lbd-1133056.html,
Des GJ s’entrainent à faire face aux LBD, près de lamothe-beuvron.
Des galeries de rats dans la terre battue de la cave, ce matin. Gros dégâts par les pissats. A fallu tout évacuer.
Sri-Lanka
Pas BBS, mais NTJ.
« Selon l’AFP, le gouvernement fait savoir qu’un mouvement islamiste local – le National Thowheeth Jama’ath (NTJ) – est derrière les attentats perpétrés dimanche. «
2 – (EM) Reprener-avec moi tous en choeur :
« le melon a été divisé en tranches par la nature, afin d’être mangé en famille. La citrouille étant plus grosse peut être mangée avec les voisins (BdSP).
St-Astier, charmante commune du Perigord…
C’est de la mélasse de canne à sucre
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bolo_de_Mel
Saviez vous que la mélasse est ou était utilisée pour enrichir le fourrage des chevaux, la mélasse de canne est plus adaptée car plus riche en calcium. Plus chère également.
Christiane, qu’est-ce qu’il fait ton fils pour pouvoir vivre dans un petit hameau Normand ?
Le même métier que sa mère ?
NTJ ? On se rapprocherait d’un corrélat avec N-D, alhors ? C’est lent… Ce matin, P. Boucheron essspliquait en dirèque du CF sur F. inter. Avant Augustin Traquenard.
Mme Sallenave D. traduit bien la misère de jojo, depuis sa propre chaumière de l’AF.
Pour réconforter les GJ, Mr Macron annonce une étude suivie probablement d’une reforme du temps de travail. Après le code du travail, les retraites, le temps de travail. Je ne sais pas s’il réussira à emballer le public comme il tente de le faire avec ses nombreux tours de passe-passe, décryptée sa politique à le don de m’agacer au plus haut point, non décryptée par lui même, de toutes manières je zappe, je ne le supporte plus.
La France avait l’air plus heureuse sous Sarko que sous Hollande et Macron, Bérénice. Faut le dire à Bloom, qui a disparu dans la tourmente !
JJJ, qu’est-ce qu’ils diraient du mouvement des Gilets jaunes, Bouvard et Pécuchet ?
Bouguereau, si vous passiez par là, nous irions manger des frites, j’aime beaucoup les frites et ça fait une éternité que je n’en ai pas mangées. Peut être devrions nous nous retrouver à Honfleur ou Trouville bien que cette côte offre une gastronomie autrement plus raffinée, de vagues souvenirs de moules frites dans ces parages et je ne s aéré is plus où exactement cette mer à laquelle le lait du calcaire donne cette couleur si particulière. Je suis dans le calcium ce matin?! Je redoute la fracture!
Moi itou, me fout les boules @ 11.50, et il préfère ces oeufs-là.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%92uf_de_Faberg%C3%A9
Bonjour B. Une vrai girouette, vouie, capab’ de tout et n’importe quoi pour se maintiendre au sommet. Mais l’va pas durer, patience dans lazure, com l’dirait rivubert. Tout l’monde zappe, même le CAC des 40 voleurs.
PERSONNE COMPREND PU TON ZABIRE (Justement, c’est fait esssprès, moreira).
Il y a encore de la Kriek à Schaerbeek, mais effectivement, comme le rappelle Phil, la chaussée de Haecht qui y mène a des accents de petit Istambul et sans compter la chaussée de Gand qui est une sorte de grand bazar oriental, pour ma part j’ai été faire un tour à la Basilique Saint Martin de Hal, puis j’ai été contempler les magnolias qui fleurissent dans le Pajjotenland, les paysages Breugheliens truffées d’éoliennes blanches m’enchantent toujours, j’ai ainsi évité l’humeur fin dernière de mes parents tétanisés par les attentats shri lankais et la combustion de NDP.
Je regrette pour ce pays mais lors de mon voyage il y a quelques années déjà, j’étais tombée par hasard sur un camps tamoul sponsorisé par la Vlaamse Gemeenschap, comme quoi où qu’on aille, on se retrouve confronté aux divergences exacerbées. Les petits choux sont délicieux cuits vapeur avec une côte de veau, il peuplent aussi les jardinets partagés qui épousent les bas – côtés des lignes de train qui entrent et sortent des entrailles de la Kapital. Je vous laisse, ce lundi, je vais déjeuner avec mon fils qui bosse aujourd’hui par ce beau soleil dans le nouvel espace multimédia BCentral.
Je ne sais plus où exactement , il y avait à l’époque des galets. Y sont-ils encore, avec toutes ses reformes j’en viens à me demander si les galets ne seront pas eux aussi exploités pour redresser la dette publique, booster le pib, attirer les chinois et les saoudiens.
…
…de toutes façons, aucun système, n’est en soi, démocratique, sans garantis de ne léser personne,!… » bien au contraire « ,…
…Mrs.les corporatistes du Moyen-Âge,!…
…valets de chambres des seigneurs féodaux,!…
…l’Europe des cours-bêtes, et baises-mains, après, nos deux grandes-guerres du XX°siècle
…et, pour cette Europe-là,…
…combien de petits-états, ont disparus,…
…pour faire » Prusse « , alors la modernité,…le jardinier-roi des carottes,…
…etc,…
…qu’elles démocraties, pour » se détruire,!…etc,!…
@Jazzi dit: 22 avril 2019 à 11 h 47 min
Il n’y vit que de temps en temps quand il a envie de calme, loin de Paris et de l’exiguïté de son studio parisien et du collège où il enseigne… l’informatique et la technologie. C’est une maison où se faire des souvenirs pour lui et ses enfants… Il y travaille beaucoup lors de ces séjours : la haie qui pousse très vite, l’herbe, les gouttières, des volets à réparer et il bosse ses cours. Passionné de photo et de cinéma, il explore des images de ce bonheur. Cette maison, loin de toute ville ou village, il l’a trouvée avec sa femme par hasard, après avoir sillonné la Normandie, il y a dix ans. Une grande cheminée, de petites chambres mansardées, la proximité d’un bois, des prairies… De temps à autre, j’accompagne la tribu avec bonheur. Pour ce couple modeste, un petit héritage imprévu, joint à un crédit conséquent, a permis ce rêve…
Bel espace ce Brussel Centraal, Chantal. culturel Square, toujours prononcé en Belgique à l’anglaise, première langue massacrée par les eurocrates réunis sans cravate chaque soir, dès le jeudi, beginning of ze wouikend, sur la minus place du Luxembourg, cerclée par les buildings tubulaires de juncker, sous l’oeil de Cockrill en majesté, fondu industriel qui miserait pas un kopeck sur ces épaules étroites pérorantes, incapables de pousser un seul wagon de minerai dégorgeur de yourcenar.
@Chantal et Phil,
Oui, je sais, ça date mais ça me fait rêver. J’aime l’histoire des villes. Votre commentaire est acéré (marque de fabrique !), celui de Chantal me charme.
3 – Viens de retrouver dans la poche d’un bermuda, une clé USB perdue depuis cet automne, perte dont j’étais resté inconsolable. Eh bien, figurez-vous que passée dans la machine, cette clé a vaillamment survécu, et j’ai retrouvé 112 fichiers que j’avais recopiés l’été dernier (allant de 2002 à 2018). INCROYABLE ! Apparemment, ils sont tous intacts. Je viens d’ouvrir l’un d’entre eux, le fichier de mes lectures de 2003.
Comme on ne parle ici que de littératures, j’ai enlevé les sciences humaines (socio, philo, droit, histoire, et qq autres), soit à peu près la moitié… Et me suis demandé de quoi les erdéliens se souvenaient dans cette liste, ce qui pourrait constituer une source de fructueux nouveau échanges, qui sait ?
Serais bien pour ma part TAF incapable de me souvenir d’une quinzaine d’entre eux et d’en dire quoi que ce soit, sauf à me transporter sur la wiki. Mais c’est pas le jeu. Ce qui m’intéresse, c’est de me formuler 1 ou 2 souvenirs au sujet des romans ou récits qui m’ont marqué. Pourquoi celui-ci et pas celui là ? Indubitablement, le plus marquant, c’est la vie de Marilyn inventée par Joyce Carol Oates, Blonde. Parce qu’il s’est passé une foule d’événements positifs et négatifs, durant cet été 2003. Une distorsion familiale et existentielle brutale, comme la fin d’un cycle. J’ai décidé que j’étais arrivé à la moitié de ma vie. Une fracture douloureuse et nécessaire, je peux le dire, maintenant que 16 ans sont déjà passés, et que la bonne distance s’est installée.*** Bonne journée fériée à toustes.
(Journal des LECTURES, janvier-décembre 2003)
2002, Olivier ROLIN, Tigre en papier.
1982, Nicolas BOUVIER, Le poisson-scorpion.
1973, Romain GARY, Les enchanteurs.
1956, Slavomir RAWICZ, A marche forcée, à pied du cercle polaire à l’Himalaya, 1941-1942.
1990, Erri DE LUCA, Trois chevaux.
2003, Hubert MINGARELLI, Quatre soldats.
1939, Mihail SEBASTIAN, L’accident.
2003, Pierre BERGÉ, Les jours s’en vont, je demeure.
2003, Paule CONSTANT, Sucre et secret.
2003, Pavel HAK, Sniper.
2003, Elisabeth JOANNÈS, A demain !
2003, Shyam SELVADURAI, Jardins de cannelle.
1993, Colum Mc CANN, La rivière de l’exil.
2002, Colum Mc CANN, Ailleurs, en ce pays.
2002, Pedro Juan GUTTIEREZ, Animal tropical.
1918, Willa CATHER, Mon Antonia.
2003, Elisabeth MOTSCH, Le tribunal de Miranges.
1942, Kressmann TAYLOR, Jour sans retour.
2001, Fred VARGAS, Pars vite et reviens tard.
1998, François CHENG, Le Dit de Tanyi.
2003, Ruben GONZALEZ GALLEGO, Blanc sur noir.
2003, Michel RIO, La terre Gaste.
2003, David Mc NEIL, Quelques pas dans les pas d’un ange.
1994, Javier MARIAS, Demain dans la bataille, pense à moi.
2003, Imre KERTESZ, Le chercheur de traces.
2003, Philippe DJIAN, Frictions.
2002, Pierre PEJU, La petite Chartreuse.
1989, Javier MARIAS, Le roman d’Oxford.
1998, Javier MARIAS, Dans le dos noir du temps.
2000, Nathalie RHEIMS, Lettre d’une amoureuse morte.
1995, Pierre LEPERE, L’héritage de la nuit.
1978, John CHEEVER, Insomnies.
1991, Juan BENET, Dans la pénombre.
1895, Knut HAMSUN, Faim.
1998 (1925), Mikhaïl BOULGAKOV, Cœur de chien.
1954, Mario SOLDATI, Les lettres de Capri.
2003, Yves PAGES, Portraits crachés, suivi de La répétition générale.
2000, Joyce Carol OATES, Blonde.
1970, Vassili GROSSMANN, Tout passe.
1925, Thomas MANN, Maître et chien.
1990, Javier MARIAS, Ce que dit le majordome.
2002, Pierre JOURDE, La littérature sans estomac.
2003, Colum Mc CANN, Danseur.
2003, Lydie SALVAYRE, Passage à l’ennemie.
1994, Nick TOSCHES, Trinités.
1997, Gilles CANTAGREL, Bach en son temps (+ biographie de Bach par J. N. Forkel, 1802).
2003, Patrick MODIANO, Accident nocturne.
1929, Stefan ZWEIG, Joseph Fouché.
1999, J.M. COETZEE, Disgrâce.
1987, Magda SZABO, La porte.
2003, Pierre COMBESCOT, Les diamants de la guillotine.
2000, Erik ORSENNA, Portrait d’un homme heureux, André Le Nôtre 1613-1700.
2003, Erich HACKL, Le mariage d’Auschwitz, une histoire.
1999, Roger-Pol DROIT, Cent une expériences de philosophie quotidienne.
1983, J.-M. COETZEE, Michael K, sa vie, son temps.
2003, Philippe CLAUDEL, Les âmes grises.
2003, Eric CHEVILLARD, Le vaillant petit tailleur.
1933, Stefan ZWEIG, Marie-Antoinette.
JJJ de cette liste , ai lu quatre des titres, Rolin, Nathalie R, Thomas Mann, Éric Chevillad. J’ajoute qu’à cette occasion, je me suis rendu compte que je confondais Thomas Mann avec T Bernhardt que je n’ai jamais lu , Renato recommandait de ce dernier le neveu de Wittgenstein. Bref, pas brillant brillant .
A-t-on cessé de faire sonner les cloches le dimanche de Paques partout en France, à moins que je sois sélectivement sourde cela fait deux ans qu’ici elles ne sont pas audibles. Autre hypothèse, la réparation ou encore la fonderie pour renflouer un budget déficitaire? Un clergé corrompu, oublieux ?
Resultat du tirage au loto de 12h45 avec la grille personnelle:
Dans ma bibli:
12 auteurs, font 2 femmes
Et seulement deux romans, -non chroniqués sur la RDL-
J’ai rien à échanger 🙂
12 auteurs font 2 femmes
Bouh
Lire 12 auteurs communs dans la liste du tirage du loto, de 12h45, dont 2 femmes.
10 dont un pas lu après une tentative infructueuse sur un point de la cote ouest et d’autres lus mais rendus à la bibliothèque. Une seule femme mais j’ai toujours été littéralement sexyste, les hommes me manquent tant que je les remplacent par leur production et quoique je ne sous pas franchement du genre affamée.
Je les remplace difficilement et suis d’ailleurs équipée d’un tas d’objets transitionnels dont les livres.
@ CHRISTIANE 0h06
ce post devrait figurer dans un « Goût du bonheur familial, titre que vous devriez suggérer à Jazzi.
Un conseil :profitez bien de votre relation avec vos petits -enfants tant qu’il en est encore temps ;plus tard, quand ils arrivent autour de la trentaine , ils ont leurs vies et leurs soucis d’adultes et les grands parents se retrouvent nécessairement marginalisés dans leur paysage affectif
4 – les cloches ? elle sont sonné à toutes berzingues dans ma banlieue samedi, à 22h 45 heures. Dimanche, non, rien, silence. C’est comme pour la nuit de noël, + en + l’église des chrétiens s’adapte à leurs vacances. Devriez vérifier si c’était pas la raison par chez vous, D. « Le neveu de Wittg », oui, ce serait un bon début pour T B. – Sinon, la trilogie autobiog : L’origine ; La cave; Le souffle ; Le froid. Entrer en thomasbernhardtie, il faut y passer. Et on en reste marqué à jamais.
10 auteurs mais 4 titres seulement. JJJ quant à lui augmente d’année en année sa consommation, pour 2018, son compte s’était arrêté aux environs de 80 livres dans des domaines variés. J’en suis toujours admirative alors que de mon côté , j’avance comme s’il y avait 3 metres de neige , comme si en ces circonstances je n’etais pas équipée de raquettes et que le chasse neige n’était pas passé.
C’est un vrai bestiaire cette liste, JJJ : chien, poisson chat, tigre, chevaux… et quelques écrivains marcheurs !
(toujours vérifier l’intérieur des poches avant de mettre la machine à laver en marche !)
JJJ, l’an passé mes voisins n’avaient rien entendu, je leur demanderai. Comme je me bouche souvent les oreilles, il se peut que je n’aie pas perçu leur son. Mon souvenir pourtant les tenaient au dimanche.
Le « Goût du bonheur familial », c’est pas vraiment pour moi, DHH !
C’est bien d’oublier des livres dans la maison de ton fils, Christiane. Tu fus instit, il est prof. Normal… Le prochain, enseignera à l’université ?
C’est comme pour la nuit de noël, + en + l’église des chrétiens s’adapte à leurs vacances
baisse la tête et fais mine de faire fi des réglements lois et avis préfectoraux..on est pas a jéruzalème ici..spèce de biroute
Endives au jambon en ce moment !
« Je les remplace difficilement et suis d’ailleurs équipée d’un tas d’objets transitionnels »
Des sexe toys, Bérénice ?!
5 – @13.56, des livres comme des objets transitionnels pour aller vers les hommes ?… J’y avais jamais pensé, c intéressant. Faudrait que j’essaye pour voir. Si je comprends bien, pas besoin de les avoir écrits ou lus au préalab’ pour tenter un plan Q ou botter un plan B ?
Le « Goût du bonheur familial », c’est pas vraiment pour moi
Pourquoi ? Et avez-vous pensé au « Goût de la lenteur » ? Je ne pense pas que cela se recoupe avec celui de la paresse.
minerai dégorgeur de yourcenar
ben mon colon..yourcenar en princesse cockerill qui gougnote la nièce devindel..sapré dsapré dirfiloo
T Bernhardt il faut les lire tous! oui aussi les maitres anciens
JJJ, je n’exige rien mais je préférerais à une exposition de livres non lus pas de livres du tout. J’aime les gens honnêtes et je m’efforce de le rester ou de tendre au plus d’honnêteté possible. Le désir est imprévisible, aucun service météo n’a plus rien annoncé dans la réalité qui me transporte gratuitement au 7ème étage.
(toujours vérifier l’intérieur des poches avant de mettre la machine à laver en marche !)
..on est pus servi qu’il dirait dirphiloo
J’aime les gens honnêtes et je m’efforce de le rester
..ça eut payé et ça paie hencore..c’est cque disent et font les meilleures gagneuses béré
Jazzi, non, c’était une boutade mais pas que.
Juste après la lecture de votre description idyllique de la campagne normande, Christiane, j’ai entendu à la radio qu’il y avait une diminution de vitesse limite autorisée en Bretagne et en Normandie à cause d’un pic de pollution aux particules fines : misère de misère !
Suis en train de lire « Tre cavalli » de Erri de Luca, offert par une amie italienne. Du coup je vais écouter en différé son interview.
Le goût de la lenteur est plus proche du goût de la marche, Ed !
Les histoires et les réunions de famille m’ennuient…
JJJ, moins de livres et plus d’école buissonnière est recommandé pour la santé !
Un extrait du prochain à paraître…
ROBERT LOUIS STEVENSON
Apologie de l’école buissonnière
Pour l’écrivain voyageur écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894), auteur du roman L’Île au trésor, de la nouvelle L’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde ou encore du récit Voyage avec un âne dans les Cévennes, loin d’être « la mère de tous les vices », l’oisiveté est la première des vertus. Une vertu qu’il convient de pratiquer le plus tôt possible. Petit florilège apologétique !
Il ne fait aucun doute que l’on devrait être le plus oisif possible pendant sa jeunesse.
*
les livres sont certes utiles, à leur manière, mais ils sont un substitut bien insipide de la vie.
*
Et si l’on passe son temps à lire, comme nous le rappelle une vieille anecdote, il en reste bien peu pour penser.
*
Certes, je n’abandonnerais qu’avec répugnance ces bribes de savoir, mais elles n’ont pas à mes yeux la même importance que les connaissances hétéroclites que j’ai acquises dans la rue quand je faisais l’école buissonnière.
*
Je me bornerai à remarquer que si un garçon n’apprend pas dans la rue, c’est qu’il n’a aucune faculté d’apprentissage.
*
En fait, une personne intelligente, qui ouvre l’œil et tend l’oreille en gardant le sourire, sera plus instruit que bien d’autres qui auront passé leur vie en veilles héroïques.
*
Pendant que d’autres s’encombrent la mémoire d’un fatras de mots, dont ils auront oublié la moitié d’ici la fin de la semaine, celui qui fait l’école buissonnière peut apprendre un art vraiment utile, comme celui de jouer du violon, de choisir un bon cigare, ou de parler avec aisance et pertinence à des hommes de tous horizons.
*
Celui qui a contemplé à loisir la satisfaction puérile avec laquelle les autres vaquent à leurs menues activités aura pour les siennes propres une indulgence nettement ironique. Il ne rejoindra pas le chœur des dogmatiques. Il fera preuve de la plus grande tolérance envers toutes sortes de gens et d’opinions. S’il ne découvre pas de vérité exceptionnelles, il ne s’associera à aucun mensonge grossier.
(« Une apologie des oisifs », traduit de l’anglais par Laili Dor, éditions Allia, 2001 et 2007)
5 – @14.15 Cette fois-ci, le delaporte va être définitivement estomaqué. Félicitations, l’aurea bien mis dans la pocket. Trop fort sur ce coup-là, z’irez loin. Y’a pu qu’à lui trouver un bon roman chrétien sur les ouvriers de la 11e heure !…
« En avance sur son temps, Vian fait passer une prophétie sur la disparition du travail manuel, bête et méchant, à travers la bouche de son personnage principal. Celui-ci décrit les travailleurs d’une mine de cuivre comme des hommes aux regards hostiles et en conclut que les gens travaillent « par habitude », puisque personne n’aime vraiment ça, mais surtout que « c’est idiot de faire un travail que des machines pourraient faire ». À la vision hégélienne du travail comme activité libératrice, Vian oppose un abrutissement des masses qui réussit à leur faire croire à la vertu du travail ».
Ah Jacky, Stevenson ! Et les autres aussi, encore que, si l’on y réfléchit, les écrivains voyageurs, de Stevenson à Bouvier en passant par Le Bris, ne font rien d’autre, ma foi, que raconter l’histoire du vaillant petit ailleurs.
(bon d’accord, je sors)
encore Bruxelles
Ce qu’on a appelé la PAC, politique agricole commune, compensait sur fonds européens la différence entre le prix garanti aux agriculteurs de la CEE et les prix mondiaux, beaucoup plus bas, auxquels étaient écoulés sur le marché mondial les excédents non consommés en Europe
Une situation qui non seulement n’incitait pas a la limitation souhaitable de la production mais qui ouvrait la voie à tous les abus -j’espere éliminés aujourd’hui car je parle d’il y a longtemps –
C’est ainsi qu’on a vu des tonnes de riz thaïlandais devenir européennes après un passage à la Réunion, où les importaient des Margoulins qui les achetaient au prix mondial, puis les revendaient au prix européen à la barbe d’une administration à la tolérance stipendiée ;on a vu du beurre acheté au prix mondial par l’Etat du Vatican et commercialisé en Italie sur la base du prix européen, trafic sur lequel les autorités dument informées fermaient les yeux compte tenu de la respectabilité de l’intermédiaire .
J’ai eu a connaître d’une entreprise rizicole surinamienne qui avait installé en Guyane -avec des subventions françaises- une petite part de ses surfaces cultivées , ce qui lui permettait de justifier de l’origine européenne non seulement de cette production locale mais aussi d’une bonne partie de sa production surinamienne présentée comme ayant poussé sur cette terre française
6 – @14.35, Jamais eu ce fantasme de l’école buissonnière comme école de vie. Et votre alignement de citations sont pour moi le comble de la niaiserie, du fantasme petit bourgeois né avec une cuiller d’argent dans le cul-tivé. Mon école buissonnière fut celle des livres qui m’ont sauvé dans le désert de départ. Comme mon pote Azouz, je fus un ghône de chaaba. Alhors, qu’on vienne pas m’em.merder avec votre Stevenson et Modestine, qui était une ânesse, reconnaissez au moins qu’elle savait mieux marcher qu’un âne ! L’avoir battue à coups de gourdin à cause qu’elle était rétive et vendue àç la fin du périple sans aucun état d’âme…, si c’est ça votre école de la vie dans les buissons cévenols à la belle étoile, eh ben non, on me la fait pas, celle-là, jzmn !…
Ah!!! Bruxelles cause de la malversation du monde, c’est beau DHH, on dirait du dupondaignan
welcome back dear dhh. sans doute portiez-vous le deuil de Notre-Dame calcinée par Pasdenquête, amen.
experte des politiciens à quotas, dites-nous tout sur la banane des canaries. réputée la meilleure du monde (tasty disent les jeunes idiots), jamais vendue ni exportée dans l’UE, car priorité à la Grosse des Antilles insipide par compensation anticoloniale.
Ahhh ! Bruxelles responsable de toute la malversation du monde, c’est beau DHH, quelle analyse.
@14:31
Ah oui. J’y avais pensé. J’aurais préféré « Le goût de la promenade » alors, parce que « marche » a un côté sportif (marche rapide ou rando) OU manifestation Pacifique.
Ou « Le goût de la branlette », plus taquin que « rêverie », mais l’éditeur n’aurait sans doute pas voulu.
@14.21 « au 7e étage »… Vouliez dire « au 7e ciel »…, mais pas osé cette audace, B. ?
Toujours perçu votre foncière honnêteté et générosité, et surtout indépendance d’esprit… après pas mal de temps d’adaptation, il est vrai. Hélas, ça facilite pas toujours les bons rapports avec les hommes, leur fait peur. Préfèrent dans l’ensemble toujours les femmes qui mentent, qui leur mentent, qui se mentent. Mais ça change petit à petit dans le « bon sens », même si on est dans une phase historique de rechute collective, y compris à la rdl.
« Ahhh ! Bruxelles responsable de toute la malversation du monde, c’est beau DHH, quelle analyse. »
Que voulez-vous, pado, ils-elles parlent, mais mourir qu’ils sachent de quoi ils-elles parlent, pourtant le mode de fonctionnement de l’Union tient en trois paragraphes !
A quoi bon tant de lectures pour n’être au final qu’un esprit chagrin, JJJ ?
Contez-nous plutôt les Gilets jaunes à la manière de B. & P. !
Ed, on peut se promener à vélo ou en auto, mais on marche toujours à pied.
extrait d’intro :
« Flânerie, déambulation, errance, vagabondage, promenade, balade, randonnée, traversée, excursion, pèlerinage, voyage…
Autant de mots pour désigner le mouvement progressif de la marche, depuis la manière la plus lente et rêveuse à la plus sportive (alpinisme ou trekking).
Il existe tout autant de catégories de marcheurs : le marcheur de ville, le marcheur de plaine ou de forêt, de sentiers ou de chemins, le marcheur de montagne et de désert, le marcheur régionaliste, de pays ou de continents, le marcheur profane ou sacré, l’amateur de marche individuelle, accompagnée ou encore en groupe…
La marche, la meilleure façon d’appréhender le monde, à vitesse humaine. »
Vous oubliez la « marche » à visée politique. En tout cas, je pensais que votre recueil portait uniquement sur la flânerie, pas sur la marche dans sa globalité, sous toutes ses formes.
Non, je n’ai pas oublié, Ed, elle figure aussi dans cette anthologie.
C’est d’ailleurs la seule découverte avouée par JJJ…
REBECCA SOLNIT
Politique de la marche
L’Américaine Rebecca Solnit a publié un remarquable essai sur l’histoire de la marche, traduit en plusieurs langues. Une somme universelle, indispensable, pour qui voudrait approfondir le sujet. Et qui se lit comme une longue et érudite flânerie et s’appuie sur une interdisciplinarité très large : « aussi bien l’anatomie que l’anthropologie, le jardinage, la géographie, l’histoire politique et culturelle, la sexualité, l’étude des religions ». Pas moins ! C’est alors qu’elle était militante activiste contre les essais nucléaires, au début des années quatre-vingt, sur le site du Nevada, qu’elle prit conscience de la beauté des lieux, de la lumière spectaculaire du désert et du sentiment de liberté que procure son immensité : « Nous manifestions en marchant : ce qui, du côté autorisé au public, s’apparentait à une procession solennelle, se transformait du côté interdit en violation de propriété passible d’arrestation. Nous nous sommes ainsi engagés dans un mouvement de désobéissance ou de résistance civile d’une ampleur encore inégalée… » Par la suite, installée en Californie, Rebecca Solnit est devenue écrivain et s’est principalement intéressée à la marche, qui est aussi une autre façon de résister, quand on constate qu’il devient de plus en plus difficile, voire suspect, de marcher !
« Marcher, c’est être dehors, dans l’espace public, un espace lui aussi à l’abandon dans les vieux centres urbains, délaissés, éclipsé par des technologies et des services qui rendent superflu de quitter la maison, trop souvent hanté par la peur ; les lieux inconnus étant toujours plus inquiétants que les lieux familiers, moins on s’aventure dans la ville et plus elle paraît menaçante, moins les promeneurs y sont nombreux et plus ils s’y sentent seuls et courent de vrais dangers. Parallèlement, il est rare que l’espace public soit seulement pris en compte dans les plans des nouveaux quartiers : les anciennes places sont « repensées » pour accueillir des automobiles, le centre commercial a remplacé la grand-rue, les trottoirs disparaissent, les gens rentrent chez eux par le garage, il n’y a plus d’agora devant les hôtels de ville et des murs, des grilles, des barrières protègent le moindre bâtiment. La peur a inspiré tout un style d’architecture et d’aménagement urbain qui saute aux yeux en Californie du Sud où le piéton s’attire aujourd’hui la suspicion des habitants des lotissements et des ensembles résidentiels protégés. En même temps, la campagne et les abords des villes qui autrefois invitaient à la balade disparaissent, engloutis par des banlieues où l’on ne circule plus qu’en voiture, confisqués d’une manière ou d’une autre. Il est aujourd’hui des lieux où il est exclu d’être dehors en public, ce qui compromet gravement, non seulement les émerveillements du promeneur solitaire, mais aussi l’exercice collectif de la démocratie. C’est déjà à cette fragmentation des vies et des paysages que nous résistions, dans l’immensité infinie du désert provisoirement transformé en place publique.
Quand l’espace public disparaît, le corps, comme l’exprimait joliment Sono [une amie marcheuse], ne suffit plus à transporter la personne. Avec Sono, nous avions aussi parlé de cette découverte qu’après tout nos quartiers, tenus pour certains des endroits les plus dangereux de Los Angeles, ne sont pas aussi épouvantables qu’on veut le croire, même s’ils ne sont pas assez sûrs pour qu’on puisse y oublier les règles élémentaires de la prudence. Il m’est arrivé de me faire menacer ou agresser, dans les rues de mon quartier, mais mille fois plus souvent de tomber sur des amis qui passaient par là. Je rêve devant le vitrine du libraire et j’échange des amabilités avec mes loquaces voisins, je m’arrête devant une merveille architecturale, une affiche de concert, des graffitis ironiques tracés à même les murs ou des tracts collés sur les poteaux de téléphone – à cause d’une diseuse de bonne aventure, de la lune qui se lève entre les immeubles, des bribes éparses de la vie d’autrui, des arbres citadins bruissant de chants d’oiseaux. C’est à la faveur du hasard, inespéré, que nous trouvons ce que nous cherchions sans le savoir, et aussi longtemps qu’un endroit ne nous surprend pas nous ne pouvons prétendre le connaître. Marcher permet de se prémunir contre ces atteintes à l’intelligence, au corps, au paysage, fût-il urbain. Tout marcheur est un gardien qui veille pour protéger l’ineffable. »
(« L’Art de marcher », traduit de l’américain par Oristelle Bonis, Acte Sud, 2002)
Montrant comment, selon que l’on marche seul ou en groupe, le marcheur, d’innocent rêveur méditatif peut se transformer en un actif contestateur, Rebecca Solnit s’est également demandé pourquoi les femmes, et notamment les femmes écrivains, au cours de l’histoire, ont si peu marché, en solitaire. La raison principale en est que, depuis des millénaires et sous toutes les latitudes, seul l’espace privé de la maison leur fut dévolu, au détriment de l’espace public, réservé, lui, au profit exclusif des hommes. Peut-on imaginer Homère nous contant une Odyssée, où c’est Ulysse qui serait resté sagement à Ithaque, repoussant vaillamment les assauts des prétendantes, tandis que Pénélope poursuivrait un long voyage, s’envoyant en l’air, çà et là, avec les demi-dieux rencontrés au cours de ses pérégrinations ? C’est toute l’histoire de l’humanité qui en aurait été changé ! De fait, dès qu’elle enfreignait cette règle, la femme n’encourait-elle pas le risque de déchoir au rang de péripatéticienne ? Et pas au sens philosophique du terme. Pour pouvoir vivre à l’égal des hommes, celles-ci devaient braver bien des interdits, telle George Sand, revêtant l’habit masculin pour pouvoir marcher plus aisément dans les rues crottées de Paris ! Ou, dans un milieu et un environnement particulièrement délimités, ainsi qu’on a pu le voir avec Mrs Dalloway, de Virginia Woolf, qui n’évolue tout de même pas dans le Londres de Dickens !
a publié un remarquable essai sur l’histoire de la marche
sans dec..pasque la meilleure c’est pas de mettre un pied dvant l’aute et drecommencer..hach les parisiens..gummy hause
Vous oubliez la « marche » à visée politique
et y’a même pas ein zwei et alialo sur les champs élysées dans son essaie dédède..
dites-nous tout sur la banane des canaries. réputée la meilleure du monde (tasty disent les jeunes idiots), jamais vendue ni exportée dans l’UE
archifaux dirphiloo..un hit de bobo chez un pote d’un certain marché..il pleure pasqu’on lui en réclame à la caisse..mais tu sais quoi..bannies pour saloprie basf..vrai ou faux a brussel y sont pas plus con que drh
Mais jazouilleeee. C’est très intéressant mais je pensais à Macron et son parti. Cest une autre forme de marche politique, une conquête, non pas de droits mais du pouvoir.
En plus, dans cet extrait, il y a un joli dégagement à portée féministe sur la (non) marche des femmes, le boug. C’est historique ! Et ça commence avec le péripatétisme…
On dirait que comme JJJ, tu cherches des poux contre mon best-seller ?
Ah non pas du tout. Je ne me permettrai pas. Je vous assure que non, j’étais dans la pure réflexion, le besoin de couvrir tous les recoins du concept de la marche, et ne juge pas un livre sans l’avoir lu.
Ce livre est sorti il y a plus de dix ans, Ed !
Ni Macron ni Gilets jaunes des ronds-points…
(Je dois en être à la 12e ou 13e réédition, sans jamais avoir été prévenu par mon éditrice, pour qui c’est tout bénéfice.
Les auteurs de cette collection sont payés au forfait, une fois pour toute, et ensuite ils sont priés de circuler…)
C’est votre plus grand best-seller ? Quels sont les autres ?
Ca va, tranquille l’éditeur…
JJJ, les mecs d’ici me cherchent toujours des poux sur mes livres.
Mes meilleurs supporters sont des supportrices !
Clopine et Christiane, en tête et à égalité…
L’autre best-seller, je vous le donne en mille, Ed : « Le goût des chats » !
Le Boug, allongez votre expérience de la banane. celle des canaries, petite et au goût vanillée, est meilleure que la grosse des Antilles, bourrative et sans parfum. comme dit dhh, gabégie à tous les étages de Bruxelles; syndrome de la tomate de hollande pleine de flotte qui sent le plastique et monopolise les marchés européens. Baroz, sortez un goût de la table, celui de la marche n’intéresse que les sportifs fitnesseux mangeurs de céréales pour cosmonautes.
« Les auteurs de cette collection sont payés au forfait, une fois pour toute, et ensuite ils sont priés de circuler… »
Et, sans indiscrétion, vous touchez combien pour un livre ?
Je vous rassure, pas d’homophobie ou de concurrence entre mâles de la part de ces Messieurs. Il suffit de regarder ce que je me prenais jadis. Mais peu importe, l’autre best-seller ne m’étonne pas. Nos sociétés de plus en plus individualistes et « civilisées » tendent vers cette adoration des chats. Cela fait 10 ans qu’ils dominent Internet et sans doute encore plus longtemps qu’ils transforment leurs maîtres officiels en esclaves. Pas étonnant que le roman japonais que j’avais chroniqué soit devenu un best-seller international avec adaptation au cinéma assez rapidement.
Ed, après avoir trainé un peu à l’université (science-éco-droit), puis songé enfin à accomplir mon service militaire, je suis entré dans la vie active avec une seule idée en tête : ne travailler qu’à ce qu’il me plaisait dans la vie : littérature, cinéma, flânerie…
Pour y parvenir, j’ai pris la voie du journalisme culturel : pigiste-indépendant.
Je suis passé par l’Ecole de journalisme de la rue du Louvre et j’ai très vite obtenu ma carte de presse, marquant ainsi le début d’une longue non carrière…
Ce soir, je vais manger des frites belges. Pendant quelques instants, le temps de les engloutir, je vais me sentir téléporter à Bruxelles. Ce sera un voyage gastronomique comme celui de Des Esseintes en Angleterre. J’économise un billet d’avion et l’hôtel.
Jazzi dit: 22 avril 2019 à 12 h 00 min JJJ, qu’est-ce qu’ils diraient du mouvement des Gilets jaunes, Bouvard et Pécuchet ?
7 – Ceci, je crois, Jzmn…
Pour l’imaginer, faut d’abord regarder leurs attitudes à Chavignolles, au milieu des édiles locaux et des ouvriers, quand tout le monde s’échauffait aux rumeurs provenant des événements des barricades de Paris en février 1848. Essayer de vivre avec eux cette effervescence jusqu’à juin, puis au-delà…
Je pense qu’ils auraient vu les événements de novembre 2018 d’abord avec beaucoup de sympathie et de bienveillance, d’autant qu’après avoir étudié 93 en consultant différents historiens et interrogé la philosophie de l’histoire, ils avaient eu le temps de manifester leurs différences de sensibilités à la Révolution : Bouvard, « esprit libéral et cœur sensible, plutôt constitutionnel, girondin et thermidorien » aurait aimé le mouvement du peuple périphérique des invisibles protestant sur les ronds-points contre les tendances centralisatrices et confiscatoires de l’Etat central. Pécuchet, plus « bilieux et de tendances plus autoritaires, sans culotte voire robespierriste », serait monté au créneau avec les va-t’en-guerre dans les manifs de Rouen, et n’aurait pas hésité à ruer dans les brancards sur les Champs avec des slogans anti-monarchie macronienne pas piqués des vers.
Mais au fur et à mesure…, en discutant avec toutes les gens et les sensibilités, en scrutant la diversité des intérêts défendus parmi les divers points de vue pro au anti, ils se seraient assez vite lassés, au vu de l’hypocrisie des attitudes de chacun.e. Et notamment lorsqu’il allait falloir disposer de leaders pour agencer une « démocratie représentative intégrale ». Car l’enjeu était bien d’envoyer des représentants à la députation pour constituer une nouvelle assemblée républicaine, la 2e ou la 6e… Lors de cette épreuve de vérité, ils avaient mis tous leurs espoirs dans l’impact des cahiers de doléances des GJ, qu’ils s’étaient même même proposés de recueillir et de rédiger en tant qu’ex gratte-papiers émérites… Mais dès qu’il fallut désigner qui des GJ allait devoir représenter les autres, des querelles d’égo furent telles que s’ensuivirent maintes désillusions pour ne pas parler d’un écoeurement généralisé face à l’égoïsme des intérêts sur la défense de l’intérêt général. Pécuchet : « les bourgeois sont féroces, les ouvriers sont jaloux, les prêtres serviles », mais surtout… le Peuple lui-même, (celui des Gilets-Jaunes en MAJ, puis le peuple-des-gilets-jaunes en MIN), toujours prêt à suivre le (la) démagogue de service… à aller se jeter dans les bras du premier tyran venu, il n’y avait décidément pour lui plus rien à en attendre de bon, vu qu’il « accepte tous les tyrans, pourvu qu’on lui laisse le museau dans sa gamelle (qu’on lui allège un peu le fisc avec 10 miyards ?) ». Voilà ce qu’aurait dit Pécuchet, le plus féroce dans sa critique des GJ, une férocité à la mesure de sa désillusion : « que le Napoléon à venir les bâillonne, les foule et les extermine (…) ce ne sera jamais de trop…, pour sa haine du droit, sa lâcheté, son ineptie, son aveuglement ! ». Brefl, pas de quartiers pour ces racailles ou ces beaufs de GJ, quoi !… Quant à Bouvard, plus philosophe et contrôlant un peu mieux ses nerfs, il aurait songé en lui-même : « Le Progrès attendu par les gilets jaunes, hein ? Quelle blague !… Et la Politique de Macron ? Une belle saleté, oui ! ».
(Voilà jzmn…, sur une libre interprétation et néanmoins fidèle de Flaubert, via le chapitre VI).
Baroz a raison, de vrais rapiats, ces éditeurs; aucun investissement, la charpente devrait leur brûler. cela dit, le Mercure garde la tradition de Valette et Dumur, deux rapiats de première.
tout dépend de la friteuse, dédé. gare aux frites mollasses. ai connu à Bruxelles un perroquet qui imitait le bruit des friteuses de qualité. c’est vous dire que darty n’a aucune chance sur le marché belge.
Qui dit frites belges, dit bière belge. Il se trouve que j’aime particulièrement la bière belge, surtout à la pression. J’aurais bien aimé vivre en Belgique, pour toutes ces facilités gatronomiques, mais 1° je me lasse vite de ce que je mange ou bois, et 2° les paysages belges sont hideux. Donc, mieux valait choisir pour moi un autre endroit. On n’a plus Notre-Dame à Paris, cela fait évidemment un manque. Mais en France, il est loisible de prier Dieu dans une belle petite chapelle ou église, et c’est l’essentiel.
Oui, mon cher Phil, à part affamer leurs auteurs, je ne sais pas ce que les éditeurs sont capables de faire…
Ca donne faim.
Je regardais un jour sur Internet, il y a même à Paris des restaurants qui proposent de la nourriture allemande ! C’est incroyable ! Il y a des gens pour aller bouffer ça ! Cela leur rappelle peut-être un voyage sur le Rhin ? Tiens, il faudrait que je teste ça, un jour. Je viendrais vous en reparler.
Phil, je ne comprends rien à cette histoire de bananes coloniales. Les Canaries sont une colonie comme une autre (avec extermination pour un meilleur résultat) alors pourquoi Bruxelles n’en voudrait pas si c’est la raison première.
Doit yavoir autechose.
Moins que pour les heures de travail d’une femme ou d’un homme de ménage, Delaporte.
Raison pour lesquelles je produits 2 ou 3 livres par an (anthologies ou livres de flâneries parisiennes)…
Mon premier best-seller date du début des années 80. C’est la monographie de Bagatelle, des éditions Ouest-France. Elle se vendait à l’entrée du parc. Il s’en est écoulé plus de 100 000 exemplaires, en édition française ou anglaise. Durant plus de dix ans, mes droits d’auteurs me payèrent mes cigarettes…
Oui, Ed. J’aimais bien aussi le sketch de Coluche sur le Belge qui va en vacances à Calais. J’ai connu des Belges, dans ma vie. A chaque fois, j’ai eu du mal. Pourtant, il y a des femmes belges qui sont de toute beauté, ça c’est vrai. Mais se marier avec, ça doit être compliqué.
Ed, je suis sûr qu’à Hambourg, il doit y avoir un restaurant belge. Et même sans doute un fast-food. Ne vous en privez pas.
Par exemple, le Belge qui veut se pendre avec un fil élastique et qui s’écrase au plafond. C’est du Coluche.
la banane , c’est un dossier un peu tordu dans lequel la France a su obtenir de la CEE une sorte d’exclusivité pour les importations venues des terres européennes d’outre mer , en fait uniquement françaises.
ces produits importés à l’abri de toute concurrence étaient surpayés par rapport à leur coût et évidemment par rapport au prix mondial, créant une rente au bénéfice des grands possédants martiniquais ou guadeloupéens qui avaient « lobbyé » en ce sens et qui réalisaient ainsi des profits injustifiés augmentant leur capacité d’investissement dans l’immobilier, de préférence en Floride plutôt que sur place .
A la fin des années 80 la CEE a mis fin partiellement à cette anomalie avec les accords dits ACP(Amérique caraïbes Pacifique) qui ont entre autres dispositions, ouvert des quota sur le marché européen à des bananes venues d’ailleurs.
Aucune idée de ce qui est advenu plus tard . Comme tous les anciens combattants je ne sais parler que de ma guerre et aussi comme eux je me perds un peu dans les détails
Excellent, JJJ à 17 h 00 min !
B & P c’est toi.
Et toi c’est Flaubert se réjouissant de l’extermination des Communards.
La vache, tu y vas fort dans ton désamour !
C’est qui pado ?
Pablo75 ? Ce serait bien, du moment qu’il ne rameute pas le pervers narcissique avec lui.
Jazzi « Durant plus de dix ans, mes droits d’auteurs me payèrent mes cigarettes… » Autant dire que tes talents partent en fumée !!!
Oui, mais la cheminée fume toujours, Clopine !
(aie, je sens que le boug va parler ramonage…)
JJJ 17 heures, pour avoir passé quelques heures avec B et P (j’avais inventé un mariage entre Pécuchet et Emma Bovary, ce qui m’a emmené assez loin, dois-je avouer !, j’ai compris la difficulté de labourer les terres flaubertiennes. Eh bien, je trouve que votre pastiche est excellent. Vraiment !
Et ça fait tellement plaisir de dire quelque chose de sympa ici, en étant sincère, franchement…
Jazzi, retiens cependant la leçon proustienne sur le temps qui file, et si tu veux un conseil qui est aussi une envie, je trouve que tu devrais mettre parfois tes goûts de côté, et tes opuscules parisiens, pour t’atteler à ton récit familial. Une « vie de ma mère », par exemple. Il n’y a que toi pour l’écrire, personne d’autre au monde. Il faudrait que tu t’y mettes, avant qu’il soit trop tard, comme dans la chanson de Béranger « oui, oui, dis-moi oui, avant qu’il soit trop tard »…
@jazzi ED
les éditeurs scolaires(Larousse bordas et autres) payaient aussi au forfait les editions de textes classique)
ce forfait rémunérait le travail de presentation de l’œuvre , travail de conception assez lourd (vie de l’auteur, etude litteraire du texte, sujets de devoirs,posterité de l’œuvre ,questions pour guider l »intelligence du texte
la destination scolaire de ces opuscules assurait des tirages confortables dont l’importance n’avait donc aucune incidence sur la remuneration du tâcheron qui les fabriquait
j’en ai produit deux pour les editions Larousse et le forfait payé representait un mois de mon salaire de l’époque de prof débutante
hof..tu sais l’ancienne combattante..la france a attendu 1965 pour être autosuffisante..et n’avait pas encore terminé son exhode rural..halors le haro contre lagriculture productiviss orchestré par le vatican..metonts qu’c’est d’lumour juif..la communauté européenne n’est pas communiste et finance l’outil privé de production..hon dirait que ça étonne dirfiloo..la banane de métropole c’est la meilleure
Qui dit frites belges
des conneries..lexceptionnelle est à la graisse de chien écrasé ou de hérisson..un peu la banane intouchabe a dirfiloo..le saint graâââle..la normale est à lhuile de cheval..faut slever pour en trouver..la normal est au blanc de boeuf..les belges l’hydrogène..faut la faire soi même..
C’est du Coluche
coluche a commencé par pomper..il ne s’en est jamais caché..comme l’humour juif a siphonné les histoire de polonais américains..l’histoire belge est belge..son histoire commence en belgique..le wallon et le flamand..le français l’a naturalisé..en fait le belge himbeciye c’est trés récent dlalourde..un quiproquos
On pourrait dire aussi, Clopine, que la fumée m’a aidé à avoir du talent.
Raison pour laquelle j’ai consacré un goût au tabac.
Si un jour lointain, il prenait la curiosité à un lecteur de lire les 23 volumes (à ce jour) de mes anthologies, il pourrait tirer le portrait d’un homme de goûts de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe : son journal de lecture, ses joies et ses plaisirs, ses souvenirs et ses idées, les pays visités…
Pour le reste, il faut dire que je suis fondamentalement paresseux.
Récemment, un de mes amis a osé m’avouer que lorsqu’il avait rencontré Pierre Combescot (un écrivain prix Goncourt), celui-ci, en parlant de moi, s’était écrié : « Ah, cette feignasse de Barozzi ! »
Il faut bien avouer aussi que lorsque nous nous sommes connus, au festival de Cannes, dans ma jeune vingtaine, j’étais alors légèrement gigolo : jamais d’argent, mes des invitations à diner, des voyages, des livres…
Sinon, j’aime la flânerie, pas la marche d’endurance…
mais des…
bref t’es un exemplaire du monde de rêve sans boulot de dlalourde baroz et c’est pas du tout un fime d’horreur..t’as pas honte ‘l’homme de gout du 21 éme siècle’?
Non, le boug, « l’homme de goûts », nuance, comme aurait dit Sergio.
Oui, DHH, du bonheur le temps d’une pause bienvenue…
JJJ, votre texte est superbe !
Jazzi, j’aime beaucoup le texte sur votre mère. Clopine a raison : écrivez sur ces années-là.
Lavande, mais quand on va chercher le lait ou des œufs à la ferme voisine, on marche lentement. On est comme gagnés par la paix du paysage.
Un air de printemps sur le blog…
Bonne soirée à tous.
Merci dhh, les exemptions françaises pour l’outremer tirent le goût vers le bas, mentalité de bananeux comme on dit en espagnol.
Baroz pourrait sortir un goût du gigolo (notez le féminin, gigolette).
il pourrait tirer le portrait d’un homme de goûts de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe
il aurait dit que la nuance est à cheval..mais déboutonne toi bordel au lieu d’ête guindé dans un rôle qui te boudine a force..tu vas finir jambon de 5 ans d’sèche comme bonne clopine..votre désir secret c’est l’aop littéraire
« Gigolette » ? Mais c’est absurde, pour moi gigolo était le masculin de cocotte, femme de footballeur, escort, femme de l’Est ahah.
Mon Dieu ce que je suis drôle. Bok allez je retourne à mon moulin.
avec drh vous faites les trois hidiots hutile à dirfiloo..sans il est comme morand en panne d’essence..condanné a faire du stop..c’est pas jojo
JJJ, votre texte est superbe !
consensuel..
Ce soir je remonte de l’îlot sacré, dont la géographie a été évoquée par Christiane, il faudra attendre la nuit, entre chien et loup, pour que la ville comme un gros bourdon fébrile enfin apaisé retrouve l’heure propice à la littérature fantastique, celle qui fera se faufiler d’étrange créatures, ces petits choux échappés d’une assiette, et transformés en voraces inquisiteurs. Tout à l’heure, passant devant le palais de justice grosse maçonnerie ceinte d’échafaudages, je vis apparaître blouson noir, hauts de chausses cuir et chevelure ténébreuse au vent, notre nouvelle académicienne Véronique Bergen, elle doit bien avoir le double de la taille de Passou.
ED, la gigolette était fréquente au Brésil jusque dans les années 60. Claudio Bahia, spécialiste des peuplades disparues, a peut-être des informations.
Lavande, mais quand on va chercher le lait ou des œufs à la ferme voisine
..je rêve..mythomane!
dans l’temps on tendait un bidon d’huile vide vers le confrére automobiliss..pour rester digne
Pour clore les polémiques sur la banane.
Phil, je connais bien la petite canarienne, certes plus goûteuse. Mais le boug n’a pas tort, la grosse antillaise, bien calibrée, est encore la meilleure… à mon goût !
« nouvelle académicienne Véronique Bergen, elle doit bien avoir le double de la taille de Passou. »
En hauteur ou en largeur, Chantal ? Et en cuir !!!
Bien calibrée…quels sont vos usages, dear Baroz ? il s’agit pas de goûter pas de dégainer.
Gaga bouguereau ne se sent plus pisser en plus du radotage, quelle pitié ce grand macabre
En hauteur Jazzi ( hein ), et toute en cuir, impressionnante !
Mais le boug n’a pas tort, la grosse antillaise, bien calibrée, est encore la meilleure…
je n’ai jamais dit cela baroz..le bon n’est le bien que s’il se trouve dans son assiette..on fait mine de désirer qu’il se trouvât dans l’assiette de son voisin comme marie antoinette y désirait hardamment la brioche..sauf qu’on est sincère a ce point qu’on veut le prende hen plus pour un con..lancien régime là montre là une vertue qui manque ici
ta gueule raclure de pado
..tu peux la faire a l’envers à meussieu courte..a qui ça plait beaucoup..a moi..fume c’est du belge
Pour mettre un terme à la polémique sur les gigolos !
C’était dans l’air du temps…
https://www.ina.fr/video/I04351170/
Sa dernière publication :
Jjj j’ai bien aimé votre texte moi aussi, mais il faudrait publier vos créations sur une plateforme adaptée, parce qu’ici il y a toujours le risque d’être noyé parmi les autres commentaires. Bref, c’est gentil pour nous mais le lieu n’est pas fait pour ça vous en conviendrait.
TLF
GIGOLO, subst. masc.
A. Arg., vx. Amant de cœur, compagnon d’une gigolette. Synon. usuel proxénète, souteneur. Si tu veux être ma gigolette, Oui, je serai ton gigolo. (Chanson populaire, 1850) (LARCHEY, Dict. hist. arg., 1878, p. 192).
Je croyais que c’était un mot d’origine italienne, renato. En fait, ça vient de « gigue », la jambe…
@bouguereau dit: 22 avril 2019 à 18 h 23 min
même avec un pot à lait en fer blanc. Le soir on le fait bouillir avec un anti-monte-lait au fond de la casserole. Ça fait gloup gloup gloup !
J’aime l’odeur de l’étable même si tout est mécanisé pour la traite. C’est pas vraiment une ferme. Ce voisin a des vaches, une vingtaine, des poules, un chat et un chien qui aboie quand on approche et qui me fait un peu peur, des tracteurs (il a des champs), une vieille mère qui nous offre parfois quelques légumes. Le maire (maison voisine) a une tondeuse performante que l’on conduit comme un tracteur. Il en passe un coup de temps en temps sur le pré devant la maison. Avec les taupinières pas facile de couper tout cela. Et puis les enfants y vont moins souvent. Pourquoi mythomane ? cela n’a rien d’exceptionnel. Un seul problème : ma petite fille a décidé d’être végétarienne avec quelques souplesses pour les œufs et le poisson. Elle nous invente des recettes bizarre bizarre, goûteuses car elle met plein d’épices dans tous ces légumes ! Moi, je préfère aider pour éplucher, laver, couper après je pars dessiner ou bouquiner et elle mijote tout cela avec patience et plaisir. Des pâtes aussi avec plein de sauces différentes. C’est extra d’être bousculée tendrement par les jeunes. Mais qu’est-ce qu’ils parlent vite avec grand renfort d’expressions comme : « genre… » « Lol » « trop class » « cool »… et soudain quand la conversation devient sérieuse, tout cela disparaît. Ce que j’aime c’est leur sens de l’amitié, leur ouverture aux autres et leur haine du racisme, leur courage, leur envie de vivre. Ils n’ont pas peur de bouger, prévoient et font des voyages (en car c’est moins cher !), grattent la guitare. Bref. Pas mytho mais ravie.
Elle fait un peu drag Queen, Chantal !
Tu as eu peur en la croisant ?
Lu à 15h05
(Les hommes) »Préfèrent dans l’ensemble toujours les femmes qui mentent, qui leur mentent, qui se mentent. »
C’est terrible; en ajoutant simplement » et qui vous tapent 100 balles » , Charbovary c’est lui !
Bravo pour cette lecture de Flaubert !
Est-ce que tes petits enfants t’interrogent, Christiane ?
Que Dieu non ! Elle avait beaucoup d’allure sans sa casquette, très Zadig & Voltaire.
@Jazzi dit: 22 avril 2019 à 19 h 02 min
Quand ils étaient petits, oui. Maintenant ils sont plus secrets, se mêlent aux conversations. On parle beaucoup de cinéma, des évènements actuels. Mais ils sont dans leur bulle d’amitié. Lui, quand il n’est pas dans son « Ecole 42 » (dont je n’ai toujours pas compris le fonctionnement…) est à fond dans le théâtre amateur et les soirées copains. Elle, c’est la musique (son groupe), ses luttes féministes, l’anglais -sa passion- (études et stage en banlieue à la Plaine saint Denis où elle se régale). elle est très discrètes sur sa vie privée. 23 et 21 ans… le bel âge… Je les amuse beaucoup, surtout quand je parle anglais (titres de films, noms d’acteurs…). Ils sont parfaitement bilingues, aiment passer des we à Londres avec des amis. Ils lisent moins qu’avant. Dommage… Enfin, bref, c’est très stimulant d’être grand-mère !
Il y en a une qui me faisait un peu flipper à la salle de sport c’est sa consoeur Nathalie Gassel, il y a de quoi faire un roman avec ces nouvelles égéries, j’ai évité de peu la lecture de la Morris dont la biographie est sortie récemment,
https://fatales.fr/blog/rencontre-la-forge-dun-corps-arme-7-questions-nathalie-gassel/
« Elle, c’est la musique (son groupe), ses luttes féministes, l’anglais -sa passion- »
Mais c’est une future Ed, Christiane !
Pourquoi mythomane ?
..bon si y’a 100 balles a gratter cricri je les lui donne à tèrezoune ? c’est une bonne action ?..tintin pour 3j..l’a qu’a mieux baisser la tête avec sa casquette
Le tout c’est de bien prévenir la famille des absences, pour temps passė ici, des fois qu’elle vous cherche à l’hosto .
Je croyais que c’était un mot d’origine italienne
c’est du hareng baroz..c’est pas du pti supion à l’encre de sèche comme à venise..faut t’y faire
des fois qu’elle vous cherche à l’hosto .
y’a du ouifi gratos à tous les étages tèrezoune..et du hotspot au ‘tlp’ en bas à l’entrée..pour phumer ton clope..hon voit qut’apportes pas souvent des oranges ma salope
Non, moi j’envoie du chocolat, lol.
Sasseur (accessoirement): qui vous tapent 100 balles, c’est pas certain que la demande plaise à tous. Cependant il faudrait chercher des études traitant du rapport du plaisir à l’argent, de l’argent au plaisir qui sont tout de même assez souvent liés en dehors de la vénalité des individus. Un lien qui devrait vous intéresser puisque pour conclure sont rappelées les « sornettes » freudiennes concernant l’argent.
Les grand-mères que je préfère sont celle de Doris Lessing (Prix Nobel!)
Là oui, ça swingue dans la famille ; terribles ces Brit’s
Persée, plus étayé explore plusieurs auteurs, je le lirai plus tard.
Sont celles, elles sont deux, de mémoire.
Non, moi j’attends la suite des aventures de Charbovary. Je les trouve très touchantes.
« il pourrait tirer le portrait d’un homme de goûts de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe »
Quand Jacuzzi fait son autoportrait, il est dithyrambique envers lui-même. Vous êtes amoureux de vous, mon cher Jacuzzi. Pourquoi pas ? Mais l’image que vous donnez de vous-même, celle d’un quasi-esthète, presque dandy, carrément gay, est bel et bien surdéterminée.
8 – Bafouille du soir à tout le monde, avant la soupe…
J’ai trois vies séparées dans la réalité et dans leurs incidences sur la toile. Encore deux ans avant que sautent les murs de séparation. Encore pas mal de boulot ailleurs, mais passe de plus en plus de temps sur la rdl. Jamais eu pour autant l’idée de construire un blog perso. Ni le goût, ni le temps, ni l’envie, ni même la capacité. Bien assez de reconnaissances ailleurs, et pas d’égo littéraire trop surdéveloppé. Ma seule limite : le goût de pénétrer dans l’imaginaire des autres, toujours là. Mon imaginaire n’a jamais été canalysé par le fantasme d’être un romancier publié. Non, si ce que je raconte ici est noyé dans le flux, ça n’a aucune importance, suis totalement comblé dès que je peux rebondir avec tout le monde, raconter de l’incompréhensible pour les erdeliens canal historique, essayer à m’appliquer quand j’ai un peu de temps devant moi, user de différentes modalités de langage écrit, mi écrit mi parlé. Je ne me sens tenu à rien chez passoul, et je fais l’objet d’une assez grande tolérance de sa part. Alors, je vais pas me plaindre. Et puis, y a aussi cette affaire de traces de mémoires qui s’en aille, que je veux pas perdre ou que j’entends bêtement retenir.
Ne vous inquiétez pas. Merci pour vos sympatoches messages sur le petit pastiche B & P en GJ, à cause (grâce au) du harcèlement de jzmn. Faut dire que ce roman m’a fait gamberger, et que ce jour férié arrivait à point pour essayer d’en faire qq chose. Jzmn, vous vous êtes mépris, comme très souvent. Je ne me compare nullement à Gustave F. face aux Communards, ça va pas la tête !… Voyons donc, j’ai toujours la même sympathie pour les GJ, leur reconnait courage, ténacité, endurance, et rend un hommage à ce qu’ils ont su inventer et faire d’inédit… Et je ne cherche aucunement de consensus des erdéliens, à ce sujet, l’boug !
« J’ai trois vies séparées dans la réalité et dans leurs incidences sur la toile »
C’est de la simultanéité quantique, ça.
Les psys vont causer schizophrénie.
Les theatreux y trouveront leur compte aussi.
Bien étonnée que lecteur de « trois chevaux » n’en fasse pas cas…
Et puis affirmer que, je cite:
Je suis ( ou j’etais) arrivé à la moitié fe ma vie
ou
J’ai trois vies séparées dans la réalité
Ça fait pas le compte, en fait. Juste un cadre, bien balisé.
Et chercher des repères, c’est déjà le debut de la fin.
Non, je te charrie.
« Mais l’image que vous donnez de vous-même, celle d’un quasi-esthète, presque dandy, carrément gay, est bel et bien surdéterminée. »
C’est-à-dire, Delaporte ?
Ed dit: 22 avril 2019 à 17 h 19 min
Connasse (sans Pablo!).
Hurkhurkhurk!
le problème de Baroz c’est qu’l écrit (très bien) les quinze/vingt premières pages, après ça patine doucement. Vous me direz welbec écrit (bien) les dix premières et après ça patine gravement, question de chance et d’éditeur.
Sûrement une question de look, Baroz doit être trop propre sur lui.
vos gueules les crevures
C’est-à-dire, Delaporte ?
le pot de vazeline c’est lui qui doit l’payer baroz..je suis daccord..et mets en lui un grand coup pour moi
20h46
Plus tu nous insultes et plus on sait que tu nous aimes.
Ca dure depuis si longtemps.
Le problème de Barozzi, c’est qu’il est incapable de mener un raisonnement sensé. Exactement comme cette pauvre Clopine, la marquise des pommes. Et Ed, cette malheureuse, n’en parlons pas, qui écrit et raisonne comme un mannequin de vitrine. Quand on pense à ce qu’était cet espace de commentaires il y a dix ans, quelle misère.
Et je ne cherche aucunement de consensus des erdéliens, à ce sujet, l’boug !
le tesque yansen le tesque cherche le consensus..un moyen terme dans tes penchants..c’est une méprise de l’entreprise..à mon humble avis attation..humble
les deux en attelage ça tire du feu de dieu..mon larbin prend trop la tête faut que jlui flippe la croupe sinon mon sillon y va ête de traviolle
Non, moi j’envoie du chocolat, lol
si c’est par chronopost..ou comme le gars a poil d’interflora
Quando eravamo giovani :
« Et puis, y a aussi cette affaire de traces de mémoires qui s’en aille, que je veux pas perdre ou que j’entends bêtement retenir. »
C’est une pensée partagée. Comment ne peut-elle ne pas l’être.
L’extrême n’est pas non plus gage d’équilibre.
Un hypermnesique autiste se souviendra de plus de 1500 dates anniversaires comme il règle sa vie de chaque jour, au geste près. Et de ce cadre, nécessaire, pour calmer ses angoisses, il en a besoin.
Cette reflexion sur les traces de memoire qui disparaissent, si elles ont été détectées par un examen médical, et elles l’ont été , doivent aussi etre relativisées, si l’examen ne conclue pas à autre chose qu’une evolution très naturelle, car avec les moyens d’investigation actuels, de toute façon le moindre signe clinique doit être signalé. C’est dans le protocole. Et source de soucis. Il y a eu un antécédent famllial signalé. Ici, noyé, dans le flux. Mais j’ai lu ce déchirement…
Que dire.
Je ne suis pas toubib.
Oui quand nous étions jeunes, les grands lecteurs avaient vraiment lu et ne decouvraient pas le mot « sabir » à près de quarante ans. Reste que ce sont aujourd’hui les petites merdicoles sans lecture et sans cervelle qui viennent ici causer. Dans leur sabir. Car si elles ignorent le sens du mot, elles sont expertes dans le maniement de la chose. C’est même leur seul bagage.
Je ne suis pas toubib
chte vois bien en tèrezoune la piquouse..chez vous en 15″..100balles..je suis pas coach mais ça m’aurait plus
mon larbin aime spécialement hair cquil a aimé..une piquouse ou deux..ça frait 200balles tèrezoune..tu vois qu’javais la vocation
Plus personne pour coucher boumou l’étron soralien?
Ou tout au moins baisser l’abattant?
Tirer la chasse?
Non, t’as rien vu.
La nurse, c’est Miss Ratched.
si l’examen ne conclue pas à autre chose qu’une evolution très naturelle
ce n’est pas le verbe concluer par évoluyion naturelle du français
https://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/conclure.php
bonsoir
évolution
Oui merci Et Al, j’ai eu un doute, mais je voulais conclure.
« Et Ed, cette malheureuse, n’en parlons pas, qui écrit et raisonne comme un mannequin de vitrine. »
Chaloux, à nouveau vous vous plantez. Les commentaires de Ed sont de mieux en mieux. Elle a beaucoup appris en me lisant, elle sait mettre à profit la connaissance. Je ne désespère pas de la voir se mettre à la religion, par exemple via Houellebecq, et même via Ulrike Meinhof. Je sens que ça va venir.
J’ai toujours pensé que Chaloux tirait Ed vers le bas.
Pour l’instant, ce n’est plus le cas…
Mon pauvre Delaporte, qui veut faire l’ange fait la bête, et l’idée grotesque qu’on puisse s’améliorer en vous lisant, n’en doutez pas un instant, ne peut que vous être directement inspirée par Satan.
Quant à la simplette à laquelle vous faites allusion, si on peut avoir d’extraordinaires révélations vers l’âge de douze ans, et cela peut-être jusqu’à seize, à trente-cinq ans il est beaucoup trop tard, la messe est dite. Cette fille est pour l’éternité ce que nous la voyons être aujourd’hui.
Jazzi, étant donné le niveau général de tes raisonnements, il n’est pas étonnant que tu croies que cette pauvre indigente s’améliore.
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