de Pierre Assouline

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Le Goncourt et le Renaudot font le choix des femmes

Le Goncourt et le Renaudot font le choix des femmes

( Dépêche AFP)  La jeune romancière franco-marocaine Leïla Slimani a décroché jeudi le plus convoité des prix littéraires en obtenant dès le premier tour de scrutin et en moins de dix minutes de délibérations le prix Goncourt pour son roman Chanson douce (Gallimard).

Elle a obtenu six voix au premier tour contre deux voix pour Gaël Faye (Petit pays, Grasset) et une voix chacun pour Catherine Cusset (L’autre qu’on adorait, Gallimard) et Régis Jauffret (Cannibales, Seuil). Le jury du Renaudot a choisi également d’honorer des femmes en attribuant son prix à la dramaturge Yasmina Reza pour son roman Babylone (Flammarion) et, côté essai, à la journaliste Aude Lancelin pour Le nouveau monde (Les liens qui libèrent). Si tous les jurés se félicitaient de leur choix, le plus heureux et le plus ému était Tahar Ben Jelloun, Franco-Marocain, comme la nouvelle lauréate et lui-même lauréat du prix en 1987.

« Je suis ravi, si ravi, de passer le relais à une très bonne écrivaine. C’est formidable qu’en 30 ans, deux Marocains obtiennent le Goncourt », a dit le romancier. Leïla Slimani « a apporté à la langue française une nouvelle facette d’écriture. Autrement dit, la francophonie ça vit notamment grâce aux métèques ».

Favorite des critiques, Leïla Slimani n’a eu aucun mal à convaincre les dix jurés du Goncourt. « Ça s’est passé comme une lettre à la poste« , a résumé le président de l’académie, Bernard Pivot. « Elle n’a écrit que deux romans, mais elle en écrira d’autres. C’est une femme talentueuse ». Les femmes sont peu nombreuses au palmarès du Goncourt. « C’est la 12e femme en 113 ans », a fait remarquer Françoise Chandernagor, une des trois femmes du jury, en notant qu’il restait « beaucoup de progrès » à accomplir   après avoir reçu le prix Goncourt, le 3 novembre 2016. Quand Leïla Slimani, bravant la foule compacte rassemblée devant le restaurant Drouant, est arrivée dans la salle de délibérations du Goncourt, accompagné d’Antoine Gallimard, elle a naturellement salué tous les membres du jury mais a longuement étreint l’auteur de La nuit sacrée, premier et seul Africain à avoir reçu avant elle le Goncourt. La jeune femme a dédié son prix à ses parents qui « m’ont enseigné l’amour de la littérature et de la liberté ».img_7278

En seulement deux romans, la Franco-Marocaine, qui était également en lice pour le Renaudot, s’impose comme une nouvelle voix de la littérature n’hésitant pas à explorer des territoires sombres, de la nymphomanie dans son premier livre (Dans le jardin de l’ogre, 2014) au coup de folie d’une nounou bien sous tout rapport dans ce deuxième roman.

Celui-ci (ici ma critique) se dévore comme un thriller mais peut aussi se lire comme un livre implacable sur les rapports de domination et la misère sociale dans la lignée des Bonnes de Jean Genet.

« C’est un livre sur le quotidien, un livre sur les femmes, la vie des femmes aujourd’hui, avec les tiraillements entre l’envie d’être un individu, une femme qui mène sa carrière mais aussi une mère et à quel point c’est difficile de mener toutes ces batailles de front », a résumé la romancière. « Et j’ai essayé de raconter le destin d’une invisible, d’une déclassée, d’une femme de l’ombre, d’une de ces nounous sans qui notre société ne tiendrait pas parce qu’elles permettent aussi le travail des femmes donc je voulais raconter tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques ».

Le livre, succès de librairie, s’est déjà écoulé à 35.000 exemplaires. Le Goncourt demeure une aubaine pour les éditeurs. En moyenne, un livre primé se vend à plus de 345.000 exemplaires. Le lauréat se voit remettre un chèque symbolique de 10 euros.

Distingué par le Renaudot, Babylone tient lui autant du roman noir (il est question d’un crime) que de l’analyse subtile de nos « vies minuscules », condamnées à l’oubli. Malgré sa phobie de la foule, Yasmina Reza, lunettes noires sur le nez, est allée saluer les membres du jury présidé par Patrick Besson avant de quitter rapidement les lieux.

« Pour moi, +Babylone+, c’est le monde des disparus, des émotions qu’on aurait pu vivre, de toute cette humanité derrière nous », expliquait récemment l’auteur français le plus joué dans le monde (en particulier avec sa pièce « Art »), au cours d’un entretien avec l’AFP.

(Dépêche Afp ; photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Actualité, Littérature de langue française.

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commentaires

507 Réponses pour Le Goncourt et le Renaudot font le choix des femmes

Paul edel dit: à

Jean vous avez raison j ai bcp aimé recevoir le Goncourt c est un truc merveilleux

Jean dit: à

Il est peut-être dommage qu’il n’existe pas (à ma connaissance du moins) une collection — trans-éditeurs (si j’ose dire) — des prix Goncourt, sinon depuis l’origine (mais pourquoi pas, après tout), du moins depuis 1945 (ce qui ferait déjà un nombre conséquent de volumes). Si ma mémoire est bonne, le Club Français du Livre (ou un autre) avait naguère tenté l’expérience pour les lauréats du Nobel ; avec quel succès, je ne sais. C’était une collection très soignés — volumes reliés, illustrés — mais encombrante (vendue aux seuls membres du club). Peut-être que, dans un format de type « folio », l’idée pourrait être reprise,sans trop de crainte d’un flop commercial. Il est vrai que beaucoup d’ouvrages distingués par le Goncourt figurent déjà dans des collections de poche.
J’ai beau m’être un peu moqué de Catherine Cusset, je regrette aussi qu’on oublie assez vite quels noms et quels titres figuraient dans la dernière sélection. Il est vrai que cela est parfois indiqué sur les couvertures.

Jean dit: à

Paul edel dit: 3 novembre 2016 à 18 h 19 min

Jean vous avez raison j ai bcp aimé recevoir le Goncourt c est un truc merveilleux

Une telle expérience, qui sans aucun doute change une vie et un parcours d’écrivain, ne vaudrait-elle pas d’être évoquée dans un livre ?

Janssen J-J dit: à

Un jour, on saura tout sur les 2 courageux qui ont donné leur voix à « Petit Pays » (un franco burundais !). Paul Edel, vous devez vous resouvenir de votre ancienne émotion, c’est émouvant de la reconnaître ici. Bravo.

Nicolas dit: à

Ca me semble bien, ca va faire hurler les branquignoles et ce « nulle part où aller » aiguise ma curiosité si je puis dire. Cerise sur le gâteau je déteste les pavés. Quand saura t’on pour qui a voté Passou?

Janssen J-J dit: à

A mon avis, je crois qu’un chef de l’Etat, au dessus de « l’Etat régalien » n’est pas constitutionnellement tenu à l’obligation de réserve lié au « secret défense » quand il explique, à ses propres risques et périls, qu’il a effectivement donné l’ordre de pratiquer des assas.sinats c.iblés, à la manière de Bara.ck Ob.ama, par drones interposés. Au point où « on » en est, j’estime que face à ce courage, le terme de « forfaiture » constitue une nouvelle fanfaronnade politique d’un adversaire qui n’en pense pas moins.

Jean Langoncet dit: à

Quand saura t’on pour qui a voté Passou?

Les femmes à l’arrière plan des deux photos choisies pour illustrer la dépêche sont aussi édifiantes que la lauréate est radieuse
(Sergio, la première fourche inversée ; ça laisse songeur)

Widergänger dit: à

Je vous l’avais bien dit…

Widergänger dit: à

Passou ? Il a voté à l’évidence pour Leïla.

de nota dit: à

Selon l’anatomie du Goncourt depuis 1903, publié dans le Fig, pour décrocher le Goncourt il faut plutôt être publié chez Gallimard, être un homme, s’appeler Jean, avoir entre 31 et 50 ans, vivre à Paris, et user des mots « Dieu », « filles » et » nuit » pour le titre du livre … »Aux filles, Dieu nuit »?

rose dit: à

Oui Passou a voté pour ce livre.
Les éditions Gallimard ont encore besoin d’aubaine ? Elles.vont racheter combien de petits éditeurs encore ? Bientôt, un automatisme sera ancré le.livre élu sera celui édité chez Gallimard. Cela s’appellera indépendance éditoriale.
Nulle félicitation : ce matin, ai croisé un homme.jeune accoudé au jardinet d’un petit immeuble coquet. Il tenait dans son bras droit un petit bout d’homme. La tête reposant dans sa main. Le corps sur le bras. Les jambes repliées et les petits petons sur le coude. Le petit dormait. Le père le tenait.

Tout l’après midi ai rencontré nombre de bébés. Et les ai admirés notablement. En pensant à ce roman acide.

Non la nourrice n’est pas.la.condition sine qua non à l’élevage des enfants.

rose dit: à

Un jour, il y aura une année un homme une année une femme et on ne soulignera plus que c’est.U e.femme.qui à obtenu le prix.

Un jour, les marocains et les autres ne se.considéreront plus comme des métèques et subsequemment éradiqueront un violent désir de prosélytisme religieux sur notre pays.
J’y songeais cet aprem en associant cette femme jolie, cette jolie femme, aux deux ministres femmes d’origine sur-saharienne. J’y associais DSK et ses enculades avec un qui tient la fille, qui n’est pas d’accord (mais encaisse le pognon).
Ce n’est pas leur talent qui prime : cest calmer ù partie de l’électorat pendant que l’on enfume les autres.
Qu’elle soit une femme et marocaine d’origine, ce ne devrait pas même être signalé. Là on saurait qûe les temps ont changé…

Chaloux dit: à

Heureusement, les lettres de Marguerite Yourcenar sont arrivées aujourd’hui en librairie. Un exemplaire sur ma table. Ceci compense cela… dans le Grand Livre.

Janssen J-J dit: à

Il y a en ce moment, une brochette de cussets, salvayres, chandernagors, ovaldés chez l’autre que j’avais pas vu depuis longtemps. INSUPPORTAB’ . Et Youyou, dont la 3e a oublié de mettre ses poèmes pas lubriques. Sujet du jour : « Est-ce que les femmes écrivent différemment que les hommes ? » Wouarfle… Une heure pour remettre vos copi(n)es !

Janssen J-J dit: à

@20.31 deux ministres femmes d’origine sur-saharienne ?
dati (sur) et yade (sub) ? sont pas des françaises avant tout ?…
mais tout ça, jolie Leïla, c’est la faute à Tahar Benji la malice : le Maroc sauvera la francophonie littéraire ?
Ca devrait même pas être précisé, si on veut pas se faire enfumer. Je comprends pas bien le rapport avec le pognon de D.SK. Il a tué des enfants ?

Janssen J-J dit: à

c’est qui la fille sur le tableau derrière Leïla : Colette ?

Jibé dit: à

Oui, Colette, jeune et gironde…

Janssen J-J dit: à

@21 27 Un exemplaire de Margot Crayancour sur ma table de chevet…
Pouvez p’têt donner un avant goût d’aller s’coucher ?

DHH dit: à

Nous tous, habitués de ce blog, que nous l’ayons exprimé ou non de manière explicite , nous partageons la même émotion inquiète au sujet de MaC , et nous espérons de toutes nos forces le voir bien vite sortir « pâle et vainqueur » de cette épreuve .
Et cela c’est un peu le miracle de ce blog , qui s’était aussi déjà manifesté en une autre occasion il y a quelques années : le noyau de personnages virtuels qui le fréquentent découvrent qu’ils ont noué, sans même s’en être rendu compte des liens d’amicale sympathie entre eux ,alors même que chacun ne sait des autres que les bribes vraies ou fausses qu’il ont laissé deviner de leur personnalité à travers leurs post ;
C’est comme si à cette occasion les rapports desincarnés qu’entretenaient ces internautes s’étaient mués en vrais rapports humains

Jibé dit: à

« Une telle expérience, qui sans aucun doute change une vie et un parcours d’écrivain, ne vaudrait-elle pas d’être évoquée dans un livre ? »

ça a déjà été fait, Jean, par Jean Carrière.

Jibé dit: à

Certains d’entre nous se sont même rencontrés, DHH, c’est mon cas avec MàC ou avec vous, entre autres…

la vie dans les bois dit: à

Un livre qui se « dévore », faut vraiment avoir la dalle !

la vie dans les bois dit: à

javert, tu peux expliquer à dhh, que tu as la sale manie de prendre les autres pour des cons ? Avec complicité de malfaiteurs.

Sergio dit: à

rose dit: 3 novembre 2016 à 20 h 31 min
on ne soulignera plus que c’est.U e.femme.qui à obtenu le prix.

Oui. C’est singulier.

Jean dit: à

DHH dit: 3 novembre 2016 à 22 h 05 min

Nous tous, habitués de ce blog, que nous l’ayons exprimé ou non de manière explicite , nous partageons la même émotion inquiète au sujet de MaC

Qui est ce Mac dont vous parlez ? J’espère que ce n’est pas le vôtre et qu’il n’exerce pas ce genre d’activité que la loi et la morale réprouvent à juste titre. Aurait-il été incarcéré ? Si c’était le cas, ne comptez pas sur mon soutien.

Jean dit: à

Jibé dit: 3 novembre 2016 à 22 h 11 min

Certains d’entre nous se sont même rencontrés, DHH, c’est mon cas avec MàC ou avec vous, entre autres…

Ah, mais maintenant j’ai tout compris. La RdL comme lieu de rencontres illicites, sous l’égide de DHH et de son MaC. Eh bien, c’est du beau. L’hôte de ces bois ne trempe pas dans ces combines, j’espère.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

J’ai un peu honte de n’avoir pas reconnu, sous Berguenzinc, Montaigne à Cheval… Il faut dire que Màc m’avait répondu à un mail privé, il y a quatre ou cinq ans, peut-être moins ? en termes très virulents, qu’il ne voulait plus rien avoir à faire avec ce blog, que c’en était assez quoi. J’ai tellement intégré cet interdit que, pour moi, il était impossible de le côtoyer encore ici… J’avais tort, d’autant plus que, si j’avais su, j’aurais sans doute prêté plus d’attention à ses commentaires ! Quoi qu’il en soit, je me joins aux autres pour souhaiter à Màc de surmonter cette épreuve (car une transplantation cardiaque en est une, et laquelle !) et le voir rapidement parmi nous de nouveau.

L’étonnement exagéré de voir des femmes triompher dans les prix littéraires ne tient pas compte du changement effectif de notre société. A 16 h 34, lundi prochain, certains vieux barbons s’en rendront-ils compte plus clairement ? (soupir).

Jean Langoncet dit: à

Jean Langoncet dit: 2 novembre 2016 à 22 h 20 min
Les places sont chères ; on a refusé de m’inscrire sur la liste d’attente à cause du mauvais état de mes poumons. Vous devez donc être un type assez sain, Berzik … Donneurs : levez le doigt (comme disait Mack the Finger)

In the third verse, a « Mack the Finger » has this problem of getting rid of particular absurd things: « I got forty red white and blue shoe strings / And a thousand telephones that don’t ring ». « Louie the King » solves the problem with Highway 61.

Topé sur la RDC ; Sophie Hunger a du coffre !
https://vimeo.com/167865703

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

… Oui, les rencontres provoquées par la RDL sont si improbables qu’elles ont quasiment le charme de l’interdit, j’en témoigne aussi. Mais je plains l’habitué qui, n’en pouvant mais, n’a pu se résoudre à joindre ceux d’entre nous qui franchissaient le pas et qui a platement épié une de nos rencontres, de loin, caché – pauvre type !

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: 3 novembre 2016 à 22 h 03 min

Je viens de terminer la préface et l’entretien avec le neveu d’E. Boudot-Lamotte qui a retrouvé ces lettres. Remarquable comme tout ce que fait Michèle Sarde (avec Elyane Dezon-Jones). Le plus intéressant pour l’instant est d’apprendre que les années de guerre de M. Yourcenar -aux États-Unis- débordent de travaux littéraires, de projets, de traductions, interrompus par le surgissement d’Hadrien vers 48. Boudot-Lamotte avait quitté Gallimard pour reprendre une petite maison d’édition, Janin, qui fut fermée vers 1950.
Sans compter le crépuscule long à s’éteindre d’une passion ancienne.
Tout cela juste avant « le flamboyant été des grands textes à venir », dixit la préface.
Je retourne à ma lecture.

la vie dans les bois dit: à

Miss Slimani emblème de la femme marocaine libérée, à Paris. M’sieur Pivot a trouvé sa Marianne.

Jean dit: à

Qui est cette Clopine ? Une péripatéticienne boiteuse ? Y en a qui aiment ça … Dans quel monde … Quant à son Mac, après tous les excès qu’on imagine aisément, rien d’étonnant si… Enfin, si ça tournait mal, il pourra compter sur sa Clopine et sa DHH pour tenir les cordons du poêle. Professionnelles jusqu’au bout, pas vrai ? Ah là là…

Sergio dit: à

Jean Langoncet dit: 3 novembre 2016 à 22 h 50 min
Donneurs : levez le doigt

Faut faire gaffe y a des rusés qui ont le coeur à droite (véridique)…

En attendant c’est bien triste, tout cela.

Jean dit: à

Leïla Slimani, Yasmina Reza, quels beaux noms. Rien que pour leurs noms, on a envie d’acheter leurs livres.

Widergänger dit: à

Il n’y a pas de raison que l’opération de Màc se passe mal. La greffe cardiaque est une routine aujourd’hui. Il mourra centenaire, peut-être même plus.

DHH a raison, le monde virtuel finit par devenir quand même un peu réel. Il y a au moins des passerelles. Une sorte de communauté nomade, une idée très Jacques Attali… Ça correspond à une tendance assez forte finalement dans la société moderne selon le sociologue Maffesoli, comme quoi ses analyses ne sont pas vides de sens.

Et puis un jour, il y aura peut-être aussi un Mur des Noms de la Rdl avec ses gloires immortelles… et même un revenant nommé Widergänger qui viendra hanter la Toile pour l’éternité… Comme disait un jour C.P., qui a toujours l’humour un peu versaillais, en parlant de Widergänger, le contrevenant… histoire de lui rabattre un peu son caquet…

Jean dit: à

Ne pas oublier qu’avant d’être romancière, Yasmina Reza est une des meilleures plumes du théâtre français contemporain.

Jean dit: à

Widergänger dit: 3 novembre 2016 à 23 h 17 min

Il n’y a pas de raison que l’opération de Màc se passe mal. La greffe cardiaque est une routine aujourd’hui. Il mourra centenaire, peut-être même plus.

C’est la grâce qu’on lui souhaite mais je voudrais tout de même être sûr que ce nom de « Mac » ne désigne pas une situation sociale douteuse et n’implique aucune activité délictueuse du genre de celles auxquelles je … bon.

Widergänger dit: à

Jean dit: 3 novembre 2016 à 23 h 17 min
Leïla Slimani, Yasmina Reza, quels beaux noms. Rien que pour leurs noms, on a envie d’acheter leurs livres.
________
Et tout ça, ça fait d’excellents Français :
https://www.youtube.com/watch?v=K4SW8VIJxUM

Jean dit: à

Et puis un jour, il y aura peut-être aussi un Mur des Noms de la Rdl

ça fait un peu mur des Fédérés, non ? ou mur des Lamentations ? Après tout, on n’est pas complètement à l’abri de l’avènement d’un Erdogan bien de chez nous, qui procédera à quelques purges… drastiques. Et avec tout ce qu’on a pu déballer ici, ça ne sera pas difficile de nous coller un dossier à tous.

Jean dit: à

je voudrais tout de même être sûr que ce nom de « Mac » ne désigne pas une situation sociale douteuse et n’implique aucune activité délictueuse du genre de celles auxquelles je … bon.

Si Clopine et DHH veulent bien m’affirmer sur l’honneur qu’elles n’ont jamais tapiné pour MaC ni rue Saint-Denis ni au bois de Vincennes ni ailleurs , je suis prêt à les croire !

Widergänger dit: à

Ce n’est pas « Mac » mais « Màc ». L’accent grave change tout en gravité justement.

Jean dit: à

Leïla Slimani, Yasmina Reza, quels beaux noms. Rien que pour leurs noms, on a envie d’acheter leurs livres.

Et puis, quels noms voluptueux. Dignes des Mille et une nuits. Alors que Catherine Cusset, je m’excuse, mais … non.

Jean Langoncet dit: à

La greffe cardiaque est une routine aujourd’hui.

[Rien de ce qui touche au coeur n’est routinier ni anodin ; même si réalisée à froid, c’est toujours le cas pour une opération de greffe, le risque de décès du patient est minime ; l’occasion de saluer chirurgiens (des magiciens), anesthésistes-réanimateurs (itou), infirmières, aides soignantes, kinés, psychologues, nutritionnistes et même professeurs en CHU … Si je tenais les finances publiques, je doublerais leurs salaires dans l’instant]

Widergänger dit: à

Ceci, mes petits chéris, hein, ce n’est qu’un prix littéraire. C’est pas non plus la réincarnation du Voyage au bout de la nuit. Et quand bien même ce le serait… On va réussir à en survivre…

Jean dit: à

Widergänger dit: 3 novembre 2016 à 23 h 39 min

Ce n’est pas « Mac » mais « Màc ». L’accent grave change tout en gravité justement.

Màc ? Ah, mais ça change tout ! On a bien raison de se battre pour les accents. Quelle gravité, en effet. Me voilà complètement rassuré.

Widergänger dit: à

Jean Langoncet en veut décidément à notre compte en banque… Y trouve qu’on ne paie encore pas assez d’impôts, celui-là, tiens ! Ah, celui-là, on va l’afficher recto sur le Mur des Noms de la Rdl…

Jean dit: à

Jean Langoncet dit: 3 novembre 2016 à 23 h 42 min

réalisée à froid, c’est toujours le cas pour une opération de greffe, le risque de décès du patient est minime

N’y a-t-il pas un risque de rejet de l’organe greffé ? Et si on greffait à Màc le coeur d’un mac ? Je n’ose pas imaginer les conséquences. Mon Dieu. Clopine ne s’en remettrait sûrement pas. Et DHH donc.

Widergänger dit: à

Comme dirait Passou, notre Màc va devenir un « homme augmenté »… Après on sera obligé de l’appeler : Le Grand Augmenté, ou La Grande Augmentation (version Langoncet…).

Ainsi y aura d’un côté le Contrevenant et de l’autre Le Grand Augmenté… On est pas dans la mouise, tiens, avec ça…!

Widergänger dit: à

Son père c’est GAG, lui ce sera GA, d’ici que ce soit GAGA, y a pas loin.

Widergänger dit: à

Comme personne ne l’a encore dit, je le dis, notre Leïla, ben, mes petits chéris, c’est qu’elle est sacrément jolie, hein !

Jibé dit: à

Pas aussi jolie que la jeune et fraîche Colette de la photo.

Chaloux dit: à

Clopine, ce n’est pas parce que Blabla fait du texte pour éloigner le danger qu’il ne faut pas me répondre.

Widergänger dit: à

À la Rdl, y a Blabla, Loulou et Cloclo. Une sacrée équipe, c’est moi qui vous le dis… Surtout Loulou, il est sacrément chelou depuis que Blabla l’a blablaté… Alors la Cloclo, elle se venge sur le Loulou, hein, ma louloute…

Chaloux dit: à

L’académie Goncourt aurait gagné en crédibilité en attendant que soit révélé le vrai grand talent d’origine maghrébine, qui ne manquera pas d’apparaître, au lieu de donner son prix, pour des raisons qui n’ont aucun lien avec la littérature, à ce livre sans intérêt, à cet « écrivain » dont tout le monde aura oublié le nom dans trois ans. Quel dommage. Jauffret est un désolant scribouillard mais j’aurais encore préféré que ce soit lui.

Widergänger dit: à

Jibé, t’y connais rien aux femmes, d’abord ! Alors clapet clos !

Chaloux dit: à

Une amie italienne m’a cité ce matin cette expression que je ne connaissais point :

« Spirito de patata ».

Parfait pour le doryphore.

Chaloux dit: à

Le père Assouline coupe sec.

Petit Rappel. dit: à

Le Goncourt et le Renaudot font le choix des femmes.
Euh…les choisit-on parce qu’elles sont femmes ou parce qu’elles savent au moins un peu écrire?
MC

rose dit: à

JJJ et moi même l’avons dit que la lauréate était jolie. En premier

rose dit: à

Erreur d’appréciation Clopine. Timide. Pas pauvre type.

rose dit: à

DSK et la prostitution (mais il ne savait pas l’innocent qu’elles étaient prostituées). Un film a été honni au Maroc sur ce sujet.

JC..... dit: à

Comme tout cela est parfait !…comme tout cela est mignon !.. comme tout cela est gentillet ! comme tout cela est géopolitico-people ! … A vomir !

A vomir, tout ce bronx du business littéraire. Gallimard !!!

Femmes, maghrébines, écrivaines vaines. Debout les barbons ! debout les barbus ! Rappelons leur rôle unique, aux femmes, donner du plaisir et des enfants aux hommes dans la soumission à Dieu. Ecrire est inutile et trompeur …

Sérieusement, tout ce charivari dont il ne restera rien, remet les Jurés du Goncourt au niveau déplorable des Jurés du Nobel … No comment.

Bloom dit: à

Leila Slimani est la 9ème femme à revoir un prix qui compte un total de 113 lauréats (8%). Par comparaison le Pultizer Prize For Fiction a été décerné à 29 femmes en 89 ans (32%) et le (Man) Booker à 16 femmes en 47 années d’existence (34%).

de nota dit: à

On peut lire les quatre ou cinq premières pages du Goncourt sur le site Gallimard, elles sont d’une affligeante pauvreté, une totale absence du sens musical de la phrase, un vocabulaire convenu, pas une métaphore, des clichés, et alors ces phrases courtes! la marque de l’impuissance littéraire plutôt celle d’une esthétique, et surtout, surtout aucune expression d’une sensibilité, au sens où l’entend un homme comme Ponge dans sa conférence donnée en Allemagne en 1947, un texte magnifique…
Vous me direz qu’on s’en fiche, que nous ne sommes pas dupes, Paul Edel
par exemple, a dit ce qu’il pensait du livre de Slimani sur son blog…soit, mais quand même, on est un peu triste de voir avec quelle désinvolture on traite la littérature, on fait mine de la défendre, ah, je dis une connerie, une fois de plus! on ne défend pas la littérature, on défend une économie, celle du livre et c’est moche.

bérénice dit: à

Leila Slimani est la 9ème femme à revoir un prix qui compte un total de 113 lauréats (8%).

A 10 euros symboliques on peut dire qu »en plus on ne donne pas cher des femmes en France quelles que soient leurs qualités, sont-elles aussi dans ce milieu éduqué victimes du harcèlement ? Quoiqu’il en soit pas de différence de rétribution, le nombre de lecteur fera la différence.

bérénice dit: à

jibé je vous ai adressé une réponse sur le fil précédent, en réalité je me rends compte après consultation de l’historique que j’ai lu plus de Goncourt que je l’imaginais, après sans savoir, Gary, Echenoz, Vaillant, Gracq, Duras, Marie N’Diaye, Houellebecq, Ferrari et Weryergans .

bérénice dit: à

23h42 Vous êtes généreux mais vous oubliez l’endettement e l’hôpital public. Tous les personnels sont méritants, on note comme chez Orange des ces de suicides plus nombreux chez les infirmiers cet été et les médecins sont surchargés en heures supplémentaires. Le salaire des débutants qu’ils exercent au niveau médical ou paramédical est une aumône compte tenu du niveau d’étude exigé et de responsabilité exercée sans parler de leur indispensabilité.

http://www.leparisien.fr/societe/le-deficit-des-hopitaux-s-est-encore-creuse-en-2015-25-05-2016-5829591.php

bérénice dit: à

* des cas de suicide .

Bloom dit: à

Passou et Leila Slimani ont en commun au moins 4 choses. Lesquelles?

bérénice dit: à

Nés à Casablanca
écrivains
ne portent pas de lunettes
atteints de calvitie

bérénice dit: à

Suppôts des éditions Gallimard
une vie de Job ( 10 euros, hein?)
fréquentent public sénat un goût pour la gastronomie pour laquelle il sacrifie et ne crachent pas dans l’assiette.

Chaloux dit: à

Mme Amélie de Bourbon-Parme déclare, au sujet du grand prix du roman de l’Académie française qui vient de lui être décerné : »Ce prix me donne des ailes ». Sûrement « en veau froid », comme l’eût dit Léon Daudet. Souhaitons-lui de ne prendre son envol qu’avec la plus extrême prudence.

bérénice dit: à

Possèdent les mots pour les dire?

Si c’est pas la réponse attendue, j’attends la vôtre.

Bloom dit: à

Pas mal Bérénice.
1 bonne réponse et demie.

Bloom dit: à

Gallimard, ok (suppôts, non).

Chaloux dit: à

« Spirito di » etc. J’étois encore dans les Espagnes.

Bloom dit: à

Tous 2 sous le regard de Colette le 3 novembre 2016 à 12h17.

bérénice dit: à

Bloom, vous donnez votre réponse au compte gouttes, puis-je exiger que vous augmentiez le débit minute?

Chaloux dit: à

Dans deux ans, le petit pâté desséché de Mme Slimani (Car Maupassant aurait traité ce sujet en quatre pages) réapparaîtra sur notre table, comme le bouquin de Kérangal, régénéré à la sauce cinématographique. Car si le « lecteur » (mais franchement peut-on encore l’appeler « lecteur »?) veut bien cracher au bassinet, pourquoi ne pas lui rappeler qu’il est aussi spectateur? Ce seront ses derniers feux. Ensuite, il tombera dans l’oubli abyssal où ont sombré depuis des lustres les vieux annuaires des PTT qui, virgilesques, lui montreront le chemin.
Entre-temps, nous aurons lu quelques chefs-d’œuvre.

renato dit: à

Hier matin rencontré quelqu’un qui soutenait que Martin aurait du donner au mendiant son manteau tout entier. Je lui ait dit que non, qu’il ne pouvait pas parce que une moitié du manteau lui appartenait et, puisqu’il servait dans l’armée romaine, l’autre moitié appartenait à l’État. Il m’a regarde comme s’il ne croirait à ses oreilles et il m’a opposé que l’histoire de Martin ne fait pas mention de la propriété du manteau ! Je ne ne parlerais pas de frustration, mais il est navrant de constater une si fruste relations avec l’histoire.

Jean dit: à

Chaloux a-t-il lu « le petit pâté desséché de Mme Slimani  » ? Ce rejet lapidaire demanderait à être argumenté.

radioscopie dit: à

De retour de mon golf, entendu à la radio ce commentaire de la chroniqueuse littéraire de la station suite à la proclamation du Goncourt: « ce qui est bien avec ce livre, c’est qu’il se vendra aussi bien en librairie que dans les supermarchés ». Réflexion fort drôle.

Chaloux dit: à

Bérénice, tout ce que je vois, en feuilletant le roman de Mme Bourbon (car la noblesse n’est guère qu’une bourgeoisie montée en graine), c’est qu’elle doit être prodigieusement contente de ses trouvailles. Mais « La mer tendue comme une toile », sans « une ride » me ferait volontiers croire qu’elle a écrit son livre au bord du lac du bois de Boulogne, et espérer que le secours catholique l’envoie une fois voir la mer pendant une journée. Il faut aider les écrivains à cuisiner leur brouet.
Avant de commencer les lettres de Yourcenar, j’avais lu la veille une centaine de pages du livre de l’historien Bronislaw Baczko, disparu je crois cette année, « Comment sortir de la Terreur, Thermidor et la Révolution » -Gallimard 1989-. Or cet écrivain – tout historien qu’il soit, il s’agit d’un authentique écrivain- est d’une si extraordinaire intelligence, y compris de plume, qu’elle rend impossible toute transition vers ce qui grouille au-dessous. Les grands livres finissent par couper les ponts qui mèneraient au tout-venant, y compris « ailé ». C’est la grande guerre silencieuse des bibliothèques.

Jean dit: à

Je lui ait dit que non, qu’il ne pouvait pas parce que une moitié du manteau lui appartenait et, puisqu’il servait dans l’armée romaine, l’autre moitié appartenait à l’État (renato)

Ce qui s’accorderait bien avec le « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu … »

Chaloux dit: à

Jean oublie la faculté de choix. Il faut savoir passer outre. J’ai hérité de Tolstoï la lecture de la page 28. Si la page 28 était bonne, Tolstoï lisait le livre. Si elle ne l’était pas, il ne le lisait pas. La lecture n’est pas une contrainte par corps.

Jean dit: à

. Si la page 28 était bonne, Tolstoï lisait le livre. Si elle ne l’était pas, il ne le lisait pas. La lecture n’est pas une contrainte par corps.

Il est vrai. C’est d’ailleurs ma méthode aussi. C’est ainsi que je me suis fait une idée suffisante de pas mal de bouquins en les feuilletant sur les rayons des librairies ou des supermarchés. Tiens, le dernier d’Ormesson, par exemple ; une page m’a suffi : banalité affligeante et rédhibitoire.

JC..... dit: à

Je n’ai pas honte d’être aussi bête que méchant : on devrait distribuer dans les prisons (à ceux qui savent lire …) les prix littéraire de l’année 2016, à lire sinon torture savante infligée au rebelle culturel !

Enfreindre la Loi mérite cette punition horrible. Le Goncourt ? imposé aux pires des radicalisés …

Jean dit: à

La lecture n’est pas une contrainte par corps. (Chaloux)

C’est selon. Embarqué dans une lecture au long cours de « la Montagne magique », je me sens contraint par la puissance du livre, malgré mes doutes sur la qualité de la traduction (impossible d’en juger précisément, vu ma faible connaissance de l’allemand).

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Wgg : « La greffe cardiaque est une routine aujourd’hui. Il mourra centenaire, peut-être même plus. »

Qu’est-ce qu’il faut pas lire comme c…

La greffe cardiaque est une des opérations les plus compliquées et rares qui soient – et si des progrès sont constatés tous les jours (par exemple, l’appareil qui maintient le coeur en fonctionnement pendant l’opération permet désormais un délai de 24 heures, contre à peine 12 auparavant, ce qui, compte tenu des complications qui peuvent survenir, est un sacré tournant), les risques sont énormes. La probabilité d’un décès sur la table d’opération est d’à peu près 50 %; l’espérance de vie moyenne, après, n’excède pas 35 ans, 40 ou 42 ans est un maximum qui n’a été atteint qu’une ou deux fois. La vie des malades est bien évidemment transformée : régime obligatoire, sport (mais jamais seul), très souvent changement de résidence pour se trouver auprès des unités de soin nécessairement obligatoire, etc.

Les heures les plus dangereuses sont évidemment celles qui suivent l’intervention – pendant 24 heures, la surveillance est constante, puis un peu moins, et encore un peu moins – mais le malade n’est jamais vraiment sûr de ne pas développer un rejet- mortel…

Maintenant, pourquoi et comment suis-je au courant ? Pas grâce à « réparer les vivants », mais à cause de la chère fille d’un de nos meilleurs amis : 30 ans, médecin généraliste, elle a accouché d’un bébé en juin 2015 – et s’est retrouvée en novembre au service de chirurgie cardiaque de Toulouse : infection neusocomiale ? Staphylocoque doré ? En tout cas, son coeur était foutu…

Des semaines totalement angoissantes ont suivi. Les chirurgiens cherchaient le plus possible à éviter la greffe – mais étaient obligés de mettre en place une circulation sanguine exo-corporelle. Ils devaient bien entendu leurs réticences à l’envie « d’échapper à la routine », d’après WGG (!!!).

Mais finalement, elle n’a pas pu y couper : et la greffe a été opérée. Certes, notre amie pourra voir son bébé grandir, et certes, il y a dix ans de là, elle n’aurait pu survivre. Mais la vie de tous et toutes autour d’elle a été si profondément bouleversée (sa mère a été contrainte de démissionner, à trois ans de la retraite, car l’employeur n’a pas voulu aménager son poste…) que rien ne sera jamais pareil, même après une « opération de routine »

J’ai passé une nuit ou deux sur le site du service du CHU de Toulouse, à tenter de me représenter ce que cela pouvait bien signifier. C’est à la fois « magique », et totalement flippant. La modernité absolue des techniques et des machines nécessaires ne voile qu’imparfaitement le côté « apprenti sorcier » qui se dégage de tout cela. Et comment ne pas ressentir de malaise, quand on attend le coeur de l’inconnu (on ne greffe que des coeurs mascullins, et jeunes) qui va périr d’un accident ? L’espoir de la mort d’autrui…

Le service concerné annonce « 60 ans d’exploits » : ce terme est vraiment adéquat, en l’occurrence…

Notre jeune amie, à la veille de l’intervention, s’est mariée, dans le bloc stérile. Certes, elle était droguée – comment sinon, tenir le choc émotionnel ? Mais ce mariage est à l’image de tout le reste de cette histoire : l’incroyable fragilité des destinées humaines, et cette opiniâtreté de fourmi à défier la mort. La routine, quoi.

renato dit: à

Les derniers romans que j’ai lu: Le Chardonneret (Tartt), Fonds perdus (Pynchon), Smith & Wesson (Baricco).

Chaloux dit: à

Jean, ce n’est pas ce que je voulais dire. Il est évident qu’un grand livre contraint le lecteur à une certaine assiduité. Je me souviens du jour – il y a bien longtemps- où je suis rentré avec sous le bras le Montaigne d’Arléa. J’en étais si curieux que j’ai commencé à lire quelques essais, puis d’autres, et enfin, je crois, le plus long (Sur des vers de Virgile)sans même retirer mon manteau. Ensuite, seulement, après une heure et demie de lecture, j’ai pensé à retirer mon manteau.

JC..... dit: à

Je n’ai pas honte d’être aussi bête que méchant : on devrait distribuer dans les Universités de Lettres (à ceux qui sont fragiles nerveusement …) les prix littéraires de l’année 2016, à lire sinon harcèlement par des scientifiques étroits d’esprit !

Enfreindre la prudence littéraire mérite cette punition horrible : le choix du suicide pour les plus fragiles !

Ainsi un nombre de jeunes cœurs plus conséquent arriverait sur le marché. La transplantation cardiaque a besoin de votre palpitant, jeunes suicidés !

renato dit: à

Je reviens brièvement sur Giacometti.

Il dit :  » L’idée de faire une peinture ou une sculpture de la chose telle que je la vois ne m’effleure plus. C’est comprendre pourquoi ça rate, que je veux. »

Ce qui, puisque l’existence de l’intention est précaire, nous nous met souvent dans l’incapacité de comprendre si la chose que nous regardons est ce que l’artiste cherchait ou ce qu’il croyait chercher.

bérénice dit: à

« La mer tendue comme une toile »

chaloux, une toile cirée si la mer est d’huile mais y manqueraient la souplesse aqueuse, la mouvance de la surfarce , pour la couleur cela ne me paraît pas une mince affaire, j’ai dépensé des heures à contempler les variations jusqu’à déclinaison du soleil et je dois convenir que le vocabulaire d’un peintre suffirait peut-être à la décrire et encore, sinon pourquoi aurait-on besoin du tableau ou de la photo tant le spectacle pourtant banal est ineffable.

renato dit: à

Oups! nous nous met > nous met.

Janssen J-J dit: à

@ »tu as la sale manie de prendre les autres pour des cons »

Lu deux fois dans la même soirée… au cas où on n’aurait pas vu le 1er message.
C’est votre dernière trouvaille pour vous faire remarquer, martine picvert ? Croyez-vous que qqu’un ici accorde encore le moindre intérêt à vos élucubrations mentales projectives venimeuses ? Moi, apparemment, tel le pauv’con, mais par un zeste de charité chrétienne mal digéré. Car vous faites vraiment pitié avec vos links sur tout et n’importe quoi, histoire de donner le change à votre pathétique vacuité.
Z’auriez pas diminué vos doses journalières de Risperdal, par hasard ? Reprenez-en et foutez-nous la paix avec vos javert et autres sottises habituelles.
_________
Bon courage, Montaigne à Cheval, la teigne des bois, comme vous l’appeliez à juste titre, va plus trop oser venir vous casser les pieds… Car elle aime tout le monde, on en a la preuve tous les jours !

JC..... dit: à

JJJ est désespéré ! Pourvu que son gros cœur tienne …. uhuhu !

renato dit: à

In « Piccolo trattato di tecnica pittorica » de Chirico conseille de peindre sur la toile cirée.

bérénice dit: à

(car la noblesse n’est guère qu’une bourgeoisie montée en graine),

Regardons nous agir et réagir, sommes nous si souvent plus que des gueux quand sortis du confort et de la sécurité nous rencontrons une autre réalité ? Où la noblesse de l’esprit ou des idées, quand pour qui ou pour quoi?

JC..... dit: à

GRAND JEU HEBDOMADAIRE

Bonjour ! Vous avez aimé notre « Démantèlement de Calais », vous allez adorer notre « Démantèlement de Stalingrad » ! C’est la Jungle musicale…

Mille merci à nos développeur de foutouware, ces crétins de socialistes bas du cervelet, qui ont conçu nos « JEU DU MIGRANT », n’oubliez pas ! Où qu’il est le Migrant, où qui va !…

On arrête pas le progrès :… ni le Migrant.

Chaloux dit: à

A force d’entendre parler de migrants, je finirais presque par croire qu’il s’agit d’une invasion de nains.

Jean dit: à

JC….. dit: 4 novembre 2016 à 8 h 57 min

Je n’ai pas honte d’être aussi bête que méchant

Il n’y a pas de quoi, en effet : on l’est tous (ou presque), peu ou prou.

Jean dit: à

Les migrants sont des oiseaux migrateurs. C’est pourquoi, quand j’entends parler de migrants, j’ai la moitié droite du corps (mon côté Trump) qui me démange.

Jean dit: à

Où qu’il est le Migrant, où qui va !… (JC)

Je vois qu’en matière de chansonnette, JC a les mêmes préférences que moi.

la vie dans les bois dit: à

Javert range ta batte de baise ball, tes petits moulinets steriles pour te faire passer pr un autre , votre gourou , remporte un succès d’estime chez les pigeons.
______
Je n’ai lu qu’un livre de « lunettes noires sur le nez », elle avait suivi pendant un an un futur ex-président. Belle plume, indeed.

JC..... dit: à

Chaloux, remettez votre Gulliver dans votre Swift ! Il n’y a que les Juifs affabulateurs pour imaginer Goliath perdre contre ce nain circoncis de David… Quel mensonge d’Etat !

Les Nains sont là pour embellir, et servir, les Géants. Wagnérien !

La City, la Chine, l’économie trumpinesque, le bon sens, la nature cruelle, témoignent du contraire tous les jours !

JC..... dit: à

Le vit dans les doigts !
Vous raillez JJJ en vain sur son moulinet stérile …. A la tête d’un harem facturable, ce Prince de la Prostitution est un exemple pour tous.

Nicolas dit: à

Tartt, le parfait exemple du livre où tu passes de la centième page aux dix dernières. Aussi beau que chiant, et puis très cocasse pour quelqu’un qui ne lit pas de pavé non plus.

Le mec avec ses doigts boudinés m’a traumatisé
https://youtu.be/lVtFj2D_fZQ

Bloom dit: à

Bérénice
1. Royaume chérifien
2. écrivain
3. Gallimarion
4. Regard de Colette hier midi

renato dit: à

« … très cocasse pour quelqu’un qui ne lit pas de pavé non plus. »

Le changement est un bon stimulant. De là à dire sue je lirai un Goncourt il y a la mer. Mon dernier ce fut Marie NDiaye. Houellebecq m’avait déjà fatigué: bon œil mauvais travailleur.

Jean dit: à

A la tête d’un harem facturable, ce Prince de la Prostitution est un exemple pour tous. (JC)

Je me suis laissé dire que, désespérant de l’avenir terrestre de leur Mac, Clopine (connue au bois de Vincennes sous le sobriquet de « la p. boiteuse », comme aurait dit Jean-Paul) et DHH (alias la Digne Haridelle du Harem) auraient l’intention de lui proposer leurs services.

renato dit: à

Hé ! merdre! les tres petits claviers !

sue > que

Jean dit: à

Le mec avec ses doigts boudinés m’a traumatisé (Nicolas)

Alors là, moi, c’est l’épouvantable chatte aux yeux verts de la nouvelle «  »La Squaw » de Bram Stoker, découverte dans l’excellente petite collection bilingue de nouvelles anglo-saxonnes,supplément hebdromadaire du journal « le Monde ».

Jean dit: à

De là à dire sue je lirai un Goncourt (Renato)

Lapsus révélateur ? Qui lit encore « les Mystères de Paris » (LE succès de librairie du XIXe siècle, bien avant les Balzac, Hugo et autres Stendhal) ?

boudegras dit: à

JC est intervenu chez « son ami Popaul »… et il se fait moucher par Laura Delair… uhuhuhuh

Jean dit: à

On ne s’est pas suffisamment interrogé sur la signification de ce nom,  » MàC « , qui a tout d’un sigle. Au terme d’une enquête qui laisse loin derrière elle, par son sérieux et son exactitude, les spéculations de ce journaliste italien sur la véritable identité d’Elena Ferrante, je suis en mesure de la révéler. « MàC » signifie « M. à Clopine », ce qui peut s’interpréter, à la rigueur, comme une déclaration d’affection de son Mac à sa Clopine, pour services rendus, dans la meilleure tradition des coeurs percés d’une flèche. J’ai quant à moi, une autre interprétation, peu flatteuse, il est vrai, s’agissant des capacités de reconnaissance dudit Mac pour lesdits services rendus (au bois de Vincennes notamment). Je la tiens à la disposition des curieux.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Ce que c’est lourdingue… Un, deux, trois posts déclinant la vanne si subtile : « DHH et Clopine font le tapin pour Màc »… Franchement, manque plus qu’une ou deux blagues belges, saupoudrées d’images à la Bigard (l’affiche de la moule, par exemple), et nous aurons là la quintessence de l’humour débridé d’un inconscient de première catégorie, masculin, évidemment.

Et bien entendu, attribuer une telle légèreté dans l’esprit, une telle finesse, à un obscur besoin de laisser le passage au refoulé, juste le jour où les prix littéraires couronnent des écritures féminines, serait une hypothèse bien trop féministe, pas vrai ?

Bah. Ce genre d’humour a cependant son public : Christiane Boutin en raffole. « Jean » devrait y penser et, plutôt que venir ici, s’en aller divertir les partisans du sain esprit français, de la franche galéjade, de la gaudriole et du second degré, bref, que de l’humour, et du plus fin, pas vrai ?

Nicolas dit: à

Le seul truc de Houelbecq que j’ai lu c’est l’article du Monde qui lui explique qu’il ne faut pas cracher comme ça sur les journalistes et qu’il y est le bienvenue. Houelbecq c’est un coup à te pourrir le cerveau.

Jean dit: à

Je m’aperçois que, depuis un moment, je daube inconsidérément (joli adverbe) sur Clopine,alors que cette vieille p.rofessionnelle a droit à tout notre respect pour services rendus.

Jacques Chesnel dit: à

Après avoir interrompu sa carrière d’actrice, Glenda Jackson, 79 ans, rejoue cette fois au théâtre dans Le Roi Lear de Shakespeare… Là, où il est Julio Cortazar doit être content, lui qui écrivit « Nous l’aimions tant, Glenda »

Jacques Chesnel dit: à

Après une interruption de carrière pendant 25 ans…

Janssen J-J dit: à

Pour ton bizness de coaching chez les futurs détectives privés, ce scoop : vient de sortir un nouveau certificat de qualification professionnelle dit « enquête civile liée à la recherche de débiteurs de masse » agréé jusqu’au 31.12.18 (154 heures). Ce serait peut-être mieux dans tes cordes et surtout, y’a plus du blé à s’y faire qu’à la rdl.

Bloom dit: à

Si eugène sue, c’est jean qui p.ue.

Chaloux dit: à

C’est vrai que Jean c’est pas toujours le pied – propre.

Sur le blog d’Edel, c’est surtout Assouline qui se prend le coup de pied de l’âne. C.P. -qui n’en est pas un, cela va sans dire- n’y va pas de main morte (« le pied de main morte », dirait-on pas que je m’emberlificote un brin). Cela dit, le dialogue y est beaucoup plus intéressant qu’ici.

JC..... dit: à

Qu’est ce qu’elle nous aura fait chibbier avec son « écriture féminine », tout ovaire dehors …. le contraire de ce qu’il faut faire lorsqu’on est un vrai féministe !!!

Banalisons !!! C’est pourtant simple…

Emmanuel dit: à

Pourquoi vous dites qu’Assouline a voté pour ?ça m’étonnerait;ou alors je vais arrêter de lire RDL, réviser mon idée de cadeau de noël qui consiste à abonner mes enfants au magazine Littéraire;
Livre TRES moyen;le sujet ‘dérangeant à mettre sous le sapin’?quel rapport? les ventes décollaient naturellement.Donc pas besoin d’appui.Assouline a dû voter jauffret.ou les jurés l’ont fait dans un but d’apaisement social, après les attentats de Charlie, ce qui serait plus louable?dame, une franco-marocaine comme figure de prou de la littérature française ça a de l’allure.L’ennui c’est que le livre est une nullité ! Ou pour la parité??super charitables.
Hé bé ,ma main à couper qu’après ça on est bon l’année prochaine pour avoir comme dab un homme grande maison galligrasseuil ou dérivés, universitaire gras pour rapporter des ronds. Et le femina?? Et Renaudeau?? Faut pas s’étonner de la lassitude qui s’empare après le discrédit.
« Au moins elle est mignonne » ;c’est ce qu’a déclaré robin Slocombe, un écrivain qui lui a apporté son soutien. Elle est TRES mignonne. Les femmes dans les rédactions vont pouvoir lui demander des conseils sur où elle fait son shopping de fringues et de maquillage.On va aller loin avec ça!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un livre, pour couvrir les histoires récentes à jour,…
…en y mêler, les accessoires des cœurs – unis aux,…événements  » providentiels  » récents,…
…pour les mettre sous couvertures en exploits inverser par le haut-social en déroute,!…

…un livre  » mastic « , pour un vitrier en manque à redorer les  » en cas de malheur « , des femmes ? nouvelles, à la L’une insoumises,!…
…du rêve social,!…au biberon,!…à saints d’états,!…libres,!…
…Ah,!Ah,!…
…savoir toucher, le livre,!…en 1° édition

…comme du Cinéma, une Brigitte B. en managements d’imaginations accortes aux systèmes,!…

…mieux qu’un Nobel,…avec des félicitations gratuites,!…

…des rôles trop français,!…travailler pour rien,!…
…allez les larbins, souffrez et écrivez,!…mais si,!…
…un prix à la gomme d’or,!…de Bloom,!…
…etc,!…

Laura Delair dit: à

Qu’est-ce qu’il nous aura fait chibbier le JC avec son écriture « masculine » compensant son absence de couilles par des éructations débiles

Jean dit: à

Personne ne s’est demandé si le dénommé brindezingue, profitant de l’opportunité du billet sur l’adaptation du roman de Maylis, ne s’était pas fabriqué de toutes pièces un coeur défaillant à remplacer d’urgence. Moi qui me suis inventé récemment une ascendance hébraïque, je ne m’étonne plus de rien sur ce blog.

boudegras dit: à

jean ? il me fait penser à Philippe de Villiers, aussi débile

Jean dit: à

Moi qui me suis inventé récemment une ascendance hébraïque, je ne m’étonne plus de rien sur ce blog.

Je suis impressionné par les protestations des uns et des autres dénonçant sur ce blog la nullité des récentes lauréates des prix du roman. Une forme remarquable de protestation serait que nous, tous autant que nous sommes ici, fassions assaut de l’imagination qui leur manque, en nous inventant des biographies fantasmatiques, en nous campant en malades imaginaires au bord du trépas, etc. etc. Il est temps de transfomer le fil des commentaires en un continu Discours du Peu de Réalité !

JC..... dit: à

Il est nettement plus important d’avoir un cerveau en bon état que des amygdales externes en mauvais état.

Re-pétons pour Laura Pedair que nous nous moquons de son personnage d’opérette moldave !

JC..... dit: à

Avant de partir en compétition, la joie au cœur, j’aimerai savoir si, avoir fait le tapin pour MàC comme Clopine et DHH qui devait moralement en souffrir, ne donne pas une image fausse de l’amour que nous, les hommes, portons à nos sœurs dès lors que l’essentiel, la reddition des armées antilubricité de leur forteresse est actée ?!

DHH dit: à

@Clopine
vous avez tenu à répondre à Jean
Soit ; Evidemment ses laborieuses astuces d ne peuvent nous atteindre ;elles sont si loin de ce que nous sommes vous et moi!
En revanche je trouve qu’elles informent sur la personnalité de leur auteur, un de ces bonshommes au rire gras, qui font dans le lourd ,et qui s’admirent de leurs sous -entendus salaces.
mais surtout un cœur sec , car en arrière plan de son pseudo-humour si poussif, on décèle le machisme et l’égoïsme que revelent son mépris amusé et condescendant pour des malheureuses qui gagnent leur vie en lisière du bois de Vincennes en faisant de l’abattage dans des ambulances désaffectées rachetées d’occasion
le type même de ces clients qui considèrent ces femmes comme de la viande offerte et contre lesquels la loi s’est enfin décidée à sévir

JC..... dit: à

« Evidemment ses laborieuses astuces d ne peuvent nous atteindre ; elles sont si loin de ce que nous sommes vous et moi! » (Fée Carabosse)

Eh, oh ! les ambulancières du Bois de Vincennes, on se calme et on admire le bourgeois Jeannot le Lapin ! Ne pas vous atteindre ? Mais nous pouvons, nous les hommes, descendre très bas ….

JC..... dit: à

Vous êtes, nous sommes de la viande, uniquement de la viande, et rien que cela…

Le reste est de la décoration qui mourra avec la viande !

JC..... dit: à

Ceci étant dit, il vaut mieux être un bœuf à 140 de QI : tu aides le tueur de l’abattoir à faire ses mots croisés, et tu sauves ta viande.

closer dit: à

Clopine, c’est gentil d’essayer de remonter le moral d’un futur greffé…

JC..... dit: à

En dehors d’elle-même, rien ne l’intéresse, Bécassine…. Ciao ! Bonne soirée à tous et à toutes

Lavande dit: à

Clopine définitivement un Cas à Part dit: 4 novembre 2016 à 8 h 49 min

« Wgg : « La greffe cardiaque est une routine aujourd’hui. Il mourra centenaire, peut-être même plus. »

Qu’est-ce qu’il faut pas lire comme c…  »

Et si c’était, non de la c…, mais de la délicatesse pour un ami ?

Jibé dit: à

closer, je crois que le futur greffé est parfaitement au courant l’oprétion à venir. Il a tenu à nous en informer, sans pathos, et nous a offert son plus beau texte de circonstance (poème ou chanson ?) en guise de meilleur souvenir. On ne peut que lui transmettre toute notre affection et souhaiter le revoir prochainement parmi nous…

Jibé dit: à

au courant de l’opération

Jean dit: à

En revanche je trouve qu’elles informent sur la personnalité de leur auteur, un de ces bonshommes au rire gras, qui font dans le lourd ,et qui s’admirent de leurs sous -entendus salaces.
mais surtout un cœur sec , car en arrière plan de son pseudo-humour si poussif, on décèle le machisme et l’égoïsme que revelent son mépris amusé et condescendant pour des malheureuses qui gagnent leur vie en lisière du bois de Vincennes en faisant de l’abattage dans des ambulances désaffectées rachetées d’occasion (La Digne Haridelle du Harem)

Merci ! merci ! magnifique ! Quel portrait, d’une hallucinante fidélité ! j’avoue que je n’aurais pas mieux fait.
Mon vrai nom est Donald T.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

De la délicatesse ? Il serait donc indélicat de même parler concrètement de cette sorte de miracle moderne que constitue une greffe cardiaque ? Arrêtez tout de suite les rotatives, boljemoï, le dernier Goncourt manque cruellement de « délicatesse »…

Je souhaite le meilleur pour Màc, une opération réussie, et une nouvelle vie, la plus longue possible – mais de là à appeler une greffe cardiaque une « opération de routine », là, pour le coup, c’est carrément insulter les équipes de chirurgie…

Polémikoeur. dit: à

Alors, il y aurait un choix des femmes,
comme il y a eu celui d’un chanteur ?
Méfiance quand besoin est d’éclairer
la coulisse dès le début d’un spectacle !
Circomédiatiquement.

Jibé dit: à

bérénice, je poursuis ici le dialogue de la fin du billet précédent.
J’avais bien aimé le Weyergans. Pas un chef-d’oeuvre, mais plaisant…

« Bon oeil, mauvais travailleur »

Si je vous ai bien compris, renato, vous trouvez que Houellebecq ne travaille pas assez la forme ?

Jibé dit: à

« Alors, il y aurait un choix des femmes »

Oui, mais pas n’importe lesquelles, Polémikoeurs. Trois franco marocaines au gouvernement, une au Goncourt et une au Fémina !

Sergio dit: à

Les migrants faut les embaucher à la gonio…

Jibé dit: à

Paul Edel va encore dire que c’est la faute à Passou !

Jean dit: à

J’avoue n’avoir pas cru un instant à cette abracadabrante histoire d’insuffisance cardiaque nécessitant une transplantation en urgence, manifestement forgée de toutes pièces par un brindezingue goguenard à destination des gogos qui — comme il fallait s’y attendre — n’ont pas manqué de se presser au portillon — les ineffables secrétaires du fan-club en tête, la p.clopineuse et la Digne Haridelle du Harem — venus assurer leur « cher ami » de leurs souhaits de prompt rétablissement. La vérité est que la vie et la mort du cher ami, ils s’en foutent bien cordialement, et bien plus que de leur premier slip. Moi aussi, mais moi, j’ai la franchise de ne pas le cacher. Ce n’est pas la mort des autres qui aura jamais troublé ma digestion. Il est vrai aussi que je tiens le dénommé brindezingue, ou berguenzinc, ou MàC, comme on voudra, pour une créature de fiction, ou plutôt comme une créature d’autofiction, ou plutôt comme une auto-créature d’auto-fiction, ce qui m’évite de prendre au sérieux la question de son avenir sur cette Terre. Il va de soi que j’en ai autant au service des autres figurines de playmobil qui s’agitent sur les fils de ce blog. Et, bien entendu, autant à mon service.

Jibé dit: à

C’est-à-dire que WGG à tendance à minimiser ce qui le dérange (dans ce cas, c’est bien compréhensible) et à maximiser ce qui entrent dans le cadre de ses obsessions…

Jean dit: à

Je souhaite le meilleur pour Màc, une opération réussie, et une nouvelle vie, la plus longue possible (la p. clopineuse)

Tartuffe femelle …

Jibé dit: à

Jean, trop long pour ne rien dire de plus que ce que tu dis à longueur de commentaires. Tu es payé à la ligne ou tu n’as rien de mieux à foutre ?

Jibé dit: à

ce qui entre

Jean dit: à

Jibé dit: 4 novembre 2016 à 15 h 02 min

Jean, trop long pour ne rien dire de plus que ce que tu dis à longueur de comment taires. Tu es payé à la ligne ou tu n’as rien de mieux à faire ?

Dis donc, je pourrais te retourner le compliment. Tes insipides fadaises ressassées à longueur de journée sont plus que gonflantes, et je ne suis pas le seul à le penser.
Tu fais sans doute allusion à mon post de 15h. Difficile pourtant d’être plus laconique.

Jean dit: à

Jibé dit: 4 novembre 2016 à 15 h 02 min

Jean, trop long pour ne rien dire de plus que ce que tu dis à longueur de comment taires. Tu es payé à la ligne ou tu n’as rien de mieux à faire ?

Qu’est-ce que tu me chantes ? Je suis pourtant bien assuré que c’est la première fois que je te traite de figurine de playmobil. Et si tu te regardes au miroir, tu pourras constater combien c’est juste.
C’est tout de même un comble que ce soit un vieil hormosessuel bavard au rancart qui vienne vous faire la leçon !

Polémikoeur. dit: à

La mécanique bien huilée
des petits tribunaux
tristement périodiques
décernant rubans, médailles
et prix est dérisoire
sans qu’il soit besoin
de fabriquer des statistiques
en tout genre sur les lauréat(e)s.
Eurovision, Miss et patinage artistique,
même combat : des pommes, des poires
et des scoubidous !
Arènistiquement.

Jibé dit: à

Tout ça

« J’avoue n’avoir pas cru un instant à cette abracadabrante histoire d’insuffisance cardiaque nécessitant une transplantation en urgence, manifestement forgée de toutes pièces par un brindezingue goguenard à destination des gogos qui — comme il fallait s’y attendre — n’ont pas manqué de se presser au portillon — les ineffables secrétaires du fan-club en tête, la p.clopineuse et la Digne Haridelle du Harem — venus assurer leur « cher ami » de leurs souhaits de prompt rétablissement. La vérité est que la vie et la mort du cher ami, ils s’en foutent bien cordialement, et bien plus que de leur premier slip. Moi aussi, mais moi, j’ai la franchise de ne pas le cacher. Ce n’est pas la mort des autres qui aura jamais troublé ma digestion. Il est vrai aussi que je tiens le dénommé brindezingue, ou berguenzinc, ou MàC, comme on voudra, pour une créature de fiction, ou plutôt comme une créature d’autofiction, ou plutôt comme une auto-créature d’auto-fiction, ce qui m’évite de prendre au sérieux la question de son avenir sur cette Terre. Il va de soi que j’en ai autant au service des autres figurines de playmobil qui s’agitent sur les fils de ce blog. Et, bien entendu, autant à mon service. »

Pour nous ressasser que tu es, nous serions tous, des personnages autofictionnels !

Jibé dit: à

Jean ou La Purge, beau pseudo en perspective…

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

est-ce que la délicatesse, c’est occulter la mort et la souffrance ? Tenter de les abolir par le silence ? Cette idée me paraît dangereuse – conduisant au victorianisme le plus flamboyant, voire à la négation du corps. Mais même si on peut penser que le silence, devant l’inéluctable, peut avoir des vertus, transformer une absurdité de la plus belle eau en « délicatesse » m’apparaît carrément « brutal »…

La mère du narrateur proustien, à genoux, ployée, et promettant à sa mère mourante qu’elle la sauvera, n’est pas « délicate » : elle est pitoyable, et n’aura de cesse, tout le restant du livre, d’expier ce mensonge en s’empêchant de vivre par elle-même, en devenant la morte – psychose qui ne peut que révolter l’hédoniste qui est en chacun de nous – non, ce n’est pas en niant la mort qu’on célèbre la vie. C’est justement l’inverse – et je crois que les greffés du coeur ne me contrediraient pas. C’est l’exacte appréhension du danger couru, et les mots posés au juste endroit, qui permettent à mon sens le rôle protecteur du pansement, et la guérison, même imparfaite, même difficile, même douloureuse.

Je crois que c’est précisément ce qui est proprement fascinant dans les récits hebdomadaires de Philippe Lançon, dans « Charlie Hebdo ». En tout cas, le courage introspectif dont Lancon fait preuve m’impressionne terriblement, et je suis sûre qu’un jour ou l’autre, les chroniques seront rassemblées. Il est vrai qu’une « personne sensible » pourrait en être choquée, tant la précision dans le détail (les écarteurs pour permettre à la greffe de peau d’acquérir la souplesse nécessaire, la souffrance émanant des différents traitements, le gouffre psychologique de l’après-attentat) est ici prépondérante…

Votre remarque, Lavande, me surprend d’autant plus que je connais un peu l’histoire de votre compagnon décédé. Tout ce que je sais de lui, notamment à travers son livre, est qu’il faisait face, et que sa lucidité était sa plus grande force. Aurait-il fallu faire silence devant ce qu’il disait ? N’aurait-ce pas été le trahir, que de vouloir, ici, être « délicate » ???

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Car enfin, la mort et la souffrance sont-elles délicates, elles ? Peut-on les réduire, ne plus y penser ? Ne faut-il pas de la force, et la force de l’évidence est la plus grande, pour les affronter ?

boudegras dit: à

Chez Paul Edel, le p’tit Court me prend pour une autre avec des tas d’autres (!) ; il ne sort pas de ses tocs (troubles obsessionnels compulsifs) mais là ça se gââââte un max, toujours coincé dans la sacristie

christiane dit: à

MàC,
Je voulais relire votre poème mais pour une raison inexplicable on ne peut revenir en arrière(commentaires). Vous y évoquez tout ce que vous avez voulu dire et que vous n’avez pu dire. Je crois, au contraire, que ce qui a fragilisé votre cœur c’est de l’avoir crié cette vérité que d’autres ne voulaient pas entendre. Et je sais qu’après une première opération risquée, il y a quelques années,(W., votre ami, nous avait rassuré en postant ici des nouvelles plutôt bonnes après cette lourde opération), il vous faut vraiment affronter cette transplantation. Courage, l’ami.
Jean se trompe. Il n’est pas dans sa meilleure forme sous ce billet. Même si je n’apprécie pas du tout Clopine, la traiter ainsi le salit plus qu’il ne la salit.
MàC était tout sauf un « mac ». Sa délicatesse et son respect des femmes, sa timidité dans la vraie vie, sa culture, en faisait un ami extraordinaire.
Jean, ce serait bien d’arrêter ces sottises…

Sergio dit: à

Bon si c’est les femmes cette année ça laissa une chance aux motocyclistes l’an prochain… Faut y aller cent quarante pages c’est pas la mort !

Sergio dit: à

Ce qui faudrait, pour l’angoisse de la page blanche, c’est commencer sur du papier pré-imprimé…

Jean dit: à

Jean, ce serait bien d’arrêter ces sottises… (Christiane)

Qu’est-ce que je ne ferais pas pour vous plaire… Allons, bon, c’est entendu, j’arrête. Ceci dit, rien de ce que j’ai pu débiter, ou presque, n’était sérieux. Mes excuses à Clopine et à DHH pour avoir fait d’elles les pièces d’un jeu qui n’amusait que moi. Quoique je me demande si JC… Que Berguenzinc/Mac nous revienne au plus vite, c’est tout le mal que je lui souhaite.
Pour Jibé : j’aime beaucoup lire ses posts.

Jean dit: à

MàC était tout sauf un « mac ». (Christiane)

Et Christiane qui se met à parler de lui au passé, maintenant. Décidément, cette histoire nous a tous chamboulés !

christiane dit: à

Ce soir, de 20h à 22h, sur France-Musique, un Concert anniversaire pour les 70 ans de la Maîtrise de Radio-France…
A Paris, ou à Bondy, cette école a reçu et formé gratuitement des centaines d’enfants et d’adolescents, au chant de haut niveau.
Au programme des pièces traditionnelles ou récentes :
Calmel, Britten, Mendelssohn, Fauré, Milhaud, Salinen, Planel, Aboulker, Duruflé…
De quoi recevoir beaucoup de beauté.

christiane dit: à

@Jean dit: 4 novembre 2016 à 16 h 07 min
Non, non, Jean, c’est l’expression d’un souvenir ému. Cela fait si longtemps que je ne l’ai revu…
Merci de revenir à la douceur. Bonne soirée.

bérénice dit: à

Christiane, Qu’en pensez-vous ?

Lavande dit: à

Clopine l’histoire de votre amie (ou fille d’amie) est fort intéressante: faites-la passer de 1 page à 230 pages et vous serez la prochaine Leïla Slimani.
Mais croyez-vous que Màc a besoin de ça pour envisager avec lucidité la très difficile épreuve qui l’attend? Il a certainement longuement discuté avec l’équipe chirurgicale qui ne lui aura rien caché.
Des messages de sympathie, d’optimisme, même peut-être maladroits, sont sans doute plus ce qu’on peut attendre de « camarades de blog ».

Et cela n’a évidemment rien à voir avec le comportement qu’on a envers un être cher dont on partage l’existence. Quoi que… l’optimisme et la délicatesse sont bien utiles pour tenir au jour le jour!

christiane dit: à

@bérénice dit: 4 novembre 2016 à 16 h 15 min
J’étais en train de l’écouter. Beauté…
Je ne connaissais Keith Jarrett que le légendaire pianiste de jazz et compositeur. Il improvisait souvent. Je me souviens du « Koln Concert » (on m’avait offert un superbe enregistrement). Merci pour ce cadeau.

chantal dit: à

J’ai appris par mail le décès de PMB qui participait souvent ici, ses enfants et petits enfants sont bien tristes d’avoir perdu un génial Grand – Père.

bérénice dit: à

Lavande 16h21 je n’ai pas cru un seul instant à son histoire, j’ai lu; j’ai le cœur malade et j’ai converti en deux hypothèses :

1- il est amoureux, sens unique, impossible et passion obsédante , sans issue, cannibale, « autophage ».

2- il a le cœur brisé à la suite d’une rupture où il jouerait le rôle du « laissé, quitté, abandonné » et est parti se terrer comme une bête souffrante pour lécher sa patte malade sans dire mots de son tourment.

Laura Delair dit: à

à 15:45, quoi ? boudegras, c’est moi ? encore une idée fixe de MC, paraît-il !!!

bérénice dit: à

Mais le pourcentage de coronariens étant ce qu’il est, a-t-il simplement besoin de quelques stents pour éviter l’infarctus , côté patient quand on est cardiaque il y a toujours du stress , de l’angoisse, je crois même que c’est une des caractéristiques de tous les malades en cardio, la pompe est un peu notre carburateur néanmoins en cas de maladie grave et incurable c’est souvent le dernier organe à résister.

Lavande dit: à

Bérénice, il revenait souvent ces derniers temps sur le fait que la vie était inestimable et que rien n’égalait la beauté de ce Massif Central où il avait trouvé refuge, au bon air. Les paysages, les cueillettes de champignons, le feu dans la cheminée en compagnie de son chat…
Je ne le connais pas personnellement mais certains de ses com sont inoubliables. Màc racontant comment les pêcheurs de l’Ile de Sein, après avoir entendu l’appel du général De Gaulle avaient immédiatement pris leurs bateaux et s’étaient rendus à Londres pour lui dire « Hé bien, nous voilà » c’était un morceau d’anthologie! Intarissable aussi sur tout ce qui concernait les trains, une de ses passions.

Widergänger dit: à

Vous ne pouvez pas comprendre les mystères que livre Màc dans son poème. Ces mystères ne sont peut-être pas entièrement élucidés par lui. Il en sait une partie, il croit savoir les nommer. Il sait sans doute en nommer certains. Mais il est probable que pour lui, beaucoup de ce qu’il ressent soit encore à l’état voilé, fantomatique. Moi, il me semble le comprendre de l’intérieur. C’est peut-être très prétentieux, mais je crois savoir très précisément de quoi il se parle à lui-même, ce rapport au monde qu’il a qui vient du fantôme (de Teresienstadt pour lui). Cette hypersensibilité à fleur de peau qui vint du problème du fantôme, qui hystérise le rapport au monde, le rapport à l’autre. Et qui perturbe ce rapport à autrui. Je comprends ça très très bien. Moi aussi, je suis comme ça. Mes deux frères sont comme ça aussi. Il y a des choses qui ne sont pas en place dans la libido, dans le cerveau et qui ne le seront jamais et ne peuvent plus l’être. Et les problèmes qu’il semble avoir rencontrés dans le rapport à la hiérarchie académique, qu’il a très rapidement évoqués. Il en veut à la hiérarchie de ne pas l’avoir compris. Il en souffre très certainement. C’est dommage, vraiment dommage ! Parce que Màc est vraiment un excellent professeur, il avait un rapport très fort (trop fort sans doute, trop impliqué, trop passionnel) avec ses élèves. Il leur était entièrement dévoué, d’une forme de sainte dévotion qui peut-être débordait du cadre aux yeux de la hiérarchie et ça le rendait fou. Si le fantôme n’avait pas été là dans sa vie aussi, comme dans la mienne, les choses auraient plus faciles pour lui. En plus, Màc a un cœur qui peut-être d’une générosité folle. C’est vraiment quelqu’un d’une grande intelligence, d’une grande profondeur d’âme, un homme remarquable à bien des égards, à la fois intellectuel et pas intellectuel du tout, bon vivant pénard paresseux. Une sensibilité très fine, qui lui permet de comprendre intuitivement bien des choses bien avant même que son intelligence se mette en branle pour les saisir. Enfin, c’est un homme qui peut être vraiment charmant, et d’une immense culture. Mais je ne veux pas faire ici sa nécrologie. Je dis tout ça seulement pour lui rendre l’hommage qui lui revient et tenter d’expliquer les mystères qui se dérobent à lui comme à nous. Et quand il dit qu’il ne sait pas traduire, c’est simplement de la modestie. Parce qu’il a déjà fait des traductions. C’est un petit cachotier, et pis c’est tout… Allez, Jean-Philippe, reviens-nous vite, et en pleine forme !

closer dit: à

Une fois de plus WG a compris ce que personne d’autre ne peut comprendre, pas même celui qui s’est exprimé.

Il est vraiment formidable.

Widergänger dit: à

En effet, closer. Mais ces choses-là vous dépassent. Il y a des gens comme vous sans doute qui sont fermés à toute intuition de l’autre. Vous ne pouvez pas comprendre, parce que vous n’êtes jamais de votre vie passé par cette expérience des profondeurs de l’âme humaine qu’est l’expérience du fantôme d’Auschwitz. On en ch.ie longtemps, c’est vrai. Mais c’est aussi une source immense de richesse intérieure qui nous permet de comprendre bien des choses de la vie qui seront à jamais fermées à d’autres. Il n’y a pas à entirer de l’orgueil, ce n’est pas ce que je veux dire. Mais simplement ça nous rend différent des autres à jamais. Et incompréhensible aussi aux autres à jamais, sinon par ceux qui reviennent de la même expérience intérieure. Et c’est bien au fond pourquoi nous nous comprenions si bien tous les deux, et pourquoi nous nous comprendront si bien à jamais. Nous avons accès au fonctionnement de l’autre, comme si nous étions dans son cerveau. On se comprends de l’intérieur, on sait à demi-mot ce que l’autre veut dire, sans faire d’erreur de lecture. Pas toujours, ça arrive aussi. Mais c’est vrai la plupart du temps. Nous sommes comme on dit sur la même longueur d’onde. C’est suffisamment rare pour être souligné ici. Et ce n’est pas du tout un hasard sympathique. Il y a de profondes raisons pour ça.

bérénice dit: à

« Hé bien, nous voilà » c’était un morceau d’anthologie! Intarissable aussi sur tout ce qui concernait les trains, une de ses passions.

ça fait un peu « Marechal, nous voilà! » est-ce que vous ne mélangeriez pas les propos, pour le reste j’ai lu comme vous sa retraite paisible en revanche j’ignorais jusqu’à vous ce soir qu’il défendit une passion pour le transport ferroviaire, le chemin de fer et les trains à vapeur, comme quoi nous ne sommes jamais à bout de surprises voire d’excentricités presque incongrues dans le parcours d’un intellectuel, une réminiscence en provenance d’une enfance, moi m^me ai du être l’auteur de ce genre de présent miniaturisé sous forme de circuit électrifié mais avec une préférence pour le 24 automobile dont je raffolais enfant et avec quoi il me fut facile de retrouver le plaisir laissé loin dans le paradis perdu qu’a été pour chacun l’enfance jusqu’aux abords de l’orée d’une conscience de ce monde si imparfait et qui nous afflige, nous laissant un temps à la révolte, à la fuite, à l’errance ou à la confection d’un palais de feuilles encrées et aux jours et aux nuits où l’on refait le monde à l’image de nos rêves, de nos espoirs et de notre foi en l’humain Après cette période aux dimensions variables on fera semblant ou alors faudra-t-il compter parmi les plus courageux et généreux équipés en prime de l’intelligence adéquate à nous sauver de ce qui ressemble de plus en plus à un naufrage programmé à moins qu’il ne s’agisse que d’une mutation mutilante..

Widergänger dit: à

Mais je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais les réactions de Màc en général sont complètement imprégnées d’enfance. Màc a su préserver l’enfant qu’il a toujours été. Et c’est vraiment ça le génie, c’est cette incroyable innocence de l’enfance. Màc c’est un enfant au sens génial de ce mot. Tout s’explique par ça dans tout ce qu’il dit, dans tout ce qu’il fait. Cette passion très enfantine des trains à son âge toujours, c’est quelque chose de merveilleux. Cette capacité à rêver, cette fascination au fond pour le monde, l’évasion, le lointain, autrui, l’inconnu. C’est l’enfance, la merveilleuse enfance. C’est très très rare chez les adultes. Et chez lui, tout ça est intact. Une pierre précieuse. Une pierre philosophale.

christiane dit: à

Chantal -16h44,
c’est bien triste. N’est-ce pas lui qui nous invitait sous le pseudo « Alceste » à aller butiner sur son blog qui renvoyait à L’Harmattan sous le lien « Ma page éditeur » ? N’est-il pas l’auteur de trois romans auto-biographiques : « Curieux » – « Le cou du canard » – « Mes bien chers frères » sous le nom de Pierre-Marie Bourdaud- (édités chez l’Harmattan) et dédiés à ses petits-enfants ?
Un homme sensible et plein d’humour.

Lavande dit: à

Chantal – 16h44

Ueda, PMB.
Comme dans la vraie vie, des gens disparaissent autour de nous.
Je me souviens des commentaires de PMB et je ne suis pas étonnée qu’il ait été un grand-père apprécié.

Sergio dit: à

Ha mais y a Lafayette, qui nous voilà aussi ! Mais c’est un Auvergnat hon est plutôt bizarre…

la vie dans les bois dit: à

Merci Chantal. Si j’ai bien suivi, la RDL perd son correcteur…

la vie dans les bois dit: à

… C’est gracquissime…

D. dit: à

Bon, on ça faire l’appel.
Qui c’est qu’est pas mort?

JC..... dit: à

Gardons notre bon sens !

Il est naturel que nos amis, nos ennemis meurent ! Puisque c’est naturel, où est le problème ?… Que de verbiages inutiles ! Que de pleurs sans raison ! Viandes….

Bonne nuit, les enfants !

D. dit: à

Ce soir je mange des macaronis au gratin.

JC..... dit: à

Ne mettons pas Ueda et PMB dans le même sac à linge ! Mélanger soie et gros drap ne se fait pas ….

Jean dit: à

Mais je ne veux pas faire ici sa nécrologie. (Widergänger)

Enfin, on dit ça, et puis …

Moi, dans cette histoire, je m’y perds : il est mort ou il l’est pas ? ça me rappelle un vieux film qui m’avait foutu sacrément les jetons : « la nuit des morts-vivants », ça s’appelait.

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