Le moment Apostrophes
Etrange cette impression d’être considérés comme des dinosaures par des plus jeunes lorsque nous leur parlons d’Apostrophes, exactement comme nous tenions pour des diplodocus ceux qui nous vantaient le charme de Lectures pour tous quand nous étions plus jeunes. Il est vrai que l’émission de Bernard Pivot est née il y a quarante ans, déjà. Une émission purement littéraire, entendez par là qu’elle était exclusivement consacrée aux livres, fussent-ils parfois bien peu littéraires.
Durant les quinze années de son existence sur la deuxième chaine, de 1975 à 1990, elle joua un rôle essentiel dans la vie culturelle en France ; elle participa de plein droit au débat d’idées quand elle ne l’initia pas ; des querelles y ont été vidées publiquement ; des réputations s’y sont faites et d’autres s’y sont défaites ; des penseurs exigeants y ont gagné un public qu’ils n’auraient jamais espéré atteindre ; des romanciers populaires y ont perdu tout crédit ; des poètes s’y sont fait entendre. Souvent le destin d’un livre s’y est joué en quinze minutes, pour le meilleur et pour le pire. Durant toutes ces années, Bernard Pivot y fut l’ « interprète de la curiosité publique » selon le mot de Pierre Nora, lequel n’ira pas, pour autant, jusqu’à faire du studio d’Apostrophes un lieu de mémoire.
La liste des apostrophés est impressionnante, non par leur nombre mais par leur trempe. Lorsqu’on visionne ces émissions sur le site de l’INA, on est frappé par deux phénomènes : d’abord la qualité et la variété des auteurs, surtout chez les historiens, les philosophes, les sociologues, les essayistes, auxquels on aurait du mal aujourd’hui à trouver des héritiers de la même envergure et pas seulement chez les Français (où sont les Dumézil, les Braudel, les Lévi-Strauss ?) ; ensuite l’exceptionnelle liberté de ton qui régnait sur ce plateau, la vivacité de la dispute, parfois la violence des échanges, dans un grand mélange des genres, toutes choses qui doivent aussi aux aléas du direct, et qui contrastent si fort avec l’autocensure et la frilosité de notre époque rongée par le principe de précaution. Apostrophes faisait l’événement, chaque vendredi soir dans la lucarne et le lendemain dans les librairies, en un temps de démocratisation de la culture au lendemain des Trente Glorieuses où la télévision ne comptait que trois chaines. Depuis, il y en a des centaines à la disposition du téléspectateur, la télécommande a encouragé l’impatience, la notion de direct a été abolie, le podcast a bouleversé les notions de temps et de programme.
Bureau d’esprit ou salon de conversation, dans la manière de faire société sous l’Ancien régime, Apostrophes renouait parfois avec le rituel de la visite au grand écrivain mais sans rechercher d’adoubement comme c’était le cas sous la IIIème République. On y conversait ; désormais, à la télévision, on échange ; le plus souvent, les invités s’empressent d’aligner quelques phrases avant que leur voix ne soit zappée par la frénésie de l’animateur ou étouffée par la vulgarité des applaudissements.
Qui se penche sur ce moment de l’histoire la télévision sera tenté de faire le procès de ce qu’elle est devenue. Foin de la nostalgie, tout a changé à commencer par le monde, excusez du peu. N’empêche : qui voudra écrire notre histoire culturelle vers la fin de l’autre siècle ne pourra faire l’économie d’un examen attentif des archives d’Apostrophes. Au-delà d’un reflet de la production éditoriale, et donc de la sensibilité, de l’intelligence, de l’esprit français dans ces années-là, il y trouvera un miroir sans pareil de la France des « années Apostrophes » tant nombre de Français s’y sont retrouvés. De toute la France et non d’une certaine France.
P.S. : Ce vendredi 6 novembre à 22h35, France 2 diffusera « Le vendredis d’Apostrophes », florilège des meilleurs moments de l’émission commentés par son animateur même, et réalisé par mézigue.
(« Image extraite des Vendredis d’Apostrophes » photo D.R. ; « Burgess, Moravia, Grass à Apostrophes » photo D.R.)
1 010 Réponses pour Le moment Apostrophes
C’est de la blague, Baroz. on voit la réalité de la télé; c’est une catastrophe, une vraie dégradation. On a glissé peu à peu vers l’infamie et la vulgarité.
L’image est mortifère comme l’écrit. Seul est vivant la parole, ou l’écrit qui s’efforce de jouer à la parole, la littérature conversationnelle, ou dialogique comme dirait Bakthine.
Et l’ image , c’ est la mort de la littérature
La littérature n’ a pas besoin de l’ image pour mourir, elle fait bien cela toute seule!
Interrogez-vous sur seulement : qu’ est-ce faire image? Qu’ est-ce qui fait image?
Et pour ceux qui ne veulent pas mourir idiot : de Horst Bredekamp, théorie de l’ acte d’ image, La découverte éditeur, ça vient d’ être traduit.
Le WGG, il aurait pu nous citer de Paul Zumthor, son langue, texte, énigme, paru au Seuil…
A propos de flatteries envers les auteurs, Monsieuer de Vigan-dents-blanches bat Pivot-beaujolais à plates coutures
Widergänger dit: 7 novembre 2015 à 15 h 08 min
Hagège
« Ce postulat de l’égalité n’est pas formulé explicitement, mais j’admets qu’il est sous-jacent à ce que j’écris.
(1) Toutes les langues se valent comme instruments de communication et parce qu’elles possèdent les caractéristiques que j’ai énoncées plus haut. »
Soit.
(2) N’importe quelle langue peut être traduite en n’importe quelle langue.
Peut-être mais avec quels effets?
(3) Les petites langues tribales de Nouvelle-Guinée, les langues d’Afrique parfois réduites à un village sont aussi capables que n’importe quelle autre de traduire des textes politiques, poétiques ou littéraires. Tout simplement parce que, quand un mot leur manque, elles l’inventent.
C’est une vision du langage qui privilégie la sémantique et la syntaxe (tout peut se transformer de système à système) mais sous-évalue la pragmatique.
Toute expérience n’est pas également transmissible, sauf si l’on adopte une perspective infinie au terme de laquelle les Papous cesseraient d’être des Papous.
« Et l’ image , c’ est la mort de la littérature », c’ est une énormité, un défi niais à l’ intelligence et à la pensée de la part de WGG!
Widergänger dit: 7 novembre 2015 à 15 h 30 min
Seul est vivant la parole…
C’est pas un chouia chrétien?
@DHH dit: 7 novembre 2015 à 11 h 26 min
Bien en accord avec votre pensée, toutefois l’auteur était à percevoir dans sa réaction spontanée à d’autres invités souvent inattendus car Mr. Pivot exceller à mettre en place de possibles affrontements. Et là, une part inconnue de leur personnalité surgissait, éloignée de leur écriture mais en accroche sur celle de l’autre, estimé ou haï. En cela, l’émission devait être redoutable pour certains participants, idéalement harmonieuse pour d’autres Devos/Hagège. Loin des duos feutrés de Dumayet, Veinstein, Adler…
Les « soirées » avec de grands écrivains, dans leur lieu de vie, c’était encore autre chose. Là B.Pivot était aussi vulnérable que l’écrivain qu’il était venu rencontrer. Le plateau le mettait plus à l’abri, il laissait la parole aux invités et n’intervenait qu’en cas d’urgence (Bukowski).
Contrairement à Attila et plus proche de vos impressions, j’aime ces retours au passé singulièrement émouvants pour notre génération car on a vécu au milieu d’eux.
Je vous ai laissé un message chez Sergio (Amayerling), ne pensant pas revenir ici. Un nouvel ami m’en a donné envie. Comme quoi le hasard…
Papou de ses mots, WGG s’empapaouète!
( En hommage à Léon-Paul Fargue.)
Widergänger dit: 7 novembre 2015 à 15 h 00 min
Il y a bien un conflit en Occident dès son origine entre la parole et l’écrit (Socrate/Platon, théorisé par Derrida). Mais c’est l’écrit qui a gagné. C’est-à-dire la mort, comme le pensait Montaigne (qui voulait se penser comme le nouveau Socrate de son temps) et plus près de nous Derrida.
Il y a contresens.
Derrida analyse le lieu commun multi-séculaire selon lequel l’écriture suscite la méfiance car elle est un abaissement de la parole, qui seule est vive.
Contre cette supériorité reconnue à la parole dans la culture, il défend au contraire une réévaluation de l’écriture, qui n’est pas la simple reprise de celle-ci mais l’exploration de ce qui est à sa source, en ne respectant plus la distinction convenue parole/ écriture (= « archi-écriture »).
Il a raison ou il a tort, mais il ne penserait certainement pas que « c’est l’écrit qui a gagné »!
masud al-bukhari dit: 7 novembre 2015 à 15 h 50 min
Il y a contresens.
A la relecture, c’est peut-être simplement votre paragraphe qui est mal foutu.
Oulala, notre Wiwi !
Il a étalé toute sa confiture qui a débordé la tartine .
Vous faites bien de lui taper sur les doigts, U. .
Il a raison ou il a tort, mais il ne penserait certainement pas que « c’est l’écrit qui a gagné »!
Vous avez tout à fait raison Mansud etc…, la preuve en est de ses commentaires à propos des dessins d’ Antonin Artaud, une archi-écriture sans doute.
Les premiers auteurs préhistoriques tuaient des aurochs, racontaient l’exploit à leur nanas en grognant, tout en se suçant les doigts. C’était cool, on était dans l’oral : espérance de vie 30 ans.
Un peu plus tard les rois du champ cultivé inventèrent l’écriture et des légendes
merveilleuses qui allaient avec le statut royal, plutôt flatteur ! Le scribe/lecteur c’était quelqu’un ! un genre cureton du Vatican au Palis et personne s’escagassait à ennuyer les pauvres avec lire et écrire…
Encore plus tard, les poètes, des lèche-culs, arrivèrent avec de la versification hommagière, du poème flatteur, tout ça pour bouffer au frais du Prince entre deux batailles en armures. Quelques siècles de flagorneries printanières, que je te troubadoure, que je te trouvère au poil de chatelaine …
Soudain, la trouvaille à Gutenberg répandit le mensonge écrit, et des tapées de nuls commencèrent à s’émouvoir sur leur ombilic….J’écris, tu écris, tout le monde écrit ! Développement rapide de la branlette littéraire, l’Age d’Or !
Mais cependant le mal couve, inexorablement ! l’image remplace le texte imprimé qui est si dur à déchiffrer avec tous ces mots, ces complications, cette grammaire… pour dire quoi, au juste ? Rien de bien fameux…
Aujourd’hui, en 2034, je suis bien content que les SDF nouveaux se chauffent aux livres piqués dans les bibliothèques désertées, sales, défoncées, ouvertes au grand vent. Qu’est qu’on s’emm.erdait à LIRE !!!
Plus personne n’écrit, ça sert à rien d’écrire, on s’envoie des SMS et c’est bien suffisant !
« c’ est une énormité, un défi niais à l’ intelligence et à la pensée de la part de WGG! »
Il est pas à une énormité près
On a l’habitude
on s’envoie des SMS et c’est bien suffisant !
Voilà que la pensée (son écriture) est prioritairement visualisée par son image numérique. Elle est pas plus belle, la vie?
Et que dirait ma famille( oui, nous étions trois générations! )qui visualisa l’ oralité avec notre si fameux caractère, l’ aldine.
Montaigne lu et conserva nos livres, Passou nous l’ écrit en tweet…
Aldo …
Magnifico !
Bon, là où je suis les muezzins rivalisent au micro. Ils sont trois.
Celui dont la voix métallique suffit à vous rayer le tympan
Celui qui s’écoute chanter en espérant qu’on l’entende plus que les autres
Celui, très beau timbre de voix, qui est certainement – le seul probablement – habité par une grande spiritualité .
Dire que même le meilleur ne fait que répéter inlassablement que Dieu est grand .
Rien de plus, rien de moins.
Quelle tristesse !
Daaphnée dit: 7 novembre 2015 à 16 h 18 min
Dire que même le meilleur ne fait que répéter inlassablement que Dieu est grand .
Ou plutôt: mon dieu, Allah, est le plus grand.
Courage Daaphnée!
Daaphnée nous sommes derrière vous, tous !
De tous les mammifères, le plus dégueulasse, le plus ignoble, le plus vil, c’est l’homme : nous en sommes tous d’accord !
Pour le vérifier : sortir de chez soi.
Mais certains sont plus dégueulasses que d’autres : ceux qui inventèrent dieu pour se planquer derrière lui.
la finitude WGG. les anglo-saxons ont pris le problème du bon côté, l’analyse du langage, la philo analytique, le sentiment religieux n’est qu’une suite de mots, tous les sentiments humains sont une suite de mots, la question n’est pas de comprendre le sens de ces paroles, l’important est leur incarnation, la façon dont ils s’inscrivent et témoignent de la finitude, en ce snes les bouquins d’Enard ne sont pas de la littérature dans la mesure où ils ne témoignent pas de cette finitude, la parole sans incarnation ne sont que paroles vides, non pas vides de sens mais vides d’humanité, la littérature n’est rien d’autre qu’un exercice religieux visant à incarner la parole, bientôt des machines pourront sortir des séries de mots capables de faire rire et pleurer les lecteurs, des machines pourront créer des suites de notes capables de faire rire et pleurer, un langage coupé de la finitude, désincarné, toutes les fictions sont des pièges, l’homme est un animal qui se laisse facilement enfumer par les mots, le syndrome de Cyrano, il est si facile de demander à un ami d’écrire une lettre d’amour à notre place, une belle lettre, émouvante, qui nous fera gagner le coeur de l’aimée, nous y sommes WGG, nous recevons dans note boite aux lettres chaque jour des lettres émouvantes écrites par on ne sait qui, c’est là notre objectif à tous, séparer totalement la parole du corps, c’est une revanche des hommes contre la parole, affranchir la parole de notre finitude.
Nous sommes d’accord, Hamlet, pour parler il faut avoir tué, ou fait naître !…..
On peut vous livrer un auroch, en urgence, si vous avez une réception ce soir ? Faites nous signe….
Muezzin, muezzin… Vaut pas le chantre de Passou dans le Sig ! Ca hébranle toutes les fondations pire que le Trommel qui ruine tout le Baccarat du quartier… Pavarotti à côté i chuchote !
« les muezzins rivalisent au micro. Ils sont trois. »
Sinistres…
Je vous vois adopter en effet, U., un certain pragmatisme ..
Si j’ai bien compris:
Allahou akbar = Dieu est le plus grand
=> « le plus » parmi lesquels/de quoi ?
D’où: « mon dieu, Allah, est le plus grand.
Quel dommage que celui – le troisième – qui possède une si belle voix en fasse un si pauvre usage, pfff .. !
Où s’arrête le pouvoir de Passou ?
Il ne peux pas nous débarrasser de cette tête de neuh de Blaise Pascal, à droite en bandeau mou …
Non mais quelle fiente d’illustration, cette fiotte de Blaise ! …
Daaphnée,
Le plus grand ? mais de tous les autres dieux, bien sûr.
N’oubliez pas que le Coran est un texte saint qui répète à l’infini : vous n’avez rien compris, vieux mécréants ! Nous, les nouveaux, les récents, les modernes, les vaillants, les Croyants, nous vous le disons :
« Tout vous a déjà été dit, et vous n’avez rien compris ! Vous êtes sourds ! Eh bien, nous…. on va le faire. »
« Les petites langues tribales de Nouvelle-Guinée, les langues d’Afrique parfois réduites à un village sont aussi capables que n’importe quelle autre de traduire des textes politiques, poétiques ou littéraires. Tout simplement parce que, quand un mot leur manque, elles l’inventent. (Claude Hagège) »
Sortir une c..nerie pareille quand on est linguiste, il faut le faire!
Comme si un mot inventé à la minute pour les besoins de la cause pouvait remplacer un mot qui charrie des milliers de références dans l’imaginaire d’une culture écrite depuis des siècles. Pour traduire Shakespeare ou Platon,
une langue tribale de quelques centaines de mots maximum devrait « inventer » des milliers de mots pour représenter des réalités et des concepts inexistants et même inconcevables dans une société de chasseurs cueilleurs.
Cela n’a aucun sens.
Daaphnée dit: 7 novembre 2015 à 16 h 48 min
L’élatif, en grammaire arabe, recouvre à la fois le comparatif et le superlatif.
On ne trouvera donc aucune raison purement linguistique (me semble-t-il) pour traduire « akbar » par « plus grand » plutôt que « le plus grand » ou « très grand ».
La réponse est à trouver dans la pragmatique, dans la relation des locuteurs entre eux et avec l’environnement.
Seul un locuteur musulman pense à la fois que
(1) Dieu est plus grand (que les idoles)
(2) Yahvé, Theos et Allah sont le même dieu
Les deux autres monothéismes perçoivent parfaitement que Allah n’est pas le même dieu que Yahvé ou Notre Père.
La confusion vient du sophisme suivant:
(1) les dieux des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans ont certainement une caractéristique commune: ils prétendent être unique
(2) et donc, c’est le même dieu, puisqu’il n’y en a qu’un.
C’est croire que parce que trois sujets partagent un même prédicat, ces trois sujets ne sont qu’un seul sujet.
Le dieu de ces croyances n’est le même que pour les musulmans (pour qui on est soumis/ musulman depuis Adam jusqu’à Muhammad).
Mais il est évident le dieu-maître et le dieu-père, ce n’est pas le même dieu.
La filiation rétrospective des Musulmans (Adam-Ibrahim-Musa, etc,) est parfois acceptée par des non-musulmans pour des raisons opportunistes (« dialogue inter-religieux »), mais c’est source de confusion (aussi confuse que l’expression « religions du Livre » qui est musulmane).
Du point de vue du NON-musulman, ‘Allah akbar’ ne peut être reçu que comme la prétention suivante: le dieu du Coran est plus grand que celui des autres livres.
Evitons les conversions subreptices, sous des dehors purement linguistiques!
christiane ici ou chez le buveur de grappa : tu viens ou tu viens pas… uhuhuhuhuh
Blaise Pascal c’est pas le type qui escaladait le puy de Dôme pour aller se faire cuire un oeuf qui cuisait jamais ? Salétranger, va… Je te collerais ça au procès de Riom, moi…
pour trouver la perfection de Dieu il faut pas chercher le « plus grand », le « quoi de plus grand », le « quoi de mieux », le « what more », mais le « quoi d’autre », le « what else »
Il y a beaucoup de finesse -inutile ?- dans la Sainte Trinité chrétienne !
Enormément d’astuce pour recouvrir le spectre de l’imbécillité humaine : le Barbu Powerful, le Crucifié Homme, la Tourterelle Esprit.
A contrario, l’Islam ne s’embarrasse pas de nuance, on est dans le moderne combattif : tu te soumets à l’omnipotent ou on te crève !
La modernité se passe volontiers de finesse ….
Merci pour ce développement éclairé et éclairant, U.
Il y aurait là quelques conférences à tenir, non ?
@christiane
J’ai lu ce que vous avez ecrit ailleurs sur le précedent livre d’Enard .
la critique que vous citez ne m’a pas convaincue de revoir mon jugement.
En fait cette critique présente à mes yeux ce qu’aurait pu être ce livre , tout en exotisme délicat et subtilités psychologiques ;mais c’est ce que l’auteur n’a pas reussi à faire avec son sujet
J’ai lu ce que vous avez ecrit ailleurs DHH
Répondez-lui donc « ailleurs »!
L’immense différence entre le dieu des Chrétiens, le Nabatéen, et les dieux Sémites violents de la Torah ou du Coran, des siècles plus tard, c’est que le dieu des chrétiens est empli d’humanité….
A demain, les mécréants passouliniens !
18 h 24 , casse-toi, pov’ con !
« Quel dommage que celui – le troisième – qui possède une si belle voix en fasse un si pauvre usage, »
exposez-vous encore plus souvent à la fenêtre Il finira certainement par succomber à votre légendaire charme indicible comme tous, dont le génial ueda (dont le monde atteint les prêches avec impatience )
« Cela n’a aucun sens. » 17h18
T’es trop dé bile épicétout
Résumons….. dit: 7 novembre 2015 à 18 h 24 min
le dieu des chrétiens est empli d’humanité….
c’est bien vrai ça ! rien que les siècles de l’inquisition, des guerres de religion (ah saint barth!), bons souvenirs, que du bonheur
Le phénomène Hagege est significatif de ce que j’ai retenu d’Apostrophes ,une émission agréable et vivante mais qui faisait découvrir des auteurs et pas leur œuvre .
Ainsi avec Hagege qui est un tres grand linguiste ,mais aussi un immense cabotin , Apostrophes a fait vendre un livre invendable dont les acheteurs n’avaient aucune idée du contenu veritable .
Des le lendemain de l’emission maintes menageres de moins de cinquante ans ont mis dans leur caddie, puis essayé de lire l’homme de paroles, cet ouvrage technique et sec qui n’est pour l’essentiel que la reprise d’un discret et austere QUE-SAIS -JE antérieurement écrit par l’auteur .
d’ailleurs si d’aventure certains ici ont eu la curiosité d’aller au cours d’ Hagege au College de France ,ils ont pu constater combien le souci de se donner en spectacle est consubstantiel au personnage,
Comme obsedé par le besoin de bluffer son public il multiplie sur chaque sujet des exemples pris dans des langues diverses, si possible ecrits avec des graphies diverses , alphabetiques comme idéographiques ,dont il s’affaire à recouvrir le tableau , parlant de lui à tout propos et hors de propos ,qu’il evoque son ami israelien qui lui dit qu’il parle comme la thora (ce qu’il cite evidemment en VO avant de traduire pour son public ) ou qu’il evoque la jeune malaise de quarante ans sa cadette dont il a appris la langue en couchant avec elle
Quant à la matiere même du cours, dépouillée de ces fioritures elle se révélait indigente, des lors que le maitre pour ce que j’en ai vu,se bornait à débiter un de ses ouvrages sur les noms composés écrit 20 ans plus tôt ,
Du retaubouffe on va tout à l’ heure direct en boîte au Cardinal avec C. Angot et toute la smalah, et Daaphnée qui lanterne ici?
Du reStaubouffe, pfuittt, ce sont les coupettes de champagne qui font déjà leur effet.
Dans « »Le Monde » de ce jour, excellent article sur le débat qui divise les historiens à propos d’une prochaine réédition de « Mein Kampf » (en version intégrale). Très opposée à cette réédition (prévue en principe chez Fayard) Annette Wieviorka écrit :
» Mein Kampf est porteur d’un imaginaire, c’est un mythe, un élément du culte, et le culte n’obéit pas à la raison. On ne peut pas prétendre le déminer uniquement par la science ».
Complètement d’accord avec Annette Wieviorka, mais si le culte n’obéit pas à la raison, alors la Bible ou le Coran sont aussi dangereux que Mein Kampf et il faut en interdire la diffusion. L’humanité parviendra-t-elle à se délivrer de la tyrannie des mythes irrationnels, qu’ils soient religieux ou politiques ? Rien n’est moins sûr. Pour moi (n’en déplaise aux mânes de René Girard), la nocivité de la Bible (ancien et nouveau testament) est égale à celle de Mein Kampf. D’ailleurs, s’il n’y avait pas eu la Bible, il n’y aurait pas eu Mein Kampf, et la Shoah n’aurait jamais eu lieu.
@DHH dit: 7 novembre 2015 à 18 h 07 min
« Ce qu’aurait dû être ce livre ». J’ai dit à cette amie que ses notes de lecture étaient plus belles que les livres dont elle parlait…
On constate que zoon n’ est pas vraiment un type à s’éclater au Cardinal, c’ est certain!
« Ainsi avec Hagege qui est un tres grand linguiste ,mais aussi un immense cabotin , Apostrophes a fait vendre un livre invendable dont les acheteurs n’avaient aucune idée du contenu véritable. »
C’est tellement vrai !
N’empêche que ce spectacle d’illusionnistes où R.Devos et lui échangeaient en souriant des passerelles invisibles reliant les mots de l’un à l’autre c’était jubilatoire.
DHH, difficile de vous leurrer !
Dans le même supplément du « Monde, un article sur un autre mythe, toujours bien vivant, lui, le Leica. On y apprend que Goebbels avait fait distribuer des milliers de Leica aux photographes soldats chargés d’illustrer les victoires allemandes (beaucoup de ces photos seront publiées dans le magazine « Signal »). Le même Leica fut l’appareil préféré d’Alfred Eisenstaedt, de Cartier-Bresson. et des photographes du magazine « Vogue », dirigé par Alexander Liberman. Le monothéisme technique du Leica transcende les antagonismes idéologiques et politiques. Vive le Leica.
« D’ailleurs, s’il n’y avait pas eu la Bible, il n’y aurait pas eu Mein Kampf, et la Shoah n’aurait jamais eu lieu. »
C’est vrai, M’sieur, « ils » m’ont cherché !
« qu’il evoque la jeune malaise de quarante ans sa cadette dont il a appris la langue en couchant avec elle » (DHH)
C’est un cabot.
Maintenant, sur quel mot de cette phrase faire porter le blâme?
« sa cadette »?
« couchant »?
Des personnalités aussi différentes que JC ou Brown commenceraient à se marrer.
Je pense que c’est le mot « évoquer » qui pose problème.
Parler en public de ses histoires de cul, fut-ce pour la bonne cause (réchauffement climatique, dictature du prolétariat, accueil des migrants, what have you), a quelque chose de profondément déplaisant.
Apprendre la langue, ça ne se dit pas dans toutes les langues.
J’ai vu un jour dans un lieu analogue à ceux que fréquente notre ami Bloom la petite annonce suivante, soigneusement écrite en français:
« J.F. japonaise, 30, souhaite échange de langue ».
Maintenant, la question est: qui ça fait rire? en quelle langue?
Français, anglais… mais pas en japonais.
(Non, Daaphnée, je n’ai pas répondu)
« Pour moi (n’en déplaise aux mânes de René Girard), la nocivité de la Bible (ancien et nouveau testament) est égale à celle de Mein Kampf. » (Brown)
C’est roide.
Prenons la phrase, aujourd’hui courante, parce que…
Parce qu’il faut bien dire quelque chose, comme ça, sur le tas.
« La nocivité du Coran?
Vous voulez rire!
L’Ancien Testament (c’est un catholique qui parle) ne cesse de parler de meurtres! » (etc)
A quoi il convient remarquer, avec l’excellent Rémi Brague (qui sait lire les textes, quel savant), que dans la Bible l’évocation du meurtre est une description à l’indicatif.
Dans le Coran, c’est la grande différence, elle est à l’impératif.
« Tuez les X! »
Yahvé, le Père, le Fils, l’Esprit saint, ne le disent jamais.
Ecoutez, c’est pas négligeable.
Les soldats français n’avaient pas de Leica, mais en 1915, ils furent nombreux*, y compris Blaise Cendrars à envoyer les photos de leur guerre au journal « le Miroir ». Il faut dire que le premier prix du concours était de 30 000 francs (somme énorme) pour « la plus saisissante photographie de la guerre », sans compter les concours mensuels primés à 1000, 500 et 250 francs pour les trois meilleurs photos.
Le tirage du Miroir a explosé mais les photos sont vraiment « saisissantes ».
Voir « Images et violence 1914-1918 » par Joëlle Beurier.
* grâce à Kodak et un nouvel appareil simple et bon marché
Je suis d’accord avec DHH, Hagège est un cabotin vaniteux, pénible et insupportable. Mais c’est une tête évidemment.
Ce qui me surprend en lui, c’est qu’il ne vieillit pas. Il doit avaler des pilules contre le vieillissement. En 2012, il avait donc 76 ans. Il se teint les cheveux, fait du sport mais quand même…! On lui donne une cinquantaine d’années bien tassées. Eternellement jeune. Dans une conférence il parle même de vivre jusqu’à 130 ans. C’est assurément biologiquement possible, dès à présent, mais en achetant des petites pilules, qui coûtent cher.
Evidemment c’est une tête bien faite. Ceci ne devrait pas pour autant excuser cela. Mais il est juif, ce qui excuse tout…
De toute façon, notre Zon Zon, y connaît rien à la Bible. S’il y connaissait quelque chose, le pauvre Zin Zin, il saurait que depuis Melkisedek, il n’y a plus de guerre sainte. Le peuple juif s’efforce de négocier avec ses ennemis autant que faire ce peut. Mais parfois, Tsahal est forcée de cogner, et elle cogne dur mais toujours en s’efforçant de garder son sang froid. Faut savoir ce qu’on veut dans la vie.
Vous m’impressionnez, Michel.
Avez-vous fait votre service militaire chez Tsahal ?
Hagège s’est sûrement payé le caisson à oxygène du michael jackson. avec toutes ses langues, y doit se prendre pour le Spok du star trek.
qui connait l’unique roman de Pivot publié avant Apostrophes ? à chaque verre d’un bon beaujolais (ça existe), j’expose l’exemplaire non massicoté. ceux qui ne reconnaissent pas l’auteur en lisant le titre payent un champagne. on rigole bien, j’ai d’ailleurs oublié le titre à cet instant; mais je le lirai quand tout sera bien vintage. transmettez à Pivot, dear Passou.
Non, à Speyer dans les bat d’af.
Elisabeth Levy…c’est tout dire.
« Zoon dit: 7 novembre 2015 à 19 h 51 min
s’il n’y avait pas eu la Bible, il n’y aurait pas eu Mein Kampf, et la Shoah n’aurait jamais eu lieu. »
génial !
Zoon, je peux te poser une question, ça ne t’embêtes pas si je te tutoie ?
tu peux me dire si tu t’entraines dans la journée (genre 2 à trois par jour) pour être aussi c.n ou alors c’est un don naturel qui est tombé du ciel sur ton berceau que tu es venu au monde ?
tu sais quoi ? ça t’embête pas si je te tutoie ? tu devais faire don de ton cerveau à la science quand tu vas mourir, parce que je ne sais pas si la Bible est mein Kampf c’est kifkif, mais je suis sûr que la con.nerie et toi c’est tellement une symbiose parfaite que ça devrait intéresser les chercheurs en neurosciences.
Merci de cette émission Mr Mézigue, un bien beau vendredi soir comme on aimerait en avoir plus souvent sur Fr2 !.. 😉
un type étonnant ce Hagège, un véritable acrobate du langage ! d’ailleurs dans les années 80, la famille Zavatta lui avait proposé un pont d’or pour qu’il monte un numéro d’acrobaties langagières dans leur cirque, il a refusé parce qu’on le mettait sur un trapèze et qu’il a le vertige, c’est dommage.
hamlet, Zoon n’est pas si c.n qu’il en a l’air. Ce qui est amusant, c’est qu’il ne sait probablement pas pourquoi.
S’il n’y avait pas eu la Bible, ni le christianisme qui en découle, les juifs seraient restés un petit peuple obscur qui n’aurait intéressé personne et se serait fondu dans l’océan des peuples de l’Empire romain. N’intéressant personne et se diluant peu à peu, ils n’auraient pas suscité de haine ni de persécution.
cqfd
« Raoul dit: 7 novembre 2015 à 22 h 35 min
Merci de cette émission Mr Mézigue, un bien beau vendredi soir comme on aimerait en avoir plus souvent sur Fr2 !. »
et bien Raoul soyez satisfait, car vu le succès d’audience de cette émission A2 a décidé de faire la même chose avec « 6 colonnes à la une », « lecture pour tous », « interville » et bonne nuit les petits.
Le peuple juif s’efforce de négocier avec ses ennemis autant que faire ce peut. Mais parfois, Tsahal est forcée de cogner, et elle cogne dur mais toujours en s’efforçant de garder son sang froid. (Widergänger)
Avec des vannes de ce calibre, Widergänger aurait pu monter un one man’s show étourdissant, dans le genre burlesque. Je ne vois guère que les Marx Brothers qui auraient pu rivaliser.
« Ahasvérus dit: 7 novembre 2015 à 22 h 37 min
hamlet, Zoon n’est pas si c.n qu’il en a l’air. Ce qui est amusant, c’est qu’il ne sait probablement pas pourquoi. »
non non non, il l’est bien plus que ce qu’il en a l’air.
il passe son temps à essayer de trouver une théorie qui lui permette de prouver qu’il est logique de génocider les juifs.
il a tout essayé le pauvre, même les trucs les plus branques, et là hop ! il vient d’en découvrir une nouvelle : pas Bible = pas de juifs = pas de mein Kampf = pas d’Hitler = pas de nazisme !
l’équation du siècle !
sauf que c’est un procédé antisémite vieux comme la lune.
et en plus c’est un procédé lourdingue que même les antisémites les plus lourdingues n’osent même plus utilisés tellement c’est lourdingue.
si ça, si utiliser des procédés antisémites aussi lourdingues c’est pas de la c.nnerie, alors il faut qu’on m’explique ce que c’est.
et bien Raoul soyez satisfait, car vu le succès d’audience de cette émission A2 a décidé de faire la même chose avec « 6 colonnes à la une », « lecture pour tous », « interville » et bonne nuit les petits.
Hamlet, et Aglae et Sidonie? « Dans une fermette vivent Aglaé, la jeune truie, et la petite oie Sidonie. Le renard Croquetou rôde autour de la ferme et aimerait bien faire son repas de ces deux appétissantes demoiselles. Mais comment s’en approcher sans donner l’alerte ? Croquetou a une idée : il va se déguiser. Heureusement, le coq Agénor, l’ami d’Aglaé et de Sidonie, est aux aguets et surveille la basse-cour d’un œil vigilant … »
Un classique d’émission pour la jeunesse, d’ailleurs
c’est indéniable qu’apostrophe » était une émission super géniale.
toutefois, à choisir entre Thierry la fronde, bonne nuit les petits et apostrophes je ne suis pas certain de mettre cette dernière en premier.
S’il n’y avait pas eu la Bible, ni le christianisme qui en découle, les juifs seraient restés un petit peuple obscur qui n’aurait intéressé personne et se serait fondu dans l’océan des peuples de l’Empire romain. N’intéressant personne et se diluant peu à peu, ils n’auraient pas suscité de haine ni de persécution. (Ahasverus)
Je remercie Ahasverus d’avoir si clairement explicité ce que j’ai exprimé de façon plus lapidaire. Pour poursuivre dans cette logique, si l’Etat d’Israël n’avait pas été fondé en 1948, nous n’aurions pas aujourd’hui l’Etat Islamique sur les bras.
Widergänger dit: 7 novembre 2015 à 20 h 50 min
Le peuple juif s’efforce de négocier avec ses ennemis autant que faire ce peut.
Ben pourquoi pas on a bien acheté Brunswick…
« Zoon dit: 7 novembre 2015 à 22 h 59 min
…pour poursuivre dans cette logique, si l’Etat d’Israël n’avait pas été fondé en 1948, nous n’aurions pas aujourd’hui l’Etat Islamique sur les bras. »
ça aussi c’est nul Zoon.
s’il n’y avait pas Israël, et l’état islamique et le nazisme et tout le reste,tu sais quoi Zoon ? tu trouverais d’autres raisons, comme tous les antisémites ont toujours fait depuis 2000 ans : la peste bubonique, tes caries dentaires, l’amant de ta femme.
tu trouveras toujours une raison, alors ne te casse pas la tête à en chercher, sois honnête, annonce la couleur et comme ça tu perdras moins de temps à te trouver des justifications toutes plus foireuses les unes que les autres !
il passe son temps à essayer de trouver une théorie qui lui permette de prouver qu’il est logique de génocider les juifs. (Hamlet)
J’aurais vraiment, dans ce cas du temps à perdre. Pas besoin de théorie pour constater que la Shoah est l’aboutissement logique de deux millénaires d’antisémitisme, et que, près d’un siècle après la Shoah, l’antisémitisme est aussi virulent que dans les années 30. Pourquoi ? Hamlet trouvera sûrement une théorie pour l’expliquer. Quant à moi, j’ai mes petites explications, bien sûr, mais je laisse à Hamlet le soin de les deviner. Pour le reste, je me contente d’attendre avec curiosité les prochains épisodes.
Zoon, à moins que ces justifications foireuses tu essaies de te les trouver pour toi ?
tu aurais encore une petite conscience morale mon petit chéri ?
faut assumer Zoon ! laisse ta conscience de côté, sois responsable, sois courageux et assume ce que tu es !
c’est ça le plus gonflant avec les antisémites dans ton genre : leur manque de courage.
tu es peureux Zoon, tu es un vrai couard, tu essaies de te cacher derrières des raisons débiles par couardise !
allez mon petit peureux de mes deux, montre nous que t’en a dans ton froc !
Widergänger 7 novembre 2015 à 20 h 45 min
hamlet 7 novembre 2015 à 22 h 36 min
Faut pas s’étonner les gars, c’est un nietzschéen funambule qui a « fait du danger son métier », qui est passé du pouvoir au pouvoir-plus, du vouloir au vouloir-plus, de l’être à l’être-plus, il ne va pas se laisser abattre sous prétexte d’humilité, c’est le post-humain climbing Mount Improbable.
Zoon dit: 7 novembre 2015 à 23 h 15 min
mais non Zoon, t’es un vrai faux c.l et tu le sais.
aucune théorie, aucune explication, ne peuvent justifier l’antisémitisme.
la seule explication à ces 2000 ans d’histoire c’est toi, c’est que cette terre a été peuplée par des tordus dans ton genre.
le problème c’est pas les juifs Zoon : le problème c’est toi !
à partir de là, vas-y, fais à ta guise, invente-nous d’autres théories, mais au final le problème ce ne sera jamais les juifs mais cette maladie que tu as dans la tête, ça c’est la vérité.
Peter Sloterdijk P. O. dit: 7 novembre 2015 à 23 h 21 min
salut Peter !
Zoon, par contre ce qui serait plus intéressant pour nous, lecteurs assidus, ce ne sont pas tes théories foireuses, mais que tu expliques d’où te vient cet antisémitisme, on peut même t’aider à trouver son origine.
allez, parle nous de tes parents, de ton père, il faisait quoi dans la vie ?
ils étaient catho ? tu allais à la catéchèse quand tu étais enfant ?
tu avais un crucifix accroché dans ta chambre au dessus de ton lit, ça te faisait flipper ?
tu as subi des attouchements du curé ?
ta mère s’est barrée quand tu avais 8 ans ? elle est partie avec un juif ?
voilà ce qui pourrait nous intéresser plutôt que ton obsession d’Israël, qui n’est qu’un luerre, un prétexte.
je te dis ça parce que je t’aime bien, et que je veux bien t’aider.
allez Zoon, commence par là où tu veux, je t’écoute.
c’est comme dans cette émission avec Nabe, quel intérêt de lui rentrer dedans ? de lui casser la figure ?
ce qui aurait été plus intéressant c’est d’aller dans son sens, de lui dire qu’il avait raison, et lui faire avouer d’où lui vient son antisémitisme, parce qu’il n’a jamais osé le dire, alors que même d’un point de vue purement littéraire c’est la chose la plus intéressante à savoir, tout le reste est inutile.
Salut, ô exerçant sur blog, virtuose d’un nouveau type, autopathographe.
Ne crains pas, Zarathoustra veille sur toi, il t’enterrera de ses propres mains car il suit d’un œil bienveillant tes exercices inlassables et ta spécialisation idiosyncratique dans les cintres de la philosophie.
N’oublie pas : ce qui n’est pas exercé assez souvent s’atrophie. Suis ta règle et ton rituel devant l’écran.
Les internautes n’habitent pas des territoires mais des habitudes.
Comme vous êtes dans le vrai, ô vous tous, ascètes de l’internet !
Mieux que la Pforta de Naumburg, mieux que le Stift de Tübingen, plus exigeantes, plus rigoureuses, mieux à même de lutter contre l’aliénation, vos années d’imprégnation dans les savoirs surabondants ici.
Lucy ; Pivot et Modiano . Vous croyez vraiment à la « générosité » de Pivot ? j’imagine plutôt qu’il se demandait comment finir à l’heure , et en beauté…
DHH 19h04 Eh bien, vous lui offrez pour l’hiver une vraie pelisse en peau d’Ours, avec une petite toque en renard , à l’ éminent linguiste !un cageot de spirantes labio-vélaires voisées avec quelques gouttes de vieux-norrois AOC ,vont lui être nécessaires pour digérer l’averse .
Pour moi, j’aimerais bien une rediffusion de Téléchat, Groucha et les gluons me manquent; Help, Monsieur Assouline, arrangez- nous cela..
Le discours « Pas de Bible/Pas de Kampf/ Pas de Shoah » est aussi stupide que « Si ma tante en avait, elle serait Trigano »…..
Israël a ‘toujours’ existé, puisque c’est sa volonté créatrice qui le veut, sa place historique est en ‘Palestine Heureuse’, et si les Arabes muslimeux n’étaient pas si méchants et venimeux, tout irait aussi bien qu’entre Bretons et Provençaux en France.
Et pourtant, les Bretons…. quels barons !
…pour poursuivre dans cette logique, si l’Etat d’Israël n’avait pas été fondé en 1948, nous n’aurions pas aujourd’hui l’Etat Islamique sur les bras. » JB
En effet, ce n’est pas faux.
De Gaulle était très sceptique à ce propos. Voir la conférence de presse du 27 novembre 1967 où il rappelle les appréhensions lucides que suscitait cette ce choix:
https://www.youtube.com/watch?v=sFy2lDpE12U
Et pas seulement de Gaulle. Voir la grande part de l’intelligentsia européenne qui s’est vue étiquetée de « juive » du fait d’une proche ou lointaine ascendance mais qui avait de longue date réglé pour elle-même la question pseudo-religieuse et qui choisit alors d’émigrer sous d’autres cieux comme les USA quand il fallait fuir la folie nazie.
Voir aussi ce qu’en dit, par exemple, Arendt dans The Origins of Totalitarianism.
La création d’un état d’Israël était un possible, ce ne pouvait être LA solution.
apostrophes du 24 fevrier 84 avec Hermann Melville :
Pivot : je viens de finir votre livre, hé ben dis donc vous parlez d’une histoire ! j’en suis pas encore revenu ! mais j’aimerais savoir, vous pécher, pour avoir eu cette idée, je veux dire ça vous arrive d’aller à la pèche avec des amis le dimanche »
HM : yèh, voui cé vrai, ye vé péché des fois sur l’hudson avec ma frère, mé cé le pèche à la ligne.
BP: ah oui, c’est quand même différent, parce que ce cachalot, je veux cette grosse baleine blanche, comment vous est venue cette idée ? pourquoi blanche ?
HM: yè, voui, au debut je pesè que la couleur na pas d’importance mais après quand j’ecris le livre je me dis pourquoi pas blanc, parce que blanc c’est plu joli, c’est comme les assitettes blanches, vous ici les français aimer bien manger avec des jolis services avec assittes blanches, la baleine c’est pareil…
« Tuez les X! »
Yahvé, le Père, le Fils, l’Esprit saint, ne le disent jamais.
Ecoutez, c’est pas négligeable
(masud al-bukhari dit: 7 novembre 2015 à 20 h 21 min)
Que de tortures, bûchers, massacres en leur nom…
apostrophes du 12 septembre 1982 avec Dostoïevski :
– alors ce soir j’ai le plaisir de recevoir l’auteur de ce livre, voilà je le montre à la caméra, bonjour Fiodor Dostoïevski, vous êtes venu ce soir pour nous parler de votre dernier livre, Crime et Chatiment, je l’ai lu et la première question que j’aimerais vous poser c’est à propos de ce personnage, Raskolnikov, il est quand un peu zinzin non ?
Dosto : zinzin ?
BP : oui, on dit comme ça en France, pour dire qu’il est un peu toctoc.
Dosto : toctoc ? ah da, c’est vrai Rodion est un peu toctoc, mais très toctoc, parce que c’est garçon qui a gros problèmes avec société, et aussi gros problmèes avec soeur et avec mère et aussi gros problèmes avec amis, et aussi avec police.
BP: alors l’autre chose chose que j’aimerais savoir, c’est cette histoire d’exécution, vous avez été gracié à la dernière seconde, vous parlez d’une histoire, cela a du quand changer votre façon d’écrire ?
FD : â da, c’est vrai que moi voir fusil pointer devant moi moi pas croire que moi reste vivant, c’était bonne surprise pour moi
BP : ah ben oui j’imagine, pour une bonne surprise ça a dû être une bonne surprise, et après cet épisode il y a eu le bagne, là encore cette expérience qui j’imagine dit tout de même être une expérience forte, cela a dû vous inspirer dans votre travial pour trouver des personnage,s vous avez dû rencontrer des gars comme Raskolnikov au bagne ?
FD : ah bagne, pour bagne pas resté très bon souvenir, parce que vie tres difficile, levé tres tot le matin, tres mal mangé, soupe tres mauvais odeur, bagne pas etre bon souvenir
BP : hé bien merci, je rappelle le titre de votre livre : Crime et Chatiment, il faut quand même dire aux spectateurs que c’est plus long à lire que Femmes de Sollers, alors monsieur Sollers, vous n’avez pas fait le bagne comme votre confrère russe, mais on peut dire que Femmes c’est aussi une histoire de prison ?….
Soyez pas congre, mon ami…
Le texte : on parle du Texte dicté par les dieux. L’un, biblique, malgré sa violence est plus humain que l’autre, intransigeant et impératif dans son exigence de soumission et de prosélytisme aberrant !
en plus c’est des émissions qu’ils ont même plus à l’ina.
j’allais recopier des documents d’archives inédits sur l’apostrophes avec Flaubert, Musil et Mann mais si c’est comme ça je les recopierai pas, na !
Pivot a publié en 1959 un roman. » l’amour en vogue » qui raconte les aventures d un jeune homme sui gratouille les cheveux des femmes dans un petit train de l épouvante dans une fête foraine
Paul, c’est pas bien de cafter sur Pivoine, en sortant les pull-over antiques, bouffés aux mites !
pauvre 8h18 toujours traumatisé de s’être senti obligé (pour la gloire de la littérature) d’aller participer à l’émission..
Résumons….. dit: 8 novembre 2015 à 8 h 08 min
Faut pas se laisser égarer ni embrouiller par tous ces dingues, l’enjeu c’est conquérir et garder les richesses du pouvoir
« Texte dicté par les dieux »
Dicté de vive voix par les dieux en personne, cher ami
Je songe lisant Popaul, référence à « l’amour en vogue », à une merveille : « Le fleuve Amour » ou un titre approchant, écrit par un gaillard s’appelant Joseph Deltheil …
Un premier livre somptueux ! Va savoir si la pivoterie est de ce niveau ?
9 H 19 : encore un exemple de la grande culture de JC : mettre un H à Joseph Delteil….. urkurkurl
Une équipe d’archéologues palestiniens de haut niveau vient de trouver un papyrus de l’ancien rituel pré-islamique en vigueur localement. Un texte, de provenance divine certes, mais incompréhensible. Je vous le livre en prime time.
« Le divin Zûzû,
Boit comme un trou
Boit comme un trou.
Quand l’a bu, le divin Zûzû,
L’est jamais saoul,
L’est jamais saoul.
Une merveille, ce Zûzû !
Juste un peu fou,
Juste un peu fou ….
Lu avec un intérêt teinté d’ironie les remarques de Hamlet me concernant. Au risque de le décevoir, je lui indique que je ne suis pas antisémite. Ni philosémite d’ailleurs. Puisqu’il me somme de préciser mes positions, je dirai simplement que je ne suis pas Juif et n’ai aucun lien de parenté avec aucun Juif. Je ne connais personnellement presque aucun Juif et n’en compte pas parmi mes amis. Ainsi, je ne me reconnais aucun sentiment ni aucun devoir de solidarité envers les Juifs. Leur sort m’est indifférent, en gros et en détail. Ma position est en somme, sur la question, à peu près celle d’un Japonais, d’un Chinois ou d’un Hottentot. Cela me met d’autant plus à l’aise pour réfléchir librement — avec quelque désinvolture à l’occasion, je le reconnais — aux péripéties de l’histoire des Juifs de l’antiquité à nos jours. A l’occasion, car ce n’est en rien mon obsession favorite.
E duquons London !
J’ai un pote, Deltheil, qui a un H … tu peux pas comprendre, toi qui n’a pas d’amis, raclure de bidet afghan !
Mon petit Zonzon,
tu ferais bien d’interroger ta maman sur tes racines : nous nous sommes beaucoup aimés !
« Des propos qui ont outré Pascale Boistard, la secrétaire d’État chargée des Droits des Femmes. »
Qui est Pascale BOISTARD (mais beaucoup…) ? Celle qui défend le soutien-gorge à pendentifs de la Pédagogue Nulle ! Risible !
yes, « l’amour en vogue », le roman de Pivot. pauledel a gagné un morgon (esseptionnellement échangeable contre dla grappa).
Paul Guth et son naïf torché par Cohn-Bendit, Minc qui cause au Pivot madré de son grand-père rabbin, Béart étrillé par « monsieur » Gainsbourg, Pivot qui Fonda devant Jane, bukowski rond comme un coing, Yourcenar qui apostrophe dans le mont désert, green habillé en curé laïc, un amerloque qui veut pas du traducteur alors qu’il aligne pas deux mots de français, Modiano en gaga forrest gump soutenu par une considérable Signoret à la voix whiskysée,
quinze ans de bons souvenirs récurrents, comme on dit chez jexfour.
Phil : « Minc qui cause au Pivot madré de son grand-père rabbin…
Ohé Phil, la nuit vous avez des visions subliminales ?
Je béni le ciel du courage qu’il m’a fallu pour ne pas regarder ces vieilleries fanées télévisuelles savourées en direct d’époque !
Vous viendrait il à l’idée de revivre vos premières amours avec une mémère ménopausée, ravie de l’aubaine ….
Vous voulez rire ?
(…. bande de pervers !…)
9 h 40 : t’as l’air malin JC avec ton pote avec H, c’est le jeanpote !
Je vous en veux, Passou ! On restaure un Rembrand… pas un Pivot.
J’ai un pote qui s’appelle Rembrand, vieille fiotte londonienne ! Sans T, mon pote ! … et je t’embouillabaisse tout vif, ducon.
…
…qu’est ce qu’il y a comme conneries pédantes,!…une de plus,!…un Bonux gratuit,!…
…
…et ce jouet-vivant,…de la culture sur blog, aussi,!…
…
…ils sont combien,!…tous du syndicat des abrutis-riches, dévots d’églises parasites,!…
…
…que nos Dieux vous protègent,!…les enfants nus Bio-nature, une carotte au culs,!…la bonne en jouet-vivant, et monsieur avec, fait comme ci et comme çà,!…
…entre deux maîtres à cordes, du violon d’églises en chambre,….les pantoufles des sonnets du livre » La Bible « ,!…
…toujours des résistants en miettes à se faire des messes de minuit,!…Sabbat, sabbat,…
…même aux Apostrophes,!…pré-sabbat, ou post-sabbat,!…des Baal de Satan à jouer au football,!…
…identifier-vous potentats du Diable aux soumissions,!…le four est chaud, brûlez vos misères d’intérêts sur le champs,!…
…la terreur vous attend,!…veillons y,!…
…etc,!…
…
… à la messe, maintenant, les gars, c’est l’heure ! …. pour défendre la Chrétienté contre les Sarrazins !
« une considérable Signoret à la voix whiskysée, »
qu’est-ce qu’elle tenait la momone!
hamlet 8h 12
Ce sont…
Vos intellectuels ne valent rien !
Les Nombreux prendront le pouvoir chez vous car vous n’avez pas d’Aristos, depuis de Gaulle, pour conduire le troupeau bêlant, abruti par vos maîtres d’école sans autorité ….
Vous avez mérité ce qui vous attend.
@dans la même veine que vos apostrophes imaginaires connaissez vous pastiches et postiches d’Umberto eco
dans le premier chapitre de ce recueil d’articles il imagine par un effet de regard eloigné la reaction de l’editeur qui recevrait les manuscrits d’Hamlet, de la bible,des fiancés etc…
c’est drôle et on finit par se demander si ces œuvres à l’abri depuis la nuit des temps de toute mise en cause de leur grandeur, sont si grandes que ça
Daaphnée, que faite-vous debout à 6h un dimanche ? Les matines ?
Extraits du livre de BP, (…) Heureusement, je ne suis jamais tombé sur un loustic comme moi qui vous bombarde de questions et qui, à la longue, devient insupportable….
C’était à confesse….Le confesseur réalisa tout à coup que j’avais renversé les rôles, que c’était moi qui, depuis un moment, lui posais des questions, que je l’avais manoeuvré et égaré…Il choisit la fuite…
(L’express du 4.10.2012)
» le troupeau bêlant, abruti »
le plus drôle c’est que le pq se croit au-dessus du troupeau d’abrutis
Hamlet, il se trouve que j’ai bien connu Dostoïevski, aussi bizarre que cela puisse paraitre. Je n’ai pas trouvé le personnage très intéressant pour tout vous dire. Très long dans ses propos, rabâchant sans cesse la même chose de peur que je n’aie pas compris.
Madame Verniglia de la rue Fournier nous dit : « oui, Delteil, Rembramdt et Campanella avec deux l »
Que de prêcheurs ! ueda, wg, le demeuré de pq en pâle copie des grandes gu eules et radoteur de son métier
D. dit: 8 novembre 2015 à 10 h 24 min
Daaphnée, que faite-vous debout à 6h un dimanche ? Les matines ?
elle a été réveillée par la voix de l’appel à la prosternation
@Hamlet
mon post de 10 h 20 vous etait adressé ,j’ai oublié de le mentionner .
puisque vous avez si bien reussi a apostropher donc donc a ramener à la plate banalité télévisuelle quelques grands de la litterature vous devriez aussi essayer avec homere et cervantes
Hé, ho, vos gueules les mouettes, on émerge à peine de la soirée d’ hier au Cardinal, Angot en minijupe de cuir noir avec des collant violet du plus bel effet et qui chantait i’am la lolita de papa!
J’ me sauve, il faut aller signer les zotographes.
On y voit plus Cabu et Wolinski deux fidèles de la foire et ça c’ est le plus triste.
Sam,
Comment ne pas aimer des pseudo-personnages comme vous ? Toute une famille d’attardés que je n’ai pas connue !
C’est vous le con- ? tinuez…
Brive ?
C’est en Europe ?….
Je suis d’accord avec DHH, Hagège est un cabotin vaniteux, pénible et insupportable. Mais c’est une tête évidemment.
—
Son anglophobie est particulièrement pénible. Surtout c’est un fat, ce qui est plutôt rare pour un Jpn-Tune.. En revanche, un des ses frères, ancien rédacteur en chef d’Auto Moto magazine, est un type très sympa.
Il ne faut pas en vouloir aux morts de CHARLIE HEBDO, ces pauvres décérébrés ! Ils n’ont rien compris !
Par aveuglement humaniste : ces croyants se croyaient protégés.
Or, leur protection, ce n’était que des concepts ! LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, …tu parles d’une protection !
Bloom dit: 8 novembre 2015 à 10 h 55 min
Détail croustillant : sa sœur est une bombe !
sa sœur est une bombe !
—
La célèbre bombe H.
Ce qui étonne dans le choix des séquences d apostrophes c est le peu de belles invitées aux hanches souples car c etait souvent le meilleur moment et là c etait erotiquement morne
Auteurs, poètes, écrivains ! oubliez votre sexe : vous n’êtes pas là pour reproduire mais pour CREER !
lola à 2 h 50 min au sujet de Pivot et Modiano : sur le moment je l’ai ressenti comme cela, Modiano avait l’air vraiment soulagé que Pivot finisse ses phrases. Par ailleurs il est vrai que pour le confort des autres et de l’émission, il valait mieux ne pas attendre trop longtemps !
J’aimais bien Pivot et Apostrophes, mais peut-être que comme au cirque, je privilégiais plus le spectacles que les malheureux participants ? Mais honnêtement je ne trouvais pas qu’ils avaient l’air malheureux ! Certains avaient vraiment l’air contents d’être là et certains revenaient.
« DHH dit: 8 novembre 2015 à 10 h 20 min
@dans la même veine que vos apostrophes imaginaires… »
c’est pas du tout imaginaire, j’ai recopié mot pour mot les phrases de Pivot, j’ai juste changé l’invité.
parce que vous croyez que si des millions de spectateurs regardaient cette émission c’était par un amour soudain des livres peut-être ?
non les gens regardaient d’une part pour voir les auteurs se mettre sur la figure, dans l’histoire de la télé c’est la première émission où les invités se mettaient sur la tronche, et d’autre part pour le « croustillant » des questions et des réponses, même Pivot dit de Desproges : c’était un bon client.
après, ceux qui ont acheté le bouquin de Jankélévitch c’est les mêmes (ou leurs enfants) qui vont écouter Onfray à Caen, Onfray est à la philo ce qu’apostrophes était à la littérature : une petite foire d’empoigne cool, bon enfant, sympa et croustillante.
la différence est que Pivot est un type hyper sympathique, c’est un vrai hédoniste (contrairement à l’autre), Pivot est resté un grand gamin, il donnait l’impression de porter un regard d’enfant émerveillé et innocent sur le monde et sur les livres, c’est cette apparente naïveté que les gens aimaient, surtout quand elle contrastait avec les foutage sur la tronche des auteurs, celui lui ressemblerait le plus aujourd’hui c’est Ruquier.
aujourd’hui les gens continuent aussi de bien aimer le masque et la plume avec Garcin, lui aussi est un type hyper sympa, en plus il adore les chevaux.
le monde de l’édition (comme celui du cinéma) s’est bien débrouillé pour donner une image sympa, après est-ce ce côté sympatoche reflète vraiment la réalité, il faudrait poser la question à passou.
j’ai bien aimé ce que dit Kundera sur l’appellation sympa de RDA : République Démocratique d’Allemagne, il a rappelé que ce n’était ni une république ni elle était démocratique, ce devrait être le rôle des écrivains, de nettoyer le monde des apparences sympas qu’il veut donner.
Un peu de Brive et ça repart!
Modiano a du mal à finir ses phrases ?
pas quand il balance sa vanne à Sollers, là il retrouve comme par miracle une diction parfaite.
à tel point que Pivot aurait peut-être dû toujours inviter Sollers avec Modiano, la présence de Sollers l’aurait aider à retrouver son éloquence.
Mais Dosto a été invité plusieurs fois, BP a accompagné fièrement toute sa carrière (et même qu’il a été invité à Saint Petersbourg pour ses obsèques, il était drôlement fier).
Perso, mon meilleur souvenir c’est l’émission où BP l’avait confronté à Pierre Benoît : « vamps, séductrices et femmes fatales », BP avait des faux airs du loup de Tex Avery.
Et puis c’est tout de même dommage (bien que cette délicate pudeur, si rare chez les journalistes, soit tout à son honneur) de ne pas avoir ressorti les images d’archive d’une autre passation de pouvoirs : la propre émission-hommage-florilège de BP avec un choix délicieux mais très personnel des meilleures Causeries de Sainte-Beuve (mettre une émission littéraire en début de semaine, c’était un autre temps !)
Ici, M. Enard signe à manches retroussées!
Impressionnant le nombre d’auteurs ouzbeks invités à Brive!
Revu L’oeil du Malin de Chabrol, où l’écrivain allemand cocu égorge sa femme française (Stéphane Audran…). Même motif à l’inverse dans Tamara Drew, de S.Frears. L’écrivain comme bit.e chercheuse – personnage saugrenu.
Mlle. Angot est sur son stand mais c’ est déjà l’ heure de l’ apéro chez Francis avec les dessins des Charlie :
Bof bof Ruquier, depuis que Zemmour et Naulleau sont partis ainsi que le petit lutin Jonathan Lambert, on se barbe et on s’emm…. même entre les deux clowns tristes que sont Lea Salamé et l’inneffable Moix (il part quand celui-là ?)
En fait, Bernard Pivot, c’ est bons livres et bonnes bouffes et la foire du livre à Brive son expression emblématique.
« le méchant de la télé » 6 mn de rigolade
http://www.programme-tv.net/news/buzz/36217-sketch-jonathan-lambert-reaction-eric-zemmour-vide/
Non, Bloom, il ne faudrait pas faire de contre-sens à propos d’une prétendue anglophobie d’Hagège. Il ne s’agit pas du tout de cela. Il aborde un problème sérieux, la menace sur notre culture française de la langue anglaise et de ses produits dérivés. Il a parfaitement raison.
On peut souligner qu’il parle un anglais d’Oxford, Hagège. Il a indéniablement une excellente oreille musicale.
Certes Hagège parle de très nombreuses langues et en connaît encore bien plus qu’il ne parle pas couramment. Mais il ne faudrait pas croire pour autant qu’il soit ne serait-ce que bilingue. Il les maîtrise parfaitement à la fois intellectuellement et à l’oral. Mais il n’est pas bilingue pour autant, sauf peut-être en russe, sa langue préférée. Et encore, pas sûr !
Les Français s’ils le voulaient pourraient parler eux aussi quatre ou cinq langues. Il suffit de commencer tôt, vers 5 ans, avec au moins deux langues étrangères. Et le reste devraient suivre. Mais l’enseignement des langues est à refaire. Les Français sont à la traîne de l’Europe manifestement. Quand j’étais allé pour la première fois au Portugal, au printemps 1972, j’avais été très agréablement surpris de voir que les copains et copines de là-bas parlaient quasiment couramment le français à mon âge, où je ne parlais pas couramment l’allemand.
« Librairie » signifiait « bibliothèque » avant que ce dernier mot existe. Comme souvent, avec « library », l’anglais est resté fidèle au sens premier. Pour le commerce des livres, la langue que honnit Hagège a fabriqué un composé saxon/saxon « bookseller » ou saxon/français « bookstore » (-r-estorer) ou « bookshop » (échope). Simple & efficace.
Simon Leys envoyait volontiers une carte postale de la librairie de Montaigne à ses correspondants.
Non, Bloom, il ne faudrait pas faire de contre-sens à propos d’une prétendue anglophobie d’Hagège. Il ne s’agit pas du tout de cela. Il aborde un problème sérieux, la menace sur notre culture française de la langue anglaise et de ses produits dérivés. Il a parfaitement raison.
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Aucune menace ML. Foutaise. En revanche, grave atteintes à la langue un peu partout, médias, banlieue, (moi parfois), newspeak techno-bureacratique. Les mots ne disent plus les choses, on le sait, ils les masquent (je vous fais grâce du jargon cultureux-diplo; votre BOEN est pas mal non plus).
Et si l’on considère que les Québecois défendent la langue française, on se gourre: la syntaxe & le lexique du « joual » actuel sont en grande partie calqués sur l’anglais américain (normal). Très chouette langue, mais comme « l’anglais indien » ou « l’anglais jamaïcain », elle prend son autonomie et tant mieux. Tout sauf la langue de TF1: Hagège devrait partir en guerre contre les radios aussi, grandes massacreuses de langue française (RFI & FC & FI avec Jean Lebrun exceptées).
Ai récemment passé du temps avec le délégué de l’OIF pour l’Asie, du Plateau Mont Royal, très instructif. Et je ne vous dis pas quand ils s’engueulent, les gens d’Abitibi…un peu comme lorsque ma femme parle foukiennois…Même Malarmé est plus intelligible….
Orsenna est impayable quand il dit que maintenant, quand tu es sur le point de porter l’estocade finale & qu’on te dit: « Pas de soucis », ça a un effet dissuasif sur la libido!
Onfray est à la philo ce qu’apostrophes était à la littérature (hamlet de 11h12)
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Il faut s’entendre sur les mots.
Pivot est journaliste, ce n’est pas un intellectuel. Il ne s’intéresse pas aux choses pour elle-mêmes. Il s’intéresse aux choses à travers des personnes, des individus bien précis, comme Passou d’ailleurs, qui est lui aussi journaliste et partage la même veine d’esprit que Pivot. Si Pivot veut parler de Derrida, il ne dira rien à propos de sa pensée (ce n’est pas son affaire), il se contentera de dire que Jean-Paul Aron était critique de la pensée de Derrida. Mais on ne saura jamais pourquoi Jean-Paul Aron était critique de la pensée de Derrida. Pivot s’en fout d’ailleurs, il n’a jamais cherché à comprendre Derrida.
Le genre d’émission comme Apostrophes est toujours perçu, de ce fait, comme dérisoire, parce qu’elle ne s’intéresse pas aux choses pour elles-mêmes. Il ne s’y intéresse que dans la mesure où les choses s’incarnent dans des individus, des personnalités du monde intellectuel. Il flatte donc chez les téléspectateur toujours la même approche des choses, où on ne s’intéresse jamais aux choses pour elles-mêmes mais à travers des personnes, alors qu’un intellectuel est tout le contraire d’une telle approche des choses. Un intellectuel cherche à cerner les choses pour elles-mêmes, de manière la plus désincarnée possible. C’est aussi pourquoi si une personne, dans ce genre d’émission, se met à s’intéresser aux choses pour elles-mêmes (ce qui est tout de même le but de telles émissions), il est immédiatement rabroué et stygmatisé et immédiatement traité de cuistre. Le monde médiatique repose, par nature, sur le mépris profond, essentiel de l’amour des choses pour elles-mêmes. Quiconque transgresse cette idéologie totalitaire des masses média est immédiatement marginalisé, méprisé, rabroué, moqué, vilipendé par la foule, ceux qui aiment précisément ce genre d’émission, qui n’est pas là en vérité pour faire valoir les choses pour elles-mêmes, comme on le dit si faussement, si hypocritement (Ah! quel joie de voir le lendemain tant de gens se précipiter dans les librairies) mais pour asseoir un pouvoir médiatique qui a pour fonction essentielle d’éloigner les gens de l’amour des choses pour elles-mêmes et de mépriser les intellectuels qui passent toujours (comme ici d’ailleurs) pour des cuistres, des gens désagréables, orgueilleux, méprisants pour la foule, alors que, eux, cherchent simplement à élever la foule vers l’amour des choses pour elles-mêmes de manière totalement désincarnée.
Les Français s’ils le voulaient pourraient parler eux aussi quatre ou cinq langues.
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Oui, bien sûr. On compte sur les nouvelles générations. On en parlait au moins trois, français, anglais + une autre et pas si mal que ça. Mes enfants en parlent déjà 4, dont 3 couramment (parlées & écrites). J’ai bon espoir d’avoir des petits-enfants pentalingues…
Statistiquement, les meilleurs élèves en anglais que j’ai eus étaient d’origine maghrébine, portugaise, tamoule, russe & ouzbeck.
Nous ne sommes pas d’accord. Mais les explications de Hagège sont tout à fait convaincantes. La langue vernaculaire tend à le céder à la langue véhiculaire. C’est parfaitement prouvé. Il suffit de lire Le Monde. On se rend compte à quel point les structures syntaxiques du français tendent dangereusement à se calquer sur celle de l’anglais.
Hagège explique très bien que l’impérialisme planétaire de l’anglais aboutit inéluctablement à une créolisation de l’anglais qui se diversifie sur la planète.
Vu comment les journalistes du Monde traduisent les propos tenus en anglais, je suis assez sceptique.
N’oublions pas que le français a fortement influencé & la syntaxe et le lexique de l’anglais à partir de 1066. Ce serait un juste retour des choses, si l’hypothèse était vérifiée, ce qui n’est pas le cas.
Le fixisme d’Hagège est insupportable. Son érudition est grande, mais finalement inutile.
Le fixisme d’Hagège est sain !
Hagège n’est pas contre la culture britannique. Il connaît et aime la culture britannique. C’est évident. Il s’insurge contre l’impérialismed ela lnague anglaise. C’est tout. Et il a parfaitement raison.
Il dit en plus (conférence à Issy les Moulineaux en 2012) quelque chose que j’ai toujours dit ici, à savoir que l’anglais est une langue très difficile, et en plus il utilise exactement les mêmes arguments que moi…C’est drôle même de l’entendre dire ce que j’ai toujours dit ici.
Au 18e, l’Europe parlait français. La domination de l’anglais ( de l’américain, plutôt) est le reflet d’une domination économique. La France est en recul constant dans le monde, économiquement, politiquement & culturellement (dans les faits, pas les discours, plus aucun intérêt des gouvernements des pour le « soft power »). Manque de chance, les bastions de la francophonie sont sur le continent le plus pauvre & le moins dynamique, l’Afrique. Tout cela s’agrège et explique la paranoïa linguistique (malgré les projections fantasmatiques & les chiffres truqués de la francophonie).
A l’étranger, les Allemands ont fait une croix sur l’enseignement de la langue: ils se concentrent sur la diffusion et le coopération culturelle de haut vol, dernier cri (mode, design, musique électro) totalement indépendante des visées de Volkswagen & Audi…La crispation sur la langue est avant tout crispation, et une couche supplémentaire au malaise dans notre culture…
Les GI recrutent les meilleurs étudiants, les forment en langue de survie & les envoie gratuitement faire leurs études à Heidelberg, Hannover, Freiburg etc. où la majorité des cours sont en anglais. Ils ont compris le sens du mot « investissement ».
Spécificité importante de l’Allemagne: l’existence de dialectes parallèles au Hoch Deutsch permet d’éviter les crispations linguistiques & le repli identitaire.
l’anglais est une langue très difficile
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A qui le dites-vous! J’ai été longtemps bien mal payé pour le savoir.
Tout dépend ce qu’on veut en faire. Idéalement, il faudrait pouvoir délirer avec des Irlandais un soir de St Patrick & discuter de son oeuvre avec un prix Nobel…
les envoie
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les envoient…
Si Pivot veut parler de Derrida, il ne dira rien à propos de sa pensée (ce n’est pas son affaire)
La tienne non plus, grand fou de WGG!
La « liberté de ton qui régnait sur le plateau » ça se discute il y avait beaucoup d anxiété chez les invités
Paul Edel, quand vous étiez à Brive pour la foire , en étiez-vous de la fête à touche touche au Cardi?
Plutôt d’accord avec Bloom sur l’anglophobie d’Hagège. C’est perceptible presque physiquement quand il parle de l’anglais, avec des arguments parfois aussi stupides que son affirmation sur les langues tribales parlées par deux cents locuteurs au fin fond de la Nouvelle Guinée qui pourraient restituer Homère et Cervantès juste en inventant sur le champs les milliers de mots et de concepts qui leur manquent…
Je me souviens de son affirmation sur le déclin de l’anglais qui deviendrait une langue de tourisme et d’aéroport. Fort bien, mais de l’Australie au Canada en passant par la GB et les USA, l’anglais est bel et bien la langue de dizaines d’universités prestigieuses dans lesquelles ne se parle pas uniquement une langue d’aéroport que je sache. Ni dans les grandes écoles, universités et revues de pays non anglophones qui ont choisi l’anglais pour des raisons de marketing international…
L’anglais n’est pas une langue difficile comme le prétend WG. Elle est difficile si on veut la parler comme ses plus grands interprètes, prosateurs, poètes, essayistes…Mais c’est vrai de toutes les langues.
Elle est particulièrement facile pour un francophone puisque la moitié de son vocabulaire lui est aisément accessible, aux faux amis près, et que la grammaire est très simple (magic potion = potion magique, même WG devrait pouvoir maîtriser cette étrangeté).
Le problème de WG doit se situer dans son esprit bizarre qui a besoin qu’on lui explique tout. Or l’anglais est extraordinairement synthétique. L’allemand au contraire décortique les moindres actions, objets ou concepts au point que n’importe quel traduction allemande d’un texte français ou, plus encore, anglais, demande beaucoup plus d’espace que l’original.
On est content d’apprendre par Bloom que les ouzbèks, les tamouls et les maghrébins sont particulièrement doués pour l’anglais. Cette information n’a aucun intérêt en soi, sinon de rabaisser par contraste ces malheureux crétins de duponds la joie qui ne sont évidemment pas capables d’être bons en quoi que ce soit. Son constat qui se fonde, n’en doutons pas, sur une échantillon statistiquement significatif, a sans doute à voir avec le fait que ces élèves venant d’ailleurs et de langues peu internationales, en étaient peut être à leur deuxième ou troisième langue étrangère apprise, ce qui est en soi un grand facilitateur d’apprentissage linguistique.
Mais cela ne lui viendrait même pas à l’esprit, l’essentiel étant de valoriser l’Autre.
Son constat qui se fonde, n’en doutons pas, sur une échantillon statistiquement significatif, a sans doute à voir avec le fait que ces élèves venant d’ailleurs et de langues peu internationales, en étaient peut être à leur deuxième ou troisième langue étrangère apprise, ce qui est en soi un grand facilitateur d’apprentissage linguistique.
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Exactement. comme quoi il n’est nul besoin de souligner à gros traits ce qu’implique le bon sens.
La parano va bon train, à ce que je vois…
Je dois nuancer mon propos sur la facilité relative de l’anglais. Cette facilité est incontestable à l’écrit. Elle est beaucoup moins vraie concernant la compréhension orale. Je prétends parler l’anglais à peu près couramment après des années de pratique parlée et écrite, mais la bouillie qui sort de la bouche de certains locuteurs m’est parfois complètement incompréhensible…
« sa sœur est une bombe ! »
la sœur à qui ? (à Nadine?)
Widergänger dit: 8 novembre 2015 à 13 h 11 min
« Hagège n’est pas contre la culture britannique. Il connaît et aime la culture britannique. C’est évident. Il s’insurge contre l’impérialismed ela lnague anglaise. C’est tout. Et il a parfaitement raison. »
oui c’est exactement ça
Mais on ne peut pas grand chose contre l’ignorance et la veulerie des journalistes, l’invasion des tournures et mots calqués sur l’anglais et l’emploi du jargon en informatique par exemple mais pas seulement, par ex dans les boites ‘jeunes’ ou pas, au lieu de dire (organiser une) ‘atelier’ on dit workshop, ça devient ridicule, une habitude un peu snob pour faire branché, avoir l’air de..Cf aussi l’influence des séries TV états-uniennes…(« Sérieux? » (pour « Sérieusement? » )etc , jusque dans les prénoms les prénoms Kevin, Jonathan ..
« la grammaire est très simple »
évidemment si c’est pour demander l’heure ou dire qu’il fait chaud ou froid
Paul edel dit: 8 novembre 2015 à 11 h 02 min
Ce qui étonne dans le choix des séquences d apostrophes c est le peu de belles invitées aux hanches souples car c etait souvent le meilleur moment et là c etait erotiquement morne
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Ce n’est pas là peine de venir ici pour faire des remarques de ce niveau, Jacques-Pierre.
Et quand il est question d’apostrophe vous les omettez, c’est tout de même un comble.
Flûte à la fin. Vous donnez le Goncourt à quelqu’un et hop, il se croit tout permis pendant trente ans.
john, vous décrivez des épiphénomènes…si vous allez par là, il y a plus de Leila & d’Abdallah que de Kevin: votre conclusion?
Voyez comment en Hollande (un exemple parmi tant d’autres) les films anglais ne sont pas doublés ni sous-titrés. De l’outillage, pour la grande compèt où l’anglais n’est pas lange étrangère, c’est langue de base, comme n le dit d’aune sauce, qu’il faut augmenter de français, d’arabe, de chinois, de coréen (très appris en Asie), de japonais (moins maintenant), d’espagnol…
Time to wake up!
Qui se souvient de Jacques Borel, prix de Goncourt 1965? Le Renaudot cette année-là? Georges Perec, pour Les Choses. Nain vs Géant.
Bloom
n’est-ce pas ridicule de parler dans le langage courant de deadline, de forwarding du link: tous ces mots qui ne sont même pas plus brefs qu’en French?!! Et puis la facilité de l’anglais n’est qu’apparente (qui ne prétend pas dominer l’anglais ?!
ça va peut-être (est peut-être en train de ) devenir peu à peu comme le latin à la sauce espagnole italienne, française.. .
Bloom « en Hollande (un exemple parmi tant d’autres) les films anglais ne sont pas doublés ni sous-titrés. »
je ne savais pas
entre parenthèse le français est encore une des quelques langues de travail de l’ONU
john dit: 8 novembre 2015 à 14 h 40 min
« évidemment si c’est pour demander l’heure ou dire qu’il fait chaud ou froid »
C’est important, donnerwetter, l’heure et la température … !
(« le manifeste de Ma Langue » par Kamel Daoud
http://www.algerie-focus.com/2013/06/djazairi-le-manifeste-de-ma-langue-par-kamel-daoud/
Ce n’est pas parce que je suis l’enfant caché de Pivot et Duras que je devrais me taire : ils m’ont lâchement abandonné, moi, leur bébé !
Ah, les crapules ! …
Et il m’a fallu financer mes études par des pratiques honteuses dont le détail restera secret tant que je n’aurai pas trouvé un éditeur honnête !
La pollution du français par l’anglais vehiculaire avait eté dénoncé voila plus de 50 ans par Etiemble dans sonouvrage « parlez-vous franglais »
Pour mettre en evidence l’appauvrissement resultant de ce « grand remplacement » de notre langue par l’anglais, il donnait cet exemple : « d’une femme je ne dis pas bêtement qu’elle est sexy ,mais le français me permet de distinguer si elle est charmante ,seduisante ,piquante affriolante etc…..(pour la suite voir un dictionnaire des synonymes )
d’une femme je ne dis pas bêtement qu’elle est sexy
L’avantage de « sexy », c’est que le mot va droit au but. Aujourd’hui, on dirait plutôt de la même personne qu’elle est bandante (terme qu’en Etiemble, vraisemblablement, ignorait. On exprimerait son émotion en disant, par exemple : « Elle est super-bandante. Je la kiffe grave. Je la niquerais bien ». Enoncé où l’influence de l’anglais est des plus minces. Comme quoi les rapports de l’anglais et du français ont toujours été fluctuants. Il serait imprudent, avec le recul, d’adhérer sans réserves au pessimisme d’Etiemble.
GPS….. dit: 8 novembre 2015 à 10 h 46 min
Brive ?
C’est en Europe ?….
Les habitants s’appellent des brivistes… Voilà des mecs engagés !
Les habitants s’appellent des brivistes… Voilà des mecs engagés !
En Top 14, Brive a gagné contre Bègles 16-3, Juppé était dans les tribunes avant de signer son livre à la foire cet après-midi.
Les habitants sont aussi des corréziens, nunuche!
Aparte pour D.
Je suis plus proche du soleil levant que vous.
Et toc .
» Vous donnez le Goncourt à quelqu’un et hop, il se croit tout permis pendant trente ans. »
Boh et bien nous sommes tranquilles, nous ne connaîtrons jamais cette faveur fervente ainsi sans peur et sans reproches nous pourrons continuer de dire m.rde à Vauban.
Soleil levant soleil levant… Pontault-Combault alors ? Ca fait déjà loin, hein…
C’est pas désagréable du tout, Brive, la gaillarde ou la paillarde comme on voudra, un début d’assent, un rien de soleil… Evidemment c’est moins typé que Dunkerque ou Tamanrasset…
« Widergänger dit: 8 novembre 2015 à 12 h 52 min
Onfray est à la philo ce qu’apostrophes était à la littérature (hamlet de 11h12)
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Il faut s’entendre sur les mots. »
non, je ne le disais pas dans le sens où vous le dites, je compare les deux sous l’angle de la légitimation « médiatique », des médias comme nouveau pouvoir de légitimation.
la plupart des écrivains « à la mode » (Angot, droopy et les autre) sont des écrivains qui ont été « choisis » médiatiquement.
l’apostrophes de mai 77 avec les 5 invités en est la parfaite illustration.
à cette fameuse émission il y 5 philosophes invités : BHL, Glucksmann, Clavel, Aubral et Delcourt.
il suffit de regarder les images, et non pas écouter leurs discours, pour deviner qui les médias éliront.
Clavel était en fin de parcours, mais des types comme Delcourt et Aubral étaient probablement aussi des types brillants, mais les médias devaient choisir BHL et Glucksmann, les nouveaux philosophes étaient des philosophes médiatiques, et Onfray est l’aboutissement de cette évolution.
ces philosophes comme Onfray sont des philosophes de pouvoir, comme l’était les philosophes des princes et des gouvernants, sauf que le pouvoir aujourd’hui n’appartient plus aux politiques mais aux médias, ce sont eux qui gouvernent.
c’est vrai pour la philo mais c’est vrai aussi pour la littérature.
le problème il est où ?
le problème il est que les médias ne sont que des médias, je le dis pas pour monsieur Assouline, il y représente ce qu’on peut y trouver de mieux, mais pour les autres c’est très bas de plafond.
et ce « côté bas de plafond » des médias, en se basant sur ce qu’il y a de plus inintéressant chez un intellectuel ou un écrivain, à sa savoir son éloquence, son aspect physique ou la façon de se bien se tenir, qui va décider de ce qui mérite d’être diffusé, lu, regardé, connu…
et c’est comme ça que nous en sommes arrivés là où nous en sommes.
il est évident que ce mode de légitimation par les médias ne peut que porter préjudice à une société, ne serait-ce que par le manque de créativité, le manque d’inventivité, il suffit de passer en revue les intellectuels, les philosophes o les écrivains élus par les médias pour voir qu’ils tous en commun de manquer d’imagination, d’inventivité, de créativité, vous pouvez chercher : aucun d’eux ne serait capable d’inventer le fil à couper le beurre.
pourquoi ?
parce qu’ils ont été sélectionnés par un système qui ne cherche pas des types susceptibles d’inventer le fil à couper le beurre.
et ça c’est très grave, parce que ça se retrouve dans le manque d’inventivité politique, si notre société est bloquée, recroquevillée sur elle-même c’est à cause de ce mécanismes de sélection et de légitimation médiatique : sélectionner et légitimer ce qui les dépasse serait prendre un trop grand risque, ils ont intérêt à avoir des petits toutous bien gentils et proprets sur eux.
mais ça tôt ou tard, croyez-moi, mon cher ami, ça nous reviendra dans la figure.
Une société basse de plafond a besoin de philosophes au niveau du gazon. Le problème est qu’on ne passe pas la tondeuse assez souvent.
le problème il est que les médias ne sont que des médias, je le dis pas pour monsieur Assouline, il y représente ce qu’on peut y trouver de mieux, mais pour les autres c’est très bas de plafond. (Hamlet)
J’adore ce genre de jugement à l’emporte-pièce. « Les autres », c’est tout et n’importe qui. « Les médias ne sont que des médias » : cette affirmation prud’hommesque éclaire notre lanterne à coup sûr. Les portes ne sont que des portes et les fenêtres que des fenêtres.
Remarquez, Sergio,
si vous placiez de façon
parfaitement symétrique
par rapport à une ligne
que nous serions seuls à connaître,
un point P(ontault-Combault)’ ..
sur le globe terrestre ….
vous me trouveriez en train de cuisiner
– je teste des trucs pour le plus grand bonheur de mes invités-même-de-mon-voisin-qui-est-parti-chassé-le-chouchou-et-qui-va-arriver-en-retard..-
du poulpe.
Du poulpe, donc
revenu au Chardonnay et
salé-sucré avec
de la papaye .
Le tout à servir froid –
de toutes les façons,
son chouchou va le mettre en retard, mon voisin …,
chaud comme il est ! –
en salade .
En définitive, une libre interprétation adaptée
et pragmatique dirait mon U. chéri,
de l’agneau aux cèpes de Corrèze .
Voilà.
Autre curiosité : un arracheur de temps, un trapéziste de cercle, un bétérinaire qui soigne les lions a besoin d’un diplôme pour exercer.
Nimic, pour les philosophes ! Pourquoi ?….
Zoon dit: 8 novembre 2015 à 17 h 42 min
désolé je suis obligé d’expliquer pour Zoon qui dès qu’on ne parle plus d’Israël et des juifs ne comprend plus de quoi on parle.
Zoon, dans les années 50, 60, 70, en France on avait des intellectuels comme Sartre, Levy-Strauss, Braudel, Vidal Naquet, Bourdieu…
et début des années 80 on est passé à un nouveau registre avec des BHL, des Glucksmann, Comte Sponville, Ferry etc.. pour en arriver aujourd’hui à l’apothéose : Onfray ! et Zemmour…
Zoon, je vous pose la question : qu’est-ce qui a changé entre ces 2 périodes selon vous ?
la France est devenue débile comme ça du jour au lendemain sans raison ?
allez-y Zoon, lancez-vous, expliquez, dites-moi ce qui a changé entre ces deux époques ?
un bétérinaire qui soigne les lions a besoin d’un diplôme pour exercer. (Résumons)
Un béturinaire qui soigne les pions a besoin d’un petit Bloom pour exercer.
sauf que le pouvoir aujourd’hui n’appartient plus aux politiques mais aux médias, ce sont eux qui gouvernent.
Les médias influencent l’opinion et sont à de maintes reprises des déclencheurs ou des lanceurs d’alerte à mi-chemin entre le pouvoir politique et la justice indépendante. Les médias débusquent les irrégularités qu’elles concernent le fonctionnement des pouvoirs politiques ou des sociétés ou simplement les conduites individuelles, entre autres rôles dont le principal reste de donner accès à une information libre.
Quant au pouvoir il semble de plus en plus échapper au contrôle de l’appareil politique qui doit se soumettre à des impératifs ou des orientations que les détenteurs du pouvoir économique et financier suggèrent et imposent en l’absence de contre-pouvoir fort et organisé.
Mauvais procès à l’ami Hamlet, Zonzon !
Lorsqu’il dit : « Les médias ne sont que des médias », en fait que dit il sinon, sous tendre que « les medias ne sont que des medias », ce qui est incontestablement probable, non ?!
@bloom 14 h 46
et les jurys ont remis çà avec « la vie mode d’emploi » qui n’a eu que le Medicis, l’année où il est sorti (78?).
pour moi c’est ce que j’ai lu de plus fort ces 30 dernières années avec l’acacia de claude simon
Je me demande si Hamlet sait apprécier les plaisirs simples – ne parlons pas des plus complexes – de la vie .
Probablement pas .
Il faudrait que je lui fasse rencontrer mon voisin, celui qui est sorti chasser le chouchou et qui n’en est toujours pas revenu …
Même à Brive on nous montre le grand écart entre la grande littérature et les médias. Et c’ est Véronique – vous savez celle du couple Véronique et Davina – qui s’ y colle.
A Brive, c’ est le vertige!
https://twitter.com/ch_carriere/status/663094444426571776/photo/1?ref_src=twsrc^tfw
Bérénice, lorsque je vous lis ….j’entre immédiatement dans une folie érectile, ce qui est dommageable à mon équilibre intellectuel !
Aimez vous le badminton ?
Et Daaaphnée qui est plus jeune n’est pas capable d’en faire autant?
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