Le motif dans le tapis
Pour tout écrivain qui s’intéresse aux écrivains, The Figure in the Carpet devrait être une boussole. Le moyen de ne pas perdre le nord dans le dédale d’une vie et les ombres et replis d’une œuvre. La revue londonienne Cosmopolis avait publié cette nouvelle de Henry James en 1896 mais elle n’a rien perdu de son caractère universel et intemporel. Il ne s’agit pas d’une « image » dans le tapis comme cela été parfois traduit, mais bien d’un « motif ». Quelque chose de complexe, tarabiscoté, indéchiffrable comme il s’en trouve au centre des tapis persans. Le narrateur, lui-même écrivain, cherche dans un roman le secret de son auteur, énigme qui a échappé aux lecteurs professionnels alors qu’elle se trouve en son centre comme dans l’écheveau des fils d’une tapisserie mentale.
La nouvelle, qui a inspiré des analyses à nombre de critiques littéraires, avait beaucoup marqué J.B. Pontalis. L’air de rien, du moins sans se pousser du col comme ses grands romans(Les Européens, Les bostoniennes, Les Ailes de la colombe, la Coupe d’or…), cette nouvelle est probablement l’oeuvre-clé de l’univers de Henry James dans la mesure où elle se déploie et s’enroule souterainement autour de la dimension du secret ; elle est elle-même le motif dissimulé au sein de son immense tapisserie littéraire.
Difficile de n’être pas hanté par le souvenir de cette fiction, l’une des plus éclatantes réussites de ce maitre de la nouvelle qu’était Henry James, en se plongeant dans Les Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard), aérolithe proustien dont le titre résonne aussi mystérieusement que Les Trente-neuf marches d’Alfred Hitchcock. La chose, qui vient de nous tomber dessus sans crier gare, était annoncée, espérée mais guère attendue depuis un bon demi-siècle. Pour tout rechercheur du temps perdu, elle constituait le Graal absolu, l’inaccessible étoile.
Rien moins que « le socle » de la Recherche du temps perdu selon Nathalie Mauriac Dyer qui en assure l’édition et l’érudition. Ce microcosme, où les proustologues côtoient les proustolâtres en les toisant de haut, avait tellement entendu parler de cette liasse de papiers que, au fil du temps, des thèses et des essais, la légende ajoutant au mythe, il n’y croyait plus. Il est vrai qu’il recèle rien moins que l’instant décisif au cours duquel en 1908 le Proust mondain, léger, papillonnant a osé se lancer vraiment dans l’édification de sa cathédrale de papier.
Dans sa préface, Jean-Yves Tadié, à qui rien de ce qui touche à Proust n’est étranger, emploie l’expression « moment sacré » pour évoquer le premier jaillissement du grand roman. C’est peu dire que les généticiens de la littérature, qui oeuvrent comme des archéologues sous des coules noires à capuchon de bénédictins, le guettent depuis 1954, date à laquelle Suzy Mante-Proust, descendante et ayant-droit, autorisa le jeune Bernard de Fallois (1926-2018), cet électron libre, à fouiller dans sa malle aux trésors où régnait un fabuleux désordre. Il en exhuma Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve.
En 1962, l’héritière donna à la Bibliothèque nationale toute cette paperasse miraculeuse ; or à l’examen , l’inventaire s’avérait incomplet car, sans le dire à quiconque, Bernard de Fallois en avait conservé par devers lui une partie dont les fameux « soixante-quinze feuillets » de la main du maître comportant les vrais prénoms des personnages qui l’avaient inspiré : sa mère, sa grand-mère, son oncle pas encore swannisé…. Ce nouvel opus, les lecteurs fondus de proustisme s’y royaumeront de même que ceux que le marcellisme fascine. Les uns n’en ont que pour le texte, les autres pour l’homme mais quoi qu’ils en disent, ils sont tous des religionnaires d’un même culte.
Cela faisait donc des dizaines d’années que les chercheurs de France et d’ailleurs (la seule Internationale qui nous reste) les cherchaient partout, et que Bernard de Fallois devenu un grand éditeur les regardait s’agiter vainement en tous sens sans rien dire, tout à sa secrète volupté d’être le seul au monde à jouir, en mystique de cette graphie, de la lecture et du toucher des précieux papiers. Un passe-temps assez pervers quand on y pense. Il avait exprimé formellement l’intention de mettre à la disposition des chercheurs l’ensemble des archives qu’il avait rassemblées afin de conjurer le spectre de leur dispersion aux enchères et faire connaître plus complètement l’œuvre de Proust ; mais que ne l’a-t-il fait de son vivant depuis les années 50, lui qui était parfaitement au fait de toutes les questions sans réponse que se posent les spécialistes ?
Un jour, il faudra aussi s’employer à déchiffrer le motif dans le tapis de cet homme de qualités, intellectuellement l’un des plus séduisants des éditeurs parisiens et des rares avec Maurice Nadeau et Christian Bourgois avec qui on pouvait parler du contenu des livres une fois séparé du bruit qu’ils font car un absolu de la littérature les guidait, Fallois étant aussi proustien que simenonien mais pas le moins complexe. D’ailleurs, dans le No 1 du Bulletin de la société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray (1950), il était présenté parmi les membres de fondation comme “Fallois, archiviste”. Dans les Soixante-Quinze feuillets, ses papiers Proust sont désignés sous le titre d’«Archives Fallois », ce qui sonne comme la « grotte Cosquer », l’usage voulant qu’une découverte soit nommée du nom de son inventeur. Peut-on rêver plus belle et plus éternelle consécration ?
James Joyce avait introduit tant de devinettes et d’énigmes dans son Ulysses qu’il y voyait un gisement de nature à occuper des érudits pendant des siècles. L’avenir lui a donné raison. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, prédisait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Proust aurait pu en dire autant. Inutile d’imaginer ce que les deux hommes se seraient confiés à ce sujet s’ils s’étaient rencontrés car la rencontre a effectivement eu lieu. Une seule fois à dîner à l’hôtel Majestic le 18 mai 1922. Un flop que cette réunion au sommet ! Le parisien a demandé à l’Irlandais s’il connaissait un certain duc (« Non ») ; Mrs Schiff, hôtesse de cette mondanité, a demandé à l’asthmatique s’il avait lu Ulysses au moins en partie (« Non »).
Ils ont bien essayé d’aller au-delà de cette double négation, certes laconique mais d’autant plus remarquable que le fameux roman s’achève par un grand « OUI », mais sans trop s’aventurer dans l’exégèse narratologique : Proust s’étant plaint de ses maux d’estomac, Joyce, qui était déjà bourré à son arrivée au banquet, a déploré sa vue de plus en plus déficiente et voilà tout. L’histoire littéraire est peut-être passée à côté d’une discussion de marchands de tapis mais non sans motifs. Regrets éternels.
(« Martine’s Legs » photo Henri Cartier-Bresson et « Bibi au restaurant, Cap d’Antibes » photo Jacques-Henri Lartigue)
1 406 Réponses pour Le motif dans le tapis
Une photo qui revient/
@ P.Assouline
j’ai repensé récemment à cette non-rencontre et au précédent billet où vous l’aviez signalée en lisant un commentaire de « genèse » oui, de « la bible », ce que vous me pardonnerez, j’en sui sure(!)
il s’agit de la rencontre entre Caïn et Abel ; et après il lui dit, il y a un blanc dans le texte biblique dont vous imaginez bien qu’il n’a pas laissé en paix l’imagination des talmudistes (zagdanski en parle)
l’image dans le tapis biblique , serait comme un blanc ou une « case vide » (on se souvient quand même du meurtre d’Abel )
Pour moi motif se dit pattern, non pas figure.
VOILA LA SCENE DU MEURTREdans GENESE/:
8 Cependant, Caïn dit à son frère Abel: «Allons dans les champs» et, alors qu’ils étaient dans les champs, il se jeta sur lui et le tua.
GENESE 4,8 Attesté par de nombreux manuscrits hébreux qui comportent ici un espace vide, le texte hébreu ne dit rien des propos tenus par Caïn à son frère Abel.
Cependant, plusieurs traductions — dont les versions syriaque, grecque (Septante), latine (Vulgate), araméenne (Targum de Jérusalem) — ont rempli ce vide avec un texte que l’on peut traduire ainsi : “ Allons dehors ”.
Rendons à J-Y Tadié à la source d’inspiration de cet intéressant billet passoulinien dédié à la sortie des 75 feuillets, mis en parallèle avec l’image dans le tapis d’Henry James.
Voici l’argument de Tadié dans sa préface (14-15) : « la paradoxe de l’amateur d’inédits est là ; il recherche ce que justement l’auteur a rejeté, il admire ce qui a été raturé, ôté, refait parce que c’est différent. La différence redevient la nouveauté, un nouveau Proust, qui est le plus ancien. On espère y trouver un secret, le secret même de l’œuvre, l’image dans le tapis, les papiers de Jeffrey Apspern. Le miracle des manuscrits est qu’ils permettent de retour à l’enfance, impossible dans la vraie vie. Il n’y a que dans les œuvres d’art, et notamment au cinéma, justement, qu’un enfant puisse apparaitre en flash-back, après l’adulte qu’il est devenu. Retournons l’image bien connue, suivant laquelle nous sommes des nains juchés sur les épaules des géants. Le géant s’est juché sur les épaules d’un nain, qui était lui-même »…
Ne nous égarons avec le vrai sens de « l’image dans le tapis », retraduite par « le motif »… Outre le plaisir de lire dans la foulée comme une genèse manquante de la RDTP subtilisée par de Fallois durant des plombes, il aurait également fallu approfondir la dette de Proust à l’égard de la nouvelle de James…, et la décrire comme un déclencheur du grand œuvre à venir de la RDTP proustienne…. en reconsultant les Carnets de James à ce sujet… (mais pas le temps d’aller y voir, c pas trop mon métier)… Quoiqu’il en soit, le Proust aurait nié en avoir subi la moindre influence déclencheuse…
Cela dit, ces 75 feuillets sont bien agréables à lire, et sans être spécialisé, et en faisant totalement abstraction des commentaires de Mme Mauriac-Dyer, j’ai été plutôt heureux d’avoir pu faire perdurer le plaisir de la Recherche au long cours, encore bien fraiche dans les neurones… Une occasion assez inattendue au cours d’une vie du lecteur amateur, bien éloigné de la prédestination des âmes dévolues au au marcellisme (sic), de tendances proustocrate ou proustolâtre… ça existe en vrai, ces gens-là ? Apparemment, conc, pas des joyciens… bon commentarium ç tous.tes… vuq que Proust est intarrissab’, moi, j’ai mis mon petit grain de sel, par hasard… (On m’avait offert ce bouquin pour mon anniversaire il y a un mois…). On peut tenir 11 jours comme ça, 7 feuillets/jour, c’est un bon rapport qualité/prix (21 euros, n’empêche, Passoul oublie toujours de mettre le prix caché par son SDP -, donc, je complète la ppale info manquante) 🙂 Bàv,
J’en suis sure(hum !) excuses
(RAV) Pour saluer la mémoire de Norman Lloyd…
—-
(Ayant atteint l’âge de 106 ans le 8 novembre 2020, il est, jusqu’à sa mort survenue lors de son sommeil dans la nuit du 10 au 11 mai 2021, l’acteur masculin le plus âgé au monde).
Un commentarium presque vierge, quel délice au jardin!
Avec ce blanc de la robe, il serait presque possible de croire qu’elle a les fesses à l’air, en dépit de la pose élégante et du décor luxueux ou somptueux, c’est comme on veut. Pardonnez-moi, je m’éloigne du sérieux sujet.
JJ Jansen: « …. (21 euros, n’empêche, Passoul oublie toujours de mettre le prix caché par son SDP -, donc, je complète la ppale info manquante)… »
Heu… ça fait quinze ans que le prix des livres est systématiquement précisé dans le billet, dans celui-ci également…
Clément Rosset, dans « Traité de l’idiotie », revient sur cette nouvelle d’Henry James, « Le motif dans le tapis » et suggère qu’à la fin du récit, nous n’en savons pas plus qu’au début : « entre A et B, finalement, rien ne s’est passé. Nous ne sommes même plus sûrs qu’il y avait quelque chose à découvrir. »
Mais il y a un jeu entre le critique littéraire et l’écrivain qui pose l’énigme.
Qu’en sera-t-il des ces feuillets dévoilant les notes de Proust quant à l’identité des personnes ayant inspiré ses personnages et autres détails ? Aurons-nous desenvoûté La Recherche de son attrait, de sa musique intérieure, de cette façon d’écrire qui n’appartient qu’à lui ?
ah bon ? toutes mes excuses, Pierre, je n’arrive pas à voir où… Bàv,
et alors:380 pages, 21 euros, Gallimard)!
tout lire dans le billet, ce n’est pas dans leurs moyens! et ça se dit lacanien!
Les Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard)
Il est bien caché, ce prix coutant, pas académique, encore que l’un puisse rejoindre l’autre. Jamais fait attention à sa présence! Ma perplexité rejoint la votre JJJ. Peut etre le motif est-il le Prix caché dans le tapis…
Quel est le curieux objets sous la main gauche de Martine dans la photo Martine’s legs
Les effets de l’ivresse
Depuis trois ans je lis le blog de Philippe Bilger et je le commente comme je peux.
Une vingtaine de lecteurs m’ont critiqué : c’est leur droit le plus strict. Normal ! Nous ne sommes pas des frères siamois et chacun ses idées.
Une vingtaine de lecteurs ont eu la gentillesse de me dire leur mail, parfois aussi leur adresse postale, leur métier et leur téléphone. J’ai eu des échanges agréables et fructueux avec la plupart.
Ayant besoin d’un renseignement précis , dans un domaine où je le pensais plus instruit que moi, j’ai eu la mauvaise idée de téléphoner hier à l’une de ces personnes. On m’a dit d’entrée que l’on était ivre.J’aurais dû raccrocher illico. Ne buvant que de l’eau, n’aimant ni le vin ni la bière ni le whisky ni le cognac ni la vodka…j’ai appris que lorsqu’on est ivre , cela peut avoir divers effets . Cela peut rendre plus entreprenant avec les dames le samedi soir quand on va en boîte. Cela peut euphoriser. Cela peut inciter au sommeil. Cela peut faciliter les crimes …
Cela a eu un effet assez désagréable pour moi hier soir : j’ai entendu les pires choses qu’on m’ait jamais dites de ma vie. Je ne dirai ni le nom de l’amateur d’alcool , ni les choses honteuses qu’il a vomies contre moi, toutes plus infondées, plus injustes, plus délirantes les unes que les autres.
J’ai fréquenté suffisamment de prétoires pour savoir que l’ivresse n’est pas une circonstance atténuante, mais aggravante. La loi a bien raison.
J’ajouterai une citation de Françoise Dolto qui ne me semble pas fausse : « L’alcoolisme est une conduite de désespoir. » Cette personne, je devine pourquoi, doit être désespérée. Je ne l’envie pas. N’étant nullement désespéré, je continuerai à boire de l’eau. Et je ne lui retéléphonerai plus. Je vais survivre à cette agression. Cela aura le même effet que l’eau sur les plumes de canard. Et qui est le plus déshonoré des deux ?
@le curieux objet
Je plaide pour une boîte à sourdine
« l’image dans le tapis », retraduite par « le motif »
C’est bien navrant !
Outre la mémoire, JJJ, perd la vue…
(Quiès)
En tout cas, des jambes comme une invitation au voyage, longues, fines, un mannequin? Je suis toujours en admiration devant ce genre d’anatomie des membres inférieurs, pas très courante. Se rencontre d’ailleurs majoritairement sur les photos de mode, plus rarement dans la vie des gens ordinaires. Mon fils a eu une amie aux jambes de ce genre, elle portait souvent des shorts qui l’avantageaient. De plus les seins que je n’ai aperçus qu’à travers ses vêtements faisaient vraisemblablement rêver aussi les hommes. Rien de littéraire, veuillez excuser cette digression esthétique, je dois être un peu voyeuse.
Pour chaque livre dont Passou nous parle il indique le titre, l’éditeur, le nombre de pages et le prix.
C’est un mauvais procès que vous lui faites, JJJ et MC !
Vrai, ou les cuisses sont trop charnues, les mollets absents ou de randonneuses suisses, les chevilles de percheron, les varices aidant, le pantalons ou la jupe sont les bienvenus.
Pour répondre à Paul Edel, je dirais un livre !
Non sous la main.
Objet métallique et rond.
» je dois être un peu voyeuse. »
Et pas beaucoup lesbienne, B ?
Une cigarette électronique, rose.
Jazzi, la fréquentation du blog par nombre de bobos ou de lecteurs fortunés lecteurs du Figaro rendrait presque inutile la mention du prix des ouvrages. Nous ne devons être que quelques uns à survoler le seuil de pauvreté, restent, il est vrai, le cas désavantagés ou près de leurs sous. Il est souvent admis que les gens richescregardent à la dépense, du moins à certaines. Probablement pour d’une économie verser sur un autre poste de dépenses, les temps sont durs même pour ceux avec ces réformes fiscales.
Des avares pour désavantagés.
Ne faites pas semblant de ne pas comprendre, jzmn… J’ai encore bonne vue… J’ai toujours dit « l’image dans la tapis », que je sais désormais de bon ton de traduire par « le motif dans le tapis » (patron, dirait D.)… Je voulais simplement suggérer que le grand spécialiste JY Tadié, dans la citation reproduite dans sa préface évoque explicitement « l’image dans le tapis »… OK, jzmn ?… En déduisez-vous qu’il soit sourdingue ?
@ « et ça se dit lacanien ! »… Apparemment vous avez un vrai problème avec le coût d’une passade chez Lacan, mme ou l. txfldg… Moi, pas… Vous vous trompez de cible, comme d’habitude, et c’est sans doute de bonne guerre. Cela dit, je vous indulge pour cause de Voltareine (le surnom d’Arouet, ehp ehp ehp !).
Bàv2, vous nous faites une belle paire, de temps à autre !…
Jazzi, non, plutôt esthète ou contemplative, esthète est prétentieux . Mais j’ai déjà donne mon pont de vue sur le paysage, les etres font partie du tableau, à moins que vous n’aimez que les pâturages à la Corot.
À l’époque Jazzi, années 50, je ne pense pas.
N’aimiez. Ce correcteur m’ennuie!!!!☠️
Un complément intéressant au billet de Passou :
Georges Lapassade n’a pas fait d’analyse chez les lacaniens;raf de votre indulgomanie
bonsoir
G.L (il a fait deux analyses, une avec Elsa Breuer et l’autre avec Jean Laplanche)
Je sais qu’il est mesquin de parler du prix des livres… Et je suis désolé de mpa bévue, je m’en suis excusé… Cela dit, je voulais suggérer que Pierre A. ne devait certainement pas acheter les bouquins dont il nous parle, et heureusement pour lui. Quand on les a lus avant lui, on s’en sent toujours un brin heureux, surtout si pour une fois, la personne qui vous l’a offert n’a pas cru devoir enlever le prix sur la 4e de couv…
Mais je sais, je ne fais que persister en mesquinerie… Autrefois dans une autre vie, j’avais tendance à voler les livres, tant ils étaient hors de portée de ma bourse étudiante… Et puis, chemin faisant, j’ai dépensé des fortunes pour eux… N’ai jamais eu le goût de les marchander, ni d’aller lire derrière des gens qui les avaient salis ou les avaient refourgués comme service de presse. Ce qui m’a toujours suffoqué et indigné… C’est tout et il s’en ressent encore. Je suis très sensible à l’argument de B. Comment voulez vous discuter d’un bouquin icite si nous ne pouvez y accéder que dans un an, en poche ?… Je sais, ce n’est pas le bp de Passoul ni le sujet du jour, pas plus que celui des bobos friqués de l’herdélie, tels les jzmn etalii. Je les emm…, un brin, même s’ils me cherchent là dessus en me plaisantant. Bàv,
Je plaisantais, rose…
Pour Passou, Proust est non seulement un motif, mais aussi un leitmotiv.
Avec toi, pardon, vous aussi JJJ…
(Christiane va encore dire que je m’aplatis devant Passou)
Vaccinée.
Johnson.
1 dose.
😇
Je plaisantais.
Argh.
La vis comica.
Franchement cette manière de rebondir sur la pratique de Lapassade à l’égard de l’analyse, à l’issue d’un mauvais jeu de mot de ma part…, etalii, vous devriez m’en remercier pour pouvoir nous raconter des choses dont je n’ai rien à cirer plutôt que de me renvoyez iech après m’avoir donné ds conseils de santé. Je ne comprends pas ce genre de fonctionnement, en permanente tension bipolaire… Si vous pouviez au moins vous empêcher de me rebondir… et aller voir le diable, comme dirait quelqu’un. MD’EPRBN… Bàv,
Mark Twain méprisait les romans de Henry James, à cause de leur style précieux et académique, caricaturalement anglais et tout sauf américain.
1952 : Elsa Breuer, membre de la SPP, subit un procès pour exercice illégal de la médecine.
« Pour Passou, Proust est non seulement un motif, mais aussi un leitmotiv. »
Mais quel esprit d’ancien régime, Bloom 8
D’où te viens ce sang d’aristocrate ?
Le motif dans le tapis.
EXCUSES LE LIEN SPP pour l’emmerdeur « un brin »
https://www.wikiwand.com/fr/Psychanalyse_en_France
Another one
https://blogatelieremanence.com/le-motif-dans-le-tapis-henry-james/
Attendons les proustologues, les prousto phones, les proustophages, les proustomaniaques, les proustophiles, les proustocrates pour compléter ce qui a été proposé, écrit, pensé, exprimé, il y a quelques semaines seulement.
Mark Twain méprisait les romans de Henry James, à cause de leur style précieux et académique, caricaturalement anglais et tout sauf américain
Et alors?
Avec Jazzi dit : « (Christiane va encore dire que je m’aplatis devant Passou) »
Profite ! C’est jour de tapis. Mais choisis un beau motif.
rose dit: à
(Hendrix invitait son public à user de bouchons d’oreille avant d’interpréter wild thing à sa manière ; Passou dispose-t-il de clichés inédits de cette première partie de Johnny Hallyday à l’Olympia en 66 ?)
ce n’est pas une fléchette,B,ne craignez rien;je ne cherche pas de « cible »;pour patienter , trouvez cet hommage d’un survivant:
« , Cocteau écrivit quelques pages qu’il
intitula : La voix de Marcel Proust. J’extrais de ce bel hommage ceci : « La voix
de Proust est inoubliable. Il m’est difficile de lire son œuvre au lieu de l’entendre.
Presque toujours sa voix s’impose et c’est à travers elle que je regarde les mots. »
Et le texte de Cocteau se poursuit tant et si bien qu’il nous donne à entendre
le « lointain inouï » de la voix de Proust là même où, pour nous qui ne l’avons pas
connu, réside son style : « Que Swann parle ou Bloch, ou Albertine, ou Charlus,
ou les Verdurin, j’écoute cette voix profondément rieuse, chancelante, étalée de
Proust lorsqu’il racontait, gémissait de raconter, organisait le long de son récit un
système d’écluses, de vestibules, de fatigues, de haltes, de politesses, de fous rires,
de gants blancs écrasant la moustache en éventail sur la figure. »
Vaccinée au Janssen. Et alors donc ? Quels premiers symptômes ?
« leur style précieux et académique, caricaturalement anglais et tout sauf américain »
C’est ce qui fait tout leur charme.
Avec, en sus, une touche psychologique proustienne et quelques zestes de snobisme cosmopolitain.
Avoue Bloom, que « l’image dans le tapis » ça a une autre gueule que « le motif » !
Quel est le mot anglais d’origine ?
Ne nous égarons avec le vrai sens de « l’image dans le tapis », retraduite par « le motif »…
»
pas plutôt « la tache sur le tapis » ?
à moins que ce soit le titre d’un pub pour k2r ?
moment « émotion » : retrouvée sur yt une vidéo de pedro enfant (quand je pense qu’il a voulu faire croire qu’il était espagnol) :
Fais pas le malin, on t-as à l’œil, puck !
J’ai diffusé ton portrait-robot à l’étage au-dessous.
Oh, on t-a !
L’ami avec qui tu parlais, Christiane, au lieu d’écouter le conférencier, c’était Hector dont tu disais pis que pendre au sujet de nos balades, l’autre jour.
Rien.
On verra demain matin.
J’ai souffert.
Pas d’effet secondaire.
L’incompréhensible dans le tapis ou le désir du texte
(Sur Henry James)
Arnaud Rykner
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00514935/document
bonsoir
pour mémoires, les hérudits d’urubus :
– Le Motif dans le tapis, traduit par S.-E. Laboureur, Revue de Genève, 30.2 (décembre 1922–février 1923), p. 693–701, 42–65, 185–201.
– L’Image du tapis, traduit et présenté par Marie Canavaggia, Paris, Pierre Horay, 1957 ; réédition dans L’Élève : et autres nouvelles, Paris, UGE, coll. « 10/18 » no 147, 1983
– L’Image dans le tapis, traduit par Benoît Peeters, Paris, Éditions de L’Équinoxe, 1984 ; réédition, Paris, Seuil, coll. « Points. Roman » no 213, 1985
– Le Motif dans le tapis, traduit par Élodie Vialleton, Arles, Actes Sud, coll. « Babel » no 261, 1997
– L’Image dans le tapis, traduit par Fabrice Hugot, Paris, Criterion, 1991 ; réédition, Paris, Groupe Privat/Le Rocher, coll. « Motifs » no 332, 2009
– Le Motif dans le tapis, traduit par Jean Pavans, Paris, Flammarion, coll. « Garnier-Flammarion » no 1181, 2004 ; réédition dans Nouvelles complètes, tome III, Paris, Éditions de la Différence, 2008 ; réédition dans Le Motif dans le tapis : et onze autres nouvelles, Paris, La Différence, coll. « Minos » n° 90, 2012
– Le Motif dans le tapis, traduit par Pierre Fontaney, dans Nouvelles complètes, tome III, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2011 ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio 2 euros » no 6414, 2018
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Alors, les p’tits gars ?… on veut se la rejouer querelle des anciens vs modernes, ou janssen vs moderna ? Hein ?!§!§!
eh bé, bravo à l’auteur de cette fiche wiki !… il est certain que la rdl n’avait rien préparé à son sujet pour le saluer. Pas vrai, etalii ? ça étonne…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Fourniret
c’est un peu con comme un erdélien de ne rien vouloir savoir des critiques (ni des psys professionnels)
« Les œuvres dont traitent ces critiques français sont, pour l’essentiel, The Figure in the Carpet, In the Cage, The Turn of the Screw, The Beast in the Jungle, et The Ambassadors. Ces critiques sont, le plus souvent, des psychanalystes — Didier Anzieu, J.-B. Pontalis, Bernard Pingaud, André Green. Il y a un philosophe accompagné d’un philosophe psychanalyste — Gilles Deleuze et Félix Guattari —, deux romanciers essayistes — Maurice Blanchotet et Philippe Sollers—, un essayiste traducteur — Pierre Leyris —, et une historienne, Mona Ozouf. Personne ne vise à une interprétation systématique de James. Personne n’entend proposer une organisation critique systématique. Cette réception fait cependant système.
https://journals.openedition.org/erea/554
« Qu’en pensez vous Closer, pour ou contre l’autodafé? »
B, pourquoi pensez-vous que je puisse éventuellement être en faveur d’un autodafé ?
Jazzi dit: « L’ami avec qui tu parlais, Christiane, au lieu d’écouter le conférencier, c’était Hector dont tu disais pis que pendre au sujet de nos balades, l’autre jour. »
Discret, intelligent, te connaissant bien. Ravie d’avoir rencontré cet homme énigmatique.
Tout le monde aura remarqué que le premier commentaire de Popaul est pour la photo !
Il se moque bien des soixante-quinze feuillets…
Moi aussi d’ailleurs.
Puck,
Ce Pedro et son père, belle complicité mais les rires sont pénibles.
Il faudrait peut être en revenir aux fondamentaux théologiques de la kénose, pour pouvoir mieux en discuter. A cette fin je suggère à l’herdélie et notamment à etalii, de bien vouloir se cultiver un minimum :
————–
Kénose vient du verbe grec kénoô (κενόω), qui signifie « vider », « se dépouiller de soi-même ». Ce terme exprime le fait que Dieu se dépouille de certains attributs de sa divinité, selon une interprétation de l’Épître aux Philippiens ci-dessus. Un autre mot de la langue française a la même racine : akène, une sorte de fruit ou de graine qui ne peut pas s’ouvrir (se vider) tout seul. Cette idée de grain et de fruit apparaît régulièrement4 dans les Évangiles : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit ». Le concept de dépouillement peut aussi s’appliquer à l’image évangélique et biblique de la cruche qui se brise, et qui perd l’eau qu’elle contenait ». Pour aller plus loin : https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9nose
Bàv,
Puck,
La femme sans visage aux longues jambes, c’est Martine Frank, sa compagne. Accoudée entre les coussins sur un vieux canapé recouvert d’un tapis indien. Photographe de talent.
depuis le temps que les erdéliens se cherchent, que n’ont-ils rappelé ici Deleuze?
« C’est que James fait partie de ces écrivains pris dans un devenir-femme irrésistible. »
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance/deleuze-et-la-litterature-24-henry-james-lart-du
La femme sans visage aux longues jambes, c’est Martine Frank, sa compagne
Une invite à participer à un fantasme de coït intercrural, peut-être ?…
Petit rappel pour etalii/txfldg, des foik’elle en aurait oublié la pratique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Co%C3%AFt_intercrural
incapable d’identifier le tapis de la photo comme indien (je n’en vends pas non plus) je trouve cette photo (le rapport jambes-visage au secret-) superbe;aussi ne l’avais-je pas oubliée ;mais avec quel billet? Ce pourrait être intéressant à comparer!
Ne vous prenez pas les pieds dans.
Pour aller plus loin, le soir, @ etalii, cf. Pratiques et rapports
-> Préliminaires
Hélicobite Massage érotique Stimulation des tétons Vocalisation copulatoire Sex-toy
-> Masturbation
Branlette espagnole/Cravate de notaire
-> Orale
Fellation Autofellation Cunnilingus Autocunnilingus Anulingus Gorge profonde Irrumation
-> Vaginale
Cunnilingus Coït vaginal Stimulation vaginale
-> Anale
Anulingus Sodomie
-> En groupe
Double pénétration Gang bang Bukkake
-> BDSM
Ass to mouth Barebacking Bifle Bondage des testicules et torture du pénis Creampie Éjaculation faciale Felching Fist-fucking Gokkun Snowballing Sodurètre
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Pour la sodurètre, je n’ai jamais pu… Désolé de ne pouvoir vous en décrire le plaisir éventuel. Encore une limite à la littérature scientifique expérimentale,
Bàv,
Arrêtez de dire des cochonneries à et alii, JJJ !
C’est une dame respectable.
Pas une délurée comme Marie Sasseur, B ou rose…
je n’aurais jamais dit « femme sans visage »comme « la femme sans tête » ; mais c’est une question trop difficile à déplier à cette heure-ci et qui n’est pas pour ce blog
Rose délurée
https://youtu.be/X5Z-ujSlZ4o
pas du tout, jzmn, sous ses airs d’anti- lacanienne soufflant le chaud & le froid, c’est la pire des salopes a-délurée de l’herdélie qui soit. Croyez-moi, toutes les autres jeunes femmes à côté sont de très saintes respectables, même ma soeur, et c’est pet de le dire, mon frère.
Cette version niaiseuse est encore plus impayab’, jzmn et langoncet… Il faut leur administrer d’urgence de l’astra zénéca ! Bàv,
https://www.youtube.com/watch?v=Zz8co5HCPZg
bonsoir rose, je vais me coucher; j’espère que vous êtes dans votre assiette ;
et ferez de votre nuit à votre guise;
on m’a offert aujourd’hui de jolies roses rouges de jardin, déjà tout épanouies;elles n’iront pas jusqu’à dimanche, ni la fin de ce billet;
bonne nuit
une délurée
Une dévergondée, des fois, pour renouer avec ruisseau d’où je sors uniquement parce qu’ils ont été pollués sinon c’est presque à regretter d’en être sortie quand on sait ce qui se passe dans les vasques, les benitiers, les piscines privées, les bassins et autres rivages privatifs.
Closer, parce qu’en chacun sommeille un autodafeur. Il faut s’en défendre comme de la bêtise (pour ne pas dire autrechose ni paraitre mal-elevée.)
Et puis ce n’était pas une affirmation mais JK avait demandé à son ami de détruire ses manuscrits. Et comme il n’était pas le boute en train que d’aucuns espéraient découvrir en le lisant ou relisant, je pensais que pour ceux là ce put constituer une justification à la chose qu’il n’eut pas lui même l’opportunité de réaliser. Les fins de vie éloignent souvent ceux qui partent de leur milieu, de leurs biens et des moyens à transformer leurs dernières volontés en actes .
Puck
Si vous pouviez transmettre à pedro, si craquant quand il était petit au piano
https://youtu.be/3-GVRJr72LU
En ce qui concerne Feldman, il me semble que sa boutade concernait les oeuvres refusées. A vous d’écouter et d’entendre être. Voilà, Pour ou contre l’autodafé?
Peut-être.
Contre.
Et alii
J’fais c’qu’il faut pour.
C ce titre là que je cherchais pour rose délurée
https://youtu.be/9bZkp7q19f0
Bonne nuit
« Une invite à participer à un fantasme de coït intercrural, peut-être ? »
Quoi, dans l’impossibilité de regarder des belles jambes sans mettre en jeu un fantasme ?
13.5 — 5.19
renato
il y a manière et manière d’évoquer;celle de l’artiste me touche et c’est le propos du billet;
il est trop évident que le dénigrement du contributeur que vous reprenez est son propos!
je n’en ai pas moins revé ,et mon rêve sollicitait l’anglais ! de manière très habile!
bonne journée
Ds le coït intercrural manque la pénétration.
rose, faut pas lui en promettre.(jazzi)
Dormi, comme un sonneur.
Pedro, ce papa affreux et aimant 🧲 qu’il a eu.
L’émoticone, c le tel. qui l’a suggérée.
Bon jour.Jour d’hui, je lave mes carreaux. G 17 carreaux, dont un soufflé à la main, cassé mais je ne le change pas.
Martine Franck et Henri Cartier Bresson se sont aimés, chose inouïe et extraordinaire.
renato, je veux ajouter que je ne me déplacerais certainement pas pour suivre l’enseignement de ce JJJ et n’irais prendre avec lui aucune collation, quelle que soit la personne avec laquelle il serait a priori en compagnie !
rose,si certain-e-s comprenaient qu’ils doivent changer leurs piques! quant aux coeurs, !!
Elle exprime un nouveau mode de présence du Christ, qui n’est plus visible dans le monde terrestre, mais demeure présent dans les sacrements. Elle annonce également la venue du Saint-Esprit dix jours plus tard et la formation de l’Église à l’occasion de la fête de la Pentecôte. Elle préfigure enfin pour les chrétiens la vie éternelle.
L’Ascension est un élément essentiel de la foi chrétienne : elle est mentionnée explicitement, tant dans le Symbole des apôtres que dans le Symbole de Nicée-Constantinople et donc partagée par les catholiques, les orthodoxes (l’Ascension du Seigneur est une des Douze Grandes Fêtes), les protestants et les fidèles des Églises antéchalcédoniennes.
Le jeudi de l’Ascension est jour férié dans plusieurs pays et célébré chaque année entre le 30 avril et le 3 juin pour le calendrier grégorien. Pour les catholiques et les protestants, en 2021, l’Ascension est le jeudi 13 mai et en 2022 elle aura lieu le 26 mai. Pour les orthodoxes, c’est respectivement le 28 mai et le 10 juin. wiki
Combien de fois a-t-il reçu des coups de pied au derrière ou, pour le dire de façon plus savante, quelle a été la prévalence des algies périnéo-glutéales au cours de ses aventures ?
Toutes les réponses se trouvent dans un article publié en ligne le 10 avril 2021 dans la revue Progrès en Urologie. Il est signé de Gérard Amarenco. Ce spécialiste en neuro-urologie qui exerce à l’hôpital Tenon (Paris) s’est adjoint les services de deux de ses proches, également tintinophiles avertis, pour tenter de retrouver dans les vingt-trois albums les données se rapportant aux douleurs du périnée et de la région glutéale (fessière) de Tintin afin d’en déterminer la cause, les caractéristiques et les conséquences éventuelles.
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/05/11/tout-savoir-sur-les-douleurs-au-posterieur-de-tintin/
Un peu plus sur Martine Franck :
Visiblement 3J, vous ignorez la nécromicrozoophilie, l’amour des petits animaux morts. Vos perversions sont bien banales.
The Bostonians est un bien bon roman, absolument politiquement incorrect, où la bas bleue Olive Chancellor ne peut éviter que le binôme féministe qu’elle forme avec la brillante Verena Tarrant n’explose sous l’assaut conjugué des assiduités amoureuses et des coups de boutoirs intellectuels de Basil Ransom (=rançon), un conservateur sudiste qui lui ravira son trophée.
Étonnante modernité, en creux.
Le motif dans le tapis, c’est une expression erdelienne.
Faut déjà acquérir le langage, pour dépasser le sens.
13 mai 2021, encore du Proust.
Quelle motivation pour ne pas pratiquer l’autodafé
B ?
Le respect (ou la timidité) ?
La curiosité (des révélations croustillantes) ?
L’intérêt (on doit bien pouvoir en tirer quelque chose) ?
Un mélange des trois, autre chose encore ?
Oui, encore Proust…
Le motif dans le tapis, au-delà d’un entre-soi pseudo-psycho-artistique, erdelien, le saviez-vous, c’est aussi la clé d’une énigme romanesque passoulinienne.
13 mai 2021, Ascension, le ciel est plein de pluie.
Le motif dans le tapis, les jambes de Martine sur la moquette.
Passou, aura-t-on un jour l’essplication de ce qui s’est dit, dans cette conversation entre vous et le joueur d’échecs, une conversation d’ hommes, une confidence qu’aurait faite HCB a un critique littéraire, et à peine évoquée dans votre bio, mais qui n’échappe pas à une lecture » intéressée » lol.
13 mai 2021, 8h03
Ah, s’ cusez, HCB n’était pas le joueur d’échecs, confuse dans les bios.
13.5.21 8h23
envie de donner l’heure.
The Figure in the Carpet, ici :
la nouvelle de James « le dessin sur le tapis » est à mettre en parallèle avec « les bafouilles d’Aspern ».
dans l’un c’est les critiques qui ramassent et dans l’autre les biographes : heureusement passou il a une 3ème casquette d’historien.
« Regrets éternels. »
les 2 derniers mots de l’articlapassou sont bouleversants, ils sont comme un cri, une douleur, la souffrance de celui qui découvre un tapis sans motif, un tapis entièrement blanc sans la moindre petite tache qui permettrait un début d’interprétation.
dans ce cas le mieux est d’y renverser sa tasse de café : « oupss désolé, je suis vraiment confus, je paierai le dégraissage bien sûr… mais là ! regardez ! la tache de café semble représenter quelque chose, mais oui ! saperlipopette ! cela expliquerait pourquoi l’auteur a… »
qui m’a dit déjà, ici même, qu’il n’y avait pas de métaphysique dans la littérature ?
après 1200 commentaires sur Kafka, quelqu’un nous pond : non, il n’y a pas de métaphysique dans la littérature…
Ceci ce n’est pas un tapis, mais il nous vient d’Ispahan, haut lieu du tapis persan :
M’en vais 24 heures et me retrouve en Proustland, comme souvent, ces 75 feuillets, bon. Je verrai.
Faites gaffe, JJJ,
avec tendinite, très peu de ces pratiques que vous énumérez ne me semblent indiquées.
Ceci dit, tout ça tourne en rond.
je veux dire, de Proust à Kafka et Henry James, et retour, c’est l’esprit qui souffle et s’essouffle.
Heureusement, HCB, la photo, le tapis…
Quelle motivation pour ne pas pratiquer l’autodafé
B ?
Je ne sais pas, on dit dans certains pays que chacun est une bibliothèque et y en a qui s’immole et qui foute le feu à d’autres, ce qui vous en conviendrez entrave la transmission orale. Si cette transmission n’embrassait que les agents infectieux nous n’y verrions rien à redire encore que religion nous enseigne que la vie, c’est sacrée. A t on dans ces conditions qui sont les nôtres le droit d’y attenter.
Pack, je vais vous paraitre et aux autres un peu débile mais je n’ai jamais vraiment compris ce que signifie métaphysique et ainsi, donc, jamais eu accès à la métaphysique. Est ce :
1 une exclamation , mais ta physique!
2 une interrogation, mais, ta physique?
3 une exhortation, mets ta physique .
4 une faute d’orthographe , mais ton physique etc
Mieux vaut discerner un motif dans le tapis que se prendre le tapis dans la figure.
On se prend les pieds dans le motif faute d’alibi convaincant.
De la revue en ligne AOC :
L’éthique en partage – en hommage à Jacques Bouveresse
Par Pascal Engel
Importateur de la philosophie du cercle de Vienne et de la philosophie analytique de langue anglaise en France, spécialiste de Wittgenstein et de la philosophie du langage, Jacques Bouveresse s’est éteint ce dimanche 9 mai à l’âge de 80 ans. À rebours d’une construction de la pensée à coups de thèses assénées, et autres mythologies de l’intelligentsia française, le philosophe s’était affirmé comme un modèle de sobriété et d’honnêteté intellectuelles. Par cette posture entièrement tournée vers la sagesse, il incarnait ce que la philosophie peut avoir de meilleur.
Dans l’un de ses essais les plus brillants, Le philosophe chez les autophages (1984), Jacques Bouveresse se livre à un constat implacable de la manière dont la philosophie, particulièrement en France, n’a pas cessé de se déposséder d’elle-même et de sortir de soi, jusqu’à n’être plus qu’une baudruche vide.
Il ne faisait à l’époque que constater un mouvement qui s’était amorcé avec ce qu’on a appelé le post-modernisme, dont la France peut s’enorgueillir d’avoir constitué le poste avancé. Mais derrière les matinées structuralistes et les goûters heideggeriens auxquels Bouveresse et quelques-uns de ses élèves assistèrent consternés, un autre acide puissant, et qui venait de plus loin, de chez Sartre, venait corroder la philosophie : l’idée que toute activité intellectuelle est nécessairement politique.
Bouveresse la rencontra chez Althusser et ses disciples, qui se réclamaient de la « lutte des classes dans la théorie », et qui, au nom du prolétariat, décrétaient que le positivisme logique et tout ce qui pouvait y ressembler, comme la logique et la philosophie analytique, étaient les représentants de la pensée la plus réactionnaire. Il la rencontra chez Derrida, qui prétendait élargir le projet de Heidegger de déconstruire la métaphysique et tout le reste avec, puis chez Foucault, pour qui se conformer à la raison est une forme d’obéissance à la police et à toutes les formes de pouvoir et de normes, forcément répressives.
Contre ces déclarations de guerre et cette surenchère permanente, Bouveresse proposa sa propre politique intellectuelle, celle du respect de la vérité, de la sobriété et de l’honnêteté. Là où ses contemporains ne lisaient pas au-delà de Nietzsche, de Marx et de Lacan, et n’entendaient pas outre-Rhin d’autres voix que celles qui venaient de Königsberg, de Iéna et de Fribourg en Brisgau, il alla chercher ses modèles du côté de Vienne et de Cambridge, chez Wittgenstein, et les penseurs du Cercle de Vienne, mais aussi chez les grands écrivains autrichiens, Kraus et Musil, qui furent ses maîtres tout autant que Frege, Russell, Carnap, Schlick et Gödel.
En les lisant et en les commentant il accomplissait un double mouvement : d’un côté, il proposait, sur le modèle krausien, une critique, souvent sur le ton satirique, de la culture de son époque, de l’intrusion du journalisme et du sensationnalisme dans tous les secteurs de l’esprit, et de l’autre il entendait opérer une véritable réforme intellectuelle et morale, en retrouvant l’inspiration rationaliste qu’avait perdue la philosophie française en subissant les assauts des Anti-lumières existentialistes, post-structuralistes, puis post-foucaldiennes.
Cette inspiration lui venait tout autant de la tradition française de la philosophie des sciences, celle de Herbrand, de Cavaillès, de Canguilhem, de Vuillemin et de Granger, que de la tradition de la philosophie analytique anglo-saxonne, qu’il défendit toujours, mais au sein de laquelle il se sentait bien moins à l’aise que dans ses racines autrichiennes. Il proclame dans l’un de ses essais qu’il se sent « so very unFrench », mais il aurait pu dire aussi qu’il se sentait « very unEnglish » et « so very unAmerican ».
On peut refuser, comme lui, de souscrire au relativisme linguistique qui veut que la pensée soit nécessairement et exclusivement le produit d’une langue, et se sentir néanmoins plus à l’aise dans une langue que dans une autre. Il appréciait le projet de Leibniz et de Couturat de formuler une langue universelle et de trouver avec la logique un alphabet des pensées humaines, mais il pensait, comme Wittgenstein, qu’on parle avant tout dans sa langue, celle de tous les jours, et que les limites de notre langage sont celles de notre monde.
Le refus de la politisation de la philosophie n’impliquait pas pour Bouveresse une forme d’idéalisme apolitique à la Thomas Mann ou de désir de retrouver la tour d’ivoire. Il ne rejetait pas l’idée qu’on travaille toujours, même dans le domaine de la pensée pure et de la logique, au sein d’un monde social et que le rôle de l’intellectuel est de prendre parti contre toutes les formes d’injustice. Mais il ne voulait épouser ni le modèle de l’intellectuel universel à la Benda ou à la Sartre, ni celui de l’intellectuel « spécifique » dont rêvait Foucault, encore moins celui du militant.
Il savait distinguer les sphères, et citait souvent Russell, qui ne voyait pas de relation spéciale entre ses travaux en logique et ses engagements politiques pacifistes. Il se retrouvait dans le projet de Bourdieu d’une critique de la domination dans les formes culturelles, et bien souvent il l’a accompagné dans ses combats.
Mais il ne voulait pas aborder cette critique à la manière sociologique, en cherchant à démonter les rouages et les mécanismes sociaux de l’exclusion. Il la pratiquait plutôt à la manière ironique du Viennois qu’il était, et cette distance, qui lui faisait refuser toute forme de slogan ou de programme, l’a profondément distingué de ceux de ses contemporains qui prétendaient refonder la philosophie sur quelque socle extérieur à elle. »
La ’pataphysique plutôt que la métaphysique — au moins on peut compter sur des amusants compagnons de voyage.
Oui, Jibé,
Le maître des lieux offre souvent par une photo la possibilité d’une île loin du ressac sans fin des marées.
Comme l’écrit Jacques-Pierre Alerte dans « L’Homme du silence » (Seuil) :
« J’ai toujours pensé que l’âme était une pièce nue sous les combles, avec les lattes pourries d’un vieux plancher, des trous de souris et des lambeaux de papier peint avec motifs de héron. Le calme et la tranquillité poussiéreuse d’une âme. Ce qui ne suscitait rien qu’un sentiment d’abandon et la plainte du vent sur les ardoises, le bois poreux qui travaille sous le vent, les bruits lointains d’une plage, des bouffées d’odeurs sèches. L’aube qui travaille doucement, la lumière intérieure par les ouvertures des vasistas. »
Jacques-Pierre Amette
Puisqu’il est question de Marcel Proust , une modeste contribution. Le site » En attendant Nadeau » a fait l’éloge des » Souvenirs militaires de la grande guerre » de Charles Vildrac ( ed Claire Paulhan ) L’ouvrage , très éruditement introduit et annoté par Georges Monnet semble tout à fait intéressant et ,je n’ ai fait que le parcourir. Page 153 ,apparaît Reynaldo Hahn. Vildrac dresse un procès complexe de Reynaldo Hahn : » Un curieux personnage ,le compositeur Reynaldo Hahn , engagé pour la durée de la guerre occupait un poste de tout repos . Il était attaché au général Valledan qui commandait notre brigade » ( il faut lire ce passage avec distance comme une certaine hostilité du soldat combattant face à un soldat moins exposé) …Reynaldo Hahn ,médiocre auteur d’opérette , était un excellent pianiste pianiste et Rouchaud ( un ami de Vildrac , violoniste ) entreprit de faire de la musique avec lui pour quelques amis. .. Reynaldo Hahn nous régala de Mozart ,qui nous entendîmes la sonate pour piano et violon de César Franck. »
The Figure in the Carpet
« motif » ne convient pas car il faudrait dire alors Le motif Du tapis.
Figure = silhouette, personnage ou… figure !
S’agissant d’un tapis persan, le mot « image » sonne comme une provocation chrétienne faite à l’Islam ?
S’agit-il de retrouver dans la motif abstrait et répétitif le propre visage de Dieu ?
Brinqueballe offre de la revue en ligne AOC :
L’éthique en partage – en hommage à Jacques Bouveresse, un texte magnifique de Pascal Engel.
Merci, Brinqueballe pour ce partage lumineux.
« Heureusement, HCB, la photo, le tapis… »
Mais elle aussi elle tourne en rond sur la RDL, Jibé !
Voir le premier commentaire de renato qui, lui de même, fait régulièrement tourner les siennes…
Tapis Qum* :
https://www.zarineh.it/wp-content/uploads/2021/02/products-sessione_studio_2-184-1_copy.jpg
* Qum est la plus ancienne ville sainte de l’Islam chiite, la preuve des implantations humaines dans sa région remonte au 5ème millénaire avant JC. C’est donc une ville riche en histoire et en monuments splendides comme le sanctuaire de Masumeh ou l’imposante mosquée de Hazrate Fatemah.
Oh merci Brinqueballe!
Un autre hommage à Jacques Bouveresse, celui de sa continuatrice au Collège de France, Claudine Tiercelin.
L’émotif des images sur le tapis israélien !
https://www.leparisien.fr/international/affrontements-en-israel-le-lynchage-dun-homme-montre-en-direct-a-la-television-13-05-2021-D5XQGXX6XRDN7I62B4MRJBJVRY.php
Tapis Qum avec animaux :
https://www.moranditappeti.it/immagini_tappeti/hi-res/5803.png
Je n’ai pas envie, mille excuses à notre hôte, de me plonger dans ces soixante-quinze feuillets. Par amour de la Recherche, disons une et indivisible, de la même manière que lorsque je visite un monument, je ne consacre pas plus de deux minutes chrono aux fondations, pour mieux admirer les élévations. J’ai sans doute tort, mais qu’importe, puisqu’il y a des Jean-Yves Tadié qui font le boulot…
Le Bouveresse est-il dissoluble dans les hommages ?
Merci, Brinqueballe pour ces mots de Claudine Tiercelin. Jacques Bouveresse a pressenti une belle harmonie entre leur pensée, une sorte de correspondance étonnante.
Peu de jours avant sa mort, Wittgenstein écrivait à Norman Malcolm, un de ses plus proches amis : « Il vient de m’arriver une chose extraordinaire. Depuis un mois je me suis soudainement trouvé en état de reprendre mes recherches, et j’avais eu la certitude que cela ne pourrait jamais plus se produire à nouveau. » (« Ludwig Wittgenstein: A Memoir »)…
Et pour clore cet échange matinal par une note gaie, un autre souvenir. Pendant la Seconde Guerre, Wittgenstein demanda à N.Malcolm de lui envoyer des romans policiers, ceux édités à bas prix par « Street and Smith » :
« Ce serait épatant que tu puisses m’envoyer des polars. A présent c’est un produit rare et sans toi je ferais maigre pitance. Quelle nourriture ! Riche en calories et en vitamines mentales ! […] car moi je dis : si les USA ne nous fournissent plus en polars, nous ne pouvons plus les fournir en philosophie, et à ce petit jeu-là, c’est finalement l’Amérique qui va y perdre, vu ? » (traduction en français par P.-Y. Petillon)
De Wittgenstein je retiens ces ultimes mots du « Tractatus » : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. »
Invitation au silence, donc, sur ce qui est inexprimable…
Bon, après le ramassage des filets de la nuit, je vois que les hameçons ont bien fonctionné… Ast’heure, va falloir nettoyer toutes les taches de sperme sur la moquette
K2R1 – @ Faites gaffe, JJJ, avec tendinite, très peu de ces pratiques que vous énumérez ne me semblent indiquées. => c le contraire, ce sont les pratiques indiquées qui expliquent la tendinite…
K2R2 – @ dans l’impossibilité de regarder des belles jambes sans mettre en jeu un fantasme ?
Ceusses qui ont des pulsions et ceusses qui n’en ont pas, en regardant certaines images sous les tapis – le soleil de l’acier.
K2R3 @ Visiblement 3J, vous ignorez la nécromicrozoophilie, l’amour des petits animaux morts. Vos perversions sont bien banales => Les vôtres, en revanche, sont très originales, et n’en avais jamais douté… J’aurais un plan pour vous achalander en petites bêtes mortes toute l’année… J’imagine qu’elles se font rares en Irlande et que tels de vos plaisirs demeurent relativement inassouvis. Je reste à votre dispo.
K2R4 @ Ds le coït intercrural manque la pénétration. – rose, faut pas lui en promettre(jazzi) => oui, et c’est bien le but de la manœuvre. Voilà une technique révolutionnaire satisfaisante pour prévenir les ravages de la dominiation masculine, les MST, les grossesses non désirées et les violences intra-familiales comorbides. Hommes féministes et femmes aspirantes, apprenez à la maîtriser en commun !…
K2R5 @ quelle a été la prévalence des algies périnéo-glutéales au cours de ses aventures ?
Kékadi, la Tintine ?…- Et on vient nous parler d’une dame respectable ?… Mais nous serions des nabots lacaniens à côté d’une créature aussi dépravée !
K2R6 @ je ne me déplacerais certainement pas pour suivre l’enseignement de ce JJJ et n’irais prendre avec lui aucune collation => … qui, en plus et de surcroît, nous la joue mijaurée… !
Bàv 🙂 (13.5.2021_10.09)
Attention à la chute des Icares sur le lino… Les Ascensions trop proches du soleil se paient tôt ou tard…, car la cire dégouline vite fait… Macache !… après, pour rattraper les taches, les Kadeuzères s’avèrent inefficaces, je ne le savions que trop.
3j c’est pas bien se livrer à des expériences de ce genre avec les personnes qui viennent ici de bonne foi en toute honnêteté.
sinon, si vous voulez rester dans un cadre purement littéraire, vous pouvez toujours imaginer une version raccourcie de Mme Bovary dans laquelle au lieu de se taper ses amants les uns après les autres se les taperait tous en même temps dans le cadre d’une affinité à la pluralité genre C. Millet, ce qui donnerait un Mme Bovary qui tiendrait dans une vingtaine de pages.
vous me suivez ? faut rester littéraire mon grand et pas partir dans tous les sens dans l’unique but de vous donner l’impression d’exister un brin !
Restons littéraires et rapprochons Les Jambes de Martine de la Lamia de Keats.
Merci Bqblle, pour nous avoir copié-collé le papier de Pascal Engel, car on est très frustré quand on n’est pas abonné à l’AOC. C’est d’ailleurs le but de leur jeu.
Voici un papier très honnête qui dit parfaitement la modestie, l’ironie et la démarche du projet de Bouveresse comme « philosophe » cosmopolite, de métier revendiqué. Et l’hommage de Claudine Tiercelin en est un bon complément. Bàv,
Jean -Yves Tadié : » Oubliez un peu Proust… »
Dans Bibliobs, j’ai trouvé cet entretien avec Tadié.
A la question :pourquoi est-il si commenté ?
Tadié répond : »Incontestablement, il faut bien qu’il y ait une raison objective. Proust crée chez son lecteur un besoin irrépressible de s’exprimer. De même qu’il était un admirable auditeur de musique et de conversation, cet homme qui savait tellement écouter, c’est comme s’il nous écoutait encore. Il a ce génie de nous avoir compris à l’avance, de savoir mieux que nous ce que nous éprouvons. Cela explique le nombre peut-être excessif de publications, de gens qui ont eu l’impression de se retrouver tout entier dans la «Recherche». Et c’est pour ça aussi que les gens ont l’impression que ce qu’ils disent est nouveau: parce qu’ils n’ont tout simplement pas encore publié de livre sur le sujet.
Je connais à vrai dire peu d’écrivains qui suscitent un tel élan. Certains auteurs vous gèlent. Mallarmé, par exemple, ne suscite pas un tel besoin de parler. Chez les Anglais, Joyce joue ce rôle. Mais cela tient au plaisir de ses énigmes intellectuelles. Joyce, c’est du sudoku. Chez Baudelaire, il y a toujours un vers qui correspond à votre situation. Quand elle est désastreuse, tout du moins. Quand tout va bien, on n’a pas besoin de se chercher des références littéraires.
Quand on me désigne comme un spécialiste de Proust, ce que j’essaie d’éviter, il y a toujours quelqu’un qui s’écrie : «Ah, moi, j’ai découvert Proust à 27 ans en Allemagne, ma tante venait de mourir et j’avais retrouvé un vieil ours en peluche dans la malle de ma grand-mère, c’était bouleversant et tout à coup j’ai découvert « Du côté de chez Swann ».» Et qui m’explique pendant des heures ce qu’il y a dedans. Ca m’est arrivé bien des fois. C’est pour ça que j’interdis qu’on me présente ainsi. Ca entraîne des catastrophes dans les conversations.
Ce sentiment explique peut-être le nombre excessif des publications. J’ai eu des élèves qui ont fini par m’expliquer qu’ils risquaient de ne faire qu’une compilation de sources, que trop de choses ont été écrites sur leur sujet. Je me suis parfois laissé attendrir par des jeunes gens qui m’assuraient, en dépit de mes mises en garde, que tel ou tel travail serait original – bien entendu, à l’arrivée, il l’était rarement. Si on souhaite se consacrer à la recherche en littérature, il faut considérer toute la carte. Et je vous assure que les sujets ne manquent pas. Si j’avais un conseil à donner aux jeunes chercheurs et écrivains, c’est: oubliez un peu Proust. Occupez-vous de Dumas père. »
comment peut-on lire sans tapis persan?
C’est fou ces fêtes religieuses qui scandent nos emplois du temps !
Faute de pratiques cultuelles on en perçoit plus très bien le sens…
Alors que la situation s’enflamme en Palestine en plein ramadan ?
Pour ceux qui ne connaîtraient pas et/ou qui n’auraient pas fréquenté le blog de Dexter autrefois, il s’agit de la femme-serpent (beaucoup plus que cela, mais cela explique le rapport avec l’image)
« pourquoi est-il si commenté ? »
Je crois me souvenir d’un précédent billet de Passou où il nous disait que l’écrivain le plus commenté c’était… Kafka, Paul ?
sinon comme hommage, celui d’Engels c’est bien.
sûr qu’il y avait une petite famille autour de Bouveresse. après c’est comme dans toutes les familles, il y a les proches, les moins proches et les autres. j’imaginais pas que la disparition de ce type me toucherait autant, c’est comme voir disparaitre toute une partie de son existence.
ça m’a fait repenser au surnom que m’avait donné pedro : le pétomane, sous entendu clui qui veut péter plus haut que son cul. Sur ce coup c’était plutôt bien vu parce qu’il y a les savants, les érudits, et puis les autres, les « p’tits lecteurs » qui essaient de comprendre comme ils peuvent avec les moyens du bord, malgré toute les efforts et leur bonne volonté ils sont condamnés à la pétomanie : lire une fois l’hsq c’est normal, le relire 3 fois on devient un peu pétomane, passer une grande partie à le lire en suivant l’enseignement de Cometti à Aix dans le but de devenir ein gross epistémolog et là on devient forcément ein gross pétomane :
https://www.college-de-france.fr/site/claudine-tiercelin/symposium-2013-05-27-11h30.htm
Merci Puck de me renvoyer à ma modeste mission. Si vous le permettez, -et sauf à devoir vous navrer-, je trouve qu’on n’a pas assez analysé l’œuvre de Mme Millet à sa juste valeur littéraire, et fait trop semblant de ne pas vouloir analyser Mme Bovary à l’aune de sa valeur purement pornographique.
Votre soudaine familiarité m’interroge, cher Dextre… Ne partageriez-vous pas ma quête légitime d’exister un brin dans ce monde virtuel qui nous est commun, par hasard ?
Bàv,
Mon post de travail, et al. :
https://renatornasabbia.blogspot.com/2013/07/my-desk.html.
[un bon anti-inflammatoire : Arthrocann gel]
« Occupez-vous de Dumas père »
Le parrain de la mafia littéraire !
Mon bureau est à peu près identique, renato !
Oui, Paul Edel, Jean-Yves Tadié est toujours un peu scandaleux dans ses propos(ici, demander « aux autres » d’oublier ce que lui n’a eu de cesse de rappeler, à savoir l’oeuvre proustienne), mais je crois que c’est précisément cela qui fait qu’on l’écoute avec autant d’attention. Un jour, je l’ai comparé avec Oriane de Guermantes, dont les Courvoisier attendent toujours, avec un frisson d’émoi, la « dernière », pour jouir du plaisir d’être scandalisés sans bien comprendre où réside le scandale…
« surnom que m’avait donné pedro : le pétomane »
Le copyright m’appartient, puck !
« Le pétomane de la pensée », disais-je exactement pour te qualifier.
Pablo n’a fait que me l’emprunter…
Occupez-vous de Dumas père.
Finalement, c’est peut-être un conseil si con que ça… J’ai jamais lu aucun des Dumas…
Mais par quoi commencer, les gars ? Hein, dites moi, toute honte bue. (nb / je suis souvent les bons conseils edéliens, faudrait pas croire, hormis ceux de puck, si versatiles et frelatés, bien entendu !)
Janssen J-J dit: à
Merci Bqblle, pour nous avoir copié-collé le papier de Pascal Engel, car on est très frustré quand on n’est pas abonné à l’AOC. C’est d’ailleurs le but de leur jeu.
Je l’ai copié à partir d’un « bouveréssien » de chez facebook qui l’a publié in extenso.
Claudine Tiercelin et Pacal engel sont pour moi des profeseurs au sens le plus noble de ce terme. Pour Bouveresse et la musique il s’agit d’un autre « professeur » ( grands amis depuis leurs khâgnes) de ces deux dernière personnes citées)dont le grand père est un compositeur de musique.
Bonne journée.
DE QUELQUES TAPIS/
http://2.bp.blogspot.com/_yuYCDRRb6-o/RcZgTTD4OfI/AAAAAAAAABU/a2_Z4FAcc3Y/s320/le+Divan+de+Freud.jpg
un « bouveréssien » de chez facebook
Suis assez stupéfait des hommages à J. Bouveresse venant du monde entier sur fb. Toujours mieux reconnu ailleurs que chez soi?
@ jzmn… adhoncq, en plus !… le puck aurait l’arrogance de nous jouer les coucous pétomanes, jzmn ?… dieu sait que je les aime pas, ces oiseaux-là, qui vont pond’ dans le nid des autres et vous donner des leçons de morale par en-dessus le marché…
Dites moi, jzmn, pourquoi « le parrain de la mafia littéraire » ? Merci, le cas échéant…
@ Bonjour CT, bienvenue !… on ne vous vois plus guère dans les paradges… Oserais’je vous demander, au nom de l’Herdélie, si vous avez bien avancé le roman autobiographique de la déchirure, auquel vous aviez fait allusion, voici qq temps ? Bàv,
Oh merci compositeur de musique!
Clopine, ce conseil s’adressait(Tadié le dit bien) uniquement aux étudiants cherchant un sujet de thèse, car le terrain proustien était déjà trop labouré, parcouru par les universitaires du monde entier(au japon, tres forts..) et les éléments et points de vue nouveaux quasiment impossibles à trouver ..Je me suis toujours demandé ce que la critique marxiste devait dire de cet auteur… genre Lukacs..
Jazzi dit: « Le Bouveresse est-il dissoluble dans les hommages ? »
J.Bouveresse ? Les témoignages de ceux qui l’ont connu sont en train de révéler l’homme autant que le penseur qu’il était, l’esprit dans lequel il écrivait et enseignait.
il s’agit d’un autre « professeur »
Qui a fait sa thèse à propos de Quine justement, celui-là même que la journaliste du nouvel Obs. nommait Quyle! 😉
( Tout ça pour em.erder racontpatavi!)
JJJ, merci de votre intérêt… Oui j’ai fini mon récit, qui n’est pas un roman, je l’ai envoyé à cinq ou six maisons d’édition. Ces dernières sont totalement submergées en ce moment (plus de 300 textes reçus par mois, quelle maison d’édition peut disposer de lecteurs pour une telle avalanche ?), j’ai reçu deux réponses. Une, polie et stéréotypée, de Gallimard (oui, j’avais osé, merci Jazzy…), l’autre, chaleureuse mais désolée pour moi, des éditions des Femmes. Le manuscrit est toujours là, je manque totalement d’idées de maisons d’édition que cela pourrait intéresser, et si je dois ou non attendre la fin de la vague Covid pour retenter le coup. Par contre, j’ai remanié le texte, l’ai (je crois) rendu plus « tendu », bref, je n’en rougis pas, ce qui est déjà une victoire pour qui me connaît. Et si jamais cela vous intéresse, vous pouvez vous adresser à moi via « clopinetrouillefou@gmail.com ». Vous pourrez alors le lire (eh oui, c’est un cadeau empoisonné) à deux conditions : ne pas le faire circuler au-dehors de vous, et… m’en dire ce que vous en pensez, sans fard (deuxième punition). Voilà, je ne vais pas trop bien mais j’essaie de tenir, sinon. Et cet après-midi, piscine, ahaha.
Bonjour Clopine!
à Vous qui êtes une lectrice de Bourdieu, je me permets de vous conseiller, si vous en avez le temps et l’envie, la lecture des textes que Jacques Bouveresse lui a consacrés.
D’abord un compte rendu de son essai :
https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/5578
dissoluble = dissous ? soluble ? solvant ? dissolvant ? dissolvable ? – Pour une lecture de Luckacs s/ Proust, jacques-pierre Alerte ( 🙂 ), je vous renvoie à la science de puck qui nous vend ce matin du Pascal Engels, croyant nous parler de Friedrich.
Qui pourrait nous effacer cette bien utile tache pétomaniaque sur les carreaux de rôz ?
Bàv, Ozamiandas, toujours là, caché en tapinois kilim …
Ensuite, toujours à propos de Bourdieu :
… suis ravi, Bqballe, que vous ayez cité le CR d’eveline pinto, qui souligne notamment ceci :
« Pierre Bourdieu était anti-relativiste, il croyait à l’universel. Jacques Bouveresse conçoit le devoir du philosophe comme un devoir de résistance au relativisme porté par l’idéologie du « pluralisme démocratique » propagé par les médias. Il pense comme Pierre Bourdieu que la connaissance est une des conditions de possibilité, nécessaire sans être suffisante, pour changer les choses ».-
Jacques Bouveresse à propos de Bourieu :
« Dans les conversations que nous avons eues au cours des dernières années, Bourdieu et moi, une des questions qui revenaient le plus souvent était justement celle de savoir à quoi pourrait ressembler aujourd’hui une forme d’idéalisme qui reste crédible, et qui le reste notamment après que les sciences sociales nous ont appris tout ce qu’elles savent. C’était notre problème à tous les deux et celui que nous essayions, chacun de notre côté et par des chemins différents, de résoudre, avec la conviction commune que la plupart des formes d’idéalisme qui sont aujourd’hui défendues ne sont pas crédibles, justement parce que nous savons aujourd’hui trop de choses qui les rendent, dans le meilleur des cas, essentiellement verbales, et, dans le pire, franchement suspectes. Une des choses qui ont le plus intéressé Bourdieu dans le travail que j’ai essayé de faire sur Musil était justement la critique de l’idéalisme et la recherche de ce que l’on peut appeler un idéalisme réaliste ou un réalisme idéaliste. Bourdieu a été accusé régulièrement de proposer des analyses du monde social qui ne peuvent conduire qu’au nihilisme et à un sentiment d’impuissance plus ou moins radicale. Mais ce qu’il cherchait et ce dont nous avons besoin aujourd’hui plus que jamais était, en réalité, exactement le contraire de cela : une forme d’idéalisme réaliste, appuyé sur la connaissance, plutôt que sur les désirs, les rêves, les grandes idées et les bonnes intentions.
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On ne devrait évidemment pas avoir à rappeler à son sujet qu’il était d’abord un homme de science et un des plus grands, qu’il n’a jamais transigé sur les exigences spécifiques qui font partie du métier de savant et que, contrairement à une autre chose qui lui a été maintes fois reprochée, il n’a jamais été tenté non plus de les confondre avec celles de l’action sociale et politique, qui sont d’une autre nature. Si je me permets d’insister sur ce point, c’est parce que le laxisme et la démagogie en matière de science n’ont jamais été, sur ce point, de son côté, mais plutôt de celui de ses adversaires. Je n’en veux pour preuve que le triste spectacle que nous ont infligé les journaux et les médias au lendemain de sa mort, celui d’un savant jugé la plupart du temps en toute bonne conscience et avec la plus grande assurance par des ignorants, des gens dont ceux qui ont une connaissance réelle de son œuvre pouvaient reconnaître au premier coup d’œil qu’ils ne l’avaient pas lu ou bien, s’ils avaient fait mine de le lire, ne l’avaient pas comprise, sans que l’on sache très bien si c’est parce qu’ils ne le pouvaient pas ou ne le voulaient pas. On ne peut voir là, malheureusement, qu’une confirmation supplémentaire du danger qu’il signalait au début de son cours. Il devient aujourd’hui de plus en plus difficile pour un homme de science d’être jugé en premier lieu par ses pairs et selon des critères essentiellement scientifiques. Ceux qui, comme il le faisait, revendiquent le droit de l’être sont aujourd’hui presque certains d’être accusés d’élitisme, d’arrogance et de mépris pour les gens ordinaires, un reproche qui, dans le cas d’un homme comme Bourdieu, est évidemment du plus haut comique. »
Lien cité supra.
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Je l’ai souvent entendu me dire, dans les dernières années, que le problème le plus difficile auquel sont aujourd’hui confrontés les gens comme nous était celui de la défense du professionnalisme contre l’espèce d’amateurisme généralisé qui, sous l’influence des médias et avec le concours d’une partie du monde intellectuel lui-même, a tendance à s’imposer de plus en plus comme la norme. On pourrait évoquer, à ce propos, la façon dont Musil décrivait la situation à la veille de la Première Guerre mondiale : la science, dit-il, commençait à se démoder et le temps de l’hostilité aux spécialistes avait déjà commencé. On peut penser qu’aujourd’hui la science est en train d’achever de se démoder et que l’hostilité aux spécialistes a atteint son maximum. Une idée qui se répand de plus en plus et qui passe pour particulièrement démocratique semble être, en tout cas, celle de l’égale dignité et de l’égale valeur de toutes les convictions et de toutes les croyances, qui interdit d’accorder un privilège quelconque à celles de la science, et en particulier des sciences humaines, aussi argumentées et justifiées qu’elles puissent être. Bourdieu s’indignait particulièrement de voir la sociologie invoquée régulièrement à l’appui de conceptions de cette sorte. Son dernier livre est l’œuvre d’un homme qui n’a jamais renoncé à croire à la science, à la contribution qu’elle est capable d’apporter non seulement à la connaissance objective, mais également à l’action, et à l’impossibilité de se passer des sciences sociales si l’on veut pouvoir transformer la réalité sociale. Mais, par les temps qui courent, il n’en faut évidemment pas beaucoup plus pour être considéré déjà comme scientiste.
à propos de Bourdieu!
Ces tapis sont magnifiques, Renato. Qui les tisse ? En quoi sont-ils faits ?
comment peut-on lire sans tapis persan?
Je ne m’ étais jamais posé la question mais je tiens une réponse!
Soie, Christiane.
« pourquoi « le parrain de la mafia littéraire » »
Pour « le syndicat » évoqué dans le précédent billet, JJJ.
Merci, B. Ils doivent être doux et moirés sous la lumière.
« une forme d’idéalisme réaliste, appuyé sur la connaissance, plutôt que sur les désirs, les rêves, les grandes idées et les bonnes intentions. »
Après « le positivisme logique », « l’idéalisme réaliste ». Tout cela pour remplacer la métaphysique et l’utopie ? Les temps sont au relativisme…
Merci Brinqueballe, oui, ça m’intéresse… Ce que j’ai particulièrement noté dans l’essai de Lahire sur Kafka, c’est le rapport entre la forme (les textes courts) et les nécessités qui l’ont fait naître (les deux boulots, à savoir les assurances et l’usine, le déchirement entre le destin attendu et la nécessité d’écrire, les déterminismes dus à la triple culture, le choix des opprimés – les employés du père en l’occurrence-, le renoncement au mariage, etc.)Kafka n’avait d’autre choix que les textes courts, et le recours au symbolique fantastique. Le travail de Lahire est en ce sens fascinant, n’en déplaise à… N’en déplaise tout court.
Après « le positivisme logique », « l’idéalisme réaliste ». Tout cela pour remplacer la métaphysique et l’utopie ? Les temps sont au relativisme…
Jazzi vous n’êtes visiblement pas fait pour la conceptualisation de vos pensées! 😉
Lisez l’œuvre de Claudine Tiercelin à propos des réalismes, son ciment des choses, par exemple.
(Conseil d’un petit fils de maçon…)
La nouvelle est un genre en soie.
Au XIXème, il y eut les feuilletons saucissonnés ds la presse écrite. Puis regroupés en volume comme le pratique Jacques Drillon.
Mais la nouvelle fut très prisée au XIXème, accompagnant le Naturalisme.
Tous s’y sont (sot) adonnés.
De De Maupassant à Stefan Zweig.!
Qui les tisse ?
Qui les noue ?
Des enfants.
Exploités.
Et ici, par l’ incontournable philosophe Pascal Engel, cette analyse des « réalismes ».
Pas de dissolution mais de la concentration Jazzi! 😉
Ozymandias, en tapinois, comme Rudolf mais sur le tapis, plutôt que sous
https://images.app.goo.gl/kHYsGfNKLFLC3XYVA
Qu’est qu’un kilim ?
Le mot « kilim » désigne les tapis tissés en laine. Alors que le tapis noué est doté d’un velours, le kilim est ras et la technique utilisée est proche de celle de la tapisserie.
La diversité des motifs est donc très large. Si 80% des kilims que nous proposons viennent de Turquie, nous avons aussi des pièces du Proche et Moyen Orient et de l’Europe de l’Est, avec des registres de motifs très différents propres à chaque région.
Les tapis chinois ont toujours été appréciés pour leurs couleurs harmonieuses et leurs motifs fleuris. Ces tapis sont souvent plus épais,
Märchen lais, fabliaux, sont les ancêtres de la nouvelle, snas oublier le Décameron de Boccace et les Contes de Canterbury de Chaucer. Puis c’eest le grand creux jusqu’au 19e effectivement. Dans le domaine « anglais », W Scott, Washinton Irving, E.A.Poe, N.Hawthorne sont les pionniers de la forme, ETA Hoffman pour l’Allemagne, Gogol, Tourgeniev, Tolstoï plus à l’est.
Mgie du verbe court, de l’anti-Proust. L’efficacité de Marez vs. les arabesques vaines de Neymar.
En tapinois kilim
« Jacques Bouveresse à propos de Bourieu »
Papate, perroquet de Engel, fait du bourre-pif, qui tourne au culte de la personnalité. A qui lui montre la lune, il regarde le doigt.
On peut concevoir que dans son approche intelligente de la logique, et d’un modèle de rigueur conceptuelle, M. Bouveresse se soit laisser séduire par une démarche qui bien que présentant toutes les garanties » scientifiques » selon lui, n’en reste pas moins basée sur une hypothèse qu’il se garde de réfuter : un rapport de domination.
Quoiqu’on en pense, le rapprochement entre la dure et la molle , on cause de science, reste une utopie.
Faut choisir son camp.
Contes de fées aussi.
Mais fabliaux, c un genre satirique proche du théâtre de tréteaux moyennageux.
Décaméron (fables de la Fontaine) c » moraliste. L »idée étant de tirer un enseignement.
Alors que la nouvelle, c’est un genre en soi, récit bref et enlevé à la chute surprenante.
Edgar Allan Poe, chez nos voisins de l’autre côté du channel.
C plutôt du mastic Janssen J-J.
Cinq finis. Suis pas rentable.
« Sciences dures est une expression populaire désignant dans un même ensemble les sciences de la nature et les sciences formelles. … à l’encontre des sciences exactes, qu’elle fait paraître comme inhumaines et rigides. »
EST CE QUE DES LARMES DE Krokodile sont des larmes réalistes ou des larmes kitsch?
Dans les sciences molles, y a l’intuition.
rose, on mapprit qu’il fallait parler de « sciences humaines et divines »;
j’en profite pour le dire parce que c’est le jour
« Ne partageriez-vous pas ma quête légitime d’exister un brin dans ce monde virtuel qui nous est commun, par hasard ? »
pas vraiment 3j, votre quête d’essister un brin semble se tourner vers les autres : exister aux yeux des autres, alors que ma quête d’exister un brin a toujours plus été un pb entre moi et moi.
pour le dire autrement; mon cher ami 3j, pour moi se pose toujours en premier la question de la « légitimité ».
on l’a vu dans les discussions sur Kafka et son manque de confiance vis à vis du lecteur (on retrouve cette même défiance pour la lecture et le lecteur chez Musil et Benjamin : je peux vous envoyer des extraits de leurs textes quasi similaires).
ce que j’aimais bien chez pedro c’était l’assurance avec laquelle il disait « vous ne savez pas ce qu’est l’art : moi seul sait ce que c’est ! », les « légitimes » de ce blog (MC, Edel, CP, x, Bloom etc…) n’ont pas besoin de balancer de telles affirmations : leur légitimité parle d’elle-même. Pour les autres ils leur faut trouver des petits arrangements, c’est que voyez-vous, nus vivons une époque assez « péremptoire ».
Ma foi je me souviens plus ce que je voulais vous dire, ah ouai : je crois au final que l’illégitimité peut parfois être une belle chose, tout au moins sa crainte qui ressemblerait à quelque chose de l’ordre de la pudeur, elle serait à notre raison ce que la pudeur est à nos sentiments.
Jazzi dit: à
« surnom que m’avait donné pedro : le pétomane »
Le copyright m’appartient, puck !
« Le pétomane de la pensée », disais-je exactement pour te qualifier.
Pablo n’a fait que me l’emprunter…
»
merci de me le rappeler Jazzi, t’es vraiment une sale petite peste, tu m’as si souvent poignardé dans le dos… mais je t’aime bien quand même.
tweet Zola:
mais j’ai déjà rendu hommage à Zola avec
Une figure génétique chez Zola ? La femme sans tête [1]
https://www.cairn.info/revue-romantisme-2007-4-page-107.htm
Kelly Basilio
Rose dit: « La nouvelle est un genre en soie. »
Un tapis volant pour aller au pays des mille et une nuits ?
Rose dit: « Qui les tisse ? Qui les noue ? Des enfants.
Exploités… »
Christiane
Oui.
Aux jardins d’Ispahan, dans les faubourgs de Mégara.
🙂
@Rose
Cf labor child and silk industry
Christiane
Et ce film qui se déroule ds un entresol en Belgique où les migrants afghans vivent pieds nus sur des tapis persans, et regardent passer les pieds des gens par leur vasistas.
Le titre ?
Le Pakistan, justement.
Aujourd’hui, l’Aïd el Fitr. Fin du ramadan.
Je ne sais, Rose. Mais celui-ci a fait la joie de DHH et de Lavande :
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=244741.html
Un secret est un roman autobiographique de Philippe Grimbert paru le 5 mai 2004 aux éditions Grasset et Fasquelle. Il a remporté le prix Goncourt des lycéens en 2004 et celui des lectrices de Elle en 2005.
En 2007, le roman est adapté au cinéma par Claude Miller.
Ce sont des tapis de Qum, christiane, Ils sont en soie ; savoir qui les a faits ce n’est pas évident, car ils sont anciens, généralement c’étaient l’œuvres de femmes (des Penelopes persanes).
Ville magnifique et très ancienne (ca. 5000 ans) sur les rivages du Qom en Iran qui fut longtemps résidence de l’Ayatollah Khomeini. Je l’ai visité lors du mariage d’une amie et camarade de cours. Ils ont servi je ne sais combien de plats, mais je ne me souviens que d’un délicieux riz aux noisettes et fruits secs (pistaches, amandes, écorces d’orange confites, baies rouges, carottes et safran).
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