de Pierre Assouline

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La République des livres
Le motif dans le tapis

Le motif dans le tapis

Pour tout écrivain qui s’intéresse aux écrivains, The Figure in the Carpet devrait être une boussole. Le moyen de ne pas perdre le nord dans le dédale d’une vie et les ombres et replis d’une œuvre. La revue londonienne Cosmopolis avait publié cette nouvelle de Henry James en 1896 mais elle n’a rien perdu de son caractère universel et intemporel. Il ne s’agit pas d’une « image » dans le tapis comme cela été parfois traduit, mais bien d’un « motif ». Quelque chose de complexe, tarabiscoté, indéchiffrable comme il s’en trouve au centre des tapis persans. Le narrateur, lui-même écrivain, cherche dans un roman le secret de son auteur, énigme qui a échappé aux lecteurs professionnels alors qu’elle se trouve en son centre comme dans l’écheveau des fils d’une tapisserie mentale.

La nouvelle, qui a inspiré des analyses à nombre de critiques littéraires, avait beaucoup marqué J.B. Pontalis. L’air de rien, du moins sans se pousser du col comme ses grands romans(Les Européens, Les bostoniennes, Les Ailes de la colombe, la Coupe d’or…), cette nouvelle est probablement l’oeuvre-clé de l’univers de Henry James dans la mesure où elle se déploie et s’enroule souterainement autour de la dimension du secret ; elle est elle-même le motif dissimulé au sein de son immense tapisserie littéraire.

Difficile de n’être pas hanté par le souvenir de cette fiction, l’une des plus éclatantes réussites de ce maitre de la nouvelle qu’était Henry James, en se plongeant dans Les Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard), aérolithe proustien dont le titre résonne aussi mystérieusement que Les Trente-neuf marches d’Alfred Hitchcock. La chose, qui vient de nous tomber dessus sans crier gare, était annoncée, espérée mais guère attendue depuis un bon demi-siècle. Pour tout rechercheur du temps perdu, elle constituait le Graal absolu, l’inaccessible étoile.

Rien moins que « le socle » de la Recherche du temps perdu selon Nathalie Mauriac Dyer qui en assure l’édition et l’érudition. Ce microcosme, où les proustologues côtoient les proustolâtres en les toisant de haut, avait tellement entendu parler de cette liasse de papiers que, au fil du temps, des thèses et des essais, la légende ajoutant au mythe, il n’y croyait plus. Il est vrai qu’il recèle rien moins que l’instant décisif au cours duquel en 1908 le Proust mondain, léger, papillonnant a osé se lancer vraiment dans l’édification de sa cathédrale de papier.

Dans sa préface, Jean-Yves Tadié, à qui rien de ce qui touche à Proust n’est étranger, emploie l’expression « moment sacré » pour évoquer le premier jaillissement du grand roman. C’est peu dire que les généticiens de la littérature, qui oeuvrent comme des archéologues sous des coules noires à capuchon de bénédictins, le guettent depuis 1954, date à laquelle Suzy Mante-Proust, descendante et ayant-droit, autorisa le jeune Bernard de Fallois (1926-2018), cet électron libre, à fouiller dans sa malle aux trésors où régnait un fabuleux désordre. Il en exhuma Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve.

En 1962, l’héritière donna à la Bibliothèque nationale toute cette paperasse miraculeuse ; or à l’examen , l’inventaire s’avérait incomplet car, sans le dire à quiconque, Bernard de Fallois en avait conservé par devers lui une partie dont les fameux « soixante-quinze feuillets » de la main du maître comportant les vrais prénoms des personnages qui l’avaient inspiré : sa mère, sa grand-mère, son oncle pas encore swannisé…. Ce nouvel opus, les lecteurs fondus de proustisme s’y royaumeront de même que ceux que le marcellisme fascine. Les uns n’en ont que pour le texte, les autres pour l’homme mais quoi qu’ils en disent, ils sont tous des religionnaires d’un même culte.

Cela faisait donc des dizaines d’années que les chercheurs de France et d’ailleurs (la seule Internationale qui nous reste) les cherchaient partout, et que Bernard de Fallois devenu un grand éditeur les regardait s’agiter vainement en tous sens sans rien dire, tout à sa secrète volupté d’être le seul au monde à jouir, en mystique de cette graphie, de la lecture et du toucher des précieux papiers. Un passe-temps assez pervers quand on y pense. Il avait exprimé formellement l’intention de mettre à la disposition des chercheurs l’ensemble des archives qu’il avait rassemblées afin de conjurer le spectre  de leur dispersion aux enchères et faire connaître plus complètement l’œuvre de Proust ; mais que ne l’a-t-il fait de son vivant depuis les années 50, lui qui était parfaitement au fait de toutes les questions sans réponse que se posent les spécialistes ?

Un jour, il faudra aussi s’employer à déchiffrer le motif dans le tapis de cet homme de qualités, intellectuellement l’un des plus séduisants des éditeurs parisiens et des rares avec Maurice Nadeau et Christian Bourgois avec qui on pouvait parler du contenu des livres une fois séparé du bruit qu’ils font car un absolu de la littérature les guidait, Fallois étant aussi proustien que simenonien mais pas le moins complexe. D’ailleurs, dans le No 1 du Bulletin de la société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray (1950), il était présenté parmi les membres de fondation comme “Fallois, archiviste”. Dans les Soixante-Quinze feuillets, ses papiers Proust sont désignés sous le titre d’«Archives Fallois », ce qui sonne comme la « grotte Cosquer », l’usage voulant qu’une découverte soit nommée du nom de son inventeur. Peut-on rêver plus belle et plus éternelle consécration ?

James Joyce avait introduit tant de devinettes et d’énigmes dans son Ulysses qu’il y voyait un gisement de nature à occuper des érudits pendant des siècles. L’avenir lui a donné raison. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, prédisait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Proust aurait pu en dire autant. Inutile d’imaginer ce que les deux hommes se seraient confiés à ce sujet s’ils s’étaient rencontrés car la rencontre a effectivement eu lieu. Une seule fois à dîner à l’hôtel Majestic le 18 mai 1922. Un flop que cette réunion au sommet ! Le parisien a demandé à l’Irlandais s’il connaissait un certain duc (« Non ») ; Mrs Schiff, hôtesse de cette mondanité, a demandé à l’asthmatique s’il avait lu Ulysses au moins en partie (« Non »).

Ils ont bien essayé d’aller au-delà de cette double négation, certes laconique mais d’autant plus remarquable que le fameux roman s’achève par un grand « OUI », mais sans trop s’aventurer dans l’exégèse narratologique : Proust s’étant plaint de ses maux d’estomac, Joyce, qui était déjà bourré à son arrivée au banquet, a déploré sa vue de plus en plus déficiente et voilà tout. L’histoire littéraire est peut-être passée à côté d’une discussion de marchands de tapis mais non sans motifs. Regrets éternels.

(« Martine’s Legs » photo Henri Cartier-Bresson  et « Bibi au restaurant, Cap d’Antibes » photo Jacques-Henri Lartigue)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 406 Réponses pour Le motif dans le tapis

Janssen J-J dit: à

je croyais que SMS était barrée aux Bahamas pour quatre jours, et avait oublié son smartphone… J’ai encore dû mal lire.
Faut dire que les invectives lui auraient manqué, sans doute. Suis toujours d’une telle naïveté…
Quelle pauvre vie !… Ne pas pouvoir injurier qq un, une fois par jour !…
Mais où est l’amour dans toussa,jzmn ? Ne vous en faites pas Jibé, ça devait bien vous arriver aussi, un jour. Vous avez votre baptême de l’air, ast’heure… Quelle consécration !
Bàv,

Moralès sed laisse dit: à

Tout à fait 3J, réponse lue déjà depuis le 7 mai.
Le débat est clôt partout ailleurs sauf ici ( et ce n’est nullement de votre fait).
Bàv.

Moralès sed laisse dit: à

Le débat « pétition » bien entendu.

Marie Sasseur dit: à

@je croyais que SMS était barrée aux Bahamas pour quatre jours, et avait oublié son smartphone… J’ai encore dû mal lire.

Je prépare un anniversaire, tu peux pas savoir comme je tiens à demain…

Sinon, je ne suis pas là.
J’ai découvert un écrivain, (dans un roman parur en mai 2021), que meussieu Pivot avait promu à la télé, en 1985? promettant de rembourser ses lecteurs déçus.
Il peut garder ses sous ! J’en ai pour mon argent.

A la semaine pro.

Marie Sasseur dit: à

@Faut dire que les invectives lui auraient manqué, sans doute. Suis toujours d’une telle naïveté…

Tiens, le deal de meussieu Pivot, c’était ça :

https://youtu.be/kMTV6V3Q094

Jean Langoncet dit: à

@Janssen J-J dit: à
le réponse de M W aux accusations d’islamo- gauchisme, dans le même journal

Cela n’a pas beaucoup d’importance, mais s’agissait-il d’un droit de réponse obtenu judiciairement ou bien d’un droit de réponse donné par la rédaction du journal ?

christiane dit: à

Jean Langoncet dit: « (une recueil pour vous, Christiane https://www.worldofbooks.com/fr-fr/livres/bob-dylan/tarantula »

Merci, c’est gentil mais non. On m’avait offert un livre contenant toutes les chansons et poèmes de Brassens que j’aime infiniment. Je ne l’ai pas gardé.
Ces grands chanteurs et j’y joins Brel, Léo ferré, Gainsbourg, Barbara, L.Cohen, H.Aufray, A.Bashung, A.Souchon, M. Le Forestier, les Beatles,… ne sont pas que des textes et musiques d’auteurs-compositeurs, ils sont une voix, une musique, des rêves. La musique de Bob Dylan entre folk et blues. Ses textes teintés de ses lectures : Whitman, T.S. Eliot, E.Pound, Rimbaud, Baudelaire, V.Hugo, Verlaine…, d’articles de presse (racisme face aux Afro-américains), guerre du Vietnam, mouvements civils de l’époque, rencontre d’un film (Les Enfants du paradis de M.Carné)….
Sa voix rauque, son rythme.
Blowin’ in the wind… Mr Tambourine Man… mes années 60/70. c’est Joan Baez, un temps. Les Gitans des Saintes-Maries-de-la-Mer. Son caractère rêche, teigneux, son impolitesse parfois. C’est tout cela que j’aimais. Je l’écoute moins aujourd’hui (autre registre…) mais c’était une période de ma vie.
C’était aussi pour moi, une certaine vision de l’Amérique que j’avais alors : le vent froid des plaines du Minnesota, La Nouvelle-Orléans, la route (Jack Kerouac, Allen Ginsberg), les trains interminables, les cheveux décoiffés, la guitare. C’est le fait qu’il soit fils d’immigrants juifs russes, né Robert Allen Zimmerman.
Le Prix Nobel, les décorations m’ont laissée indifférente. Même je trouve que cela n’a aucun sens.

christiane dit: à

Jibé, Bloom,
lu vos bouleversantes interventions à propos de ce conflit qui devient guerre. Que de morts, d’armes meurtrières, de haine, de peur des populations, d’immeubles détruits. Une Paix impossible…

Jean Langoncet dit: à

@Même je trouve que cela n’a aucun sens.

Je subodore le Zim de cet avis. Quel pied de nez, quand même.

christiane dit: à

Jean Langoncet dit: « Ce qui vient de mettre le feu aux poudre serait l’expulsion de palestiniens (israéliens) de Jérusalem Est qu’ils habitent depuis toujours, pour y loger les colons juifs ; cela s’inscrirait dans le projet de l’extrême droite israélienne de faire de Jérusalem une ville purement juive ; éloignant en cela un peu plus les parties des objectifs fixés par les accords d’Oslo. Qu’en est-il réellement ? Sans compter le « mitage » des territoires palestiniens par des colonies juives qui compromet une unité territoriale indispensable à la création d’un état palestinien. »

Oui.

rose dit: à

William Boyd
« Il est vrai que les z’héros existent. »

Je confirme.

christiane dit: à

Italienne – scène et orchestre sur la cinq +++

Janssen J-J dit: à

@ MSL, /réponse lue déjà depuis le 7 mai.
Le débat est clôt partout ailleurs sauf ici/

Je ne vis plus à Paris… alhros, si le débat est clôt -sic) !!! Clôturons-le ! Désolé, mon train pour la province prend + en + de retard.

Quel est l’objet de la prochaine pétition chez Marianne ? _ Merci de nous en tenir informé. Bàv,

B dit: à

3J, belle réponse. Il introduit la notion d’islamismo-gauchisme et exprimé sa position vis à vis du gouvernement actuel. Les intellectuels certifiés et compétents doivent se régaler. Mais je me demande si un journal aussi connu que Marianne ne court pas un risque à faire un gros titre avec des affirmations, des informations qui plus tard seront démenties parce que mensongères, ne lui faudrait il pas exprimer clairement sa position ou du moins expliquer que ce qui est publié n’est pas une vérité mais une opinion d’une bande rivale.

B dit: à

Et vous avez vue sur l’océan?

B dit: à

Les intellectuels se gangarisent( du mot « gang »). Incroyable, avant nous avions des querelles de chapelles mais là avec ces médiatisations qui amplifient le phénomène on ne saura bientôt plus à quel saint se vouer.

B dit: à

De WB bien aimé Orages ordinaires et ce SF dont le titre m’échappe momentanément. Il me faudrait emprunter à ma mère Une vie aux aguets.

B dit: à

Bon sinon du vaccin, 1ère injection, douleur au bras , gauche. Je bosse demain. Paracétamol, 1 à 3gr/24h.
J’ai lu les poste concernant les antalgiques. Petit problème très douloureux il y a quelques semaines, 2 boîtes de lamaline en un peu plus de deux jours. C’est trop, je ne suis pas accro pour autant. Le seul problème résiduel en fut une constipation. Si le foi tient bon, le colon de son côté se bétonne. Les nouveaux antalgiques sont je crois plus puissants et les opiacés deviennent un véritable problème de santé publique. Aux USA, record de morts par overdose.

B dit: à

Erreur, ce n’est pas de W Boyd, mc Ewan, une machine comme moi.

Jean Langoncet dit: à

(@Bon sinon du vaccin, 1ère injection, douleur au bras , gauche. Je bosse demain. Paracétamol, 1 à 3gr/24h.
Symptôme de seconde injection, êtes-vous sûre de tenir le bon bout ?)

Jazzi dit: à

WILLIAM BOYD

Les mauvaises influences occidentales

William Boyd est né à Accra, dans le futur Ghana, en 1952. Son père y était médecin et sa mère enseignante. En 1961, ses parents déménagèrent au Nigeria. L’année suivante il partit en pension en Ecosse. Après des études à Glasgow puis à Oxford, il paracheva ses études à Nice.
Son premier roman, Un Anglais sous les tropiques, publié en 1980, nous conte les aventures drolatiques d’un jeune agent consulaire britannique du nom de Morgan Leafy, en poste depuis trois ans dans une grande ville d’une Afrique imaginaire : Nkongsamba, au Kinjana. En Afrique occidentale, celle-là même où il passa sa prime enfance et plus tard ses vacances scolaires. Son héros, dépourvu de charme et pas spécialement futé, s’ennuyait ferme dans cette région des Tropiques, encore sous domination britannique une dizaine d’années auparavant. Jusque au jour où une avalanche de problèmes, diplomatiques, politiques, amoureux ou relevant de la sorcellerie locale vont s’abattre sur sa pauvre tête. A travers lui et le regard sans complaisance du narrateur, non dépourvu cependant d’une solide dose d’humour (noir ou anglais ?), nous découvrons une Afrique postcoloniale dont les populations et les paysages urbains évoquent plutôt le séjour des âmes en peine au purgatoire !

« Telle Rome, Nkongsamba était bâtie sur sept collines mais là cessait toute ressemblance. Posée sur l’ondoyante forêt tropicale, elle évoquait, vue d’avion, une gargantuesque vomissure d’ivrogne sur une vaste pelouse oubliée par les tondeuses. Tous les immeubles étaient couverts de tôle ondulée plus ou moins mangée de rouilles, et de la fenêtre du Haut-Commissariat adjoint – régnant sur une colline au-dessus de la ville – Morgan voyait les toits s’étirer devant lui en un échiquier de tons ocre, un océan de bile métallique, la vision paranoïaque d’un urbaniste fou.
A part un gratte-ciel au centre de la ville, une banque, les studios modernes de la télévision kinjanjaise et les grands magasins Kingsway, peu de bâtiments dépassaient trois étages et la plupart consistaient en maisons de boue aux murs croulants, agglutinées au hasard le long de rues étroites, défoncées et bordées de fossés purulents. Morgan aimait à se figurer la ville comme un immense bouillon de culture abandonné dans un placard humide par un laborantin distrait, et foisonnant sans contrôle dans des conditions idéales de multiplication.
Outre l’entassement suffocant des maisons et l’écœurante puanteur des ordures et autres matières en décomposition, ce qui frappait le plus Morgan dans Nkongsamba, c’était les palpitantes manifestation de la vie organique sous toutes ses formes. Des générations entières s’étalaient autour des cases comme les figurants d’un documentaire sur « Les Quatre saisons de l’Homme», depuis les grands-mères ratatinées aux seins flasques jusqu’aux chérubins aux ventres rebondis qui pissaient dans es caniveaux d’un air concentré. Poules, chèvres et chiens exploraient chaque tas d’ordures à la recherche du moindre déchet consommable, et le flot des passants, s’aventurant avec précaution entre le redoutable trafic des voitures et le bord des fossés, ne tarissait jamais.
A la foule grouillante et colorée se mêlaient des mendiants lépreux, affreusement mutilés et aux moignons rongés, qui titubaient, sautillaient, rampaient ou, dans les pires cas, se propulsaient sur de petits chariots en bois. On y trouvait aussi d’agiles rabatteurs de parking escortant des vendeuses aux grosses fesses ; des gamins proposant stylos-billes, peignes, chiffons à poussière, oranges, portemanteaux, lunettes de soleil et montres russes bon marché ; des vaches blanches à grosse bosse menées par de dignes Fulanis du Nord, au fin visage. On y voyait aussi parfois, venus en haillons poussiéreux des forêts voisines, des fous qui se frayaient un chemin hasardeux dans la cohue, l’air hagard. Un jour, à un carrefour très fréquenté, Morgan en avait rencontré un. Il avait un pagne sale et des cheveux teints en orange. Planté là, il ouvrait de grands yeux fixes sur la sargasse d’humanité qui défilait devant lui. De temps à autre, il lançait à tue-tête insultes et malédictions, tout en esquissant un pas de danse rituelle. Les gens riaient ou l’ignoraient – les fous sont bien tolérés en Afrique – le laissant baragouiner innocemment sur le trottoir. Pour une raison quelconque, Morgan avait soudain éprouvé une puissante sympathie pour ce pauvre bougre et son terrible isolement – qu’il lui avait semblé comprendre et partager et, spontanément, en passant, il avait fourré dans la main calleuse un billet d’une livre. Un instant, le fou avait tourné vers lui son regard jaune avant d’enfourner le morceau de papier dans sa bouche baveuse et de le mâcher en salivant de plaisir.
Tandis qu’il contemplait la ville, Morgan pensait en rougissant à cet incident. Selon les jours, Nkongsamba lui remontait le moral ou bien le déprimait. Récemment – enfin, depuis les trois derniers mois – la ville le plongeait dans une misanthropie si violente, si profonde, qu’eût-il possédé une bombe atomique ou une fusée Polaris de trop, il en aurait fait sa cible avec joie. Foutu en l’air les sept collines en une seconde. Nettoyé le terrain. Rendu à la jungle vorace. »
(« Un Anglais sous les tropiques », traduit de l’anglais par Christiane Besse,
éditions du Seuil, 1994)

racontpatavi dit: à

une constipation

La densité?
La couleur?

B dit: à

La densité?
La couleur?

La sonorité?

B dit: à

Jean, je ne raconte pas de sottises, c’est douloureux mais beaucoup moins que jadis le vaccin contre la variole.

et alii dit: à

Si le foi tient bon,
si des fois que le correcteur vous lâchait,faites une prière pour votre foie :The liver produces bile which helps digest fats.
bonsoir

et alii dit: à

En outre, les sages nous rappellent qu’il est inexact d’employer la formule «des fois que» comme un équivalent de la locution «au cas où». Aussi ne faut-il pas dire: «Des fois qu’il y aurait un problème» mais «Au cas où il y aurait un problème». Rappelons-nous donc ces quelques règles juste au cas où..

B dit: à

Ma foi, je me disais aussi que quelque chose n’allait pas.

Bloom dit: à

‘Restless’ (La Vie aux aguets) est le plus grand roman de William Boyd, Baroz. Ébouriffant de bout en bout (comment tuer avec un crayon à papier + la double temporalité du roman).
Viennent ensuite ‘An Ice Cream War’ (Comme neige au soleil) et ‘Ordinary Thunderstorms’ (Orages ordinaires).
‘Les Nouvelles confessions’ sont plus inégales.
William Boyd est un auteur dont j’ai lu presque tous les livres, sans jamais être déçu.

Claudio Bahia dit: à

Janssen a dit:
« …Je crois que vous idéalisez beaucoup de pays de merde, alors que le Brésil a encore tout l’avenir devant lui, malgré cette passe difficile. Bien à vous, C. B… Amicalement. (Encore merci pour Diadorim…) »

Janssen, j’ai d’abord une question: cet islamo-gauchist Michel Wievorka est-il le frère, ou le fils de Annette Wievorka ? j’ai un livre d’elle, sur le procès de Nuremberg que j’ai trouvé très bien.
Puis:
1- je n’ai fait qu’un abonnement temporaire pour Marianne, de 1 mois, pour voir.
2- J’ai appris que le rédacteur était Natacha Polony, j’ai aussi un livre de cette dame, « Ce pays qu’on abat »; je ne l’ai jamais lu jusqu’à la fin, trop triste, une France qui part à la dérive, plus triste encore que « le suicide français » de Zemour, que je n’ai pas non plus réussi à terminer de lire. Trop triste.
3- Le Brésil n’a PAS de futur; et en cela il est comme la France, car sachez-le une fois pour toutes, dans le siècle à venir, entre Germanie et Hispanie se trouvera un no-mans-land de forme hexagonale, une sorte d’immense Tchétchénie, où la langue française aura disparu, et où des factions islamiques s’ente tueront sans fin.

Jean Langoncet dit: à

(@B dit: à
Ma foi, je me disais aussi que quelque chose n’allait pas.
Permettez moi une explication. Doublement vacciné au Pfizer, longtemps avant vous malgré notre écart d’âge, j’avoue ma co-morbidité : je suis obèse)

et alii dit: à

Fascinée par Marie, l’héroïne du roman La lectrice, à laquelle elle s’identifie, Constance décide à son tour de faire de la lecture à domicile à des gens esseulés. Après avoir passé une petite annonce, elle fait la connaissance d’Éric, un adolescent handicapé, et de ses autres « clients » : une fillette espiègle, une veuve de général marxiste dans l’âme, un P-DG névrosé qui se fait lire L’Amant de Marguerite Duras, ou encore un magistrat à la retraite, grand admirateur des sulfureux écrits du Marquis de Sade.
La Lectrice est un film français réalisé par Michel Deville, sorti en 1988.

Janssen J-J dit: à

Hélas je n’en ai lu qu’un seul (Solo), et tout fut dépeuplé… Suis probab’ tombé sur le pire… ? Résultat : jamais revenu depuis… Suis ainsi… Bl. Désolé. Pour ceusses qui voudraient néanmoins se laisser séduire par ce genre de remakes de I.F.,….
https://fr.wikipedia.org/wiki/Solo_(James_Bond)

Suis à 25 minutes de l’océan en Zoé… station baln. la plus proche : Chatellaillon-plage ou Aytré… Avec le vent d’ouest, on sent parfois les embruns sur maplouse, mais c’est rare, tout de même, des foik, oui !… ai pris du Diclofénace finalement. Pour ma 1ère piq., aucune séquelle en revanche, j’su chanceux…
BN.

Janssen J-J dit: à

@ Claudio,
1 / Michel (sociologue) est l’un des membres de la fratrie des Wieviorka qui compte Annette (historienne de la Shoah), Sylvie (psychanalyste), et Olivier (historien de la 1ère GM),
2 / Natacha Polony est une journaliste rigoureuse -ce qui est rare dans ce pays-, pour laquelle j’ai beaucoup d’estime. Elle vit avec un chef cuistot qui n’a pas sa langue dans sa poche, chroniqueur à ses heures bien ancré à droite, nulle n’est parfaite.
3 / La France et la francophonie n’ont pas de futur. Le Brésil, si, au moins il est encore notre poumon mondial et nous saurons le préserver. Les langues hispanophones finiront pas supplanter l’anglais. – Non, les factions islamiques n’auront pas la peau de la france, c’est de son chauvinisme culturel qu’elle crèvera, faute d’avoir voulu s’arrimer « à l’Europe germanique ». En attendant, les factions évoquées seront rapidement matées et calmées par la Chine redevenue impériale, aux méthodes plus expéditives que les leurs.

Bon, ceci dit, hein… Vous souhaite bon courage.

Jean Langoncet dit: à

@Bon, ceci dit, hein… Vous souhaite bon courage.

Vos projections sur le tapis ont atteint leur cible

D. dit: à

Ce soir j’ai bouffé des merguez.

Jean Langoncet dit: à

Fourrées dans une demi-baguette pour faire bon teint, connarD ?

Jean Langoncet dit: à

@ibé dit: à
« Le Hamas ferait-il les affaires de l’extrême droite israélienne ? »
absolument JL, on ne peut pas trouver meilleur couple infernal.

(il est notable que se choisir un adversaire idéal, se présenter comme le seul rempart crédible contre lui est une stratégie de base)

Tout ici est finalement assez basique. Bien à vous; Langoncet

Jean Langoncet dit: à

(d’ici à ce que les littéraires gagnent du terrain)

Jean Langoncet dit: à

@Jean Langoncet dit: à
Reste que le “mitage” des territoires palestiniens se poursuit et s’intensifie depuis des décennies au point qu’il est difficile de trouver une carte à jour des colonies juives. À quoi pourrait ressembler un état palestinien sans territoire ? Faudra-t-il, pour rétablir un semblant d’équilibre, expulser massivement les colons juifs le moment venu ? C’est hélas l’anéantissement du peuple palestinien par l’éviction de terres qu’il occupe depuis des millénaires et sa dissolution dans les états arabes voisins ou ailleurs qui est poursuivi.

Merci à celles et ceux qui auront l’amabilité de mettre à jour ces données, si importantes pour soutenir une discussion à ce sujet.

Jean Langoncet dit: à

(dans le respect du droit international, cela va de soi ; les voyous n’ont droit de cité qu’à la Knesset 😉 )

rose dit: à

B dit: à
Ma foi, je me disais aussi que quelque chose n’allait pas

Puisque tout le monde bouge bouge bouge dans une frénésie -? Adjqual.?- un petit séjour dans la ville de Foix ? Pour votre foie, ma foi, à protéger mille fois. Il était une.

Sinon, B. Johnson et Johnson pas douloureux du tout, une tache rouge à l’épaule droite. Aucun symptôme.

D.
Hier, une co-promeneuse m’a assommée de commentaires désobligeants que je portais le virus et pouvait le transmettre et être cas contact sans le savoir. D. Je ne me suis pas laissée assommer, mais -hors lieux publics- suis-je dispensée de porter le masque comme aux US ?

rose dit: à

J’ai fait preuve de sens civique, suis fière de moi.

La vraie raison est que, au lieu de voir ma mère 15 mn, je la vois deux heures depuis que je me suis fait tester.

rose dit: à

D.
Hier soir, ai mangé une soupe japonaise, un yaourt à l’ananas avec deux cookies vieux ds une boîte en fer bananes et baies de goji. Bon.

rose dit: à

Poulet teriyaki. 3mn eau bouillante. Bon aussi.

rose dit: à

William Boyd
Durant l’émission animée par Pivot, tous étaient enthousiastes et bienveillants.
Lui a levé les yeux au ciel devant tant d’éloges.

rose dit: à

Israël/Palestine.
Mon coeur a mal à Jérusalem. (Mon psychiatre ne suit pas les infos).
Tout est plus complexe que ce qui est dit.
De visu :
À Jérusalem Est, acte I, les habitations ne sont pas respectées les juifs achètent des habitations palestiniennes et effectivement s’approprient cette partie de la ville.
Sur l’esplanade des mosquées, acte II, est le lieu de tous les dangers : les palestiniens avaient des montagnes de pierres, les israéliens juifs des armes automatiques.
Acte III, Lodl, Gaza, Bethléem : oui, les juifs colonisent massivement et bâtissent des lotissements entiers sur des terres palestiniennes. Mon chauffeur palestinien, j’étais accompagnée d’un couple newyorkais, m’a dit que, lorsque des groupes de petits immeubles étaient bâtis comme ça -je les ai vus- sur les terres palestiniennes, ceux-ci, les palestiniens attendaient la fin des travaux, arrivaient armés et annexaient les logements pour leurs familles, nombreuses. Et viraient les juifs, retour en Israël. N’empêche que lesdites habitations juives avancent inexorablement sur le territoire palestinien.
D’un côté, le pouvoir du ventre, de l’autre celui des armes.
Mon coeur a mal à Jérusalem.

rose dit: à

Jacques Drillon

Hop là.
Il a eu raison et elle aussi.
Quel moment délici-eux.

rose dit: à

« J’aurais tendance à penser que les plus dangereux ne sont pas ceux qui crient « Morts aux… » mais ceux qui tuent.
Et ceux-là opèrent généralement dans l’ombre[…]

Bloom

Idem pour les gens dangereux.
Ce ne sont pas les braillards. Mais ceux qui t’envoient l’huissier. On peut se passer de brailler et utiliser cette énergie là à se protéger un max.

Jean Langoncet dit: à

@les palestiniens attendaient la fin des travaux, arrivaient armés et annexaient les logements pour leurs familles, nombreuses.

Hands up!

rose dit: à

Puck

Escellente pommade à base de calendula calendula.
Les soucis sont.
🙄

rose dit: à

Jean Langoncet

Peut-être que les attaques de colons juifs visent à récupérer leurs maisons initiales.

À chacun sa maison.
Et chacun chez soi.

Jean Langoncet dit: à

(c’est à peu près de ce niveau)

Jean Langoncet dit: à

(rose, vous avez avoué être née de parents étrangers, espagnol et italien ; moi qui suis né de parents français, je revendique un rang prioritaire sur le logement que vous occupez. dès demain, je solliciterai votre expropriation et votre expulsion. faites vos valises et n’oubliez pas de me remercier pour ma prévenance.)

Jean Langoncet dit: à

(ça vaut quand même mieux qu’un coup de pied au derrière, non ? J.L.)

Jean Langoncet dit: à

(comment? des italiens peuplent le sud-est de la france depuis des centaines d’années ? et après ? dehors)

Jean Langoncet dit: à

(acte 1 : respecter la faune et son habitat)

et alii dit: à

MONSIEUR Drillon,vous ne vous souvenez pas de
La Houellebecq – entre le majeur et l’annulaire, du bout des doigts ? VFOYEZ LA TOILE,c’est comme ça qu’il est devenu célèbre;et en menaçant de quitter la France et d’aller habiter Jerusalem, après manif de ses fans
https://www.topito.com/top-cigarette-tenue-psychologie

et alii dit: à

monsieurDrillon,j’ai regardé la video fumer, et ils ne savent pas avec leur « bonjourc’est urbain »que URBAIN? C’EST UN NOM DE PAPE, si c’est turbin,ça!

et alii dit: à

‘Urbain II (1088-1099). Il est à l’origine de la première croisade en lançant, le 27 novembre 1095, l’appel de Clermont qui en sera le déclencheur.

rose dit: à

Jean Langoncet

Parents et grands-parents français. De souche italienne et espagnole et hyper fière.
Je ne vous ai pas attendu : je me suis auto-expulsée. Depuis, je vis dans mon petit grangeon, avec mon petit jardin blanc, nommé le jardin d’Emma, fait avant que d’accrocher mes tableaux au mur.
Et des métèques plus que moi ont investi mon domicile.
Monnaie sonnante et trébuchante c’est histoire qu’ils en prennent soin.
Font partie des gens éclairés qui quittent Paris pour mettre leurs pénates au vert.

Jean Langoncet dit: à

(acte 2 : respecter la flore, en France, loin des méchants braqueurs qui sont monnaie courante en Israël, surtout dans les quartiers palestiniens)

Jean Langoncet dit: à

(acte 3 : fumer sous la douche avec et alii en dansant la javanaise)

rose dit: à

Lu jeudi de l’Ascension, un numéro ancien d’une revue de 2012 nommée XXI, dop
nt Patruck de Saint Exupéry est un des intervenants.
C’était une histoire vraie Les liens du sang : Noa, une fille qui met les pieds dans le plat.
Elle retrouve la soeur de sa grand-mère Rachel qui vit en Palestine, grâce à la découverte de lettres dans un grenier.
Elle tente de renouer, voire de réconcilier ses deux moitiés de famille.
Le résultat est catastrophique.

rose dit: à

dont Patrick de Saint Exupéry etc.

Jazzi dit: à

« fumer sous la douche avec et alii en dansant la javanaise »

Après ou avant l’amour, JL ?

rose dit: à

Fumer sous la douche est mouns dangereux qu’un vibro-masseur dans la baignoire.

rose dit: à

Jean Langoncet

Chacun sa maison, chacun chez soi.
Je vais m’expliquer auprès de vous car vous m’avez comprise de travers.

rose dit: à

moins dangereux, et alii

Passou dit: à

Bloom, la lecture des articles (élogieux) de la presse anglo-américaine sur le livre de de Waal laisse à penser que son livre renseigne plus sur lui que sur le destinataire de ses lettres. Rien du niveau de son grand livre sur les netsuke.Un extrait indique que selon lui l’hôtel Camondo fut réquisitionné pendant l’Occupation pour être le siège de la Milice laquelle siégeait en fait… 44 rue Le Pelletier (IXème), ancien siège du PCF, loin du parc Monceau.

Bloom dit: à

Les langues hispanophones finiront pas supplanter l’anglais.

Affirmation gratuite. Jusqu’à preuve du contraire, l’Amérique latine (Brésil excepté) est un nain économique et politique, affaiblie par des inégalités insensées et une violence endémique.
Où les Honduriens et les Salvadoriens rêvent-il d’émigrer? Au Chili et en Argentine, ou aux US?
L’anglosphère domine depuis le 19e et a encore de beaux jours devant elle, car sa langue sait s’adapter, se renouveler et accepte d’être ‘mise à mal’ par des locuteurs non natifs(l’anglais est la langue la plus facile à mal parler – sauf pour un ex-ministre des AE, qui avait même besoin d’un traducteur pour comprendre la prise de parole en anglais de son premier Ministre).
Le chinois a opéré sa simplification sans que la Chine ‘nouvelle’ ne renonce à son confucianisme, son ‘taoisme’, son légisme, etc. Il est temps que Malherbe revienne (et que l’Académie dégage).

L’intérêt pour le français est purement d’ordre pratico-pratique. La priorité absolue de notre coopération est l’offre de formation supérieure (Bac+4): on recommande aux étudiants étrangers qui viennent chez nous suivre des formations en anglais (et oui), d’obtenir un A1 ou un A1+ pour se débrouiller dans le quotidien.
Dans le monde d’avant venait le tourisme, où le monolinguisme hexagonal pouvant constituer un frein à la pleine jouissance de l’expérience. D’où les cours intensifs de français pour le tourisme organisés dans les AF, qui n’existent plus en ce moment et pour longtemps…
Une chose est sûre: le temps où le français était le prétexte à une manifestation de snobisme linguistique pour les élites de certains pays (Mexique, Argentine, Colombie, Brésil, notamment)est peu ou prou révolu.
La Francophonie, qui est aussi une organisation multilatérale à laquelle je rappellerai que le Qatar est associé (personne n’y parle français, rassurez-vous) est un fétiche qui ressemble trop souvent à un faux-nez. Ce qui justifie le perfide jeu de mots en vogue dans les chancelleries anglophones: franco-phoney (franco-pipo).

Bloom dit: à

Rien du niveau de son grand livre sur les netsuke.

Sur un tout autre sujet, c’était le cas de son livre sur la porcelaine chinoise, très décevant.

Il faudrait pointer les erreurs factuelles afin de ne pas ajouter au malheur de l’Histoire celui du mal nommer.

Soleil vert dit: à

B : Une Machine comme moi -Ian McEWAN

(pas lu)

renato dit: à

The Daydreamer, un livre pour les enfants de Ian McEwan.

Janssen J-J dit: à

– Rita Netsuko ?
– Bonjour à Thomas P (esquet, pas iketty)… La rdl n’oublie pas votre séjour dans les nuages interstellaires. Espérons que tout se passe bien depuis l’arrimage sur la station orbitale. Ici, la nourriture se dégrade, nous n’avons plus que des merguez à manger. On dit que les Chinois sont arrivés à peu près en terre martienne juste après les Américains. On se demande quel langage vont adopter les colonisés de la terre. Le français ou le portugais ?
– Trop de justifications sur la « victoire de l’anglosphère » pour être convaincantes, même si certaines des explications paraissent frappées au coin du bon sens. On pourrait les rétorquer, car il subsiste des failles d’un point de vue géopolitique à moyen terme. (On ne s’entendra jamais sur nos échelles de comparabilités spatio-temporelles. Donc, inutile d’adopter un ton trop péremptoire et définitif – Personne ne me fera taire).
– Ah, des nouvelles d’Emma !… Donc, un plus long présentiel. Augure du positif. Bises.
– Sur l’énigme du mal hitlérien (Rosenbaum), après avoir passé en revue la plupart ds thèses correctement calibrées, je pencherais plutôt mon fléau pour la thèse visant à blâmer la « responsabilité des Allemands », plutôt que celle d’Hitler qui n’aurait pas pu ni été grand chose, si… (Daniel Goldhagen). Tant pis si je m’attire encore des foudres par le biais du point G…
-Profitez bien de votre grande journée, @ SMS. Essayer de n’insulter personne, ici, ce qui prouverait que. Je prie pour votre événementiel, entre les gouttes.
– Tiens ? j’avions jamais imaginé Claude François fumant sous sa douche et éteint sa clope avec un vibro-SMS (rires en arrière-fond). Blague nulle ?
– « Vos projections sur le tapis ont atteint leur cible » – Merci JL pour votre amicale indulgence. Vous le savez, chaque matin, j’éprouve le besoin de me déverrouiller et de m’émerviller. Pour repartir d’un bon pied, bon œil au jardin. Je ne vous raconte pas comment il est magnifique… c’est le plus mois de l’année… La huppe qui nidifie pas loin m’appelle. Je quitte l’rdl un moment.
Bàv,
(14.5.21_9.49)

D. dit: à

Tout à fait insuffisant en ration protéique, Rose. Ajoutez une viande maigre, un poisson, des oeufs.

MC dit: à

Lien intéressant, JJJ, mais si on en était pas convaincu, il suffirait de lire Le Livre des Reves de Swedenborg lui-meme, publié chez Berg.
Maury a été utilisé jusqu’à Bergson inclus.
Dans la nécrologie parue dans le monde d’hier Claudine Tiercelin cite les auteurs favoris de son maitre comme étant « Karl Kraus et Musil » ce Jugement de Salomon devrait apaiser les tensions Bouveressiennes a vues sur ce blog…
A bientot.
MC
PS
Mais qu’avez vous contre Taguieff?

Jazzi dit: à

Ils sont bien jeunes ces manifestants pro palestiniens à Milan, renato !
Et plutôt bien encadrés par les carabiniers. Plus festifs qu’agressifs aussi.
Sont-ils tous Palestiniens ? De probables Tunisiens parmi eux. Difficile d’entendre s’ils tiennent des propos antisémites…

Soleil vert dit: à

Le baiser au lépreux (l’évangile, pas Mauriac), façon SF ?

Si, si

christiane dit: à

Jibé, j’admire votre lucidité alors que vous êtes inquiet pour votre famille. Vos étudiants ont de la chance.

christiane dit: à

M.Court,
Vous avez lu le Monde d’hier où Claudine Tiercelin cite les auteurs favoris de son maitre comme étant « Karl Kraus et Musil ». Ce Jugement de Salomon devrait apaiser les tensions Bouveressiennes a vues sur ce blog…
A bientot. »
Je crois que Brinq. L’avait Mil en lien. Oui,un bel hommage et une suite prévisible de qualité.

christiane dit: à

mis – brinqueballe

Brinqueballe dit: à

@Christiane.
Oui. Merci et bravo de le faire remarquer.

renato dit: à

Simplement, Jacques, contrairement aux fantasmes des avocats fascistes qui défendent les terroristes italiens protégés par le machin-truc Mitterrand, un juge italien ne condamne que le crimes et les délits ; donc, comme il est juste qu’il soit les nouveaux arrivants sont informés du fait que l’antisémitisme est punissable par la loi — ce qui ne veut pas pour l’antisionisme, car vaut pour cette option le principe de liberté d’opinion et d’expression : je suis antisioniste comme je suis anticommuniste ou antidémocrate chrétien —. Les manifestants sont donc informés et savent à quoi se tenir.
Après, qu’ils soient Tunisiens, Marocain, Algériens, Palestiniens, peu importe : il ont le droit de s’exprimer.

https://youtu.be/FnuafmSOQTg

Par ailleurs, l’autorité s’en fout amplement de comment les gens s’habillent, voile pas-voile, mais cet argument ce n’est pas pour aujourd’hui.

rose dit: à

(Moi je suis chrétienne et communiste. Avec renato, je n’ai aucune chance. Hop là, aux calendes grecques.).

rose dit: à

D.
Ma soupe était poulet teriyaki, m’enfin.

renato dit: à

Démocratie chrétienne, idéologie politique, rose !

rose dit: à

La pauvre Autriche qui fait tout de travers depuis que Sissi a décidé de ne plus s’en mêler.

rose dit: à

Tant pis, renato, tant pis. Je me morfonds au milieu des sardines sans vous. Z’auriez préféré de la dorade.

rose dit: à

La huppe qui nidifie n’attend qu’une chose, qye l’on ne s’approche pas de son lit/nid.

Jazzi dit: à

Oui, renato, il semble que l’Italie gère mieux les problèmes liés au multiculturalisme que la France. Mais elle est moins multiculturelle que nous, non ? Même si une grande partie de la misère migratoire du monde passe par Lampedusa !

Janssen J-J dit: à

oui, mais c’est une huppe fasciée… Elles sont pas faciles à approcher, même si ont tendance à venir visiter la bouffe des poules en ce moment, à deux mètres de l’entrée, et ce, avant le lever général. Les pies font pareil… Jamais autant vu d’espèces différentes. Hier, apparition d’un premier couple de chardonnerets… Le tout, dans une explosion de fleurs chamarées (des roses jaunes, mauves et violines, des pivoines rouge incarnat et roses, des seringas blancs et odoriférants, des soucis patureaux et autres ipomées grimpants, le tout… éparpillé dans un camïeu d’herbes et de verts, différemment réverbérés depuis la bienfaisante pluie de la nuit…
On aurait presqu’envie d’épouser une églantine méridionale des alpes-d’hte-provence, bien plutôt qu’un liseron-latin-lover.
Bàv,

et alii dit: à

FANTÔMES : COMME UN GOÛT DE REVIENS-Y sur historia
une « hantologie »

renato dit: à

Il ne s’agit pas de + ou – de multiculturalisme Jacques, mais de l’information qui est donnée aux nouveaux arrivants et, la justice étant aveugle, d’applications des lois.

Par exemple. En France des crétins ont accusé la mairie de Milan de racisme parce que lors de la construction d’une mosquée le Maire a demandé que le décret sur les parkings soit respecté. En simples mots : « votre projet de mosquée sera accepté s’il intègre un parking souterrain comme c’est le cas pour tous les projets immobiliers ».

Bloom dit: à

Quant à l’Autriche, elle se refait une virginité sur le dos des Palestiniens.

La célèbre politique de l’autriche, Baroz.
Pas pire sourd que celui qui ne veut pas voir.

3J, vous n’avez pas d’arguments à opposer? Vous versez dans l’incantation, la pensée magique?
Étonnant pour un name-dropper de votre calibre.
Certes, vous êtes à la retraite, mais je connais de émérites qui décoiffent…

Jazzi dit: à

« Il ne s’agit pas de + ou – de multiculturalisme »

Quand même, renato. L’Italie n’a pas à affronter un retour de bâton colonialiste comme la France ou l’Angleterre. Sans parler du problème juif…

rose dit: à

Renato

Les palourdes en papillotes cuites dans un four ?

rose dit: à

Janssen-JJ
Quid des iris ?

Janssen J-J dit: à

@ je connais de émérites qui décoiffent (sic)

moi aussi, et pas mal, même. Hélas, je n’ai pas demandé ce statut à ma retraite et m’en porte confortable. Je travaille pour moi, à me faire plaisir, et non plus pour l’université ou autres ministères des affaires intérieures, culturelles ou étrangères. Par ailleurs, je dirais qu’il n’est pas facile de « dialoguer » en décalage écrit avec toutes les nuances qu’il faudrait, sur des sujets d’actualité aussi graves que ceux qui nous tiennent à cœur, avec des internautes de votre calibre, bardés d’autant de certitudes définitives, au nom d’on ne sait trop quelle autorité intellectuelle… « Pensée magique » pour « pensée dogmatique », j’ai appris toute ma vie durant, à comparer la bonne foi des uns et des autres et surtout l’impact respectif des arguments sur le réel. J »ai souvent remarqué que les gagnants, à ce petit jeu, ne sont pas toujours les émérites auxquelles on pense, voyez, bloom. Il se trouve que la méthode Coué a toujours de grandes vertus explicatives fonctionnalistes quand elle parvient à se mêler à des phénomènes d’auto prophéties performatives, notamment dans le domaine des R.I. – De ce point de vue, les conseils de Schopenhauer quant à l’art d’avoir toujours raison ont montré leurs limites, à suffisance… Bàv,

« un name dropper de mon calibre » ?… Wouah ! mon dieu, quelle répute !… (devriez expliquer cela à puck qui cherche toujours la signification de sa propre légitimité – il en fait, des efforts philosophiques, pourtant !)… Bàv,.

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
@ je connais de émérites qui décoiffent (sic)

moi aussi, et pas mal, même.

Au grand dam de Bruno, le coiffeur, qui décoiffe. Et qui raconte toutes les histoires de Q de sa mère à ses clients, qui n’en peuvent mais.
De sa femme.
Lapsus clavii. Re-zut.

rose dit: à

L’huppe.
Upupa.

D dit: à

Rose, 3 petits bouts de poulet dans un bouillon ça ne suffit pas. Il vous faut manger de gros morceaux de 150 à 200 grammes.
Si vous avez peur des calories,diminuez d’autant les sucres lents tels que pates, pain, pomme de terre. Gardez riz et légumineuses. Associez toujours un vrai légume à vos protéines. Bon sang il faut tout vous dire, c’est pénible.

Janssen J-J dit: à

les irisses, oui, sûr, mais je n’allusionnais que ce qui n’était pas fané… et allait poindre… Oublié de signaler le beau jasmin, les pensées, et surtout l’année à fruits à venir : déjà les premières cerises, et tous les fruitiers ont l’air prometteur, pommiers, brugnonnier, abricotier et pruniers, figuiers et oliviers… On les voit pousser à vue d’oeil… Le gel d’avril les a finalement tous épargnés… et les saints de glace sont derrière nous, j’espère, merci pancrace et mamert… Je croise mes doigts… Encore cette chance inouie de jouissance égoïste. Que sont les soucis du monde orange et bleu ?…
(Désolé pour tous ceux qui préfèrent s’entre-tuer en espérant la béatitude comme récompense dans l’au delà)…
Absence temporaire de pensée, vrai classique du vide parfait. Contempler les fleurs et les végétaux qui poussent, obstinément.

D. dit: à

Qu’il est c, c’est pas humain d’être aussi c.

Janssen J-J dit: à

@ oui, txfl, le présent papier qui ne devrait point vous faroucher … un brin difficile d’accès, certs, mais mérite le détour, surtout quand on a aimé « Beloved » de Toni Morisson :
https://journals.openedition.org/champpenal/9168
Sinon, je conseille souvent à mes amis féministes pas trop intellos : « Femmes et fantômes » de ma regrettée romancière US, Alison Lurie… Ce ne sont que des nouvelles, plus accessibles certes, mais néanmoins bien dans la configuration indiquée de l’hauntology.
Bàv (?) (svp, ne m’envoyez pas paître, je n’M passa, merci pour vos conseils de soins, vous les ai-je déjà formulés, défoi – caucase où ?).

D. dit: à

Il faut porter le masque sur les voies piétonnes fréquentées. Et si l’on s’y refuse (« moi je suis anti-masque gnagnagna »), le minimum est de s’ecarter de 2 mètres des autres et se souvenir que c’est à soi de changer de trottoir, pas à celui qui porte le masque. Sinon c’est le début de l’injustice. Et l’injustice mène au conflit. Nous en avons de flagrants exemples en ce moment, hélas.

D. dit: à

La banane 🍌 c’est bien. Je la recommande. Excellent aliment.

D. dit: à

Les obèses qui sont souvent des gens sympathiques n’ont pas de chance de compter Langoncet dans leurs rangs.

Jean Langoncet dit: à

(banane ? assez lourd à digérer)

michèle dit: à

« Je suis une assistée du système éducatif.
Je suis hystérique.
Si je vois un psychiatre c’est que j’en ai besoin. »

La directrice de l’Ehpad dans lequel ma mère Emma vit enfermée à Marseille pour 3500 euros par mois.

rose dit: à

Quatrième fois en quinze mois que je me fais injurier par la directrice de l’Ehpad.

rose dit: à

Heureusement pck les obèses sont lourds.

Janssen J-J dit: à

michèle la directrice m’a tua…
(gloups ?… 🙂

C’est une vraie pute borgne, c’te bonne femme, plus méchante encore que l’SMS !… hein !

Jazzi dit: à

« C’est une vraie pute borgne, c’te bonne femme, plus méchante encore que l’SMS ! »

Oui mais il nous manque l’autre partie du dialogue pour bien en juger…

Jazzi dit: à

rose elle ne nous dit que ce qui l’arrange !

et alii dit: à

à Mougins
nouveau centre de la photographie

Jibé dit: à

« Christiane dit: à
Jibé, j’admire votre lucidité »

Christiane, ne m’admirez pas, j’ai vraiment peur de ce qui arrive. Je l’ai dit, pacifiste et pour une solution à deux Etats, je suis désespéré. Le Hamas a trouvé son ennemi de prédilection, le dingue qui ira jusqu’au bout et, réciproquement, le dingue et sa clique (et leurs électeurs) a trouvé l’ennemi qui justifie tout selon eux.

On ne peut faire la paix qu’avec des ennemis, n’est-ce pas, et dans un sentiment de respect, en admettant qu’il faut forcément négocier. Et là, le jour de la catastrophe porte bien son nom. La mitraille, j’ai entendu ça une fois. Nul gouvernement n’a le droit d’imposer ça à des peuples. Inhumain.

Je regarde à travers la pluie des oiseaux de printemps. Comme JJJ, j’ai vu des chardonnerets et j’ai pensé à vous et au tableau dont nous avions parlé. On n’arrive pas à être triste quand des cris de piafs peuplent votre univers et quand le chat occupe vos genoux, ses poils doux comme la soie sous vos doigts.
On n’arrive pas à être triste, mais désespéré, si.
Comment voulez-vous qu’on s’en sorte? Et la légèreté de certains commentateurs aux infos ou ailleurs est stupéfiante.

Jibé dit: à

JJJ « plus méchante encore que l’SMS !… hein? »

hein? j’y crois pas.

et alii dit: à

merci!
[Derrida, spectralité, hantise]
1. Hantologie.

Jacques Derrida affirme à diverses reprises la place centrale de la spectralité dans sa pensée. Il invente même un mot, hantologie, pour la nommer. Qu’est-ce que l’hantologie? Ce n’est pas un mode de connaissance [car les spectres, on ne les connaît pas] mais une logique, plus ample, dit-il, que l’ontologie – et indissociable de la déconstruction.

« Cette logique de la hantise ne serait pas seulement plus ample et plus puissante qu’une ontologie ou qu’une pensée de l’être (…). Elle abriterait en elle, mais comme des lieux circonscrits ou des effets particuliers, l’eschatologie et la téléologie mêmes. Elle les comprendrait, mais incompréhensiblement » (Spectres de Marx, p31).

L’auto-affection, au coeur du présent vivant, est une structure universelle de l’expérience. En se touchant, s’entendant, se percevant ou se sentant lui-même, le vivant sent l’autre, il se sent comme autre. Ce mouvement d’auto-affection, qui est l’autre nom de la vie, est aussi hétéro-affection.

Jibé dit: à

« La bande de Gaza compte 5 154 personnes au km2, soit la densité de population la plus élevée de la planète. Le territoire côtier, dont la superficie est de 365 km2, abrite 1,9 millions d’habitants.
Palestinian Central Bureau of Statistics, 2016 », Middle East Eye, 30 octobre 2015. »

cité par le Monde Dip, voir ci-dessus le lien donné par J Langoncet
(cartes également à voir)
Le niveau de corruption des zélites, de tous les bords (Autorité palestinienne, Hamas, Likoud, bien d’autres, est à la hauteur de leur…bassesse)

christiane dit: à

Jibé,
Je complète : je vous admire comme je le ferai pour un funambule avançant pas à pas entre deux vides.
Je comprends ce que vous dites . J’ai lu les oiseaux de JJJ mais il est très agressif avec Puck.
Le chardonneret de Fabricius, oui, je me souviens.
J’ai ressenti cet éloignement de la fureur en regardant cet après-midi pour cause d’orage un fabuleux documentaires tourné dans des conditions difficiles par un homme aimant les loups. Ce qui m’a frappée c’est son respect pour la vie du clan, sa discrétion, le désir de ne pas préciser où est cette vallée des loups pour que personne ne leur nuise. Bivouacs dans la neige, cabanes dans les sapins et son regard émerveillé.

Jibé dit: à

Au fait, je relis The Bostonians, et ce n’est pas la première fois. C’est toujours aussi formidable.
Je ne connais pas la trad en français, désolé de ne pas pouvoir conseiller. Mais lisez-le!

Jazzi dit: à

Merci, MS, pour le lien sur l’Apostrophe de William Boyd.
Pivot dit que le titre français ne convient pas.
Boyd prétend que le titre anglais est difficilement traduisible.

« An Ice Cream War » (Comme neige au soleil)

Je proposerais : « Un Entremet de Guerre » ou « Une Guerre du Dessert » ?

Faites vos jeux !

Jibé dit: à

Christiane
Vivre avec un espèce qui n’est pas la vôtre, dans un environnement qui n’est pas le vôtre, et s’y faire si discret qu’on n’est pas une gêne, ni une source d’angoisse, relève d’ une ascèse magnifique, qui guérit de tous ces maux, je le sens bien. Devenir une présence blanche, poreuse, juste boire ce qu’on voit. Vous me faites plaisir de m’y faire penser!

Jibé dit: à

Et super, je vais y voir tout de suite! merci!

et alii dit: à

En 1850, Denecourt invente le sentier bleu de la Gorge aux Loups. Le Sylvain, enthousiaste, écrit dans son guide que c’est le « site le plus attrayant et le plus délicieux parmi les plus ravissants de la forêt ». Denecourt ajoute : « Ce jardin de fées avec ses nombreux et suaves paysages qui se déroulent comme par enchantement dans les deux kilomètres de mon fil d’Ariane, est quelque chose de trop précieux pour en laisser la jouissance seulement à messieurs les peintres qui habitent Marlotte ». La promenade inaugurale eu lieu le 15 décembre 1850. Malgré le temps froid, une quarantaine de piétons participèrent ainsi que quelques dames montées sur des ânes.
http://www.fontainebleau-photo.fr/2017/11/la-gorge-aux-loups.html

Janssen J-J dit: à

@ il nous manque l’autre partie du dialogue pour bien en juger (jzmn). Mais nous n’avons pas à en juger. Il faut prendre aveuglément partie pour MT et sa maman ET… C’est une erdélienne, elle est des nôtres, tandis que pas la directrice ! Nous avons un devoir de solidarité avec toutes celles et ceux qui souffrent d’enfermement institutionnel avec leurs proches et contre leur gré, et luttent contre les préjugés les plus infâmes : enseignante à l’EN assistée = préjugé social ; hystérique = préjugé misogyne ; en analyse = préjugé de folie mentale. Autant de préjugés révélateurs issus d’une autorité incarnée imbue d’elle-même qui aurait donc le pouvoir de se permettre d’insulter à qui mieux mieux… ! Permettez-moi d’apercevoir d’ici d’ici le genre de garce contre des gens en positon d’infériorité que l’on se permet d’humilier parce qu’ils demanderaient des comptes sur son intransigeance…!?
Non, pas d’accord, c’est une grosse garce de la pire espèce, pire que notre marie-salope, qui drague et tangue à donf dans les remugles vaseux de son fleuve intranquille. Oui, je signe.

et alii dit: à

je me suis sensibilisée seule au problème de la traduction dans les années à cause d »une traduction de H.James qui me semblait « incompréhensible »,insensée ,j’ai bien fait;

et alii dit: à

années 70

Jazzi dit: à

« Nous avons un devoir de solidarité »

Ce n’est pas incompatible avec un devoir de vérité, JJJ.

et alii dit: à

Truffes, ortolans, saumons du Rhin… Ces aliments rois de la politique
JE N4AI JAMAIS MANGEles ortolans qu’on me « promettait , dans ma jeunesse (promesse rhétorique comme beaucoup, mais pas celles des coups )
sur conversation!
https://theconversation.com/truffes-ortolans-saumons-du-rhin-ces-aliments-rois-de-la-politique-159550?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2015%20mai%202021%20-%201947519070&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2015%20mai%202021%20-%201947519070+CID_ff636c583a24e849c0c175131eeecc31&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Truffes%20ortolans%20saumons%20du%20Rhin%20Ces%20aliments%20rois%20de%20la%20politique

et alii dit: à

hier, j’ai discuté de muscade avec une dame;j’en rape sur es champignons crus à a crème!
voyez les muscadins!
La noix de muscade fut à l’origine cultivée par les Arabes au Moyen Âge depuis les îles Bandanote 1 dans l’archipel des Moluques aujourd’hui en Indonésie1 et vendue aux Vénitiens à des prix élevés, bien que le lieu exact de sa culture ne fut jamais révélé à ces derniers2.wiki

christiane dit: à

Tenez, Jibé, quelques ligne de Victor Hugo. C’est la quête tragique de Gilliatt, solitaire et contemplatif, démuni devant tant de noirceur. (2e partie du livre 1, chap.5, des Travailleurs de la mer) :
« L’œil ouvert sur le noir. Situation lugubre ; anxiété.
La prssion de l’ombre existe.
Un indicible plafond de ténèbres ; une haute obscurité sans plongeur possible ; de la lumière mêlée à cette obscurité, on ne sait quelle lumière vaincue et sombre ; de la clarté mise en poudre ; est-ce une cendre ? des millions de flambeaux, nul éclairage ; une diffusion de feu en poussière qui semble une volée d’étincelles arrêtée, le désordre du tourbillon […] une ouverture de précipice, l’énigme montrant et cachant sa face, l’infini masque de noirceur, voilà la nuit. » Le grand combat de Gilliatt avec l’ouragan, avec l’océan , avec la pieuvre, avec l’obscur…
http://expositions.bnf.fr/hugo/grand/005.htm

vedo dit: à

Une entrevue (dans le Telegraph) avec Stephen Fry (dont je ne partage pas les idées, ce qui n’a aucune importance) à propos, disons, du monde contemporain, et dont voici un extrait qui résume un point de vue important, et qui n’est pas étranger au sujet principal de ce blog. (Deepl pour les non-anglophones).
« SF: This brings us back to the importance of myth and parable, and reminds me of a great one told by Oscar Wilde, which illustrates how literature, and the art of wit, zooms to the truth so much more quickly, it seems to me, than so many other attempts to rationalise.

Once, someone at dinner was being rather envious of someone, rather unpleasant, and Wilde said: “The devil was walking one day in the Libyan Desert and he saw a monk being tormented by some of his demons. And he approached, and the demons bowed in front of him and said, ‘Master, for 39 days and 39 nights, we have tried to tempt this holy monk away from his god, and his religion. We have offered him powers and principalities, we’ve offered him the joys of the flesh, we have offered him wine, and food, and riches, but he has turned us down. There’s nothing that we can do to win this holy man to our cause.’ And the devil said, ‘Out of my way,’ and he whispered in the monk’s ear. And instantly the monk took the pectoral cross around his neck and snapped it, and filled the air with hideous curses against his god, and his church, and his religion, and swore he would never follow Christ again. And the demons fell down in front of the devil and said, ‘Master, what can you have said in one second that we could not?’ The devil said, ‘Oh, it was very simple. I just told him his brother had been made Bishop of Alexandria.’ ”

That seems to me (a) very funny, and (b) profoundly truthful about how envy and resentment are so much a part of who we are. It’s a model to me of how to express yourself if you want to say something, if you want to change minds, if you want to burn people with the flame of love, and hope, and connection that we all secretly believe in, that makes us gasp when we read poetry, or makes us feel what love is, and joy, and all the things that we’re mostly too embarrassed to talk about because they’re a bit sloppy.

The way, I think, to bond people to ideas is not to talk abstractly. If you can tell a story instead, especially if it’s funny, or it’s sexy, then you bring people to a connection. But, unfortunately, most of the world who use the art of rhetoric and persuasion do it for nefarious purposes.

Maybe that’s the key – to try to build up the value of story and look deeply into the nature of characters within stories. Even though it’s just a story, it might actually be a portal to something profound that will touch you, and change your life. »

renato dit: à

Pour le passé colonial italien, voyez un livre d’histoire, Jacques.
Le « retour de bâton colonialiste » est une conséquence logique, apparemment Allemands, Britanniques, Hollandais, Italiens ne subissent pas ce retour.

Pour les palourdes dans la papillote avec une dorade ou un bar, vous n’avez qu’à esseyer, rose.

Jazzi dit: à

« Pour le passé colonial italien, voyez un livre d’histoire, Jacques. »

Rien de bien notable depuis l’empire romain, renato…

renato dit: à

« Il ne s’agit pas de conserver le passé, mais de réaliser ses espoirs. »
T.W. Adorno

renato dit: à

Comme dit, Jacques, un livre d’histoire vous serait utile.

D. dit: à

Un des avantages des palourdes c’est leur légèreté.

Bloom dit: à

‘Comme neige au soleil’
———-
Pivot se gourre, Baroz, le titre est un jeu de mots ironique confectionné par Boyd qui reprend un de termes de la citation en épigraphe de l’édition anglaise, et qu’il faut impérativement prendre en compte, sous peine de commettre de lourds contresens:

« Lt Col Stordy says that the war here will only last two months. It is far too hot for sustained fighting, he says, we will all melt like ice-cream in the sun! »

Effectivement, il fait très chaud et on fond comme une crème glacée (neige)au soleil car on est sur le front africain oriental de la Grande guerre (actuels Tanzanie et Kenya) où les ‘askaris’ (tirailleurs africains) du général Von Lettow Vorbeck n’ont jamais été vaincus par l’armée britannique. Pour preuve, en 1919, ce dernier défilera avec les honneurs réservés au vainqueur sous la porte de Brandebourg en compagnie de ses officiers et sous-officiers allemands blancs, ses valeureuses troupes coloniales noires ayant été laissées à leur nouveau statut de colonisés britanniques (hors de question qu’un Noir foule le sol allemand – cf. Die shwartze Schande – la Honte noire, l’occupation française de la Rhénanie par les troupes coloniales du général Mangin).

Si tu as lu le livre, tu sais que les scènes de violences y sont quasi-insoutenables – cette guerre/guérilla de harcèlement fut en effet d’une horreur rare…

Il manque le terme de « guerre » dans le titre français, seule reproche possible au traducteur. C’est une équivalence tout à fait recevable, comme on dit.

Tes traductions sont loin du compte…

(Guerre au soleil
Fondu déchainé
etc…)

Bloom dit: à

@vedo,

Ce cher Stephen Fry a raison, l’apologue recèle d’indéniables vertus pédagogiques.
Encore faut-il
1-savoir raconter (ou lire à haute voix)
2- savoir écouter.
Pas gagné dans un pays où l’on utilise principalement les mots pour « communiquer » du vent…

Un regard satirique sur Stephen Fry, Trésor national vivant. Tordant:
https://www.theguardian.com/books/2010/sep/20/stephen-fry-chronicles-digested-read

(encore mieux dans sa version radiophonique que je retrouve pas, sur Radio 4).

Jazzi dit: à

Merci pour tes explications, Bloom.
Il est vrai, comme dit Pivot, que l’on avait guère entendu parler de ce front ou guerre parallèle au temps de la Grande Guerre.

Marie Sasseur dit: à

@Merci, MS, pour le lien sur l’Apostrophe de William Boyd.
Pivot dit que le titre français ne convient pas.
Boyd prétend que le titre anglais est difficilement traduisible.
________

Dans le dernier roman de W. Boyd,  » Trio », l’un des personnages- au bout du rouleau- est écrivain. Elle souffre d’une comparaison, sans raison, de la critique abusive, qui a fait d’elle et contre son gré ,une nouvelle V. Woolf, qu’elle ne lisait pourtant pas, mais va du coup se sentir obligée de tout en lire…
Le syndrome de la page blanche, ne lui faisait pas dépasser le titre, et c’est hilarant, toutes ces idées de titres de romans qu’elle imagine, sans rien derrière…

Le titre « Comme neige au soleil » pour « an ice- cream war » trouve son explication dans une des pages de ce roman, comme l’explique W. Boyd. Pas lu ce roman, mais les neiges du Kilimandjaro ne doivent pas être très loin.

D’une chose, l’autre, cette histoire de titre de roman, me fait penser à V. Miesel, le personnage fil-rouge, du Goncourt 2020, qui a déjà le titre de son prochain roman, un truc sur la crème anglaise. ( aïe aïe aie, je pense disant cela, avoir perdu tout le monde…ou presque)

Sinon, très belle découverte que W. Boyd. En plus il connaît un coin de France que j’aime bien, colonisé par les Brit’s qui ont redonné des couleurs extraordinaires au Périgord.

Jazzi dit: à

Au-delà de votre habituelle manifestation de mépris, je ne vois pas où vous voulez en venir, renato. Voulez-vous parler de l’Ethiopie ?

Marie Sasseur dit: à

Merci bloom, je n’avais pas lu votre explication.

Jibé dit: à

Christiane
excellent lavis, joli texte, le grand combat avec l’ouragan dites-vous, c’est cela qui me correspond le plus, impression d’être paumé dans un tourbillon.
Heureusement, les mots aident à vivre, et la contemplation est un remède parfait. Lire et voir, découvrir. Consolation. Henry James, les loups et cette oeuvre de VH, les piafs et le chat, votre aide, merci.

janssen 3 j dit: à

@ Bl., c’est Henri Kissinger, le diplo des petits pas, qui aurait dit un jour que si « les querelles académiques sont d’une telle violence, c’est parce que l’enjeu en est ridiculement mince »…

@ (sic) « J’ai lu les oiseaux de JJJ mais il est très agressif avec Puck ».
Tu vois un rapport, toué ?

@ le même qui dit : (sic) « Qu’il est c, c’est pas humain d’être aussi c. » puis, un brin plus loin… : (sic) « Un des avantages des palourdes c’est leur légèreté ».
Cherchons les c… avant de demander le menu. Sont jamais bin loin,…

@ jzm « pas incompatible avec un devoir de vérité »,… et comment vous allez nous la rétablir la vérité…, mister le JI ?

Bàv,

renato dit: à

Au moins moi je suis direct, Jacques, mais depuis quand conseiller d’ouvrir un livre d’histoire c’est du mépris ?

Jazzi dit: à

« et comment vous allez nous la rétablir la vérité… »

En soumettant rose à la question et en lui extorquant des aveux circonstanciés, JJJ.

Jazzi dit: à

Réfléchissez un peu, si cela vous est possible, renato…

Janssen J-J dit: à

@ jibé, me semble-t-il que « les Bostoniennes » parurent en France en 1955 dans une traduction de Jeanne-Collin Lemercier, chez Denoël. Mais comme je venais de naître, je ne l’ai jamais su, et par conséquent, jamais lu…. Vaut-ce encore le coup d’oeil, today ?
Bàv & du courage.

Soleil vert dit: à

 » Il ne s’agit pas d’une « image » dans le tapis comme cela été parfois traduit, mais bien d’un « motif ». »

Juste une remarque. William Gibson, auteur de « Neuromancien », a écrit en 2003 un livre intitulé « Pattern Recognition » et traduit sous le titre « Identification des schémas »

renato dit: à

J’attendais juste votre impératif, Jazzi.

À propos, pas de rappel à l’ordre pour ça ?

Janssen J-J dit: à

Non…, elle n’a pas à justifier les accusations de ses ennemis… Et elle ne parlera qu’en notre présence, uniquement si vous n’essayez pas de lui extorquez des aveux sous la menace. Convoquez à la barre la mère, le frère et la soeur et surtout la directrice et tout le personnel ehpadien, si vous le pouvez… Après quoi, nous tenterons d’influer sur votre IC (cf. art. 353 du CPP). Bon courage…

et alii dit: à

la question est hors de question ici
pas de « grand inquisiteur »

Soleil vert dit: à

Henry James (suite) :
Dan Simmons a publié en 2015 The Fifth Heart, une enquête policière menée conjointement par Sherlock Holmes et Henry James

rose dit: à

D. dit: à
Un des avantages des palourdes c’est leur légèreté

😅🤣😂😇😂🤣😆

christiane dit: à

JJJen apparence il n’y a pas de rapport. J’ai beaucoup aimé vos oiseaux mais je n’aime pas quand vous êtes agressif et je vous trouve prompt at la querelle ces derniers temps. Dommage…

Janssen J-J dit: à

@ SV, au fait, bravo pour le rappel que Walter Michael Miller n’en était pas qu’à son premier coup d’essai. La Bénédiciton en gris m’a interpellé. Vous dites qu’on bifurque vers la parabole chrétienne du Baiser au lépreux… Sui allé fissa me rafraichir à Mauriac, dont on va fêter le centenaire du premier roman l’an prochain… Quelle belle anticipation pour le coup… Et bé, à la relecture d’un résumé, je me suis dit… que ce petit Jean Péloueyre gisant sous le futur grand Mauriac avait déjà connu d’intéressantes aventures sexuelles.
Une PREUVE pour paul edel ou paul claudel, ce CR trouvé chez babelio :
—————
La terre ne trembla pas ; il n’y eut pas de signe dans le ciel, le jour où Jean Péloueyre, « le grillon », « pauvre figure de Landais chafouin, triste corps en qui l’adolescence n’avait su accomplir son miracle habituel », épousa Noémi d’Artailh. « On ne refuse pas le fils Péloueyre », des métairies, des troupeaux, lorsqu’on a pour tout bien dix-sept ans, « des yeux pareils à des fleurs noires, … une tête brune et bouclée d’ange espagnol », les promesses rêvées d’un « beau jeune homme aux interchangeables visages », celui qui offre aux insomnies des jeunes filles « sa dure poitrine et la courroie serrée de deux bras ». « Petit mâle noir et apeuré devant la femelle merveilleuse », Jean Péloueyre n’a eu qu’à accepter sans trop vaciller un choix qui, pour son père et le curé du village, n’était que le moyen d’écarter Fernand Cazenave, le cousin, ennemi juré de la cure, d’un héritage convoité. La nuit de noces, « une lutte qui avait duré six heures » et dont Jean Péloueyre était sorti « plus hideux qu’un ver auprès de ce cadavre enfin abandonné », laissa les deux époux face à face, se débattant, englués dans un mélange d’horreur et de pitié…
————-
eh bé… Bàv, SV. (on se croirait de retour sur la plage de Chesil… 50 ans plus tôt, et dans un tout autre milieu),

rose dit: à

D.

Pas vu les trois petits bouts de poulet ds le pot mais sur l’étiquette étaient marqués.
Pas de viande le soir, D.
Ne mange quasiment pas de pâtes, c trop bête.
Peu de patates, c’est trop bon.
Bcp de riz, bcp, bcp.
D’ailleurs, j’ai les yeux bridés.
😣

Janssen J-J dit: à

Non, je ne suis pas du tout comme vous me percevez… Je suis toujours resté moi-même avec mes contradictions. Vous ne voulez toujours traverser les gens qu’en blanc ou en noir… Et j’en suis toujours positivement édifié : ou bien l’adulation aveugle, ou bien la déception et la rancune tenaces… Croyez’moi, les choses de la vie ne sont pas aussi simples et infantiles que vous aimeriez qu’elles fussent. Du moins, c ce que je crois.

rose dit: à

Comme vous auriez aimé qu’elles eussent été.
Le sein de ta mère.

Jazzi dit: à

L’interdiction des manifestations pro palestiniennes en France ne sont pas un franc succès…

Jazzi dit: à

n’est pas ou n’emporte pas etc.

Jazzi dit: à

« Bcp de riz, bcp, bcp.
D’ailleurs, j’ai les yeux bridés. »

J’adore le riz mais ça me constipe, rose. Pas vous ?
Pâtes, pain et pommes de terre, impossible de s’en passer !

rose dit: à

« La nuit de noces, « une lutte qui avait duré six heures » et dont Jean Péloueyre était sorti « plus hideux qu’un ver auprès de ce cadavre enfin abandonné », laissa les deux époux face à face, se débattant, englués dans un mélange d’horreur et de pitié… »

Avoir évité la nuit de noces, quel cadeau fait par les dieux.

rose dit: à

Jazzi
Jamais constipée, mes intestins sont reglo.
Bcp de légumes.
L’hiver passé bcp de yaourts et des laitages. Pas de fruits.
Et puis grève des épinards frais et des blettes, l’hiver précédent j’avais abusé.
J’m le riz à ttes ses sauces.
C pas bien.
C depuis mon séjour en Inde. Le riz c la base.

rose dit: à

Jazzi

Pain je ne m’en passe pas du tout.

rose dit: à

Vedo

Incroyable histoire Steohen Fry The Télégraph.
Me manquent qq mots sloopy and so on.
Vais la traduire pour nos amis non anglophones.

rose dit: à

Jazzi

C vrai.
Pas dit ce que m’a dit mon psychiatre jeudi soir sur la relation avec ma mère.

rose dit: à

Janssen-JJ
C faux.
Elle est une femme formidable (comme Marie Sasseur 😳 ?), je l’exècre.
Elle paraît vingt ans de moins que son âge. Est sexy, jolie, a une bagnole pour barouder dans le désert entre caïmans et hippopotames.
Elle adore écraser les cloportes.
Une chance, elle ne les viole pas abec la pointe de son talon aiguille.
Je l’exècre(bis repetitat).

B dit: à

Bcp de légumes.

Rose, ne ratez pas les petits pois frais. C’est la saison. Fameux, j’en ai cuisinés hier accompagnés de champignons fondus au beurre.

Marie Sasseur dit: à

@Elle est une femme formidable (comme Marie Sasseur  ?), je l’exècre.

?
Inutile que la rosse se donne tant de mal.

Elle trouvera ici du soutien pour encourager son entreprise perverse , qui ne se nourrit que de ces complicités laches, et  » intéressées « . ( un qui la fréquente hors blog et deux tordus addicts, qui la font marcher)

rose dit: à

Jean Langoncet

Une maison à soi chez soi.

Préliminaire : je n’ai pas la solution.

À Jérusalem Est, le quartier est arabe.
Le conflit a démarré là.
L’esplanade des mosquées est le lieu saint des arabes, surveillée et gardée par des soldats israéliens.
Lieu de tous les dangers.
Aux entours de Bethléem, proche de Jérusalem sont bâtus des lotissements entiers où s’installent des colons juifs.
Virés ensuite et parfois par des palestiniens qui viennent en prendre possession.

Non.
La maison edt un lieu dans lequel chacun, homme femme et enfant a le droit d’être protégé, de vivre heureux et en sécurité. La maison est un nid.

Reste la notion de territoire.

Pas trop apprécié votre atraque ad feminem au matin.

Ma famille a acheté ses parcelles de territoire, profité comme le raconte DHH de tous les apports conséquents de l’école de la République, et à la sueur de son front a construit ses nids.

L’idée que des hommes, femmes et enfants soient délogés de lzurs nids par des turs de roquette m’est insupportable.
La réalité insoutenable.
Je sortirai bien une vacherie pour et alii, mais comme je la sais très susceptible, je me retiens.

rose dit: à

B

Jamais essayé petits pois frais + champignons de Paris. J’ai les derniers, vais chercher les premiers au marché demain matin.
Ça, c’est une idée.

rose dit: à

Avec du riz.

rose dit: à

Marie Sasseur, une femme formidable, jolie, sexy, qui paraît vingt ans de moins que son âge, avec un 4/4 pour barouder dans le désert, entre les caïmans et les rhinocéros, le rêve de femme.

rose dit: à

Jean Langoncet

Une maison à soi dans laquelle on se sente en sécurité.

et alii dit: à

jeudi soir vous voyez bien, rose, qu’il faut un peu de temps;
vous n’êtes pas seules;
pensées

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