de Pierre Assouline

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La République des livres
Le motif dans le tapis

Le motif dans le tapis

Pour tout écrivain qui s’intéresse aux écrivains, The Figure in the Carpet devrait être une boussole. Le moyen de ne pas perdre le nord dans le dédale d’une vie et les ombres et replis d’une œuvre. La revue londonienne Cosmopolis avait publié cette nouvelle de Henry James en 1896 mais elle n’a rien perdu de son caractère universel et intemporel. Il ne s’agit pas d’une « image » dans le tapis comme cela été parfois traduit, mais bien d’un « motif ». Quelque chose de complexe, tarabiscoté, indéchiffrable comme il s’en trouve au centre des tapis persans. Le narrateur, lui-même écrivain, cherche dans un roman le secret de son auteur, énigme qui a échappé aux lecteurs professionnels alors qu’elle se trouve en son centre comme dans l’écheveau des fils d’une tapisserie mentale.

La nouvelle, qui a inspiré des analyses à nombre de critiques littéraires, avait beaucoup marqué J.B. Pontalis. L’air de rien, du moins sans se pousser du col comme ses grands romans(Les Européens, Les bostoniennes, Les Ailes de la colombe, la Coupe d’or…), cette nouvelle est probablement l’oeuvre-clé de l’univers de Henry James dans la mesure où elle se déploie et s’enroule souterainement autour de la dimension du secret ; elle est elle-même le motif dissimulé au sein de son immense tapisserie littéraire.

Difficile de n’être pas hanté par le souvenir de cette fiction, l’une des plus éclatantes réussites de ce maitre de la nouvelle qu’était Henry James, en se plongeant dans Les Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard), aérolithe proustien dont le titre résonne aussi mystérieusement que Les Trente-neuf marches d’Alfred Hitchcock. La chose, qui vient de nous tomber dessus sans crier gare, était annoncée, espérée mais guère attendue depuis un bon demi-siècle. Pour tout rechercheur du temps perdu, elle constituait le Graal absolu, l’inaccessible étoile.

Rien moins que « le socle » de la Recherche du temps perdu selon Nathalie Mauriac Dyer qui en assure l’édition et l’érudition. Ce microcosme, où les proustologues côtoient les proustolâtres en les toisant de haut, avait tellement entendu parler de cette liasse de papiers que, au fil du temps, des thèses et des essais, la légende ajoutant au mythe, il n’y croyait plus. Il est vrai qu’il recèle rien moins que l’instant décisif au cours duquel en 1908 le Proust mondain, léger, papillonnant a osé se lancer vraiment dans l’édification de sa cathédrale de papier.

Dans sa préface, Jean-Yves Tadié, à qui rien de ce qui touche à Proust n’est étranger, emploie l’expression « moment sacré » pour évoquer le premier jaillissement du grand roman. C’est peu dire que les généticiens de la littérature, qui oeuvrent comme des archéologues sous des coules noires à capuchon de bénédictins, le guettent depuis 1954, date à laquelle Suzy Mante-Proust, descendante et ayant-droit, autorisa le jeune Bernard de Fallois (1926-2018), cet électron libre, à fouiller dans sa malle aux trésors où régnait un fabuleux désordre. Il en exhuma Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve.

En 1962, l’héritière donna à la Bibliothèque nationale toute cette paperasse miraculeuse ; or à l’examen , l’inventaire s’avérait incomplet car, sans le dire à quiconque, Bernard de Fallois en avait conservé par devers lui une partie dont les fameux « soixante-quinze feuillets » de la main du maître comportant les vrais prénoms des personnages qui l’avaient inspiré : sa mère, sa grand-mère, son oncle pas encore swannisé…. Ce nouvel opus, les lecteurs fondus de proustisme s’y royaumeront de même que ceux que le marcellisme fascine. Les uns n’en ont que pour le texte, les autres pour l’homme mais quoi qu’ils en disent, ils sont tous des religionnaires d’un même culte.

Cela faisait donc des dizaines d’années que les chercheurs de France et d’ailleurs (la seule Internationale qui nous reste) les cherchaient partout, et que Bernard de Fallois devenu un grand éditeur les regardait s’agiter vainement en tous sens sans rien dire, tout à sa secrète volupté d’être le seul au monde à jouir, en mystique de cette graphie, de la lecture et du toucher des précieux papiers. Un passe-temps assez pervers quand on y pense. Il avait exprimé formellement l’intention de mettre à la disposition des chercheurs l’ensemble des archives qu’il avait rassemblées afin de conjurer le spectre  de leur dispersion aux enchères et faire connaître plus complètement l’œuvre de Proust ; mais que ne l’a-t-il fait de son vivant depuis les années 50, lui qui était parfaitement au fait de toutes les questions sans réponse que se posent les spécialistes ?

Un jour, il faudra aussi s’employer à déchiffrer le motif dans le tapis de cet homme de qualités, intellectuellement l’un des plus séduisants des éditeurs parisiens et des rares avec Maurice Nadeau et Christian Bourgois avec qui on pouvait parler du contenu des livres une fois séparé du bruit qu’ils font car un absolu de la littérature les guidait, Fallois étant aussi proustien que simenonien mais pas le moins complexe. D’ailleurs, dans le No 1 du Bulletin de la société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray (1950), il était présenté parmi les membres de fondation comme “Fallois, archiviste”. Dans les Soixante-Quinze feuillets, ses papiers Proust sont désignés sous le titre d’«Archives Fallois », ce qui sonne comme la « grotte Cosquer », l’usage voulant qu’une découverte soit nommée du nom de son inventeur. Peut-on rêver plus belle et plus éternelle consécration ?

James Joyce avait introduit tant de devinettes et d’énigmes dans son Ulysses qu’il y voyait un gisement de nature à occuper des érudits pendant des siècles. L’avenir lui a donné raison. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, prédisait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Proust aurait pu en dire autant. Inutile d’imaginer ce que les deux hommes se seraient confiés à ce sujet s’ils s’étaient rencontrés car la rencontre a effectivement eu lieu. Une seule fois à dîner à l’hôtel Majestic le 18 mai 1922. Un flop que cette réunion au sommet ! Le parisien a demandé à l’Irlandais s’il connaissait un certain duc (« Non ») ; Mrs Schiff, hôtesse de cette mondanité, a demandé à l’asthmatique s’il avait lu Ulysses au moins en partie (« Non »).

Ils ont bien essayé d’aller au-delà de cette double négation, certes laconique mais d’autant plus remarquable que le fameux roman s’achève par un grand « OUI », mais sans trop s’aventurer dans l’exégèse narratologique : Proust s’étant plaint de ses maux d’estomac, Joyce, qui était déjà bourré à son arrivée au banquet, a déploré sa vue de plus en plus déficiente et voilà tout. L’histoire littéraire est peut-être passée à côté d’une discussion de marchands de tapis mais non sans motifs. Regrets éternels.

(« Martine’s Legs » photo Henri Cartier-Bresson  et « Bibi au restaurant, Cap d’Antibes » photo Jacques-Henri Lartigue)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 406 Réponses pour Le motif dans le tapis

renato dit: à

C’est encore temps pour un risotto aux asperges.

Jean Langoncet dit: à

Bonsoir rose, ça boume ?

rose dit: à

B

Tentant Le trio de William Boyd même s’il y a laissé tous ses cheveux. L’écrivaine qui calanche au bout du premier paragraphe m’intéresse beaucoup.

rose dit: à

Oui renato

Asperges petits pois, miam miam birdy.

rose dit: à

 » coin de France que j’aime bien, colonisé par les Brit’s qui ont redonné des couleurs extraordinaires au Périgord »
À éviter.
Pauvres oies gavées.
Z’ont amené un peu de pèze et donné des prénoms aux vaches.
Et ensuite ?

rose dit: à

En regardant rita netsuko pour repondre à Puck, ai trouvé la clé de sol (jean— Partre).
Puck 🤠

Moralès sed laisse dit: à

Pas de petit pois dans le riz au lait.
Pour la langue on sait… 😉
rose Anna au plus hauts des cieux!

Jean Langoncet dit: à

Navarin d’agneau avec des petits pois bien sûr

Moralès sed laisse dit: à

les Brit’s qui ont redonné des couleurs extraordinaires au Périgord »

La légende à bon dos maintenant qu’il faut changer les cartes grises…

Moralès sed laisse dit: à

Vroom, vroom à fait l’idole, rose, avec le Sauternes en sautoir.

rose dit: à

JMG Le Clézio publie on Le Monde.fr

« Il existe un peuple pour qui cette catastrophe a déjà commencé. Les Indiens Kunas de l’archipel des San Blas, sur la côte atlantique du Panama. A l’heure que où parlons, les Kunas sont contraints de fuir leurs îles où ils sont établis depuis toujours, à cause de l’envahissement par la mer. Ce n’est pas un cyclone, ni même une tempête tropicale comme les riverains de la côte de Louisiane ou de Floride l’ont vécu, c’est une montée lente, progressive, une crue tranquille et d’autant plus effrayante, jour après jour la mer entre dans les villages, envahit les rues, noie les cours et l’intérieur des maisons. Les habitants doivent partir, échapper à la mer. Il faut monter dans les pirogues, embarquer tout ce qu’on peut, les vivres, les biens personnels, les animaux d’élevage, les chiens, et partir. »

rose dit: à

Oui, ds l’autocar, le Sauternes en sautoir, z’êtes douée, vous que je n’exècre pas plus que l’autre femme formidable.

Marie Sasseur dit: à

les Brit’s qui ont redonné des couleurs extraordinaires au Périgord »

La légende à bon dos maintenant qu’il faut changer les cartes grises…

?

Moi, j’espère bien les revoir cet été…

Moralès sed laisse dit: à

@rose,

Le risoto se fout l’asperge dans le Koltard, tard, sans tenir la laisse, ah le gazon verdit!

( On voulait écrire « merdit », mais il avait dans ses poches déjà des ramasse-crottes en prévision..)
Sot, terne toi-même!

Moralès sed laisse dit: à

L’anglais en Pére Igord n’est plus fils français ni cousin européen, il doit changer sa carte grise.
Foreigner.
C’est ma voisine qui me l’a dit et c’est une spécialiste assermentée par la Préfecture pour ces choses là.

Jean Langoncet dit: à

Le navarin, c’était au déjeuner. Ce soir, poêlée de shiitakes déglacés au montilla-moriles et deux œufs miroir. Bonne soirée à tutti

Passou dit: à

Bloom, un petit souvenir personnel à propos de « Comme neige au soleil ».
Quand le livre est sorti en français dans l’excellente traduction de Christiane Besse (qui a par la suite traduit tout Boyd), je travaillais aux éditions Balland comme conseiller littéraire d’André Balland. L’invitation de Boyd à Apostrophes nous comblait mais comme son français était à l’époque hésitant, on n’imaginait pas qu’il puisse faire un tabac. Mais il a suffi que Pivot exprime son enthousiasme par une phrase qu’il n’a jamais redite par la suite (« Si un lecteur de ce roman est déçu, je le lui rembourserais ») pour que le lendemain le livre parte en flèche, malgré ses scènes de violence, effectivement. Or le lendemain, samedi, Boyd était au salon du livre sur le stand Balland. Ce fut l’émeute tant et si bien que je fus réquisitionné sur le champ pour vendre « Comme neige au soleil » et répondre aux questions à sa place. Ca a duré tout l’après-midi, il en a signé des centaines. De là est né notre amitié…. Depuis il a fait oeuvre et elle est très égale, constante, déçoit rarement.

rose dit: à

J’vais demander à Bill s’il doit changer sa carte grise lui aussi.

rose dit: à

Jazzi
Ô cruel

rose dit: à

J’ai trouvé qu’il parlait fort bien français à Apostrophes.
Délicat. Soigné.
C’était agréable de l’écouter.

D. dit: à

Vous avez la télé, Rose ?

D. dit: à

Je t’en foutrais des shiitakés déglacés, moi…

rose dit: à

Non.D.

Jazzi dit: à

Il dit les zéros pour les héros, rose, et il a un peu de mal avec les doubles consonnes : ab-zurde pour absurde…

Jazzi dit: à

Et qui a trouvé ce titre, « Comme neige au soleil », Passou ?

rose dit: à

difficilement traduisible.

« An Ice Cream War » (Comme neige au soleil)

Je proposerais : « Un Entremet de Guerre » ou « Une Guerre du Dessert » ?

Faites vos jeux.
Rien ne va.
Que proposerait William Boyd, si on ne lui a pas coupé la parole ?

Janssen J-J dit: à

@ un qui la fréquente hors blog et deux tordus addicts, qui la font marcher)

-> toujours fasciné de voir comment on peut à ce point crever, dévorée par la jalousie … au point de ne pouvoir s’empêcher de venir vomir icite au sein d’une prétendue journée ascensionnelle exceptionnelle parmi 4…
Veiller au grain, et contrôler toujours la situation… ppe élémentaire de la P. Nar. –
Je -, d’anecdote à Passoul, bon traducteur anglo/spagnoliste. Boyd Will ? –

rose dit: à

Jazzi
Oui mais il est classe. Une élegance distinguée. Ah ouaip.

Bloom dit: à

Passou, on comprend que Pivot n’ait jamais repris le risque de rembourser un livre à un lecteur déçu, tant l’hypocrite lecteur peut aisément la feindre, la déception.

Mon anecdote boydienne:
Au Capes, le texte de la version était un extrait de ‘An Ice-Cream War’, un passage du versant anglais du récit, où il était question de ‘boxwood pews’… Les longues heures passées à apprendre par cœur les noms anglais de tous les arbres, de tous les bois, de toutes les fleurs, de toutes les parties d’un bateau à voile (essentiel en littérature anglaise’) trouvaient enfin leur justification, et les ‘boxwood pews’ devinrent des ‘bancs en buis’, le plus naturellement du monde.
Je remercierai jamais assez Boyd de m’avoir donné l’occasion de joliment cartonner ce jour-là.

Passou dit: à

Jazzi, le titre français était de Françoise Adelstain, l’éditrice de Boyd chez Balland

rose dit: à

Vedo

Le début
vedo dit: à
Une entrevue (dans le Telegraph) avec Stephen Fry (dont je ne partage pas les idées, ce qui n’a aucune importance) à propos, disons, du monde contemporain, et dont voici un extrait qui résume un point de vue important, et qui n’est pas étranger au sujet principal de ce blog. (Deepl pour les non-anglophones).
« Stefen Fry: Ceci nous ramène à k’impoetanxe du mythe et assimilés, et me souviens d’une bien bonne racontée par Oscar Wilde, qui illustre comment littérature, et l’art de wit (?), focuse sur la vérité aussi rapidement, me semble’t’il, que tant d’autres manières pour rationaliser.

This brings us back to the importance of myth and parable, and reminds me of a great one told by Oscar Wilde, which illustrates how literature, and the art of wit, zooms to the truth so much more quickly, it seems to me, than so many other attempts to rationalise.

Once, someone at dinner was being rather envious of someone, rather unpleasant, and Wilde said: “The devil was walking one day in the Libyan Desert and he saw a monk being tormented by some of his demons. And he approached, and the demons bowed in front of him and said, ‘Master, for 39 days and 39 nights, we have tried to tempt this holy monk away from his god, and his religion. We have offered him powers and principalities, we’ve offered him the joys of the flesh, we have offered him wine, and food, and riches, but he has turned us down. There’s nothing that we can do to win this holy man to our cause.’ And the devil said, ‘Out of my way,’ and he whispered in the monk’s ear. And instantly the monk took the pectoral cross around his neck and snapped it, and filled the air with hideous curses against his god, and his church, and his religion, and swore he would never follow Christ again. And the demons fell down in front of the devil and said, ‘Master, what can you have said in one second that we could not?’ The devil said, ‘Oh, it was very simple. I just told him his brother had been made Bishop of Alexandria.’ ”

rose dit: à

« Stefen Fry: Ceci nous ramène à k’impoetanxe du mythe et assimilés, et me souviens d’une bien bonne racontée par Oscar Wilde, qui illustre comment littérature, et l’art de l’esprit, met le focus sur la vérité aussi rapidement, me semble’t’il, que tant d’autres tentatives pour rationaliser. »

rose dit: à

« Stefen Fry: Ceci nous ramène à l’importance du mythe et paraboles, et me souviens d’une bien bonne racontée par Oscar Wilde, qui illustre comment la littérature, et l’art de l’esprit, met le focus sur la vérité aussi rapidement, me semble’t’il, que tant d’autres tentatives pour rationaliser.

Janssen J-J dit: à

C’est comme moi, pendant longtemps… je me suis couché de bonne heure en maudissant mon paysan de père cultivable mais pas cultureux…, de n’avoir pas su m’aimer. Et puis, 33 ans plus tard, quand il éclata en sanglots comme un pauvre type paumé de devoir admettre qu’un de ses fils allait mourir avant lui… A ce moment-là, j’ai dû consoler comme un petit enfant…, et j’ai enfin compris en quoi nous n’avions jamais su nous comprendre, nous parler ni jamais rire ensemble. Après, j’ai essayé d’aimer sa vieillesse et sa détresse, et sus le rassurer à l’approche de sa propre mort. Toutes les horreurs que j’avais pu écrire sur lui et dont je m’étais délecté comme pour me venger de lui, s’envolèrent à jamais… J’eus cette chance de lui survivre et de m’apercevoir que ma haine n’avait jamais été qu’un immense chant d’amour.
Franz n’eut pas cette chance de survivre à Hermann, et pourtant cet espoir était là, ne l’avait jamais quitté de pouvoir lui dire à quel point il avait aimé l’idée qu’il lui ai donné sa vie d’obscurité luminée par l’écriture.
Voyez Paul…, à quel point ce que nous sommes devenus de quelque extraction que nous soyons partis tient à peu de choses, quincaillerie, paysannerie, aristocratie… quelle importance ? quand l’heure s’en vient de tirer notre bilan et de nous projeter dans celui des autres pour pouvoir consolider les nôtres, à tort ou à raison ? N’est-ce pas ?
(Pardonnez-moi pour cette immense impudeur – et oubliez-là, si possible). Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Que des bonnes choses. Ce serait une super occasion de combler une lacune, car je ne dois pas être la seule à découvrir un roman de cet écrivain, 35 ans après un passage chez Pivot…( peut-être plus rare , un hasard a la librairie) . Un billet good Boyd ?

Janssen J-J dit: à

o merde, ce message devait tomber sur le blog Edel en réponse à jzmn et MC, sur l’absence de surmoi … Pfiouhhh… Tant pis… Demain, j’enlève le haut Et le bas, comme Mme Franck sy était prête… Autant faire le naturiste tout nu icite plutôt qu’à Montalivet ou à la Côte Sauvage… l’fait encore frais, hein… ! –

Jazzi dit: à

Merci, Passou.

Comment traduirais-tu « An Ice-Cream War », Bloom ?

Marie Sasseur dit: à

Ah oui merci de rien Passou, sur ce coup.

rose dit: à

« Un jour, durant un souper, un des convives commençait à être passablement envieux de quelqu’un d’autre, quasiment déplaisant, et Wilde raconta :  » Le diable était en train de se balader un jour, dans le désert libyen, et vit un moine tourmenté par quelques uns de ses démons.
Il s’approcha, et les démons s’inclinèrent devant lui et lui dire : Maître, depuis 39 jours et 39 nuits, nous avons tenté d’éloigner ce saint homme de son Dieu et sa.religion.
Nous lui avons offert pouvoirs et principautés.
Nous lui avons offert les joies de la chair molle, nous lui avons offert vin, mets et richesses, mais il nous a tourné le dos. »
Stefen Fry

Jazzi dit: à

« on comprend que Pivot n’ait jamais repris le risque de rembourser un livre à un lecteur déçu »

C’était l’époque où Darty proposait de rembourser la différence si l’on trouvait moins cher ailleurs, Bloom.
Juste un slogan publicitaire, rien de plus !

rose dit: à

(molle.c hors contexte mais c pour voir si vous suivez)

rose dit: à

Janssen-JJ
Z’êtes immensément plus doué que moi.
Bravo.
Je vous admire.

rose dit: à

« Il n’y a rien que nous ayons pu faire pour gagner ce saint homme à notre cause.
Et le diable dit :
Éloignez-vous de mon chemin et murmjra à l’oreille du moine. »

rose dit: à

et murmura

rose dit: à

And instantly the monk took the pectoral cross around his neck and snapped it, and filled the air with hideous curses against his god, and his church, and his religion, and swore he would never follow Christ again. And the demons fell down in front of the devil and said, ‘Master, what can you have said in one second that we could not?’ The devil said, ‘Oh, it was very simple. I just told him his brother had been made Bishop of Alexandria.

Stefen Fry
Et, immédiatement, le moine se saisit de la croix sur sa poitrine, la rompit, remplit l’air d’hideuses malédictions envers son dieu, son église et sa religion, et jura que jamais, il ne suivrait le Christ de nouveau.
Les démons tombèrent devant le diable et lui demandèrent
« Maître, que lui avez-vous dit qui a fait qu’en une seconde vous avez obtenu ce que nous n’avons pas pu faire ? »
Le diable répondit :
Oh, ce fut très simple.
Je viens de lui raconter que son frère a été nommé évêque d’Alexandrie. »

rose dit: à

Janssen-JJ

Non pas ce que je vous traduis de Stefen Fry, mais de lire ce que vous venez d’écrire, j’ai des palpitations cardiaques.

renato dit: à

Il arrive que la sainteté soit un péché — vanité —.

Jazzi dit: à

« Autant faire le naturiste tout nu icite »

« Bravo.
Je vous admire. »

Vous pouvez aussi toucher, rose, c’est permis !

Petit Rappel dit: à

Un Mot sur les métaphores hugoliennes qui ici ne sont pas procédés, ni ornements,mais participent du monde intérieur du Hugo de l’Exil. Pression du Gouffre évoque le combat contre la Nuit qui rejoint le combat contre la folie. Toute la thématique des Ténèbres engloutissantes provient de l’Ensemble de de La « Fin de Satan » (non publiée du vivant d’Hugo,mais quon en relise à voix haute le déluge!) Et dans une moindre mesure, du poème Dieu, ou la réussite est beaucoup plus relative, si on veut bien se souvenir que son sous-titre est « Ascension dans les Ténèbres », et que celle-ci se termine par la Mort comme révélation. L’engloutissement volontaire de Giliatt à la fin des Travailleurs de la Mer, est à la fois sacrifice consenti et retour au néant d’un homme que le départ de son seul amour tue au point de se laisser noyer par l’Ocean qu’il a jusqu’alors victorieusement combattu.

C’est aussi,plus accessoirement, une forme de sublimation pour Hugo « Périssime » qui n’a pas vu partir sa fille Adéle, et transpose au dénouement ce qui aurait pu etre le départ de celle-ci, Déruchette partant avec le jeune Pasteur pour le Nouveau Monde, comme Adèle aurait peut-etre pu le faire avec le Lieutenant Pinson, si elle avait été comme tout le monde.
Hugo se bat discrétement contre la Folie, assimilée à l’ombre, aux forces ténébreuses, -pensez à Eugène Hugo dans sa cellule de Charenton- et eesaie avec un lyrisme panique, de rendre compte de la lutte des éléments et de l’homme.Les deux aspects ne sont pas si éloignés l’un de l’autre, et il importe d’en tenir compte dans les grands textes de l’exil.
Bien à vous.
MC

MC dit: à

A propos des Narychkine, on doit à Zénaide, devenue par mariage Youssoupov, l’invraisemblable et charmant Chateau de Keriolet, pour le coup tout à fait digne del’imaginaire troubadour d’un Scott ou d’un Dumas pére…

rose dit: à

Vedo

Je traduirai demain le final.

rose dit: à

Renato

Ne trouve personne vaniteux ici.
C qq chose qui s’échange.
Bcp de gens hypersensibles.
Timides.
Hypet corrects, polis, bien élevés, respectueux.
Vaniteux, jn’eux trouve pas.
Au pire, la poule qui coquericote lorsqu’elle a pondu un oeuf.
Au coq, j’ai envie de gueuler ta gueule quoi (la PMA Jacques Drillon) mais t’as fait quoi dabs oobdre un oeuf toi (hé grand couillon).
J’lm bien Jacques Drillon. L’est comme nous tous, même un peu plus.
Le coeur l’a bien voulu se calmer.

rose dit: à

Hyper corrects

rose dit: à

Archi
Mountbatten-Windsor.
Et roux.

rose dit: à

Exilé, certes, mais que de diatribes virulentes envoyées de Guernesey, et puis Juliette à ses côtés.
Et puis, de l’exil, le retour.
Autre chose que Napoléon exilé, exilé.

rose dit: à

Chez les naturistes, on ne touche pas, mais on ne voit pas non plus.
Mais où c’est y que vous avez vécu jazzi, pour ne pas savoir tout ça ?
Chez les naturistes, tout est en berne, et les 5 sens plus que le reste.

rose dit: à

Il ne s’agit pas de démanteler les colonies illégales, ainsi que je l’ai lu ici et là, il s’agit de les offrir.
Cela ne rattrapera pas les milliers de morts.

Jean Langoncet dit: à

(@Jibé dit: à
« La bande de Gaza compte 5 154 personnes au km2, soit la densité de population la plus élevée de la planète. Le territoire côtier, dont la superficie est de 365 km2, abrite 1,9 millions d’habitants.
Palestinian Central Bureau of Statistics, 2016 », Middle East Eye, 30 octobre 2015. »

cité par le Monde Dip, voir ci-dessus le lien donné par J Langoncet
(cartes également à voir)
Le niveau de corruption des zélites, de tous les bords (Autorité palestinienne, Hamas, Likoud, bien d’autres, est à la hauteur de leur…bassesse)

le point de vue naïf d’un qui n’a pas fait son voyage en « terre sainte » : un seul état, régissant la vie de 15 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ; dont 6 millions sont considérés comme étant des sous-hommes.

Jean Langoncet dit: à

(citoyenneté pour tous qu’il aurait dit le vieil Hérode)

Jean Langoncet dit: à

(s’il reste un brin de sens commun dans ces tristes contrées)

Jean Langoncet dit: à

@15 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ; dont 6 millions sont considérés comme étant des sous-hommes.

l’affaire d’un vers de terre amoureux d’une étoile

vedo dit: à

Rose, Bloom est meilleur correcteur que moi.

renato dit: à

Et où j’ai dit qu’il y a de vaniteux ici, rose ?

Marie Sasseur dit: à

Eh bien tout ce harcèlement de la meute pour que le vieux keuf , pervers narcissique,
violent, infect, vienne leur raconter son histoire de fils du père Thenardier.
Pfff,

duralex sed lex, votre copine de la préf, doit certainement détenir dans ses papiers
des  » listes » d’etrangers, j’imagine.
Aaaf, ça doit être atavique cette manie.

rose dit: à

Renato

Pas ici, vous, vous avez dit la sainteté au-dessus. En ai profité pour signaler que cette attaque récurrente -la vanité- me semble injustifiée. Même lorsque l’accusé (levez-vous) répond oui, je le suis.

renato dit: à

rose, vous veniez de mettre en ligne ça :

« Je viens de lui raconter que son frère a été nommé évêque d’Alexandrie. »

rose dit: à

Oui renato. Stefen Fry, le récit d’Oscar Wilde.
C’etait l’occasion de faire un retour en arrière, sur un mot employé ici à tort pensé-je.

rose dit: à

rose dit: à
Renato
Rêve magnifique noté précisément au réveil comme vous l’aviez précisé.
Résisté à la chair fraîche et molle.
Fiérote de moi : la tête a décidé, les jambes ont suivi, prises à mon cou.
Dieu existe (MBappé le prouve à chaque match, arabes et juifs devraient noter le génie issu des mélanges ; pour ma part, je penche pour l’intelligence parentale).

Jacques Drillon
Hop là, niente. On se met à réfléchir. Lorsqu’on se prive du meilleur, assurément, pourquoi est-ce ?

rose dit: à
Et pourtant, il pleuvait, dans mon rêve. Comme ici.

rose dit: à
Dieu connaît mes points faibles, c’est charrié.

Rose, expédiée ad patres le 10 avril 2013, chez Passou
Dieu et le diable sont dans les détails.

Jibé dit: à

JJJ
« Vaut-ce encore le coup d’oeil, today ? »
je trouve que oui, JJJ, sauf que, bien sûr il est pour moi corrélé à un background de sentiments et d’émotions. Vous savez, il y a les livres et comment on les lit, à quel moment de sa vie et avec qui dans ses parages voire ses pénates. Donc, Les Bostoniennes, j’ai toujours aime, je tiens ce livre pour grand et hier il m’a été une grande consolation.
Pour prolonger la discussion du jour, sur Boyd, je ne peux que renchérir, j’aime beaucoup, tout ou presque, il faudrait que j’y revienne aussi.

En outre, très touché par le post sur votre père. D’une façon ou d’une autre, nous avons tous vécu ça, pauvres imbéciles que nous sommes, à ne pas montrer, ne pas dire et ne pas vouloir voir combien nous nous aimons.
Sommes plus prompts à nous dire comment nous nous haïssons, il semblerait.
Bonne journée (mouillée)

Jibé dit: à

De Boyd, mon préféré, « la Vie aux Aguets », je crois.

Marie Sasseur dit: à

le père Thenardier a de la descendance sur ce blog.
Sont tous frères en misère, ptdr.

Jazzi dit: à

Oui mais ne seriez-vous pas la seule mère Thénardier de ce blog, MS ?
La rose-rosette-cosette dans le rôle de la souffre-douleur !

Jazzi dit: à

« ne pas dire et ne pas vouloir voir combien nous nous aimons.
Sommes plus prompts à nous dire comment nous nous haïssons, il semblerait. »

On vous aime tous, Marie Sasseur, oui oui !

Jibé dit: à

« Jean Langoncet dit: à
@15 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ; dont 6 millions sont considérés comme étant des sous-hommes.

l’affaire d’un vers de terre amoureux d’une étoile »

c’est à peu près ça, mais on peut rêver, vous avez raison. Je ne sais pas quoi vous dire, j’ai tellement voulu les deux Etats, beaucoup discuté et cherché comment faire pour Jerusalem. Là je vois des peuples instrumentalisés par des pouvoirs de fric: les casseroles de Netanyahu et des sa bande, bien cachées par la guerre, idéale pour se refaire une santé et gagner les fafs, les saletés du Hamas vs le Fatah, illégitimes car non élus depuis des lustres et des lustres, pleins aux as (« repus »).
Le patron US descend dans l’arène. Business as usual.

closer dit: à

« Sœur Rose, la religieuse birmane qui a ému le monde.

« Présentant son livre, la religieuse qui s’est interposée entre l’armée et de jeunes manifestants en Birmanie, est revenue, jeudi 13 mai, sur son geste, puis elle a lancé un appel au pape. »

Soeur Rose est infirmière.

Jazzi dit: à

« Les mammifères peuvent respirer par l’anus en cas d’urgence, révèle une étude japonaise
Une équipe de scientifiques a démontré dans une étude, parue vendredi, qu’il était possible pour des mammifères d’absorber de l’oxygène via leur anus. Une expérimentation qui pourrait un jour aider les humains en état de détresse respiratoire. »

C’est pas une blague !
https://www.leparisien.fr/societe/sante/les-mammiferes-peuvent-respirer-par-lanus-en-cas-durgence-revele-une-etude-japonaise-15-05-2021-SELK3WQ4LJGSBGVEDUEO35N6MY.php

closer dit: à

Patrice Charoulet reste droit dans ses bottes, j’en suis sûr, JB. La ligne de LR est parfaitement claire. En simplifiant: libérale sociale en économie, souverainiste patriote en « régalien ». Il manquera toujours au minimum l’une des deux jambes à ses concurrents.

Marie Sasseur dit: à

Le jazzey est aux anges.
Moi je suis au théâtre, ici, bonne place dans les loges. Mais que c’est mauvais, ce spectacle, , dieu que c’est mauvais.
Vivement que les scènes reouvrent.

Marie Sasseur dit: à

« Hugo se bat discrétement contre la Folie, assimilée à l’ombre, aux forces ténébreuses. »
Un confinement tragique.

Ah ça le confinement, on en voit les conséquences ici. On peut déjà prédire qu’ils ne vont pas sortir indemnes de leur intoxication mutuelle. Ça va laisser des traces.

Marie Sasseur dit: à

Foutaient déjà rien de leur life, mais là, ils se bouffent.

Bloom dit: à

l’art de wit
rose

L’art DU ‘wit’

-‘wit’ (‘witz’ en allemand), indénombrable = le trait d’esprit
-‘ a wit’, dénombrable = un homme/une femme d’esprit
– the Wits, avec une majuscule = les grands satiristes du 18e : Pope, Swift, Gay.
Le Wilde Oscar est un des rares hommes d’esprit de la fin du 19e.


Je ne vois pas de meilleure traduction mettant l’accent sur ‘ice-cream’, Baroz. J’ai fait 2 propositions privilégiant la traduction du mot central du syntagme, ‘war’.

Bloom dit: à

reouvrent.

Verbe qui n’existe ps.
‘rouvrir’, ok; réouverture, ok, mais pas l’hybride.

Jazzi dit: à

« Le Wilde Oscar est un des rares hommes d’esprit de la fin du 19e. »

Et pour le XX », voire le XXIe, Bloom ?

Marie Sasseur dit: à

Merci bloom. Un néologisme mien qui ne porte pas à conséquence.

J’ai relu cette phrase d’où est tirée le titre du roman en .fr, « comme neige au soleil. » de W. Boyd, en anglais:  » an ice-cream war »:

« Lt Col Stordy says that the war here will only last two months. It is far too hot for sustained fighting, he says, we will all melt like ice-cream in the sun! »

Une guerre écrasée de soleil. On y pressent usure et ramollissement. Une trempe ( ‘ttation, piège technique !) qui a porté une volonté de fer au point de ramollissement .

See u, je repars en exil.

x dit: à

Apologue pédagogique, le prophète Nathan aussi fort que Wilde (cette fois on n’est pas dans la comédie et le castigat ridendo mores, mais le destinataire, croyant qu’il s’agit d’un autre, n’hésite pas à se condamner lui-même, son jugement moral n’étant plus faussé par l’indulgence envers soi) :

Le SEIGNEUR envoya Nathan à David. Nathan vint à lui et lui dit :
Il y avait dans une même ville deux hommes,
l’un riche et l’autre pauvre. Le riche avait du petit bétail et du gros bétail en très grande quantité. Le pauvre n’avait rien qu’une petite brebis, qu’il avait achetée ; il la nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses fils ;
elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, couchait sur son sein.
Elle était pour lui comme une fille. Un voyageur arriva chez l’homme riche ; comme celui-ci voulait épargner son petit bétail et son gros bétail pour préparer un repas au voyageur qui était arrivé chez lui,
il prit la brebis du pauvre et l’apprêta pour l’homme qui était arrivé chez lui.

David se mit dans une grande colère contre cet homme ; il dit à Nathan : Par la vie du SEIGNEUR, l’homme qui a fait cela mérite la mort !
Quant à la brebis, il la compensera au quadruple, puisqu’il a fait une chose pareille, qu’il n’a pas voulu l’épargner.

Alors Nathan dit à David : Cet homme-là, c’est toi !

[il s’agit de « l’affaire Bethsabée », et il faut rappeler que David s’est arrangé pour que le mari gênant, Urie, soit tué au combat. Même si c’est par ennemis interposés, il y a donc assassinat.]

x dit: à

Je ne sais pas si c’était l’intention de Vedo en citant cet entretien avec Stephen Fry, mais au-delà des vertus pédagogiques de l’apologue (ou du mashal, de la parabole) ce qui m’intéresse se situe au tout début : « the importance of myth and parable » et la constatation que la littérature « zooms to the truth so much more quickly, it seems to me, than so many other attempts to rationalise. »

Pas de faux combat : l’histoire de Wilde pas plus que celle racontée par Nathan ne sont présentées comme « vraies » au sens de historiquement attestées. Elles n’en sont pas moins « vraies » dans un autre sens.
Les méthodes et les questions posées ne sont pas les mêmes.

christiane dit: à

Bonjour, M.Court,
« les métaphores hugoliennes »…
Dans la deuxième partie, ce combat de Gilliatt contre la mer, la pieuvre, la tempête, vous le placez dans un « combat contre la Nuit qui rejoint le combat contre la folie. Toute la thématique des Ténèbres engloutissantes provient de l’Ensemble de de La «Fin de Satan.»
Citant pour Jibé un passage de cette folie océane où la cendre se mêle au feu, je pensais à ces images captées par les caméras de ce déluge de feu sur Gaza, sur Israël.
Ce bateau à vapeur, la Durande, coincé dans les rochers c’est aussi la population de la bande de Gaza.
Cette épave échouée entre Saint-Malo et Guernesey, c’est aussi un autre combat, celui des pêcheurs ne pouvant plus accéder aux zones de pêche autour des îles anglo-normandes… C’est de belles pages de Paul Edel sur son ancien blog.
L’histoire de Déruchette c’est accessoire, sauf qu’elle permet à Hugo d’écrire dans le prologue :
« Le plus implacable des abîmes, c’est le cœur ». Lire les commentaires nocturnes de Rose et JJJ montre ces plaies du cœur mal cicatrisées…
Donc ce pêcheur de Guernesey, bien sûr Hugo et l’exil, bien sûr la mort d’Adèle, bien sûr Hauteville House la maison de l’exil, Le bric-à-brac de tous ces objets, ces boursouflures de soies et de cuirs mais surtout ce « Promontoire du songe » en haut de la spirale de l’escalier, à l’étage supérieur, le « look out », cette verrière où il écrivait et dessinait l’océan furieux sous « la pesée du vent » face au phare des Casquets mais aussi « La Légende des siècles », William Shakespeare », Les Travailleurs de la mer », L’Homme qui rit », « La Fin de Satan »… Mais c’est aussi ses lavis, encres tumultueuses, dessins, manuscrits (vus durant l’été 2012 dans sa maison, place des Vosges où une exposition « Les arcs-en-ciel du noir » se tenait.)
Comme Gilliatt, ce héros rêveur, il avançait dans l’insondable, dans l’eau infatigable et cette obscurité d’un univers en suspension. (Comme ce lavis d’encre brune « Ma destinée » où la vague sombre roule sur elle-même et semble immobile.)
Hugo, l’homme océan, toujours de retour aux ténèbres comme à la fin des « Travailleurs… » où Gilliatt choisit de se laisser submerger par l’océan : « à l’instant où le navire s’effaça à l’horizon, la tête disparut sous l’eau il n’y eut plus rien que la mer. »
Vous évoquez « La fin de Satan ». La liberté tombe de l’aile de Satan, comme une plume blanche dans l’océan, là où « les ténèbres sans bruit croissaient dans le néant », là où « l’opaque obscurité fermait le ciel béant », à travers « les « antres noirs du passé ».
Jean Valjean dans ses ténèbres… Gilliatt s’offrant à l’océan… Le cœur de l’exil.
Protestant contre l’expulsion des proscrits de Jersey il se retrouva lui-même en exil à Guernesey en octobre 1855.
Dans les « Contemplations », cet auto-portrait :
« J’avais devant les yeux les ténèbres. L’abîme
Qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime,
Était là, morne, immense ; et rien n’y remuait.
Je me sentais perdu dans l’infini muet. »
Lieu aussi, vous avez raison, où vivre son deuil…
Le travail de l’abîme se fait dans son cœur. Amour perdu, infini retrouvé.
J’aime beaucoup, M.Court quand vous évoquez Victor Hugo.
Pourquoi est-il exclu si souvent de la littérature ? Curieusement ce sont ses dessins redécouverts qui l’ont à nouveau révélé comme un précurseur du surréalisme, comme un visionnaire.
Ce qui ne l’empêcha pas de répondre à André Breton : « Je ne peux ni ne veux rien cacher de ma pensée. Je vis et je pense à mes risques et périls, ce qui fait que par moments, j’ai l’air d’un imbécile. J’y consens. J’ai la fierté de ma bêtise. »

Bloom dit: à

Et pour le XX », voire le XXIe, Bloom —

Perso, je songe aux écrivains irlandais, en particulier Joyce, Sean O’Casey, Beckett, Flann O’Brien, Roddy Doyle (20 & 21e),

à Philip Roth, of course.

à Albert Cohen, Georges Perec, René Goscinny, Jean-Louis Ezine et aux humoristes comme Raymond Devos, Luis Rego, Pierre Desproges & Coluche…

Pour le 21e, on est mal barré depuis le 11 septembre, sauf pour les dessinateurs de presse ou Sempé.

En revanche, pour les clowns tristes, il y a l’embarras du choix.

Jazzi dit: à

Victor Hugo répondant à André Breton, Christiane !?

Jazzi dit: à

Pas Salman Rushdie, Bloom ?

et alii dit: à

foodAnnals of Gastronomy
The Gatekeepers Who Get to Decide What Food Is “Disgusting”
At the Disgusting Food Museum, in Sweden, where visitors are served dishes such as fermented shark and stinky tofu, I felt both like a tourist and like one of the exhibits.

Jean Langoncet dit: à

@Business as usual.

Le problème me semble éminemment politique et largement dépasser Bibi et sa clique comme vous dites. La « solution » à deux états semble irrémédiablement compromise. Un état avec les mêmes droits pour tous ? Bonne journée.

Jibé dit: à

Christiane,
« Hauteville House la maison de l’exil, Le bric-à-brac de tous ces objets, ces boursouflures de soies et de cuirs mais surtout ce « Promontoire du songe » en haut de la spirale de l’escalier, à l’étage supérieur, le « look out », cette verrière où il écrivait et dessinait l’océan furieux sous « la pesée du vent » »

vous lire me fait repenser à quel point j’ai aimé cette maison, pourtant étouffante à bien des égards mais ouverte aussi.
La cendre, le feu et l’océan barbare. Pour avoir vécu à Dieppe (ah la joie des mutations!) je sais combien l’océan est tragique ET libérateur (libératoire?) -ce que ne m’inspire pas la Méditerranée, mer très belle mais que je sais fermée et étroite.
En tout cas merci de ces évocations! Nous sommes la proie, chacun, de nos ténèbres mais rien qui se mesure à la furie océane, aux cataractes et aux souffles qu’on se prend dans les yeux et qui nous font si petits et fragiles, si « relatifs ».

(vu le film sur les loups, de JM Bertrand, très bon moment, un rêve)

Jean Langoncet dit: à

La fin de L’apartheid en Palestine.

Jibé dit: à

Jean Langoncet
ça les dépasse, mais ça les sert et ils s’en servent.
Un Etat avec les mêmes droits pour tous, c’est un idéal. Une sorte d’horizon (cette ligne qui recule au fur et à mesure qu’on avance).En attendant de « vrais gens » s’en prennent plein la tête, des deux côtés, une vraie rage.

Jean Langoncet dit: à

Le gouvernement ne représente-t-il pas la volonté du peuple en Israël ? Existe-t-il une dérive religieuse du pouvoir politique ? Les problèmes proviennent-ils des mandats de Bibi ou bien obéissent-ils à une volonté plus profonde et récurrente d’anéantissement du peuple palestinien ?

christiane dit: à

Jazzi dit: « Victor Hugo répondant à André Breton, Christiane !? »

Merci, Jazzi, il manque deux mots : par avance !
je croyais les avoir écrits !
Ces mots (page 89) sont dans « Océan » regroupant dans un volume : « Océan prose -Philosophie prose – Faits et croyances – Moi, l’amour, la femme – Philosophie vers- Plans et projets » – Victor Hugo – 2002 – collection Bouquins (Robert Laffont)

Jibé dit: à

Le gouvernement de Bibi est minoritaire et la guerre présente lui permet d’asseoir ce qu’il veut être une légitimité.
Et non, la majorité des Israéliens ne veut pas l’anéantissement des Palestiniens. Mais la peur bien exploitée porte à des votes extrêmes. On a ça, en France.
(mais trop de phrases lapidaires ne font pas un argumentaire, désolé)

Jean Langoncet dit: à

Avec mes données très limitées , il m’apparaît que la solution à deux états (Oslo-1995!) est irréalisable et sert en réalité de prétexte à toujours plus d’expulsions de palestiniens et d’implantations de colons juifs quand il s’agit d’expulser des israéliens palestiniens ou israéliens quand il s’agit d’expulser des palestiniens.

Jibé dit: à

com précédent, en réponse à Jean Langoncet

christiane dit: à

Jibé,
vous aimez cette maison, Hauteville House, vous avez vécu à Dieppe…
Je préfère aussi l’océan à la Méditerranée car « rien qui se mesure à la furie océane, aux cataractes et aux souffles qu’on se prend dans les yeux et qui nous font si petits et fragiles, si «relatifs». », pourtant, quand on y pense, cette mer et ses gouffres a provoqué la mort de bien des migrants…
Heureuse que vous ayez vu le film « La vallée des loups » de JM Bertrand et que vous l’aimiez.
Bonne journée.

Jean Langoncet dit: à

Depuis combien de temps le gouvernement de Bibi est-il minoritaire ? Cela ressemble à une minorité et un ballotage assez pérenne. Si le peuple israélien est en désaccord avec le gouvernement qui le représente que n’en change-r-il ? Israël n’est-il pas un pays démocratique ? Quid de la dérive religieuse du pouvoir politique ?

Jibé dit: à

@ J L:
…trop de phrases lapidaires ne font pas un argumentaire, désolé, disais-je. Je ne crois pas que ce soit le lieu pour s’envoyer des phrases rebattues et sans lien avec la réalité. J’ai cru en Oslo, je fais ce que je peux, et ce n’est pas aussi facile à vivre que de taper sur un clavier.

Jazzi dit: à

Pour moi la lecture est un acte silencieux et solitaire, Mimi Pinson.
Enfant, ma mère ne me lisait aucuns contes. Elle m’enjoignait seulement de bien faire mes prières avant de me coucher…

Jean Langoncet dit: à

Je posais quelques questions auxquelles vous n’êtes bien entendu pas tenu de répondre même si vous me semblez qualifié pour le faire. Elles ne me semblent pas illégitimes.

Bloom dit: à

Salman Rushdie, bien sûr. Jusqu’aux Versets sataniques inclus. Plus ‘formulaïque’ ensuite, sauf dans Joseph Anton, grand livre qui pointe superbement l’hypocrisie des beaux esprits tiers-mondistes, type John Berger ou Roal Dahl, idiots utiles des islamistes.

Jibé dit: à

@JL
j’entends bien, mais c’est si complexe, et du coup si frustrant de ne pas développer. Et puis trop de charge émotive en moi pour l’heure pour un débat clair.
Toute question est légitime bien sûr. Toute question n’a cependant pas de réponse simple. (L’Orient est compliqué, disait l’autre, et nous y allons avec des idées simples, ajoutait-il)

Jean Langoncet dit: à

Bibi sa « clique » et le Hamas parfaits alliés de circonstance écriviez vous hier. Mais de qui sont-ils donc les idiots utiles ?

Jean Langoncet dit: à

Le fonctionnement d’une démocratie est en principe assez simple à vérifier. Mes questions s’y rapportaient directement.

Jibé dit: à

Christiane
la Méditerranée est un lieu de rencontres heureuses et malheureuses, on y piste Ulysse aussi bien que les migrants et les trafiquants d’hommes, je suis bien d’accord avec cette dimension tragique.
L’océan me parle davantage cependant -mais vous comprenez, puisque c’est pareil pour vous
oui, bonne journée aussi!

Bloom dit: à

Jean Langoncet, un bel exercice d’empathie est de se mettre à la place de l’autre.
Par exemple, se mettre à la place d’un Yézidi en Iraq, d’un Catholique romain au Pakistan, d’un Bouddhiste au Bangladesh, d’un Juif en Iran, d’un Copte en Égypte, d’un Kurde en Turquie, d’un athée dans pays du Maghreb etc.
Les pays musulmans sont tout sauf des exemples de tolérance de l’Autre.
Tristement & ironiquement, Israël, à qui l’on reproche d’être un élément allophone ‘occidental’ dans l’immense territoire du Dar-ul-Islam, s’est plutôt bien adapté à l’Intolérance générale de ses voisins proches et lointains.

Jean Langoncet dit: à

Je n’ai pas la prétention de me mettre à la place de l’autre et je considère l’échange, la discussion, le débat, vif pourquoi pas, comme des formes de respect et d’empathie. Cela étant, je respecte l’émotion de chacun. Bonne journée.

puck dit: à

Après ce côté « fixette » c’est justement une des caractéristiques de l’antisémitisme. Exemple Roger Waters a dit que le responsable de la mort de George Floyd c’est Israël parce qu’ils ont inventé cette technique d’appuyer sur le cou avec le genou. En soi ça pourrait sembler débile, mais c’est justement l’intérêt de l’antisémitisme de permettre d’expliquer les trucs les plus hallucinants.

puck dit: à

ouai Jeannot c’est ce qu’on appelle avoir une « empathie sélective ».

Sans compter cette logique « européenne » qui, se fondant sur une expérience de 2 millénaires, fait que ça refile les boules de ne même plus pouvoir balancer des centaines de roquettes sur des juifs en toute tranquillité.

de quoi regretter le bon temps des ghettos.

je pense qu’il ne faut pas prendre avec mépris ce sentiment de frustration.

pas vrai Jeannot ?

Jean Langoncet dit: à

Merci pour ces faux-fuyants, général keupu.

puck dit: à

Jazzi tu veux pas que je te fasse la liste des « Grands Esprits », c’est mon truc : je sais vachement bien repérer les Grands Esprits et surtout faire la différence entre les Vrais Grands Esprits et les Faux Grands Esprits.

Je peux te refiler quelques tuyaux : tout d’abord il faut bien prendre en considération exceptionnalité des Grands Esprits au sein de l’humanité, pour aller vite on peut dire que l’humanité en pond en moyenne entre 2 et 8 par siècle.

Ce qui d’un point de vue purement statistique est quelque peu préoccupant parce qu’il s’agit de se demander ce que l’on fait des autres…

puck dit: à

Jeannot t’as dit « faux fuyant » ?

En vérité tu te fous complet de toutes les guerres, de toutes les minorités massacrés un peu partout dans le monde, les kurdes, les azéris, les tibétains etc… tu t’en tapes complet ? j’ai pas raison ?

on pourrait même génocider tout l’Afrique que ça te pousserait pas à écrire le plus commentaire empathique.

comment tu dis ? faux-fuyant ?

puck dit: à

minorités massacréEs

et alii dit: à

allez jusqu’au bout
quelques tuyaux de poele
« Famille tuyau de poêle » est en France une expression de la culture populaire péjorative issue à l’origine de la pièce de théâtre de Jacques Prévert intitulée du même nom (1933)1,2, relatant les péripéties d’une famille bourgeoise dépravée (pratiquant l’inceste, entre autres), mais se prétendant hypocritement très vertueuse3.

Jazzi dit: à

Jibé et Christiane pas touche à la Méditerranée, la mère des mers !

« Qu’est-ce que la Méditerranée ? Mille choses à la fois. Non pas un paysage, mais d’innombrables paysages. Non pas une mer, mais une succession de mers. Non pas une civilisation, mais des civilisations entassées les unes sur les autres. Voyager en Méditerranée, c’est trouver le monde romain au Liban, la préhistoire en Sardaigne, les villes grecques en Sicile, la présence arabe en Espagne, l’islam turc en Yougoslavie. C’est plonger au plus profond des siècles, jusqu’aux constructions mégalithiques de Malte ou jusqu’aux pyramides d’Égypte. C’est rencontrer de très vieilles choses, encore vivantes, qui côtoient l’ultra-moderne : à côté de Venise, faussement immobile, la lourde agglomération industrielle de Mestre ; à côté de la barque du pêcheur, qui est encore celle d’Ulysse, le chalutier dévastateur des fonds marins ou les énormes pétroliers. C’est tout à la fois s’immerger dans l’archaïsme des mondes insulaires et s’étonner devant l’extrême jeunesse de très vieilles villes, ouvertes à tous les vents de la culture et du profit, et qui, depuis des siècles, surveillent et mangent la mer.
Tout cela parce que la Méditerranée est un très vieux carrefour. Depuis des millénaires tout a conflué vers elle, brouillant, enrichissant son histoire : hommes, bêtes de charge, voitures, marchandises, navires, idées, religion, arts de vivre. »
(Fernand Braudel – « La Méditerranée. L’espace et ‘histoire »)

puck dit: à

Jeannot tu sais quoi ? si tu regardes la crucifixion : des milliers de personnes ont été crucifiées par les romains et autres.

le seul crucifié que l’histoire a retenu, en insistant sur les douleurs que cette peine inflige c’est Jésus ?

tu sais pourquoi ? parce que c’est le seul pour qui reproche aux juifs de l’avoir crucifié !

et voilà comment les choses relevant de l’empathie elles marchent ! et tu n’échappes pas à cette règle ! mais c’est pas grave : tu représentes la majorité.

puck dit: à

pourtant tous les autres crucifiés ont dégusté autant que Jésus, mais eux tout le monde s’en tape complet.

Mimi Pinson dit: à

Jazzi dit: à

Pour moi la lecture est un acte silencieux et solitaire, Mimi Pinson.

Tout est possible à qui sait attendre du nouveau.
Même en lecture!

puck dit: à

le pire c’était quand les romains crucifiaient des familles entières : souffrir sur la croix c’est une chose, mais, pour une mère, voir ses jeunes enfants souffrir sur la croix d’à côté…

et alii dit: à

pick puck évidemment
tuyauyote

christiane dit: à

Merci Jazzi pour ce texte magnifique de Fernand Braudel – «La Méditerranée. L’espace et ‘histoire»).
Mais avoir des racines bretonnes ramène inlassablement vers l’océan
Le varech, les marées. Des paysages océaniques où l’on se sent respirer.
Toi tu évoques plutôt la culture du bassin méditerranéen si riche historiquement, artistiquement, culturellement.

et alii dit: à

Chine : Une réplique grandeur nature du Titanic sort de terre dans un futur parc d’attractions
FOLIE DES GRANDEURS A « Titanicland », il sera possible de faire une « croisière » dans la réplique du paquebot pour 256 euros

puck dit: à

« il sera possible de faire une « croisière » dans la réplique du paquebot pour 256 euros »

et alors ? pour un bateau qui fait 256 mètres de long et pèse 256 tonnes ils allaient pas faire payer 257 euros la place !

faut un minimum de cohérence.

et alii dit: à

covid et « champignons noirs »
Lorsque le diabète sucré incontrôlé et la COVID-19 sévère convergent: la tempête parfaite pour la mucormycose
La mucormycose (MCR) a été de plus en plus décrite chez les patients atteints de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), mais les facteurs épidémiologiques, la présentation, la certitude diagnostique et les résultats de ces patients ne sont pas bien décrits. Nous passons en revue les cas publiés de mucormycose associée au COVID-19 (CAMCR) (41 au total) pour identifier les facteurs de risque, les caractéristiques cliniques et les résultats. Le CAMCR a été généralement observé chez les patients atteints de diabète sucré (DM) (94%), en particulier ceux dont le diabète était mal contrôlé

Jazzi dit: à

Nous sommes tous méditerranéens, Christiane, et Jibé encore plus, qui enseigne l’Histoire !

Janssen J-J dit: à

@ Ch., comment ne pourrait-on pas être un brin agressif, vis à vis de… ? – Je sais pas, vous,
Dommage.

rose dit: à

B

Idée printanière de B.

Waouh.
Ai rajouté allumettes nature monique ranou, trois échalotes, une poignée de pois gourmands.
Ai fait cuire les champignons de Paris au beurre. Mis à part.
Puis tous les ingrédients plus deux poignées de petits pois bio, enlevé le fil des deux côtés, mais sans ouvrir la cosse.
Rajouté deux petits verres d’eau et un petit bouillon cube.
Du thym.
Et tout à la fin, remis les champignons de Paris à réchauffer.
Les cosses s’ouvrent, on peut les manger mais reste la structure que l’on met au compost.
Quelle idée du printemps !
Miam miam birdy.

et alii dit: à

Atteinte d’un cancer en phase terminale, elle découvre qu’elle n’était pas malade
By ohmymag.com | 16d
A.M, une femme, a subi des chimiothérapies pour ce non cancer erreur de diagnostic

Janssen J-J dit: à

@ Le fonctionnement d’une démocratie est en principe assez simple à vérifier (directe ? représentative ? parlementaire ? athénienne, bonapartiste ? confisquée ? la pire, à l’essclusion de tout autre régime ?)
Ben non, c’est rien moins que simple, au regard d’une dictature par le haut… Franchement, « l’Etat d’Israël » est-il une démocratie…, depuis les circonstances particulières de sa naissance en 1948 ?
Je vous/me repose la question pour ma part, bien que non convié au débat… Et ne demande pas qu’il y soit répondu. Car je vois déjà advenir les réponses péremptoires, et j’ai hélas beaucoup d’amis palestiniens en Cisjordanie et quelques amis juifs à Tel Aviv, quoiqu’étant de souche française goye et n’ayant jamais visité les dits « lieux saints ». Bàv,

et alii dit: à

rose :
Avant l’entrée en vigueur d’un nouveau protocole sanitaire, les proches des résidents de maison de retraite regrettent des « abus de pouvoir » des directeurs d’établissement et le manque de fermeté du gouvernement.le monde

et alii dit: à

rose , toujours sur vos griefs , rien ne sert de multiplier les commentaires « psychologiques, tant que vous n’avez pas fait le tour de vos droits à vous ;
sur un site en cherchanr la « défenseure des droits C.HEDON :
« Éclaircir le rôle de la personne de confiance

C’est une qualification qui est encore peu connue. S’il ne s’agit pas d’une tutelle ou d’une curatelle, la personne de confiance joue cependant un rôle important. Il peut s’agir d’un membre de votre famille, d’un ami ou encore de votre médecin traitant qui peut vous assister dans vos démarches concernant votre santé et exprimer votre volonté auprès de l’équipe médicale si vous n’êtes plus en état de vous exprimer. On le voit bien pour les résidents des Ehpad, la place de la personne de confiance est clé. Par exemple, au moment de la vaccination contre le Covid-19, elle a pu être celle qui accepte ou non la piqûre à la place du résident, s’il n’est pas en mesure de communiquer son consentement. Désigner une personne de confiance permet aussi pour les responsables de la structure de limiter le nombre d’interlocuteurs. Pour toutes ces raisons, dans ces préconisations,
https://www.capital.fr/votre-retraite/ephad-ce-que-preconise-la-defenseure-des-droits-pour-ameliorer-le-quotidien-des-residents-1402122

Jazzi dit: à

Pourquoi ne pas traduire tout simplement « An Ice-Cream War » par « Une Guerre en crème glacée » ?

christiane dit: à

Janssen J-J dit à Ch. : « comment ne pourrait-on pas être un brin agressif, vis à vis de… ? – Je sais pas, vous. Dommage. »

Vous alors, vous n’êtes pas ordinaire ! Un vrai théâtre (texte et comédiens compris).
Vous me faites rire. Un jour moralisateur, un autre presque libidineux, un autre encore, intello vaguement gauchiste, un autre, une pointure en sciences. Et votre langage tout cabossé. Vos invites au dialogue par questions interposées, votre glissement provocateur d’un pseudo à un autre, votre vigilance amusée envers M.S qui occupe toujours vos pensées… Et j’en oublie !
Donc Puck, le faux naïf du blog, l’homme caméléon. Comment pouvez-vous guerroyer avec lui ? Il y a des combats plus importants à c’t heure, non ?
C’était beau vos oiseaux comme la nuit où vous avez rêvasse tout nu sous les étoiles.
Bref, Puck, je l’aime bien comme j’aime voir tourbillonner sur le pont de cette nef mille et un fous. Notre voyage est une odyssée où l’on fait des rencontres surprenantes. Parfois, l’actualité nous rattrape et c’est pas terrible…
Bon après-midi.

Jean Langoncet dit: à

J J-J les questions que j’ai posées se rapportent au fonctionnement concret de la démocratie israélienne, pas à un cours théorique sur les différentes formes de démocratie.

puck dit: à

« Franchement, « l’Etat d’Israël » est-il une démocratie…, depuis les circonstances particulières de sa naissance en 1948 ? »
 »

si je peux me permettre une réponse, il me semble que cet état est avant tout un lieu prévu pour que les juifs ne prennent pas de roquettes sur la tête.

à la différence par exemple du ghetto où il était possible d’entrer et perpétrer des pogroms.

je crois que c’est pour cette raison qu’on a donné à cet état le nom de « foyer juif ».

après si la démocratie permet d’obtenir ce résultat c’est bien, mais il me semble qu’en l’espèce et au regard de 2 millénaires d’histoires de ce peuple ce n’est pas vraiment la priorité si vous voyez ce que je veux dire !

3j vous pouvez poser d’autres questions débiles et je peux essayer de faire l’effort d’y répondre.

puck dit: à

le mot « empathie » ayant été balancé ici je crois que le minimum quand on parle des juifs c’est de faire l’effort de se mettre à leur place si c’est pas trop demander.

puck dit: à

et si au lieu de critiquer ce gouvernement de droite à la con au pouvoir actuellement, il serait bon qu’on se demande pourquoi ce gouvernement à la con se retrouve au pouvoir dans ce pays.

je ne suis pas de droite, mais quand je lis certains commentaires ici écrits il me semble évident que ça permet de comprendre pourquoi on se retrouve avec ce gouvernement à la con.

pas vrai Jeannot ?

c’est à cause de types dans ton genre qu’on a ce gouvernement, les responsables c’est pas les israeliens c’est juste les types comme toi !

Paul Edel dit: à

Carnet breton.
La matinée dans sa brume s’évapore. Elle découvre entre bancs de sable et laisses d’eau miroir des empreintes de pattes d’oiseaux . Pendant quelques minutes, changement, la mer est balayée par un lourd rideau de pluie.des cormorans s’alignent comme à l parade sur une mince jetée de ciment. Les pans d’ardoise brillent argentés en mosaïque. La matinée errante se condamne à midi dans ses rumeurs et bavardages. Les courants de la Rance filent en rapides plus verts avec des plaques grises vers Dinard. . Enfin, l’harmonie lente des vagues et son ressac si régulier fait sombrer la mémoire humaine. Douceur étrange, sommeil de l’eau, torpeur de nuages qui se noient dans le ciel . La Mer ? L’océan ? La Manche grise et nacrée ? qu’importe les noms, à son contact, on perd identité, mémoire, parents, amis, voisins, connaissances, tout se mouille et racornit et disparait, grande lessive d’écume et d’éclaboussures.. Lenteur de la matinée, ne plus tendre à rien, enfin. C’est très agréable cette petite distance, ce retrait, ce monde éclairé à l’envers dans les reflets de ciel qui monte vers midi, à une singulière altitude…. « Le Pont-Aven », gros ferry blanc, avec ses coulures de rouille embarque des semi- remorques anglais ou français dans un bref et régulier fracas métallique ; on voit à quai un homme en combinaison orange qui détache une aussière et deux membres de l’équipage vêtus de combinaisons bleues, sur le pont, la récupèrent .l’orage monte . J’écris devant un petit café fermé depuis un an avec des tables en Formica empilées dans un coin de terrasse. Au-delà des vitres qui donnent des formes molles au quai et aux pontons, des goélands secouent mécaniquement du bec pour briser des moules sur le parking, là, entre les flaques de la dernière averse.

Jean Langoncet dit: à

Tout à fait keupu. J’ai du rester en son temps été mis en cause dans l’assassinat de Rabin. Sur la question de l’empathie, c’est précisément parce qu’ils sont juifs que les juifs israéliens devraient en éprouver pour les six millions de sous-hommes dont ils contrôlent l’existence.

christiane dit: à

Vous avez lu, Jibé, Paul Edel devant la mer Océane ? Vous aviez raison, il touche les mots avec une baguette de magicien. C’est un peu comme Merlin l’enchanteur dans la forêt de Brocéliande.

puck dit: à

beau texte, ôôôô l’Océan, parfois je ne comprends pas ce paysage, je reste là à l’observer et je m’agace de ne pas comprendre le sens de ce que j’ai sous les yeux. Surtout quand il arrive que le décor soit découpé en trois parties. Par exemple sur le côté le plus à gauche, des nuages tellement bas qu’ils se confondent avec la mer, masquant ainsi la ligne de l’horizon, sur la partie la plus à droite, bien que les nuages soient toujours aussi sombres et denses, l’horizon redevient parfaitement visible. Et entre ces deux parties, dans un endroit situé parfaitement au centre, les nuages sont transpercés par un halo de lumière irisé par un orage qui redevient invisible dès que l’on s’éloignait de ce halo. Vous me suivez ? Cette disposition naturelle des éléments donne parfois à ce décor une dimension mystique, comme si une présence divine, ou bien maléfique, pouvait surgir à tout moment de cette trouée dans les nuages d’où s’écoulait cette colonne lumineuse. Ce faisceau de lumière faiblit à certains moments, jusqu’à le faire disparaître, puis redevient soudain éclatant, comme si un régisseur apprenait à manipuler maladroitement ce dispositif d’éclairage. On peut voir alors un chalutier faisant route vers cet halo de lumière. On se dit que tout cela doit bien avoir un sens, tout à un sens interprétable. Que cela soit réalisé par un artiste ou par une quelconque force obscure, ou lumineuse, quel que soit le nom qu’on donne à cette force, Dieu, ou Diable, il est toujours possible d’en percer le mystère. Le plus souvent, je suis bien obligé de le reconnaître, j’échoue, ces nuages lourds qui tombent dans la mer, ce halo de lumière, ce chalutier, je ne comprends pas. Bien sûr les affaires du monde, par exemple les crimes, comment un simple crime peut-il nous déstabiliser ?

rose dit: à

Rêvasser tout nu sous les étoiles.

C’est dégueulasse (poir les étoiles). Merdalors.

christiane dit: à

Vous lisant, Puck, je me tourne vers le souvenir de « la vue de Delft » de J.Vermeer : ces nuages sombres en premier plan et la ville éclairée par un rayon de soleil au fond du paysage.
Vous avez l’oeil. Tout ce joue pour la mer en cette ligne mystérieuse et imaginaire qui semble séparer les eaux et le ciel. L’horizon. Ligne qui recule autant que l’on avance à supposer que l’on soit sur un bateau.
Et, Puck, là haut, au-dessus des nuages quand l’avion a atteint son attitude de croisière, on est dans le bleu immense et il n’y a plus d’horizon et quand on survolé la mer, atravers la trouée des nuages quand l’avion descend, c’est tout immobile, on ne sait plus que l’on avance. Les seuls qui bougent sont parfois les passagers. Comment peindre cette peseet du ciel sur la mer ou sur la terre. Un l’a tenté, Cézanne et la montagne Sainte Victoire. Les bleus de la roche et du ciel s’epaulent. D’ailleurs pourquoi le ciel est-il bleu ? Passou se demandait en écrivant Golem – où va le blanc quand la neige fond ? Je me demande où va le bleu qui entoure la terre quand on est dans l’espace et que tout est noir et froid ?

et alii dit: à

parce qu’ils sont juifs :qu’est-ce que vous voulez dire?

rose dit: à

et alii dit: à
rose, c’est peut-être succinct, mais voici une présentation de C.Hédon:
L’ancienne journaliste Claire Hédon est officiellement nommée Défenseure des droits
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/l-ancienne-journaliste-claire-hedon-est-officiellement-nommee-defenseure-des-droits-en-remplacement-de-jacques-toubon_4045327.html..

et alii
Chui découragée.
Lu sur le monde.fr l’article sur les ehpad-prisons où les consignes de Mme Bourguignon ne sont pas appliquées.

Hier, stupéfaite, j’étais la seule visiteuse, ai vu que l’Ehpad était vide.
Y a plus personne.
Peut-être 30 résidents sur les 50 habituels : tous les enfants normaux ont retiré leurs parents.
Aucune preuve.
Restent les sans-familles et les résidents atteints de manière incurable par la maladie d’Alzheimer et les troubles apparentés, les fous, au moins 1.

Pleuré, à la sieste, de gros sanglots. Ma maman fond comme neige au soleil.
Je ne l’ai pas prise dans mes bras depuis début mars 2020.

christiane dit: à

se joue

christiane dit: à

Non Rose, « Rêvasser tout nu sous les étoiles. »

C’est pas dégueulasse c’est panthéiste !

rose dit: à

Ah christiane.
S’agit de respecter les étoiles pourtant.

et alii dit: à

mais vous êtes une « enfant normale » ,allons donc; peut-être convient-il que vous restiez aux aguets (pour enregistrer le retour? ) vous êtes en froid avec les aidants , c’est un peu bête, discutez en avec votre psy , la directrice n’est pas toute puissante !

et alii dit: à

rose, je ne trouve pas que ce soit « dégueulasse » ,mais pourquoi vouloir raconter une expérience si personnelle?

rose dit: à

Paul Edel

Le petit café va rouvrir le 19 mai.

C’est une telle chance de voir l’océan tous les jours ! Et les cailloux ? Les cailloux nombreux qui jonchent la baie ? Pouvez-vous nous écrire quelque chose sur les cailloux, à marée basse et marée haute, du même endroit d’observation.

Pas de chenal plus difficile à pratiquer que celui de Saint Malo, pour l’entrée au port, malgré les balises.

et alii dit: à

Raconter sur ce blog, bien sur!

rose dit: à

Et alii

C de l’humour mal venu et grinçant. Qui faisait écho à un qui a écrit il y a quelques jours « c’est dégueulasse ».
C pour être solidaire des étoiles aussi.
Bof. Un peu bête de ma part.
Pardon.

rose dit: à

vous êtes en froid avec les aidants , c’est un peu bête, discutez en avec votre psy , la directrice n’est pas toute puissante !
Et alii
J’avais deux aidants formidables avec qui j’avais archi sympathisé.
Une en arrêt maladie, suite Covid plus opération.

L’autre virée, ou auto-virée.
Envie de nouer aucun lien avec autres.
La directrice est dictatoriale : c’est son modus vivendi.

rose dit: à

Mais William Boyd, que veut-il établir comme concept lorsqu’il exprime l’idée par les mots « ice-cream war » ?

On tourne autour de ce truc, depuis au moins trois jours, sans que rien n’en sorte de concret.

christiane dit: à

Merci, Rose, pour le Paul Klee.

rose dit: à

Et alii

C’est moi qui suis nommée la personne de confianc e par ma mère. Je l’étais aussi par mon père sur son agenda de 2018. Puis il a nommée ma mère lors de ses soucis de santé.
L’aînée a bousculé tout cela et changé la donne.
Ma mère et moi, on nous a supprimé le droit à la parole.
Stop maintenant.
Je dois écrire deux courriers, je vais le faire.
Bien à vous, et alii, cordialement,

et alii dit: à

rose, bien sur, ça explique pas mal de choses;mais il y a du va et vient parmi les aidantes, de nouvelles arrivent, des « choses » changent dans l’institution, et chacun se »réajuste » , revient sur ses positions, c’est au cours d’une « activité », un événement dans la vie de quelqu’un, détendez vous rose, sans vous braquer sur cette directrice:l’été arrive avec de beaux ciels , des fleurs, des oiseaux :bonne fin de journée

christiane dit: à

Ce qui est impressionnant, Rose, c’est sa recherche insatiable de la montagne qui se métamorphose d’un instant à l’autre selon la lumière. Matisse écrivait : « Cézanne peint toujours le même paysage et chaque fois son émotion est nouvelle. Ce qu’il y a de plus étonnant c’est qu’il la conserve intacte jusqu’à la dernière séance. » Tant de multiples présences… Dans l’étude que vous avez choisie, le bleu profond presque noir de la montagne et ces nuages sombres. Combat du bleu de cobalt et du turquoise. Des aquarelles aussi. Rapidité et légèreté de la touche. Comment traduire l’espace coloré ? Et c’est un paysage méditerranéen où tout vibre. Mais plus que tout ces remuements de l’air bleuté. Autre tentative, écrire le paysage. Paul Edel s’y entend !. Penser en peinture.
Et le mistral, Rose, le vent qui rend fou…

christiane dit: à

Rose : « S’agit de respecter les étoiles pourtant. »

Demandez à Rimbaud qu’il vous raconte le froufrou des étoiles et vous comprendrez JJJ !

Bloom dit: à

Paraitra en juillet prochain une anthologie d’écrivains contemporains irlandais issus de la classe ouvrière, sous la direction de Paul McVeigh, auteur de l’extraordinaire The Good Son. Une publication équivalente à celle-ci serait-elle envisageable en France, où l’écriture, plus spécialement l’écriture publiée est principalement réservée à la classe moyenne, souvent la classe moyenne supérieure, dont elle exprime les aspirations ? On pourrait y trouver Annie Ernaux, Virginie Despentes, Edouard Louis, Didier Daeninckx, Sorj Chalandon, probablement d’autres, dont les noms ne me viennent pas.
Ci-dessous, un extrait de la 4e de couv de ce livre de littérature irlandaise contemporaine, publié à Londres par Unbound, maison d’édition indépendante fondée sur le financement participatif et dirigée par un Irlandais.
https://unbound.com/
The 32: An Anthology of Irish Working-Class Voices
The 32 is a celebration of working-class voices from the island of Ireland. Edited by award-winning novelist Paul McVeigh, this intimate and illuminating collection features memoir and essays from established and emerging Irish voices including Kevin Barry, Dermot Bolger, Roddy Doyle, Lisa McInerney, Lyra McKee and many more. (…)

Janssen J-J dit: à

le notaire véreux,

je ne retiens que les contradictions qui vous font rire, j’entends surtout votre rire face à mes fantaisies, plutôt que vos colères. Un beau cadeau à ce ouf d’internaute jjj. Comblé suis-je,

les étoiles n’ont jamais reproché les prières de la nuit du petit ver tout nu, bien au contraire. Elles le voyaient bien innocent du moindre pêché au milieu de son jardin d’eden. Le ver et les étoiles ignoraient qu’un dieu malade, inventé par une secte d’illuminés quelque part dans un « désert » de pierres il y a bien longtemps, allait décider que la nudité du ver doté de la connaissance du mal, serait assez pervers pour la lui faire payer.
D’actuels défenseurs d’une « démocratie réelle » désormais assise dans le périmètre du désert d’un petit Etat « imposé » à des gens (« élus par personne ») qui n’avaient jamais décidé par eux-mêmes de ce régime d’organisation politique, estimeraient juger de leur normalisation à l’aune de leurs critères laïcs. Infectés par des fanatiques fondamentalistes, les dirigeants de ce pays sabotèrent tous les fragiles accords de paix dont leur dieu les convainquit du caractère démoniaque… Ils auraient décidé d’avoir « décratiquement » préférer crever sur place en exterminant les autres, plutôt que de coexister avec leurs prétendus ennemis…

Parlez-nous de « démocratie réelle » et non point « théorique », après cette petite mise au point liminaire.., et posez au sage puck d’autres questions, JL. Il a réponse à tout. Moi, je ne fais pas des Q – R susceptibles de vous convenir. Je ne suis entaché d’aucun pêché originel, en dépit de mon auto reflexivité mentale héritée et construite en l’absence de toute transcendance. Mon idéalisme est celui de l’amour universel inaccessible, mon réalisme est celui du combat pour prévenir la haine universelle…

Je suis condamné à naviguer de l’un à l’autre, avec mes compagnons de st-malo et de st-germain-des-prés, espérant ne pas faire chavirer la barcasse avec tous.tes ses passager.es à bord.

C’est pas + compliqué… Bàv,

christiane dit: à

Magnifique, Renato !

christiane dit: à

JJJ dit : « suis condamné à naviguer de l’un à l’autre, avec mes compagnons de st-malo et de st-germain-des-prés, espérant ne pas faire chavirer la barcasse avec tous ses passagers à bord. »

Bien le bonjour, matelot !

Janssen J-J dit: à

@ Jzmn… j’ai bien envie de vous répondre :…
Parce que l'(auto)-contrainte sexuelle a provoqué beaucoup plus de génies théoriques dans le monde scientifique et artistique (du – dans l’histoire occidentale) que le débridage érotomane vécu, qui n’y a pas produit grand chose de créatif…
Mais démentez-moi, jzmn, je vous en prie, toute ouïe…

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