Le motif dans le tapis
Pour tout écrivain qui s’intéresse aux écrivains, The Figure in the Carpet devrait être une boussole. Le moyen de ne pas perdre le nord dans le dédale d’une vie et les ombres et replis d’une œuvre. La revue londonienne Cosmopolis avait publié cette nouvelle de Henry James en 1896 mais elle n’a rien perdu de son caractère universel et intemporel. Il ne s’agit pas d’une « image » dans le tapis comme cela été parfois traduit, mais bien d’un « motif ». Quelque chose de complexe, tarabiscoté, indéchiffrable comme il s’en trouve au centre des tapis persans. Le narrateur, lui-même écrivain, cherche dans un roman le secret de son auteur, énigme qui a échappé aux lecteurs professionnels alors qu’elle se trouve en son centre comme dans l’écheveau des fils d’une tapisserie mentale.
La nouvelle, qui a inspiré des analyses à nombre de critiques littéraires, avait beaucoup marqué J.B. Pontalis. L’air de rien, du moins sans se pousser du col comme ses grands romans(Les Européens, Les bostoniennes, Les Ailes de la colombe, la Coupe d’or…), cette nouvelle est probablement l’oeuvre-clé de l’univers de Henry James dans la mesure où elle se déploie et s’enroule souterainement autour de la dimension du secret ; elle est elle-même le motif dissimulé au sein de son immense tapisserie littéraire.
Difficile de n’être pas hanté par le souvenir de cette fiction, l’une des plus éclatantes réussites de ce maitre de la nouvelle qu’était Henry James, en se plongeant dans Les Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard), aérolithe proustien dont le titre résonne aussi mystérieusement que Les Trente-neuf marches d’Alfred Hitchcock. La chose, qui vient de nous tomber dessus sans crier gare, était annoncée, espérée mais guère attendue depuis un bon demi-siècle. Pour tout rechercheur du temps perdu, elle constituait le Graal absolu, l’inaccessible étoile.
Rien moins que « le socle » de la Recherche du temps perdu selon Nathalie Mauriac Dyer qui en assure l’édition et l’érudition. Ce microcosme, où les proustologues côtoient les proustolâtres en les toisant de haut, avait tellement entendu parler de cette liasse de papiers que, au fil du temps, des thèses et des essais, la légende ajoutant au mythe, il n’y croyait plus. Il est vrai qu’il recèle rien moins que l’instant décisif au cours duquel en 1908 le Proust mondain, léger, papillonnant a osé se lancer vraiment dans l’édification de sa cathédrale de papier.
Dans sa préface, Jean-Yves Tadié, à qui rien de ce qui touche à Proust n’est étranger, emploie l’expression « moment sacré » pour évoquer le premier jaillissement du grand roman. C’est peu dire que les généticiens de la littérature, qui oeuvrent comme des archéologues sous des coules noires à capuchon de bénédictins, le guettent depuis 1954, date à laquelle Suzy Mante-Proust, descendante et ayant-droit, autorisa le jeune Bernard de Fallois (1926-2018), cet électron libre, à fouiller dans sa malle aux trésors où régnait un fabuleux désordre. Il en exhuma Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve.
En 1962, l’héritière donna à la Bibliothèque nationale toute cette paperasse miraculeuse ; or à l’examen , l’inventaire s’avérait incomplet car, sans le dire à quiconque, Bernard de Fallois en avait conservé par devers lui une partie dont les fameux « soixante-quinze feuillets » de la main du maître comportant les vrais prénoms des personnages qui l’avaient inspiré : sa mère, sa grand-mère, son oncle pas encore swannisé…. Ce nouvel opus, les lecteurs fondus de proustisme s’y royaumeront de même que ceux que le marcellisme fascine. Les uns n’en ont que pour le texte, les autres pour l’homme mais quoi qu’ils en disent, ils sont tous des religionnaires d’un même culte.
Cela faisait donc des dizaines d’années que les chercheurs de France et d’ailleurs (la seule Internationale qui nous reste) les cherchaient partout, et que Bernard de Fallois devenu un grand éditeur les regardait s’agiter vainement en tous sens sans rien dire, tout à sa secrète volupté d’être le seul au monde à jouir, en mystique de cette graphie, de la lecture et du toucher des précieux papiers. Un passe-temps assez pervers quand on y pense. Il avait exprimé formellement l’intention de mettre à la disposition des chercheurs l’ensemble des archives qu’il avait rassemblées afin de conjurer le spectre de leur dispersion aux enchères et faire connaître plus complètement l’œuvre de Proust ; mais que ne l’a-t-il fait de son vivant depuis les années 50, lui qui était parfaitement au fait de toutes les questions sans réponse que se posent les spécialistes ?
Un jour, il faudra aussi s’employer à déchiffrer le motif dans le tapis de cet homme de qualités, intellectuellement l’un des plus séduisants des éditeurs parisiens et des rares avec Maurice Nadeau et Christian Bourgois avec qui on pouvait parler du contenu des livres une fois séparé du bruit qu’ils font car un absolu de la littérature les guidait, Fallois étant aussi proustien que simenonien mais pas le moins complexe. D’ailleurs, dans le No 1 du Bulletin de la société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray (1950), il était présenté parmi les membres de fondation comme “Fallois, archiviste”. Dans les Soixante-Quinze feuillets, ses papiers Proust sont désignés sous le titre d’«Archives Fallois », ce qui sonne comme la « grotte Cosquer », l’usage voulant qu’une découverte soit nommée du nom de son inventeur. Peut-on rêver plus belle et plus éternelle consécration ?
James Joyce avait introduit tant de devinettes et d’énigmes dans son Ulysses qu’il y voyait un gisement de nature à occuper des érudits pendant des siècles. L’avenir lui a donné raison. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, prédisait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Proust aurait pu en dire autant. Inutile d’imaginer ce que les deux hommes se seraient confiés à ce sujet s’ils s’étaient rencontrés car la rencontre a effectivement eu lieu. Une seule fois à dîner à l’hôtel Majestic le 18 mai 1922. Un flop que cette réunion au sommet ! Le parisien a demandé à l’Irlandais s’il connaissait un certain duc (« Non ») ; Mrs Schiff, hôtesse de cette mondanité, a demandé à l’asthmatique s’il avait lu Ulysses au moins en partie (« Non »).
Ils ont bien essayé d’aller au-delà de cette double négation, certes laconique mais d’autant plus remarquable que le fameux roman s’achève par un grand « OUI », mais sans trop s’aventurer dans l’exégèse narratologique : Proust s’étant plaint de ses maux d’estomac, Joyce, qui était déjà bourré à son arrivée au banquet, a déploré sa vue de plus en plus déficiente et voilà tout. L’histoire littéraire est peut-être passée à côté d’une discussion de marchands de tapis mais non sans motifs. Regrets éternels.
(« Martine’s Legs » photo Henri Cartier-Bresson et « Bibi au restaurant, Cap d’Antibes » photo Jacques-Henri Lartigue)
1 406 Réponses pour Le motif dans le tapis
@un vieux cinglé ?
Je confirme, je ne tiens Lea, Dr Lecter, et alii, pour une jeune personne, bien dans sa tête.
Merci Passou, pour ce complément d’hommage à R. Sorin.
Exhumer des vieilleries et vouloir les garder pour soi, en quoi cela rend-il si sympathique le ronchon défunt ?…
Pour ma part, je préfère le découvreur à l’exhumateur (néologisss ?), tout en m’interrogeant sur la pertinence de tels qualificatifs.
Merci patron, pour ce rallongeail au premier twitt, perçu prima facie comme un brin malencontreux. L’herdélie fait pourtant son travail de COD sans rechigner, quoique dans des conditions d’inconfort extrême, gratuitement & toujours sans aucune datation automatique d’intervention de ses agents ailés/zélés, je le rappelle au passage.
Bàv
Jzmn pensait que le Dr Lecter, c’était lui. Confirmez-vous pour monsieur txfl ?…
Avez de drôles de sobriquets, SMS, entre nous.
JJJ,
Heureuse que ces lignes du journal de Kafka vous soient bonnes pour le coeur.
je n’ai aucun devoir de « confidence » « récit » « réponse « à l’égard des erdélien-ne-s qui se rabattent in fine su « con » et « connasse » et leur « vérité » qu’ils-elles -se la gardent ou la partagent avec « racontepastavie, et autres « on s’en tape » et « nazi(e) »!
» C’est pourquoi, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant précise que « le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination »,
L’ancien joueur de football Ouissem Belgacem évoque dans un récit autobiographique, » Adieu ma honte » la difficulté d’accepter son homosexualité quand on vient d’un quartier populaire, d’une famille musulmane, et qu’on évolue dans le monde professionnel du ballon rond
Dans son dernier livre Apocalypse cognitive, le sociologue Gérald Bronner met en relation les techniques les plus modernes de l’information et les mécanismes les plus archaïques de nos cerveaux, en soutenant que toutes les médiations patiemment construites par l’humanité sont en train d’imploser. C’est ce qui expliquerait les déflagrations en ligne, mais aussi dans le réel, quand les tenants des fake news descendent dans la rue.
Nous sommes confrontés à un fait historique majeur : c’est la disponibilité de l’information. Au début des années 2000, au moment de l’apparition et de la démocratisation d’Internet, plus d’informations se sont publiées que depuis l’invention de l’imprimerie par Gutenberg. Pour accélérer les choses, 90% des informations disponibles ont été produites ces deux dernières années. Gérald Bronner
Avec les confinements, on a traversé une expérience – à taille réelle – de libération de temps de cerveau disponible. On a davantage consulté le monde numérique : 121% d’augmentation de consultation des réseaux sociaux au mois de mars (2020), et 155% au mois d’avril (2020). Le premier jour du confinement on a constaté une augmentation de la recherche sur Google du terme « complot ». Gérald Bronner
Déjà dans L’homme réseau-nable, Lionel Naccache, professeur en neurobiologie, avait développé, de son côté, une analogie entre cerveau et réseau et leurs explosions « épileptiques ».
Dans la perception, on procède un peu comme dans un vrai cinéma. Même lorsque je suis en train de vous voir ou de discuter avec vous, il y a une capture discrète de certaines images, plus complexes que celles du cinéma. Notre « esprit cerveau » compose le film et la signification de ce qu’il est en train de percevoir. Lionel Naccache
Si la photo est bonne,
que l’on m’emmène ce jeune homme…
https://www.francetvinfo.fr/pictures/GbgXugw83YkmoYxTG0kdyYHrFwQ/1500×843/2021/05/17/phpTcvS5J.png
@ « la difficulté d’accepter son homosexualité quand on vient d’un quartier populaire, d’une famille musulmane, et qu’on évolue dans le monde professionnel du ballon rond »
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Il faut dire que certain.es ont l’art de chercher les difficultés intersectorielles, c clair, jzmn !…
On cherche pas, JJJ, on trouve !
« Je ne peux en dire plus dans le cadre d’une chronique car ce serait personnel. »
Quand vous lâcherez les chiens, j’achèterai le livre, Passou !
« Tintin à Saint-Germain » ?
JDD » ET « L’HEURE DES PROS »
Il faut dire la vérité. Le « JDD » (« Journal du Dimanche ») devrait changer de nom et s’appeler
le «JDM » («Journal de Macron »).
Il faut dire la vérité. « L’Heure des pros » (sur CNews) ,chaque matin, devrait changer de nom et s’appeler « L’Heure des pro-Le Pen ».«
peut-on parler de solutions quand il s’agit de passer de « crise en crise »?
on nous enseignait naguère que la « crisologie » avec ses hauts et des bas pérennes n’avait pour vocation qu’à trouver des petites solutions provisoires destinées à faire tomber la température. En l’occurrence…, qu’il n’y aurait jamais de « solution » définitive, à moins d’un second holocauste (cf. Roth, in « Opération Shylock ») accepté par un milliard de musulmans indifférents, mais bel et bien perpétré contre quelques millions de juifs fanatisés résistants accrochés sur leur pré carré.
(ne m’accablez pas de formuler des vues aussi horriblement crues, surtout dans la situation présente, – mais il se trouve qu’elles ont court…, & je sais ce qu’en auraient pensé L-F Céline, Jean Genet et M. Houellebecq, de grands écrivains libres-penseurs).
COMME JE NE SAIS PAS, BONSOIR
(Il me semble, J J-J, que c’est avant tout, aujourd’hui, un problème de politique intérieure. Bonne soirée à tutti)
@ on cherche pas, on trouve… (sic)
que l’on m’emmène ce jeune homme (sic)
ah ouais ? jzmm…. et faudrait vous mâcher tout le boulot, en plus !…
philomag:
ce qui fonde un caractère, c’est en fait une absolue unité du principe interne qui guide en général la conduite de toute une vie. »
@ JL / problème de politique intérieure
Quelle ? En France ? En Israel ? A Gaza ? En Cisjordanie ?… C’est quoi ce « pb de
politique intérieure » dans ce conflit explosif depuis…. mettons les accords d’Oslo, pour rester charitab’… ? Vous le périmétrer à quels protagonistes au juste, JL ?…
Merci et bonne nuit à vous… Aucune réponse n’est obligatoire, mais vous relancez bien la machine…
@(Je m’adressais à Jibé, désolé for him, j’avais extrait cette phrase de votre int. contribution qui m’avait échappé ce matin). Bàv,
et alii, celui qui soumettra rose à la question n’est pas encore né (encorné) !
Ce qu’il y a de bien avec elle, c’est qu’elle dit ce qu’elle veut et qu’on peut lui dire ce qu’on en pense, sans problème.
Winston Churchill disait de la région des Balkans qu’elle « produit plus d’histoire qu’elle ne peut en absorber ».
(Disons en Palestine – même si sur le plan politique elle est de fait rayée de la carte – ; je pense qu’il appartient à Israël de prendre l’initiative de solutions qui intègrent les palestiniens dans un ensemble commun. Je crois que cela viendra ; ceux qui alimentent et profitent de la discorde ne prospéreront pas ad vitam …)
@ P.C., Comment peut-on ainsi perdre son temps à lire le JDD ou regarder les CBnews et à les rebaptiser ?
Dites-nous plutôt vos pronostics pour carner l’avenir des Heller : valérie ou xavier ? J’avoue ne pas trop savoir trop quoi choisir pour l’instant. Rachilda, comme outsider ? Bàv
En relisant Zumthor. Non, il ne passe pas de la Fin de Satan aux Misères. Il meme de front Chatiment’ contemplations, Dieu, les Petites Épopées, future légende des Siècles. Non, ce n’est pas Alexandre Weill l’initiateur en ésotérisme de Hugo. Étant donné la personnalité dudit Weill, il ne serait pas tu et on l’aurait su. Plutôt Adolphe Franck ou une pointure de ce type. Correction : Les tables révèlent par commande directe à Hugo et son système de Métempsycose ( l’ Ânesse de Baalam : « l’ homme passe à travers la création comme un oiseau de branche en branche » ) plus qu’elles ne le reflètent . Zumthor ne connaissait pas cette séance, réapparue avec d’autres vers 1967. N’est pas non plus pris en compte pour la même raison la commande du Drame, je crois, de poèmes sur les animaux méprisés à Victor Hugo, qu’on trouvera dans les Contemplations. ( » J’aime l’araignée et j’aime lortie, etc » . On est plus perplexe sur l’oubli du Lion d’Androcles qui hante beaucoup Jersey, et demande à Hugo le poème éponyme qui atterrira dans la Légende des Siècles. On pourrait croire à lire Z que le livre de la Fin de Satan est terminé. C’est loin d’être le cas, et’ fors la description de la Bastille, il n’ y a rien d’écrit que les noms des participants: Lucile et Camille Desmoulins , mais aussi quatre squelettes. On peut extrapoler à partir de là, mais le texte réalisé impose d’être modeste, d’autant que Satan n’est pardonné qu’à la fin du poème, et dans un vers du reliquat. ,., Non il n’y a pas coupure entre. Tables et Misères. On peut même penser qu’Hugo leur doit beaucoup lorsque l’ Ânesse de Balaam dit: Grand homme, termine les Misérables » . C’est la première occurence du titre définitif , et c’est la Table qui l’a tape….Reste une réhabilitation du Hugo ésotérique , une juste lecture du monologue, une tentative d’évaluation du rôle du Satan dans la création mythologique de Victor Hugo. Ce n’est pas peu, ce n’ est pas rien’ meme si le méconnu Renouvier avait, pour Ce que dit la Bouche d’Ombre, montre le chemin. Bien à vous. MC
Bon, voilà deux observations plus constructives, avec lesquelles je me sens un brin quelque affinité, JL et jzmn. J’aime cela. Pour le confort du sommeil, c’est déjà ça.
https://www.youtube.com/watch?v=ViFsEEKweSc
(Je donne à nouveau ce lien, un peu ancien, qui donne une bonne idée de l’imbrication des populations et des territoires – le choix des citations est plus discutable – : https://www.monde-diplomatique.fr/mav/157/A/58325 )
@En relisant Zumthor. Non, il ne passe pas de la Fin de Satan aux Misères.
En ayant bien compris ce texte de P. Zumthor, je relis mon commentaire, et n’en change pas un mot.
« Il faut toujours sauver la face et savoir faire preuve d’autorité par temps incertains », disait Churchill en pendant aux commentateurs de Victor Hugo.
(@ racontpatavie COMME JE NE SAIS PAS, BONSOIR). Tchinz.
Dans la perception, on procède un peu comme dans un vrai cinéma. Même lorsque je suis en train de vous voir ou de discuter avec vous, il y a une capture discrète de certaines images, plus complexes que celles du cinéma. Notre « esprit cerveau » compose le film et la signification de ce qu’il est en train de percevoir. Lionel Naccache
»
ouai ouai ce genre de truc Hume il a pas attendu ce monsieur pour le dire, sauf que Hume il le dit de façon bien plus rigolote, par exemple :
« rien n’est jamais présent à l’esprit que ses perceptions (…) fixons notre attention hors de nous autant que nous le pouvons, lançons notre imagination jusqu’au ciel ou aux limites extrêmes de l’univers, en fait nous ne progressons jamais d’un pas au delà de nous-mêmes »
@ txfl vous avez oublié de nous CC cela, puisé à bonne source…, pour rafraichir votre amie SMS:
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comme la vérole sur le bas clergé [adv]
brusquement ; avec violence
Origine et définition
Qu’est-ce que la vérole ? En fait, il n’y a pas qu’une mais plusieurs véroles.
Du XIIe au XVe siècle, la vérole désignait la variole.
Au XVIIe, c’était la varicelle qu’on appelait la « vérole volante ».
Mais, bien sûr, depuis le XVIe siècle, la vérole est en réalité la syphilis, maladie vénérienne grave lorsqu’elle n’est pas correctement soignée.
On comprend donc bien que l’expression, qui date probablement de l’Ancien Régime, a été inventée par des gens peu amènes avec les hommes de Dieu.
Elle contient en effet comme un ‘léger’ anticléricalisme, puisqu’elle prétend qu’une épidémie de syphilis pourrait s’abattre brusquement sur les prêtres et se répandre très rapidement, alors que nous savons parfaitement vous et moi que ceux qui portent la robe ont fait vœu de chasteté et ne peuvent donc en aucun cas être contaminés par une telle maladie[1].
La localisation géographique du bas clergé ainsi visé[2] n’est pas systématiquement précisée dans l’expression. Et rien ne semble indiquer pourquoi l’espagnol ou le breton aurait plus droit à son épidémie infamante que l’auvergnat, l’alsacien ou le provençal.
—-
[1] pour être plus exact, contrairement aux moines, les prêtres ne font que vœu de célibat, pas de chasteté. Mais comme l’Église est contre les relations sexuelles hors mariage, en théorie un prêtre devrait également pratiquer la chasteté.
[2] Le « bas clergé » désignait les prêtres et vicaires issus du peuple ou de la petite bourgeoisie et affectés aux paroisses urbaines et rurales.
Exemples
« Les héritières aryennes (…) vont fondre sur toi telle la vérole sur le bas clergé, proverbe dont ton père use jusqu’à l’élimer comme une vieille culotte » (Muriel Cerf – Une passion)
BONSOIR
Hume est surtout très drôle quand il met sa pensée en abime d’elle-même aboutissant au fait de douter lui-même de ce qu’il dit, ce qui fait de lui le seul philosophe a n’accorder aucun crédit à ses idées, et ça c’est absolument sublime, parce que comment ne pas avoir une totale confiance en un philosophe qui n’est lui-même pas sûr de ses idées :
« Mais pour être franc, je me sens à présent d’un sentiment tout à fait opposé, et je suis plus incliné à n’accorder aucune à mes sens ou plutôt à mon imagination qu’à placer en eux cette entière confiance. Je ne peux concevoir comment de pareilles qualités banales de l’imagination, conduites par de pareilles suppositions erronées, peuvent jamais conduire à un système solide et rationnel »
pendant que des bataillons de philosophes dits des « Lumières » mettaient en avant la supériorité de la Sainte Raison, il s’en trouvait un à Edimbourg qui se disait incapable de faire confiance à son esprit pour établir un système solide et rationnel.
pour ça que Hume n’est pas étudié en philo et que les philosophes ne l’aiment pas.
Eating Your Way Through Art History :
Ce week-end j’ai eu l’occasion de me rendre une journée sur le plateau de Millevaches depuis le Cantal où je séjournais.
Richard Millet avait il y a deux ans publié un article « La grande pitié des arbres de Corrèze » déplorant les coupes inconsidérées et massives d’arbres centenaires.
www.http://richardmillet.wixsite.com/siteofficiel/single-post/chronique160
Hélas j’ai pu constater que la situation a considérablement empiré. Certains paysages magnifiques que je connaissaus ont tout simplement disparu. Pire, comme le désouchage coûte et ne rapporte pas, les souches sont laissées en place sur le bord des routes. Par centaines. Si les résineux à croissance rapide sont souvent replantés, il n’en est pas de même des hêtres et des chênes plusieurs fois centenaires. Parcelles privées, pas de planning, de gestion, de rotation. Une folie dont le résultat se verra pendant plusieurs siècles. Voilà l’héritage que les propriétaires laissent derrière eux aux générations à venir. Plusieurs. Une dizaine peut-être. Irresponsable. Mais c’est surtout l’état, la région, les départements qui auraient dû s’alarmer et arrêter cette catastrophe opérée sur des paysages exceptionnels que même vos arrières arrières petits-enfants ne verront plus jamais.
Quelle honte.
merci D pour ce cri d’alarme ! pendant que d’autres nous bassinent avec des sujets sans grande importance, comme la philosophie irlandaise, votre indignation sur le sort tragique réservé au résineux corrézien est plus que bienvenu quand on sait la quantité de président et de papes que nous a donnée cette région c’est un scandale.
D je plaisant perso j’ai horreur de la nature en général et des arbres en particulier, on y trouve un tas d’insectes, ça tiendrait qu’à moi je bétonnerais l’Amazonie !
M.Court,
en relisant Zumthor, vous alignez beaucoup de « non », certainement, vous lisant ici souvent, motivés, vérifiés.
J’ai relu aussi ces pages. Je continue de les trouver essentielles pour plusieurs raisons. Cette traversée de l’histoire du mal, qu’il nomme Satan, cet ange maudit par Dieu qui traversant les nues tombe dans ce cratère de glace et de nuit. Mais il le voit en exil de Dieu, en exil de la lumière. En attente d’un pardon. Un peu sa situation de banni, d’exilé.
Puis, il insiste sur ces deux soeurs en tout points opposées, Isis et cet ange lumineux, né d’une blanche plume perdue par Satan dans sa chute. Le lien entre les deux exilés : Dieu et Satan.
Il écrit que le poème est inachevé mais esquisse le pardon final.
Ce qui m’a abasourdie c’est que ce n’est pas une création littéraire (ce que je croyais) mais un délire réel avec ses tables tournantes, ses invocations. il y croyait à tout cela et ça c’est effrayant…
U
« douter lui-même de ce qu’il dit »
Voilà ce qui ne risque pas de t’arriver, puck !
ses tables tournantes, ses invocations. il y croyait à tout cela et ça c’est effrayant…
Christiane
Pour qui a tenté l’expérience, oui, c’est effrayant.
On dit aussi « la petite vérole ».
Comme il y a des poules naines, petites. On dit alors la petite poule naine.
Ecoute bûcheron (arrête un peu le bras)
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas
Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force
Des Nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?
Exposition Henri Cartier-Bresson. Le Grand Jeu, à la BnF du 19 mai au 22 août 2021
L’exposition Henri Cartier-Bresson. Le Grand Jeu est le fruit d’une collaboration exceptionnelle entre la Bibliothèque nationale de France et Pinault Collection, avec le concours de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Après une première étape au Palazzo Grassi, à Venise, l’automne dernier, elle est présentée à Paris, dans un parcours scénographique spécialement adapté pour les espaces de la BnF.
Ensemble créé en 1973 par l’artiste lui-même à la demande de ses amis et collectionneurs Dominique et John de Ménil, la Master Collection réunit « les 385 meilleures photographies de Cartier-Bresson dans les tirages les meilleurs possibles ». Tirée en 6 exemplaires répartis à travers le monde, elle offre un panorama exceptionnel de l’œuvre du photographe.
Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur
Pour piller un butin de bien peu de valeur,
Combien de feux, de fers, de morts et de détresses
Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses ?
Forêt, haute maison des oiseaux bocagers !
Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers
Ne paîtront sous ton ombre, et ta verte crinière
Plus du soleil d’été ne rompra la lumière.
(une trad. qui envoie du bois, connarD)
soleil vert:
En 1975, Suzuki publia finalement sa première nouvelle, «The Witch’s Apprentice», dans le célèbre journal de science-fiction japonais SF Magazine . Le numéro, dédié aux femmes écrivains, présentait une cohorte d’auteurs occidentaux établis, comme Pamela Sargent, Ursula K. Le Guin et Marion Zimmer Bradley, mais il présentait également Suzuki et le romancier Yūko Yamao aux lecteurs japonais. Dès lors, Suzuki a publié des nouvelles dans des magazines de science-fiction produisant une œuvre influente, quoique modeste.
Une vision féminine de la science-fiction
Izumi Suzuki a introduit une vision différente de la féminité, qui s’écartait des stéréotypes si abondants dans le travail des écrivains masculins.
https://hyperallergic.com/643570/izumi-suzuki-a-female-vision-of-sci-fi/?utm_campaign=books&utm_content=20210517&utm_medium=email&utm_source=newsletter
Chair D? Miller pourra peut être se consoler en pensant que sans tous ces arbres que nous aimons aussi il n’y aura plus lieux pour l’hystérie animalière. Les uns ne vont pas sans les autres. C’est criminel, le chantier de notre dame n’a pas encore commencé. Où pensez-vous que la charpente sera ponctionnée?
R Millet.
monsieur Court:
La technologie infrarouge montre comment un roi français du XVe siècle a utilisé un pinceau pour remplacer une femme par une autre
François Ier de Bretagne a fait peindre sa première femme dans un livre de prières médiéval avant de le donner à sa nouvelle épouse, selon des recherches au musée Fitzwilliam de Cambridge.
(fuck l’onu, connarD ?)
Jazzi dit: à
et alii, celui qui soumettra rose à la question n’est pas encore né (encorné) !
Ce qu’il y a de bien avec elle, c’est qu’elle dit ce qu’elle veut et qu’on peut lui dire ce qu’on en pense, sans problème.
Encorné.
Je suis taureau.
Héhé.
Pense à vous jazzi et votre désir de vérité.
Ai vu ce matin un trés maigre cletc d’huissier aux deux oreilles pointues. Jui ai dit « j’voud connais pas ». M’a répondu ça tombe bien ».
Je suis convoquée au tribunal par ma fratrie. Ils veulent -de son vivant- mettre tous les biens de notre bonne mère en vente, y compris ses meubles. Pour répartir la quotité disponible entre keurs enfants à eux, les deux miens étant déshérités. Et moi avec, et ma mère dépouillée toute crue.
Elle a pleuré, alors je lui ai raconté Chouki.
C’est dingue comme l’ignominie me rend geureuse. Ce matin, j’étais xatadtrophée, et ce soir, je jubile.
Je n’en suis pas.
Tant de fange, et je n’y trempe pas.
Tout deviendra muet : Echo sera sans voix ;
Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois,
Dont l’ombrage incertain lentement se remue,
Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue :
Tu perdras le silence, et Satyres et Pans
Et plus le cerf chez toi ne cachera tes faons.
Quiconque aura premier la main embesognée
A te couper, forêt, d’une dure cognée,
Qu’il puisse s’enferrer de son propre bâton,
Et sente en l’estomac la faim d’Erisichton,
Qui coupa de Cérès le Chêne vénérable
Et qui gourmand de tout, de tout insatiable,
Les boeufs et les moutons de sa mère égorgea,
Puis, pressé de la faim, soi-même se mangea :
Ainsi puisse engloutir ses rentes et sa terre,
Et se dévore après par les dents de la guerre.
Qu’il puisse pour venger le sang de nos forêts,
Toujours nouveaux emprunts sur nouveaux intérêts
Devoir à l’usurier, et qu’en fin il consomme
Tout son bien à payer la principale somme !
(Dieu mis en croix pour racheter l’homme, c’est pas rien. C’est qu’il avait la peau dure, l’animal)
déjà postHume puck!
(vos roquettes se perdent dans la nature ou se heurtent à mon bouclier d’or, D)
Version originale :
Quiconque aura premier la main embesongnée
A te couper, forest, d’une dure congnée,
Qu’il puisse s’enferrer de son propre baston,
Et sente en l’estomac la faim d’Erisichton,
Qui coupa de Cerés le Chesne venerable
Et qui gourmand de tout, de tout insatiable,
Les boeufs et les moutons de sa mère esgorgea,
Puis pressé de la faim, soy-mesme se mangea :
Ainsi puisse engloutir ses rentes et sa terre,
Et se devore après par les dents de la guerre.
Qu’il puisse pour vanger le sang de nos forests,
Tousjours nouveaux emprunts sur nouveaux interests
Devoir à l’usurier, et qu’en fin il consomme
Tout son bien à payer la principale somme.
Que tousjours sans repos ne face en son cerveau
Que tramer pour-neant quelque dessein nouveau,
Porté d’impatience et de fureur diverse,
Et de mauvais conseil qui les hommes renverse.
Escoute, Bucheron (arreste un peu le bras)
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas,
Ne vois-tu pas le sang lequel degoute à force
Des Nymphes qui vivoyent dessous la dure escorce ?
Sacrilege meurdrier, si on prend un voleur
Pour piller un butin de bien peu de valeur,
Combien de feux, de fers, de morts, et de destresses
Merites-tu, meschant, pour tuer des Déesses ?
Forest, haute maison des oiseaux bocagers,
Plus le Cerf solitaire et les Chevreuls legers
Ne paistront sous ton ombre, et ta verte criniere
Plus du Soleil d’Esté ne rompra la lumiere.
Plus l’amoureux Pasteur sur un tronq adossé,
Enflant son flageolet à quatre trous persé,
Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette,
Ne dira plus l’ardeur de sa belle Janette :
Tout deviendra muet : Echo sera sans voix :
Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois,
Dont l’ombrage incertain lentement se remue,
Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue :
Tu perdras ton silence, et haletans d’effroy
Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.
Adieu vieille forest, le jouët de Zephyre,
Où premier j’accorday les langues de ma lyre,
Où premier j’entendi les fleches resonner
D’Apollon, qui me vint tout le coeur estonner :
Où premier admirant la belle Calliope,
Je devins amoureux de sa neuvaine trope,
Quand sa main sur le front cent roses me jetta,
Et de son propre laict Euterpe m’allaita.
Adieu vieille forest, adieu testes sacrées,
De tableaux et de fleurs autrefois honorées,
Maintenant le desdain des passans alterez,
Qui bruslez en Esté des rayons etherez,
Sans plus trouver le frais de tes douces verdures,
Accusent vos meurtriers, et leur disent injures.
Adieu Chesnes, couronne aux vaillans citoyens,
Arbres de Jupiter, germes Dodonéens,
Qui premiers aux humains donnastes à repaistre,
Peuples vrayment ingrats, qui n’ont sceu recognoistre
Les biens receus de vous, peuples vraiment grossiers,
De massacrer ainsi nos peres nourriciers.
Que l’homme est malheureux qui au monde se fie !
Ô Dieux, que véritable est la Philosophie,
Qui dit que toute chose à la fin perira,
Et qu’en changeant de forme une autre vestira :
De Tempé la vallée un jour sera montagne,
Et la cyme d’Athos une large campagne,
Neptune quelquefois de blé sera couvert.
La matiere demeure, et la forme se perd.
Je suis convoquée au tribunal par ma fratrie. Ils veulent -de son vivant- mettre tous les biens de notre bonne mère en vente, y compris ses meubles. Pour répartir la quotité disponible entre keurs enfants à eux, les deux miens étant déshérités. Et moi avec, et ma mère dépouillée toute…
Ce n’est pas légal!? Un docteur en droit dans la salle?
Chouki, c’est tune poule, qu’elle est si grosse qu’elle fait trois fois Daïkiri, la petite naine. Mais leur maman a mis un billot dans leur espace,
Alors, Daïkiri grimpe sur le billot, avec ses plumes sur ses pattes et crâne.
Grimpée sur le billot, elke arrive au garrot de Chouki.
Une égoïste, celle-là.
La petite adorable.
Elle nous pond des oeufs nains. Une totale perfection.
Ils sont petits mais jolis. Inouïs.
Et la grosse Chouki, cette paresseuse, que nib, que dalle.
D’oeufs point.
Il est vrai que j’aime l’humour plutôt caustique (SMS❤)..
Alors, depuis qq. jours, j’y vais mollo pck la patronne est sévère, et j’dis » bon gen Chouki on va la passer à la casserole puisqu’elle ne pond pas d’oeufs. Un jour, deux jours. Je commençais à proposer la poule au pot.
Quand aujourd’hui la responsable des poules me dit que cela ne la faisait pas rire.
Je cessais donc.
Et aujourd’hui, elle nous a pondu un oeuf. Le plus joli des noeufs, un peu pointu.
Et voilà Chouki pondeusr.
Ma maman a ri, ri, ri.
« Words? Music? No: it’s what’s behind. »
James Joyce, Ulysses
B
On s’en tape.
Nous, on a deux oeufs par jour.
Un nain, un gros pointu.
J’vous dis pas comme ils sont beaux.
Le nain vient de Daïliri.
Le gros de Chouki. Son premier aujourd’hui.
rose, je suppose-j’espère- que vous avez l’intention de connaître vos droits précisément, et de vous défendre avec un conseil « digne de ce nom »; courage rose courage, vous me semblez d’un caractère bien trempé pour faire face mais tenez bon ;c’est quand même une rude épreuve !
@ Jibé (et AK)
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l’incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l’horizon.
Nous marchions sans parler, dans l’humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. — Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N’effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d’en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s’étaient mis en quête
A regardé le sable en s’y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s’arrêtent, et moi, cherchant ce qu’ils voyaient,
J’aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu’à deux pas, ne dormant qu’à demi,
Se couche dans ses murs l’homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu’adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s’assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s’est jugé perdu, puisqu’il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n’a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu’au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu’à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l’entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
II
J’ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n’ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l’attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l’eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l’homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d’Hommes,
Que j’ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C’est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
– Ah ! je t’ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m’est allé jusqu’au coeur !
Il disait : » Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu’à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j’ai tout d’abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t’appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
B.
Mes soeur et frère ont placé ma mère en Ehpad pour pouvoir s’emparer de ses biens de son vivant. Ils récupèrent pour keurs enfants la part de mon père. Et ma mère reste en Ehpad.
Ma mère, il y a trois jours, et be zacfant pas cela encore, me disait quelle famille à la con.
Je lui ai répondu non, on récolte le fruit de la famille patriarcale. Mon père, le pauvre, jouait le rôle et du couvercle de la cocotte-minute et du barrage des trois gorges en Chine. Tout a sauté.
Je ne vous dis pas les dégâts.
Ce soir, je suis explosée de rire.
Ma mère, cette femme admirable et exemplaire qui a deux enfants qui vendent ses biens de son vivant.
Je vais contonuet, hein, avrc elkr, sans démolir la fratrie, elle les aime.
Après, je vendrai ke dcénario à une ditcom américaine. Avec les benefs, je monterai une boîte de production 50% palestinienbr et 50% israélienne. On travaillera à aider les pauvres à devenir riches.
Bisous +++ à jazzi, B.,Christiane, Janssen -JJ et et alii.
rose, comme le dit B, il doit y avoir des avocats spécialisés: renseignez vous ! ne vous laissez pas mener en bateau; peut-être votre mère a-t-elle prévu un testament? ALLONS , secouez-vous, rose!
Et alii
Je vais me battre.
L’épreuve a commencé lorsque mon père a fini sa vie chez sa fille aînée.
Elle a commencé par retirer 900 euros par semaine.
Je stoppe là.
Ai déjà un conseil.
Elle veut 20 %.
J’ai dit 10% maximum.
Je vais gagner.
Jusqu’à ce matin, j’ignorais que ces quelques vers qui me résonnaient…
____
A voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
____
… fussent issus,
Me voilà rassuré par la mort du loup.
Oui. Il ne mangera plus les poulettes, tapi dans nos vignes charentaises, Alfred ! Non.
…. et plein d’autres sont solidaires, sauf une -il en faut-, mais n’oseront pas vous le dire par pudeur ou timidité. Je crois que tout le monde vous aime toutes les deux, des femmes fortes et faibles qui s’en sortiront par un long tunnel débouchant sous le grangeon, comme le fit jadis jean valjean dans les égouts…
Jazzi dit: à
« douter lui-même de ce qu’il dit »
Voilà ce qui ne risque pas de t’arriver, puck !
»
Jazzi ne parle pas de malheur stp, je touche du bois, que Dieu m’en préserve.
tu savais que dans les romans de Kafka on ne trouve pas le moindre petit arbre ou la moindre petite fleur ?
Oui mais dans le Terrier on soupçonne de petits animaux qui grattent, keupuque.
Romans ou écrits autobiographiques, chez M. K., c’est tout comme, puck. Et je t’ai prouvé que la nature avait toute sa place dans la vie de Kafka.
(23.12) On raconte qu’Arouet et Emilie du Chatelet continuèrent à deviser sous le regard glacé des étoiles, le cul par terre, une nuit d’hiver, dégringolés de leur diligence après une embardée, une roue encastrée dans une ornière… Mais d’où sors-tu ce vieux souvenir, jj ?… Ah voui…, – dans une biographie de jean Orieux (Voltaire ou la royauté de l’esprit), me semble-t-il. Je me demande si quelqu’erdélien.ne connaîtrait et pourrait confirmer l’exactitude de cette anecdote après vérifications d’usage. Merci, Ch., par exemple.
Au lit maintenant ! – A demain… mardi 18 (ma vieille mère aura 90 ans, date de naissance de feu jean-paul II, dit Carol W., de 11 ans son aîné, disait-elle… quand elle priait ce jour là pour son idole. Il lui avait murmuré au mur des Lamentations, -le seul pélerinage qu’elle eut accompli à l’étranger dans sa vie – : « n’ayez pas peur, Nicole » !).
Bàv,
Et alii
Si.
Je commets un délit par rapport à la rdl.
Celui de ne plus lire, du tout et de focaliser plein pot sur ce que vit ma mère.
J’ai déjà expliqué que je pensais que c’était un fait de société.
Me suis questionnée récemment pour savoir si, in fine, je n’étais pas maso.
Je commets un second délit, par rapport à ma mère. Elle ne voit pas le mal et est incapable du moindre soupçon et/ou de la moindre attaque.
Oui, je lui demande les autorisations, avant d’écrire ceci ou cela. Oui je lui lis les réponses, oui je l’implique.
N’empêche, sur son dos, et c’est dégueulasse, je me taille un joli petit succès d’estime.
Elle est dedans l’Ehpad. Je suis dehors.
Relirai tous les poèmes demain matin, attentivement.
(@un joli petit succès d’estime
let the good times roll)
(non, le porte parole du gouvernement n’est pas votre ami, les jeunes)
Rose on aura reconnu l(‘Elegie aux Bucherons de lz Foret de Gastines;, de Ronsard, et la Mort du Loup, de Vigny.
Christiane, je n’ai pas dit grand chose de mal sur la Fin de Satan, lue par Zumthor sauf peut-etre le passage sur la prise de la Bastille, qui, encore une fois, n’est pratiquement pas écrit,mais suscite pourtant à mon des délires interprétatifs en raison inverse de sa masse. Zumthor, mais aussi chez Paul Edel, feu Ramiel.
Il y a un conte de Borges ou l’écrivain barre deux fragments qui , à un moment donné, ont représenté, et s’en sont enorgueillis, deux etats definitifs de sa Pensée.
Il y a de ça dans Satan qui n’est qu’un brouillon, un peu plus organisé d’ailleurs que ne le dit Zumthor.
Dans ces conditions, il faut prendre en compte la souplesse du dispositif et son ambiguité. Hugo a d’abord conçu, fin du Déluge, une structure ou Isis Lilith lutterait contre Dieu par les Trois Germes du Crime. Le Gibet, le Clou d’Airain, la Prison.
Manque de chance ou d’inspiration, cette structure est boiteuse, deux instruments sur trois étant finalement écrits (Le Déluge, Le Christ ) la métamorphose de l’Ange Liberté seulement ébauchée. avec le passage sur l plume, que je vous avouerai moins apprécier que vous!)
Des lors, et compte tenu du déroulement très chronologique de ce brouilon, Hugo saute la Bastille, tout de meme moins inspiratrice que le Déluge ou la paraphrase poétique des derniers jours du Christ, et s’attelle à un autre chant. C’est la partie lutte Liberté-Isis-Lilith. Là on est de nouveau dans l’Epopée au dimensions hugoliennes. C’est la pleine eau.
Mais l’oeuvre est quand meme vouée à l’échec, parce que si Hugo peut se représenter ondoyant et divers dans la grande plainte du Satan souffrant, il ne peut pas imaginer un Dieu qui serait l’équivalent de son propre jaillissement créateur. En somme, si Hugo est Satan, et l’Ange Liberté, une divinisation de Léopoldine, Dieu ne peut etre représenté par Hugo comme étant plus qu’Hugo!
C’est pourquoi toute la partie du pardon-dénouement n’est qu’ébauchée, dans un texte curieux ou Dieu parle aussi Comme Corneille (Non je ne te hais point! »)
D’autant que Dieu prononce des mots irréparables: « Viens, l’Ange Liberté, c’est ta fille et la mienne
Cette paternité sublime nous unit. »
Qu’Hugo ait laissé passer ça en dit long, lui qui prend comme un affront personnel la mort de Léopoldine, au point d’en devenir le Vates qui la fait revivre orphiquement à la fin des Contemplations.
L’autre, à la fin de la FDS, ne saurait-etre qu’un Dieu de Carton.
L’oeuvre est donc condamnée à l’inachévement, et c’est bien pourquoi elle ne paraitra que posthume
Charles Baudoin dans sa Psychanalyse de Victor Hugo, consacre des pages inspirées aux « filles de Satan », notamment l’Ange Liberté, que Zumthor a du lire.
Je n’ai ^pas le temps d’expliquer le contentieux entre Hugo et la Divinité, mais il est des plus chargés, ainsi qu’en témoigne le Nemrod, au début de la Fin de Satan.
Bien à vous.
MC
« L’oeuvre est donc condamnée à l’inachévement, et c’est bien pourquoi elle ne paraitra que posthume
Charles Baudoin dans sa Psychanalyse de Victor Hugo, consacre des pages inspirées aux « filles de Satan », notamment l’Ange Liberté, que Zumthor a du lire. »
Bouh la la Lourdaud! Comme vous y aller en suppositoires !
On est à J-1, faut vous aérer mon vieux, prendre l’air, retourner à la vie, arrêter de deconner, car votre folie, sans majuscule, devient délirante.
« En somme, si Hugo est Satan, et l’Ange Liberté, une divinisation de Léopoldine, Dieu ne peut etre représenté par Hugo comme étant plus qu’Hugo! »
Lourdaud, sérieux, faudrait consulter.
@ »L’autre, à la fin de la FDS, ne saurait-etre qu’un Dieu de Carton. »
Lourdaud, vous decartonnez a un point inimaginable.
Du droit ?
« Chacun est tenu d’apporter une aide à ses père, mère, grands-parents et même à ses arrière-grands-parents… C’est-à-dire à tous ses ascendants en ligne directe qui se trouvent dans le besoin. Ainsi, des petits-enfants peuvent être appelés à contribuer à payer la maison de retraite de leur arrière-grand-mère. Il n’existe pas d’obligation alimentaire entre frères et sœurs, ni entre les autres membres de la famille. »
Du coup, je suis quasiment » réconciliée » avec mon père : si, de sa tombe, il voit le champ de ruines laissé derrière lui depuis son dépary, c’est Gaza après les frappes aériennes de Netanayou, il n’aurait jamais voulu, ni jamais décidé cela pour sa femme, ni pour moi.
La honte de faire inventorier les meubles de ma mère de son vivant de manière à les vendre.
Ce matin, me demande pkoi étais aussi hilare hier soir : ai compris à cause de quoi ma bagarre pour faire sortir a mère n’aboutissait pas. Pendant ce temps, ils inventoriaient les biens pour tout vendre. Ce dimanche, les deux, ensemble ont passé l’après-midi avec leur mère à l’Ehpad.
Sans se faire injurier par la directrice qui passe le dimanche chez elle.
Les deux sont sans vergogne.
MC
J’ai cru qu’il s’était collé sous sa roseraie et avais poétisé👌mais là, Hugocet sa puissance tellurique le hantent. Allah. Non, Satan.
Ey, il.pose des hypothèses hardies.
Comme Laurel et Françoise.
fait de société, dit rose!
voilà où on en est :
Voici le concept –légèrement tordu– de l’application NewNew, créée par Courtne Smith, une entrepreneuse américaine. Sur ce nouveau réseau social, des «créateurs», tels que des écrivains, peintres, musiciens ou encore blogueurs, demandent à leurs abonnés de voter sur des aspects de leur vie personnelle et de leur travail.
slate
Et alii
Travail c’est cinq étoiles, et vie personnelle c’est cinq étoiles.
Ai mangé chinois hier avec mes deux enfants et on a terminé par une grosse salade de fruits.
À partir du 19 mai, vais retourner voir ma mère deux aprems par semaine et dormir à l’AJ. J’vais la prendre dans mes bras et nous allons avoir des conversations.
Hop.
Bonne journée,
tisser un lien encore plus proche avec leurs abonnés et surtout de le monétiser. En effet, à chaque vote ils reçoivent l’argent de leurs fans, moins la commission de NewNew, que sa créatrice n’a pas souhaité divulguer. «NewNew offre un partage des bénéfices dans les deux sens, explique Courtne Smith. Cinq dollars, c’est une petite somme à payer pour s’amuser et obtenir une récompense.»
Cependant, certains liens entre créateur et abonnés pourraient devenir malsains, selon Stuart Duff, un psychologue d’entreprise. «Cela ne devrait pas prendre longtemps pour qu’un créateur aille de plus en plus loin pour attirer les votes de ses followers, ce qui peut aboutir à des scénarios potentiellement autodestructeurs ou humiliants», explique-t-il. Pour éviter ce genre de dérive, NewNew examine grâce à l’intelligence artificielle tous les contenus postés en interne, afin de signaler ceux inappropriés. »
http://www.slate.fr/story/209153/newnew-application-payer-controler-vie-des-autres?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20210518&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D
Ronsard
Contre kes bûcherons de la forêt de Gastine.
Comme le fit jadis jean valjean dans les égouts…
En portant Marius, l’amoureux de Cosette sur ses épaules.
MC dit: à
Rose on aura reconnu l(‘Elegie aux Bucherons de lz Foret de Gastines;, de Ronsard, et la Mort du Loup, de Vigny.
Les deux sont superbes.
Le pasteur avec son flageolet et l’ardeur de Janette.
Et la mère louve qui, si ce ne fut ses petits qu’elle allaite, aurait combattu aux côtés du vieux loup de mâle.
MC
Ne grois pas que Ramiel fut mort. S’est retranché en sa Savoie.
ne crois pas. L’avait un ton extrêmement vivace.
Je n’ai ^pas le temps d’expliquer le contentieux entre Hugo et la Divinité, mais il est des plus chargés, ainsi qu’en témoigne le Nemrod, au début de la Fin de Satan.
Bien à vous.
MC
Peut-être un jour le prendrez-vous.
Certes, Ariane Mnouchkine n’était pas de ses amies d’enfance, alors elles se dirigèrent vers Bodnath, puis vers Paschupatinath.
C’est le premier nom de Katmandou qui lui revint, Paschupatinath.
Elle a eu la chance d’être initiée au massage des bébés, d’assister de visu ; de photographier et lorsqu’elle a posté les 5 pellicules kodack en France, on les lui a volées.
Décidément.
Lui reste tout dans la tête : le nouveau-né allongé nu sur les jambes allongées de la masseuse, l’huile enduite et le massage énergique et énergétique. Cela se terminait par le crâne du bébé.
Plus tard, elles partirent faire le trek Johmsom-Pokara, s’arrêtèrent aux sources chaudes de Patopani et connurent les lits infestés de poussière. Non. De punaises.
Lapsus clavii.
Jomsom/Pokhara.
Au pied de l’Annapurna.
Tatopani. Petit village aux sources chaudes.
Des commentaires géniaux sur la paix qui ve se réinstaller après fes milliers de roquettes tirés, d’un côté et de l’autre.
palladio
18/05/2021 – 07H20
Le seul objectif des Etats occidentaux (dont la France de Macron), c’est de revenir à la situation routinière d’oppression des Palestiniens (occupation, colonisation, ghettoïsation, blocus, répression), considérée comme « normale ». Avoir pour seul objectif de revenir à une situation d’oppression routinière, c’est accorder à l’Etat israélien un droit d’opprimer. Or, opprimer n’est pas un droit, c’est un crime. De plus, les Etats occidentaux ne reconnaissent aucun droit de résister aux Palestiniens, même sous forme pacifique (Macron est un farouche adversaire du BDS, il fait harceler judiciairement des citoyens favorables à un boycott de l’Etat israélien oppresseur, harcèlement judiciaire condamné le 11 juin 2020 par la cour européenne des droits de l’homme qui rappelle que le boycott fait partie de la liberté d’expression). Quand Macron soutient l’oppression et combat la résistance pacifique à celle-ci, à quelles « valeurs républicaines » cela correspond-il ?
JJJ, à propos du fait
« qu’il n’y aurait jamais de « solution » définitive, à moins d’un second holocauste (cf. Roth, in « Opération Shylock ») accepté par un milliard de musulmans indifférents, mais bel et bien perpétré contre quelques millions de juifs fanatisés résistants accrochés sur leur pré carré. »
alors préférons aller de crise ne crise. Hier Esther BenBassa (hier, C Politique sur France 5) disait à quel point le fait d’avoir été victime (ds sa famille) des naz.s, la rendait perméable aux souffrances de Gaza. Ajoutait que l’actuel problème tient ds la fait que le Hamas est aux manettes, vs Bibi, c’est à dire deux extrèmes se renforçant mutuellement.
Elle ne croit plus à deux Etats, moi non plus, et je n’ai pas de plan B crédible, réaliste.
@ Jibé (et AK)
merci JJJ. AK m’a donné une leçon tout en force. Sa voix ne tremblait pas en lisant quelques vers de Vigny. Respect total.
Un autre qui est parti, sous peu il n’y aura plus personne avec qui parler :
3100roquettes ont eu pour objectifs dees civils dont votre hunble serviteur pas un seul objectif militaire
le qg du hamas sous l’hopital de gaza les mosquees ttruffes de roquettes l’imeuble AP centre d’
ecoute etde guidage ballistique soyons un peu plus humble dans vos jugement
@ vous êtes fort, jibé, et ne tremblez pas : donc, malgré les crises, continuez de croire à quelque chose de possible. L’éternité dure longtemps. Je me/vous dis cela, en dépit de nombreux doutes nous assaillant dans le désert. Merci.
@ « N’empêche, sur son dos, et c’est dégueulasse, je me taille un joli petit succès d’estime ».
Non rôz, c’est elle qui est juchée sur votre dos et dont vous portez le faix depuis des plombes, tant bien que mal. Vous aviez juste besoin d’un peu d’aide pour garder courage. Aucune louve n’est tenue à l’impossible, vous le savez. Le plus important est de se soucier de ses louveteaux, de leur donner à manger. Tout le reste est silence.
– Macron ? mais qui est Macron ? – Epicure en Corrèze, D. ? – Pourquoi CannarD ?
Bàv (18.5.21_9.34)
joli petit succès
rose, je n’avais pas compris que vous concoctiez une success story ;excuses
Incroyable ce bonhomme…jamais entendu parler…merci Renato.
Lors du même concert, closer :
oui, renato,il est sur un tapis!
Hier, juste avant l’heure du couvre-feu, je suis sorti pour aller acheter du pain à la boulangerie de la porte Dorée.
Sur le trottoir, j’ai croisé un frêle vieillard, armé d’une canne, qui ne parvenait pas à tenir debout.
Une femme le soutenait d’un côté et un jeune cycliste, descendu de son vélo, de l’autre.
Ce dernier tenait son portable à la main et visiblement appelait du secours.
Le vieillard, grimaçant, lui disait de le laisser tranquille, tandis que le jeune-homme, confus, lui répliquait qu’on ne pouvait pas le laisser comme ça.
J’ai poursuivi mon chemin, un peu catastrophé par cette scène pathétique.
En revenant de la boulangerie, j’ai aperçu quelques femmes entourant une silhouette à terre.
C’était le vieillard, qui, visiblement, avait pu parcourir quelques centaines de mètres et s’était apparemment débarrassé des deux premières personnes qui l’avaient secouru, avant de s’écrouler au sol et de ne plus pouvoir se relever.
Une des femmes lui répétait : « vous m’entendez, monsieur, vous m’entendez ? »
Celui-ci, le visage fermé, et ne désirant probablement pas être conduit à l’hôpital, refusait de lui répondre.
J’ai pressé le pas pour rentrer chez moi…
Tout ça pour vous dire que je veux bien être solidaire de rose, mais pas l’accompagner dans ses délires.
En France, la loi interdit aux parents de déshériter leur enfants.
C’est la loi.
Ou bien rose nous raconte des histoires, ou elle se ment à elle-même ?
Elle est partie en guerre contre les Ehpad et, telle Marthe Richard jadis avec les maisons closes, elle milite activement en faveur de leur fermeture.
Je veux bien croire que celles-ci ne soient pas la panacée universelle, mais, avant toute chose, il conviendrait de prévoir une alternative sérieuse.
A défaut, les vieux, comme les putes, finiront dans la rue !
Leurs enfants
çaalors,il y a destapis de piano:
L’histoire du tapis de piano commence avec l’histoire du piano lui-même. Bartolomeo di Francesco Cristofori inventa le piano en 1709 à Padoue, en Italie. C’était un luthier professionnel qui voulait varier le volume de l’instrument. Le clavecin, bien que capable de jouer des notes variées, ne pouvait jouer qu’à un seul volume. Le piano, cependant, permettait une meilleure expression musicale grâce à la capacité du musicien à contrôler le volume tout en jouant.
On l’appelait à l’origine le gravicembalo col piano e forte qui se traduit à peu près par « instrument à clavier doux et fort ». Le plus ancien piano qui subsiste aujourd’hui date de 1720 et est actuellement exposé au Metropolitan Museum of Art de New York.
De nombreux types de pianos ont été produits au fil des ans, qui vont au-delà des marteaux, des cordes et des touches en ivoire.
https://www.pouvoirdagir.fr/musique/tapis-piano/
A Paris, si vous mourez dans la rue, vous êtes immédiatement conduit à la morgue, où l’on vous soumettra à… une autopsie !
C’est la procédure.
Feu, par rapport à ces Blogs, Rose! Je ne voulais pas dire plus.
L Hubris du Père Hugo atteint un sommet dans l’exil et les autres ont bien du maL à exister.Charles file à Bruxelles, Madam Hugo aussi.
Que les convictions d’Hugo fluctuent au gré de son pouvoir créateur, oui. la phrase c’est le « phénomène du trépied antique »est contemporaine des débuts à Jersey.Elle est dementie par le refus hautain exprimé dans William Shakespeare, et surtout l’arret des séances exigé par Hugo en 1855 suite à l’accès de folie du Docteur Allix, dont un cahier, co,nservé u Musée Hugo, garde la trace.Ce cahier, je l’ai lu.
La très réelle tension d’Hugo-Satan avec Dieu est patente si on se donne la peine de lire ce que dit Satan sur la fin:
« Y songez-vous, Seigneur? Un partage entre nous? »
Et antérieurement dans le Nemrod, cette mise en scéne, non donnée par le mythe, d’une volonté de blesser ou tuer Dieu d’une fleche.
La leçon « Il avait blessé Dieu » deviendra pour la publication « avait-il blessé Dieu? » Les deux figurent dans le Ms.
La Divinisation de Léopoldine en Ange Liberté: Charles Baudoin, Psychanalyse de Victor Hugo, me semble-t-il (Pas relu depuis longtemps) Ce n’est pas de moi, chere S!
La disqualification d’Alexandre Weil:
Le lièvre avait été à l’origine soulevé par le Québecois Auguste Viatte dans sa thése-évènement en son temps, Les Sources Occultes du Romantisme.Mais rien dans Weill ne soutient cete attribution, et surtout pas ses Mémoires. Avec un personnage aussi peu discret que « le Prophéte du Faubourg St Germain, » on l’aurait su!
Je ne crois pas qu’Hugo ait calqué le mondre systéme pré-existant, on l’aurait su. Et Adolphe Frank demande des compétences en Hébreu qu’il n’a pas. En revanche, Hugo a un voisin « Métempsychotique » avec lesquels les rapports sont ussi tendus, le « Filousophe » (le mot est de lui) socialiste Pierre Le Roux.Et une querelle les met aux prises sur lav moralité de la Metempsycose.Pour Hugo , les identités perdurent dans les nouveaux avatars, pour Leroux, elles s’oublient, ce qui laisse la porte à tous les incestes et autres accouplements possibles, ce qu’Hugo trouve monstrueux.
Leroux dans La Greve de Samarez, raconte les faits à sa manière, entortillée et obscure. « Bible du Messianisme raté » dit son Commentateur, JP Lacassagne. Voila ce qu’on peut dire hors Zumthor, si on se donne la peine d’étudier les textes spirites dans leur ensemble actuellement connus et surtout l entourage Hugolien.
MC
Te connaissant tu aimerais bien mourir syr scène dans la rue, Jazzi.
le lièvre de la lune (chine)
https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1990_num_207_4_1698
ça change de la tortue!
Je n’ai pas assisté à une scène aussi poignante que celle décrite par JB, mais il m’arrive de croiser dans la rue des gens dans un état si lamentable qu’on se demande comment ils arrivent à s’habiller, sortir de chez eux, faire une petite course et rentrer ensuite…Ont-ils une famille, des amis, des voisins qui les aident ? Ils n’ont pas l’air nécessairement très pauvres; ils ont sans doute une aide le matin et le soir, mais ils se traînent dans la rue à petits pas instables…Il m’arrive d’en aider un ou une à monter des marches, à traverser…C’est effrayant.
David, suivi l’emission c’est politique dimanche soir avec une analyse d’un intellectuel vivant sur place, tres ctitique vis à vis de BN. Petits arrangements pour en arriver là, on laisse le Hamas s’ armer financé par le Qatar pour lui permettre de passer à l’offensive et mieux l’ecraser car c’est justifié. Entre temps les islamistes ont gagné en influence dans les territoires et sont soutenus par l’Iran, l’autorité
Palestinienne impuissante à avancer ses pions de facon pacifique et diplomatique les extremistes palestiniens s’engouffrent dans cette immobilisation pour justifier ou pas ses offensives, raison de plus pour Israël de reprimer de façon guerrière, la population trinque, sont éliminés les organes de presse internationale. Je ne sais s’il est opportun de parler de stratégie, c’est réussi avec en plus la montée en puissance des extrémistes juifs côté israélien qui sont inclus et agissant au sein de la coalition qui gouverne. Quel beau bourbier. Les conditions de vie à Gaza ne se sont pas améliorées, la poussée expansionniste via les colonies continue sans que ce soit légal . Situation ayant atteint son paroxysme semble-t-il. C’est la guerre.
Rose, il existe des dispositions du mari vers l’épouse qui permettent d’éviter ce genre de désagrement. Je rencontre quelques difficultés à croire à votre roman familial. Votre frère n’est tout de même pas de ceux là qui depouillerait sa propre mère.
aient, excusez.
D’autant plus que les rues de Paris sont de plus en plus impraticables, closer.
De vrais chemins de croix pour les handicapés de toutes sortes et même pour les flâneurs valides et aguerris.
A croire que nos élu(e)s ne les pratiquent jamais ?
Outre les personnes en mauvais états on croise aussi de plus en plus de fous en liberté : des gens qui soudainement se mettent à hurler !
En France, la loi interdit aux parents de déshériter leur enfants.
C’est la loi.
Vous savez bien peu de choses Jazzi.
Ne me remerciez pas de vous informer.
Vous créez une assurance vie sur laquelle vous placez votre argent. Vous la donnez avant de mourir.
Les petites soeurs des pauvres. Votre femme de ménage.
Je suis déjà déshéritee de l’assurance-vie de mon père que ma fratrie a encaissé à deux.
Avec Ficoba (fichiers des comptes bancaires) vous pouvez interroger les comptes jusqu’à 5 ans après le décès de la personne concernée.
Mon père dans son nouveau testament établi six semaines avant sa mort a laissé à ma mère en viager son appartement.
Fratrie ne respecte pas même les dernières volontés de mon père envers son épouse.
Jazzi
J’imagine que vous pensez que j’invente et fais ma sauce à ma manière.
Il n’y a pas un mensonge dans ce que j’écris, tout est vrai. 11 pages d’assignation reçue hier.
Aujourd’hui, notaire en ligne ; conseil pas encore.
Si je ne joue pas le jeu de Sophie Calle, de cette mise en scène publique théâtralisée, j’en crève de vivre cela.
J’imagine
B
Ben oui.
Mon frère est l’aimé de ma mère et la dépouille de son vivant.
on m’a raconté des histoires de succession « inimaginables » mais bel et bien mises en oeuvre par des enfants (parfois enfants uniques plaçant leurs parents sans jamais retourner les voir!sic pour récupérer qui une maison …) l’histoire de rose de ce que j’en ai suivi n’est pas pire;c’est à elle de trouver des conseils juridiques professionnels qui l’aident à faire face à son histoire de famille qui ne simplifie pas ses relations avec l’EPHAD
Il n’en a pas besoin et quand bien même. De toutes facons si tout cecibest veridique, votre mere etant sous tutelle où curatelle c’est au juge de statuer et il le fera selon les nécessités. Si les revenusvee votre mere et ceux de lavfratrie l’exigeaient pour subvenir aux dépenses occasionnées pour son entretien il me semble que la vente serait décidée mais ce n’est pas le cas.
La reconnaissance dans l’héritage
Patrice Cuynet
https://www.cairn.info/journal-le-divan-familial-2008-1-page-47.htm
Bonjour, M.Court,
je reviens à Zumthor, plutôt à Victor Hugo.
Tables et « Misères » (le premier titre des Misérables)… D’accord avec vous pour la chronologie des œuvres.
Je découvre, relisant ces œuvres poétiques, que la crainte de la folie est toujours présente dans ses pensées, et qu’il écrit comme on avance au bord de l’abîme.
Il construit une œuvre monumentale sur un socle tantôt imaginaire et fragile, tantôt réel fait de tout ce qu’il a vu à Paris : faim, misère, mendiants, prostituées, émeutes, barricades. Les journées de 1848… Là naquit le Jean Valjean des ténèbres, cette angoisse, ce malheur que je retrouve dans ses dessins et lavis. Il efface l’horizon, brouille les perspectives, estompe et dans ces abîmes des ombres et des reflets et souvent la mer infinie. Le ciel est toujours de nuit, de ténèbres ou saturé d’orages. L’écriture est très liée à l’œuvre graphique. Paysages imaginaires se teintant progressivement de noir. La mort de Léopoldine le fit certainement basculer dans une nuit terrible.
Les certitudes historiques ont-elles été englouties par les rêves.
La proscription, l’exil, presque la clandestinité… le deuil… Les évènements se jetèrent sur cet homme comme des loupss sur leur proie.
Et là, ces tables tournantes… découvertes avec les séances de Mme Girardin à Jersey, entraînant toute sa famille proche dans ce délire. Le rêve terrible de parler à sa fille morte… Il les nomme « bouche d’ombre ».
Puis l’exil, ce retrait du monde dans la maison de l’exil si peu accueillante, encombrée d’objets hétéroclites, de meubles, de tableaux, de photos, de miroirs, de statues, de tentures, de portes de bois recouvertes de bitume. Aucun espace vide ! L’obscurité y règne, cadre idéal pour cette œuvre tourmentée.
Il y vit comme hanté. N’écrit-il pas dans le « Promontoire du songe » : « N’oubliez pas ceci : il faut que le songeur soit plus fort que le songe, autrement danger. » ou encore « Tout rêve est une lutte. Le possible n’aborde pas le réel sans on ne sait quelle mystérieuse colère. » ?
Le gouffre et l’infini, une violence lumineuse comme dans les livres et textes qu’il écrit alors – Les Travailleurs de la mer, La Fin de Satan, La Légende des siècles, William Shakespeare…, comme ses dessins. Écrivant face à l’océan dans son Look Out.
Oui, son encre « Ma destinée » correspond au Promontoire du songe : « Une sorte de serpent de feu se dessina dans cette noirceur, se roula en cercle et resta immobile[…], ne remuant plus, terrible. »
http://expositions.bnf.fr/hugo/grand/005.htm
Que cherchait-il en cette forme surgie des ténèbres si ce n’est à comprendre sa pensée ? une quête de lui-même ? l’ivresse des profondeurs ? des soleils, des éclairs, des comètes ? l’éblouissement ? l’infini ?
Deux tournoiements en sens inverse, lumière lovée dans l’obscurité, tourbillon contre immobilité…
Bon, voilà, comme on dirait une conversation à bâtons rompus !
Le droit est tout de même là pour protéger les faibles des abus, de la convoitise, de l’avidité, de l’immoralité, de la cupidité. La position de vôtres mère doit etre defendable sauf si la succession antérieure n’a pas été faite au profit du dernier vivant.
« Outre les personnes en mauvais états on croise aussi de plus en plus de fous en liberté : des gens qui soudainement se mettent à hurler ! »
Exact JB, fou est peut-être un peu fort pour certains, mais il m’arrive aussi de croiser des sortes de zombies (exemple: on me demande une rue et on part dans l’autre sens)…D’accord aussi sur l’état des trottoirs.
Votre mère. Correcteur. Qu’ils se débrouillent pour assurer l’avenir immédiat des petits enfants. Comment font ceux qui ne possèdent rien.
Y’en a un peu marre de la Fin de Satan, des tables tournantes, de la bouche d’ombre, des revenants…
C’est le côté du père Hugo auquel je suis totalement imperméable.
Cloner est une grande âme charitable, la dernière , saluons cette gentillesse, sa charité, sa disponibilité à l’égard de son prochain. Moi je crache aux visages de tous les pauvres, devtous les mendiants, de tous les déshérités, des exclus, des handicapés, des petits vieux bancales, pas bancale.
Car souvenons-nous que le sujet ne se désigne pas comme héritier, mais qu’il subit d’office une « saisine de plein droit le jour et au lieu du dernier domicile du défunt ». En droit, il est nécessaire qu’un bien ait toujours un possesseur, et à défaut c’est l’État !
Closer, correcteur.
Que dalle.
Malheur aux pauvres.
Jacques Vergès
Ma soeur est sur-puissante.
Mon frère est cupide.
Elle recommence à me massacrer comme durant enfance et adolescence. Lui suit pour l’argent. Il n’en a jamais assez. Il est rentré dans ce cercle.
Et elle m’élimine consciencieusement.
Je viens d’avoir ma notaire au bout du fil. Lors de notre rv. en visuel du 23 février 2021, elle a tel.à son confrère qui a la plume suite au nouveau testament olographe de mon père.
Pas de mail pour prouver ma demande, pas de trace.
Mais je n’étais pas seule. Donc g un témoin.
Ma mère, elle est lucide, elle dénie, elle est lucide, elle dénie.
Là, elle est partie se balader dans le parc.
Je l’accompagne même si je n’y suis pas.
Ici, il y en a une qui me croit. Peut-être deux.
J’ai connu des enfants violées que personne ne croyait. Et en premier, celle qui ne les croyait pas, c’était la mère.
Cf.Familia grande de Camille Kouchner.
Pas bancable, voulai je signifier.
B.
Ce n’est pas grave, je ne vous en veux pas.
C’est même bien normal que des gens « normaux » ne croient pas une histoire incroyable.
Moi, chui dedans, g pas le choix. J’y crois pck je la vis alors je la poétise.
Ceux qui ne possèdent rien sont tranquilles.
Des gens qui se mettent à hurler. Des mecs qui se parlent seuls, ont les yeux rouges.
Rose, peut etre mais le juge s’ interressera aux revenus de chacun des trois et aux motifs de cette demande, s’ il est humain et impartial. De toutes manieres dans le pire des czscet sauf contrat, votre mere garde la moitié de ses biens. Je crois.
Rose, oui, on croise des tas de genscqui presentent des troubles de la personnalité. dimache au travail, un vieillard criait, je m’approche pour le calmer et je n’ai pas eu besoin de lui demander quoi que ce soit, il s’ appelait en criant. Il me regarde et me dit: je me cherche!? Eclair de lucidité.
Ce n’est pas très malin ce que vous écrivez là B. C’est dommage car je vous aime bien.
Par exemple, moi je ne me serait pas approcher de votre bonhomme pour le calmer. Je l’aurais laisser crier.
je ne me serais…
« Vous créez une assurance vie sur laquelle vous placez votre argent. Vous la donnez avant de mourir. »
A deux de vos enfants et pas à la troisième ?
ça se plaide, rose.
Votre mère est dans une impasse où elle s’est mise elle-même. En signant des papiers sans les lire à votre soeur.
Que pouvez-vous y faire ?
Et en rentrant en voiture, je suivais contre mon gré à cause des lignes blanches un utilitaire zigzaguant, dimanche, il était dans mon esprit ivre aussi gardai je mes distances jusqu’à ce que le doublement fut rendu possible. Il avait à son oreille un portable collé et atteignait les 80km/ heure. Un pas pressé dont on a horreur quand on éprouve une envie urgente de retrouver son intérieur après un dimanche plein de cris et d’épouvante.
« Par exemple, moi je ne me serait pas approché de votre bonhomme pour le calmer. Je l’aurais laisser crier. »
B est infirmière, closer. Elle fait son boulot…
@ Ou bien rose nous raconte des histoires, ou elle se ment à elle-même ?
cette chute… après la petite anecdote sur le clodo fou dans la rue… Parallélisme scabreux, désolé…. on voit parfaitement bien comment fonctionnait Pilate, se débarrassant de sa mauvaise conscience, alors qu’il aurait pu se fermer le clapet…
Toujours fastoche de se rassurer en suggérant le délire ou le mensonge des autres sur lesquels on n’aurait pas de prise en allant chercher son pain… Et en en rajoutant lourdement sur la « merde » des trottoirs de Paris. Hein, Mme Hidalgo !… Nettoyez nous toussa…
Espérons que la baguette de pain dorée fut néanmoins comestible… Meuhhh.
Quand on a la stéréo, closer, on s’ arrange pour faire baisser le son. Je suis hypersensible aux bruits des autres, des machines, de ce qui est mécanique en général, de ce qui est diffusé à grand renfort d’ampli classé musique, en fait du bruit, encore et encore. Je me soigne au vent et aux vagues, au chant des oiseaux.
Jazzi, il s’ est tu ensuite, il etait perdu dans je ne sais quel meandre de sa senilité mais sa reponse lui a permis de reprendre conscience. Je l’ai trouvée amusante, je me cherche!!!
JJJ, vous qui êtes prof de droit, aidez donc rose à ne pas se faire déposséder de sa part d’héritage.
Quant à « se débarrasser de sa mauvaise conscience », facile à dire quand on a une soeur qui se charge entièrement de sa mère alzheimer !
Pour faire taire les fous furieux, ll faut crier plus fort qu’eux, B !
parfois les gens m’énervent. A Dublin ou à Paris… Avant, on se clame… et après on se calme. Cette nuit, rêvé à ma cousine Yolande et sa mère… N’arrive pas à comprendre pourquoi, or je suis sûr qu’il y a un lien avec rozéma, mais lequel ? (et peut-être, avec les contes de la folie ordinaire – william sorin – l’énigme du mal – tor’hugo et les chaises volantes – ce blog vital qui rendrait d’un brin tout dingo-mêlé ?).
« la petite anecdote sur le clodo fou dans la rue… »
Vous lisez toujours de travers, JJJ.
Ce n’était ni un clodo ni un fou.
Un vieillard aux jambes flottantes dans un pantalon de Tergal d’allure et de ton plutôt bourgeois.
J’ai déjà lu près d’un quart des Frères Karamazov. Passionnante lecture dans un monde plein de cris et de fureur familiale, mais à la sauce russe orthodoxe !
Ni fou ni furieux, Jazzi.
Battiato nous laisse sa musique, ses chansons, jamais banales. Il a proposé avec « Fleurs », trois disques de chansons italiennes qu’il intérprète de manière majuscule, on les écoute avec délice. Homme très cultivé, il connaissait bien le Sud du monde, si proche de sa Sicile,
@ christiane
The world of interiors, May 2019.pp 206-217
La maison de Victor Hugo à Guernsey. Photos magnifiques. Visitable, avec tous les reinsegnements nécéssaires.
Aucun conseil juridique à donner, jzmn. Je ne comprends pas la rationalité du « dossier », à votre différence. Mais je ne cherche pas à le comprendre… D’autres le font, certainement, avec les cartes d’une réalité qui n’est pas la nôtre, nous qui ne sommes confrontés qu’à un monde virtuel dans lequel chacun apporte des fragments de sa réalité. Vous n’entendez pas ce que dit rôz…, vous ne savez faire autre chose que de « juger » les gens, que les rationaliser à votre aune, les réduire à votre propre raison. AU fond, vous prenez les gens pour des cons au prétexte de vouloir les comprendre…, bien sûr tout le monde éprouve toujours le besoin de se rassurer, in fine, face au trouble de l’incertitude. Moi jzmn, vous ne me rassurez pas. Rôz me rassure plus, en revanche. Je ne sais pas trop pourquoi, à cause que je lui ressemble par bien des à-côtés, sans doute. Epicez tout ! Bàv,
@vanina, avez-vous vu Musikanten ?
youtu.be/zFRHLBa6lks
(Un film de Battiato preseté à Venise)
Et je ne vous permets pas cette vacherie sur ma soeur… Vous êtes infect, jzmn, est-ce de bonne guerre ? Après cela, je n’ai plus envie de m’atteler aux frères K… Ils attendront. Ai bifurqué sur les Dubliners, figurez-vous. Bàv,
(nb / Seriez-vous intéressé par ma fiche de lecture de Ron Rosenbaum : « Pourquoi Hitler ? enquête sur l’origine du mal) pour votre prochain goût autour du mal ? -… Je suis en train de la préparer et de la mettre au propre).
Christiane
« Même dans la pluie et le brouillard, l’arrivée à Guernesey est splendide », écrit Victor Hugo à sa femme, le 31 octobre 1855.
Je pense, Christiane, qu’il a aimé cette maison. Que sa vie n’y fut pas que drame et hantise. Entre femme et maîtresse, il a su y organiser « son » monde.
Ceci dit, vous avez raison de le voir bouffé d’angoisses, les pratiques occultistes le prouvent, bien sûr, et Léopoldine, obsédante absence. Lorsque j’ai visité la maison, je l’ai trouvée si belle, un étouffoir surchargé, mais comme une étrave au dessus de l’océan: elle lui correspondait tout à fait, avec ses ombres et ses promesses de fracas, de tempêtes.
Quant au sombre, l’appartement place des Vosges est pareil, pour ce qu’on en voit actuellement, un noir d’encre souligné de sépia.
(un n° de Connaissance des Arts récents, peut-être 2019, montrait Guernesey, et les photos du maître)
Moi je cherche à comprendre les autres et si possible les aider à y voir clair, JJJ.
Pas à les enfoncer dans leur bourbier en brossant leurs poils dans le sens de leur folie ou par des paroles démago.
Je souhaite de tout coeur à rose une retraite aussi paisible que la votre. Faute de quoi je la vois depuis lors s’emmêler inextricablement dans un piège d’où elle risque de ne pas en sortir vivante.
Et, contrairement à vous, ce spectacle ne me rassure aucunement ni ne me réjouit.
Tandis que chez vous, JJJ, ni vacherie ni jugements ?
« vous ne savez faire autre chose que de « juger » les gens, que les rationaliser à votre aune, les réduire à votre propre raison. AU fond, vous prenez les gens pour des cons au prétexte de vouloir les comprendre… »
« Et je ne vous permets pas cette vacherie sur ma soeur… Vous êtes infect, jzmn, est-ce de bonne guerre ? »
Bàv
Oups ! Le link pour Musikanten
Si vous aimez les oiseaux, B, écoutez ce cadeau de Renato:
JJJ
les Dubliners, ça va vous plaire je pense (j’ai beaucoup aimé, je projette sans doute mes goûts sur votre personne). Prenez du champ dans les champs…
Vous savez, le bouquin de Rosenbaum sur L’origine du mal, l’histoire entre adolf et sa nièce Géli, c’est un moment qui m’a toujours laissé songeur, parce que ça le rend terriblement humain, assassin et humain dans le pire sens des pulsions dont l’humain est capable, fut-ce par ce qu’il entend être de l’amour (Possession, amour, frustration, colère, domination, manipulation, gamine poussée au suicide ou carrément assassinée, une histoire d’humain déglingué qui se serait arrêtée là s’il n’avait eu un peuple à sa botte et des stukas et autres Panzerdivisionnen à balancer sur l’Europe).
« Je ne comprends pas la rationalité du « dossier », à votre différence. »
C’est tout là le problème, JJJ. Personne n’y comprend rien dans ce dossier, tel qu’il nous est présenté par rose !
Et si même un juriste…
@ & j’en reste pantoisé…! J’espère vous lire de traviole, comme d’hab., plutôt que de vous réfuter/riposter sur de mauvaises bases.
Bàv, jzmn.
rose, comme vous le savez, tous les notaires ne sont pas non plus des anges; voyez internet ,pour gérer au mieux, sans « poétiser » si vous pouvez ; notre temps ne parle que « d’essentiel » ; courage :je ne veux pas vous importuner dans une histoire si »personnelle » aussi;
Les notaires sont des intermédiaires incontournables sur lesquels les Français aiment pouvoir compter. Donation-partage, succession, transaction immobilière, un bon notaire est d’une aide précieuse pour de nombreuses décisions et opérations qui comptent. Mais attention, car tous ces officiers ministériels ne se montrent pas toujours à la hauteur de leur charge
notaires:
https://deontofi.com/tous-les-notaires-ne-meritent-pas-votre-confiance-les-pieges-a-eviter/
Pour la solidarité erdélienne, JJJ, lisez les Frères Karamazov : le père et les trois fils, qui en réalité, comme chez Dumas, étaient quatre, et vous retrouverez, éclaté chez ces cinq personnages, toute la complexité de la multi personnalité de… puck !
rose notaires:
☛ Où se renseigner
– Notaires Infos, centre de renseignements des notaires de France, répond aux questions d’ordre juridique des particuliers, tous les jours de 9h30 à 13h, et documentation robotisée 24h/24. Tél : 0 892 011 012 (0,40 cts / min en 2017. contre 0,34 centimes/minute en 2012).
– La Chambre des notaires de Paris propose un simulateur de calcul des « frais de notaire » (droits de mutation et honoraires) pour l’achat de tous types de biens immobiliers et fonciers.
☛ Tarifs fixes
Les émoluments des notaires sont fixes. Ils sont calculés sur la base de l’unité de valeur (UV) dont le montant (3,65€ HT en 2010) est fixé par décret. Exemples : 30 UV (109,50€ HT) pour une donation entre époux pendant le mariage, 50 UV (182,50€) pour un Pacs, 15 UV (54,75€) pour un état de compte de syndic lors d’un achat de logement. Actualisation 2015 : le tarif de l’UV pour les honoraires des notaires est établi à 3,80€ HT.
Actualisation tarifs des frais de notaires 2016 : beaucoup de lecteurs cherchant sur cette page des informations sur les tarifs des prestations notariales, nous ajoutons ici le lien vers le décret des frais de notaires officiels, tels que publiés au J.O.
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/2/26/EINC1605792A/jo/texte
rose, permettez moi de vous faire une suggestion:
écrivez sur un papier tous les actes « concrets » notamment en « donations » « services de prise en charge » (dès avant le décès de votre père, décédé chez votre soeur -« sa fille » avez-vous dit- et ce avec précision (du moment où vous l’avez appris , en avez fait part,de qui?à qui? De qui la décision ? afin de pouvoir les communiquer à un « avocat spécialisé » (tous les enfants du même lit? par exemple ? )
éclaté E
l’orthographe n’est pas un luxe secondaire sur la RDL .
ROSE? SUR LESITE NOTAIRES EN LIEN,les commentaires peuvent vous aider à concevoir la complexité du travail , et des « devoirs » du notaire
« l’orthographe n’est pas un luxe secondaire sur la RDL . »
Pas de blanc entre RDL et un point, et alii.
Et les conseils ne servent à rien à qui ne veut entendre…
Ça va, closer, j’arrête votre char à bia là, je préfère les identifier et les entendre dans le texte de la nature. Je sais que nombre de produits enregistrés sont vendus pour delivrer les vertus delassantes de la nature. Mes pas me portent encore assez loin pour me procurer le plaisir et la détente à même le paysage. Quand je serai vieille, sûrement aurai je recours à ces conserves. Sinon vous avez aussi:( 15.10)
oui tres bonne citation de Promontorium somni Christiane ( le correcteur automatique, qui a lu Closer, transforme silviu en somnifère. Passons.) Les Contemplations reçoivent l’ Enseignement des Tables et particulièrement cette pitié maladive pour les petits pour laquelle des vers ont été commandés à Victor. Un retournement s’opère alors entre le « snobisme » hugolien façon « Écoutez je suis Jean, j’ai vu des choses sombres », et ce qui est peut-être la principale révélation des Tables aux yeux d’ Hugo,même recueil: « Eh bien non , le Sublime est en bas! » Ce qui va relancer sur le long terme l’ Ecriture des Misérables, sans tarir la veine de l’exil qu’ Hetzel , qui, comme Closer n’aime niSatan ni Dieu, va exploiter sous la forme des Petites Épopées future Légende des Siècles .Une dimension messianique visant le peuple s’ajoute à la dimension épique. Rien ne s’oppose à ce que l’informe Trejean devienne Valjean,et d’un héros façon Sue et Mystères de Paris un personnage christique.
rose s’est donnée pour (noble) mission de faire fermer les Ephad, et alii.
Vous signez la pétition ?
C’est tout ce qu’elle nous demande…
retour au billet: nulle psychologie!
on lira dans le courriercommentaire à déontofi(en lien ci-dessus)
Il est très facile d’organiser des dons ou un legs
un legs !mais oui comme « de martine! »
A travers les Tables tournantes, c’est l’inconscient du père Hugo qui parle, MC !
D’où l’intérêt de leur lecture…
Et Alii vous avez peut-être raison pour ce Ferrari là qui m’ a échappé.Je parlais des oeuvres antérieures, Goncourt compris! Les Infra-rouges ont aussi eu un tout autre effet : ils ont rendu impossible la manifestation dans un laboratoire d’un fantôme ou d’autres facéties médiumniques ! Bien à vous. MC
@ » l’incontinente » est infirmière, closer. Elle fait son boulot.
Y’a des usurpations de qualifs a l »hopital de Salem…🤣
@ » machine » est infirmière, closer. Elle fait son boulot.
Elle tire les vers du nez, faut pas insulter la profession !
Jazzi
Oui.
Vous seriez militants à distribuer des tracts les jours de marché ce serait mieux.
» l’incontinente » est infirmière, closer. Elle fait son boulot.
La demande et la réponse, ne vous y perdez vous pas à ces dédoublement volontaire, dupouf? Si je me trompais autoriserait l’origine de ce mouvement d’humeur inattendu? Énorme, sasseur.
Quelle serait l’origine…la colère à corriger, aussi.
Ouvrez une Ephad alternative et couverte par la sécu, rose, et je vous enverrai des clients, pardon, des patients, recrutés dans les rues de Paris !
Pluriel à ajouter, merci.
alexia, ms, closer, lvdlb, un autre, A votre généreuse chimère?
sur le tweet de P.Assouline, j’apprends:
Depuis le XVe s, les Japonais ont l’art d’embellir les fêlures en réparant les objets cassés à la fois de manière parfaite et visible. Grâce à une laque recouverte de poudre d’or. L’art du « kintsugi » rappelle comme les cicatrices sont précieuses. C’est le mot de notre dernier n°.
bonne journée
Moi je me serai aussi approchée du gars qui criait et je lui aurai parlé.
et al., quelques kintsugi :
https://www.pinterest.fr/renatomaestri/bowls-vases-glasses-and-cups/kintsugi/
apprenons le lexique approprié:
es EHPAD sont à même d’accueillir les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer et de maladies apparentées.
Résidents
À la télé hiers soir –Le livre d’image– ; plus de scénario, plus d’acteurs; que des images et la voix de Godard, murmurant dans son micro.
De même que Victor Hugo s’est adonné, écriture et dessins, au romantisme noir de son époque, Godard organise et modèle son système de représentation du monde.
Superbe.
https://www.arte.tv/fr/videos/082224-000-A/le-livre-d-image/
Sasseur, c’est indiscret d’écrire cela ici mais une fois n’est pas coutume et je ne dispose d’aucune de vos coordonnées. Cela fait maintenant presque treize ans que vous agissez et vous divertissement comme bon vous semble avec ceux auxquels vous correspondra sur un ou tous les côtes de la géométrie. Votre ambition, votre perversité, votre esprit de classe à la noix, votre appartenance à la bourgeoisie portion détestable ne devraient tout de même pas vous mener à considérer le restant des internautes pour des gens exempts d’intelligence,de sensibilité, du don d’observation, d’une mémoire, etc etc. Vous êtes à mes yeux en plus du reste aussi ridicule que méprisable. Have a sunny and grey week, wishes of felicity.
Divertissez, correspondez. Correcteur?
La mère, la nièce, la fille, un autre membre fémininvpour défendre ce genre ? En tout cas, Quelle sauce, quelle classe ce restaurant. Grande famille pour la gastronomie .
MERCI RENATO;c’est très émouvant ces poteries brisées et remises en « forme »:
Wabi-Sabi est l’idée japonaise de la beauté. En tant que notion esthétique, elle a influencé la vie et la culture japonaises pendant des siècles. De la fabrication de vases et de bols à thé pour le matcha à la peinture et à l’écriture, en passant par des conceptions de pièces disjointes, ouvertes et simples, cette pensée imprègne la vie au Japon. Vivre la beauté comme Wabi-Sabi, c’est voir le monde dans une perspective qui sort bien en dehors des attentes occidentales.
Alors que la beauté en Occident a été façonnée par une vision de stabilité et de perfection, la beauté en Orient est davantage associée à l’imperfection et à l’immobilité d’une sorte plus naturelle. Le Japon a distillé cette tendance orientale à considérer la beauté comme transitoire dans l’idée raffinée de Wabi-Sabi. Tout comme le thé matcha au Japon a réussi à affiner, simplifier et perfectionner l’art du thé, la notion de beau a été tirée d’autres courants de pensée orientale, en particulier en Chine, et transformée en un point de vue uniquement japonais. La nation et la culture reflètent cette idée de manière riche, mais la cérémonie du thé est l’un de ses meilleurs exemples.
et al., le kintsugi suggère que l’on n’est pas obligé de jeter les choses qui se cassent, car la rupture d’un objet ne représente plus sa fin — ses fractures deviennent de précieuses trame —. Nous devons essayer de récupérer et, ce faisant, nous gagnons : c’est l’essence de la résilience.
Closer,
vous vous êtes peu exprimé sur ces pages de commentaires. Votre reproche concernant nos échanges sur l’oeuvre écrite en exil par Victor Hugo m’a surprise. Débutant en douceur par Les Travailleurs de la mer et les encres et lavis, ces commentaires ont pris de l’intensité quand Marie Sasseur mit en ligne quelques pages de Zumthor.
Qu’y a-t-il de mal à cela sur un blog littéraire où nous avons évoqué les feuillets retrouvés de Proust, J.Bouveresse, R.Sorin, Hugo, Kafka, Dumas. Une actualité terrifiante avec ce conflit israélo-palestinien, la misère dans les rues, la vieillesse fragilisée par la maladie, et les Ephad.
Parfois, vous me surprenez.
Aujourd’hui, j’ai reçu le livre de Schulz dont C.P. avait parlé a propos de ses critiques littéraires dont celles de Kafka et Gombrowicz et de ses œuvres essentielles, Les Boutiques de cannelle et Le Sanatorium au croque mort. C’est une grande joie de découvrir cet auteur magnifique assassiné par la gestapo.
Les livres sont souvent ce qui nous relie aux vivants et aux morts par le réel et l’imaginaire.
Merci, M.Court pour cet échange passionnant sur Victor Hugo. Je m’absente du blog pour lire Bruno Schulz.
Merci, Jibé, pour toute cette écouté et Vanina pour les photos de Hauteville House.
Rose, Je suis inquiète pour vous en vous lisant…
Oui mais comment pratiquer le kintsugi quand la pièce cassée est manquante ? Solution !
https://media.breitbart.com/media/2018/03/wi/afp/09/22ndeh_replica-venus-de-milo-was-prosthetic-arms-paris-metro-station-on-tuesday.jpg
« Une actualité terrifiante avec ce conflit israélo-palestinien » dit Christiane. En effet. Un si vieux « conflit » qu’il a fini par désespérer toute tentative d’y remédier comme si une immense fatigue avait saisi hommes et femmes épris de raison, de justice, de paix. D’autant qu’on ne peut s’indigner du sort fait aux uns ou aux autres, les victimes d’un camp ou d’un autre, sans aussitôt s’entendre taxer d’antisémitisme ou bien d’islamo-gaucho-terrorisme. C’est au fond par là que triomphent les va-t-en- guerre, ils auront muselé nos paroles, nos réprobations, asséché nos intelligences et nos émotions. Et ces roquettes et missiles qu’ils échangent, faudrait-il aussi que nous les prenions pour ces serpentins qu’on s’expédie d’une table à l’autre à la fin d’un banquet ?
@Skyhorse Publishing.
Du courage mais aussi des vertus de la liberté d’entreprendre et de la concurrence, au sens de saine émulation.
kintsugi… Comme des rides sur un visage aimé ou des cicatrices sur un corps. Comme les chaussettes qu’on reprisait autrefois avec on oeuf en bois où des pièces pour réparer un accroc ou les ourlets qu’on décousait quand l’enfant grandissait. Des blessures qui deviennent traces d’amour et de vie.
Comme c’est juste, Alexia…
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