Le motif dans le tapis
Pour tout écrivain qui s’intéresse aux écrivains, The Figure in the Carpet devrait être une boussole. Le moyen de ne pas perdre le nord dans le dédale d’une vie et les ombres et replis d’une œuvre. La revue londonienne Cosmopolis avait publié cette nouvelle de Henry James en 1896 mais elle n’a rien perdu de son caractère universel et intemporel. Il ne s’agit pas d’une « image » dans le tapis comme cela été parfois traduit, mais bien d’un « motif ». Quelque chose de complexe, tarabiscoté, indéchiffrable comme il s’en trouve au centre des tapis persans. Le narrateur, lui-même écrivain, cherche dans un roman le secret de son auteur, énigme qui a échappé aux lecteurs professionnels alors qu’elle se trouve en son centre comme dans l’écheveau des fils d’une tapisserie mentale.
La nouvelle, qui a inspiré des analyses à nombre de critiques littéraires, avait beaucoup marqué J.B. Pontalis. L’air de rien, du moins sans se pousser du col comme ses grands romans(Les Européens, Les bostoniennes, Les Ailes de la colombe, la Coupe d’or…), cette nouvelle est probablement l’oeuvre-clé de l’univers de Henry James dans la mesure où elle se déploie et s’enroule souterainement autour de la dimension du secret ; elle est elle-même le motif dissimulé au sein de son immense tapisserie littéraire.
Difficile de n’être pas hanté par le souvenir de cette fiction, l’une des plus éclatantes réussites de ce maitre de la nouvelle qu’était Henry James, en se plongeant dans Les Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard), aérolithe proustien dont le titre résonne aussi mystérieusement que Les Trente-neuf marches d’Alfred Hitchcock. La chose, qui vient de nous tomber dessus sans crier gare, était annoncée, espérée mais guère attendue depuis un bon demi-siècle. Pour tout rechercheur du temps perdu, elle constituait le Graal absolu, l’inaccessible étoile.
Rien moins que « le socle » de la Recherche du temps perdu selon Nathalie Mauriac Dyer qui en assure l’édition et l’érudition. Ce microcosme, où les proustologues côtoient les proustolâtres en les toisant de haut, avait tellement entendu parler de cette liasse de papiers que, au fil du temps, des thèses et des essais, la légende ajoutant au mythe, il n’y croyait plus. Il est vrai qu’il recèle rien moins que l’instant décisif au cours duquel en 1908 le Proust mondain, léger, papillonnant a osé se lancer vraiment dans l’édification de sa cathédrale de papier.
Dans sa préface, Jean-Yves Tadié, à qui rien de ce qui touche à Proust n’est étranger, emploie l’expression « moment sacré » pour évoquer le premier jaillissement du grand roman. C’est peu dire que les généticiens de la littérature, qui oeuvrent comme des archéologues sous des coules noires à capuchon de bénédictins, le guettent depuis 1954, date à laquelle Suzy Mante-Proust, descendante et ayant-droit, autorisa le jeune Bernard de Fallois (1926-2018), cet électron libre, à fouiller dans sa malle aux trésors où régnait un fabuleux désordre. Il en exhuma Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve.
En 1962, l’héritière donna à la Bibliothèque nationale toute cette paperasse miraculeuse ; or à l’examen , l’inventaire s’avérait incomplet car, sans le dire à quiconque, Bernard de Fallois en avait conservé par devers lui une partie dont les fameux « soixante-quinze feuillets » de la main du maître comportant les vrais prénoms des personnages qui l’avaient inspiré : sa mère, sa grand-mère, son oncle pas encore swannisé…. Ce nouvel opus, les lecteurs fondus de proustisme s’y royaumeront de même que ceux que le marcellisme fascine. Les uns n’en ont que pour le texte, les autres pour l’homme mais quoi qu’ils en disent, ils sont tous des religionnaires d’un même culte.
Cela faisait donc des dizaines d’années que les chercheurs de France et d’ailleurs (la seule Internationale qui nous reste) les cherchaient partout, et que Bernard de Fallois devenu un grand éditeur les regardait s’agiter vainement en tous sens sans rien dire, tout à sa secrète volupté d’être le seul au monde à jouir, en mystique de cette graphie, de la lecture et du toucher des précieux papiers. Un passe-temps assez pervers quand on y pense. Il avait exprimé formellement l’intention de mettre à la disposition des chercheurs l’ensemble des archives qu’il avait rassemblées afin de conjurer le spectre de leur dispersion aux enchères et faire connaître plus complètement l’œuvre de Proust ; mais que ne l’a-t-il fait de son vivant depuis les années 50, lui qui était parfaitement au fait de toutes les questions sans réponse que se posent les spécialistes ?
Un jour, il faudra aussi s’employer à déchiffrer le motif dans le tapis de cet homme de qualités, intellectuellement l’un des plus séduisants des éditeurs parisiens et des rares avec Maurice Nadeau et Christian Bourgois avec qui on pouvait parler du contenu des livres une fois séparé du bruit qu’ils font car un absolu de la littérature les guidait, Fallois étant aussi proustien que simenonien mais pas le moins complexe. D’ailleurs, dans le No 1 du Bulletin de la société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray (1950), il était présenté parmi les membres de fondation comme “Fallois, archiviste”. Dans les Soixante-Quinze feuillets, ses papiers Proust sont désignés sous le titre d’«Archives Fallois », ce qui sonne comme la « grotte Cosquer », l’usage voulant qu’une découverte soit nommée du nom de son inventeur. Peut-on rêver plus belle et plus éternelle consécration ?
James Joyce avait introduit tant de devinettes et d’énigmes dans son Ulysses qu’il y voyait un gisement de nature à occuper des érudits pendant des siècles. L’avenir lui a donné raison. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, prédisait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Proust aurait pu en dire autant. Inutile d’imaginer ce que les deux hommes se seraient confiés à ce sujet s’ils s’étaient rencontrés car la rencontre a effectivement eu lieu. Une seule fois à dîner à l’hôtel Majestic le 18 mai 1922. Un flop que cette réunion au sommet ! Le parisien a demandé à l’Irlandais s’il connaissait un certain duc (« Non ») ; Mrs Schiff, hôtesse de cette mondanité, a demandé à l’asthmatique s’il avait lu Ulysses au moins en partie (« Non »).
Ils ont bien essayé d’aller au-delà de cette double négation, certes laconique mais d’autant plus remarquable que le fameux roman s’achève par un grand « OUI », mais sans trop s’aventurer dans l’exégèse narratologique : Proust s’étant plaint de ses maux d’estomac, Joyce, qui était déjà bourré à son arrivée au banquet, a déploré sa vue de plus en plus déficiente et voilà tout. L’histoire littéraire est peut-être passée à côté d’une discussion de marchands de tapis mais non sans motifs. Regrets éternels.
(« Martine’s Legs » photo Henri Cartier-Bresson et « Bibi au restaurant, Cap d’Antibes » photo Jacques-Henri Lartigue)
1 406 Réponses pour Le motif dans le tapis
Oui et exceptionnellement les chefs d’État impuissants pour les affaires intérieures le sont aussi pour cette affaire étrangère si pleines d’épines sur ce terrain si perilleux de conséquences qu’ils se contenteront de quelques phrases prudentes. D’habitude la politique étrangère leur sert d’écriture de rattrapage et représente une occasion d’intervenir si ce n’est par des actes par des déclarations tranchées. La situation ne les y autorise guère.
M.Court
Encore un point. Vous écrivez : « la métamorphose de l’Ange Liberté seulement ébauchée avec le passage sur la plume, que je vous avouerai moins apprécier que vous! »
Ce qui m’a plu c’est que cette plume est de Satan. Hugo a l’art de planter l’espérance au cœur de l’obscurité.
Ainsi aussi de l’ancien forçat Jean Valjean, tout colère, tout méchant et cette illumination progressive symbolisée par les chandeliers offerts par Monseigneur Myriel, l’évêque de Digne.
Alfred Jarry, Le Président migrateur
« Le Président de la République, à l’instar de l’hirondelle, du martinet, de l’omnibus, du pigeon et du commis-voyageur, accomplit des migrations périodiques. La présence du Président de la République française fut signalée naguère au cœur des déserts africains : aujourd’hui, d’une aile rapide, il fend les brouillards d’Albion. »
Merci, Jibé, pour la comparaison entre ces deux maisons d’Hugo. Celle de Paris est toute lumineuse à l’étage où se succèdent les expositions. à Guernesey, j’aime la verrière face à l’océan.
Souffrant d’asthme j’ai toujours senti oppressants les intérieurs trop encombrés de tapis, tentures, objets divers, meubles. J’aime l’espace nu et clair, les fenêtres ouvertes sur le ciel, les nuages et l’océan immense.
Jazzi !!!!!!!!!!!!
il est où Jazzi ? il s’est barrée ? il m’a porté la poisse avec ces conneries de doute !
moi qui ne doute jamais, à cause de lui et son mauvais oeil je me suis levé ce matin avec un curieux sentiment jamais éprouvé jusque là.
après avoir passé une heure à hésité entre prendre une paire de chaussettes à carreaux jaunes et verts, et une à rayure de la même couleur, j’ai compris ce sentiment bizarre en fait c’était le doute.
que la malédiction s’abatte sur toi et les dix générations de Jazzi à venir ! t’iras bruler en enfer espèce de sorcier maléfique !
tiens puisqu’il est question d’xpulsions et de Hugo je me demande bien ce qu’il dirait de ça le père Hugo ! c’est commode d’aller voir les expulsions chez les autres pendant que le nombre d’expulsions explose sous son nez !!! :
C.P.,
merci pour le conseil. Reçu le Schulz (Denoël) 2004.
J’ai commencé par la fin, la postface de Maurice Nadeau, puis la préface de Serge Fauchereau, (toutes deux passionnantes) puis quelques critiques (« le Procès » de Kafka (comme il cerne bien cet écrivain), « Ferdydurke » de Gombrowicz (+++) et la lettre qu’il lui adresse en juillet 1938 ainsi que la réponse de W.G.
Puis, pour me reposer, les premières délicieuses pages des « Boutiques de cannelle ».
Heureuse de ces premiers pas.
Nadeau écrit qu’il « est venu à la littérature par hasard : sous forme de lettres, qu’il envoyait à un ami pour le mettre au courant, sur un mode très inattendu, de sa vie solitaire, des faits et gestes de ses proches et concitoyens, des menus évènements de sa bourgade. » et que ces lettres s’organisèrent plus tard en récits.
Je trouve cela épatant.
Un chagrin, toutefois, le livre acheté en solde vient d’une bibliothèque. Il porte encore sa côte de classement, la petite pochette en plastique transparent pour mettre les fiches lecteurs, un tampon de la bibliothèque où il a été en dépôt.
Des petites bibliothèques ont fermé leurs portes remplacées par des médiathèques ou par internet, les livres sont vendus… Celui-ci a été cartonné, plastifié avec soin, peu lu (les pages sont intactes). Je pense à ces bibliothécaires passant leur vie généreuse dans ces temples du silence, à classer les livres, recevoir les lecteurs, emmailloter les livres pour qu’ils durent longtemps. Comme ils sont précieux… Jazzi en parle souvent avec joie et respect.
Oh merci joie et respect!
Jazzi !!!!! voilà la lettre écrite par le toubib que j’ai été voir ce matin pour donner à ma psy (j’aurais pas dû ouvrir l’enveloppe mais j’ai pas pu résister), tout ça à cause du mavais oeil que tu m’as fait avec tes conneries de doute !!! tiens ! lis pour mesurer les conséquences de tes actes ! :
Très chère consœur et amie,
Je me permets d’adresser à vos bons soins mon patient, Monsieur puck. Cette personne souffre d’un mal assez étrange. Jusqu’à hier environ, il menait une vie tout à fait normale, sans souci apparent laissant supposer le déclenchement de ses troubles actuels. Mr puck, ancien professeur de mathématiques, travaille depuis environ dix ans avec son épouse. Ils possèdent une galerie d’art et une boutique d’antiquité, tous deux situées dans le centre ville. C’est un couple sans enfant.
Mr puck a brutalement été frappé d’une forme de « névrose » l’empêchant de prendre toute espèce de décision. Ce matin, après avoir pris sa douche, revenu dans sa chambre pour s’habiller, s’est retrouvé subitement à ne plus savoir que faire. Son épouse le voyant dans cet état est partie travailler seule, se disant qu’une journée de repos lui permettrait de reprendre ses esprits. En rentrant chez elle le soir, elle l’a trouvé toujours dans la chambre, en caleçon, en train de mettre une paire de chaussettes, l’enlever, en mettre une autre, l’enlever à nouveau et en remettre une autre : Mr puck avait passé toute sa journée sans savoir quelles chaussettes choisir. Sans prendre le temps ni de boire, ni de manger.
puck a été hospitalisé dans mon unité pour la journée. Lorsqu’il est sorti son état ne s’était guère amélioré. Il arrivait tout de même à respecter les heures des repas, choses qu’il n’arrivait pas à faire lors de son arrivée, où comme un âne de Buridan il se serait laissé mourir de faim plutôt que de devoir choisir le plat par lequel commencer son repas.
Il ne semble pas s’agir d’une forme d’affaiblissement de la volonté telle que nous la constatons habituellement, par exemple dans les cas de névroses obsessionnelles. Il communique correctement avec son entourage, il ne montre pas de signe de détresse mélancolique, ni d’agressivité envers son entourage. Dans l’état actuel des choses je serais plutôt enclin à penser qu’il s’agit là d’un trouble de l’identité, un manque de cohésion subjective, une forme d’absence au monde. Cela dit je ne veux pas insister sur ma propre opinion, ma chère consoeur, car je ne voudrais pas influencer votre jugement, je préfère vous laisser juger par vous-même, de ce cas pour le moins étrange.
Autant vous dire que mes assistants et moi-même avons tout essayé pour revenir à l’origine de cette fêlure : analyse, emdr, hypnose… Le tout avec bien sûr un soutien médicamenteux (je joins à cette lettre le détail de ce traitement), je vous laisse juger s’il y a lieu de le conserver. Son état s’est légèrement amélioré, il reste toutefois encore dans l’incapacité totale de reprendre une vie normale. Il ne peut même pas se déplacer ou même prendre des transports en commun, ni faire ses courses. Voilà chère consœur où nous en sommes, le constat n’est guère brillant ni, j’en ai bien peur, très encourageant pour la suite J’ai écarté tout risque de prédispositions au suicide, le temps qu’il choisisse le moyen pour mettre fin à ses jours cela nous laisse un répit pour espérer améliorer son état (je plaisante bien sûr).
Chère consoeur, je connais bien la qualité de vos travaux basés sur l’écriture, et les résultats encourageants que vous obtenez en suivant cette méthode, j’ai eu l’occasion de lire vos ouvrages et je vous en félicite ; même si vous avez eu à subir bon nombre de critiques dans la profession. Comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire lors de nos diverses rencontres, je n’ai jamais douté, pour ma part, de la totale pertinence de votre approche.
Aussi, si vous l’acceptez, j’aimerais que vous tentiez d’appliquer vos méthodes sur ce patient. Faites-le écrire, il aura sans doute des choses à nous dire, et surtout à se dire : nous verrons bien ce qu’il en sortira. Je suis persuadé que cela fournira de bien meilleurs résultats que ceux que nous avons obtenus jusqu’à présent avec les moyens dont nous disposons.
Je reste bien sûr à votre disposition pour tous compléments d’informations concernant mr puck, de votre côté je vous serai gré de me tenir au courant des résultats que vous obtiendrez,
Votre très dévoué,….
(@renato dit: à
Alfred Jarry, Le Président migrateur
Avez-vous une idée sur l’origine de l’allergie des modos à eskimo blue day, tant dans sa version originale du Jefferson Airplane que dans son variant du Gun Club ?)
puck, il faut communiquer avec Trudeau:il sait tout sur les chaussettes, lui; plus de doutes, plus de complexes, moi, j’ai reçu le complexe de Caïn!
bonne soirée
À chaque sortie médiatique, Justin Trudeau en profite pour délivrer un message grâce à… ses chaussettes.À chaque sortie médiatique, Justin Trudeau en profite pour délivrer un message grâce à… ses chaussettes. Bloomberg via Getty Images
Le Premier ministre canadien arbore des chaussettes à messages pour soutenir les causes qui lui tiennent à coeur. Un procédé que le New York Times a qualifié de « diplomatie de la chaussette ».
Si le rappeur Alrima a popularisé les claquettes-chaussettes en France grâce à son titre éponyme, Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, porte, lui, des chaussettes qui délivrent des messages à chaque sortie publique. express
La journaliste ne s’arrête pas là et a trouvé le fabriquant des chaussettes qu’il portait lors de la Gay Pride. « Justin Trudeau a honoré deux communautés avec une seule paire de chaussettes, mais a également soutenu l’industrie locale. En effet, elles ont été réalisées par une entreprise de Toronto, appelée Halal Socks », s’enthousiasme-t-il.
personnellement, je recommande les chaussettes des musées plus arty!
c’est ainsi que tout a commencé pour moi, après un burn-out ayant précédé une grave dépression… le doute paralytique…
Cela ressemble aussi à la lettre de l’amie thérapeute du Philippe Lançon,
—-
@ jzmn, quand le doute s’insinue chez des amis auparavant bardés de tant de certitudes existentielles, il faut les aider, les assurer de ne pas craindre d’écrire sur tous les jours les doutes qui les assaillent, c’est une très bonne thérapie, oui. J’espère que vous saurez avoir le gré (serai gré ?) de lui apporter tout le réconfort et l’assurance nécessaires…
Merci cher confrère, votre très dévoué jean-jacques,
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« … quand le doute s’insinue… »
Cage, je crois, rappelle une anecdote non dépourvue de sens. Quelqu’un parle avec une nonne de ses idées suicidaire et à un moment elle lui dit : « C’est une bonne idée, pourquoi ne pas essayer ? »
@ Alexia…/// Un si vieux « conflit » qu’il a fini par désespérer toute tentative d’y remédier comme si une immense fatigue avait saisi hommes et femmes épris de raison, de justice, de paix///
Vous avez su tout dire de la lassitude qui nous assaille face à ce « conflit » le plus long de l’histoire de notre génération. Cette fatigue a fini par nous faire baisser les bras, taire nos facultés d’indignation, de réflexion et de compréhension.
Nous sommes accablés par cette vallée de larmes aux bords du Jourdain. Et attristés d’imaginer qu’il n’y aura pas de solution pacifique, là-bas, de notre vivant.
monsieur Charoulet s’y était collé, durant 12 heures d’affilée… Quel courage !
https://www.nouvelobs.com/medias/20210518.OBS44140/on-a-passe-12-heures-devant-cnews-et-ce-n-est-plus-vraiment-une-chaine-d-info.html
Des jeunes gens bien :
La vallée des larmes désigne de façon assez poétique la dépression (ou le creux) qui se forme au fil du temps sous le cerne, entre la partie haute du nez et la pommette. Exactement là où s’écoulent les larmes avant de rouler sur les joues. C’est une zone touchée par le vieillissement cutané et qui perd de son galbe à mesure que les années passent.
Le vieillissement cutané et les modifications musculaires et graisseuses qu’il entraîne, mais également un fort amaigrissement peuvent être à l’origine du creusement de la vallée des larmes. Comme pour les bajoues, les sillons nasogéniens ou les plis d’amertume, la graisse du visage s’affaisse ou diminue au niveau de cette zone, créant une dépression. L’affaissement due à la fonte des graisses du visage et de la pesanteur est accentuée par la perte globale de tonicité du derme, en raison de la production de moins en moins importante de collagène et d’élastine.
Une vallée des larmes prononcée et creusée fait perdre au visage sa jeunesse et sa clarté ; elle lui donne un air triste et surtout fatigué, peu dynamique et vieillissant. Également, elle entraîne la formation d’autres désagrément et notamment accentue les sillons nasogéniens.
En fait, Christiane , c’est souvent ce morceau que les lecteurs retiennent…et auxquels ils me renvoient lorsque je dis lisez la Fin de Satan! Alors évidemment’ j’ en viens à l’ apprécier un peu moins ! Sur la promotion de Guernesey du vivant d’ Hugo au début des années 1860 , il est paru signe d’un avocat , en tirage restreint’ un livre tres complet donnant à voir par les gravures les principales pièces de la maison, preuve que VH la jugeait une de ses œuvres! Sur le plaisir d’y habiter, réel pour un génie, moins manifeste pour les autres, il faut pouvoir supporter tous les jours ce décor d’opéra…. Bien à vous. MC
Ce soir c’est merguez froide-mayonnaise avec des fraises.
merci, Renato. Toujours admiré et suivi toute la production de Battiato. Bagarres homériques avec mes ados qui n’écoutaient que du rock.
Par contre, je n’arrive plus à lire Iris Murdoch, son plus beau roman « Under the Net », les autres toujours plus bigarrés, avec des flashes intello-philosophiques de bonne qualité, mais aussi beucoup de choses si lassantes, je me souviens avec bonheur de « The Sea,the sea ». Les repas du protagonistes sont si bien couchés sur le papier qu’ils stimulent votre appétit.
Tous ses romans sont dans ma bibliothèque, je pourrais y mettre encore mon nez.
Lis de temps en temps un écrivain tout-à-fait oublié,
Corrado Alvaro. Qu’en pensez vous?
Passionémment attachée aux traces de céramique, mon plus beau morceau, un truc allemand, mais j’aime davantage un Buddha, craquelé par le temps. Il compatit tout excès, en voilà une vertu.
Oh merci Fraises mayonnaise et merguez chantilly!
Ou bien alors préférez-vous une crème vanina! 😉
vanina, de Iris Murdoch j’avais trouvé intéressant The Book and the Brotherhood.
Sur le plaisir d’y habiter, réel pour un génie, moins manifeste pour les autres, il faut pouvoir supporter tous les jours ce décor d’opéra…. Bien à vous. MC
M. Court
Je plussoie d’après la place des Vosges, be connaissant pas celle de Guernesey.
Hyper encombré -son goût pour les brocantes ?- et sombre. Malgré tous les trésors recelés partout.
M’enfin, la vertu monacale, c’est pas gagné.
@vanina [Pour Corrado Alvaro. Je l’ai trouvé dans la bibliothèque de mon père lorsque je l’ai hérité. Bon souvenir de Gente in Aspromonte, uasi una vita et Terra nuova. Lu avec suspect Lunga notte di Medea.-]
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« Après avoir publié les mémoires de Woody Allen viré sous la pression par son propre éditeur, il vient d’en faire autant avec la biographie de Philip Roth. Chapeau ! »
Persévérer c’est diabolique. Apres vous le déluge, il faut y croire.
entre des » mémoires « , et une bio faisandee, ça laisse de l’espoir à ceux qui ne tergiversent pas avec la saloperie.
Pardon : uasi > quasi
« Iris », le film de Richard Eyre, est un portrait touchant des dernières années de Irish Murdoch, marquées par la maladie d’Alzheimer. Avec dans le rôle titre Kate Winslet (jeunesse) et Judi Dench (fin de vie)…
Iris Murdoch est une excellente « auteure à versions » (Henry and Cato, The Unicorn).
Faudrait proposer à cet éditeur les mémoires de Matzneff, là, oui, vous pourriez manger votre chapeau.
Ah, zut, c’est déjà fait ?
Janssen J-J dit: à
@ Alexia…/// Un si vieux « conflit » qu’il a fini par désespérer toute tentative d’y remédier comme si une immense fatigue avait saisi hommes et femmes épris de raison, de justice, de paix///
Vous avez su tout dire de la lassitude qui nous assaille face à ce « conflit » le plus long de l’histoire de notre génération. Cette fatigue a fini par nous faire baisser les bras, taire nos facultés d’indignation, de réflexion et de compréhension.
Nous sommes accablés par cette vallée de larmes aux bords du Jourdain. Et attristés d’imaginer qu’il n’y aura pas de solution pacifique, là-bas, de notre vivant.
Je demande à ma mère si elle suit les infos. Me dit oui. La questionne sur ces jours de guerre en Israël.
Me répond » ils ne peuvent pas se voir ». Veux savoir qui.
Me dit « les juifs et les arabes ».
Une grande mésestime réciproque. Un manque absolu de connaissance de l’autre.
Vous êtes sûre que votre livre n’a pas été piqué dans une bibliothèque publique et vendu sur le net Christiane ?
Honnête comme vous êtes, vous ne pensez sans doute même pas que cela soit possible !
Sur la guerre en Israël.
Ce n’est pas que tout le monde s’en fout.
C’est que nous ne voyons pas d’issue.
entre des » mémoires « , et une bio faisandee, ça laisse de l’espoir à ceux qui ne tergiversent pas avec la saloperie.
J’en suis.
Exact, Closer mais l’adresse du vendeur est sur l’enveloppe… Cela ressemble à une association…
Oui Christiane, vous avez raison, je me suis peu exprimé sur ce billet. Je trouve que l’on tourne en rond. Les mêmes noms reviennent toujours. Que ce soit Proust, Kafka ou Hugo ne change rien. Sur Hugo, vous vous étendez à n’en plus finir avec Court sur ces histoires de tables tournantes, de Satan et de bouche d’ombre. Je suis désolé, je n’arrive pas à m’y intéresser…Personne n’est parfait.
Regardez, Closer, ça a l’air sérieux.
C’est bien la peine qu’on donne des preuves, combien de commentaires sur le dernier billet Roth?
Enfin bref, il doit y avoir une autre explication pour cautionner cette bio à grand coup de chapeau.
Et insulter l’avenir à ce point, – j’espère que Ph. Roth aura le biographe qu’il mérite- c’est se ficher de la gueule du monde.
Un chagrin, toutefois, le livre acheté en solde vient d’une bibliothèque. Il porte encore sa côte de classement, la petite pochette en plastique transparent pour mettre les fiches lecteurs, un tampon de la bibliothèque où il a été en dépôt.
Christiane
Joie qu’il ne soit pas parti au pilon…
Oh merci « Je suis désolé, je n’arrive pas à m’y intéresser…Personne n’est parfait. »
On tombe dans le lieu commun mais je reste persuadée de votre exceptionnalité, ce peut être un manque pour la collectivité. Dans dans ma conception ce n’est cependant pas à votre avantage. Un soulagement tout de même que peu vous égalent. Vous appartenez ainsi à une minorité.
Je comprends mieux votre lassitude, Closer. Pour nous qui étions dans cet echange, c’était juste approcher d’une vérité du poème et des conditions dans lesquelles il avait pu être écrit.
Surtout que je suis vraiment indifférente à ces histoires de diable, de rédemption, etc. J’étais sidérée que ce grand écrivain ait pu croire à tout cela. Merci pour ces explications. Bonne soirée.
Puck
Sûre je suis que vous vous en sortirez.
c’est se ficher de la gueule du monde.
Secrètement, ce peut être une activité jouissive.
Et nous sommes pour la majorité propulsés par une recherche de plaisir. Des maso dans le coin?
https://www.newyorker.com/culture/cover-story/cover-story-2021-05-24
Pas mal.
Et vous que ferez-vous demain, D day, pour les artistes, Passou ( à part un tweet) ?
Mais ne te mets donc pas la rate au court bouillon, puck !
Ici et ailleurs, les éminentes éminences bardées de certitude sont légion.
Non, je ne donnerai pas de noms.
Les plus lucides se reconnaitront.
A vrai dire, c’est plus comique que grave.
Le plus inquiétant chez toi, à mon sens, c’est ta dostoievskïte aiguë.
Pas facile de cumuler la bouffonnerie de Fédor Karamazov, le père, la violence quasi criminelle de Dimitri, le fils du premier lit, l’intelligence diabolique d’Anton et l’angélisme divin d’Aliocha, les fils du deuxième lit, et la sournoiserie servile de Smerdiakov, le batard de la cuisse gauche !
Tous plus ou moins ravagés par une aspiration à la sainteté la plus orthodoxe et un goût profond pour les plaisirs de la chair, au point de se rouler dans la fange et de s’y complaire.
Là, tu pourrais peut-être consulter, histoire de te refaire une identité et de retrouver un peu de sérénité.
Tu as besoin d’une lettre ?
Et vous que ferez-vous demain, D day, pour les artistes.
Il paraît que les théâtres, à mi- jauge, sont déjà complets.
Je vais privilégier la peinture.
J’ajoute, Closer, que bavardant il y a quelques mois avec un couple d’amis âgés grands lecteurs et chercheurs de haut niveau et m’étonnant des centaines de livres accumulés dans leur appartement, ils évoquérent le fait qu’ils s’étaient inquiétés de leur devenir après leur mort. La famille n’était pas intéressée ni les bibliothèques qui n’acceptent pas ce genre de dons. Ils devaient se résoudre à penser qu’ils termineraient certainement … au pilon.
@ B dit: à
On tombe dans le lieu commun mais je reste persuadée de votre exceptionnalité, ce peut être un manque pour la collectivité.
Peut-on savoir à qui vous vous adressiez, B.: SMS ? merssi…,
D, l’amour et pas la guerre , je présume que vous n’êtes pas comme tous ces hypocrites qui prêchent et ne respectent que ceux qui leur resemblent étudieront pas les théoriser principes affichés, des intolérants, des sectaires, des matuvus, ceux pour lesquels aucun nuage n’obscurira le ciel tant ils sont prompts à s’accommoder de toutes circonstances pourvu que cela satisfasse leur esprit à la façade et aux conquêtes. Haineux pour finir.
Closer, 3J, à l’être et au néant.
Belle passe d’armes entre Puck et Jazzi !
ceux qui leur resemblent étudieront pas les théories, les principes affichés, des intolérants.
Je relis avant de poster, quelque chose m’échappe. Mon attention serait déficiente.
ceux qui leur resemblent , pas les théories, les principes affichés, des intolérants. Des tricheurs.
Je n’aurais pas penser à associer les deux, mais pourquoi pas.
https://madeinmarseille.net/86028-cezanne-kandinsky-carrieres-lumieres-baux-provence-exposition/
« Ils devaient se résoudre à penser qu’ils termineraient certainement … au pilon. »
Qu’ils les abandonnent sur les quais de métro, les bancs de jardins publics, les boites réparties aux quatre coins de la ville et réservées à cet effet, Christiane.
Ils trouveront à se faire adopter.
Il m’arrive d’en choisir de la sorte : dernièrement, un Claudel (L’échange), un Stendhal (Le Rouge et le Noir) et un… Dostoïevski (Les frères Karamazov, trouvé dans une chambre d’hôtel en vacances) !
Christiane, les videurs de maison existent et sont intéressés. Les livres se revendent facilement, les héritiers n’en tireront que peu de profit, voilà tout.
MS, toute cette route pour revenir inchangée, une pollution carbone pour peu de bénéfice, pour finir. C’est dommage pour la Terre.
Le motif dans le tapis.
Faudra quand même nous en dire quelque chose, si ça vaut le voyage.
Que ceux qui aiment la peinture prennent le train, de plus cela oblige à un ou plusieurs arrêts aux terrasses pour se rafraichir, se restaurer. En supplément, un regard à nos architectures patrimoniales, aux fontaines si douces à l’oreille et autres jets d’eau jaculatoires.
Jazzi et B, il y en a des centaines…
Vider la maison avec les meubles et tous les souvenirs… Ça ne serait certainement pas la décision des neveux et nièces, frères et sœurs.
Jazzi, franchement tu vois deux personnes âgées aller porter des centaines de livres sur des bancs, ils se portent déjà eux-mêmes et sont fiers de leur autonomie, me vacillante.
@ SMS-Matzneff, Dans Gens de Dublin, la nouvelle dite « une rencontre » raconte de manière très naturaliste comment un vieux pédophile s’approche de deux garçons soupçonneux dans un parc, et leur raconte ses salades dont on imagine sans peine les insinuations… – Il est clair que nous surcodons 107 ans plus tard, une pratique somme toute déjà parfaitement mise à jour et décrite par un romancier qui allait montrer de quel bois il se chauffait
(avec une parfaite intro de Valéry Larbaud réimprimée dans la coll. Pocket).
« Les frères Karamazov, trouvé dans une chambre d’hôtel en vacances »
j’y crois pas c’est le mien !!! tu peux me le renvoyer steupe ? en suivi, mon adresse :
Mr puck – 34, bd du Blogapassou – 75021 Paris
Mais d’où pensez vous que proviennent les livres des bouquinistes? J’ai bavardé un peu avec quelques vendeurs .
« Vider la maison avec les meubles et tous les souvenirs… »
il y a un livre sur ce sujet, ça s’appelle : « comment j’ai vidé la maison de mes voisins ».
ce livre de Lydia Flem « comment j’ai vidé la maison de mes voisins » a été inspiré d’un livre assez méconnu, à tort : « Mémoires d’un cambrioleur ».
Les videurs sont, je pense, appelés pour exquis n’intéresse pas les héritiers ou ce qui leur a paru trop encombrant, impossible à caser. Vraisemblablement quand il reste des pièces de valeur, des négociations fixant les prix ont eu lieu.
Ce qui.
ce livre de Lydia Flem, grand succès de librairie, ne fait que 40 pages, ce qui a fait dire à un critique que cette auteure portait bien son nom.
N’essayez pas de faire revenir les escrocs des Puces (Tulles) par des voies détournées.. Sa marchera pas.
C’est gentil, B.
Pour l’instant ils les lisent… Demain est un autre jour. Je pense que les proches trouveront une solution…
En attendant que de livres partent au pilon (invendus ou inutilisables). Ici,une association essaie de revendre une fois par trimestre des livres donnés par les riverains… Peu de vendent.
Les lecteurs ont des besoins précis, les non-lecteurs de livres-papier sont indifférents ou préfèrent d’autres supports de lecture.
D. dit:
Ce soir c’est merguez froide-mayonnaise avec des fraises.
cela me fait penser que j’ai oublié de vous répondre: Non, je n’aime pas la morue dessalée; je suis un rare brésilien qui n’aime pas le bacalhau; trop fort de gout, trop salé; moi c’est le vermelho.
A propos, vos repas du soir sont trop riches, trop copieux, à mon avis. Pour les brésiliens, le repas du soir, pris à la maison, en famille, est léger et simple: une soupe légère, ou un cuscus avec du beurre ou un oeuf, une banana da terra poêlée, jamais d’alcool avec le repas du soir
Je dis ça, et je ne dis rien, comme dis Clopine
bonne nuit à vous
JJJ dit : « N’essayez pas de faire revenir les escrocs des Puces (Tulles) par des voies détournées.. Sa marchera pas. »
Ah ah ah
Il parait que les musées de peinture sont déjà jaugés à ras bord. Moi, je vais plutôt aller au seul cinéma du coin sans même regarder le programme. Aujourd’hui, c’était le véto pour le Chartreux, sa patte avant-gauche avait enflé du double. Un ac-croc à Dublin, Mimi. Bàv
(J.E. du 18.5.21 @ 22.19)
« Que ferez-vous demain?
Comme d’habitude, je vais me lever,
comme d’habitude, je vais déjeuner,
comme d’habitude j’ôterai mon pyjama après m’être lavé et brossé les dents
comme d’habitude j’ouvrirai mon grand cahier,
comme d’habitude j’y inscrirai mon poids du jour,
comme d’habitude y noterai l’heure de l’instant,
comme d’habitude j’y inscrirai brièvement le temps du jour
comme d’habitude j’y noterai les titres des photographies prises les derniers jours,
comme d’habitude je peindrai de un à six sujets
comme d’habitude je vérifierai la liste des courriers à envoyer inscrits sur le grand cahier
comme d’habitude je pesterai de mes retards de correspondances
comme d’habitude je reporterai cette liste sur la page du lendemain
et comme d’habitude j’ouvrirai mon ordinateur,
comme d’habitude je consulterai mes adresses courriels,
comme d’habitude j’irai voir mon FB,
comme d’habitude je me servirai un second café moka,
et comme d’ habitude je consulterai quelques sites.
B. se demande d’où proviennent les livres des bouquinistes? J’ai bavardé un peu avec quelques vendeurs. »
Avez-vous remarqué que certaines de ces boîtes à livres restent closes ? Le metiert se perd et le loyer demandé par la ville de Paris est inabordable… Les ventes tournent pour beaucoup aux gadgets pour touristes…
« je n’aime pas la morue dessalée; je suis un rare brésilien qui n’aime pas le bacalhau; trop fort de gout, trop salé »
morue dessalée trop salée : c’est parce que vous ne la faites pas assez dessaler.
une bonne astuce pour bien la dessaler : mettre la morue dans la chasse des toilettes : ça permet de changer l’eau à chaque fois que quelqu’un va faire pipi ou caca et du coup ça la dessale plus vite.
c’est comme ça qu’on fait à Marseille.
racontpatavi dit: à
« Que ferez-vous demain?
Comme d’habitude, je vais me lever,
comme d’habitude, je vais déjeuner,
(…)
»
c’est pas les paroles d’une chanson de Claude François ?
Un ou deux livres par jour en allant faire leurs courses, Christiane. A la fin de l’année ça fait environ 700 livres semés et, très vite, récoltés, pour des rencontres de hasard !
Jazzi,
Rien ne presse. Ils en ont besoin. C’est leur vie…
@ puck, – Merci pour nous avoir Procuré cette romancière inconnue en dehors du 6e arrondissement. Apparemment, elle ne vous connaissait pas dans le 21e.
Vous êtes apparemment beaucoup plus mondain-bobo que je ne l’imaginais… Encore de l’allure en tel vieux-beau vidé, il faut en convenir sans bargouiner !… Bàv,
https://www.youtube.com/watch?v=n855ruBWeJg
@puck dit: à
« je n’aime pas la morue dessalée; je suis un rare brésilien qui n’aime pas le bacalhau; trop fort de gout, trop salé »
morue dessalée trop salée : c’est parce que vous ne la faites pas assez dessaler.
une bonne astuce pour bien la dessaler : mettre la morue dans la chasse des toilettes : ça permet de changer l’eau à chaque fois que quelqu’un va faire pipi ou caca et du coup ça la dessale plus vite.
c’est comme ça qu’on fait à Marseille.
Votre réputation n’est plus à faire. keupu, le flux et le reflux, c’est du tout bon en cale de chalut.
(encore un prétendu dresseur de pierre http://idata.over-blog.com/2/92/68/55/de-stael-nicolas-bateaux-2105401.jpg )
c’est pas les paroles d’une chanson de Claude François ?
Bien sûr que ça se chante, puck! 😉
Comme d’habitude les commentaires de certains sites me font reihc,
comme d’habitude je vais lire,
comme d’habitude je vais reprendre la direction d’un café en fin de matinée
Henry Darger, L’histoire de ma vie Les éditions aux forges de vulcain,
Henri Darger de Klaus Biesenbach Prestel éditeur (en anglais),
Geaorges Roque La cochenille, de la teinture à laa peinture, collection art et artistes gallimard 2021.
Christiane, je ne vis pas à Paris, les vendeurs d’ici qui meritent le nom de bouquiniste. Je suis une lectrice imprécise , je lis à la va comme je te pousse, au hasard, il m’arrive de suivre un conseil.
« Votre réputation n’est plus à faire. keupu, le flux et le reflux »
j’ai fait des recherches : l’utilisation de la chasse d’eau pour dessaler la morue c’est pas juste à Marseille, au Portugal aussi, aussi à Nîmes, même le président Ramadier réservait un chiotte spécial de l’hôtel Matignon pour dessaler la morue :
https://zingo.typepad.com/popote_papote/2007/02/la_morue_et_la_.html
@ CB – « Pour les brésiliens, le repas du soir, pris à la maison, en famille, est léger et simple » – Ils mangent tous pareil ?… M’étonnerait : « je suis un rare brésilien qui n’aime pas le bacalhau »… Oufl, la rdl des exceptions…
« C’est que nous ne voyons pas d’issue ».
Non, nous ne la voyons pas. Il suffirait portant que chacun.e se vive comme une exception, que chaque israélien.ne tomber en amour et épouse un.e palestinien.ne. Et hop ! … la voila la voie de la démocratie multiculturaliste e demain « portée » par les jeunes générations.
Demain, je retourne au cinéma.
J’irai certainement voir « Falling » le premier film réalisé par l’acteur Viggo Mortensen.
Un film… gay !
Résumé : John vit en Californie avec son compagnon Eric et leur fille adoptive Mónica, loin de la vie rurale conservatrice qu’il a quittée voilà des années. Son père, Willis, un homme obstiné issu d’une époque révolue, vit désormais seul dans la ferme isolée où a grandi John.L’esprit de Willis déclinant, John l’emmène avec lui dans l’Ouest, dans l’espoir que sa soeur Sarah et lui pourront trouver au vieil homme un foyer plus proche de chez eux. Mais leurs bonnes intentions se heurtent au refus absolu de Willis, qui ne veut rien changer à son mode de vie…
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19589496&cfilm=268684.html
Tu écris également à la va que je te pousse, Bérénice.
Mais non, ils n’en n’ont plus besoin, Christiane, ils vont mourir. Et il est temps de penser à se délester…
ah oui au fait, CB, Taguieff n’est pas toujours un intellectuel certes solide, des plus irréprochables non plus dans ses croisades anti islamismo-gauchistes :
https://laviedesidees.fr/Hitler-les-Arabes-et-les-Juifs.html
Bàv.
@rien changer à son mode de vie…
me revient à l’esprit ce livre d’Attali (le grand Jacques) tout entier consacré à une opposition entre un grossier « mode de vie » à l’anglo-saxonne et un délicat « art de vivre » à la française … keupu devrait se rencarder
Mou je mabnge beaucoup le sour, Claufio.
Sinob je me réveille av3c un creux terrible.
www.http://youtu.be/5N5vTt1PjAY
pâte à papier (les vôtres sont à jour ? moi, j’ai pas de quoi payer le timbre fiscal de renouvellement)
(n’exister plus en attendant un retour à meilleure fortune, ce n’est pas si désastreux)
Un autre jeune — 17 ans — été tué par arme blanche.
Drôle votre conversation.
L’épouse est tombée.
Le mari était plus que fatigué.
Usé mar de grands banquets.
Elle a demandé à entrer ds un Ehpad.
Lui a refusé.
Il a tenu trois mois seul ds le domicile conjugal.
Est entré de force. Ds le même Ehpad. Pas ds la même chambre.
Le dimanche, un des quatre fils allait chercher ses vieux parents pour mangdr chez lui. La mère y allait. Le père refusait.
En un an, il est mort.
Elle l’a suivi un an après.
Il n’a pas fallu 15 jours après la mort de la mère pour que le panneau à vendre soit accroché au portail.
Vendue rapidement en moins de deux mois à des citadins qui quittent la ville. Une famille plus les parents d’un des deux du couple.
Hier, nombre des enfants était là, voiture flambant neuve, blanche, haute sur roues.
Hier, ils ont vidé la maison.
De A jusqu’à Z.
Aucun état d’âme, pensé-je ce matin.
In fine, je n’en sais rien.
Et alii
Résidents.
Oui, la directrice a à coeur d’appeler son Ehpad résidence et fait dire à ses résidents, son orphelinat dit-elle, qu’ils sont chez eux, que c’est leur maison.
Une amie mienne dont la maman a dépassé le centenariat m’a dit il y a qq.jours son intention de se suicider précédée de « je n’irai pas en Ehpad ». Elle m’avait précisé avant que les trois enfants n’avaient pas pu échapper à l’Ehpad pour leur mère, mais les trois s’en sont bcp occupée.
Elle, péregrine, était à des milliers de kilomètres lorsque la mère est partie. N’était pas aux obsèques.
occupé, d’elle.
Je ne sais si on accorde.
La position de vôtres mère doit etre defendable sauf si la succession antérieure n’a pas été faite au profit du dernier vivant.
B.
L’aînée a fait supprimer à mon père la donation-partage signée par mes parents en 1980. Mon père a suivi tout ce qui lui a été soufflé semaine après semaine. Effroyable.
Mais sur le testament olographe de mon père, grâce à vous ici ai retrouvé cela hier, est noté qu’il laissait en viager l’appartement à son épouse.
Nous continuum ma mère et moi.
@rose
Quelques mots de Montaigne pour vous. Que n’essayez vous, disons une petite semaine ?
« Nous avons assez vécu pour les autres ; vivons pour nous, au moins pour ce bout de vie : ramenons à nous et à notre bonheur nos pensées et nos intentions. Ce n’est pas une petite affaire que d’organiser sûrement sa retraite : elle nous occupe assez, sans que nous y mêlions d’autres entreprises. Puisque Dieu nous donne la possibilité de prendre des dispositions pour déloger, préparons-nous-y ; plions bagage, prenons de bonne heure congé de la compagnie ; dépêtrons-nous de ces violents attachements qui nous engagent ailleurs et nous éloignent de nous.
Il faut dénouer ces liens si forts ; et aimer désormais ceci et cela, mais n’épouser rien d’autre que soi : je veux dire, que le reste soit à nous, mais non pas joint et collé de telle façon que nous ne puissions pas nous en détacher sans nous écorcher, et arracher du même coup quelque chose qui soit nôtre. La plus grande chose du monde, c’est de savoir être à soi. »
D.
Merguez chantilly et mayonnaise
Fraises.
Je crois que vous êtes prêt à être newyorkais ; pour vous très spécialement :
Sinon, pour ke creux, fromage blanc fruits, un peu de granola, et hop on se rendort. ❤
NB Naomi a eu une petite fille aux pieds blancs. Kravitz a écrit Amen sur instagram. Amen Naomi.
@Je crois que vous êtes prêt à être newyorkais ;
bacon and ice-cream. ça me dit quelque chose
Jean Langoncet
Lu.
Tel l’amoureux ds la voiture, et ceci ci-dessus, jamais eu ces idées. Même pas effleurée.
Bien cordialement
PS hors série le Monde
Montaigne une passion de vivre
@PS hors série le Monde
Montaigne
Oui. Une manière de ne pas réduire ceux que vous aimez à votre nombril.
Jean Langoncet
Votre réponse est ke fruit de mes réflexions tte la journée d’hier.
Une icône de la communauté gay refait surface au Monte Verità
ce 19 mai 2021 : nous en sommes arrivés à une situation irréversible. Le lobby de notre police, toutes tendances confondues, est parvenu à avoir tous les politiques à ses pieds, y compris ledit ‘premier flic de France’. Notre pays est à ce jour officiellement gouverné par la police et par l’armée qui donnent leurs directives. Madame Le Pen peut diriger sa barque, sans avoir même besoin d’être élue par les voies naturelles.
Tel est le déconfinement que nous souhaitions en herdélie ?… Et bien, nous l’avons ! Et nous pouvons désormais, chere.s ami.es aller nous faire une toile au cinéma, en toute sécurité.
Belle journée à vous (19.5.21_9.19)
Jazzi,
J’ai relu tes commentaires qui tournent en boucle. On dirait un mauvais rêve dont la clé serait de se débarrasser des livres le plus vite possible pour mourir sans un seul livre.
Mes amis n’ont rien à voir avec ton rêve. Il est de toi pour toi. Quel rapport as-tu avec tes livres ?
JJJ, voyant dans la petite lucarne tous ces politiques se jeter sur cette manif comme des mouches sur un fromage j’ai vu le temps d’un éclat de rire les membres du gouvernement défiler dans la rue pour manifester contre le desamour exprimé à leur égard. C’était très drôle !
JJJ
votre post est affreusement réaliste, I’m afraid. « en toute sécurité » est le mot d’ordre, au sens fort, qui prime sous notre ciel. Terrasse et p’tit café, du pain et des jeux retrouvés, et Darmanin manifestant pour lui même (quoique contre, mais non, ce matin sur inter, grand exercice à la noix pour faire état de solidarité avec ses flics).
Ca me flingue le partiel déconfinement, cette ambiance. Esprit chagrin? Dans un an d’ici, on aura en effet marine Le Pen ou son double version LR ou larem. On l’a déjà, sous le double signe de l’état d’urgence sanitaire et de l’Etat sécuritaire.
Mon cheval pour une pensée libre!
Ah Christiane, c’est drôle que vous soyez ici pile poil au même moment que moi et sur le même thème. On pourrait imaginer que ces gens « pensent contre eux mêmes » ce qui serait positif, mais non. Ils ne pensent pas, ils profitent de l’occase pour leur surenchère électorale. Comique. Tragi-comique.
Touché, Ch et Jibé…
Ils ne pensent pas contre eux-mêmes. Je viens de relire Esther Benbassa, j’ignore si on peut établir un parallèle, mais je le fais quand même.
/// Ceux qui, en France, soutiennent la cause palestinienne sans vouloir la destruction d’Israël, mais qui se permettent de critiquer, parfois durement, la politique de son gouvernement, sont allègrement rangés, par la droite, le centre, et même une partie de ce qui reste de la gauche, dans la catégorie infamante des antisémites telle que l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste les définit, une définition soutenue par Nétanyahou, et qui fait hélas autorité. Que vous soyez vous-même juif n’y changera rien : on vous classera comme anti-israélien, voire comme «juif antisémite», comme ennemi de son peuple, rongé par la haine de soi.///
Je nous conseille de trouver au plus profond de nous-mêmes, comme le suggère JL citant Montaigne, de quoi entretenir un peu d’espoir et de joie, d’y apercevoir l’innocence du monde s’ébrouant, sur la terrasse, au dehors. Bàv,
Rose*
La Place des Vosges conserve la salle à manger de Julietyte, autrefois Hauteville Faerie; Il la logeait bien, semble-t-il.
Le livre auquel j’ai fait allusion, et premier Guide d’Hauteville House habitée: Chez Victor Hugo par un Passant, rédigé sous l’anonymat par A Le Canu, Avocat, avec 12 Eaux-Fortes de Maxime Lalanne, Pris, Cadart et Luquet, 1864!
Bien à vous.
MC
PS
Closer, j’ai bien essayé de mettre la conversation siur Proust, son Humour, et l’air-surnom « Rachel Quand du Seigneur » par Thill, sans grand succès! Il y avait pourtant uelques choses à dire sur les gouts musicaux très paradoxau de Proust: Wagner (mais qu’en connait-il hors le Tannahauser joué à l’Opéra en 1893?) et Saint Saens (La troisieme symphonie est « la plus belle qu’on ait vu depuis Beethoven », ce qui est pour le moins discutable. Je passe sur son aversion pour le répertoire léger bien incarné par le rejet de Swann de certainre valse de Massé qu’aime à chanter Odette. Je passe sur le Septuor, mais il y aurait sans doute d’autres choses à dire.Pour le reste, quand on me pose une quesion, j’ y réponds.
Bien à vous.
MC
quelque chose, certaine, question
@ quand on me pose une quesion, j’ y réponds.
Pensez-vous que la correspondance de François Mitterrand à Anne Pingeot appartienne, comme celle de Proust ou de Flaubert, à votre définition de la grande littérature amoureuse française ? Merci à l’avance pour votre réponse.
Les livres, comme les enfants, ont leur propre vie, Christiane.
Cessons de vouloir les posséder, les accumuler, les entasser et rendons leur la liberté de circuler et d’aller vers ceux qu’ils ont choisi et qui les ont choisi.
Tel était le sens de mon message, rien de plus.
Un cheval, on y est attaché. Ni on le donne, ni on le vend pour une pensée libre.
… car en effet, cette question pouvait se poser de la même façon pour Albert Camus et Maria Casarès …
(la maison Gallimard s’est spécialisée dans le genre… D’où, la légitimité de pareilles questions. Vous ne sauriez les esquiver, n’est-ce pas ?…)
Curieusement, il y a chez elle plus d’hésitations à l’égard de la publication des pamphlets antisémites de LFC dument préfacés, alors qu’on reconnait généralement leur auteur comme un écrivain majeur, obsédé par sa passion des juifs.
Pour un empire…, ça vaudrait quand même le coup d’essayer de lâcher l’haridelle, au moins une fois 🙂
Janssen-JJ
Non.
Et je trouve cela honteux de l’avoir publiée.
Cela révèle-t’il un fait de société ?
Non.
Cela retrace-t’il l’immense itinéraire d’un grand homme qui a contribué à faire évoluer le monde vers un meilleur ?
Non.
C’est de l’ordre de l’intime.
Lâcher les ridelles surtout dans les virages.
C.fait.
Toute cabossée.
Un café sinon rien.
claudio,
savez vous
« Une autre modernité plus étrange est aussi à l’œuvre dans le quartier : non seulement la rue Le Goff peut s’enorgueillir d’avoir reçu Freud, à l’hôtel du Brésil, au n° 10, lors de son séjour à Paris au cours de l’hiver 1885-1886, mais, au n° 2, un mage organise des séances de spiritisme en faisant tourner tables et guéridons… Angoisse et imagination… « L’Autre monde était là, d’autant plus redoutable qu’on ne le nommait point. » La nausée se prépare.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2016/11/22/paris-philosophes-sartre/
Oui, très amusant, Jibé !
Plus qu’à dessaler la morue, tirer la chasse sert (servait) à changer l’eau des olives (car pour préparer les olives il faut changer l’eau tous les jours).
Un homme qui n’est bon qu’à changer l’eau des olives ….
Les Palestiniens sont souvent propriétaires d’oliviers très anciens et ces oliviers leurs sont enlevés.
JJJ « Je nous conseille de trouver au plus profond de nous-mêmes »…
il est certain que notre disposition d’esprit et notre disponibilité à accueillir le monde en toute simplicité nous aidera.
//Esther Ben Bassa tape juste. Sans baisser les bras, elle sait qu’il faut « inventer » une autre paix. Quand on n’a pas de plan B, on attend que la poussière retombe.
Beaucoup de Dacia sont au début flambant neuves, hautes sur roues, blanches.
Vous m’auriez parlé d’un genre Audi Q7, j’aurais mieuxe estimé la situatIon.
En tarif il y a juste un rapport de 6 au minimum entre les deux. Blanches, hautes sur roue. Flambant neuves.
Pas Dacia.
Un truc de luxe flambant neuf, énorme, que tu passes à côté, t’as peur.
C fait pour.
Un truc de petite bite.
@ Un truc de petite bite.
les grosses bagnoles pour les petites bites ?
La corrélation a été démontrée sur le plan scientifique à Paris IV… Ne cherchez pas la fn ! Bàv,
____
[… Et les résultats n’étonneront qu’à moitié les Français : sans surprise, le résultat de l’étude réalisée sur un échantillon de 43 255 automobilistes confirme que 97,6 % des propriétaires d’une voiture de grosse cylindrée posséderaient un sexe de dimension inférieure à la moyenne].
http://www.scienceinfo.fr/une-etude-scientifique-confirme-que-la-taille-du-sexe-des-automobilistes-est-bien-inversement-proportionnelle-a-la-puissance-de-leurs-voitures/
Jazzi
Chez moi, le ciné rouvre demain avec Drunk.
Pas emballée.
Tu voyages léger Jazzi…
Comment pourrais-je ne pas les avoir à portée de la main et cœur dans notre dialogue toujours inachevé. J’aimerais mourir un livre ouvert près de moi et continuer à le lire de l’autre côté de la vie.
Ouverture des terrasses.
19 mai 2021. Ce matin,9h30. Saint-Malo dans les bourrasques de vent. Sur le trottoir de ma rue pavée tables de bistrot en formation militaire. Nuages géants raflant les toits d’ardoise, des petits tas gris de vies humaines se forment devant le café du théâtre : humanité frileuse qui se reconnait, se coagule, modeste dans ses gestes, le tout saisi dans un sifflement de percolateur. Choc des fauteuils chromés, puis exclamations, retrouvailles, rigolades, claques dans le dos, boulot, apéros, cinoche . A califourchon sur une chaise bistrot un marin à casquette délavée , raconte une histoire à tout casser d’abordage au large de Jersey entre un chalutier de Granville et un canot anglais. ça devient épique,une vraie nouvelle guerre Malouine. Les chandails usés du quartier se retrouvent à mi-voix : des histoires terribles d’obsèques ratées, de gains insensés à l’Euro million, de banquets clandestins, et ça repart, soupçons d’orgies dans une villa de Dinard, l’ électricité humaine, sacrée dynamo . Je retrouve cette grosse femme mal peignée qui rallume toujours le même cigarillo, et traque le journal gratuit laissé sur une table
A Paris non plus, pas terrible la programmation, rose. Plus d’une quarantaine de films pourtant, dont certains vus in extremis avant le confinement et une bonne moitié de films d’animation ! Et pour les dernières nouveautés, les critiques sont mitigées, rien de vraiment emballant…
« Tu voyages léger Jazzi… »
Oui, Christiane, les mains dans les poches, le pas allègre et l’esprit papillonnant !
On va croire que c’était mieux avant, pendant le confinement-couvre-feu, Paul !
Tu nous diras ce que tu penses de « The Father », JzzB.
Les premiers commentaires sont plutôt favorables, avec des réserves cependant. Evidemment il y a Anthony Hopkins…
Merci.
Après
DRUNK (Vost)
Il y aura Adoeu les cons, puis
DEUX
MICHEL-ANGE (Vost)
LA BALEINE ET L’ESCARGOTE
Bof et rebof
Adieu les cons
Pas de Father en vue, j’irai aussi.
Mauvaise nouvelle, mais ne voudrai pas faire la rabat-joie : dans ka guerre des Malouines, ce sont les anglais qui ont gagné, à ce jour encore.
Jazzi, j’ai beaucoup apprécié cette réouverture de mon café! et aussi l’arrivée des coiffeuses du quartier venues en commando : apprêtées maquillées sous la pluie, genre hôtesses avec capuches transparentes , toutes en uniforme dans leurs jupes droite, visages enduits de gras, sourcils dessinés en crayon , chignons tirés, hauts talons .
et j’ai aimé retrouver aussi la serveuse aux jambes grêles et à la moue maussade, indifférente aux salamalecs et espiègleries , elle essuie frénétiquement des tables avec son éternel carré éponge gris et remet en place les tabourets. Vlan.
Œil et écoute aiguisés et les mots pour le dire. Paul Edel est passée par là.
» apprêtées maquillées sous la pluie, genre hôtesses avec capuches transparentes , toutes en uniforme dans leurs jupes droite, visages enduits de gras, sourcils dessinés en crayon , chignons tirés, hauts talons . »
Toujours le même, ce bon Paul…50% de son billet à zieuter…
passé
Intense et brève pluie de grêlons sur Paris.
Le message tombé des Cieux est sans appel : « N’allez pas vous agglutiner aux terrasses ou la 4e vague sera terrible ! »
Jupitérien.
Qu’on se le tienne pour dit.
Mais votre petit reporter parisien, ne reculant devant rien, je vais quand même aller faire un grand tour dans les rues de la capitale, pour voir comment cela se passe sur le terrain…
Un vrai crève-coeur, ce matin, en voyant Chedly reprendre le travail à reculons. Telle un parent abandonnant son enfant pour la première fois à la maternelle, j’ai dû faire montre d’une certaine fermeté !
Il n’a pas son pareil pour décrire les femmes…Même la « serveuse aux jambes grêles », on a envie de la connaître. On se dit qu’il n’est pas heureux de la retrouver sans bonne raison.
Te plains pas JB, t’auras une paix royale toute la journée !
« Adieux les cons », « Deux » et « Michel-Ange », très bons, rose !
Jeudi 22 octobre 2020 à 12 h 12 min.
Disons-le d’emblée, le dernier film d’Andreï Konchalovsky, « Michel-Ange » (Il peccato) est d’une grande beauté !
A plus de 80 ans passés, le cinéaste russe parvient à nous téléporter dans l’Italie de la Renaissance, sur les pas de Michel-Ange.
Depuis Florence jusqu’à Rome en passant par Carrare.
Un flamboyant biopic qui s’attache à nous restituer la vie de cet artiste de génie, alors qu’il vient tout juste d’achever l’éprouvant chantier du plafond de la chapelle Sixtine et qu’il va se retrouver coincé au beau milieu des querelles de famille de deux papes : Jules II, illustre représentant de la famille Della Rovere, qui lui a passé commande de son tombeau juste avant de mourir, et Léon X, de la famille rivale des Médicis, qui à peine arrivé aux commandes du Vatican lui ordonne de réaliser la façade de la basilique San Lorenzo.
Remarquable interprétation d’Alberto Testone, aux traits burinés et au jeu nerveux, qui n’est pas sans évoquer Pasolini dans le rôle de Giotto.
Ici, on découvre un Michel-Ange crasseux, colérique, rendu quasi fou par le travail harassant qu’il doit fournir et la multitude des problèmes qu’il doit affronter pour parvenir à mener à bien ses oeuvres en cours : problèmes politiques, problèmes familiaux -son père et ses frères sont entièrement à sa charge-, problèmes de rivalité avec ses confrères, tel l’élégant Raphaël qui lui est en tous points opposé, rivalité amoureuse enfin entre ses deux jeunes assistants…
Mais aussi un Michel-Ange rusé, qui n’est jamais satisfait par son travail, et n’estime qu’un seul génie, Dante, dont il se récite par coeur les vers de… l’Enfer !
A travers ses reconstitutions soignées des paysages naturels et suburbains tels qu’on pouvait les voir à l’époque, et des plans aux angles de prise de vue et aux cadres composés à l’égal des peintures de la Renaissance, Andreï Konchalovsky nous transporte à mille lieux du monde actuel.
Nul académisme ni modernité cependant pour ce film qui nous propulse aux frontières de l’éternité.
Une éternité aussi sublime, dure et froide que le monstrueux bloc de marbre que Michel-Ange est allé choisir dans les carrières de Carrare pour réaliser la tombe de Jules II !
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19 février 2020 à 10 h 06 min
« Deux » de Filippo Meneghetti.
Deux voisines s’aimaient d’amour tendre.
Mais comment s’y prendre, s’inquiétait l’une d’entre elles pour le dire à ses enfants ?
Un premier film intimiste, subtil et tendre, sur une histoire d’amour entre deux femmes âgées, aux corps et dans leurs décors fanés, qui ne sombre pourtant jamais dans le mélo.
Ici, malgré le drame qui se profile, l’amour parviendra-t-il encore à irradier l’amour secret qui unit ces deux femmes, splendidement incarnées par Barbara Sukowa et Martine Chevallier (de la Comédie française) ?
A la veille de quitter Sommières pour aller vivre leur passion commune à Rome, la ville où elles se sont rencontrées vingt ans plus tôt, celle qui fut mariée et veuve, mère de deux enfants, un garçon et une fille (excellente Léa Drucker) et grand-mère, fait soudainement un AVC la laissant muette et paralysée.
Ainsi, ces deux femmes qui furent tout l’une pour l’autre, se retrouvent n’être plus rien aux yeux de la loi et de leur entourage et sont impitoyablement séparées.
Que savons-nous des adolescents demandait avec perspicacité l’avocate de « La Fille au bracelet » ?
Qu’est-ce que les enfants savent de leurs parents, pourrait-on pareillement se demander ?
Tandis que l’une est placée en EHPAD, où son état se délabre dangereusement, l’autre se désespère dans son coin, jusqu’au jour où elle prendra la (bonne) décision de faire… évader sa compagne, que ses enfants, soupçonnant la nature de leur relation, et choqués par celle-ci, ont volontairement éloignée d’elle.
« Deux » ou La voisine d’en face, un film passionnel aussi beau que « La Femme d’à côté ».
En moins désespérant toutefois, car ici l’amour ne mène pas à la mort, comme dans le film de François Truffaut.
C’est en effet une bombe d’amour que le personnage joué par Barbara Sukowa lance dans le marigot familial de sa compagne, déclenchant aussitôt à son encontre haine et incompréhension.
Une belle histoire de défragmentation où, à la fin, tous les espoirs sont permis !
« Toujours le même, ce bon Paul…50% de son billet à zieuter… »
Pourquoi 50, closer ?
100% à zieuter, à écouter, à humer… !
« la serveuse aux jambes grêles dont vous étiez jalouse,
Et qui sert ses demis sur une humble terrasse,
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs.
Les serveuses, pauvres serveuses, ont de grandes douleurs,
Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres,
Son vent mélancolique à l’entour de leur zinc,
Certes, elles doivent trouver les clients bien ingrats,
Vautrés, comme ils sont, dans leurs chaudes pelisses,
Tandis que, dévorées de noires songeries,
Sans compagnon de beuverie, sans bonnes causeries,
Vieux corps gelés sous le poids des lourds verres,
Elles sentent s’égoutter les neiges de l’hiver
Et le siècle couler, sans qu’amis ni famille
Remplacent par des souliers leurs pauvres espadrilles.
Lorsque la bûche siffle et chante, si le soir,
Calme, dans un fauteuil, j’en voyais une s’asseoir,
Clients partis, dans une nuit bleue et froide,
Elle se trouverait tapie en un coin du troquet,
Grave, et plongée dans son rêve passionnel
Couvant Popaul vieilli de son oeil maternel,
Que pourrait-il répondre, Paul, à cette âme pieuse,
Voyant glisser des pleurs sur ses joues amoureuses ? »
après il y a des clichés qui sont pas vraiment des clichés, comme par exemple dire que les juifs sont radins, c’est pas un cliché vu qu’ils vont acheter leur viande dans des boucheries pas chères.
obsédé par sa passion des juifs.
—
Les Juifs se seraient bien passés de sa passion malsaine. Sale type. Du genre qui tire dans le dos.
Joli, closer.
Mais pour la rime et la contemporanéité, tu devrais remplacer l’antique « pelisse » par la moderne « parka » !
« Certes, elles doivent trouver les clients bien ingrats,
Vautrés, comme ils sont, dans leurs chaudes pelisses,
Et pour la grosse femme mal peignée au cigarillo ou le commando de coiffeuses lourdement maquillées, tu n’aurais pas un joli poème, closer ?
A part manifester, les policiers ont-ils repris le travail après des mois à rien faire, à encaisser des subventions publiques & à se plaindre sur les ondes?
Blanquer va-t-il défiler avec les en-saignants, et Véran avec les soignants entubés dont les patients sont intubés?
La société du spectacle n’a pas besoin de spectacles pour fonctionner à plein.
Pour la grosse au cigarillo, closer, tu pourrais parodier la femme aux bijoux
https://www.youtube.com/watch?v=nLyxl2sQ9i4
on pourrait jouer à faire des anagrammes
celui de radin:nadir
closer comme poème c’est bien, je préfère que ça peut se chanter en rap du genre :
Qu’est-ce qui fait marcher les serveuses
Même sous l’orage à part la rage
Qui les rend de plus en plus sauvages ?
Elles friment avec leurs bottes
leur jambes grêles ça les botte
elles butent les blood clots
yohoho yoyo men
Sur leur terrasse elles flottent
crottent sur tes potes et moi ça me botte
Avec ma bière j’éclate comme une bulle
Elles balancent les phases
trouvent que les tiennes sont ridicules
Alors elles spéculent,
yoyo yo man
elles spéculent, peut être… mais j’aurai plein de pécule
Je ne fais pas de clichés, je ne suis pascomme Flobère
Non ! Aucun stéréotype dans ma bouche
Quelques uns peut-être sur Babylone ou bien les Bains Douches
Et puis c’est tout
yoyyo yo man !
les serveuses aux jambes grêles elles savent tout,
le rap est bien leur atout
Elles marchent pour la gloire,
avec ton picon bière sur leur portoir
Bientôt on les verra partout
Leur téléphone sonne plus de mille fois dans la jour-née
le patron leur gueule dessus
Mais elles mettent leur pardessus
Et elles partent en tournée
C’est la trournée des bars
Vient mon pote on va les acom-pagner
Faites attention aux punks et aux naves,
J’me gourre de paragraphe paragraphe
Mais c’est grave
Les sefveuses aux jambes gr^les
Elles déclarent la guerre à tous ceux qui font la trêve
tous avec moi :
Qu’est-ce qui fait marcher les serveuses
Même sous l’orage à part la rage
Qu’est-ce qui les rend…. de plus en plus sau…vages ?
encore une fois :
Qu’est-ce qui fait marcher les serveuses
Même sous l’orage à part la rage
Qu’est-ce qui les
rend…. de plus en plus sau…vages ?
yo !!!
Portrait de la môme aux bijoux, closer !
https://sothebys-md.brightspotcdn.com/26/bd/adea950e41ab8887d17f681b65dd/pf1984-9ltv3-01.jpg
« celui de radin : nadir »
ou dinar
j’aime trop le refrain :
Qu’est-ce qui fait marcher les serveuses
Même sous l’orage à part la rage
Qu’est-ce qui les rend…. de plus en plus sau…vages ?
Qu’est-ce qui fait marcher les serveuses
Même sous l’orage à part la rage
Qu’est-ce qui les rend…. de plus en plus sau…vages ?
Pour les serveuses on a déjà donné, puck.
Essaie plutôt les coiffeuses !
« Qu’est-ce qui fait s’maquiller les coiffeuses »
…
D’accord pour la parka…pour les autres il me faudrait une association immédiate comme avec « la servante au grand coeur »…je te passe le relais
closer, pour la parka, voyez michel HOUELLEBECQ
Ce regard, Paul Edel ?
https://www.beauxarts.com/vu/un-bar-aux-folies-bergere-de-manet-moderne-melancolie/
la servante au grand cœur
plus belle que moi, tumeur
?
Jazzi ah bon du genre :
Qu’est-ce qui fait s’maquiller les coiffeuses
ris pas c’est pas des pleureuses
dans leur miroir elles voient comme un mirage
entre les tables elles prennent les virages
ma coiffeuse à moi elle t’met sur les rotules
te zappe ton tubercule
et remettent à l’heure tes pendules
un truc de ce genre ?
ok à condition qu’on monte un groupe « jazzi & puck » et on chanter dans le métro !
la coiffeuse elle rappe seule dans la rue
les faux-culs m’appellent la tordue
Amène ton psychologue,
la coiffeuse psychopathe monologue vogue
avec ses jambes grêles sous la pluie elle se les gèle
elle fait le tour de la cité
se prend pour Phileas Fogg
Les fougasses ça l’agace,
les faux gosses ça l’agresse
Mais elle, elle préfère bosser ses rimes
ses basses et remuer sa graisse
Elle hausse le ton
son style vient de Marcel Flobère
elle plus d’un trou dans son sac
avec sa technique Mortal Kombat
Elle est à la hauteur quand elle monte sur la scène
Comme une sauteuses de haies
Elle se balance dans la Seine
Elle hait ceux qui refusent de chanter
ma coiffeuse au jambes grêles
elle se les gèle sur sa brêle
car c’est en coiffant qu’on devient coifferon
Jazzi tu veux un rap sur qui maintenant ?
Un vrai crève-coeur, ce matin, en voyant Chedly reprendre le travail à reculons. Telle un parent abandonnant son enfant pour la première fois à la maternelle […]
Ouaip, pareil pour l’employé du cinéma :
à mon « content de la réouverture ? », l’a presque répondu que non.
J’ai rétorqué » nous, on est heureux ». Non mais.
Merci poir les titres jazzi.
Utile rappel des faits depuis un mois :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_isra%C3%A9lo-palestinienne_de_2021
Mimi a disparu depuis 24 heures. Et l’ayant appelé en vain, me suis consolé en retrouvant ceci, au fond de ma mémoire :
« La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux :
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune.
Pour raconter son infortune
A la forêt de ses aïeux,
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux.
Mais aucune réponse, aucune,
A ses longs appels anxieux !
Et le cou tendu vers les cieux,
Folle d’amour et de rancune,
La biche brame au clair de lune.
Ce soir sur Arte le film qui a définitivement révélé la connerie des dirigeants di PCI.
Lorsqu’en 58 Il Gattopardo, arriva en librairie, de la direction du PCI parti l’ordre de le boycotter — et cela nonobstant l’éditeur : Feltrinelli ! —.
Toutefois, lorsqu’en 1963 sorti l’adaptation pour le cinéma du roman de Giuseppe Tomasi par Visconti, la direction du PCI ordonna que le film reçoive les meilleures critiques.
Chacun peut tirer ses conclusions.
Incidemment, pour les italophones, en 2002 Feltrinelli a publié une nouvelle édition de Il Gattopardo révisée sur le manuscrit édité par Gioacchino Lanza Tomasi — lointain cousin et fils adoptif de Giuseppe Tomasi —.
ki-ka-dit : « Quand un homme est mauvais il l’est en tout. Quand il est bon il l’est aussi dans tout. Plus j’ai creusé Mitterrand, plus j’ai trouvé de la boue. Idem avec Sartre. Plus j’ai creusé de Gaulle ou Camus, plus j’ai trouvé de la lumière ».
3J, probablement un échotier mineur du type Catulle Mendès au 19e. Un type qui invente des citations de Baudelaire pour servir son propos simpliste sur Le peintre de la vie moderne, par exemple, un frustré de la reconnaissance de Institution, un type qui se rêvait gourou et qui n’est que bourru, frustre, simpliste et bileux. Vous voyez qui je veux dire, les lunettes aussi rectangulaires que les cases qu’il remplit pour servir de « pensée ». L’extrême gauche qui glisse tellement sur ses bouses qu’elle en vient à idolâtrer de Gaulle, le fauteur de mai 68. Bouffonneries.
Oui c’est lui, il a bien mal tourné. C dommage, car il promettait, au début de son odyssée champêtre.
Je ne crois pas pouvoir sauver un épistolier qui use et abuse des Mon Anne par ci, mon Anne par là, (‘De ci de là cahin caha ») jusqu’au grotesque. en revanche, cadeau reve ppour de vieux militants PS , et encore…
Bien à vous.
MC
@Bloom
« Né en Éthiopie de parents indiens, le Dr Abraham Verghese a atterri auprès des populations défavorisées des États-Unis. Confronté à l’épidémie du sida dans les années 1980, il place au cœur de sa pratique de soin l’accompagnement et l’écoute des malades. Un parcours dont il fait une saga.
« La géographie modèle notre destin », affirme Abraham Verghese, de passage à Paris pour la sortie de son roman La Porte des larmes. Le destin de ce médecin américain, né en Éthiopie en 1955 de parents indiens, est en effet surprenant. Tout commence par une légende… Il était une fois saint Thomas. Arrivé en Inde, le célèbre sceptique aurait évangélisé des communautés, connues là-bas comme les « chrétiens syriens ». Quelques siècles plus tard, Hailé Sélassié, empereur d’Éthiopie, est en visite au Kerala. Très impressionné par l’éducation religieuse des enfants, il ramène »
philomag
Renato
Un article déjà ancien sur Le Monte Verita dans le Politica Hermetica de 2000.
Bienb à vous.
MC
@puck dit: à
Jazzi tu veux un rap sur qui maintenant ?
Bibi de Tel Aviv ?
Jane, la sorcière d’Haïfa
https://www.youtube.com/watch?v=_jN-bHvm9DY&ucbcb=1
vous ne croyiez pas à sa sincérité amoureuse, vous non plus ? Pourquoi croyez-vous alors que la compagne et leur fille aient donné leur accord à l’édition de ses fiches, ad patres ? N’auraient-elles pas dû les brûler, bien plutôt, max ?
. Cenaspis aenigma, le nom donné à la nouvelle espèce, est directement tiré de l’anecdote. Il signifie le « mystérieux serpent-dîner » en latin. Leurs résultats ont récemment été publiés dans le Journal of Herpetology.
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/reptiles-et-amphibiens/decouverte-d-un-nouveau-serpent-dans-le-ventre-d-un-serpent_130455?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&__twitter_impression=true
Ce deuxième épisode de la série A voix nue qui suit le cheminement d’Anne pingeot est tresy intéressant. On y vit la création du musée d’Orsay dans l’ancienne gare pour installer les Impressionnistes à l’étroit au Louvre et les difficultés quily fallait surmonter pour la protection de ces chefs d’oeuvre. Naît appris plein de choses.
Les lettres de ce couple oureux sont ce qu’elles sont… N’est-on pas un peu bête quand on est amoureux. On a vu Valéry patauger dans des poèmes médiocres quand voulait éblouir Jean Valier…
Je trouve à Anne pingeot de la classe, de l’intelligence et un très joli rire. Et puis ces issions ont une qualité, leur brièveté (30mn) ce qui permet d’aller à l’essentiel. Et J-N. Jeanneney est charmant et discret.
bloom
Opioïdes : la crise américaine touche-t-elle déjà la France ?
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/opioides-la-crise-americaine-n-a-pas-encore-atteint-la-france_154307#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20210519
Mon smartphone s’est dépassé !
Anne Pingeot – Jean Voilier – Jeanneney – qu’il fallait – j’ai appris…
Peinture sur le motif.
Je l’ai vu today. Quelle belle journée.
19 mai 2021
Pourquoi croyez-vous alors que la compagne et leur fille aient donné leur accord à l’édition de ses fiches, ad patres.
Pour nous faire croire que c’était un grand amour.
Mais Rose ce n’est pas cela l’important dans la deuxième partie que j’ai mise en lien. Ici, c’est le magnifique travail que son équipe a fait au Orsay. D’abord les toiles des Impressionnistes venues du Jeu de Paume où elles manquaient de place et cette gare aménagée en musée, cette immense verrière où seules les sculptures du XIXe siècle pouvaient trouver place et surtout la redécouverte d’une époque oubliée.
Les amours ? Il semble qu’ils venaient du même milieu bourgeois et rigide. Joindre vie intellectuelle et passion amoureuse a dû leur apporter une liberté étonnante.
Publier ces lettres, c’est aussi choquant que bien des correspondances devenues livres même si elle a fait des choix. Peut-être la revanche de celles qui étaient condamnées à être cachées de son vivant…
Une seule question qui n’a pas ete posée et devrait donner la cle du pourquoi de cette publication :
Pour combien d’Euros Gallimard a-t- acheté les droits à à la famille morganatique ?
Connaît-on des traces épistolaires de la bigamie de Claudel et de son second ménage , la femme rencontrée sur le navire et la fille qu’il ont eue?
Rosalie Vetch ? Elle lui a inspiré le personnage d’Ysé dans Le Partage de midi et celui de Prouhèze dans Le Soulier de satin.
Elle repose à Vézelay, où sa tombe porte ce vers du poète : «Seule la rose est assez fragile pour exprimer l’éternité», vers extrait de Cent phrases pour éventails.
A propos de Cent phrases pour éventail :
Christiane
Peut-être la revanche de celles qui étaient condamnées à être cachées de son vivant…
Encore faudraot-il que l’on puisse admettre qu’une vie cachée puissa avoir sa revanche.
Et puis, Mitterrand, hormis les coups de baise chiraquien, il fallait prévoir les lieux pour lors de ses déplacements, Mitterrand donc est le premier président à avoir élevé au rang d’honneur une bigamie assumée.
Ce qui implique que je me contrefous de fe qu’a dait Pingeot sur le plan professionnel. Sur le plan humain, elke a porté grand tort aux femmes, à leur refus du oatriarcat, à leir désir d’émancipation.
Qu’elle ait été une excellente conservatrice de musée n’obère pas sa vie indigne et son enfant cachée et son entretien à Gordes aux frais de la République. Càd nous les contribuables.
ce qu’a fait
DHH
contente de vous relire.
Vous posez la question dess royalties.
Gallimard n’est pas une entreprise de bienfaisante.
Je pose la question morale, à valeur d’exemple de la part du président de la République.
J’y rajoute l’enterrement admis pour les femmes légitimes alors que les hommes trempent leur plume ailleurs.
Christiane
Pour vous donner raison, intellectuellement :
https://m.facebook.com/HistoireDuPSG/videos/270697800767260/
Au milieu de cette video, dans les tribunes, on voit Miterrand, rigide, compassé qui ne participe pas à la liesse populaire.
Certes, l’échange intellectuel avec Pingeot devait être plus riche qu’un match PSG.
Mais un homme qui trompe sa femme et une femme qui trompe un homme, ce n’est guère pour parler Impressionisme, si ce n’est en préambulatoire.
Cdt
Rose,
Ah ces contrats de mariages, ces Je t’aime pour la vie… Qu’elle ineptie !
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