Le motif tapi dans le pseudonyme
Au fond, que dit-on quand on dit « Proust » : s’agit-il bien de l’homme ou plus généralement de l’œuvre ? A moins que dans notre inconscient, la personne et la Recherche ne fassent qu’une. Il en est de Proust (six lettres, une syllabe, un centimètre de graphie) comme d’autres grands écrivains. L’essai que Claude Burgelin consacre à ceux qu’il nomme Les mal nommés (348 pages, 25 euros, Seuil) tourne autour du cordon ombilical qui relie l’œuvre d’écriture au nom propre qu’elle recouvre, porte et désigne. « Les mal nommés » sonne un peu comme les « mal partis ». Le sont-ils vraiment ces auteurs en herbe qui choisissent de dénoncer le nom du père pour s’en affranchir dès lors qu’ils décident de se faire écrivains ? Ils se libèrent de leurs chaînes patrimoniales et identitaires, du moins administrativement ; car pour le reste, c’est une illusion. On reste ce qu’on naît, ce qui est encore plus visible lorsqu’on fait acte d’écriture. Simplement, en rejetant la filiation, on renaît à soi-même.
Bien des ouvrages ont été consacrés au pseudonyme, même si on attend encore celui, certainement pionnier, qui traitera en profondeur de son usage sur la toile, les forums, les sites, blogs… Il y a là un magnifique matériau en friche ; il y a cinq ans déjà, je me souviens avoir été abordé en marge d’un colloque sur le net par deux jeunes et sympathiques thésardes qui envisageaient d’étudier leurs contemporains connectés à travers leur imagination pseudonymique, avec tout ce qu’elle comporte de fantasme, dédoublement, invention lexicale, effet désinhibant… Tant de « M » qui ne sont même maudits !
Ce que montre bien l’étude de Claude Burgelin, c’est que la création de son nom de plume est le premier acte littéraire d’un écrivain « car il y transforme son nom en une fiction, en un énoncé poétique neuf. » Le nom faisant office de poteau indicateur, on en connaît qui voulurent s’en débarrasser pour n’être pas jugés d’emblée en fonction de leurs origines supposées telles que le patronyme en était le chevau-léger. Pour ne rien dire du choix que nous opérons et de la couleur que nous annonçons nous-mêmes lorsque nous nommons : dire Paul de Tarse, Paul ou saint Paul, c’est déjà prendre position. Obama ne sonne pas comme Barack Hussein Obama. On allait oublier cette vieille droite qui ne pouvait appeler François Mitterand autrement que « Mit’rand » et ainsi de suite.
Mais les écrivains ? Les exemples ne manquent pas, inutile de remonter loin: Sollers, Houellebecq Yourcenar… Leur pseudonyme participe de la fiction mythologique qui s’est élaborée autour de leur œuvre-vie, à mi-chemin entre mythomanie et mythographie. Claude Burgelin, qui n’a pas impunément enseigné la littérature comparée pendant quelques décennies à l’université de Lyon-2, a choisi d’illustrer son propos par des exemples précis en leur consacrant à chacun un chapitre exploratoire se terminant par des extraits commentés, ce qui permet de dépasser la péripétie biographique. Chacun est un cas. Marguerite Donnadieu a choisi de s’appeler Duras parce que c’était le nom d’une bourgade de Guyenne située tout près de la maison et de la tombe de son père quasi inconnu, mais aussi parce que cela la rattachait euphoniquement à la duchesse de Duras, fameuse salonnarde proustifiée, et à son mythe aristocratique. Ce qui correspond parfaitement à l’imaginaire de bâtarde qu’elle s’est échafaudée, tiraillée entre « une mégalomanie flamboyante et un sentiment d’insignifiance frôlant la haine de soi », sauf à considérer que les deux sont l’envers et l’endroit d’une seule et unique certaine idée de sa personne.
Avec le cas Michel Leiris, ça se corse car c’est sa véritable identité. Le problème vient du mensonge permanent à l’œuvre chez l’auteur de L’Age d’homme (quel livre ! aussi poignant que Les Mots de Sartre mais moins considéré, hélas) et de La Règle du jeu, tournant autour des secrets de famille relatifs à la filiation des uns et des autres. Pas facile de dépapilloter tout cela. Et ce ne fut pas qu’une exigence de jeunesse. Je peux témoigner qu’à la fin de sa vie, il m’avait demandé de ne pas révéler le secret de famille entourant la naissance de sa femme (elle passait officiellement pour la belle-sœur de Kahnweiler alors qu’elle était la fille naturelle de sa femme quand il l’a épousée) avant leur mort à tous deux.
Pour ce qui est d’Henri Calet, le chapitre des Mal nommés m’a tout appris car j’ignorais que ce fut un nom d’emprunt. Il s’appelait Raymond Barthelmess mais y avait renoncé jeune car c’est sous ce nom qu’il avait volé son employeur et qu’il risquait d’être poursuivi. La littérature lui a permis d’échapper à cinq ans de prison. Difficile après cela de relire La Belle lurette, le Tout sur le tout ou de lire pour la première fois Monsieur Paul sans garder à l’esprit l’autre identité de l’auteur. On comprend mieux sa pulsion suicidaire, sa nécessité d’en finir avec une certaine image de soi et l’assassinat métaphorique de Barthelmess par Calet. On se met autrement à l’écoute de son grain de voix.
Avec Emmanuel Bove, qui excellait dans l’art du détail touchant, on comprend qu’il ait renoncé dans l’entre-deux-guerres à s’appeler Emmanuel Bobovnikoff. Ses difficultés matérielles, liées notamment à l’exclusion, l’instabilité, le nomadisme, l’y ont poussé dans l’espoir de s’intégrer (mais ce ne fut pas le cas d’Irène Nemirovsky, qui avait des comptes bien plus âpres encore à régler avec ses origines). Claude Burgelin invite à déceler dans ses romans-miroirs Mes amis, Le Beau-Fils, Non lieu, Le piège des… pièges et des lignes de fuite. En sont-ils pour autant la colonne vertébrale ? Ce serait favoriser comme exclusif le prisme de décryptage du pseudonyme.
D’autres cas sont cités dans cet essai riche mais sans lourdeur. On n’a pas envie de s’attarder sur celui de Roman Kacew/ Romain Gary/ Emile Ajar, auteur de Pseudo, tant il a déjà suscité de commentaires. Celui de Georges Perec né Peretz également, mais sous la plume de Claude Burgelin qui en est l’un des spécialistes, l’affaire paraît plus lumineuse. Tout est ramené à l’accent : en se trompant, l’employé d’état-civil aurait pu l’accentuer ou faire redoubler une lettre : Pérec ou Perrec eut été breton sans ambiguïté. Enfant caché sous l’occupation sur le plateau du Vercors, il serait redevenu enfant cacher si on avait retiré son accent à « caché ». L’ambiguïté demeure en Perec, auteur de W ou le Souvenir d’enfance, devenu maître en dissimulation et expert dans l’art de truffer la langue française d’une langue souterraine : « Ce nom qui se cache sans se cacher va fournir comme un modèle narratif pour l’œuvre à venir. Raconter, ce sera ainsi voiler et dévoiler dans le même geste » écrit Claude Burgelin. Car c’est bien là l’objet de toute cette entreprise critique : rechercher en quoi l’écriture d’un écrivain a été modifiée dès le départ par la décision, le choix et l’invention du pseudonyme pour la signer.
Une précision tout de même, qui vaut pour l’ensemble de l’essai : tous les textes qui y sont étudiés sont des textes édités. Rien ne vient des archives ou de la correspondance, matériau souvent inédit. Ne sont traités là que des secrets à ciel ouvert. Et pour mieux faire comprendre quelle a été son attitude face à ce corpus, l’auteur renvoie au dessin dans le tapis, si visible sous nos yeux qu’il en devient indéchiffrable. Souvenez-vous, The Figure in the carpet de Henry James, en français Le Motif dans le tapis, si bien nommé…
(« J.A.. Non, ce n’est pas un écrivain ; et non, son nom n’est pas un pseudonyme » illustration de Daniel Gordon ; « Les non-dupes errent » Dessin de Minh Uong)
585 Réponses pour Le motif tapi dans le pseudonyme
le « portrait » de droite : boudegras ? (en mieux)
Claude Burgelin !
Retenez-bien ce nom.
Pour ma part, pour l’avoir écouté, je m’abstiendrai de le lire.
Du temps perdu.
« allait oublier cette vieille droite qui ne pouvait appeler François Mitterand autrement que « Mit’rand » et ainsi de suite. »
Georges Marchais prononçait aussi Mitrand…
Non?
Ne pas se tromper de sujet
Il ne faut pas sortir du « sujet »
le soi
l’entre-soi
l’écriture du soi
le tapis en soie
ainsi soit-il : le nom de la mère, le prénom du père, le nombril du gosse.
« grand paradis », c’est pas un beau pseudo, ça ?
Ou encore mieux « Vercors », ça en jette un peu, non ?
une anecdote autour du nom de Perec: un jour que je parlais de l’écrivain à un homme qui avait toujours désiré publier mais qu avait substitué à son patronyme juif bien marqué comme juif dans l’histoire de la psychanalyse et des affaires de sexualité celui d’une aïeule française au nom nom moins marqué par la terre française, il jura par Sollers et son épouse ne pas connaître l’écrivain Perec, mais juste la sportive.C’est de sa fille au prénom juif que j’appris qu’il avait une quasi obsession des patronymes.
Bonsoir
Bouguereau, par contre, ça fait cradeau…
au nom , non moins
« Les mal nommés » sonne un peu comme les « mal partis ».
plus récent « mal barrés » ?
ne manque-t-il pas un pas à (même pas Tant de « M » qui ne sont même maudits !pari passOu -line)
quoi qu’il en soit
t l’assemblage de
quatre consonnes et deux voyelles qui le désigne. « Poulou »
poulou , ce n’est pas 4 consonnes !
la lettre M
maudite marie, va !
« six lettres, une syllabe, un centimètre de graphie »
ça va dépendre de la police.
« Ne sont traités là que des secrets à ciel ouvert »
en effet, si on regarde bien, M c’est W inversé.
il faudrait dir aussi l . manquant
« Mal nommés » sonne un peu comme « mal aimés », non ?
Malétudinesquement.
une question : les tatoués se font souvent tatouer des prénoms de leur partenaire , et ce n’est pas toujours écrit avec les lettres de l’alphabet qu’ils ont appris dans leur jeunesse , mais souvent comme un ornement (broderie de décolleté, ou gourmette d’écriture)
certains se font-ils tatouer des patronymes , et patronymes de qui ? celui des dessinateurs des tatouages parfois ?
il y a ans doute un complément d’enquête à mener
sans doute
il est certainement important de distinguer le prénom du ou des patronymes pour cette problématique mais on pourrait imaginer que les auteurs contemporains se prêtent de bonne grace au jeu de « révélation »
Une personne ( ?) de la prestigieuse Université Pierre et Marie Curie a entendu dire que Georges Perec avait été documentaliste dans un laboratoire de l’Université à Saint-Antoine. Chargée de donner des noms à des salles de cours, conférences… dans le site des Cordeliers, elle a décidé de baptiser une salle « Georges Pérec ». L’accent est resté malgré l’argument « on respecte l’orthographe des noms, surtout quand on veut honorer le porteur de ce nom ! » Il a fallu un peu de temps et quelque rage pour arriver à effacer avec un cutter ce bougre d’accent sur les 3 pancartes signalant la salle… J’ai peur qu’on ne rebaptise jamais cette Université en Marie et Pierre Curie…
Mitterrand 2 -R-
Raisonnement par l’absurde :
1 – Ecrire sous son nom, son identité civile,
2 – Prendre un pseudo pour le reste de ses activités.
Complicalement.
« il m’avait demandé de ne pas révéler le secret de famille »
Voilà, maintenant tout le monde le sait !
Je ne vous dirai pas, mais je vous le dis quand même, c’est une figure stylistique, et comme je n’ai pas fait » langues », je ne sais plus de laquelle il s’agit.
Je peux témoigner qu’à la fin de sa vie, il m’avait demandé de ne pas révéler le secret de famille entourant la naissance de sa femmes
la question , c’est pourquoi vous en avoir fait part, à vous , et vous avoir ainsi lesté, P.Assouline ?
ue femme me raconta un jour comment une « gouvernante lui confia qu’elle n’était pas la fille de celle qui passait pour sa mère ,selon les desiderata de son père : mais je ne connaissais qu’elle et encore connaître est bien
excessif . Je n’ai d’ailleurs pas demandé à en savoir plus
3 – t’as dla route
chaloupement
la question , c’est pourquoi vous en avoir fait part, à vous , et vous avoir ainsi lesté, P.Assouline ?
oui..wouaï !?
J’ai peur qu’on ne rebaptise jamais cette Université en Marie et Pierre Curie…
..moins qu’aprés madame hitler et madame mao..
Que signifie au juste « imagination pseudonymique » ?
Bouguereau ce secret doit déjà être éventé dans « L’homme de l’art
D-H Kanhweiler 1884-1979 »
Et je laisse votre curiosité faire les reste.
(car je n’ai pas le temps de rechercher)
le reste
(car je n’ai pas le temps de rechercher)
merci..il passe sur ce soir le cabe..faut voir
https://www.youtube.com/watch?v=yBdTVmSVq14
Les quelques ressorts du penchant pour un pseudo
étant connus, le reste, le cas par cas, intéresse
surtout les clubs de fans et les thésard(e)s.
Pseudomasqurisement.
certains se font-ils tatouer des patronymes , et patronymes de qui ? celui des dessinateurs des tatouages parfois ?
..ha que oui.. »cri »..ha que jésus ouais jésus crie..et que jésus cri c’est tun i-pi..que c’est le nom de son cousin que vontraube s’est tatoué..toi tu peux pas comprende renfild..vu qu’c’est pas ton cousin
Les quelques ressorts du penchant pour un pseudo
étant connus
..vu qut’l’as profond dans lcul..évidemment..c’est une connaissance..quasi biblic ou presque
bouguereau dit: 16 août 2013 à 19 h 52 min
Tank you !
Connaît-on une femme écrivain qui aurait pris un pseudonyme masculin ? Oui, il n’en manque pas… Un homme qui aurait pris un pseudonyme féminin ? Non. Du moins, je n’en connais pas. La pseudonymie, fabrication d’une identité alternative et choisie, est un masque et un hommage : masque de la véritable identité, abandonnée, reniée, hommage aux traits que doit emprunter celui ou celle qui se lance dans une carrière publique, assentiment aux critères de la reconnaissance. Dominique Aury disait à propos des femmes qui sont auteurs de livres érotiques : « Il n’y en avait pas, je crois, il y a vingt ans, il y en a beaucoup maintenant. Violette Leduc, Janine Aeply
http://www.fabula.org/lht/7/index.php?id=185
Connaît-on une femme écrivain qui aurait pris un pseudonyme masculin ?
yes !
George !
Amantine Aurore Lucile Dupin
Il y en a. Un ancien officier algérien.
Et sûrement d’autres.
Chevaliéonesquement.
Pour ne rien dire du choix que nous opérons et de la couleur que nous annonçons nous-mêmes lorsque nous nommons : dire Paul de Tarse, Paul ou saint Paul, c’est déjà prendre position.
ainsi les françsi disent-ils l »abbé Grégoire du panthéonisé de 89 qui se nommait Henri Jean-Baptiste Grégoire et que par ironie,Francique Michel , exécuteur testamentaire de Carnot ne manquait d’appeler le Comte !
sainsi les français disent-ils
La rue de l’Abbé-Grégoire est une rue du 6e arrondissement de Paris.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_de_l'Abb%C3%A9-Gr%C3%A9goire
Et sûrement d’autres
et sheila..tout le monde me décoit ce soir
reusement qu’a jésus cri et les ipis
http://www.youtube.com/watch?v=yOvGa-8-Lns
ne manquait pas ! d’appeler le Comte !
« On comprend mieux sa pulsion suicidaire »
Même en lisant la notice wikipédia de Raymond Barthelmess, je ne comprends pas.
les éditions du Scorpion,en 1947,publie l’auteur Sally Mara,alias Raymond Queneau…
et zut de le nommer « le Comte »
bonsoir !j’ai assez fauté
et pour la ferveur psy
» A. Cape évoque par exemple le cas de la célèbre « Aimée », affublée d’un pseudonyme qu’elle ne s’est pas même choisie (en fait Marguerite Anzieu, la mère de Didier), et Lacan, qui cite des extraits de deux de ses romans comme c’est généralement l’usage dans une thèse de psychiatrie et la présentation de cas (1932) (l’anonymat lié au secret médical est en principe préservé par des initiales). Aimée est‑elle dépossédée de son œuvre ? L’attention d’A. Cape aurait pu être attirée sur un autre cas célèbre, celui de Hélène Smith (autre pseudonyme), voyante spirite suivie à Genève par le psychologue Théodore Flournoy, une trentaine d’années plus tôt ; cela eut pu constituer un jalon supplémentaire dans le fil de sa démonstration (M. Cifali et M. Yaguello ont exhumé l’affaire dans les années 1980)
de 32 à 80 48 ans !
http://www.fabula.org/revue/document6583.php
dans le même article :
Cela n’est pas si anodin puisque Henri Barbusse (sous le pseudonyme de Jean Frollo) s’en servit pour écrire et défendre la cause des internés dans la presse populaire, Le Petit Parisien du 29 juillet 1904, un article intitulé « Chez les fous ».
mais faut quand même prendre deux minutes pour lire closer Burgelin.
« nom de pères l’arbre feuillaubois »
vous pouvez appeler cela de l’écholalie, de la PNL, tout ce que vous voulez, sauf un travail digne d’un universitaire.
Bonsoir Marguerite D.
Bonsoir Michel H.
« Un homme qui aurait pris un pseudonyme féminin ? Non. Du moins, je n’en connais pas. »
Céline, patate !
TKT est un joli pseudonyme. Il me fait penser à un mécanisme d’horloge suisse tktktktktktktk…
Est-ce que l’auteur parle du cas de Jacky Derrida qui avait pris pour pseudonyme Jacques Derrida, Passou, ça m’intéresse au plus haut point !
Pour Prc, il faut rappeler que la voyelle manquante de la Disparition, c’est le « e », sans accent…
Et moi qui suis artiste sous pseudonyme depuis 1976, que dois-je dire?
Jean Sousix dit: 16 août 2013 à 22 h 18 min
Il faut appeler sos détresse amitié.
Pourquoi Sartre choisit-il de signer Sartre et pourquoi Céline signe-t-il Destouches ? Pourquoi Kacew signe-t-il Gary ? A-t-on chance de toucher autre chose que des cas particuliers, chacun d’eux irréductible aux autres, dans cette valse des pseudonymes? L’étude de Burgelin fait-elle apparaître des constantes, des options préférentielles ? J’en doute. Je doute aussi que le choix de tel ou tel pseudo nous renseigne beaucoup sur l’oeuvre. C’est en revanche l’oeuvre qui, à partir d’un certain degré de reconnaissance, donne consistance au pseudo. A partir d’un certain degré de gloire, personne n’aurait plus l’idée d’appeler le sieur Arouet autrement que Monsieur de Voltaire. Que Marguerite Duras se soit appelée un jour Marguerite Donnadieu ne présente pour moi qu’un intérêt très anecdotique : c’est sous le nom de Duras que je l’ai connue, c’est sous ce nom qu’elle a toujours existé pour moi. Du reste la célébrité a cet effet pervers, pour l’écrivain qui choisit un pseudo, que ce pseudo lui colle à la peau autant et plus que le patronyme d’origine. S’il est relativement aisé de jeter Dupin, Donnadieu, Kacew ou Destouches aux orties, en revanche, la reconnaissance venue, très difficile de se débarrasser de Sand, de Duras, de Gary ou de Céline. Tout le monde tolère Gary, mais Ajar, alors là, ça coince. Pas sérieux, ce Gary (pardon : Kacew).
Les écrivains utilisateurs de pseudonymes qui m’intéressent le plus sont ceux qui, tels certains faussaires, en changent souvent (quitte à changer souvent d’éditeur). Ils se donnent ainsi des chances supplémentaires d’échapper à certaines patrouilles (celle de l’esprit de sérieux, celle de la respectabilité etc.)
John Brown dit: 16 août 2013 à 23 h 02 min
Excellente réflexion JB!
Et le 16 août 2013 à 23 h 06 min, c’est du nan nan!
La différence essentielle entre les écrivains et les commentateurs de blogs pseudonymés, c’est que les premiers ne cachent pas leur identité, contrairement au seconds dans la plupart des cas…
auX seconds, Jacques. Avez-vous passé de bonnes vacances au moins ?
Les vacances sont devant moi, dédé sans identité(s)…
…
…nombrilismes des divisions d’esprits à créer,…
…tout ces noms d’auteurs,…quels contextes,…le mérite,…de fantasmé,…de tenir le haut du pavé,…pour sûr,…Nana te voilà,…
…
…un autre soucis d’interpréter,…la fidélité du sens des histoires et fables,…
…
…Esope,…nous raconte un fait précis, une tournure d’ensemble lucide des tactiques dites d' » instincts « ,…d’antiquité,…
…La Fontaine,…nous renvoie sa copie en fantasmes de courtisant de cour à lèche-culs de Louis XIV,…
…
…une honte,…commandée,…
…se lubrifier des écrits antiques pour asseoir son pouvoir en tyrannie » normale « ,…Louis XIV,…déjà un beau » Dallas « ,…dégueulasse,…un pitre du lucre et déboires,…le roi » soleil » d’ânes des merdes,…à deux balles,…etc,…Bip,…Bip,…etc,…
…
…corollaires s’abstenir,…etc,…merci,…
…
Yasmina Khadra, l’ancien officier…
Pour les Petit Poucet du pseudo
qui s’en décalquent un nouveau en permanence,
ça ne doit pas faciliter leur « carrière » !
Quand Dame J.K. Rowling expérimente
de se fondre dans le décor, elle doit en cauchemarder
que sa « success story » n’a peut-être tenu
qu’à un fil.
Bref, trop, pas assez d’ego, poids de l’entourage,
changement d’appartenance, forme d’hommage,
superstition, fétichisme, rite de passage
et quoi d’autre ?
Il y a dans la conduite à pseudo
un tout petit premier degré de magie personnelle
qui, le plus souvent, est innocente et inoffensive. Ouaip, le beau sujet de thèse !
Un courant d’air.
Pneumonymement.
Julian Assange pour illustrer ce billet :
parce qu’il aurait peut-être été plus prudent
pour lui d’agir sous pseudo ?
Edward Snowden, par exemple.
Personnullement.
Vraiment le petit bout de la lorgnette littéraire, tout juste bon à faire une demi ligne dans une intro de cours de début de première année.C’est du Stéphane Bern littéraire…
Question tripatouillage onomastique, ma préférée est celle du type qui débarque à Ellis Island, à qui on demande comment il s’appelle, qui panique et bredouille en yiddish, ‘ « Ich vergusse », et que le factotum de l’immigration gratifie du doux patronyme de Fergusson, avec lequel il va se tailler un empire dans les plaines du middle west, à coup de tracteurs et d’engins agricoles divers. Un Ecossais de Lodz…
What’s in a name? L’accent aigu, qui aurait suffit à franciser le patronyme de mon père et de ma grand-mère (et donc le mien), leur permettant de passer la guerre dans un ferme du Loir et Cher sans être trop inquiétés…
Personnullement.
—-
Persexcellememt!
HORS SUJET
(encore que Europe n’est manifestement qu’un mauvais pseudo pour une écriture plate)
Attention ! Attention ! Bientôt l’Europe va parler d’une « seule voix » …
(on ne rit pas au fond de la classe)
A Une bonne intention de 19.24, J’aurais dû expliquer : j’écrivais à l’époque la biographie de DH Kahnweiler. J’avais découvert de bizarres discordances à l’état-civil. Je lui avais posé la question. Il m’avait dit:: »c’est notre dernier secret de famille. Attendez notre mort à Louise et mot pour l’écrire. » Il m’z laissé face à mon cas de conscience. J’ai donc menti volontairement par respect pour ceux qui m’avaient donné un accès total et unique aux archives de DHK.
« il y a cinq ans déjà, je me souviens avoir été abordé en marge d’un colloque sur le net par deux jeunes et sympathiques thésardes qui envisageaient d’étudier leurs contemporains connectés à travers leur imagination pseudonymique, avec tout ce qu’elle comporte de fantasme, dédoublement, invention lexicale, effet désinhibant… »
Ce qui est intéressant dans ces thèses, c’est les thésardes.
Lu les dix premières pages donnés en lien.
Fastidieux entrechats autour d’une idée simple.
Les études de cas sont probablement plus intéressantes.
« Ce qui est intéressant dans ces thèses, c’est les thésardes. »
U.
Je vous demande de vous arrêter !
Sinon Christiane va encore nous confondre, agneau pascal et vipère lubrique, et pousser une colère sur le traitement que vous/nous pourrions réserver à ces jeunes thésardes curieuses de sémiotique pseudo-logique…
Par pitié !
John Brown, oui. Mais, sans « patrouille », il y a des cas proprement commerciaux sans doute et assez réjouissants : Ed McBain, par exemple, n’est qu’un des huit pseudonymes de l’excellent Salvatore Lombino. Du côté du polar et de la science-fiction, on peut accumuler ces cas.
Cependant, quelques-uns tiennent à des raisons de paternité ou d’identité « politique ».
Comment franciser un pseudo:
– on vire un « o »= Blom
– on ajoute la lettre française par excellence = Blomé
– on attend quelques années et on passe de « é » à « et », par nostalgie pour son ancien quartier = Blomet
En option, on peut frimer et montrer qu’on a lu Yann Martel et vu le film d’Ang Lee et décider de changer de prénom pour désormais s’appeller Piscine Blomet.
Fastoche.
Cependant, quelques-uns tiennent à des raisons de paternité ou d’identité « politique »
jean marron a raison le nom c’est le dernier sade de limpérialisme pour thesauriser sur des biens d’un pauvre gars qu’on connait même pas qui a travaillé la veille..dailleurs jicé le sait bien, l’avenir est à alzheimer..ça c’est de l’anonymousse
Les thésardes ont, c’est bien connu, une épaisse carapace, curieux mélange de discipline d’airain (des reins?), d’ambition, de matière grise et de volonté d’entreprendre pour réussir. Le tout est de trouver la faille, si je puis dire, de repérer la lézarde de/dans la thésarde.
pas sade..qu’est un bon garçon mais stade de france..ça c’est du pandémoniomme
Sous le nouveau pseudo, juste pour voir, comme on dit au poker:
Les thésardes ont, c’est bien connu, une épaisse carapace, curieux mélange de discipline d’airain (des reins?), d’ambition, de matière grise et de volonté d’entreprendre pour réussir. Le tout est de trouver la faille, si je puis dire, de repérer la lézarde de/dans la thésarde.
de volonté d’entreprendre pour réussir
..elle n’est pas necessaire kabloom, c’est la supériorité de l’entrepreneur français sur bush
« la volonté d’entreprendre n’est pas necessaire pour réussir »..c’est corse..et français aussi
quel bourrin ces brits!
sur bouche (gorge bouche)
J’ai donc menti volontairement par respect
dédé dirait que c’est pas possibe et que tu devrais aller a confesse..et si que tu mourirais incontinent? ha ça srait encore du prope devant saint pierre
de repérer la lézarde de/dans la thésarde
toujours mal pris a faire dze cleft stick le kabloom
J’ai toujours menti volontairement par respect. Surtout aux dames, mais pas seulement, il y a tant de personnes, d’autorités diverses, de dieux jaloux, à ne pas négliger !
La lézarde tapie dans la thésarde…
(must be some spoonerism)
dze cleft stick le kabloom
—
dze cleft DOES stick to one, does it not, le boug? That is precisely the point…the G…etc…
Autre chose que la dénonciation du nom paternel (elle serait tardive) : le cas de Jean Meckert, l’auteur des « Coups », devenu John puis Jean Amila (et quatre ou cinq autres pseudonymes) dans l’univers du roman policier.
« dédé dirait que c’est pas possibe et que tu devrais aller a confesse »
Tiens ! ça me fait penser que ce nouveau Pape, le François vaticagneux : quand il dit « Qui suis-je pour juger ? », il va contre le job de ses propres confesseurs. Qui sont-ils pour juger … ?
Finalement, il est peut-être con, ce pape ? ou c’est moi… ou les deux !? Ou alors, on pardonne tout, peinard !
Autre pseudo « rationnel », celui de Benjamin Black, auteur de polars de gare qui n’est autre que John Banville, romancier irlandais estampillé « Booker prize ». La femme du second est la maîtresse du premier.
« il va contre le job de ses propres confesseurs. Qui sont-ils pour juger … ? »
Le prêtre moderne a adopté la place du mort, propre au psychanalyste, à l’écoute de l’Autre.
Comment nomme-t-on un fournisseur de pseudos ? Un type qui les cultive et vous fourni des pseudos tout prêts…
Les illustrations sont autant de métaphores politiques (bravo).
Photos 1 et 2: Avant l’élection: la Motion de Synthèse.
Photo 3: Après l’élection: l’Application du Programme.
il va contre le job de ses propres confesseurs. Qui sont-ils pour juger … ?
tatata t’es infesté de freud.. »alors jicé toujours à vouloir niquer ta mère »..le prêtre demande les détails croustillants comme dans cold case (tu sais le cloaque chiant des fimes protestants) et fait fumer ça au ciel comme des parfums d’orients..
Comment nomme-t-on un fournisseur de pseudos ?
anonymousse..mon être là est celui de ma voisine
à l’écoute de l’Autre
t’es un âne zouzou..dailleurs ce qui est époustouflant et surclasse freud qualeus siècle avant..c’est l’estrème conscience des confesseurs de la progande -objective- du péché que pouvait être la confession..et de la procédure d’estorction des infos devant être « libre »..si un jour t’as dla doc à portée ça vaut lcoup pour ta formation de jésuite..pasque t’as dla route zouzou
Autre pseudo « rationnel », celui de Benjamin Black
mc orlan, pierre louyis..tous les vrais auteurs du second rayon..qui l’on payé souvent trés cher sur la pérénité de leur « self »..que le nom soit un capital..c’est certain, un prolo son blaze c’est personne
Le pseudo, c’est la liberté.
Se nommer François Périer plutôt que François Pillu, s’afficher comme Nadar au lieu de Félix Tournachon, c’est échapper aux assommantes leçons sur la fidélité, la filiation, l’assomption martyrologique du patronyme.
On évite, dans son travail, la fierté Pillu ou la mémoire Tournachon.
dailleurs quelquechose comme « toute production.. dans le cadre et patati..appartient à l’employeur » si si..là le mot « création » fait carrément bourgeois
Ed McBain, par exemple, n’est qu’un des huit pseudonymes de l’excellent Salvatore Lombino. Du côté du polar et de la science-fiction, on peut accumuler ces cas. (C.P.)
Il semble que ces stratégies pseudonymiques laissent apparaître deux tendances : celle du pseudo qui insiste et fait retour, pour des raisons aisées à repérer — commodité permettant de protéger la vie privée, souci de rendre reconnaissable la continuité d’une oeuvre –, et celle du pseudo multiplié, qui relève plutôt de la liberté du jeu. Le cas de Romain Gary se muant en Emile Ajar est particulièrement intéressant : une identité d’emprunt doit finir par être aussi lourde à porter qu’une identité d’état-civil; on peut céder à la tentation de tester la
J’ai parlé du prêtre moderne, bouguereau, ce presque tout se réinventant en presque rien.
c’est échapper aux assommantes leçons sur la fidélité, la filiation, l’assomption martyrologique du patronyme
du nom qui sonne bien..pas faire chier papa si ça foire..bref du bizness, du bizness zouzou
J’ai parlé du prêtre moderne, bouguereau
..juste comme ça..tu le connais comment ?
Le cas de Romain Gary se muant en Emile Ajar est particulièrement intéressant
oui..un super vice..comme le sale gamin qui va deux fois à la communion, moins grave que d’avoir deux femmes mais pas loin
Et l’excellent Paul Gerrard,né Jean Sabran, aussi Paul Berna du Cheval sans Tete,, doit-on lui psychanalyser un deuxième r né d’une gaffe typographique? Ou Le doublement de John Dickson Carr par Carter Dickson qui ne répond qu’au choix du héros mis en scène, Fell ou Merivale?
cette méchante langue de Bernanos tapant sur les pseudonymes de deux illustres confrères de l’époque, Romains et Maurois, résume à sa manière le problème: « Ils s’appellent Herzog et Farigoule…Ils ne peuvent pas porter le nom de leur père?! »
Bien à vous.
MC
Ed McBain, par exemple, n’est qu’un des huit pseudonymes de l’excellent Salvatore Lombino. Du côté du polar et de la science-fiction, on peut accumuler ces cas. (C.P.)
Il semble que ces stratégies pseudonymiques laissent apparaître deux tendances : celle du pseudo qui insiste et fait retour, pour des raisons aisées à repérer — commodité permettant de protéger la vie privée, souci de rendre reconnaissable la continuité d’une oeuvre –, et celle du pseudo multiplié, qui relève plutôt de la liberté du jeu. Le cas de Romain Gary se muant en Emile Ajar est particulièrement intéressant : une identité d’emprunt doit finir par être aussi lourde à porter qu’une identité d’état-civil; on peut céder à la tentation de tester la résistance de la notoriété au changement de pseudo ; me reconnaîtra-t-on ou pas ? Dans la catégorie des accros au changement répété de pseudos, faudrait-il distinguer, d’une part les joueurs, de l’autre les fêlés (en ménageant la catégorie hybride des joueurs/fêlés) ? Où situer un Jack-Alain Léger ? A noter que l’amateur de la formule multi-pseudos se rencontre préférentiellement dans les zones de la littérature « populaire », les genres « non-nobles » tels que le roman policier, presque jamais dans le secteurs de la vraie-zé-sérieuse-Littérature-aveze-un-grand-L (publicité gratuite pour une absinthe régionale).
Si l’un de vous a besoin de mes services, le cru 2013 est excellent !
Etude de caractère gratuite. Originalité garantie 24 heures. Remise 20% au 3ème pseudo livré.
sapré nonos..on est tous des enfants de la dive bouteille..vdqs
cette méchante langue de Bernanos tapant sur (Court)
Voilà ce que c’est que de trop lire Proust : on finit par se prendre pour Brichot.
A noter que l’amateur de la formule multi-pseudos se rencontre préférentiellement dans les zones de la littérature « populaire »
c’est presque sa marque de fabrique..n’oublie pas que « se faire un nom » est à prendre au sens ..heu..propre tiens si j’osais
et on sent confusément que c’est pas l’siens, mais une brand, et ça revient enforce jean marron, l’individu revaut keud, gogeul doit en manier des caisses pour faire 3 thunes..regarde rénato..il se décarcasse et pourtant
Et José Pierre qui se nommait Arambide!
Les années 50/60, c’est la migration du « y », au large de l’American dream.
Ceux qui ne l’ont pas le veulent (Richard Berry/Benguigui, Richard Oury/Ouri), ce qui l’ont foutent en l’air la rêverie parentale, comme les Jacky devenus Jacques.
Les Eddy, c’est pas mal non plus.
Contemporains de l’anglais de fantaisie qui ornait les boutiques: la laverie Lav’ Net’, et autres scoubidoux onomastiques.
En fait, mon vrai nom est Patrick Souzède.
« J’ai parlé du prêtre moderne, bouguereau
..juste comme ça..tu le connais comment ? »
À l’occasion d’un péché, c’est moi qui causait, mais tu n’en sauras rien, il y a secret de la confess’.
Je peux enfin publiquement le dire, Patrick, c’est moi!
comme les Jacky devenus Jacques
continue comme ça et dit tout de suite qu’il voulait prouver qu’il n’en avait pas besoin pour faire l’anglais de fantaisie des boutiques..t’exagères zouzou épicétou
mais ta gueule keupu..
pierre paul jacques..mon nom est légion!
« À l’occasion d’un péché, c’est moi qui causait, mais tu n’en sauras rien, il y a secret de la confess’. »
U.
C’est tout de même pas pour ta petite aventure avec Roselyne B., tu vois qui je veux dire, que tu as causé avec un aventurier du divin !
Pop, blues, jazz, reggae, rap et littérature:
JP Smet > Johnny Hallyday, yea yea
Bob Dylan > Robert Zimmerman, man!
David Bowie > David Robert Jones
John Paul Jones > John Baldwin
Jimmy Cliff > James Chambers
Ice Cube > O’Shea Jackson
Bo Diddley > Otha Elias Bates McDaniel
Billie Holiday > Eleanora Gough Fagan
Nina Simone > Eunice Kathleen Waymon
Mark Twain > Samuel Langhorne Clemens
Nim Wars > Salman Rushdie
Joseph Anton > Salman Rushdie
Benjamin Fondane, alias B. Fundoianu > Benjamin Wechsler
et comme le remarque justement u. , le pseudo c’est la liberté, qui inclut la liberté pour une femme d’écrire sous un nom d’homme, ce que firent les soeurs Brontë, qui publièrent leurs chefs d’oeuvres sous les noms de Currer Bell (Charlotte), Ellis Bell (Emily) et Acton Bell (Ann), pseudonymes qui préservaient l’initiale du prénom original. Trois soeurs devenues trois frères, le monde de l’édition n’y vit que du feu et de la pyrotechnie romanesque.
Toni Morrison > Chloe Anthony Wofford, évidemment.
bouguereau dit: 17 août 2013 à 11 h 47 min
mais ta gueule keupu..
au début était le verbe être :
– qui est là ?
– non à vous de répondre : qui êtes vous vous-même?
– est-ce toi ?
– quelque chose de lui.
« U.
C’est tout de même pas pour ta petite aventure avec Roselyne B., »
Quelle horreur !
Mieux vaut les thésardes qui lezardent … quoique .. Enfin, il faut savoir faire le tri ..
(et que certains se méfient, le Boug’ connaît tous les fils de curé non-déclarés .. il note tout tout tout zou zou zou sur ses tablettes)
« au début était le verbe être :
– qui est là ?
– non à vous de répondre : qui êtes vous vous-même?
– est-ce toi ?
– quelque chose de lui. »
Mais!
On s’absente, on s’absente et pendant ce temps les garçons font la queue devant la porte de St-Pierre. Qu’est-ce qu’il leur prend ?
Euh…Daaphnée, bonjour !
Ce que je dis ou rien… sur Zhu ou … vous savez bien, n’est ce pas !
Du pseudonyme aux hétéronymes… un non-lieu, un labyrinthe, suspendu…
« Éternels passagers de nous-mêmes, il n’est pas d’autre paysage que ce que nous sommes. Nous ne possédons rien, car nous ne nous possédons pas nous-mêmes. Nous n’avons rien parce que nous sommes rien. Quelles mains pourrais-je tendre et vers quel univers ? Car l’univers n’est pas à moi : c’est moi qui suis l’univers. »
P.148 « Le livre de l’Intranquillité » Fernando Pessoa /Alberto Careiro /Ricardo Reis /Alvaro de Campos /Bernardo Soares…
le reggae de Greubou :
1er couplet :
il n’est pas de ceux qui crient avec les loups..
certains le traitent de petit canaillou
quel est le nom de ce gabelou ?
refrain :
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
2ème couplet :
toute sa vie il a lutté contre les ripoux
lui il passe ses vacances à Corfou
comment s’appelle se p’tit loup
refrain :
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
si t’es pas gentil avec les zouzous
sur la tête il te donne un coup de bambou
si t’es pas compris ce que raconte Michel Onfrou
il te l’explique jusqu’au bout
refrain :
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
yohoho comment tu dis qu’il s’appelle ? :
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
dans l’eau des livres il nage comme Manaudou
ce spécialiste de Tintin et Milou
mais fait gaffe à pas la jouer relou
pacequ’il ne connait aucun tabou
comment s’appelle ce gros matou
refrain (ad libitum vitam eternam) :
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
son nom c’est Greubou.. Greubou.. Greubou..
(Plus haut)…
Adeptes du « multi-pseudo », joueurs ou fêlés !
Pas mal de joueurs ne sont-ils pas un peu fêlés ?
Un signe de vie.
Imaginons un chirurgien prestigieux,
le docteur Basnard, aussi grand passionné
de prestidigitation et s’adonnant à ce vice
parfois en soirée sous le nom et le masque
du Grand Majestick ; qui, le sachant, irait
encore se faire opérer par un illusionniste ?
Est-ce que l’imaginaire collectif est prêt
à admettre que l’auteur des « Pieds Nickelés »
soit aussi inspecteur des finances ? Si jamais
c’était le cas, ne devrait-il pas avoir assez
de jugeote pour isoler ses activités l’une
de l’autre ? (Toute ressemblance… fortuite,
bien sûr !).
Segmentation compréhensible, non ?
Schizofreinatent.
Barnard, ami ! Barnard ! Christiaan… et pas question d’isoler les spécialités les unes des autres.
Maurice Benguigui?
rien compris : je croyais que le pseudonyme, en fait, c’était quand on gardait son nom de son baptême de l’état civil?
Pseudo : coquetterie ou calvaire ?
Pour n’être au fond que l’univers !
Pessoamistement.
y’a pas que Pessoa : Flaubert aussi a utilisé plusieurs hétéronymes, sauf que comme il a pas compris comment ça marchait ses hétéronymes étaient tous identiques à son nom.
n’empêche que c’est quand même des hétéronymes, identiques mais hétéronymes.
Tout compris, Monogramme christique ! ;>).
Croquillettement.
le plus beau pseudo de la littérature c’est William Shakespeare, vu que c’était le pseudo d’un type qui n’a jamais existé, du coup il ne nous reste que ses oeuvres.
le nom permet à tout le monde de se repérer sauf à celui qui le porte : tout le monde (à part lui) connait Proust.
Hamlet,
Vous avez du génie comme parolier ! Michel Onfrou, fallait oser…
le nom est un truc qui sert seulement à la police et aux biographes.
12 h 48 min, vous n’êtes pas au fait… Bien sûr que WS a existé! C’était la Reine Victoria, démonstration implacable de Woody Allen / Koenigsberg dans Without Feathers.
sans le nom les biographes seraient perdus, ils écriraient n’importe quoi, déjà pour trouver l’adresse de la personne dans l’annuaire.
Changer de façade, commodité ?
Tromper soi-même en premier ?
Une fois la mutation amorcée,
que dure encore une identité ?
Qui a une idée de sa validité ?
Blaze, le nom et aussi le nez,
de blason, pour sans pedigree,
à choisir comme il vous sied !
Totémicalement.
beaucoup de familiarités sur ce fil qui sous-tendent que chacun a réussi à abdiquer au nom du père pour un autre qui pourra être le fils ou l’esprit quoiqu’il en soit the show must go on et de revêtir le déguisement avant le grand strip, la barre fixe comme un axe où se désarticule le corps le métier sous différentes identités en empruntant pour se répandre se suspendre surprendre se reprendre et tout donner?
Besoin est de faire parler ceux qui sous un nom écrivent comme pour s’assurer que leur langue peut sonner sans trébucher et que la captivité exercée transhume du silence du texte écrit aux rivages de la voix qui s’exerce et joue la partition
Ça vous ennuierait d’écrire de façon moins compulsive, Bérénice ? J’aimerais que vous preniez le temps de respirer; il faut soigner votre Qi, non pas le quotient que je pense correct, mais le souffle.
Qoui? C’est n’importe quoi, aucune valeur aucune signification continuité d’un personnel blabla, parce qu’il faut cultiver le sens de la réponse, sans intention.
D la chose que vous auriez pu intercepter relève du désabusement, je crois que c’est à peu près tout et c’est plutôt pénible, j’attends la nouvelle collection de sentiments.
sans le nom les biographes seraient perdus
tu laisses ton adn partout keupu..et chargé l’hérédité
j’attends la nouvelle collection de sentiments
bien dégagé derrière les oreilles
De toutes façons DD je ne vais pas tarder à tester mon souffle sur un entre-deux, à mon avis ça ne devrait pas me révéler expandue mais amoindrie, quelques kilomètres de plus en direction du cercle des disparus insignifiants, de ceux qu’on ne compte pas.
Blaze, le nom et aussi le nez,
de blason, pour sans pedigree,
à choisir comme il vous sied !
un pic une pinsule?..pourvu qu’on ait sa bite et son couteau on garde son quant à soi
C’est pour le moins comique
enfin dédé..lourde c’est bien une ville..et on y fait de la vraie thune
beaucoup de familiarités sur ce fil
sur un fil..à part s’enculer..qu’il dirait levichtrosse
Le bougue devrait cesser la boisson qui le rend dyslexique et peut être ne l’oriente pas correctement dans le noir… Votre homonculus tressaute
vous devriez remédier au manque autrement qu’à l’évocation en ces lieux, sortez de là, allez vous dégourdir, exercer votre musculature sur une cible ou à un sport!
C’est bien beau les pseudonymes et qu’est-ce qu’il en est des anonymes célèbres involontaires?
Jean Sousix dit: 17 août 2013 à 15 h 32 min
Ils se la coulent douce, pardi!
Le pseudonyme est peut-être bien l’arbre qui cache la forêt.
Ci-dessous, un extrait de la préface de Peter Utz aux lettres de Robert Walser parues l’an dernier chez Zoé.
« On serait également en droit de demander : qui a écrit les livres de Robert Walser? Car le lecteur y fait l’expérience déroutante et moderne d’un auteur qui, démonstrativement subjectif, se réinvente en permanence. L’oeuvre littéraire de Walser est saturée d’éléments biographiques, sans que l’on puisse en fixer le contenu avec précision. Les lettres n’offrent pas davantage de garantie quant à l’exactitude des déclarations à la première personne. Car ici, encore, confidence et affabulation se mêlent sans cesse. Cela parce que le « je » épistolaire et le « je » de l’oeuvre de Walser sont analogues et que leur existence est donc verbale; jamais on ne déduira du pronom un nom qui garantirait une identité stable. En dépit de toutes les trouvailles que le lecteur fera dans ce volume, celui qui cherche ici « le vrai Walser » dérapera toujours sur ce « je ».
Robert Walser, Lettres de 1897 à 1949.
Zoé, 2012.
Littérature…Jeux de l’eau avec le soleil…
Dazai Osamu est un pseudonyme. Le vrai nom de l’écrivain, c’est Tsushima Shuji. Il est né le 19 juin 1909, dans la préfecture d’Aomori (tout au nord d’Honshu, l’île principale du japon). Il est le 8e enfant de la famille Tsushima, famille très influente politiquement, de par leur richesse. Il fut élevé par une nourrice, recueillit par sa tante, puis confié à une gouvernante. Le père de Dazai meurt en 1923, et c’est son frère ainé, Tsushima Bunji, qui devient le chef de famille
…
…un pseudo,…pour un emtre-metteurs en scène de gigolos,… » pose café,…madame se déchaîne,…têtes pressées,…au suivant de ces messieurs aux parfums,…la chair encore tendre,…au percul-lateur,…voyager les bourses vidées,…encore un effort,…queue du maintien,…le collège des durs à cuire,…
…
…pseudos,…pseudos,…en avoir les moyens pour arborer tout ces,…pseudos à déniaisées,…la brigade du tigre,…maman c’est prometteurs,…un chantier à terrasser,…tout les chemins mènent aux Ôrgies de RÖmA,…etc,…sans efforts,…
…
…Bip,…Bip,…la crème des crèmes,…etc,…
…la suite et ses dépendances converties,…
…vicieuses s’abstenir,…etc,…
…
Et moi qui suis le pseudo d’un pseudo de ce blog et qui est lui-même le pseudo de mon pseudo d’une de mes multiples activités chacune exercées sous des noms différents.
Mais je ne m’y perd pas!
Au contraire, j’y gagne en couverture nominale.
nouvelle tentative de commentaire, pendant un incident (technologie)Au Salon des indépendants de 1910 figure la toile Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique. Le catalogue en donne pour auteur « JR. Boronali, peintre né à Gênes », qui a accompagné son envoi d’un manifeste théorique, le Manifeste de l’excessivisme, dans lequel il écrit que « l’excès en tout est une force » et appelle « à ravager les musées absurdes » et à « piétiner les routines infâmes »1.
Tous les papes abjurent le nom de leur père au profit d’un Divin pseudo, c’est ainsi que Luigi Barnaba Chiaramonti devint Pie VII !
Art et pseudonyme féminin ? Une pensée vers Marcel Duchamp / Rrose Sélavy. Il s’agit surtout de « déguisement », mais je crois qu’il y a au moins un texte signé Rrose Sélavy.
Plus problématiques que la valse des pseudonymes me semblent l’auto-recensement donc l’auto-célébration perpétuels. Comme s’il s’agissait de repartir sans trêve à la recherche d’une oeuvre qui n’existe pas.
Quand j’aurais ouvert mon blog, ce que je vais très certainement faire au début d’octobre (j’ai le titre et pas mal de choses à y faire figurer), je vous raconterai sur ce thème une histoire vieille de trente ans.
A peine, remonté, je redescends.
C’est un été yoyo.
attention chaloux « Quand j’aurais ouvert »
correction aurai zouvert
Why Not Sneeze Rose Sélavy?
http://www.tate.org.uk/art/artworks/duchamp-why-not-sneeze-rose-selavy-t07508/text-summary
tentative qu’on évitera de dire désespéréee dit: 17 août 2013 à 16 h 51 min
C’est qu’il doit rester encore un peu d’incertitude, mais très peu.
Que de choses révèlent nos plus infimes fautes…
Rrose Sélavy was Duchamp’s female alterego. Her name reads as the phonic equivalent of éros, c’est la vie, which can be translated as ‘physical love is life’. The character of Rrose first featured in Duchamp’s work in 1920 when he signed a sculpture titled Fresh Widow (Tate T07282), ‘Copyright Rose Sélavy 1920’.
Duchamp est mort – 2 octobre 1968 soit 48 ans après
“Why Not Sneeze Rose Sélavy?” Est une espèce de trompe-l’œil pour la main…
sous quel nom se cache l’acteur Jules Peaufichet ?
« il y a cinq ans déjà, je me souviens avoir été abordé en marge d’un colloque sur le net par deux jeunes et sympathiques thésardes qui envisageaient d’étudier leurs contemporains connectés à travers leur imagination pseudonymique »
@ Passoul : que sont devenues les travaux de ces sympathiques jeunes filles ? Pourriez-vous en assurer ici le « SAV », d’autant plus si vous étiez dans le jury d’agrégation de l’une d’entre elles aux côtés de Claude Burgelin ?
Merci pour elle et pour l’hommage rendu à ses travaux.
Bon, vous n’avez pas beaucoup avancé sur la généalogie conceptuelle à ce que je vois.
Et pouttant c’est un tort, bientôt ce sera un bizness, comme la psychogénéalogie.
Exploiter la crédulité, dans les fauteuils des ors de la République, ça vous révolte pas ?!
Madame on sait, mais que sont les élèves de Claude Burgelin devenu(e)s ?
Sont-ce ces jeunes sympathiques thésardes ?
Et pourtant, pourtant
« Qu’on ne prétende pas qu’il y aurait un islam apaisé ou tolérant en France. C’est faux. Il n’y a qu’un seul islam qui détruit partout et depuis toujours, les autres cultures ! La seule apparence « d’apaisement » est celle imposée dans les pays à dominance islamique, par les « dictateurs », ou les hommes éclairés comme Bourguiba ou Nasser.
Qu’on ne se leurre pas, actuellement il y a une offensive des intégristes en France à travers les pseudos-agressions et les exigences de ces musulmans « apaisés » ou manipulés, qui vivent pourtant dans un pays ou ils se sont réfugiés et où ils ont vécu en paix.
Pourtant les exigences, les pressions sur les élus, qui d’ailleurs cèdent sous la charge, ne cesseront pas. Partout où il s’installe l’islam conquiert. C’est sa raison d’être, c’est une religion construite pour cela.
L’islam est un poison mortel. Une religion de guerre, un fascisme qui entend soumettre et contrôler la vie des individus de la naissance à la mort. Un poison qu’il faut éradiquer dans l’intérêt des peuples musulmans ou non, comme le nazisme ou le communisme. Islam hors de l’Europe ! »
Jack Redskin / Genève
Est une espèce de trompe-l’œil pour la main…
dma soeur
Islam hors de l’Europe ! »
Jack Redskin / Genève
aprés ça sra les français « arrogants » comme il contresignait zouzou..ein zwei
je me souviens aussi.
Claude Burgelin a mis le grappin sur ce » cher, cher, cher, cher » Georges.
Mieux vaut ne pas le savoir. Ni s’en souvenir.
que sont devenues les travaux de ces sympathiques jeunes filles ? Pourriez-vous en assurer ici le « SAV »
zont l’moteur sous garantie
A peine, remonté, je redescends.
C’est un été yoyo
ça doit tcouter bonbon tes posts mon cheulou..
Oui, le Boug, d’autant que j’ai un gros break qui suce (un truc qui doit te plaire), mais les circonstances sont ce qu’elles sont.
Pas mauvaises, d’ailleurs.
Imprévues.
A bientôt,
Chaloux, je ne sais pas si c’est une très bonne idée que vous ouvriez un blog. J’ai conseillé à certains de le faire, mais pas à vous à ce que je sache. Aurez-vous quelque chose à raconter, et saurez-vous y mettre la forme ? Réussirez-vous à captiver vos lecteurs ? C’est maintenant qu’il faut vous poser toutes ces questions, pas après.
Je vous préviens, il y a eu des précédents malheureux, et même plus que ça encore.
« La ville de Zurich, en Suisse, a présenté jeudi 15 août son projet de « sexbox », une sorte de drive-in du sexe, ultime tentative des autorités pour déplacer la prostitution loin du centre-ville. Inspiré d’expériences réalisées à l’étranger, approuvé par un vote populaire en mars 2012, le lieu, une première en Suisse, ouvrira ses portes le 26 août. »… lit-on dans Big Browser.
Bien bien bien…jolie petite ville que Zurich.
D., évidemment je n’aurai rien à dire, évidemment je ne saurai pas le dire (remarquez que ne pas savoir ne rien dire est déjà un exploit).
Aucun lecteur, cela va de soi, ne sera « captivé ».
A tant d’inconvénients mineurs, ou qui du moins le semblent à tant de gens qui écrivent sur le net et ailleurs, je ne pourrai opposer que cette citation, destinée à servir tout à la fois d’épigraphe et d’excuse à ce fatras :
« Finalement, je ne ferai plus confiance qu’à ceux qui rient de mon incompétence ».
Maître Dogen. (XIIIe siècle).
Le petit blanc bouchonné est clairement le gars aigri par les échecs de la vie.
David Bowie > David Robert Jones
ce nom est nul, si je l’avais su à l’époque j’aurais pas acheté ses disques.
… Que ton analyse te classe dans le même camp?
Star Wars > Salman Rushdie
Bloom vous êtes sûr de votre coup ?
Dans le même camp que le petit célinien ? il faut avoir nourri des illusions cher couillon…
certains groupes de rock préféraient aussi donner un pseudo à leur groupe.
par exemple « Beatles » c’est un pseudo.
le vrai nom du groupe c’était les Martin Pêcheurs.
Bon, le Martin Pêcheur s’est dit : « J’ai besoin d’un pseudo et de quelque gars qui le porte »…
pareil pour les Rolling Stones, c’est un pseudo : leur vrai nom c’est Mickey et les Mauvaises Langues.
pour les Pink Floyd c’est Moby Dick et les Pingouins, s’ils avaient gardé leur vrai nom ils n’auraient même pas vendu un 45 tours.
Peter Paul et Mary c’est des pseudos.
en vrai c’est Jean-Pierre, René et Ginette.
c’est vrai que ça sonne moins bien.
« Finalement, je ne ferai plus confiance qu’à ceux qui rient de mon incompétence ».
Maître Dogen. (XIIIe siècle)
dla modestie daccord mais avec des lettres d’or..sapré cheuloux, mais c’est bien, je te sens large dans tes cibles marketting, tout le monde doit se sentir prospect, jean marron compris, il faut que ça soit les autres qui se sentent responsabe s’il y a casse..clopine doit pas faire la trompe la main dans toutes les culottes..et jicé doit rester aimabe avec mélanchon s’il te hante, même sous pseudo..t’entends jicé ?
Emerson Lake & Palmer c’est leurs vrais noms mais ils ne les ont pas mis dans le bon ordre, le groupe aurait dû s’appeler Lake, Palmer et Emerson.
ça change : de LPE qui veut rien dire on passe à H-ELP !!!
perso je connais le vrai nom de Puck Assouline.
« Stone tu t’appelles stone et sur cette stone je bâtirai mon église » c’est tout sauf sérieux.
« Et pour mieux faire comprendre quelle a été son attitude face à ce corpus, l’auteur renvoie au dessin dans le tapis, si visible sous nos yeux qu’il en devient indéchiffrable. Souvenez-vous, The Figure in the carpet de Henry James, en français Le Motif dans le tapis, si bien nommé… »
dans ce triste monde il n’y a décidément que les tapis qui portent leur vrai nom.
Je suis heureux que Daaphnée soit revenue parce que je m’ennuie avec Bérénice. C’est une prétentieuse. Je le croyais plus simple.
Daaphnée ne fait pas dans les complications autant que je me souvienne, ce n’est pas une tortilloneuse.
n’empêche qu’à force de tout dévoilé on va finir par tout savoir.
c’était le sujet de la nouvelle de James : le jour où plus rien ne nous échappera, alors ce jour là les hommes regretteront vraiment d’avoir fait tout ce qu’ils ont fait.
ils se diront « si c’était à refaire nous ferions autrement » mais ce sera trop tard.
l’inutilité de la connaissance est une connaissance qui arrive toujours trop tard.
D. quel plaisir tirez-vous de votre goujaterie ?
Chez les scouts, Tapir Émotif n’était qu’une carpette qui jouait les figurations.
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