de Pierre Assouline

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Le Nobel à Rushdie ? Un cadeau empoisonné

Le Nobel à Rushdie ? Un cadeau empoisonné

L’Académie suédoise va-t-elle couronner Salman Rushdie du prix Nobel de littérature 2022 jeudi prochain ? Une manière d’omerta baltique a toujours régné dans ce petit monde feutré. Et comme les académiciens sont naturellement coincés, on n’en saura rien jusqu’à la dernière seconde. Sauf que la question n’est plus tant de deviner quel écrivain y aura droit mais si Salman Rushdie l’aura ou pas. Car une campagne d’opinion a bel et bien été lancée en sa faveur.

Bernard-Henri Lévy, essayiste et reporter à Paris-Match, en est à l’origine. Depuis l’attaque au couteau dont l’écrivain britannique a été victime cet été aux Etats-Unis, il se dépense sans compter pour faire consacrer son ami. « Je n’imagine pas un autre écrivain avoir l’outrecuidance aujourd’hui de le mériter plus que lui » a-t-il écrit dans une tribune du Journal du dimanche reprise sur son siteLa Règle du jeu, discréditant ainsi par anticipation tout autre nobélisé. Fin août, David Remnick, rédacteur en chef du New Yorker, y publiait un éditorial qui emboitait le pas à BHL en proclamant urbi et orbi que le temps était venu pour le comité Nobel de distinguer Rushdie. Or nul n’est candidat à cette récompense qui demeure depuis un siècle, malgré un palmarès écorné par quelques erreurs et oublis, un objet de désir.

En 1989, lorsque le leader iranien avait lancé sa fatwa contre « Satan » Rushdie, l’Académie suédoise s’était abstenue d’exprimer sa solidarité en s’abritant frileusement derrière sa neutralité et son indépendance. En novembre 2008, dans un élan d’une folle audace, elle invitait Salman Rushdie et Roberto Saviano, deux écrivains réunis par une communauté de destin puisque pareillement menacés d’être abattus, à prendre la parole ensemble à Stockholm sur le thème : La liberté d’expression et la violence sans foi ni loi. Finalement, elle s’est résolue en 2016 à exprimer officiellement son soutien après… vingt-sept ans de réflexion.

Qu’est-ce qui joue contre l’hypothèse Rushdie ? Officiellement une question de procédure, les finalistes ayant été sélectionnés en mai. Pur prétexte car une légère entorse au règlement intérieur ne ferait pas trembler les murs de l’Académie. Le geste, certainement interprété comme une provocation, aurait une forte valeur symbolique. Mais ce serait couronner l’écrivain pour de mauvaises raisons. Non pour son génie littéraire mais pour son statut de cible, de victime, de martyr. Le Nobel, qui a connu plus de bas que de haut ces dernières années (scandales sexuels, dissolution, pantalonnade Bob Dylan et compagnie), hésitera à deux fois avant de se lancer dans une opération aussi clairement politique. La dernière fois, c’était en 1953 lorsque le prix fut attribué à Winston Churchill pour « sa maîtrise de la description historique et biographique » dans ses Mémoires de guerre ainsi que « pour ses discours brillants dans la défense des valeurs humaines exaltées ». Mais cela ne trompa personne. Cela déplut aux écrivains ainsi qu’au principal concerné qui aurait préféré le prix Nobel de la paix.

Si le Nobel de littérature devait couronner le condamné à mort Salman Rushdie sous la pression d’une campagne d’opinion, ce serait un faux-pas de plus dans l’histoire mouvementée de l’institution suédoise. Et une tache sur l’oeuvre sans pareil de cet écrivain qui mérite mieux et autrement. Il fallait lui donner avant ou alors plus tard. A elle plutôt qu’à lui. Mais les membres du comité Nobel détestent qu’on leur dicte leur conduite. Les pressions dont ils sont l’objet de la part d’éditeurs, de lobbies littéraires, de gouvernements, sont contre-productives ; elles les braquent car ils y voient une intolérable tentative de manipulation de leur vote. Leurs archives en témoignent, combien de fois par le passé ont-ils changé leur fusil d’épaule au dernier moment en raison de fuites ou de rumeurs destinées à les influencer !

Reste à savoir si, après avoir échappé de justesse à la mort, un écrivain de 75 ans mondialement connu a encore envie d’un prix littéraire, et de tout le cirque international que cette distinction entraine. On dira que Rushdie est un symbole de la lutte pour la liberté d’expression et contre l’obscurantisme islamiste. Et que sa propre personne lui échappe. A ceci près qu’il a déjà beaucoup donné sur ce plan-là et qu’il aspire depuis des années à vivre comme un homme normal. Pas sûr que cette pression y contribue. Le nobéliser à toute force ne fera qu’alourdir son fardeau.

(Photo Henry Leutwyler)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

633 Réponses pour Le Nobel à Rushdie ? Un cadeau empoisonné

Janssen J-J dit: à

Belle réflexion. Je pense en effet que le jury ne lui décernera pas le prix, ce serait d’ailleurs lui rendre le pire des services. La seule agitation actuelle suffit amplement à la gloire de Salman Rushdie.
Cela dit, j’aurais écrit « oeuvre pareille » plutôt que « pareil »… Mais je peux me tromper. Bien à vous.

J J-J dit: à

sans pareille, (oups)

Marie Sasseur dit: à

 » parlons en » puisque vous pariez.

https://www.calvertjournal.com/articles/show/12137/contemporary-ukrainian-poems

 »
[So I’ll talk about it]Written by Serhiy Zhadan and translated by John Hennessy and Ostap Kin

So I’ll talk about it:

about the green eye of a demon in the colorful sky.

An eye that watches from the sidelines of a child’s sleep.

The eye of a misfit whose excitement replaces fear.

Everything started with music,

with scars left by songs

heard at fall weddings with other kids my age.

The adults who made music.

Adulthood defined by this—the ability to play music.

As if some new note, responsible for happiness,

appears in the voice,

as if this knack is innate in men:

to be both hunter and singer.

Music is the caramel breath of women,

tobacco-scented hair of men who gloomily

prepare for a knife-fight with the demon

who has just crashed the wedding.

Music beyond the cemetery wall.

Flowers that grow from women’s pockets,

schoolchildren who peek into the chambers of death.

The most beaten paths lead to the cemetery and water.

You hide only the most precious things in the soil—

the weapon that ripens with wrath,

porcelain hearts of parents that will chime

like the songs of a school choir.

I’ll talk about it—

about the wind instruments of anxiety,

about the wedding ceremony as memorable

as entering Jerusalem.

Set the broken psalmic rhythm of rain

beneath your heart.

Men that dance the way they quench

steppe-fire with their boots.

Women that hold onto their men in dance

like they don’t want to let them go to war.

Eastern Ukraine, the end of the second millennium.

The world is brimming with music and fire.

In the darkness flying fish and singing animals give voice.

In the meantime, almost everyone who got married then has died.

In the meantime, the parents of people my age have died.

In the meantime, most heroes have died.

The sky unfolds, as bitter as it is in Gogol’s novellas.

Echoing, the singing of people who gather the harvest.

Echoing, the music of those who cart stones from the field.

Echoing, it doesn’t stop.

Serhyi Zhadan is one of Ukraine’s best known poets and novelists, who gathers crowds of thousands of people at his book launches and events. »

Jacques dit: à

Un Nobel pour Rushdie pour faire la nique aux iraniens, pourquoi pas.

renato dit: à

Le rappeur russe Walkie* se suicide pour ne pas partir à la guerre, ses derniers mots : « J’ai deux mains, deux jambes, l’index pour appuyer sur la gâchette de la mitrailleuse mais je n’ai pas le droit de le faire. Je ne suis pas prêt à prendre les armes et à tuer mes proches. Ma décision est de mourir. J’ai choisi de rester à jamais dans l’histoire, comme un homme qui n’a pas supporté ce qui se passait et a protesté jusqu’au bout ».

* Ivan Petunin

Phil dit: à

BHL, reporter à Paris Match…très bon, dear passou. Tintin.
Il fait toujours grand froid quand les Nobel sont descernés. En 37 ou 38, Martin du Gard a dérapé sur la glace devant le palais par moins quinze, juste après avoir reçu son prix. Toute la vaisselle était en or, le dîner magnifique, son épouse prit le thé avec le roi, la petite cuillère était aussi en or. Tout ça est bien fini, la social-démocratie est passée par là.

Jean Langoncet dit: à

(Puisqu’il a été question d’elle dernièrement et pour soulager Rushdie : « Il ne peut pas y avoir de libération des femmes et d’égalité des sexes quand le modèle dont on s’inspire est la Bible ou le Coran. »
Louise El Yafi : « Pourquoi Élisabeth Badinter est bien plus moderne que les néoféministes qui la conspuent »)

Jazzi dit: à

« Je n’imagine pas un autre écrivain avoir l’outrecuidance aujourd’hui de le mériter plus que lui »

Le Nobel à Houellebecq ce serait drôle, de quoi flanquer la jaunisse à son copain épistolaire (par mail) BHL !

closer dit: à

Phil, BHL est tout de même « essayiste », en plus de reporter à Paris Match…

renato dit: à

Il serait opportun que le comité Nobel pour la littérature reste dans l’inanité qui le déshonore.

Jazzi dit: à

« Le nobéliser à toute force ne fera qu’alourdir son fardeau. »

Seul Salman Rushdie peut dire s’il le désire ou pas et de toute façon, il peut toujours le refuser.

Jazzi dit: à

Phrase bancale, BHL aurait dû écrire : « Je n’imagine pas un autre écrivain avoir l’outrecuidance aujourd’hui de PENSER le mériter plus que lui »
Copie à revoir !

Jean Langoncet dit: à

@renato dit: à
Il serait opportun que le comité Nobel pour la littérature reste dans l’inanité qui le déshonore.

Jazzi dit: à
« Le nobéliser à toute force ne fera qu’alourdir son fardeau. »

Seul Salman Rushdie peut dire s’il le désire ou pas et de toute façon, il peut toujours le refuser.

Bonne soirée les vieux bêtas

Jean Langoncet dit: à

Salman Rushdie: ‘I intend to spend the day playing Mr Tambourine Man’
« We live in a time of great lyricist-songwriters – Leonard Cohen, Paul Simon, Joni Mitchell, Tom Waits – but Dylan towers over everyone. His words have been an inspiration to me ever since I first heard a Dylan album at school, and I am delighted by his Nobel win. The frontiers of literature keep widening, and it’s exciting that the Nobel prize recognises that. I intend to spend the day playing Mr Tambourine Man, Love Minus Zero/No Limit, Like a Rolling Stone, Idiot Wind, Jokerman, Tangled Up In Blue and A Hard Rain’s a-Gonna Fall. » The Guardian

Une pantalonnade de plus (l’entarteur de BHL se fait trop rare ces temps-ci)
https://www.youtube.com/watch?v=TLV4_xaYynY

Bloom dit: à

Nobel à Rushdie, bien sûr, cette année ou dans un avenir proche (si l’on échappe au suicide par l’atome). Pour le génie sorti de la lampe de la littérature. Contre un des Zavatars de la kho(mé)nerie humaine.

rose dit: à

Chez Hyper allergic ou bien des pbs de traduction, ou bien Joyce a une sœur cachée
« Née en 1882, Joyce, grande lectrice et polyglotte, est attirée par les contes mélancoliques issus de la tradition orale, et par […] ».

rose dit: à

Vu Babi Yar contexte de Sergio Loznitsa.
Le chroniquerai demain.
Bonne soirée.

rose dit: à

Du pareil au même.

rose dit: à

À nulle autre pareille.

rose dit: à

Dans le plus simple appareil.

Bloom dit: à

Le Nobel, pour l’humour aussi.

La scène se déroule dans un petit amphi de la Fondation des Droits de l’homme, dans l’Arche de la Défense, en mars 1993, à l’occasion de la visite éclair de Rushdie à Paris (désapprouvée par R. Dumas, obtenue au forceps par J.Lang).

(C’est Lanzmann qui parle)
« Puis, se tournant vers Rushdie :  » Je répète la question, que ferions-nous s’ils vous tuaient ?  » Et Salman Rushdie, très doux, très souriant, répond, à Paris, un jour assez beau de pré-printemps :  » Ce que vous feriez s’ils me tuaient ? Excusez-moi, mais ce ne serait plus vraiment mon problème…  »
Le Monde, 20 mars 1993

Personnalités mentionnées dans l’article: C. Bourgois, BHL, C.Lanzmann, M.Rebérioux, E.Wiesel, P.Sollers, J. Semprun, , M.Halter, I. Kadaré, A.Finkielkraut, P. Chéreau, J D’Ormesson, F. Giroud, D. Sallenave, M.Deguy, A. Carignon, J.Toubon, S.Veil…

renato dit: à

« Née en 1882, Joyce, grande lectrice et polyglotte, est attirée par les contes mélancoliques issus de la tradition orale, et par […] ».

« Born in 1882, Joyce, an avid reader and polyglot, was drawn to melancholic tales derived from the oral tradition, and to modern writers who trafficked in symphonic realism, like Henrik Ibsen and Leo Tolstoy. »

Le traducteur a évidemment pris Joyce pour le prénom f., il est vrai que c’est f. et m., mais on ne peut pas trop demander à un algoritme…

The Seductive Music of James Joyce’s Ulysses :

https://hyperallergic.com/764643/the-seductive-music-of-james-joyces-ulysses/

Bloom dit: à

P 375 & 376 de Joseph Anton, M. Rocard, B.Kouchner & Sarko, étaient aussi présents.
Rushdie passe la nuit à l’ambassade du RU, territoire britannique…Pris en charge de bout en bout par le RAID…Plus tard, la Suisse refuse de l’inviter…
No fatwa sex in Bern.

Marie Sasseur dit: à

Le comité Nobel, s’il décide de décerner un prix à Rushdie, le fera pour un tout autre motif que la littérature.
BHL aurait dû le proposer pour un nobel de la paix…non je déconne.

Marie Sasseur dit: à

Un prix nobel du porno ?
Non, ça le fait pas non plus.
Il faudrait inventer un prix nobel, exprès pour Rushdie, en fait.

renato dit: à

Bloom, dans le fil précèdent vous parliez de la traduction d’Anna Livia Plurabelle par Beckett, Perron, Goll, Jolas, Léon, Monnier, Soupault ?

Jazzi dit: à

« Personnalités mentionnées dans l’article: C. Bourgois, BHL, C.Lanzmann, M.Rebérioux, E.Wiesel, P.Sollers, J. Semprun, , M.Halter, I. Kadaré, A.Finkielkraut, P. Chéreau, J D’Ormesson, F. Giroud, D. Sallenave, M.Deguy, A. Carignon, J.Toubon, S.Veil… »

Une bonne moitié de ces personnalités sont mortes et Salman Rushdie est bien en vie, lui.

« (désapprouvée par R. Dumas, obtenue au forceps par J.Lang). »

Idem

D. dit: à

Je viens de boire mon 1/2 litre de lait du soir, de vache jersiaise, bien entendu.

Marie Sasseur dit: à

the prize

“The said interest shall be divided into five equal parts, which shall be apportioned as follows: /- – -/ one part to the person who shall have produced in the field of literature the most outstanding work in an ideal direction …” (Excerpt from the will of Alfred Nobel)

Il y a des idéaux, et puis des idéologies…

Bonne nuit.

Jazzi dit: à

N’oublie pas de faire pipi avant de te coucher, D. !

renato dit: à

Si on se tient à la première déclaration de Meloni relative à l’énergie, son souverainisme semble engagé sur une voie de garage…

renato dit: à

Lorsqu’un facho-communiste parle de « librement choisi » peut-on rappeler l’invétérée habitude au mensonge des communistes ?

D. dit: à

Mais absolument. Je vais faire pupu.

Pablo75 dit: à

La solution est simple: Salman Rushdie prix Nobel de la Paix et BHL prix Nobel de Littérature.

et alii dit: à

on parlera de « fausse bonne idée »

Bloom dit: à

Indeed, renato. Cette traduction doit pouvoir se trouver dans une bibliothèque du type Jacques Doucet.

Baroz, je me faisais également la réflexion, une question de génération. Les publiés d’aujourd’hui ont-ils jamais lu Rushdie? Pas sûr. Quant aux « politiques », la question ne se pose même pas.

Jazzi dit: à

Enlevez une lettre à Nobel et vous obtenez

« Le Noel à Rushdie ? Un cadeau empoisonné »

rose dit: à

Enfant, a partir de dix ans Serge Loznitsa allait en bus à la piscine. Il partait de Nicki, à Kiev et allait dans le quartier de Syretz, nord ouest de Kiev. Et rentrait à pieds à travers la forêt et le ravin de Babi Yar.
Sans le savoir il marchait sur les restes de l’ancien cimetière juif.(cf. doc informatif.

Le film achevé par Sergeï en juin 2021, six mois avant le début de la guerre en Ukraine qui résiste vaillamment à l’envahisseur russe, relate un massacre perpétré par les Russes le 29 septembre 1941, assassinant 33 778 juifs sans que la population ne s’interpose.
Ce film documentaire saisissant est composé d’archives et relate le contexte de cet événement largement passé sous silence.
Lorsque l’enfant de dix ans questionnait ses parents sur ce qui s’était passé là dans ce ravin plus de trente ans auparavant, il n’obtenait pas de réponse.
D’abord mathématicien, et diplômé de l’école polytechnique de Kiev, Sergeï Loznitsa s’est orienté vers le cinéma ensuite parce que, vers 24 ans, il a considéré qu’il devait faire quelque chose de sérieux et d’utile.
Le film relate deux heures de guerre, atroce, avec des moments lumineux portés par deux femmes et des hommes qui dansent aussi. Quoique brefs, ces passages illuminent la narration totalement chronologique.

rose dit: à

Il partait de Nyvki, quartier de Kiev.

renato dit: à

Merci Bloom, lorsque vous aviez parlé d’une traduction de Beckett désormais introuvable ai cru qu’i s’agissait de quelque chose qu’était passée sous mon radar. Que non, cette traduction collective adapté par André du Bouchet je l’ai acheté en 74 chez Jullien à Genève — belle introduction par Butor.

2.10 — 9.17

rose dit: à

J’ai achevé Babi Yar. Contexte en juin 2021, 6 mois avant le début de la guerre en Ukraine. Je m’attendais depuis longtemps à une agression russe, pour moi ce n’était qu’une question de temps avant que les chars de Poutine ne foulent le sol ukrainien. Et pourtant, ce matin du 24 février 2022, lorsque je me suis réveillé avec les nouvelles des troupes russes bombardant Kiev, ma ville natale, cela a été un choc. Les événements tragiques de ces derniers mois, et de ces dernières semaines, ont montré à quel point il est facile aux êtres humains de s’enfoncer dans la violence et l’inhumanité. Il est plus que jamais nécessaire de se pencher sur notre passé, d’y réfléchir, ce que je propose avec Babi Yar. Contexte. Seule la mémoire et la recherche de la vérité peuvent nous protéger de nos erreurs passées, et nous permettre de sortir de la spirale de la violence et de bâtir un avenir de paix.
Sergeï Loznitza juin 2022

[…]
Aujourd’hui, on dit que c’est l’idéologie communiste qui est à blâmer pour ce silence, mais je pense que le problème est plus profond. La cause est à chercher dans la nature humaine en général. Parler de cette tragédie met mal à l’aise. Le souvenir en est honteux et effrayant. Dans Vie et Destin de Vassili Grossman, il y a un passage – une lettre écrite par une mère juive à son fils. Elle l’a écrite juste avant d’être emmené dans le ghetto. Grossman cite en réalité la lettre de sa propre mère, morte dans le ghetto de Berditchev. Elle écrit que, dès que les juifs ont été proscrits, ses voisins de l’appartement communautaire l’ont jetée dehors et qu’elle a retrouvé ses affaires empilées dans la cave. Ce n’était ni le Parti Communiste, ni les autorités soviétiques qui la jetaient dehors : c’était ses voisins. Ils lui dirent simplement qu’elle n’avait plus le droit de vivre avec eux. Les juifs étaient « hors-la-loi ». Plus tard, lorsqu’elle partit pour le ghetto, seul un homme l’aida à porter ses affaires et lui prêta un peu d’argent. C’était un acte de compassion isolé et inattendu. Tous ceux dont elle s’attendait à ce qu’ils l’aident et la soutiennent -ses amis, ses collègues, ses élèves- se détournèrent d’elle. Lors de son départ, alors même qu’elle était encore dans la cour de l’immeuble, elle avait entendu les voisins se disputer à propos des meubles qu’elle laissait derrière elle. Pour moi cela n’a pas grand-chose à voir avec l’idéologie, et tout à voir avec la nature humaine. Il me semble que cette dispute pour les meubles d’autrui existe toujours aujourd’hui. Et, bien sûr, il n’est guère facile de l’admettre. Même pour soi-même.

renato dit: à

qu’i > qu’iL

rose dit: à

Aujourd’hui, on dit que c’est l’idéologie communiste qui est à blâmer pour ce silence, mais je pense que le problème est plus profond. La cause est à chercher dans la nature humaine en général.

rose dit: à

En gras dans le texte.

rose dit: à

Je crois que nous devons faire connaître la vérité. La connaissance de l’histoire est la meilleure défense contre le « chronocide », l’anéantissement du temps. C’est aussi le seul moyen de s’éloigner de l’héritage soviétique et post soviétique où les pays de l’ancienne URSS se trouvent aujourd’hui enferrés.

Sergeï Loznitsa

rose dit: à

Jazzi, je l’ai vu. Sont déjà dans les calanques.

renato dit: à

Pour ce qui aiment les distinguos :

Thomas Ruff Nudes, with text by Michel Houellebecq

(Quelques images en tapant « Thomas Ruff, Michel Houellebecq » dans la recherche par images.)

renato dit: à

Quatrième samedi de novembre, comme tous les ans depuis 2008, les Ukrainiens commémoreront l’Holodomor.

(Infos en tapant « Holodomor » dans votre moteur de recherche)

renato dit: à

LE quatrième !

Janssen J-J dit: à

… à l’inverse, le philosophe des sciences anglais Paul Feyerabend, toute sa vie poursuivi par un abyssal ennui, s’est proposé de « tuer le temps », avant d’être précipité dans le néant (en 1994). Voici quel fut l’argument principal de l’anarchiste épistémologique revendiqué, dans la passionnante autobiographie qu’il laissa à la postérité :
(CC de l’incipit publicitaire de TUER LE TEMPS) « Achevé quelques semaines avant la mort de Paul Feyerabend, voici un extraordinaire autoportrait de l’un des esprits les plus originaux de ce siècle. Philosophe des sciences, Feyerabend n’était pas un constructeur de théories. C’est une attitude résolument critique et la défense radicale d’un ironique « anarchisme épistémologique » qui ont fait sa renommée. Mais sa vie privée était restée méconnue ; elle constitue pourtant une aventure emblématique de notre temps. Né à vienne en 1924 dans un milieu modeste, Feyerabend narre avec une rare honnêteté l’expérience d’une jeunesse vécue sous le nazisme qui l’amènera dans l’armée allemande sur le front russe. Il y sera grièvement blessé et en demeurera infirme et impuissant à vie. L’après-guerre lui offrira l’occasion inattendue de découvertes intellectuelles (la philosophie), de passions culturelles (l’opéra), et de rencontres multiples : de Ludwig Wittgenstein et Bertolt Brecht à -plus tard- Karl Popper qui deviendra son maître, et, très vite, la cible favorite de ses attaques les plus vives. Critique sans égard pour la notoriété de ses adversaires, Feyerabend n’oublie pas d’être autocritique. Ses doutes et ses hésitations ne sont pas l’aspect le moins intéressant da sa trajectoire intellectuelle. Mais le plus étonnant sans doute, pour un esprit aussi actif, est le permanent sentiment d’ennui avec lequel Feyerabend affronte le temps, qu’il passe à tuer, nous dit-il en cet exceptionnel témoignage. Histoire d’une vie aussi riche en idées qu’en amours, et de rencontres avec le siècle (de l’Allemagne nazie à l’Europe moderne, en passant par la Californie des années 60), voici l’autobiographie d’un homme libre).
Bàv,

Damien dit: à

Je pense tout de même que le Nobel à Rushdie lui ferait plaisir. Ce serait une manière de le soutenir, dans la catastrophe qui lui est tombée dessus. Il n’est pas réapparu, d’ailleurs, depuis son attentat. Il a été grièvement blessé. Il a besoin des suffrages du monde entier, comme Soljenitsyne, paria dans son pays, et combien d’autres que Soljenitsyne… Le Nobel, parfois, ça sert un peu à ça, malgré les bourdes (le Nobel de la paix à Kissinger, alors que les Américains bombardaient le Vietnam et faisaient des morts innocents !!!). Car, Rushdie, on n’en parle plus guère, en fait. On en a beaucoup parlé quand il s’est fait planter, et puis c’est retombé : les libraires ne vendent plus rien de lui. Ses romans sont trop gros, trop confus, illisibles. Il est trop postmoderne. C’est là le hic : les Nobel donnreont-ils leur foutu Prix (pas vu, pas Prix !) à un auteur postmoderne, qu’on doit lire avec de l’aspirine ou de Tranxène ? Je pose la question. A mon avis, Passou va être content : le Prix ira à quelqu’un d’autre. Une fois de plus, et la honte ne les noiera pas !

Marie Sasseur dit: à

Moi j’aime faire des distinctions mais nettement pas ces pseudos syllogismes illustrés de crétin, du milaniais.

Il « communique » une illustration d’un ukrainien qui fait le jeûne 8/16 ? Comme il en fait très souvent la réclame,

Autre chose, s’il y a un qui a ausculté la société du spectacle pornographique, avec tous ses « art’libis » et sa violence, c’est bien Houellebecq, autre nobelisable sérieux et méritant.
Que le milaniais veuille dire que la représentation de nus ne relève pas du porno, il prétend donner une leçon de « connerie moralisatrice » à qui ? à ses  » followers  » tres voyeurs ?

Bon dimanche , moi je vais voir la mer d’Homere.

Jacques dit: à

Si les ayatollah de Stockholm ne donnent pas le prix à Rushdie, les académiciens de Téhéran seraient terriblement froissés !
Une fatwa Nobel pour Salman, allons…

et alii dit: à

S.R. se gratte la tête pour savoir ce qu’il pourrait bien dire dans son discours de remerciement

Janssen J-J dit: à

@ jjj – au temps pour luij…, feyerabend était de nationalité autrichienne, mais peut-être qu’on s’en fiche un brin.
@ « Ses romans sont trop gros, trop confus, illisibles »… Raison de plus pour ne pas le lui attribuer. L’univers entier devrait pouvoir lire un nobelisable sans difficulté, comme c’est le cas pour le japonais Haruki Murakami. Bàv,

Janssen J-J dit: à

c’est un geste typique chez les intimidés…

Janssen J-J dit: à

et quand Téhéran est froissé, toute la Suède s’enrhume !

renato dit: à

Il y en a qu’ils ont de la sciure à la place du cerveau, par exemple Bergoglio à propos de l’Ukraine : « il n’y a pas de bon et de méchants » — oublie-t-il que les agresseurs ce sont les Russes ?

Patrice Charoulet dit: à

LE DROIT DE MENTIR

Un excellent ami me signale par mail un livre de poche « Sur le droit de mentir » où s’affrontent Kant et Benjamin Constant. La thèse de Kant est bien connue de tous les profs de philo : Il ne faut jamais mentir ; le mensonge est toujours moralement condamnable. J’ignorais , pour ma part, les textes de l’écrivain Benjamin Constant, examinant ceux du philosophe allemand et émettant des objections à la thèse kantienne.
Bien que le livre ne soit pas cher (5 euros seulement) et que ces deux auteurs soient toujours intéressants à lire, je ne vais pas l’acheter.
Pour deux raisons. La première est que j’ai, chez moi, une foule de livres que je dois lire. La seconde est que je donne tort à Kant.

Un seul exemple. Vous viviez en France en 1944. Et vous cachiez dans votre grande maison une famille juive. La police de Vichy arrive et vous demande si vous ne cacheriez pas chez vous par hasard une famille juive. Si la thèse kantiennne vous avait convaincu, vous auriez dû répondre , pour être parfaitement moral selon Kant : « Je ne vais pas vous mentir, il ne faut jamais mentir , oui, nous cachons une famille juive. » Or, vous auriez dû absolument mentir.
CQFD

rose dit: à

L’exemple choisi est très mauvais.
Mentir est laid.
Je donne raison à Kant.
Non je ne cache pas une famille juive.
In petto, ce sont mes frères.

rose dit: à

Mentir est laid.
En soi, ceci est mineur.
Ce qui est majeur c’est que mentir ne sert à rien.
Certes, les délais sont trop longs et les prescriptions trop courtes.
Toutefois, mentir amène toujours à un dévoilement.
Dans Babi Yar, deux femmes échappent à la mort : une par chance, elle a fait un malaise vagal lorsque son fils a été tué sous ses yeux. L’autre par décision active (décision active, hey !). Elle a sauté dans la fosse avant que d’être atteinte par les balles. Il aurait fallu qu’elle se badigeonne de sang avant que les soldats ne viennent vérifier. Elle s’en est tirée quand même.
Lors du procès institué plus tard, elle a témoigné.

Mentir est un acte éminemment inutile.

et alii dit: à

vous pouvez commencer par la toile:
Violence et mensonge
Histoire du mensonge. Prolégomènes de Jacques Derrida,
Galilée, 104 p.
Les yeux de la langue. L’abîme et le volcan de Jacques Derrida,
Galilée, 87 p.Violence et mensonge
Histoire du mensonge. Prolégomènes de Jacques Derrida,
Galilée, 104 p.
Les yeux de la langue. L’abîme et le volcan de Jacques Derrida,
Galilée, 87 p.Violence et mensonge
Histoire du mensonge. Prolégomènes de Jacques Derrida,
Galilée, 104 p.
Les yeux de la langue. L’abîme et le volcan de Jacques Derrida,
Galilée, 87 p.
https://www.erudit.org/fr/revues/spirale/2012-n242-spirale0365/67995ac.pdf

Janssen J-J dit: à

@ oublie-t-il que les agresseurs ce sont les Russes ? Non, et il n’a pas de sciure au cerveau, car il est beaucoup plus malin que les italiens moyens. Chacun sait d’ailleurs à quel point le mensonge constitue une nécessité de survie et que tous nos juifs cachés ne sont pas nos frères. Il y a du mentir vrai, du mensonge qui dit toujours la vérité, les mensonges de Kant à lui-même, et ils furent nombreux, la vérité du complotisme à prendre au premier degré avec Benjamin l’inConsistant… et tous ces faux ébats moraux qui encombrent cette chaîne abruptale, on ne sait pas trop pkoi au juste. Dimanche peut-être . jour d’un Saigneur qui n’a jamais existé que dans la tête des Non Menteux.
(Bàv, les drozophiles verdâtres !…)

renato dit: à

Comme tous les anti-atlantistes il oublie que les agresseurs ce sont les Russes, ce qui plait beaucoup aux antiaméricains européens lambda, mais peu importe.

Marie Sasseur dit: à

La meloni va tous les niquer , les lombards.
Elle est fan de la Tolkien et de la fraternité l’anneau; reste à savoir comment elle va caster les deux autres fascistes dans son film.

renato dit: à

Calenda* pose une question non dénuée d’intérêt : « 70 % des Italiens ont voté pour des partis qui soit n’ont jamais soutenu Draghi, soit se méfient de lui. 63% approuvent les actions de Draghi. Comment ces deux chiffres s’accordent-ils ? »

* https://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Calenda

Jazzi dit: à

Deux premiers films français que le léZard a bien aimé, sur la fin de vie et la naissance, et pourtant…

renato dit: à

Le mensonge peut avoir diverses fonctions, par exemple.

Un homme fait défection de l’armée mussolinienne et arrive à Londres où il est enrôlé comme traducteur pour accompagner des alliés qui doivent armer et organiser des groupes de résistent Italiens. Il est parachuté avec ses compagnon dans les Préalpes italienne (pas loin de la Repubblica dell’Ossola) où un ingénieur à la retraite doit les cacher dans la montagne. Toutefois, le jours du parachutage un délateur informe les Allemands qui se rendent ipso facto chez l’ingénieur, lequel a entre temps a caché les parachutés dans une niche dans un mur de soutiens derrière un tas de fagots. Les Allemands se disent certains de la présence de l’ennemi chez l’ingénieur : quelqu’un les a informés ! ; l’ingénieur il répond qu’ils sont mal informés, que chez lui il n’y a que sa fille et sa femme ; sur quoi les Allemands menacent de mettre le feu aux fagots (qui se serait immédiatement propagé à la maison) ; « faites seulement », réponds l’ingénieur et il va s’assoir sous la pergola. C’est un mensonge bien construit et les Allemands, dupés, admettent avoir été mal informés et ils partent. C’est par ce mensonge que l’ingénieur a sauvé la vie du futur mari de sa fille.

Et n’oublions pas la réponse de El Greco à l’inquisiteur qui l’accusait de cacher des choses innommables sous les ailes des anges…

Cela dit, sur la construction des personnages : Selon un papier paru dans le Liverpool Classical Monthly [10, 1985 : A.D. Fitton Brown, The unreality of Ovid’s Tomitan exile], pendant presque 20 siècles Ovide nous aurait floués en nous laissant croire avoir vécu 8 horribles années d’exile sur les rives de la Mer Noire tout en restant chez soi à Rome (Eliot aussi pleura près de l’eau : « By the waters of Leman I sat down and wept… »). Ovide parle de froid et de glace, bref, il décrit une Roumanie qui serait située dans l’océan Glacial Arctique, mais les températures ne cadrent point, certains critiques, tout à fait crédibles, ont fait de la météo comparée et — surprise ! — à l’époque il n’y avait pas de différence entre les conditions climatiques de la Roumanie et celles du centre de l’Italie [encore Fitton Brown] — et que dire du vin qui se transforme en glace dans l’écuelle ? —. Nous pouvons nous demander pourquoi recueillir des drôles de noms de poissons si ce n’est pour badiner en ébauchant dada — en écrivant Halieutique ! Peu importe. Est-ce que le poète a bâclé le scénario de sa propre légende ? L’expression carmen et error ne renverrait à rien qui serait réellement advenu ? C’est insignifiant ! D’ailleurs, Auguste n’étant pas homme à jouer « l’Empereur Élégant sur les terrasses vêtu d’une trabea transparente », ce qui sous-entend qu’il n’était pas bête du tout, et en conséquence que Corinne lui ait semblé un prétexte insuffisant pour se mettre en colère, il parait plus raisonnable d’arrêter notre regard sur l’opinion du Dr Bonnejoy [Le Végétarisme et le régime rationnel, Paris 1891] qu’en se référant à l’éloge de Pythagore [Métamorphoses, livre XV], avance l’hypothèse qu’Ovide était pythagoricien et végétarien, ce qui aurait provoqué sa disgrâce, car « c’était blâmer ouvertement les usages de la cour ; ainsi, la disgrâce du prince l’atteignit. Mais comme cela arrive souvent dans ce milieu, de tout temps voué à la fausseté et à tous les vices, ce ne fut pas, sans doute, la véritable raison qu’Auguste mit en avant : et, de nos jours encore, l’obscurité règne sur les authentiques motifs de l’exil du poète de l’Art d’aimer ». Reste la question de savoir pourquoi Ovide aurait inventé non seulement une Corinne, mais un exil aussi. Pourquoi fabuler ? Mystère ! Il avait une carrière, il avait déjà écrit les Métamorphoses et « il travaillait à une œuvre dans laquelle il traitait le calendrier romain avec un sens mondain et amusé de la littérature » [Maurizio Bettini, I classici nell’età dell’indiscrezione, Einaudi, Torino 1995] : aurait-il inventé un exile seulement pour se répandre en élégiaques lamentations ? Enfin, peu importe comment chacun organise « la mise en scène de la différence originelle » : Ovide a donc inventé sa légende ; le Douanier aussi — le Mexique, la Jungle, le Désert —, les deux avec d’admirables résultats. Il y en a qui s’obstinent à organiser « la mise en scène de la différence originelle » par le biais de faits réels et ils n’arrivent à rien. « The justification of art is the internal combustion it ignites in the hearts of men and not its shallow, externalized, public manifestations. The purpose of art is not the release of a momentary ejection of adrenaline but is, rather, the gradual, lifelong construction of a state of wonder and serenity », dit Glenn Gould.

renato dit: à

Rosetta Loy est morte (La Bicyclette ; À l’insu de la nuit ; Les Routes de poussière ; Noir est l’arbre des souvenirs, bleu l’air ; etc.)

Marie Sasseur dit: à

Too bad, pour Rosetta Loy.

« Noir est l’arbre des souvenirs, bleu l’air ». Cet arbre bien noir, il est menaçant, cet arbre est un peu celui qui a poussé de l’autre côté du jardin des Finzi Contini

et alii dit: à

LE MOMENT où l’on découvre qu’on nous a menti, trompé,est le plus intéressant du mensonge, sans qu’on puisse dire que cela tient à la résurrection de « la vérité »,j’ai connu de tels moments

et alii dit: à

le mensonge encore:
on peut penser à la question » à qui profite le crime »?

et alii dit: à

« croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer »

et alii dit: à

on dit: »« Mentir comme un arracheur de dents »

et alii dit: à

et n’oublions pas le sérum de vérité;
il parait qu’adolescente, j’ai parlé sous un tel sérum à l’occasion d’une opération (appendice) et que j’ai dit « la vérité »qu’il m’était interdit de connaître ,et révélée par une fillette de mon âge qui disparut envoyée au couvent!

et alii dit: à

Dans l’album Vol 714 pour Sydney des Aventures de Tintin, Rastapopoulos fait injecter à Laszlo Carreidas, par le Docteur Krollspell, un sérum de vérité pour lui extorquer ses coordonnées bancaires, mais le milliardaire se met à raconter les petits vols de sa vie, à partir de chaque dernier mot à la fin de chaque phrase référant à ses méfaits passés, à la place. Rastapopoulos se retrouve lui-même piqué et parle de son plan criminel13.

Jazzi dit: à

Le problème ce sont les menteurs qui croient en leurs propres mensonges.
Lorsqu’il dit que les Ukrainiens sont des nazis, Poutine est probablement persuadé de dire la vérité.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Quand met-on un trait d’union après «  non » et quand n’en met-on pas ?
On doit mettre un trait d’union après « non » quand il est directement suivi par un nom. Exemples : non-assistance, non-cumul, non-intervention, non-rétroactivivté…
On ne doit pas en mettre quand le mot qui suit directement est un adjectif ou un participe passé . Exemples : non avenu, non écrit, non équivoque, non navigable….

et alii dit: à

I.Yalom:
Mensonges sur le divan

Soleil vert dit: à

Roger Zelazny – Le temps d’un souffle, je m’attarde – Le passager clandestin/dyschroniques

Où l’on cite (très succinctement) Faust, Turing et … Bernanos

Janssen J-J dit: à

@ SV, toujours savoureuses et deéroutantes vos chroniques !… Sur la dernière et l’allusion à la France c/ les robots, une petite erreur s’est glissée, je crois : Georges, plutôt que Michel Bernanos. Bàv,

Soleil vert dit: à

Merci, corrigé 3J;le père et non le fils …

Bloom dit: à

Lorsqu’il dit que les Ukrainiens sont des nazis, Poutine est probablement persuadé de dire la vérité.

Schicklgruber Junior aussi était très convaincu quand il qualifiait Juifs & Slaves d’Untermenschen, Baroz. Limites du nihilisme cognitif.
Putin serait bien avisé de méditer les notions de vérité de fait & de solipsime. Un petit tour du côté de chez Arendt lui permettrait de s’oxygèner les synapses.

Bloom dit: à

A propos de l’auteur de « La France contre les robots », l’ami Angelier interviendra sur le thème «Bernanos lanceur d’alerte, de Satan à Métropolis », à l’occasion de de la séance de rentrée académique de la Catho mardi prochain.

Marie Sasseur dit: à

« Un petit tour du côté de chez Arendt lui permettrait de s’oxygèner les synapses. »

Y’a toujours moyen de se vautrer en faisant le gros, surtout si s’aerer consiste pour Putin a faire une villégiature chez le gourou de la forêt noire , grand chamane nazi, et amant d’Arendt.

Bloom dit: à

Damien, on peut effectivement convenir que la lecture de Rushdie n’est pas toujours chose aisée (et je ne connais pas la qualité des traductions en français). C’est précisément ce qui fait son intérêt.

Ci-dessous, ce qu’en pensent deux jeunes indiennes:

– Harsimarat S.

Of course! Salman Rushdie (is hard to read because he) is an intellectual, and a wizard of the English language. His books are hard to read and take a long time to read. You have to make an effort to read ‘Midnight’s Children’, ‘Shame’ or ‘The Moor’s Last Sigh’. But they are worth reading because they change your perceptions!

‘a wizard of the English language’: un magicien du verbe…

– Preeti S.

(…) his wordplay is fantastic and the worlds he creates and populates are so unique and interesting that you want to keep on reading.

Où l’on voit que Rushdie parle à d’autres que les occidentaux, plutôt une qualité pour un potentiel prix Nobel.

bouguereau dit: à

le nobel de littératur a poutine..pour tout un tas de -bonnes- raison..quant a leffet des honneurs..le défi qu’il pose dans la fixion criminel..donné par rénateau cul nu à 4 ^pattes avec une corde au cou offrant les clefs dson coffre suisse..ça ça srait dla réal litterature..mais loxident n’est pas prét a reconnaitre linanité de ses classment..la sottise de ses ranking

bouguereau dit: à

Pablo75 dit: à
La solution est simple: Salman Rushdie prix Nobel de la Paix et BHL prix Nobel de Littérature.

voyez: à peine un effort pour lafrenchézado pour être révolutionnaire

bouguereau dit: à

« Je n’imagine pas un autre écrivain avoir l’outrecuidance aujourd’hui de le mériter plus que lui »

personne et dans tous les métaver nest plus enculé mondain que ma bosse

Marie Sasseur dit: à

Rushdie est peu lu, ça c’est incontestable,
c’est peut-être là le problème.
j’ai été bernée une fois, en allant écouter un auteur en représentation, plutôt que de lire avant, ce s’il y avait dans ses bouquins.
Peut on là parler de mensonge, en l’occurence pour ce que j’ai vécu, je dirais oui. La plupart du temps c’est tromperie sur la la marchandise.

Rushdie est peu lu, et dans doute très mal. Il est dans le registre du pamphlet, et c’est pas un humour universel, même s’il prétend à la drôlerie. On rigole pas des mêmes choses avec tout le monde, air connu.

Au moment de la tentative d’assassinat contre Rushdie, il était intéressant de retourner au texte qui lui vaut ce  » wanted »

Et miracle, on a trouvé un français qui non seulement cause anglais et sait reconnaître des idiomes indiens, mais à vraiment lu les versets de Rushdie.
Pour qui ne lit pas Rushdie, et n’a pas l’intention de le faire, mon cas, je ne suis pas non plus Charlie, ni n’aime les charlots, voilà qui est très intéressant, lien déjà donné :

« J’ai lu les Versets Sataniques de Salman Rushdie [article]

Jean-Marie Gaudeul

Hommes & Migrations  Année 1989  1122  pp. 32-36 »

https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_1989_num_1122_1_1304

Marie Sasseur dit: à

correction:
-plutôt que de lire avant, ce qu’il y avait dans ses bouquins.
-Rushdie est peu lu, et sans doute très mal.
-mais( Gaudeul) a vraiment lu les versets de Rushdie.

renato dit: à

Et dans un coin bouguereau attend la décision du comité Nobel en s’agitant frénétiquement sur son dildo…

bouguereau dit: à

terezoune a cafouillé sa fiche se fsant passer pour sa tite fille de 13 ans pour prende son weekend en dehors de l’épade..mais pépète.. »la mémère de 93 ans qui fuit du cul essaie hencore dse sauver! »..et rose qui laisse pisser..la sécu a dit qula prochaine fois tintin hinternette

Soleil vert dit: à

Bloom dit: à
A propos de l’auteur de « La France contre les robots », l’ami Angelier interviendra sur le thème « Bernanos lanceur d’alerte, de Satan à Métropolis », à l’occasion de de la séance de rentrée académique de la Catho mardi prochain.

Oui, Angelier trait d’union entre Bernanos et « Les mauvais genres »

bouguereau dit: à

et pépère rénateau ça le fait rêver à sa fnête du troisème.. »descende c’est lpire » quil dit

bouguereau dit: à

Angelier trait d’union entre Bernanos et « Les mauvais genres »

saint crème et vazline qu’il dit huhuliçe

renato dit: à

Tiens, buggy habite au troisième…

bouguereau dit: à

Le problème ce sont les menteurs qui croient en leurs propres mensonges.
Lorsqu’il dit que les Ukrainiens sont des nazis, Poutine est probablement persuadé de dire la vérité.

t’en es encore à confonde les convictions dlauteur havec celles dses personnages baroz..on régraisse

Bloom dit: à

renato, je vous envie d’avoir cette traduction.
Si vous avez le temps, pourriez-vous me dire comment cet aréopage a traduit « Lord help you, Maria full of grease, the load is with me » (à 2, 3 pages de la fin).
Would be much appreciated! Thx

Marie Sasseur dit: à

Le vieux keuf, alcootest au rouge foncé, est  » intimidé  » par des arguments imparables.

closer dit: à

Corneille n’a pu lire Kant…Heureusement, car il n’aurait peut-être pas osé écrire « Le Menteur », délectable comédie donnée en ce moment au Poche Montparnasse.

renato dit: à

Bloom, contactez-moi via passou ou en allant sur mon site — à l’entrée « profilo » (petit carré noir avec photo en haut à droite) vous trouvez un lien pour m’écrire.

https://lesempio.blogspot.com

Jazzi dit: à

J’ai croisé le couple Tiberi du côté de l’Odéon en fin d’après-midi. Jean (88 ans) s’est tassé et pas mal arrondi et Xavière (85 ans) semble bien fatiguée.
Je suis allé leur parler et j’ai pu constater, soulagé, que l’ancien maire de Paris avait encore toute sa tête.
Je lui ai demandé son avis sur la gestion actuelle.
Petite conversation privée, où, avec distance et sans acrimonie pour Hidalgo, il s’est surtout inquiété pour l’endettement de la ville (10 milliards d’euros), se demandant comment on pourrait bien la rembourser…

Phil dit: à

sapré Baroz, en tournée avec son guide des cimetières
Aviez-vous une bonne place, dear Closer ? La diction (en deux mots) des acteurs ?

Clopine dit: à

D’après moi, tous les cadeaux sont empoisonnés. La vie, tiens. Quelle belle saloperie !

Marie Sasseur dit: à

Comme le Nobel de littérature suscite chaque année où presque des surprises et des incompréhensions, tant il y a loin parfois entre le testament, très ambitieux, d’ A. Nobel, et les interprétations qui en sont faites dans le choix, ou alors l’absence de reconnaissance internationale et un confinement dans une certaine confidentialité qui en retarde la découverte par manque de traduction.
C’est ainsi que le Nobel 2021 retournera sans doute dans le cénacle très restreint et confidentiel de ses lecteurs de longue date.
La question avait été posée, le Nobel fait il vendre ? La réponse est non.

j’avais essayé  » je lis un bouquin du Nobel  » puisqu’il est sorti du chapeau et que je ne connais pas, avec pour seule motivation : c’est marqué dessus  » prix Nobel ».
Resultat: Il faut bien dire que c’est comme à la loterie, tu as plus de chance de tomber sur un perdant.
Ils sont moins de 120, et moins de la moitié a fait oeuvre.

rose dit: à

Bloom

Figure de style

solipsisme
Apprenez à prononcer
nom masculin
PHILOSOPHIE
Théorie d’après laquelle il n’y aurait pour le sujet pensant d’autre réalité que lui-même.

Jean Langoncet dit: à

@La question avait été posée, le Nobel fait il vendre ? La réponse est non.

Pour Bob, il semblerait que ça a fait tilt ; et tant pis pour les vendeurs de soupe qui savent bien se rattraper sans le Nobel … gloup ! gloup !

closer dit: à

Le Poche Montparnasse est tout petit Phil, pas difficile d’être bien placé. La diction et le jeu de Dorante étaient parfaits. Tous les acteurs excellents. Les dames un peu moins compréhensibles parfois. Ovation à la fin.
Du vaudeville au 17ième siècle.

rose dit: à

Il faut bien dire que c’est comme à la loterie, tu as plus de chance de tomber sur un perdant.

C vrai.

closer dit: à

Vous n’avez pas l’impression, les amis, que le prix des version numériques des livres a plus ou moins rattrapé le prix des livres papier d’il y a un an ou deux et que le prix des livres papier a augmenté de 15 à 20% ?

rose dit: à

à qui profite le crime »?

Au menteur, tiens donc !

rose dit: à

le prix des livres papier a augmenté de 15 à 20%
20% ou plus. Oui.

Marie Sasseur dit: à

Si ces Nobelisés ne font pas œuvre d’idéal, ne sont perçus tels, pour leurs contemporains lecteurs, – c’est aussi l’enjeu, un auteur vivant pour des lecteurs vivants- et restent en conséquence dans un quasi anonymat littéraire, il n’y a aucune raison de leur espérer une postérité du seul fait d’un prix Nobel, si c’est tout ce qu’ils espèrent.

A l’inverse Ph Roth voulait cette postérité- là.
Je cite Ph Roth car c’est le contre-exemple le plus célèbre , il voulait cette consécration pour son œuvre. Et n’a eue que celle de millions de ses lecteurs contemporains…qui se foutent d’idéal, en somme.

Phil dit: à

Merci dear Closer, plaisir de Sévigné indeed. La bonne diction en France est devenue aussi rare que l’english english au parlement européen.
Henri du Muscat, considérable blogueur de ces lieux, s’était pris de lire recenser tous les goncourt. mort à la tâche, ça sentait fort le navet mais il savait relever le plat.

Jacques dit: à

J’aime beaucoup Caura Vaucaire, souvent j’écoute ses chansons.

D. dit: à

s’est surtout inquiété pour l’endettement de la ville (10 milliards d’euros), se demandant comment on pourrait bien la rembourser…

… surtout que je me suis barré à Chaville, notamment parce que je me refuse à payer des impôts locaux alors que je ne peux profiter de rien sauf des ennuis générés par la gestion calamiteuse de Paris. Salut les bobos ! Vous l’avez élue, vous allez casquer !

D. dit: à

Je suis en train de regarder les Galettes de Pont-Aven. Je ne saurais dure si ce film est moral ou immoral. Quel est ton avis, Jazzu ?

rose dit: à

Rivesaltes précisément.

D. dit: à

Quoi, Rivesaltes ?

rose dit: à

Henri Lhéritier

D. dit: à

Henri Lhéritier à Rivesaltes ?
C’est bien ça ?

puck dit: à

Très bel article en même temps qu’un très bel hommage au courage et à la liberté !
C’est le rôle de la littérature de dire la vérité, d’être vrai et authentique, même si la vérité représente toujours un risque pour celui qui la dit, mais n’est-ce pas le fardeau de l’artiste, car l’artiste risque sa vie, car on risque toujours sa vie à dire le beau et donc le vrai, mais c’est le prix à payer, en retour de ce fardeau et de ce prix à payer l’art donne en retour la beauté d’une lumière éternelle qui va guider les pas des hommes afin de les soustraire aux chaines de l’obscurantisme pour les mener vers le chemin de la vérité, alors quand ces hommes auront franchi ce pas d’où jaillira devant leurs yeux ébahis les refets éblouissants de cette vérité ils devront s’agenouiller et baiser les pied de l’artiste qui leur a donner le courage de briser leurs chaines.

enfin bon tout ça pour dire qu’effectivement BHL mérite amplement le Nobel !

D. dit: à

Ta gueule, keupu !

D. dit: à

Oh puis non.
Je retire.

rose dit: à

D. dit: à
Henri Lhéritier à Rivesaltes ?
C’est bien ça ?

Oui, son lieu de repos éternel au milieu des vignes.

rose dit: à

Interdit
Vous n’êtes pas autorisé à accéder à ce document.
Serveur Web sur henricartierbresson.org

HCB interdit erreur 403

Le cynisme n’est pas la solution.

rose dit: à

Et ‘es vases flammés qui encadrent l’arcature et dominent la toiture ?
Les armoiries de la famille Picot de Dampierre sont : « D’or au chevron d’azur accompagné de trois falots de sable, allumés de gueules, au chef de même. » avec deux « sauvages » nus, armés de massues pour support, et surmonté d’une couronne de comte et d’un cimier avec la salamandre donnée par le roi de France François …

et alii dit: à

il est à mes pieds:
ps://cdn.shopify.com/s/files/1/0288/7119/6716/products/MD-WS-02_MULTI_1_690c20cb-fdcb-4262-936d-2214fe9f1121_large.jpg?v=1646410127

renato dit: à

Louise Glück October (section I)
Is it winter again, is it cold again,
didn’t Frank just slip on the ice,
didn’t he heal, weren’t the spring seeds planted

didn’t the night end,
didn’t the melting ice
flood the narrow gutters

wasn’t my body
rescued, wasn’t it safe

didn’t the scar form, invisible
above the injury

terror and cold,
didn’t they just end, wasn’t the back garden
harrowed and planted—

I remember how the earth felt, red and dense,
in stiff rows, weren’t the seeds planted,
didn’t vines climb the south wall

I can’t hear your voice
for the wind’s cries, whistling over the bare ground

I no longer care
what sound it makes

when was I silenced, when did it first seem
pointless to describe that sound

what it sounds like can’t change what it is—

didn’t the night end, wasn’t the earth
safe when it was planted

didn’t we plant the seeds,
weren’t we necessary to the earth,

the vines, were they harvested?

3.10 — 7.02

Jazzi dit: à

Hier, avec Hector, avant notre rencontre, plus tard, du couple Tiberi devant les grilles du Luxembourg, nous avions voulu nous promener dans le jardin des Plantes.
Un gardien nous a empêché d’entrer en nous disant que l’espace était privatisé.
Privatisé par qui, ai-je demandé ?
Balanciaga, pour un défilé.
La peste soit de la fashion week, qui met l’espace parisien au service des privilégiés et au mépris du public !

Phil dit: à

Yes dear Baroz, indignez-vous, la cour carrée du Louvre subit le même sort, étouffée dans les échafaudages pour un défilé de greluches anorexiques.
Le poublic, sauf votre ami cultivateur, n’y voit que du feu, qui ne fait pas la différence entre Henri II et III.

Janssen J-J dit: à

@ aux greluches anorexiques,
moij, faisais partie des invités de bellanciaga, et nous étions heureux entre gens de bonnes compagnies qui n’avions pas besoin, derrière les grilles, d’être matés par les parasites de la rdl, de paris, chaville, rivesaltes et autres tibéries, au jardin des Plaintes. Pour une fois que nous pouvions rester entre nous, en dehors de la populace.

@ « ils devront s’agenouiller et baiser les pied (sic) de l’artiste qui leur a donner (sic) le courage de briser leurs chaines ».
Voilà ce qu’aurait dit Jair aux sortirs de sa première déception démocratique (traduction approximative). Mais il va prendre sa revanche.

@ (RFI) On a déposé l’ancien président à Ouagadougou. Sandrine Rousseau ne s’est hélas pas prononcée sur cette épineuse question, ni non plus sur le sort de la conjointe de l’ex président déposé. Son rythme ralentit, elle a dit qu’il n’y avait pas de vérité sans garantie de qualité.

@ Un vieux keuf a dormi 7.56′ dans la nuit du dimanche au lundi. Un déclic lui est revenu durant son sommeil. Et si la détective Holly était l’Outsider ? (S. K) – Il aura la solution avant la fin de la journée. Ei si son intuition s’est avérée juste, il se dira que ses facultés mentales ne sont pas encore trop atteintes. Si elle est fausse, il se dira que son unique neurone aura trop surchauffé, mais ce sera quand même un signe de bonne santé cognitive. Il faut toujours garder son espoir. Non, la vie n’est pas « une belle saloperie », tiens !
Bàv (lundi 3.10.22_9.28)

rose dit: à

Balenciaga.

Ces pauvres gens y sont allés ce jour, et vous tous les jours jazzi. Le bonheur est au Jardin des Plantes avec son ginko biloba.

rose dit: à

Pas la différence, non entre Henri II et III.

rose dit: à

Jair non. Les arbres vont se liguer. 50 ooo personnes qu’il va payer ne suffiront pas à ces modifs qui diront plus jamais ça mon Amazonie.

rose dit: à

à ces milliers !(d’arbres)

rose dit: à

Personne ne parle des 100 000 euros qui accompagnent le Nobel.
De quoi se construire une tiny house dans un coin tranquille et y couler des jours heureux. Loin des fous de dieu.

rose dit: à

La vie.
Ma mère dit
« La vie nous apprend à vivre ».

rose dit: à

Dormir 7.59′ non stop de l’ordre du miracle.

Marie Sasseur dit: à

October, the 3rd

renato dit: à

« Personne ne parle des 100 000 euros qui accompagnent le Nobel. »

Le lauréat du prix Nobel reçoit une médaille d’or et il reçoit un chèque d’un montant de 800.000 euros — chiffre qui varie au fil des ans.

Le lauréat peut vendre sa médaille. Il y a quelques années de là, deux lauréats ont vendu aux enchères leurs médailles et obtenu respectivement 765 002 mille dollars et 4,7 millions de dollars.

Patrice Charoulet dit: à

Mystère !

J’ai beau faire des efforts d’imagination, je ne parviens pas à comprendre comment un seul de mes compatriotes peut trouver à louer Poutine, Trump ou Bolsonaro.

closer dit: à

La Suède s’attribue le Nobel de médecine pour une découverte sans rapport direct apparent avec l’art de soigner les gens…

Phil dit: à

Pas la différence, non entre Henri II et III.

la partie la plus ancienne qui fait apparaître l’évolution des styles se trouve à l’angle droit en venant de la pyramide. Evidemment inobservable par défilés de greluches modeuses. Pour goûter la cour carrée de Henri III, il faut la traverser seul de nuit en bottes qui martèlent.
« A mi ! »
Mr Dylan a t il finalement encaissé son chèque noble ?

Jazzi dit: à

Onze ans après « Minuit à Paris », Woody Allen est de retour dans la capitale française pour la préparation de son 50e film.
Son nouveau long-métrage sera entièrement tourné en français dès le mois prochain avec, au casting, deux comédiens français : Valérie Lemercier et Niels Schneider.

Bloom dit: à

Balanciaga (Baroz)

Balance ton porc, version fashion.
Balance ta Baba Yaga, Putin!
La mode, plus très tendance depuis qu’on sait comment elle pollue +++++
Le couple Tibéri, sont au moins 4, chacun flanqué d’un promeneur fantôme.

rose dit: à

Allo Maman bobo
Allo maman comment tu m’as fait chui Pääbo.

À l’époque, on ne faisait pas fortune. Depuis allô koi et les Kardashianfamily, on la fait.

Jazzi dit: à

Bloom, par comparaison, Tiberi (nom d’origine italo-corse, sans accent) restera comme un bon maire de Paris, quand le temps aura fait son oeuvre de décantation.
C’était émouvant de voir ce vieux couple trottinant sur le trottoir, au point que ne les connaissant pas personnellement, je n’ai pas hésité à aller les saluer.
Ce qui est à craindre, c’est que la capitale soit mise sous tutelle préfectorale, comme avant les années 1970.
La Ville de Paris est propriétaire d’un important capital (un immeuble sur sept lui appartient), trop tentant pour les politiques et leurs partis qui accèdent à sa tête : Chirac s’en est d’ailleurs servi pour ses ambitions présidentielles.
Et Anne Hidalgo n’a pas hésité à brader une partie du patrimoine public .
C’est ainsi, entre autres, qu’elle a permis à la société financière gérant Roland-Garros de s’approprier une partie des terrains pourtant sanctuarisés du jardin botanique des Serres d’Auteuil.
Evoquant la dette actuelle, j’ai rappelé à Jean Tiberi qu’il avait commencé à baisser la taxe d’habitation.
« Oui, m’a t’il répondu, nous avions considéré que Paris était une ville trop chère pour ses habitants, et nous voulions sensiblement la diminuer »…

et alii dit: à

le College de France:
« Critique et théoricienne d’art et de littérature, réalisatrice et commissaire d’exposition, Mieke Bal n’a jamais cessé de briser les codes tout au long de sa carrière d’universitaire. Cette chercheuse atypique, dont l’œuvre abondante explore des thèmes aussi divers que l’antiquité biblique et classique, la littérature contemporaine, le féminisme ou la culture des migrants et réfugiés, joue avec les frontières de l’interdisciplinarité.

Pour l’année 2022-2023, elle est invitée sur la chaire annuelle L’invention de l’Europe par les langues et les cultures, chaire créée en partenariat avec le ministère de la Culture. Elle prononcera sa leçon inaugurale, intitulée « Un rêve culturel : l’Europe au pluriel », au Collège de France le mardi 18 octobre 2022 à 18 h. L’événement est ouvert au public.

Découvrez son entretien « Je suis une femme à scandales ».

Bloom dit: à

C’était ton patron, Baroz, n’est-il pas? Jusqu’où va se loger la déférence aux « puissants »…

Pour mémoire le couple Tiberi, condamné pour fraude à l’électeur bidon, sans parler des fistons qui aimaient d’autant vivre dans des logements sociaux qu’ils percevaient des loyers en tant que proprios.

Comme on dit à Howth, ‘I wouldn’t touch them with a barge pole’.

D. dit: à

J’ai consulté les astres et la situation est la suivante, avec une probabilité de 98 % :

– la Russie va incessamment annoncer sa victoire militaire correspondant à la réintégration des 4 territoires majoritairement russophiles, assorti de l’arrêt definitif des combats à la condition que l’Ukraine fasse de même dans un délai de quelques jours. La balle étant dans le camp de Biden. Une seconde condition tacite sera la reconnaissance ultérieure par l’Occident des territoires réintégrés à la Russie ainsi la reprise progressive mais définitivement partielle et amoindrie des échanges commerciaux notamment énergétiques et miniers.
Ceci rendant le bloc américano-occidental responsable dans l’avenir de la paix ou de la guerre car en cas de refus d’arrêter les combats, la Russie aurait lancé une offensive majeure et extrêmement meurtrière.
La paix est donc là, à 98 % !
Les bourses du monde entier vont grimper en flèche, nous allons vivre une période florissante, avec 98 % de probabilité !

Phil dit: à

Belle bibliothèque de voyage, dear Renato. Fabricant de quel pays ?
Merci pour la séquence radio nostalgie, dear baroz. Radio France nous annonçait en boucle la victoire du Loula, Fernandez qui faillit mourir étranglé à Bahia en a lâché son porporino.

renato dit: à

Les autorités russes doivent révoquer référendums illicites et retirer leurs forces du territoire ukrainien sans conditions.

L’Ukraine a le droit de libérer les territoires occupés à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Que cela plaise aux souverainistes ignares et aux anti atlantistes irresponsables, car les envahisseur ce sont les Russes.

renato dit: à

C’est la bibliothèque de voyage de Napoléon, Phil.

renato dit: à

LES référendums

Phil dit: à

Indeed impayable, dear Renato

renato dit: à

C’est drôle car l’idée du droit de D. ressemble de près à celle de Poutine.

Jazzi dit: à

« C’est la bibliothèque de voyage de Napoléon, Phil. »

Belle comme une boite de Havanes, renato !

Jazzi dit: à

« la Russie va incessamment annoncer sa victoire militaire correspondant à la réintégration des 4 territoires majoritairement russophiles »

Le mage D. dont les prévisions ne se vérifient jamais, préfère désormais nous annoncer des évènements qui ont déjà eu lieu. C’est plus sûr avant qu’après !

D. dit: à

Non Jazzi. La Russie n’a pas encore annoncé sa victoire.

Jazzi dit: à

La Russie annexe, mais ses troupes reculent, comment veux-tu que je t’encule, D. ?

D. dit: à

J’imagine que vous êtes pour la paix, renato ?
Le contraire serait inquiétant. Moi je ne suis pas partisan dans ce conflit qui ne concerne pas mon pays, la France. Les déblatérations hystériques d’Ursula, qui se prend pour une dirigeante alors que sa présence à la presudence de l’UE n’a fait l’objet d’aucune érection démocratique, je m’en torche le popotin.

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