de Pierre Assouline

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Le Nobel de littérature fait-il lire ?

Le Nobel de littérature fait-il lire ?

Un grand prix littéraire n’est pas toujours un cadeau. Même s’il s’agit du plus fameux d’entre eux. Surtout pour un éditeur. L’auteur, lui, s’en tire mieux parce que le chèque de 10 millions de couronnes (soit 940 000 euros) qui accompagne la consécration échappe à l’impôt, ce qui en fait la prix littéraire le mieux doté au monde. Mais pour l’éditeur, la note est souvent plus salée : outre que le montant des droits augmente bizarrement au lendemain de l’annonce du prix, il doit ensuite accompagner la promotion pas seulement de l’ouvrage mais de l’ensemble de l’œuvre durant toute l’année : campagne de publicité, tournées de signatures, conférences etc Ce qui attend Abdulrazak Gurnah, le dernier lauréat de l’Académie suédoise distingué pour sa vision « empathique et sans compromis des effets du colonialisme et du destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents ». On saura bientôt si le fait d’être en parfaite harmonie avec l’air du temps se traduit par une curiosité durable des lecteurs et un succès de librairie. La « beauté austère » de l’œuvre de la poétesse américaine Louise Glück, lauréate 2020, n’a pas vraiment bousculé les listes des meilleures ventes.

Le plus souvent, l’écrivain élu est déjà célèbre. Son Nobel a fait lire plus encore l’œuvre de Beckett mais elle a carrément révélé celle de Isaac Bashevis Singer au-delà des microcosmes newyorkais et yiddish à travers le monde, ou celle du turc Orhan Pamuk et du hongrois Imre Kertzesz au-delà de leurs cercle de fidèles déjà acquis pour ne rien dire du saint-lucien Derek Walcott et de la polonaise Wislawa Szymborska alors ignorés hors de leur pays. Le cas de Claude Simon est un contre-exemple. Je me souviens des soupirs de Jérôme Lindon, le pdg des éditions de Minuit, lorsqu’il en parlait :

« Vous parlez d’une récompense ! Elle n’a pas fait vendre le moindre de ses livres ! ».

En fait, c’était surtout vrai en France où le frémissement des ventes consécutif au prix n’a duré qu’un instant, comme s’il avait déjà fait le plein de ses lecteurs potentiels et ne pouvait de toute façon en atteindre de nouveaux. Mais à l’étranger, il eut plus d’écho, ce qui se matérialisa par des traductions au Japon, en Chine, aux Etats-Unis ; même un pays comme l’Allemagne, qui l’avait un peu publié mais avait dû pilonner ses invendus, s’est mis à acheter à nouveau ses droits.

Le romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah (Zanzibar, 1948), dont le kiswahili est la langue maternelle, a écrit son œuvre en anglais et vit depuis l’âge de 18 ans en Grande-Bretagne. Mais il n’était pas lu par ses compatriotes. Il était même inconnu au bataillon dans un pays où la culture orale l’emporte largement sur la lecture. Retraité depuis peu, il a longtemps enseigné la littérature anglaise et post-coloniale à l’université du Kent (Canterbury). Juste avant le Nobel, son dixième roman Au-delà paru chez Bloomsbury à Londres, peinait à crever le plafond de verre malgré ses qualités reconnues par la critique et sa sélection sur les listes de plusieurs prix. Son agent ne parvenait même pas à le faire publier aux Etats-Unis.

Depuis l’annonce du Nobel, six éditeurs américains se sont disputé les droits tandis qu’une trentaine de pays se mettaient sur les rangs. Les lecteurs n’en ont pas moins été frustrés car même chez les éditeurs qui le suivaient depuis des années, la plupart de ses titres étaient épuisés ; et la crise aidant, les problèmes de logistique et d’approvisionnement en papier n’ont pas arrangé les choses. C’est peu dire qu’ils ont été pris au dépourvu d’autant que certains sites de bookmakers ignoraient jusqu’à son nom.

Et en France ? Denoël avait publié Paradis (1995) repris en poche par le Serpent à plumes, et Galaade Près de la mer (2006) suivi de Désertion (2009) à l’initiative d’Emmanuelle Colas, dont le flair africain s’est confirmé par la suite avec Les Impatientes (Goncourt des lycéens, 2020) de la camerounaise Djaïdi Amadou Amal. Denoël rééditera le 1er décembre Paradis et Près de la mer, puis fera paraître Adieu Zanzibar en 2022 et Afterlives (titre anglais) en 2023.

Le Nobel attribué à Patrick Modiano n’a pas seulement profité aux ventes de son roman qui venait alors de paraitre (Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier), il a également stimulé celles de l’ensemble de ses romans en format de poche. De toute façon, les Français n’avaient pas attendu le prix pour le lire… L’effet fut plus spectaculaire à l’étranger : aux Etats-Unis par exemple, il n’était plus traduit depuis des années… De toute façon, au-delà de la récompense et de ce qu’elle peut rapporter, le Nobel de littérature est aussi un paratonnerre. Ce que, dans un bilan, on appelle le capital immatériel. Comme disait André Gide lorsqu’on évoquait ses rapports avec les petits garçons : « Ne craignez rien, mon Nobel me protège ! ». Et cela n’a pas de prix.

(« Tanzanian writer Abdulrazak Gurnah arrives back at his home in Canterbury. AP)

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1 221 Réponses pour Le Nobel de littérature fait-il lire ?

Soleil vert dit: 28 novembre 2021 à 16h11

Diable de mémoire : je l’avais pourtant lu ce roman, qui se passe en Inde (le fleuve c’est le Gange). Par contre je me souviens qu’une des intrigues de ce livre s’inspirait de L’amant de Lady Chatterley

Bloom dit: 28 novembre 2021 à 16h22

Pour le moral, rien de tel qu’un wee Bushmills, Jibé!
Slainte! En souhaitant que le doigt du déshonneur vaille à Nosferatu une mise à l’index.

Jibé dit: 28 novembre 2021 à 17h01

Nosferatu, mais c’est tout a fait ça! Qu’un doigt le fasse taire… si seulement! Ce genre de type, ça ne connaît pas la honte.
Enfin, Bloom, que cela n’empêche pas un verre d’ambre forte au crépuscule! Slainte! (qui ne se prononce pas, évidemment, comme ça s’écrit!)

Bloom dit: 28 novembre 2021 à 18h40

Slainte! (qui ne se prononce pas, évidemment, comme ça s’écrit!)

Diable de langue, diable de peuple!
« Slauncha » est très proche du français « Santé » –
Et « tainte » (toïncha), « ‘richesse », pas loin de tontine…
Slainte is tainte (slauncha iss toïncha)!

Pour finir, en parlant de certains îliens, je songe au tamoul « illé », qui signfie « rien, que dalle »…

Marie Sasseur dit: 28 novembre 2021 à 18h56

Le jury du Nobel pas exempt de gourance énorme sur la postérité d’un écrivain.
Après avoir considéré l’immense Steibeck comme un choix par défaut, voilà un autre loupé:

« His win ( celui de Steinbeck) followed that of Yugoslavian writer Ivo Andrićin 1961, beating JRR Tolkien – ruled out because the Lord of the Rings « has not in any way measured up to storytelling of the highest quality ». »

Les casseroles du Nobel sont au moins aussi remarquables que celles du Goncourt.

Je ne sais plus qui s’enorgueillait ici de lire au moins livre de chaque Nobel.

J’ai testé avec un illustre inconnu, Gao Xingjian, dont sa montagne de l’âme semblait prometteuse, qui s’est avéré être une errance existentielle très pénible à lire. J’ai renoncé.

Marie Sasseur dit: 28 novembre 2021 à 19h11

Alfred Nobel n’est pas un inconnu en France.

« En 1870, un certain Alfred Nobel et son associé Paul Barbe installent une dynamiterie sur ce site, qui appartient à la commune de Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales. Cette localisation n’est pas fortuite. Suite à la débâcle de la guerre de 1870, Léon Gambetta, alors ministre de l’Intérieur, souhaite implanter cette usine le plus loin possible des frontières allemandes. Protégé par les Pyrénées, mais ouvert sur la Méditerranée, le site de Paulilles semble idéal. »

On peut préciser que son nom reste également attaché à une marque de fabriquant de peinture, AkzoNobel.

Janssen J-J dit: 28 novembre 2021 à 19h28

@On peut préciser que son nom reste également attaché à une marque de fabriquant de peinture, AkzoNobel.

Inutile de plagier les infos d’etalii, qui a déjà évoqué trois fois ce fabricant de peintures…
Chantal Nobel a également subi un grave accident de la route avec sacha distel. Du coup, le prix fut attribué cette année là à un autre français : Claude Simon…
Mo Yan fut une belle découverte…, qui s’est trop rapidement éteinte à mon goût, faute de demandes de traductions suffisantes en France.., « Beaux seins, belles fesses » reste pourtant une réussite, cette impressionnante saga de la Chine communiste à la Chine capitaliste à travers une épopée familiale digne de la famille Dion au Québec !…
Bàv.

Jazzi dit: 28 novembre 2021 à 19h46

« tout bois pourri fait flêche dans ton cul baroz.. »

Oh, je suis choqué… par l’accent circonflexe, le boug !

et alii dit: 28 novembre 2021 à 19h51

je n’ai pas évoqué de noms de marchands de peinture, mais j’ai lu que
« AP-HP vient de saisir le procureur de la République de Nanterre après avoir identifié un faux étudiant en médecine, a appris franceinfo de sources concordantes. Âgé de 20 ans, cet ancien brancardier des hôpitaux de Paris a été démasqué courant février par les services de l’AP-HP et l’administration de l’Université de Paris après avoir prescrit des médicaments à des patients et pénétré dans le bloc opératoire lors d’interventions chirurgicales. « 

et alii dit: 28 novembre 2021 à 19h56

et
Gynécologue accusé de viols : le professeur Emile Daraï privé de ses responsabilités de chef de service à l’hôpital Tenon
Le chef du centre endométriose de l’hôpital Tenon à Paris, Emile Daraï, accusé de viols et de maltraitances physiques et verbales par plusieurs anciennes patientes, peut malgré tout continuer à exercer. »
https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/gynecologue-parisien-accuse-de-viols-le-professeur-emile-darai-prive-de-ses-responsabilites-de-chef-de-service-a-l-hopital-tenon_4799743.html

et alii dit: 28 novembre 2021 à 19h59

« Notre but est de restaurer un climat de confiance entre les patientes et les gynécologues ou les obstétriciens », a déclaré ce jeudi 21 octobre sur franceinfo le docteur Joëlle Belaisch-Allart, présidente du Collège national des gynécologues et obstétriciens français et cheffe du service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital de Saint-Cloud, après la publication d’une charte de bonnes pratiques gynécologiques.

Le texte, qui sera affiché dans les salles d’attentes, prône la « bienveillance et le respect mutuel ». Cette initiative est lancée alors que des plaintes pour viol déposées contre le chef du centre endométriose de l’hôpital Tenon à Paris, le professeur Emile Daraï, ont relancé la méfiance à l’égard de cette profession.
https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/une-charte-de-bonnes-pratiques-gynecologiques-instauree-pour-restaurer-un-climat-de-confiance-entre-les-patientes-et-les-gynecologues_4816003.html

Marie Sasseur dit: 28 novembre 2021 à 20h04

Steinbeck, tellement immense.

Je suis allée sur Cannery row, et puis Steinbeck reste évidemment associé à toutes les causes dignes, comme celle de Ruby Bridges, dans son Travel.

No comment.

Phil dit: 28 novembre 2021 à 22h41

au moins livre de chaque Nobel

Henri L’héritier, dit Henri du Muscat, lisait et recensionnait sur son blog chaque prix Goncourt depuis sa création. Bonnes vendanges tardives.

rose dit: 29 novembre 2021 à 3h26

Choisir tjrs un gynécologue femme.
Jamais vu un spéculum lubrifié avant insertion.
Cependant, oui à la délicatesse et la pudeur.
Se pencher aussi sur les conditions des accouchements.
Ce n’est pas un travail à faire, mais un monde à faire évoluer.

rose dit: 29 novembre 2021 à 3h55

Et alii

Je n’ai pas ri.
C’est passionnant.
Tjrs aimé Watteaux et ses paysages bucoliques.
Et tjrs aussi Carpeaux.
Ce doit être la première que je vois un sculpteur faire le portrait d’un peintre avec palette et pinceaux à la main.
Ai noté Valenciennes et // avec les Illuminations.

rose dit: 29 novembre 2021 à 3h58

Clous de girofle de Zanzibar.
Ai vu le linge, certain était brodé, avec un art incommensurable, d’un monde paysan, soigneusement emballé et protégé par grand nombre de clous de girofle.
Pas de jaunissement du lin.
La protection semblait maximale.

rose dit: 29 novembre 2021 à 4h11

Soleil vert dit: à
Un internaute a trouvé l’utilisation du pronom iel dans un roman de SF : Le fleuve des dieux – Ian McDonald – 2004, sous la plume du traducteur Gilles Goulet. Le pronom s’adressait à des êtres asexués.

Absolument génial.
Je me le fais mien.

Comment faire un posait comme question.
On pourrait le sexualiser ou pas selon nécessité.

On garde iel et on accorde ou pas.
Très évolutif
Très adaptable.
Superbe concept.
L’idée vient-elle de Gilles traducteur ou de Ian auteur ? Faudra rendre à César.

rose dit: 29 novembre 2021 à 4h17

Lire le prix Nobel de littérature, le Goncourt, c’était être à la page.
Bcp de déceptions, c’est à dire que trois ans après la lecture, ta mémoire n’a rien imprimé.
Aujourd’hui, semblerait que, ce qui se passe d’intéressant se situe à la marge.
Pour ne pas dire en marge.
Ailleurs que dans les prix.

rose dit: 29 novembre 2021 à 4h19

Demain, ce qui va se passer d’intéressant sera le gestion individuelle, tout à fait personnelle de la pandémie que nous vivons.
Là va se profiler l’avenir.

JiCé..... dit: 29 novembre 2021 à 4h33

LUNDI 29 NOVEMBRE 2021, 5h24, 6°, vent soutenu

L’expert comptable de la RdL et son assistante numérique, indiquent 232 commentaires en réponse à la question qui taraude l’esprit de notre maitre en perversité : « Le Nobel de littérature fait-il lire ? »

C’est déjà beaucoup de coms pour une question sans intérêt, la réponse NON étant si évidente !

Et si on changeait de billet ? Parlons d’autre chose, en attendant la mort de la chandelle consumée !

Next ?…

Marie Sasseur dit: 29 novembre 2021 à 5h40

Il y a les perroquets, et puis il y a les maniaques, qui echolalisent.
Pour ces imbéciles j’ai eu malheur d’ecrire une phrase peu claire la faveur de la nuit, la revoilà :

Je ne sais plus qui s’enorgueillissait ici de lire au moins un livre de chaque Nobel de littérature.

iel a dû déchanter en 2016.

Passou écrit ;

« L’auteur, ( à qui est décerné le prix Nobel) lui, s’en tire mieux parce que le chèque de 10 millions de couronnes (soit 940 000 euros) qui accompagne la consécration échappe à l’impôt, ce qui en fait la prix littéraire le mieux doté au monde. »

Il s’agit d’un héritage défiscalisé.

« La fortune d’Alfred Nobel est fondée sur ses inventions. A sa mort en 1896, il détenait 355 brevets, sur la base desquels il avait créé des sociétés dans quelque 90 villes d’une vingtaine de pays. La plupart de ses capitaux provenaient de ses activités industrielles en Grande-Bretagne,en France, en Allemagne, en Suède et en Russie. »

On en apprend de belles, y compris sur le mode de sélection des candidats, qui laisse peu de place au lobbying éditorial :

http://agora.qc.ca/dossiers/alfred_bernhard_nobel

Soleil vert dit: 29 novembre 2021 à 6h54

Il faudrait attribuer un Nobel de l’incompétence aux Nobel, suite au refus de récompenser Tolstoï plusieurs fois cité de 1901 à 1906 :

« Carl Wirsen, refuse d’honorer Tolstoï, critiquant ses idées anarchistes. « Tolstoï condamne toute forme de civilisation et persiste dans sa volonté d’adopter un mode de vie primitif, loin de toute institution culturelle », s’insurge-t-il. »

Janssen J-J dit: 29 novembre 2021 à 7h58

@ Joséphine Baker, au panthéon de la littérature internationale… de toutes façons… ça rachètera bien tous les prix nobel ratés, pour une fois…
@ Aux perruches et aux maniaquines (sic — « j’ai eu malheur d’ecrire une phrase peu claire la faveur de la nuit »)… et ça continue…, no comment !
@ (Un posait la réponse) -> l’encore trop ithyphallique IEL pourrait être remplacé par ael, ol, al, ul… propose Alpheratz (citée par la Volatile)… Faudrait voir.
@ Parlons d’autre chose, … commence par t’essuyer les fesses, n° 233. C’est pas toi qui dikte. poufpouf… !
@ les gynéco femmes, seules, nettoieraient le spéculum avant intromission ?… Leur ai jamais vu faire… Toute façon, les sages-hommes, y en a déjà presque pu…
@ Je suis pour l’augmentation de la durée légale de l’IVG, gratuitement, en France. Mais le Sénat des vieilles barbes va bloquer le processus EN MARCHE ! Quand va-t-on enfin supprimer cette institution qui nous coûte une blinde à entretenir ?
@ Bon, mais veux point d’changer de sujet sur le prix nono…, jissé Non, non… les apports de SMS sont trop précieux à la science de PA..
Bàv et BJ (29.11.21@8.56)

Jazzi dit: 29 novembre 2021 à 8h08

« La plus secrète mémoire des hommes, prix Goncourt 2021 : 125.441 exemplaires vendus (donnée : Edistat) »

La question que Passou devrait se poser ne serait-elle pas plutôt : « La langue française fait-elle lire ? »
Et le Goncourt fait-il toujours vendre ?

closer dit: 29 novembre 2021 à 8h16

Rose, Elisabeth Vigée Le Brun est non seulement un grand peintre, portraitiste remarquable en particulier, mais une femme intelligente, libre et excellente observatrice de son temps comme en témoignent ses Mémoires qui se lisent avec délectation…

Janssen J-J dit: 29 novembre 2021 à 8h17

Ce matin, je suis tombé par hasard sur cette publicité… Savez-vous qu’il s’agit d’un erdélien caché parmi nous depuis très longtemps ?
———
« Piéton inlassable de Paris, Jacques Barozzi, journaliste et scénariste, est l’auteur de nombreux guides sur la capitale. Passionné de littérature et de cinéma, il a publié également vingt-quatre titres dans la collection Le goût de… aux éditions du Mercure de France qui s’est enrichi de cette série d’anthologies littéraires consacrées à des villes, des régions, des pays et à de nombreuses thématiques ».

rose dit: 29 novembre 2021 à 8h19

Janssen J-J
C’ést la fête des Lumières, où alors que l’huile devait illuminer la journée, elle dura huit jours.
En lien avec une bataille où intervenèrent les Macchabées et contre la domination héllenistique.

P.S : contre toute domination, quelle qu’elle soit !

rose dit: 29 novembre 2021 à 8h24

Marie Louise Élisabeth, je la kiffe grave.
Après la révolution française, en exil forcé, iel a fait un tour des couronnes européennes qu’elle a portraiturées.
Las, à Lascaris palais, Nice, expo. portraits, seulement deux toiles d’elle.
Son frère et

Jazzi dit: 29 novembre 2021 à 8h33

Merci à mon attaché de presse !
Aujourd’hui, JJJ, je vais aller voir « De son vivant » dont Sophie Avon nous dit dans Sud-Ouest que c’est : « Un mélo inégal d’Emmanuelle Bercot. »…

et alii dit: 29 novembre 2021 à 8h37

BONJOUR/
3 Le nom de cette gloire des lettres françaises, le premier prix Nobel de littérature, a été depuis bien oublié… Son “Vase brisé” doit encore hanter un coin de Lagarde et Michard, mais n’affole guère les listes de ventes sur Amazon.
IN
MÉLANGES TIRÉS D’UNE PETITE BIBLIOTHÈQUE (18) : LES PREMIERS SERONT LES DERNIERS … LE PRIX NOBEL OUBLIÉ

Jibé dit: 29 novembre 2021 à 8h38

« Slainte » se rapproche aussi de « salute », « santé » en italien.
Bloom, je préfère apprendre à parler correctement en irlandais (car j’y vécus, avec un horrible accent franco-anglais, des fous rires de confusion, mais chez des hôtes extrêmement sympathiques toujours prompts à m’aider) qu’à utiliser « iel », ses accords impossibles et sa nécessité improbable.
Car « il » est un neutre, aussi. Point barre.

Jibé dit: 29 novembre 2021 à 8h44

Remarquez, on s’y fait, Sean par exemple, tout le monde sait que l’on dit « shawn » en Ecosse.
En Irlande on dit plutôt « shayn » ou shan. Enfin bref, une règle: ça ne s’écrit jamais comme ça se prononce.

Quant à « iel », ça va introduire une discrimination de plus, désignant ceux qui se sentent ni homme ni femme. Je ne suis pas sûr que ça les aide, à voir la tolérance minimum qui règne. L’assignation genrée serait-elle plus supportable avec trois genres qu’avec deux? (puisque le propos des promoteurs de iel est de mettre fi aux assignations sociales et culturelles)

et alii dit: 29 novembre 2021 à 8h50

Son recueil le plus connu est sans doute « Omeros », publié en 1990 et inspiré de « l’Iliade » et de « l’Odyssée » d’Homère.

Lorsqu’il obtient le prix Nobel de littérature en 1992, il reste un auteur peu connu, même si le monde de la poésie de la littérature l’a depuis longtemps adoubé.

« Il maîtrise mieux la langue anglaise que tous les auteurs anglais vivants », avait dit de lui le poète et romancier britannique Robert Graves. Pour autant, Derek Walcott n’a jamais publié de roman en près de 70 ans de carrière.
IL S’AGIT DE
Le poète et dramaturge Derek Walcott, prix Nobel de littérature en 1992, est décédé vendredi à l’âge de 87 ans des suites d’une longue maladie à son domicile de Sainte-Lucie, dans les Caraïbes.

afp/kg

rose dit: 29 novembre 2021 à 9h05

Et Adrienne Godard d’Aucour de Plancy née Choart de Magny Saint Loup (1754-1782).

Trop triste.

closer dit: 29 novembre 2021 à 9h08

Pas seulement des couronnes, Rose. Elle s’est trouvée dans des situations délicates, voyageant avec sa fille encore enfant, et ses observations souvent pleines d’humour dépassent le cadre des palais et des châteaux…

renato dit: 29 novembre 2021 à 9h51

Plus intéressant que les machins-truc simili-Pavese de Ferrante :

La Main de Dieu — È stata la mano di Dio

pourmapar dit: 29 novembre 2021 à 9h51

LUNDI 29 NOVEMBRE 2021, 5h24, 6°, vent soutenu

Ici, ça neige ferme et nous sommes en plaine du sud-ouest! 😉

et alii dit: 29 novembre 2021 à 10h05

B A UN RIVAL/
Il faut dire que le message pouvait prêter à confusion. Dans un premier temps, sans s’en rendre compte, il avait écrit : « Mon pubis me manque ». Au bout de quelques minutes, sans doute alerté par ses nombreux fans qui ont tourné en dérision son post, il a expliqué son erreur. « Encore un coup de ce correcteur automatique. Je voulais dire : ‘Mon public me manque’ ! »Mais les internautes n’ont pas tardé à rebondir sur son message coquin.

lmd dit: 29 novembre 2021 à 10h12

Pour Zanzibar je coche ; Le Négrier de Zanzibar de Louis Garneray (Phébus). Garneray n’aurait pas fait un Nobel mais c’est un personnage rare, marin et corsaire dans l’océan indien, sans doute négrier, écrivain, peintre de marine, Pour les amateurs de récits de mer, il illustre l’océan Indien, le cœur ancien des aventures océaniques.
Le Hornblower de Forester est un ectoplasme à coté de Louis Garneray.

Patrice Charoulet dit: 29 novembre 2021 à 10h16

« Obéir en résistant, c’est tout le secret. Ce qui détruit l’obéissance est anarchie ; ce qui détruit la
résistance est tyrannie. » (Alain, Propos, 1911)

et alii dit: 29 novembre 2021 à 10h18

Dans L’envie, une passion tourmentée, André Rauch retrace l’histoire de ce péché, comme il l’avait déjà fait pour la paresse (2013) et la luxure (2016), en se fondant notamment sur un très riche corpus d’œuvres littéraires et artistiques –reproductions iconographiques à l’appui– qui lui permettent d’étudier les évolutions de sa représentation et de sa perception à travers

Condamnée très tôt par la religion chrétienne, l’envie se distingue des autres péchés en cela qu’elle n’apporte aucune jouissance à celui qui tombe sous ses rets. Pis, elle s’accompagne d’une cohorte d’autres maux aux rangs desquels se distinguent «médisance, diffamation, haine». Ainsi, elle déstabilise les sociétés et jette le plus souvent son dévolu sur «ceux qui sont en quête de dignité publique».

À cela s’ajoute le fait que l’envie se trouve redoublée par la proximité: elle s’insinue entre les proches, au sein d’une famille, d’une cour, d’un parti. Au Moyen Âge et dans le contexte religieux, émerge un bestiaire de l’envie –serpents, charognards, etc.–, complété par ses couleurs et ses démons, qui concourent ensemble à une «fabrique de la peur».
SUR SLATE

et alii dit: 29 novembre 2021 à 10h20

ANDRÉ RAUCH L’envie, une passion tourmentée
Ce livre explore une passion tourmentée : l’envie. Quelle est son histoire ?
Selon les Écritures, cette passion du Diable est dévastatrice. Elle attaque l’ordre divin, mais sème aussi le schisme et la discorde entre les hommes, mine les relations sociales, pervertit l’exercice de la justice et corrompt la quête de la vérité.
Au XIXe siècle, romanciers et poètes s’en servent pour illustrer les désirs qui animent le ressentiment et sont à la source de toutes sortes de haines, raciales ou antisémites. Aujourd’hui arbitre de la société de consommation, la jalouse envie explose sur les plates-formes d’Internet qui « hébergent » le cyber-harcèlement, semant la terreur chez les adolescents et l’indignation des pédagogues.
C’est un éclairage inédit qui est ici jeté sur une passion tourmentée.
http://www.champ-vallon.com/andre-rauch-lenvie-une-passion-tourmentee/

et alii dit: 29 novembre 2021 à 10h22

PHILIPPE MEYZIE L’unique et le véritable
Réputation, origine et marchés alimentaires (vers 1680 – vers 1830)

En France, l’histoire des appellations d’origine s’inscrit dans le temps long. Dès la fin du XVIIe siècle, la réputation des aliments associés à un lieu s’affirme pour distinguer les produits jugés les meilleurs. Bien loin d’un simple déterminisme naturel, le sens et la valorisation de cette identification territoriale durable sont un processus complexe où se mêlent savoir-faire techniques, stratégies commerciales, discours savants et goût des consommateurs. Comprendre pourquoi l’origine devient le critère d’une qualité supérieure attendue conduit à s’intéresser aux rôles décisifs des marchands, des consommateurs et des prescripteurs dans la définition de la valeur des marchandises et la mise en place d’un marché alimentaire original en France et à l’étranger entre 1680 et 1830.

et alii dit: 29 novembre 2021 à 10h32

Mais pourquoi ne mange-t-on plus les fruits avant le fromage ?

Pendant l’une des nombreuses trêves de la guerre des Flandres opposant les français aux espagnols, chaque camp proposait, alternativement, ses mets les plus extravagants qu’il partageait avec le camp adverse. C’est à ce moment que les soldats français purent découvrir l’ordonnancement de la gastronomie chez les gentilhommes castillans, qui prévoyait un hors d’œuvre, du poisson, du rôti, des fromages et terminait par les fruits.

Ils furent séduits par cette façon de manger et cela remonta jusqu’aux oreilles de la Cour du roi, qui emprunta cet ordonnancement pour sa propre gastronomie. C’est ainsi que depuis la fin du 17ème siècle, les français mangent les fruits en dernier, juste après le fromage. L’ordonnancement de la gastronomie française nous provient donc des espagnols, qui eux-mêmes s’étaient inspirés des Bataves, ancien peuple gaulois implanté à l’embouchure du Rhin.

Comme quoi, il suffit de se pencher sur la signification des expressions que l’on utilise quotidiennement pour en découvrir un peu plus sur notre pays ! Et vous, connaissez-vous l’origine d’autres expressions contenant le mot « fromage » ? N’hésitez pas à les partager avec nous !

et alii dit: 29 novembre 2021 à 10h36

Le cheesecake, ou cheese-cake1, gâteau au fromage au Canada francophone2, est une variété nord-américaine de gâteau au fromage. C’est un dessert sucré composé d’un mélange de fromage à la crème, d’œufs, de sucre et de parfums de vanille et/ou de citron, sur une croûte de miettes de biscuits ou une génoise. Ses origines peuvent être tracées jusqu’en Grèce antique : dans Les Deipnosophistes, Athénée de Naucratis cite le poète Callimachus comme ayant un livre d’un certain « Aegimius » contenant des recettes de gâteau de fromage3,4.

Deux recettes de cheesecake aux États-Unis trouvent leurs origines dans les quartiers des immigrants allemands et anglais, surtout à Philadelphie, à New York, chez les Juifs et les Italiens à New York. La version italienne est à base de ricotta. Ce que les Américains appellent aujourd’hui le New York cheesecake est fait avec un fromage industriel5, fromage à pâte fraîche salé qui a dû remplacer le Quark allemand (utilisé dans le Käsekuchen). Ce cheesecake a été généralisé par des delicatessens juifs new-yorkais et peut se consommer avec un coulis de fruits rouges. Ce mets se présente sous la forme d’une tarte. Ou directement dans le plat.
C’est delicious

renato dit: 29 novembre 2021 à 10h37

Pour ne dire que des évidences.

Les navires des organisations non gouvernementales devraient être rendus superflus par un service de sauvetage maritime européen et l’agence Frontex devrait avoir plus de pouvoir pour intervenir, ce qui a par exemple été interdit à la frontière polonaise. Rappeler l’insuffisance de gestion du phénomène migratoire par système Dublin, qui oblige les citoyens étrangers à ne pouvoir demander l’asile que dans le pays européen de premier débarquement.

renato dit: 29 novembre 2021 à 11h54

« Ce soir je mange des moules. »

Soyons précis : marinière ; à la crème ; persillées ; à la provençale ; cidre-moutarde ?

Jazzi dit: 29 novembre 2021 à 11h58

Au Père-Lachaise, le léZard avait oublié deux nouveaux locataires : Sylvie Joly (25e div) et Daniel Cordier (27e div). C’est rectifié…
Si vous en trouvez d’autres, me les signaler, svp !

closer dit: 29 novembre 2021 à 12h04

Malheureusement, les convenances de l’époque et aussi sans doute son besoin de vendre pour vivre, ont empêché Vigée Le Brun de s’aventurer en dehors du portrait d’hommes (on l’oublie parfois) et de femmes du monde. Une exception montre qu’elle était capable de tout autre chose. J’ai vu ce tableau extraordinaire qui a été vendu une fortune en 2019, à la dernière expo EVLB à Paris il y a qq années. Je crains que ce ne fut pas à un musée français…

https://www.artnewspaper.fr/news/record-mondial-pour-elisabeth-louise-vigee-le-brun-chez-sotheby-s

Belle Iqueuse dit: 29 novembre 2021 à 12h25

Le spécialiste de la moule, toto! 😉

Et la moule farcie de Sète, eh, oh près du vieux port!

et alii dit: 29 novembre 2021 à 12h27

JE SIGNALE quand même:
Enfin, il a publié six volumes de balades philosophiques sur les traces des philosophes à Paris, Balades philosophiques (Ipagine).
Thibaut Gress est professeur de Philosophie en Première Supérieure au lycée Blomet.
https://www.franceculture.fr/oeuvre/balades-philosophiques-paris-xviieme-siecle
Telle église résonne encore d’un prêche de Bossuet, tel hôtel des discussions scientifiques organisées par Huygens. C’est sur leur parcours que nous convie ce guide qui nous conduira de Descartes à Pascal, du grand Amauld à Bossuet, de Hobbes à Leibniz, en passant par les figures moins célèbres de Bérulle ou de Mme Guyon. De Saint-Sulpice à l’Oratoire, de Saint-Merri au faubourg Saint-Germain, c’est toute une activité philosophique qui s’anime et prend vie à mesure que nous en suivons les manifestations. Chaque lieu visité sera l’occasion d’une présentation de leur oeuvre sous une forme synthétique et accessible.
https://www.franceculture.fr/oeuvre/balades-philosophiques-paris-xviieme-siecle

et alii dit: 29 novembre 2021 à 12h36

Abdulrazak Gurnah, n’est pas le premier Nobelde « tradition » plus ou moins arabe:
Najib Mahfouz (arabe : نجيب محفوظ, Naǧīb Maḥfūẓ), né le 11 décembre 1911 au Caire et mort le 30 août 2006 dans la même ville, est un écrivain égyptien contemporain de langue arabe et un intellectuel réputé d’Égypte, ayant reçu le prix Nobel de littérature en 1988.

et alii dit: 29 novembre 2021 à 13h19

dès l’instant où il y a des prix nobel pour les
domaines de la médecine, de la physique, de la chimie, de la paix, cela ne semble que « justice » « cohérence » qu’il y ait un prix pour « la littérature »

Claudio Bahia dit: 29 novembre 2021 à 14h34

Et Ali nous parle des vins de la Moselle….
Ici, je dois me contenter d’un chardonay chilien, c’est ce qu’il y a de mieux dans ce sous-continent que j’aime malgré tout.
Mais aujourd’hui, j’en suis sûr que Jeff a soulevé sa carcasse pour des moules et un vin de Moselle.
Ils sont allé s’assoir sur un banc et ont bu et parlé de l’Amérique,et j’ai le coeur qui se serre, parce que l’Amérique……

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 14h41

Tu vas à une partouze, D, ou ça se passe chez toi ?

des chicons en salle nouarte pour les gougnafiés?..toute lannée qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 14h46

Inélégant ? et depuis quand un fasciste pourrait-il se révéler élégant ?

les bons sentiments donne du profil de césar à rénateau

renato dit: 29 novembre 2021 à 14h52

« que ce n’est plus la saison… »

Les moules de cordes sans doute, mais celle bouchots encore trois bons mois.

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 14h56

Malheureusement, les convenances de l’époque et aussi sans doute son besoin de vendre pour vivre, ont empêché Vigée Le Brun de s’aventurer en dehors du portrait d’hommes (on l’oublie parfois) et de femmes du monde

je suppose que tu parles du fait qu’elle étoye femme cloclo..mais ca s’applique assez bien aussi aux artistes hommes de l’époque..et le portrait des gens du monde devenait le marché le plus recherché..le plus porteur..je crois que van loo qui était le plus cher à l’époque à fini comme ça..pas sur l’échafaud comme d’autres..cqu’elle aurait bien pu

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 14h57

Les moules de cordes sans doute, mais celle bouchots encore trois bons mois

tu veux dire que vides elles se vendent aux imbéciles..qui en doute

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 15h07

L’assignation genrée serait-elle plus supportable avec trois genres qu’avec deux? (puisque le propos des promoteurs de iel est de mettre fi aux assignations sociales et culturelles)

tout le monde peut être même les écossiens savent que lassignation genrée n’a jamais mis fin aux assignations sociales..tes présuposés montre surtout ta raie du cul..sacrénom rmonte ton pantalon jambon

Janssen J-J dit: 29 novembre 2021 à 15h49

non…, CT n’est pas partie à cause de jmb, personne n’est encore parti à cause de sa prétendue vulgarité…, La preuve : vous êtes toujours là, ma brave txfldingo !… F’rait pas d’mal à une mouche à Rabieh…
Bàv,

D. dit: 29 novembre 2021 à 16h02

Je vous en prie, JJJ. Un peu de correction s’il vous plait. Le monde entier vous lit, je vous le rappelle. Un inuit vous lit. Un pygmée vous lit.
On vous lit au fin-fonds des bases antarctiques. Dans les villages aborigènes. Chez les indiens d’amazonie qui viennent de s’abonner. Dans les sites russes secrets de missiles nucléaires. Chez les papous.
Alors vous vous rendez compte…

Jean Langoncet dit: 29 novembre 2021 à 16h03

@tu veux dire que vides elles se vendent aux imbéciles

Incidemment, qui a parlé de truffes dernièrement ? (l’hémisphère à Bahia = otra cosa)

et alii dit: 29 novembre 2021 à 16h07

l' »androsphère »(médiapart dixit) étant aussi landrusphèrique et d’intérêt landusfriqué , on a compris qu’elle ne vient pas signaler ou discuter une oeuvre,nobélisable ou pas

et alii dit: 29 novembre 2021 à 16h10

En phonétique articulatoire, une consonne fricative ou constrictive est un type de consonne obstruante, produite par resserrement de la bouche, du pharynx ou de la glotte sans qu’il y ait fermeture complète de ceux-ci, comme c’est le cas pour les occlusives. La friction peut être produite par différents organes et combinaisons (lèvres, langue, dents contre lèvres, dents contre langue, voile du palais…)1.

Il convient de ne pas confondre les fricatives avec les spirantes, pour lesquelles le resserrement du chenal expiratoire est moindre. Dans un stade plus ancien de la terminologie linguistique, toutefois, ces deux termes étaient souvent traités comme synonymes.

et alii dit: 29 novembre 2021 à 16h26

INDIENS D’AMAZONIE une discussion vient de s’ouvrir signalée par lundi matin:
« Dans la deuxième partie de sa recension des Mondes de l’esclavage, parue la semaine dernière, Ivan Segré a gravement mis en cause l’étude anthropologique de David Jabin consacrée à un cas d’esclavage chez les Yuqui, des chasseurs nomades d’Amazonie,. Selon Segré, prétendre déconsidérer les leçons anthropologiques de Clastres sur la base d’une découverte empirique telle que celle de Jabin relèverait de la « rodomontade ». Jabin soutient en effet que la société des Yuqui était composée à 25% d’esclaves, que leur statut se transmettait de génération en génération et que parmi les « différences somatiques » érigées en « marqueurs de servitude » figurait notamment la couleur de peau « noire ».
https://lundi.am/De-la-servitude-involontaire-en-Amazonie-un-objet-polemique

Janssen J-J dit: 29 novembre 2021 à 16h27

Savez-vous qui est Ludovica Tua ?
Peut-on faire confiance à ses écrits sur la Turquie ?

Janssen J-J dit: 29 novembre 2021 à 16h30

et le monde entier d’éclater de rire à votre insu de plein gré… et comme le rire désarme… pourquoi priver les inuits de moules frites ? 🙂

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 16h35

nimporte quelle goule benèze connais la saison des moules..et j’ai eu cette chance de boire le noah de ta chanson..et dautres cépages hinterdits en vendée qui esplique pourquoi le vendéen..en vendée..bref je les ai compriiis qu’il dirait charlot

et alii dit: 29 novembre 2021 à 16h35

« Ils sont vraiment, vraiment absurdes » : regardez le sculpteur Jes Fan faire de l’art avec de la testostérone et de la mélanine pour remettre en question nos hypothèses sur l’identité
Dans le cadre d’une collaboration avec Art21, écoutez des artistes de l’actualité décrire leurs inspirations avec leurs propres mots.

Actualités Artnet , 25 novembre 2021

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 16h37

il se prend pour un artiste,le pauvre

jose juste quelquefois les aimer..c’est surement encore pire

Patrice Charoulet dit: 29 novembre 2021 à 17h50

SONDAGES LR

Dans quelques jours, on le sait, LR va choisir son candidat à la présidentielle. Il y a cinq candidats à la candidature, Mme Pécresse et MM. Barnier, Bertrand, Ciotti et Juvin.
On nous abreuve de sondages avant cette élection interne. J’objecte qu’il y a dans cette circonstance une difficulté majeure. Comme aucun institut de sondages ne possède la liste des 138 000 adhérents, ils sont sondé…les sympathisants LR. Entre les sympathisants et les adhérents , la différence peut être grande . On ne peut écarter aucune surprise.

D. dit: 29 novembre 2021 à 18h22

Moi en tout cas Pécresse elle me fait peur avec ses robes rouges et sa grosse voie.
Et vous, Charoulet, vous l’aimez-bien ?

et alii dit: 29 novembre 2021 à 18h32

parce que nous sommes tous des hôtes ici,comme le rappelle renato, un echo d’apollinaire de la « fête des cabanes » : avec la plante emblematique, le lulab:
« Ottomar Scholem et Abraham Loeweren
Coiffés de feutres verts le matin du sabbat
Vont à la synagogue en longeant le Rhin
Et les coteaux où les vignes rougissent là-bas

Ils se disputent et crient des choses qu’on ose à peine traduire
Bâtard conçu pendant les règles ou Que le diable entre dans ton père
Le vieux Rhin soulève sa face ruisselante et se détourne pour sourire
Ottomar Scholem et Abraham Loeweren sont en colère

Parce que pendant le sabbat on ne doit pas fumer
Tandis que les chrétiens passent avec des cigares allumés
Et parce qu’Ottomar et Abraham aiment tous deux
Lia aux yeux de brebis et dont le ventre avance un peu

Pourtant tout à l’heure dans la synagogue l’un après l’autre
Ils baiseront la thora en soulevant leur beau chapeau
Parmi les feuillards de la fête des cabanes
Ottomar en chantant sourira à Abraham

Ils déchanteront sans mesure et les voix graves des hommes
Feront gémir un Léviathan au fond du Rhin comme une voix d’automne
Et dans la synagogue pleine de chapeaux on agitera les loulabim
Hanoten ne Kamoth bagoim tholahoth baleoumim

Guillaume Apollinaire, Rhénanes, Alcools, 1913
bonsoir
13

et alii dit: 29 novembre 2021 à 18h58

C’est dans la jungle africaine que Jane a rencontré Tarzan… Mais celui-ci s’est avéré beaucoup plus poilu qu’elle ne l’avait imaginé. En fait, le docteur en éthologie Jane Goodall a trouvé son héros sous les traits des chimpanzés du Parc national de Gombe, en Tanzanie. C’était en 1960, elle n’avait que 26 ans.

Janssen J-J dit: 29 novembre 2021 à 18h58

@ et vous, dear-PC, vous avez répondu quoi au sondage des sympathisants ?
A mon avis : en 1st, le grand Barnier, le rigolo à la veste européenne… on vous sent proche d’lui depuis qq temps… Sinon,…, le gros Bertrand, comme 2e choix…, l’outsidère, on imadgine… (?)

Claudio Bahia dit: 29 novembre 2021 à 18h59

et alii dit: à
INDIENS D’AMAZONIE une discussion vient de s’ouvrir signalée par lundi matin:

Les deux post de Et Ali m’ont alerté, et je suis donc allé voir de quoi il s’agissait. J’ai donc lu avec attention et intérêt les deux articles parus dans les n° 314 et 315 de « Lundi Matin » (je sens que je vais m’abonner peut-être à cette revue).
Je voudrais faire les observations suivantes :
1)- Philippe Erikson est très connu et admiré au Brésil; très grand connaisseur des Matis du rio Ituí, (donc dans la TI du Vale do Javari). C’est un tout grand à l’image d’un Viveiros de Castro, pour n’en citer que un, de notre époque .
2)- Ivan Segré est inconnu pour moi, surement un important personnage, mais il a eu tord de démolir à ce point le travail de David Jabin. Il a surtout tord de faire du travail de Pierre Clastre (la Société contre l’État) une somme définitive sur les indigènes d’Amérique du Sud. Clastres n’a jamais demandé à être idolâtré.
3)- Le livre de Clastres, la société contre l’État, est un ouvrage capital, mais qui peut très bien être questionado (le plus souvent sur des détails). Mon exemplaire comporte de nombreux soulignages, mais aussi des points d’interrogation, des remarques, comme celle-ci en page 71: « amplamente exagerado! »
4) Un esclavagisme endogène chez les Yuqui d’Amazonie a-t-il existé? mais c’est très bien possible, et je ne comprend pas cette remise en question de la thèse de Jabin par Segré. La violence et la guerre ont existé dans pratiquement toutes les tribus indigènes d’Amérique. Et à certaines périodes ces mêmes Yuqui justement pratiquaient la sacrification de nouveau-nés féminins (mais une pratique peu répandue, et faite en secret le plus souvent, un peu comme le sacrifice de jumeaux; ceci demande plus de développement, pas à faire ici).
La sédentarisation forcée a été pratiquée par toutes les mission évangéliques, et les plus féroces sont la New Tribe Mission. J’ai personnellement une détestation profonde pour cette secte nord américaine, qui a depuis toujours travaillé la main dans la main avec les intérêts économiques nord-américains.

Si cela intéresse quelqu’un je peut citer un peu mieux sur la violence et la guerre chez les indigènes du Brésil et aussi sur les missions évangéliques

Marie Sasseur dit: 29 novembre 2021 à 19h09

« Some of the most iconic moments in the legend and real history of David Livingstone’s explorations emanate from Tanzania. The reporter and explorer HM Stanley famously met Livingstone at Ujiji on Lake Tanganyika with the reputed words of « Dr Livingstone I presume. » The starting and endpoint of many of his journeys was Zanzibar where you can visit Livingstone House in Stone Town.  »

https://www.uyaphi.com/blog/tanzania/celebrating-david-livingstone-tanzania

Janssen J-J dit: 29 novembre 2021 à 19h15

Oui cela m’intéresse @CB…, moi itou javais surligné en jaune des passages de la Sté contre l’Etat, de Clastres que j’avais eu, à sc po, à comparer avec le regretté Marshall Salhins, (« parti » en avril dernier) sur des approches plutôt analogues… Oui, l’utopie racontée par Clastres était jolie, m’enfin, à l’usage, elle ne tenait pas trop la route… Avait beaucoup pris ses désirs pour des réalités… cette ethnie qui aurait eu pré-conscience des dégâts qu’aurait pu provoquer en elle son étatisation progressive, au point d’avoir tout fait pour éviter d’en arriver là, en réfléchissant à l’art heureux de son « vivre-anarchiste »… Amplemente exagerado, si senor… ! Le gars était attachant et sympatoche, n’empêche, bien sûr…
L’avez-vous connu, Claudio B. ?… ou sinon, sa compagne, Hélène ?… Moi non… ni l’un ni l’autre, hélas, une fois de plus, j’étais arrivé trop tard…. et les Tupi Guarani, Guayaki et les Yanomami allaient devoir me patienter…
Bàv,

Patrice Charoulet dit: 29 novembre 2021 à 19h29

@ JJJ
Je n’ai pas répondu à un sondage, Monsieur. Je suis membre de LR. Et je vais voter. Ce que vous ne pourrez pas faire.

Patrice Charoulet dit: 29 novembre 2021 à 19h36

Qui peut m’expliquer pourquoi, plusieurs défigurent à dessein des mots français sur le plus célèbre blog littéraire national, dans l’indifférence générale et sans que le blogueur s’en plaigne ?

Marie Sasseur dit: 29 novembre 2021 à 19h44

« Lorsque Pier Paolo Pasolini part en Ouganda et en Tanzanie pour des repérages, il a en tête d’y tourner un film qui serait une reprise de la trilogie théâtre d’Eschyle : Agammemnon, Les Choéphores et Les Euménides. »

https://youtu.be/-aaLnkUvfYA

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 19h45

Je n’ai pas répondu à un sondage, Monsieur. Je suis membre de LR. Et je vais voter. Ce que vous ne pourrez pas faire

hallons..comme si c’était les cons qui choisissaient leur roi..réfléchis charoulet!

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 19h51

sans que le blogueur s’en plaigne ?

si jamais y t’invite a bouffer n’y va pas charoulet

Marie Sasseur dit: 29 novembre 2021 à 19h53

« Il était même inconnu au bataillon dans un pays où la culture orale l’emporte largement sur la lecture. »

Allons Passou, c’était bien la peine de décerner un Goncourt à M. Mbougar Sarr pour continuer de colporter de tels clichés de salons tintinesques.

« L’île de Kilwa Kisiwani, à 300 kilomètres au sud de Dar es Salam, est petite mais ses vestiges, inscrits au patrimoine mondial de l’humanité, témoignent de la prospérité du sultanat swahili, entre les XIe et XVIe siècles. La mosquée, les palais, la prison et tout un ensemble urbain y furent bâtis en calcaire corallien. La cité de Kilwa, carrefour du commerce de l’or, des perles et des parfums, fut décrite au XIVe siècle comme l’une des plus belles villes du monde par le voyageur arabe Ibn Battuta. »

https://www.geo.fr/voyage/en-tanzanie-des-ruines-qui-parlent-dhistoire-199904

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 20h02

en 1st, le grand Barnier

jambon y trouve qu’y fait angliche..et que c’est tout winwin

bouguereau dit: 29 novembre 2021 à 20h06

Par contre elle est catholique

on sent que dédé n’y croit plus..il a perdu la nyak..mais il reste bon comme le plus con des chiens sous la table

Marie Sasseur dit: 29 novembre 2021 à 20h15

Dans un pays qui a trop tendance à prendre les autres pour des cons, surtout vu de Paris, on ne peut que saluer cette initiative, en espérant que cela fera baisser les stat’s, 7% de la population française de métropole, est illettrée.

Grande cause nationale dédiée à la lecture : le Premier ministre annonce les prochaines étapes

Publié le 29 novembre 2021

https://centrenationaldulivre.fr/actualites/grande-cause-nationale-dediee-a-la-lecture-le-premier-ministre-annonce-les-prochaines

Janssen J-J dit: 29 novembre 2021 à 20h32

@ Dans un pays qui a trop tendance à prendre les autres pour des cons,

à ielle toute seule…, ielle est le pays…, que dirait la rdl à ma soeur !

(Dr Jane Lecter, I presume ?… I leave a stone)

Petit Rappel dit: 29 novembre 2021 à 21h14

Sully-Prudhomme, plus Prudhomme que Sully, obtint le Nobel no pour ses poèmes, mais pour son Journal…

puck dit: 29 novembre 2021 à 21h16

y’a un Nobel ka pas vendu beaucoup de livres, à la place il continue d’éduquer les gamins, d’les faire rêver, 3 générations déjà, quand eux seront vieux d’autres viendront, suivront, avec 1 guitare, 2 capo à la tierce, 3 avec capos à la tierce et à la quinte, 4 guitares, 100 guitares, dix millions de guitares à travers le monde, j’échangerais pas une chant’relle d’une seule de ces guitares contre mille bibliothèques de Nobel :

https://www.youtube.com/watch?v=BfFZ9FyB6rs

Janssen J-J dit: 29 novembre 2021 à 21h22

@ PC /m’expliquer pourquoi, plusieurs défigurent à dessein des mots français sur le plus célèbre blog littéraire national…

parce qu’en dehors de vous, aucun erdélien ne pense « être sur le plus célèbre blog littéraire national ».. et par conséquent il est inutile de devoir faire des efforts en prévention d’une quelconque curiosité de passagers clandestins pour l’assommant commentarium… Déjà qu’il n’est pas évident d’accorder une attention soutenue autre qu’épisodique aux posts de M. Assouline qui n’est tout de même pas une autorité morale nationale !……, au vu de la diversité éclectique des sujets traités hebdomadairement !… Votre naïveté me semblera toujours aussi stupéfiante, cher collège LR ! Mais on ne saurait vous en vouloir, M. Charoulet, sachant la bonne volonté à vous accrocher à ce monde virtuel, depuis votre douloureux veuvage… Vous pensez souvent mal, mais vous écrivez très correctement, càd sans grandes écorchures, je trouve… L’un dans l’autre… sait-on où est le salut, nous direz-vous, hein !?…
Bàv et BN à Dieppe, monsieur Patrice. Attention, il y fait bien nuit (22h27).

et alii dit: 29 novembre 2021 à 21h23

@claudio:
, l’artiste brésilien Thiago Mazza recrée le feuillage dense et les pétales épais et charnus qu’il rencontre dans les forêts tropicales et autres zones verdoyantes. Des chardons épineux, des feuilles rayées et des variétés de fleurs apparemment infinies poussent en masses sauvages qui rampent sur les trottoirs et engloutissent des bâtiments entiers.
https://www.thisiscolossal.com/2021/07/thiago-mazza-murals/

D. dit: 29 novembre 2021 à 22h00

Joséphine Baker eut une grande amie, une autre femme exceptionnelle : la princesse Grace de Monaco, sa confidente. Et Jean-Claude Brialy, bien sûr. Chacun d’eux sera présent demain. Bien sûr.

rose dit: 30 novembre 2021 à 0h30

G répondu à une enquête de satisfaction chez Papilles et Pupilles.
Comme elle demande nos revenus et que la réponse est obligatoire, j’y ai mis le max 150 K€.
K je sais pas trop la signification.
Ibiza, Mykonos, Zanzibar et Lanzarote c pour moi en jet privé. À la nage, cela diminuerait l’impact carbone.
Après, jui ai dit chui Nadine de Rothschild. Ce qui est pas mal vrai. Une roturière qui a acquis la notoriété de par ses efforts personnels et son évolution constante.

Je l’ai suppliée sur son questionnaire de cesser de mettre des carottes dans la soupe au pistou.
Cela me rend historique.
Le 12 mai 2005, tu as mis des carottes dans la soupe au pistou. Je m’en souviens comme si c’était hier.
Voilà un problème de résolu.

Jazzi dit: 30 novembre 2021 à 4h31

« que savez vous de CLOPINE aujourd’hui ? »

Ses derniers posts ne sont guère encourageants. Elle se complait dans le ressentiment et le ressassement. Sa psychologue ne semble pas lui être d’un grand secours et j’en suis fort triste pour elle…

JiCé..... dit: 30 novembre 2021 à 5h41

MARDI 30 NOVEMBRE 2021, 6h33, 5°, mistral léger mais rafraichissant

Discours attendu de Bébé Macron sur cette « femme admirable », Joséphine Panthéon, mais son équipe travaille déjà sur son prochain laïus, à propos de l’immense spécialiste campagnarde de Marcellito Proutprout…

A la question « Pourquoi, elle ? », il a répondu « J’adore parler pour ne rien dire ! Tout est bon quand on est doué comme je le suis ! »

Il est son propre enfant, le bébé…

rose dit: 30 novembre 2021 à 7h02

Clopine,

Ici, elle ne s’épanche pas, mais elle ne partage pas non plus.
La dernière fois, je me suis comportée de manière très antipathique.
Mais cela fait référence aux vingt ans de banquet que j’ai assuré pour la famille.
Tu donnes tu donnes, l’autre prend et en remerciements de grosses baffes plein la gueule
Stop.

Je regarderai son film sur les pommes.

Ce que tu as vécu, tu ne le revis pas. Elle a fait un fils avec ce type horrible : c plus dur pour le fils d’avoir un père qui se comporte comme ça avec sa mère.

rose dit: 30 novembre 2021 à 7h05

Dimanche encore, je me suis pris un coup.
J’ai regardé ma mère assise à ma droite face à sa jeune soeur, elle s’en fout comme de l’an quarante.
J’étais sonnée, sur le ring. J’aurais aimée qu’elle réagisse, niet. Seule sur le ring.

Alors j’ai mobilisé l’onde de choc.
Qui m’ont aidée à l’éloigner.
Et hop, je n’ai pas tant souffert que cela. Puisque moi je me suis éloignée.

rose dit: 30 novembre 2021 à 7h08

En ce moment, je travaille le feng shui pck je dois libérer la table ds mon petit grangeon de tous ses papiers empilés.
C’est un travail moral énorme
Trier. Classer, ranger, jeter.
Libérer l’énergie.

rose dit: 30 novembre 2021 à 7h21

À 14h18, hier, ai pris un café. C trop tard. À 3 h du matin, je ne dormais toujours pas.
Ce matin, je donne mon second cours à une lycéenne qui passe le bac de français en candidate libre.
Le premier cours en juillet était sur Camus et l’Étranger.
Depuis, j’ai bcp tergiversé, j’y vais, oui, non, non, oui.
Son papa a insisté.
J’ai finalement fini par obtenir d’elle, ma tête, un oui, franc et massif.
Hier soir, avons travaillé rose et moi sur Alphonse Lamartine, L’isolement, député, ayant pris grande part en tant qu’homme politique à la révolution de 1848, Baudelaire, le grand Charles, Spleen, René Char fragment 128 des Feuillets d’Hypnos, texte d’une beauté renversante, et Jacques Prévert, Paroles.
Le théma du second devoir du CNED est Mémoires d’une âme.
Chaque fois, tartignole que je suis, je pense Les mémoires d’un âne de Mme de Ségur.
Voilà, je sais le faire, je suis professeur de Lettres.
Ce matin, je lui apprends à faire un commentaire composé et nous étudions les deux premiers textes.
Suis un petit poisson dans l’eau.

Clopine, son domaine, c’est Proust. Elle s’est faite avoir.
Moi aussi dans les grandes largeurs.
Quand son ex.aura pour compagne un affreux boudin, je lui souhaite de rire aux éclats.
Baudelaire nous a enseigné de transformer la boue en or.
Un des solutions pourrait être de donner des conférences sur Proust.
Elle sait le faire.

rose dit: 30 novembre 2021 à 7h25

Fragment 128 des Feuillets d’Hypnos

Le boulanger n’avait pas encore dégrafé les rideaux de fer de sa boutique que déjà le village
était assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans l’impossibilité de bouger. Deux compagnies de SS et un
détachement de miliciens le tenaient sous la gueule de leurs mitrailleuses et de leurs mortiers. Alors
commença l’épreuve.
Les habitants furent jetés hors des maisons et sommés de se rassembler sur la place centrale.
Les clés sur les portes. Un vieux, dur d’oreille, qui ne tenait pas compte assez vite de l’ordre, vit les
quatre murs et le toit de sa grange voler en morceaux sous l’effet d’une bombe. Depuis quatre heures
j’étais éveillé. Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l’alerte. J’avais reconnu
immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de surveillance et de gagner la campagne.
Je changeai rapidement de logis. La maison inhabitée où je me réfugiai autorisait, à toute extrémité,
une résistance armée efficace. Je pouvais suivre de la fenêtre, derrière les rideaux jaunis, les allées
et venues nerveuses des occupants. Pas un des miens n’était présent au village. Cette pensée me
rassura. À quelques kilomètres de là, ils suivraient mes consignes et resteraient tapis. Des coups me
parvenaient, ponctués d’injures. Les SS avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des
collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante sur le corps tuméfié :
« Où est-il ? Conduis-nous », suivie de silence. Et coups de pied et coups de crosse de pleuvoir. Une
rage insensée s’empara de moi, chassa mon angoisse. Mes mains communiquaient à mon arme leur
sueur crispée, exaltaient sa puissance contenue. Je calculais que le malheureux se tairait encore cinq
minutes, puis, fatalement, il parlerait. J’eus honte de souhaiter sa mort avant cette échéance. Alors
apparut jaillissant de chaque rue la marée des femmes, des enfants, des vieillards, se rendant au lieu
de rassemblement, suivant un plan concerté. Ils se hâtaient sans hâte, ruisselant littéralement sur les
SS, les paralysant « en toute bonne foi ». Le maçon fut laissé pour mort. Furieuse, la patrouille se
fraya un chemin à travers la foule et porta ses pas plus loin. Avec une prudence infinie, maintenant
des yeux anxieux et bons regardaient dans ma direction, passaient comme un jet de lampe sur ma
fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par
mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre.
J’ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice.

René Char, Feuillets d’Hypnos, 1946

rose dit: 30 novembre 2021 à 7h49

J’ai corrigé la mise en page, le com. n’est pas passé. Dslée.
Janssen J-J, ce métier m’anime et encore semble-t’il.

Clopine et moi avons échappé à faire l’imbécile pour avoir 25000 followers dont Sharon Stone!- qui nous aiment. Pas de quoi se plaindre, non ?

Janssen J-J dit: 30 novembre 2021 à 8h28

(J. ext. & int., du 30.11.21@9.22).
@ R et CT/// avons échappé à faire l’imbécile pour avoir 25000 followers /// De quoi ?…
@ rdl / J’ignore le nombre de mes followers tout en espérant Sharon Stone… Quoiqu’il en soit, ce matin, je me suis astiqué le j. comme quelques millions de compatriotes sexagénaires de par le monde, pour vérifier son bon état de marche. Essai concluant. Je note ce fait, entre autres, par souci de vérité à mon journal de bord qui sera consultable dans son intégralité après ma mort… J’en donne parfois quelques bonnes feuilles pour inciter les erdélien.nes à la patience, laissant à la censure éventuelle le soin de faire son travail, comme bon lui semblera. Bàv,

Jazzi dit: 30 novembre 2021 à 8h32

Le léZard a eu les yeux bien humides à la projection du dernier film de Catherine Deneuve assistant à la mort de son fils adoré, un film déconseillé aux coeurs secs !

renato dit: 30 novembre 2021 à 8h44

Sur une année, rares sont les jours où allumer la télé présente un intérêt. Donc, aujourd’hui Joséphine Baker au Panthéon : café du matin devant la télé, voir comme l’évènement est perçu (ressenti, etc.) ; mais voilà un spectacle désolant, car les journalistes bavassent d’un type qui tient des propos ahurissants… Est-ce de la banale solidarité entre collègues où l’expression d’inavouables désirs ?

Marie Sasseur dit: 30 novembre 2021 à 8h53

#Mais il ( le Nobel de littérature 2021) n’était pas lu par ses compatriotes. Il était même inconnu au bataillon dans un pays où la culture orale l’emporte largement sur la lecture.

Décidément, j’ai un mal fou avec cette phrase.

Un peu d’histoire :

« Gurnah himself left his home aged around 18 – fleeing the turmoil and violence that followed the 1964 revolution which overthrew Zanzibar’s Arab minority ruling elite. »

https://au.news.yahoo.com/amphtml/why-tanzanian-nobel-laureate-abdulrazak-003550829.html

closer dit: 30 novembre 2021 à 8h57

« La lettre précise que les héritiers Gucci ont été particulièrement blessés par la description de Patrizia Reggiani, “une femme condamnée pour avoir commandité le meurtre de Maurizio Gucci (présentée) comme une victime”. Elle regrette aussi qu’Aldo Gucci et ses proches soient dépeints comme “des hooligans, ignorants et insensibles au monde qui les entoure”. »

C’est vrai ça JzzB? Potentiellement un beau procès…

closer dit: 30 novembre 2021 à 9h00

Il faut être maso pour aller voir un tel film, JB!
Moi, j’évite, j’ai le coeur pas assez sec…

Marie Sasseur dit: 30 novembre 2021 à 9h08

« La révolution de Zanzibar met fin en 1964 à 200 ans de domination d’une élite arabophone. Le sultan Jamshid ben Abdallah est renversé par une couche plus modeste de la population, linguistiquement davantage proche de Bantous et l’événement aboutit à la fondation de la Tanzanie par fusion du Zanzibar et du Tanganyika voisin.
(…)

Tôt le matin du 12 janvier 1964, John Okello, membre de l’ASP, mobilise environ 600 à 800 partisans de la révolution sur l’île principale d’Unguja. Après avoir débordé les forces de police et s’être approprié leurs armes, les insurgés se rendent à Zanzibar où ils renversent le sultan et son gouvernement constitué en majorité de citoyens d’origine arabe. Des représailles sont exercées contre des civils arabes et asiatiques, ces derniers étant essentiellement d’origine persane (comme le jeune Farrokh Bulsara, alias Freddie Mercury et sa famille, contraints de fuir) et sud-asiatique. /… »
Wiki

Qui c’est les champions ?

https://youtu.be/04854XqcfCY

Janssen J-J dit: 30 novembre 2021 à 9h13

@ Quand on voit l’échantillonnage de débiles sur ce blog, qui se disent enseignants

… dieu merci, ma soeur SMS n’est pas enseignante, donc elle n’est pas débile. CQFD… Elle aurait pourtant aimé, mais vu qu’elle a raté deux fois son capès…, c’est une douleur lancinante et une hargne envieuse rentrée et venimeuse sortie,… à l’égard des happy few…
C’est pas plus compliqué que ça, la psychologie de cette internaute trolleuse-péteuse qui voudrait tant séduire le mutique professeur PA !

Marie Sasseur dit: 30 novembre 2021 à 9h20

@Est-ce de la banale solidarité entre collègues où l’expression d’inavouables désirs ?

Ah, ça, faut demander à Passou !

Si le reportage « secrets d’histoire  » consacré à Josephine Baker était très bon, ils ont omis d’en mentionner un, de secret.

« C’est le coup de foudre : Simenon devient l’amant de la danseuse, malgré son mariage, et tous deux vivront une idylle de presque deux ans. Déjà auteur, Georges Simenon, subjugué, se met en tête de créer une revue à la gloire de Baker et de ses talents de danseuse. Pour cela, il s’entoure notamment de Paul Colin, « l’illustrateur de ce grand spectacle où Joséphine Baker se produit, La Revue nègre, qui l’a propulsé sur le devant de la scène parisienne ». »

Et voilà.

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