de Pierre Assouline

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Nobel à Ishiguro, le vertige d’un jour

Nobel à Ishiguro, le vertige d’un jour

Pas si sûr que, « si l’on mêle Jane Austen et Franz Kafka, on obtient Kazuo Ishiguro » comme le croit dans une formule rapide Sara Danius, secrétaire perpétuel de l’Académie suédoise, pressée tout à l’heure de définir les qualités du nouveau lauréat du prix Nobel de littérature. Ce genre de rapprochement façon cocktail, toujours hasardeux, étonne de la part d’une universitaire. Il est vrai qu’elle a fait d’autres depuis un an qu’elle s’est mise en tête de défendre bec et ongles, avec parfois les moyens les plus saugrenus, l’attribution l’an dernier de la fameuse récompense à un chanteur populaire.

Bref, Kazuo Ishiguro à la surprise générale et c’est tant mieux. Voyons voir : né en 1954 à Nagasaki (Japon) mais installé dès son plus jeune âge dans le Surrey. Naturalisé britannique en 1982, sa langue est l’anglais. Son parcours universitaire aussi. A noter qu’il a étudié l’écriture dans un fameux master spécialisé (l’équivalent britannique des workshops of creative writing américains) à l’université d’East Anglia, créé et animé par l’écrivain Malcolm Bradbury, son professeur aux côtés de la romancière Angela Carter ;  nul doute qu’il sera fait au lauréat Nobel le procès absurde du formatage de son écriture au standard de ce type d’enseignement.

Bien sûr, Ishiguro a été, est et sera toujours ramené aux Vestiges du jour, couronné du Booker Prize en 1989, son grand roman incontestablement, au risque d’éclipser injustement Quand nous étions orphelins (2001), L’Inconsolé (2005), Auprès de moi toujours (2010). Il est vrai que The Remains of the day est vraiment un grand livre, admirable tant par sa construction, son échafaudage que par la netteté de sa langue (traduit de l’anglais par Sophie Mayoux). Les académiciens y ont donc été sensibles. A preuve les attendus de leur jugement :

« Il (Ishiguro) a révélé, dans des romans d’une grande force émotionnelle, l’abîme sous l’illusion que nous avons de notre relation au monde »

Un mot suffit parfois à engager et gouverner une vie. Un seul mot mais généralement porteur d’une telle charge de sens et de valeur qu’il vaut bien toute une œuvre. Pour Stevens, majordome de Lord Darlington dans les années 30, ce mot fut « dignité ». Kazuo Ishiguro a fait de cet homme le narrateur et de ce mot le leitmotiv de son roman. Son voyage en voiture dans l’Angleterre de l’après-guerre est l’ombre portée de la remontée d’un fleuve, à ceci près qu’il ne se rend pas au cœur des ténèbres mais à la rencontre de l’ancienne intendante de Darlington Hall, le château où ils s’étaient connus lorsqu’elle y officiait. Irrésistiblement attirés, ils s’y étaient aimés, à leur manière, sans jamais se toucher, comme on s’aime du regard, en se heurtant à demi-mots et en s’affrontant à fleurets mouchetés. Elle si vive et entreprenante, lui si corseté dans ses valeurs. Les années ont passé ; elle s’est mariée, elle a divorcé, sa propre fille s’apprête déjà à devenir mère à son tour ; quant à lui, il est resté célibataire, toujours au château, cette fois au service du riche américain qui l’a racheté. Et s’il était passé à côté de sa vie pour n’avoir jamais su ouvrir son coeur ?98586

Ils se souviennent par étapes, par petites touches.

C’était entre les deux guerres, à l’époque des accords de Munich. Lord Darlington, héritier d’un grand nom de l’aristocratie anglaise, était de ceux qui oeuvraient pour le rapprochement anglo-allemand ; ils tentaient de dédiaboliser le chancelier Hitler, assurant que ses intentions n’avaient rien de belliqueux. Lord Darlington fit donc de son illustre demeure de l’Oxfordshire le théâtre de rencontres secrètes entre les chefs des diplomaties des deux pays ; il tenta aussi discrètement de rendre acceptable le leader fasciste Oswald Mosley en le présentant à des dirigeants du pays ; puis il organisa  chez lui en grande pompe durant un week-end de chasse une grande conférence internationale afin de témoigner à l’Allemagne des meilleures intentions du monde libre à son endroit. Il faudra l’audace du diplomate américain pour houspiller cette assemblée de gens bien, naviguant entre naïveté et cynisme, en osant leur dire en face, debout au moment des toasts, qu’ils ne seront jamais que des amateurs et qu’on ne leur demande pas de mener les affaires du monde. Encore n’est-ce là que la toile de fond historique du roman. L’essentiel est ailleurs.

Il est dans l’idée que Stevens se fait de son métier de majordome. Plus de devoirs que de droits. Une haute conception du service. Un dévouement absolu au chef d’une grande Maison. Ce sont les grandes Maisons qui font les grands majordomes. Ils ont toujours intérêt à servir des maîtres de qualité, condition pour être tiré vers le haut et accomplir sa vocation loin des médiocres. Le jour où les grands de ce monde d’avant ont conféré dans le grand salon du château autour de Sa Seigneurie, Stevens a vraiment compris ce que pouvait être la noblesse de son métier ; il était enfin conscient d’avoir su préserver une dignité conforme à sa place.

Stevens exercice une telle maîtrise sur ses émotions que rien ne semble l’atteindre car il ne laisse rien paraître. Il a si bien intériorisé la retenue qu’elle lui est une seconde peau. Tout dans son expression compassée, tant physique que verbale, semble gouvernée par l’injonction de l’understatement. Il est la litote faite homme. Il a eu une vingtaine de personnes sous ses ordres ; les grands jours, une trentaine. Valets de pied, femmes de chambre, cuisinières, gouvernantes etc Il conçoit le plan de travail comme un art. Voilà la pierre angulaire de sa vie de château qui n’est pas une sinécure, celui qu’on appelle bien souvent « majordome » un peu partout, « Major domus » en Pologne, « Butler » en Angleterre et … « Butler » en Allemagne, semble-t-il.

textimage_d97.flvcrop.980.5000Fondamentalement, le grand majordome n’est pas seulement qui élève le placement à table au rang d’une science exacte et mesure au millimètre l’écartement entre le défilé de verres, les couverts et les assiettes; il est celui qui réussit à ne pas abandonner son personnage professionnel au profit de sa personne privée. A ne jamais renoncer au premier, qui l’habite, pour céder au second, qui l’encombre. Rien ne doit l’ébranler ni même le perturber. Ni un choc ni une nouvelle. Plus gentleman que les gentlemen, il tient le contrôle de soi pour un absolu, quitte à paraître coincé, inhibé, inexpressif. Sa maîtrise va loin puisque, lorsqu’on murmure à l’oreille de Stevens que son père, lui-même grand majordome, vient d’expirer là-haut dans sa chambre, il ne cille pas, toujours trois pas derrière le maître des lieux présidant à sa table de banquet.

On s’aperçoit là que la dignité selon Stevens a partie liée avec la grandeur, mais que l’une et l’autre ne peuvent donner la pleine mesure que dans le cadre d’une maison vraiment distinguée. Il a l’orgueil de la Maison qu’il sert. C’est sa seule vraie famille. Il ne connaît pas de plus haut privilège. Seuls les bourgeois verront du snobisme là où il ne s’agit que d’épouser une vision du monde mais sans jamais quitter son rang. Ceci pour vous donner à la fois le ton et l’esprit du narrateur, dont les  réflexes, la gestuelle, les attitudes, les répliques et le langage présentent une telle cohérence et lui confèrent une telle personnalité que la réussite du roman d’Ishiguro tient déjà à cela. Et comme le reste est de la même encre, retracée avec une remarquable pénétration psychologique, on ne peut qu’applaudir la prouesse de ce livre plus anglais qu’anglais.

Le seul problème, c’est que lorsqu’on le relit après avoir (re)vu le film inoubliable que James Ivory en a tiré, on ne peut plus se défaire non seulement des images, mais des traits qui se superposent aux personnages du roman : ceux de Anthony Hopkins sur le visage de Stevens, ceux de Emma Thomson pour Miss Kenton, de James Fox pour Lord Darlington, et puis ceux de Michael Lonsdale, Christopher Reeve… Une oeuvre aussi magistrale que celle dont elle est issue. Rarement un film se sera aussi harmonieusement et naturellement accordé à l’esprit du roman dont il était inspiré. Vis à vis des deux, un seul mot me vient à l’esprit: gratitude, car je leur dois d’avoir inspiré le personage principal de mon roman Sigmaringen. Il sera beaucoup pardonné aux artistes qui ont su adapter un grand film d’un grand roman en le trahissant si fidèlement qu’ils en ont fait une oeuvre d’une grande… dignité.

Quant à ceux qui pourraient s’étonner que les Suédois aient choisi Kazuo Ishiguro pour succéder à Bob Dylan, on pourra toujours opposer que le comité Nobel n’a pas dévié de sa ligne et que, à défaut d’avoir lu à fond l’œuvre de cet excellent écrivain, il a sûrement dû être sensible aux paroles des chansons qu’il a écrites pour la si délicieusement jazzy Stacey Kent

(« Kazuo Ishiguro » photo Francesco Guidicini ; « Anthony Hopkins et Emma Thomson dans Les Vestiges du jour »; « Kazuo Ishiguro entre Stacey Kent et le saxophoniste Jim Tomlison » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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commentaires

796 Réponses pour Nobel à Ishiguro, le vertige d’un jour

Paul Edel dit: à

Un petit fait vrai ;j’interviewais Ushiguro,notre nouverau nobel , en1987,pour le journal « le point » pour ce roman très réusssi, An Artist of the Floating World (Un artiste du monde flottant, 1987, traduit par Denis Luthier) et je demandais à cet auteur assez timide et réservé, quel était l’auteur anglais qui l’avait le plus influencé ,ou simplement qui lui avait donné envie d’écrire ; il me répondit avec petit sourire : »Tchekhov. ». tout son humour ramassé en un seul mot !. et aussi une grande part de vérité quand on le lit…

D. dit: à

Mais Tchekhov n’était pas anglais, Paul Edel, qu’est-ce que vous racontez ?

D. dit: à

PAUL Edel, aviez-vous seulement un compteur Geiger lors de cette fameuse interview ?

Paul Edel dit: à

D, vos capacités d’humour semblent limitées..

D. dit: à

Il devait s’agir de Beckett. Epicétout.

D. dit: à

Oh et puis je m’en f…

Voilà.

zerbinette dit: à

En fait je crois que les néo-Nobel n’aiment pas lire, écouter Bob Dylan ou regarder les Vestiges du jour, merveilleux film, et repérer l’auteur du livre,c’est bien plus facile que de se taper plusieurs romans.

Mais je m’en voudrais de mettre en doute la valeur de Kazuo Ishiguro étant donné que je ne le connaissais pas jusqu’à aujourd’hui.

Sergio dit: à

D. dit: 5 octobre 2017 à 15 h 11 min
Mais Tchekhov n’était pas anglais

Tout le monde a sa période Habit rouge, Spitfire et Burberry’s… Le loden en option !

JAZZI dit: à

« Rarement un film se sera aussi harmonieusement et naturellement accordé à l’esprit du roman dont il était inspiré. »

Même impression avec le roman « Le Guépard » de Giuseppe Tomaso di Lampedusa (1958) et le film éponyme de Luchino Visconti, palme d’or au festival de Cannes en 1963.

J’ai vu le « Majordome » de James Ivory, excellent, il me reste donc à lire le livre.

Passou, oubliez le Nobel 2016, vous vous faites du mal inutilement !

Sergio dit: à

« étonne de la part d’une universitaire »

Boh peut y avoir des huniversitaires qui se remues le cerveaux…

JAZZI dit: à

« Les Vestiges du jour », pardon. « Le Majordome », c’est aussi un film intéressant, mais bien moins subtil que celui d’Ivory…

Delaporte dit: à

Encore un truc qui fout le camp, qui était mieux avant : dans le temps, les Prix Nobel étaient plus satisfaisants. On y allait avec plus de conviction. Désormais, on doute… Celui de l’année dernière a été fatale à l’institution. Elle mettra du temps à s’en remettre, si elle s’en remet un jour !

Delaporte dit: à

On demande sans doute trop à Ishiguro. Il ne va pas tout seul relégitimer la littérature Nobel. En ce sens, lui avoir décerné le Prix cette année est une erreur. Il aurait fallu prendre une valeur moins « commerciale » (surtout pas adaptée au cinéma !), un auteur inconnu (surtout pas de langue anglaise), etc. Le désastre semble continuer pour l’Académie, du moins dans la discipline littéraire, la plus subtile.

Delaporte dit: à

Pour résumer : trop jeune, trop célèbre, trop riche, trop anglais…

rose dit: à

il y a une personne au monde qui songe à mêler Austen et Kafka et elle s’appelle Danius.
Les autres on n’y aurait jamais pensé et on ne savait pas l’existence de cet anglais qui est japonais ey qui prenait à 30 ans un russe pour un anglais.
Gardons le cap. et le moral. Les temps sont durs.
je me demande in petto si ce n’est pas sara danius qui fait la loi là-bas avec ses réseaux sociaux.

rose dit: à

… Celui de l’année dernière a été fatale à l’institution. Elle mettra du temps à s’en remettre, si elle s’en remet un jour !

qd vs écrivez institution je pense educ nat et imagine que passé un certain degré de massacre on ne redresse pas la barre. comme une vrille pour un avion. j’espère me tromper pour toute la Suède que j’estime fort.

Delaporte dit: à

Même la petite blague de Paul Edel sur Tchekhov n’y fera rien. Qui va y souscrire ? Non, c’est fichu.

Lavande dit: à

J’avais trouvé ce livre si beau que je crois que c’est un des rares cas où je l’ai lu en anglais après l’avoir lu en français, pour le plaisir. Excellent film aussi qui effectivement impose les traits de ses protagonistes sur les personnages; le rapprochement avec Il Gattopardo est très juste, Jazzi.
Sergio soyez sympa, arrêtez avec vos loufoqueries orthographiques qui rendent vos com difficiles à lire. Je n’arrive déjà pas à lire GSA et Bouguereau…

Lavande dit: à

Difficile de faire passer l’humour et le second degré. Mettez peut-être un émoticône (!) Paul Edel pour faire comprendre que Ishiguro ne prend pas Tchekov pour un auteur anglais.

Paul Edel dit: à

Les Nobel se trompent comme les autres jurys : ils ont attribué leur prix de la littérature à Paul Heyse(1904)Sully Prudhomme(1908), Ladisla Reymont (1924)Pearl Buck (1938)Haldor Lexaness (1955)Salvatore Quasimodo (1959) etc..etc..
heureusement il y a des Thomas Mann, Gide, ou Camus ou Faulkner ou Bellow dans la liste..

D. dit: à

Paul Edel pour faire comprendre que Ishiguro ne prend pas Tchekov pour un auteur anglais.

Ce n’est pourtant pas ce qui a été écrit, Lavande. Et il me semble avoir parfaitement raison dans cette affaire : Tchekhov n’est pas un auteur anglais, contrairement à Beckett. Ce que personne n’avait remarqué avant moi.

D. dit: à

je m’en voudrais de mettre en doute la valeur de Kazuo Ishiguro étant donné que je ne le connaissais pas jusqu’à aujourd’hui.

Bon, au final, vous le connaissez ou vous le connaissez pas ?

D. dit: à

Personnellement je n’aime Ushiguro que dans le texte.

D. dit: à

La traduction japonais—>suédois est l’une des plus complexes, soit dit en passant.

Paul Edel dit: à

Delaporte la blague délicieuse sur Tchekhov n est pas de moi mais de Ishiguro raaah apprenez à lire

Passou dit: à

Jazzy, « Le majordome » n’est évidemment pas de James Ivory, c’est trop balourd, mais d’un certain Lee Daniels.

D. dit: à

Qui est Ishiguro Raaah ? Un indien ?

Sergio dit: à

rose dit: 5 octobre 2017 à 16 h 07 min
une vrille pour un avion.

C’est un décrochage dissymétrique donc palonniers c’est tout ce qui a à savoir.. Dès que ça tourne plus « ressource souple » (ben voyons) cépadur !

Un certain auteur pilote dont j’ai oublié le nom précise, après s’être acquitté de ces menues tâches :

– Et le calme revint…

Lui aussi, finalement, ad majorem dei gloriam !

Paul Edel dit: à

oui je trouve que la prose de Ishiguro a dans sa concision et son art du sous -texte ,des non dits et des personnages pudiques quelque chose de Tchekhovien qui plait aussi aux anglais très soucieux des nuances entre classes sociales.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«The Remains of the Day» est pur enchantement. Le film qui en est tiré l’est autant. Et ce visage, ce nom si peu anglo-saxons prouve que l’immigrant peut-être un apport merveilleux. Bravo !

Sergio dit: à

Stevens, Stevens… Il y a un autre majordome dans un aute roman mais halor où ? Pareil ils font ézactement pareil les deux… Même l’amour silencieux le Christophle la dignité l’ascèse ! Identiquement frères… Dommage qui se connaissent pas ! Sans parler de çui du Lutetia qui lui est un cousin, lui…

Mais où j’ai lu ça ? Dans l’Obs ? Minute ? Spiegel ? Правда peut-être…

Janssen J-J dit: à

Je débarque… et finalement trouve que le prix 2017 est un très bon choix. Mais déplore que PA ait cru bon d’ironiser sur la sensibilité des nobel aux Vestiges du jour, alors que son propre billet ne parle que de ça. Il n’a guèr qu’un an de plus.
Passou ne dit rien de l’admirable « Lumière pâle sur la colline », ni d' »un artiste du monde flottant », rien non plus sur l’enfer physqiue que provoque toujours « l’Inconsolé » sur le lecteur incapable de se dépêtrer d’un mauvais cauchemar projectif sur le pauvre musicien qui n’arrivera jamais à donner son concert à temps…, rien sur « Quand nous étions orphelins » et les sombres blessures de la guerre, rien sur « Auprès de moi toujours », de ces clones qui nous gouvernent dans l’ombre sous l’effet de machinations diaboliques, ni rien encore sur le « Géant Enfoui » que, pour ma part, j’avais fini par bien exécrer… n’admettant pas qu’Ishiguro put se commettre ainsi à vouloir donner ses lettres de noblesse aux fanzines branchés sur les monstres et autres ogres du moyen âge.
KI avait commencé sa carrière de manière tonitruante. Je l’ai suivi durant 30 ans avec respect (dès qu’il était traduit en français), et puis, je me suis dit récemment que c’était bien fini… Les 4 premiers valent vraiment le coup d’être lus (inutile de retourner aux Vestiges du jour, Passou a trop bien dit comment le cinéma avait définitivement bousillé ce roman et comment Sigmaringen l’avait lui-même oublié pour ne se concentrer que sur le majordome)… Quant aux deux deux derniers, non…
Du coup, JMG Le Clézio demande à ce qu’on n’oublie pas Alma, 8 ans après sa propre attribution. Sont forts quand même ces marchands de promotions littéraires. Savoir si KI pourra encore écrire à l’avenir ????
BS à toussent,

DHH dit: à

Je connaissais le film sans connaître le livre ni son auteur.
Mais la qualité du film et de son casting sont telles que je ne pourrai pas lire ce livre comme j’en ai l’intention sans avoir en tête les visages du film .
C’est le propre des grandes adaptations de grands livres ;
comme vous le dites Jazzi on ne peut pas à la lecture du Guepard prêter au prince Salina un autre visage que celui de Burt Lancaster et à Tancrede celui d’Alain Delon
Et je dirai la même chose de Scarlett et Rhett Butler ,qui pour tous ceux qui ont lu ou liront le livre de Margaret Mitchell auront les traits de Vivien Leigh et de Clark Gable
D’ailleurs s’agissant du Guépard je trouve que le film respecte mieux le roman en se concentrant sur sa premiere partie et en laissant tomber le reste ;c’est elle qui donne à l’œuvre tout son sens , qui aurait été appauvri s’il avait subi la mise à distance apportée par les images des prolongements dans le temps qui font l’objet des deux autres parties

DHH dit: à

@passou
vous écrivez
qu’elle s’est misE en tête de défendre….
faute de frappe ou mauvaise application de l’accord du participe?

la vie dans les bois dit: à

Je n’ai rien lu encore de ce noble Samouraï. Je ne vais pas commencer par le film.
Mrs Danius a peut-etre vu quelque chose de kafkaïen dans le livre « Never let me go », avec une analogie au procès. À voir.

zerbinette dit: à

J’ai trop aimé le film (Vestiges), je ne lirai pas le livre. Quant au Guépard, lu il y a très longtemps et que j’avais beaucoup aimé, il a été vampirisé par le film, les images sont bien plus fortes que l’écriture.

zerbinette dit: à

Précision pour le Guépard, il a été vampirisé dans mon esprit…

bouguereau dit: à

le samourai est un misérab larbin lassouline..un nervi..ya un grand fime ladsu..t’étonnes quil soit médusé par le yèçe seur brit de mes deux..les soeurs papins auraient enfilé polo au gode ceinture avant dle mettre a bouillir au pot en souvnir dnote bon roué..vive la france non de dieu dbordel de pompe a cul..yèce seur

bouguereau dit: à

Stevens, Stevens… Il y a un autre majordome dans un aute roman mais halor où ?

histoire d’o y’a consentement entradultes serdgio..ils ont l’age..c’est pas pareil quelle aurait dit bonne clopine

bouguereau dit: à

Tchekhovien qui plait aussi aux anglais

le coup du tchékov angliche..polo y fait son hercule poireau

Sergio dit: à

bouguereau dit: 5 octobre 2017 à 18 h 04 min
le yèçe seur brit

Cujus regio ejus religio ! Cui des meuhinnes est pas mal non plus mais faut des BAB…

bouguereau dit: à

ce nom si peu anglo-saxons prouve que l’immigrant peut-être un apport merveilleux. Bravo !

oui..le japon et langliche tous les deux a chaque bout de la scie en long..il parait que les chinois copinerait plus avec la france..le pays de la loi..non mais franchment

Sergio dit: à

bouguereau dit: 5 octobre 2017 à 18 h 09 min
bonne clopine

Mais pourquoi warum elle s’est essetrêmement enfuie ? Comme c’est curieux comme c’est bizarre…

JC..... dit: à

Pourquoi porter le moindre intérêt à ces vestiges désuets : les décision Nobel en littérature .. !!!?

Paul Edel dit: à

JJJ« Lumière pâle sur la colline », »un artiste du monde flottant », deux tres grands romans, à mon gout ses meilleurs.

closer dit: à

Lu deux fois le livre, dont au moins une fois en anglais, vu deux fois le film. Un cas où il est impossible d’établir une hiérarchie. Chaque version peut s’apprécier autant, l’une sans l’autre, l’une avec l’autre. Un sommet, deux sommets? Pas de déception en passant du film au livre ou du livre au film.

J’ai abordé un ou deux autres livres d’Ishiguro et n’ai jamais ressenti la même fascination. C’est très bizarre…Est-ce bien lui qui a écrit « The remains of the day »? Etait-il dans un état second? Comment le génie du livre s’est-il miraculeusement transmis au film?

closer dit: à

Popaul, je veux bien suivre vos recommandations en espérant une bonne surprise, mais n’insinuez pas qu’il a écrit quelque chose de meilleur que « The Remains of the day », ça n’est pas crédible.

DHH dit: à

@Zerbinette
nouvelle venue sur l’espace commentaires ou ancienne sous un nouveau pseudo Est-ce que l’idée de ce pseudo vous est venue de la reprise des fourberies de Scapin au Français?

Janssen J-J dit: à

Je trouve les analogies entre l’éducation sentimentale et l’aurélien en général un brin tirées par les j’veux. En revanche, les liens entre kazuo tchekov et anton ishiguro sont des plus clairs, voire des plus ténus. Pas de doute : c comme l’influence directe de virginia woolf sur gaby garcia marquez, bien perçue à brive la gaillarde et ailleurs, ca ne mange pas de pain ni ne change la face du monde, mais ça fait quand même rêver, et en français, c’est hélas « lumière pâle sur les collines » qu’il fallait entendre. J’eusse préféré la colline, mise au singulier. D’ailleurs, qui se souvient encore du personnage de l’acrobate SDF, Bobi, sur le plateau de Gremone, dans la gionesque « que ma joie demeure » ? Bon, allons dîner d’une purée de pois chiches au cerfeuils avant lgl (d’autant qu’Angot n’est pas programmée). Le jeudi : c plein de littératures, un véritab’feu d’artichauts !

la vie dans les bois dit: à

What about dignity du Butler de  » Remains of the days ».
C’est important, le mot est cité souvent, et ainsi :
« Pour Stevens, majordome de Lord Darlington dans les années 30, ce mot fut « dignité ». Kazuo Ishiguro a fait de cet homme le narrateur et de ce mot le leitmotiv de son roman »

Et comme la RDL est pleine de ressources, la meilleure réponse, pour moi, est celle de l’auteur himself, ici dans un entretien, qui a été retranscrit sur la RDL:

« K Ishiguro I’m not quite sure what dignity is, you see. This is part of the debate in The Remains of the Day. Stevens is obsessed with this thing that he calls dignity. He thinks dignity has to do with not showing your feelings, in fact he thinks dignity has to do with not having feelings.

GS It’s to do with the suppression of feelings.

KI Yes, being something less than human. He somehow thinks that turning yourself into some animal that will carry out the duties you’ve been given to such an extent that you don’t have feelings, or anything that undermines your professional self, is dignity. People are prone to equate having feelings with weakness. The book debates that notion of dignity—not having emotions against another concept of dignity. The dignity given to human beings when they have a certain amount of control over their lives. The dignity that democracy gives to ordinary people. In the end, no one can argue that Stevens has been very dignified in one sense: he starts to question whether there isn’t something profoundly undignified about a condition he has rather unthinkingly given all his loyalty to. A cause in which he has no control over the moral value of how his talents are spent. »

la vie dans les bois dit: à

le titre exact « The Remains of the Day »

la vie dans les bois dit: à

« D’ailleurs, qui se souvient encore du personnage de l’acrobate SDF, Bobi, sur le plateau de Gremone, dans la gionesque « que ma joie demeure » ? »

Avec une carte au 1/25000ème, ça doit pouvoir se trouver.

et alii dit: à

Dans Auprès de moi toujours (publié en France en 2006), des enfants sont élevés dans un inquiétant internat. A 11 ans, ils apprennent qu’ils n’auront jamais de descendance. « Puis, trois ans plus tard, raconte le quotidien suisse Le Temps, une gardienne leur assène, sous la pluie et en cachette, qu’aucun d’entre eux ne pourra un jour prétendre à un autre métier que donneur, ou accompagnateur de donneur. Que leur corps sera privé de trois ou quatre organes, prélevés un à un, dans la douleur ». Il s’agit donc, résume Le Monde, d' »une colonie de clones élevés pour donner leurs organes jusqu’au moment où leur organisme cesserait d’être exploitable ». Le film a été adapté au cinéma en 2010 par Mark Romanek.

closer dit: à

DHH, on voit bien que vous êtes une petite nouvelle! Zerbinette fait partie de la RdL canal historique…Elle s’était éclipsée pendant de longues années…

Rdlt. dit: à

Sergio soyez sympa, arrêtez avec vos loufoqueries orthographiques qui rendent vos com difficiles à lire.Lavande.
Déjà que l’ on comprend rien de ce qu’ il veut dire…

zerbinette dit: à

Closer et DHH

J’apprécie le « canal historique » ! Oui cela fait bien longtemps que j’avais traîné mes basques par ici, enfin pas vraiment « ici » mais chez Passou dont c’est bien dommage qu’aient disparu les anciens billets.

Zerbinette, Scapin oui, mais pas seulement, Strauss aussi :

https://www.youtube.com/watch?v=lSsbjjRSxKg

Alouette dit: à

La dignité de Stevens est une fausse dignité, et lui-même se rend compte, au bout de son voyage, dans un pub où il discute avec les clients, qu’il s’est trompé du tout au tout, qu’il a servi un homme qui a trahi son pays et qu’il a refusé de vivre vraiment en ne voulant pas reconnaître l’amour de la gouvernante. Ce sont ses derniers mots « Et mon coeur se brisa »
Il y a, il me semble, une certaine similitude entre « Les vestiges du jour » et « Un artiste du monde flottant ». Dans ce dernier roman, il s’agit d’un peintre japonais qui, fervent défenseur du gouvernement japonais au cours de la Seconde Guerre Mondiale, doit se confronter à son passé lorsque, vingt ans plus tard, il doit marier sa fille.
Ces deux romans sont magnifiques, et ne pas oublier non plus « Quand nous étions orphelins » et « Auprès de moi toujours ». J’avoue moins apprécier ses derniers livres

Sergio dit: à

Et puis Anton c’est pas un prénom russe, Boljemoï…

Sergio dit: à

Lavande dit: 5 octobre 2017 à 16 h 12 min
Bouguereau…

Ha mais lui c’est passeque c’est très riche, hein ! Faut lui rendre à César..

Sergio dit: à

« le personage principal de mon roman Sigmaringen. »

Y aurait-il quelque chose d’électromagnétique sur cet épisode ? On dirait que, comme il n’a guère occupé les historiens fors Ferdine, bien sûr, puisqu’on l’a, à l’occasion du billet là-dessus, presque sacré historien d’honneur, on dirait que dans ce silence justement l’affaire impressionne, dans la mesure où l’on a besoin de chevaux de Troie pour y entrer.

Je m’esseplique : récemment sur la chaîne franco-allemande on a eu un Sigmaringen d’une bonne heure, je crois, avec entre autres Jean-Paul Cointet mais d’autres aussi. Eh bien c’est pareil, on a institué une sorte de personnage principal, un médecin qui n’était ni Ferdine ni Ménétrel, et qui faisait se dérouler tout cela. De maréchal, de Laval, des ministres actifs, des ministres inactifs, on n’a guère vu l’oreille, en tous cas pas beaucoup pas beaucoup pas beaucoup. Retenons tout de même que le Sig de Passou demeure très largement plus instructif, puisque l’on a besoin de cela, finalement…

Sergio dit: à

« A ne jamais renoncer au premier, qui l’habite, pour céder au second, qui l’encombre. »

Cela devrait la règle de tout créateur… Régulier non séculier. Et pas de pamphlets, se mêler de tout et n’importe quoi, corriger les erreurs d’Hannibal et tutti quanti…

Enfin on autorise quand même les grosses bagnoles & motos… à condition de pas se tanker naturellement !

et alii dit: à

la dignité ne meurt pas
(cf commentaires de kantorowicz

et alii dit: à

en latin quand même
dignitas non moritur

JC..... dit: à

Si la reconnaissance, lourdement friquée, liée au Nobel de Littérature n’existait pas, il faudrait expliquer tout de même pourquoi les écrivains ont tellement besoin de reconnaissance admirative, de médailles en chocolat qui fondent au fil du temps, de flatteries vulgaires, de bassesses institutionnalisées, et de louanges hypocrites et complices.

renato dit: à

« Même impression avec le roman « Le Guépard » de Giuseppe Tomaso di Lampedusa (1958) et le film éponyme de Luchino Visconti, palme d’or au festival de Cannes en 1963. »

Lors de la sortie du livre, pourtant publié par Feltrinelli, le PCI imposa le silence. Lors de la sortie du film, pourtant le moins bon de Visconti, le PCI imposa la plus vaste publicité. Ainsi va le monde dirait Noah Chomsky.

renato dit: à

«Difficile de faire passer l’humour et le second degré.»

Tiens ! j’avais compris même sans émoticône !

JC..... dit: à

Nobel de Littérature 2016 : un chansonnier miteux nommé Dylan
Nobel de Littérature 2017 : un scénariste de film nommé Ishiguro

Tout est possible désormais.
Gaudeamus….

Chaloux dit: à

Le Nobel c’est devenu de la littérature de cantine, comme il y a la bouffe de la cantine. Une civilisation qui se tape dessus à coups de marteaux.

Janssen J-J dit: à

@ 8.30 / Cher Yannick Rénato, on vous avait compris, même sans émoticones 🙂 comme les chocolats glacés Chomsky !

JAZZI dit: à

« Lors de la sortie du film, pourtant le moins bon de Visconti »

Il a fait pire, renato…

Janssen J-J dit: à

@ 10.19 Vous y allez un peu fort de kawa, non ? Ils ont essayé de rattraper le coup foiré de l’an passé, aveugles aux conseils de la rdl qui aurait bien aimé voir enfin consacrée la chanson arménienne ou gasconne. Zut, encore raté !

Janssen J-J dit: à

@ 10.19 Vous y allez un peu fort de kawa, non ? Ils ont essayé de rattraper le coup foiré de l’an passé, aveugles aux conseils de la rdl qui aurait bien aimé voir enfin consacrée la chanson arménien.ne ou gasco.nne. Zut, encore raté !

Chaloux dit: à

Janssen, tous les marqueurs de la haute culture, Pléiade, Nobel etc., passent à la culture de masse.

JAZZI dit: à

Et pas le Goncourt, Chaloux ?

et alii dit: à

le nobel de la paix ça y est

JC..... dit: à

Le Goncourt détermine ce qui se vendra le mieux comme cadeau pour Noel à Mémé, celle qu’on déteste.

Aimons les vieilles et les vieux !

Sergio dit: à

Chaloux dit: 6 octobre 2017 à 10 h 19 min
il y a la bouffe de la cantine.

Ha ça c’était supérieur ! Quand il y avait des andouillettes personne en voulait ça m’en faisait huit !

Haprès on se croit obligé de prendre des cinq alphas àà quatre-vingts euros ! Le naufrage…

Chaloux dit: à

Jazzi, (sans vouloir froisser personne) le Goncourt, à part quatre ou cinq exceptions, c’est la fosse d’aisance de la littérature de gare.

JAZZI dit: à

Jolie prétérition, Chaloux !

la vie dans les bois dit: à

Les prix Nobel remis cette année ont quelque part une belle cohérence…

Paul Edel dit: à

Quand vous parlez de littérature JC, c’est toujours à la manière d’un aveugle qui jalouse ceux qui voient la lumière.

la vie dans les bois dit: à

Ils font sens. C’est ce que je ressens.

Mauvaise Pensée dit: à

Au point que l’on peut meme se demander pourquoi ledit JC s’obstine à poster…

bouguereau dit: à

Les prix Nobel remis cette année ont quelque part une belle cohérence…

c’est pas compliqué tarzoune y veut tous sles mettre au cul

bouguereau dit: à

quelquepart keupue

bouguereau dit: à

Quand il y avait des andouillettes personne en voulait ça m’en faisait huit !

moi c’était une daube du tonnerre..le secret du cuistot c’était mettre a feu la veille et beaucoup de pied de veau..comment tu veux lutter

bouguereau dit: à

Aimons les vieilles et les vieux !

granniz gangbang quy dirait kabloom

bouguereau dit: à

mon chaloux fsant rnifler à baroz les vieux trognons dchou qu’il s’est carré au fion..bientôt il va en faire une soupe

bouguereau dit: à

Lors de la sortie du livre, pourtant publié par Feltrinelli, le PCI imposa le silence. Lors de la sortie du film, pourtant le moins bon de Visconti, le PCI imposa la plus vaste publicité. Ainsi va le monde dirait Noah Chomsky

pas mal celle là rénateau..une fois n’est pas coutume aurait il dit plutôt le noâm..car a la vérité c’est l’hinverse qui est le plus commun..par l’hinverse tu m’auras compris

bouguereau dit: à

Quand vous parlez de littérature JC, c’est toujours à la manière d’un aveugle qui jalouse ceux qui voient la lumière

hon peut préférer le soleil la nuit..c’est ‘l’absence’ qui questionne jicé..ha t’es lourd quekfois polo

zerbinette dit: à

JC….. 11 h 17 min

Aimons les vieilles et les vieux !

Faut aimer JC… alors ?

la vie dans les bois dit: à

Mais oui une belle cohérence, que forment tous les Nobel décernés cette semaine. C’est tellement évident. Bien le bonjour d’Alfred, comme dit l’autre..

Janssen J-J dit: à

Je trouve que chaloux ne s’rait plus très loin loin de rejoindre les propos d’un jc…, et cela m’attiste. « Tous les marqueurs de la haute culture, Pléiade, Nobel etc., passent à la culture de masse »… Mais qu’avez-vous donc ce matin à enfoncer toutes vos portes ouvertes : c pas assez aéré chez vous ? Et puis, nous autres, on s’en réjouit. Pas vous ?
(touite) Kazuo a répondu à Adam Smith !… qu’il était fier de succéder à Bob Dylan, son plus grand héros depuis l’âge de ses 13 ans, et qu’à Stockholm en décembre, il leur pousserait peut-être une de ses complaintes avec une main invisible sur sa gratte imaginaire.

Janssen J-J dit: à

@closer, seriez-vous du « canal préhistorique », genre dafnaée ?

JC..... dit: à

« Quand vous parlez de littérature, JC, c’est toujours à la manière d’un aveugle qui jalouse ceux qui voient la lumière. »

Il y a une grande différence entre nous, Paul Edel : vous parlez de littérature, je lis.

Vous mourrez, Paul. Les lecteurs survivent. Vous parlez de lumière, je parlerai plutôt de bougie… En ce qui concerne la lumière, j’en connais de belles, qui vous sont inaccessibles.

Janssen J-J dit: à

@ vous parlez de littérature, je lis.

Quel scoop ! Une sentence grandiose de concision !…
Il s’est emmêlé, en voulant écrire : « Vous parlez de littérature, je conc.hie ». Mais maint’nant, l’est trop tard pour enlever la colombine. J’essuie, j’y reste…

JC..... dit: à

JJJ : la Voix de Gengis Khon…
Pauvre gosse.

JC..... dit: à

Pour comprendre le charabia de Gigi, il faut être étronphone.

D. dit: à

Là, Chaloux, vous dépassez les bornes, laissez-moi vous dire que c’en est trop de tels propos. Je vous le dis gentiment mais fermement.

D. dit: à

Je vous somme sur le champ de proclamer que La maîtresse de Brecht fait partie de ces 4 ou 5 exceptions.
Allez hop. Que ça saute !

JC..... dit: à

Mort, Paul, vous pourrez inscrire sur votre marbre à 1000 euros le m2 : « Prix GONCOURT, 2003 »

Je ferai inscrire sur la mienne : « Abonné au GAZ, chaque année »

Chaloux dit: à

Cette civilisation du lotissement, on est libre d’y trouver son compte. A chacun ses portes, ouvertes ou fermées… Reste qu’à certains toute cette nullité normée peut paraître fatigante. Au lieu d’un roman à la c…, primé dans un simili-concours agricole, lisez plutôt le dernier Todd.
Accessoirement, nonobstant des écarts inutiles, JC n’est certainement pas le plus c… de la troupe. (Ça se saurait).

Janssen J-J dit: à

Chaloux d’@14.16, à force d’avoir « pratiqué » gwg, vous l’avez vampirisé au point de vous être mis à fonctionner comme lui sans vous en rendre compte… et j’en arriverais même à le demander si, après lui avoir fait la peau, c’était pas son fantôme qui apparaissait désormais sous votre pseudo…, car pour ainsi faire de telles courbettes à jc… en traitant vos aimables contradicteurs de sombres crétins, vous me rappeller pas mal de ces procédés que l’on croyait avoir vu disparaitre depuis l’épisode dit de Kiev. « Lisez plutôt le dernier Todd »… Apprenez que c’est déjà fait, mon coquin, et on peut pas dire que le chevalier à la triste figure nous ait édifié en quoi que ce soit. IL faut vraiment êtr eun gros naïf pour accorder quelque crédit à ce fils de père qui n’a jamais rein produit d’un tant soit peu scientifique de sa vie ! Mais, entre nous, pas étonnant qu’il vous ait bluffé ce garçon, z’ètes si influençable et impressionnable face aux arguments d’autorité et d’esbrouffe des grandes g… au carré, mon pauvre petit chéri. Me suis toujours demandé si vous saviez vraiment penser par vous-même ! Chaloux, oui, je le croyais, wgw non… mais comme grands petits esprits finissent toujours par se rencontrer, voilà l’indigeste bouillie que D. va devoir irelever ce soir ! Bon courage à toussent.

Delaporte dit: à

« lisez plutôt le dernier Todd »

Ce n’est pas forcément une bonne idée. Je l’ai parcouru un peu et j’ai lu ce qu’on en disait ici ou là : je suis dubitatif sur cet essai. Todd y agglomère trop de chiffres, de statistiques déconnantes, et l’on se dit qu’il perd, chemin faisant, le fil de ses si superbes idées. Un gros bémol, cependant : il n’évoque pas de manière substantielle l’abolition légale du travail en France et en Europe. Vous savez peut-être que c’est une idée qui me tient à coeur, parce que je la trouve centrale pour résorber la crise que nous traversons. J’aimerais qu’un Todd y fasse plus attention, et même finisse par s’y rallier.

Delaporte dit: à

Quand les hommes ne travailleront plus, les statistiques deviendront pacifiques. Actuellement, chaque chiffre est le symbole criminel d’une violence sociale. Il faudrait perdre ce réflexe aberrant. Des chiffres, toujours des chiffres ! Y en a marre !!!

Sergio dit: à

Bon Dieu avant le canal préhistorique il y a eu au moins le canal de Solutré… Ha ça nous rajeunit, tiens… Les débuts de l’ADSL on croit que c’est au temps de l’amendement Wallon ! Après on a dégroupé en quatorze, forcément…

Delaporte dit: à

Le vrai tournant, ce sera le jour où Todd publiera un livre sans chiffre, sans statistique, sans considérations savantes sur la famille. Ce sera un nouvel essai dans la tradition européenne, une nouvelle liberté de penser. Les chiffres, les discours abscons, c’est de la violence – comme le travail. C’est pourquoi il faut abolir légalement tout cela, et générer un programme de vie nouvelle pour mille ans !

Delaporte dit: à

Dans son dernier livre, il y a cependant de l’idée. Todd nous parle des juifs et de la Bible. malheureusement, il revient tout de suite à son obsession des chiffres, au lieu de laisser filer sa plume sur le chemin de l’exégèse et de la religion. Ce qu’il manque à Todd, c’est un peu de religion. Et d’y croire. C’est pourtant pas compliqué !

JC..... dit: à

Le Nobel de la Paix attribué à un groupuscule de crétins naïfs !!!

Qui n’ont toujours pas compris, malgré le temps passé, que l’arme nucléaire est le meilleur garant de la paix entre les grands méchants empires !

ONG : les humanistes bandent en choeur, les femmes passent au loin, les crétins se touchent la mentule, en imaginant que …

Chaloux dit: à

Delaporte et Janssen, chacun de vous illustre à sa manière un des points les plus mystérieux des périodes telle que celle que nous sommes en train de traverser. Je préfère n’en rien dire ici. Ce type de sujet ne s’évoque qu’avec des élus. Janssen, vous êtes certainement convaincu de penser par vous-même, mais outre que ce n’est pas exactement ma conclusion lorsque je vous lis, vous ne semblez pas voir qu’il y a là une des énigmes les plus brûlantes pour un esprit bien fait examinant le plus honnêtement possible son propre fonctionnement,- ce que vous n’êtes assurément pas.

Delaporte dit: à

Il a la tête pleine de statistiques et de considérations absconses, de cette infâme sociologie, au lieu de se laisser aller à admirer les beautés du texte biblique. Il pourrait même citer la Bible dans la traduction de la Pléiade, je n’irais pas lui faire une mauvaise querelle.

JAZZI dit: à

« Vous savez peut-être que c’est une idée qui me tient à coeur »

Mais non, on ne le savait pas, Delaporte !

Delaporte dit: à

« Delaporte et Janssen, chacun de vous illustre à sa manière un des points les plus mystérieux des périodes telle que celle que nous sommes en train de traverser. Je préfère n’en rien dire ici. »

Dommage.

Chaloux dit: à

Les entretiens de Todd diffusés cette semaine sur France Culture sont évidemment destinés à ceux qui sont capables de les écouter.

JAZZI dit: à

« Ce type de sujet ne s’évoque qu’avec des élus »

JJJ a raison, Chaloux, c’est exactement ce que disait WGG à court d’argument ! Il te manque aussi ?

Sergio dit: à

Delaporte dit: 6 octobre 2017 à 15 h 43 min
Les chiffres, les discours abscons, c’est de la violence

Les chiffres c’est de la violence : là il y a de l’idée.

Parfois je rêve d’une branche des mathématiques sans chiffres, autrement dit purement topologique ; cela pourrait éventuellement être porteur d’une très grande puissance, un peu comme cette affaire de physique quantique, où « on sait pas ». Peut-être que cela existe déjà, ou en cours ? A débattre…

Chaloux dit: à

Jazzi, tu sais à quel ton jugement compte pour moi!
Hurkhurkhurk!

Bloom dit: à

Parfaitement d’accord avec Paule Edel, notamment pour An Artist of the Floating World, où la participation active des artistes à la montée de militarisme japonais est implacablement dénoncé, des années après, à travers les yeux du petit-fils, sur le mode « et toi, papy, tu faisais quoi à ce moment-là ». L’art du mot qui tue, à l’oeuvre également dans les Vestiges du jour, où la cruauté du devoir mène le fils à laisser le père mourir…
« Ish » comme l’appelle son pote Rushdie, est un maitre ciseleur. Prix Nobel, pourquoi pas? Il est aussi guitariste & parolier, non?

Delaporte dit: à

« Les entretiens de Todd diffusés cette semaine sur France Culture sont évidemment destinés à ceux qui sont capables de les écouter. »

Je n’ai pas écouté ces entretiens, mais j’ai lu depuis longtemps assez de livres de Todd, et l’ai même écouté en conférence, pour comprendre un peu ce qu’il raconte, et pouvoir critiquer sa pensée. Nous en reparlerons quand il aura franchi le pas de l’abolition légale du travail, qui est cette réforme grandiose, Jacuzzi, que j’appelle de mes voeux.

Delaporte dit: à

« Les chiffres c’est de la violence : là il y a de l’idée. »

Quand l’homme ne travaillera plus, cette violence disparaîtra, car on n’aura plus besoin de chiffres et de statistiques pour nous manipuler et nous faire crever…

Chaloux dit: à

On ne peut pas prétendre avoir lu Todd et le résumer aussi bêtement.

Ou plutôt si, on peut.

Bonne fin de journée,

JC..... dit: à

Delaporte de Polemploi est au chômage depuis la maternelle.

L’a-polisson létale du travail lui permettrait de se sentir moins seul, à glander comme nouille dans le désert du travail, c’est rhumain !

Janssen J-J dit: à

@15.47 « vous ne semblez pas voir qu’il y a là une des énigmes les plus brûlantes pour un esprit bien fait examinant le plus honnêtement possible son propre fonctionnement,- ce que vous n’êtes assurément pas ».

Si j’avais une tête aussi bien faite que la vôtre, cher ami, je n’aurais certaineemnt pas confondu les verbes être et faire, comme il en va dans votre chute. Elle participe ce faisant de l’un des points les plus mystérieux des pérodes que celle que nous sommes en train de traverser. Votre identité est, à n’en point douter, devenue tellement aléatoire et confusionnelle que vous ne savez plus qu’en faire, hormis de vous en remettre aux élus, une manière toujours élégante de penser par soi-même, chacun en conviendra ici.

Chaloux. dit: à

Janssen, vous ne savez pas lire. Vous n’êtes pas, assurément, pas un esprit bien fait etc…. L’erreur n’existe que dans votre pauvre tête. Sans doute n’êtes-vous pas suffisamment familier des grands écrivains français.

Quant au reste, pas de leçon de morale, ce serait bien inutile…

Bloom dit: à

Paul (mc cartney) Edel…

Rebon dit: à

Relisez sereinement, Janssen, il n’y a pas de faute.

et alii dit: à

La Gouvernance par les nombres
de Alain Supiot (Auteur)

la vie dans les bois dit: à

@ »le Nobel de la Paix attribué à un groupuscule de crétins naïfs »

Oui, c’est étonnant n’est-ce pas, que cette année, l’ancien testament d’Alfred Nobel ait été respecté à la lettre.
Venant conforter une décision de l’ONU, de cet été, de résoudre ce problème, en 2018, si tout va bien.

Bloom dit: à

Le Brexit me met dans des états de rage intermittente, comme l’Amèrique de DT…j’ai lu The Remains of The Day (Les Vestiges du jour) en 1991 alors que je séjournais au Texas, à Lubbock, la ville de Buddy Holly…Dans ce « back of beyond », ce « dark hole » cette « hick town », grande comme Paris avec ses 250,000 ha et son taux de grossesse adolescente parmi les plus élevés de l’Etat à l’étoile solitaire…Le rdv quotidien avec Ish, c’était comme une antidote au friendly fascists, à leur obésité, leur préjugés raciaux, leur accent trainant (drawl) ajoutant à la tonne de clichés qu’ils vous assénaient en toute fausse bonhommie.
The Remains of the Day devenaient pour moi The Highlight of the Day, une contre-offensive civilisationnelle, en quelque sorte, menée tambour battant dans une langue à la Meredith au service d’un traitement à la Mishima. Rien que pour ça, je suis très content pour cet écrivain qui n’a pas besoin de « pose » ou de « grand mote » pour dire des choses importantes (cf l’interview d’A.Smith).

la vie dans les bois dit: à

Et moi, un peu à la même époque, ne connaissant ni Ish, ni Kazuo Ishiguro, j’ai du partir aux US, qu’avec mes rêves. Pour n’y séjourner qu’avec une curiosité infinie…

Janssen J-J dit: à

Une fois les affects reposés, Mme Angot revient sur son différend télévisuel avec Mme Rousseau. Je la cite : « Dans son livre, elle parle d’Une semaine de vacances, et elle dit : ce livre dictée par la souffrance… C’est ne rien comprendre. C’est un livre dicté par la joie de trouver les mots qui montrent comment c’est. C’est tout. Je vis cette chose, puis je la comprends, et je comprends ensuite que l’inceste n’est pas compris, pas vu tel qu’il est. Je décide de faire un texte littéraire, qui fait qu’on voit. Mais non, le voilà réinjecté dans son discours sociologique à elle, celui du consensus. C’est de la surdité »…
Je suis personnellement fasciné par le malentendu que Mme Angot continue d’entretenir dans ce fragment. Elle revendique TOUS les rôles, et DENIE tous les autres à sa contradictrice : elle ne veut pas de son féminisme qui monterait trop vite en généralité pour dénoncer un oppression générale à partir d’un exemple qu’elle n’aurait pas elle-même personnellement. Elle ne veut pas de sa lecture sociologique solidaire des victimes d’un système de domination bien installé. Elle veut être reconnue comme un écrivain doté d’une expérience singulière à nulle autre comparable ; elle veut que l’on comprenne le ressenti de son affaire, qu’on le « voit », à partir du moment où elle est la seule à avoir « décidé de la donner à voir ». Mais elle ne veut pas donner à comprendre le point de vue du père incestueux. Dès lors, pourquoi induire l’idée que l’inceste soit un phénomène indicible ? Demande-t-on à un criminel financier d’être le criminologue de son geste ? Elle ne veut pas être récupérée par quiconque. Elle veut être la seule à contrôler les effets de son bouquin.
Mais elle ne dit jamais ce qui, pour elle, est définitivement insupportable : elle a décidé de raconter « son » affaire (mais pourquoi l’avoir décidé ? pour édifier qui ou quoi ?… vu qu’il s’en produit des milliers d’analogues chaque jour « depuis l’aube des temps » ?), et demande le cas échéant à toutes celles à qui il serait arrivé la même chose de se démerder par elles-mêmes, mais jamais d’aller se plaindre à quiconque. D’écrire un livre ou bien de fermer sa gueule, voilà la seule alternative, mais surtout pas d’aller geindre à la télé. Bref, elle exècre ceux et celles qui aideraient les gens qui souffrent de traumatismes sans jamais s’en vanter publiquement, puisqu’ils ne disposent d’aucune des ressources personnelles de Mme Angot pour s’en sortir, telle l’écriture, la culture, l’accès facile à l’audience médiatique, le goût sinon la joie d’en découdre, sans compter l’assurance des innombrables réseaux de soutiens informels. Cette femme est une dominante, une battante, et son plus grand plaisir reste de balancer son mépris singularisant aux « politico-sociologistes » et discursifs de causes et autres entrepreneurs de morale. Je pense qu’elle est profondément réactionnaire et cynique dans son ultra élitisme et dans arrogance méprisante. Elle n’est pas un écrivain, elle n’est pas journaliste, elle n’est pas sympathique. Elle est vraiment une moche personne, voilà mon sentiment, un modèle pour personne. Elle sait surtout jouer opportunément des contradictions d’un système politico-médiatique tapageur à bout de souffle en en tirant un substantiel profit d’audience. Elle jouit de trouver les mots sur le papier, et pleure de ne pas convaincre. Elle a son pendant masculin prétendu démographe : Emmanuel Todd… !

Chantal Bis dit: à

Juste pour mettre ma petite pierre sur l’édifice de cet éloge du Nobel par l’auteur de ce blog (éloge un peu trop marqué sur Les vestiges du jour, je trouve… mais on sait pourquoi !).
Je suis déçue. Il y avait mieux (Philip Roth, par exemple, mais des gorges chaudes il y eut déjà à ce sujet ici-même).
« L’Inconsolé », il m’est tombé des mains… Trop lent, si vaporeux… Mais peut-être serait-ce l’occasion de le reprendre en main…

Delaporte dit: à

« Delaporte de Polemploi est au chômage depuis la maternelle. »

L’abolition légale du travail est une possibilité quasi-religieuse qui s’ouvre à l’humanité. C’est le septième jour éternel, celui du sabbat, qui durera perpétuellement, et que Dieu lui-même invoque dans la Génèse. Comme toute grande idée, et idée divine, et malgré son évidence intrinsèque, l’abolition du travail sera combattue. Mais un jour elle aura nécessairement le dernier mot. Ce n’est pas un nain comme vous, JC, qui allez changer le cours des choses…

la vie dans les bois dit: à

Je dois préciser que la destination alors .n’était pas leTexas, mais l’Alabama. C’est une chance.

la vie dans les bois dit: à

Christine Angot n’écrit pas pour le mlf, ses zavatars. Suffit de le savoir, c tout.

la vie dans les bois dit: à

Christine Angot a écrit pour public averti un petit livre « vu du ciel ». Et quand elle est dans la pure fiction ça déménage.

bouguereau dit: à

Elle a son pendant masculin prétendu démographe : Emmanuel Todd… !

tu fais long pour dire court..mais bien vu..et houblie jamais..dire du mal et re dumal:mieux que dire du bien

JC..... dit: à

« Ce n’est pas un nain comme vous, JC, qui allez changer le cours des choses… »

Certes non, cher ami. Il me suffit de pisser, joyeux, sur vos chaussettes sèches ô bon géant que vous êtes, pour enchanter ma vie faite de tristes tristesses…. uhuhu !

bouguereau dit: à

L’abolition légale du travail est une possibilité quasi-religieuse

médite:c’est pas tu gagneras ton pain a la sueur de ta raie du cul qu’il a dit yavé

Delaporte dit: à

En début d’émission, Ruquier va lire un communiqué à propos du clash Angot/Rousseau. Un certain malaise règne, que rien ne va dissiper. Une certaine nausée, qui ne s’évaporera pas si facilement… Le représentation médiatique est remise en cause, et tout s’écroule !

bouguereau dit: à

les états de rage hintermittentes..c’est une trés bonne définition de l’amour ça kabloom

JC..... dit: à

« c’est pas tu gagneras ton pain a la sueur de ta raie du cul qu’il a dit yavé » (Bougboug)

La traduction de la Bible par le Cardinal Barozzi est, effectivement, approximative.

bouguereau dit: à

Les entretiens de Todd diffusés cette semaine sur France Culture sont évidemment destinés à ceux qui sont capables de les écouter

logique à toto

JC..... dit: à

Ishi ! Ishi ! c’est pas un nom pour le Nobel, par Héra ! Bonne nuit, les bolos distraits.

bouguereau dit: à

l’arme nucléaire est le meilleur garant de la paix entre les grands méchants empires !

c’est ahriman qu’a fait l’monde

bouguereau dit: à

le personage principal de mon roman Sigmaringen

c’est pas moi qui ai servi le roi d’angleterre..toubade

bouguereau dit: à

c’est exactement ce que disait WGG à court d’argument!

tu confonds largument et le propos baroz..pourtant c’est une hentourloupe dont tu uses souvent..pour ça qu’il te manque haussi

D. dit: à

Ces soir je mange de la limande-seule.

la vie dans les bois dit: à

Langoncet vient de nous donner l’explication.
La dignité de Julius, c’est d’écouter Bob, et tout seul dans l’église ,de faire des vocalises imitant son modèle. J’le savais !

D. dit: à

Je sais : c’est d’une grande platitude et ennuyeux.

Janssen J-J dit: à

@houblie jamais..dire du mal et re dumal:mieux que dire du bien

en 2 mots explique_toi, je comprends pas P O U R Q U O I dire du mal c serait mieux que dire du bien… Je sais, je suis un peu demeuré, focon m’esssplique la logique de la pensée manichéiste inégalitaire justifaint le triomphe du mal sur le bien dans un monde sans aucune transcendance. Vraiment si tu y arrives, je t’embrasse et je t’enc., ce s’ra l’fun pour toi, moi chais pas, mais je voudrais vraiment être con-vin-cul, car j’ai jamais rin trouvé dans tte la philo occidentale ni même dans les religions dites révélées genre christianisme primitif de quoi alimenter ce jugement de valeur. En l’état de la science du cerveau, àsque j’ai cru comprend’, le jour n’est pas loin où surgiront les zones de sympathie voire d’empathie à l’égard des autre chez la plupart de la population mondiale, qui feront basculer le genre humain dans la générosité plutôt que dans la méchanceté… Perspective effrayante pour toi, bouguereau, non ? Allez, essaie d’écrire 5 lignes en rassemblant bien tes idées ! Merci, je te saurais gré (tu permets que je te tutoyes ?).

et alii dit: à

je ne sais plus qui parlait de chiffres mais voici pour lui
https://theconversation.com/la-longue-histoire-du-zero-ce-rien-si-important-84739?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%206%20octobre%202017%20-%2084957020&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%206%20octobre%202017%20-%2084957020+CID_8540422b24d2fe669eb57a03f67a6e60&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=La%20longue%20histoire%20du%20zro%20ce%20%20rien%20%20si%20important

JAZZI dit: à

Ce n’est pas à proprement parler un manque, le boug. Mais je me demande dans quel guêpier il a bien pu se fourrer !? Je serais content de savoir qu’il s’est seulement débranché de la RDL, comme tant d’autres, tels Clopine ou TKT…

la vie dans les bois dit: à

c’est très bête, mais il est vrai que le mot chiffre va bien pour banquier, pour financier, pour manager, pour informaticien…
Mais pas dans le vocabulaire du mathématicien, ni du philosophe.

Je ne sais pas si c’est la zénitude imprimée par ce Nobel de Littérature, mais je trouve que la dernière émission d’Ultrabright plane, comme en lévitation, sur une angoisse existentielle de ses invités.
Dommage ! Quand on voit la brochette…

Dommage que JMG Le Clézio n’ai pas donné de l’ampleur à Dodo, l’oiseau disparu, avec le Quetzalcóatl, lui qui a aussi connu d’autres empires…Pour se décoller de son « tous coupables » de la colonisation. Non Monsieur, définitivement: non.

et puis l’homme-joie, Bobin, définitevement perdu dans la bricole du rien, qui lit l’évangile de Jean, pour s’expliquer sa noirceur de la vie.
Mais ces cavaliers de l’apocalypse sont trop hors-sol, finalement.
Même le porte-parole du prix Nobel de la Paix 1989 (!) ne parvient pas à sauver cette émission, avec la « lumière » de la photo, (M. Ricard est photographe)
du désastre.

Le Zen et le zéro, c’est autre chose.

JAZZI dit: à

Oui mais Ali Fazal dans le film est très beau mec, alors que le vrai Abdul que l’on voit en photo en générique de fin était un gros loukoum, LVDLB !

la vie dans les bois dit: à

bas rosis, vos « goûts » douteux, pas ce soir, sorry.

Déjà que j’ai une indigestion…

Bonne nuit.

JAZZI dit: à

Abus de loukoums, LVDLB !

hamlet dit: à

très intéressant, quelqu’un sait sur quelle guitare il joue ? à première vue j’ai l’impression que c’est la copie assez récente et pas très réussie du célèbre luthier londonien du 19è Louis Panormo.
si avec l’argent de son Nobel il veut s’offrir une originale je peux lui en dégoter une en assez bon état pour un prix raisonnable, disons à moins de vingt mille euros à la louche.
le nobel de l’an dernier jouait sur une Martin, c’est moins classe qu’une Panormo.
la question serait de savoir sur quelle guitare celui de l’en prochain.

Rdlt. dit: à

C’ est impressionnant à la lecture de ses interventions de ce soir, de constater comment Chaloux adopte les tics de langage et argumentations de wgg!

Un frère trumeau!

hamlet dit: à

en tout cas, ce qui est certain, concernant cet écrivain, c’est que sa guitare a été très mal vernie, on voit presque la couche de vernis sur la photo, un vrai travail de sagouin, limite criminel, misère de misère, comment un(semble-t-il) bon écrivain peut-il se payer une guitare aussi mal vernie.

JC..... dit: à

Lentement mais surement l’écrit se meurt, la littérature agonise, assassinée, empoisonnée, étouffée, par l’image et le numérique.

Pour s’en persuader, il suffit d’observer les tentatives désespérées du milieu littéraire pour organiser poussivement, chaque année, bon an mal an, des rentrées Potemkine qui ne trompent que les benêts.

La littérature mourra totalement avec ses derniers adorateurs….

JC..... dit: à

C’était quand même sympathique de s’intéresser aux émois de la Princesse de Clèves, aux problèmes de culs de Tutur et Tatave, aux sauts et gambades dans la famille Angot … ! Bien plus bandant que les problèmes de structure aux confins de l’univers, non ? …

renato dit: à

Wwg + Chaloux = Cidrolin ? (Les fleurs bleu, Queneau).

Chaloux. dit: à

Ci-dessous, une analyse galimatiatique de Toto.

Bon week-end.

la vie dans les bois dit: à

@ « Bien plus bandant que les problèmes de structure aux confins de l’univers, non ? … »

Oui. C’est toujours épatant, n’est-ce pas.
Surtout que cela répond à une préoccupation du comité Nobel, par la cohérences des oeuvres distinguées cette année, et l’un des messages qu’il semble vouloir faire passer.
Qui peut aussi être entendu ainsi, c’est à dire. Et à penser. Informaticiens, créationnistes de tout poil, arrêtez de vous – et de vouloir- illusionner avec des chimères de modélisations.

la vie dans les bois dit: à

Même Vargas Llosa se met à causer binaire… Dommage.

Mais c’est la guerre économique qui va mettre tout le monde d’accord.

la vie dans les bois dit: à

La guerre économique entre une province espagnole et l’état central. C’était couru d’avance. Cela ne fait pas apparaître le fait que la régionalisation est est l’une des conséquences d’une europe du fric et des normes, mal foutue, qui n’a institué que la concurrence forcenée, comme seule  » relation ».

bouguereau dit: à

Qui peut aussi être entendu ainsi, c’est à dire. Et à penser. Informaticiens, créationnistes de tout poil, arrêtez de vous – et de vouloir- illusionner avec des chimères de modélisations

béré elle est plombée et tarzoune ctun vieux tas en vrac..métonne que ça conchie les confins dlhunivers

bouguereau dit: à

La littérature mourra totalement avec ses derniers adorateurs….

polo en vestale culnu..les confins dlunivers c’est ptête poilue ou pas faut voir dirait serdgio

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tient, mon texte, sur, le vol, de Macron dans les poches des français, ne s’inscrit pas,!…

…la censure, du Danemark, déjà, pour les frais de séjours du réfugié  » lambda « , les dépouillés de bijoux et de leurs  » ors « ,…

…le fascisme socialistes des macroniens rénégats,!…des nouveaux riches,…
…la relance du turbin des esprits,!…
…les camoristes de droits divins,!…etc,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à l’esprit, des gouvernements européens, cultiver, de la maerde,!…
…en cela, le défit, libre, des intellos britanniques, avec leur  » Brexit « , mémorable, contre la politique générale de nos chefs dit, européens, pour leurs poches-privés, en plus de leurs paradis fiscaux,!…

…et, la France, avec son camoriste président, en plus,…etc,…démission,!…please,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la culture  » french « ,!…
…le niveau royal,…les Misérables  » de Victor Hugo,!…
…faire chier, son peuple,!…un de plus,!…
…etc,!…

Sergio dit: à

hamlet dit: 6 octobre 2017 à 23 h 34 min
sa guitare a été très mal vernie

Houi, il y a des traces gigantesques, c’est incommensurable… Faut qui demande à Casto du papier de verre double zéro comme le petit gris !
Et en havant la musique !

Janssen J-J dit: à

Pourtant, il y avait cette romancière catholique niçoise, Véronique Olmi, qui essaya bien d’illuminer la soirée avec le personnage de Bakhita, et en outre un Raoul Peck qui réussit à tirer James Baldwin de l’enfer nègre où on l’avait injustement oublié… Les autres, -trop célèbres-, on n’était pas trop là pour z’eux. OK, Matthieu Ricard fut le + pitoyab’ pour la promo de son bouquin de photos sur papier glacé (40 euros seulement ! c donné). Me mit vraiment mal à l’aise, mais bon, tout ça c’est d’la télé gesticulante, on cause pas de prix, quelle horreur. Ils ont dit que la Martinière allait reverser les droits d’auteur à des ONG tibétaines. Donc, tout va bien.
Bonjour à toussent et à Broglio.

Janssen J-J dit: à

Je suis très en colère contre certains de mes amis catalans qui ont cru nous impressionner en allant faire semblant d’aller défier les Mossos d’Esquadra emmenés par Josep Luis Trapero en se rendant massivement aux urnes malgré le diktat d’interdiction central (48% de la pop. pour des résultats favorables à 90% à l’autonomie). Encore une complexité européenne de plus que nos enfants vont devoir apprendre à gérer : il n’en sortira que du pire. La preuve, valls et cohn-bendit sont sur la même longueur d’onde, t’imagines. Et pas un mot de Todd pour nous esssspliquer la sécession barcelone/madrid par le clivage des structures anthropologiques familiales entre les deux peuples. Tu parles d’un prophète, ce jérémie !

JAZZI dit: à

L’opinion publique serait, parait-il choquée, parce que Macron à traduit la chienlit du général de Gaulle en » bordel » Pauvre France pudibonde !
Le plus choquant, c’est le reste de la phrase : « aller chercher du travail » dans un univers mondialisé où celui-ci est totalement dévalorisé, déconsidéré, démonétisé, réduit au seul profit des profiteurs du système…

D. dit: à

Je pense que vous n’avez pas compris grand chose, Jazzi.
Le bordel, c’est Macron qui le met et l’organise savamment et il se permet d’affirmer que c’est le contraire.

D. dit: à

Accusé des trous dans le fruit, le vieux ver nie.

D. dit: à

Évitez de parler petit gris ici, Sergio.

JAZZI dit: à

«  »Bordel »: 57% des Français choqués par le vocabulaire d’Emmanuel Macron, selon un sondage RMC »

JAZZI dit: à

D. tu penses quoi de la suppression légale du travail, cher à Delaporte ?
Qui produirait notre pain quotidien ?
De plus, il n’est pas donné à tout le monde de savoir ne pas perdre sa vie à la gagner, moi j’ai commencé très tôt, ! Vois le nombre de gens qui meurent à peine mis à la retraite…

Paul Edel dit: à

au fin fond de l’univers on trouvera jamais les poèmes de Villon.ils sont chez loi dans un coffre.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avoir, la côte,…un système certifier, par des pieds nickelés, bourrés d’archétypes déliquescents primaires,!…aux bornes de président des fainéants,!…vivre sur les roulements à vide,!…

…bref, le trésor français, doit distribuer,!…les systèmes sont fermés, pour activer, les croissances,!…

…l’art du commerce, c’est trop loin, et trop court, pour imaginer, en prendre du profit,!…

…on est loin, du contre-machinisme, et P.C.,…avec des lois, qui diabolisent le travail,…

…trop peu, d’esprit, pas de génie de créations, tout est reporter a plus tard, en cause, tout le monde, en reste à sa survie élémentaire,!…
…des présidents plus cons, les uns des autres, en file indienne, du pouvoir, aux seuls paradis, pré-existants de taxes, les uns sur les autres, et escroqueries de finances et comptes publiques,!…
…tout échappe à tout contrôles,!…etc,!…

…garder, le  » bordel « , des comptes, pour un lucre des banques complices,!…
…à l’Europe des escrocs,!…Go,!…

…mais, Non, il n’y a pas de problème, avec la Coré du Nord, pourquoi,?,…
…depuis, toutes ces années, un manque de savoir faire, dans la généralités des propulsions, sans détails,!…etc,!…
…en, plus, en double rang, de croiseurs à radars, et à intercepter, les fusées de Coré du nord, comme  » exercices « , techniques, en attente des météore,!…etc,!…
…Prix Nobel, pour Cinéma à baiser sa paix aux anges,!…
…envoyez,!…

D. dit: à

Je suis pour la suppression du travail d’esclave, je suis pour 30 heures par semaines pour tous, avec de la souplesse, je suis pour que les hommes s’épanouissent dans un travail équilibrant et créatif autant que possible, je suis évidemment contre la suppression du travail qui apporterait encore plus d’injustice et de déséquilibre dans notre société. Pour savoir se passer de travailler il faut avoir acquis une maturité que peu ont.
D’ailleurs beaucoup de retraités ne l’ont pas acquise et de ce fait se prennent ce passage en pleine figure (impression de ne plus compter, de tourner en rond etc..) Les raisons sont aussi en partie biologiques.

D. dit: à

Sur un sondage du Figaro, c’était moins que 57 %

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