Le Nobel à Svetlana Alexievitch, romancière de voix
Il sera difficile, pour ne pas dire impossible, de juger le jugement des membres du comité Nobel de littérature sur l’œuvre de Svetlana Alexandrovna Alexievitch (1948) sans garder à l’esprit le fait qu’elle est traduite dans une vingtaine de langues, qu’elle a été plusieurs fois distinguée (Prix de la paix des libraires allemands, Prix de la paix Eric-Maria Remarque, prix Médicis et Meilleur livre étranger de l’année par le magazine Lire) à commencer par le tout premier, le très officiel prix du Komsomol en 1986 (mais depuis, l’eau a coulé sous les ponts…), mais que certains de ses livres sont toujours interdits par la censure de son propre pays, la Biélorussie. Tous ces lauriers faisaient d’elle une nobélisable depuis plusieurs années. Son nom revenait depuis plusieurs jours. Et tôt ce matin déjà, sans attendre la fumée blanche sur les toits de l’Académie suédoise, la critique Julie Clarini lui consacrait sa chronique dans la « Matinale culturelle » de Vincent Josse sur France-Musique.
On connaît sa méthode qui est devenu un genre à part entière, illustré notamment en France par Jean Hatzfeld à propos du génocide au Rwanda : le recueil de témoignages. Encore fait-il savoir transformer en littérature ce matériau brut, après un fort travail de montage des entretiens où intériorité et réalité finissent par se rejoindre. Sous d’autres plumes, cela resterait à l’état journalistique. Elle a l’art de de la transformation. C’est le cas avec les Cercueils de zinc (1990) à l’écoute des traumatismes des jeunes anciens combattants soviétiques de la guerre d’Afghanistan, La Supplication (1999) sur les suites de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et avec La Fin de l’homme rouge (2013) sur le désenchantement et le désarroi de Russes post-soviétiques et sur la nostalgie de l’Ancien régime (on peut l’écouter ici lors de sa mise en fiction sur France-Culture). Une façon d’observer le réel dans sa cruelle vérité, de l’enregistrer et de le restituer qui a frappé en France l’éditeur Christian Bourgois le tout premier, puis Plon et enfin Actes sud, dans les mots de la traductrice du russe Sophie Benech (lisez ici ses libres propos sur Mandelstam et Akhmatova). Des mots qui ne disent pas seulement l’horreur et la souffrance mais la résignation.
« Je ne cherche pas à produire un document mais à sculpter l’image d’une époque. C’est pourquoi je mets entre sept et dix ans pour rédiger chaque livre. J’enregistre des centaines de personnes. Je reviens voir la même per- sonne plusieurs fois. Il faut d’abord, en effet, la libérer de la banalité qu’elle a en elle. Au début, nous avons tous tendance à répéter ce que nous avons lu dans les journaux ou les livres. mais, peu à peu, on va vers le fond de soi-même et on prononce des phrases tirées de notre expérience vivante et singulière. Finalement, sur cinquante ou soixante-dix pages, je ne garde souvent qu’une demi-page, cinq au plus. Bien sûr, je nettoie un peu ce qu’on me dit, je supprime les répétitions. mais je ne stylise pas et je tâche de conserver la langue qu’emploient les gens. Et si l’on a l’impression qu’ils parlent bien, c’est que je guette le moment où ils sont en état de choc, quand ils évoquent la mort ou l’amour. alors leur pensée s’aiguise, ils sont tout entiers mobilisés. Et le résultat est souvent magnifique. N’oublions pas que l’art de la parole est une tradition russe. Les Italiens ont la grande peinture, les Allemands la grande musique. Les Russes, eux, ont développé une culture logocentrique, qui exalte le verbe. Je ne suis donc pas journaliste. Je ne reste pas au niveau de l’information, mais j’explore la vie des gens, ce qu’ils ont compris de l’existence. Je ne fais pas non plus un travail d’historien, car tout commence pour moi à l’endroit même où se termine la tâche de l’historien : que se passe-t-il dans la tête des gens après la bataille de Stalingrad ou après l’explosion de Tchernobyl ? Je n’écris pas l’histoire des faits mais celle des âmes » (1)
Svetlana Alexievitch se veut une éternelle « étonnée de l’humain ». Les gens qu’elle interroge sont souvent des anonymes, des gens de peu, de ceux qui meurent sans laisser de traces, des oubliés de l’Histoire, souvent oubliés des historiens et maltraités par les journalistes – c’est d’ailleurs par lassitude vis à vis de cette pratique qu’elle s’est tournée vers les livres. De Minsk où elle vit à nouveau après quelques exils, elle se fait mémorialiste des sentiments, du vécu et des expériences des autres ; elle constitue ainsi de livre en livre l’archive souterraine et parallèle de la mémoire de ses pays, l’Union soviétique et la Biélorussie, dans ce qu’elle a de plus sombre. Elle a su remarquablement y pointer l’ambivalence de l’homo sovieticus, un idéaliste déformé par l’ordre totalitaire.
« Nous ne devons pas oublier que ceux qui sont responsables du triomphe du mal dans le monde, ce ne sont pas ses exécutants aveugles, mais les esprits clairvoyants qui servent le bien » aime-t-elle à citer en reprenant les mots d’un philosophe. Les origines du mal absolu sont « la » question centrale avec son cortège de violence, de haine, et d’humiliation, mais c’est la guerre qui mène la danse. La guerre irrigue toutes ses pages, même et surtout lorsqu’elle n’est pas nommée (elle y revient dans cet entretien Anne Brunswic dans XXI). Cet agencement de témoignages relève désormais d’un genre littéraire bien cadré, du moins en langue russe : ils appellent cela « le roman de voix ». Qui n’a rien d’un roman choral ou d’une suite de dialogues. Svetlana Aleksievitch n’hésite jamais à payer sa dette à son compatriote Alexandre Adamovitch (1927-1994) co-auteur du Livre du siège de Léningrad. C’est lui, son modèle même si Dostoïevski reste le maître incontesté.
C’est rarement le cas, aussi cela mérite-t-il d’être souligné : les Nobel ont voulu distinguer en cet écrivain non seulement une femme, première originalité, mais l’auteur d’essais et de récits quasi documentaires et non de romans ou de poésie. Même si cette œuvre est bien celle d’un écrivain, il ne s’agit pas de fiction ni d’imagination. Plutôt de non-fiction, mélange de reportage et d’histoire orale. Raison de plus pour y voir aussi une récompense à caractère politique, et un prix décerné au courage davantage qu’au souci de la littérature, comme c’est parfois le cas à Stockholm.
(Photo D.R.)
(1) Extrait d’un entretien entre Svetlana Alexievitch et Michel Eltchaninoff publié en avant-propos du recueil de ses Oeuvres (774 pages, 26 euros, Actes sud) paru dans la collection Thesaurus le… 7 octobre, c’est à dire hier ! On y retrouve La guerre n’a pas un visage de femme, Derniers témoins et La Supplication, traduits par Galia Ackerman, Pierre Lorrain et Anne Coldefy-Faucard)
1 166 Réponses pour Le Nobel à Svetlana Alexievitch, romancière de voix
Et moi ? dit: 9 octobre 2015 à 20 h 09 min
Chaloux dit: 9 octobre 2015 à 19 h 54 min
pour raconter des salop…. il se masque.
Ben voui, et toi…
Monsieur Assouline, merci pour ce bel article, cette écrivaine le méritait depuis bien longtemps, ses ouvrages magnifiques comptent parmi les plus beaux écrits de l’après guerre, une femme d’un grand courage, toujours étonnée par les humains, qui n’a jamais oublié que ceux qui sont responsables du triomphe du mal dans le monde, ce ne sont pas ses exécutants aveugles, mais les esprits clairvoyants qui servent le bien.
bravo !
ps : vous pourriez indiquer le titre d’un de ses livres pour que je le commande sur amazon ?
merci
pour ceux qui désireraient en savoir plus sur Svetlana :
Svetlana est un prénom féminin d’origine slave, associé au mot « sviet » (lumière, clarté), et qui signifie « claire, lumineuse », ou peut-être originellement « qui a la peau blanche », ou « les cheveux clairs ».
alba s’attaquant à chaloux, c’est comme une principauté d’opérette s’attaquant à une super-puissance. Les moucherons ne se méfient jamais assez.
« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j’en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule, en leur donnant quelques sols. Et j’ai entendu de jolis mots à la Prudhomme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d’ordre.
C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’Hérétique, au Philosophe, au Solitaire, au Poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton.
12 juin 1867
(Flaubert, Correspondance, éd. de la Pléiade tome 5, pp. 653-654)
………………..
J’en connais ici qui vont brûler tous leurs livres de Tatave !
« Nous ne devons pas oublier que ceux qui sont responsables du triomphe du mal dans le monde, ce ne sont pas ses exécutants aveugles, mais les esprits clairvoyants qui servent le bien » aime-t-elle à citer en reprenant les mots d’un philosophe…
quel philosophe a dit ces mots :
1 – Karl Marx
2 – Luc Ferry
3 – Raphael Enthoven
4 – Bernard Henri Levy
5 – Michel Onfray
renvoyez votre réponse avant le 31/12/15 à :
la République des Livres
15 rue de la République
47145 – Livres sur Livron
pour gagner un tee shirt : « je suis Passou ».
Il vont recevoir un tee-shirt, « je suis Alba » -jaune- devant, et « Je suis bouguereau -marron-derrière.
Seront bien avancés.
Et pourquoi Chaloux boit ?
Entre deux génuflexions à St Nicolas du Chardonnet.
C’est parce qu’il trouve du réconfort à lire Marguerite, à plat ventre :
« C’était bien. Et c’est sûr
que l’alcool mène à la mort. »
Dommage que ce lien ne passe pas du premier coup.
Chaloux, revenez lire Marguerite, une fois le lien libéré. Je pense que c’est pour vous, entre autres, qu’elle parle des dégâts de l’alcool.
« j’ai toujours été étonné par les humains »
qui a dit cette phrase :
1 – Miguel Alfredo Garcia avant d’être balancé vivant d’un hélicoptère en 1974 au Chili
2 – Mickael Alfred Garson journaliste canadien avant d’être égorgé par des combattant de daesh le 1er avril 2015
3 – Michelle Alfredi Garciano jeune congolaise avant d’être assassinée par son fils de 12 ans venant juste d’être recruté par une milice armée.
la vie dans les bois dit: 9 octobre 2015 à 20 h 43 min
« Chaloux, revenez lire Marguerite, une fois le lien libéré. Je pense que c’est pour vous, entre autres, qu’elle parle des dégâts de l’alcool.
pas du premier coup. »
Reprenez-en un autre…
Moi, c’est deux verres pas semaine, et encore. De très bon vin, sinon rien. Et vous?
Chaloux, foutez la paix à Marguerite.
Moi, c’est de l’eau. Jusqu’à nouvel ordre.
la vile dans les bois dit: 9 octobre 2015 à 20 h 52 min
Très rougie?
Et puis c’est pas demain que je vais retourner sur la route des grands crus de Bourgogne.
Forces en présence dit: 9 octobre 2015 à 20 h 24 min
Chaloux, tu es c.., ridicule, prétentieux, plein de vide et fier de toi.
Après des années de vie sociale et professionnelle des conna… j’en ai vu, mais tu me sembles être le summum de la catégorie.
Abject, piteux, sans couil…, dénonciateur dès son plus jeuné âge, minable.
Burne parmi les burnes,
tu règnes.
« quel philosophe a dit ces mots »
Bonne question de javert qui boit de l’alcool de patate.
Quid de Fyodor Stepun/ Friedrich Steppuhn ?
Pour un roi sans couronne dit: 9 octobre 2015 à 21 h 01 min
Mon pauvre Alba, même pour l’insulte tu n’as aucun talent. C’est dire…
Si quand même vous faire partager ce petit plaisir que j’ai eu de lire une expérience de J. Salter.
Le nom de Gevrey Chambertin, vient d’une histoire de champ de Bertin.
Effrayant. Un totalitarisme new look ne tardera pas à suivre.WGG.
Cela a déjà commencé WGG, on va te mettre en fiche, fais gaffe!
http://www.causeur.fr/reforme-college-fichage-profs-34901.html
Pour un roi sans couronne dit: 9 octobre 2015 à 21 h 01 min
Il faut dire que à part Ueda qui apprécie toujours une petite léchouille GRATUITE, personne n’a envie de boire une bière (un orangina, un pastis,…) avec Chaloux.
Je n’ose évoquer un Montrachet de chez Blain-Gagnard à boire avec ce pitre, la vie et le vin sont trop merveilleux pour être partagés avec un bouffon.
C’était une bonne question pour kantiens.
In Heidelberg Stepun met his first wife, Anna Aleksandrovna Serebriannikova, whom he married in about 1906 amidst tragic circumstances which are recounted both in his memoirs (where his wife is called Oloviannikova), and in his largely autobiographical novel, Nikolai Pereslegin, where she is called Tania. Both her real name and the date of their marriage remain uncertain. The marriage, which he called « a romance in the style of Dostoevskii », also ended tragically: barely two years after they were married, Anna drowned in the Baltic Sea, while attempting to rescue the younger brother of her own first husband. Stepun recalls in his memoirs that it was Professor Windelband, a classically haughty German philosopher, who broke the news of Anna Aleksandrovna’s death to him. This passionate, early marriage, coupled with previous romantic encounters, contributed to Stepun’s disenchantment with theoretical philosophy and pushed him in the direction of a more vitalistic thought, so-called ‘philosophy of life’, which he characterized in his novel Nikolai Pereslegin, « all my philosophy is a defense of life against [theoretical] constructions, of living eyes against points of view. » It was about this time that Stepun began to give creative and theoretical expression to his life-long fascination with the artistic element in all aspects of life, from romance to theater and even politics. Memoirists are unanimous in declaring Stepun a primarily ‘artistic nature’, both in life and in his creative work.
Stepun had studied philosophy primarily under Neo-Kantian professors, and had begun his dissertation as a formal study of Solovyov’s ethics. With time, however, he moved away from Kantianism towards German idealism and Solovyovian historiosophy. In the years after his first wife’s death, Stepun wrote studies of Friedrich Schlegel and Rainer Maria Rilke. Although the Schlegel essay won high praise from Rickert and Georg Simmel, and Stepun continued to associate with his Kantian colleagues in the journal Logos, after his return to Russia in 1910 he soon found his intellectual home in the circle of Russian Symbolists and religious philosophers, such as Andrei Bely, Nikolai Berdiaev, Alexander Blok, Semen Frank, and Viacheslav Ivanov, to whose thought he would devote many of his mature works, and with some of whom he would remain close friends in emigration.
(Flaubert, Correspondance, éd. de la Pléiade tome 5, pp. 653-654)
Si la lettre est de 1867, comme l’indique le journal L’Humanité, il s’agit du Tome III. Je pourrais vérifier mais il faudrait que je déplace un des pianos. L’heure est passée.
Sinon sans l’édition Flammarion de la correspondance Flaubert-Sand, un des livres les plus merveilleux que je connaisse.
Chaloux dit: 9 octobre 2015 à 21 h 08 min
même pour l’insulte tu n’as aucun talent
Réponse type du sans voix, sans couil…,
il s’adresse à son ennemi personnel favori.
Sans jugement, banalement.
Je pourrais te répondre avec cruauté, mais j’ai trois heures de route et j’ai décidé d’être bon pour les vieux chiens sans collier.
JC….. dit: 9 octobre 2015 à 18 h 10 min
Zoon, sois clair : tu serais pro-palestinien pro-Hamas, antisémite et rousseauphile !!! …
Pécaïre !…
Rousseauphile à fond la caisse. Sur les questions du bonheur de l’homme sur la terre, du sens de l’Histoire, des conditions fondamentales du vivre ensemble, nos antimodernes, aussi bien que nos écolos et que nos politiques feraient bien de lire, de relire et de méditer trois textes fondamentaux : les deux « Discours » et le « Contrat social ». Sans oublier la Cinquième Promenade des « Rêveries » ni, bien entendu, « Emile ». Rousseau est le plus moderne des grands du XVIIIe siècle, bien plus moderne que Voltaire, et même que Diderot (celui du « Neveu de Rameau »).
« Flaubert, Correspondance, éd. de la Pléiade tome 5, pp. 653-654 »
Il s’agit en effet du tome 5, lettre à George Sand.
Pardon, il s’agit bien du tome 3, et non 5, dans l’édition de la Pléiade.
Chaloux dit: 9 octobre 2015 à 21 h 26 min
Je pourrais te répondre avec cruauté
De tes petits poings cruels tu martelerais mon torse puissant (bof) mais tu te retiens.
Merci.
Mais il faut te l’avouer, il te manque surtout des couil…
Tu m’excuseras, ma voyageuse est rentrée, nous partons.
Ce perpétuel discours autour de tes pauvres petites gonades dont le dessèchement t’obnubile, c’est d’un triste. Passe à ton foie? Ta rate? Ta vésicule? Ce sera peut-être moins déprimant pour toi.
« Homme sans vésicule », ça fait à la fois plus distingué et plus mystérieux…
« A plus », pauvre petite créature à laquelle on devrait plutôt dire « à moins »…
« mais j’ai trois heures de route »
Chaloux charge le break devant le pavillon de banlieue, charge bobonne, les enfants et le chat, et part vers la Sologne aux contours indistincts.
Voyage périlleux,
le reverrons-nous ?
Eh oui, dans quelques minutes comme dab.
Chaloux dit: 9 octobre 2015 à 21 h 39 min
Que dis-je.
Bourgogne. 58.
Je m’en vais dans la Nièvre, Alba a depuis longtemps sombré dans le mièvre. Tout est en ordre.
Salut.
Chaloux part en we
Alba reste en wc
« trois heures de route »
L’ huissier ne lâche rien, le constat et les honoraires du week-end ça fait une belle somme!
Choisis ton camp, camarade dit: 9 octobre 2015 à 21 h 46 min
Salut Chaloux
C’ est que pour se payer de l’ in-folio plein cuir, il faut expulser à donf!
« trois heures de route »
Paris-Nevers : 2 heures
Nevers- X : 1/2 heure
Y-Paris sud : 1/2 heure
Donc, l’ouest ou l’est le pavillon de banlieue en meulière ?
Les paris sont ouverts.
Peut-être fait-il Evry-Cosnes en trois heures.
Un petit soixante, soixante-dix par la nationale c’est bien son style à l’écervelé.
Ce philosophe semble motivé son avis, par son implication dans le nazisme.
The National Socialist coup in Germany gradually began to affect Stepun in 1935. He was removed as an editor of Novyi grad, apparently due to the ambiguity resulting from his decision to remain in Germany and work within the system. A document among Stepun’s papers, dated January 2, 1935 (Box 53 Folder 1607) indicates that he expressed public approval of elements of the National Socialist cause. But by 1936, Stepun had been exiled to the economics department in Dresden and had aroused the suspicions of the administration. On a visit to Switzerland in 1936, Paul Tillich told Stepun of the European view of Hitler, and recorded: « He is deeply shaken, feels that he has taken Nazism too lightly ». Indeed, in June 1937 Stepun was removed from his position on charges of overt Christianity and sympathy for the Jews. His one-time disavowal of German citizenship and conversion to Orthodoxy, even the spelling of his name, were also held against him. Stepun’s personal papers contain chilling evidence of this episode (Box 68 Folders 2079-2081). Stepun was also forbidden to speak publicly, and the rising international tensions further cut him off from his friends abroad. He made his last trip to Paris for many years in 1937, the year of the World’s Fair.
Même lien
Il y a des mots qui ne passent pas.
Dans le lien donné précédemment, il appert un certain aveuglement du philosophe Fedor Stepun.
« Paul Tillich told Stepun of the European view of Hitler, and recorded: « He is deeply shaken, feels that he has taken Nazism too lightly ». »
la vie dans les bois dit: 9 octobre 2015 à 22 h 17 min
Il y a des mots qui ne passent pas.
« il appert »
C’est bien sûr ma Tique.
T’as toujours des heures de route à faire Chaloux…T’es commis voyageur ou quoi?
Hommage…
Hommage bis
Gontrand laissez tomber chaloux, c’est l’homme invisible, inodore, insonore abonné à ‘L’OR » c’est un magazine signé à l’aise Blaise. Point commis mais compromis, il se livre à des réunions en bande organisée et ceci dans un but inavoué mais que cependant nous pouvons plus que facilement deviner. Plaisir est son logo, complications sa devise , sans foie ni moi son éthiquette.
C’est vrai que la Sologne, à force d’en parler, on commence à se demander si c’est un polder, un protectorat, le rivage des Syrtes, la fortif à Drogo, et surtout si on la retrouvera le matin comme on l’a laissée le soir…
Rousseau est le plus moderne des grands du XVIIIe siècle
Est-ce que nous sommes sur la terre pour marner au service des multinationales ou des petits patrons ? Est-ce que nous sommes sur la Terre pour nous abreuver d’invectives, pour nous engager-rengageons-nous au service d’une cause, d’un credo, pour nous prosterner en l’honneur d’un dieu absent ou d’un dictateur trop présent ? Est-ce que nous sommes faits pour partir, mitraillette, canon, missile à l’appui, à l’assaut de nos congénères ? Est-ce que nous sommes seulement sur la Terre pour supporter leurs incessants bavardages, pour perdre notre temps en de miteuses aventures sentimentales, en passions amoureuses à la noix de coco ? Non. Nous sommes sur la Terre pour ça :
» Quand le lac agité ne me permettait pas la navigation, je passais mon après-midi à parcourir l’île en herborisant à droite et à gauche, m’asseyant tantôt dans les réduits les plus riants et les plus solitaires pour y rêver à mon aise, tantôt sur les terrasses et les tertres, pour parcourir des yeux le superbe et ravissant coup d’oeil du lac et de ses rivages couronnés d’un côté par des montagnes prochaines, et de l’autre élargis en riches et fertiles plaines dans lesquelles la vue s’étendait jusqu’aux montagnes bleuâtres plus éloignées qui la bornaient.
Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l’île et j’allais volontiers m’asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché ; là le bruit des vagues et l’agitation de l’eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m’en fusse aperçu. Le flux et reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence sans prendre la peine de penser. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce monde dont la surface des eaux m’offrait l’image ; mais bientôt ces impressions légères s’effaçaient dans l’uniformité continue du mouvement qui me berçait, et qui sans aucun concours actif de mon âme ne laissait pas de m’attacher au point qu’appelé par l’heure e le signal convenu je ne pouvais m’arracher de là sans effort. […….]
Tout est dans un flux continu sur la terre. Rien n’y garde une forme constante et arrêtée, et nos affections qui s’attachent aux choses extérieures passent et changent nécessairement comme elles. Toujours en avant ou en arrière de nous, elles rappellent le passé qui n’et plus ou préviennent l’avenir qui souvent ne doit point être : il n’y a rien là de solide à quoi le coeur se puisse attacher. Aussi n’a-t-on guère ici-bas que du plaisir qui passe ; pour le bonheur qui dure, je doute qu’il y soit connu. A peine est-il dans nos plus vives jouissances un instant où le coeur puisse véritablement nous dire : Je voudrais que cet instant durât toujours ; et comment peut-on appeler bonheur un état fugitif qui nous laisse encore le coeur inquiet et vide, qui nous fait regretter quelque chose avant, ou désirer encore quelque chose après ?
Mais s’il est un état où l’âme trouve une assiette assez solide pour s’y reposer tout entière et rassembler là tout son être, sans avoir besoin de rappeler le passé ni d’enjamber sur l’avenir ; où le temps ne soit rien pour elle, où le présent dure toujours sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession, sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, ne désir ni de crainte que celui seul de notre existence, et que ce sentiment seul puisse la remplir tout entière ; tant que cet état dure celui qui s’y trouve peut s’appeler heureux, non d’un bonheur imparfait, pauvre et relatif, tel que celui qu’on trouve dans les plaisirs de la vie mais d’un bonheur suffisant, parfait et plein, qui ne laisse dans l’âme aucun vide qu’elle sente le besoin de remplir. Tel est l’état où je me suis trouvé souvent à l’île de Saint-Pierre dans mes rêveries solitaires, soit couché dans mon bateau que je laissais dériver au gré de l’eau, soit assis sur les rives du lac agité,soit ailleurs, au bord d’une belle rivière ou d’un ruisseau murmurant sur le gravier.
De quoi jouit-on dans ue pareille situation ? De rien d’extérieur à soi, de rien sinon de soi-même et de sa propre existence, tant que cet état dure on se suffit à soi-même comme Dieu. Le sentiment de l’existence dépouillé de toute autre affection est par lui-même un sentiment précieux de contentement et de paix, qui suffirait seul pour rendre cette existence chère et douce à qui saurait écarter de soi toutes les impressions sensuelles et terrestres qui viennent sans cesse nous en distraire et en troubler ici-bas la douceur. »
( Rousseau, les Rêveries du promeneur solitaire, cinquième promenade)
Sorry…
Hommage bis
Merci Zoon, pour cet extrait qui nous rappelle des souvenirs de jeunesse: « on se suffit à soi-même comme Dieu »…good old days…sauf qu’à 9 milliards bientôt, dont un pourcentage non négligeable d’abrutis et de psychopathes, sur un caillou en perdition qui se réchauffe et fonce dans le silence éternel de ces espaces infinis qui nous effrayent, j’ai peur que cette Rêverie ne nous aide pas beaucoup…
Ne nous imposez pas une trithérapie en cette veillée funèbre, je doute que ces chansons conviennent et apaisent la peine de ceux qui l’ont aimé.
Chaloux qui me voit partout, c’est drôle, même et surtout quand je ne suis pas là. Je suis partout… Ah, j’en ai vu des oiseaux mais des comme ça…
Oui, je suis au courant de l’article de Causeur ; on en a parlé cet aprèm dans la salle des profs ; ça nous a fait bien marrer, mes collègues et moi. Cette réforme, ça va être une monstruosité et un chaos comme on n’a encore vu ça depuis des décennies ! Et ils n’ont pas fini de nous pomper l’air avec ce machin. On va essayer de le faire reporter d’un an, et comme après c’est les élections de 2017, il y a encore une minuscule petite chance pour la faire échouer, cette réforme de m…
La France a sombré de toute façon (parce que Sarko au pouvoir fera pareil). Ce pays est fichu. C’est la fin de l’Ecole de la République que ma génération a connue et qui l’a formée. Les nouvelles générations seront des abrutis inconscients avec des profs de m… qui ne connaîtront plus le latin, qui ne connaîtrons plus l’ancien français, et ignares universels en littérature. Quant aux profs de maths, ce seront les plus nuls qui passerons les concours (c’est déjà le cas…!).
La France est un pays mort.
C’est pas faux, Sergio. Le lac de Soings-en-Sologne (le seul lac de toute la Sologne, un lac authentique, pas un étang) a complètement disparu depuis 1998. Une forêt a repoussé à la place. Qu’est-ce qui s’est passé ? Mystère… La nappe fréatique qui l’alimentait en eau a dû se tarir comme la place de la Révolution…
WGG Les intellectuels ou les gens qui ont bénéficié d’une éducation choisie ne font pas nécessairement de bonnes gens. Ils ont dans ce cas l’avantage de pouvoir cacher leur bassesse, leur ignominie, leur saloperie sous une vernis plus ou moins épais et trompeur. Vous aurez d’agréables conversations en leur compagnie ce qui n’est pas gage de fiabilité morale d’ailleurs nombre d’entre eux n’en savent plus rien et se taillent à coup de machette de nouveaux codes parallèles, la jungle des cultivés. La culture contribue à la construction des personnalités et à l’affinement des sensibilités mais ne peut pas tout quand bien même elle vous délivre des visas en vous dotant de pattes blanches, une monnaie d’échange universelle.
À mon avis, c’est un Nobel surtout décerné contre Poutine dans la guerre des nerfs entre l’Est et l’Ouest.
J. Attali prévoit la guerre nucléaire pour 2050. À mon avis, il a un peu de retard. Avec l’aviation russe en Syrie qui envoie ses pruneaux sur l’Iran, le feu d’artifice nucléaire risque de partir plus tôt que prévu.
avec des profs de m… qui ne connaîtront plus le latin, qui ne connaîtrons plus l’ancien français, WGG.
Les écoles privées, les catholiques surtout, ont décidées de promouvoir les sections de latin et de grec ainsi que le bilangue dans leurs écoles à la prochaine rentrée.
L’Ecole de la République que ma génération a connu, bérénice, a permis à tous les enfants d’ouvrier, dont je fais partie, de grimper à l’échelle sociale grâce à l’école et de recevoir la meilleure formation qui se puisse imaginer au monde. Je bénis mes instituteurs et institutrices, mes professeurs du collège Molière rue Molière au Palais-Royal et mes profs de lycée et de classe Prépa du lycée Chaptal. J’ai eu aussi la chance de connaître une hypokhâgne décente où nous étions pas 70 élèves mais à peine 30 et deux khâgne avec des profs remarquables qui y croyaient comme nous, qui étions passionnés de littérature, de culture. C’étaient tous des gens de gauche avec des idéaux élevés qui nous ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Je leur dois quasiment tout. Mes parents ne se sont jamais occupés de moi durant mes études, jamais. Ils savaient que ça roulait tout seul et me faisait confiance. Je pouvais rêvasser comme je voulais, je n’étais pas comme les gamins d’aujourd’hui, occupés par mille « activités » toute plus insignifiantes les unes que les autres (solfège, tennis et sports en tout genre, qui leur bourre le crâne au lieu de les laisser rêvasser). La génération montante sera forcément encore plus abrutie que la précédente.
Les écoles privées, c’est très loin d’être la panacée. Les profs y sont déjà souvent fort incompétents. J’ai des exemples précis à vous fournir.
Bon, WGG, « des profs de m. » dans le public et des profs incompétents dans le privée.
C’ est vraiment la catastrophe, donc.
j’ en ai connus pour ma part beaucoup dans le public et c’ est plus scandaleux encore!
« Le retour d’Hitler »: une comédie allemande qui illustre son succès
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/88468-151009-le-retour-d-hitler-une-comedie-allemande-qui-illustre-son-succes
Les dirigeants de notre pays et de l’Europe ont décidé de faire des nouvelles générations des crétins taillables et corvéables à merci pour les besoins de l’économie. C’est une conception managériale du savoir qui échouera lamentablement. Mais il sera alors trop tard pour rattraper la catastrophe. Le monde sera devenu un enfer.
Mimi tourneur chez Citroën, comme papa.
Au sein de notre Europe, ce n’est plus de mois en mois, ce n’est plus de semaine en semaine, c’es de jour en jour qu’un observateur attentif voit se creuser un gouffre épouvantable entre des entités encore à l’état flüssig, mais qu’on peut désigner (cum grano salis) comme le côté de l’islamo-progressisme et celui du postchristianisme-conservateur, lequel inclut les laïcistes et, tout simplement ceux qui ne croient pas (malgré un moralisme bénisseur) en une quelconque fatalité démographique, économique ou civilisationnelle.
En dernier lieu cette semaine le considérable Botho Strauss.
« Ich möchte lieber in einem aussterbenden Volk leben als in einem, das aus vorwiegend ökonomisch-demografischen Spekulationen mit fremden Völkern aufgemischt, verjüngt wird, einem vitalen »
Je souhaite que Mme Aleksievich vive suffisamment longtemps pour dresser la cartographie, au travers du mi-dire populaire, de ce mouvement totalitaire nouveau.
…
…bien sur,!…vous pouvez l’avoir dans votre bibliothèque,!…
… » la collection bien écrire et bien parler « , édition Baude Paris Bruxelles,!…
…
…et ce plaisir d’avoir toujours 10 ans,…
…rêver et déconner avec des » grosses fautes » d’orthographe, à interprétations multiples,!…
…
…aux endoctrinés,…entre toises, dites nous quoi, de précis,!…sans vases communicants,…
…la souveraineté du capitalisme,!…aux chiottes sociales,!…
…l’économie sur le social-déchet,!…collabos d’actionnaires sur les morts à crédits,!…d’héritiers,!…Ah,!Ah,!…
…encore à lèche-culs d’emploi précaires, en sous-traitance sans syndicats, of course,!…my Lords,!…of botter,!…olie,…
…
…qu’est ce con s’amuse avec nos héritiers d’incroyables, bientôt, nous auront un drapeau sur tout les établissements publics,!…les couleurs de la tendance politique,!…
…les établissements hospitaliers de droites de gauches, juifs ou athée,…mais les soins,…par des héritiers de connivences,!…
…tout ces frais pour des enterrés,…d’abord s’attaquer aux pauvres, c’est toujours çà de gagner, pour les actionnaires des crimes organisés,!…
…Ah,!…Ah,!…
…tout ces partis à récupérer, le fluide glacial des promesses, par l’état des quatre des cinq, et des grâces à leurres d’ailleurs,…de tout les jours en bordels des rêves,!…d’héritiers sur plan,…à se mettre,!…
…les nouvelles cylindrés mécanique,…à huiles et beurre,!…etc,…
…à se pété la gueule à crédit,!…Go,…
…
A la State Library de Sydney, je viens d’acheter un « Shakespeare Insult Generator »: bastards beware!
Mon ami Andrew, grande figure du monde littéraire australien, me dit qu’à sa connaissance Sveltana n’est pas traduite en anglais…si ça peut aider à mettre la pédale douce sur le discours déclino-pétainiste…
La conjugaison du verbe apparoir est certainement au-dessus de tes capacités mentales du toxico qui poste à 22h27.
Et mes messages de 20h40 et 22H13 sont apparus comme par magie, si le toxico suit bien.
Mille merci pour cette logorrhée rousseauphile de 22 h 56 ! Un enchantement…
Elle me conforte dans l’idée que cet individu fut un véritable connard, alignant mots, phrases, discours, tournures, joliesses, le tout d’une insignifiance, d’une pauvreté, rare.
Que peut apporter la lecture de ce c.ouillon de Rousseau, aujourd’hui ?
Rien ! Absolument rien….
Sinon de la compassion pour l’état mental de ceux qui parcourent, ou admirent, ces rêveries débiles !
Rousseau, ce sont paroles d’imbécile heureux pour admirateurs perdus dans des cauchemars intellectuels ….
Puisqu’on aborde le sujet des imbéciles heureux, admirons le « Casse toi, pauvre conne ! » de notre Ex-Grand Leader, adressé à Nadineuh …
Quand on est formaté à ce point sous sa boite crânienne de nain ambitieux … hop, on réagit rigide, sans penser aux conséquences : l’effondrement de son autorité déjà fort malmenée par son bilan passé.
Quels dirigeants nous avons, quelles nouilles, quels glands !!!…
Puisqu’on aborde le sujet des imbéciles heureux, admirons le « Casse toi, pauvre c..onne ! » de notre Ex-Grand Leader, adressé à Nadineuh …
Quand on est formaté à ce point sous sa boite crânienne de nain ambitieux … hop, on réagit rigide, sans penser aux conséquences : l’effondrement de son autorité déjà fort malmenée par son bilan passé.
Quels dirigeants nous avons, quelles nouilles, quels glands !!!…
On ne sait pas si « discours déclino-pétainiste » est une insulte a-historique adressée aux nationaux identitaires et xénophobes, par un fonctionnaire français.
Toujours est-il que cet adepte de wiki devrait conseiller à son ami australien de faire comme lui.
« ce seront les plus nuls qui passerons les concours »
Les professeurs des écoles élémentaires françaises- ceux qui ont réussi au concours- vont devoir également réapprendre les règles de base de la grammaire et de l’orthographe, avant de donner aux enfants la dictée quotidienne.
Lors de l’effondrement, ou plutôt la lente agonie, de l’Empire Romain on devait entendre, au limes, les mêmes discours des fonctionnaires expatriés bloomiens :
« Mais ne soyez donc pas déclinistes ! On en a vu d’autre dans notre histoire ! Pas de pétainisme ! Amusez-vous ! Mélangez tout ! Tout va bien … ! »
Or, comme maintenant en Occident, tout allait mal et les Barbares remplacèrent les Romains affadis par un excès de civilisation, de plaisir et d’insouciance.
Car les brutes gagnent toujours contre les intellectuels. Ceux ci ont peur de la mort et doutent, ceux là n’ont peur de rien, ne doutent de rien, leur crâne vide, leur foi brûlante ….
Bon week-end, les Eloïs ! Vive les Morlocks qui arrivent dans nos cités, dans nos cantines d’écoles, dans nos media, dans nos superettes, dans nos lits douillets, …
La nuit de sang viendra ! Nous y passerons tous … brrrr … Aux armes, citoyens… à l’aide… uhuhuhu !
« Le plaisir d’aller dans un désert chercher de nouvelles plantes couvre celui d’échapper à mes persécuteurs et, parvenu dans des lieux où je ne vois nulles traces d’hommes, je respire plus à mon aise comme dans un asile où leur haine ne me poursuit plus.«
Les Rêveries du promeneur solitaire, Jean-Jacques Rousseau.
JJR n’était pas nymphomane, moi à sa place je n’aurais pas été inspirée de la sorte. Quelle triste pensée, pfftt!
« En 1768, Jean-Jacques Rousseau, décrié par les uns, peu ou mal compris des autres, dégoûté au surplus, lui-même, d’une célébrité qui lui devenait fastidieuse, avait conçu le projet de quitter Genève, pour vivre plus calme et tranquille, sous le pseudonyme de Rénou. Il arriva, le dimanche 10 juillet à Grenoble, où il logea d’abord chez Antoine Vachat, fondeur, en une maison de la rue Vieux-Jésuites, et bientôt après, chez son ami Gaspart Bovier, jeune avocat, avec qui il était en rapport de sympathie, et qui, même, avait le plus contribué à le déterminer dans le choix de notre cité ; mais son caractère inquiet et sa manière de vivre devaient bientôt le dégoûter de sa nouvelle résidence. En effet, son séjour ne dura qu’un mois à Grenoble ; il en partit précipitamment, et sans en faire part à personne dès le 13 août, pour se rendre à Bourgoin. Durant ce mois, ROUSSEAU fit des excursions de montagnes et des courses de botanique ; il fut reçu chez des amis de son hôte et partout avec le plus de cordialité possible : il visita Beauregard, il y séjourna. Il se plaisait surtout à herboriser dans son voisinage. De là vient qu’on a donné le nom de désert de Jean-Jacques à l’un de ces points d’excursions que préférait le plus notre philosophe.«
Jean-Joseph-Antoine Pilot de Thorey
la vie dans les bois dit: 10 octobre 2015 à 6 h 41 min
Toujours est-il que cet adepte de wiki
à 7 h 44 min
M. Court, tss, tss.
For english translations:
La vie de ceux qui se lèvent tôt me laisse parfois perplexe, je me demande quelles barricades ils prétendent encore défendre, quelles démonstrations oiseuses les poussent de bon matin à abandonner la tiédeur confortable de leur couette à moins qu’ils n’aient passer la nuit à autre chose qu’à une belle orgie intellectuelles et nous livrent la fermentation de leur intense travail architectural destiné à rénover en dépoussiérant de mille plumeaux ces œuvres qui écla
la vie dans les bois dit: 10 octobre 2015 à 7 h 48 min
M. Court, tss, tss.
Une nouvelle victime du syndrome TKT.
Bien, je vais partir herboriser quelques jours.
Wish you to have a nice week-end, too.
Et que les névrosés fassent sans moi.
Bon la vie que devient votre cousin, l’explorateur en culotte courte? N’Est-ce pas vous qui transformiez la matière, la pâte d’un après-midi à la campagne en presque littérature? Copyright accordé ou dérèglement profond, avez-vous retrouvé vos cannetons ou avez vous visité dans la longueur Konrad Lorentz?
Bérénice,
se coucher tôt, se lever tôt, est un véritable délice. Essayez pour voir ?!
(…il est exact qu’il faut pour cela avoir la conscience tranquille … )
Et que les névrosés fassent sans moi.
Il est assez probable que le manque les cuise comme de bons poulets sur une broche qui tournent sur des braise.
Quand je pense que l’on par ce crétin de JJR du beau titre de philosophe et qu’on le dénie à Bougboug !… Misère !
incorrigible.
9 octobre 2015 à 20 h 20 min
« ceux qui sont responsables du triomphe du mal dans le monde, ce ne sont pas ses exécutants aveugles, mais les esprits clairvoyants qui servent le bien.
bravo ! »
on n’a plus rien à craindre alors! tout baigne
« ceux qui sont responsables du triomphe du mal dans le monde, ce ne sont pas ses exécutants aveugles, mais les esprits clairvoyants qui servent le bien. »
Oh !…. la jolie phrase creuse ….!
Entre le « discours déclino-pétainiste » et le discours » poutino-populiste », tout baigne!
« Mon ami Andrew, grande figure du monde littéraire australien, me dit qu’à sa connaissance Sveltana n’est pas traduite en anglais… »
Dans quelle langue donc les membres du jury Nobel l’auraient-ils lue, Bloom ? Votre ami Andrew doit se tromper, Passou dit qu’elle est traduite dans une vingtaine de langues… et pas l’anglais !?
Attila, Bloom commet une langue manquée…
Le peuple, c’est nous, c’est vous, c’est toi, c’est moi ! Rien n’est plus beau que le penser, le parler, du peuple ! Vive le populisme …
Exemples : une foule de stade de foot, une AG de fac, un meeting CGT, PS, UMP, FN, EELV, NPA …
Tu as raison Baroz, elle est traduite (on vient de vérifier) mais chez d’obscurs éditeurs. Mea maxima culpa.
Cela dit, elle est inconnue du public « éduqué », mais ça ne devrait pas durer.
Petit détour chez Abbey Bookshop ce matin: beaucoup moins riche qu’il y a 10 ans, mais encore bien fourni en autraliania…Le studio de l’inutilité de Simon Leys en traduction anglaise contient davantage d’articles que l’original.
Superbe ville, quasi asiatique….
…
… » Sensation « , Château Bourdieu, Bordeaux grand cru,!…
…faut voir à la lecture aux papilles,!…
…
…Rousseau,!…au vintage cinéma,!…etc,…encore aux papillons glacés en couleurs,!…
…sans se faire forcés aux édulcorés sucrés,!…etc,!…la gaufre chaude sur face,!…
…des secrets de relecture, bien sur,!…
…
Il restera sur le visage au sourire crispé de notre ministre franco marocaine, comme une tache de fiente indélébile : sa réforme qui tue le latin et le grec.
Un roi incompétent a toujours besoin de courtisans serviles, ses mignons.
Les sciences dures sont les seules à avoir une utilité.
Les sciences humaines c’est nul.
La littérature c’est nul.
« fiente indélébile : sa réforme qui tue le latin et le grec »
Il n’est pas cohérent ce JC.
Détruire et gueuler, un français très moyen en somme.
le Campanella on le connait bien rue Fournier à Porquerolles, il fait croire que son clébard et sa chatte sont morts alors qu’il déteste les animaux… sauf les ânes comme son pote bouguereau
@ueda
Cette opposition entre islamo-progressistes et chrétiens-conservateurs était déjà à l’œuvre pendant la guerre civile libanaise, où s’affrontaient palestino-progressistes et phalangistes fascistes (phalangistes donc fascistes par association d’idées).
Richard Millet (vous savez, le Saint-Simon de la brève de comptoir) montre très bien dans La confession négative la fausseté, l’hypocrisie diabolique de cette opposition manichéenne (relayée d’abondance par les médias de gauche, évidemment). Il faut sans doute y voir les séquelles du tiers-mondisme révolutionnaire, tiers-mondisme qui s’applique désormais à l’Europe entière, au point qu’on peut parler d’un phénomène de tiers-mondisation du monde.
Plaquer du religieux sur des conceptions politiques (gauche, droite), pour figer définitivement les hommes et les idées dans des essences, c’est le grand danger qui nous guette. Les religions finiront par tout avaler.
Si ce paradigme devait s’imposer, nous vivrions dans un monde de cauchemar à la Orwell-Sansal. La Guerre sainte permanente.
Qui a lancé l’idée d’un tee-shirt noir avec lettres blanches « je suis Passou » ?
Parce que, visiblement, c’était une contrevérité manifeste…
Du style « je suis Passou, Passou, Passou, sous ton balcon… »
« Cette opposition entre islamo-progressistes et chrétiens-conservateurs était déjà à l’œuvre pendant la guerre civile libanaise »
Poitiers, les croisades, Lépante, Vienne, …….
Il n’y a pas incohérence
– à vouloir défendre un enseignement convenable de lettres classiques pour ceux que cela intéresse : l’interdisciplinarité est une saloperie pédagogique
– à proclamer haut et fort qu’il n’y a PAS de « sciences » humaines mais seulement des points de vue, et qu’il n’y a de « sciences » véritables … que les sciences dures !
Evidemment, si on veut tuer son chien, on dit qu’il miaule toutes les nuits !…
On peut dire Putin est nul, Obama est mou, Sarko est agité, Hollande est c.on : c’est du matériau politique humain que l’on peut renverser, destituer, des mortels, quoi !
On ne peut pas dire Yahvé est une fiotte, Allah est un emmerdeur mondial, Dieu est une nullité hésitante, car ils sont tout-puissants, respectés, éternels, divins et donc insaisissables.
Voila pourquoi les guerres futures seront « habillées » religieusement et conduiront au bonheur du martyre. On a de beaux jours devant nous, fellows !
« La Guerre sainte permanente. »
chouette !merci mon dieu
Cela dit, elle est inconnue du public « éduqué », mais ça ne devrait pas durer.
Quand le monde n’est plus capable d’aimer autre chose que des idées, elle sera d’un rappel utile. Sous ce public éduqué dort tout un peuple crasseux.
Elevé dans la religion catholique romaine, j’ai toujours trouvé qu’elle avait de beaux seins.
Madame Verniglia dit: 10 octobre 2015 à 9 h 36 min
« le Campanella on le connait bien rue Fournier à Porquerolles, il fait croire que son clébard et sa chatte sont morts alors qu’il déteste les animaux… sauf les ânes comme son pote bouguereau »
(attila ou) ueda le prêcheur va encore dire que les commentaires contre cette paire de c.nnards jc-boug viennentd’une seule et même personne
Svetlana Alexievitch est une fantaisie du Jury Nobel, groupe d’adultes qui adore faire le malin … que vaut-elle vraiment ?
Que l’on me traite de c.onnard, cela ne me déplait pas, mais que l’on associe la pensée cristalline de Bougboug à ma boue cérébrale, NON !
Un peu de respect pour la pensée lumineuse, l’expression scintillante, les vertus admirables, de notre cher Bouguereau…
« à proclamer haut et fort qu’il n’y a PAS de « sciences » humaines mais seulement des points de vue, et qu’il n’y a de « sciences » véritables … que les sciences dures »
Mais, mais, mais, nyatilpa des points de vue dans les sciences dures ?
Dans ce cas, que faire ?
Un peu de cohérence ne peut pas nuire : ne perdez pas votre temps à disputer avec un c.onnard logicien ! Bonne journée…
la religion catholique romaine, j’ai toujours trouvé qu’elle avait de beaux seins
le bonnet c++ c’est dans le canon
la page de philomagazine enrichira vos conversations de voix sur la romancière couronnée par le nobel
Les religions finiront par tout avaler
faut séculariser 2000 ans de casuistique et de kabale à mon cul en psychologie et en uzi 2000 coups minute.c’est un boulot fou zouz..t’as tout faux
Une nouvelle victime du syndrome TKT
vontraube c’était la synthèse entre les forces fortes et faibles..le cinquième élément en somme
La vie de ceux qui se lèvent tôt me laisse parfois perplexe, je me demande quelles barricades ils prétendent encore défendre
béré elle fait carpète dième cul nu.. »le monde est a ceux qui se lèvent tôt »..voilà le déclinisme qu’il dit nicolas
les guerres futures seront « habillées » religieusement
dire qu’avant c’était un déshabillé savant..un négligé mouillé
J. Attali prévoit la guerre nucléaire pour 2050
aprés lui l’déluge
It’s like plenty of space and no room to think
Get the lulz out !
Pourquoi vient-on sur la RDL?
Je me souviens de la réponse de Duras à la question « pourquoi boit-on ».
Réponse unique : parce que Dieu n’existe pas.
Bonne soirée,
c’est toutafé ça la sécularisation petite, les étoiles aux petites crapules..misère de yavé et de bakusse
« je viens sur la rdl pasque yavé n’exiss pas »..pov type
Gâtisme: facultés intellectuelles amoindries par l’âge et/ou la boisson = bouguereau
bérénice dit: 10 octobre 2015 à 8 h 00 min
aient passé, Bérénice. Cela ne me concerne pas en tout cas.
–
Certains avancent que l’heure du lever est lié à la naissance. C’est évidemment complètement faux.
C’est lié à la fatigue, aux habitudes, à la motivation d’atteinte d’un but et évidemment à la saison.
Sous les tropiques, on se lève sans peine à 7 heures mais en France en plein hiver c’est nettement préjudiciable à la santé et pourtant nos rythmes professionnels officiels n’en ont jamais tenu compte.
Le Kung-Fu selon l’école de Shaolin recommande un lever tôt et un coucher tôt. Il est pourtant originaire de la chine du Nord où le rythme des saisons est très marqué, comme ici en Suisse. C’est aussi pour affirmer l’aspect « spartiate » de la discipline pratiquée. Dans le cas de JC, il doit y avoir un peu de cela.
@JC…… dit: 10 octobre 2015 à 8 h 47 min
NON, JC, ce n’est pas une phrase creuse que Svetlana Alexievitch a mise en exergue au début de son essai : La Fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement (Actes Sud – traduit par Sophie Benech). Elle est de Friedrich Steppuhn (1798-1831) Ce qui fut et ce qui aurait pu être .
Dans cet essai qui a eu le prix Médicis de l’essai en 2013 et dont on peut découvrir le sommaire et les 20 premières pages sur internet on peut lire : « C’était le socialisme et c’était notre vie […] Mais à présent que tout a changé de façon irréversible, cette vie qui était la nôtre intéresse tout le monde. […] J’écris, je ramasse brin par brin, miette par miette, l’histoire du socialisme, la façon dont il vivait dans l’âme des gens. C’est toujours cela qui m’attire, ce petit espace – l’être humain… »
Entre tendresse pour son peuple et révolte elle se fraie un chemin dans les paroles des gens pour comprendre comment ça a été possible ce drame, cet aveuglement. Et là cette phrase prend tout son sens. Je pense aussi à l’aveuglement de tous ces intellectuels, artistes français qui se sont trompés lors de ces années multipliant voyages et prises de paroles. Olivier Rolin écrit bien ce désenchantement, ces illusions perdues.
10h17 Le silence est un luxe.( nous devenons finalement zen, l’épure, le silence, l’ikebana 盛り花.)
Comme dit le poète : « Sacré nom de dieu de b.ordel de naines chauves écologistes à gros c.ul ! », je ne suis pas d’accord avec vous, Christiane !
Ecoutez moi ça, ce creux qui résonne… :
« Ceux qui sont responsables du triomphe du mal dans le monde, ce ne sont pas ses exécutants aveugles, mais les esprits clairvoyants qui servent le bien. »
On ne peux pas faire plus nul !
Je vais vous la remplir, cette phrase creuse :
« Ceux qui sont responsables du triomphe du mal dans le monde, ce ne sont pas les exécutants crédules, mais les esprits clairvoyants qui servent le mal en parfaite connaissance de cause tout en prétendant défendre le bien ! »
Tout homme étant philosophe, car la philosophie c’est un ensemble de points de vue disparate, j’estime que Friedrich a déc.onné, là où il était possible d’être plus clair.
Pourquoi vient-on sur la RDL?
Comme on dit dans les séminaires : « Bonne question », même si elle est banale …
Parce qu’on a le permis de conduire, des grands enfants, du temps de libre, de l’argent, des doigts pour taper sur un clavier (plutôt que pour étrangler une basketteuse soviétique de 2,13m, bref …
On vient parce qu’on est vivant, et qu’on en tire plaisir, là comme ailleurs.
JC….. dit: 10 octobre 2015 à 11 h 17 min
Pourquoi vient-on sur la RDL ? On vient parce qu’on est vivant, et qu’on en tire plaisir, là comme ailleurs./
Dans le genre « phrase creuse », c’est pas mal non plus/
Wha l’aut’ ! dit: 10 octobre 2015 à 11 h 23 min
Pourquoi tu viens, toi, mon grand sur le blog prestigieux de Passou ?
Allez …. n’aie pas peur de causer… et n’oublie pas : sois pas creux !
« Péter un bouchon », j’avais lu, horrifié, péter un bichon …
« Vous ne trouvez pas qu’il a pris un sacré coup de vieux notre alsacien italo-helvète ? »
Exact !
On devrait avoir le courage de la mère Jospin … se retirer à temps.
Si vous êtes d’accord, et si Passou y voit un beau sujet de réflexion, pourquoi ne pas organiser un suicide collectif en RdL, genre Temple Littéraire ?
Avec choix de la date soumis aux Autorités Religieuses, œuf corse !
parce qu’il y’a gillot, pétré.
pour causer le malheur des peuples…
JC….. dit: 10 octobre 2015 à 11 h 27 min
Pourquoi tu viens, toi, mon grand sur le blog prestigieux de Passou ?
Pour lire ses articles et devoir contourner tes counneries comme on évite les étrons de clébards en cherchant de bons commentaires (car il y en a)
ça va péter entre cri-cri et JC le PQ, ça va péter
Wha l’aut’ ! dit: 10 octobre 2015 à 11 h 46 min
en cherchant de bons commentaires
Sûrement pas les vôtres
Pour Cri-Cri, comme vous dites de façon peu courtoise, je deviendrai polygame !
(comme me le conseille mon cousin, Abou Jissé al Passoulini, qui a un sens pratique extrêmement développé)
parce que les journalistes de libération ont produit une bulle en commettant des propos racistes dans leur lieu de rafraîchissement préféré.
Pour l’amour de Sergio, son charme slave allié à son bon sens auvergnat et la profondeur triste de son regard aujourd’hui lorrain en contemplation devant la ligne bleue Vosges.
A la Une du » Monde » de ce jour :
» En Rhône-Alpes-Auvergne, la tête de liste Jean-Jacques Queyranne doit faire fasse à la fronde de proches du maire de Lyon, Gérard Collomb « .
Je vais finir par faire chorus avec Widergänger : notre ortograf fout le camp !
Pour l’amour de Pimpin, son souci des nuances habilement contrebalancé par des aphorismes tranchants et des axiomes péremptoires.
Pour l’amour de Zôon, sa fidélité inaltérable depuis cinq ans au même jeu de mots sur « mon vieux complice », la délicatesse de son antisémitisme, sa fervente tendresse pour Widergänger.
Quittons nous, hélas définitivement, sur un constat dramatique :
– pas assez de tiroirs pour ranger le monde convenablement
– confusion terrible, idéologique, dans les étiquettes, devenues dès lors inutilisables
Polemicuculturellement
… comme dirait l’autre …
Pour l’amour de Bouguereau, son touchant refus de l’autodérision, sa pérenne certitude d’être mieux informé que tout autre, son pédagogisme coquin.
Pour l’amour de Chaloux, son poignant désir de reconnaissance, son égocentrisme désespéré, sa volonté d’affirmer un talent qu’il sait ne pas avoir et son immense culture acquise par la lecture assidue de six-cent-cinquante pages quotidiennes.
« son immense culture acquise par la lecture assidue de six-cent-cinquante pages quotidiennes. »
Incomprises et aussitôt oubliées !
la lecture assidue de six-cent-cinquante pages quotidiennes.
Et toujours les mêmes. C’est à cela qu’on reconnaît le passionné. Ah, que j’aime cet homme.
Ayant connu mon époux, un homme affectueux bien que plus âgé que moi, lors de ma communion solennelle, je tombais enceinte de triplés !
… pour des raisons que j’ignore …Bien élevé par les Sœurs de la Miséricorde, il m’épousa, chevaleresquement. Tout est bien qui commence bien …
Votez pour lui ! Le seul Colomb, c’est Christophe.
Pour l’amour d’Attila, ses encouragements à la droite quand elle est au pouvoir, son indulgence pour la gauche quand elle tient les rennes, ses efforts pour s’élever socialement en flattant la riche bourgeoisie zürichoise, sa rassurante condescendance envers les provinciales.
les rênes, sorry.
Tenir les rennes, que nos parents castraient avec les dents, si, si… plutôt que les rênes, c’était plaisant !
…
…la culture, il faut bien se l’enfoncée, comme on peut,!…
…
…déjà, que certains confondent haines et partis pris,!…dans l’histoire,…
…j’aime les villas romaines,!…putain je suis gaulois,!…bon, ajout’on y, autour,…un niveau de pierres en cercle,!…
…s’adapter aux livres d’histoires,…
…encore des rois du droit aux royalties & chapitres,…
…se muer aux affaires,…sans voix,!…sur piliers interactifs,…etc,!…
…
Pour l’amour de Giovanni, la virtuosité de sa ponctuation, l’originalité de son orthographe, le charme discret de ses assertions ahuries.
Monsieur Sant’Angelo
Nous avons des difficultés à recruter un grammairien de haut niveau : accepteriez vous de nous rencontrer ?
Le salaire, compte tenu de nos moyens et de votre compétence nous parait honnête : 1500 euros sur 9 mois …
Cumulable avec le poste de concierge.
Il est (presque) dommage
que le cadavre exquis
juste esquissé
par le noyau familial
du commentarium
n’ait pas recouvert
les divers écrits
qui l’ont suivi.
Inspirituivement.
« yavé n’exiss pas »
C’est son droit
« yavé n’exiss pas »
C’est son droit le plus formol
« yavé n’exiss pas »
C’est son droit
« yavé n’exiss pas »
C’est son droit
Josette dit: 10 octobre 2015 à 12 h 17 min
Pour l’amour de Zôon, sa fidélité inaltérable depuis cinq ans au même jeu de mots sur « mon vieux complice », la délicatesse de son antisémitisme,
Je ne suis pas antisémite, je suis antisioniste. Ce n’est tout de même pas ma faute si la plupart des sionistes sont juifs.
« Ceux qui sont responsables du triomphe du mal dans le monde, ce ne sont pas les exécutants crédules, mais les esprits clairvoyants qui servent le mal en parfaite connaissance de cause tout en prétendant défendre le bien »
Staline et sa caste étaient trop bons
« Ceux qui sont responsables du triomphe du mal dans le monde, ce ne sont pas les exécutants crédules, mais les esprits clairvoyants qui servent le mal en parfaite connaissance de cause tout en prétendant défendre le bien »
Staline et sa caste étaient trop bons
@WW 23 H 56
ce post sur ce que vous a apporté l’école de la république j’aurais ou à un ou deux détails près le signer .
votre histoire c’est mon histoire; des parents sans capital culturel; et des institutrices puis des profs non seulement compétents mais dévoués et surtout qui trouvaient un stimulant dans la déférente admiration que nous portions à leur savoir
tout ce que je suis devenue c’est à eux que je le dois
Pour l’amour de D., son attendrissante bêtise quand il se prend au sérieux, sa verve drolatique plus affirmée quand c’est moi qui écris ses posts en usurpant son pseudo.
« tout ce que je suis devenue c’est à eux que je le dois » (Judith)
Nous comprenons mieux leur fuite, et perquisitionnons toutes les fermettes bobos de Beaubec
Zon Zon il aime bien les Juifs mais il leur dénie le droit d’avoir une patrie.
Pour l’amour du petit troll à pseudos multiples, son acharnement à croire qu’il peut faire illusion, ses tropismes qui le poussent à dire toujours la même chose, l’adorable limitation de son vocabulaire, son manque d’inspiration dicté par sa seule modestie.
Pour l’amour de JC, sa détermination à ignorer toujours ce qu’il ne connaît pas, sa constance dans le mépris de tout contradicteur, sa persévérance dans l’erreur quand il ne comprend pas ce qu’il lit.
Toute la question du devenir de Zoom, antisémite grimé en antisioniste :
– doit-on crucifier cet antisioniste avéré ?
– doit-on le décapiter, avant, bandant, après la crucifixion ?
– doit-on, si le corps est réclamé quelques jours après, vérifier si ce ne sont pas des cannibales qui préparent un banquet ?
Bref, le cas est complexe !
Pour l’amour de Ueda, son innocente vantardise, ses effronteries d’adolescent, son besoin de se rassurer comparativement en venant poster ici où, fort d’un passé universitaire qui lui confère une certaine supériorité discursive, il essaie de se persuader, en dépit de toutes les preuves du contraire qui le taraudent dans la vie réelle, qu’il est enfin quelqu’un.
Zon Zon il aime bien les Juifs mais il leur dénie le droit d’avoir une patrie
avant, bandant, après
Vous avez sous les yeux, sous la main, ici, en Rdl, bénéficiant de l’élixir passoulinien, la crème des alchimistes littéraires rassemblés en une confrérie que les Afghans nous envient …
Et vous…. chipotez ?!!!
Au lieu d’en ressentir une légitime fierté, car enfin …. ces fleurs rares… ces splendeurs nourries à l’hydromel, mais connaissant parfaitement Omar Khayyâm… sur quel humus poussent elles, ces fleurs ?….
Bande de fumiers !
« Les Italiens ont la grande peinture, les Allemands la grande musique. Les Russes, eux, ont développé une culture logocentrique, qui exalte le verbe ». Et la France dans ce ranking? On ne peut pas dire que Svetlana Alexievitch fasse preuve d’une grande gentillesse à notre égard. Elle aurait pu parler des grands crus, voyons. C’est vrai qu’il n’est pas facile de nous vanter grandement de nos deux derniers Nobel de littérature, ces deux malentendus. Mais quand même, nous avons Pierre Puvis de Chavannes; nous avons « Le boeuf sur le toit », de Darius Milhaud. Et puis quoi encore, quel pays peut revendiquer cette notion de Grandeur, proclamée par quelques personnages éminents de notre histoire – grandement proclamée.
A Zoon du 8 octobre 2015 à 21 h 37 min. Monsieur, je ne vous connais pas, mais je me permets de vous exprimer le plus grandement possible ma solidarité avec votre commentaire de ce jour-là. Je vous prie d’agréer, Monsieur….
Ah, que j’aime cet homme.
voilà c’est par amour qu’on vient ici
http://www.blendbureaux.com/wp-content/uploads/2011/09/damien-hirst-rankin-myths-monsters-and-legends-exhibition-rankin-gallery-3-620×413.jpg
Pour l’amour de Bloom, ses regrets éternels d’avoir raté le concours à la fin des années 70, son soulagement d’avoir obtenu grâce à la fonction publique un poste enviable à l’étranger, sa propension autoaveuglante à affirmer sans cesse que le seul domaine qu’il connaisse à peu près bien, la littérature anglo-saxonne, écrase toutes les autres valeurs.
je me permets de vous exprimer le plus grandement possible
espèce de malhonnête dirait bonne clopine
Il y a des duos célèbres ; ici, sur la RdL, nous en avons un de première bourre : le beuglard et l’émétique, autrement dit le PQ et le Pochtron, on est gâtés et eux son gâteux
sonT gâteux, of course
Pour la détestation de moi, un raté anonyme qui poste très épisodiquement sous des pseudos éphémères, contrit de voir que des plus ratés que lui refusent encore de prendre la mesure de leur étroitesse.
… »les origines du mal… »
il n’est pas très juste
ni bénéfique
d’exonérer de fait
tous les exécutants aveugles.
Sans eux, les « esprits clairvoyants »
qui se servent du bien commun
seraient presque inoffensifs.
Resculpablement.
pas mal la litanie des pour l’amour de…
encore! encore!
Mlle Sudomi Atae dit: 10 octobre 2015 à 14 h 27 min
« sa persévérance dans l’erreur quand il ne comprend pas ce qu’il lit. »
C’est à dire jamais ! il ne comprend jamais rien
La chute de la maison Merkel
Der Hass Radikaler richte sich nur vordergründig gegen Flüchtlinge: Er sei vor allem eine unkontrollierte Reaktion auf die Beschwichtigungen der politisch Verantwortlichen (Botho Strauss)
Que comprend de tout cela notre souriceau présidentiel?
Pimpin dit: 10 octobre 2015 à 12 h 09 min
la ligne bleue Vosges.
C’est effrayant : la Lorraine française, donc sud, Nancy-Lunétrou, ils sont plus spountz que les Spountz. Les vrais, d’Allemands, eux c’est sympa ils sont normaux ! Mais alors ce carré d’as, là, on peut rajouter Pontame et presque Sarrebourg, alors vraiment c’est la canule… Et le climat il est comme les mecs et les mecs ils sont comme le climat ! Bon sang de bois… Le Vosgien, lui, c’est autre chose une sorte de Migou au moins c’est folklo…
@JC….. dit: 10 octobre 2015 à 11 h 10 min
NON, JC, encore moins d’accord avec votre rafistolage. La phrase est beaucoup plus forte dans son jus d’origine. Cette volonté de faire le bien quitte à tuer l’autre. C’est le visage d’un pygmalion fou. Un qui ne sait pas aimer sans métamorphoser l’objet de ses prévenances. Encore une fois – là sur le plan politique et philosophique, ailleurs sur le plan personnel – comme il est difficile, voire impossible d’aimer l’autre pour ce qu’il est, pour ce qu’il a choisi de vivre et de penser sans interférer dans ses choix au nom du bien qu’on croit pouvoir lui apporter. Tiens, je pense aux « missionnaires », conquistadors, et leur travail de mort envers les indiens qu’ils croyaient « sauver » en les convertissant. L’horreur absolue ! (avec, en prime toutes les maladies qu’ils emportaient d’Europe avec eux et qui décimèrent ces populations). Donc, pour en revenir à Svetlana Alexievitch et à son choix de mettre son essai sous la lumière de cette pensée, elle est bien placée (native et dissidente) pour capter puis analyser la dérive consciente des leaders politiques qui consciemment -pas du tout naïvement-, ont conduit ces peuples dans cet embrigadement de la pensée. Quant aux peuples, peut-on parler de naïveté ? C’est plus complexe me semble-t-il (Peur – un certain confort- une facilité aussi à être pris en charge dès l’enfance par ces machines politiques genre rouleaux compresseurs !)
JC,
J’aime bien vous lire, me mettre en rogne (souvent) quand des marécages envahissent vos paysages intérieurs. Un jour, on la fera cette balade. Plutôt à pied qu’en Vespa rose ou bleue car je veux voir votre visage. Savoir si vos yeux racontent la même histoire que votre bouche. Je suis certaine qu’alors nous serons pris d’un fou-rire du tonnerre de Brest !Ah, encore une chose : la blondeur des pierres dans cette lumière d’automne. Un temps à flâner d’où le retard de ma réponse.
« La chute de la maison Merkel »
les simplets ne peuvent pas voir qu’elle se bat contre la droite dure
« Cette volonté de faire le bien »
c’est tout staline en effet uhuhu
Extraordinaire mémoire des fervents du « c’étaitsibeauavant » que sont WG et DHH, qui n’ont eu que merveilleux instituteurs et fabuleux professeurs dans une France baignant dans la Culture et le Savoir Enseigner.
Une France sublimée par ces êtres qui n’étaient ni de chair ni de sang mais pures émanations de l’Esprit d’Education.
Ma mémoire me paraît bien ordinaire face à eux, car si j’ai eu, comme maintenant sûrement, des enseignants de grande qualité et même certains d’un cran nettement au-dessus, je me souviens aussi de tous ceux qui ne m’ont à peu près rien appris, qui avaient le charisme d’une nouille et un intérêt très limité pour l’enseignement.
A bien y réfléchir je crois même que la première catégorie était très minoritaire.
De combien de professeurs se souvient-on en 7 ans de lycée ?
Au mieux une dizaine, sur 70/80, c’est peu.
Tous les autres n’étaient pas nuls bien sûr, mais sûrement pas les merveilles proclamées par nos deux béats du passé.
…
…@,…Louisette à 12 h 47 min,…
…
…les divinités hâtée – vous des Dieux, très athée déjà à 21,…vous élyse parmi eux à 22 dans l’Opus Dei en Coupole,!…
…
…les dieux ont tout prévu,!…venez pieds nus, ramenez vous de la source à notre ruisseau sans chemises sans pantalons,…
…retournez-vous comme super-girl, en XXX fois concentrée,!…déjà membre une fois,!…
…etc,…Ah,!Ah,!…insaisissable à portée de main,!…
…
Ueda dit: 10 octobre 2015 à 15 h 38 min
notre souriceau présidentiel
Petit Ueda causer comme frontiste amariné, petit Ueda prêt pour expérience culturelle en doc martens.
Vous êtes têtue, Christiane, et dans l’erreur : une position d’autant plus inconfortable que cet erreur rend sourd aux arguments adverses…. uhuhu !
N’en parlons plus !…
@JC….. dit: 10 octobre 2015 à 16 h 19 min
Vous êtes têtu, aussi, JC,
« et dans l’erreur »? Je serais moins catégorique que vous… La vérité est-ce le contraire de l’erreur ? Face à une pensée, une toile, un livre, un être humain , est-ce l’erreur ou la vérité qui sont l’important ? ou ce qui s’exprime si cela nous bouleverse ou au moins nous ébranle ? Il faudrait avoir la possibilité de voyager dans le temps ou dans le cœur de l’autre pour « approcher » ce qui serait l’essentiel.
Nos moyens de locomotion sont différents : pour vous la fulgurance d’une pensée irréfutable (un monolithe – sous ce pseudo), pour moi des petites touches comme dans un tableau impressionniste qui fragmentent la lumière pour mieux l’approcher.
Quelle histoire de l’art… (de converser ?)!
Antonio Corrado dit: 10 octobre 2015 à 16 h 01 min
Au mieux une dizaine, sur 70/80, c’est peu.
On se souvient des extrêmes. En russe on pouvait avoir des Russes Blanches le caractère est parfois un peu foldingue, conforme à l’image d’Epinal… On en faisait nos choux gras ! Le français-latin-grec c’était le règne des stars : deux trois, on savait pas pourquoi c’étaient des stars mais c’en était ! Les matières à manipulation, chimie, sciences naturelles, le malheureux ou la malheureuse qui était pas trop manuel… La gym là c’était le copain on commençait à en voir qui étaient bronzés toute l’année…
Oui Russes Blanches je veux pas dire de Minsk, mais filles d’émigrés de dix-sept.
Avant d’en finir car tout a une fin, reconnaissons d’un commun accord que « LES REPUBLIQUES {de la culture} sombrent corps et biens, faute de participants et de billets.
Réformons ! … et proposons du nouveau…
LIVRES : on ne touche à rien, c’est le succès, nobélisable
ART : on salue celui qui ne supportant pas le dialogue, parle seul pour ses petits amis…
CINEMA : on admire Sophie Avon qui fait un boulot formidable …
JAZZ : on donne la rubrique à un jeune, pour remplacer le clone de Panassié qui ennuie …
NUMERIQUE : on encourage le taulier, qui craque en ce moment, mais qui fut bon…
ROCK : on remplace par SEXE ou MOTO ou CUISINE…. l’audience suivra
ARCHITECTURE : on remplace par SOCIO ou PSYCHO ou BATEAU, l’architecture c’est trop étroit comme créneau…
Allez ! Bougez !….
JC,
J’aime bien vous lire, me mettre en rogne (souvent) quand des marécages envahissent vos paysages intérieurs. Un jour, on la fera cette balade. Plutôt à pied qu’en Vespa rose ou bleue car je veux voir votre visage. Savoir si vos yeux racontent la même histoire que votre bouche. Je suis certaine qu’alors nous serons pris d’un fou-rire du tonnerre de Brest ! Ah, encore une chose : la blondeur des pierres dans cette lumière d’automne. Un temps à flâner d’où le retard de ma réponse.
Elle pourrait draguer Satan, rien que pour quelqu’un s’intéresse à elle. Il faut dire que maintenant que Popaul l’a larguée…
Gageons que cette histoire d’amour finira comme les précédentes avec Di Brazza et Balaceyan : dans le bruit et la fureur.
ART : on salue celui qui ne supportant pas le dialogue, parle seul pour ses petits amis…
Faut dire que Scemama l’a viré comme un malotru qu’il est. JC prônant le dialogue, c’est Nabila prônant la chasteté !
Merci Couic de confirmer que Scemama est un malotru de la Culture !
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