Le (premier) centenaire d’un grand poème
Notre pays a-t-il jamais fêté l’anniversaire d’un grand poème en langue française ? Moi non plus, je ne vois pas, aucune date qui s’impose à l’esprit. Oh certes, en fouillant dans les catalogues annuels des célébrations et commémorations nationales (avant qu’une stérile querelle sémantique ne les enterre), on y trouverait probablement un hommage de la nation à la Balade des pendus ou Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ou L’Albatros ou encore au Bateau ivre. Mais un grand poème unanimement tenu pour un classique moderne et qui ait dominé le XXème siècle dont il est issu ? On a beau chercher…
Il n’y a pas lieu de s’en étonner puisque cela correspond au médiocre statut de la poésie en France. Médiocre car sous-estimé, méprisé quand il n’est pas tout simplement ignoré. Dans le même temps en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Russie, un poète, c’est quelqu’un. Par sa présence, il peut remplir des salles de centaines de personnes qui ne se déplacent que pour l’écouter lire son oeuvre. Un récital car la poésie c’est de la musique. Comme de coutume mais cette fois à raison, les Anglais nous donnent une leçon en célébrant cette année le (premier) centenaire de The Waste Land que T.S. Eliot (1888-1965) publia en octobre 1922 dans une revue. Un poème révolutionnaire par sa modernité et par l’influence qu’il exerça durablement en Grande-Bretagne mais aussi aux Etats-Unis, en Irlande et en Inde comme le souligne Steven Matthews dans son « livre du centenaire » qui recueille les témoignages de certains de ses innombrables héritiers littéraires.
Dédié au poète Ezra Pound, qui fut le premier lecteur critique du manuscrit et le fit réduire et amender, La Terre vaine (dans la traduction de Pierre Leyris ou encore Terre inculte dans la version de Pierre Vinclair ou même ailleurs La Terre vague dans celle de Michel Vinaver pour France-Culture) est un poème réputé difficile d’accès, jugé hermétique au premier abord et même aux suivants, truffé de mots et d’expressions empruntés à d’autres langues que l’anglais (latin, grec, français, allemand), de sources nombreuses et de références puisées dans la Bible, la légende du Graal, les contes de Canterbury, le Satyricon de Pétrone, les Métamorphoses d’Ovide, la mythologie celtique, des livrets d’opéras de Wagner, la Divine Comédie, le Rameau d’or, sans oublier Verlaine ainsi que Shakespeare et les Upanishads… entre autres ! Autant dire que ce genre de poème n’exige pas seulement d’être lu mais élucidé. La version hypertexte donne une idée de la variété vertigineuse des sources.
Ruptures de ton, polyphonie virant à la cacophonie, argot cockney au service d’une forme éclatée et subversive dont la rigueur et l’unité avaient échappé à la plupart de ses premiers critiques. On imagine tous les problèmes qui se posent non seulement au traducteur mais encore au retraducteur. 433 vers répartis en cinq sections. De quoi ça parle importe moins que de savoir de quoi ça nous parle. Il est si crypté que des générations d’étudiants se sont échinés à en casser le code. On n’a pas fini d’en méditer les vers les plus célèbres, qu’il s’agisse de l’incipit (« Avril est le mois le plus cruel/ April is the cruellest month ») et de se demander pourquoi, après tout, avril serait plus cruel que mars ou mai (la réponse est à cherche du côté de Chaucer), ou de l’excipit (« Shantihshantih shantih ») mais comme c’est du sanskrit chu des anciennes Ecritures hindoues, on a une excuse et de toute façon, si on avait lu simplement « Paix Paix Paix » cela n’aurait pas eu le même effet. En tout cas c’est bien avril dernier, et pour cause, que s’est tenu sous le titre de « Fragments » un festival entièrement consacré à l’anniversaire de The Waste Land ; les manifestations ont été dispersées dans vingt-deux églises londoniennes six jours durant avec des poètes, des chanteurs, des musiciens, des comédiens -mais surtout pas d’universitaires…
Né américain, naturalisé britannique et converti à l’anglicanisme, les anglo-saxons peuvent bien se le disputer, The Waste Land comme le reste de son œuvre, n’en sont pas moins universels. Pour s’en convaincre, il suffit de le lire ou de l’écouter (ici par les voix de Jeremy Irons et Eileen Atkins. Ou de regarder le documentaire qui lui a été consacré en 1987). Mais ce n’est pas un hasard le centenaire de son fameux poème est avant tout une affaire anglaise car il a tôt fait sa vie jusqu’à sa mort, en Angleterre où il a dirigé la revue The Criterion (1922-1939 et exercé comme éditeur au sein de la maison Faber and Faber. Davantage qu’un prix, fût-ce le Nobel de littérature qui couronna l’œuvre de Thomas Stearns Eliot en 1948, tout poète rêve de laisser derrière lui un seul poème mémorable. On ne voit guère que If… qui ait joui au XXème siècle d’une telle notoriété. Mais tout opposait Kipling et Eliot (sauf un antisémitisme viscéral qu’ils avaient en commun). Le premier, qui souhaitait la voir descendre dans la rue, décrétait : « « La poésie a amené avec elle le train de neuf heures quinze » quand le second voulait que l’on plaçât derrière chaque mot tout le poids de l’histoire de langue. If… se donne dans l’instant et sans contrepartie à ses lecteurs alors que rarement un poème aura comme The Waste Land autant attendu de ses lecteurs.
Cent ans après, c’est peu dire qu’il entre en résonance avec notre époque. Même T.S. Eliot en convenait : publié au lendemain de la première guerre mondiale et de la pandémie de grippe espagnole, son poème est particulièrement sombre. Mais en nos temps de Covid, de guerre en Europe, de ravages climatiques, n’est-il pas de saison ?
(Photo Granger)
1 576 Réponses pour Le (premier) centenaire d’un grand poème
Je ne remonte pas tout le fil, mais il y a bien un poème qui pour les ukrainiens aurait valeur de consensus : Liberté de Paul Eluard
https://www.poetica.fr/images01/sebastian-abbo-freedom-for-ukraine-2022.jpg
Poéme de l’instituteur pour la Fête des mères
Merci d’avoir la bonté de m’aimer
De me donner à manger,un doux lit pour me coucher
Merci au maitre et à mes parents pour l’éducation
Dieu benisse leur champ d’une belle moisson
in « la porte »Magda Szabo ..(roman que j’aime)
Tristan Tzara, Pour faire un poème dadaïste
Pour faire un poème dadaïste
Prenez un journal
Prenez des oiseaux
Choisissez dans ce journal un article ayant la longueur que vous comptez donner à votre poème.
Découpez l’article.
Découpez ensuite avec soin chacun des mots qui forment cet article et mettez-les dans un sac.
Agitez doucement.
Sortez ensuite chaque coupure l’une après l’autre dans l’ordre où elles ont quitté le sac.
Copiez consciencieusement.
Le poème vous ressemblera.
Et vous voici un écrivain infiniment original et d’une sensibilité charmante, encore qu’incomprise du vulgaire.
***
Manifeste sur l’amour faible et l’amour amer. Lu à la galerie Povolozky, à Paris, le 9 déc. 1920, paru dans La Vie des lettres, n°4, 1921.
La recette Pour faire un poème dadaïste parut dans Littérature, n°15, juillet 1920.
Bouguereau et moi c’est plutôt slip jaune et slip blanc. Pour être pouêt.
Prenez des ciseaux
j’ai tout fait comme hindiqué..soigneusement noté..et ca donne
rénateau
est
con
comme
un
balai
ceux là qui sdemandent cque lballet vient faire lanedans sont des vulgaires épicétou
Et laissez les oiseaux tranquilles.
Un village écoute désolé
Le chant d’un oiseau blessé
ter’zoune sous la charmille, ça nous change un brun !
Li Po & Ezra Pound, Drinking Alone in the Moonlight
Amongst the flowers is a pot of wine
I pour alone but with no friend at hand
So I lift the cup to invite the shining moon,
Along with my shadow we become party of three
The moon although understands none of drinking, and
The shadow just follows my body vainly
Still I make the moon and the shadow my company
To enjoy the springtime before too late
The moon lingers while I am singing
The shadow scatters while I am dancing
We cheer in delight when being awake
We separate apart after getting drunk
Forever will we keep this unfettered friendship
Till we meet again far in the Milky Way
Pauvre bouguereau, perdu dans les méandres de sa bêtise !
travail:mais c’est avec plaisir que je vous mets le lien de l’article suggéré par des lecteurs assez curieux pour juger sur pièces!
https://www.persee.fr/doc/roma_0035-8029_2008_num_126_503_1436
‘étymologie de Travail [article]
sem-linkAndré Eskénazi
Romania Année 2008 503-504 pp. 296-372
Ce lien bouguereau vous l’aimez beaucoup, je n’ai pas encore compris pourquoi.
Rêve très long, très compliqué, magnifique. Marchais avec un homme.
Au retour, me quittait en rentrant par une grande porte sous un porche. Des fauteuils et tables.
Je retournais à l’intérieur par une autre porte.
Bcp de jeunes gens travaillaient heureux.
Je revoyais l’homme. Mon peignoir s’entrouvait, il voyait mon triangle pubien. Il repartait travailler.
En ressortant par mon côté, je regardais en haut c’était inscrit en grosses lettres la synagogue. C’était une bibliothèque.
Rencontrais une vieille femme avec des enfants. Parlais de ma rencontre. Elle me connaissait. L’autre, que j’ai vu homme était aussi une vieille femme.
À un moment du rêve long et alambiqué, ai vu JP-DR qui construisait un auvent devant la cheminée de sa fille C.
Dans une vieille maison avec des vieilles tapisseries. Je lui rendais visite.
Sinon, Orpéa s’écroule. Toutes leurs magouilles financières au grand jour
Francis Ponge
https://lesempio.blogspot.com/2010/01/francis-ponge-le-cageot.html
21.05 — 07.08
L’autre porte était par derrière donnait sur une grande cour remplie d’enfants. La femme emmenait un groupe plus jeune travailler.
C’est elle qui me disait que l’homme avec qui j’avais marché était une femme.
Oups ! oiseaux > ciseaux.
Le cageot aussi est un gimnick.
LA SYNAGOGUE en lettres maj.c’etait écrit sur un fronton extérieur au bâtiment, caché, à l’intérieur, donnant sur la cour.
À l’extérieur, pas de signe, l’immense porche en arcades et ocre du Roussillon.
Je pourrai le dessiner, espèces d’espaces.
Ce matin, une biche en majesté croise nonchalamment notre chemin…Cet émerveillement devant le foisonnement du monde, des poètes comme Whitman et Hugo l’ont célébré généreusement.
In a way, response to TS Eliot, in an anti- waste land: the hill we climb, Amanda Gorman
»
(…)
We will not march back to what was, but move to what shall be: a country that is bruised but whole, benevolent but bold, fierce and free.
We will not be turned around or interrupted by intimidation because we know our inaction and inertia will be the inheritance of the next generation, become the future.
Our blunders become their burdens.
But one thing is certain.
If we merge mercy with might, and might with right, then love becomes our legacy and change our children’s birthright.
So let us leave behind a country better than the one we were left.
Every breath from my bronze-pounded chest, we will raise this wounded world into a wondrous one.
We will rise from the golden hills of the West.
We will rise from the windswept Northeast where our forefathers first realized revolution.
We will rise from the lake-rimmed cities of the Midwestern states.
We will rise from the sun-baked South.
We will rebuild, reconcile, and recover.
And every known nook of our nation and every corner called our country, our people diverse and beautiful, will emerge battered and beautiful.
When day comes, we step out of the shade of flame and unafraid.
The new dawn balloons as we free it.
For there is always light, if only we’re brave enough to see it.
If only we’re brave enough to be it. »
@Et alii
j’ai lu;pourquoi pas?mais le moinq qu’on puisse dire que cette demonsration est compliquéeet que cet article est confus et pas structuré ;
En fait je constate qu’ en 60 ns le bonhomme Ashkenazi n’a pas changé: un puits de connaissances et une incapacité à les organiser ;je me souviens que la prof une éminente linguiste madame Bader ne supportait pas son obsession d’intervenir pour l’interrompre à propos de details qu’il etait le seul à connaître
c’est une chose entendue, DHH.
obtenir un jugement sur cet auteur n’était pas mon propos , en en voici déjà presque deux, hélas!
bon weekend
@ son obsession d’intervenir pour l’interrompre à propos de details qu’il etait le seul à connaître…
On en connaît une autre dans le genre, et ben pu insupportab’ que lui !…
elle, au triangle noir étincelant de jais. Elle était sans burkina, érotiquement vierge et nubile, à peine voilée, lisse et parfumée. Venait des Bermudes, comme un vrai poème matinal prêt à être cueilli sous la rozée.
Bernard Malamud (suite). Ce matin, la nouvelle « Le chapeau de Rembrandt », tirée du recueil « L’homme dans le tiroir ». Très beau texte, qui annonce certains délires de Thomas Bernhard. C’est l’une des nouvelles les plus connues de Malamud. Il y a dedans une parfaite ironie jouissive, et une compassion finale étonnante. Malamud arrive à faire tenir tout ça avc dextérité. La fin est du reste une réussite, pour un petit chef-d’oeuvre absolument parfait. Cela m’a mis de bonne humeur.
Puisque l’article est proposé à tous, je trouve au contraire que la démarche de cet universitaire dans sa recherche linguistique est très didactique.
Elle peut être discutable sur le parti pris, isoler trois mots latin pour circonvenir le sens d’un mot, travail, qui ne provient pas du latin.
Mais c’est admirablement expliqué , on ne peut lui en faire reproche puisqu’il explique parfaitement sa démarche, et ses limites…
Avec beaucoup de références, un » matériau » essentiellement littéraire, à base de poèmes et textes anciens plus romanesques. Là aussi, un parti pris. Dans de vieux textes régissant des rapports de propriété, de commerce, et actés devant des juridictions d’époque, on devrait y trouver d’autres matériaux linguistiques, pour ce qui est du sens travail, labeur.
L’approche de cet universitaire embrasse un peu tous les sens du mot « travailler « , avec finalement une approche du sens- segment, espace limité, atteinte à la personne- qui est intellectuellement très enrichissante.
J’aime bien sa réflexion finale, sur la réponse du barbouillé au docteur qui lui demande s’il sait d’où vient » galant homme », qui illustre un peu la réception de son propre travail.
Le barbouillé se fout de savoir s’il vient de Villejuif ou d’Aubervilliers.
Un niveau de bêtise a faire pleurer » le bonhomme « .
Robert DESNOS
La fourmi
Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Eh ! Pourquoi pas ?
«Par la pensée les hommes quelquefois s’accouplent, par le rêve l’homme trouve toujours le moyen de s’isoler. »
Pierre Reverdy
érotiquement vierge
ça se discute..aussi longtemps que je remonte dans ma mémoire je ne l’ai jamais ressenti dans ma chair..et si ça n’étoye quune bilvesée de la pureté de la lignée..comme on peut le percevoir aussi de ce tabou de l’inceste..une charge cryptoreligieuse habominable contre la « chair »..c’est à dire pas que la chair du cul rozy..-elle même-..dans le crime théorique..l’horror l’horror : mimétique
..c’est dailleurs trés folklo de lire les hadid sur les houris..vu que l’enfer a toujours été une facilité poétique..et au phiniche il est souvent dit que décidément toute l’himagination de l’homme et dla femme est telement ruiné et saturé de cliché qu’le poéte sfait niquer
«Par la pensée les hommes quelquefois s’accouplent, par le rêve l’homme trouve toujours le moyen de s’isoler. »
merlin l’enchanteur baroz
Ce matin, une biche en majesté croise nonchalamment notre chemin…
tiens baroz..un sujet pour le lézar sur les rotules dans l’abyme.. »dze decay of lying » de nostre oscar du père lachaise..je mets en engliche..pasque « la pourriture du mensonge » seul un teurd comme bodjo pourrait comprende
Tu es finalement entré au gouvernement, D. !
https://www.leparisien.fr/politique/gouvernement-damien-abad-ladroite-prise-de-guerre-demmanuel-macron-20-05-2022-34JTHCVOSBB7XKAPAZPAFQ6PNY.php
dédé en prise de guerre..fislé nékid daoune dze baqueroume de l’lysée..y’a pas dpetits rêves baroz
Les mots aussi font de la résistance !
Moi j’aime bien dire « mademoiselle » et je regrette que « damoiseau » soit devenu obsolète…
https://www.leparisien.fr/sentinelles/banni-des-formulaires-administratifs-il-y-a-dix-ans-mademoiselle-fait-de-la-resistance-14-05-2022-BZCOA7A2LJF4JPIFXJ4N3HDDWA.php
À l’occasion du bicentenaire du déchiffrement de la langue des pharaons, la BnF consacre une exposition à Jean-François Champollion.
https://www.beauxarts.com/expos/comment-champollion-a-t-il-perce-les-secrets-des-hieroglyphes/
Bloom nous fait régulièrement le coup de la biche croisée au fond du bois, le boug !
et Champollion était un élève médiocre!
Ah, cette énumération des papaouaimes! 😉
Moi j’aime bien dire « mademoiselle » et je regrette que « damoiseau » soit devenu obsolète…
mademoiselle ne srait quun truchment à peine poilu baroz..pour ça que tu déjoues lhétéro hinnocent..mais tout topos lexical a son henvironement moral qu’il dirait rénateau en doctorant dmes couilles
C’est bien lorsque la poésie commence nettement à blêmir que l’on en parle avec nostalgie.
Avec Francis Ponge, les dés en sont jetés.
le coup de la biche croisée au fond du bois
tout petit il a rencontré une bande de chasseur bredouille..halors qu’il était trés mal une biche comme dans walt disney apparut..il veut nous faire croire que c’était pas trop tard..c’est son droâ..on peut pas produire les preuves du contraire baroz
Dans cet immense espace autrefois occupé par des grossistes et resté dans son jus, elle proposait à la vente, en plus des œuvres de Daniel Buren ou Ai Weiwei, des boîtes de conserve, des bouteilles d’huile d’olive ou de vin… Comme dans un supermarché. Et l’art contemporain, tout à coup, aux côtés des pâtes et des sauces tomate, redevenait essentiel !
Implantée en Italie, en France, en Chine, mais aussi au Brésil et même à Cuba, la Galleria Continua est habituée des lieux atypiques. Pour ses fondateurs, les Italiens Mario Cristiani, Lorenzo Fiaschi et Maurizio Rigillo, l’art ne saurait se contenter des murs blancs de la galerie traditionnelle. L’antenne historique de San Gimignano a ainsi pris ses quartiers dans un ancien cinéma, tandis que celle de Boissy-le-Châtel, en Seine-et-Marne, a investi un immense hangar industriel. Et que dire de l’espace de São Paulo, qui abritait autrefois un important complexe sportif ? Monumental !
C’est bien lorsque la poésie commence nettement à blêmir que l’on en parle avec nostalgie
comme les neiges dantant mon couillon
« Je n’ai pleuré en vérité qu’une seule fois » la poésie ça s’écoute https://youtu.be/eD1TJXxN53o
Jules VERNE
Damoiselle et damoiseau
Gentille pastourelle
Brillait comme une fleur ;
Parfum s’exhalait d’elle,
Mais parfum de fraîcheur.
Simple par excellence,
Depuis première enfance,
Si belle, s’ignorait :
De même, violette
Se cache, mais rejette
Cet arôme qui plaît !
Un jour, beau jour de fête,
Passa dans le hameau,
Près la gente fillette
Très mignon damoiseau.
Marchait en grand silence,
Car moindre outrecuidance
Loin de lui s’enfuyait ;
Etait modeste et sage :
En faut-il davantage
Pour damoiseau parfait !
(…)
Catégorie:Poétesse française du XXe siècle
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Poétesse_française_du_XXe_siècle on va bien finir par trouver !
Et l’art contemporain, tout à coup, aux côtés des pâtes et des sauces tomate, redevenait essentiel !
ketchup
Une de ses premières performances, en 1974, le montrait en train de s’enduire d’une Sauce (du ketchup) assez peu ragoûtante. Tout y passait, y compris les parties génitales, et l’artiste finissait par baver.
https://www.liberation.fr/culture/2014/10/24/paul-mccarthy-ses-oeuvres-de-merde_1128532/
Attention: cet article contient des éléments susceptibles de choquer les moins de 18 ans.
suit tout un layus cacaboudin..hawhahaw..le topos de french culture plus pire que la morale dla bibici
Un jour, beau jour de fête,
Passa dans le hameau,
la digue la digue
Près la gente fillette
Très mignon damoiseau.
..la digueu du cul
En faut-il davantage
Pour damoiseau parfait !
il sort son arbalette
bouguereau comme un plug nasal, pas plus, pas pouète.
(Avant la pudibonderie youtube on pouvait voir la vidéo sans problème.)
(Avant la pudibonderie youtube on pouvait voir la vidéo sans problème.)
l’antiatlatisme commence comme ça..et ça dégénère rapidos dans les bras de vladimir..attends que rénateau te dénonce ton ipé..tu vas jouir sale coco
EN AVRIL ARAGON
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c’est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m’éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j’ai cru trouver un pays.
Coeur léger coeur changeant coeur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes nuits
Que faut-il faire de mes jours
Je n’avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m’endormais comme le bruit.
C’était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d’épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j’y tenais mal mon rôle
C’était de n’y comprendre rien
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Dans le quartier Hohenzollern
Entre La Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d’hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m’allonger près d’elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faÏence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n’en est jamais revenu.
Il est d’autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t’en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton coeur
Un dragon plongea son couteau
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
@ aussi longtemps que je remonte dans ma mémoire je ne l’ai jamais ressenti dans ma chair
tu t’penses trop tout seul, si t’avais eu une soeur jumelle, t’en serais pas là… T’es qu’à moitié fini, hélas, t’as un biais congénital, mais c pas d’ta faute et c ton gôache…, c jus’dommage pour toa… tu pourras jamais l’comprendr’ in totality, mon jmb, alors que rôz qui nous fait des rêves lumineux de plénitudes…, l’aura réussi sa vie au monde genrée, l’en aura tout compris, – un peu comme moij – /
Bàv
et ce que beaucoup de lesbiennes reprochent aux pédés, c’est que la plupart d’entre eux sont misogynes. Exemple type d’un lieu commun hétéro genré, et qu’on ne vienne pas nous dire le contraire, sans nous préciser d’où on nous parle.
Au XXIeme siècle les derniers poèmes que j’ai lu devaient être de Perrine Le Querrec, elle a fait des rencontres et les a mis en mot, des petits poèmes qui collent bien à l’époque https://www.liberation.fr/culture/livres/lundi-poesie-perrine-le-querrec-en-vers-et-pour-toutes-20220516_DVP3UO66WZCC5HPDRIZPJIGCPM/?xtor=EREC-45-%5BNL_L__2022-05-20%5D&actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7a57ET3fWtrS9A2HlqHTVwbY5S_hnu8MrC&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=516585
ma plus grande poétesse de la charnière…
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Herminie_de_La_Brousse_de_Verteillac
à côté d’icelle, Marceline DV peut aller se dé-rhabiller, nico.
les aveux de la chaire…, qu’il aurait dit Michel !
Et qu’est ce qu’elle raconte ?
Henri Michaux pourrait faire l’affaire « Lourd, épais, embarrassant en effet est le monde. Pour le tolérer, il faut en rejeter beaucoup d’une façon ou d’une autre »
On vote ?
On ne fait pas forcément de bons films avec de mauvais sentiments. La preuve, le léZard s’est emmerdé à la projection du film présenté hier soir en compétition au Festival de Cannes !
On vote ? Non, c’est inutile, il n’est pas question de trouver un poète français du XXème siècle qui s’impose. Cette époque a dispersé et fragmenté les objectifs de ceux qui écrivaient de la poésie ; comme elle a dispersé ceux des arts plastiques et de la musique.
Il y a eu l’élections des princes des poètes (prince jusqu’à sa mort le malheureux), puis les poètes y on renoncé ou même ont refusé cette reconnaissance (Saint John Perse). Les derniers princes des poètes furent Jean Cocteau, Maurice Carême, Léopold Sédar Senghor.
@ comme dans un (mauvais) film de Xavier Dolan,
Lequel, par exemple ?
en revanche, on peut faire de très bons romans avec de très bons sentiments.., c’est très rare, mais il y a en a : Frank Conroy, « corps et âme, l’enfant prodige » (Sur un étonnant récent conseil très avisé de… Mona Ozouf à LGL)
« @ comme dans un (mauvais) film de Xavier Dolan,
Lequel, par exemple « ?
Aucun. Les bons films de Dolan deviennent mauvais quand ils sont imités par Desplechin, JJJ…
Le père de Boris Johnson avait demandé la nationalité française. Il vient de l’obtenir.
Presse unanime pour saluer le film de Desplechin, JJJ !
https://www.allocine.fr/film/fichefilm-291947/critiques/presse/
merci pour cette précision à laquelle j’adhère, vous n’avez pas l’air d’aimer desplechin… Pourtant, son portrait de la fille de jerome lindon était excellent dans la série Thérapie, si mes souvenirs sont bons.
Enfin bref, je ne suis pas un spécialiste du festival de cannes, dieu m’en-diargues, pierre. Bàv
En revanche, le public, qui a toujours raison, aime moins !
https://www.allocine.fr/film/fichefilm-291947/critiques/spectateurs/
oups…, la fille de vincent lindon, je sais plus son nom – vous avez l’air de croire à la théorie de la pomme pourrie ou de la contamination cinématographique, c plutôt strange !… Bàv,
Ce film de Desplechin est un bel exemple du décalage que l’on constate de plus en plus souvent entre la critique professionnelle et les critiques amateurs.
Comme pour la critique littéraire.
Je lis toujours les critiques après avoir rédigé mon compte-rendu, et je me retrouve généralement du côté des spectateurs de base.
Ce film plaira beaucoup à rose, qui entre la soeur aînée et le frère cadet (homo, comme il se devrait dans un film de Dolan et Lagarce), s’identifiera à Melvil Poupaud…
PAP NDIAYE
A la demande du chef de l’Etat, Pap Ndiaye a été nommé ministre de l’Education.
Immédiatement, Mme Le Pen et M. Zemmour en ont fait la cible d’attaques honteuses et calomnieuses. Les médias proches de ces deux personnalités politiques ont fait de même.
Pour juger ce nouveau ministre, attendons quelques années. Le racisme, même déguisé, est prié de se taire en attendant.
En tout cas, nouvelle raison , aux prochaines législatives, de ne pas voter pour les candidats de cette dame et de ce monsieur. Je conviens que même avant ces attaques, les raisons de voter ainsi
étaient proches de zéro.
En lisant le « En Avril » ci-dessus, je comprends mieux
pourquoi un de nos profs de Lycée nous disait qu’Aragon écrivaient souvent des vers de mirliton…
La chiraquienne Catherine Colonna aux Affaires étrangères, voilà qui ne va pas arranger les affaires de Bloom !
(tu veux une lettre d’introduction ?)
Moi, avec la delanoëenne ministre de la Culture, je crains le pire…
Baroz, à la prochaine biche, je fredonnerai un de mes airs préférés. Comme on le sait depuis l’ouvrage de H. Chomet sur les effets de la musique sur le santé et sur la maladie (1874), les biches sont si sensibles à la voix humaines qu’une simple chansonnette les charme. (J’éviterai de chanter du Wagner, qui rend malade, comme l’a constaté Nieztsche).
Henri Michaux pourrait faire l’affaire
Avec ses peinturlures, ce sera parfait!
Affaires « étranges: une ambassadrice que peu de britanniques connaissent, mais dont les collaborateurs se réjouissent égoistement de sa nomination.
La « culture » n’a pas grande importance. Il faut veiller a minima à conserver les budgets et à ne pas bousiller ce qui a été mis en place. Et cesser les promotions de la république des copains/copines.
Surtout laisser les coudées franches à ceux qui créent (danse et musique, beaucoup de talents).
Limiter à 1/3 de la somme du pass culture ce qui peut être dépensé en mangas? Ne pas supprimer la redevance télé.
ça va bien les gribouillis..t’es allé voir hélo le dessin à la halle saint pierre baroz?
closer dit: à
« … nous disait qu’Aragon écrivaient souvent des vers de mirliton… »
Pourtant ils s’y mettaient à plusieurs !
ça va bien de faire le prescripteur culturoresponsab kabloom
Vers de mirliton, mon Q.
—
L’Affiche rouge
Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant.
Louis Aragon, Le Roman Inachevé
Leny Escudero
Michel Butor, Brassée d’avril, avec trois illustrations de Vieira
da Silva, Paris, Editions de la différence, 1982
« On devrait considérer Michel Butor comme une
ressource d’intérêt public. Ezra Pound soutenait que
le poète a pour fonction d’accroître la fécondité du
langage, de façon que la communication reste possible
et que tout ce que le monde ne cesse de produire
trouve à s’exprimer, nourrisse cette circulation du
sens dont vit la société. Aucun autre écrivain
peut-être ne contribue aujourd’hui autant à cette
germination du langage. Son œuvre est un répertoire
de formes nouvelles, dont l’inventaire commence à
peine tant on s’essouffle à le suivre. Mais il le faudra
bien. Il n’est d’ores et déjà plus possible d’écrire sans
tenir compte de son intervention tant il a transformé
la pratique de la littérature, aussi bien les façons de
lire que celles d’écrire.
Trois livres récents, appartenant à des genres
variés, rappellent qu’il est l’inventeur par excellence,
celui chez qui on trouvera, dans l’obscurcissement
général, des raisons de ne pas désespérer de l’esprit.
Brassée d’avril recueille quinze textes et suites
d’une exubérance quasi végétale. Pages euphoriques,
toutes au bonheur d’un langage fécond, rendu à sa
brillance originaire, bourgeonnant et jaillissant, apte
à tout dire et à tout faire entendre, à suggérer et à
faire deviner dans ses marges ce que les mots ne
portent pas. je descends ligne à ligne les escaliers de la
161
grande citerne où les lichens continuent leurs peintu-
res vivantes. Un rayon m’accompagne, ourlé par
l’arc-en-ciel des gris, car les couleurs se devinent à
peine. C’est l’aube de l’aube, l’avant de l’Avant, le
coup d’épée dans l’eau d’où sort l’écume des dryades.
Le vent transporte avec les spores veloutées de
longues écharpes de parfums qui s’enroulent aux
rochers en attendant museaux et chevelures… Ces
proses brèves (pas si brèves à vrai dire, mais elles ont
un tel élan qu’on se surprend de les voir prendre fin)
sont des poèmes, où se réinvente cette aptitude à
l’éloge et à la nomination qui définissait naguère le
lyrisme et qui avait à peu près disparu de la poésie
moderne. Autre réinvention, les images établissent
des rapports non seulement étonnants mais justes:
d’un coup d’éventail toute la lessive des feuilles s’est
retournée comme un journal que l’on parcourt. Ce
n’est pas simplement le grouillement des signifiants
sous les signes qu’on a retournés, c’est l’innervation
du monde par le langage, et tout réapparaît soudain
dans sa splendeur. Les poètes avaient peut-être un
peu perdu cette énergie ces derniers temps. »
CLOSER? LES DEUX MOTS EN AVRIL? JE LES AI MIS pour souligner l’écho au billet;Aragon me pardonnera
bon week end
quantity has a quality all its own alesquia..je mets en angliche car je lai jamais entendu en franzeuziche
Le prof de closer était un vieux réac, anticommuniste primaire !
Ezra Pound soutenait que
le poète a pour fonction d’accroître la fécondité du
langage
le temps du chacun chez soi de la langue nest pas révolu mais troublé..et faire le prescripteur du coté du manche c’est une pose qu’avantage pas toujours qu’il dirait pas kabloom
« t’es allé voir hélo le dessin à la halle saint pierre baroz? »
Je n’y suis pas retourné depuis la publication de mon guide sur les musées parisiens, il y a quelques années, le boug !
_____________________
18e arrondissement
Halle Saint-Pierre, musée d’Art Brut et d’Art Singulier
2, rue Ronsard
Tél. : 01 42 58 72 89
Métro : Anvers ou Abbesses
http://www.hallesaintpierre.org
La Halle Saint-Pierre, a été aménagée en musée en 1995, dans un ancien pavillon de style Baltard au pied de la Butte Montmartre.
S’inscrivant dans la continuité de la pensée du peintre Jean Dubuffet, ce musée, primitivement qualifié d’art naïf, se consacre essentiellement à l’art brut et à l’art singulier, autrement dit aux « productions radicalement individuelles, sauvages et étrangères à tout modèle » de créateurs liés « non pas par une parenté d’école et de mouvement propre à l’art savant professionnel mais plutôt par une parenté originelle et fraternelle qui lie des artistes en marge des critères académiques et institutionnels ».
La Halle Saint-Pierre organise principalement trois ou quatre expositions temporaires chaque année ainsi que de multiples manifestations artistiques et culturelles.
C’est ainsi qu’elle a accueilli plus d’une cinquantaine d’expositions à ce jour : des expositions collectives permettant au public parisien de découvrir les œuvres de représentants de l’art brut Taïwanais, Haïtiens, Belges, Brésiliens, Australiens, Tchèques, Anglais, Indiens ou encore Japonais, mais aussi des expositions thématiques sur l’art spirite, médiumnique et visionnaire, sur les poupées, sur l’influence africaine ou sur le modern art et la pop culture, entre autres divers exemples, et également des expositions monographiques, entièrement consacrées à de grands artistes, tels Jean Rustin, Michel Nedjar ou Unica Zürn.
Ajoutons encore que la Halle Saint-Pierre organise des visites guidées, et qu’elle met également à la disposition du public sa propre galerie d’exposition, où elle présente les œuvres de jeunes artistes contemporains, et sa librairie, riche en livres d’art brut et en catalogues des expositions qui se sont succédées ici aux fils des ans.
tu t’penses trop tout seul
..il me semble utile d’évaluer pour soi les émotions et les valeurs que les autres chérissent..ça n’srait pas facile en l’occurence?..tu me reprochrais la prétention d’en avoir la mémoire?..c’est petit mon couyon
bref paris srait du chirac ossifié baroz..et t’en srais le dernier lézard
« Pour juger ce nouveau ministre*, attendons quelques années. Le racisme, même déguisé, est prié de se taire en attendant. »(Charoulet)
* il s’agit du Pap…
Nous, les blancophiles, n’avons pas besoin d’attendre quelques années pour juger de la qualité du Sire Charoulet : c’est un raciste négrophile !
Vive le Wokisme de luxe !
et ce que beaucoup de lesbiennes reprochent aux pédés, c’est que la plupart d’entre eux sont misogynes
ça aussi ça sniffe son fabriqué..et pis c’est pas bien de faire parler les autres pour se dedouaner dla responsabilité dses opinions qu’elle dirait bonne clopine
Comme Eliot et James, Pound était plus à l’aise en Europe qu’aux US. Contrairement à eux, il ne changea pas de nationalité, et demeura un expatrié.
Auden, lui, parcourut le chemin inverse, tellement l’Angleterre rendait la vie insupportable aux homosexuels (Lire Joe Orton & voir le Prick Up Your Ears, de S. Frears).
Vive le Wokisme de luxe !
toi tu tiens havec djoni dèpe conte cette salope d’hambers..t’es démasqué sale matcho
(kabloom veut dire que les hantisémites sont encore plus a l’aise en italie qu’au tecksas)
La plupart des lesbiennes que j’ai rencontrées étaient terriblement androphobes ! Une haine des hommes palpable à mains nues…
et ce que beaucoup de lesbiennes reprochent aux pédés, c’est que la plupart d’entre eux sont misogynes
on peut avoir des exemples?
et ce que beaucoup de lesbiennes reprochent aux pédés, c’est que la plupart d’entre eux sont misogynes
COMMENT LE SAVEZ VOUS?
« et t’en srais le dernier lézard »
Avec le réchauffement de la planète, l’avenir à Paris est… aux léZards, le boug !
Mon blog leur tiendra lieu de mémoire…
JE CONNAIS AU MOINS UNE FEMME QUI DETESTE LES HOMMES/ELLE ME L’A DIT.ELLE M4A DIT AUSSI QU’ELLE ETAIT TEMOIN DE JEOVAH
J’ai connu au moins une femme qui détestait les femmes:elle le disait publiquement devant d’autres femmes
je n’aime pas les pigeons; ni les gabians
Le 21 mai 1932, après 14 heures et 56 minutes de vol, Amelia Earhart atterrit à Londonderry ; elle avait décollé à bord de son Lockheed Vega de l’île Newfoundland (en fr. Terre-Neuve).
Remembering the Japanese American Incarceration Through Abstraction
An exhibition at the Noguchi Museum marks the 80th anniversary of Executive Order 9066, which forced Japanese Americans into detention camps.
“Instead of monumentalizing and documenting the events of the incarceration and its aftermath,” curator Genji Amino said in an interview with Hyperallergic, “these artists turned to difficult questions of opacity and transparency, silence and testament, contingency and precarity, that arose precisely out of the ways in which the ideas of monument and document were inadequate to describe how these submerged histories failed to register for public memory.”
à l’occasion du 50e anniversaire du retour d’Okinawa à la domination japonaise
De 1968 à 1973, la Nihon Documentarist Union a réalisé un travail documentaire radical au Japon. Ils ont réalisé deux films à Okinawa avant, pendant et après sa réversion.
Woolf et la guerre
https://lundi.am/La-barbarie-n-est-jamais-finie
à l’occasion du 50e anniversaire de la mort de Jim Morrison à Paris, en 1971, des émissions de radio contèrent la légende du Roi lézard…
https://www.rtbf.be/auvio/detail_jim-morrison-le-roi-lezard-episode-1-10?id=2780597
et alii dit:
ELLE M4A DIT AUSSI QU’ELLE ETAIT TEMOIN DE JEOVAH
Encore une qui a fait .EC ?
Désagréable polémique à Cannes, où la délégation ukrainienne reproche aux organisateurs du festival d’avoir invité le cinéaste russe dissident, Kirill Serebrennikov a participer à la compétition avec son dernier film, » La femme de Tchaikovski ».
La haine rend con !
Non sans courage pourtant, et au risque d’être retrouvé « suicidé » dans sa chambre d’hôtel, ce dernier va partout en clamant qu’il faut cesser la guerre !
https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2022/05/21/cannes-2022-jour-4-conversation-avec-kirill-serebrennikov-autour-de-son-film-la-femme-de-tchaikovski-competition/
woolf suite
https://lithub.com/how-virginia-woolf-and-susan-sontag-looked-at-photos-of-violence/
Comment Virginia Woolf et Susan Sontag ont regardé des photos
de violence
Sur la photographie et la complicité
Encore une qui a fait .EC ?
non, infirmière
Encore une qui a fait .EC ?
vous vous emmêlez dans vos tentatives de me cerner, et me capturer :c’est triste pour vous!
Jazzi, « Le Figaro » est d’un tout avis que vous à propos de « Frère et Soeur » :
« Cela s’appelle la grâce. Desplechin maîtrise son sujet de A jusqu’à Z. Les images sont sa langue naturelle. Il n’a pas peur des mots non plus. C’est un athlète complet du cinéma. On pensait qu’il était l’héritier de Truffaut. Il est en train de devenir notre Bergman. »
Est-ce que vous pouvez nous expliquer ça ? C’est incroyable ! En tout cas, j’irai au plus tôt voir ce film, pour ma part.
@ c’est pas bien de faire parler les autres pour se dedouaner dla responsabilité dses opinions /// ça marche comme ça en général… mais tu fais pareille, mon couyon… et t’as pas lu la fin de lard-gument comme d’hab… Au fond, t’es un vrai conformiste cérébral, comme tous les erdéliens normatifs icite, faux frères anarchistes d’Epistémon, on a le droâ
@ moij, sais pas si rôz déteste son frère Melvil, et ce qu’en aurait fait l’in Dolent… / Jamais se prendre à sur-interpréter, ni à tirer une loi générale sur le prétendu découplage critique savante vs critique popu. Pas se justifier d’être dans le mauvais camp.
@ COMMENT LE SAVEZ VOUS ? / Je répétais juste un lieu commun pour voir (ouin … et ça gobe, et ça mouche, et ça s’enfonce… et ça djéhovine les copines-coffines, et ça androphobise les copains-couffins) !…
@ il me semble utile d’évaluer pour soi les émotions et les valeurs que les autres chérissent..ça n’srait pas facile en l’occurence ? /
Tu vois comment il parle bin et pense jus’, clopine, quand il veut-il peut, ce Gala !… Y’a que l’italien qui le comprend pas du tout et qu’aleskia qui le comprend tout… La plupart savent pas trop décoder la profondeur de son humour tendre, dévastâteur & désespéré.
___
Fait chaud. Rester au frais, ou longer dans la bassine.
J’ai connu une lesbienne, qui était serveuse dans un bar où j’allais souvent, à une époque. Elle ressemblait à un garçon, à un loubard, en fait, c’était une sorte de camionneur, pire qu dans « Gazon maudit ». Elle picolait et fumait comme un pompier. Au début, quand je la voyais, elle me faisait carrément peur. Et puis, je me suis aperçu qu’elle était extrêmement sympathique et gentille, malgré son langage de charretier et ses tatouages faits en prison. La première fois que mon amie Sandrine l’a vue, elle a cru que c’était un mec. Voilà, je ne saurais quoi dire d’autre sur elle, sinon qu’elle est morte récemment, sans doute à cause de ses abus en tous genres. Elle n’avait même pas la quarantaine. Je ne suis pas allé à son enterrement, dans un cimetière perdu de la province lointaine, où elle avait échoué. Un soir de Saint-Sylvestre, je m’en souviens, elle servait au bar jusqu’au petit matin. Une jeune et jolie fille était en face d’elle, et elle lui faisait des recommandations pour que sa nuit du nouvel An se passe bien, du genre : « Ne picole pas trop, ne te laisse pas embrasser sur la bouche par machin, etc., etc. » C’était très marrant. Cette fille à qui elle s’adressait était sans doute sa petite amie du moment, très jeune et très féminine. Elle avait raison de se méfier et d’être jalouse… La vie n’est pas toujours marrante pour les lesbiennes. Celle-ci ne haïssait pas les hommes, comme celles dont parlait Jazzi tout à l’heure.
Si le palmarès est encore ouvert, je propose de ne pas oublier l’œuvre inégalable de Raymond Queneau, Cent mille milliards de poèmes, (Marie Sasseur, vous n’avez fait qu’effleurer la réponse). Plus méthodique que Tzara, Raymond Quenaud découpe en bandes horizontales (une par vers)10 sonnets reliés en un livre et à chacun de faire …
La manipulation est infernale, on renonce et les sonnets restent potentiels. Forcément.
Pour les amateurs ( j’en suis ) : Desplechin / Lydia :
https://www.arte.tv/fr/videos/107396-004-A/en-therapie-portrait-lydia/
Comme presque tout le monde, je suppose, je n’ai réalisé qu’une dizaine de sonnets sur les cent mille milliards possibles.
Je me souviens que le neveu d’Ernest Ansermet s’était inspiré de ‘cent mille milliards’ pour élaborer un objet qui lui permettait de composer des critiques (art, musique, littérature).
Pour trouver un prof réactionnaire dans un Lycée parisien d’un quartier modeste dans les années soixante, il aurait fallu une loupe JzzB !
Quant à la critique cinéma du Figaro Damien, elle est souvent très complaisante à l’égard des modes culturelles. D’accord avec JB, il vaut mieux se fier au bouche à oreille.
Lycée public évidemment.
et alii dit: à
vous vous emmêlez dans vos tentatives de me cerner, et me capturer :c’est triste pour vous!
Voilà qu’elle prend pour un pois(s)on ! Et pas du menu fretin !
les sonnets restent potentiels. Forcément
..havec un pti ahalgorithm ça le fait fastochement..des caisses s’y sont essayé..la poésie de la machine est hévidente presque toujours dans son principe..ceux qui aiment les visites d’usine le savent bien
Elle a l’œil vif, la fesse fraîche et le sein arrogant !
L’aut’sein, l’autre œil et l’autre fesse itou également !
Mais ça n’est pas monotone
Voilà qu’elle prend pour un pois(s)on !encore une phrase avec des questions de ? pronom ?
VOUS VOULEZdu poiSON? VOUS N’ËTES DONC PAS AU PARFUM
DIOR
Poison
Eau de Toilette
Pour trouver un prof réactionnaire dans un Lycée parisien d’un quartier modeste dans les années soixante, il aurait fallu une loupe JzzB !
tu vas pas nous faire du gramchi a pas cher..quant à la lecture des critiques il est absolument necessaire et payant de les croiser et de les étalonner..c’est une trés vieille lune a bien observer..et dans ton bouche a oreille t’es trés vite dans l’entrenous automatique et récurent..sinon pourquoi voudrais tu que le lézard se mette sur les rotules..tête à queue
poison:
CHAMPOLLION DIRAIT/
Pyramide olfactive
Notes de tête
coriandre
Notes de Coeur
tubéreuse
Notes de fond
opoponax
@Si j’étais allé en Argentine peut-être j’aurais entendu « no me rompas las pelotas »
Yeah Pedro, you have to go to the well to get the water
Hey Pedro, dance with the little girl
Ah, this little girl dance good, no?
Como dice, « Vaya, go into Havana »
Eh Pedro, the bucked have a hole in, no?
POUR L4OPOPONAX/
Monique Wittig
L’Opoponax
Prix Médicis 1964
Réédition en 1983 avec une postface de Marguerite Duras
‑‑ Extrait de la postface de Marguerite Duras‑‑‑‑‑
Mon Opoponax, c’est peut-être, c’est même à peu près sûrement le premier livre moderne qui ait été fait sur l’enfance. Mon Opoponax, c’est l’exécution capitale de quatre-vingt-dix pour cent des livres qui ont été faits sur l’enfance. C’est la fin d’une certaine littérature et j’en remercie le ciel. C’est un livre à la fois admirable et très important parce qu’il est régi par une règle de fer, jamais enfreinte ou presque jamais, celle de n’utiliser qu’un matériau descriptif pur, et qu’un outil, le langage objectif pur. »
editeur minuit
La manipulation est infernale, on renonce et les sonnets restent potentiels. Forcément
on peut facilement himaginer que le plus long palindrome sera ecrit prochainement dans nimporte quel patois javanais et que le processeur de ton smartphone y suffira hamplement
Mais il ne faut pas s’effrayer : les adultes même s’ils l’ignorent connaissent le langage opoponax. Il leur suffira de lire le livre de Monique`Wittig pour qu’ils s’en souviennent. À moins, mais cela peut arriver, d’avoir des yeux très fatigués par une littérature très fausse ou d’ignorer même si on fait carrière dans la littérature.
De quoi s’agit-il dans le livre ? D’enfants. De dix, cent petites filles et petits garçons qui portent les noms qu’on leur a donnés mais qui pourraient aussi bien les échanger contre des sous neufs. Il s’agit de mille petites filles ensemble, d’une marée de petites filles qui vous arrive dessus et qui vous submerge. Il s’agit bien de cela en effet, d’un élément fluide et vaste, marin. Toute une moisson, une marée d’enfants portés par une seule vague : car tout d’abord, quand le livre débute, ils sont très très jeunes, ils sont dans le fond d’un âge sans fin. On a dans les trois ans, je dirais, de Véronique Legrand ?
Nous avons tous écrit ce livre, vous aussi bien que moi. Une seule d’entre nous a découvert cet Opoponax que nous avons tous écrit, que nous le voulions ou non. C’est une fois le livre fermé que s’opère la séparation… Un chef-d’œuvre.
Marguerite Duras.
DU MÊME AUTEUR
L’Opoponax,
Les Guérillères, 1969
Le Corps lesbien, 1973
Virgile, non, 1985
POCHE « DOUBLE »
L’Opoponax, 2018
Les Guérillères, 2019
LIVRES NUMÉRIQUES
Le Corps lesbien
Les Guérillères
Virgile, non
L’Opoponax
L’Opoponax
Les Guérillères
La vie n’est pas toujours marrante pour les lesbiennes
t’aurais pus au moins nous écrire la petite lesbienne aux hallumettes keupu..t’es vraiment en dsous du plus pourri smartphone chinois
Au fond, t’es un vrai conformiste cérébral
si ton cul écrit des sonnets par milliers..keupu peut pas lutter
Hail! Hail! Rock ‘n’ Roll (1987)
https://www.youtube.com/watch?v=90IFOJM7pnM
Encore une qui a fait .EC ?
c’est aussi beau que trois abbés occupés à chier sur 3 pierres carrées..
La haine rend con !
la guerre baroz..la guerre..dailleurs les cons qui la font pas ne s’y trompent pas et y cherchent dla compassion.
le ptit russe tête baissée dans sa prison de verre..assassin presque malgré lui à 21 piges..lui comment ça la rendu
JC
Vous êtes très désobligeant, Monsieur.
Je rectifie votre assertion, qui est fausse.
Je désapprouve tous les racismes, sans exception.
Bâtir sur le récit d’un ami et une photo.
Eugenio Montale, Dora Markus
I
Fu dove il ponte di legno
mette a Porto Corsini sul mare alto
e rari uomini, quasi immoti, affondano
o salpano le reti. Con un segno
della mano additavi all’altra sponda
invisibile la tua patria vera.
Poi seguimmo il canale fino alla darsena
della città, lucida di fuliggine,
nella bassura dove s’affondava
una primavera inerte, senza memoria.
E qui dove un’antica vita
si screzia in una dolce
ansietà d’Oriente,
le tue parole iridavano come le scaglie
della triglia moribonda.
La tua irrequietudine mi fa pensare
agli uccelli di passo che urtano ai fari
nelle sere tempestose:
è una tempesta anche la tua dolcezza,
turbina e non appare.
E i suoi riposi sono anche più rari.
Non so come stremata tu resisti
in quel lago
d’indifferenza ch’è il tuo cuore; forse
ti salva un amuleto che tu tieni
vicino alla matita delle labbra,
al piumino, alla lima: un topo bianco
d’avorio; e così esisti!
II
Ormai nella tua Carinzia
di mirti fioriti e di stagni,
china sul bordo sorvegli
la carpa che timida abbocca
o segui sui tigli, tra gl’irti
pinnacoli le accensioni
del vespro e nell’acque un avvampo
di tende da scali e pensioni.
La sera che si protende
sull’umida conca non porta
col palpito dei motori
che gemiti d’oche e un interno
di nivee maioliche dice
allo specchio annerito che ti vide
diversa una storia di errori
imperturbati e la incide
dove la spugna non giunge.
La tua leggenda, Dora!
Ma è scritta già in quegli sguardi
di uomini che hanno fedine
altere e deboli in grandi
ritratti d’oro e ritorna
ad ogni accordo che esprime
l’armonica guasta nell’ora
che abbuia, sempre più tardi.
È scritta là. Il sempreverde
alloro per la cucina
resiste, la voce non muta,
Ravenna è lontana, distilla
veleno una fede feroce.
Che vuole da te? Non si cede
voce, leggenda o destino.
Ma è tardi, sempre più tardi.
***
https://4.bp.blogspot.com/-gE04_WUmdrM/XMXqyXAX0uI/AAAAAAAAKCk/ruMHt35XnuosY_ulmZSPuwfA_jpKLrEHACLcBGAs/s1600/Gambe_Dora_Markus.jpg
Photo Gerti Frankl Tolazzi, 1928
« Je n’ai jamais rencontré Dora, j’ai fait ce premier morceau de poésie à l’invitation de Bobi Bazlen qui m’a envoyé ses jambes sur une photo. »
E. M., lettre à Silvio Guarneri, 1964
Virginia Woolf, Entre les actes, chez Paul Edel.
@ le lien récemment fait sur une chaine : Monique Wittig ‘l’opoppnax » puis -> « le corps lesbien »… puis -> « le génie lesbien » (d’alisse coffin, genre). Marguerite D. est une très mauvaise caution pour donner le change, elle détestait les pétales… (Xavière Gauthier). Son amoureux, Y.A., l’avait pourtant tirée de son alcoolisme. Bah l’ingratitude par les faits divers… /
@ si ton cul écrit des sonnets par milliers..keupu peut pas lutter,/
mais au moinss, aurait l’heure, que disait l’Simon Cussonet ! hein, drakpull ?!
@ faire .EC ?… / des Etudes Commerciales Hautes, comme celles de MMS cycloSporine EtChétéra ?
La haine rend con !
—
T’as pas connu la guerre, Baroz.
Et si elle venait ici, je ne te ferai pas confiance.
Les condamnations catégoriques ne font pas de bonnes critiques.
@ il vaut mieux se fier au bouchon à l’oreille.
(cire humaine)…
Il faut dire que depuis qu’ils ne veulent plus d’un corps diplomatique sorti de l’ex ENA, va plus rester grand chose aux urgences…
J’ai eu comme amoureuse une lesbienne qui ne s’est révélée telle que lorsque l’armée m’a envoyé a l’autre bout du monde pendant deux ans; a mon retour, je me suis dit que l’orgueil était sauf car elle ne m’avait pas quitté pour un autre type.
C’est très con, je sais.
J’ai eu le grand plaisir de l’écouter sur France culture il a peu, au top.
à propos du lac«Starnbergsee»
La croix commémorative de la mort du roi Louis II de Bavière (en vignette) dans le lac de Starnberg
https://resize-parismatch.lanmedia.fr/f/webp/r/960,640,FFFFFF,forcex,center-middle/img/var/pm/public/media/image/2022/03/02/07/Mort-de-Louis-II-de-Baviere-le-mystere-reste-entier.jpg?VersionId=qg6SHceJZbD4V59XjMn5q6dqmffwxhIM
on pourra remarquer que c’est minuit qui a donné Duras pour l’opoponax
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-L%E2%80%99Opoponax-1893-1-1-0-1.html
@ Le texte virevolte, frais, vrai,libéré, excentrique, cocasse, touchant, traversé par le grand air de l’été dans la campagne et une certaine béatitude grandissante. Bavardages, commérages, il y a dans cette prose une affectueuse précision et surtout un humour énorme que Woolf, là, maitrise à la perfection.
_____
Je crois que Paul Edel veut nous montrer qu’il a une très grande sensibilité littéraire féminine… Il a relu trois fois le dernier roman de Woolf… Mais la texture de ses adjectifs lauddatifs est un peu toujours la même, elle reste plutôt masculiniste et sans surprise. On pressent qu’il n’y croit pas, qu’il s’efforce.
D’ailleurs, aucun critique masculin n’a jamais pu comprendre l’univers intime de ses romans, et son mari au premier chef qui, au moins, n’y prétendait pas, ce dont elle lui sut toujours gré… Elle en avait sans doute assez de vivre parfois, quoiqu’on se doit ultérieurement beaucoup mépris sur sa dépression cyclothymique, et l’histoire très romanesque des cailloux dans les poches… – On a toujours besoin de mythes littéraires et quoiqu’il en soit, voici une nouvelle tentative courageuse et méritoire d’en dire autre chose, à contre courant… Bàv…
(nb : je préfère vous écrire mon sentiment icite, pour ne pas salir ou parasiter l’autre vrai blog littéraire).
Un tribune s’effondre à Londres lors de la répétition du Salut au drapeau pour le Jubilé de platine de la reine – Trooping the colour- pendant le God Save The Queen. Plusieurs personnes blessées dont certaines hospitalisées en traumatologie.
a bad omen?
@ J’ai eu comme amoureuse
Pas clair : j’ai été amoureux d’une lesbienne durant deux ans OU une lesbienne fut très amoureuse de moij ?
Car, pmp, c’est la deuxième option qui faillit m’arriver, mais on n’est pas là pour RPTV, robert, hein !…
Furiani, voilà ce que la couine a gagné à jubiler ainsi §:!
Les 2, mon capitaine…
tres énigmatique la mort de Louis II de Bavière avec son psychiatre Bernhard Von Gudden avec lequel il a échangé des coups sur le lac:
le lac :
TSELIOT
3L’été nous surprit, porté par l’averseSur le Starnbergsee; nous fîmes halte sous les portiquesEt poussâmes, l’éclaircie venue, dans le Hofgarten,Et puis nous prîmes un café, et nous causâmes.Bin gar keine Russin, stamm’ aus Litauen, echt deutsch
Blague dans le coin, l’Angleterre est mal barrée, le skipper est nul, et le rafiot prend l’eau de toutes parts, & il y en a plein tout autour.
Même ce crétin de Ian Duncan Smith semble avoir un peu plus d’intelligence que les pantins au pouvoir, c’est dire.
Who’s afraid of Virginia Woolf?
Je suis allé dans une grande librairie, cet après-midi, où ils n’avaient pas un seul livre de Bernard Malamud en stock. La libraire m’a d’abord fait épeler le nom de famille : M-A-L-A-M-U-D ! Puis elle est allée regarder dans le rayon des auteurs français. Je lui ai signalé que c’était un auteur américain. Elle n’avait même pas « L’Homme de Kiev ». Donc, j’ai demandé ce qu’on pouvait commander. Les éditions Rivages poche ont fait un bel effort en proposant plusieurs ouvrages de Malamud. J’ai commandé « Le Commis », un roman, et « Les Idiots d’abord », un recueil de nouvelles. Bloom me dira certainement si c’est un bon choix. Malamud est un auteur pour happy few, ça, c’est certain. A quand une Pléiade Malamud ? On a James, Roth, il ne manque plus que lui — avec Singer, et Bellow (que je n’aime pas trop). Si Antoine Gallimard nous écoute !
On ne peut pas ne pas la faire, car c’est un classique de l’humour potache anglais.
‘TS Eliot is an anagram of Toilets’.
Voila, c’est fait.
Excellent choix, Damien. Vous aller vous régaler.
Tout est bon dans Malamud, y compris son dernier roman, God’s Grace, que j’ai lu juste avant de me faire plaquer par ma lesbienne préférée.
Essayez ensuite Nathanael West et Joseph Heller, deux maitres mineurs majeurs.
vous alleZ…
le rafiot prend l’eau de toutes parts, & il y en a plein tout autour
pour les rats qui veulent se faire la malle ya pus que le flight shame ou lradeau dla méduse avec jambon..tiens c’est vrai jambon..qu’est ce qu’y dvient..tout lmonde y sen fout sauf moi
C’est très con, je sais.
J’ai eu le grand plaisir de l’écouter sur France culture il a peu
ça rachète moins que la bibici qu’il dirait dirfilou
Car, pmp, c’est la deuxième option qui faillit m’arriver, mais on n’est pas là pour RPTV, robert, hein !…
c’est ça..assez de sesque apil pour remette dans l’droit chmin qu’il dirait le cardinal
(nb : je préfère vous écrire mon sentiment icite, pour ne pas salir ou parasiter l’autre vrai blog littéraire)
polo est goudou et folment amoureuse dtoi..tu doutes jamais..c’est ça qu’il me manque pour hamballer qu’il dirait meussieu courte
La haine rend con !
—
T’as pas connu la guerre, Baroz.
Et si elle venait ici, je ne te ferai pas confiance.
Les condamnations catégoriques ne font pas de bonnes critiques.
celle là est bien..kabloom voit baroz faisant des critique de déposition à lauriston..lui y survole tout ça à 10 000 pieds vers la niouzéland avec une goudou anglaise a faire des copeaux..nobodizperfect qu’il dirait bodjo
« T’as pas connu la guerre, Baroz. »
Toi, oui, Bloom ?
Moi j’ai connu les zamis.
Chuis un champion du DEFA 30 mm.
« J’ai eu comme amoureuse une lesbienne qui ne s’est révélée telle que lorsque l’armée m’a envoyé a l’autre bout du monde pendant deux ans »
C’est dire que ta « virilité » ne devait pas être très agressive, Bloom !
‘TS Eliot is an anagram of Toilets’.
et l’hispanique passoul va en être durablement chaviré !… Y reviendra pas au 200e, m’est avis, hein ! 🙂
C’est très con, je sais.
–
Mais non. Cessez de vous dévaloriser, Bloom.
Rencontrais une vieille femme avec des enfants. Parlais de ma rencontre. Elle me connaissait.
–
Et alii. Toujours elle.
avec lequel il a échangé des coups sur le lac:
Très bon, Louis II revu par Fassbinder.
Ça carbure sec dans votre crèche, dear etalii, rund um die Uhr
« Tout est bon dans Malamud, y compris son dernier roman, God’s Grace, que j’ai lu juste avant de me faire plaquer par ma lesbienne préférée. »
J’ai regardé ce que ça racontait : ça ressemble à une petite fantaisie comme « La Danse de Gengis Cohn » de Gary ? Dans son article sur Malamud, repris en volume (« Parlons travail »), Philip Roth dit du mal du dernier manuscrit que Malamud lui montre. S’agit-il de celui-là ? J’aime beaucoup Roth (j’ai lu récemment « La Contrevie »), mais son témoignage sur Malamud est sujet à caution, car il ressentait sans doute envers son grand aîné un sentiment de rivalité obscure. Dans « La Contrevie », d’ailleurs, je crois que c’est là que Zuckerman jeune se retrouve dans la demeure isolée d’un vieil écrivain qui ressemble un peu à Malamud, et où il rencontre l’assistante de celui-ci, sur laquelle il fantasme de la manière suivante : elle serait Anne Frank, qui se serait en réalité enfuie à temps de son camp de concentration, et aurait émigré aux USA. Un très beau passage romanesque. Ceci étant, c’est là qu’on voit que Roth et Malamud sont des écrivains bien différents, même si Roth l’avait lu et relu, et le révérait. Les personnages de Malamud sont des Juifs européens émigrés de la première génération, poussés dehors par le nazisme, donc des rescapés. Les personnages de Roth constituent la seconde génération, avec une assimilation incontestable (tout en conservant certaines particularités). C’est Aharon Appelfeld qui disait que seule l’assimilation l’intéressait. Grande parole !
PS
— « J’ai toujours adoré les Juifs assimilés, parce que c’est en eux que le caractère juif, et aussi peut-être le destin juif, est concentré avec la plus grande force. » Aharon Appelfeld
— La résurrection d’Anne Frank en Amy Bellette, c’est plutôt dans le volume intitulé « L’Ecrivain fantôme » de Philip Roth.
Bon dimanche !
DIMANCHE 22 MAI 2022, 5h05, 20°, temps calme
Quoiqu’il en coûte, nous ne devons pas laisser de coté les poèmes délicats que l’on pense vulgaires mais qui sont, de fait, d’un activisme érotique et colonial parfait…
LA FILLE DU BEDOUIN
La fille du bédouin
se branlait dans un coin
avec une banane
et moi dans l’autre coin
En voyant son vagin
je bandais comme un âne
Je n’étais pas bédouin
mais voyant mon machin
elle lâcha la banane
et marchant vers mon coin
la fille du bédouin
glissa sur une banane
Heureusement mon engin
cloua ton vagin
et sauva le petit âne
Tranquille dans mon coin
je tapais son vagin
j’étais le roi de la banane
je la baisais si bien
qu’avec son p’tit vagin
elle cria comme un âne
Son père le bédouin
qui dormait dans un coin
ramassa une banane
et il me la mit bien
puisque vous savez bien
où il mit la banane
Bien à vous, camarades !
Pour clore ce combat moralisaateur, une merveille signée Daniel Rops…
LA PETITE CHARLOTTE
Refrain
Branle, branle, branle ma chère,
Branle, branle, ça fait du bien.
Branle, branle, branle ma chère,
Branle, branle jusqu’à demain.
Dans son boudoir, la petite Charlotte,
Chaude du con, faute d’avoir un vit,
Se masturbait avec une carotte
Et jouissait sur le bord de son lit.
– « Ah ! disait-elle, en ce siècle où nous sommes,
« Il faut savoir se passer des garçons,
« Moi, pour ma part, je me fous bien des hommes,
« Avec ardeur, je me branle le con ! »
Alors sa main n’étant plus paresseuse,
Allait, venait, comme un petit ressort,
Et faisait jouir la petite farceuse;
Aussi ce jeu lui plaisait assez fort!
Mais, ô malheur! ô fatale disgrâce!
Dans son bonheur, ell’ fait un brusque saut,
Du contre-coup la carotte se casse,
Et dans le con il en reste un morceau!
Un médecin, praticien fort habile,
Fut appelé, qui lui fit bien du:mal;
Mais, par malheur, la carotte indocile
Ne put sortir du conduit vaginal.
Mesdemoisell’s, que le sort de Charlotte
Puisse longtemps vous servir de leçon;
Ah! croyez-moi, laissez-là la carotte,
Ou prenez cell’ d’un jeune et beau garçon!
Restons en là, en ce dimanche Jour du Seigneur, car trop peut nuire à la vertu de ces poèmes si…humains, si frais, si chaleureux !
A demain !
EDUCATION NATIONALE
Félicitons sans retenue le P’tit Pap qui va enfin rendre à l’Instruction Publique toute sa grandeur perdue.
J’envie les pédagogues, maltraités jusqu’à présent, qui seront si heureux d’appliquer les conceptions réalistes de leur nouveau guide.
BLANQUER, viré !
Le pape, c’est PAP !
Bonne journée, mes chers petits choux…
Diary of a Spelling Bee Fanatic
https://www.nytimes.com/2022/05/21/crosswords/spelling-bee-diary.html
@ etalii, Jissé et RM, au cas où ils seraient en manque et pour éviter de nouvelles bévues, voici la liste BORNE (Macron II)
_____
Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique (et numéro 2 du gouvernement) – Bruno Le Maire
Ministre de l’Intérieur – Gérald Darmanin
Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères – Catherine Colonna
Ministre de la Justice – Éric Dupond-Moretti
Ministre de la Transition écologique et de la Transition des territoires – Amélie de Montchalin
Ministre de l’Éducation nationale – Pap Ndiaye
Ministre des Armées – Sébastien Lecornu
Ministre de la Santé et de la Prévention – Brigitte Bourguignon
Ministre du Travail, du plein Emploi et de l’Insertion – Olivier Dussopt
Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des personnes handicapées – Damien Abad
Ministre de la Recherche, de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation – Sylvie Retailleau
Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire – Marc Fesneau
Ministre de la Transformation et de la Fonction publique- Stanislas Guerini
Ministre des Outre-mer – Yaël Braun-Pivet
Ministre de la Culture – Rima Abdul Malak
Ministre de la Transition énergétique – Agnès Pannier-Runacher
Ministre des Sports et des Jeux Olympiques – Amélie Oudéa-Castera
Ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la vie démocratique – Olivier Véran
Ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances – Isabelle Rome
Ministre délégué aux comptes publics – Gabriel Attal
Ministre délégué en charge des collectivités territoriales – Christophe Béchu
Ministre délégué au commerce extérieur – Franck Riester
Ministre délégué aux affaires européennes – Clément Beaune
Secrétaires d’Etat
Porte-parole du gouvernement – Olivia Grégoire
Secrétaire d’Etat à la Mer – Justine Bénin
Secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance – Charlotte Caubel
Secrétaire d’Etat à la Francophonie – Chrysoula Zacharopoulou,
Bon dimanche sous bonne garde !
En manque de quoi et quelles anciennes bévues?
RIMA ABDUL MALAK
« Après avoir été directrice des programmes de Clowns sans frontières… » (Wiki)
No comment. Tellement c’est fort de café !
« De confession chrétienne maronite… » (Wiki)
No comment. De chrétienne maronite à macronite, on passe de Dieu à Jupiter sans problème !
Et pour en finir avec la question « parler musique ». Normalement, avant de partager-échanger des points de vue avec un piano à portée de main, on fait un brin d’histoire — afin de situer l’objet — et un minimum d’analyse pour l’éclairer. Donc, compte tenu du contexte et des dispositions du lecteur à recevoir, voyons :
LvB, Octuor à vent en mi bémol majeur, op. 103
Pendant les années où LvB était en poste à Bonn, le prince électeur maintenait à son service une Tafelmusik d’excellente qualité, composée de 2 hautbois, 2 clarinettes, d’un cor et d’un basson (un amateur qui entendit l’ensemble en 1791 lui consacra une critique enthousiaste dans la Musikalische Correspondenz). Il n’est donc pas surprenant que pendant ces années-là Beethoven se soit intéressé à la musique de chambre pour instruments à vent.
L’octuor, intitulé par LvB, selon l’usage antique, Parthia, bien qu’il s’agisse d’une composition destinée à la Tafelmusik de l’électeur, fut publié à titre posthume avec le n° d’opus 103. Comme les œuvres de Mozart pour le même ensemble, l’op. 103 est solidement enracinée dans son époque et s’inscrit pleinement dans la veine des sérénades pour instruments à vent de la fin du XVIIIe siècle, bien qu’elle adopte la scansion en quatre mouvements typiques des sonates et des symphonies.
La composition date probablement de 1782, plus tard LvB le transforma en Quintette à cordes (op. 4). Mozart aussi avait commis cette action en transformant la Sérénade K. 388 en Quintette à cordes (K. 406). Cependant, contrairement à Mozart, l’action conduite par LvB n’était pas une simple adaptation, il s’agissait plutôt d’un profond remaniement, qui a amené le compositeur à élargir les dimensions de certains mouvements rendant les développements plus élaborés et en augmentant la densité contrapuntique de l’écriture.
Dans sa version originale pour octuor à vent, la composition de Beethoven est exempte des complexités structurelles et des grands développements thématiques d’une symphonie et reste solidement dans le sillon de la tradition, qui exige d’une sérénade de la fraîcheur, un désengagement brillant, une immédiateté de la communication et un jeu de timbres attrayant. Par rapport à des œuvres similaires de Mozart, il y a chez LvB quelque chose qui annonce une nouvelle sensibilité.
Dès le premier mouvement (Allegro) émerge un goût pour les sonorités pleines, de nature plus orchestrale que chambriste. Par rapport à la ciselure de Mozart, à son goût pour le jeu raffiné et les sonorités purement chambristes, on remarque des traits plus nerveux, des thèmes robustes, plus courts et moins polis, conçus pour les possibilités d’élaboration plutôt que pour l’étalage d’une beauté mélodique abstraite. Il n’est donc pas surprenant que ce soit surtout le Développement qui atteigne une complexité et des proportions insolites pour ce genre de composition, car le matériau présenté dans l’Exposition est soumis à une fouille minutieuse, les digressions harmoniques et les tensions rythmiques et dynamiques épaississent le discours au maximum, faits qui préfigurent les futurs développements symphoniques de LvB.
L’Andante se fonde sur un schéma simple de forme ternaire ABA, mais les insertions, les renvois entre les sections, les irrégularités morphologiques font que le mouvement est tout sauf schématique. Un thème principal, exposé d’abord par le hautbois puis par le basson, détermine le caractère de la première partie, au début de laquelle LvB note l’indication piano et dolce. Et c’est précisément la douceur sonore et l’euphonie qui sont ses caractéristiques distinctives. La partie centrale est plus large, composée de deux motifs autonomes qui répondent à deux attitudes affectives différentes. À la fin de la partie centrale revient la brève section qui avait déjà conclu la première partie du mouvement, comme une démarcation formelle et en même temps un facteur de cohésion structurelle. Une succincte cadence précède la Ripresa, qui, au lieu de mener directement à la conclusion, prend le temps de déployer l’un des motifs du moment central et une brève élaboration du thème principal.
Le thème du Menuetto est inhabituel : il attaque par un saut d’octave descendant qui anticipe le thème du Scherzo de la Neuvième. C’est un thème propulsif, très rythmique, peu mélodique. Le mouvement n’a d’ailleurs pas grand-chose à voir avec le menuet ¬— en raison de sa rapidité et de son emportement nerveux, il s’agit en fait d’un Scherzo. Il trouve son pendant dans un Trio qui, par son caractère détendu, fait encore mieux ressortir son énergie rythmique.
Le mouvement final, Presto, est dans cette forme particulière, privilégiée par Mozart mais également fréquente chez LvB, qui représente un mélange du rondo et de la forme sonate. Comme dans un rondo, un thème principal fait office de refrain et revient périodiquement pour séparer les différents épisodes. Mais le premier épisode, dans la tonalité de la dominante, est repris à la fin du mouvement dans la tonalité de la tonique, comme s’il s’agissait du deuxième thème d’une forme-sonate. L’épisode central est plus large et a un caractère élaboratif, de sorte qu’il remplit une tâche proche de celle d’un développement de sonate. L’analogie du mouvement avec la forme sonate est poussée encore plus loin, la ritournelle et le premier épisode sont reliés par un pont modulant, régulièrement répété dans la phase finale. Il manque un artifice typiquement sonatiste, les fausses prises de la ritournelle à la fin du Développement, qui trompent l’oreille en présentant le thème principal dans la mauvaise tonalité, pour tout de suite le reprendre dans la bonne. Du début à la fin, le rondo est traversé par cette vitalité gaie et éclatante qui est la marque de fabrique d’une sérénade pour ensemble à vent.
les « journaux de révisions »
– la tristesse est un mur entre deux jardins (avril 22 ?) – Rêva qu’avec Danielle B, ils allaient pouvoir se remettre au boulot de l’esprit et publier une étude durant les six mois qu’il lui restait à bosser avant sa vraie retraite (5.3.22)- Marcel Conche (7.02) – Liste de cépages rouges : cabernet franc, cabernet sauvignon, carignan, cinsault, malbec (côt), gamay, grenache, merlot, mourvèdre, pinot noir, sangiovese, syrah. Blancs (chardonnay, sauvignon blanc, grenache blanc, gewurtztraminer, riesling) – Madame J. (16 h) avait les échasses défoncées mais bénéficiait de soins, place de l’Etoile (du Trocadéro au Sud est de Paris -> sans échasses aisées … mordu – IL faudra me visiter en juillet ou au mois d’août ? vous viendrez, n’est-ce pas ?… une vieille gentille folle flattée, genre JR – Je garde les deux drôles – encore à faire, la déclaration d’impôts en ligne, avant l’Ascension du criste).
WOKE STAR
Je ne voudrais pas être perçu par les autres membres de l’EHPAD assoulinien comme un indigéniste obtu mais la meilleure littérature poétique, elle est française non ?
Remettons les anglophones à leur place ! Fauteuil pour les uns, strapontin pour les autres…
«… la meilleure littérature poétique… »
Il y a des compétitions ? une Champions League ? et autres aménités dans ces eaux-là ?
Nous avons cela à Porquerolles. Une compétition internationale de haut niveau. Les indigènes doués se battent pour la remporter !
…Le vainqueur gagne une année de pastis gratuit…
faites attention aux baïnes ce week-end, ma soeur ! personne n’aimerait vous ramener expirante, échouée sur les sables de la rdl !
https://www.sudouest.fr/tourisme/mer-plage/baines-vagues-de-bord-baignade-dangereuse-et-deconseillee-dans-le-sud-ouest-11007759.php?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=MaNewsletter&utm_term=20220522
Et pour en finir avec la question « parler musique ». Normalement, avant de partager-échanger des points de vue avec un piano à portée de main, on fait un brin d’histoire — afin de situer l’objet — et un minimum d’analyse pour l’éclairer. Donc, compte tenu du contexte et des dispositions du lecteur à recevoir, voyons :
Merci RM pour cette merveilleuse initiation. Vous écrivez très bien, on sent que vos re-sources sont inépuisables sur Bétove, et tout comme etalii, vus montrer un merveilleux pédagogue… Quelles chances avons-nous de pouvoir ainsi bénéficier de tels talents sur cette chaine, nous autres, les lecteurs récipiendaires moyens ! Il faudrait nous réinventer l’herdélie juive et suisse, si par malheur, elle venait à se naufrager. Bàv,
Il y a des compétitions ? une Champions League ? et autres aménités dans ces eaux-là ?
les suisses pour les havoirs russes sont les plus forts rénateau..et ubs atrosse..despotique..dans son fion à jicé plante son drapeau noir
autant dire que la suisse..hindépendante..a elle toute seule va reconstruire l’hukraine..on est telment fait minabe que moi je dis que ça vaut bien qu’on crucifie un ou deux poétes..et qu’on fasse manger 3 ou 4 poétesses par des lions..pour montrer que la femme aussi a bon gout qu’elle dirait alesquia
Borne est devenue PM car Jupiter ne savait pas où la caser après que les lions, trop bien nourris, aient refusé de la bouffer aux Arènes d’Arles, le week-end dernier !
Peu importe qui a été placé au gourvernement et à sa tête.
Avec Macron on ne peut que tirer la France toujours plus bas.
Janssen J-J, le post pour le KV 622 vous a peut-être échappée :
Mieux que mourir sur scène, mourir en venant présenter son dernier film au Festival de Cannes !
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/en-plein-festival-de-cannes-ahmed-benaissa-un-monument-de-la-culture-en-algerie-tire-sa-reverence-21-05-2022-X4PLNUU2XJBGBGRP6DUTI44UGE.php
SECHERESSE, PLUIE INSUFFISANTE, FORTES TEMPERATURES
Comment lutter ?
Ici, nous avons décidé de continuer la lutte contre la déshydratation en nous appuyant sur la boisson anisée qui a fait ses preuves. En cas de restriction d’eau, nous nous entrainons au pire à l’Institut Bartabacs : boire le RICARD sans eau !
Courage !
Nous vaincrons parce que nous sommes les plus faibles, et que les meilleurs partent toujours les premiers, ce qui nous sauvera.
On n’a pas idée moliéresque d’aller ainsi mourir sur les marchés de Cannes !… Jzmn, vous ne nous aviez jamais parlé de cet immense acteur algérien, Ahmed Benaissa !… il est bin temps de l’faire !…
@ le post pour le KV 622 vous a peut-être échappée…
Très certainement… RM, qu’il m’a échappée belle… Mais votre remarque ne répond pas vraiment à ma question, comme d’hab (distributeur de biftons). Copié-collé ou soudaine inspiration de votre part ?… J’espère en la 2e ! Bàv,
@ on ne peut que tirer la France toujours plus bas.
Vous n’avez pas l’air d’aimer la France actuelle jambon beur claco & gros rouge cabernet-syrah. Ramassez-là et remplacez-la dans ces conditions, hein, mon DD ! (pardon pour cette légère familiarité)
comme je bavarde avec plusieurs femmes chaque jour avec un groupe de femmes,du même âge , à peu près, il fut remarqué que celle qui avait été choisie comme porte parole était trop gentille; elle est veuve d’ un journaliste et bavarde avec moi, pour faire « sa liste » , vérifier sur internet, etc
ici, je crois qu’il y a des contributeurs intentionnellement méchants, de manière rusée ou non, méchants et cruels: cela ne se dit jamais; je m’en moque,c’est leur caractère!
Dommage pour Killiam et sa famille, il va gagner beaucoup moins d’argent. Mais, bon, c’est son choix éclairé, après tout, hein !
Ni copié-collé ni soudaine inspiration, Janssen J-J, plutôt des minimes synthèses des cours d’histoire de la musique et d’analyse.
est-ce que l’orgeat n’est pas bien rafraîchissant, et même dans une boisson anisée?
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