de Pierre Assouline

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La République des livres
Le prix Nobel de littérature consacre l’oeuvre d’Annie Ernaux

Le prix Nobel de littérature consacre l’oeuvre d’Annie Ernaux

En proclamant hier la romancière Annie Ernaux, 82 ans, lauréate du prix Nobel de littérature 2022, l’Académie suédoise a justifié son choix en soulignant « le courage et l’acuité clinique avec laquelle elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle ». Celle-ci a aussitôt répondu en évoquant « l’honneur » qui lui était fait et la « responsabilité » qui lui en incombait. Accessoirement, Jean-Luc Melenchon a tweeté :

« On en pleure de bonheur. Les lettres francophones parlent au monde une langue délicate qui n’est pas celle de l’argent ».

Laissons-le à ses larmes extra-littéraires mais il n’en est pas moins vrai que l’écrivaine n’a jamais dévié de sa ligne dans son soutien à la France insoumise, aux Gilets jaunes, au port du voile, aux Indigènes de la République, au boycott d’Israel etc Sans la moindre nuance ni le moindre souci d’entrer dans la complexité à la manière d’une inconditionnelle. On connait pourtant des militants de LFI moins naïfs, dotés d’un plus grand sens politique et qui n’ont pas abdiqué leur esprit critique, lorsqu’ils jugent l’action ou les déclarations de leur lider maximo autoproclamé. Toutes choses qui demeurent étrangères à Annie Ernaux lorsqu’elle s’exprime hors de ses livres, en citoyenne. Dominants d’un côté, dominés de l’autre. Il n’y a pas à en sortir. Deux parallèles qui ne pourront jamais se rencontrer, se croiser. Comme s’il s’agissait d’un absolu moral et c’est bien de cela qu’il s’agit. Aussi radicale dans ses prises de position (demandant et obtenant la tête de l’écrivain Richard Millet) qu’elle ne l’était pas dans son oeuvre, du moins sur le plan formel car celle-ci n’en est pas moins violente dans ses dénonciations mais avec le ton Ernaux, factuel, minimaliste, d’une exceptionnelle économie lexicale, pas un mot plus haut que l’autre.

Pour en avoir parlé avec quelques piliers du milieu littéraire en Europe ou aux Etats-Unis (notamment en Espagne lorsqu’on lui a remis en 2019 le prix Formentor), j’ai été frappé de constater que pour la plupart, ils ignoraient tout de ses prises de position politiques et autres, hors de ses livres. Cela n’a rien d’étonnant car il en est souvent ainsi. Un exemple parmi beaucoup d’autres : autrefois, les Français adoraient les romans et les nouvelles de Kipling sans rien savoir de ses opinions politiques ultra-conservatrices qui paraissent régulièrement dans ses tribunes du Times ; c’est d’ailleurs toujours le cas de nos compatriotes lorsqu’on leur parle de Stefan Zweig qu’ils idolâtrent de longue date et qu’ils découvrent, effarés, son attitude « fuyante » vis à vis du nazisme. Au vrai, les motivations profondes des jurés du comité Nobel sont insondables- et nul doute qu’ils ne répondront pas à tous ceux qui leur reprochent déjà d’avoir cédé à l’air du temps en ce cinquième anniversaire de#MeToo. L’an dernier, en marge de la cérémonie monégasque où nous lui remettions le prix Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de son oeuvre, je lui ai demandé lors d’une conversation informelle si depuis le temps qu’elle avait quitté Yvetot, rien ne l’avait fait dévier de cette ligne.

« Je n’en dévierai jamais. Prenez-le comme vous voulez, peut-être comme une culpabilité que le temps ne peut entamer, mais c’est ainsi : jusqu’à mon dernier souffle je persisterai à venger ma race ».

 

Transfuge de race à jamais. Et le reste est littérature. Et cela seul doit compter à l’heure où c’est une écrivaine au rayonnement international qui est laurée pour son influence et pas seulement sur les femmes, il suffit de lire le Cahier de l’Herne qui lui a été récemment consacré pour s’en convaincre. Je n’ai d’ailleurs jamais compris que l’on puisse décréter que certains livres étaient, comme l’on dit désormais atrocement, « genrés ». Entendez qu’ils étaient destinés soit à des lecteurs soit à des lectrices. Aux uns les récits de guerre et d’aventures, aux autres, l’univers des sentiments. Cela commence souvent dès la littérature « Jeunesse » et cela se termine place de la République où des réunions féministes de la Nuit debout sont interdites aux hommes. C’est à peine si j’ose avouer que j’ai toujours préféré Virginia Woolf à Robert Louis Stevenson, et une Chambre à soi à L’ïle au trésor, mais j’arrête là pour ne pas déclencher une polémique chromosomique.

J’y repensais en relisant Mémoire de fille par exemple, qui aggrave l’affaire avec son titre. Un livre pareil, dans le métro, un homme aurait presque envie de le lire uniquement en format Kindle afin que nul n’en voie la couverture. Vous imaginez : lui, Mémoire de fille ! Prenant mon courage à deux mains, j’ai bravé les quolibets (mais je me suis arrêté avant « République », tout de même). Et je ne l’ai pas regretté, pour celui-là comme pour La Place, Les Années, La Honte, L’Evénement, Passion simple, Mémoire de filleUne oeuvre, une vraie, sous-tendue par une sensation du monde et un projet d’écriture. Cette voix de transfuge de classe portée par une écriture au couteau est née en 1974 mais nous accompagne vraiment depuis 1983. On l’attend, on la guette, on l’espère. On tempête les rares fois où elle s’égare (L’Ecriture comme un couteau) et le reste du temps, on la reçoit à chaque fois comme si c’était la première fois. Le cercle amical est vaste si j’en juge par l’accueil que lui font les libraires, et à travers eux leurs fidèles lecteurs, partout en France.

Donc, Mémoire de fille. C’est ce qu’on veut mais pas un roman, ni tout à fait un journal ou un témoignage. Disons un récit. Nous sommes à l’été 1958 dans une colonie de vacances de l’Orne ; en « colo », lieu par excellence de l’expérience collective de la liberté. L’auteur(e), qui quitte pour la première fois son bled d’Yvetot, son pensionnat catholique, son Bal de l’Ecole régionale d’agriculture, se souvient de sa première nuit avec un homme à presque 18 ans. Une nuit qui l’irradia durant deux ans. Son corps n’est que désir, son esprit n’est qu’orgueil, son âme veut vivre une histoire d’amour. Que sait-elle de la chose ? La première nuit de Cosette et Marius dans Les Misérables. Ce sera légèrement différent. Lui, c’était le moniteur de 22 ans, dans le civil prof de gym au lycée technique Marcel-Sembat à Rouen ; il faisait d’elle ce qu’il voulait, elle en était captive. Elle l’appelle Le Maître. L’aimer alors qu’il ne tarde pas à la rejeter la fait plonger dans sa folie au plus profond de son secret.

« Ce n’est pas à lui qu’elle se soumet, c’est à une loi indiscutable, universelle, celle d’une sauvagerie masculine qu’un jour ou l’autre il lui aurait bien fallu subir. Que cette loi soit brutale et sale, c’est ainsi ».

Par lui bafouée, par les autres moquée, elle ne vit que pour ça. Puis elle entre en classe de philosophie au lycée de Rouen, se retrouve confrontée à d’autres réalités, prend du recul, juge celle qu’elle fut juste avant, sa fuite dans la boulimie, l’éprouvant vécu de l’aménorrhée, la séparation d’avec les autres filles, en conçoit de la honte mais ne parvient pas à oublier. Tout la ramène à lui à commencer par les chansons de ce moment-là, Mon histoire c’est l’histoire d’un amour de Dalida décidément au top ces derniers temps puisqu’elle scandait également la rencontre des parents de Christine Angot dans Un amour impossible. D’en entendre l’écho lointain dans le couloir du RER longtemps après suffira à l’ébranler. C’est ça, les chansons. Plus encore que les photos. Ca vous rattrape au moment le plus inattendu et ne vous lâche pas. Pour elle, le même effet de dévastation qu’en 1958, lorsqu’elle avait vu Les Amants de Louis Malle à l’Omnia et qu’elle était Jeanne Moreau aux accords du sextuor No 1 de Brahms, jusqu’à se substituer à elle dans le lit pour y retrouver l’homme de la colonie.

Le temps a passé et elle interroge celle qu’elle fut. Parvenue à maturité de son œuvre, l’écrivain(e) a toujours pensé qu’il y aurait un trou, un blanc, un vide dans sa vie tant qu’elle n’aurait pas écrit ce qu’elle a vécu dans ce moment décisif pour son éducation sentimentale. Elle n’a cessé de tourner autour de ce point aveugle sans oser y toucher. Elle avait déjà réussi à liquider la tentative de meurtre de son père sur sa mère, puis son avortement clandestin ; manquait cette nuit-là, ciel de traîne de ce qu’elle évoquait dans Les Années. Tant qu’elle ne l’aurait pas jetée sur le papier, avec tout ce que ça a charrié jusques et y compris l’assèchement des ovaires, elle y aurait été encore incarcérée.

Une première tentative de cerner ce qu’elle appelait « le projet 58 » dans ses archives a échoué en 2003. La seconde a réussi à 75 ans, en écrivant «  au présent antérieur » et en alternant la première et la troisième personne du très singulier, manière d’inventer « une quatrième personne du singulier » dans sa folle quête de la présence réelle. Des lettres qu’elle envoyait à l’époque à une amie, et par elle restituées depuis, l’ont aidé à reconstruire cette dissolution de son être et la honte qu’elle en conçut (« honte » est le mot qui revient le plus souvent sous sa plume, dans sa bouche). Des photos noir et blanc à bords dentés, prises au Brownie Flash Kodak en bakélite, retrouvées aussi. Ses lectures de l’époque juste après, les Sartre et les Camus, et bien sûr le Deuxième sexe où elle découvre sous la plume de Beauvoir que « La première pénétration est toujours un viol » ce qui curieusement ne correspond pas à son souvenir, malgré les insultes, les « siphonnée », les « putain sur les bords » entre autres.

Elle s’est si profondément immergée dans celle qu’elle fut, écartelée entre appropriation et mise à distance de son moi, que le passé en est devenu plus présent que le présent. Rarement l’incipit et l’excipit se seront aussi bien correspondus dans un récit, l’un miraculeusement en résonance de l’autre et réciproquement avec une économie de moyens, une densité, une intensité et une précision qui forcent l’admiration. Ca commence ainsi :

« Il y a des êtres qui sont submergés par la réalité des autres, leur façon de parler, de croiser les jambes, d’allumer une cigarette. Englués dans la présence des autres. Un jour, plutôt une nuit, ils sont emportés dans le désir et la volonté d’un seul Autre. Ce qu’ils pensaient être s’évanouit… »

Et ça s’achève par ces mots qui constituent sa toute première note d’intention à son seul usage :

« Explorer le gouffre entre l’effarante réalité de ce qui arrive, au moment où ça arrive et l’étrange irréalité que revêt, des années après, ce qui est arrivé ».

Tout est dit. A ceci près qu’il y a du bonheur dans cette résurrection, malgré ce qu’elle charrie comme mémoire douloureuse. On sent l’auteure jubiler. Elle s’est donnée pour mandat de raconter ça car nulle autre ne le fera. Elle assure que les femmes ne seront pas les seules à s’y retrouver, puisque toutes ont connu une première fois ; les hommes aussi. Car au fond, ce n’est pas seulement de la première nuit qu’il s’agit mais au-delà, de la honte et de l’humiliation qui sont le territoire de tous.

L’écriture blanche (ici les premières pages) ne gâte pas l’émotion, sans laquelle il n’y aurait pas de livre. Du moins pas de livre d’elle ; la langue, traitée à l’os, y est au service de l’émotion. C’est le cas dans d’autres de ses récits autobiographiques à l’ambition universelle qu’il s’agisse du viol ou de l’avortement clandestin subis à une époque où ça ne se disait pas. Annie Ernaux réussit à rendre bouleversant ce qui la bouleverse encore quand elle l’écrit car elle a su trouver la vérité de son récit : « saisir la vie, le temps, comprendre et jouir ». La fille de 58, comme elle s’appelle et se traite, est enfin désincarcérée.

Féministe, Annie Ernaux ? Lisez ce qu’en dit Michèle Perrot, historienne de la condition féminine et du monde ouvrier, interrogée ce matin dans Libération :

 » C’est une grande oeuvre féministe (…) De bout en bout, son oeuvre est un grand témoignage sur la condition des femmes, sur les relations entre les hommes et les femmes, sur la vie d’une femme émancipée. Son féminisme tient aussi à la liberté qu’elle donne au désir féminin. Elle se revendique de Simone de Beauvoir dont la lecture a été pour elle une libération. Elle a toujours cherché les voix les plus modernes de son temps et elle a entendu la Grande Simone. Mais davantage que Beauvoir, qui reste finalement réservée sur le point de la sexualité, elle prend en main son corps, son désir, sa sexualité, sa beauté aussi. C’est sans doute quelque chose de très nouveau. Elle ne le fait pas de manière «érotique» dirais-je, elle ne fait pas étalage de cela, elle ne le monte pas en épingle, mais elle l’écrit avec son style à elle et sans jamais éluder aucun problème, aucun obstacle ».

(photos Renaud Monfourny, D.R. et Jean-Luc Bertini)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

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commentaires

821 Réponses pour Le prix Nobel de littérature consacre l’oeuvre d’Annie Ernaux

bouguereau dit: à

J’ai raison, vu que je gueule plus fort que la moyenne, c la method…

non excepté renfield qui ecrit en gros caractère carré pour plaire a kabloom..la technique donne de la voie aux tubar comme keupu..gomme l’odeur d’ail à rénateau..donne des vrais dents à térezoune..du poil a pédro..du silicone à la fesse à bonne clopine..et de la modestie au kilo à un gars comme moi naturelment servi

bouguereau dit: à

Il est navrant de constater à nouveau que le peuple Ouighour puisse être comparé à une bande de yaourts

dédé est un sociologue directement issue de l’école du jeux sémantique..de vitguenchtein..son prénom c’est pas harvey attation

bouguereau dit: à

lassouline osait pas mais polo prend plutôt bien la déception..pour nous dire que la vie lui a donné de vaches de leçons..qu’il a été pas naturelment mais divinment pourvu..pour faire croire que jle traite comme job..mais c’est son droâ qu’il dirait yavé

bouguereau dit: à

TROUVEZ-LE : IL EST INSTRUCTIF

keupu haussi fait dans la police moise.. »faisez pas comme chfais mais comme jdis »..moi ce qui m’a plu c’est la gueule de xi..de tout petit à maintnant..et les gueules des autres chinois..j’ai un goût prononcé pour les chetrons..ça change de bodjo

bouguereau dit: à

« Écrire c’est mettre de l’ordre dans le bordel qu’on a dans la tête. »

voilà la lettre est fachiss..jlavais sur lbout dla langue..mais rose m’a libélé

rose dit: à

Rodéo, de Lola Quivoron

Une clé, parmi d’autres.

Elle (cémoi) dit à la seconde femme :
« Je sais qui c’est » (elle ne dit pas « dis-le ».
La seconde répond très vite « je ne veux pas le savoir ».
La première redit qu’elle sait.
La seconde dit « si je le sais, ça va me retomber dessus ».
Raconté à ma mère, qui elle sait et ne dit rien.
Autre point de vue qui éloigne l’égoïsme du vieillissant. Un fort désir, une forte protection de soi-même, une grande capacité de lutte contre les agressions d’autrui.
Et là, bravo.

Changement total de paradigme.

Marie Sasseur dit: à

#Nous y v’là donc… !
https://physics.nyu.edu/sokal/le_monde.html

Il était temps
Mais plus fort ! il y en a qui ne suivent pas.

« Les mystifications philosophiques du professeur Latour

par Alan Sokal

[Publié, sous le titre « Pourquoi j’ai écrit ma parodie » et avec l’omission malheureuse d’un paragraphe, dans Le Monde du 31 janvier 1997. Also available in English.] »

Marie Sasseur dit: à

12/10/2022, 7h45
Je m’amende. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Bonne journée

rose dit: à

« Vaincu peut-être, dompté jamais. »

rose dit: à

Je m’amande. Olives noires, fougasse à l’anchois pmp.

D. dit: à

Le gouvernement semble incapable de convoquer et faire pression sur les dirigeants d’un groupe pétrolier qui vient dr verser 3,5 milliards d’euros à ses actionnaires au premier semestre 2022. Dont acte, pour les Français laborieux.

D. dit: à

A vaincre sans baril, on triomphe sans boire.

Jazzi dit: à

La collection d’art du léZard s’agrandit !

Marie Sasseur dit: à

Passou, may I exprimer un regret, celui d’un  » sujet » qui semble clos ici alors qu’un incendie est déclenché ailleurs.

Selon toute vraisemblance , votre billet de blog est anterieur à un article de presse nationale qui porte un éclairage un peu différent, votre opinion , sur l’oeuvre d’Ernaux.
Tout en précisant, pour faire bonne figure
que vos lecteurs de blog sont reconnaissants d’avoir eu la primeur.

Je vous cite ( le début, car pas abonnée à l’Express)

« Annie Ernaux : une Nobel politiquement naïve et absolue 
Alors qu’elle fait part d’une maîtrise et d’une mesure parfaites dans ses écrits, Annie Ernaux mène un combat des plus simplistes dans sa vie publique. »

https://www.lexpress.fr/culture/annie-ernaux-une-nobel-politiquement-naive-et-absolue_2181776.html

On peut lire ceci, sous votre plume, dont on ne sait si le vocabulaire choisi est un langage qui structure ou un gag désastreux, car avec Ernaux quand il s’agit de cul, il n’est jamais question « d’esprit mal tourné « :

« Rien ne doit parasiter notre jugement à commencer par sa vie extra-littéraire. Mais quand l’auteur revendique la nature profondément politique de ses écrits, ne donne-t-il pas des verges pour se faire battre ?  »

Je sais qu’il n’est pas facile de vendre du Ernaux aux lecteurs de l’Express, qui auront plutôt l’impression que le Nobel a été attribué à Melenchon, mais les coups en dessous de la ceinture, non….!

Comptez sur moi pour aller chez Casino, lire l’Express, debout dans le rayon presse, et ne pas vous envoyer dire à quatre pas d’ici, ce que cette « leçon de politique à une vieille naïve  » m’inspire .

Formule de politesse, etc.
14/10/2022, 7h46

rose dit: à

Comptez sur moi pour aller chez Casino, lire l’Express, debout dans le rayon presse, et ne pas vous envoyer dire à quatre pas d’ici, ce que cette « leçon de politique à une vieille naïve » m’inspire .

Marie Sasseur

On dirait que, sempiternellement, vous apprenez quelque chose que vous savez déjà et refusez ou bien de savoir où bien d’apprendre.

Alors, vous vous flanquez devant un miroir -il y avait, il y a peu, mensonge versus sincerité- vous enfilez une veste, la tombez et la mettez à l’envers, la réenfilez de l’autre côté, etc.

Chacun a ses versants, du meilleur au pire et vice versa.

rose dit: à

Je vous je vois
https://images.app.goo.gl/HxwxQEqJhfTQCeQr7

Deux choses

Un amoureux hyper déçu de son amoureuse : vous versus passouline (pour pas d’erreur sur les personnes). Mais tout le temps et qui l’aime encore.

Et aussi, ce truc hyper positif qui consiste à refuser de tirer sur une ambulance : et là, bravo !(Annie Ernaux n’a pas besoin de cela).

Marie Sasseur dit: à

La rosse a changé de psychiatre ? Toujours aussi sonnée.

« On dirait que »
Un transfuge peuvent cacher un autre:
Attention aux courants d’air :

https://www.transfuge.fr/2022/05/31/annie-ernaux-attention-aux-courants-dair/

@ »On dirait que »
le plus naïf des deux (professeurs) n’est pas celle qu’on voudrait qu’elle soit.
Wait and sea, and see,
la réponse le 20 octobre prochain.

15/10/2022, 7h22

Marie Sasseur dit: à

Cette fin de « lettre à Annie » pète sa mère, je trouve :

« Tu aurais déjà réservé une table dans un restaurant en bas de chez toi, pour fêter ça. Après tout, ta place, ta vraie place est peut-être là. »

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