de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Le prix Nobel de littérature consacre l’oeuvre d’Annie Ernaux

Le prix Nobel de littérature consacre l’oeuvre d’Annie Ernaux

En proclamant hier la romancière Annie Ernaux, 82 ans, lauréate du prix Nobel de littérature 2022, l’Académie suédoise a justifié son choix en soulignant « le courage et l’acuité clinique avec laquelle elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle ». Celle-ci a aussitôt répondu en évoquant « l’honneur » qui lui était fait et la « responsabilité » qui lui en incombait. Accessoirement, Jean-Luc Melenchon a tweeté :

« On en pleure de bonheur. Les lettres francophones parlent au monde une langue délicate qui n’est pas celle de l’argent ».

Laissons-le à ses larmes extra-littéraires mais il n’en est pas moins vrai que l’écrivaine n’a jamais dévié de sa ligne dans son soutien à la France insoumise, aux Gilets jaunes, au port du voile, aux Indigènes de la République, au boycott d’Israel etc Sans la moindre nuance ni le moindre souci d’entrer dans la complexité à la manière d’une inconditionnelle. On connait pourtant des militants de LFI moins naïfs, dotés d’un plus grand sens politique et qui n’ont pas abdiqué leur esprit critique, lorsqu’ils jugent l’action ou les déclarations de leur lider maximo autoproclamé. Toutes choses qui demeurent étrangères à Annie Ernaux lorsqu’elle s’exprime hors de ses livres, en citoyenne. Dominants d’un côté, dominés de l’autre. Il n’y a pas à en sortir. Deux parallèles qui ne pourront jamais se rencontrer, se croiser. Comme s’il s’agissait d’un absolu moral et c’est bien de cela qu’il s’agit. Aussi radicale dans ses prises de position (demandant et obtenant la tête de l’écrivain Richard Millet) qu’elle ne l’était pas dans son oeuvre, du moins sur le plan formel car celle-ci n’en est pas moins violente dans ses dénonciations mais avec le ton Ernaux, factuel, minimaliste, d’une exceptionnelle économie lexicale, pas un mot plus haut que l’autre.

Pour en avoir parlé avec quelques piliers du milieu littéraire en Europe ou aux Etats-Unis (notamment en Espagne lorsqu’on lui a remis en 2019 le prix Formentor), j’ai été frappé de constater que pour la plupart, ils ignoraient tout de ses prises de position politiques et autres, hors de ses livres. Cela n’a rien d’étonnant car il en est souvent ainsi. Un exemple parmi beaucoup d’autres : autrefois, les Français adoraient les romans et les nouvelles de Kipling sans rien savoir de ses opinions politiques ultra-conservatrices qui paraissent régulièrement dans ses tribunes du Times ; c’est d’ailleurs toujours le cas de nos compatriotes lorsqu’on leur parle de Stefan Zweig qu’ils idolâtrent de longue date et qu’ils découvrent, effarés, son attitude « fuyante » vis à vis du nazisme. Au vrai, les motivations profondes des jurés du comité Nobel sont insondables- et nul doute qu’ils ne répondront pas à tous ceux qui leur reprochent déjà d’avoir cédé à l’air du temps en ce cinquième anniversaire de#MeToo. L’an dernier, en marge de la cérémonie monégasque où nous lui remettions le prix Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de son oeuvre, je lui ai demandé lors d’une conversation informelle si depuis le temps qu’elle avait quitté Yvetot, rien ne l’avait fait dévier de cette ligne.

« Je n’en dévierai jamais. Prenez-le comme vous voulez, peut-être comme une culpabilité que le temps ne peut entamer, mais c’est ainsi : jusqu’à mon dernier souffle je persisterai à venger ma race ».

 

Transfuge de race à jamais. Et le reste est littérature. Et cela seul doit compter à l’heure où c’est une écrivaine au rayonnement international qui est laurée pour son influence et pas seulement sur les femmes, il suffit de lire le Cahier de l’Herne qui lui a été récemment consacré pour s’en convaincre. Je n’ai d’ailleurs jamais compris que l’on puisse décréter que certains livres étaient, comme l’on dit désormais atrocement, « genrés ». Entendez qu’ils étaient destinés soit à des lecteurs soit à des lectrices. Aux uns les récits de guerre et d’aventures, aux autres, l’univers des sentiments. Cela commence souvent dès la littérature « Jeunesse » et cela se termine place de la République où des réunions féministes de la Nuit debout sont interdites aux hommes. C’est à peine si j’ose avouer que j’ai toujours préféré Virginia Woolf à Robert Louis Stevenson, et une Chambre à soi à L’ïle au trésor, mais j’arrête là pour ne pas déclencher une polémique chromosomique.

J’y repensais en relisant Mémoire de fille par exemple, qui aggrave l’affaire avec son titre. Un livre pareil, dans le métro, un homme aurait presque envie de le lire uniquement en format Kindle afin que nul n’en voie la couverture. Vous imaginez : lui, Mémoire de fille ! Prenant mon courage à deux mains, j’ai bravé les quolibets (mais je me suis arrêté avant « République », tout de même). Et je ne l’ai pas regretté, pour celui-là comme pour La Place, Les Années, La Honte, L’Evénement, Passion simple, Mémoire de filleUne oeuvre, une vraie, sous-tendue par une sensation du monde et un projet d’écriture. Cette voix de transfuge de classe portée par une écriture au couteau est née en 1974 mais nous accompagne vraiment depuis 1983. On l’attend, on la guette, on l’espère. On tempête les rares fois où elle s’égare (L’Ecriture comme un couteau) et le reste du temps, on la reçoit à chaque fois comme si c’était la première fois. Le cercle amical est vaste si j’en juge par l’accueil que lui font les libraires, et à travers eux leurs fidèles lecteurs, partout en France.

Donc, Mémoire de fille. C’est ce qu’on veut mais pas un roman, ni tout à fait un journal ou un témoignage. Disons un récit. Nous sommes à l’été 1958 dans une colonie de vacances de l’Orne ; en « colo », lieu par excellence de l’expérience collective de la liberté. L’auteur(e), qui quitte pour la première fois son bled d’Yvetot, son pensionnat catholique, son Bal de l’Ecole régionale d’agriculture, se souvient de sa première nuit avec un homme à presque 18 ans. Une nuit qui l’irradia durant deux ans. Son corps n’est que désir, son esprit n’est qu’orgueil, son âme veut vivre une histoire d’amour. Que sait-elle de la chose ? La première nuit de Cosette et Marius dans Les Misérables. Ce sera légèrement différent. Lui, c’était le moniteur de 22 ans, dans le civil prof de gym au lycée technique Marcel-Sembat à Rouen ; il faisait d’elle ce qu’il voulait, elle en était captive. Elle l’appelle Le Maître. L’aimer alors qu’il ne tarde pas à la rejeter la fait plonger dans sa folie au plus profond de son secret.

« Ce n’est pas à lui qu’elle se soumet, c’est à une loi indiscutable, universelle, celle d’une sauvagerie masculine qu’un jour ou l’autre il lui aurait bien fallu subir. Que cette loi soit brutale et sale, c’est ainsi ».

Par lui bafouée, par les autres moquée, elle ne vit que pour ça. Puis elle entre en classe de philosophie au lycée de Rouen, se retrouve confrontée à d’autres réalités, prend du recul, juge celle qu’elle fut juste avant, sa fuite dans la boulimie, l’éprouvant vécu de l’aménorrhée, la séparation d’avec les autres filles, en conçoit de la honte mais ne parvient pas à oublier. Tout la ramène à lui à commencer par les chansons de ce moment-là, Mon histoire c’est l’histoire d’un amour de Dalida décidément au top ces derniers temps puisqu’elle scandait également la rencontre des parents de Christine Angot dans Un amour impossible. D’en entendre l’écho lointain dans le couloir du RER longtemps après suffira à l’ébranler. C’est ça, les chansons. Plus encore que les photos. Ca vous rattrape au moment le plus inattendu et ne vous lâche pas. Pour elle, le même effet de dévastation qu’en 1958, lorsqu’elle avait vu Les Amants de Louis Malle à l’Omnia et qu’elle était Jeanne Moreau aux accords du sextuor No 1 de Brahms, jusqu’à se substituer à elle dans le lit pour y retrouver l’homme de la colonie.

Le temps a passé et elle interroge celle qu’elle fut. Parvenue à maturité de son œuvre, l’écrivain(e) a toujours pensé qu’il y aurait un trou, un blanc, un vide dans sa vie tant qu’elle n’aurait pas écrit ce qu’elle a vécu dans ce moment décisif pour son éducation sentimentale. Elle n’a cessé de tourner autour de ce point aveugle sans oser y toucher. Elle avait déjà réussi à liquider la tentative de meurtre de son père sur sa mère, puis son avortement clandestin ; manquait cette nuit-là, ciel de traîne de ce qu’elle évoquait dans Les Années. Tant qu’elle ne l’aurait pas jetée sur le papier, avec tout ce que ça a charrié jusques et y compris l’assèchement des ovaires, elle y aurait été encore incarcérée.

Une première tentative de cerner ce qu’elle appelait « le projet 58 » dans ses archives a échoué en 2003. La seconde a réussi à 75 ans, en écrivant «  au présent antérieur » et en alternant la première et la troisième personne du très singulier, manière d’inventer « une quatrième personne du singulier » dans sa folle quête de la présence réelle. Des lettres qu’elle envoyait à l’époque à une amie, et par elle restituées depuis, l’ont aidé à reconstruire cette dissolution de son être et la honte qu’elle en conçut (« honte » est le mot qui revient le plus souvent sous sa plume, dans sa bouche). Des photos noir et blanc à bords dentés, prises au Brownie Flash Kodak en bakélite, retrouvées aussi. Ses lectures de l’époque juste après, les Sartre et les Camus, et bien sûr le Deuxième sexe où elle découvre sous la plume de Beauvoir que « La première pénétration est toujours un viol » ce qui curieusement ne correspond pas à son souvenir, malgré les insultes, les « siphonnée », les « putain sur les bords » entre autres.

Elle s’est si profondément immergée dans celle qu’elle fut, écartelée entre appropriation et mise à distance de son moi, que le passé en est devenu plus présent que le présent. Rarement l’incipit et l’excipit se seront aussi bien correspondus dans un récit, l’un miraculeusement en résonance de l’autre et réciproquement avec une économie de moyens, une densité, une intensité et une précision qui forcent l’admiration. Ca commence ainsi :

« Il y a des êtres qui sont submergés par la réalité des autres, leur façon de parler, de croiser les jambes, d’allumer une cigarette. Englués dans la présence des autres. Un jour, plutôt une nuit, ils sont emportés dans le désir et la volonté d’un seul Autre. Ce qu’ils pensaient être s’évanouit… »

Et ça s’achève par ces mots qui constituent sa toute première note d’intention à son seul usage :

« Explorer le gouffre entre l’effarante réalité de ce qui arrive, au moment où ça arrive et l’étrange irréalité que revêt, des années après, ce qui est arrivé ».

Tout est dit. A ceci près qu’il y a du bonheur dans cette résurrection, malgré ce qu’elle charrie comme mémoire douloureuse. On sent l’auteure jubiler. Elle s’est donnée pour mandat de raconter ça car nulle autre ne le fera. Elle assure que les femmes ne seront pas les seules à s’y retrouver, puisque toutes ont connu une première fois ; les hommes aussi. Car au fond, ce n’est pas seulement de la première nuit qu’il s’agit mais au-delà, de la honte et de l’humiliation qui sont le territoire de tous.

L’écriture blanche (ici les premières pages) ne gâte pas l’émotion, sans laquelle il n’y aurait pas de livre. Du moins pas de livre d’elle ; la langue, traitée à l’os, y est au service de l’émotion. C’est le cas dans d’autres de ses récits autobiographiques à l’ambition universelle qu’il s’agisse du viol ou de l’avortement clandestin subis à une époque où ça ne se disait pas. Annie Ernaux réussit à rendre bouleversant ce qui la bouleverse encore quand elle l’écrit car elle a su trouver la vérité de son récit : « saisir la vie, le temps, comprendre et jouir ». La fille de 58, comme elle s’appelle et se traite, est enfin désincarcérée.

Féministe, Annie Ernaux ? Lisez ce qu’en dit Michèle Perrot, historienne de la condition féminine et du monde ouvrier, interrogée ce matin dans Libération :

 » C’est une grande oeuvre féministe (…) De bout en bout, son oeuvre est un grand témoignage sur la condition des femmes, sur les relations entre les hommes et les femmes, sur la vie d’une femme émancipée. Son féminisme tient aussi à la liberté qu’elle donne au désir féminin. Elle se revendique de Simone de Beauvoir dont la lecture a été pour elle une libération. Elle a toujours cherché les voix les plus modernes de son temps et elle a entendu la Grande Simone. Mais davantage que Beauvoir, qui reste finalement réservée sur le point de la sexualité, elle prend en main son corps, son désir, sa sexualité, sa beauté aussi. C’est sans doute quelque chose de très nouveau. Elle ne le fait pas de manière «érotique» dirais-je, elle ne fait pas étalage de cela, elle ne le monte pas en épingle, mais elle l’écrit avec son style à elle et sans jamais éluder aucun problème, aucun obstacle ».

(photos Renaud Monfourny, D.R. et Jean-Luc Bertini)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

821

commentaires

821 Réponses pour Le prix Nobel de littérature consacre l’oeuvre d’Annie Ernaux

MC dit: à

De l’époque Davenant , Bloom , on retient pour la pièce écossaise l’entrée des sorcières sur leurs balais à hauteur du premier étage, par les fenêtres, me semble-t-il. Sur Ernaux, Les féministes peuvent toujours lire Diacritik «  Annie Ernaux n’est pas un grand écrivain «  qui soutient la thèse inverse, et très prévisible, d’ Inferno. Le fond de commerce du mâle blanc défait la Femme, comme si la Femme de Lettres, de préférence bonne, mais chut, on n’aborde pas cet aspect là, était une chose nouvelle…

Marie Sasseur dit: à

Ernaux et ses  » affaires « , comme dans un hypermarché de la vulgarité :

« On vit dans un monde où l’on parvient à faire acheter ce qu’il y a de plus mauvais à des milliers de gens. »

Marie Sasseur dit: à

Passou n’a pas chroniqué le roman  » le jeune homme « , paru en mai 2022.
Faut dire que cette littérature en ménopause vise plutôt les moins de trente ans. Vous êtes tous largement périmés, comme chez Leclerc, dlc dépassée.

Marie Sasseur dit: à

Dindon, j’ai l’impression que le fumiste qui signe mc n’ouvre pas non plus vos liens.

bouguereau dit: à

comme si la Femme de Lettres, de préférence bonne

quest ce que cest que ces manières meussieu courte..la baronne vous y prend et non seulment elle ne vous félicite pas mais va vous faire donner du bâton et faire goûter le jarret du croc de ses ienchs

et alii dit: à

j’ai oublié de dire que ce sont des hommes dans un café du marais que je fréquentais volontiers,et dont
notoirement le patron avait fait ses classes au P.COM qui me recommandèrent de lire plutôt (que quoi?) A.Ernaux;
bonsoir

bouguereau dit: à

Le sujet du jour, c’est Annie Ernaux, écoféministe post-bourdivine

jnsais pas sil aurait pris sa com..jme dmande si c’est pas plutôt un coup dpolo et dson théatre prolétarien qui baise dans les coulisses..mais en même temps les prolo n’ont pas le nobel..pour lassouline c’est cornélien..ha ça pour faire le halebardier on peut compter sur lui

bouguereau dit: à

latour disoit que l’invention d’édison était déjà téléphoné: la question est vite répondue..c’est lannée prochaine que poutine a le nobel..et lannée suivante ça sra un membre du jury..si lassouline fait pas de coming aout avec son cochon d’inde il peut fumer pour l’année d’aprés

J J-J dit: à

edison ? il voulait inventer un appareil qui puisse communiquer avec les allongés… Moij, avec latour, aij pas besoin de téléphone, ça marche ben par la télépathafil’… c dans la nature, çà s’assemb, sauf avec m’sasseur autre chose qu’une non-humaine,

Janssen J-J dit: à

bon…, maint’nant, passons à descola, philippe, s’est pas encore prononcé sur bruno, a de la peine, normal… Donc quatre ontologies de la connaissance et du rapport au monde, pas que la « pré-moderne » oxidentale, l’artistique.

@ /mais en même temps les prolo n’ont pas le nobel.. pour lassouline c’est cornélien/… qu’elle l’ait gagné… Ose pas la comparer avec bob-daïlane mais l’en penserais pas moinsss, tu crouév ?
Bàv

D. dit: à

Passou n’a pas chroniqué…

bouguereau dit: à

descola jlencule..enfin non..c’est une formule de style..car en vérité on encule pas sans avoir un peu d’espoir qu’il dirait dédé

Jean Langoncet dit: à

@Ose pas la comparer avec bob-daïlane mais l’en penserais pas moinsss, tu crouév ?

Pas du tout ; Passou affirme d’emblée que Ernaux fait oeuvre, ce qu’il dénie à Dylan … ça tient de l’oeuvre pâtissière rassasiante, du millefeuille éventuellement germanopratin, de l’étouffe chrétien, une oeuvre littéraire, voyez-vous … faut payer … c’est dans le contrat

D. dit: à

1,4 % de l’armement livré est Français. Ce qui classe la France en 11ème position pour l’aide militaire.

Ce qui est « donné » pour ne pas être vendu créée un vide tôt ou tard comblé par des ventes. Au service des gros actionnaires. Je ne vous savais pas naïve à ce point, Bérénice. L’Ukraine est « soutenue » de façon parfaitement interessée.

Jazzi dit: à

Je n’en ai que deux, JL : Dylan et Ginsberg…

bouguereau dit: à

outre qu’y sfait payer en dollaresse au kilo lassouline dit que dylan est compté dans ltroupeau des violoneux..le pompier dservice s’en tape si y’a lfeu en face

bouguereau dit: à

…et puis c’est pas toutes les blondes qui sucent « merveilleusement bien »

dédé va te dire quelle peuvent pas rivaliser avec le plus nul barbu..baroz va acquiecer..même si c’est en face on regarde..un coup dvent et le feu peut gagner

Jazzi dit: à

Il est déchaîné ce soir le JJJ !
Il est dopé au covid ?

D. dit: à

Incroyable que Macron et son gouvernement ne mesurent pas l’effet désastreux que la pénurie de carburant a sur leur popularité. Car c’est bien évidemment leur rôle de prendre en main d’urgence cette situation calamiteuse qui paralyse de plus en plus le pays. S’il faut négociations, celles-ci doivent commencer dès demain. Évidemment.

Columbo dit: à

Rose, content de voir que vous appréciez l’entrevue de Luchini en Provence. Une phrase de lui est resté gravée dans mon petit bréviaire. Pour Barenboim, je ne connais pas d’enregistrement de K 491 qui égale le sien avec EMI, (notamment le début du 3e mvt). Et la sonate de Brahms avec du Pré…… Mais c’était le jeune Barenboim pianiste, avant la direction d’orchestre, (une oeuvre dont je ne pourrais parler sans ridicule. Voir son Tristan à la Scala). Hélas, il y a aussi, bien plus récemment une Appassionata au Châtelet, complètement déconstruite. Sans une amie, je serais sorti.

rose dit: à

Le carburant est ce qui a déclenché les gilets jaunes.

B dit: à

et puis c’est pas toutes les blondes qui sucent « merveilleusement bien »

Les mecs peut-être le font aussi bien sinon mieux.

B dit: à

D, concernant l’Ukraine maintenant que ces 4 régions sont annexées et en dépit de la médiocrité de l’armée russe à terre je crois que Poutine ne va pas se gêner pour déployer ses forces aériennes . Il y aura de son point de vue agression puisque les ukrainiens continueront de se battre pour récupérer leur territoire. On peut redouter des frappes similaires à celles qui ont touché la Syrie. Voyez les dégâts et à mon avis malhonnêteté obstiné comme il l’est il ne va pas se gêner. Son peuple comme il le prétend ne compte pour rien dans ses intentions. C’est un fou dangereux.

B dit: à

Incroyable que Macron et son gouvernement ne mesurent pas l’effet désastreux

Il ne faudrait surtout pas que les malheureuses compagnies archi bénéficiaires grâce aux crises successives lâchent un peu de leurs profits pour améliorer la condition des humbles salariés.

rose dit: à

lâchent un peu de leurs profits pour améliorer la condition des humbles salariés.

Des milliards pour Total énergies dont les dividendes sont distribués aux actionnaires.
50% d’augmentation de salaire pour le PDG. Tout baigne.
Mais nous, du peuple, économisons l’énergie.

rose dit: à

Sur Annie Ernaux, Tiphaine Samoyault

« elle est d’abord un événement politique que le prix permet d’affirmer ».
Pensais pile cela : ce n’est pas.tant son écriture qui est conspuée que son engagement politique, in fine.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…lundi 11 octobre 2022 à 5 h 38 min.

…je voulait encore écrire, des étouffés explosives,!…
…préfère pas,!…
…rendre les gens intelligents, c’est pas mon métier,!…
…tourner donc en rondelles de saucisses,!…

…les byzantins écrivaient sur leurs drapeaux, » roi des rois, régnant sur les rois « , très présomptueux, en quelque sorte,!…

…en quatre  » B « , signifiant Basilique, comme royaume,!…

…épater, les peuples, de leurs commisérations aux pouvoir divins,!…

…aujourd’hui, pistolet aux rayons laser, sciences d’intimidations globales, master en management,!…

…toujours est’il, tout çà, pour en avoir plus,!…des domestiques-idiots,!…
…les uns contre les autres,!…
…la puissance d’exhiber sont intelligence ?, par le sexe,!…comme un cheval,!…

…les jeunes filles innocentes cavalières les jambes bien écartées,!…
…ou déjà, huiler en inceste, en familles,!…avec ou sans porno, pour en limité l’intelligence aux seuls instincts primaires surdéveloppement en bourrique et cheval,…

…le cinéma, détourner le sperme aux laboratoires, pour in fini une reproduction sur les planètes, dans l’espace, tout nu,!…

…recommencer l’origine de la vie,!…
…ou sont passer, les fourrures,!…
…c’est immoral, notre civilisation cinéma-morale bio, de l’autorité pour se foutre du monde, aux réalités  » domestiques « , les amis de mes amis sont mes amis,!…

…parrainages, des emplois, aux élites du cul domestiquer, la noblesse d’état,!…

…les domestiquer de mes domestiques aux drogues, des domestiques aux soupes petits rond,!…

…les familles morales aux mormons du nirvana,!…l’art du viol, apprendre à vivre avec des godemichés-portatifs,!…
…extensibles aux guenons,!…
…l’espace Go,!…la morale des saints en flèches,!…Zeus ou rien,!….etc,!…Go,!…

…donc,!…promotion canapé, sans firsting,!…global. domestique sans châteaux.

Marie Sasseur dit: à

« Quel est le point comment entre Annie Ernaux, Eric Dupont Moretti, Omar Sy, ou plus loin de nous Mistinguett et Edith Piaf ? Toutes et tous ont quitté leur milieu social pour un milieu supérieur. Issu de famille pauvre, ou de la classe moyenne, ils se sont retrouvés dans ce que les sociologues appellent les csp +. 

Ici, la fille d’un maçon et d’une femme de ménage qui entre à science po, là, le fils d’un conducteur de bus et d’une secrétaire qui fait l’école normale supérieure, avant de devenir écrivain et journaliste… »

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-jeudi-04-novembre-2021-3616767

Marie Sasseur dit: à

« Cette rentrée, ils sont plusieurs auteurs à s’intéresser au parcours des « transclasses », le leur, comme Edouard Louis, ou celui de leurs semblables. Dans Et tes parents, ils font quoi ? (JC Lattès), le journaliste Adrien Naselli, fils d’un chauffeur de bus et d’une secrétaire, est allé rencontrer des parents d’autres « transfuges de classe », comme on les nomme aujourd’hui : les politiques Aurélie Filippetti et Najat Vallaud-Belkacem, la journaliste Rokhaya Diallo, le magistrat Youssef Badr, pour ne citer que les plus connus. »

https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/09/24/les-transfuges-de-classe-phenomene-de-la-rentree-litteraire_6095935_4500055.html

MC dit: à

Maintenant, on doit légitimement s’attendre à Nothomb comme Nobel l’an prochain….

Marie Sasseur dit: à

Dans les années à venir Houellebecq aura légitimement le prix Nobel.

renato dit: à

B, dire d’un criminel qu’il est un fou dangereux revent à le justifier.

11.10 — 7.39

B dit: à

Renato, ce n’est pas mon intention. Au décompte des morts, à peu près 200 000 pour le moment je ne le déclarerai pas irresponsable . Ils sont quelques uns qui au prétexte de défendre leur peuple l’utilise à des fins non défendable et incompréhensibles . Comment ose t il parler du peuple alors qu’il le méprise et l’emploie comme chair à pâté, quand il permet de tuer, torturer, violer hommes femmes et enfants. Avec sa cour de cinglés. La situation mondiale a t elle connu par le passé si l’on excepte la seconde guerre mondiale, le Vietnam, Hiroshima, l’Algerie, autant de dirigeants si peu respectueux de la vie des peuples?

B dit: à

A propos de transfuge de classe il est souvent question d’ascension avec intégration d’une culture, des codes et valeurs mais rarement sont signalés ceux qui déchoient qui de la bourgeoisie passent à la prison ou s’adonnent à des activités avilissantes, de l’aristocratie au ruisseau. Ils doivent être aussi rares que les happy few qui d’une ferme insalubre ont migré rue d’Ulm.

Damien dit: à

Rika Zara »avait intitulé son livre de mémoires « L’Espérance a toujours raison ». Un titre très beau, digne de la congrétaion des évêques de France. Il est en vente en ligne pour 90 centimes. Vraiment une occasion, même si Rika n’a jamais eu de prix Nobel, contrairement à la chaudasse Annie Ernaux. Voilà ce que raconte son livre, selon la quatrième de couverture :

« Son père, à treize ans, est parti à pied d’Ukraine vers la Terre promise. Sa mère a perdu toute sa famille dans les camps et n’a jamais pu, depuis, exprimer sa tendresse. Petite fille, Rika Zaraï passe quinze mois dans une cave sous le bombardement incessant de Jérusalem. Dures épreuves, douloureuses même, mais elle a vu naître le pays des pionniers d’Israël et connaît déjà les vertus du courage et de l’obstination.  » C’est la vie qui chante !  » disait d’elle Jacques Brel en même temps que la France lui ouvrait les bras.  » C’est un scandale !  » clamèrent plus tard les bien-pensants de la science devant le triomphe de Ma médecine naturelle, l’ouvrage qu’elle a écrit après avoir découvert les vertus des aliments et des plantes qui ont contribué à la sauver de la paralysie. Un livre devenu aujourd’hui une simple évidence…  » C’est de l’utopie !  » s’écrieront certains face à l’engagement de cette Sabra pour la paix entre Israéliens et Palestiniens, alors qu’ils s’affrontent encore de façon dramatique. Et pourtant, à la lecture des arguments de cette pasionaria de la fraternité, on se dit que l’impossible n’est jamais sûr. L’espérance a toujours raison : le parcours difficile, inattendu, terriblement humain d’une femme qui croit au meilleur, et à la victoire des hommes de bonne volonté. »

Rien à redire. Je ne l’ai pas encore lu, mais dès que ça sera fait, je reviens ici en donner un compte rendu exhaustif. Je sens que ça va m’intéresser. — J’ai vu le film des Dardenne, « Tori et Lokita ». Une oeuvre qui reste gravée en vous, malgré son manichéisme. Les Dardenne ne se renouvellent pas, mais quel talent ! Ce film est un apologue généreux, très politique, rien à redire, là non plus. Jazzi, vous l’avez vu ? Bonne journée à tous. Et écoutez Rika Razaï, c’est gratuit et ça fait du bien !!!

Alexia Neuhoff dit: à

@Patrice Charoulet
J’ai lu (avec consternation) votre citation des arguments de cet homme pour ne pas lire les ouvrages d’Annie Ernaux. Sur les 6 points, 3 relèvent de son réflexe communautariste et du procès d’intention antisémite. Dans un autre, il renonce à la lire sous prétexte qu’elle ne vote pas pour le même camp politique que lui-même. Par ailleurs, il lui fait reproche d’avoir publiquement condamné les écrits racistes, ignobles de Richard Millet qui a décidé de mettre sa (bonne) plume au service de délires fascisants. Enfin, il fonde sa critique sur un « feuilletage » et l’« ennui » qu’il en a éprouvé.
Vous faites fréquemment ici allusion à votre ancien métier : professeur de français. On s’attendrait par conséquent à un peu plus de discernement relativement à l’analyse d’un auteur et d’un texte littéraire. Disons quelque chose de plus sérieux que des a priori, des soupçons, des préjugés stupides. Si je me trompe, le choix des textes et auteurs que les professeurs donnent à étudier à leurs élèves est encadré par le ministère. Et c’est heureux.

B dit: à

Damien, de plus elle ne manquait pas d’humour et jouait du piano.

B dit: à

AN, n’auriez vous pas posté la même prose hier déjà?

Marie Sasseur dit: à

@ »ce sont des hommes dans un café du marais que je fréquentais volontiers,et dont
notoirement le patron avait fait ses classes au P.COM qui me recommandèrent de lire plutôt (que quoi?) A.Ernaux »

C’est très énigmatique ce message, Et Al.
P.Com, c’est Paris Télécom ?

« Plutôt que quoi » ?
Plutôt que Steve Jobs ? Ou n’importe quelle success story enseignée à l’essec ?

Si c’est pour lire Annie, son père, sa mère, son mari, son tétanos, sa soeur, son fœtus,
un résumé de l’auto psychanalyse d’Ernaux, ici :

https://books.openedition.org/pur/40752?lang=fr

On notera que cette vieille hystérique considère le fait de s’exprimer correctement en français, comme une revanche. Venant d’une prof de petits établissements de province, pas spécialement douée pour les études , elle n’est que le reflet de pas mal de profs incompétents qui font des réunions politiques sous le préau.

B dit: à

Surement faut-il voir dans l’incompétence de ces petits profs l’échec de tant d’élèves et la baisse du niveau de l’ensemble. Comment pouvez continuer d’affirmer votre sympathie voire empathie envers les classes les moins favorisées quand vous ne cessez de ne louer que les grands, les fameux, les exceptionnels; quand vous exprimez un mépris bavant et écumant sans nuances pour à peu près tout ceux qui n’auraient pas comme vous accédé à un doctorat vraisemblablement mérité.

Marie Sasseur dit: à

« Transfuge de race à jamais. »

Ernaux, c’est la prime à la loose, la vengeance des branleurs et des incompétents, qui a défaut de talent ne vendent que ce qu’ils ont : du cul et de la violence.

B dit: à

Vous êtes du genre à faire des croche-pieds, Sasseur, pour le plaisir. Un sadisme de classe pas vu pas pris. Vous mentez à chaque respiration, vous êtes une frustrée haineuse qu’aucune conquête, qu’aucune richesse n’apaiseront jamais. Il vous faut en plus la dimension du Mal qui n’effacera rien de votre destin . Voyez du cote de l’obstination, du déni, du pouvoir que vous rêvez d’exercer et qui vous échappe malgré tant d’efforts . Notons vos quelques minables victoires .

Marie Sasseur dit: à

Je suis de mon genre et Ernaux n’est pas du mien.

Un de ses (jeunes) amants , oui il y en eût plusieurs, c’est d’ailleurs pas anecdotique que ce prix littéraire mette en avant ses histoires de cul, puisque c’est son sujet par excellence,
un de ses jeunes amants donc -on est cougar ou on ne l’est pas- a écrit un bouquin en réponse ? a celui de sa vieille maîtresse.
J’ai découvert à cette occasion une sorte de partouze littéraire parisienne, « je parle de toi, tu parles de moi », un bordel people je vous dis pas;
donc de ce roman  » pas son genre  » de Ph. Vilain, il a été adapté un film par le très très excellent, je vous le donne en mille : Lucas Belvaux.
Film que j’ai vu, et bien aimé. La vengeance de la coiffeuse.

https://www.avoir-alire.com/pas-son-genre-la-critique-du-film

Marie Sasseur dit: à

Le Vilain et la vilaine.

Allez zou je sors.

Bloom dit: à

Un peu d’humour ernerien de matin: ces jours-ci l’essence précède l’existence.

B dit: à

Je suis de mon genre

Genre garce, c’est un atout . Les hommes sont parfois habités d’une âme de dompteur.

B dit: à

Cathy, à l’est d’Eden. Je n’avance guère, je livrerai mes conclusions à l’issue des 800 pages. A moins qu’elle ne meure avant la fin.

Marie Sasseur dit: à

Garce, non. Ou alors une qui a les moyens, et j’en suis secrètement fière et redevable.

Pas à mon cul, désolée de decevoir les chaudasses.

bouguereau dit: à

« une âme habite mon cul »..un livre de térezoune horrifils..un livre tout qui tente et parvient à verbaliser le cinéma de papa havec bonheur qu’il billétrait lassouline..

bouguereau dit: à

Allez zou je sors

refait le moi le coup d’rein..c’est le premier chapitre

Marie Sasseur dit: à

Il fut un temps tres lointain, où les commentaires, rares, nourrissaient l’intelligence.
Ces temps sont révolus, reste le vieux keuf, qui eteindra la lumière.

bouguereau dit: à

Il vous faut en plus la dimension du Mal qui n’effacera rien de votre destin

du hardeur à la racine..y’a 1 pied en trop mais c’est à prende ou à laisser

bouguereau dit: à

reste le vieux keuf

la police old engliche c’est meussieu courte

Marie Sasseur dit: à

A propos de B. Latour, une revue de sciences humaines indique que la question de savoir s’il était une imposture intellectuelle, comme déjà brocardé il y a 25 ans, préfère la laisser sans réponse et le qualifie d' » iconoclaste ».

Comme dit l’autre, la réponse est dans la question.

Bonne suite.

D. dit: à

Hier après-midi dans le bus Chaville-Paris, j’ai dénombré 5 barbus sur une totalité de 7 hommes. Les choses ne s’arrangent pas.

D. dit: à

Poutine n’est pas fou. Loin de là. Les 4 régions dont on parle, de culture et d’affinité Russe, doivent depuis toujours appartenir à la Russie, c’est une évidence.
Je désapprouve cependant qu’il ait choisi, depuis le printemps, la force guerrière et extrêmement meurtrière pour y parvenir. Même si dans ces régions beaucoup d’exactions violentes et meurtrières avaient été commises par le passé contre les pro-Russes …par des pro-Ukrainiens.
Je désapprouve la situation dite d’accord,
d’avant la guerre, très desequilibrée et préjudiciable à la Russie, qui était d’évidence potentiellement explosive. Voir les différents accords de Minsk.
Je désapprouve de n’avoir pas voulu saisir la fenêtre de paix possible ouverte la semaine derriére et désormais refermée, au risque de jeter le monde dans le chaos. Je considère que ce choix est presque totalement guidé de façon indirecte par les lobbies de l’armement, de l’énergie et de la haute finance.

Bref je considère et désapprouve plein de choses.

D. dit: à

Chacun ses responsabilités : Poutine, le autres.

D. dit: à

Eh bé oui.

bouguereau dit: à

si poutine était barbu ton cul srait encore plus ou moins esplosé dédé..il faut que tu comprennes que plus rien n’est privé..montre le à la fenêtre de paix

bouguereau dit: à

B, dire d’un criminel qu’il est un fou dangereux revent à le justifier

par exemple dédé..rénateau hargue de biais que dire quil est con comme un ballet c’est le dédouaner..hé houi..moretti en balbutie et marmone et paf le terminator

D. dit: à

Poutine est à la fois dur et sensible.
Il est passionné d’Histoire et d’art. Pas seulement de la Russie. Il ne détruira pas sciemment le patrimoine. Chez lui c’est instinctif. Il y a donc selon moi un risque très faible pour qu’il fasse usage du nucléaire tactique sur des villes d’une certaine importance. S’il était pusché dehors et remplacé par certaines têtes issues de l’Armée, ce pourrait être un tout autre scénario.

Mais selon moi on ne peut pas exclure des frappes massives, conventionnelles ou nucléaire tactique, sur des points sensibles militaires, industriels, infrastructures majeures.

MC dit: à

Il y a le Nobel de Physique, qui, pour être Français, parait ici n’avoir pas été perçu…

et alii dit: à

A.E
 » « Je hasarde une explication : écrire c’est le dernier recours quand on a trahi »

bouguereau dit: à

meussieu courte se dmande quant il pourra téléphoner a ton dealer et sfaire livrer par uber sans que moretti puisse dire qu’il est pas un peu con et que dpuis la dernière circulaire c’est maintant agravant

bouguereau dit: à

et renfield dvient dplus en plus hantisémite..c’est pas du quantique

bouguereau dit: à

en gros dédé veut dire que poutine enverra un sarmat plutôt sur saint nazaire que sur gnève et que la bande de keupus va s’en tirer pour conrie lue et prouvée qu’il dirait baroz

D. dit: à

Un problème possible est que Poutine, s’il doit envoyer des choses, enverra celles qui lui restent. Et selon certains experts, il lui resterait bien peu en missiles à tête conventionnelle. Les sanctions ont fait qu’il aurait un mal fou à en fabriquer de nouveaux car nécessitant des composants de haute technologie fabriqués coté occidental.
En revanche il a du nucléaire tactique ou stratégique en-veux-tu-en-voilà. Ou en-veux-tu-pas-en-voilà-quand-même.
Donc situation réellement inquiétante.

et alii dit: à

je sais (ou je croyais ) que la RDL n’était pas un territoire nucléaire

lmd dit: à

J’avais la semaine dernière regretté à propos du Nobel d’Annie Ernaux «…mais en voyant l’amoncellement de bêtise crasse et de méchanceté réac que cette reconnaissance déclenche …». Closer a vaillamment et lucidement reconnu les faits : «lmd vient de réaliser grâce à nous …»: Je salue son esprit sportif.
Mais depuis on est passé à Bruno Latour. Sa disparition inattendue va priver ses lecteurs de prolongements qui auraient sans doute été importants.
Comme pour A.E. l’acharnement de Marie Sasseur contre Bruno Latour me confirme que c’était quelqu’un capable de bousculer le confort intellectuel de pas mal de gens qui croient que «l’esprit scientifique» suffit à trouver la solution. Les scientifiques sont aussi corruptibles et inconséquents que n’importe qui et ils en ont donné la preuve depuis des siècles. Il est paradoxal de disqualifier Bruno Latour en se référant à des traces de religiosité alors qu’on se revendique de l’église catholique romaine (ou autre).
Je m’étais trouvé un anthropologue aussi dynamique et stimulant que Bruno Latour, David Graeber *, mais j’ai appris que lui aussi est mort, jeune, il y a deux ans, Aïe ;
*Au commencement était… par David Graeber et David Wengrow.

et alii dit: à

RAOULT
En France, nous sommes passés de près de 9 000 médecins formés par an dans les années 1970 à 3 500 par an dans les années 1990. La justification de ce choix était la nécessité de réduire les dépenses de santé. Or, elles n’ont fait qu’augmenter. Pas à cause de la croissance démographique, ni du vieillissement, mais parce que la France est l’un des pays riches où il y a le moins de médecins par habitant – un désert médical en dehors des villes et une population médicale vieillie, composée de baby-boomers. Heureusement, en dépit de cette situation née des décisions de technocrates, il y a toujours des gens pour se révolter. En effet, les étudiants qui veulent réellement étudier la médecine (et qui en ont les moyens) vont le faire dans d’autres pays d’Europe. Il y a, actuellement, 2 000 étudiants en médecine français en Roumanie, où on les forme en français. Il y en a au Portugal, en Belgique et ce phénomène va se développer, pour les médecins comme pour les autres métiers de santé dont l’effectif a été fixé artificiellement, sur la base d’une prédiction des besoins, qui comme la plupart des prédictions ne se réalise jamais. »

Marie Sasseur dit: à

@ « Comme pour A.E. l’acharnement de Marie Sasseur contre Bruno Latour me confirme que c’était quelqu’un capable de bousculer le confort intellectuel de pas mal de gens »

C’est intéressant car cette idiotie de lmd, montre que les lecteurs-adorateurs d’Ernaux et les disciples du gourou Latour avaient besoin de moi, pour dire…pour rien dire en fait.

Mais lis-les Ernaux et Latour, pauvre buse, qui t’en empêche ?
Pour Ernaux, fais comme Passou, lmd, arrange-toi pour mettre un couvre-livre, si tu lis en public. Et lave- toi les mains, ou prends du gel,toujours pratique.
Pour bien démarrer avec Latour, achete-toi 3 poules et décrois !

Damien dit: à

Je regarde sur un site quelques renseignement à propos de Rika, notamment la couleur de ses yeux : « Couleur des yeux :
Couleur des yeux non renseignée »
C’est fascinant, son mystère demeure, surtout pour moi qui l’appréciais en noir et blanc, sur ma petite tévé. Cela me fait rêver, ce « non renseignée ». Que c’est romantique !!! On donne aussi sa taille, 1 m 58. J’aime les femmes petites. Quand j’ai aperçu Rika pour la première fois, à l’âge de 5 ans, c’était dans la tévé en noir et blanc de mes parents. Donc, je n’ai pas pu voir la couleur de ses beaux yeux. J’y ai seulement vu une flamme magnifique. Elle n’a pas été célèbre sans raison.

et alii dit: à

et si on jouait aux dominos?(EN CRANE j’ai inversé JE VEUX DIRE EN NACRE)

Jazzi dit: à

Le léZard a vu un film qui fait remonter l’origine du mal à la structure familiale, et où les femmes en l’espèce n’ont rien à envier aux hommes. Iconoclaste mais politiquement correct !

Marie Sasseur dit: à

@ »Il est paradoxal de disqualifier Bruno Latour en se référant à des traces de religiosité alors qu’on se revendique de l’église catholique romaine (ou autre). »

Aïe, je crains que ton ressentiment de petite classe ne t’egare, lmd.

Si tu n’as pas accepté l’idée que je sois baptisée catholique, dis-toi qu’on ne m’a pas demandé mon avis, mais aussi que je n’ai rien fait pour faire annuler ce baptême. Pire, je l’ai confirmé.
Est- ce que cela te pose un problème, ou à ton bureau politique ?

Tu ne dois pas avoir lu grand chose de ton gourou préféré pour ne pas avoir compris qu’il appartient à in clergé d’un nouveau genre. Enfin, nouveau, c’est mal dit. Dans l’histoire, tu trouveras des religieux, tout plein, comme Latour, qui ont banni les sciences et un héritage de plusieurs siècles de savoirs, en leur substituant des fadaises pour crédules ayant l’impression de re-découvrir le monde.

Relis bien le lien que j’ai posté.

Tu vois lmd, j’espère qu’avec ta courte vue, tu n’as pas charge d’enseignement.
Latour , lui, enseignait à science po, comme Passou, et po, comme politique. Tu vois le vaste programme ?

Marie Sasseur dit: à

Tu es un platiste, lmd, mais je t’aime bien quand même, en Peppone.

Alexia Neuhoff dit: à

Espérons que JJ-J se remet. Suivant la prescription de son médicastre, il se tient éloigné de son ordinateur et il a bien raison : tant de virus et d’humeurs virulentes y circulent !
Salud y amistad.

D. dit: à

« César du meilleur acteur de second rôle »
Comment peut-on accepter de se voir décerner une telle « récompense » ?!
On me le proposerait, je dirais non merci, quand j’aurais joué des premiers rôles, vous me récompenserez. Ou pas.

D. dit: à

Pourquoi pas meilleur troisième rôle ? Meilleur figurant ? Meilleur remplaceur d’apoule grillée ?

et alii dit: à

crane;
être crane!
Cet ouvrage est le troisième d’une série d’essais sur la question du lieu dans l’art contemporain. Une hypothèse guide cette série : l’artiste est inventeur de lieux, c’est-à-dire façonne, donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables. Des apories, des fables topiques.
Le genre de lieux qu’invente Giuseppe Penone passe d’abord par un travail avec le contact : une dynamique de l’empreinte, par laquelle l’espace se trouve à la fois reporté et renversé, c’est-à-dire tacitement connu et mis sens dessus dessous.
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Etre_cr%C3%A2ne-2046-1-1-0-1.html

D. dit: à

Ce soir je mange du boudin !

Jazzi dit: à

« La nouvelle traduction assez bousculante et très inventive des « Grandes espérances » par Jean-Jacques Greif est l’occasion de redécouvrir le chef d’oeuvre de Charles Dickens. »

Pour moi, ce serait plutôt l’occasion d’une découverte…

DHH dit: à

@jazzi
Je n’ai pas lu le roman de Villain dont vous parlez, mais il me paraît être un remake du roman de Pascal Lainé  » la dentellière » dont avait été tiré un excellent film avec Isabelle Huppert  »
Ce que montre bien le roman avec beaucoup de nuances et de delicatesse, c’est que ces relations amoureuses, aussi sinceres soient elles, entre personnes appartenant a des univers culturels et différents,et d’inegal positionnement social, se terminent au detriment du moins nanti qui y laisse des plumes
C’est ce que Lamartine nous avait déjà raconté avec Grazziella
A propos de son experience de transfuge sde classe dont certains critiques valorisent la singularité dans le vécu d’Annie , je crois au contraire qu’on ne doit pas en ignorer la banalité
Pour les gens de ma génération,du temps,où l’ecole republicanise jouait bien son rôle , être « transfuge de classe », c’etait le lot commun des bons élevés d’origine modeste
Autour de moi, dans mes familiers, je peux citer deux énarques, filles l’une d’un ouvrier fourreur l’autre d’un bourrelier, deux polytechniciens, tous deux fils d’un vendeur de bonneterie sur les marchés, un ancien directeur d’entreprise publique fils d’un tailleur, un directeur de banque fils d’un casquettier, un dentiste parisien en vue, fils d’un modeste épicier tunisien, qui m’a decrit son pere, plus arabophone que francophone « avec le crayon derriere l’oreille » et bien d’autres, notamment médecins .
Bataillons propres à faire mentir Bourdieu et sa fatalité de la reproduction; mais ces bataillons sont sans doute moins nombreux, hélas, aux generations suivantes, faute pour l’ecole républicaine d’avoir été capable de se maintenir dans son rôle d’auxiliaire efficace de la meritocratic

bouguereau dit: à

pour les tireurocus y’en a pus keupu

bouguereau dit: à

« jamais envieux ne pardonne au mérite »..corneille..école républicaine..drh..acteurs réseaux

bouguereau dit: à

auxiliaire efficace de la meritocratic

le mérite lui même n’est plus ce qu’il était..peut on même le redéfinir sans sotodétruire ? que le monde se consumme plutôt..un monde sans la russie ne m’hinteresse pas quil vladimir

et alii dit: à

une amie, qui fut comédienne m’avait dit pour quels rôles;
je crois qu’on ne disait pas « meilleur » mais « premier »:
je cherche , en vain;j’ai trouvé cependanr sur cette piste:
 » le « catalogue des rôles » datant du XVIII siècle, spécifiant les « emplois » tenus par les comédiens de la célèbre troupe. C’est à l’administrateur de la Comédie Française qu’échoit le rôle de nommer les comédiens par leurs emplois. Il existe plusieurs catalogues d’emplois (tragique, comique, etc.) et par exemple, celui de 1778 permet de montrer l’importance des rôles et une certaine forme de hiérarchie. Il s’agit alors de faire fonctionner la troupe de façon la plus efficace possible. »
http://www.esprit-paillettes.com/conference-du-paris-des-femmes-la-naissance-des-emplois-au-theatre/

bouguereau dit: à

Pourquoi pas meilleur troisième rôle ? Meilleur figurant ? Meilleur remplaceur d’apoule grillée ?

tu flippes pasquentre rénateau et toi comme bourrin en preum..y’a photo..c’est térezoune qui dévloppe..elle a éteint la lumière jespère

Jazzi dit: à

Vous devez me confondre avec un autre, DHH, je n’ai pas le souvenir d’avoir parlé de ce roman de Philippe Vilain, que je n’ai pas lu. Mais seulement du film qui en avait été adapté, au moment de sa sortie en salle.

bouguereau dit: à

C’est à l’administrateur de la Comédie Française qu’échoit le rôle de nommer les comédiens par leurs emplois

un fils de pute et de vidangeur..le mec il a fait du chmin et pas sul trottoir qu’elle dirait drh

bouguereau dit: à

pépèpe..drh ne confond jamais..dailleurs elle est daccord avec ceux qui affichent de ne pas havoir lu hernaux mais ont un avis..elle même ne l’ayant pas lu ça se tient béton..elle a fait l’école républicaine hattation

Jazzi dit: à

Il serait intéressant de connaitre le registre de distribution des rôles à sa troupe par Molière !

bouguereau dit: à

faut pas fétichiser comme kabloom baroz..molière n’a plus de frigo..et ma foi..je suis sûr que tenir les bouteilles de champ et les ptis four au frais ça devait le gonfler

Jazzi dit: à

« Pourquoi pas meilleur troisième rôle ? »

ça n’existe pas, D.
Il y a seulement les premiers rôles et les seconds, tous niveaux confondus.
Il y a des acteurs et des actrices qui ont reçu le César du meilleur premier rôle et qui ensuite ont eu le second, et bien heureux encore de l’avoir…
Ainsi va la vie d’artiste !
Aujourd’hui, à propos du film dont je viens de parler plus haut, on monte un film autour de Laure Calamy, dont c’est le quart d’heure de gloire, alors que ses partenaire : Jacques Weber et Dominique Blanc ont autrement plus de bouteille qu’elle.

Jazzi dit: à

Avoir de la bouteille. Provient de l’espagnol tener la botella. À l’origine les Romains s’offraient des bouteilles de vin pour fêter leurs anniversaires, une partie était bue et une autre stockée. Avoir de la bouteille signifiait donc avoir beaucoup de bouteilles en stock après de nombreux anniversaires, d’où la référence à l’âge.
(Wicktionnaire)*

*L’indispensable dictionnaire numérique, que Charoulet n’a pas dans sa bibliothèque…

bouguereau dit: à

Ainsi va la vie d’artiste !

mais le dernier à paris est toujours premier dans son village baroz..la france est bonne fille qu’elle dit marine

bouguereau dit: à

franchment c’est faire long plutôt que den ouvrir une baroz

et alii dit: à

et pourquoi dit-on « embouteillage?

Petit Rappel dit: à

Le plus émouvant des recueils, avec le Mémoire de Mahelot pour le Décorateur de l’Hotel de Bourgogne, reste le Lagrange…

Marie Sasseur dit: à

@ »Je n’ai pas lu le roman de Villain dont vous parlez, mais il me paraît être un remake du roman de Pascal Lainé  » la dentellière » dont avait été tiré un excellent film avec Isabelle Huppert  » »

Très intéressant commentaire de deachach, merci , vraiment, d’avoir  » abondé « .

https://www.critikat.com/panorama/analyse/la-dentelliere/

Autant dissiper tout de suite un malentendu, il n’y a rien, mais rien de commun entre le film de Lucas Belvaux et celui de P. Lainé, une fois planté le décor qui leur est associé :

Une jeune coiffeuse, un jeune homme lettré, et une impossible histoire d’amour.

Dans un cas c’est une sorte d’irremediable accomplissement d’un déterminisme social. (La dentellière), avec un personnage campé par Huppert, sombre et introverti.

Tout le contraire dans le film de Lucas Belvaux  » pas son genre « , adapté du roman de Ph. Vilain avec la pétillante Émilie Duquenne.
La jeune coiffeuse qui va accéder au monde intellectuel en vacillant sur ses propres bases de réalité, et finalement laisser son  » kantien » face à son neant, sa noirceur, et son absence d’humanité presque, en disparaissant.

Cette nouvelle vie que la jeune coiffeuse a décidé de s’octroyer n’aurait pas été possible sans l’ouverture d’esprit que lui a procuré cette aventure inconfortable et dans l’incompréhension mutuelle, alors qu’elle s’est donné un mal fou pour approcher et comprendre un monde qui n’était pas le sien.
C’est la morale de cette belle leçon de liberté et de libre arbitre, que je retiens de ce film de L . Belvaux.

DHH dit: à

@Jazzi
Excusez-moi
C’est Marie Sasseur qui en a parlé.
Mais, dès lors qu’il s’agissait d’une adaptation cinématographique, le post concerné vous a été automatiquement attribué dans ma petite tête
J’ai prêté au riche

Marie Sasseur dit: à

Et moi je ne suis que pauvre…

bouguereau dit: à

..sfaire enculer ça peut avoir du bon quelle veut dire térezoune à meussieu courte..

bouguereau dit: à

Et moi je ne suis que pauvre…

c’est qu’c’est encore meilleur qu’elle dit hernaux
..alors ce dévlopment..ça a été du long

Marie Sasseur dit: à

Le personnage qui joue le prof de philo dans le film de Belvaux sort d’une histoire de cul compliquée lorsqu’il jette son dévolu sur une jeune et pétillante coiffeuse.
Comme il s’agit d’un roman dit  » à clé « , comprendre : partouze littéraire parisienne, on comprend , comme je l’ai découvert aujourd’hui, qu’Annie E. l’a eu dans le c.

Le Vilain et la vilaine

Zou, je ressors, ptdr

bouguereau dit: à

Annie E. l’a eu dans le c.

l’nobel tu l’as bien profond today..est il hutile de dire a quel point la méritocratic sinon au crédit suisse est dans l’minck..vdqs havec tonneau et robinet

bouguereau dit: à

Le plus émouvant des recueils, avec le Mémoire de Mahelot pour le Décorateur de l’Hotel de Bourgogne, reste le Lagrange…

..des celliersdes caves..des antichambre..des boudoirs..des bidets bien tempérés..mais y’avait pas dfrigo..meussieu courte confirme baroz..bodjo c’était un premier..mais de claque..et kabloom y’est en livrée

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, jmb et les bcg de la journée mondiale de comignout / plutôt me faire enkuler que d’aller révéler à ma mère que suisj pédé.e ! (pensée des perdro et perdrix de l’année)

@ DHH / transfuges de classes. – Pas tant que çà y’avait, du temps de bourdieu, en dépit de la méritocracra républikaine dans les 30 glorieux wagons…, ont juste appris de lui qu’ils.elles pouvaient y aller à raconter leur petite épopée (grâce à piernora qui débloqua les z-égo histoires de chacune)… Mais depuis que la socio de Lahire a pris le relais (une génération plus tard), les divins disciples (?) ont plutôt montré des « déclassés » en masse qu’ils auraient pas dû, ou au moins des traject’ en zigzag… d’issu.es de la grande, moyenne & petite bourgeoisie + 5… Des incapab’ de se reproduire à l’identique, même avec tout le blé de papa’mama. Au mieux, de l’ascenseur bloqué, aux pirex, de l’ascenseur dévalé en pente douce… dans une décroissance forcée… et transformée en idéologies du ralenti avec nouvelles manières de s’assembler ensemble dans l’horizon étréci de la moitié de la zone critique vécue, qu’elle dirait, Annie reconvertie.

@ AN, je dis pas tout ce que je pense, mais j’en pense pas moinsss, hein ! Pour l’instant, les soins du doigt, de la dent en ciment et de la fin du covid sont les urgences, la rdl vient souvent après toussa… Y compris après la préparation de mon petit discours d’adieu à mon ami bruno, pour une autre chaîne spécialisée.
(Comme tout un chacun.e, ma vie est ponctuée de deuils… Et voici ceux qui ont le plus durablement compté pour moij qui occasionnèrent un petit discours public ému :
l’année de mes 18 ans, mort de Pablo Picasso
le jour de mes 25 ans, mort de Jean-Paul Sartre
l’année de mes 29 ans, mort de Michel Foucault
l’année de mes 33 ans, mort de mon frère D.
l’année de mes 30 ans, mort de Jeannine A.
l’année de mes 46 ans, mort de mon père Y.
l’année de mes 47 ans, mort de Pierre Bourdieu
l’année de mes 51 ans, mort de Dominique M.
l’année de mes 67 ans, mort de Bruno Latour.
l’année de mes 67 ans, maman N., 91 ans, n’est pas encore morte, mais il faut se/me préparer à la saluer, même si je dois-j partir avant elle : « je serai pas longue à te rejoindre », avait-elle dit alors).
J’apprécie les commentaires louangeurs de certaines femmes avisées à l’égard d’Annie E., par ex. celui de Typhaine, je trouve qu’elle a bien perçu l’apport de notre première nobelle à la littérature universelle. Je n’aime pas les commentaires de celles qui lui tombent à bras raccourcis. On les soupçonne de ne pas l’avoir pas assez lue depuis toujours et de première main…

@ B., il se trouve que quand houellebecq ou carrère auront chacun reçu leur prix nobel, la chaudasse catholiciste confirmée du blog refroidira les enthousiasmes collectifs chauvinistes : l’prétendra avoir été la 1st lady à avoir alerté la rdl de la totale nullité de ces deux taches littéraires !… C’est toujours comme ça que ça marche ou crève.

@ Cette évidence étant proférée une fois de plus, AN, un peu de Pessoa pour vous détendre un brin (in Souvenirs païens, cités par RB) avant la sieste du mardi :
///… Au souvenir de qui je fus, je vois un autre
Et le passé n’est le présent qu’en la mémoire,
Qui je fus est un inconnu que j’aime
Et qui plus est, en rêve seulement »

Bàv,

lmd dit: à

Marie Sasseur, je ne vois que maintenant (16:35) vos aimables observations. J’étais allé déjeuner et j’ai rencontré là mon fils ; nous avons donc pris notre temps ; dans ce cas c’est moi qui prend l’addition qui, je l’admets, si elle est suffisamment développée, passe en frais professionnel (ligne 26, frais de réception, de représentation).
– Je me fiche tout à fait de votre baptême, soyez rassurée. Et je vous laisse barboter dans vos  «fadaises pour crédule« ;
– Vous m’attribuez une appartenance à une classe et je suis sincèrement honoré que vous me mettiez du coté de Peppone. Cependant il se trouve que depuis plus de quarante ans je ne suis ni salarié ni le moins du monde employeur, j’y ai toujours veillé.
– Je n’ai pas suffisamment de constance dans mes lectures pour y distinguer un gourou, et si je me reconnais des maitres, ce ne sont pas des philosophes anthropologues.
– J’utilise la police DIN alternate, mais ça ne se voit pas sur ce blog qui est édité avec un minable Times.

et alii dit: à

JJJ ,vous n’êtes pas sobre, ici décidément!

Marie Sasseur dit: à

lmd, moi y’en a parler le javanais, si bien que je ne comprends rien à vôtre grammaire.

« Et je vous laisse barboter dans vos  «fadaises pour crédule« »

Vous vouliez dire celles de Latour, sans doute.

Revenez quand vous aurez déduit la bouteille de pastaga de la note de frais !
qu’on en recause du monastère de la Trappe.

Bloom dit: à

3J, il est indéniable qu’après un certain âge, il y a davantage de personnes intéressantes et aimées passées de l’autre côté du miroir/mouroir.
Cela console un peu et facilite le passage, peut-être…

et alii dit: à

excuse:une femme que j’aime beaucoup, c’est « la femme gauchère »

D. dit: à

Est-ce que je peux savoir ce que vous avez mangé, lmd ?

Janssen J-J dit: à

-< Cela console un peu et facilite le passage, peut-être…/. Ouij, Bl, et vous êtes d'une grande sagesse de l'ainsi remarquer…
-< c pour rattraper le temps perdu, txfld, chacun son pastaga (j'en suis juste au 4e) : passez vite mon chemin…, dieu vous en rendra un bon bout. En outre, il vous aime, il aime vos liens, votre immense culture, celle que DHH et moij n'avons jamais zue.
-< Moi, j'aime pas sa police caractérielle, @ la Chaudrass-Origami-NewRoman-Times Sq…, c dégueul'asse & illisib' !… –
-< En quoi les épidémies de barbues sont-elles gênantes, D., dans le RER des hipstères ? Je ne vois pas le danger, bien au contraire.
– Pourtant, j'ai la sobriété heureuse… (ébriété sobre), etalii, et depuis qq temps, vous faites plus court, et avez de l'humoure, ce qui me rassure sur votre nouvel état d'esprit kapitaliste
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Dans une époque où en France, l’enseignement des mathématiques n’est plus qu’une option, qui ne sera accessible qu’à ceux, intellectuellement assez évolués, pour qui elle sera obligatoire ,
et à l’heure où le niveau d’enseignement en France est catastrophique sur le plan international, et en même temps se glorifiant de la  » pensée  » d’un B. Latour, démolisseur de la science,

pour suivre le commentaire de deachach qui allait dans ce sens , un extrait d’entretien avec Bernard Malgrange, d’une génération qui va , hélas, disparaître. Date de 2005:

 » L’enseignement des mathematiques et la promotion sociale. Ces recherches prennent place dans un contexte particulier celui de mai 68 et de l’apres mai 68. Un certain nombre d’´etudes montrent que, contrairement `a une idee recue, l’apres mai 68 n’est pas une periode de plus grande justice sociale. Qu’en pensez vous?

Malgrange: Je n’ai pas l’impression d’une grande ´evolution due `a mai 68. En revanche, la promotion sociale qui continuait d’exister dans les annees 60 a aujourd’hui completement disparu. J’avais beaucoup de camarades `a l’´Ecole Normale Superieure qui ´etaient d’origine tres modeste, tres populaire et ¸ca n’existe pratiquement plus maintenant. La progression sociale a ´enormement recule par rapport aux annees 50. C’est un constat general, l’ascenseur social est en panne. ¸Ca servait `a ¸ca l’´Ecole, `a la promotion sociale! »

D. dit: à

Je viens de procéder à des calculs complexes selon un procédé par itération et équations du 5ème degré en derivées de nombres complexes et je suis en mesure de vous annoncer que JJJ a 67 ans. C’est une considérable surprise pour moi qui lui donnait plus de 95. Comme quoi.

J J-J dit: à

Oui, on estime en général que 80 myards d’êtres humains ont peuplé la terre depuis le Neanderthal et Cro-Magnon, mais qu’il n’y a jamais eu par le passé autant d’êtres vivants assemblés simultanément comme au jour d’aujourd’hui, ie plus de sept myards. Si encore y’avait pas terzougne à faire iech le populo, ça serait encore respirab’, mais avec elle, on suffolk’ trop méchamment deux brins, hélasss,
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ D. vous vous êtes trompé de client… mais on ne vous en veux pas, l’astrologie d’ET reste encore approximative. 95 ? c’est l’âge mental de ma soeur marie, dite de l’immatriculée conçue sans péché de chaville. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ B. Latour, démolisseur de la science,
tout ce qu’elle peut ramasser de bave au darkweb, peut pas s’empêcher de l’éructer icite…
Après nous avoir encensé Descola, voilà-tipas qu’l’va bintôt devenir un escroc international de l’anthropologie. L’a vraiment Brikmon en Sokette aux pieds, c’te chaude piste pédof.ile, tjs limite avec la diffamation…
Et Rika Zaraï dans toussa, comment tu les trouves, mes fesses, jean-luk ?

D. dit: à

Tout-à-l’heure, dans le train qui me ramenait à Chaville, il y avait de joyeuses touristes espagnols de sexe féminin qui disaient « on braie » d’un air entendu après chaque phrase prononcée. Ça m’a laissé très perplexe.

D. dit: à

Aucune d’elles n’a une seule fois brait. Alors ?

DHH dit: à

@et alii
Je pense qu' »embouteillage  » est une image, celle de l’etranglement représenté par le goulot de la bouteille, cet entanglement empêchant l’ecoulement du flot des voitures, qui s’accumulent immobiles en attendant leur tour pour passer

DHH dit: à

@Marie Sasseur
Merci de ce lien vers la critique d’un livre et d’un film que j’avais beaucoup aimés

bouguereau dit: à

La progression sociale a ´enormement recule

et comment veux tu du coup qu’il te dit meussieu courte

bouguereau dit: à

qui s’accumulent immobiles en attendant leur tour pour passer

drh a été à l’école ou c’est moi..c’est limage instantanée de notre temps cette incertitude

Marie Sasseur dit: à

D/jjj, pour les petits nouveaux est le même harceleur, qui zone, et qui zone. Des paquets d’octets qui vont se perdre dans le neant.

Sans intérêt; il étendra la lumière.

J’ai plus rien à raconter sur le billet.

« C’est ça, les chansons. »

https://youtu.be/9gkbsOywVxU

Bonne soirée.

bouguereau dit: à

térezoune c’est pas lplafond dverre c’est le cul sur le sommier..autant dire qu’alesquia elle aime pas ce genre quelle se donne..sinon à meussieu courte elle donne pas lexemple..faut reconnaitre qu’il dirait bourdieu

MC dit: à

PCom, il aurait été plus simple d’écrire PC , et Alii, Vous avez réussi le tour de force d’interpeler Marie Sasseur, ce cerveau que le monde nous envie, mais ne nous prend pas.,,

bouguereau dit: à

mais qu’il n’y a jamais eu par le passé autant d’êtres vivants assemblés simultanément comme au jour d’aujourd’hui

la chair a canon fait mont qu’il dit poutine..ça fait consensus

Marie Sasseur dit: à

Et le fumiste mc a craché son venin.

Le patron du bar qui a fait Paris Télécom, ou l’essec, j’avoue c’est que dans les films, lol.

bouguereau dit: à

ce cerveau que le monde nous envie, mais ne nous prend pas.,,

..t’as lcul..faire de largent havec le reste ça srait même insultant pour rénateau et keupu

Marie Sasseur dit: à

Pour les malcomprenants, maintenant:
d/jjj/bougreau/alexia et Cie, c’est le même bot.

bouguereau dit: à

ça rentre ça sort ça fait ressort..c’est le titre du deuxième chapite

Marie Sasseur dit: à

Le dément mc me donne l’opportunité de préciser qu’ Ernaux et le PCF, c’est aussi improbable que Roussel et la melenche, ou que les ouvriers et les branleurs.

Sur ce, je suis obligée de refaire ma sortie.
Il n’y aura plus de rappel. Bonsoir.

 « C’est ça, les chansons. »
https://youtu.be/9gkbsOywVxU

Janssen J-J dit: à

Sur ce, je suis obligée de refaire ma sortie.

lège bin descendue ?
Nan, faut la r’commanser, ma pouff…
Petit rappel, tu peux rev’nir, on va bin voir jusqu’où elle vous a dans l’nez, la salaude …

et le 3e chapite ? va et vient dans la fourrure, grazziénella ?

Janssen J-J dit: à

Sur ce, je suis obligée de refaire ma sortie.

l’ège bin descendue ?
Nan, faut la r’commanser, ma pouff !…
Petit rappel, tu peux rev’nir, on va bin voir jusqu’où elle vous a dans l’nez, la salaude bouledehaine poilue.

et le 3e chapite ? va et vient dans la fourrure, grazziénella ?

Janssen J-J dit: à

cmpltmt barré, ce robot !

Bloom dit: à

C’est très bien de retraduire Dickens, mais dans l’extrait choisi par le critique de EaN, il me semble que se loge un contresens:
…’she do throw us back-falls’ veut dire ‘elle nous met cul par-dessus tête’ et non ‘elle nous envoie des coups fourrés’…
Et puis pourquoi le passé composé & non le passé simple puisque le narrateur est bien plus agé que le personnage, différtence sur laquelle Dickens joue.
J’irai voir du côté de Sylvère Monod quand j’aurais un peu de temps

et alii dit: à

dentelle:
L’artiste polonaise NeSpoon ( anciennement ) continue d’enrichir sa vaste collection de peintures murales qui fusionnent les traditions artisanales locales et l’art de la rue. Ayant voyagé à travers l’Europe ces derniers mois, elle a réalisé des pièces en France, en Espagne et en Italie, pour n’en nommer que quelques-unes, et chaque motif surdimensionné recrée un motif de dentelle provenant d’un musée ou d’un résident à grande échelle. Les œuvres qui en résultent, qui sont peintes à la bombe en blanc, sont des études complexes des fleurs, des styles ornementaux et des méthodes de frivolité de la région et de la façon dont elles diffèrent à travers les cultures et les époques.
https://www.thisiscolossal.com/2022/08/nespoon-lace-pattern-murals/

et alii dit: à

suite dentelle
Sur la côte nord de la France se trouve la ville portuaire de Calais, une municipalité qui était autrefois une destination pour les fabricants de dentelle. Pour échapper aux difficultés économiques et sociales, les artistes et ingénieurs textiles anglais ont immigré à la fin du XIXe siècle, établissant souvent des opérations clandestines qui ont défié les lois sur les brevets en apportant des machines et des pratiques spécialisées dans la région. Peu de temps après, Calais est devenu un pôle industriel de fabrication de dentelle, employant environ 40 000 habitants.
https://www.thisiscolossal.com/2020/09/nespoon-lace-mural-calais/

Paul Edel dit: à

Ce qui est intéressant dans la cas d’Annie Ernaux c’est qu’il y a, depuis ses premiers livres, et ses » armoires vides », une ravageuse puissance de la déception. Depuis le traumatisme de sa mère soumise à la violence du père jusqu’à la déception du premier contact sexuel… une litanie de la déception s’étale ; elle montre le grotesque triste de sa vie.. Cela nous rappelle quelque chose ? Flaubert dans « Madame Bovary ».
Chez Flaubert-t Il y a un constant écœurement devant les banalités et les bêtises des petits bourgeois de Yonville. Yonville-Yvetot ?.De Homais à Rodolphe ou Léon , Flaubert n’épargne personne. Ernaux n’épargne pas Yvetot.
On retrouve ce coté décapant dans Annie Ernaux (je ne juge pas, évidement, ni ne compare bien sûr, ici de la valeur littéraire de Flaubert à celle d’Annie Ernaux)mais tous deux s’engagent dans cette voie de ce qui les révolte ou les indigne dans la vraie vie normande.. dés leur jeunesse. Ce qui se manifeste chez les deux par une révolte froide, une ironie rebelle assez dépassionnée stylistiquement.
Mais là où Annie Ernaux s’éloigne de Flaubert, c’est que, prise dans le mouvement féministe post-beauvoirien elle est « engagée » au sens sartrien.. L’écriture de Flaubert, on le sait, excluait toute confidence, Annie Ernaux, au contraire les multiplie les confidences sur sa vie ! sans mettre une ficelle dorée pour l’emballer… Au nom de la pertinence et de la vérité de son combat moral féministe. C’est sans doute ce que les suédois du Nobel ont aussi récompensé. Mais on voit bien devant les cris et hurlements que ce prix provoque, que la littérature de la déception, depuis « Madame Bovary » et « l’éducation sentimentale » est toujours aussi mal reçue.

Dino dit: à

@Paul Edel

On pourra être d’accord ou pas, mais au moins (enfin!!!) quelqu’un qui pense , et surtout qui n’érupte pas (pour les petomanes et les érupteurs de ce blog, en Nouvelle Zelande on s’aprête à taxer les rots et les pets des ruminants)

et alii dit: à

Un artiste italien a mis aux enchères une « sculpture invisible » pour 18 300 $. C’est fait littéralement de rien »Le mois dernier, l’artiste de 67 ans Salvatore Garau a vendu une « sculpture immatérielle », c’est-à-dire qu’elle n’existe pas.

Pour être juste, l’artiste pourrait être en désaccord sur des bases conceptuelles. Pour Garau, l’œuvre, intitulée lo sono (qui se traduit par « je suis »), trouve forme dans son propre néant. « Le vide n’est rien de plus qu’un espace plein d’énergie, et même si nous le vidons et qu’il ne reste plus rien, selon le principe d’incertitude de Heisenberg, rien n’a de poids », a-t-il déclaré au média espagnol Diario AS . « Par conséquent, il a de l’énergie qui est condensée et transformée en particules, c’est-à-dire en nous. »

Lo Sono a été mis en vente en mai par la maison de vente aux enchères italienne Art-Rite. L’estimation de prévente valorisait la pièce entre 6 000 et 9 000 €, selon AS , mais les enchérisseurs concurrents ont poussé le prix à 15 000 €.
https://news.artnet.com/art-world/italian-artist-auctioned-off-invisible-sculpture-18300-literally-made-nothing-1976181

closer dit: à

« Littérature de la déception »…Vlà aut’chose!

Je ne vois aucune déception dans l’auto contemplation geignarde et satisfaite d’Annie Ernaux, Paul. Elle est parfaitement satisfaite de sa posture de redresseuse de tort. Personne ne croit un seul instant à sa souffrance de traîtresse à sa « race ». Comme le dit très bien DHH, son parcours est on ne peut plus ordinaire. Ses parents ne mendiaient pas dans la rue. Elle a fait des études. Il y en a des milliers, peut-être des millions dont la jeunesse a été bien plus difficile que la sienne. Son père n’était pas un monstre; son dépucelage décevant est une banalité, y compris pour nombre d’hommes. Ses gémissements sont totalement bidons. On sent bien qu’elle atteint le sommet de son ambition en apparaissant comme une amante hors pair jusqu’à la vieillesse (je me retiens d’être grossier par respect pour vous). C’est manifestement le centre de sa vie…un dernier orgasme, suprême, avant le grand départ…

Vous prenez soin de ne pas la comparer à Flaubert. Cette précaution est très insuffisante. Ces deux noms ne devraient même pas figurer dans le même texte. Flaubert est un créateur, AE est une auto fictionnaire (pas mal ce néologisme!) nombriliste comme il y en a cinquante par an depuis des années, juste un peu plus douée, surtout à ses débuts.

rose dit: à

Causeur assassine Annie Ernaux.
Tiens donc !

rose dit: à

le registre de distribution des rôles à sa troupe par Molière !
.1/Armande Béjart.
.2/ Armande Béjart.

rose dit: à

1/Jean Baptiste Poquelin.
2/Jean Baptiste Poquelin.

rose dit: à

« Écrire c’est mettre de l’ordre dans le bordel qu’on a dans la tête. »

rose dit: à

La situation mondiale a t elle connu par le passé si l’on excepte la seconde guerre mondiale, le Vietnam, Hiroshima, l’Algerie, autant de dirigeants si peu respectueux de la vie des peuples ?

Oui B.
En Argentine. Au Chili. En Afrique noire.
Les exemples sont nombreux et accablants.

rose dit: à

Film de Lola Quivoron · 1 h 45 min · 7 septembre 2022 (France)

Vu Rodéo de Lola Quivoron
Critique de Sens critique.
Genre : Drame
Casting (acteurs principaux) : Julie Ledru, Yannis Lafki, Antonia Buresi, Cody Schroeder, Louis Sotton, Junior Correia, Ahmed Hamdi, Dave Nsaman
Pays d’origine : France
Casting complet et fiche technique
Julia vit de petites combines et voue une passion dévorante, presque animale, à la pratique de la moto. Un jour d’été, elle fait la rencontre d’une bande de motards adeptes du cross-bitume et infiltre ce milieu clandestin, constitué majoritairement de jeunes hommes. Avant qu’un accident ne fragilise sa position au sein de la bande…

Alerte rouge : ce n’est pas un accident, c une agression.

Film génial !

et alii dit: à

Mais chez Albertine Books dans l’Upper East Side de Manhattan, son apparition lundi soir ressemblait moins à une introduction qu’à une réunion de vieux amis, français et américains.

L’événement, accessible au deuxième étage par un escalier en colimaçon au sein des Services Culturels de l’Ambassade de France, affichait complet bien avant l’annonce du prix Nobel. Lundi, une première file de participants s’est étendue au coin de la rue, avec des centaines de personnes finalement emballées à l’intérieur, y compris une foule débordante qui l’a regardée à
https://apnews.com/article/annie-ernaux-nobel-prize-fc300b01da76cb797b19df2daaaa6002

Patrice Charoulet dit: à

TERRIFIANT DOCUMENTAIRE SUR LA CHINE CE MARDI
11 OCTOBRE SUR ARTE DE 21 h à 22h 30. TROUVEZ-LE : IL EST INSTRUCTIF .

Marie Sasseur dit: à

Rions un peu, voulez-vous Dindon.

Voici la réception d’Ernaux, par un bovarien.

« La trajectoire socioprofessionnelle du critique présente pourtant des analogies frappantes avec celle d’A. Ernaux : né dans les années 1940 en Normandie de parents commerçants, titulaire d’un Certificat de Littérature moderne et contemporaine, il collabore à la Nouvelle Revue Française de 1966 à 1972. En 1981, il publie un premier roman autobiographique, Jeunesse dans une ville normande ; en 1986, il obtient le Prix Roger Nimier pour un second récit, Confession d’un enfant gâté. L’homologie sociale n’incite cependant guère le critique à la clémence : en 1974, Les Armoires vides, qualifié de « petit roman de bonne femme » (« catégorie » qu’il oppose au « roman féminin bon ton qui se promène dans les beaux quartiers de la littérature ; le genre coquet et le week-end à Deauville, non, non, ça n’est pas pour elle »), écrit par « une grande dadaise en socquettes », évoque selon lui la réalité « sordide » de l’avortement, dans un style « brouillon » et « râleur », qui « cultive l’aigre et l’enfance amère » : « Annie Ernaux n’écrit pas. Elle crache. Elle rue. Elle gifle. Elle vomit ». L’écrivain est prestement reléguée vers la sphère domestique féminine, rangée « du côté des plumes gratteuses, ricanantes, du côté des romancières à rebrousse-poil dont l’encre noire sent la vaisselle sur l’évier et le papotage sur le palier » (Le Point, n°83, 22.04.1974). La Place évite toutefois en partie les remarques acerbes du critique, encore que le chroniqueur ne sache guère comment qualifier ce « morceau de prose » qui « ressemble d’un peu trop près à un chef d’œuvre : Le Malheur indifférent, de l’écrivain autrichien Peter Handke » (Le Point, n°118, 20.02.1984). Paradoxalement, le critique soutiendra néanmoins sans réserve La Honte en 1997.  »

Extrait de

https://hal-u-picardie.archives-ouvertes.fr/hal-03689375

Marie Sasseur dit: à

@ « mais voui, tous des beuhs, ces gens-là, sauf MS qui s’est pas fait enfumer… »

Rions encore, voulez-vous, chers amis, avec le Nobel de Physique, de cette boîte à pandores

« Dans L’espoir de Pandore et alors qu’il évoquait le cas de Frédéric Joliot qui tentait d’obtenir auprès des autorités ministérielles de l’oxyde d’uranium tout en tenant, dans son laboratoire du Collège de France, d’expliquer la réaction de fission nucléaire, Latour soutenait que le physicien devait simultanément convaincre le ministre du bien-fondé de sa demande et « persuader le neutron de ralentir pour que son absorption par un atome d’uranium en produise trois nouveaux » [22]. Les faits, ici, semblaient n’avoir qu’un caractère faiblement contraignant. Ils opposaient une mince résistance à l’expérimentaliste. Un physicien pouvait tenter de « persuader » une particule. C’était aussi élémentaire que cela. J’ai noté, ailleurs, toute la confusion rhétorique que contient ce genre de procédé sans doute très flatteur à l’oreille, mais totalement dépourvu de sens pour l’historien des sciences rompu à l’exploration laborieuse des archives de la physique telle qu’elle se fait vraiment  »

https://www.cairn.info/revue-zilsel-2017-2-page-387.htm

renato dit: à

« Il est passionné d’Histoire et d’art… »

Il y a quelques années de là un camorriste a été arête. Lorsqu’il a ouvert la porte à la police il avait le Divan de Goethe en main et il écoutait je ne sais plus quoi de Schubert. Il faut être candide pour croire les criminels ne s’intéressent pas aux arts et à la culture.

Incidemment, l’origine des œuvres bien à part, la tâche plus sérieuse pour un bon marchant d’art est de savoir à qui il vend afin de ne pas se retrouver avec des relations troubles, ce qui pourrait gêner ses affaires.

Marie Sasseur dit: à

J’ai bien ri.
Vous avez été formi, for me dables, fort minables.

Notte notte

B dit: à

D, vu deux fois sur Arte la politique menée contre les Ouigours. Celui ci cerne t il d’autres aspects de cette dictature ?

renato dit: à

Marianne Moore
An Egyptian Pulled Glass Bottle in the Shape of a Fish

Here we have thirst
and patience, from the first
and art, as in a wave held up for us to see
in the essential perpendicularity;

not brittle but
intense — the spectrum, that
spectacular and nimble animal the fish,
whose scales turn aside the sun’s sword by their polish.

B dit: à

MS, des dyspepsies? Un peu de gaviscon devrait y remédier.

D. dit: à

Je ne sais pas, Bérénice, moi les ouygourts je les achète à la 🍓fraise.

Je suis plus préoccupé par le fait qu’on avoisine 100 000 nouveaux cas de covid par jour en France. On est en pleine 4ème vague. Si on continue à ne prendre aucune précautions on va décupler et ça plus la pénurie d’essence, on va accroitre considérablement la baisse de productivité.

D. dit: à

Arrêtez de gueuler comme ça, Charoulet, on est pas sourds.

J J-J dit: à

Personne ne croit un seul instant à sa souffrance de traîtresse à sa « race ». Et moi, j’y crois beaucoup, car plus que toutes, cette femme a énormément souffert. – Bien plus que Gustave Flaubert d’ailleurs, à qui on a cependant bien raison de la comparer en créativité, car on est frappé par leur « ravageuse puissance de déception » respective. Les Nobel ne s’y sont pas trompés.
(Xi Jinping est allé trop loin, l’autarcie ne mène jamais à rien)…
Rions encore un brin avec elle, a ri mais elle a ri, ça ui arrive pas tous les soirs, à téraize ! On apprend que Renfeld était l’âme damnée de Drakulla, tiens (Taïwan, Taïpei, Formose)
Filons-nous Ouchké !… 23.30, il est. BNàv.

J J-J dit: à

demain, il y aura d’autres liens, et etalii en rajoutera… c’est pas ce qui manque pour devenir plus intelligente icite, hein… m’atuvue ? encore faut-il les lire et les digérer, remarque, c’est pas là que ça risk d’advenir, les erdélien.nes sont limitées du front, en général… Couik.

J J-J dit: à

je ne juge pas, évidement, ni ne compare bien sûr, ici de la valeur littéraire de Flaubert à celle d’Annie Ernaux
Bien au contraire, vous « comparez » à juste titre et avez bien raison. Il en faut du courage pour affronter cette bande d’affeux sur cette chaine, qui n’a visiblement jamais rien lu pour avoir une opinion éclairée… Des gens qui feuillettent deux pages dans la librairie du coin, et se croivent ramener leurs grandes gueules rabroueuses. J’ai raison, vu que je gueule plus fort que la moyenne, c la method…

Janssen J-J dit: à

Il est navrant de constater à nouveau que le peuple Ouighour puisse être comparé à une bande de yaourts. A Chaville, on ramène autant sa fraise au sucre qu’à Paris…, et on ne fait guère que tomber de charybde en syllabdes, on niche et on chine dans la colle.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*