de Pierre Assouline

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La République des livres
Le problème avec ceux qui ont un problème avec Peter Handke

Le problème avec ceux qui ont un problème avec Peter Handke

C’était à craindre et ça n’a pas manqué : sitôt l’annonce du prix Nobel de littérature 2019 décerné jeudi dernier à l’Autrichien Peter Handke (1942), des voix se sont faites entendre pour dénoncer la décision et ses motifs. Les académiciens suédois émergeaient à peine d’une série de scandales (Bob Dylan statufié en poète majeur, l’affaire Arnault, les démissions et la crise interne qui s’en suivirent) qui avaient considérablement affaibli leur institution : non pas « l’Académie Nobel », qui n’existe pas, mais le comité Nobel de l’Académie suédoise, lequel fait plancher toute l’année son comité d’experts qui lance ses filets un peu partout dans le monde littéraire planétaire pour établir sa sélection.

Cette année, pas de vagues, promis. Il fallait être consensuel. Ils l’ont été en choisissant la Polonaise Olga Tokarczuk pour le prix 2018 à retardement et l’Autrichien le plus célèbre de Chaville (Hauts-de-Seine) en la personne de Peter Handke. Ils devaient bien se souvenir que celui-ci, malgré son statut mérité de classique moderne, n’était pas seulement une personnalité clivante : il trainait une casserole mais ils n’imaginaient pas qu’elle pouvait encore faire tant de bruit longtemps après, jusqu’à couvrir la seule chose qui devrait importer en l’espèce : son œuvre, l’une des rares depuis les années 70 à être constante dans sa richesse, sa diversité, sa singularité et sa fidélité à … son auteur et non à l’air du temps, aux modes, aux pressions de l’époque.

Or le Pen America, puissante organisation internationale de défense des écrivains et de la liberté d’expression (puissante, du moins aux Etats-Unis) vient d’exprimer ses « profonds regrets » à la suite de cette annonce. Elle s’est dite « abasourdie », Peter Handke ayant selon elle usé de sa notoriété pour « saper la vérité historique » et offrir un soutien public aux « auteurs du génocide », autrement dit l’ancien président serbe Slobodan Milosevic et l’ancien leader des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic. Aux Etats-Unis toujours, Carolyn Kellogg, la critique du Chicago Tribune citée dans The Literary Saloon, a décrété pour les mêmes raisons que n’ayant jamais lu Handke, elle n’allait certainement pas s’y mettre. Dans The InterceptPeter Maass a été plus loin encore en associant Peter Handke aux criminels de guerre qu’il a défendus et en traitant les académiciens suédois d’esthètes irresponsables qui, par leur vote, ont signé l’arrêt de mort du prix Nobel de littérature.

La violence de ces condamnations ne peut que conforter ceux-ci dans leur volonté d’indépendance, indispensable après les événements qui ont ébranlé l’institution. Elle est un excellent révélateur de ce qui nous sépare de ces pauvres intellectuels américains pris entre deux morales également détestables : le trumpisme qui fait les dégâts que l’on sait dans l’Amérique profonde et le politiquement correct qui en fait tout autant sur les consciences notamment dans les milieux universitaires côte est et côte ouest. Deux injonctions morales aussi détestables, à cent lieues de toute éthique mais au plus près d’une moraline des plus archaïques, à laquelle les Européens ne sauraient trop résister dès lors que se manifestent ses symptômes les plus visibles : raciser (quel mot atroce !), genrer (idem), exclure au nom du communautarisme, se conformer à une doxa d’autant plus tyrannique qu’elle a l’opinion pour elle etc. Toutes choses qui font le lit d’un séparatisme rampant intolérable en République.

 

Personnellement, je ne fais mienne aucune des idées de Peter Handke relatives à l’ex-Yougoslavie. Et alors ? En quoi son plaidoyer permanent pour le non-interventionnisme des Etats dans les affaires d’autres Etats dans le monde, et ses prises de position serbophiles, qui ont au moins le courage de la franchise et de la cohérence sur la durée, portent-elles jugement sur ses grands romans (L’angoisse du gardien de but au moment du penalty, ou son discret chef d’oeuvre sur sa mère Le Malheur indifférent…), ses grandes pièces (La chevauchée sur le lac de Constance), ses traductions (Bove, Char, Ponge, Modiano, Green), ses contes (Mon Année dans la baie de personne), ses récits de voyage, ses poèmes, ses essais ? En rien. Par quelque côté qu’on prenne la chose, pour lui comme pour Céline, Pound, Hamsun et d’autres réprouvés de la société, ca ne change rien. Juger l’oeuvre d’un écrivain, la censurer au besoin (ce que le droit canonique définit comme la suspense, ou à une mise au ban), en fonction d’un jugement moral porté sur l’attitude politique ou sociale de son créateur, est non seulement absurde, réducteur, désolant mais dangereux.  Il y a dans ces appels publics au lynchage dans les réseaux sociaux comme un arrière-goût de chasse à l’homme qui rappelle les pires époques. On peut tuer un écrivain pour moins que ça comme on vient de le faire aux Etats-Unis avec des acteurs (Kevin Spacey), des réalisateurs (Woody Allen, Roman Polanski), des chanteurs (Plàcido Domingo)… Les écrivains, ce serait plutôt avec des fausses rumeurs ou des accusations fondées de pédophilie, d’antisémitisme ou de négationnisme qu’on peut les mettre au ban de la société et pour un bon moment. Or en liquidant l’auteur on liquide l’oeuvre. Avec les critères de moralité exigées aujourd’hui par les censeurs, Gide aurait été écrasé au lendemain de Corydon (1924) et Tony Duvert après Quand mourut Jonathan (1978) pour ne citer qu’eux. C’est un miracle qu’il se trouve encore des éditeurs courageux (Léo Scheer, Pierre-Guillaume de Roux, Fata Morgana) pour publier les textes de Richard Millet.

Lors de la guerre civile qui a abouti à l’éclatement de la Yougoslavie, Peter Handke n’a pas caché ses sentiments pro-serbe. Dès 1999, n’ayant jamais eu son drapeau dans sa poche, Handke (père inconnu, autrichien par les paysans qui l’ont élevé, slovène par sa mère) dénonçait les bombardements de l’OTAN sur la République serbe. Sa présence à l’enterrement de Milosevic fut remarquée et fortement médiatisée, d’autant qu’ « on » prétendit qu’il avait touché de sa main le cercueil du défunt afin d’y déposer une rose et de dire sa fierté à brandir alors un drapeau serbe.

En France, cela provoqua un dommage collatéral qui fit beaucoup de bruit en 2006. Un bref article duNouvel Observateur : il y était dit que par sa présence à ces funérailles et par sa « position révisionniste » , Peter Handke aurait pu « approuver le massacre de Srebrenica et d’autres crimes dits de purification ethnique ». Il fit condamner le journal pour dénonciation calomnieuse mais le mal était fait. L’article mit le feu aux poudres.

Le phénomène désormais inévitable de l’emballement embraya aussitôte. Après avoir consulté son conseil d’administration, et bien qu’une partie de ses membres y fut hostile, l’administrateur général de la Comédie-Française Marcel Bozonnet créa une vive polémique en supprimant de la programmation du Vieux-Colombier Voyage au pays sonore ou l’art de la question (1989, traduite en français en 1993) de Peter Handke, qui devait y être jouée du 17 janvier au 24 février 2007 dans une mise en scène de Bruno Bayen. L’administrateur du Français, droit dans ses bottes, refusait d’offrir une « visibilité publique » au dramaturge au motif que, même s’il ne s’agit pas d’une oeuvre de propagande, le théâtre est une tribune dont « l’effet est plus large que la seule représentation ». Pourquoi l’avoir alors programmé ?! Le discours de Handke sur le tombe de Milosevic s’inscrivait parfaitement dans la logique de son engagement tel qu’il l’a manifesté depuis des années à travers livres et articles. Pour Bozonnet, la pièce n’était pas en cause mais la présence de Handke aux obsèques de l’ancien dictateur était un « outrage aux victimes »; or il ne peut se résoudre à distinguer l’homme de l’oeuvre. Reconnaissons qu’il y a là un vrai débat, que la polémique mit en lumière sans l’approfondir, hélas car elle dépasse le cas Handke.

S’il avait pris la peine de vérifier, Marcel Bozonnet aurait appris que, si Handke avait bien prononcé un discours aux obsèques de Milosevic moitié en allemand moitié en serbo-croate, il a démenti formellement les gestes et attitudes qu’on lui a prêtés. De quoi s’agit-il alors ? Rien moins que la censure d’une oeuvre exercée en fonction du comportement de son auteur. Le même esprit était à l’œuvre tout récemment lors de la récente censure des Suppliantes pour crime de blackface même si ce n’est pas à Eschyle mais au metteur en scène qu’en voulaient les purs militants de la bienpensance.

Handke se dit « dégoûté »par toute cette polémique, assura qu’il n’avait jamais eu de « position négationniste« à propos du massacre de Srebenica, qu’il n’était pas « pour » les Serbes mais « avec »les Serbes, que Milosevic ne pouvait être qualifié de « dictateur » puisqu’il a été élu (euh, cela m’en rappelle un autre vers 1933…) et enfin qu’il ne se sentait ni un coupable ni un héros mais plutôt dans la peau du « troisième homme ».Ce qui ne fit qu’augmenter l’énigme Handke. Car s’il fait bien allusion au film de Carol Reed et au disparu omniprésent du rôle-titre, non au personnage du mystérieux infirmier Harbin mais au fantomatique trafiquant Harry Lime, il faudra peut-être réexaminer sa position sur la guerre des Balkans à la lumière de la légendaire réplique murmurée par Orson Wellesdans la cabine de la grande roue :

 « En Italie, pendant les trente ans de règne des Borgia, il y a eu la guerre, la terreur, des crimes, du sang versé, mais cela a donné Michel-Ange, Léonard de Vinci et la Renaissance. En Suisse, il y a eu l’amour fraternel et cinq cents ans de démocratie et de paix… Et qu’est-ce que ça a donné ? La pendule à coucou… »

A moins que, comme nous le suggère Olivier Le Lay, l’un des traducteurs de Handke, Le troisième homme ne soit autre que « der Dritte », le tiers ou le témoin, ni au sens de l’accusation, ni au sens de la défense. Cela consiste à exercer son regard sans neutralité :

« Toute son oeuvre atteste de cette ascèse là »

Peu de temps après, Peter Handke vit l’ensemble de son oeuvre couronnée par la ville de Düsseldorf d’une des plus prestigieuses récompenses littéraires allemandes : le prix Heinrich Heine. Les livres de ce classique moderne, qui finira bien par être pléiades de son vivant qui sait, répondaient à leurs critères puisqu’ils sont, selon eux, » situés dans l’esprit des droits fondamentaux de l’être humain pour lesquels Heine s’était engagé… (et que leur auteur) promeut le progrès social et politique, sert la compréhension entre les peuples ou élargit la connaissance des affinités entre tous les hommes ». En principe, la ville de Düsseldorf qui dote ce prix (c’est la ville natale de Heine) ratifie toujours la décision de son jury composé d’éminents représentants du monde culturel. Or son conseil municipal fit un coup d’éclat en s’y refusant. Comme s’il tenait le jury pour un rassemblement d’enfants immatures même pas fichus de débusquer la bête immonde derrière le binoclard. Pour ne pas cautionner l’engagement politique dePeter Handke, il sanctionna donc le romancier, le dramaturge et le poète en lui. Pétitions, contre-pétitions etc : Handke était à nouveau mais outre-Rhin cette fois, l’homme par qui le scandale arrive. Las, peu après, il annonçait qu’il renonçait à son prix.

Handke est l’écrivain de l’errance, de l’incommunicabilité entre les êtres, de l’enfance sacrée, du quotidien transcendé et des infimes détails que l’on ne sait plus voir (…) Sa prose a le rythme d’une promenade à pied. On avance, on regarde, on s’arrête, on repart. Un flux et reflux (…) C’est l’Homme de Giacometti. Il a un humour ravageur. Il vit chaque jour comme si c’était le dernier.

Lisez plus avant ce que dit de lui le critique Bernard Morlino, l’un des rares qui le lise et le fréquente depuis des années. C’est d’une profonde justesse. Dans son recueil J’habite une tour d’ivoire (traduit de l’allemand par Dominique Petit, Titres/Bourgois), on  trouvera in fine la reproduction d’un article fin et sensible qui donne l’une des clés de la psychologie de Peter Handke. Il s’agit d’un texte de 1991 dans lequel son principal traducteur Georges-Arthur Goldschmidt explique l’absence de dialogues et de conversation dans l’oeuvre de l’écrivain par son absolue solitude envisagée comme méthode et effort de concentration. Solitude, peur, malaise et marche à pied, autant d’étapes pour aboutir à un vide fécond et créateur. Mais d’une solitude ontologique propice au dévoilement, au perpétuel examen de soi. Il y a quelque chose de mystique dans son hypersensibilité (très bien analysée ici par Paul Edel). Là est le vrai Handke, tout en étrangeté, ellipses, ironie et retrait du monde, le seul qui importe car y cohabitent sa face lumineuse et sa face sombre.

(« Dans la baie de personne » photo Pieter Hugo ; « Peter Handke » photo François More)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 338 Réponses pour Le problème avec ceux qui ont un problème avec Peter Handke

Paul Edel dit: à

Merci pour cette mise au point avec ce texte Assouline.Rappelons que Handke a déclaré au journal allemand « Focus »:
 » Le motif principal de mon voyage,( à Pozarevac )c’était d’être témoin. Témoin ni dans le sens de l’accusation ni dans celui de la défense. »

Marie Sasseur dit: à

« Personnellement, je ne fais mienne aucune des idées de Peter Handke relatives à l’ex-Yougoslavie »
Ouf, c’est dit.

Marie Sasseur dit: à

« Handke (père inconnu, autrichien par les paysans qui l’ont élevé, slovène par sa mère)  »

Pere adoptif alcoolique, père biologique, soldat allemand. J’ai lu cela en italien.

Marie Sasseur dit: à

19h10.
Et on est sec sur le sujet.

christiane dit: à

le 27 mars 1997, Antoine de Gaudemar signait dans le journal « Libération » un billet magnifique sur le roman de Peter Handke Mon année dans la baie de Personne :
https://next.liberation.fr/livres/1997/03/27/dans-la-baie-de-handke-installe-dans-la-banlieue-parisienne-pendant-un-an-l-ec

La photo que vous avez choisie (avec les jambes du dormeur qui se transforment en racines au pied de cet arbre luttant contre le vent), m’évoque ce passage du récit évoqué dans son livre :
«J’ai été harcelé toute ma vie, le plus douloureusement, par le fait que le monde était inapprochable, insaisissable, inaccessible, et qu’il m’excluait. C’était là mon problème essentiel. Il était si rare que je me sente appartenir au monde, y avoir part, agir en son sein, que cela devenait chaque fois pour moi un grand moment, digne au surplus, d’être transmis à la postérité.»

Voilà qui donne écho à votre billet.

christiane dit: à

@Rose
Un commentaire pour vous sous le billet précédent à propos de La terre invisible de H.Mingarelli.

Marie Sasseur dit: à

Le pendule à coucou.

Il y a plein de liens concernant Handke, dans les commentaires du billet bacon&œufs, du 3 octobre.

la flemme de les remettre.

Bérénice dit: à

Pour ceux qui ont accès aux archives du journal Le Monde , une explication de l’écrivain en personne, en date du 4 mai 2006.

Marie Sasseur dit: à

Bof, Langoncet, je trouve que le jeu n’en vaut pas la chandelle. L’invitation a être spectateur de la vie d’un homme à l’éthique « qui n’a jamais varié « , franchement, on a connu d’autres asceses au service du bien, bien, qu’Handke, avec sa scolarité tout ce qu’il y a de plus catho, a passé par pertes et profits.
L’amitié entre un auteur et son traducteur, aurait mérité un autre traitement.
Voyez-vous, en disant cela je fais abstraction du mépris que j’ai pour l’un des deux.

Et sur le plan littéraire, désolée, mais pas convaincue que ce qui ne casse pas trois pattes à un canard, en casse une.

Langoncet, je reste fidèle à cette philo. Et à 20h52, je vous fais partager ma zenitude, on dit ascèse.

https://youtu.be/P2W4FsDVKMY

Jean Langoncet dit: à

Copieux vide

Marie Sasseur dit: à

« Je suis seul et, quand on vit seul, on a tendance à se sentir coupable (c’est la tendance Kafka) ou magnifique. Ce sont les deux dangers. Je ne suis ni coupable ni un héros. Je suis le troisième homme », ajoute-t-il enfin. »
Handke

Quel beau role de composition.
Le pauvre Kafka aura servi bien des causes immondes, a l’insu de son plein gré.

Bérénice dit: à

Je n’ai lu qu’un des livres qu’a écrit Péter Handke, c’est bien peu pour de ma moindre position juger de son talent. Toujours à croire que les livres agissent sur nous comme le font les êtres, une correspondance ou son absence.

http://www.bibliomonde.com/livre/recommencement-573.html

Bérénice dit: à

Marie, avec ou sans Kafka, il en est tant qui ne se voient pas ni ne s’ entendent, lisent, immondes.

Bérénice dit: à

La vase par exemple est immonde et pourtant quand vous posez les pieds sur un fond vaseux vous hésitez entre la séduction exercée par la douceur de cette matière et la répulsion qui s’ origine dans l’imagination de sa composition indefinissable qui instantanément vous pousse à chercher un lieu plus identifiable même s’ il pourra paraître inconfortable à la plante délicate de vos pieds.

Marie Sasseur dit: à

Le patelin.
Perso, je préfèrerais une invitation à Cortina.

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Griffen,_Austria

« J’ai peur qu’une fois que vous avez toutes les réponses votre vie ne se referme sur vous comme un piège, dans le bruit que font les clés des cellules de prison. Ne serait-il pas préférable de laisser autour de soi des terrains vagues où l’on puisse s’échapper  »
Modiano

Bérénice dit: à

Modiano ne me tente pas du tout, comme quoi, on peut tous être injuste envers l’histoire.

Bérénice dit: à

C’est un vieux vieux bouquin, Marie mais il porte votre nom et il contient aussi une histoire de clés. L’Espagne franquiste revisitée, Maria Républica, du meme il y a aussi le tres triste Ana non.

Marie Sasseur dit: à

Pauvre vieille malade, mais foutez moi la paix.
On sait trop ce qui vous « anime  » sur ce billet.

Jean Langoncet dit: à

Un peu d’animation, justement
Monica Seles la Serbe et Goran Ivanišević le Croate servirent en même temps, durant la guerre, au plus au niveau du tennis mondial ; Sasseur vous en souvenez-vous ?

Jean-Marie dit: à

Sur le plan de la distinction entre l’écrivain et ses opinions, rien à dire ; Peter on te serre la Hand….
Après tout, ce qui vaut pour des centaines de scribouillards vaut pour Handke !
(on peut simplement regretter qu’avec de si bons sentiments, le comité Goncourt lui, et après avoir encensé un écrivain « génial » ait fini par céder au chantage d’une campagne savamment orchestrée).

Quant au reste… où est le problème !?
Ce fut un honneur de soutenir les Serbes.

Les soutenir dans cette guerre de destruction d’une nation que certains ne voulaient pas reconnaître (et guerre préfigurant la destruction des peuples européens « de souche »)
La guerre fut conduite par les Etats-Unis (Général Whesley Clark (à ne pas confonde avec Ramsey Clark qui lui soutiendra les serbes), Secrétaire à la défense Cohen, Albright et Cie…) au mépris des résolutions de l’Onu et même des statuts de l’Otan! Cette dernière organisation sous l’égide des Etats-Unis après bombardements etc., finit par arrêter les leaders serbes pour les remettre aux (2) tribunaux de La Haye… que les mêmes Etats-Unis ne reconnaissent pourtant pas !! (de peur que… on ne sait jamais).
Bref cette guerre soutenue hystériquement par toute la crème des intellos « français », par toute une Presse/Médias fanatisés (pas un seul journal d’opinion ne soutint un instant les serbes, c’était la fameuse chape de plomb pour de bon (un célèbre journaliste-écrivain du Point en sait qql chose, et la zémour-femme du Figaro de l’époque devait être licenciée pour l’avoir fait, si elle n’eut la bonne idée de mourir entre temps), oui cette guerre a pu installer un état terroriste le Kosovo-albanais aux 400 mosquées, ou plus même. Aujourd’hui même l’armée américaine manoeuvre avec celle du Kosovo pourtant illégale ! C’est un état terroriste au coeur de l’Europe avec la terrible mafia albanaise dans toute les grandes villes d’Europe pour drogue et prostitution). Et c’est encore depuis cette guerre que les armes de guerre AK47 et autres affluent dans les « cités ».

Mais pour mémoire; dans le Blog où il parle de l’écrivain portugais, notre « nouveau philosophe » rend en connaisseur, justice à J. Chirac, pensant que c’est bien grâce à lui (!) que cette guerre « libératrice » avait pu être menée à bien (car Clinton « hésitait’ -dixit). Oui Chirac signataire du regroupement familial en 1996 (Aupetit l’a omis !) s’il a toujours été franchouillard dans l’assiette et le lit (du moins en France) fut toujours un très grand exotique dans la cervelle.

Bérénice dit: à

L’amour, Marie, qui tous nous reunit au chevet de Nobel.

Marie Sasseur dit: à

Eh bien non, Langoncet.
Comme Jelinek, je suis plus branchée ski alpin…

Bérénice dit: à

Quant à vieille malade, pour le moment aucun diagnostic n’est posé inquiétant mon espérance de vie ou mon intégrité psychiatrique. Si cela peut vous rassurer.

Bérénice dit: à

Moi aussi, je regarde, la saison débute. Ceci etant je ne suis jamais allee au delà des pistes rouges dans les Alpes et maintenant pour les noires c’est trop risqué Quant aux sauts, je reste admirative. Une folie bien entraînée.

Jean Langoncet dit: à

au > haut
Alpin ou pas, question de fond (épargnez nous voulez-vous le tireur au cul Limonov et ses faits d’arme déglacés)

Marie Sasseur dit: à

Langoncet, que vous n’ayez pas lu Jelinek c’est un fait. Je vous épargnerai donc une humiliation…;-)

Bonne nuit.

Jean Langoncet dit: à

déglacés > déglacés à la vodka
Et cneff qui revient dans le paysage

Bérénice dit: à

Jean, vous pourrez découvrir le mystérieux contenu Jelinek en PDF winterreise, pour l’allusion au ski alpin chez une auteure rompue à écrire la corruption et la perversité du monde et de ses occupants ainsi que les relations pathologiques entre une mere et sa fille comme celle qui donna lieu au film d’Haneke, autrichien lui aussi, dans La pianiste et qu’interpreta dans le rôle de la fille bien arrangée une de nos actrices fétiches I Huppert. Dans winterreise il est aussi question des scandales en milieu sportif vu que les compromissions n’epargnent pas non plus ces hommes censés représenter un modèle. Bref, il n’existe plus guere de modele pour la jeunese en formation que celui de la déformation, de la distorsion si l’on s’en tient à l’univers de Jelinek, en quoi on peut sans doute apercevoir une part de vraisemblance.

http://www.seuil.com/ouvrage/winterreise-elfriede-jelinek/9782021049428?reader=1#page/1/mode/2up

Bérénice dit: à

Handke, comparé à tout ceci, c’est une tasse de thé, sucré. Je prends du sucre. Jamais de miel car je le soupçonne de nous venir de l’est et d’être radioactif.

Jean Langoncet dit: à

Bérénice, la plupart du temps les allusions, fussent elles littéraires, m’indiffèrent au plus haut point, notamment quand elles servent de prétexte culturel à des baveux pour continuer de baver. La culture du bavoir, quoi

Jean Langoncet dit: à

Cela dit, une activité d’assistante maternelle semble vous appeler

D. dit: à

Fussent-elles. Avec un tiret.

Bérénice dit: à

Jean, oui, ce pourrait etre une reconversion bien que je deteste les enfants. Je leur prefere les chiens.

Clopine dit: à

Aïe. Mélanger allègrement les discrédits, c’est avouer en filigrane un manque de culture politique. Or, les exemples donnés par notre hôte portent tous sur des actes sexistes (Allen, Spacey, Polansky Domingo…), dont, à ce jour et à moins que je ne me trompe, un seul est avéré (le viol d’une mineure par Polansky, sur fond de « complaisance », dirons-nous, de la mère d’icelle, alors qu’il s’agit, pour Handke, de crime de moralité politique, si je peux m’exprimer ainsi.

Attention, notre hôte…

Cette confusion, que dit-elle ? La pire hypothèse relève encore une fois de la concurrence mémorielle. Le rappel de crimes sexistes (supposés, sauf donc pour l’un d’entre eux) étant revendiqué là pour « relativiser » la conduite d’Handke. Une manière de dire « ce n’est pas pire que… », ce « que », étant « moins grave » », plus accessoire ?

Un crime est un crime, IL n’a pas à être dédouané obscurément.

Bon, je dis ça, et puis…

Le reste de l’article est heureusement assez clair, et argumenté, pour qu’on puisse tenter de suivre notre hôte dans son rabrouement de la moraline.

Les chiens mouillés n’ont qu’une parade : s’ébrouer. En fait, notre hôte plaide pour cet ébrouement !

Jean Langoncet dit: à

@les chiens
Dieu vous en garde

hamlet dit: à

pour le moment j’ai juste lu le début et la fin :

« C’était à craindre et ça n’a pas manqué (…) le seul qui importe car y cohabitent sa face lumineuse et sa face sombre. »

jusque là je trouve que c’est un bon article.

je lirai le milieu plus tard…

hamlet dit: à

« Juger l’oeuvre d’un écrivain, la censurer au besoin (ce que le droit canonique définit comme la suspense, ou à une mise au ban), en fonction d’un jugement moral porté sur l’attitude politique ou sociale de son créateur, est non seulement absurde, réducteur, désolant mais dangereux. »

c’est vrai aussi dans l’autre sens.

combien d’écrivains a-t-on jugé « bons » ces dernières années juste uniquement parce qu’ils se posaient en défenseurs humanistes des veuves et des orphelins ?

hamlet dit: à

dans la liste il faudrait ajouter Richard Millet et Renaud Camus.

hamlet dit: à

et même si je ne partage pas toutes les idées de Dieudonné je trouve que c’est un excellent humoriste.

hamlet dit: à

sur ce coup je suis déçu, suite aux « affaires » du Nobel de l’an dernier je pensais qu’ils refileraient le Nobel cette années à un type qui a écrit un bouquin sur les placements immobiliers.

hamlet dit: à

la seule chose qu’oublie de dire passou dans son article c’est que c’est histoires de littérature c’est devenu une grosse mascarade limite grotesque.

faut vraiment être bon public pour continuer de rechercher un sens et une logique à ce monde complètement branque.

je pensais que le Nobel allait fermer boutique, vraiment ils n’ont honte de rien.

c’est la chose la plus géniale : continuer de faire comme si rien n(était jamais arrivé.

heureusement que certains de nos critiques littéraires sont aussi des historiens, parce que sinon les autres ont la mémoire courte.

hamlet dit: à

d’ailleurs de mémoire c’est la première fois qu’ils refilent le Nobel de littérature à un type qui ne se présente pas comme un humaniste amoureux du genre humain (Midiano, le Clezio etc…)

ça par contre ça a du sens, ils ont juste voulu montrer par là que dans la catégorie « branque » ils n’étaient les moins bien placés.

hamlet dit: à

il faut plus voir cette nomination comme un moyen de déplacer la polémique pour se faire oublier, le temps de se retrouver une virginité, et après ils vont reprendre leur ligne « humaniste »

hamlet dit: à

il faudrait connaître le nom de leur conseiller en stratégie de communication, parce que lui il mérite le Nobel de la com.

hamlet dit: à

encore que quand on sait que Nobel est l’inventeur de la dynamite, avec le nombre de ponts, d’écoles et d’hôpitaux que les serbes ont fait sauter à la dynamite, c’est peut-être le prix qui est le plus dans l’esprit de Nobel.

Bérénice dit: à

Se souvenir de Gunter Grass qui honteux finit par avouer son enrôlement dans les jeunesses hitlériennes et fut totalement discrédité. On ne fit pas de quartier, contexte historique, jeunesse, propagande, rien ne l’excusa de cette erreur impardonnable.

Bérénice dit: à

PH aurait pu être plus discret et faire preuve d’objectivité même s’ il est attaché aux serbes. De tous les camps, les serbes comptent le moins de victimes, morts, réfugiés, torturés, violées.

Bérénice dit: à

C’est comme si on donnait le Nobel à chaloux, en exagèrant encore plus l’oeuvre est dissociable de l’auteur.

hamlet dit: à

non il faut attendre l avis de pablo spécialiste du chant lyrique et de la Beauté Éternelle et Intrsèque de l Œuvre d Art

Bérénice dit: à

Que n’a t il pas donné de la trinitrine au bourreau!

rose dit: à

Il manque également Klaus Kinski et Michael Jackson, dans la liste.
Ce n’est pas ce que dit Assouline, qu’il faut éviter de savoir, faire semblant, être discret.
Je l’ai compris plutôt comme une acceptation de l’homme tel qu’il est, tares comprises (erreur de jugement ? Mais qui peut juger pour Peter Handke, à sa place si sa mère slovène a plus ou moins d’importance que le génocide serbe ? Et qui peut trancher pour un individu qui a commis cela s’il est définitivement coupable ?
J’ai compris ce que dit Assouline comme mettre l’oeuvre en exergue, et foutre la paix à l’homme, avec compassion si ce n’est bienveillance. Ne soyons pas des bourreaux.
Ai commencé cui où l’enfant naît et où le dialogue avec la femme, qui est la mère, s’amenuise. Et les oppositions surgissent.

Bérénice dit: à

Oui et puis ce nobel fera oublier un temps la lâcheté européenne, la saloperie américaine, l’intérêt russe.

Clopine dit: à

eh merdre, la photo, on dirait un éleveur brayon prostré devant la fumée de Lubrizol. Ou bien moi, carrément, hein, devant le panache avec lequel mes contemporains tuent le monde qui les fait vivre.

Est-ce que notre hôte a été influencé, avant de choisir cette illustration, par les images qui imprégnaient sa vie rétinienne ?

Va savoir !

rose dit: à

Où il apparaît clairement que jamais de sa vie Jacques Drillon ne s’est retrouvé coincé dans un ascenseur avec un mec qui comptait l’embrasser de force, ni dans une voiture avec un mec qui avait des pulsions sexuelles irraisonnées, jusqu’à en avoir des sueurs froides.
Décidément, le fossé est immense et se creuse toujours.
Cf. diatribe ironisant sur le féminisme.

rose dit: à

2h33, la nuit, dimanche 13 octobre 2019

Delaporte dit: à

« Les Staline d’aujourd’hui : Le Vatican, combien de caméras ? Les Gilets jaunes, combien de smartphones ? »

Ce n’est pas très clair, à part que ça se veut une attaque. Mais ce n’est pas étayé, et finalement cela reste incompréhensible. Drillon est aussi obscur que des écrits gnostiques. La joie de ne pas se faire comprendre, comme si on s’adressait à des initiés seulement, et que le reste c’était de la merde.

Delaporte dit: à

Handke va publier deux livres en 2020 : une pièce de théâtre, qui sera jouée, et un roman. Donc, ça roule, pour Handke ; ça marche ; ça fait des étincelles. Mais il y a la Serbie. Et tout de suite, on sent que ça foire, ça dégénère, ça tourne en eaux de boudin.

Marie Sasseur dit: à

« Là est le vrai Handke, tout en étrangeté, ellipses, ironie et retrait du monde, le seul qui importe car y cohabitent sa face lumineuse et sa face sombre. »

La défense : Une mystification, comment fabriquer la légende de Dark Vador un asocial en quête d’absolu de lui-même.

La partie civile: De quoi on cause de litterature ou de littérature ?

Le juge: Vous n’apportez guère de pièces au dossier des seuls lecteurs. Des pièces a conviction. C’est bien là que le bât blesse.

vedo dit: à

Quelle confusion. Il était normal d’être dans les jeunesses hitlériennes. Ne pas en être pouvait demander un héroïsme dont peu ici seraient capables. Günther Grass à servi dans les SS.

Marie Sasseur dit: à

Vedo, non ce n’était pas » normal ».
G. Gass a manifesté un réel engagement, il a devancé l’appel. Il avait 16 ans. Il l’a dit, il l’a écrit.
Il ne faudrait pas semer de la confusion, tout le temps.

Marie Sasseur dit: à

Günter Grass
8h08

vedo dit: à

Je vous laisse dans la confusion. Éviter les jeunesses hitlériennes pouvait demander de l’héroïsme. J’en ai connu un, rendu aveugle par la Gestapo. Les JH n’avaient rien à voir avec les SS. Même les SA étaient très différents des SS. Les gens de l’époque le savaient bien. Mais vous avez raison, c’était le point de ma note: GG était dans les SS. Rien à voir avec les jeunesses hitlériennes.

Marie Sasseur dit: à

Je reviens sur cette chute

« Là est le vrai Handke, tout en étrangeté, ellipses, ironie et retrait du monde, le seul qui importe  »

C’est un argument de persuasion.
Ainsi ce rôle de « temoin » est loin d’être évident. Il a fait le voyage en Serbie, mais c’était pas pour l’Afp.
Dire qu’il l’a fait pour sa mère serait déjà un début de contexte, lui accordant par là,non négociable, toute la liberte de subjectivité qui en ressort.
Dans ces conditions, où les arguments sont parfaitement du registre de l’émotion, la raison littéraire est malmenée.

c’est un écrivain qui a besoin de ses lecteurs.

Et moi, j’ai pas besoin d’Handke.

Marie Sasseur dit: à

Vedo, il y a eu des billets sur Günter Grass sur la rdl. Chacun peut en avoir gardé tel ou tel souvenir. Mais son engagement délibéré et résolu, à l’âge de 16 ans, dans l’armée allemande, ne semble pas contestable.

vedo dit: à

Marie Sasseur,
Sur ces questions il important d’ être clair. Vous mentionnez maintenant l’armée allemande. Absolument rien à voir. Là, si on refusait c’était tout simplement la guillotine. J’ai écrit ici sur Jaegerstätter et la pièce de théâtre qui lui a été consacrée, la plus belle qu’il m’ait été donné de voir, à Vienne.

Marie Sasseur dit: à

Et c’est adulte, et sans honte, que Grass a été son propre juge.

Marie Sasseur dit: à

Devancer l’appel, Vedo. C’est là le phénomène Grass.

Bérénice dit: à

16 ans l’age de raison dans ce contexte. Bien sur il y eut des résistants , des dissidents silencieux. On peut revoir pour l’Italie une journée particulière et relire Hans Fallala, ou la pastorale de Roth. 16 ans, aucune adolescentmce n’est plus la proie des prédateurs idéologiques, sexuels, dealers et autres naufrageurs. L’Histoire nous a légué cet incontestable heritage et la jeunesse est blindée, n’aura plus à retenir la honte de toute une vie. Un grand bravo et un immense merci à l’Histoire d’ailleurs les enfants soldats c’est une fable pour génocidaires.

vedo dit: à

Bon, je vous laisse puisque vous ne semblez pas me lire avec attention. Devancer l’appel pour l’armée, le comprendrais, c’est pour la patrie. Pour GG, c’est s’engager dans les SS. Personne n’y était forcé. Il l’a reconnu, certes, mais si tard, après tellement d’hypocrisies/mensonges. Peut-être y a-t-il même été contraint. Tout cela a été fortement débattu en Allemagne.

Bérénice dit: à

Marie, les appels sont de toutes natures. Que dites, vous de 15 ans, prostituée, droguée , versant fille , l’armée du sexe? Responsable, victime, victime consentante?

Marie Sasseur dit: à

« Personne n’y était forcé. Il l’a reconnu, certes, mais si tard »
Vedo, je suis d’accord avec ça.

Quant aux mensonges et hypocrisies…
Pas l’envie d’ouvrir la boîte des pandores, lol.

Et puis la suite on la connaît. Qui fait heureusement mentir tous les scores au foot.

Bon dimanche.

Bérénice dit: à

Avant d’atteindre la légitimité d’une critique au sens le moins noble du terme, vous pourriez Marie sortir la tete du sac , et tenter de ne pas occulter votre histoire personnelle. Êtes vous certaine de ne pas compter parmi vos ascendants un dignitaire nazi, un Borgia? On se demande quelquefois devant l’étendue des faits à qui, à quoi elle peut bien tenir ?

Marie Sasseur dit: à

La vieille malade, 1.65/52kgs a des aigreurs.
On la comprend et on s’en moque. 😉
Il va faire une journée splendide. Je vous la souhaite bien bonne.

Bérénice dit: à

Je vous souhaite, Marie, un mauvais dimanche, pourri, aussi pourri que la météo qui s’annonce et que vous d’une façon chronique, éhontée , vous qui jouissez de cette perversité , de cette malhonnêteté , c’est votre carburant. Vous, la Salope du salon, ne faisant allusion qu’au côtê obscur de votre âme.

Bérénice dit: à

Vos mensurations internes et externes, antérieures et posterieures rejoignent vraisemblablement votre grandeur, Madame. Vous m’en voyez comme éblouie.

Bérénice dit: à

Ceci étant. Ni l’un ne l’autre de ces deux écrivains n’a défloré d’enfants fille ou garçon, n’a vendu sa progéniture, ne s’est livré à des actes condamnables par les lois en vigueur, n’a de compte dans un paradis fiscal et bien que concernant Handke il faille envisager de surveiller

renato dit: à

Günter Grass : à 15 ans il essaya de s’enrôler dans la Marine de guerre ; refusé, il se porta volontaire au Forces auxiliaires de la Wehrmacht ; deux ans plus tard, entra, volontaire, au sein de la Waffen-SS.

À 17 ans on est responsables de nos actions ; il aurait pu, puisqu’il était déjà dans les Forces auxiliaires de la Wehrmacht, choisir de s’exiler dans la Wehrmacht, comme tans d’autres que, conscients des risques liés à la provocation du régime, ne pouvaient choisir de s’exiler.

***

Pour ce qui est de Handke, c’est encore une faute des faiblesses morales du Comité Nobel.

Cela dit, lu La femme gauchère, L’Angoisse du gardien de but au moment du penalty, La Courte Lettre pour un long adieu : ennuyeux. J’ai mieux à lire et, éventuellement, à faire.

Bérénice dit: à

Ceci, fin 45, quelques mois. C’est condamnable et cet homme n’a pas réussi à se racheter, c’est evident. Quand les états européens utilisaient après Nuremberg les nazis pour plus d’efficacité aux renseignements en toute connaissance des crimes, de l’holocauste – l’opprobre parait justifié. Il suffit d’effacer un mot du dico dans toutes les langues: hypocrisie. Un autre: crédulité .

Bérénice dit: à

Renato, age de la majorité était en ces temps 21ans. Il aurait été présenté, le cas échéant, devant un tribunal pour mineur si ces fautes avaient relevé du droit commun. On n’est pas sérieux quand on a 17ans

Bérénice dit: à

Mineurs.

Bérénice dit: à

Quelle confusion. Il était normal d’être dans les jeunesses hitlériennes. Ne pas en être pouvait demander un héroïsme dont peu ici seraient capables. Günther Grass à servi dans les SS.

Vous êtes optimiste pour entrevoir ici un être susceptible d’héroïsme. L’héroïsme bout de la plume, en Europe, actuellement ? Une zone de planqués qui au maximum risquent la censure et font trop souvent des idées un commerce quand elles n’agissent pas en contre pouvoir.

renato dit: à

Ce n’est pas question d’âge, Bérénice, ni de majorité ou de sérieux. À cette âge-la, ma mère, transférée dans la maison de campagne, apportait le manger aux gens que grand père cachait dans la montagne — et à l’école il fallait savoir garder le silence. Et elle n’était pas une exception.

Janssen J-J dit: à

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C’est qui qui « fait le tri sélectif » : Drillon ou Passou ?

hamlet dit: à

on peut toujours faire l’éloge de l’art et de la littérature dans le style à la Edel le plus précieux et ampoulé qui soit…

reste que toute la culture et la production des oeuvres culturelles depuis l’origine des temps ne pèsereront jamais plus que le poids d’une plume face à la vie d’un enfant.

hamlet dit: à

dans le style à la Edel le plus précieux et ampoulé qui soit…

et à la pablo bien sûr.

Bérénice dit: à

10h07.

D. dit: à

style à la Edel le plus précieux et ampoulé qui soit

C’est franchement pas mon avis et même si c’était le cas ce serait toujours mieux que ton style de gamin gâté.

renato dit: à

Apparement le conditionnel est une option qui n’est pas proposée dans les écoles de journalisme.

Bérénice dit: à

Handke va pouvoir s’offrir une villa sur le Borsko. T’a pas plus paisible.

Dubruel dit: à

grand papier Assouline. Nuance et courage. ça met au clair quand la meute manque de l’une, de l’autre ou des deux .

Janssen J-J dit: à

Oui, le texte d’hommage de Paul Edel est magnifique, courageux, juste et inspiré. Passoul a eu raison de le remarquer. Peu importe la justification un brin laborieuse de la pesée de ses « j’aime/j’aime moins »… Je retiens l’éloge de la face lumineuse d’Handke, celle que j’ai toujours ressentie et valorisée en le lisant : « Handke va loin dans le désir d’amener l’écriture vers de nouvelles voies introspectives, quitte à susciter un « outrage » au public pour reprendre le titre d’une de ses premières pièces ».
Je ne discuterai pas de mon désaccord majeur sur « mon année dans la baie de Personne », le livre territoire le plus abouti de son œuvre, dans la mesure où il m’apparaît comme le concentré de toutes ses contradictions. C’est surtout celui qui m’a permis une réconciliation définitive avec elle, dans la forêt de Chaville, précisément. Voilà sur quoi repose le respect que l’on a pour un écrivain quand on se fout des mondanités et de sa trace dans on ne sait trop quoi… pourvu qu’il vous ait aidé à vous comprendre un brin vous-même. Tout le reste n’est pas littérature, tout le reste n’est que « critique littéraire » un boulot de galérien qui ne sert pas à grand chose… Sauf à attirer une attention défaillante, parfois. A être agréablement surpris, touché. Edel, vous m’avez touché aujourd’hui. Merci.

renato dit: à

Les gens ne lisent pas les poètes et ils sortent des bêtise :

« Les obsolètes : les petites culottes normales, remplacées par des machins censément affriolants, vaporeux, réduits à leur plus simple expression, et qu’on dirait achetés dans des sex shops. »

Dorothy Parker avec une élégante paraphrase* : « Brevity Is the Soul of Lingerie ».

*Shakespeare, Hamlet : « Brevity is the soul of wit. »

et alii dit: à

grand papier Assouline. Nuance et courage. ça met au clair quand la meute manque de l’une, de l’autre ou des deux .
exact;on en avait besoin

Paul Edel dit: à

En 1966, Sartre s’entretient dans la revue «l’Arc » avec Bernard Pingaud.
B.P. Vous disiez qu’aucun livre ne tient devant un enfant qui a faim. Voulez-vous vous expliquer là-dessus ?
J.P.S « On ne peut pas écrire si l’on ne considère pas que la littérature est tout » et que « en même temps, à moins d’admettre que la faim n’est rien d’autre que le mot « faim », il est bien évident que la réalité, toute réalité conteste la littérature, et que la littérature, d’une certaine manière, n’est rien. » […] « Il y a une ambiguïté des mots : d’un côté, ils ne sont que des mots, — de la littérature ; de l’autre ils désignent, ils modifient. La littérature doit jouer sur cette ambiguïté. Si vous privilégiez l’un ou l’autre aspect, ou bien vous faites de la littérature de propagande, ou bien vous la réduisez à ce qu’elle ne peut pas être. Je ne crois pas qu’on puisse écrire sans ressentir cette contradiction. Je dirai même qu’elle est le moteur de la littérature. » A méditer.

vedo dit: à

Bérénice, je ne comprends pas la logique de votre note (sur l’héroisme). Je ne semble pas dire autre chose. Dans son billet PA, il me semble botter en touche avec des évidences, un peu comme s’il n’avait pas beaucoup lu de Handke.

et alii dit: à

« We felt great pride about the inclusion of Sontag’s Godot in the Observer piece, » says Haris Pasovic, the producer of Sontag’s 1993 production, « but it was also like a slap in the face – that British people were honouring Sontag and her production but here in Sarajevo we weren’t. »

Pasovic, now director of Bosnia’s East West theatre company, issued a press release, reminding Bosnians of the city mayor’s promise in 2005 to dedicate a street to her. It sparked an outcry in the Bosnian media and the authorities finally bowed to the pressure. Pasovic says he can’t remember a time when an issue has provoked such solidarity among Bosnians: « It proves that people here, even youngsters who previously weren’t aware of Sontag’s production, are committed to justice. »

Janssen J-J dit: à

Un mépris qui ne s’expliquait guère que par une jalousie maladive entre congénères ayant souffert des mêmes étroitesses de leur passé national. Car enfin, de quoi d’autre peut bien être nourri le mépris que sont censés se porter des écrivains concurrentiels s’ils étaient indifférents les uns aux autres ? Faut-il être imbu de suffisance et peu sûr de soi-même pour oser avouer son « adoration » à l’un afin de mieux dézinguer l’autre quand on n’a que l’ennui suscité par la lecture de ce dernier à lui reprocher. Un ennui bien commode qui évite surtout d’avouer qu’on ne l’a jamais lu… Voilà une rhétorique usée jusqu’à la corde qui n’abuse plus guère que leurs émetteurs.

Chaloux dit: à

L’inepte Gigi croit que les écrivains sont des médicaments de confort. Bravo à Handke de l’avoir libérée dans un bois. Il doit s’en étonner lui-même. Mais lisant cette vieille folle celluliteuse perpétuellement à quatre pattes depuis des années, on se dit qu’elle se libérerait tout aussi bien par d’autres moyens que la lecture. Egalement dans un bois.

hamlet dit: à

Sartre, à cette époque parlait de « littérature de propagande », les époques se succèdent et les temps changent, aujourd’hui on pourrait plutôt parler de « propagande de la littérature ».

à ce titre Foucault serait bien plus adapté à notre époque que Sartre qui sur ce point semble obsolète.

en effet, il faut regarder l’aspect « institutionnel » des choses : les prix, le Nobel, la critique etc… joue un rôle de normalisation, faire entrer dans le monde de la normalité et de la norme.

qui plus est si l’on regarde ce qu’est devenue la critique littéraire aujourd’hui, l’après Pivot, où la normalisation institutionnelle est là pour seul objectif de préparer le terrain au marketing commercial des maisons d’édition.

sinon il reste quoi ?

Handke ? qui du peuple, du grand public populaire lit Handke ? c’est un écrivian d’un ennui à mourir, au bout de trois lignes on s’endort : ça c’est la réalité.

après il reste un petit cercle, un entresoi de quelques happy fews, comme sur la RDC où tout le monde se comprend à demi mot en disant des choses incompréhensible du commun des mortels, comme le disait Bourdieu.

voilà ce qu’est la littérature ! d’un côté cet entre soi de gens éclairés ayant reçu sur leru belle figure la grâce lumineuse leur permettant de tout compendre de Handke, et de l’autre quelques malouins qui lisent au bar le tiercé.

faut-il en rire ou en pleurer ?

hamlet dit: à

mais le plus drôle dans cette histoire c’est quand une personne qui aura joué toute sa vie le rôle de garde champêtre littéraire vient donner des leçons aux autres.

ça par contre c’est plutôt à mourir de rire, c’est limite du vaudeville.

Chaloux dit: à

Quignard parle de tourner le dos. Encore une fois, c’est lui qui a raison.

renato dit: à

Syrie : Hevrin Khalaf, militante des droits des femmes, assassinée dans une embuscade.

hamlet dit: à

il faudrait que chacun commence par regarder qui il est et qu’il commence par balayer devant sa porte.

et à partir de là on pourrait commencer à discuter.

Chaloux dit: à

« Anastasie », c’est déjà pris. Appelons Assouline Georgette.

Bonne fin de week-end.

Bérénice dit: à

Chaloux Je sais votre propension à l’évacuation, la chasse d’eau c’est tellement pratique pour la Merde. Restez donc au cote de vos petites anglaises qui vous hissent au rang de la pertinence et s’interrogent pas sur votre champ de vision pour accéder à la sagesse et la clairvoyance .En en regard de votre conduite exemplaire de rapace , aucune indulgence sauf à être accepté en tant que denrée indispensable à votre libido de vieux cochon . Personnellement j’apprécie cette vue panoramique qui s’ouvre à des avis indispensables .

Bérénice dit: à

N’entravent pas votre champ de vision.

Chaloux dit: à

De quoi parles-tu, ma pauvre vieille?

Chaloux dit: à

Ce qui a disparu de ce vaisseau fantôme reparaîtra ailleurs.

Bérénice dit: à

D3vtoi, sale con, escroc, voleur, tyran, manipulateur eprouvant eut la satisfaction malsaine de me laisser ,sans un remord ni un mot d’excuse , sur la paille il y a 26 ans puisque je n’étais rien pour reprendre un mot de notre president, qui exploita ne voyant rien de mieux à extraire de ce rien o combien pervers ma crédulité, ma bete naive pour s’enrichir sur des fantasmes commercialisables sans rien redistribuer de ce commerce virtuel comme un bon cyclope. Pas de trace, non justiciable et la conscience nette d’un psychopathe qui continue de nier .

Janssen J-J dit: à

la nature de ses pauvres fantasmes autour de son anus hermétique, toujours les mêmes. Je ne lis pas le journal de Green ni la corresp Morand-Chardonne pour le cul. An bon ? et pourquoi al’hors ? Pauvre type, qui s’imagine que personne ne l’a encore décodé, à commencer par sa prétendue Julia Kriteva de compagne entre autres dizaines de meufs. Il s’imagine s’être exhaussé de son CDBF, mais non, il le creuse toujours plus bas. C’est comme çah… a a a ah ah … https://www.youtube.com/watch?v=fGZRVGlGZ6A
Dis doc, pablita, tu lui vins pas en aide un brin ? là, est en diffi-cul(o)tée.Juste un brin.

Chaloux dit: à

Evidemment, je n’ai jamais rencontré cette vieille folle.

Chaloux dit: à

Il faut vraiment être une vieille trave comme la Gigi pour s’imaginer qu’on lit un écrivain pour le Q. Quant à la correspondance Morand-Chardonne, il faut vraiment m’expliquer en quoi… Pauvre vieille naze. Aucun besoin de secours après avoir lu tes inepties.

Bérénice dit: à

De toi, mais continuez, c’est tres XXI eme siecle sans conscience livrê à toutes sortes de fous, spéculateurs, prétentieux, mauvais esprits ,langues de putes, criminels , irresponsables, hypocrites, à l’abri d’un statut. Artiste , quelle blague pour les purs s’il en subsiste.

Bérénice dit: à

Si, brièvement, pour me bousculer, pour être aussi con et brutal que vous l’êtes encore -aggravé toutefois.

Janssen J-J dit: à

… finit par s’embourber grave entre les folles et les traves… Quelle imagination dans son CBBF !… Heureusement qu’il lui reste le Quignard pour se décoincer le Q. C’est sa lumière vers soupirail du placard de la perversion narcissique… C’est comme ça, Rita !

Bérénice dit: à

Chaloux, dépositaire de tous les auteurs du monde. Les mains humides et le coeur sec.

Chaloux dit: à

Quand on voit la hauteur de vue de Phil sur le Journal de Green, on comprend de quel frustré et obscène caniveau s’exprime cette pauvre Gigi.

Bérénice dit: à

J’ai pas bien mesuré et puis qu’est ce que ca prouve ?

Bérénice dit: à

Phil est peut être en adéquation avec les digressions sexuelles et en phase avec religiosité de Green. Je me mefie des religiosités quelles qu’elles soient ayant pour habitude de me contenter de l’ici et maintenant sans désir transcendance
Ce désir ne s’enracine t il pas dans une culpabilité cherchant à s’extraire du contexte . Oui bien sûr nous manquons désormais de cette dimension du sacré, les hommes la bafouent.

Bérénice dit: à

Ceci écrit, je ne suis pas docteur en litterature, pas fait normale sup ni rien qui crédite ce propos d’un etai de lectures et donc d’arguments dignes d’être retenus.

Jazzi dit: à

Qui donc a écrit ?

« Je vais vous mettre les points sur les i ! Écoutez bien ce que je vous annonce : les écrivains d’aujourd’hui ne savent pas encore que le cinéma existe !… et que le cinéma a rendu leur façon d’écrire inutile…
– Comment ? comment ?
– Parce que leurs romans gagneraient beaucoup, gagneraient tout, à être repris par un cinéaste… leurs romans ne sont plus que des scénarios, plus ou moins commerciaux, en mal de cinéastes !… le cinéma a pour lui tout ce qui manque à leurs romans : le mouvement, les paysages, le pittoresque, les belles poupées, à poil, sans poil, les Tarzan, les éphèbes, les lions, les jeux du Cirque à s’y méprendre ! Les jeux de boudoir à s’en damner ! La psychologie !… les crimes à la veux-tu voilà !… des orgies de voyages ! comme si on y était !
– Que reste-t-il au romancier, alors selon vous ?
– Toute la masse des débiles mentaux… la masse amorphe… celle qui lit même pas le journal… qui va à peine au cinéma… »

Handke, lui au moins connait le cinéma !

Jazzi dit: à

« il y a 26 ans »

Vous ne vous êtes pas connus sur la RDL avec Chaloux, bérénice ?

Janssen J-J dit: à

toujours ce besoin d’en appeler à la rescousse qui un Quignard, qui un Bernhard, qui un Phil., and so on, à défaut de pouvoir argumenter, tant ton incurie littéraire est grande contrairement à ce que tu prétends faire accroire en donnant le change par le biais du crachat des injures habituelles sur le monde entier. Qui te retombe tjs sur le coin de la tronche…, normal quand on n’a pas autre chose à foutre que se malaxer le gland au fin fond de son CDBF. Allez !… tu n’en sortiras jamais de la haine de l’homosexualité qui est en toi, et qui suinte dans tous tes propos homophobes et misogynes.
On te plaint… Bonne journée quand même !

Chaloux dit: à

Ma pauvre Gigi, toujours à la pointe du lieu commun d’époque. Jusqu’à preuve du contraire, c’est sur ta sale tronche mafflue que tombent mes crachats. Ton style exorbité (!) le prouve.

Bérénice dit: à

Jazzi, les guillemets suggèrent la citation. Nombre d’oeuvres ont ete adaptees au cinema, anciennes et recentes. Elles inspirent, ne remplaceront pas à mon avis , les films peuvent laisser frustrés ou insatisfaits quand ils en sont issus, produits derivés comme ils peuvent aussi faire decouvrir un auteur quand ce dernier s’il est contemporain n’écrit pas que dans le but d’être adapté.
Admirables sont ces films qui ont su traduire l’oeuvre avec sans aucun doute une quantité de détails tronquée
Mais vous avez raison, la peinture est quelquefois brillante.

Chaloux dit: à

Non, Jazzi, je ne la connais pas. Cette pauvre vieille est en pleine confusion d’esprit.

renato dit: à

« Et qu’est-ce que ça a donné ? La pendule à coucou… »

Sur ce coup Welles avait faux, la pendule à coucou nous vient de la Forêt-Noire — naturellement elle n’était pas fourrée dans un gâteau.

et alii dit: à

PUBLIÉ LE11 OCTOBRE 2019 PAR XAVIER GORCE
Le prix du Kurde
je crois qu’il n’a pas fait le nobel

Bérénice dit: à

Non, Jazzi, Chaloux est un vieux fantôme, rencontré pour la première fois au Duc des Lombarde, il était indisponible et j’aurais pû comprendre si l’on avait pris le temps de m’expliquer mais à cette époque je ne méritais pas la tentative d’explications J’étais une indésirable du genre intouchable si on se refere au systeme des castes. Je sortais ignare, sorte, mal degrossie de ma province
Pas assez à jolie, pas assez intelligente, pas assez sexy, pas assez artiste, pas assez pour susciter un intérêt quelconque. De plus Chaloux avait de bonnes et justes et honorables raisons de rester indisponible. Il faut croire que du fond de ma bêtise crasse, je n’étais pas apte à comprendre et accepter.

Bérénice dit: à

Sotte pour sorte. Recevez confidences sans intérêt pour le propos qui devrait continuer de nous occuper. Le Nobel de littérature

Bérénice dit: à

Trêve de confidences. A plus.

Chaloux dit: à

Evidemment, tout cela est fantasmé, je ne connais pas cette vieille femme sénile qui, dans le brouillard de son esprit aux lobes effondrés (comme toi, Gigi la Visqueuse !), me confond avec quelqu’un d’autre.

Bérénice dit: à

Puis plus tard, par voie céleste, il m’a convoquée ou invitée à venir de nouveau à sa rencontre pour le même genre de reactions, de l’indifférence à la reaction de rejet, ou feignant d’ignorer le lien immatériel qui nous lie. Une fois, dans je ne sais plus quel bled de banlieue il etait revêtu d’un Tshirt orange ce qui me dit penser à une orange ou une mandarine, je ne sais plus trop. En sortant, ce soir là, je croisais son admirable compagne d’alors. La seule que j’ai admirée et toujours respectée. Surement l’est_elle restee.

Bérénice dit: à

Une autre fois, je le pourchassai de mon erotomanie avérée à Nevers. Je me souviensxquecdans le tr as un, regardant puis fuyant son image j’ai été envahie par le mépris cependant, il est doté d’une mémoire phénoménale car alors que dans l’attente du concert , j’étais dans un musee de faïences il me dit avant meme que je l’ai lu le commentaire qui accompagnait les objets exposes. Depuis je crois qu’il a produit un ouvrage consacré aux poules en faïences, céramiques, porcelaines? je n’ai pas achètê son bouquin sur les poules et j’ai détruit les cd qui contenaient enregistrées ses interventions.

Bérénice dit: à

Dans le train, un TGV.

Diap dit: à

Chaloux en T-shirt orange! Bérénice convoquée par voie céleste! La splendeur absolue!

Bérénice dit: à

Chaloux, vous n’êtes donc pas Marc Dufouet? Mince, je vous présente mes plus plates excuses en espérant que le bien nommé n’ira pas deposer plainte. Je suis navrée, désolée pour la méprise. Veuillez accepter l’expression de ma gêne la plus sincere.

renato dit: à

« Toute la masse des débiles mentaux… la masse amorphe… celle qui lit même pas le journal… qui va à peine au cinéma… »

!!!

Delaporte dit: à

« Qui donc a écrit ? »

N’est-ce pas Céline, Entretien avec le professeur Y ?

Chaloux dit: à

Bientôt un grand entretien avec Georgette-Line Pissou, responsable de la censure chez Pierre Poussaline et Pierre Troussalin, nos deux célèbres critiques à lui tout seul.

rose dit: à

Bérénice

Pkoi vous aplatir ? À votre liste de noms d’oiseaux rajoutez violeur. Un parfait c….rd.

rose dit: à

« il y a 26 ans »

Vous ne vous êtes pas connus sur la RDL avec Chaloux, bérénice ?

Plus que cela. Vécu ensemble sept ans.
On voit le résultat. Elle tire sa bille du jeu. Lui, un sac de pus.

renato dit: à

La première photo : Pieter Hugo, Green Point Common, Cape Town.

Pieter Hugo (né à in Johannesburgen 1976), photographe. Son travail examine le rôle de la photographie entre les traditions documentaires et artistiques, en se concentrant sur les communautés périphériques.

Chaloux dit: à

N’importe quoi. La tige de rose trempe dans le vermouth-cassis (Voir Pagnol).

Hurkhurkhurk!

rose dit: à

Bérénice
N’ai jamais compris vos revirements.
Nous, on a tout vécu en live : l’épilation dans la salle de bains, le « conquis j’adore » et les fellations publiques.

Vous reste encore à conquérir votre dignité. Et à cesser de manifester des regrets.

rose dit: à

N’importe quoi. La tige de rose trempe dans le vermouth-cassis (Voir Pagnol).

Hurkhurkhurk!

Évidemment, incapable que vous êtes de comprendre que l’on soit heureux et calmes, nous qui subissons journellement vos lazzis, vomis et crachats.

Chaloux dit: à

C’est vrai, Rose, que les débilités que vous écrivez montrent à quel point vous êtes heureuse et calme!!!

rose dit: à

Il faut croire que du fond de ma bêtise crasse, je n’étais pas apte à comprendre et accepter.

Ce n’est pas de la bêtise -c’est ce qu’il essaie de vous faire croire- c’est une extrême naïveté.

Chaloux dit: à

La Béré Naïce geint parce que son Marc Tuffouettes (du Gland, – il était noble) a refusé de la toucher pendant 26 ans. Arrive la rose qui ne sent pas la rose et qui traite ledit Tuffouettes de violeur.
Il faudrait savoir.
Soit Marc Tufouettes du Gland n’a pas touché Béret Naïce pendant un quart de siècle, soit ce que dit rose est vrai. Les deux en même temps, non.

et alii dit: à

Art World
A Mayan Archaeologist Has Discovered 27 Previously Unknown Ancient Sites—All Without Ever Leaving His Computer
et vous?

rose dit: à

Autant de bêtises.
Je suis responsable de ce que j’écris. Cela me concerne. Je n’ai jamais violé personne.

La question qui se pose est sept ans de vie commune, qu’en reste-t’il comme estime réciproque ? Je me me demande. À tout le moins respect si ce n’est gratitude ?

Bloom dit: à

Réaction d’une écrivaine slovène, citée par The Irish Times:

“ Slovenian author Miha Mazzini said: “Some artists sold their human souls for ideologies – Hamsun and Nazism – some for hate – Celine and his rabid antisemitism – some for money and power – Kusturica – but the one that offended me the most was Handke with his naivety for Miloševic regime. And it’s personal.

“I will never forget the cold winter when Yugoslavia was falling apart and there was nothing on the shelves of the stores. We were a young family and my daughter was a toddler and it was bitterly cold. I’ve spent the whole day in the queue for the heating oil and in the evening, almost frozen, I started reading Handke’s essay about Yugoslavia. He wrote of how he envied me: while those Austrians and Germans, those westerners, had fallen for consumerism, we, Yugoslavs, had to queue and fight for everything. Oh, how close to the nature we were! How less materialistic and more spiritualised we were! Even at the time, I found him cruel and totally self-absorbed in his naivety.”

Quelqu’un sait-il si cet essai est disponible en français?

christiane dit: à

Rose,
ne perdez pas votre temps dans cet échange injurieux et stérile.
Retournons à notre lecture du roman de Mingarelli. Je vous ai répondu sous le billet précédent.
Chaloux a besoin de ça (et pas que lui). Relisez l’excellent commentaire/citation de JJJ sous le billet précédent :
« Il nous cause tellement des khons de ce blog, le pauvre Marcel, qu’on en rigole à chaque page. Par exemple (et suivez bien mon regard et mon intention, Ch.) 🙂 :
« Pour un Guermantes (fût-il bête), être intelligent, c’était avoir la dent dure, être capable de dire des méchancetés, d’emporter le morceau, c’était aussi pouvoir vous tenir tête aussi bien sur la peinture, sur la musique, sur l’architecture, parler anglais. Les Courvoisier se faisaient de l’intelligence une idée moins favorable et, pour peu qu’on ne fût pas de leur monde, être intelligent n’était pas loin de signifier « avoir probablement assassiné père et mère ».
Une rdl défouloir pour mettre des mots sur ce qu’ils n’oseraient exprimer dans la vraie vie. Ils s’amusent à être bêtes et méchants.
Comme des gosses qui s’essaieraient à lancer des bons gros mots orduriers dans leur famille, avec un air innocent pour voir les réactions… Ils pourront toujours dire : – ben y’en a d’autres qui l’disent aussi. C’est pas que moi !

Pat V dit: à

(…/…) le trumpisme qui fait les dégâts que l’on sait dans l’Amérique profonde et le politiquement correct qui en fait tout autant sur les consciences notamment dans les milieux universitaires côte est et côte ouest. Deux injonctions morales aussi détestables, à cent lieues de toute éthique mais au plus près d’une moraline des plus archaïques, à laquelle les Européens ne sauraient trop résister dès lors que se manifestent ses symptômes les plus visibles : raciser (quel mot atroce !), genrer (idem), exclure au nom du communautarisme, se conformer à une doxa d’autant plus tyrannique qu’elle a l’opinion pour elle etc. Toutes choses qui font le lit d’un séparatisme rampant intolérable en République. »

Excellent article Pierre Assouline!

Nous sommes là aussi et peut-être plus essentiellement face à un problème d’éthique intellectuelle tel que le pose le philosophe Pascal Engel dans son essai, Les vices du savoir paru aux édition Agone il y a quelques semaines.
Ne nous en réjouissons pas, le trumpisme sévit amplement chez nous!

Pablo75 dit: à

13 octobre 2019 à 18 h 24 min

« il faut attendre l avis de pablo spécialiste du chant lyrique et de la Beauté Éternelle et Intrsèque de l Œuvre d Art »
hamlet dit: à

Pour une fois je suis totalement d’accord avec notre Pétomane Goebbelesien : il a raison, il faut supprimer définitivement et le plus vite possible de la surface de la terre les oeuvres de tous les écrivains politiquement incorrects et à la morale douteuse, tous les écrivains qui ont eu de la sympathie pour les régimes absolutistes et non démocratiques depuis 5000 ans au moins en général, et pour ceux qui ont eu de la sympathie ou un comportement ambigu avec le fascisme, le nazisme, le communisme et toutes les dictatures qu’il y a eu partout au XXe siècle, en particulier.

Et aussi l’oeuvre des quelques centaines d’écrivains antisémites qu’on trouve dans les Dictionnaires de l’antisémitisme, sans oublier les écrivains pédophiles, violeurs, assassins, escrocs, drogués, racistes, homophobes, machistes, alcooliques, plus ceux qui ont quitté leur femme et abandonné leurs enfants et tous ceux qui ont eu un comportement moralement discutable dans n’importe quel domaine de l’existence à une époque quelconque de leur vie.

Il faut élaguer définitivement la littérature de toutes les crapules, vider les bibliothèques de toutes les oeuvres écrites par des types dont l’éthique laisse à désirer.

Pour cela on va créer une Commission Mondiale de Nettoyage de la Littérature Universelle (on s’occupera des autres arts après), à laquelle chacun pourra envoyer ses suggestions d’auteurs à proscrire et qui se chargera de bruler en place publique tous les livres des auteurs incriminés. Pour la France on nommera notre Pétomane Abject à la tête de la commision, tellement son sens de la Justice et de la Morale est élevé.

Parce que, qui peut discuter que l’oeuvre d’art ne peut pas être autonome, que sa qualité intrinsèque dépend exclusivement du message moral positif qu’elle se doit de véhiculer, qu’elle ne peut être belle que si elle se plie entièrement aux exigences éthiques en vigueur à son époque? Qui peut croire qu’un antisémite puisse écrire bien, qu’un fasciste puisse écrire des beaux poèmes, qu’un pédophile puisse être un grand intellectuel, qu’un escroc puisse être un grand dramaturge? C’est évidemment impossible.

C’est notre Ordure Envieuse érigée en Gendarme Moral de la Littérature Universelle qui nous l’a dit. Et qui pourrait douter de la parole de notre Complexé Total à l’âme de Collabo?

Chaloux dit: à

Chaloux a besoin de ça (et pas que lui)

Et toi, de quoi aurais-tu besoin, ma pauvre vieille?

Pablo75 dit: à

13 octobre 2019 à 19 h 04 min

Constatation : ce blog est de moins en moins intéressant. Il ressemble de plus en plus à un EHPAD virtuel pour vieux esprits proches de la
décrépitude ou déjà en pleine déliquescence.

Quand on ne lit pas les crétins de naissance, les malades mentaux atteints de pathologies inguérissables, les gens qui n’ont jamais eu rien d’intéressant à dire et les trolls solitaires et mythomanes qui passent leur vie assis sur les WC avec leur ordinateur portable sur les cuisses, on fini par parcourir une page de 200 commentaires en 2-3 minutes et à se demander pourquoi on vient ici.

Passou dit: à

Merci Renato pour le photographe

Marie Sasseur dit: à

« How less materialistic and more spiritualised we were! Even at the time, I found him cruel and totally self-absorbed in his naivety.”

« Quelqu’un sait-il si cet essai est disponible en français? »
Bloom, non mais merci pour cet extrait.
On peut effectivement penser « naïveté « , de la part d’un baba cool qui s’émerveille devant un champignon.

Pourtant avec ses quarante mots de vocabulaire, on peut plutôt envisager une intelligence du monde extremement reduite, pour un quasi autodidacte, qui a abandonné les études et la vie sociale, reduite à sa plus simple expression, le boulanger, le bar de la gare. Des propos qui ne font plus sens, mêlant le dérisoire à l’insignifiant, dans une sorte de nostalgie qui confine à la débilité.
Enfin c’est ce que je pense, après avoir lu ça :
https://www.philomag.com/les-idees/entretiens/peter-handke-le-monde-actuel-ressemble-a-un-roman-de-chevalerie-1755

Marie Sasseur dit: à

Naïvete ou autrement dit, la tête près du bonnet.

Jean Langoncet dit: à

La messe est dite Sasseur : « Je me moque de la sociologie et je ne crois pas à l’Histoire comme catégorie philosophique. C’est pourquoi la manière dont vous présentez mon roman me fait horreur. »

Marie Sasseur dit: à

Langoncet, désolée, on ne suit pas le même office.
Handke dénigre l’intelligence. C’est le syndrome greta de Hambourg.

Jean Langoncet dit: à

Quand la crétinerie tient l’estrade

Pat V dit: à

Peter Handke, quel rapport entretenez-vous avec la vérité ?

Mon problème à moi n’est pas la vérité mais le désir d’être réel. Au sens où Cézanne a pu dire : je veux réaliser des tableaux. L’artiste en ce sens cherche à réaliser la vérité. J’ai commencé à écrire il y a presque cinquante ans et aujourd’hui, je suis toujours en expédition. Je suis comme un chercheur. J’accepte de me perdre. Je veux bien être perdu aux yeux du monde, mais non être perdu dans les mots.
Philomag cité plus bas en lien par M.S.

Là est la question pertinente.

et alii dit: à

merci, marie pour l’entretien

Marie Sasseur dit: à

Le poseur Handke fait tout pour se faire-valoir au salon des réprouvés, et comme l’indiquait L. Lambrichs , il en a besoin, pour exister et se faire lire.

Jean Langoncet dit: à

@quel rapport entretenez-vous avec la vérité ?

La réalité de ma réponse à Trump ce dimanche :

Mr. President a good morning to you,

I worry a bit about all those Patriots! – and their guns. I believe Dr. Johnson once wrote that: ‘Patriotism is the last refuge of scoundrels!’

This ad is full of accusation! Your own telephone transcript with the Ukrainian President is fact. Your Office released it!

On Saturday, October 12, 2019, 04:44:00 PM EDT, Donald J. Trump wrote:

TRUMP PENCE KEEP AMERICA GREAT

Jean Langoncet,

I need your help.

I’m working hard to make sure the Democrats and their media lapdogs hold Quid Pro Joe accountable for his LIES and his son’s corrupt actions.

But, the FAKE NEWS MEDIA refuses to tell the truth about Sleepy Joe’s dirty past.

It’s time to take charge. If the FAKE NEWS media won’t report the truth, then WE WILL.

My team just launched an ad to FIGHT BACK against their biased coverage. We need to raise $1,000,000 in the next 24 hours to FLOOD THE AIRWAVES with this ad, so we’re turning to our best supporters for help.

Without your support, the Fake News will do everything in their power to censor this ad and prevent Americans from hearing the truth.

Please contribute $42 in the NEXT 24 HOURS to our Official Trump Ad Blitz Fund to help our ad dominate the airwaves. >>

Contribute to the Official Trump Ad Blitz Fund.

DONATE $100 for 60 SECONDS OF AIRTIME

DONATE $50 for 30 SECONDS OF AIRTIME

DONATE $42 for 25 SECONDS OF AIRTIME

DONATE $20 for 10 SECONDS OF AIRTIME

DONATE $10 for 5 SECONDS OF AIRTIME

We can’t let the Left turn the tables on us, Thomas. They are trying to turn a Biden Scandal into a Trump Scandal by calling for my IMPEACHMENT.

The American People deserve to know the TRUTH about Joe and Hunter Biden, and it’s up to Patriots like YOU to hold them accountable.

Please contribute $42 to our Official Trump Ad Blitz Fund to help us push this ad far and wide.

Thank you and let’s FLOOD the airwaves.

President Trump Signature Headshot
Donald J. Trump
President of the United States

DONATE $42 for 25 SECONDS OF AIRTIME

Contributions to the Trump Make America Great Again Committee are not deductible for federal income tax purposes.

Paid for by Trump Make America Great Again Committee, a joint fundraising committee authorized by and composed of Donald J. Trump for President, Inc. and the Republican National Committee.

Trump Make America Great Again Committee, 138 Conant Street, 2nd Floor, Beverly, MA 01915

Paul Edel dit: à

Pour schématiser, il y a des écrivains qui cherchent à transformer le monde. En France, Sartre et Camus, sont les modèles des écrivains « engagés ». Et puis il y a ceux qui décident de regarder, examiner le réel, dans toutes ses dimensions (onirique, affective, mémorielle, lyrique, etc..) ça va de Claude Simon à Julien Gracq.
Et Handke. Ce qui ne veut pas dire du tout qu’ils sont « dégagés » de l‘histoire » grande H….Le paradoxe est que justement c’est Claude Simon avec « la route des Flandres », ou Gracq avec « Un balcon en forêt » qui décrivent au plus près, ce que ressent un simple humain – un soldat- pris dans la tourmente, l’anxiété puis la peur, au milieu la débâcle française de l’armée en 1940, et avec que puissance !.. L‘œuvre de Handke est justement une patiente et tenace reconquête de l’homme au milieu des choses réelles. Observer le réel, le sonder, l’analyser. Pour lui ça s’applique aussi bien à une périphérie urbaine, des centre- villes, cafés, montagnes, forets, chiottes, juke boxes, ou sa mère suicidée, ou son enfant qui grandit…. Il revient sans cesse sur le sujet,sur le motif, exactement comme Cézanne revenant chaque matin, avec ses tubes de couleurs face à la Sainte-Victoire , cette « leçon » si importante de Cézanne… travail de réflexion sur l’écriture et de recherche qui va de pair avec la lenteur , la concentration,la solitude.

Jazzi dit: à

« En fait, je préférerais ne pas aborder ce sujet, tant il me tient à cœur. »

Moi, je retiendrais cette phrase !

Pat V dit: à

« Je veux bien être perdu aux yeux du monde, mais non être perdu dans les mots. » P.H.opus cité.Philomag.

Il faut appeler un chat un chat, une erreur face à une vérité, un mot faux face à un mot juste.

renato dit: à

« Syrie : l’armée turque tire contre les médecins et les ambulances. »

vedo dit: à

Merci Marie Sasseur pour le lien philomag sur Handke. Vous avez déjà eu beaucoup de reconnaissance pour cela. Et bien quelque soit votre intention, merci. Certes, on a vraiment l’impression d’un étranger qui s’exprime bien en français, avec des tournures propres. J’ai même l’impression d’entendre un accent en allemand, cet accent que les allemands ont quand ils parlent couramment français. Sur le fond, c’est très intéressant et cela donne envie d’en lire plus. Merci aussi parce que sa description courte de “la femme gauchère” (que c’est laid) m’a recréé le sentiment que j’ai eu quand je l’avais lu à l’époque. Cela m’avait ennuyé et je ne l’avais pas fini. Je vois pourquoi maintenant. Ce n’est pas un livre pour un adolescent. Si jamais j’ai du temps dans l’avenir, j’y retournerai.

christiane dit: à

@renato qui dit: « La première photo : Pieter Hugo, Green Point Common, Cape Town.
Pieter Hugo (né à in Johannesburgen 1976), photographe. Son travail examine le rôle de la photographie entre les traditions documentaires et artistiques, en se concentrant sur les communautés périphériques. »

Cela m’a intriguée. J’ai trouvé quelques explications complémentaires sur internet :

C’est un parc situé à Green Point, au Cap, en Afrique du Sud, où se trouvent de nombreux terrains de jeu et un parcours de golf. À l’origine, Greenpoint est une lagune de sable parcourue par les lions du Cap. En 1657, Jan van Riebeeck décide d’allouer cette parcelle de terre à l’agriculture mais la terre se révèle impropre à cette exploitation. Ce jardin soigneusement sélectionné est composé d’une riche variété de flore indigène du Cap et offre le seul jardin de démonstration de la biodiversité de ce type, comprenant 25 000 plantes, arbres, arbustes, bulbes et couvre-sols indigènes, comprenant 300 espèces de plantes.

« Généralement capturé sur des vues aériennes ensoleillées du Green Point Stadium, le Common est photographié au ras du sol par le photographe sud-africain Pieter Hugo, imprégné d’un brouillard caractéristique du Cap-Town et ponctué d’un arbre battu par le vent. Sous cet arbre se trouve un homme endormi, qui peut ou non être un vagabond ; l’ambiguïté de son sans-abri représentant le dysfonctionnement moral et social d’un pays dévasté par les vestiges de l’apartheid. L’arbre penché est lui-même le symbole d’une Afrique du Sud qui continue de s’épanouir, se débattant toujours de façon latérale, alourdie par les forces persistantes de sa propre histoire.
Prise en 2013, la photographie de Hugo Green Point Common au Cap pourrait donc être considérée comme reflétant le retour de cette population de sans-abri et la dislocation persistante de l’Afrique du Sud post-apartheid.
Après avoir eu ses propres enfants, Hugo a commencé à reconsidérer les questions suivantes: comment vivre dans cette société; comment assumer la responsabilité de l’histoire et dans quelle mesure; et comment élever une famille dans notre société conflictuelle. Ce faisant, il a abordé cette série comme un «portrait de famille», photographiant à la fois ses propres parents et des étrangers auxquels sa propre histoire est inévitablement liée.
Auparavant, il avait photographié des périphéries dans d’autres pays africains et des communautés de niche plus petites en Afrique du Sud. Il appartient à une nouvelle génération de photographes documentaires qui réexaminent les traditions héritées de la photographie de résistance en Afrique du Sud, issues de la lutte contre l’apartheid et de l’urgence du photojournalisme pour révéler la vérité dans une société censurée. Hugo utilise la photographie comme un moyen de comprendre le monde qui l’entoure, tout en étant conscient de son incapacité à le faire, en déclarant: « J’étais juste obligé de le faire [photographier] et je l’ai ensuite déconstruit ». »

Michelle Mountain , stagiaire en photographie, Musée des beaux-arts de Victoria (en 2015)

Merci, Renato.

vedo dit: à

Christiane, grâce à vous je comprends maintenant le choix de PA qui me laissait perplexe. Remarquable.

Bérénice dit: à

Chaloux. Je ne cours pas après les psychopathes, les pédales à gouines. Les mauvais, les obsedes sexuels, les suffisants , les bourges dégénérés et incestueux, je vous laisse en compagnie de vos salopes et salauds préférés, cette bande d’hypocrites prolixes qui a beaucoup à cacher plus qu’à exprimer en ces lieux prestigieux. Les tartines de confitures ou de miel finissent par lasser. J’estime à 50% la part des illustres qui ne sont pas tres clairs et s’exonérent à coup de culture. Bande de tartuffes malsains , malades ayant pignon sur rue. Cette bourgeoisie lettree a de beaux lendemains, vous me degoutez. Toujours à l’affût d’une nouvelle prise , d’un nouveau coup,dissimulateurs. N’oubliez pas votre viagra les septuagénaires illustres et trouvez votre cocaine sans moi, bande de pourris. Je note qu’une de vos ex ( 10 ans, ce n’est pas rien) est de retour comme si de rien n’était . Rien ne vous étouffe, quelle mélasse de décadents pour décadents au dessus de tous soupçons. Relations obligent. Messieurs, mesdames, allez vous faire refaire. A vomir, Hanke à cote est un ange, critiquez, médisez, alimentez le billet, bande de nazes à la leçon facile.

rose dit: à

trop s’investir dans son boulot, c’est mortel : RIP Sara !

L’essayiste Sara Danius, première femme devenue secrétaire perpétuelle de l’Académie suédoise, qui décerne le prix Nobel de Littérature, et qui se trouvait à la tête de l’institution quand y éclaté un scandale d’agressions sexuelles, est décédée samedi des suites du cancer du sein.

Jean-Marie dit: à

P. Hanke – Revue des 2 Mondes / 11.XI.2019

RD2M= Voudriez-vous dire (sic) que la littérature est utile ?

PH= La littérature est absolument utile. Pour moi, comme lecteur de littérature, c’est beaucoup mieux, non ce n’est pas mieux, c’est autre chose qu’une bouteille de vin, c’est autre chose qu’un médecin…/
…/ Moi, je respecte les gens qui ne lisent pas, mais qui lisent sans lire. Ah! comme souvent je m’égare, mais ça ne fait rien. »

A la tienne Peter.
Santé !

Bérénice dit: à

Rose, je ne suce pas de bite ( sic) en public, voyez sasseur ou ed pour ce genre de service, habituées à tous les calibres. Le luxe de la prostitution meme au figuré ne représente pas pour moi un as aiguillon. Quant à vous ,vous dépassez les proportions que je me sens capable d’ingerer, voyez avec les pro. Comme Bloom. Jamais vu d’engins aussi dissuasifs.

Bérénice dit: à

Vous reste encore à conquérir votre dignité. Et à cesser de manifester des regrets.

Réponse: Je vous emmerde, vous le digne.

Jean Langoncet dit: à

@RIP Sara !

On ne se reportera pas forcément aux propos tenus ici par celles et ceux qui critiquèrent le choix de Dylan en 2016, mais à la simple fiche wiki qui en dit suffisamment (tant pis pour Erdogan et ses sujets qui ne peuvent pas la consulter)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sara_Danius

Bloom dit: à

Personne pour commenter la canonisation du cardinal Charles Henry Newman,transfuge de l’anglicanisme, leader du mouvement d’Oxford, fondateur de l’université catholique d’Irlande et surtout, surtout, auteur dont la prose cristalline faisait l’admiration de James Joyce, comme en témoignent plusieurs passages du Portrait de l’artiste en jeune homme?

Bérénice dit: à

Le poseur Handke fait tout pour se faire-valoir au salon des réprouvés, et comme l’indiquait L. Lambrichs , il en a besoin, pour exister et se faire lire.

Pauvres enfants abusés que nous serions si encore nous consentions à vous lire. Une projection, une de plus, incroyable qu’en plus du commerce physique vous prétendiez au commerce  » intellectuel » et respectable avec ça.

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