Le problème avec Jules Ferry
Les écrivains sont rares parmi les historiens. Lorsqu’on en repère qui s’inscrit dans la lignée qui va de Michelet à Duby, on ne le lâche pas. Il y en a bien quelques uns parmi nos contemporains. Mona Ozouf en est et des plus brillants. Une plume au service d’une vision. Un vrai charme dans l’écriture, la matière fut-elle rugueuse. Son dernier livre en date en témoigne. Jules Ferry. La liberté et la tradition (112 pages, 12 euros, Gallimard) est un essai particulièrement inspiré sur un homme abhorré de son temps, dont l’action pèse encore sur la vie des Français, mais pour le meilleur. Aussi y entend-on les accents d’une réhabilitation, ce qui ne va pas de soi tant le dossier est plus complexe que l’image d’Epinal qui associe la gloire de l’homme exclusivement à l’école. Un livre bref qui fouette, comme une invitation énergique à revisiter le mythe, avec une autre approche que naguère François Furet et Jean-Michel Gaillard. Mais Dieu qu’il a été détesté ! (voir ses caricatures). J’ignore si, comme l’auteur l’assure, il fut le personnage le plus haï de la vie politique française tant les concurrents sérieux ne manquent pas avec Blum, Laval, Pétain, De Gaulle… D’abord avocat, puis journaliste à la dent dure (son article du Temps sur « Les comptes d’Haussmann » est longtemps resté dans les mémoires), Jules Ferry (1832-1893) s’est vite tourné vers la politique pour ne plus en démordre.
Dès la première page, l’auteur actualise le problème Ferry en invoquant le débat sur le sentiment d’être français et sur l’identité nationale, dont Jules Ferry fut un artisan majeure. Les deux France, aristocratique et démocratique, conservatrice et révolutionnaire, partagée sinon déchirée entre l’héritage reçu et le travail à réaliser. Il hait non la terreur, où la foule s’adonne d’instinct à des massacres, mais la Terreur, système de gouvernement. 1793 ne lui passe pas. Mais ce n’est pas la seule date qui le bloque : 1848 et 1870 aussi, on s’en doute.
S’il y a deux France, il y a aussi deux Ferry. Du moins notre époque l’a-t-elle voulu ainsi, incapable d’honorer l’incarnation de l’école obligatoire, gratuite, laïque et républicaine tout en couvrant le colonisateur. Il est vrai qu’il entendait « civiliser les races inférieures ». Ce n’est pas « race » qui choque, terme qui ne faisait même pas broncher son vieil adversaire Clemenceau, lequel en faisait un usage courant lui aussi, comme tout le monde à l’époque ; c’est l’idée qu’elles aient pu être inférieures. Malgré tout, c’est à dire malgré les textes, les discours, les prises de position, Mona Ozouf assure que si son héros, surnommé « Ferry-Tonkin » en raison de ses engagements en Indochine, fut colonisateur, il ne fut pas colonialiste pour autant, nuance sémantique qui aurait mérité de plus amples développements pour être tout à fait convaincante. En fait, il n’a pas de chance car maire de Paris en 1870-1871, et donc responsable de la mission impossible qui consistait à ravitailler les parisiens pendant le siège des Prussiens, il ne pourra échapper au surnom de « Ferry-famine » qu’il trainera également comme une casserole.
De même, à son débit, on n’a pas fini d’interpréter ses silences, dont le plus assourdissant concerna la délicate question des langues régionales. Car le ministre de l’Instruction publique n’a dit mot des parlers locaux. Aujourd’hui, il en est dans les régions pour juger cette indifférence criminelle, surtout du côté des Bretons et des Occitans qui ne lui ont jamais pardonné d’avoir rendu honteux ceux qui ne pouvaient plus parler leur langue maternelle ; d’autres, la jugeant involontaire, justifient son indifférence par sa cécité à son endroit. C’est le problème avec Ferry : on ne sait plus quoi en faire tant son bilan est contrasté.
Quel bilan au juste ? Il n’a détenu le pouvoir que pendant six ans, quoique par intermittence. Mais il a eu le temps de faire entrer dans les institutions des libertés publiques dont nous sommes toujours les bénéficiaires : abolition de la censure de la presse, de l’association syndicale, du mariage civil, élection des maires… Il a réformé les institutions, désigné les tares du parlementarisme. Positiviste et libéral, plutôt que restaurer, ou même restituer, il a voulu refaire la France, ramener dans son giron les provinces perdues, animé par l’idée que tout en politique est affaire de négociation, de transaction. C’est pourquoi Mona Ozouf s’attache à la réussite d’une vision et d’un équilibre là où d’autres voient un échec politique, institutionnel, personnel
Homme de la mémoire et de la reconnaissance de dette à ceux qui l’ont précédé, aux aïeux, aux Anciens, il estime le travail des siècles et les émotions nationales venues du fond des âges ; il n’a pas honte d’aimer le passé jusqu’aux larmes, fier de sa mélancolie ; il fait de la transmission une vertu républicaine (on s’étonne qu’Alain Finkielkraut ne le cite pas plus souvent) ; c’est un grand lecteur de Michelet et plus encore de Quinet et Hugo, sans oublier Auguste Comte. Que ne lui a –t-on reproché son positivisme, en allant jusqu’à rechercher son discours d’initié à la franc-maçonnerie pour y débusquer un éloge du philosophe ! Oeuvrant sans relâche contre la dualité à l’œuvre dans sa propre personne comme dans la France, il n’a eu de cesse d’unir le style et la pensée, la tradition à la liberté, afin de bâtir l’unité de la nation sur l’exercice de la liberté, même si l’âpreté du combat politique, et son caractère si réducteur et si peu nuancé, lui hurlaient que l’équation était improbable.
Son problème c’était son style. De là vient qu’il ne soit pas parvenu à se faire aimer. Trop austère, trop modéré. Il est vrai aussi que rien n’est moins démagogique que de parler aux Français des ravages de la guerre de 1870 par des formules telles que « nos désastres » ou « nos douloureuses épreuves ». Guerre, Commune, crise boulangiste… Jules Ferry n’enseigne pas seulement comment faire passer une loi. Il offre une leçon de pragmatisme politique : à l’école des événements, un opposant évolue lorsqu’il parvient au pouvoir ; c’est dans la conscience et l’acceptation de ce Rubicon à franchir, qu’un homme d’Etat se distingue d’un homme politique. Sans aller jusqu’à accorder un crédit excessif à la remarquable série House of cards, où l’amoralité et le cynisme sont érigés en vertu, la chronique politique contemporaine en est l’illustration permanente, jusques et y compris dans les premières mesures du gouvernement Valls. Et puis quoi ! L’exemple d’un homme d’Etat qui sacralisait le suffrage universel, lui conférant une dimension quasi religieuse, est bienvenu en un temps où l’on ne saurait être trop républicain, fût-ce à marche forcée.
(« Le général Brière de Lisle avec l’état-major français au Tonkin en 1884-85 quand Jules Ferry était président du Conseil des ministres et ministre des affaires étrangères » photos D.R.)
522 Réponses pour Le problème avec Jules Ferry
« Le problème », anachronique,
n’a pas l’air d’être plus présent
que ne l’étaient ses critiques
en son temps.
Lunettiquement.
Il est vrai qu’il entendait « civiliser les races inférieures ».
On a bien fait d’y renoncer…..
C’est Venson?
Il y a des bottes qui ne sont pas sur mesure. Qu’est-ce que c’est que cette unité ! C’est Ferry-famine…
accord: un artisan majeur
Remarque
Aucun des trois Jules, Favre, Ferry, Simon, n’est réellement parvenu à entrer dans l’Histoire. On exceptera le troisième, assez belle figure de conciliation. Mais il avait ses chères études, lui. et le joli brin de plume des Mémoires des Autres ou de l’Affaire Nayl.
A bientot.
MC
Point tout Ferry.
Il y’a des bottes qui n’en sont pas, celles de Cavallo compagnon du Baron de Munschausen dans ses aventures extraordinaires, il est le plus rapide, il avance à pas de géant.
Car c’est un géant qu’on cherche et c’est celui là, si on pose que Joyce, c’est pour tout le monde la photo de l’homme le plus grand du monde du Guiness des records et l’histoire de se raser la première qu’on trouve dès qu’on referme Ulysses.
Car enfin personne n’objecte qu’on ne nous aura laissé qu’une bassine et une lâme depuis Sarkozy, c’est à dire qu’il ne nous reste plus qu’à être beaux.
Cavallo, en seconde analyse, c’est celui qu’on arrive pas à encaisser. Il fuit l’impôt comme la guigne, en tout cas on le rattrape pas. C’est le seul grand dans l’aventure d’Image, c’est donc Cavallo qui est important.
Cela dit on est pas plus avancé avec ses gros postiches
Des Monty Python 357 le prouvent
Place à la ferricité, clopine.
» L’exemple d’un homme d’état qui sacralisait le suffrage universel, lui conférant une dimension quasi religieuse »
Une théo-démocratie, un système à la Auguste Comte?
http://www.dailymotion.com/video/x1nrryt_contre-courant-alain-badiou-face-a-michel-onfray_news
le grand malheur de notre époque c’est justement qu’aucune référence passée ne peut lui être utile.
les connaissances se sont totalement coupées de nos réalités.
nos connaissances sont devenues le moyen de nous couper des réalités du monde.
les connaissances vivent dans leur coin, leur petit monde, et les individus vivent ailleurs.
pour s’en convaincre il suffit d’écouter parler nos intellectuels, Mona Ozouf la première, à se demander dans quel monde ils vivent.
le problème est que cet éloignement entre l’intelligence et le réel va un jour nous revenir dans la figure, et ce jour là, Mona Ozouf et Jules Ferry seront les derniers de nos soucis.
hamlet dit: 21 avril 2014 à 15 h 49 min
Vous jouez au prophète de malheur, Hamlet!?
Est-ce une » reprise » approfondie que ce Jules Ferry par Mme. Ozouf de ses thèses de la Muse démocratique et plus précisément du chapitre V intitulé : » Art, religion, tradition : comment modérer la démocratie? »
les experts et les philosophes ont essayé, par tous les moyens à endormir les gens.
les livres sont devenus des tranquillisants efficaces.
à chaque époque, dans chaque région du monde les pouvoirs ont essayé de trouver le moyen d’endormir les peuples, aujourd’hui ils ont les livres et la culture, les musées et l’histoire, et ils nous racontent l’histoire des hommes anciens, Ferry, Clemenceau, Churchill, Pétain..
les historiens disent « pour mieux construire l’avenir il faut bien connaitre notre Histoire » alors qu’ils devraient plutôt dire « pour mieux vous endormir il faut bien connaitre notre Histoire ».
les philosophes disent : pour construire une pensée du présent il faut connaitre les pensées du passé.
et ils nous tartinent du Spinoza et son traité théologici politique, et ça bavasse sur Montaigne et son scepticisme et sur Camus et son libéralisme…
Montaigne, Spinoza et Camus… les trois grands esprits tranquillisants tout terrain pour disserter comme Onfray et Badiou.
la philosophie et son pouvoir léthargique, pour endormir les esprits.
la connaissance et la philosophie, et on construit des universités populaires, les gens n’ont pas de travail ? c’est pas grave on va leur faire lire l’éthique de Spinoza, ça va les occuper.
et le top du top pour endormir les gens : l’hédonisme et le nietzschéisme les deux mamelles qui produisent un lait miracle, il suffit d’en boire une goutte et on ronfle comme un bienheureux.
y aurait-il un seul esprit réveillé pour dire qu’on nous enfume avec la culture et le savoir ?
bien sûr que non, vu qu’ils bouffent tous au même râtelier, on ne va pas prendre le risque de réveiller tout ce beau monde en train de pioncer si paisiblement, regardez comme ils sont heureux, ils ont leurs petits livres de philo sous l’oreiller, leur abonnement à philomag et à la fnac, ils croulent sous les bouquins, ils croulent sous les bienfaits de la Sainte Culture, pourquoi donc les réveiller ?
alors oui discutons de Jules Ferry, c’est vrai un type bien, mais en même temps c’était un sale type, la colonisation, l’école, tout ça est extrêmement compliqué, le mieux serait de convoquer Michel Onfray et alain Badiou pour qu’il dénouent rapidement la situation, sinon nous risquons d’en disserter durant des heures, des jours entiers, voire des années.
est-ce de notre faute si la nature s’est arrangée pour faire ne sorte de mettre des crétins au pouvoir et tous les esprits brillants dans les bibliothèques et à l’académie française ?
il suffit de faire sortir un esprit brillant de sa bibliothèque et lui donner le pouvoir pour le transformer en crétin et prendre le premier crétin venu occupant un poste ministériel et le mettre dans une bibliothèque pour se rendre compte que c’était un esprit brillant ?
est-ce là notre seule fatalité tragique ?
et bien non, parce que nous avons des esprits brillants qui agissent, comme Michel Onfray ! il prône les micro initiative, pour faire des micros communautés, le mieux, le jour où il aura son macro cancer de la prostate sera de lui faire lui une micro opération chirurgicale pour obtenir une micro guérison, il prendra la mesure de toute la grandeur des micro initiatives.
A Austère et modéré de 16.07, Non, ce n’est pas une reprise de son « Jules Ferry » (2005), même si on peut imaginer que ce nouvel essai est nourri de tous ses travaux sur l’Ecole de la République. cela dit, « La muse démocratique » (1998), n’était-ce pas plutôt son essai sur henry James et le pouvoir du roman ?
petite faute, deuxième ligne du second paragraphe « un artisan majeur ». Bon, c’est un détail, mais pour un billet sur Jules Ferry… Mon école primaire s’appelait ainsi. Ce nom est indissolublement lié aux distributions des prix de fin d’année : il y était régulièrement cité dans les discours officiels. Ce qu’on pouvait s’ennuyer, à l’école Jules Ferry ! Combien d’écoles Jules Ferry encore en France ? Je fonce sur Google et reviens de suite.
…
Zut, pas de réponses. J’ai écouté aussi Mona Ozouf sur le même sujet, sur France Cul la semaine dernière. Brillante, oui, certes. Mais hautaine, voire un peu brusque, ai-je pensé.
Passou dit: 21 avril 2014 à 16 h 24 min
Merci de votre prompte réponse Pierre Assouline!
Il me semble qu’il est quand même question quelque part du regard » extérieur « , celui d’ Henri James sur la démocratie française et la façon dont s’est opéré l’assimilation à pas de tortue de la Révolution française?
Où est-ce que je fais une erreur?
Je fais allusion à » La muse démocratique », précision oblige.
hamlet dit: 21 avril 2014 à 16 h 23 min
il suffit de faire sortir un esprit brillant de sa bibliothèque et lui donner le pouvoir pour le transformer en crétin et prendre le premier crétin venu occupant un poste ministériel et le mettre dans une bibliothèque pour se rendre compte que c’était un esprit brillant ?
Où est la cause où est l’effet ? Ne serait-ce pas plutôt que le crétin a besoin de se rassurer dans l’action sur les autres hommes, alors que l’esprit brillant va se captiver pour l’inconnu ? Dans les deux cas il y a refuge, c’est indéniable. La gnôle, elle, ne ment pas !
Clopine dit: 21 avril 2014 à 16 h 35 min
petite faute
Non mais Passou il a fait ça dans un métro en panne… Etat limite ! la airatépée… Ha les rats !
Ici ou chez Popaul, le MCourt sur pattes dé/montre une fois de plus qu’il n’est qu’une vieille baderne prétentieuse et acariâtre, à ignorer et surtout à fuir, quelle horreur
Sergio dit: 21 avril 2014 à 16 h 47 min
Ha les rats !
Sergio, vous dites superbement bien l’état des choses qui se cachent derrière l’expression « Ferry-famine. »
Le dernier livre de David Mccullough, « American in Paris » vient d’être traduit en français. Dans l’un des chapitres l’auteur nous montre quelques extraits du journal de l’ambassadeur U.S de l’époque, Elihu Washburne, qui choisit de rester à Paris lors du siège de l’armée prussienne. La viande de chat était devenu un mets délicat et les problèmes causés par les rats disparurent subitement. On voit la Seine rougit par des flots de sang, l’Hôtel de ville n’être plus qu’une « ruine romaine », puis débarquer 60000 maçons pour reconstruire les quartiers démolis. Je ne sais pas ce qu’en dit Ozouf, l’une des rares philoaméricaines de l’université française, mais les Américains qui séjournèrent à Paris contemplèrent toujours cette capitale européenne comme une vaste bibliothèque et un laboratoire pour leurs expériences futures (Samuel Morse, Charles Sumner,etc., tous ceux qui prirent le ferry dans la direction inverse de Lafayette, quoi.)
Pierre Assouline signalait récemment le succès rencontré aux Etats-Unis par le livre de Thomas Piketty, « Le Capital au XXIe siècle ». Il serait bien dommage qu’il en aille autrement en France, car ce livre, centré sur la question du rapport entre part du revenu du capital et part du revenu du travail, et particulièrement documenté sur le cas français, aussi aisé à lire que rigoureux, ouvre sur toutes les questions-clés que posent l’avenir de notre société et l’organisation économique et politique du monde futur. Un très grand livre, qu’on se le dise !
« S’il y a deux France, il y a aussi deux Ferry »
en vérité le problème n’est pas qu’il y en ait mais que les deux portent le même nom.
il aurait suffit de leur donner deux noms différents et hop ! le problème disparaissait.
en fait ce problème c’est ce qu’on appelle une vision idéaliste, c’est pareil avec les objets, c’est d’ailleurs par ce mécanisme de l’esprit qu’on apprend aux enfants à faire la différence entre un couteau et une fourchette.
« Sans aller jusqu’à accorder un crédit excessif à la remarquable série House of cards »
à la remarquable « saison 1 » de la série House of cards.
je ne sais pas ce qu’en pense Mona Ozouf, mais si peux me permettre un avis personnel : la saison 2 est archi nulle.
après, je sais, les avis divergent.
sauf que les séries c’est comme la politique : il y a le jeu des acteurs et le scénario.
je sais que Mona Ozouf est plus sensible au jeu des acteurs qu’à l’écriture du scénario, mon avis est qu’il faut pas se laisser enfumer par les acteurs un trop brillants…
« Jules Ferry. La liberté et la tradition »
pourquoi mettre la liberté avant la tradition ?
misère de misère, je crois qu’on perd les pédales.
un anglo saxon aurait inversé le titre : « la tradition et la liberté, Jules Ferry », ça c’est un titre.
pour un anglais tradition => liberté.
c’est la grosse différence.
c’est pour ça qu’il ne viendrait à l’esprit d’aucun scénariste de faire une série comme house of cards.
et ça c’est un vrai problème.
« l’amoralité et le cynisme sont érigés en vertu, la chronique politique contemporaine en est l’illustration permanente, jusques et y compris dans les premières mesures du gouvernement Valls. »
alors là Monsieur Assouline, chapeau !
sauf qu’à mon avis c’est pas de l’amoralisme mais de l’immoralisme.
exemple : Onfray est amoral parce que Nietzsche l’est aussi et comme il veut faire tout pareil…
à moins sûr qu’Emmanuel Valls soit encore un libertaire nietzschéen ?
Monsieur Assouline vous pourriez nous rassurez sur ce point en corrigeant si nécessaire entre amoral et immoral.
c’est un point d’une extrême importance parce qu’avoir un premier ministre immoral c’est une chose, à la limite on a l’habitude des hommes politiques immoraux, mais avoir un premier ministre nietzschéen, alors ça c’est vraie cata.
vous pourriez corrigé au plus vite cette erreur svp aux conséquences gravissimes ?
vous pourriez nous rassurez
vous pourriez corrigé
c’est comme en politique il faut éviter de faire deux fois les mêmes erreurs.
il s’est barré Alba ?
Alba tu es où ??? reviens qu’on rigole un peu.
je me demande si le moment est bien choisi pour pondre des livres pareils.
à ce rythme on va tous finir royalistes.
« Il offre une leçon de pragmatisme politique »
ah bon ? pourtant le pragmatisme c’est pas trop dans la tradition française plutôt dogmatique.
le français est dogmatique tandis que l’écossais est pragmatique, l’américain aussi, l’italien ne l’est pas, l’espagnol non plus à cause de la persistance de l’inquisition.
le catholicisme et l’inquisition ne sont pas les meilleurs écoles de pragmatisme.
il y a deux grands pragmatistes, le premier c’est John Dewey et le second c’est William James, c’est le frère de Henry.
Oi, j’aime bien Mona Osouf quand elle s’en prend, sans les citer nommément — ce qui ne manque pas de sel — à Michel Foucault et à Pierre Bourdieu dans le procès qu’ils ont mené tous deux contre l’École. Ils ont largement contribué à décrédibiliser l’institution, les profs et le savoir qu’on est censé transmettre en ses lieux pour en faire aujourd’hui un entre-deux entre un lieu de vie et le club med où le savoir est devenu prétexte à voyages divers et variés dans toute l’Europe, où les gamins ne savent plus lire (mais Marc Fumaroli ne connaît rien aux collèges et aux lycées pour croire que les grands textes les ont désertés, ce qui est totalement aberrant comme pensée chez un homme de cette intelligence ! Mais enfin, chez les grands hommes il y a toujours une zone de crétinisme irréductible, semble-t-il…) et où ce sont parfois les parents qui font la loi à l’école, avec une école des riches et une école des pauvres, très marquées selon les quartiers avec la pleine approbation et la mise en œuvre des responsables de notre administration et du gouvernement de la République. À part ça, tout va bien à l’École.
Un personnage bien passionnant, ce Ferry, et bien digne de la plume remarquable de Mona Ozouf. Passionnant justement en raison de sa complexité, de ses ambiguïtés, de ses contradictions, étroitement connectées aux complexités, aux ambiguïtés, aux contradictions de la dynamique dans laquelle est prise la société française à partir de 1870. Par exemple, colonialiste ou colonisateur ? En son temps, cette distinction n’a pas grand sens parce que le premier des deux mots n’a pas encore acquis l’aura péjorative qui est la sienne aujourd’hui. Ce qui est sûr, c’est que beaucoup d’agents de la colonisation se voudront, à l’image de Ferry, au service d’un idéal civilisateur généreux, avec, bien entendu, tous les préjugés de l’époque sur le prétendu retard des civilisations traditionnelles. Lévi-Strauss n’était pas encore passé par là ! Pendant que, dans la brousse, des enseignants et des médecins français s’efforçaient de répandre les bienfaits de la civilisation, l’exploitation « colonialiste » des peuples colonisés allait bon train… Sur la question des langues régionales, on oublie facilement, les Bretons tout les premiers, que, vers 1880, il était devenu, pour un Breton, infiniment plus utile de savoir parler français que de savoir parler breton.
Je m’aperçois qu’un certain nombre de commentateurs prennent ce blog au sérieux. Je leur présente mes excuses pour les âneries que j’y ai proférées, croyant que c’était un jeu.
Je ne reviendrai plus.
D’autres auraient intérêt à en faire autant. Je pense notamment aux trois déconneurs légendaires que sont JC, TKT et u.
hamlet dit: 21 avril 2014 à 18 h 07 min
à ce rythme on va tous finir royalistes.
C’est pas dur on écarte un peu discrétos le bleu et le rouge, hein… Pas besoin d’avoir fait l’école Boulle… Haprès on rouvre Versailles… Tous les autres peuples jaloux comme jaloux…
Une référence :
Histoire de l’enseignement et de l’éducation (tome I et II), François Lebrun, Marc Venard, Jean Quéniart, Perrin, « tempus », 2003.
mais non ! notre problème est d’ordre comptable : aujourd’hui, les 60 individus les plus riches sont aussi riche que les deux tiers les plus riches de la planète !
pourquoi ? parce que tout le monde va à l’école et sait compter !
il y a deux cents ans il n’y avait que 30 types qui possédaient tout le richesse de la planète.
ça c’est un vrai progrès.
à ce rythme dans 100 ans il y en aura 120 !
et donc, si vous faites une régression linéaire dans 4 milliards d’années les richesses de la planète devraient être bien réparties.
mais ça Mona Ozouf, qu’est-ce que vous voulez, on ne peut pas lui reprocher de pas avoir fait des études d’expert comptable.
croyez moi mon ami, l’arithmétique du monde c’est pas la relativité restreinte.
arriver à se faire enfumer par une bande d’experts comptables avec tous nos bataillons de philosophes, faut le faire.
un philosophe ne fera jamais le poids face à un commissaire aux compte, surtout les nietzschéens, un nietzschéen ça sait à peine compter jusqu’à 10.
mon pote Alba est revenu, c’est le grand revenant, alors là, fini la rigolade, on va enfin passer aux choses sérieuses !
hého Wilander tu te mélanges les pinceaux, il n’est pas question ici de l’histoire de l’enseignement mais de l’enseignement de l’histoire.
tu démarres fort !
Alba prenez ma défense : greubou il m’insulte !
Ha le Tonkin ça c’était bien !
greubou tu peux demander à Monsieur Assouline de remplacer son amoral par immoral ?
comme tu le sais avoir un premier ministre amoral c’est un truc super gravissime.
immoral c’est déjà moins grave.
Suivre le blog de Jean-Paul Brighelli sur l’Express (auteur bien connu de La fabrique de crétin). Il s’agit de l’École. Depuis trente ans, les autorités de notre merveilleux pays ont tout fait pour détruire la maternelle, l’école primaire, les collèges et l’autorité des professeurs. Sur son blog, une institutrice raconte comment on détruit l’école primaire. Mes collègues qui ont des enfants à l’école primaire rapporte les mêms catastrophes. On n’y apprend plus rien.
merci pour ce que vous faites, Widergänger, sans vous ce blog volerait bien bas, continuez .
Quel « problème » ?
Aujourd’hui ou à l’époque ?
Chronolanalogiquement
Malheureusement, chère Solange, mes pouvoir sont bien limités. Et vous aurez remarquez comme tout le monde que je suis le seul ici à bénéficier du contrôle « votrecommentaire est en attente de modération », déclenché automatiquement par le sieur Passou, qui n’aime guère que son blog ne croupisse pas la merde habituelle… Pauvre blog ! Pauvre pays !
En quoi Ferry (Jules) est-il au cœur
de « problèmes » contemporains
de conquêtes ou d’éducation ?
Ferriguneusement.
judicieuse question, polémikeur, vraiment.
j’aimerais y répondre mais là il faut que j’aille me coucher.
Le blog ne vole pas bien bas.
Le commentarium, lui, fermente.
Vasièreillement.
« civiliser les races inférieures »
Cette formule nous paraît insupportable en raison des dérives imposées au mot « race » par les racistes ,à partir de la fin du XIXe siècle. Les contemporains de Ferry n’entendaient pas ainsi le mot « race ». Pour s’en convaincre il suffit de consulter l’article « Race » du Littré. Un sens analogue au sens contemporain n’intervient qu’en huitième occurrence. On lit :
Terme de zoologie. – Réunion d’individus appartenant à la même espèce, ayant une origine commune, et des caractères semblables, transmissibles par voie de génération, ou, en d’autres termes, variété constante dans l’espèce.
En ce sens, il se dit des hommes. Les populations de race germanique. La race caucasienne. La race juive. »
Littré cite Voltaire : « Il y a beaucoup plus de races d’hommes qu’on ne pense »
Littré ne relève aucun emploi méprisant ou injurieux du mot « Race ».
» Civiliser les races inférieures » n’implique donc aucunement, dans l’esprit de Ferry, qui emploie manifestement le mot dans le sens défini par Littré, que ces races soient irrévocablement et par nature inférieures, sinon, à quoi bon tenter de les civiliser ? Elles ne sont provisoirement inférieures qu’au plan des connaissances, des techniques, des moeurs, des institutions politiques. Bien entendu, comme la plupart de ses contemporains, Ferry est convaincu de la supériorité de la civilisation européenne. Mais, à sa manière, un demi-siècle plus tard, un Léopold Sédar Senghor ne l’était-il pas aussi ?
Mona Osouf pointe aussi très bien du doigt la naissance d’une sorte d’école parallèle à l’École dans le numérique. L’École ne sera bientôt dans quelques décennies qu’une source de savoir parmi tant d’autres et les professeurs tomberont d’eux-mêmes en désuétude. Les citoyens auront alors complètement déserté les grands textes qui seront devenus illisibles comme c’est déjà en grande partie le cas (Le Cid, Voltaire, etc.). Et amazon.com aura gagné et ramassé la mise. Plus que de la littérature populaire écrite par des robots.
connardé par du spam mais expliqué ; )
Michel Foucault a fait une sorte d’historique des débats autour de cette notion controversée dés l’origine de « race » dans ses cours au Collège de France publiés sous le titre « Il faut défendre la société ». Passionnant à lire et à relire.
Je ne comprends rien à ce que dit Pierre Marmande et ça me désole parce que je suis sûr qu’il est très fin sous ses airs bœuf.
J’eu l’Ferry,
Le Car Ferry,
Sang, coup, Ferry
Ferry botte
Ferry rit
Sans cou, faire « iiiii »
Lu que Ferry
Le Car Ferry
etc;
etc.
Colon, colonie, colonisé, colonisation, colonisateur, colonial, colonialisme? Ca Ferry, hein.
Force est tout de même de constater
que la méthode civilisatrice
relevait plutôt de la conquête militaire
que de la mission désintéressée
ou même de la coopération « civile » !
Déconométriquement.
Marc Fumaroli dit l’idéal républicain : l’élitisme et la démocratie. Mais c’est trop facile. Qui n’est pas d’accord avec ça ? Le problème véritable c’est : Comment on fait pour y parvenir ? Et là, il n’y a plus personne. Et Mona Osouf pointe là encore du doigt un vrai problème français : on veut l’idéal ou rien. On est incapable en France comme dans les pays nordique qui réfléchissent au problème depuis les années 1940, d’entrer dans une programmation des réformes après expérimentation sur le long terme. On fait des réformes sans arrêt qui ne mènent à rien et sans aucun esprit de réflexion, d’expérimentation, de travail à long terme. Réformer l’École demande aussi de réformer les écoles, les bâtiments pour les adapter à un enseignement de masse, avec d’autres types de classe, une autre architecture. Ce qui demande énormément d’argent.
déclenché automatiquement par le sieur Passou
la france contre les robot dracul ! j’allais dire vdqs..mais jamais je dirais du mal de nonos
qui n’aime guère que son blog ne croupisse pas la merde habituelle…
excellent dracul..excellent!
en haut c’est un peu des hommes..ça change
J’adore la conclusion de l’article de G. Genette consacré à Sollers : « Mais tout compte fait, il a joué un rôle positif dans ma vie. Sans lui, je serais peut-être chez Gallimard…»
Polémikeur, vous pensez que l’Empire ottoman c’était mieux que la France au Maghreb ? Faut arrêter les conneries, mon petit chéri.
» Civiliser les races inférieures » n’implique donc aucunement, dans l’esprit de Ferry, qui emploie manifestement le mot dans le sens défini par Littré, que ces races soient irrévocablement et par nature inférieures, sinon, à quoi bon tenter de les civiliser ?
bien dit et globalement rien n’a changé, no alternative..huuuurkurkurkurk
Les brassages des populations
et quelques avancées en biologie
et en génétique au siècle dernier ont eu raison
de la notion de race en ce qui concerne
Homo « sapiens » (bis).
Après, la survivance et l’instrumentalisation
de n’importe quelle ignorance (le choix
des croyances est immense !) relèvent peut-être
du reliquat évolutif à notre stade de l’évolution.
Inaboutissement.
surtout du côté des Bretons et des Occitans qui ne lui ont jamais pardonné d’avoir rendu honteux ceux qui ne pouvaient plus parler leur langue maternelle
..un flamingant mort parle français lassouline..un juif mort peut être un trés bon aryen je parirais..si si
C’est comme le problèmed e l’autorité des professeurs. Il serait illusoire de croire qu’on pourrait la rétablir par décret ou par une simple mesure administrative même si les mesures actuelles de l’administration sont faites pour casser l’autorité des profs.
C’est en vérité un problème global de civilisation qu’on ne va pas régler en cinq minutes. Un problème de crise de civilisation. Lire Hannah Arendt dans son livre. Tout ce qu’elle dit de l’école américaine des années 50, on peut le dire de l’école aujourd’hui en Europe et un peu partout dans le monde.
Ce qui demande énormément d’argent.( Widergänger)
Hic jacet lepus. Monsieur Valls ne nous l’a pas envoyé dire : nous vivons au-dessus de nos moyens. Cela, du reste, nous le savions déjà depuis des décennies, mais jusqu’ici nous pouvions nous permettre de vivre au-dessus de nos moyens à crédit, semblables à ces particuliers pris à la gorge par ces crédits « revolving », constamment réapprovisionnés, tandis que le montant des mensualités augmente en proportion. Ce n’est pas l’école que le pays n’a plus les moyens d’adapter aux urgences de l’heure, mais aussi bien l’hôpital, les services de police, etc. L’idéalisme n’est en effet plus de saison, il s’apparente de plus en plus au rêve réveillé, mais la conversion au réalisme et les révisions qu’elle imposera ne se feront pas sans douleurs.
(on s’étonne qu’Alain Finkielkraut ne le cite pas plus souvent)
..heu moi ça ne m’étonne absolument pas lassouline plutôt je m’étonne que ça t’étonne..en disant cela tu devrais savoir qu’en quelquesorte tu le tiens par les couilles..serre juste un peu et tu vas voir comment qu’il couines..seulement évidemment t’es comme dracul..tu laches la proie pour l’ombre..et qutu te change en robot ne te sauvra pas..soit, tu sras plus beau que dracul..ça compte !
J’eu l’Ferry
djohn fériboate kabloom..c’est ça qui te fait rire au finiche
19 h 27 : mêmes causes, mêmes effets.
D’où sort la référence à l’Empire ottoman ?
Familiarités en trop.
Modératiquement.
Elle sort de l’histoire, bougre d’idiot !
Elle sort de l’histoire, bougre d’idiot !
tatata le look ça compte dracul..lassouline fait gaffe, lui
Ce qu’il y a de meilleur doit régner, ce qu’il y a de meilleur veut régner, et où l’on prône le contraire, c’est que ce meilleur manque.
Je cite de mémoire l’une des sentences les plus terribles de Nietzsche. L’élitisme républicain, la méritocratie si chère par Finkielkraut n’est qu’un avatar contemporain de l’ancienne aristocratie, inutile de se mentir. Le règne des meilleurs, on n’y revient sans cesse. Nietzsche toujours pas mort…
oups ! si chère à… on y revient…
On ne comprendra jamais rien au colonialisme de J. Ferry si l’on ne replace pas ses déclarations dans le contexte à la fois politique et historique de l’époque. Et là aussi, là surtout, Annie Lacroix-Riz peut nous aider à comprendre ce qui se joue dans les rapports entre l’impérialisme français et l’impérialisme allemand dont la concurrence aboutira — ce que se gardent bien de nous dire les célébrations béates et très langue de bois de la guerre de 14-18 — à la première grande déflagration guerrière du capitalisme en Europe. On ne comprend rien non plus si l’on ne se souvient pas de la conférence de Berlin sur le partage de l’Afrique en 1880 sous la présidence de Bismark.
Pour comprendre où en est l’École aujourd’hui et la société de contrôle qui est en train de se mettre en place, prognostiquée d’ailleurs par Michel Foucault, il faut lire le dernier ouvrage de Jean-Claude Milner, Pour une politique des êtres parlants Court traité de politique 1 et 2. Chez Verdier, s’il vous plaît.
La méritocratie est précisément le contraire de l’ancienne aristocratie.
La méritocratie ne fonctionne plus dans notre pays. Tel est le problème aujourd’hui de l’École.
Un empire, au moins, ne cache pas sa nature,
comment dire, dominatrice, expansionniste !
L’exemplarité du Second Empire est-elle
à ce point hors-concours ?
La course au gâteau, dans tous les cas !
Canonnièrement.
après les moustachus, les barbus ;. très fort on sent une ligne éditoriale que se dégage, les maçons pour les nuls, pourquoi on les détestes .. en Belgique on al le Baron Rouge … pour initiés only …
Moustachus, barbus… plutôt seyants,
les favoris généreux de Ferry !
Derniécrissement.
Pour l’Immoraliste, lire André Gide.
Voir ce que devient Marceline. Corps et biens.
Pour l’amoralité, prendre les gens pour des tarés sans se sentir soi-même l’être : les pirater, violer leur ordinateur,lire leur messagerie électronique y compris ce qui est strictement confidentiel et du coup ne l’est plus ; violer aussi leur vie et celle de leurs enfants, de leurs proches et croire que chacun est content de cela & satisfait et repu : ne pas se sentir coupable. Se cacher derrière l’obscénité ambiante, prendre pour paravent la littérature ; prendre son pied sur autrui. Se trouver normal alors qu’on est gravement pervers.
Massacrer la fille avec qui on vit, prendre une potiche de secours, se réconcilier avec la légitime et valdinguer entre deux eaux comme cela, ad nauseam (rose vous utilisez souvent ad nauseam, non ?).
Bref : se prendre pour un grand alors qu’on est tout petit. Savoir cependant que l’on est un pur salopard, lors de rares éclairs de conscience.
Puis, pour les arbres et les oiseaux, savoir, intensément que, ni les arbres, ni les oiseaux ne sont contents, mais que le responsable est celui qui tient la hache ou qui, de ses proches mains secoue l’arbre à le déraciner.
Arrêter incessamment de croire que les gens ne savent rien : savoir qu’ils savent et ne pas leur demander de dire, « papa je t’aime » alors que tu n’es pas aimable, et que le soir en rentrant chez toi, tu vas te demander si ce soir, tu seras encore violée dans ton intimité, comme tous les soirs.
de ses propres mains.
La photo
Pour une fois, chez ces admirables Français, alles in Ordnung.
Le patron au centre est aussi le plus grand et le plus sévère.
Mettez le deuxième à gauche au centre et c’est le moral des armées qui fout le camp.
Dans les rangs figure de toute évidence un espion prussien.
Sauras-tu l’identifier?
J’adore ces Français.
C’est étonnant combien, sous l’oeil du photographe, ces soldats animés par l’esprit de corps s’enferment soudain dans un rêve solipsiste.
Chacun fixé dans son ego trip, pour l’éternité.
La moustache, la patte écartée, la baderne, l’oeil méditatif…
Cul en arrière ou bide en avant…
Les mains gauchement croisées sur les pudenda…
Feignant d’ignorer les moustiques…
Putain, j’ai leurs médailles dans mon grenier.
Ils ont su résister à la facilité.
Normalement, on fout deux indigènes au premier plan, assis les jambes en tailleur.
Pas eux.
Ils sont pourtant présents les annamites, les femmes tonkinoises, les auxiliaires de Cochinchine…
Ils sont plusieurs dizaines tout autour de nos braves, mais ils ne figurent pas sur la photo.
La focale, c’est une question de morale.
Le type en tenue de bagnard et casque à pointe à la gauche du général, ça doit être un espion du kaiser. Démasqué ! A sa droite, y a un type en canotier dont on se demande ce qu’il fait là aussi.
Dans le fond, à la gauche du général, on distingue, brandie depuis les fourrés par des rebelles annamites, la tête coupée d’un troufion. Cette photo est décidément une mine pour les historiens.
Tout à fait à gauche de la photo, un type sort de sa braguette un truc qui n’a pas la longueur règlementaire.
Secretariat de Sergio dit: 21 avril 2014 à 18 h 49 min
Ha le Tonkin ça c’était bien !
Je me demande… En Léon Bollée sur la R.C.4…
La problématique énoncée par Mona Osouf à propos de la politique de J. Ferry comme réponse à la division de la France et avec l’École au centre de cette politique de réconciliation, explique en grande partie sans doute aussi les difficultés actuelles de l’École en France. On demande trop à l’École.
La division de la France à laquelle à été sensible J. Ferry, que rappelle Mona Osouf, dépasse de très loin le cadre spécifique à l’École. Il suffit de lire deux ou trois ouvrages fondamentaux sur le sujet pour s’en convaincre :
— Le peuple introuvable, Histoire de la représentation démcratique en France, Pierre Rosanvallon, Gallimard, 1998, qui évoque à plusieurs reprises le nom de J. Ferry dans le développement de sa problématique. D’où aussi les reproches qu’on adresse régulièrement à l’École de pervertir la nation.
— Albert Thibaudet, La République des professeurs, 1927;
— Claude Nicolet, La fabrique d’une nation La France entre Rome et les Germains, Perrin, 2003, qui reprend et développe la problématique de Michel Foucault dans ses cours au Collège de France sous le titre « Il faut sauver la société ».
Pierre Rosanvallon souligne bien le rôle des conseils, dont le Conseil de l’Instruction publique, qui ont été utilisés parfois « par le pouvoir politique » : « Jules Ferry était passé maître dans l’art d’utiliser le Conseil supérieur de l’Instruction publique pour imposer ses projets de réforme scolaire à un Parlement réticent. Mais ils (les conseils de la République) n’en ont pas moins marqué une nette inflexion du fonctionnement de l’Etat, qui accepte avec eux de s’ouvrir à la société pour mieux la gouverner en retour. Soixante-dix-huit conseils seront créés par la IIIè République, couvrant presque tous les domaines de l’action publique : il n’est donc pas exagéré de parler à leur propos de la mise en place d’un véritable modèle. » (P. Rosanvallon, p. 262, op. cit.)
Nous en sommes encore les héritiers, pour le meilleur et pour le pire.
Bouffer du curé c’est vite dit y a rien à becqueter là-dedans…
Je ne comprends pas pourquoi cette majuscule au mot école. Une école n’est jamais qu’une école, un simple instrument, un simple service, employant de simples salariés, souvent bien mal recrutés et contrôlés par ailleurs.
D, vous etes issu d’une mutation disciplinaire entre un saumon et son rayon, le tout emballé dans une fraction irisée par la faute du champignon, voyez le résultat etc; etc.
La méritocratie est précisément le contraire de l’ancienne aristocratie.
En théorie, peut-être. Mais qu’on soit privilégié par la naissance ou qu’on doive tout à son seul mérite, le résultat est le même dans les faits. Les meilleurs règnent d’une façon ou d’une autre. Et les mécanismes de la domination, pour reprendre le prêchi-prêcha bourdieusien remis au goût du jour par Eddy Grandegueule, se reproduisent inlassablement.
Aristocratie et méritocratie » républicaine » se rejoignent en profondeur pour combattre l’idée d’égalité, dont l’égalitarisme (leur diable à tous les deux !) est la dérive intégriste, totalitaire et impuissante. Et ce n’est pas un hasard si Finkielkraut, le héraut de la méritocratie républicaine » à la française « , ne cesse de pourfendre une certaine conception de l’égalité, celle que promeut la nouvelle pédagogie. Finkielkraut aime la hiérarchie et cherche à la défendre, l’égalité n’a jamais été son principal souci.
Il y a du Nietzsche chez Finkielkraut ! – je dis ça pour hamlet qui voit Nietzsche partout et qui n’a pas tort au fond. Pour Nietzsche, l’égalité ne veut pas dire mettre tout le monde au même niveau, comme on l’entend en général, surtout en France. Pour lui, égalité veut dire d’abord égalité de traitement, et non égalité de fait. À chacun selon ses mérites, voilà ce qui est égal, voilà ce qui est juste, dit-il en substance. Aux forts la puissance, aux intelligents le savoir et la richesse, et » périssent les faibles et les ratés » (autre phrase terrible)… Nietzsche était égalitaire à sa façon, dans son système de pensée où l’inversion est reine. Une égalité potentiellement monstrueuse.
Personne n’a jamais dit que l’aristocratie c’était le règne des meilleurs. Vous délirez.
En revanche, la méritocratie élit effectivement les meilleurs par le mérite : travail, intelligence, capacités diverses et variées.
La méritocratie est bien l’inverse de l’aristocratie qui se considère comme élue de droit par la simple naissance, ce qui n’en fait pas les meilleurs, loin s’en faut. Il n’est que de lire Saint-Simon ; il n’est que de lire l’histoire de France où, sous le règne de Louis XIV, ceux qui ont fait la France comme Colbert n’étaient pas des aristocrates mais des gens méritants. Louis XIV est précisément le roi qui a permis à la grande bourgeoisie financière de monter au pouvoir.
Donc, comme d’habitude, vous répandez sur ce blog les propos les plus aberrants, les plus bêtes qu’on puisse trouver. Et bien sûr avec une assurance ! Comme dirait C.P., je ne suis pas fier de vous !
Alain Finkielkraut comme Marc Fumarolli défendent une idée simple : l’élitisme pour tous !
Ce paradoxe est le principe même de l’École de la République. Il n’y a donc là rien de nietzschéen, comme vous vous plaisez non sans la forfanterie la plus insignifiante, à le dire.
Le problème n’est pas du tout ce noble et beau principe, dans lequel tout esprit soucieux d’égalité et de démocratie ne peut pas ne pas se reconnaître. Le problème c’est sa réalisation. Il s’agit de passer d’un enseignement pour une classe d’élus (grosso modo la bonne bourgeoisie cultivée et méritante) pour laquelle on été construit jadis les grands lycée parisiens (Condorcet, Chaptal, etc.) où (quand j’ai eu mon bac) seuls 30% d’une classe d’âge arrivait jusqu’au bac, à un enseignement de masse dont doit s’enorgueillir une démocratie digne de ce nom qui, de plus, entre avec le XXIè siècle, dans une démocratie du savoir planétaire. Mais force est de constater que nos démocraties n’ont pas encore trouver la méthode qui permette ce saut énorme pour l’humanité. Cela demanderait des hommes politiques qui aient une vision à long terme, des hommes courageux pour refondre entièrement l’École en lui donnant les nouveaux bâtiments dont elle a besoin comme on le fit jadis pour la bourgeoisie. Il ne faut pas désespérer, c’est ce qui se fera à long terme, mais nous en sommes encore loin alors que le savoir est devenu central dans notre monde globalisé.
Ton cœur
J’ai vu ton cœur battre et bondir
Dans les mains de la médecine.
De toi, que va-t-il avenir ?
J’ai vu ton cœur battre et bondir.
J’ai peur des heures à venir,
Que mon amour soit orpheline.
J’ai vu ton cœur battre et bondir
Dans les mains de la médecine.
Vide
L’esprit est sec, ne vint l’idée,
La page blanche est là, devant.
La tête résonne, vidée.
L’esprit est sec, ne vient l’idée.
Sans étincelle et sans pensée,
Je sombre au fond. Suis-je vivant ?
L’esprit est sec, ne vint l’idée,
La page blanche est là, devant.
Beaux draps
Ne pas fumer, encor moins boire,
Pas trop de sucre, ni trop de gras,
Et nous n’aurons aucun déboire.
Ne pas fumer, encor moins boire
Robotisé dans cette foire,
Nous voilà frais, dans ces beaux draps.
Ne pas fumer, encor moins boire,
Pas trop de sucre, ni trop de gras.
Jean Calbrix, le 22/04/14
Plus intéressant que l’éternel débat sur les « mérites » et « démérites » de la colonisation est la façon dont anciens colonisateurs et anciens colonisés en parlent autour d’une mangue St Emilion. Je doute qu’il y en aient beaucoup ici ayant travaillé de nombreuses années dans les anciens empires français, anglais, espagnol, portugais, batave…Le prisme purement livresque gagne singulièrement à s’ajouter pas à une expérience vécue. The stuff that life is made on…
J’ai cru lire « célébrations » de la PGM plus bas…? Qui célèbre la guerre? Putin peut-être….Ces milliers d’événements sont des commémorations, la nuance est de taille.
et justement, les colonies en sont presque totalement absente. Sur les 1500 livres français sortis ou à sortir en 2014, pas un ne traite des troupes coloniales, de l’impact humain, politique, social ou économique de la guerre sur les colonies. Il faut aller chercher dans les excellents livres de Gilbert Meynier sur l’Algérie, par exemples, ou dans celui d’Eric Deroo sur la Force noire, ou l’ouvrage canonique de Jacques Frémeaux, tous publiés il y a un certain temps déjà.
Le plus exhaustif est celui de l’historien américain francophone, Richard Fogarty: Race and War in France: Colonial Subjects in the French Army, 1914–1918, John Hopkins University Press. Au fait,
Paxton, il était corse ou breton?
Passer du mérite (individuel)
à la méritocratie (organisée)
est-il si implicite ?
Graindesablement.
Comme l’Inégalité règne de partout dans la Nature, là où les gros bouffent naturellement les petits, elle existe et existera toujours chez Nouzautres, mammifères supérieurs. Y compris entre races…
Seuls ces couillons d’humanistes de 1789 ont laissé croire au populo stupide qu’il pouvait en être autrement :
LIBERTE : Marre de la glèbe, j’irai bien balader en Italie à cheval comme le sieur de Montaigne, moi !
EGALITE : je travaille comme une bête et l’aristo fout rien de ses journées, je veux rien foutre aussi, moi !
FRATERNITE : je lui prendrai bien son château, sa femme et sa fille, moi ! On est tous frères …
Mentalité désastreuse, applicable aux races, aux civilisations, aux peuples, aux nations, naturellement ! Curieusement, ces inégalités là se vérifient, par croyance, à l’intérieur même d’un seul peuple, par exemple sémitique … Penser Arabes et Juifs.
(je ne vous fais pas de dessin : vous m’avez compris !)
La premier inégalité a respecter, bien sûr, c’est celle qui existe entre la Race des Hommes et celle des Femmes.
Les hommes sont là pour penser, écrire des chefs d’œuvre, bâtir des soucoupes volantes, conquérir et civiliser les races inférieures, aller dans la lune …
Les femmes sont là pour faire à becqueter, être engrossée, et danser devant les guerriers lors des banquets, entre deux grossesses. On les protègera le reste du temps sous des housses…
Nota bene : Il parait qu’il y aurait une Race des Indécis : perso, j’en ai jamais vu !
La seconde inégalité, c’est l’intelligence innée.
Certaines personnes naîtront et resteront cons toute leur vie. D’autres sont des génies naturels ! EXTRAORDINAIREMENT SUPERIEURS. Inutile de protester : c’est comme ça.
Nota bene : Ne pas oublier la Loi numéro 1 : un homme con est de toute façon supérieur à une femme intelligente. C’est comme ça : y a pas à protester !
Pourquoi LML s’obstine-t-il à écrire Osouf ?
« Entrée en vigueur le 1er mars 1998, la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires est une initiative du Conseil de l’Europe. La Charte, élaborée à partir d’un texte proposé par la Conférence permanente des pouvoirs locaux et régionaux de l’Europe, a été adoptée par le Comité des ministres du Conseil de l’Europe le 25 juin 1992. A ce jour, vingt-cinq Etats l’ont ratifiée, dont dix-sept membres de l’Union européenne. Huit autres ont signé la Charte mais n’ont pas encore procédé à la ratification, dont deux membres de l’Union européenne : la France et Malte. »
explication:
« Le Conseil constitutionnel rend cependant un avis défavorable, arguant que la Charte comporte des dispositions susceptibles de remettre en cause les principes d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français. De ce fait, la France n’a, à ce jour, toujours pas procédé à la ratification. »
http://www.touteleurope.eu/actualite/quest-ce-que-la-charte-europeenne-des-langues-regionales-ou-minoritaires.html
Y’en a un peu marre de ce jacobinisme.
Le problème, c’est votre parisianisme.
Les langues régionales, c’est la mère à boire et le père eût bu…
http://www.youtube.com/watch?v=4Q8OoIZOyG8
The stuff that life is made on…
« pas bsoin d’effort en anglais pour être çui qu’il dit »
djon ferryboat
Pourquoi LML s’obstine-t-il à écrire Osouf ?
osef est au brésil
Y’en a un peu marre de ce jacobinisme.
Le problème, c’est votre parisianisme.
hahem encore un effort et calcule bien combien le libéralisme et le parisiannisme a besoin du régionalisme pour sa comptabilité analytique hombre!…huuuuurkurkurkurkurk
Ne pas fumer, encor moins boire,
Pas trop de sucre, ni trop de gras.
ça dépend où martchéllo..console là
je lis le billet et c’est tout, nous on a encore un enseignement officiel et un enseignement libre. C’est pas pareil.
Parfois commémorer permet de remettre les pendules à l’heure, par exemple quelle fût la première victime de la grande guerre ?
Le soldat Fonck.
PS : le baron rouge peut prêter à confusion, c’était le nom d’un aviateur allemand, mais pour nous c’est le surnom d’un ancêtre qui fut convié par le roi de Siam pour refondre son code civil. C’est LE génie insurpassable, à chacun le sien… il a donné un nobel à son institut
Pour Nietzsche, l’égalité ne veut pas dire mettre tout le monde au même niveau, comme on l’entend en général, surtout en France
hahem..cite moi une phrase au hasard parmi les nombreuses et d’où qu’il en est question d’égalité..dans nietzlche..déjà lui même il s’emmêle horriblement les pinceaux la dessus et si en plus tu caviardes..tu vas prende ta carte au nsdap
Bouffer du curé c’est vite dit y a rien à becqueter là-dedans…
bientôt tu vas en prende un chez toi le mardi soir pour le nourrir..et tu vas finir gros et calotin
je m’excuse le surnom exact n’est pas le Baron Rouge mais bien: Chao Phya Abhai Raja.
Un précurseur …
http://en.wikipedia.org/wiki/Gustave_Rolin-Jaequemyns
Il était très aimé, sur sa tombe un blason unique : Une danseuse Indoue mêlée à ses armoiries gantoises.
Alain Finkielkraut comme Marc Fumarolli défendent une idée simple : l’élitisme pour tous !
..huuuuuurkurkurkurk..enfin fumaroli est un peu plus malin pour sauver quelques apparences..
t’es un mariole dracul..un menteur
Personne n’a jamais dit que l’aristocratie c’était le règne des meilleurs. Vous délirez. (Mats Wilander)
Vous plaisantez ? Ouvrez un dictionnaire ou allez sur Wikipédia comme à votre habitude. Aristocratie vient du grec aristos qui veut dire le meilleur, et de kratos qui signifie pouvoir. L’aristocratie c’est, littéralement, le gouvernement des meilleurs. Sur quoi croyez-vous que l’aristocratie antique s’est fondée à l’origine ? Sur tirage au sort ? Sur la tête du client ? Elle s’est fondée sur la valeur, et singulièrement la valeur guerrière, militaire. La noblesse d’épée, vous connaissez ? Ensuite, que l’aristocratie n’ait pas su évoluer et ait fini par se scléroser (lire Saint-Simon effectivement), c’est l’évidence puisqu’elle a disparu, et que la méritocratie – fondée, ELLE, d’abord sur la valeur intellectuelle, comme la noblesse de robe d’ailleurs, laquelle pouvait s’acquérir plus facilement, plus libéralement que l’autre – l’a définitivement remplacée.
Méritocratie, élitisme républicain c’est typiquement le verbiage creux dont usent et abusent ceux qui se paient de mots et ne comprennent pas ce qu’ils disent. Ces idées ne sont pas tombées du ciel, on peut en faire la généalogie sans se prendre pour Foucault…
Si je parle de Nietzsche c’est au sens où l’égalité démocratique – qui est le mot d’ordre de l’école de la République – est une idole, et rien ne vaut Nietzsche pour démolir les idoles. L’école semble être la victime d’une idée de l’égalité devenue folle. L’égalité par le haut ne marche pas, et ne marchera jamais. Une hiérarchie, une » aristocratie « , une élite (appelez ça comme vous voudrez) finit toujours par émerger. Tout le monde s’en rend compte.
Et ce n’est pas vrai de dire qu’il n’y pas de volonté de la part des hommes politiques. L’éducation nationale est l’un des budgets les plus importants, et n’a jamais eu autant de moyens mis à sa disposition qu’aujourd’hui. Seulement ils n’y arrivent pas. Pourquoi ? Pour milles raisons, mais d’abord parce que leur objectif – l’égalité réelle – est inatteignable en soi… C’est un absolu, une grande idée vague et creuse, une idole, et rien ne vaut Nietzsche pour démolir les idoles.
Nietzsche » l’aristocrate » avait très bien vu où nous conduiraient la démocratie et le culte de l’égalité : au règne de la médiocrité, du dernier homme, et finalement à la décadence, qui fut le grand problème de sa vie… Préoccupations qui rejoignent étonnamment celle d’un Finkielkraut aujourd’hui, le chantre de la méritocratie/aristocratie républicaine. Finkielkraut est en cela bien plus » nietzschéen » que Michel Onfray, parce que l’égalité ne relève pas d’une forme de sacré pour lui… c’est une façon de parler bien sûr.
Si je pense trop vite pour vous, si vous n’arrivez pas à suivre, il faut me le dire, je peux essayer d’être plus pédagogique. Il y a toujours des traînards et des mauvais élèves dans une classe, vous êtes bien placé pour le savoir.
Un précurseur …
a gent on pisse trop en english..
est une idole, et rien ne vaut Nietzsche pour démolir les idoles
sauf sa gueule 1note..ça économise même d’avoir a y penser..si on y pense on est mort..et « on est plus » comme dirait lucrèce
.. mais oui ..
quelle est le nom de la première victime de 14 / 18 ?
tu sais même pas le dire en français alors .. va .. va ..
Si je pense trop vite pour vous, si vous n’arrivez pas à suivre, il faut me le dire
interressant..ton affaire est un cas « d’interopabilité » philosophique comme dirait sergio..sur ce point tu as raison pas demain que finky va se salir les mains avec ce chiasseux de julo ferryboat..le « sacré dans l’urne » pour finky….huuuuuuurkurkurkurkurk!
interoperabilité..mon système il se corrige tout seul sergio
OneNote a raison : l’aristocratie est le gouvernement par les meilleurs.
Ici, chez Assoulinocratos le Grand, commentent les meilleurs : TKT, D., Bloom, Marcel, Bougboug, Abdel, Hamlet, Polémikeur, Sergio, Court, xlew, u., le Wanderer…
Aucune femme ne leur arrive à la cheville.
Moi-même, je me sens tout petit et mon immense orgueil en prend un coup : je déprime sec.
Ce que vous ne comprenez pas Widergänger c’est la politique qui consiste à prêcher le faux pour savoir le vrai : politique de jésuite.
De plus, et merci de votre attention, quoique je ne serai jamais ni serviteur ni majordorme (pléonasme), je vous informe d el’attitude d ePierre Assoulien par rapport à) la violation de la vie privée de ses intervenautes :
il a deux types de réaction :
1/ ce n’est pas vrai (j’invente).
2/il a autre chose à faire, il n’a pas le temps, est très occupé.
L’homme important gère ses entrées et ses embauches et ses royalties.
Peu me chaut :
1/ je ne suis pas une victime
2/ je ne dois rien à personne
3/ je ne bosse pas sur le dos d’autrui.
=> la tête haute, et la foi du charbonnier.
Je vous le dis, comme à tous ceux qui regardaient passer les trains, vers les camps d’extermination.
Et immensément portée par l’idée de justice, qui, au final règne (la mort du capitaine Tempête dans le Christ recrucifié de Kazantzákis vient de me le confirmer : au moment de la mort, les comptes se règlent).
Salut à tous, bonne journée, dans les champs de coton.
…qu’est ce que c’est la « vie privée »…?
@ des journées entières dans les arbres
« « Le Conseil constitutionnel rend cependant un avis défavorable, arguant que la Charte comporte des dispositions susceptibles de remettre en cause les principes d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français. De ce fait, la France n’a, à ce jour, toujours pas procédé à la ratification. » » […] Y’en a un peu marre de ce jacobinisme. »
Il a bien raison le Conseil constitutionnel français, quand on voit le bordel politique que les langues régionales produisent en Espagne, en crétinisant les complexés qui finissent par croire que leur langue est le signe incontestable d’une race supérieure et à l’imposer à tout le monde (le gouvernement actuel de la Catalogne interdit toujours l’enseignement en espagnol dans ses écoles, malgré les injonctions répétées de la Justice, y compris catalane – l’Espagne est toujours le seul pays au monde où une partie de ses habitants ne peut pas recevoir l’enseignement dans sa langue officielle). La décentralisation et les langues régionales sont une plaie qui coûte la peau de fesses aux pays qui les prennent au sérieux (entre 30 et 50 milliards d’euros de surcoût par an en Espagne). Le système « autonómico » espagnol a multiplié par 17 (le nombre des « autonomías ») la corruption, l’inefficacité et le gaspillage. Et par 1 000 la production des connerie. La décentralisation est une catastrophe économique, une gangrène politique et un terrain de jeu idéal pour les crétins de tous bords.
Pablo75 dit: 22 avril 2014 à 10 h 53 min
Tiens, Franco est toujours vivant…
Que cesse la discrimination envers les crétins de tous bords ! Vive la Catalogne libre, exportatrice de génies politiques …. uhuhuhu !
Faciliter l’usage des langues régionales est une immense connerie : c’est décupler Babel !
Il vaut bien mieux restreindre les langues parlées dans le monde. Interdiction des langues des pays en déficit supérieur à 3% ou qui n’ont pas de Prix Nobel, ou qui n’ont pas l’arme nucléaire, pour commencer.
Ensuite ? ESPERANTO pour tout le monde ! Même pour la Queen d’Englande et les amis teutons …
« Au cours des 48 dernières heures, un total de 1.149 migrants ont été débarqués dans les ports siciliens par la marine italienne, en coopération avec les garde-côtes locaux et des navires marchands. Depuis le début de l’année, près de 22.000 migrants et réfugiés sont arrivés par bateau sur les côtes italiennes, soit dix fois plus que sur la même période de 2013, selon les autorités. » (Figaro.fr)
Tant qu’on ne coulera pas au canon les bateaux pirates, négriers chargés de ces migrants africains, on ne pourra pas manger tranquillement ici notre couscous de Pâques !
Un véritable humaniste ne se sépare jamais de son lance-flammes ! Hardi les Européens ! Assez rigolé. L’heure est venue de montrer que nos valeurs sont à utiliser localement, là-bas en Afrique, pas chez nous !
(celle de l’apéro est arrivée aussi … Ciao !)
Sarkozy a libéré la Libye de feu Kadhafi l’Empalé, avec les résultats dans la région que l’on mesure aujourd’hui. Bravo, l’artiste !
Hollande veut libérer la Syrie d’un tyran sympa, efficace, le joyeux El Assad digne héritier de son père, qui s’oppose aux rebelles voyous qui prennent nos compatriotes européens en otage.
Un abruti, remplacé par un con ! … Changeons de politique : défendons les tyrans de peuplades décourageantes de méchanceté …
L’homme en canotier s’appelle Landru, on reconnaît à sa gauche Bobby Lapointe.
à part guetter les message chez Passou, vous faites quoi JC? vous apprenez la trompette?
mon patron est un teigneux qui dépose ses crottes un peu partout, comment s’en débarrasser ?
il s’agit bien de JC, jicé comme dit le boudegras
« je cherche du recul »
Quel est cette marque de K7?
Comment est ce poète?
Comment sont-ils?
et une fourmi
On nous censure parce que notre culture est trop basanée LOURNIAC dit: 21 avril 2014 à 19 h 14 min
Je ne comprends rien à ce que dit Pierre Marmande et ça me désole parce que je suis sûr qu’il est très fin sous ses airs bœuf.
« Hé, reste l’expression d’un problème, va »
—
« à part guetter les message chez Passou, vous faites quoi JC ? »
Deux choses, mon bon !
– j’ai attaqué « La Corde »
– j’ouvre un centre de convalescence pour socialistes déçus : on refuse du monde !
Avez vous remarqué que le phallus, non coupant, non tranchant, du militaire c’est la badine ?
st jean
hahem..cite moi une phrase au hasard parmi les nombreuses et d’où qu’il en est question d’égalité..dans nietzlche..
Tu te fais vraiment pas chier, bouguereau.
Je ne suis pas Onfray, qui truffe chacun de ses livres d’une épigraphe de Nietzsche, je ne suis pas capable de retrouver au débotté le passage exact, mais il existe, et j’ai très bonne mémoire. Ou c’est dans Par delà bien et mal, ou c’est dans Généalogie de la morale, ou c’est dans Crépuscule des idoles… ou c’est encore ailleurs…
S’il y a bien quelque chose qui excite la rage et la verve de Nietzsche, c’est la question de l’égalité. Elle est constamment au cœur de sa critique du christianisme comme du socialisme et de l’anarchisme et dans sa hantise si finkielkrautienne de la décadence… Faut savoir lire comme dirait l’autre, lire et comprendre ce qu’on lit. On peut d’ailleurs se demander ce qu’il aurait pensé de ladite querelle de l’école… J’ai ma petite idée là-dessus…
Assouline via Ozouf parle plus haut des » deux France, l’aristocratique et la démocratique, la conservatrice et la révolutionnaire, partagée sinon déchirée entre l’héritage reçu et le travail à réaliser « . Elles sont toujours là. C’est fascinant de voir la permanence du passé jusqu’à nous. Il faut être aveugle pour ne pas le voir… et que ces deux France se déchirent sempiternellement autour de la même idée, l’égalité…
bouguereau dit: 22 avril 2014 à 9 h 31 min
Bouffer du curé c’est vite dit y a rien à becqueter là-dedans…
bientôt tu vas en prende un chez toi le mardi soir pour le nourrir
Oui mais si c’est le jour du chef de bloc ?
« sa hantise si finkielkrautienne de la décadence »
ah non alors !
Friedrich, il faudrait voir à ne pas trop le bousculer quand même. Il aurait placé Finkie bien là où il est. Du côté des adorateurs de l’Etat. Ceux qui au fil du temps, mais assez vite quand même, hein, sont devenus totalitaires, vous voyez le genre ?!
Pas très humain, non.
Bon, je perds mon temps. Et pablo du 75, lui est parisien total aussi.
Elitisme, le mot n’est-il pas trop souvent
synonyme de « statu quo » et le paravent
d’un conservatisme bien installé ?
Immobillement.
L’oeuvre magistrale de la Bretonne Mona Ozouf ne se résume évidemment pas à ce passage […] Car le ministre de l’Instruction publique n’a dit mot des parlers locaux. Aujourd’hui, il en est dans les régions pour juger cette indifférence criminelle, surtout du côté des Bretons et des Occitans qui ne lui ont jamais pardonné d’avoir rendu honteux ceux qui ne pouvaient plus parler leur langue maternelle ; […] qui sans doute n’est pas étranger au sujet du livre. Ce sera toujours un plaisir de retrouver le brillant travail de cet esprit au style et à l’érudition lumineux.
PS : est-il indispensable que se déversent ici quelques (heureusement) rares commentaires prompts à vomir de pestilentiels propos qui les rendront inexorablement, si leur apaisement ne reprend pas le dessus, au caniveau dont ils sont issus ? (pardon si le mien est suffisant mais cette époque produit plus de fiel que de miel…)
Nietzsche accuserait l’Etat de » fabriquer des crétins » parce que c’est son rôle et que l’Etat n’a qu’une fonction : être au service des crétins. Finkie dirait que l’Etat (l’école publique, celle de la république) ne remplit pas assez son rôle, et qu’il faut » encore plus » d’Etat. Il ne s’agit pas de dire que Nietzsche et Finkie c’est la même chose, tu es gentil mon chou. Finkielkraut comme Onfray restent des penseurs de second ordre, même s’ils sont brillants et souvent intéressants comme passeurs et vulgarisateurs.
Le Premier ministre français pour qui l’histoire de France commence avec la Révolution, lira bien sûr Mona Ozouf avec profit. Il devrait prendre le ferry pour risquer quelques embardées vers les critiques littéraires de l’historienne qui lui feront découvrir une autre France.
Nietzsche accuserait l’Etat de » fabriquer des crétins » parce que c’est son rôle et que l’Etat n’a qu’une fonction : être au service des crétins
le fort le faible le crétin..ne sont pas des antagoniques de « l’égalité », me rappelle pas qu’il en parle d’elle comme concêpe particulier..dailleurs il cause pas en concêpe ce frappé..frappé c’est son grand charme qui n’en finit pas de nous complaire car dans beaucoup de ses folies mirifiques on veut sanctifier les siennes..c’est humain, trop humain..sapré nitzchle
finky le kiff pas trop..pour des raisons esthétiques on va dire..les classiques en ont fait un des leurs par dépit, mais c’est quand même un de leur fossoyeur..l’est habillé en mec correc et pas en macro mais il pue droldement le formol..ça fait pas korrect..finky il accepe qu’on se gratte qu’on soit un peu histérique, et qu’on ait la mèche rebelle..au delà plus de limite!
(mon préféré c’est le petit derrière le chef avec ses bottes d’égouttier..quand même..tous a prende la pose..spontanément ! aujourdhui faudrait une demi douzaine de styliss et de coatch pour faire la photo de groupe..une journée serait necessaire)
Le grain de sable d’un système républicain, c’est précisément que le style soit regardé avant le fond. On peut pas en sortir !
Et puis, quand même, se montrer ficelé comme l’as de pique… Sont critiques, là-bas, sont critiques…
Le grain de sable d’un système républicain, c’est précisément que le style soit regardé avant le fond. On peut pas en sortir !
bien vu..combien de grain pour faire le sable chaud et mettre au front de la lumière
(il a plutot des bottes de vamp)
(il a plutot des bottes de vamp)
Qqc me dit que le Boug’ n’a pas fréquenté de vamp depuis longtemps …
bouguereau dit: 22 avril 2014 à 15 h 35 min
combien de grain pour faire le sable chaud et mettre au front de la lumière
Euh… Je connais les îles Lipari, comme dans Ben-Hur… La dolce vita !
Cette deuxième photo !
Ce que c’est moche, ces deux touffes !
Il faut reconnaître avec le Boug’ que la brochette, là, sur la photo, elle est gratinée façon dauphinoise. Mon préféré ? Le quatrième à partir de la droite. La badine (ou plutôt un bâton, car elle ne plie pas) parallèle à la moustache en guidon de vélo. La courbure cavalière des jambes. Le regard chaleureux tout pétillant d’intelligence : affirmatif !
On n’aurait pas pu avoir des majorettes, à la place ? Mais pas un tout petit peu comme là trois pelés quatre zébis… Non, un état-major de groupe d’armées ! Au moins…
Clopine dit: 22 avril 2014 à 15 h 54 min
Le regard chaleureux
Je crois que c’est dans la Foire aux immortels, il y a un chat, comme Bébert, quoi, mais sans sac, lui, qui soude avec ses yeux !
comme d’hab clopine récupère, c’est pas le bout qui l’a dit c’est moi que ces photos étoyent gratinées, pas grave on a l’habitude avec elle tout fait farine à son moulin .. passons notre chemin .. gros pied – de -nez révolutionnaire ..
Il a du mérite d’avoir réussi, Jules Ferry, malgré ces deux grosses couilles poilues de part et d’autre de son menton fuyant ! Je parie qu’Ozouf n’en pipe pas mot.
Une erreur con génitale pareille : ça tue !
probablement une trouvaille de barbier, dont on dira jamais le nom, dans la colonne des tweets on paye ses dettes pourtant …
deux poids deux mesures que vaut un barbier face un un nobel .. le jour où tu lira je paie ma dette à la dame du pressing qui amidonne mon col pour la photo .. çà fait générique ..
pauvre gastronomie française, j’ai une pensée quand même, un premier ministre sans gluten .. de quoi se tirer une balle au fond d’un bistrot .. à chaque époque ses emmerdes,…
Qqc me dit que le Boug’ n’a pas fréquenté de vamp depuis longtemps …
le poil revient à la mode dafnoz
Personne n’a jamais dit que l’aristocratie c’était le règne des meilleurs. Vous délirez.(Widergänger)
J’admire l’aplomb de Widergänger, saisi une nouvelle fois dans son exercice favori, qui consiste à dire le contraire de la vérité, tout en disqualifiant l’adversaire par le moyen pratique de l’injure. On rappellera à Widergänger qu’ « aristos », un des superlatifs d’ « agathos », veut effectivement dire « le meilleur » (« excellent, le meilleur, le plus brave, le plus noble » selon le dictionnaire de Bailly). Platon ( « Ménéxène ») définit l’aristocratie (aristokratia) comme le gouvernement idéal, c’est-à-dire le gouvernement des meilleurs (les citoyens que rendent éminents leur honnêteté et d’autres qualités).
gratinée façon dauphinoise
les femmes étaient spontanées aussi clopine..maintenant elle te font des procés..ça fait porno
http://www.nude-o-rama.com/wp-content/uploads/2012/08/antique-porn-hairy-pussies-faith-hope-charity.jpg
« des journées entières dans les arbres dit: 22 avril 2014 à 8 h 07 min
Y’en a un peu marre de ce jacobinisme.
Le problème, c’est votre parisianisme. »
Dejournaïa, faites le ménage
(это русская шутка)
La signature paresseusement donnée à une Charte dont on ne connaît pas l’histoire, c’est pas bien.
Deux bretonnes se sont affrontées sur Ar Falz: Mona Ozouf et Françoise Morvan.
Les deux savent de quoi elles parlent.
Cliquez sur le nom de la deuxième, et à défaut de pouvoir vous faire un un avis, vous aurez doucement fait branler quelques clichés.
tout en disqualifiant l’adversaire par le moyen pratique de l’injure
pas du tout..chuchotée à l’oreille ça te remets en selle s’il fallait
« Amoralité et Cynisme », nous chante Maitre Passou, notre Seigneur du Château, dans les dernières lignes du billet.
Ces deux grosses vertus poilues méritent bien leur nom… ! Je les vois comme baloches rieuses, entourant la bouche prometteuse de tout homme politique s’exprimant sur son estrade de carton bouilli à des fins personnelles !
Personne n’a jamais dit que l’aristocratie c’était le règne des meilleurs
..attation..dracul c’est un espinguoin trés titré du temps de vélassekèze..il a sa traçabilité comme une cote de vache laitière de chez lidl..
.;tu sais pas cqui est beau jicé..c’est des « attributs » comme on disait à l’époque..et ça doit drolement chatouiller l’interieur des cuisses..nietzchle dit que l’homme nouveau et chiant imberbeb et triss..l’a pas faux
Les célébrations de la PGM sont évidemment une duperie. Une parmi tant d’autres. Du bourrage de crâne. Bloom a raison.
..dracul c’est de l’aristocratie qu’il faut faire bouillir longtemps dans 5 kil de vdqs et mettre beaucoup de piment..c’est dur a porter les titres de noblesses..et ça oblige attation!
c’est qui ce couillon qui se croit malin en écrivant comme il s’imagine que les gens causent comme lui à la con… quel plouc ce boudegras, quel beau couple avec jicé tous les deux réunis par le gode ceinture de göring
Il ne faut pas confondre l’apparence et la réalité. Ce que je voulais simplement dire, c’est que ceux qui se nomment « meilleurs » le sont dans un ordre (pour parler comme Pascal) qui n’est pas du tout celui où il se vérifie dans la société. Un ordre symbolique et non socio-politique.
Ce « meilleur »-là est de naissance. Il n’a strictement aucun rapport avec quelque mérite que ce soit. Il est donc totalement absurde de les comparer. Le mérite est profondément démocratique. Pas l’ordre symbolique de l’Ancien régime. Donc, faut arrêter de nous dire vos habituelles sottises. C’est vous qui en dites, pas moi. Ne renversez pas la vérité comme à votre bonne habitude tout à fait détestable.
..vous pouvez pas comprende vous qui avez été conçut sans nécessité dans la joie mauvaise et sur une toile cirée de hasard..évidemment vos gènes sont pas trop tarés et vous faites les malins républicains..
chantal dit: 22 avril 2014 à 16 h 51 min
de quoi se tirer une balle au fond d’un bistrot
Je me demande si c’est pas interdit… Maintenant tout est interdit… Fumer… Aimer boire et chanter… C’est la grande tasse !
« S’il y a deux France, il y a aussi deux Ferry. »
Un ancien ministre aura joui, le temps d’une petite phrase.
les cotes de mouton c’est classe..ça permet de tenir l’homme fermement à la cave..sergio s’e, tire des balles..c’est un lache!
c’est ce que je m’escrime bêtement de démontrer en singeant le bougre depuis des mois.. ce n’est pas à moi de me prétendre le meilleur .. c’est subjectif .. que tu sois puissant ou misérable les jugements de cour te rendront blanc ou noir .. je replie mon paravent d’ombres chinoises bon am.
Et parler de Nietzche sans évoquer Buffon ..
Nietzsche n’a jamais accusé l’Etat de fabriquer des crétins. Il a écrit un opuscule sur l’enseignement il y a un peu plus d’un siècle. Grosso modo, on y trouve le même genre d’idées que dans les livres de Finkielkraut. Les problèmes de fond n’ont guère changé. On pourrait presque reprendre les phrases de Nietzsche et les mettre telles quelles chez Finkielkraut.
allons dracul..nietzche aurait préféré n’importe quel chval a finky
Et si la photo était en couleurs chromiques, eh bien on verrait que les grimpants sont garance.
et la veste « bleue orange »..les surréaliss ont copié sur l’armée
« Nietzsche n’a jamais accusé l’Etat de fabriquer des crétins. Il a écrit un opuscule sur l’enseignement il y a un peu plus d’un siècle. Grosso modo, on y trouve le même genre d’idées que dans les livres de Finkielkraut. Les problèmes de fond n’ont guère changé. » (LML)
Grosso modo…, c’est jamais faux.
On pourrait y ajouter l’aristocrate Platon, aussi bien.
Grosso modo.
Puisqu’on parle d’égalité, et de tentatives d’y arriver par l’instruction publique et des politiques sociales plus ou moins totalitaires, rappelons-nous que si la Nature n’a jamais voulu qu’un lion soit l’égal d’une gazelle, Elle n’a jamais non plus voulu que le lion fasse commerce de ses proies, les accumule pour faire bonne impression, ou pour créer de fausses disettes, profits juteux assurés. Les humains ont fait ça, grâce à la civilisation. Le discernement est supposé nous aider à y trouver notre compte. Les mirages de la société de consommation y font obstacle. Alors pourquoi ne pas rester devant son petit feu, à faire mijoter sa petite soupe, en faisant une petite patience? Parce qu’on veut voir ce qui se passe chez le voisin. Et ça continue. Je vais aller voir ce que mon bon Olier prépare pour dîner: il ne déçoit jamais.
Personne n’a jamais dit que l’aristocratie c’était le règne des meilleurs(Widergänger)
Platon l’a dit, et quelques autres après lui. On pourrait d’ailleurs définir dans l’idéal la démocratie représentative comme une aristocratie déguisée, puisque les citoyens sont censés choisir les meilleurs d’entre eux pour les gouverner et les administrer.
Un régime de « méritocratie » n’est pas autre chose qu’un régime d’aristocratie (au sens platonicien du terme) qui ne dit ps son nom. L’histoire du concept d’aristocratie est certainement aussi intéressante et instructive à suivre que l’histoire du concept de race. De l’aristocrate selon Platon à l’aristocrate à la lanterne, le chemin est long.
Loti a écrit une lettre excellente pour Le Figaro en 1883 sur le bombardement du port de Hue par l’amiral Courbet.
Il n’y était pas en qualité d’écrivain mais d’officier de marine.
Ferry a toussé devant ce réalisme.
Loti a été rappelé.
…Les matelots devenaient difficiles à retenir ; ils voulaient descendre dans ce village, fouiller sous les arbres, en finir avec les gens de Tu-Duc. Un danger inutile, car évidemment les pauvres fuyards allaient être obligés de d’en sortir, et alors la route d’en bas, qui passait au pied même du fort, deviendrait leur seule issue.
On avait réglé les hausses pour la distance, chargé les magasins des fusils : on avait tranquillement tout préparé pour les tuer au passage. Et, en les attendant, on regardait là-bas le mouvement combiné des autres troupes françaises, qui s’accélérait vers le Sud, les ennemis qui fuyaient, le pavillons d’Annam qui s’amenaient. La grande batterie du Magasin-au-riz était prise, les villages de derrière brûlaient avec des flammes rouges et des fumées noires …. Et on se réjouissait de voir tous ces incendies, de voir comme tout allait vite et bien, comme tout ce pays flambait. On avait plus conscience de rien et tous les sentiments s’absorbaient dans cette étonnante joie de détruire.
En effet, ils avaient passé sous le feu des marins de l’Atalante, ces fuyards attendus. On les avait vu paraître, se masser à moitié roussis, à la sortie de leur village : hésitant encore, se retroussant très haut pour mieux courir, se couvrant la tête en prévision des balles, avec des bouts de planches, des nattes, des boucliers d’osier. – précaution enfantines, comme on en prendrait contre une ondée. Et puis ils avaient essayé de passer en courant à toutes jambes.
Alors la grande tuerie avait commencé. On avait fait des feux de salves, deux et c’était plaisir de voir ces gerbes de balles, si facilement dirigeables, s’abattre sur eux deux fois par minute au commandement, d’une manière méthodique et sûre. C’était un espèce d’arrosage, qui les couchaient tous par groupes, dans un éclaboussement de sable et de gravier.
On en voyait d’absolument fous, qui se relevaient, pris d’un vertige de courir, comme des bêtes On en voyait d’absolument fous, qui se relevaient, pris d’un vertige de courir, comme des bêtes blessées ; ils faisaient en zigzags, et tout de travers, cette course de la mort, se retroussant jusqu’aux reins d’une manière comique ; leurs chignons dénoués, leurs grands cheveux leur donnant un air de femme.
D’autres se jetaient à la nage dans la lagune, se couvrant la tête, toujours avec des abris d’osier et de paille, cherchant à gagner les jonques. On les tuait dans l’eau. Il y avait de très bons plongeurs qui restaient longtemps au fond ; on réussissait quand même à les attraper, quand ils mettaient la tête dehors pour prendre une gorgée d’air, comme des phoques.
Et puis on s’amusait à compter les morts …. cinquante à gauche, quatre-vingts à droite ; dans les villages on les voyaient par petit tas ; quelques-uns tous roussis n’avaient pas fini de remuer : un bras, une jambe se raidissait tout droit, dans une crispation ; ou bien on entendait un grand cri horrible.
Avec ceux qui étaient tombés dans les forts du Sud, cela pouvait bien faire huit cents ou mille. Les matelots discutaient là-dessus, établissaient même des paris sur la quantité.
La différence est pourtant de taille.
Platon bannit les poètes de la Cité, prône un ordre moral qui n’est ni le fait de Nietzsche à propos de l’École, ni celui d’Alain Finkielkraut.
Comparaison n’est pas raison.
Oui enfin bon, faut déjà l’être, pas égal, hein !
Allez, encore un peu, tellement c’est bon.
Nos bretons ont débarqué.
« Déjà la chaleur accablante, une réverbération mortelle sur ces sables ; les grandes fumées des villages incendiés montaient toujours très droites, puis s’épanouissait tout en haut de l’air en gigantesques parasols noirs.
Plus personne à tuer. Alors les matelots, la tête perdue de soleil, de bruit, sortaient du fort et descendaient se jeter sur les blessés avec une espèce de tremblement nerveux. Ceux qui haletaient de peur, tapis dans des trous ; qui faisaient les morts, cachés sous des nattes ; qui râlaient en
tendant les mains pour demander grâce ; qui criaient « Han ! …Han … » d’une voix déchirante, ils les achevaient, en les crevant à coups de baïonnette, en leur cassant la tête à coups de crosse.
Des petits « boys » de Saïgon, efféminés et féroces – domestiques annamites venus à la suite de l’infanterie – s’étaient répandus parmi les matelots, les appelaient quand ils avaient déniché quelque malheureux caché dans un coin, les tiraient par le bras, disant : « Monsieur, encore un par ici, encore par là ! … Vite viens, monsieur, lui faire pan, pan, pan ! »
On ne les reconnaissait plus les matelots ; ils étaient fous. – On voulait les retenir , – On leur disait : « Mais c’est sale et lâche mes pauvres amis, ce que vous faites là »
Eux répondaient : – Des sauvages, cap’taine ! – Ils ont bien promené la tête du commandant Rivière au bout d’un bâton, dans leur ville !
– Ça des vrais hommes capitaine ? – Si c’était nous les battus, ils nous auraient coupés en morceaux – vous savez bien – ou sciés entre deux planches !
Rien à répondre à cela ; c’était vrai – et on les laissait à leur sombre travail. »
Eh oui, c’était vrai.
Loti écrivait ça avec beaucoup de distance, ils les aimait, nos marins.
Sa colère était dirigée contre ceux qui ordonnent une guerre coloniale et s’offusquent ensuite de l’efficacité de ceux qui font le travail.
Voyez sa lettre à Alphonse Daudet:
“ Vous savez bien mon histoire, vous avez lu les journaux plats et stupides.
Vous avez vu Delpit être le seul à me défendre avec une grande apparence de coeur et d’élan. Je ne sais pas ce qu’on va faire de moi en France. Mon dieu, il est possible que l’on ne me punisse pas.
Mais la chose qui demeure, qui est inique et révoltante, c’est qu’on m’accuse d’avoir dénoncé ces pauvres matelots, de les avoir déconsidérés en les dépeignant comme des sauvages. Vous avez trouvé cela, vous au moins, n’est-ce-pas ? C’est grotesque et pitoyable. Voici des gens à Paris qui envoient tuer ici de braves enfants du pays breton valant cent fois, mille fois, plus qu’eux-mêmes qui nous lancent dans cette expédition du Tonkin et qui ont, après, des haut-le coeur, poussent des petits cris de femme nerveuse quand on vient leur dire comment les choses se passent…
S’ils savaient, ces gens, combien je les met au-dessus d’eux, nos marins, et combien je les aime »…
On a vu ça encore quelques décennies plus tard.
On trouve de semblables descriptions d’horreur dans Le cul de Judas d’Antonio Lobo Antunes. Sauf que c’est en Angola.
En train de lire du même Mon nom est légion. C’est bien mieux, me semble-t-il, que Le Manuel des inquisiteurs.
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…çà me revient plus cher à la longue les cybercafés,…si,si,…
…alors, me voilà reconnecté,…
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…bon, c’est pas tout çà,…
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…avec tout les élèves d’aujourd’hui,…dans le saladier enseignant,…au moins prévoir des débouchés aux fonctions enseigné,…
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…Oui,…plus à gauche la tête,…d’un coup sec,…la guillotine » tombe à pic « ,…
…tout un roman,…de poids et mesures,…
…au suivant,…de la horde sauvage,…
…un maître artiste vous attend,…etc,…
…
Comment apporter la civilisation, la seule excellente, càd la notre, à des sauvages forcément rétifs, sans quelques désagréments, hein ?
Je reste persuadé que les correspondants de guerre nous la jouent humanisme révolté, un temps…puis ils vont boire un coup au bar…peut être caresser quelque congaï dévouée, là-haut… et, et, et, …oublier la fureur, parfois exagérée, d’une civilisation qui en pénètre une autre ! Comme cela se passe sous nos yeux indolents.
Dans le camp d’en face aussi, il y avait du style.
Vallès dans le Cri du peuple la même année.
“ Le Ferry a enlevé l’affaire en disant qu’il fallait aller au Tonkin pour assurer le pain de nos enfants …
Le pain de nos enfants, tourlourou ! Mais tu n’auras jamais d’enfants, tu n’auras jamais de famille, tu pourras violer les femmes aux bords du fleuve Jaune, où sont les cormorans et les poissons écaillés de vert. Tu te feras payer du chien au ricin dans les bateaux à fleurs, voilà tout, et tu reviendras gangrené de vices et avec la peste dans le sang ! Car, si tu n’y laisses pas tes os, tu deviendras pour sûr un soudard ignoble…
Et ce sera pire encore, peut-être, si tu es capable de ne pas tourner au traîneur de sabre et au licheur d’absinthe, sans être capable pour cela de tourner au révolté. Tu auras pris le pli de la caserne, le respect du mot d’ordre, l’habitude d’obéir, sans un mot, ni un geste, à tout signal commandant la manoeuvre ou l’assassinat. C’est là-dessus qu’ils comptent ! Ils veulent te dresser à tuer ; ils veulent avoir en toi une mitrailleuse vivante, dont à leurs moments, ils tourneront la manivelle ! »
Evidemment, c’est un peu loin comparé à Loti.
Mais crénom, lui aussi, c’est du bon.
C’est pratiquement se donner rendez-vous en 14.
Les Romains ont aussi apporté la civilisation dans tout le bassin méditerranéen. Avec violence parfois. Mais au bout du compte, c’est tout de même la civilisation qui l’a emporté. Ce n’était plus le cas avec ce qui a suivi la Conférence de 1880 à Berlin sur le partage de l’Afrique où il s’agissait d’abord et avant tout de s’en mettre plein les poche. Et avant c’était la traite négrière où tout le monde est compromis. Les Romains n’ont été odieux qu’envers les Juifs en détruisant le Temple, en rasant tout. Mais ailleurs les conquêtes romaines ont apporté le progrès tout en crucifiant quelques juifs devenus chrétiens dont nous parle Pline le Jeune par exemple dans une lettre.
Obéir !!!
Aucun mot n’est plus beau que celui-là : obéir à Bercy, obéir à sa compagne exigeante, obéir au syndicat, au patron, au chef, à Dieu…
Ce que préfère ?
Obéir à mes instincts.
Bassement …!
Les Romains n’ont été odieux qu’envers les Juifs en détruisant le Temple, en rasant tout
trouducul de dracul..toujours a sa traçabilité de vache folle
bouguereau dit: 22 avril 2014 à 18 h 38 min
« tu dors trop quand qu’on t’encule jicé.. »
Quand on s’y prend mal… on s’ennuie pour tout !!!
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