Le problème avec Martin Amis
On va finir par croire que Martin Amis cherche les ennuis. Que ce soit par ses livres, le plus souvent de cruelles satires, par ses articles, par ses déclarations et mêmes par ses tweets, le trublion de la vie littéraire britannique ne perd jamais une occasion de se faire des ennemis. Il en faut moins pour y gagner une réputation de provocateur, quitte à passer pour un écrivain connu pour sa notoriété. La dernière fois, c’était à cause des prises de position contre le fondamentalisme musulman et, partant, le lien qu’il établissait entre Islam et terrorisme. Ce fut explosif. Ce qui n’était pas pour déplaire à l’enfant terrible du milieu éditorial, qui ne déteste pas cultiver son côté « Mick Jagger de la littérature ». Puis il s’en prit aux lauréats « solennels, sinistres et bientôt complétement oubliés » du prix Nobel de littérature, José Saramago et JMG Le Clézio. Cette fois encore, les risques de dérapage ne sont pas exclure de part et d’autre, mais pas avec les mêmes.
Reprenons : Gallimard, éditeur de la plupart de ses livres en français avec Christian Bourgois, a refusé en avril dernier d’acheter les droits de son nouveau roman The Zone of Interest. La décision, difficile à prendre eu égard à l’importance de cet auteur-maison, a été prise par Antoine Gallimard après différents rapports de lecture. On croit savoir que c’est autant pour des « raisons déontologiques », du malaise ressenti à la lecture qu’à cause de contre-vérités historiques que recélerait son manuscrit. Son éditeur allemand Hanser a réagi de même, et d’autres également, sans se concerter ; mais à Londres (Jonathan Cape) et à New York (Alfred Knopf), on a tenu bon, ainsi qu’à Madrid. Son agent, l’américain Andrew Wylie, l’a aussitôt proposé à d’autres éditeurs français. Calmann-Lévy l’a emporté pour ce livre-ci et pour les suivants du même auteur. A ce stade-là, l’incident est assez banal, les divorces entre auteur et éditeur étant money courante. Sauf que cette fois il s’agit de toute autre chose.
Zone of Interest, qui a aussi un tout autre sens en droit américain, était l’euphémisme (Interessengebiet ou la zone d’intérêt au sens économique et marchand du terme) par lequel, pendant la guerre, les Allemands désignaient une partie du complexe d’Auschwitz, en l’espèce 40 km2 aux mains du SS. Auschwitz n’est pas nommé mais l’histoire d’amour sombre et violente que raconte Amis se passe dans un camp d’extermination nazi. Tout est vu à travers trois narrateurs : le commandant du camp, son neveu qui est un officier hostile au régime et amoureux de la femme de ce dernier et un déporté juif requis au Sonderkommando. Le but avoué du romancier est de démonter l’insensé et l’absurde au cœur du génocide en action. Soucieux de ridiculiser les nazis, il revendique le droit de se servir des armes de la comédie et de la satire, avec ce qu’il faut de cynisme, de grotesque et d’humour, pour y parvenir. Autant dire, comme il nous en prévient déjà, que ce ne sera pas du Elie Wiesel.
On y trouve des personnages caricaturaux et des archétypes, comme dans la plupart de ses romans ; le genre relève également de la fable avec la référence à un miroir magique qui reflèterait l’âme d’un roi mais pas son visage ; enfin, le ton de la comédie n’en est pas absent. Ce qui fait penser à La vie est belle, le fim de Roberto Benigni, référence qui n’est pas venue à l’esprit de Deborah Kaufmann, qui dirige la littérature étrangère chez Calmann-Lévy :
« Vraiment pas. C’est avant tout un grand livre qui invite de bout à bout à une réflexion sur le langage et la capacité de l’humain à supporter les situations abjectes ».
Par le passé, Amis, (né en 1949) s’était déjà intéressé à l’univers concentrationnaire nazi (Time’ Arrow : on the nature of the offense/ La flèche du temps, 1991). Il présentait même Lionel Asbo ou l’état de l’Angleterre (2013) comme « un roman nazi » ; il est vrai que le commandant d’Auschwitz était l’un des narrateurs. Autant dire que, de son propre aveu, le sujet l’obsède depuis un certain temps. Il a donc replongé dedans malgré les injonctions de George Steiner et de Cynthia Ozick : « N’y allez pas ! » Il est vrai aussi que la littérature sur la shoah a été écrite par des victimes ou des témoins, ou par des contemporains tel Robert Merle (La mort est mon métier) et que rares sont ceux qui s’y sont risqués dans la génération d’écrivains nés après la guerre. A quoi Amis répond imperturbablement que le roman étant le lieu de la liberté de l’esprit, il peut tout se permettre. En ce sens, selon lui, cela ne peut rien avoir d‘ »obscène » d’essayer de comprendre le mal à l’oeuvre en cet endroit-là à ce moment-là, comme l’assure Claude Lanzmann. Ni de méditer sur la conscience de son innocence dans un univers aux valeurs inversées.
L’auteur, qui s’est beaucoup documenté (en s’appuyant notamment sur les travaux de Martin Gilbert et sur les souvenirs de survivants réunis dans The Journey Back From Hell d’Anton Gill), publie une bibliographie à la fin de The Zone of Interest, comme Philip Roth (Le complot contre l’Amérique) et contrairement à Jonathan Littell (Les Bienveillantes). Comme pour l’instant, seuls des éditeurs ont pu lire le manuscrit, il est difficile de juger sur pièces. Mais Martin Amis n’étant jamais avare de confidences, on peut en savoir plus en le suivant à la trace. Et puis un blurb signé Richard Ford, c’est une caution rêvée, Amazon ne se l’est pas fait dire deux fois :
“The Zone of Interest is a tour de force of sheer verbal virtuosity, and a brilliant, celestially upsetting novel inspired by no less than a profound moral curiosity about human beings. It’s stunning.” —Richard Ford
On jugera donc sur pièce en anglais septembre 2014 et en français un an après. On imagine que l’éditeur historique du Journal d’Anne Frank et de la collection « Mémorial de la Shoah » ne manquera pas d’arguments pour défendre le livre, le cas échéant. Et on ne doute pas qu’il y en aura aussi pour se souvenir qu’il y a huit ans, Calmann-Lévy, par la voix de son directeur éditorial Ronald Blunden, avait publiquement explicité son refus de publier le roman controversé de Jonathan Littell au motif que l’empathie du lecteur risquait d’aller au bourreau et non aux victimes, lequel lecteur aurait eu à assumer l’abjection au nom d’une appartenance commune à l’humanité. Il s’agissait des Bienveillantes publié par… Gallimard.
(Photo D.R.)
745 Réponses pour Le problème avec Martin Amis
Ce soir je mange un gratin de blettes bio au conté.
« Richard Ford, c’est une caution rêvée »
Très juste, surtout pour bien voyager.
On ne le redira pas assez: « Canada » est un très très bon livre.
D. ce soir à la télé, il y a l’armée des ombres. C’est bien, on change pas d’époque.
C’est raccord.
Et puis, Lino Ventura c’est une pointure. J’aime beaucoup.
Le livre de Martin Amis, sera livré version Kindle anglophone, le 28 août.
Bof, il faut attendre le 28 août, tandis que “Andromeda Hights”, de Banana Yoshimoto, je l’ai acheté ce matin. Acheté aussi “White Noise” de Don DeLillo. Maintenant je lance une pièce pour voir par lequel je commence.
On dirait Thierry et le triporteur, le Darry Col des Livres!
Vous voyez D., lorsqu’on est morts les choses restent dans la plus grande indifférence, ce qui fait qu’elles sont plus fiables de beaucoup de gens qui vantent leur “sentiments” ou leur “croyances”.
On a une année pour s’y préparer… De quoi venir voir pour voir venir…
Si c’est comme Begnini, c’est raté.
Mais le fait de s’attaquer à l’innommable est une bonne chose. Auschwitz, de toute façon, est paradigmatique pour dire le monde d’aujourd’hui. On ne peut pas en faire l’économie.
Après, il faut voir, faut lire. On ne peut pas encore en juger.
Bon, hors sujet pour hors sujet : « A government audit of 1,218 French museums has revealed that some 80% do not know the full contents of their collections, with many collections facing further serious hazards, including some troubling findings at the Louvre. »
http://hyperallergic.com/137151/french-museum-collections-in-trouble/
crétin et enfantin…
oui, comme les soi-disant vampires qui ne seraient rien sans le dentier de leur mémère.. pas vrai ?
ou qui.. non, rien..
À ce propos, passe sur France3 en ce moment même le suberbe film de Melville, L’armée des ombres. Je suis toujours ému par le personnage du pilote joué par Jean-Pierre Cassel, dont le film ne fait que suggérer sans y insister, qu’il se livre à la Gestapo en se sacrifiant pour son camarade Felix à qui il donne la seule capsule de cyanure qu’il possède. C’est le moment sublime du film. Beaucoup de spectateurs ressortent du film, hélas, sans l’avoir compris tellement c’est discret dans le film. Vraiment un très grand film.
Le complexe du dentier de maman ?
Il faut s’attendre à tout, dear Widergänger. Gallimard pourrait retourner sa veste. Littell n’a pas exclu que l’on puisse lire ses Bienveillantes sur la plage de Sitges.
Le livre de Merle serait aujourd’hui refusé. Pas assez épais.
mais c’est un fait.. il semblerait y avoir des filles qui deviennent la copie exacte de leur mère et pas pour le meilleur..
Ces querelles d’éditeurs disent bien d’ailleurs qu’Auschwitz est paradigmatique de notre société. Le roman de Littell comme celui à venir d’Amis.
» Comme pour l’instant, seuls des éditeurs ont pu lire le manuscrit, il est difficile de juger sur pièces. »
C’est parfaitement exact, attendons pour voir si le livre confirme ou infirme les propos de WGG :
» Auschwitz est paradigmatique de notre société. Le roman de Littell comme celui à venir d’Amis. »
Ça donne envie de se replonger dans un livre à la fois grand par le contenu et petit par la taille, Une journée à Auschwitz Avant l’appel Témoignage, de Lœbel Klein, traduit du yiddish en 4 langues, aux Editions Caractères, en 2001.
Né en 1912 à Cracovie.
De 1943 à 1945, il est déporté au camp d’Auschwitz, de Dora et de Bergen Belsen.
À la libération, il s’installe à Anvers, où il demeure jusqu’à la fin de ses jours en 1995.
Hitgaber ke-ari, sois fort comme un lion.
Quatre heures du matin. Sonne la cloche du réveil.
Il faut se lever, vite, c’est bientôt l’appel.
(…)
À peine levé, et déjà je suis épuisé.
À mes oreilles résonnent des cris, un tumulte de foire :
à l’un manque une chaussure, à l’autre son bonnet…
Le chef arpente le bloc, maniant la cravache et le bâton :
— Vous n’êtes pas encore habillés, bon Dieu de chiens !!
Il se jette sur l’un à bras raccourcis, lui laisse une plaie ouverte.
Tout le monde file au-dehors comme une flèche,
les habits à la main, presque rien sur le corps.
Une fois dehors
chacun s’avise du pire
et nul n’a envie de rire
nous ne recevons rien à manger !
(…)
Non, vous n’avez pas compris.
Le fait de parler aujourd’hui, dans la société qui est la nôtre, d’Auschwitz, est paradigmatique. Cela ne dépend pas du contenu du roman d’Amis.
Le fait de parler aujourd’hui, dans la société qui est la nôtre, d’Auschwitz, est paradigmatique.
En quoi est-ce paradigmatique?
Il faut dire « modèle de référence », c’est plus à la portée des petits chéris que nous sommes, non?
C’est un départ, comme dit Jean Bessière très justement, d’une société divisée, qui a perdu le sens du vivre ensemble.
Le matin l’arrivée
L’enfer avait vomi tous ses damnés
c’était eux qui nous accueillaient
et tout de suite
nous avons compris
pourquoi ils ne nous faisaient pas fête
Ils regrettaient les tourments d’enfer
et ils nous voyaient arriver
nous qui venions de la terre
comme des gens qui savent
et peuvent faire la différence
et tout de suite
nous allions savoir aussi
et vouloir oublier la vie.
En enfer
on ne voit pas mourir ses camarades
en enfer
la mort n’est pas une menace
en enfer
on n’a plus ni faim ni soif
en enfer
on n’entend plus
en enfer
il n’y a plus d’espoir
et l’espoir est d’angoisse
au cœur d’où le sang se retire.
Pourquoi dites-vous que c’est l’enfer
ici.
(Charlotte Delbo, Auschwitz et après II Une connaissance inutile)
Modèle, non. Auschwitz n’est pas un modèle de notre société. Mais Auschwitz fait paradigme pour notre société. Grosse nuance justement.
L’armée des ombres le film est tiré d’un roman de Joseph Kessel.
Ici, un compte rendu du livre de Jean Bessière qui vous en dira plus :
http://contextes.revues.org/341?lang=en
Il faudrait peut-être dire en quelle acception, non ?
Auschwitz n’est pas un modèle de notre société.WGG
Dire » modèle de référence » ne veut nullement dire « modèle de notre société », vous le prof nuancé,mais en terme général, compréhensible par tous ( Le Robert ), pourquoi se réfère-t-on à Auschwitz, pourquoi mettons-nous ( selon vous, ce qui ne va pas de soi )Auschwitz au centre de certaines réflexions littéraires.
Il me semble que Jean Bessière répond à votre question. Si Auschwitz est paradigmatique, c’est que « le roman (qui) dit le plus explicitement ce qu’est une société sans référent […] parce qu’elle ne se définit ultimement que selon la conduite rationnelle de la guerre et de l’extermination, selon l’instrumentalisation de quiconque, selon l’assimilation de toute action, fût-elle la négation de l’humain, à la solution d’un problème »
On ne peut pas parler de « modèle » parce que précisément Auschwitz dit l’absence de référent de notre société.
La réflexion de Jean Bessière est centrée sur le roman des vingt-cinq dernières années, mais elle n’est pas unique.
Il faut citer également le livre de Jean-Luc Nancy, La communauté désœuvré, qui va dans le même sens, et la réponse que lui a donnée Maurice Blanchot dans La communauté inavouable.
Auschwitz est paradigmatique parce que notre société se définit toujours, comme l’écrit Jean Bessière, « ultimement que selon la conduite rationnelle, selon l’instrumentalisation de quiconque, selon l’assimilation de toute action, fût-elle la négation de l’humain, à la solution d’un problème » Seul l’état de guerre fait une différence, mais qui ne définit pas une sortie du paradigme.
…
…de toute façon avec un écran très grand format!,…plus d’un mètre cinquante!,…
…
…l’insensibilité se cultive bien!,…
…
…Oui!,…les massacres!,…les catastrophes de toutes sortes!,…ma chérie, les croissants s.v.p.!,…qu’est ce que tu dis!,…baisse le son du napalm!,…Oui!,…un maton pour toi, & un maton pour toi!,…des tartes aux fromages!,…avec du Kirch!,…qu’elle soirée!,…
…c’est toujours çà!,…que les allemands n’auront pas!,…qu’est ce que tu dis!,…un petit massage!,…Oui!,…j’appelle la bonne!,…
…des sous d’abords!,…grève des masseuses Sire!,…allez un petit en noir!,…
…je suis syndiqué!,…encore!,…
…il vont nous achevés ces corporations publiques!,…
…allons rendre l’âme aux sans-soucis!,…
…
…encore du Hausswittch!,…sur la planète des singes!,…ta gueule et balai!,…
…çà en fait du boudin,…etc!,…Ah!,…Bip!,Bip!,…Ah!,…
…
Il faut lire aussi l’autre ouvrage de Jean Bessière sur le roman, qui est une réflexion plus large sur l’histoire du roman depuis Gœthe, c’est-à-dire deux siècles :
— Le roman contemporain ou la problématicité du monde, PUF « L’interrogation philosophique », 2010.
Il me semble que Jean Bessière dit bien les choses quand il écrit dans ce dernier ouvrage que j’ai cité :
« Les romans de la Shoah — ainsi des Bienveillantes de Jonathan Littell et du Liseur de Bernhard Schlink — disent l’extrême de l’horreur, une limite certaine, et font de cette limite l’origine du présent et, paradoxalement, du roman cela qui pose la question du possible historique. Représentation de la communauté. Les romans de la Shoah font de l’explicite fin de la communauté, à laquelle est identifiable la Shoah, le moyen de poser encore la question du possible de la communauté. »
Même les propos des éditeurs, Calmann-Lévy ou Antoine Gallimard, font partie en quelque sorte du débat sur ces romans de la Shoah, ce qui me paraît justement très remarquable. La paratopie fait partie intégrante de l’utopie comme dirait Dominique Maingueneau.
…
…à mon Hausswittch Stalag 13,!,…
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…demi-finale!,…entre les Folies-Bergères & le Grazy Horse!,…
…Schultz,…Yavool!,…répétition » French-Cancan!,…
…Natuurlicht!,…Ah!,…Ah!,…etc!, …l’ouverture!,…Jacques Offenbach ( Orphée aux enfers ),…
…Good – ceinture noire!,…etc!,…
…
…
Importance du point de vue. En occident, Auschwitz est le paradigme. Ailleurs, d’autres : les guerres indiennes, la partition du sous-continent indien, l’occupation japonaise de la Chine et de l’Asie du sud-est, Choeung Ek & Tuol Sleng, les charniers du Rwanda, du Bangladesh…
Rien de pire que l’ethnocentrisme, la compétition des mémoires. Une chose est sûre, en matière de barbarie, l’Europe n’est pas en reste. inutile de se monter du col et d’en remontrer aux autres, là aussi.
En cela comme en d’autres domaines, Freud avait tout compris: lire ses Considérations actuelles sur la guerre et la mort (1915).
Mais il ne s’agit pas tant de l’idée de barbarie que de l’idée de division de la communauté humaine en deux. Or, là, il s’agit d’un universel, valable pour toute l’humanité.
En cela, Auschwitz fait paradigme aussi pour les autres parties du monde, même si ces autres parties du monde ont eu leur lot de barbarie.
Auschwitz constitue une limite de l’horreur. C’est en cela qu’il est paradigmatique de la division de la communauté humaine pour toute l’humanité, qu’elle se sente concerné par Auschwitz ou pas, ce n’est pas la question. C’est le statut d’Auschwitz qui prime. Il n’y a pas d’ethnocentrisme à cela.
Parmi les moments saisissants du film de Melville, « l armée des ombres , »il y en a deux que tout à fait extraordinaires : le premier quand, devant le baraquement du camp francais ,Lino ventura en train de s’ éponger le visage dit à un jeune homme communiste qui part travailler au tableau d’électricité : « au revoir camarade » et le jeune homme se retourne et dit « vous êtes communiste? » et Gerbier-Ventura dit avec un sourire éclatant, « non, mais ce ne m’empêche pas d’avoir des camarades. «
Une scène plus tard après la mort de l‘ instituteur dans le baraquement , on emporte le cadavre dans une couverture grise , ventura dit en voix off « les kabyles l’emportèrent et je n’ai jamais entendu le son de sa voix» Le jeune communiste est effondré de chagrin contre les planches du baraquement, alors Lino Ventura -Gerbier, vient près de lui et dit :
« Toutes les dettes se paieront ».
ne pas oublier la musique du film d’eric Demarsan . Pierre Lhomme signe une photographie prenante dans les plans crépusculaires, les arbres nus, le froid, les murs obsédants abstraits, hostiles, les horizons dépouillés, les champs venteux, les routes désertes ,les hameaux désolés , le froid, l’aridité humaine , qui font penser au « journal d’un curé de campagne » de Bernanos. La nudité intérieure et le froid moral mis en évidence par des épures de paysage mornes de labours , des plans insistants sur le mutisme hivernal, des murs partout, des regards qui se croisent avec une lueur éperdue, un ciel sans étoiles,des couloirs longs pour des hommes seuls. Film janséniste.
Bravo « Vider les Gogues »,
faites attention à la chainette de la chasse.
Pour la fiche de lecture,
il faut attendre encore un an !.
Le problème, justement, avec Auschwitz, c’est que les dettes ne peuvent être apurées. Si Auschwitz est paradigmatique, c’est précisément parce que les dettes ne sont pas apurées. C’est le grand problème posé par Les Bienveillantes, de J. Littell, par Le Liseur, de B. Schlink.
C’est le problème de la division de la communauté humaine, dont Auschwitz établit une limite extrême. Mais bien sûr cette division n’a pas commencé avec Auschwitz. On la voit naître au XIXè siècle dans les conséquences des massacres de juin 1848. Chez Hugo, et surtout dans les années 1860-70, chez Baudelaire, où elle scinde le Moi en deux dans un discours de l’aliénation sur un fond de rappel des massacres de 1848 — par exemple dans un grand poème comme « Assommons les pauvres ! » qui pose le vaste problème de la communauté introuvable, voire inavouable — pour reprendre l’expression de Maurice Blanchot — , celle fondée sur la calomnie et la violence des rapports sociaux que mettra bientôt en œuvre Kafa avec un roman comme Le Procès, qui a son origine dans deux nouvelles (Le Verdict/das Urteil, et Vor dem Gesetz/Devant la Loi). Lire à ce sujet le texte très éclairant de P. Bourdieu dans le catalogue de l’exposition qui avait été consacrée à Kafka au Centre Pompidou, « La dernière instance ». C’est aussi le moment où naît la psychiatrie et son discours de contrôle (en opposition au discours des aliénistes) dont Michel Foucault analyse la naissance dans ses cours du Collège de France sur Les Anormaux, Gallimard/Le Seuil, 1999, avec le premier psychiatre en date, Baillarger, cité justement par Baudelaire dans son poème « Assommons les pauvres ! ». Ce sont les grands problèmes que pose d’ailleurs ce poème.
Le discours nazi, d’ailleurs, englobe et subsume toutes les divisions antérieures, confondant dans une même rubrique les anormaux, les juifs et les tsiganes. Mais c’est à la question juive qu’il donne la réponse la plus radicale comme si elle était à ses yeux la question de toutes les questions.
« l’enfant terrible du milieu éditorial, qui ne déteste pas cultiver son côté « Mick Jagger de la littérature ».
Ne baissons pas pavillon, on en a de bons aussi.
Musso, l’Adamo de la littérature romanesque?
Tiens ?!…
On repasse le plat, le même plat froid…
Je passe.
RIP
« Le corps sans vie de l’écrivain Yann Andréa, de son vrai nom Yann Lemée, dernier compagnon de Marguerite Duras qui vécut avec elle jusqu’à sa mort, a été retrouvé jeudi 10 juillet dans son appartement parisien, a-t-on appris de source policière. Il fut le dernier compagnon de Marguerite Duras, pendant une quinzaine d’années jusqu’au décès de celle-ci, en 1996.
Lui était né fin 1952, elle en 1914. » (NouvelObs)
Plaignons ce pauvre Yann :
-d’avoir quitté ce monde enchanteur à 64 ans
-d’avoir passé plus de 15 ans entre les pattes vieillies d’une romancière manifestement pédophile …
Le billetiste a de toute évidence proposé un lien très pince sans rire vers l’arrêt de la Cour suprême définissant les « zones of interest » de la loi comme étant purement jurisprudentielles (relevant de la seule décision du juge et non de la constitution ou des lois statutaires).
N’empêche, ça fait une bonne lecture d’aéroport.
Dans son interview, Amis note:
« I think British people are very tolerant and generous, but they are witty. Americans are tolerant and generous but they are not – they are a bit more earnest, a bit more dogged in their thoughts.”
Il a suivi son pote Chistopher Hitchens en Amérique parce que celui-ci était atteint de son cancer.
On comprend exactement ce que veut dire Amis quand on regarde certaines interventions ou débats de Hitchens quand il était aux E-U (abondants témoignages sur YouTube).
C’est souvent absolument hilarant.
Buona giornata.
Vous vous souvenez de cet auteur, mort à 66 ans ?
Enorme succès populaire, à l’époque.
Christian Bernadac.
Probablement résolu le “cas” qui inspira Pirandello (Comme tu me veux) et Sciascia (Le Théâtre de la mémoire) : l’homme serait donc le typographe.
Du wit spirit et du pathos.
Tous pour faire le buzzzzzz.
« Amis a été jusqu’en 2011 professeur d’écriture créative au Center for New Writing de l’université de Manchester. »
« Le New York Times l’a désigné comme l’un des maîtres du « nouveau désagréable » (new unpleasantness). »
« Il ne lit que des bandes dessinées jusqu’à ce que sa belle-mère, la romancière Elizabeth Jane Howard, l’initie à l’œuvre de Jane Austen, qu’il cite souvent comme son influence la plus ancienne. Après une courte période à la Westminster School, il obtient son diplôme de l’Exeter College, à Oxford. Il entre ensuite au Times Literary Supplement, et à 27 ans il devient critique littéraire au New Statesman. Il rencontre Christopher Hitchens, alors rédacteur à The Observer, et qui restera un ami proche jusqu’à sa mort en 2011. »
Des journées entières dans les arbres a été jusqu’en 2014 professeur d’écriture pénible au Centre de la République des Livres de l’Université Passoulinienne de Drouant
Le journal « L’Equipe » vient de la désigner comme l’un des maîtres du « nouveau désagréable » (new unpleasantness).
il a du se suicider yann andrea
trop belle vie
le vieux brêle pec-hu radore de plus en plus
Avant de vous quitter quasi définitivement, une question :
Pour quelle raison est-il plus facile de jeter des pierres aux nazis antisémites d’hier, que de condamner vigoureusement les abominables crimes et attaques antisémites des voisins épouvantables de ce petit pays d’Israël ?
N’y aurait il pas chez les pro-palestiniens, d’ici et d’ailleurs, une partialité antisémite intolérable ???
Bonne journée, les petits !
En 2012 Amis publie le roman Lionel Asbo : State of England. Cette fiction est centrée sur la vie de Desmond Pepperdine et de son oncle Lionel Asbo, voyou vorace et condamné récidiviste. Elle est située dans le quartier fictif de Diston Town, représentant une version grotesque de la Grande-Bretagne aujourd’hui, dominée par la culture des célébrités. Elle suit les événements majeurs de la vie des deux personnages, l’accès à la maturité de Desmond et le gain à la loterie de 140 millions de livres par Lionel. Dans une interview accordée à Jeremy Paxman, de Newsnight, Amis a déclaré que Lionel Asbo : State of England n’était pas une attaque contre son pays, s’affirmant « fier d’être Anglais » et considérant la nation avec affection. Les critiques, cette fois encore, ont été mitigées.
JC, une tafiole comme vous, allons, allons; laissez-nous nos zones d’interest, dont vous êtes exclu.
de ttes façons, qd t’es effondré de chagrin t’as pas d’autre choix que d’être ratatinée sur toi-même.
Si t’émerges c’est pour être de nouveau effondrée de chagrin.
c’est une histoire de destin.
à vrai dire de pâté d’alouette
Ah ! si au moins elle pouvait compter sur l’amitié d’un teckel !
Soucieux de ridiculiser les nazis
..sans déconner
Michel Alba, la machine nazie envoyait aussi dans les camps d’extermination, les tziganes. Les anormaux étaient euthanasiés, gazés dans des camions, on ne prenait pas la peine de les mettre dans des KZ.
Nous ne parlons pas là des communistes, des homosexuels et autres ennemis de l’état. S’ils furent assassinés dans les camps de prisonniers, il n’y avait pas directement de « projet » de solution finale.
Pour le connentaire de JC, il semble confondre racisme religieux, ce qu’il sembler souhaiter, et le désir de retrouver le statut d’avant 1948.
C’est un conflit entre deux états.
Du coté Palestinien, des arabes chrétiens vivent depuis des siècles.
on dirait un billet pour déridiculiser les ancêtres à dracul..c’est une machination
On peut jeter des pierres de tous côtés, camarade JC.
A condition de pouvoir botter le cul de l’atroce Netanyahu (atroce mais habile: il transforme les Américains en petits garçons) et foutre en taule le psychopathe Avigdor.
sort en anglais dans 3 mois..au jour prés..en français dans 12..c’est plus savoir parler des lives qu’on a pas lu..c’est laisser parler le produit..les directeurs marquettingues..est ce que que michel édouard leclerc va le mette en tête de rayon ? faut savoir se distinguer lassouline
A condition de pouvoir botter le cul de l’atroce Netanyahu (atroce mais habile: il transforme les Américains en petits garçons) et foutre en taule le psychopathe Avigdor
avec un bon pilpoil dans 3 ou 4000 ans on devrait trouver des arguments pour l’enterrer.. »à condition »..huuurkurkurkurk
« C’est un conflit entre deux Etats » / TKT
Pas du tout !. La grosse majorité des voisins d’Israël, musulmans, ne supportent pas l’idée de la présence d’Israël en tant qu’Etat juif, reconnu par la communauté internationale.
Quand à l’Autorité Palestinienne, elle n’est pas un Etat au sens propre, car aucun Etat palestinien n’existait sur les territoires qu’elle se partage récemment, entre Hamas et Fatah.
nazi..palestinien.. »à condition »..la sncm..la cgt..moi je dis leclerc la dessus et la rdl fait la pige a elkabache
ueda, votre camarade JC est sioniste affirmé, ne lui demandez pas de jeter des pierres sur Israël !
« c’est plus savoir parler des livres qu’on a pas lu.. »
C’est par ailleurs suite à une observation plus ou moins comme celle-ci que j’ai mis en ligne la courte liste de mes emplettes.
Pas du tout !. La grosse majorité des voisins d’Israël, musulmans, ne supportent pas l’idée de la présence d’Israël en tant qu’Etat juif, reconnu par la communauté internationale
ouiingueouigue..scie musicale
Quiconque qualifierait notre Dejournaïa (Rus. « femme de chambre ») de dame-pipi de la RdL me verrait immédiatement me dresser pour m’inscrire en faux. Ce ne serait pas seulement de la goujaterie mais de l’injustice.
Chaisière à la rigueur.
Gardienne de nuit, peut-être.
C’est quand même réconfortant quand on arrive à des heures hindoues de voir les lumières de cette République toujours allumées, grâce au dévouement de cette inlassable documentaliste, poursuivant envers et contre tous son obligeant tricot.
couché, bouguereau, à la niche, vieux cabot déplumé
« ouiingueouigue..scie musicale » / Bouguereau
A cette heure-ci, son moka-vodka matinal produit tout son effet …
« Nous ne parlons pas là des communistes, des homosexuels et autres ennemis de l’état. S’ils furent assassinés dans les camps de prisonniers, il n’y avait pas directement de « projet » de solution finale. »
Il n’en restait plus de toute façon -ceux qui n’avaient pas été tués s’étaient exilés
« JC est sioniste affirmé »,
il se sert du sionisme comme couverture
C’est un raciste affirmé qui se prétend sioniste
9 h 55 min
ce bougreau alors c’qu’il est drôlasse
Ce roman de Martin Amis, celui de Littel, le film de Benigni, pourraient bien caractériser une époque de transition qui succède à celle où seuls ceux qui en étaient revenus avaient légitimement le droit d’en parler. Mais les derniers témoins directs disparaissant, une certaine langue de bois bien compréhensible, analogue aux propos pleins de décence des visiteurs d’un cimetière passant devant des tombes encore fraîches, surtout si un membre de la famille est en train d’y déposer des fleurs, en ouvrirait progressivement une autre, celle des temps bien plus longs où l’oubli et l’indifférence, et probablement aussi l’accumulation d’horreurs comparables ou très supérieures faisant leur oeuvre, on découvrirait celles d’Auschwitz et des camps de la mort dans quelque ouvrage d’un historien égaré dans ces époques lointaines, avec la curiosité un peu incrédule qui était la mienne à douze ans lorsque je lisais dans l’ « Histoire de la Chine », de René Grousset, la description des atrocités du temps des Royaumes Combattants. Je crois me rappeler qu’alors les têtes volaient par centaines de milliers,et même, dans les bons millésimes, par millions. Eh ben dis donc, se disait le lecteur ébahi, on n’y allait pas avec le dos de la cuillère en ces époques barbares. Gageons que l’avenir nous réservera des manifestations de l’inépuisable cruauté humaine qui relégueront celles d’Auschwitz au rang d’épisodes anecdotiques. Mais heureusement aucun d’entre nous n’y sera plus, et c’est tant mieux.
@ Ne lui demandons pas trop dit:11 juillet 2014 à 9 h 15: JC, « État Juif », tout y est dit. Ce n’est pas une guerre contre une ethnie, rien à voir avec les nazies. Les musulmans, ou du moins certains de leurs chefs, désirent mettre les Israéliens à la mer, s’en débarrasser dans la région. Il n’est pas prévu de refaire Auschwitz.
Vous jouez sur les mots avec le mot Etat, la Palestine n’est quand même pas une entité fantôme.
Tout commentaires fielleux écrit par vous, voudrait prouver que vous êtes supérieur à tout le monde. Vous êtes supérieur à D., mais il n’est pas encore prouvé que vous ne soyez pas un même et seul enfoiré.
@ boogrow dit:11 juillet 2014 à 9 h 31: Là vous vous trompez, le régime n’a pas pu éradiquer l’homosexualité, ni les anciens communistes.
Je connaissais aussi des Juifs qui vécurent cachés, dans Berlin, pendant toute la période. Imaginer que la BRD était Schwulenfrei en 1945, relève de la naïveté, on dirait un commentaire de D.bile.
Pour ce qui est de la lutte contre les homosexuels, et le renforcement du § 175, lire une biographie de Fritz Bauer et ses propres ouvrages (épuisés aujourd’hui).
Ronen Steinke, Piper Verlag: « Fritz Bauer oder Auschwitz vor Gericht ».
Fritz Bauer, homosexuel, et Oberrichter (Frankfurt a.M.) de la BRD, organisa le procés contre les dirigeants et les sous-fifres du KZ d’Auschwitz. Il ouvrit aussi la voie pour une campagne pour abolir le § 175. Ce paragraphe disparu en 1969.
Pour ce qui est des homosexuels, penser qu’ils se firent tout arrêter est assez naïf. Et dans les KZ, il n’y avait pas spécifiquement un programme d’extermination dirigé contre eux.
TKT
vous avez raison je vous avais lu trop vite, en fait je parlais des communistes et autres opposants politiques -(quand à adolf JC …)
TKT,
Petit à petit toutes les démocraties (!) musulmanes poussent dehors, agressent, ou tuent sans vergogne les chrétiens et les juifs, ne voulant pas vivre ensemble du tout ! C’est un fait incontestable.
Il y a bien un antisémitisme arabe, couplé avec un antisionisme de circonstance, l’un venant renforcer l’autre !
Il ne faut pas se cacher derrière votre petit doigt et tenter de dissimuler un antisémitisme violent, affirmé, revendiqué, par les populations et les dirigeants musulmans.
Auschwitz n’est pas paradigmatique de la division de l’humanité entre ceux qui ont le droit de vivre et les autres…
Tout l’Ancien Testament est imprégné de la division de l’humanité entre les circoncis et les incirconcis, les pécheurs et les justes. On y trouve des exemples d’exterminations totales de populations.
Tout le Coran est imprégné de la division de l’humanité entre les croyants et les mécréants, certains mécréants (les païens) étant eux aussi voués à l’extermination totale.
Tout le mouvement communiste est imprégné de l’idée de lutte à mort entre deux parties de l’humanité: les exploiteurs et les exploités, les premiers étant voués à la disparition, y compris par l’extermination physique (Cambodge, Chine, Ukraine).
La dialectique du « eux et nous » se terminant par l’élimination totale de l’adversaire traverse toute l’histoire de l’humanité. Le nazisme n’est qu’un cas singulier caractérisé par une organisation industrielle particulièrement efficace.
http://hyperallergic.com/137204/conceptual-artist-on-kawara-dead-at-81/
10.07.2014 Disparition de On Kawara
PS: Merci Renato, je ne connaissais pas hyperallergic…
Rappel 10:38 a raison ! Donner un rôle particulier à Auschwitz et à la Shoah correspond seulement à une position utilitaire du projecteur de lumière forte, et cela à des fins communautaristes juives.
Le projecteur peut prendre une multiplicité de direction pour éclairer des variantes historiques de l’horreur, car l’humanité est friande de clivages mortels… Seul le caractère industriel et la parfaite organisation nazi est novatrice, la motivation de haine contre « l’autre » est éternelle.
Bof, D’JC, vous êtes surtout là pour contredire et faire de la dérision.
Pour ce qui est des communistes, bien entendu les moins intellectuels d’entre eux rejoignirent le NSDAP, ou s’arrangèrent pour ne pas entrer au Parti.
Vous ne pensez quand même pas, que quand la Zone Russe devint la DDR, que les dirigeants et le bon-peuple, tous communistes, étaient des fruits de générations spontanées ? Ne parlons pas des quelques artistes ou auteurs, voir de futurs Politiques (Willy Brandt), qui s’étaient exilés.
10 h 38 min
tous les musulmans ne sont pas antisémites! La plupart aspirent à vivre tranquilles au grand désespoir des racistes, dont la bêtise est égale à celle des dirigeants islamistes fanatiques
TKT
jc fait son numéro de naze, aucune importance
« la motivation de haine contre « l’autre » est éternelle. »
l’adolf jc prend son cas pour une généralité universelle
C’est un raciste affirmé qui se prétend sioniste
t’es qu’une poufiasssse racisssste boograsse épicétou
une généralité universelle
toi t’as la conneriternelle épicétou
tous les musulmans ne sont pas antisémites!
..comme les juifs c’est pas tous des sales cons !
Disparition de On Kawara
Mais encore…
Le nazisme n’est qu’un cas singulier caractérisé par une organisation industrielle particulièrement efficace
..reusement que jésus revient
Fazit, JCulé exterminerait volontiers les Arabes en premier.
S’il est sioniste, c’est un peu comme le concept nazie de donner aux Juifs, une terre d’exil à Madagascar. Bref, débarrassé des Arabes, JC se débarrasserait volontiers des Africains vivant en Europe.
Un JC, comme D. et les membres du FN, ont un besoin de se sentir supérieur de souche…
Ces fred/boogrow …. etc et autres Myriam à front plat !
C’est toujours une surprise de croiser des débiles mentaux sur un blog littéraire !
Gageons que l’avenir nous réservera des manifestations de l’inépuisable cruauté humaine qui relégueront celles d’Auschwitz au rang d’épisodes anecdotiques
en tout cas qu’on puisse en faire ou non une fiction soit la question morale qui est aussitot transformé en calconnade marketting..ça s’appelle comment lassouline..du biznèce..rien que du biznèce..et le biznèce a une note qui se concerve et qui couvre tous les pleurs et les grincement de dent « az iouzoul »
tous les musulmans ne sont pas antisémites!
..comme les juifs c’est pas tous des sales cons !
Les ânes, non plus.
« Amis répond que le roman étant le lieu de la liberté de l’esprit, il peut tout se permettre. »
C’est facile à dire : en fait, le roman étant voué à la représentation (la fiction), il est impuissant à dire sans médiation le réel dans son horreur, ou ne peut l’indiquer que par la voie de la figure au sens large (pas seulement au sens stylistique, aussi au sens d’agencement fictionnel, par exemple en s’inscrivant dans un genre romanesque, ou un « registre »). Je remarque par exemple que les romans qui affrontent la Shoah ont souvent je ne sais quoi de grand guignol ou de tape à l’oeil hyperréaliste, d’où l’impression d’obscénité (je pense au Rapport de Brodeck de Ph. Claudel mais aussi aux Bienveillantes, que je n’ai jamais réussi à finir pour cette raison).
J’ai l’impression que rares sont les romans évoquant la Shoah (je ne parle pas des témoignages) qui échappent à cette tentation de dire directement l’horreur, d’où leur sensationnalisme. Les exceptions me semblent rares. Un exemple : Austerlitz de W.G. Sebald, qui approche la chose par la voie de la métonymie.
..c’est baltringue et raclure..ha ça tire une cariole de foin au col du saint bernard mieux que les éléphant d’hannibal dafnoz
« tous les musulmans ne sont pas antisémites! »
Tout bon musulman est antisémite, antichrétien et anti-incroyant. Il doit l’être s’il croit au Texte Sacré qui lui ordonne de l’être.
Par bonheur, il y a des mauvais musulmans, qui ne l’avouerons jamais par peur de représailles et d’assassinat pour apostasie.
Phénomène classique depuis l’antiquité, vérifiable pour d’autres idéologies, égyptienne, grecque, romaine, chinoise, chrétienne, etc, etc .
il est impuissant à dire sans médiation le réel dans son horreur
.. »il peut ou il ne peut pas le faire »..plus fort que pierre dac..c’est ça le fumet du biznèce..exactement le tintement de la pièce de rabelais
…
…mon post de 2 h 25 mn,!…Censuré,!,…etc!,…
…
…en gros!,…comme quoi!,…mis en mémoire personnel, çà compte!,…Ah!,…Ah!,…
…
…mes chairs bombardiers aux galettes, çà nous effacent les petits usuriers des show-là,mieux l’€urope au plan- Marchall!,…Goed-friend !,…des connivences!,…
…
…nos guerres pour rien!,…les droites militarisées & manipulées pour le pognon!,…aussi!,…my Lord’s!,…Ah!,…
…
Les ânes, non plus.
les ânes ont une supériorité dafnoz..on ne discute pas la perle du dragon
« Tout bon musulman est antisémite, antichrétien et anti-incroyant. Il doit l’être s’il croit au Texte Sacré qui lui ordonne de l’être. »
bouguereau va te donner à boire, tu dois avoir soif à force de réciter les prières de tes maitres nazes
« Bref, débarrassé des Arabes, JC se débarrasserait volontiers des Africains vivant en Europe. »
TKT, nous les africains, noirs et arabes, on se débarrasserait bien de ce raciste, et des européens vivant en europe ! ça serait un super Mali, en France, sans les européens !
regardons les religions pour ce qu’elles sont : pourries !
les cathos intégristes tes jumeaux
Les exceptions me semblent rares. Un exemple : Austerlitz de W.G. Sebald, qui approche la chose par la voie de la métonymie
si l’on suit ton raisonnement qu’en sais tu ?..sinon l’infinie echo de la litterature..le sophiste, platon le conspuait parcequ’il était vénal..il philosophait pour de l’argent..mais il ne l’a jamais dit clairement évidemment
on ne discute pas la perle du dragon
d’autant que l’autre débile nous en fait des colliers, de perles ..
bicoz t’en fini pas de pourrir par la tête, raclure..vdqs
« nous les africains, noirs et arabes, on se débarrasserait bien de ce raciste, et des européens vivant en europe ! ça serait un super Mali, en France, sans les européens ! »
pauvre jc avec le soutiffe de daaphnée la pouffe de plus en plus con
@ Bouguereau : je ne comprends pas où tu veux en venir…
Sant’Angelo Giovanni dit: 11 juillet 2014 à 11 h 17 min
« mon post de 2 h 25 mn,!…Censuré,!,…etc!,… »
Comportement anti-mafia inadmissible ! Papassouline di Roma…
..et je crois n’être pas le seul à te voir venir de loin
Mais non, D’JC, un fin connaisseur préfère Vermeer.
On Kawara est mort, et alors ?
Alors rien, sauf que cela met une fin à son travail journalier.
Bref, s’il a eut le temps de faire un « 07.10.2014 », cela fera un record dans une vente.
« Fin connaisseur », cela me fait penser à Berenson et Lord Duveen.
« Elaborate connoisseur » me parait plus contemporain.
Allez ducornaud, partez en guerre contre l’art contemporain, cela ne dérange personne et surtout pas les rares qui s’y intéressent.
Vous aurez Bouguereau et D. de votre coté et tous les ignorants satisfaits.
Ce qui ne veut pas dire, qu’en partie l’art contemporain ne soit pas devenu du marketing. En haut de gamme, c’est du marketing.
Ceci dit, des mauvais artistes qui ont gloire et succès avec leurs contemporains, système de mode, cela existe au moins depuis le 19 ème siècle et même avant, quand des peintres itinérants allaient de chateau en chateau, faire du travail de décorateur.
On Karawa, et alors ?
Mais rien, soit vous aimez son travail, soit vous rigolez, j’imagine que vous rigolez, malheureusement votre rire sent le fiel.
JC, il y a une similitude entre vos commentaires et le travail d’On Kawara. C’est systématique et identique à chaque fois.
Oui, JC, quelque part vous faites un travail conceptuel, du répétitif.
Sauf que chez On Kawara c’est une prise de position artistique, vous, JC, ce n’est que vos aigreurs d’estomac que vous extériorisez.
Je vous souhaite une journée pourrie !
Personne en a rien à foutre, de l’ours Martin.
Tiens, un article intéressant sur un certain isolement du conflit israël/Palestine ..
partez en guerre contre l’art contemporain, cela ne dérange personne et surtout pas les rares qui s’y intéressent
..vdqs
« On Kawara est mort, et alors ? Alors rien, sauf que cela met une fin à son travail journalier. »
Je m’en doutais…
Je vous souhaite une journée pourrie !
..c’est pas bon pour ton karma vontraube
@ Bouguereau : comprends toujours pas ; vous émergez de votre cuite d’hier soir?
Personne en a rien à foutre, de l’ours Martin
faux !..on l’hélitreuille..des bergères lui massent le jonc..il mange bio..
serre les dents sur le mord plutot..huu!
putain!..pleyel me voilà !
Quelque part, il était écrit
qu’il n’y a pas de pourquoi.
Abyssalement.
Bougereau, si je veux faire du bien à mon karma, je m’absente de la RdL.
Je ne prends pas de drogue, je ne fume pas, je ne bois pas, mais j’ai une addiction, répondre aux commentaires de la RdL.
Je devrais faire une thérapie, Passouline doit bien connaitre des psychanalystes spécialisés dans l’addiction aux forums internet.
Quand je réponds, je ne suis pas en train de lire, ce qui serait mieux, par contre, cela coute moins cher que faire du shopping…
Le jour où TKT va se rendre compte que Bouguereau c’est Nadine Morano, JC, Pol Elvström, Daaphnée, Roselyne Bachelot, et Abdelkader, Rachida Dati … il fera une admission directe à Charenton, dans un état indescriptible d’un point de vue sanitaire helvète.
JC, Hilarant est un pseudo qui vous va assez mal.
j’ai une addiction, répondre aux commentaires de la RdL
t’as une addiction a dédé et jicé..nuance..
je te souhaite une journée en boulvard de pétales de roses vontraube
11 juillet 2014 à 11 h 30 min
Tiens, un article intéressant sur un certain isolement du conflit israël/Palestine
comme toujours divine daaphnée vous rehaussez le niveau à des sommmmets inaccessibles au commmmmun des mortels
…
…Encore un coup ,…à 11 h 27 mn,…
…
…plutôt,…intérêts U.S.,Google, C°,…à prendre les €uropéens de souche, pour des » indiens & tributs d’amérique!,…Oui!,…
…
…qui délèguent ses pouvoirs et contrôles et droits d’auteurs!,…à qui!,…
…pour quelles vérités ou endoctrinements!,…Papasouline de Roma!,…
…
…la pensée » restaurée « !,…expériences et systèmes,!…Ah!,…
…( vair et contre-vair appointé ),…Ah!,..
…
Le Nain TKT voit des JC partout !
(or je suis Blanche Neige, Simplet !…)
comme toujours divine daaphnée vous rehaussez le niveau à des sommmmets inaccessibles au commmmmun des mortels
Oui, le Boug’ m’a offert des fleurs dont je disperse les pétales ..
un peu
beaucoup
passionnément
à la folie
pas du tout
un peu
etc ..
JC, il y a une similitude entre vos commentaires et le travail d’On Kawara. C’est systématique et identique à chaque fois.
C’est pourquoi il aime!?
Asper dit: 11 juillet 2014 à 11 h 14 min
Les exceptions me semblent rares. Un exemple : Austerlitz de W.G. Sebald, qui approche la chose par la voie de la métonymie.
L’espèce humaine de Robert Antelme me semble répondre à ce que vous recherchez : pudeur, intensité, puissance évocatoire.
Daaphnée dit: 11 juillet 2014 à 11 h 50 min
comme toujours divine daaphnée vous rehaussez le niveau à des sommmmets inaccessibles au commmmmun des mortels
Oui, le Boug’ m’a offert des fleurs dont je disperse les pétales ..
un peu
beaucoup
passionnément
à la folie
pas du tout
un peu
etc ..
J
Hilarant
ta cellule, de charenton, pue le rance
Je l’ai fait récemment avec une marguerite naine à pétaouchnok et désabusée (moi, pas la marguerite). Je pensais/penchais sur pas du tout. Je suis tombée sur je t’aime.
Étrange, non ?
daaphnée( le Boug’ m’a offert des fleurs dont je disperse les pétales ..(
c’est ça, prenez bien vos cachets
c’est marrant – avec grincage de dents – ; il me semble que j’aurais cessé tous les rôles, sauf le mien.
Ah oui, c’était à Valmy ; à proximité du champ de bataille.
Mais je me suis mise à l’ombre le temps d’éplucher la marguerite. Sous un grand arbre.
le travail d’On Kawara. C’est systématique et identique à chaque fois.
Décidément notre « fin connaisseur » n’y connait rien au travail de On Kawara!
Il devrait prendre modèle sur ML-WGG, expliquer, approfondir. Mais est-ce dans ses possibilités?
Ceux qui pensent que Sarkozy est un beauf inculte feraient bien de lire son interview par Jean-Marie Rouart dans Match cette semaine…Sauf à ce que Mediapart nous révèle que toutes ses réponses ont été écrites par un nègre sorbonnard, c’est loin d’être insignifiant…Surtout à l’aune de l’inculture des hommes politiques actuels. Le summum de la beaufitude inculte étant aujourd’hui à l’Elysée.
Renato, dites nous ce que vous pensez du dernier Banana Yoshimoto. Quand j’en ai trop marre, je reviens toujours aux japonais.
D’après La Voix du Nord, un bébé de quelques heures a été retrouvé vivant dans une poubelle enterrée à Rouvroy (Pas-de-Calais).
Une sacrée chance ! récupérer sa poubelle dans de pareilles circonstances …
rose dit: 11 juillet 2014 à 11 h 55 min
« Je l’ai fait récemment avec une marguerite naine »
Je l’ai fait récemment avec une naine qui s’appelait …non ! …. elle s’appelait Ginette !
rappel dit: 11 juillet 2014 à 11 h 59 min
super on savait que le truand était un génie aux innombrables cerveaux mais alors là on est bloffé
« le nouveau ministre algérien des affaires religieuses, surprend agréablement les modernistes de son pays ( L’Algérie envisage de rouvrir des synagogues) et suscite l’ire des salafistes. »
L’ire des salafistes et surtout celle des borgnes jc et ses potes, dont la pensée universelle est ainsi trahie
Synagogue en Algérie rétrograde = Andropov amateur de jazz, ouvert, tolérant, en URSS…
Seuls les cons peuvent être bernés à ce point par de tels effets d’annonce. Il est vrai qu’on en entretien énormément…
Le compagnon de Marguerite Duras est mort à Paris ce 10 juillet. En 1999, il avait raconté leur passion, forcément sublime, dans « Cet amour-là ». Extraits d’un texte bouleversant sur l’écriture, l’amour et la mort.
SURTOUT NE LISEZ PAS CES BÊTISES … TROP RAPLAPLA !
supplique à Passou : quand allez-vous faire le ménage comme le fait Popaul car y en a plus que marre des squatters qui dénaturent votre blog, ces pollueurs devraient ouvrir leur propre blog et nous et vous foutrent définitivement la paix nécessaire; qui est d’accord se manifeste après moi
Is Martin amiss?
Il y a comme ça des noms qui prêtent le flanc au sarcasme facile… En avril 1975, l’un des généraux responsables de la défense de Phnom Penh pour le compte du gouvernement pro-américain de Lon Nol s’appelait Am Rong…Il fut décapité par un mortier Khmer rouge (hong signifiant rouge en chinois).
Si j’étais né sur les bords du Mekong, Choeung Ek aurait pour moi valeur de paradigme. Pas Auschwitz.
Qui définit quoi, comme diraient Foucault et Derrida.
« Seuls les cons peuvent être bernés à ce point par de tels effets d’annonce. Il est vrai qu’on en entretien énormément… »
Piqué à vif, l’intégriste ! seul un maniaque psychorigide, un oscurantiste peut crâcher autant de connerie – il est vrai qu’il n’est pas à une connerie près
« ces pollueurs devraient ouvrir leur propre blog et nous et vous foutrent définitivement la paix nécessaire; qui est d’accord se manifeste après moi »
De tout cœur avec vous !
Cela doit cesser…
Bravo pour votre initiative.
Nous lui souhaitons réussite pleine et entière : le blog à Popaul est là pour en témoigner … Quel succès !
d’avoir quitté ce monde enchanteur à 64 ans
-d’avoir passé plus de 15 ans entre les pattes vieillies d’une romancière manifestement pédophile …
JC j’ai attentivement examiné les photos du couple, mauvaise langue! C’était un peu tard, votre classement inadapté à décrire leur situation affective et sexuelle, mais pourquoi remonter Duras et l’inclure au fil de commentaire? Hiroshima? Pour ce qui occupe l’actualité guerrière, Les palestiniens du moins le Hamas a bombardé à 20km d’une centrale nucléaire israélienne il y a 48h, arrêtera-t-on entre autre la progression des dégâts collatéraux et bien que l’escalade dans ce conflit n’étonne quoiqu’elle prenne un tour imprévu, si ce Dôme défensif n’existait pas pour défendre Israël, quel désastre ce serait pour cette parie du front; pour les palestiniens, c’est une offrande, une pluie de missiles en réponse. Les leaders politiques se laissent déborder par l’extrême pour conduire les civils au bain de sang. Le Jourdain.
qui est d’accord se manifeste après moi
..on le saura..en octobe..baltringue.com..
Si j’étais né sur les bords du Mekong, Choeung Ek aurait pour moi valeur de paradigme
c’est pas kong..dans les dang lassouline
Il ne faut certes pas se foutre de la gueule d’un mort… mais Yann Petit Pois !…. c’est quoi ? c’est qui ?
C’est l’enjoliveur de roue d’une voiture qui n’a jamais roulé … une super nouille molle.
Papy Schlomo, un voisin, m’a dit :
« 100 morts ? … on peut mieux faire. »
Bougue je n’ai pas suvi la progression de votre logique, de quoi s’agit-il? Je débarque et si vous aviez l’obligeance de m’éclairer si tant est que je puisse bénéficier des apports technologiques inhérents au siècle, l’opportunité de tomber d’accord avec vous se dessinerait telle une ombre sur ma plage ensoleillée interdite aux quadrupèdes avant 19h.
d’une romancière manifestement pédophile
les femmes pédophiles c’est pas toutafé pareil jicé..
« 100 morts ? … on peut mieux faire. »
En langue d’aujourd’hui, la même qu’hier et avant, traduire « sans mort on ne peut rien faire »?
Bougue je n’ai pas suvi la progression de votre logique
j’en ai connu une quand j’avais des culottes courtes qui mettait toujours sa main dedans « la petite souris » qu’elle disait..ha j’aimais pas du tout..mais une autre..ha c’était pas pareil..ma mère la suivait de prés..mais pas assez
Bougue on dit mettre la main à la pâte pour décrire l’effort, la main au collet mais je n’avais jama
jamais lu avant vous qu’il soit possible de prêter sa main à la logique, je constate que votre esprit est mal rangé pour ne pas dire dérangé, bon ok c’est les vacances mais tout de même pas une raison pour vivre dans un capharnaüm.
mets la main dans ta culotte béré épicétou
« une super nouille molle. »
tu dis ça parce que t’en as là-dedans
Papy d’Ismaïl Haniyeh aurait dit à Papy Schlomo : « T’inquiète pas, mon frère, on va s’arranger pour que tu ais plus de 300 morts à Gaza… ! »
R
ôôô dit: 11 juillet 2014 à 13 h 39 min
En glue vous vous posez bien, l’antiadhésif a été commercialisé pourtant, vous n’achetez pas en cas de besoin?
JC, vous mélangez, pédophile, celui ou celle qui aime sexuellement les enfants. Marguerite Duras était à ce moment là, une cougar. Quelqu’un qui aime les gens plus jeunes. Demandez à votre alter-ego, il est le produit d’une enfance saccagée. Si quand il avait une vingtaine d’années il avait rencontré une cougar, il ne serait pas devenu aussi toqué.
D’où vient votre pathologie psychique ?
Les mal- autant que bienveillantes critiques autour de cet auteur ont un sérieux parfum de bizness. oserait-on dire que la prestation de Melville dans « A bout de souffle » vaut son « Armée des ombres » qui abuse des postiches ? Le mauvais cinéma ne fait pas de bonne littérature.
http://2.bp.blogspot.com/_6tBnLVQ6nio/THmFtv4EatI/AAAAAAAAAM8/9LAN1U8tms0/s1600/Jean+Cocteau.JPG
« A la recherche du voleur à la chemisette rose de Brétigny »
ils ont pas dit scooter rose
« les quelques vols commis à Brétigny-sur-Orge sont le fait d’un seul et même «voleur par opportunité», »
ça c’est très décevant pour jc et ses semblables les grosses vieilles pleureuses frippées du blog
13 h 48 min
quelqu’un qui revient dans le sujet…
Hon part du point Godwin donc on pourra pas y aller…
tkt, la Suisse est le pays des jaguars;
Mick Jagger, Mick Jagger… Y fume plus depuis trois cent mille ans y soiffe que de la baille peut-peut-être même de Vichy c’est devenu un idéologue…
« quelqu’un qui revient dans le sujet… »
Et c’est quoi le sujet ?
Est-ce parce qu’il « peut tout se permettre »,
que le roman ne peut pas sombrer dans l’obscène ?
Alors que dans le vulgaire, dans le plat, le vide,
dans le meilleur comme dans le pire,
il le peut !
Romantiquement.
Jissé et ses avatars
Et c’est quoi le sujet ?
C’est la blondeur frelatée de l’Amis Martin, qui pose problème ?
Pas bien loin de la couperose, hein ! So brit…
oui, un petit air de M. Brice Hortefeux, avant les condamnations.
Dear passou n’a jamais bien explicationné les raisons de la brouille avec M. Jonathan Littell(from Barfelona). Sûrement une affaire de pognon et reconnaissance à la dallas, mais avec le chic du monde de l’édition et la grosse cylindrée de Gallimard en plus.
Bloom a une vision ethniciste de la Shoah et du crime contre l’humanité. Il aurait pu nous épargner une telle honte.
Un autre la ramène avec le peuple élu et la circoncision : je me l’attendais au tournant, cette vacherie-là, évidemment ici…
Non, la circoncision n’est paradigmatique de rien du tout. Elle définit la singularité juive qui n’est absolument pas exclusive des autres singularités. Ces propos qui stigmatise la singularité juive relève d’une conception extrême, extrémiste et pour tout dire totalitaire de la laïcité qu’une conscience juive ne saurait accepter, c’est celle qui proclame que l’universel a désormais triomphé et qui juge tout d’après un tel triomphe fantasmé, et que toute distinction entre les cultures doit donc être ultimement abolie. La tradition juive considère au contraire qu’il existe soixante-dix nations toutes essentielles à la réussite de l’Histoire, et qu’elles seront encore distinctes aux temps messianiques.
Les Juifs sont de farouches adversaires de cette vision totalitaire d’une laïcité fermée. Cette apologie juive de la singularité n’a jamais eu pour corollaire un quelconque ostracisme à l’égard d’autres singularités, comme le prétend ce Jean Foutre ci-dessous. En dehors des guerres saintes prescrites explicitement par la Torah, comme la guerre contre Amalec et la lutte contre les sept peuples de Canaan, aujourd’hui caduques, le Judaïsme ignore la guerre sainte et ne combat que contre ceux qui le combattent, avec le constant espoir que la violence laisse la place à de fécondes négociations.
à ses débuts Martin Amis a longtemps travaillé au Times litterary Supplement ; il affirme que dans cette époque hippie des années 7O..« qu’il ne plaisantait pas avec la critique littéraire »et qu’il allait au pub avec un ami lui aussi critique littéraire, Clives James, pour convenir, un peu beurrés, que si « la critique littéraire n’était pas essentielle à la littérature, elles étaient toutes deux, la littérature et la critique, essentielles à la civilisation ».il ajoute plus loin dans un avant-propos à son volume « guerre au cliché », ceci qui est amusant : « « avec la hausse du prix du pétrole,l’inflation puis la stagflation, la critique littéraire s’est vue reléguée au rang de simple colifichet pour classes oisives. » Il ajoute et précise : « Qu’on le veuille ou non, la critique littéraire était fondée sur une structure hiérarchique et ne s’intéressant qu’aux plus talentueux des écrivains .mais cette structure fut pulvérisée dés que les forces de la démocratisation s’unirent pour battre en brèche cet élitisme ».
Beau sujet de réflexion à appliquer à la critique littéraire française après la mort des Nourissier, Nadeau, après absence de Rinaldi des colonnes des journaux pour cause de rédaction de dictionnaire en haut lieu ,et mort de Bernard Frank dans un restaurant devant de jolis verres ballon.., puis le symbolique départ de Pivot des plateaux télé.. pour prendre des exemples français. Le changement de nature de la critique littéraire est bien vu par Amis. Amis est agréable à lire car toujours sur un ton goguenard- vachard qui nous change des compliments moyens ou des éloges réticents-nuancés, spécialité des pages culturelles françaises. Bref, lire martin Amis est toujours revigorant : Hargne et cruauté, intelligence et soudain, vire volte et phrase charmeuse. Ses romans, souvent touffus, sont aussi compliqués à décrypter que les rapports récents des experts sur ‘l état des voies ferrées françaises. Gallimard a publié « guerre au cliché », en 20007, bon recueil d’essais critiques d’Amis ,la plupart parus dans les journaux(l’observer, talk, new york times book review ,atlantic Monthly,et.. )entre 1971 et 2OOO. Il y a d’excellents papiers sur Updike, Nabokov, Bellow, Don delillo, avec un ton grinçant, burlesque, une cruauté swiftienne, des traits de bouffonnerie, de vrais coups de gueule (un des plus beaux est son dégommage tordu de Tom Wolfe).un de ses meilleurs textes est sur l’Ulysse » de James Joyce. On constate que sur ces quelques 5O papiers de critique littéraire, pas un seul écrivain français n’apparait.
@ Asper :
« d’où l’impression d’obscénité (je pense au Rapport de Brodeck de Ph. Claudel »
Non, le roman de Ph. Claudel met en œuvre justement une esthétique de la cruauté qui permet au narrateur de n’évoquer que de biais les scènes de cruauté. Par exemple la scène des portraits à la fin, qui reprend d’ailleurs en filigrane une scène similaire dans Les falaises de marbre de Jünger. Le roman de PH. Claudel est censé se dérouler au XVIè siècle par ailleurs.
Quand Martin Amis dit que le roman peut tout dire, il emploie un raccourci qui n’exclut pas, je pense, l’idée que l’écrivain emploie une esthétique de la cruauté pour le dire justement. Tout dire ne veut pas forcément dire déballer toutes tripes dehors comme on a trop tendance à le croire immédiatement dans notre époque vulgaire et inculte.
Bloom a une vision ethniciste de la Shoah et du crime contre l’humanité. Il aurait pu nous épargner une telle honte.
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Vous n’acceptez pas la contradiction. Je vous laisse à vos monologues.
« pas un seul écrivain français n’apparaît… » sic pauledel.
Quelle misère. Rédhibitoire pour le minimum d’une conversation dînatoire entre bonnes gens de France.
Les critiques de cinéma amerloques à la Manny Farber n’oublient pas la contribution française.
« je lisais dans l’ « Histoire de la Chine », de René Grousset, la description des atrocités du temps des Royaumes Combattants. Je crois me rappeler qu’alors les têtes volaient par centaines de milliers,et même, dans les bons millésimes, par millions. » (le révérend père Prébois)
C’est n’importe quoi !
Et quand bien même cela serait, c’est ne rien comprendre à la Shoah que de comparer ceci à cela ! C’est même mettre en péril nos démocraties que de vouloir à ce point rester aveugle et sourd (en plus pour des raisons pas claires du tout chez ce révérend père-là !).
Il faut parler de la Shoah. On n’en parle jamais assez.
@Bloom,
Ben, si, justement ! J’accepte la contradiction puisque je vous ai répondu avec un argument frappant, et frappant fort ! À vos yeux, vous contredire et démolir un de vos arguments de manière rédhibitoire, ce serait forcément monologuer… Vous avouerez que vous êtes dans la démesure du type qui veut avoir toujours raison contre toute espèce d’argument qui détruit son argumentaire.
Martin Amis a constamment soutenu Salman Rushdie à l’époque des années de fatwa (voir Joseph Anton). Son courage va plus bien plus loin que la démolition de certains auteurs surévalués, qui tient du petit jeu auquel s’adonne la tribu endogame. Suffisant pour forcer le respect.
TKT dit: 11 juillet 2014 à 11 h 39 min
Je ne prends pas de drogue, je ne fume pas, je ne bois pas
Tout s’explique…
Vous avouerez que vous êtes dans la démesure du type qui veut avoir toujours raison contre toute espèce d’argument qui détruit son argumentaire.
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Encore une fois, vous êtes juge et partie. Vous n’avez rien « démoli », sinon à vos propres yeux (ce langage guerrier est d’ailleurs un peu puérile).
Libre à vous de penser ce que vous voulez. Et à moi d’être en désaccord.
Bloom dit: 11 juillet 2014 à 15 h 48 min
Et à moi d’être en désaccord.
Vous avez un esprit de contradiction tout à fait maladif, Bloom.
Bloom dit: 11 juillet 2014 à 15 h 42 min
Faux ! Archifaux.
Les écrivains américains sont toujours dans l’Histoire. Les écrivains européens n’y sont plus. C’est la grande différence, énorme, entre nos deux continents. Des écrivains comme Littell renoue précisément avec l’Histoire par là où elle s’est effondrée justement, comme le dit très justement Jean Bessière. C’est pourquoi Martin Amis n’évoque aucun écrivain européen. Cela ne veut pas signifier que ce ne serait pas des écrivains intéressants. Ils n’entrent pas dans la grille de lecture de Martin Amis, c’est tout.
Il s’en prend à Le Clézio. En partie, je lui donne raison. Mais il faut quand même bien voir que Le Clézio correspond absolument à cette période de repentir de l’Occident qui fait place aux autres cultures. On a ici de très nombreux autres discours qui viennent appuyer cette idée (une idée complètement fausse à mon avis, mais c’est un autre problème) : par exemple le discours de l’éthnologie avec Claude Lévi-Strauss qui prétend que toutes les cultures sont égales. Non, toutes les cultures ne sont pas égales. On ne fera jamais un ordinateur chez les Indiens d’Amazonie. On peut aimer comme Le Clézio vivre avec les Indiens un bout de temps. Mais cela ne fait pas une histoire, un monde, une civilisation. Si l’on veut des ordinateurs, la civilisation occidentale est bien supérieures aux autres civilisations ; la preuve en est, c’est que les autres peuples ont adopté les valeurs de l’Occident. Et s’ils en adoptent les valeurs, ils sont bien forcés d’en reconnaître aussi les péchés, comme la Shoah, qui ne se conçoit pas en dehors de la civilisation techno-scientifique qui est la nôtre comme le dit si justement Heidegger.
@Bloom
Non, je ne suis pas du tout juge et partie. C’est encore une fois un effet de votre démesure que de le dire.
Je vous oppose un argument que vous rejetez avec le plus grand mépris alors qu’il est tout à fait rationnel. J’appelle ça à juste titre de la démesure de votre part, un refus de dialoguer.
« Vous avouerez que vous êtes dans la démesure du type qui veut avoir toujours raison contre toute espèce d’argument qui détruit son argumentaire. »
Michel Alba, pervers-narcissique ? Non, il n’attaque que quand il se sent……..contrarié.
Poursuivez sans moi.
Je continuerai à vous lire sur mon i-phone dans le métro.
Les écrivains européens n’y sont plus.(dans l’Histoire)pas un seul, vous êtes sûr ?
sapré Widergänger, comme vous y allez. faut pas abuser du jacuzzi à jonathan littell.
C’était un plaisir de participer à vos échanges fructueux et toujours enrichissants.
Soyez assurés, tous, de ma considération.
Je n’attaque pas. Vous avez pu remarquer que je n’attaque jamais personne ici. Je défends simplement la vérité. Rien de moins !
香 = Heung = Fragrant, Aromatic, Incense sticks, etc…
港 = Kong = Port or Harbor/ Harbour
Hong Kong is an Anglicization of the Cantonese place name Heung Kong [Anglicization/ Anglicisation is used because Hong Kong was once a British colony], not Mandarin.
Ang Moh: tête rouge, ainsi nomme-t-on les Blancs en singlish
Ce qui voudrait dire qu’une bonne proportion des soldats britanniques étaient roux.
Eh bien alors, citez-m’en mon cher Phil !
Phil dit: 11 juillet 2014 à 16 h 04 min
Quel con, celui-là !
D’ailleurs, il y a belle lurette que je ne le lis plus.
Adieu.
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