Le Quijote, encore et toujours !
Si un classique est cette chose qui n’a pas fini de dire ce qu’elle a à nous dire, alors soyez assurés qu’on n’en aura pas fini de sitôt avec Don Quichotte et même qu’on n’en aura jamais fini avec lui. Avec le livre comme avec son héros. L’errance du Quijote est intemporelle et universelle comme en témoignent les innombrables études et commentaires qu’elle continue à susciter. Les moulins du village de Campo de Criptana nous adressent encore des signes et pas seulement parce que des fous bien contemporains les confondent avec éoliennes. Le grand roman de Cervantès n’a pas fini de nous parler, de nous interroger, de nous inquiéter, de nous faire rire et voyager et de nous plonger dans des abîmes de perplexité comme au premier jour de notre première lecture. Inépuisable dût-il nous épuiser. Plus de quatre siècles qu’il fascine. Mais qu’est-ce qui fait qu’on y revient avec la certitude qu’on y reviendra jusqu’à la consommation des siècles ?
Nul n’était mieux placé en France que Claude Canavaggio pour y répondre non par un essai lumineux mais par une constellation de réflexions plus savantes et d’envolées plus joyeuses les unes que les autres. C’est le choix qu’il a fait en composant son Dictionnaire Cervantès (564 pages, 28 euros, Bartillat). Une forme et une formule qui se prêtent bien au génie multiple de l’écrivain. Universitaire, maitre d’œuvre de l’édition et de la traduction de son œuvre dans la Pléiade et biographe de l’auteur, il n’a pas seulement arpenté ses territoires en long et en large depuis des années : il a fouillé dans les recoins de la vie et de l’œuvre sans jamais cesser d’explorer son époque littéraire, artistique, politique, sociale. Ceux qui ignorent le cervantisme à l’œuvre, les nombreux débats, querelles, polémiques qui agitent aujourd’hui plus que jamais le milieu de la recherche (les Cervantistas sont en Espagne un monde en soi comme les Shakespeareans le sont en Angleterre) seront stupéfaits en en découvrant ici toutes les facettes.
Notez que l’on peut très bien continuer à vivre normalement en ignorant que Alcalà de Henares, la ville natale de l’écrivain, est étrangement absente de son fameux roman. Que le XVIème siècle espagnol connaissait un renouveau des études bibliques ce qui ne fut pas sans influence sur Cervantès dans sa fréquentation des sources testamentaires, l’Ancien comme le Nouveau, et dans son usage d’images et de métaphores telles que « vallée de larmes », « ciel de bronze » etc (mais de là à en faire un familier du Zohar, et à voir dans la Kabbale la clé du roman, non, pitié, arrêtons avec ce délire justement dénoncé !). Que la plupart des biographies de Cervantès parues au cours du demi-siècle échu procèdent de celle en huit volumes, « héroïque et exemplaire », signée Luis Astrana Marin. Que Borges à la suite d’Unanumo a réactivé le paradoxe selon lequel Don Quichotte était le seul livre génial d’un auteur médiocre si l’on en juge par son théâtre (mais sûrement pas par ses nouvelles). Que le succès de la comédie musicale tient à l’intuition de Jacques Brel de s’identifier tant à l’écrivain qu’à son héros. Que Madrid est absente de son roman, ses personnages ne s’aventurant jamais dans ses rues.
N’empêche : jamais le plus chevronné des uchronistes n’oserait imaginer notre état mental si l’ingénieux hidalgo n’avait pas entrepris de ressusciter la chevalerie errante -et si son créateur ne s’était lancé dans une parodie des romans de chevalerie si en vogue en son temps avec ce qu’il faut de mythes et d’exotisme, de tournois violents, d’épisodes magiques, de combats singuliers. Mais ce qui change tout, outre la magnifique ironie de l’auteur, c’est la tendre folie de son personnage.
« Ce qu’il a mis dans son livre, c’est une sorte de paradoxe littéraire qui a consisté à rendre un fou intéressant, en le dotant d’esprit et de bon sens en dehors de son idée fixe. »
Ce Dictionnaire, si riche, si fécond, si audacieux tout en restant prudent et, le dernier mais pas le moindre, si agréable à lire (et non, trois fois non, cela ne se lit pas « comme un roman » lorsqu’on songe au nombre de romans laborieux qui nous sont soumis d’année en année), rend à point nommé des hommages mérités. Au philologue et historien de la culture Américo Castro par exemple, le premier qui, dans El Pensamiento de Cervantes (1925), explora sa poétique à la lumière d’un nouveau paradigme ; il critiqua l’idée répandue selon laquelle il était un romancier doué, un créateur et un inventeur mais pas un penseur tant il aurait été dépourvu d’idées, pour révéler l’humaniste en lui, « un homme de la Renaissance rendu mélancolique par le spectacle des nuages gris de la Contre-Réforme » ; une vingtaine d’années après, le même y reviendra dans un essai consacré à l’histoire de l’Espagne où il insistera sur les origines de Cervantès et son appartenance supposée à une minorité religieuse. Américo Castro invitait ainsi à relire l’homme et l’œuvre au prisme d’une utopie balançant non plus entre rêves et ambitions mais entre ardeur et obstination, celles d’un homme qui persévère dans son être sans se laisser entamer par son infortune. Un nuevo christiano.
C’est « le » sujet de controverse qui surgit immanquablement chaque fois que le nom de Cervantès est prononcé, comme si c’était là le point Godwin des Cervantistas. A savoir : était-il ce qu’on appelait alors un « nouveau chrétien », autrement dit un converti ou descendant de juifs convertis au catholicisme à la suite du décret d’expulsion et de l’Inquisition ? Jean Canavaggio, qui a tout lu sur le sujet, conclut de ne pas conclure. Il y a bien quelques signes ici ou là : sa grand-mère paternelle était issue d’une famille de médecins de Cordoue, profession traditionnellement exercée par des juifs convertis, ou le fait que Cervantès ne fut pas récompensé de sa mission à Alger comme il était d’usage. Ceci dit, non seulement rien, en l’état actuel des sources (Cervantès n’a pas laissé de correspondance, à peine une poignée de lettres), ne permet d’affirmer son origine mais de toute façon, dans le cas contraire, il serait vain et réducteur d’en faire une clé de l’œuvre tant l’auteur a fictionnalisé les éléments de sa vie qu’il a projetés dans son œuvre, d’autant que l’on ne sait rien de son enfance et de ce qui a présidé aux grandes décisions de sa vie (voyages, mariage etc). Au mieux, des documents inédits ou de nouveaux rapprochements permettraient d’éclairer sa personnalité mais pas son génie créateur.
Tant d’écrivains ont reconnu leur dette à son endroit : Dickens, Sterne, Flaubert, Freud, Joyce, Kafka, Tourgueniev, Melville, Rushdie, mais aussi Thomas Mann, Alejo Carpentier, Graham Greene, Garcia Marquez, Carlos Fuentes, sans oublier le Diderot de Jacques le fataliste et son maitre lu comme l’errance de deux compagnons cheminant d’auberge en auberge tout en devisant, et jusqu’au Michel Foucault de l’Histoire de la folie (sur la sagesse de la folie et sur la folie par identification romanesque). Et tout récemment encore chez nous, Lydie Salvayre a adressé à Cervantès une interpellation aussi vigoureuse que vibrante dans Rêver debout (Seuil) ; mais malgré le ton de reproche (pourquoi vous êtes-vous tant moqué du Quijote au motif qu’il ne s’accommode pas de la réalité ?), c’est bien, une fois de plus, d’une démonstration de gratitude qu’il s’agit. Dans la bouche de Manuel Vilas aussi, ces jours-ci encore lorsque, interrogé sur son nouveau roman Los Besos, il en revient encore et toujours à l’ombre tutélaire de Cervantès pour rappeler que, selon lui, le Quijote ne fuyait pas la réalité mais l’Espagne.
Pour les quijotolâtres et autres quijotophiles, en prime, quelques (re)lectures personnelles en réaction à la la lecture du Dico Canavaggio : tout d’abord Lignes du Quichotte (traduit par Michèle Planel, Verdier, 2003), une petite merveille dans laquelle Juan José Saer démonte avec virtuosité l’immobilité en mouvement d’un homme qui transforme ainsi son échec en réussite ; Don Quichotte chevauche par-delà les frontières (traduit par Lionel Felchlin, Zoé, 2017) où Peter von Matt campe le Quijote en héros de quatre siècles de narration européenne ; les deux livres réjouissants d’Andrès Trapiello bien sûr, un essai A la mort de don Quichotte (traduit par Alice Déon, La petite Vermillon, 2019) et un roman dont le titre dit presque tout Suite et fin des aventures de Sancho Panza (traduit par Serge Mestre, Quai Voltaire, 2019) ; enfin La Reinvencion del Quijote y la Forja de la seconda Republica (non traduit, Renacimiento/Los Cuatro Vientos, Séville, 2016) dans lequel l’universitaire Luis Arias Argüelles-Meres étudie la transcendance opérée par le quichottisme entre 1905 et 1930, entre les livres que consacrèrent à l’écrivain et son héros le philosophe Miguel de Unamuno et la haute figure de l’esprit républicain que fut Manuel Azaña.
1 585 Réponses pour Le Quijote, encore et toujours !
Don Quixote le film :
https://lesempio.blogspot.com/2012/06/orson-welles-don-quixote.html
Supertoto en autoréférenciation de son blog!
Supertotoàwanado.fr
D’un nouvel article l’autre : le léZard change de sexe et se téléporte en mai 1981 !
« et jusqu’au Michel Foucault de l’Histoire de la folie »
sans compter « Les mots et les choses sauf erreur »
Inépuisable dû-t-il nous épuiser / dût-il
des signes et pas seulement parce que des fous bien contemporains les confondent avec [des] éoliennes
La reinvención del Quijote y la forja de la Segunda República
Jacques Brel on veut bien, mais imaussi Chaliapine dans le Don Quichotte de Massenet, musicien protée puisqu’il mit en musique antérieurement une Esclarmonde somptueuse dont l’esthétique et le sujet s’opposent trait pour trait à la simplicité apparente du Don Quichotte.
Ce dualisme là est présent chez Cervantes, capable d’alterner le Don et le roman de chevalerie façon Persiles et Sigismonde. Le fait que le Don ait seul survécu ne doit pas faire oublier que le roman de chevalerie est encore le grand genre de ces années-là. Enfin, je n’ai pas l’impression que Numance soit une pièce ratée. Elle est jouée en tous cas. Je crois me souvenir aussi que l’armature d’ El Ruffian Dichoso (?) n’est pas étrangère au Diable et le Bon Dieu de Sartre. Pour un théâtre raté, ce n’est pas si mal!
Petit oubli. Il y a-t- il une entrée Toulet pour son beau Mariage de Don Quichotte? Bien à vous. MC
Pour celles et ceux qui ont la chance de n’avoir pas encore lu le Quichotte, commencez par Don Quichotte de la Manche, traduit par Aline Schulman, éditions du Seuil (coll. Points 2001). Texte brut, pas de gloses, pas de pédanteries, au plus près de la réception (et du succès) de l’œuvre en son temps, lorsque le peuple se pressait pour en écouter la lecture sur les places publiques.
« (mais de là à en faire un familier du Zohar, et à voir dans la Kabbale la clé du roman, non, pitié, arrêtons avec ce délire justement dénoncé !) »
Un message personnel pour et alii ?
Et une entrée Kundera, peut-être, Passou ?
Une adaptation plus récente (2018) et parfaitement aboutie, renato.
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138557.html
The Man Who Killed Don Quixote
Je ne manque jamais un development hell, Jacques.
Il est fort probable que Don Quichote (Quijote, Quixote) partirait en croisade contre les éoliennes.
Don quirote revient ŕégulierement sur le prestigieux blog à passou. Incompétent en Ibérie déshabsbourgeoise, nous observerons les manchots s’étriper. olé caramba
Ouf, j’ai cru un moment que Lydie Salvayre, l’ex goncourisée, allait passer à la trappe… Passoul aurait pu mettre son bouquin en lien…
A oublié le bel hommage du film inachevé de Gillian dédié au malheureux Jean Rochefort…
Et l’ami Edel ne va plus pouvoir y couper, cette fois-ci… ! (Ok avec la suggestion d’Alexia pour la meilleure 1ère intromission, s’il Edel s’y colle pour point mourir idiot ou dépassé par passoul, l’hispanisant du 7-5)…
@ Pierre A. 🙂 (//Jean Canavaggio, qui a tout lu sur le sujet, conclue de ne pas conclure//)… Je crois qu’il vaudrait mieux mettre un t, c’est une verbe du 3e groupe et non du 1er, comme dirait jmb, avec l’approbation du chef de DHH ! quijote75@sfr.es
Presque 2H 20 :
Jeune, j’étais impressionné, un peu inquiété, par la renommée de Don Quichotte (le livre) ; et je remettais à plus tard cette lecture. Mais j’ai tenté le coup avec les Nouvelles exemplaires (livre de poche). Et là, tranquille, chef d’œuvre ensoleillé. Du coup j’ai attendu plus de trente ans pour le gros morceau.
@ SV… Les mots et les choses faisaient plutôt allusion aux Ménines de Vélasquez…., non ? Cervantès ?… je vois pas trop bien…
@ jzmn… L’histoire des éoliennes…, elle est également présente dans l’hommage de Lydie Salvayre. Arrêtez de piller les gens, vous autres !…
https://www.babelio.com/livres/Salvayre-Rever-debout/1333198
Petite coquille:
Jean Canavaggio, qui a tout lu sur le sujet, conclue de ne pas conclure.
Quant à Unamuno, il appréciait les Novelas ejemplares et le théâtre, mais pas le reste. Il était plus fin qu’on ne le pense. Mais le travail de Canavaggio est exemplaire et… magnifique.
Il est vrai qu’il n’y a pas réellement de différence entre les pales de l’éolienne et les ailes d’un moulin à vent.
euh.. non, stéfane bergne n’a pas vraiment l’étoffe de ce héros pour partir en croisade contre elles ! Mortagne au Perche n’a pas grand chose à voir avec la Mancha, hein !
« L’histoire des éoliennes…, elle est également présente dans l’hommage de Lydie Salvayre. »
C’est aussi un cheval de bataille de Renaud Camus, qui ressemble de plus en plus au chevalier à la triste figure, JJJ…
Super Mario est quand même monté jusqu’à 1507 : pas mal, pour un péruvien en parachute libre !
on peut lui écrire à ! dondiegodelavargasllosa@academia.fr
Avec un plat à barbe sur la tête, ça peut le faire !
https://www.causeur.fr/wp-content/uploads/2021/01/renaud-camus.jpg
ne me parlez plus de ce camus qui pue…,, jzmn ! Ecrivez lui directement sans passer par la case RDl :
camus.renaud32@plieux-en2.fr
le truc que j’aime bien chez Cervantes c’est que c’est pas un « styliste », le style il s’en tape et ça c’est plutôt bien ^parce que ça rend son personnage aussi réel et présent que lui, alors que les stylistes ils sont bien trop éloignés, tellement éloignés qu’on sait même plus où ils se trouvent.
« FRANC-TIREUR »
Titre du nouvel hebdo (2 euros), le mercredi 17 novembre. Rédacteurs : le philosophe Raphael Enthoven , l’historien Jean Garrigues, la magistrate Béatrice Brugère, le politologue Brice Couturier, l’essayiste Rachel Kahn, l’anti-complotiste Rudy Reichstadt, le journaliste Claude Weill… Et une douzaine d’autres.
Après la lecture du numéro un , j’achèterai le numéro deux. Deux euros, c’est une bonne idée. Les hebdos sont trop chers. Dans celui-là, pas de pubs et pas de photos en couleurs : tant mieux
Janssen J-J dit: à
@ SV… Les mots et les choses faisaient plutôt allusion aux Ménines de Vélasquez…., non ? Cervantès ?… je vois pas trop bien…
Chapitre 3: Représenter – 1. Don Quichotte
page 60 et suivante dans la collection tel de Gallimard
https://www.site-magister.com/prepas/quichotte.htm#axzz7CZvDiTcD
Oui, il est à la portée de toutes les bourses, comme TéléZ, Moi zaussi, patrice, je vais télécommander le 2e tome où sévit le politoglog Brice Tinturier, dit la Couture !… – Dommage que Bilger manque à la pelle, mais il y a sa copine Brugère… L’honneur est sauf… qui peut,… adhonc
Bàv,
« Contre la radicalité, contre l’obscurantisme, les extrêmes et les ennemis de la République, Franc-Tireur est un journal de Combat. Fondé par Christophe Barbier, ex-directeur de l’Express, Raphaël Enthoven, Caroline Fourest et Eric Decouty, ce nouvel hebdo se lance dans une période préélectorale sans s’engager « pour » un ou une candidate, mais contre tous ceux qui menacent notre société. »
Les dégâts collatéraux du donquichottisme !
Ici, les moulins à vent se nomment Zemmour, Le Pen ou Mélenchon ?
Etre anachronique n’est pas forcément gage d’insuccès. Voir Les croisés du cosmos de Poul Anderson.
Où l’on constate que les amateurs d’histoires vraies démantibulent tout le travail effectué par Cervantes, à savoir, dit Foucault, la fin du lien entre le langage et les choses.
Paisiello :
eh mais … Possible que je vienne de trouver le cadeau de Noël à me faire déposer dans mes petits souliers : les gravures de Don Quichotte par Gustave Doré. on va commencer comme ça : d’abord des images, plus tard, peut-être, le texte.
il manque un nom dans la listapassou : Pessoa!
Parce que Quichotte c’est pas vraiment lui, lui il s’appelle Alonso Quijano, c’est son identité, et cette identité il l’a au début et il la retrouve à la fin quand il meurt, entre les deux c’est pas lui, c’est juste un autre.
quand il meurt Cervantes dit de ce personnage non pas qu’il est fou, mais « ingénieux » sauf qu’on sait pas du quel il parle, limite si ça se trouve même il parle d’Homère. :
« Telle fut la fin de l’ingénieux gentilhomme de la Manche, de qui Cid Hamet ne nous a point voulu apprendre ouvertement le lieu de naissance, afin que tous les villages et les bourgs de la Manche disputassent entre eux l’honneur de l’avoir produit, de même que firent les sept villes de Grèce pour l’amour d’Homère. »
la confusion identitaire c’est un truc que je connais bien, mais j’ai jamais bien su si c’était vraiment de la folie, ma psy elle me dit que non, mais je crois qu’elle est un peu folle, elle a même essayé de m’agresser sexuellement une fois, les psys sont souvent bien plus déjantés que leurs patients, je veu dire tout bien pesé et chaque choses égales par ailleurs, ce qui fait que suivant l’angle sous lequel on se place don Quichotte est probablement un des personnages les plus sensés de la littérature, alors que ses lecteurs sont souvent très fous.
un exemple au hasard : passou ! passou comme ça il a l’air d’un type hyper raisonnable, jamais un mot plus haut que l’autre quand il parle, ou même quand il écrit, limite il faut boire 1 litre de café avant pour rester éveillé.
pour en revenir à Pessoa on pourrait se demander à juste titre si Quichotte est un hétéronyme de Quixano, sauf que quand on meurt les curés ils bénissent pas les hétéronymes.
Flaubert aussi a utilisé des hétéronymes ! peu de gens le savent, mais c’est la vérité. sauf que comme il était un peu con il leur a donné le même nom, à tous, ce qui crée de la confusion dans son oeuvre.
Oui mais à Paris, l’Hidalgo n’est pas très ingénieuse, puck, le moulin à vent c’est elle !
Et Proust, il a utilisé des hétéronymes ou des pédonymes, puck ?
@JJJ
Evidemment vous avez raison
de la part de PA c’est necessairement une coquille ;il ne peut ignorer que le verbe » concluer » n’existe pas pour l’instant en français
Proust ? comme dit Angot, la Jeff Koons de la littérature, un écrivain ne peut (doit ?) pas parler de ce dont il n’a pas l’expérience, genre si Homère parle d’un cyclope c’est qu’il en a connus personnellement dans sa vie personnelle, sûr qu’on croise pas beaucoup de cyclope chez Proust. après des types comme Proust (ou Flaubert) il compense leur manque d’imagination par leur talent d’écriture.
ce manque d’imagination c’est le gros point fort de la littérature française parce qu’on a une belle langue, ce qui n’est pas le cas des islandais, du coup les islandais ils auront jamais de Proust les pauvres.
« le verbe » concluer » n’existe pas pour l’instant en français »
»
quand on parle de Quichotte tout devient possible.
..mais ta gueule keupu..
que le verbe « concluer » n’existe pas dans la langue français c’est juste ce qu’on appelle un lacune que passou vient de combler grâce à son immense ingéniosité langagière.
passou il aurait pu faire un super bon rappeur il aurait vendu des millions de disques.
Oui mais à Paris, l’Hidalgo n’est pas très ingénieuse, puck, le moulin à vent c’est elle !
chte rappelle tête de bite que lagozil croit que les moulins a vent sont des géants..les moulins n’en peuvent..t’es un genre de farce qui se se préférerait dindon
tu sais que l’on peut très bien
continuer à vivre normalement
en ignorant que Alcalà de Henares
la ville natale de l’écrivain mon frère
est étrangement absente
de son fameux roman.
Que le XVIème siècle espagnol
connaissait un renouveau des études bibliques
ce qui ne fut pas sans influence sur Cervantès
dans sa fréquentation des sources
test testa… testamentaires
l’Ancien comme le Nouveau
dans son usage d’images
et de métaphores
telles que « vallée de larmes »
« ciel de bronze » etc
mais de là à en faire un familier du Zohar
et à voir dans la Kabbale
la clé du roman
non pitié mon frère
arrêtons avec ce délire justement dénoncé
on dirait du Booba.
« la ville natale de l’écrivain, est étrangement absente de son fameux roman. »
on retrouve cette même idée dans les dernières lignes de Quichotte :
« Telle fut la fin de l’ingénieux gentilhomme de la Manche, de qui Cid Hamet ne nous a point voulu apprendre ouvertement le lieu de naissance, afin que tous les villages et les bourgs de la Manche disputassent entre eux l’honneur de l’avoir produit, de même que firent les sept villes de Grèce pour l’amour d’Homère. »
le Quijote ne fuyait pas la réalité mais l’Espagne
c’t’un fait qu’il fait afrenchézado..
Et Proust, il a utilisé des hétéronymes ou des pédonymes, puck ?
quand t’as du grain à moudre..ton moulin va moins fort
Avec un plat à barbe sur la tête, ça peut le faire !
toutafé baroz..et son pleug a cheval va nous en faire un montaigne supérieur
..ça nous changrait de doré gustave qui rate mal..car il faut rater bien..il a tant inspiré de vision qu’il devait en avoir une
jean rochefort est pas mal aussi..il a chié sur le haume du montipiton..blbl
les origines de Cervantès et son appartenance supposée à une minorité religieuse
..mais que de chiure de dracul perdu au compost..nonobstant « minorité religieuse »..il t’aurait provoqué en duel..et ayant soint d’enduire sa rapière de gras djambon..juste pour que ça rentre mieux qu’elle dirait bonne clopine
« les Shakespeareans », avec une majuscule,por favor Passou!
Kadhafi disait que le Cheik Spire était un ensablé
« Memoria » de Apichatpong Weerasethakul
L’avantage d’avoir un nom imprononçable et difficile à mémoriser est que finalement on ne vous oublie pas…
Memoria commence assez bien avec de beaux plans et la montée d’un mystère que le spectateur a envie d’éclaircir; ça se gâte petit à petit. On a envie par moment de donner des claques à Tilda Swinton pour qu’elle quitte son air hébété, ferme sa bouche perpétuellement entr’ouverte et active un peu sa gestuelle de zombie.
Arrive en deuxième partie un face à face interminable avec Hernan, un homme rencontré au bord de la rivière en train d’écailler des poissons. Il est recommandé d’avoir bien dormi la nuit précédente, sinon c’est le petit somme garanti. Il commence leur conversation (si l’on peut dire) dehors, puis entrent dans la maison d’Hernan. Il y a un lit défait dans la pièce; on se dit qu’il va au moins se passer quelque chose…hé ben non…la femme zombie, toujours la bouche entr’ouverte et atone, réclame deux petits verres d’alcool et ils se regardent langoureusement en se tenant la main. Un petit indice quand ils sont encore dehors suggère que ce Hernan n’est peut-être pas un humain comme les autres…
Je n’en dévoilerai pas plus. Une fois qu’on en est arrivé là et si l’on est encore éveillé, autant aller jusqu’au bout. Il y a une fin étonnante que l’on peut juger, au choix, comme une trouvaille géniale ou comme une facilité invraisemblable. De magnifiques paysages pour conclure.
Finalement, je suis sorti pas si mécontent que cela…
Quichotte m’impressionne comme personnage, se prendre pour un chevalier, combattre des géants et des armées à soi seul, et du coup passer pour un dingue pour la postérité, c’est une de manière les plus élégantes d’être au monde, quelque part. C’est ainsi que je l’ai lu, il y a bien longtemps. Je comprenais bien cette folie -fuir l’Espagne devenue étroite et tracer sur son canasson un road trip délirant, ça porte beau.
« Ils commencent leur conversation… » Sorry
Tilda Swinton a souvent l’air d’un zombie, il faut bien le dire.
JJJ
je voulais vous dire, entre nous comme ça, furtivement, j’ai brûlé mes branches dans l’incinérateur prévu à cet effet, acheté il y a des années par un pote, pas question de jeter cet engin qui à aussi son coût carbone. Aucun voisin ne m’a trahi auprès du garde champêtre local (occupé à préparer le marathon local, bien trop mono-tâche pour se laisser distraire). C’est que je suis un rebelle, yep! 🙂
qui a !!!!
Don Quixote Act 1 :
Don Quichotte dans la mangrove. Je lis « Les Enfants de Minuit » de Rushdie sur la barcasse pleine de noix de coco vertes et de poulets vivants qui nous emmène au plus profond des Sundarbans, la foret de mangrove du Golfe du Bengale. Coïncidence, j’en suis au chapitre « The Sundarbans », où le héros-narrateur, épuisé après avoir semé les génocidaires pakistanais, se réfugie dans cette immense et sauvage dédale de canaux naturels où il retrouve vie et santé grâce au fruit du palmier nippa. Soudain, avec mes compagnons de voyage, nous avisons une belle calebasse en suspension au-dessus d’un marigot. Le mythique fruit nippa! Au mépris du danger (ça grouille de mille raisons de mourir en dessous), je grimpe à l’arbre et en décroche le fruit. Las, le délice roboratif et juteux tant convoité se trouve être une vulgaire boule dure et sèche qu’on peine à découper à la machette.
Nevermore!
Roger Bertozzi
Il y a 5 heures fb
MAIS ENFIN, ROBERT, AVEZ-VOUS PERDU L’ESPRIT ?
« Oui la langue vit par l’usage et c’est bien pour cela qu’elle est multiple et vivante, cependant dans la tradition française l’usage est borné par le goût, la justesse et la clarté. Même Furetière, qui, en champion de l’usage, batailla contre les “remarqueurs” et l’Académie, dont il précéda et amplifia le dictionnaire, ne se départit jamais du principe qu’il faut servir la langue et non la desservir. Les libertés que l’on prend avec la langue se justifient par la pertinence, l’utilité et la grâce. Du moins cela est vrai pour la langue française, la plus attachée à la théorie et à l’illustration de son génie. Je suis le premier à tenter des néologismes, toujours avec le souci d’inventer en harmonie avec le “lieu” de notre langue. On n’enrichit pas une langue en l’enlaidissant. On l’enrichit en amplifiant son expressivité sans trahir son esthétique et sa bonne intelligence. Il faut plus que des mots nouveaux pour enrichir une langue : il faut continuer de lui donner de l’esprit. »
@ PA ? Sait-on si Servant Tess avait du sang juif séfarade, du côté de sa mère ? comme michel eyquème, ce qui pourrait espliquer bien des choses…
@ SV, mille excuses pour Foucault, j’avais un peu oublié mes mots et ma chose, cela dit, il était jeune Michel en 66, l’avait que 30 ans ; était super intelligent, pour raconter autant de trucs auxquels je comprenais goutte la première fois que je m’y suis attablé, à 20 ans…, l’histoire de la mort programmée des sciences sociales, et ceteratoussa que ça venait de loin…. Tu penses bin que le passage sur Quichotte, je l’avais un brin zappé…
Merci pour votre lien, soleil vert, fort intéressant !…
—– Petit rappel pour Marc :
« Si ces dispositions venaient à disparaître comme elles sont apparues, par quelque événement dont nous pouvons tout au plus pressentir la possibilité, mais dont nous ne connaissons pour l’instant encore ni la forme ni la promesse, elles basculaient, comme le fit au tournant du XVIII° siècle le sol de la pensée classique, – ALORS ON PEUT BIEN PARIER QUE L’HOMME S’EFFACERAIT,, COMME A LA LIMITE DE LA MER UN VISAGE DE SABLE ».
Et voui, c’était profétik !… Tchin ! Bàv,
C’est que je suis un rebelle, yep!
lincinérateur comme porche spider..quixoxic
Les libertés que l’on prend avec la langue se justifient par la pertinence, l’utilité et la grâce
..c’est maldit parceque ça donne henvie dfaire le contraire
Tilda Swinton a souvent l’air d’un zombie, il faut bien le dire
je me rappelle de pédro citant une description de dulcinée dans le tesque qui faisait penser à hairy térezoune..tu m’étonnes que tu veux traverser les pirénnés..il faisait pitché
et du coup passer pour un dingue pour la postérité, c’est une de manière les plus élégantes d’être au monde, quelque part
jambon a eu une rude journée..au finiche il lui faut du tapasse
exact, bougro, une rude journée. pire, demain, le beaujolais nouveau pour faire plaisir aux copains.
On n’enrichit pas une langue en l’enlaidissant
le mots c’est la fausse monnaie qui chassrait une bonne..je sais le cash ça sra bientôt fini..mais surment pas parceque la justice a abandonné depuis longtemps la preuve de trafic pour trace de cocke..il parait qu’il faut que quelques semaine pour un nouveau billet pour qu’il soit positif
le beaujolais nouveau pour faire plaisir aux copains
moi c’est exactement l’contraire..font la moue..me prennent pour un lourd..pourquoi ils se décident? pasqu’il y savent davance qu’il y aura plus de gonzesses que de mec
meunon, il avait 40 balais, déjà… MF. Bon, ça nous rajeunit pas, hein … merci Jibé pour la solidarnosc, me sens moins seul avec mes branches, face à D et renato, les redressmasseurs de torts. Leur intransigeance écologiste m’a toujours fait frémir, apparemment, ces internautes ne connaissent jamais aucune contradiction dans leur vie pratique consonante avec leur credo…, ils ne se mentent jamais en public… Heureux hommes. Il faut donc que je conclue : Je ne saurais jamais leur ressembler, ils sont des artistes, par csqt, n’ont jamais connu de doutes, rien que des certitudes !
(NB / ce jour, j’ai encore brûlé des grosses branches en plein air, et surtout des vieilles planches pourries qui trainaient dans les greniers… toute la journée, – la nuit est tombée, mais le nettoyage général est terminé pour l’hiver… demain il ne e=restera plus que des cendres et le sol aura été régénéré, c’est qu’on n’est pas des petits joueurs avec lécobuage, par ici… hein ! – nos grangeons sont des granges, et vient un temps où il faut les moderniser… ce qui exige du boulot qu’on peut encore faire par soi-même. Pas trop le temps de me faire la kuisine en ce moment… Un apéro ? Ce sera pas d’refus… Bàv, (18.11.21@19.22.fr
Contrairement au français, l’anglais a incorporé le Quichotte dans la langue par le biais de l’adjectif « quixotic », qui, s’il signifie « chimérique », n’en conserve pas moins une nuance de noblesse.
Je suspecte que vous vantez plus de certitudes que moi, Janssen J-J, mais pourquoi ne pas croire le contraire ?
Contrairement au français
comme si ça rajoutait des paound dans leur fouilles aux angliches..essaie dleur dire par signe qu’ils est temps qu’ils saffranchissent
merci RM, mais j’avoue n’avoir pas compris votre suspicion. Pourriez vous essayer de clarifier votre propos, merci, j’y tiens vraiment pour repartir sur de bonnes bases entre nous… Gin tonique ? tchinz !
..vas donc reich sur ton compost
je me suis « enquichotté » de toi… , ça peut se dire à Bl…,, jmb, tu crois pas, après deux-trois pintes ingurgitées d’affilée dans les pubs de Dundee ?…
Jazzi
Zemmour, Le Pen et Mélenchon, comme vous dites. Mais, hélas, je ne pense pas que ce soient des moulins à vent. Lutter contre est donc tout sauf du donquichottisme. Croyez-vous qu’il faille dormir jusqu’au mois d’avril et avoir un Zemmour à l’Elysée ?
Le congré des maires de France coûte très cher. Pour quel bénéfice ? A-t-on besoin de ça ?!
Après mûre réflexion, je préfère Marine Le Pen à Zemmour.
Qui porte une barbe parmi les commentateurs ?
@ SV, mille excuses pour Foucault,
Pas de quoi mon cher 3J
Paul Klee, Rich Harbor, 1938.
Le livre ou Unamuno se mesure au Quichotte reste un beau livre. Et Cervantes peut être lu comme traduisant un. « Sentiment Tragique de la Vie » même si cette lecture est aujourd’hui abandonnée . Un peu, Nolens volens, comme Georges Dandin censé traduire dramatiquement le drame de Moliere. Lemaitre, adepte de la lecture tragique post-romantique, s’est rallié sur le tard au sens comique. Il faut dire qu’on avait, qu’on a. Toujours la plupart du temps, de le donner sans les intermèdes, qui jouent un peu ici le rôle des tableaux du Quichotte : Noces de. Gamache, etc. On a enseigné longtemps que Don Quichotte signait la mort des livres de Chevalerie. Non , le personnage brûle les livres qui ont contribué à l’abuser. Et si c’était le cas , pourquoi Cervantes s’est- il tant investi dans Persiles,qui suit? Bien à vous Mc
Chesterton et son Retour de Don Quichotte, aussi. Mais ce ne sont pas ses meilleures pages…enfin, si on veut être sourcilleux avec Pierre Assouline, on peut toujours trouver quelque chose d’oublie…
C’est étrange que le sous-titre ne soit que rarement mentionné.
J’ai lu sur le net que c’est une entrée de dico, » chevalier à la triste figure « .
En résumé l’épopée d’Alonso Quichano, (* sur un air de Kendi Girac) , lecteur quichotoxiqué de lecture d’ heroic fantasy un peu, d’Amadis de Gaule, beaucoup.
Et pour finir, pas plus de Dulcinée que de beurre en branche. Comme c’est triste.
je conclus
tu conclus
il conclut Jean Canavaggio, qui a tout lu sur le sujet, conclue de ne pas conclure.
nous concluons
vous concluez
ils concluent
Évidemment inoubliable le film, et l’histoire de ce film, de Terry Gilliam, qu’on faillit ne jamais voir, et qui a été pour le réalisateur le combat d’une vie.
Merveilleux.
CHAPITRE VI.
De la grande et gracieuse enquête que firent le curé et le barbier dans la bibliothèque de notre ingénieux Hidalgo.
Cervantes : je m’efforce de l’écrire sans accent grave, car Borges était fier de l’assonance
Ça a des bites les lézards ?
J’ai pas l’impression.
Paul Edel a-t-il surmonté son allergie au Quichotte?
Le beaujolais nouveau n’est pas plus mauvais que d’habitude…mais quoi, c’est la tradition!
Le beaujolais nouveau n’est pas plus mauvais que d’habitude…
A-t-il un goût de banane cette année?
Plutôt fraise des bois,non?
Pour le gouvernement, le test covid se conçoit ou bien gratuit ou bien entière ment payant. Les neurones des décideurs semblent incapables d’identifier un point milieu. A ce stade, c’est grave, je vous le dis.
« mais quoi, c’est la tradition! »
Jusqu’au US… où il a y a plusieurs dizaines d’années, nous avions été gâtés un troisième jeudi de novembre, avec un petit verre qui avait le bon goût de la France, rareté, dans un état plutôt rigoriste et abstinent. Depuis, chaque fois que cette tradition revient au calendrier, elle garde pour moi, un goût d’Alabama. Sauf today, pas eu le temps.
Pour le gouvernement
Un coup de beau jol et ça repart!
kendji dchirac…, tu le trouves sexi, toi ma soeur ? tu t’prendrais-tu pour ducinée, pt’êt bin ?…
Céti qu’tu s’rais un brin fleur bleue, mine de rin ?. Bin ça alhors ! on aura touvu ! Bàv,
https://www.lesinrocks.com/livres/annie-ernaux-il-nous-restait-a-changer-les-hommes-423073-16-11-2021/
…ils vont peut-être nous sortir le test gratuit mais taxé. Ou bien le payant detaxé sous conditions de revenu. Avec un dossier à remplir.
Je crois que la rdl méconnait trop ce blog super intéressant…
http://soleil-vert.over-blog.fr/
Ecco
« Il est nouveau. Simple à déguster. Et surtout festif. Les beaujolais nouveaux, premiers vins de ce millésime 2021, qui couvre 7 500 hectares de vignes dans le nord du Rhône, sont célébrés ce troisième jeudi du mois de novembre. En France, mais aussi au Japon, aux États-Unis, en Thaïlande, en Norvège… « Les beaujolais nouveaux sont des vins de partage ! Tout le monde a un souvenir lié à cette fête, que ce soit ici, dans le Beaujolais, dans un bistrot parisien ou à Central park à New York. »
Marcel Duchamp, Dulcinée :
Bon, ciao les sinistres, je gouterai le beaujolais nouveau demain, à après ce qui sera une rude journée.
ils en sont encore au bojolpif! ça se voit que personne ne les attend !
https://www.youtube.com/watch?v=SfrL2XAo9Eo
Le Beaujolais nouveau n’a aucun intérêt. C’est une hérésie. N’importe quel Beaujolais-Village d’un an lui est vingt fous supérieur. Pure et pire création à but commercial.
« Memoria » de Apichatpong Weerasethakul est dans ma liste, closer.
Très amusant, ton compte-rendu !
@ D., comme d’hab, le soir à 22 heures, vous nous enfoncez des beaujolpif ouvertes au goût de banane !… Changez pas d’heure !
Les fantasmes de JJJ étalés ici sans aucune pudeur…
J’ai trouvé.
Variations autour du « Licencié de verre » de Cervantès | Jean-Michel Wissmer
Le Licencié de verre est une nouvelle de Cervantès qui raconte l’histoire extravagante d’un aimable picaro transformé en verre après avoir été empoisonné par un philtre d’amour. L’hispaniste genevois Jean-Michel Wissmer a imaginé un triptyque dont le volet central est ce texte peu connu de l’auteur de Don Quichotte.
« Paul Edel a-t-il surmonté son allergie au Quichotte? »
niet, jamais malheureux ! pas assez stylé l’espinguoin. l’aurait fallu que Cervantes écrive un truc genre
« Debout, l’un près de l’autre, sur quelque éminence du terrain, don Quichotte et sa Dulcénéa sentaient tout en humant le vent, leur entrer dans l’âme comme l’orgueil d’une vie plus libre, avec une surabondance de force, une joie sans cause. Dulcénéa portait un large chapeau de paille, avec des rubans roses qui palpitaient au vent, derrière elle. Ses bandeaux noirs, contournant la pointe de ses grands sourcils, descendaient très bas et semblaient presser amoureusement l’ovale de sa figure. Sa robe de mousseline claire, tachetée de petits pois, se répandait à plis nombreux. Elle était en train de broder quelque chose ; et son nez droit, son menton, toute sa personne se découpait sur le fond de l’air bleu. »
ça c’est de la littérature qui dirait le popol.
par contre greubou avec son éducation catho il se dit que voir un type guerroyer avec des moulins à vent ou des troupeaux de moutons, tout compte fait c’est pas plus fou ni plus con que voir un type marcher sur l’eau.
si l’homme peut croire dur comme fer qu’un type peut marcher sur l’eau ou passer 40 jours dans le ventre d’une baleine au final tout reste possible.
et ma foi Cervantes a surtout écrit un livre sur la croyance, c’est quoi la foi ? c’est quoi avoir foi en la foi ? et c’est même pour ça que Borges il a dit que William James n’a rien inventé.
@ça c’est de la littérature qui dirait le popol
Et je dirais même plus, ça c’est de la littérature qu’elle dirait Bécassine de la baronnie de Münchausen du Bacon Fumé des Highlands ; de l’universel au particulier, ou partir de tout pour arriver à rien, si vous préférez
Jeannot te moque pas stp c’est un extrait de l’éducation sentimental, alors respect !
Flaubert a inventé la littérature « moderne » alors que Cervantes et Sterne ne sont que des écrivains « post-modernes ».
qui dirait Liauthard.
l’éducation sentimentalE… on a soif d’idéal, attirés par les étoiles, les voiles… qui dirait alain suçon.
Très pornographique la photo des lézards qui copulent.
Canavaggio est un cervantista orthodoxe. Donc, sans le moindre intérêt, puisque des cervantistas orthodoxes il y en a de bien meilleurs que lui.
Un cervantista orthodoxe est un type qui écarte tous les faits qui ne correspondent pas à la vision officielle de Cervantes, établie par le Pouvoir et l’Église depuis 4 siècles. Et surtout qui ne lit pas son œuvre avec l’objectivité nécessaire. Le cervantisme orthodoxe est devenu une idéologie, et elle agit comme telle, triant les faits en fonction des idées fausses établies par la tradition.
Les indices prouvant que Cervantes était juif sont nombreux. C’est la lettre volée de Poe ou la nudité du roi d’Andersen de la littérature espagnole. Ils sont partout dans sa vie et expliquent beaucoup de ses mystères. Un exemple : en tant que soldat ayant fait la guerre il avait le droit de s’installer en Amérique après sa carrière militaire, ce qu’il a voulu faire sauf que …c’était interdit aux juifs – ; par contre il a eu de métiers exercés souvent par des conversos, comme commissaire aux vivres pour l’armée et collecteur d’impôts. Mais ces indices sont aussi dans son œuvre, à commencer par le titre et les premières lignes de Don Quijote …de la Mancha, c’est-à-dire « de la Tâche ». Or, les conversos étaient ceux qui avaient « el linaje manchado » ou « manchas en el linaje » (un autre juif, l’auteur de « La pícara Justina », utilise le mot « mancha » et ses dérivés partout dans son roman, jouant dans certaines pages de façon provocatrice avec ce terme). Et dans les premières lignes de son chef-d’oeuvre Cervantes nous dit que Don Quijote avait un problème avec le porc (Américo Castro a écrit beaucoup sur ce thème).
Passou écrit : « Alcalà de Henares, la ville natale de l’écrivain, est étrangement absente de son fameux roman…. » Et pour cause : ce n’est pas sa ville natale. Cervantes était né à … Cervantes, village de la province de Zamora (dans la région du Lac Sanabria). D’où le fait que les paysages qui apparaissent dans le roman ressemblent bien plus à ceux sa région natale qu’à ceux de l’aride Mancha (on parle par exemple de bois d’hêtres, inexistants dans la région manchega, mais fréquents dans la zone de Sanabria).
Si comme Cannavaggio on n’admet pas l’évidence d’un Cervantes juif on ne comprend rien à son œuvre en général (par exemple à « El retablo de las maravillas » ou à « El coloquio de los perros » ) et à Don Quijote en particulier, ou les indices de sa judéité sont partout. Moi j’ai une édition du Quijote dans laquelle j’ai souligné en rouge toutes les possibles allusions à sa condition de converso. Et le livre est souligné de partout.
« Quant à Unamuno, il appréciait les Novelas ejemplares et le théâtre, mais pas le reste. Il était plus fin qu’on ne le pense. »
Jorge Bonells dit
D’où tu sors cela ? Unamuno a écrit que «don Quijote es inmensamente superior a Cervantes» et que «Cervantes se murió sin haber calado todo el alcance de su Quijote». Comment ça aurait été s’il avait apprécié Don Quijote…
À part ça, cela m’étonne que personne ait parlé ici (à moins que la fonction de recherche sur ce site marche mal) du scandale de l’attribution du Premio Cervantes (le nobel hispanique) à une uruguayenne nullissime, Cristina Peri Rossi (Montevideo, 1941), dont le choix est incompréhensible sauf si on sait qu’elle est féministe et lesbienne.
C’est donc un choix qui montre encore une fois que ce prix est devenu, en plus de politique, très politically correct, pour ne pas dire woke).
Keupu : par Sénèque, Averroès et Maïmonide, le lit t’appelle comme le torchon le jambon
@pour ne pas dire woke)
The woke in dead qui tombe à pic
https://www.youtube.com/watch?v=F3J0iwwsq-w
Interlude nocture
Ramones chez les rosebifs
https://www.youtube.com/watch?v=Sp3zaeOyL7Q
nocture > nocturne
Je n’avais jamais vu l’hemi-pénis d’un crotale.
Les escargots aussi ont des hemi-pénis.
Le père de mes enfants était herpétologue.
Parfois, lors de la copulation, mais qu’onnleir foute la paix, bordel, il y a une épine qui s’érige en plus de l’érection de l’hémi-pénis, qui fait que si la femelle gigote pour refuser le mâle elle est coincée.
Chez le crotale, bonjour. On dirait ces boules du moyen-âge que l’on fait tournoyer pour écraser le crâne de ses adversaires.
Enfin, chez les serpents, c’est mâles et femelles. Chez les escargots, c’est hermaphrodite avec double pénétration de chaque hémi-pénis dans le trou que je sais pas comment cela s’appelle.
Alors, ils se doublent pénètrent se double fécondent et pondent doublement.
Comme un escargot pond environ cinquante oeufs, vous voyez le topo.
Les oeufs pondus se développent dans une enveloppe molle et lorsque l’escargot sort, sa carapace est molle, il mange l’enveloppe externe et sa carapace durcit à l’air.
Ensuite, il attaque le jardin.
Pourtant à la naissance, c’est adorable.
Qu’on leur foute la paix bordel.
Nous n’avons pas Quixotic, Bloom. Mais nous avons Donquichottesque, me semble-t-il. Je crois me souvenir que Carnavaggio a dirigé le tome du Théâtre Espagnol dans la Pléiade, celui des années 1987, ce qui n’ en fait pas un inculte dont on se débarrasse ici bien cavalièrement. MC
L’épine empêche le retrait.
Je vous fais un petit cours de science naturelle sur la sexualité des reptiles.
Chez les escargots, la bave sert de lubrifiant ;c’est à proprement parler dégueulasse.
« Cervantes n’est pas un styliste « Au sens haute couture, certes pas, mais l’affirmation mériterait pour le moins d’être étayée au risque de passer pour imprudente..,,
Moi, je n’ai pas survolé les Asturies mais Lleida, Girona, Barcelona et Tarragona, oui.
C’est effrayant.
Les espagnols ont blindé leurs espaces naturels d’éoliennes. Le spectacle est cauchemardesque.
Des milliers d’éoliennes.
À survoler une montagne, de toutes manières, c’est extrêmement dangereux.
Montagnes, nuages -on ne rentre pas dans un nuage, non, on passe dessus ou dessous- et vent (tempête, pluies, ouragans et cyclones, tornades) sont pour l’aviation des facteurs extrêmement dangereux.
Autant le savoir, avant de se mettre à naviguer au-dessus des Asturies. Mornes plaines en avion, c’est mieux.
Vertes vallées aussi.
Écrire dans un livre en rouge, corner les pages c’est absolument épouvantable.
De plus, grand nombre de non-juifs sont des gens extrêmement intelligents, dotés de grands talents.
Et, que Cervantès soit juif ou pas, ne changera pas la rotation de la terre.
Vivent les lgbtqs.
D’ailleurs, notre psy.clinicienne a quitté des vieux s’occupant de vieux pour cette catégorie de population fascinante, ce qui va lui donner un coup de jeune.
Le coup de blues viendra après, lorsqu’elle s’arrachera les cheveux.
Lorsque X, après s’être fait couper la bite, ira acheter un gode pour ….Y qui se sera fait couper les seins, puis mis des prothèses parce qu’au fond les seins, c’était plutôt bien.
Mais, lorsque l’on a passé ses études en fac à trouver le sommeil en lisant Freud, alors que ce bonhomme est tout à fait passionnant, et heureusement que les cas cliniques qu’il a étudiés sont en grande évolution, sinon, nous ferions du sur place.
Enfin, chacun ses choix ; moi j’aime bien les miens.
L’orthographe, la grammaire, la loyauté familiale, pas de godemiché, les nénets.
Une vie stable avec des repères solides.
Et puis Annie Ernaux, non. Parce que Massy Palaiseau, Cergy Pontoise, non.
Straight to the moon ans back, plutôt.
lorsqu’on songe au nombre de romans laborieux qui nous sont soumis d’année en année),
Oui.
Je pense à vous, Pierre Assouline, rentrée littéraire après rentrée littéraire, à votre ténacité et à votre courage.
À vos rares remarques parfois, sur l’indigestion de ce que vous ingérez.
Et à ce que vous en penserez plus tard.
Et, il me semble Pierre Assouline, que de tout ce que vous aurez lu -que de pensums !-, ce qu’il restera, de vivace, de talentueux, ce seront vos billets.
Pour ceux-ci, merci.
Et, pour le quichottesque, le voyage en Iberie de Passou.
« C’est « le » sujet de controverse qui surgit immanquablement chaque fois que le nom de Cervantès est prononcé, comme si c’était là le point Godwin des Cervantistas. A savoir : était-il ce qu’on appelait alors un « nouveau chrétien », autrement dit un converti ou descendant de juifs convertis au catholicisme à la suite du décret d’expulsion et de l’Inquisition ? «
Pourquoi le chevalier errant donne-t-il lieu à ces inquisitions, pourquoi est-il devenu l’enjeu d’une nécessité historique ?
Une persécution littéraire :
« Rappelons, comme le fait de façon méticuleuse Leandro Rodriguez, tous les signes de piste laissés au lecteur selon la méthode ésotérique de la Kabbale
Cette “Mancha” qui n’est autre que la “tache”1. Dulcinée, qui serait la shekhina2 ou la gloire de Dieu symbolisée par une femme, selon la tradition juive dénoncée par les chrétiens comme preuve d’idolâtrie, le combat avec le Biscayen symbolisant le jésuite ; les livres du chevalier jetés au feu, symbole d’auto-da-fé ; le refus du porc, dans les dialogues avec Sancho, toujours désigné comme “vieux chrétien”. Peut-on ajouter : la compassion témoignée aux Morisques, compagnons d’infortune et d’exil des Juifs ? Elle est illustrée par les larmes de Sancho lors du départ de son concitoyen musulman, larmes échappées à l’autocensure. »
Moi je préfère la piste de la gitane…
« Cette nouvelle suit la tradition italienne de novellieri créée par Giovanni Boccaccio et développée par Matteo Bandello pendant la Renaissance italienne. Cette nouvelle ouvre le cycle des douze Nouvelles exemplaires autour de l’amour. C’est la plus longue des nouvelles du recueil. L’auteur utilise l’anagnorisis : la fin de l’histoire nous apprend que la gitane est d’origine noble.
Petite, la jeune fille est éduquée par des gitans, et vit en jouant de la musique et en chantant pour gagner sa vie. Un noble tombe amoureux d’elle. Pour la suivre, et comme preuve de cet amour, il accepte de suivre la vie de nomade et de marginal avec elle. À la fin, il découvre sa véritable condition, la nouvelle s’achève dans la joie d’un mariage entre égaux.
La nouvelle a été publiée avec l’ensemble du recueil en 1613 par Juan de la Cuesta.
L’œuvre marque le développement dans la littérature européenne du topos de l’enfant enlevé par des Roms[2] : le thème, déjà ébauché par Lope de Vega dans sa Medora, est aussi utilisé par Cervantes au théâtre, dans Pedro de Urdemalas[3]. »
Sancho, un type formidable et Rosinante un cheval de première catégorie.
Et lorsque l’étape fut difficile tel jour, le chevalier a apprécié leur compagnie.
Le Pata Negra d’Extramadura au torchon qui lui tend les bras à cet homme décharné, et ce chevalier qui tient bon : le cochon, non.
C’est comme moi quand on a interdit les dictées, je me suis obstinée, les dictées, oui.
Cela s’appelle la testa dura.
VENDREDI 19 NOVEMBRE 2021, 7h26, 11°, ciel dégagé
IEL ! IEL !
J’avoue que changer de sexe de temps en temps n’est pas désagréable lorsque l’épouse devient une morne habitude, et que la voisine s’avère une âme fort séduisante…
Le bovarysme est-il une autre forme névrotique du quichottisme ?
Heureux de ton retour Pablo75.
« J’avoue que changer de sexe de temps en temps n’est pas désagréable… »
Ne veux-tu pas plutôt parler alors de la bite du voisin, JiCé ?
Manuscrits retrouvés de Céline, pas de recel de vol contre Jean-Pierre Thibaudat.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/manuscrits-de-celine-retrouves-en-france-lenquete-classee-sans-suite-19-11-2021-66IV7AXJW5BM7C4J3ACGHV46JU.php
« Mancha » vient probablement de Almansa, « terre aride » en arabe. Ce qu’elle est ! Plaignons ses paysans durs à la tâche…
Et Almanzor, c’est le nom de jeune fille de Lucette Destouches, l’épouse de Céline, Alexia !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucette_Destouches
Almansor, Jacques.
Oui, renato.
ne sachant pas le chinois, je ne commenterai pas et vous priverai de la seule personne que vous détestez sincèrement
Ne veux-tu pas plutôt parler alors de la bite du voisin, JiCé ?
non..le gode ceinture de la voisine goudou..dans la confusion des sentiments faut mettre de l’ordre et c’est tout
On se calme, Jazzi… on se calme !
On se calme, Bouboug… on se calme !
Sancho, un type formidable et Rosinante
jusque dans les étoiles le compagnonnage d’arsouilles florés a fait..
Et, il me semble Pierre Assouline, que de tout ce que vous aurez lu -que de pensums !-, ce qu’il restera, de vivace, de talentueux, ce seront vos billets.
Pour ceux-ci, merci
..pour rosy lassouline est un moulin autosodomisé par sa vertue..manuel vals et hidalgo..des tortillas
j’ai souligné en rouge toutes les possibles allusions à sa condition de converso. Et le livre est souligné de partout.
Enfin le retour du chorizo fort dans les commentaires du blog à passou. Exit les knack molles.
« Muy bien », inscrivait Felipe Secundo en marge des avis de condamnations à mort.
Bloom, il n’y a pas qu’en anglais, en français aussi :
DONQUICHOTTESQUE, DON QUICHOTTESQUE, adj.
* Dans l’article « DON QUICHOTTE,, subst. masc. »
[P. réf. au héros de Cervantes] Redresseur de torts chimérique et généreux; personne chimérique. Il s’est fait le Don Quichotte de toutes les causes perdues (Ac.1878, 1932).Monsieur le redresseur de torts! monsieur le fier-à-bras! monsieur le don Quichotte! (Dumas père, Halifax,1842, I, 5, p. 29):
… pour écrire des pensées sur un sujet quelconque (…), nous sommes forcés de commencer par nous mentir à nous-mêmes, en nous figurant que quelque chose existe et en créant un fantôme (…). Ainsi nous sommes des don Quichottes perpétuels et moins excusables que le héros de Cervantes, car nous savons que nos géants sont des moulins et nous nous enivrons pour les voir géants. Vigny, Le Journal d’un poète,1839, p. 1126.
Rem. On rencontre ds la docum. donquichotterie, subst. fém., synon. de donquichottisme. Ne pouvez-vous pas concevoir qu’il est des temps où le courage même tenant de la donquichotterie perd ses droits à l’admiration (…)? (Staël, Lettres L. de Narbonne, 1792, p. 80).
Unamuno a écrit que «don Quijote es inmensamente superior a Cervantes»
haaa pédro qui es plus grand que toi..comme c’est bien dit..cependant je te rappelle quaristote méprise le sculpteur parcequ’il fait justement une oeuvre plus grande que lui
des nouvelles de chachal, 75 ? Toujours viré de l’rdl ?
la Voisine est intéressante, a priori,…
Bloom, il n’y a pas qu’en anglais, en français aussi
kabloom se demande s’il n’eut tété point préférable qu’il aprenasse le breton..c’est une terre qui ment moins
De plus, grand nombre de non-juifs sont des gens extrêmement intelligents, dotés de grands talents.
dans ce blog il est quelquefois des perles tel qu’on se croirait quelquefois dans un fime de boule de tiresque..si tu veux haller tcacher dessous ton tas de compost il a intérét a éte hénaurme..
Un mot encore sur Memoria.
Je n’ai rien dit sur ce que l’on peut appeler la première partie du film, celle où apparaissent d’autres personnages que Jessica et Hernan, en particulier Jeanne Balibar (Agnès). Une succession d’épisodes qui construisent le mystère. Un preneur de son qui disparaît après avoir recréé l’acouphène qui hante Jessica. Un dentiste que Jessica croit mort et qui, selon ses amis, semble être en parfaire santé. Une veillée auprès d’Agnès en clinique on ne sait trop pourquoi. Un trou dans le crâne d’une jeune fille morte il y a des milliers d’années retrouvée sur un chantier de fouille. Un chien abandonné qui serait à l’origine d’une malédiction…
Pour finir, Jessica va voir un médecin pour lui demander de lui prescrire du Xanax! Bizarre et confus mais le spectateur reste intéressé.
Puis vient la rencontre au bord de l’eau avec cet étrange pêcheur dont le sommeil ressemble à la mort, une mort temporaire…
JB, je suis très curieux de lire ta critique.
Les images de « Mémoria » te hantent, closer. C’est bon signe…
« je ne commenterai pas et vous priverai de la seule personne que vous détestez sincèrement »
C’est trop cruel, et alii !
« était-il ce qu’on appelait alors un « nouveau chrétien », autrement dit un converti ou descendant de juifs convertis au catholicisme à la suite du décret d’expulsion et de l’Inquisition ? «
700 ans de soumission à l’Islam et de voisinage avec une importante communauté juive suffiraient largement à expliquer que l’on en trouve des traces culturelles dans toute oeuvre espagnole de l’époque de Cervantes. Il est né catholique, on possède son certificat de baptême. S’il a des ancêtres conversos d’un côté ou de l’autre, remontant à plusieurs générations, qu’est-ce-que cela peut bien faire ?
Il est évident que cette querelle, pour prendre un tour aussi passionnel, a des motivations politiques, particulièrement dans le contexte espagnol.
closer, hier, pour me détendre, je suis allé voir « Si on chantait ».
ça a marché !
https://www.bing.com/videos/search?q=si+on+chantait+bande+annonce&view=detail&mid=6A01D309EA15B5CB73986A01D309EA15B5CB7398&FORM=VIRE
Toujours pas de nouvelles de Paul Edel sur le Quichotte!
Il pourrait au moins nous expliquer pourquoi il y est allergique.
ça a l’air marrant ton film JB…L’anti Apichatpong!
Passou, vous avez raison, mais j’ai le sentiment que l’usage en est assez rare dans notre langue contemporaine, alors que « quixotic » est très courant en anglais écrit.
Exemple du 15 novembre dernier dans le Guardian
https://www.theguardian.com/film/2021/nov/15/piano-to-zanskar-review-charming-doc-on-a-quixotic-musical-mission
Peut-être faudrait-il lancer une enquête quantitative & comparative sur les occurrences de l’un et de l’autre pour confirmer ce qui est une impression? Quand je serai à la retraite, je pourrais m’y coller une demi-journée par mois…
Jibé, j’aime bien l’accolade de « road trip » au Quichotte. Les déambulations picaresques sont intemporelles…
ce n’est pas parce que la haine marche si bien sur la toile que ceux et celles qui la promeuvent en deviennent intéressants; ce ne sont que des pousse au suicide; il est regrettable que dans leurs interventions, ils se soient si souvent montrés intéressés par l’argent plus que tout,(et surtout par les livres) ;
Almansor
—
Elle: Allemand, sors!
Lui: Allemand, reste!
Le beau couple. Pas de rejeton faux-jeton?
MIGUEL DE CERVANTES
Chimères d’éternité
Achevons notre voyage au pays des rêves en invoquant la figure emblématique du plus célèbre des rêveurs de bibliothèque : Don Quichotte. Devenu, dès sa parution en mars 1605, le premier best-seller de l’histoire de la littérature, et qualifié depuis de premier roman des Temps modernes, L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, de Cervantès, nous conte les aventures drolatiques d’un héros, nourrit d’idéal chevaleresque, décidant soudainement, la cinquantaine bien sonnée (l’âge de l’auteur au moment de la rédaction), de réaliser ses plus folles chimères. Où l’imaginaire se confronte au réel, projetant du même coup le lecteur, partagé entre rires et larmes, au cœur du burlesque et du tragique inhérents à notre pauvre condition humaine. Portrait d’un rêveur magistral !
« Il faut donc savoir que le temps que notre susdit gentilhomme était oisif (qui était la plupart de l’année), il s’adonnait à lire des livres de chevalerie avec tant d’affection et de goût qu’il oublia quasi entièrement l’exercice de la chasse et même l’administration de ses biens, et passa si avant sa curiosité et folie en cela qu’il vendit plusieurs minots de terre de froment pour acheter des livres de chevaleries, et ainsi en porta à la maison autant qu’il en put trouver ; mais, d’entre tous, pas un ne lui semblait si beau que ceux que composa le fameux Félician de Silva, parce que la clarté de leur prose et leurs raisons embrouillées étaient perles à ses yeux, et plus encore quand il venait à lire ces belles paroles d’amour et cartels de défi, là où en plusieurs endroits il trouvait écrit : La raison de la déraison qui se fait à ma raison de telle sorte affaiblit ma raison qu’avec raison je me plains de votre beauté ; et aussi quand il lisait : Les beaux cieux qui de votre divinité divinement vous fortifient avec les étoiles et vous rendent méritante du mérite que mérite votre grandeur.
Avec ces belles raisons, le pauvre chevalier perdait le jugement, et se travaillait pour les entendre et en arracher le sens des entrailles, lequel n’eût pu tirer ni entendre Aristote même, s’il fût ressuscité à ce seul effet. […]
En résumé, il s’embarrassa tant en sa lecture qu’il y passait les nuits tout entières, du soir au matin, et les jours du matin jusqu’au soir. Et par ainsi du peu dormir et beaucoup lire, son cerveau se sécha de telle sorte qu’il en vint à perdre le jugement. Il emplit sa fantaisie de tout ce qu’il lisait en ses livres, tant des enchantements comme des querelles, batailles, défis, blessures, passions, amours, tourments et extravagances impossibles ; et il lui entra tellement en l’imagination que toute cette machine de songes et d’inventions qu’il lisait était vérité que pour lui il n’y avait autre histoire plus certaine en tout le monde. […]
Enfin, son jugement étant tout à fait perdu, il vint à tomber en la plus étrange pensée où jamais tomba fol au monde ; ce fut qu’il lui sembla être fort à propos et nécessaire, tant pour l’accroissement de son honneur que pour le service de la république, qu’il se fît chevalier errant, et qu’il s’en allât par tout le monde avec ses armes et son cheval pour chercher les aventures et s’exercer en tout ce qu’il avait lu que les chevaliers errants s’exerçaient, remédiant à toutes sortes d’injures et de griefs, et se mettant en des occasions et dangers d’où, en les mettant à fin, il acquît une perpétuelle renommée. Le pauvre homme s’imaginait déjà être, par la valeur de son bras, couronné pour le moins empereur de Trébizonde, et, ainsi plongé en ces agréables pensées et emporté de l’étrange contentement qu’il sentait en icelles, il hâta d’effectuer ce que tant il désirait.
(« L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, Traduction de César Oudin revue par Jean Casso. Editions Gallimard, 1949)
Don Quichotte en quête de son rêve, que Jacques Brel, un autre rêveur incorrigible, traduira en chansons, quatre siècles plus tard, dans sa comédie musicale L’Homme De La Mancha (1968) : « Rêver un impossible rêve/Porter le chagrin des départs/Brûler d’une possible fièvre/Partir où personne ne part/Aimer jusqu’à la déchirure/Aimer, même trop, même mal/Tenter, sans force et sans armure/D’atteindre l’inaccessible étoile/Telle est ma quête […]» Ou encore : « Écoute-moi/Pauvre monde, insupportable monde/C’en est trop, tu es tombé trop bas/Tu es trop gris, tu es trop laid/Abominable monde/Écoute-moi/Un Chevalier te défie/Oui c’est moi, Don Quichotte/Seigneur de la Mancha/Pour toujours au service de l’honneur/Car j’ai l’honneur d’être moi/Don Quichotte sans peur/Et le vent de l’histoire chante en moi/D’ailleurs qu’importe l’histoire/Pourvu qu’elle mène à la gloire […]».
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-du-reve2#
Jean Cassou
le coté rossinante italoespagnol qui gonflent les roupignols de brel qule brusseleer et cervantesse chus sur aime le moins bien baroz..le brel pour les touriss..mais celui là il court toujours..
https://www.youtube.com/watch?v=02pqs9f6OKk
Pertinence du « road trip » (métaphore, quête, etc etc):
« Quichotte’s great decision was made at the Red Roof Inn in Gallup, New Mexico (pop. 21,678). The travelling salesman looked with desire and envy upon Gallup’s historic El Rancho hotel, which in the heyday of the Western had hosted many of the movie stars filming in the area, from John Wayne and Humphrey Bogart to Katharine Hepburn and Mae West (…)
He no longer had a fixed abode. The road was his home, the car was his living room, its trunk was his wardrobe, and a sequence of Red Roof Inns, Motel 6’s, Days Inns and other hostelries provided him with beds and TVs. He preferred places with at least some premium cable channels, but if none were available he was happy with the ordinary network fare. But on this particular morning he had no time for the local weatherman and his rescue pets. He wanted to talk to his friends about love, and the lover’s quest on which he was about to embark (…)
Salman Rushdie, Quichotte (2019)
Il pourrait au moins nous expliquer pourquoi il y est allergique
pasqu’il est snob..incoriblement snob..jme dmande si la grappa ça l’empire pas..cervantes est un des grands marqueur pour ça
pas plus road trip que picarex kabloom..quichote est noble..le roadtrip c’est le dégénéré de la « quête » chez les angliches..en fait ce sont les moins arthurien d’europe..les hallemands..les italiens..les esagnol..les français pigent..il partagent vraiment ça..les angliches nada
MIGUEL DE CERVANTES
Un goût d’Espagne
Après une vie bien remplie dans la carrière militaire, qui lui coûtera sa main gauche à la bataille de Lépante et cinq ans de captivité à Alger, Miguel de Cervantes (1547-1616) publia, à près de soixante ans, L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche. Parodie des romans de chevalerie, en vogue à l’époque, il accéda ainsi à l’immortalité, avec cette œuvre littéraire reconnue comme le premier roman moderne : un auteur et un livre essentiellement méditerranéens ! A l’occasion de leur troisième et ultime sortie à la recherche de nouvelles aventures, Don Quichotte et son fidèle Sancho Pança rencontrent en pleine nuit, au fond d’un bois, un autre chevalier errant et son écuyer. Tout aussi semblables et pourtant si différents d’eux ! Tandis que leurs maîtres devisent de la beauté comparée de leurs dames respectives, les deux domestiques en profitent pour discuter, à l’écart, de leur triste condition. Mais si Pancho est le plus souvent habitué à « se nourrir de vent », son collègue, doté d’un patron moins austère, ne manque pas pour sa part de ressources. Au point que leur échange tournera vite au festin, nous permettant de découvrir au passage les talents d’œnologue du pauvre Sancho.
« De temps à autre, Sancho crachait, semblait-il, une espèce de salive, collante et un peu sèche ; et le charitable écuyer sylvestre, qui l’avait vu et remarqué, lui dit :
« Il me semble que nous avons tant parlé que la langue nous colle au palais, mais j’ai amené avec moi un décolleur, qui pend de l’arçon de la selle de mon cheval, et qui n’est pas mauvais du tout. »
Là-dessus, il se leva, et revint quelques instants après avec une grande outre de vin (…). Il la remit entre les mains de Sancho qui, après l’avoir levée et placée au-dessus de sa bouche, demeura un bon quart d’heure à regarder les étoiles ; et quand enfin il acheva de boire, il laissa tomber la tête de côté, et dit avec un grand soupir :
« Fidepute, le coquin, ça c’est un vin catholique ! (…) Mais dites-moi, monsieur, sur l’âme de vos ancêtres, ce vin ne serait-il pas de Ciudad Real, par hasard ?
– Alors là, bravo au taste-vin ! s’exclama celui du Bois. La vérité, c’est qu’il est bel et bien de là et de nulle part ailleurs. Et même qu’il est vieux de quelques années.
– Ce n’est pas à moi qu’il faut le dire ! répondit Sancho. Moi, ne pas le reconnaître ? Il n’aurait plus manqué que ça. Le croirez-vous monsieur l’écuyer : j’ai un instinct si développé et si naturel, pour ce qui est de reconnaître un vin, qu’en me le donnant simplement à humer je devine la patrie, le lignage, la saveur, et l’âge, ou encore s’il doit fermenter ou pas, avec toutes les particularités se rapportant à ce vin. Mais il n’y a là rien d’étonnant : il y a dans mon lignage, du côté de mon père, les deux meilleurs taste-vins que la Manche ait connus depuis bien des années. À preuve ce qui leur est arrivé, et que je vais vous raconter. On leur donna à goûter à tous deux le vin d’une cuve, en leur demandant leur avis sur l’état et la qualité du vin. L’un le goûta du bout de la langue, l’autre ne fit que le porter à son nez. Le premier dit que le vin avait un goût de fer ; le second, qu’il avait plutôt un goût de cuir. Le propriétaire dit que la cuve était propre et que ce vin-là n’avait reçu aucun apprêt qui eût pu lui donner un goût de fer ou de cuir. Mais cela n’empêcha pas les deux fameux experts de maintenir ce qu’ils avaient dit. Le temps passa, le vin fut vendu, et lorsqu’on nettoya la cuve, on y trouva une petite clef, pendue à une lanière de cuir. À vous de voir, monsieur, si quelqu’un qui est issu de pareil lignage est bien placé pour donner son avis dans ce genre de procès. » »
(« Don Quichotte de la Manche », traduction de Jean Canavaggio, avec la collaboration de Claude Allaigre et Michel Moner, bibliothèque de la pléiade, œuvres romanesques complètes, Livre II, chapitre XIII, éditions Gallimard, 2001.)
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-la-Mediterranee
Pendant ces longs trajets en voiture, la découverte du mouvement des éoliennes alignées sur les crêtes est un moment heureux :
http://data-cache.abuledu.org/full/ferme-eolienne-en-espagne-587f2722.jpg
la piste de la gitane…
Avec prudence, je m’interroge sur les influences de cette nouvelle sur les romans de cape et d’épée: Le Capitaine Fracasse, le Bossu ?
la découverte du mouvement des éoliennes alignées sur les crêtes est un moment heureux
le mieux serait que tu t’en approches..-avec hautorisation-..que tu y montes..que tu vois le coulage de béton sur la feraille necessaire à sa fondation..que tu hévalues que la pales passe au moins a 10 m au dessus de ta tête..bref c’est un peu comme de rêver à nostromo à coté de belgorod
En it., donchisciottésco, adjectif qui donne l’adverbe donchisciottescamente: con ingenua spavalderia; con entusiasmo generoso ma privo di senso pratico > avec bravade naïve; avec un enthousiasme généreux mais dépourvu de sens pratique.
…je ne parlais que de trajets en voiture (climatisée).
Premier acte de Don Quichotte, variation :
« Cervantes n’est pas un styliste « Au sens haute couture, certes pas, mais l’affirmation mériterait pour le moins d’être étayée au risque de passer pour imprudente.. »
je rappellerai juste la définition donnée par la célèbre critique littéraire danois Mékel Khonery (1886-1936) : « nous appellerons ‘styliste’ tout écrivain pour lequel ce mot arrive dans la bouche de celui qui en parle en moins de 20 secondes chrono ».
le bovarysme est-il un donquichottisme ?
Tout d’abord j’aimerais vous remercier d’assister à cette conférence malgré l’heure tardive, les diverses alertes à la bombe, les contraintes liées aux mesures sanitaires en vigueur et l’incendie qui vient de se déclarer à l’étage au dessus.
J’aimerais commencer cet exposé en rappelant la phrase la célèbre critique littéraire danoise Mékel Khonery : ce n’est pas parce que l’on voit passer devant nous une Ferrari GT40 rouge et une Lamborghini de la même couleur qu’il faut en déduire qu’une Ferrari et une Lamborghini c’est la même chose ». Ces précautions d’usage étant prises je reviens à la question du jour : le donquichottisme, ou quixotery comme disent vos voisins anglais, est-il un bovarysme ?
La réponse est oui et non, ou si vous préférez non et oui selon que vous êtes gaucher ou droitier.
Pourquoi oui ? Parce que tout être humain sur cette terre est guidée par des désirs les plus fous qui ne sauront jamais exhaussés à la hauteur de ses attentes. Le risque de la déception doit-il entraver celui de la libido ? la réponse est non bien sûr, sinon personne n’achèterait ne jouerait au loto pour s’offrir le dernier Iphone !
Pourquoi non ? parce que Quichotte est un ptuain de mec qui a une putain de libido de mec qui le pousse à guerroyer parce qu’il trouve ce monde trop triste et terne à son gout et que ce n’est pas une raison satisfaisante, bien que réelle, pour s’en prendre à des moutons qui n’ont rien demandé à personne. Alors que la Bovary est une putain de gonzesse qui sans doute a le feu au derche, mais n’y voit pas là une raison pour emmerder pas les moutons !
et là je vous renvoie au célèbre livre de la non moins célèbre critique danoise Mékel Khonery (1902-1984) dont le titre est « Quichotte et les moutons » et dans lequel elle se livre à une réécriture du célèbre livre de Cervantès écrit du point de vue des moutons (et aussi des moulins à vent), avec ce moment fort sur les questionnements métaphysiques du mouton voyant débarouler un guerrier sur son cheval lance au poing dans le but de les embrocher comme s’il s’agissait d’une corrida, se disant que si un mouton et un taureau c’était la même chose ça se saurait, même chez les espagnols.
Je plussoie.
Un mouton se mange bouilli.
Un taureau en daube ou en gardiane.
On voit l’écart.
et elle poursuit sa réflexion sur la corrida en faisant des bergers défendant leurs moutons les premiers opposant à la corrida.
con entusiasmo generoso ma privo di senso pratico.
Je vais me le faire mien Renato, ce passage ci-dessus.
opposantS
maintenant j’aimerais vous inviter à un autre type de questionnement en vous demandant si Greta Thurnberg est une « don Quichotte » des temps modernes ?
les angliches nada
–
1485, Le Morte d’Arthur, Thomas Mallory, le Boug. Au boulot!
Pour Smollett, on verra après.
Greta Thurnberg a probablement plus quelque chose de don Quichotte que la Bovary, et c’est justement ce côté « don Quichotte » qui fait que tout le monde (en dehors de quelques débiles qui n’ont jamais lu Cervantes) l’adore parce que tout le mode sait bien que son combat est perdu d’avance et que notre planète n’en plus pour longtemps à vivre avant de se transformer en désert total.
Ces deux ne bataillent pas contre des moulins à vent pour satisfaire leur petit plaisir personnel comme Emma, mais ils le font pour les autres, ces autres qu’ils ne connaissent pas, et ils le font aussi juste parce que c’est beau de le faire parce que ça fait rêver les gens, et c’est beau de faire rêver les gens, alors que la Bovary elle n’a jamais fait rêver personne.
je vous gonfle ? si greubou il vient il va encore ‘ta gueule keupu’, il me fait flipper à donf ce greubou, quand il se pointe sur le blogapassou je pars me cacher sous le lit tellement j’ai peur.
Oui mais si on a le droit de faire des conférences, celle-ci ne manque pas d’intérêt : Don Quichotte dans le jazz actuel :
https://www.youtube.com/watch?v=XPcAkhFDEgQ
1485, Le Morte d’Arthur, Thomas Mallory, le Boug. Au boulot!
une compil kabloom..d’un keupon en taule qui se rachète en faisant du nationalisme à pas cher..halors que toute « l’europe » est passé à autre chose
1585
commentaires