Le Quijote, encore et toujours !
Si un classique est cette chose qui n’a pas fini de dire ce qu’elle a à nous dire, alors soyez assurés qu’on n’en aura pas fini de sitôt avec Don Quichotte et même qu’on n’en aura jamais fini avec lui. Avec le livre comme avec son héros. L’errance du Quijote est intemporelle et universelle comme en témoignent les innombrables études et commentaires qu’elle continue à susciter. Les moulins du village de Campo de Criptana nous adressent encore des signes et pas seulement parce que des fous bien contemporains les confondent avec éoliennes. Le grand roman de Cervantès n’a pas fini de nous parler, de nous interroger, de nous inquiéter, de nous faire rire et voyager et de nous plonger dans des abîmes de perplexité comme au premier jour de notre première lecture. Inépuisable dût-il nous épuiser. Plus de quatre siècles qu’il fascine. Mais qu’est-ce qui fait qu’on y revient avec la certitude qu’on y reviendra jusqu’à la consommation des siècles ?
Nul n’était mieux placé en France que Claude Canavaggio pour y répondre non par un essai lumineux mais par une constellation de réflexions plus savantes et d’envolées plus joyeuses les unes que les autres. C’est le choix qu’il a fait en composant son Dictionnaire Cervantès (564 pages, 28 euros, Bartillat). Une forme et une formule qui se prêtent bien au génie multiple de l’écrivain. Universitaire, maitre d’œuvre de l’édition et de la traduction de son œuvre dans la Pléiade et biographe de l’auteur, il n’a pas seulement arpenté ses territoires en long et en large depuis des années : il a fouillé dans les recoins de la vie et de l’œuvre sans jamais cesser d’explorer son époque littéraire, artistique, politique, sociale. Ceux qui ignorent le cervantisme à l’œuvre, les nombreux débats, querelles, polémiques qui agitent aujourd’hui plus que jamais le milieu de la recherche (les Cervantistas sont en Espagne un monde en soi comme les Shakespeareans le sont en Angleterre) seront stupéfaits en en découvrant ici toutes les facettes.
Notez que l’on peut très bien continuer à vivre normalement en ignorant que Alcalà de Henares, la ville natale de l’écrivain, est étrangement absente de son fameux roman. Que le XVIème siècle espagnol connaissait un renouveau des études bibliques ce qui ne fut pas sans influence sur Cervantès dans sa fréquentation des sources testamentaires, l’Ancien comme le Nouveau, et dans son usage d’images et de métaphores telles que « vallée de larmes », « ciel de bronze » etc (mais de là à en faire un familier du Zohar, et à voir dans la Kabbale la clé du roman, non, pitié, arrêtons avec ce délire justement dénoncé !). Que la plupart des biographies de Cervantès parues au cours du demi-siècle échu procèdent de celle en huit volumes, « héroïque et exemplaire », signée Luis Astrana Marin. Que Borges à la suite d’Unanumo a réactivé le paradoxe selon lequel Don Quichotte était le seul livre génial d’un auteur médiocre si l’on en juge par son théâtre (mais sûrement pas par ses nouvelles). Que le succès de la comédie musicale tient à l’intuition de Jacques Brel de s’identifier tant à l’écrivain qu’à son héros. Que Madrid est absente de son roman, ses personnages ne s’aventurant jamais dans ses rues.
N’empêche : jamais le plus chevronné des uchronistes n’oserait imaginer notre état mental si l’ingénieux hidalgo n’avait pas entrepris de ressusciter la chevalerie errante -et si son créateur ne s’était lancé dans une parodie des romans de chevalerie si en vogue en son temps avec ce qu’il faut de mythes et d’exotisme, de tournois violents, d’épisodes magiques, de combats singuliers. Mais ce qui change tout, outre la magnifique ironie de l’auteur, c’est la tendre folie de son personnage.
« Ce qu’il a mis dans son livre, c’est une sorte de paradoxe littéraire qui a consisté à rendre un fou intéressant, en le dotant d’esprit et de bon sens en dehors de son idée fixe. »
Ce Dictionnaire, si riche, si fécond, si audacieux tout en restant prudent et, le dernier mais pas le moindre, si agréable à lire (et non, trois fois non, cela ne se lit pas « comme un roman » lorsqu’on songe au nombre de romans laborieux qui nous sont soumis d’année en année), rend à point nommé des hommages mérités. Au philologue et historien de la culture Américo Castro par exemple, le premier qui, dans El Pensamiento de Cervantes (1925), explora sa poétique à la lumière d’un nouveau paradigme ; il critiqua l’idée répandue selon laquelle il était un romancier doué, un créateur et un inventeur mais pas un penseur tant il aurait été dépourvu d’idées, pour révéler l’humaniste en lui, « un homme de la Renaissance rendu mélancolique par le spectacle des nuages gris de la Contre-Réforme » ; une vingtaine d’années après, le même y reviendra dans un essai consacré à l’histoire de l’Espagne où il insistera sur les origines de Cervantès et son appartenance supposée à une minorité religieuse. Américo Castro invitait ainsi à relire l’homme et l’œuvre au prisme d’une utopie balançant non plus entre rêves et ambitions mais entre ardeur et obstination, celles d’un homme qui persévère dans son être sans se laisser entamer par son infortune. Un nuevo christiano.
C’est « le » sujet de controverse qui surgit immanquablement chaque fois que le nom de Cervantès est prononcé, comme si c’était là le point Godwin des Cervantistas. A savoir : était-il ce qu’on appelait alors un « nouveau chrétien », autrement dit un converti ou descendant de juifs convertis au catholicisme à la suite du décret d’expulsion et de l’Inquisition ? Jean Canavaggio, qui a tout lu sur le sujet, conclut de ne pas conclure. Il y a bien quelques signes ici ou là : sa grand-mère paternelle était issue d’une famille de médecins de Cordoue, profession traditionnellement exercée par des juifs convertis, ou le fait que Cervantès ne fut pas récompensé de sa mission à Alger comme il était d’usage. Ceci dit, non seulement rien, en l’état actuel des sources (Cervantès n’a pas laissé de correspondance, à peine une poignée de lettres), ne permet d’affirmer son origine mais de toute façon, dans le cas contraire, il serait vain et réducteur d’en faire une clé de l’œuvre tant l’auteur a fictionnalisé les éléments de sa vie qu’il a projetés dans son œuvre, d’autant que l’on ne sait rien de son enfance et de ce qui a présidé aux grandes décisions de sa vie (voyages, mariage etc). Au mieux, des documents inédits ou de nouveaux rapprochements permettraient d’éclairer sa personnalité mais pas son génie créateur.
Tant d’écrivains ont reconnu leur dette à son endroit : Dickens, Sterne, Flaubert, Freud, Joyce, Kafka, Tourgueniev, Melville, Rushdie, mais aussi Thomas Mann, Alejo Carpentier, Graham Greene, Garcia Marquez, Carlos Fuentes, sans oublier le Diderot de Jacques le fataliste et son maitre lu comme l’errance de deux compagnons cheminant d’auberge en auberge tout en devisant, et jusqu’au Michel Foucault de l’Histoire de la folie (sur la sagesse de la folie et sur la folie par identification romanesque). Et tout récemment encore chez nous, Lydie Salvayre a adressé à Cervantès une interpellation aussi vigoureuse que vibrante dans Rêver debout (Seuil) ; mais malgré le ton de reproche (pourquoi vous êtes-vous tant moqué du Quijote au motif qu’il ne s’accommode pas de la réalité ?), c’est bien, une fois de plus, d’une démonstration de gratitude qu’il s’agit. Dans la bouche de Manuel Vilas aussi, ces jours-ci encore lorsque, interrogé sur son nouveau roman Los Besos, il en revient encore et toujours à l’ombre tutélaire de Cervantès pour rappeler que, selon lui, le Quijote ne fuyait pas la réalité mais l’Espagne.
Pour les quijotolâtres et autres quijotophiles, en prime, quelques (re)lectures personnelles en réaction à la la lecture du Dico Canavaggio : tout d’abord Lignes du Quichotte (traduit par Michèle Planel, Verdier, 2003), une petite merveille dans laquelle Juan José Saer démonte avec virtuosité l’immobilité en mouvement d’un homme qui transforme ainsi son échec en réussite ; Don Quichotte chevauche par-delà les frontières (traduit par Lionel Felchlin, Zoé, 2017) où Peter von Matt campe le Quijote en héros de quatre siècles de narration européenne ; les deux livres réjouissants d’Andrès Trapiello bien sûr, un essai A la mort de don Quichotte (traduit par Alice Déon, La petite Vermillon, 2019) et un roman dont le titre dit presque tout Suite et fin des aventures de Sancho Panza (traduit par Serge Mestre, Quai Voltaire, 2019) ; enfin La Reinvencion del Quijote y la Forja de la seconda Republica (non traduit, Renacimiento/Los Cuatro Vientos, Séville, 2016) dans lequel l’universitaire Luis Arias Argüelles-Meres étudie la transcendance opérée par le quichottisme entre 1905 et 1930, entre les livres que consacrèrent à l’écrivain et son héros le philosophe Miguel de Unamuno et la haute figure de l’esprit républicain que fut Manuel Azaña.
1 585 Réponses pour Le Quijote, encore et toujours !
MC,je viens de lire votre post. Même réponse qu’à Passou. Oui, le français a aussi naturalisé le Quichotte. L’usage en est peut-être moins fréquent?
Un de mes Pléiade préférés est celui des romans picaresques espagnols, avec une brillantissime préface de Maurice Molho, sacrément utile aux anglicistes aussi.
je pars me cacher sous le lit tellement j’ai peur
ton style et du meilleur keupu..baroz il aime pas les harley mais il est pas a ça prés pourvu que ça soit bon pour son ranking
L’usage en est peut-être moins fréquent?
il n’y a pas de néologisme en isme et hic kabloom..pour le esque hon héludra..les personnages sont cité..en particulier « dulcinée » qui a été parfaitment naturalisée dans la langue populaire et havec insight
bref le français n’intellectualise pas ni ne ‘thématise » le texte..il renvoie aux personnages..aux « caractères »..c’est un saut quantique au dessus de la langue..c’est leur style aux français
Monsieur Keupu, je vous informe que tout le monde n’adore pas Greta Montagne de Thon pour la simple raison qu’il suffit pour cela qu’une seule personne ne l’adore pas et cette personne c’est moi. J’aimerais davantage d’exactitude et disons-le, oui, de rigueur, dans votre demarche scientifique.
« Carnavaggio a dirigé le tome du Théâtre Espagnol dans la Pléiade […] ce qui n’ en fait pas un inculte dont on se débarrasse ici bien cavalièrement. »
MC dit:
Qui a traité ici Canavaggio d’inculte ? Pour toi orthodoxe est synonyme d’inculte ? Tu ne sais toujours pas lire à ton âge ?
« Cervantes n’est pas un styliste « Au sens haute couture, certes pas, mais l’affirmation mériterait pour le moins d’être étayée au risque de passer pour imprudente..
MC dit: à
Pour dire qu’une telle affirmation est imprudente il faut savoir lire l’espagnol et avoir ouvert Don Quijote en espagnol, un livre où les paragraphes mal écrits, et à cause de cela obscurs, abondent. On se demande souvent, en lisant ce livre en espagnol, si Cervantes l’a relu.
des romans picaresques espagnols
peut on comparer murillo et vélasquez qu’il dirait pédro..un marxiss léniniss comme moi ne devrait pas le citer..taire son nom même
Cela-dit j’aime bien le thon mais pas en montagnes. Et l’adoration n’est due qu’à Dieu, pas au thon.
Tu ne sais toujours pas lire à ton âge ?
.. »viens dans la sacristie je vais t’aprende »..ça coute cher de savoir lire msieu pédro qu’elle dit bonne clopine
naturalisé dit Bloom
je ne demande pas qu’on me « naturalise », ni qu’on me « convertisse » même au supposé « lacanisme » de l’an passé (comique ce « néo christianisme » -sur le tas?-de ceux qui n’ont pas étudié les « écrits » (dont on sait que c’est une traduction de « CHTOUVIM » (hébreu) dans des groupes de lecture avec des praticiens !
bonne journée
renfield va scacher sous son tas de compost..
Le bovarysme est-il une autre forme névrotique du quichottisme ?
Heureux de ton retour Pablo75.
Jazzi dit: à
Il y a pas grand-chose en commun entre la Bovary et Don Quijote (à part que Flaubert en était un grand admirateur). Le livre de Cervantes est une « entreprise de démolition » contre l’Espagne de son époque, qui était une espèce de mélange entre la Russie staliniste et l’Iran des ayatollas. Pour ne pas finir en prison ou brulé, Cervantes a dissimulé son intention derrière la « folie » de son héros, une folie anachronique qui plus est, puisque les histoires de chevalerie étaient totalement démodées, pour ne pas dire oubliées, à son époque. Et il a semé son roman de détails sur ses vraies intentions, mais de façon si prudente qu’encore aujourd’hui plein de cervantistes refusent de les voir. La fameuse ambiguïté de Cervantes n’est que de la prudence. Comme son ironie dévastatrice.
Don Quichotte est un livre (plein de citations occultes de la Bible, et même au Zohar et du Talmud) contre le Pouvoir et contre les idéologies politiques et religieuses, un traité sur la folie des hommes, écrit par un type qui en a bavé toute sa vie, en grande partie parce qu’il était juif et probablement homosexuel. D’où sa très profonde « hétérodoxie » dissimulée sous une orthodoxie de pacotille parfois tellement exagérée qu’on sent le clin d’oeil au lecteur attentif à 100 mètres à la ronde.
Les cervantistes obtus et sectaires comme Canavaggio ne se posent jamais des questions sur toutes les bizarreries de la vie et de l’oeuvre de Cervantes et ne font que fuir devant les doutes énormes qui pose leur version officielle. Ce n’est pas lui qui va vous dire pourquoi, jeune et disciple d’un type notoirement homosexuel, il a dû déguerpir précipitamment d’Espagne et pourquoi on le trouve tout de suite après à Rome au service d’un cardinal notoirement homosexuel aussi, ou que les Cervantes à Valladolid avaient un bordel, chose qu’on sait parce qu’en sortant de lui un client a été assassiné un soir.
Quant à mon retour ici, ne t’inquiètes pas, c’est provisoire et dû au fait que le thème du billet de Passou m’intéresse beaucoup – au point d’écrire sur lui. Cet endroit est devenu sans grand intérêt, une espèce d’EHPAD où certains vieux cacochymes radotent de façon pathétique (le pauvre Pétomane continue à déconner ferme sur Flaubert, exactement comme il y a un an).
« Mancha » vient probablement de Almansa, « terre aride » en arabe. Ce qu’elle est !
Alexia Neuhoff dit:
Selon le Corominas et le DRAE, « mancha » vient du latin « macula ».
Il est né catholique, on possède son certificat de baptême. S’il a des ancêtres conversos d’un côté ou de l’autre, remontant à plusieurs générations, qu’est-ce-que cela peut bien faire?
closer dit:
Sur le certificat de baptême de Cervantes on discute depuis au moins 200 ans. Celui de Alcalá de Henares est très probablement un faux, fait longtemps après sa mort et plein d’anomalies (le prénom de Miguel est ajouté à la marge et une lettre de son nom (qui est Carbantes et non Cervantes) a été effacée et réécrite.
Il ne faut jamais oublier que sur Cervantes on sait très peu de choses sûres. On ne sait même pas s’il est né en 1547 ou en 1549. Dès qu’on vérifie la version officielle de sa biographie on trouve de mystères et des bizarreries. Plus les études sur sa vie avancent et plus on a des doutes sur ce qu’on sait de lui.
Le fait que Cervantes soit juif change, tout simplement, la lecture de son oeuvre. Si tu lis Don Quijote croyant qu’il était un fervent catholique, tu n’y comprends rien. C’est aussi simple que cela. Et c’est la même chose pour « La Celestina » ou les œuvres (et la vie) de fray Luis de León, Góngora ou Gracián, entre beaucoup d’autres conversos. Presque tous les grands écrivains du Siècle d’Or l’étaient, ce qui explique le côté « desengañado» de leur littérature. Sans connaître ce fait on ne peut pas comprendre la lucidité de la littérature espagnole de cette époque.
Il est évident que cette querelle, pour prendre un tour aussi passionnel, a des motivations politiques, particulièrement dans le contexte espagnol.
closer dit:
Ah, bon ? Quelles motivations ?
stéfane pladza fait un élevage de poussière sous son lit pour nous écrire le nouveau zohar..toi pédro tu essaie dnous ldessiner dans lgras djambon..c’est pas popo épicétou qu’il dit yavé..discute pas et vas méditer fissa dans ton tad’compost..ça t’éclaircira les idées
ce qu’on a dit:
il établit ce qu’on a pu appeler le premier classicisme lacanien qui donne à la structure symbolique une fonction heuristique majeure, réduisant l’imaginaire à l’inconsistance. Texte d’autant plus important qu’il est complété par deux interventions « Présentation de la suite », et « la parenthèse de la parenthèse », datées de 1966, qui semblent amorcer, ce que Jean‑Claude Milner, appellera « le second classicisme lacanien » dans lequel, à partir des années 70,
Jazzi, pour le rapport du bovarysme au Quichotte de Cervantes, voir le premier livre de René Girard, Mensonge romantique et vérité romanesque, sur ce qu’il appelle « le désir triangulaire », non pas direct (et motivé par les qualités intrinsèques de l’objet) mais par l’intermédiaire d’un « médiateur » qui désigne l’objet et fait rejaillir sur lui son propre prestige.
On sait que selon R. Girard le phénomène est aussi représenté (sous une forme révélatrice) chez Stendhal, Proust et, dans sa phase suprême, chez Dostoïevski.
La différence, toujours selon Girard, ne serait pas du tout une question d’altruisme (ce qui n’empêche pas certains des personnages les plus « atteints » de l’invoquer).
Plutôt une question de distance (pas seulement géographique, physique, sociale, intellectuelle, spirituelle) entre le sujet et son modèle — distance maximale pour Don Quichotte, puisque son médiateur est un personnage, imaginaire, et ne risque pas d’entrer en concurrence avec lui.
D’où, paradoxalement, une certaine forme de lucidité quant à ce côté-là du triangle : « il vénère ouvertement son modèle [imaginaire, Amadis] et s’en déclare le disciple ». Lui au moins sait qu’il désire selon l’Autre (médiation dite « externe » par Girard).
Petit moment parité — angliche comme dirait l’autre, ou plutôt écossaise : Charlotte Lennox, The Female Quixote de 1752.
Elle était devenue amie de Samuel Johnson et de Richardson et ce roman n’est pas dépourvu d’intérêt en lui-même et pas seulement comme témoignage du retentissement culturel de l’œuvre de Cervantes (et du roman précieux français) d’un côté et de l’autre comme antécédent et source (parmi d’autres) de Northanger Abbey de Jane Austen.
Cervantes était lacanien, et on ne le savait pas, et alii !
www.http://i2.wp.com/imagesociale.fr/wp-content/uploads/Charlie_190724_GretaThunberg.jpg?w=710&ssl=1
Alors, qui prétend interdire cette caricature ? C’est que je suis Charlie, moi aussi. How dare-you ?
Merci, x
Je ne crois pas du tout que Cervantes était un fervent catholique, je pense simplement que la religion ne l’intéressait pas plus que cela et que s’il a eu des ancêtres juifs, il s’en foutait royalement.
Si sa « judéité » était si évidente que cela on se demande pourquoi personne ne s’en est aperçu de son vivant; pourquoi l’Inquisition parfaitement entraînée à débusquer les faux convertis a laissé publier ses oeuvres; pourquoi ses rivaux ne se sont pas saisi de cette accusation en or massif à l’époque pour le dégommer; pourquoi il a été protégé par des grands aristocrates et un cardinal, a eu des fonctions officielles; comment il a pu mener une vie militaire intense et courageuse (Lépante) dans la promiscuité des troupes et d’un navire sans que personne ne s’aperçoive de rien, d’un comportement bizarre, pas vraiment catholique (aujourd’hui il y a du porc? je n’ai pas faim…).
Son certificat de baptême est un faux parce qu’il y a des ratures? Absurde, il y en avait souvent sur les documents anciens. Et de toute façon, il n’aurait pas pu faire cette carrière, se marier, sans être baptisé et avoir un comportement apparemment catholique.
Bref, il avait la couleur d’un catholique, le goût d’un catholique, l’Inquisition lui a foutu la paix, donc il était catholique. Qu’il ait eu des ancêtres juifs, c’est possible et alors?
Ma conviction est que Cervantes n’était pas un juif dissimulé, ni un catholique fervent, mais un agnostique dissimulé.
Quant à la politique, il est évident que, si le plus grand écrivain espagnol n’était pas un bon chrétien, ça flanque un coup dur à l’idée d’une grande Espagne monarchique et catholique.
« Face à l’orientation de plus en plus matérialiste et pragmatique de notre temps, […] il ne paraît pas farfelu d’émettre l’hypothèse d’une future organisation sociale dans laquelle l’homme qui ne recherche que des plaisirs spirituels n’a plus le droit de revendiquer sa place au soleil. L’écrivain, le philosophe, le rêveur, le poète, le métaphysicien, l’observateur […], quiconque perçoit le mystère et l’apprécie deviendra une figure anachronique, destinée à disparaître de la face de la terre comme les ichtyosaures et les mammouths. »
Giorgio De Chirico
un agnostique dissimulé
Fervantef, producteur à radiofrance ? Caramba
Selon le Corominas et le DRAE, « mancha » vient du latin « macula ».
en portugais, uma mancha est une tache, en effet.
Il faut en finir avec ces mugrants massés à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. Que la France, l’Allemagne et les Pays-Bas envoient 50 cars et qu’on les dispatche dans des centres d’accueil dignes de ce nom le temps d’examiner leur demande d’asile.
Mais il faudra etre ferme avec les déboutés (s’il y en a) : retour à la case départ.
NABOKOV/
– » »Lectures on »Don Quixote » » (1983), longue étude iconoclaste car il avait consacré au roman une
réflexion approfondie (notamment au niveau de la thématique chevaleresque, «flexible colonne
vertébrale de la structure du roman»), pour affirmer qu’il est absurde de soutenir que c’est là un
sommet indépassable : «En réalité, ce n’est même pas l’un des plus grands romans de la littérature »
l’enchanteur dixit:
» Mais son héros, dont la personnalité est un coup de génie de la part de Cervantès, se
profile si merveilleusement à l’horizon de la littérature […] que le livre demeure, et demeurera, de par
cette seule vitalité que Cervantès a réussi à instiller dans le personnage principal d’un récit très inégal
et bâti de bric et de broc !» Et il reprochait à Cervantès une cruauté à l’égard de son personnage qui
encourage le lecteur à s’amuser de sa douleur et de son humiliation. »
Si chaque pays en récupère 700, dispatchés dans tous les departements, c’est pas la mort du p’tit cheval non plus. Soyons pragmatique et efficace.
Plutôt que d’accepter implicitement la construction d’un mur, Macron ferait mieux de faire ça. Si je peux me permettre de lui donner des conseils.
Par contre il faut qu’il soit intransigeant sur les déboutés. Si je peux me permettre de lui donner des conseils lá encore.
nabokov,l’enchanteur n’aimait pas la psychanalyse ! les enchantés erdéliens l’ont oublié
Newton n’a-t-il pas dit que les hommes construisaient trop de murs et pas assez de ponts ?
Macron on l’attend sur les deboutés et les délinquants. On veut les voir dans les avions, avec leur billet retour payé par eux-mêmes à chaque fois que possible. C’est ça que les Français veulent voir.
«En réalité, ce n’est même pas l’un des plus grands romans de la littérature. Mais son héros, dont la personnalité est un coup de génie… »
Nabokov parle de sa Lolita, et alii ?
« C’est ça que les Français veulent voir. »
Un rêve, à la manière de madame Bovary ou de Don Quichotte, D. ?
parler de second classicisme lacanien c’est quand même se la péter un tout petit peu sur les bords, vous ne trouvez pas, et alii ? Les lacaniens ne forment rien d’autre qu’un petit microcosme relativement hermétique au sens de la tradition. Je pense sans trop me tromper que vous serez d’accord avec moi, comme souvent.
Bon j’arrête le blog. Ça suffit comme ça. Mes propos trouvent trop peu d’écho, ne suscitent pas assez d’enthousiasme. Tant pis pour vous.
Je laisse mon fauteuil à Pablo. Il me remplacera.
Il me remplacera pour les affaires ésotériques et espagnoles.
Pour les affaires portugaises y compris ultra-marines ce sera Claudio Bahia.
Au sujet de l’étymologie de Mancha. Il y a fort à parier que les Manchegos (et non les Manchados) n’auraient pas supporté que leur région soit affublé d’une appellation aussi dépréciative (à savoir La Tache). Enfin, pour autant qu’il soit bon, on n’en fera pas un fromage !
« Precisamente, según varias teorías, es de la lengua árabe de la que procede el topónimo « Mancha »: así, Manxa o Al-Mansha se traduce como « tierra sin agua », y Manya como « alta planicie » o « lugar elevado », siendo estas teorías las más comunes sobre el origen del topónimo. »
Inutile de traduire, n’est-ce pas ?
Pour les sujets religieux ce sera Closer.
corriger : soit affubléE
Je confie les affaires parisiennes à Jazzi. Celles rurales à Bérénice et renato. La politique à Jicé. Le sentimental à Bouguereau. L’ingénierie à Puck. La science à personne. Adieu.
ces mugrants
A qui laissez vous votre mug, D?
je l’accepte s’il est plein d’ un vin chaud avec une pointe de cannelle ou si c’est de marie brizard
bien glacée (sans paille!)
« Il ose penser ce qu’il dit, ose penser ce que tu lis ».
Il me remplacera.
D?va-t-il faire aussi votre éloge? Sur la RDL? en combien de lignes?de caractères?
France Culture vient de programmer une « Nuit Spéciale Cervantès » avec Roger Chartier, historien du livre, et Jean Canavaggio, professeur émérite de littérature espagnole à l’Université Paris-Nanterre, traducteur et auteur d’une biographie de Cervantes, en diffusant de nombreuses archives radiophoniques (cf. Les rediffusions de la nuit).
L’une de ces archives a retenu plus particulièrement mon attention. Le 20 avril 1966, à l’occasion du 350ème anniversaire de la mort de Cervantes, Severo Sarduy, romancier et poète cubain exilé à Paris (mort en 1993), présentait une émission « Cervantes parmi nous » à laquelle il avait invité Philippe Sollers, alors âgé de 29 ans, pour évoquer la modernité de l’écriture de l’auteur de Don Quichotte. Dans la deuxième partie de l’émission, Severo Sarduy introduisait le célèbre texte de Jorge Luis Borges, Pierre Ménard, auteur du Quichotte.
Avec la participation du comédien Michel Bouquet.
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1726
foucault
Don Quichotte est au fond le personnage de la charité pure. Il y a évidemment tout le délire de la grandeur mais il y a aussi un désir de la bonté qui serait, peut-être, au fond, une sorte de folie mystique.
Derrière la farce, cette oeuvre « au confluent de la tradition nordique flamande de la fête des fous […] et de la tradition italienne du burlesque, grotesque », l’intellectuel décrypte surtout la culture médicale de son époque — un XVIème siècle où l’on parlait alors de « mélancolie ».
Cette archive est extraite de l’émission « Plein feu sur les spectacles du monde », enregistrée le 22 juin 1961 et diffusée trois mois plus tard par la RTF.
« les Manchegos (et non les Manchados) »
Alexia Neuhoff dit:
Oui, et les madrileños et pas les madridos.
« Il y a fort à parier que les Manchegos […] n’auraient pas supporté que leur région soit affublé d’une appellation aussi dépréciative (à savoir La Tache). »
Et les habitants de Montcuq, oui ?
Plus sérieusement, on s’en fout des manchegos. Ce qui est incontestable c’est que « mancha » signifie « tache » et qu’à l’époque de Cervantes et de l’auteur de « La pícara Justine » (et bien avant) on l’utilisait pour parler des conversos. On parlait de « linajes limpios » et un « linajes manchados ». Quand Cervantes choisit le région de La Mancha pour patrie de son personnage il sait très bien pourquoi il le fait. D’ailleurs, la première phrase de Don Quijote est transparente de ce point de vue : le narrateur ne veut plus se rappeler de la tache ( « Dans une bourgade de la Manche, dont je ne
veux pas me rappeler le nom… »). Aucun cervantiste orthodoxe se demande pourquoi. Comme il ne se demande pas pourquoi on ne sait pas très bien comme il s’appelle cet homme originaire de La Mancha qui a des problèmes avec la nourriture à base de porc : « On a dit qu’il avait le surnom de Quixada ou Quesada, car il y a sur ce point quelque divergence entre les auteurs qui en ont écrit, bien que les conjectures les plus vraisemblables fassent entendre qu’il s’appelait Quijana. […] il décida de s’appeler don Quichotte. C’est de là, comme on l’a dit, que les auteurs de cette véridique histoire prirent occasion d’affirmer qu’il devait se nommer Quixada, et non Quesada comme d’autres ont voulu le faire accroire».
Étrange qu’on doute sur le nom de famille de notre héros entre 4 possibilités. C’étaient qui les Espagnols qui avaient des problèmes de nom à l’époque, les cristianos nuevos ou les cristianos viejos ? Et d’ailleurs, pourquoi Cervantes a voulu s’appeller Cervantes Saavedra au lieu de Cervantes Cortina comme il s’appelait vraiment, puisque le nom de sa mère était Leonor Cortina ?
C’est vraiment formidable de pouvoir lire des livres sans se poser aucune question, en avalant entières et crues les interprétations établies par le Pouvoir (politique, religieux, universitaire), y compris quand le nombre de bizarreries et anomalies qui présentent est énorme et visibles depuis leur début. J’envie cet esprit obéissant, moutonnier, conformiste.
D. dit: à
Pour les affaires portugaises y compris ultra-marines ce sera Claudio Bahia.
D, je ne me sent pas digne de cet honneur.
Moi, c’est les peuples indigènes du Brésil, mais personne ne s’intéresse à cela, vous avez déjà tant à faire avec vos propres indigènes, ceux-là même qui vous disent comment gouverner la France, qui vous disent le Droit, etc.
J’espère que la RDL pourra continuer à bénéficier de votre savoir et de votre humour parfois iconoclaste.
Abraço
Et pour les sujets érotique,D, qui vous remplacera?
Et pour les affaires de jardinerie,D, qui voyez-vous?
Paul Klee
Paysage du château avec éclair noir, 1920
Erreur! Paul Klee
Paysage du château avec éclair noir, 1920
P.ASSOULINE ,sur l’ancienne RDL,demanda à un contributeur de préciser une question de nourriture, en disant que c’était à cause de Don Q ; j’ai oublié quel billet mais suis certaine du fait
Je rappelle qu’un des plus grands critiques littéraire du 19è, Jean Cérien (1834-1902) a justement fait le rapprochement entre le judéité de Cervantes et celle de Racine, Rabelais, Montaigne, Pynchon, Erasme, Byron, Haguenau, Diderot, Angot, Montesquieu, de Laclos, White & Blake, Paine en montrant ce moment fondateur dans la littérature, dont tous les autres s’inspireront par la suite, où un homme converti de force par une église ayant perdu la voie de l’amour du Christ, en s’attaquant à des moutons comme moyen de dénonciation de l’obligation de faire manger de force à des juifs de la viande qui ne soit pas casher.
mais ça tout le monde l’a oublié.
saur erreur de ma part, on(??)avait associé la mancha à la notion de « manque » et je trouve une confirmation de cela dans un article de libé
Critique
Don Quichotte à la manque
sur un « non film »
https://www.liberation.fr/culture/2004/04/30/don-quichotte-a-la-manque_477911/
faut pas croire tout ce qui se dit dans Libé, surtout pas les articles écrits le 1er avril.
Je ne crois pas du tout que Cervantes était un fervent catholique, je pense simplement que la religion ne l’intéressait pas plus que cela et que s’il a eu des ancêtres juifs, il s’en foutait royalement.
closer dit: à
Pourtant elle très présente dans son œuvre, que tu m’as l’air de connaître très mal.
Sur tes objections :
Je n’ai jamais dit que Cervantes était un juif qui pratiquait le judaïsme (chose très dangereuse à l’époque), mais qu’il était un « cristiano nuevo » qui en avait bavé à cause de cela. C’est un hasard que tant d’ « intéllos » conversos aient connu la prison sans qu’on sache très bien pourquoi : Fray Luis de León, Cervantes lui-même, saint Jean de la Croix, Mateo Alemán, Gracián, etc, etc ?
Quant à ses fonctions ou métiers, les conversos pouvaient être des soldats et faire des métiers réservés pour eux, comme ceux exercés par Cervantes ou Mateo Alemán (qui a été aussi collecteur d’impôts). Et sur ses protecteurs, il aurait beaucoup à dire (le thème est trop complexe pour le développer ici).
Ce qui est clair c’est la raison pour laquelle, malgré de services « héroïques » dans l’Armée (y compris une captivité à Alger de 5 ans), il n’a pas pu aller s’installer en Amérique. Cervantes savait que le juifs y étaient interdits. D’où le fait que quand il sollicite le poste il signe Miguel de Cervantes Saavedra, enlevant le nom de sa mère, parce que c’était un nom de converso.
Comme sont claires les implications dans son oeuvre des problèmes qu’il a eu dans sa vie. Un exemple de la façon de dire les choses par omission qu’utilise constamment Cervantes: dans Don Quijote Sancho Panza déclare 3 fois qu’il est « cristiano viejo ». Et le narrateur le dit de lui une autre fois. Don Quijote ne le dit jamais et le narrateur n’en parle pas non plus.
Autrement dit, si Cervantes n’avait pas été juif son oeuvre aurait été très différente et on n’aurait pas eu Don Quijote.
Sur la partida de bautismo de Alcalá de Henares :
http://alcazarcervantino.es/cervantistas/francisco-saludador-merino/las-dos-partidas-de-bautismo
après il est certain que, lorsque nous lisons les journaux, nous avons alors l’impression assez désagréable d’être tous les jours un 1er avril !
et que ma foi tout cela n’est qu’une vaste farce, un énorme poisson d’avril.
ça c’est la norme, et à partir de cette norme où le monde semble vivre chaque jour comme un 1er avril il est évident que l’immense apport de Cervantes a été d’inverser cette logique, une logique non pas absurde, ni burlesque, mais une logique juste normale.
et là je renvoie bien sûr à la lecture de l’oeuvre de Bertrand Russell qui je le rappelle n’a fait rien de moins qu’inventer un nouvel ordre logique venant ébranlé cet ancien ordre logique établi par Descartes où le raisonnement est une somme de jugements composés eux-mêmes par une somme d’idées…
foutaise que tout cela s’est dit notre brave Bertrand Arthur qui est son second prénom comme chacun sait ! qui va venir, et d’autre à la suite, décomposer en fragments chaque fragment de ce raisonnnement et se demander c’est quoi une idée et c’est quoi ces jugements qui composent cette logique.
et là c’est la naissance comme chacun sait de la philosophie du langage.
sauf que, comme le fait remarquer Borges, un autre petit gars avait fait la même démonstration quelques siècles plus tôt, et ce bonhomme c’est qui ? c’est Cervantes ! ce qui est, comme chacun sait le sujet de la nouvelle sur Mr Menard.
Jacqueline Fischer
Il y a 4heures FB ·
Billet d’humeur de la pédante
Les mots ont des racines (et des elles!) .
Il et elle viennent du latin ille, illa , un pronom-adjectif démonstratif traduit par celui-là celle-là etc.
Ille en latin correspondait donc à ce qui est loin donc à la troisième personne.Que le latin classique n’exprimait que par la terminaison verbale , qui s’entendait. amat voulait dire il ou elle aime c’est le -t qui le signifiait .
Quand les terminaisons verbales ne se sont plus entendues « il » a été choisi naturellement si je puis dire pour noter la troisième personne .
J’entends par là non faire un cours de latin ou de grammaire historique(ce serait plus compliqué) mais rappeler que les mots ont des racines et une histoire, . que jusqu’à maintenant et malgré des déformations dialectales , ces racines demeuraient visibles peu ou prou. Bref ça ne se faisait pas en piétinant le passé du mot par idéologie ou militantisme .
Iel c’est un mot créé artificiellement hors système de langue -car oui il y en a un juste que comme on ne l’apprend plus aux élèves depuis plus de 40 ans, on peut le nier personne n’y verra goutte!- Qui plus est ce mot imposé par certains à d’autres . Et si on me dit qu’on n’est pas obligé d’en user ,on espère donc modifier le machisme de la langue par un mot d ont useraient seulement les convaincus de son efficacité ? et on ne voit pas que c’est linguistiquement intenable côté femmes qui se disent savantes ?
Jje préviens le reproche d’âgisme du « OK boomer » que je sens poindre. prétendrait-on défendre le féminisme en en faisant preuve à l’égard de celles dont la génération vous a obtenu bien des libertés dont vous jouissez, celle de la contraception entre autres. ? Jeunes femmes si c ‘est ce que vous pensez à me lire, ayez honte alors . C’est indigne !
J’admets que des poètes créent des mots nouveaux, je le fais moi-même mais pas avec l’idée d’en imposer un usage militant !
Deux de mes amis Elodia Turki qui nous a quittés et Jean Marc Riquier avaient créé ainsi en dialogue poétique un très beau Ellil. (Ainsi soit Ellil LGR éditeur). A usage réservé à leur poésie. Qui lui au moins était morphologiquement correct.
il ne s’agit pas de refuser la sacro- ainte évolution du langage qui justiferait tout y compris les aberrations, les appauvrissements, l’ign orance crasse de l’étymologie , de la morphologie aussi (le point median déjà coupe les mots souvent hors radical . ) savoir la racine d’un mot c’est maîtriser sa langue savoir ce qu’on fait quand on écrit ainsi (ce que j’ai toujours expliqué et à mes élèves et dans mon livre) . Une des lois phonétique du français est précisément celle de la permanence du radical , qui comporte peu d’exceptions . contrairement à ce qu’on dit (je sais de quoi je parle) . Mais je suppose que nos neo-linguistes jargonnants l’ignorent. Certes nous ne parlons alors pas la même langue du tout . La mienne c’est le français appris à l’école, à la lecture des livres aussi dont j’accepte les variantes les trouvailles , les enrichissements pas la défiguration .ignorante de ses sources-mêmes . pour servir à quoi ? Au profit de qui ? de quoi ? Et surtout de quel droit ? Avec quelle autorité fondée sur quelle connaissance de ce qu’on prétend réformer ? »
D., me confier les affaires rurales, même en cooperation, ne me semble judicieux, car j’ai par le passé fait un peu de jardinage, ce qui n’a rien à voir avec la ruralité.
Mariinsky ballet
@ etalii et jmb
Wikipedia vient de valider la proposition selon laquelle Karl M. aurait été un bon compositeur, entre autres de chants chrétiens…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Karl_Marx_(compositeur)/LSV_20627
Monsieur Pablo ferait bien de se ranger à l’avis nuancé de Monsieur Assouline : « Ceci dit, non seulement rien, en l’état actuel des sources […] ne permet d’affirmer son origine mais de toute façon, dans le cas contraire, il serait vain et réducteur d’en faire une clé de l’œuvre ».
Vous n’avez pas le choix, renato. J’en ai décidé ainsi. Adieu.
… d’après un cantate pour orgue de JSB :
https://www.youtube.com/watch?v=wSh35Ep4A7w
une cantate de Bach le jour anniversaire de la mort de Schubert, j’y crois pas.
passou faut faire qq chose ça devient n’importe quoi ce blog, vivement que pedro revienne mettre un peu d’ordre dans cette programmation musicale d’une totale confusion musicale !
Monsieur Pablo ferait bien de se ranger à l’avis nuancé de Monsieur Assouline
Alexia Neuhoff dit:
Monsieur Assouline aurait dû écrire : «en l’état actuel des sources selon les cervantistes les plus orthodoxes et les plus estrechos de mollera».
une main?
Être particulièrement habile dans le maniement d’outils favorise l’acquisition de bonnes compétences syntaxiques, mais l’inverse est aussi valable et la capacité à comprendre des phrases complexes entraîne la dextérité manuelle. Ces deux types d’habiletés ont pu être localisées dans le cerveau, et les zones activées sont étonnamment très proches… confirmant que la main est bien le prolongement de l’esprit.
Le cerveau humain est asymétrique, chaque hémisphère est spécialisé dans des fonctions différentes. Par exemple, c’est l’hémisphère gauche qui contrôle la main des droitiers et le droit qui contrôle celle des gauchers. Mais cela concerne aussi d’autres fonctions comme le langage. Chez 95 % des droitiers, c’est l’hémisphère droit qui domine le langage, mais c’est seulement le cas pour 70 % des gauchers selon les auteurs de l’étude. À quel point la gaucherie est-elle liée à l’asymétrie du cerveau ? C’est ce que les chercheurs ont voulu savoir. Ils se sont aussi intéressés aux rôles de certains gènes déjà connus pour être associés à la gaucherie.
Analyser tous ces cerveaux ne fut pas une mince affaire. « Il a fallu environ trois mois de traitement sur douze ordinateurs fonctionnant en parallèle », se rappelle Zhiqiang Sha, une post-doctorante ayant travaillé sur le projet. De toutes ces heures de calcul, les scientifiques en ont tiré des informations intéressantes. Ils ont identifié dix régions où il y a une différence d’asymétrie entre droitiers et gauchers. Ces dix régions sont localisées tout au long du cortex cérébral et sont caractérisées par une couche de matière grise plus épaisse, et donc plus de connexions entre neurones, dans l’hémisphère droit chez les gauchers que chez les droitiers. Ça colle puisque chez les gauchers, c’est l’hémisphère droit qui contrôle les mouvements de la main dominante. « C’est la première fois que des zones spécifiques de l’anatomie cérébrale ont été reliées avec confiance à la gaucherie », explique Clyde Francks, directeur de cette recherche.
Dans les régions cérébrales du langage, les asymétries structurelles sont associées à des gènes impliqués dans la gaucherie. Plus précisément, six gènes ont été identifiés dont un NME7 qui est aussi responsable de la position des organes à droite ou à gauche du corps. Malgré le nombre conséquent d’images analysées, les scientifiques n’ont pas pu identifier de marqueur clair qui permet de différencier le cerveau d’un droitier de celui d’un gaucher d’un simple coup d’œil.
cerveau (PNAS)
futura santé
@ / C’est la première fois que des zones spécifiques de l’anatomie cérébrale ont été reliées avec confiance à la gaucherie
Enfin une clé d’explication convaincante pour comprendre l’échec politique programmé de Mme Hidalgo aux futures élections présidentielles !
@ / les cervantistes les plus orthodoxes et les plus estrechos de mollera …
à la cervelle d’huître…, mais conquérante, de droitiers bien à droite
@ merci pour l’anniversaire du décès de Schubert, l’avais hélas temporairement oublié, n’y voyez pas ma lisse,
https://www.resmusica.com/mot-clef/dossier-pathologies-et-mort-de-musiciens/
-> bonnes soirées au bar des flots rouges? Essayons de rester sobres avec lui…
Je m’oppose fermement, D., j’arriverais jusqu’à taper du poing sur la table !
Monsieur Pablo ferait bien de se ranger à l’avis nuancé de Monsieur Assouline
il a changé qu’il dirait roulio..mais seul les himbéciles ne changent pas d’avis..
en fait il hapert que pédro revient pour revendiquer l’heritage de dracul et qu’il en est le légitime hériter: il veut tout son tas dtas de compost..son chateau en espagne..tergiverse pour celui de novosibirsk car il est trouyard..il ne lui laisra même pas son vélo électrique..car son himmense conrie il l’a déja préempté..croimoisi jaloux qu’il était de son être immanent et essentiel
Bonjour Thierry. Quelle surprise!
..immanent car yavé est hinnocent..hinnocent! il n’a rien a voir lanedans..ce n’est pas toujours un ennemi du peuple et dla révolution bolchévique..qu’on l’élargisse..qu’on chante les compli..qu’on tue l’cochon..le mouton et le veau gras..il n’en peuvent rien mais on peut pas s’empecher vu qu’on est des tueurs en séries
Juif et homo en pleine Inquisition espagnole, on comprend que Cervantes se soit débrouillé pour ne pas laisser de traces à caractère autobiographique, Pablo75 !
Et toi, descends-tu d’Espagnols convertis ou de vieille souche catholique ?
Les affaires parisiennes, D.
C’est payé combien ?
j’ai saucisson et beaujolais demain..haussi..halors qu’aujourdhui on est vendredi..mais comme tout est accompli nous sommes sauvé..toi aussi dédé par alla!
C’est payé combien ?
tu veux avoir tes 500 hectares et 30 moulière haussi..tu n’aras quun chameau et un bouc..et c’est bien payé par almenzor
Pablo 75 a raison, voyez les recherches de ce spécialiste de Cervantes belge, et son collègue espagnol…
L’hispaniste genevois Jean-Michel Wissmer
https://www.youtube.com/watch?v=GV_VYXoaAWM
( Mis en ligne hier par Pourmapar.)
Juif et homo en pleine Inquisition espagnole
et con pour pédro! franchement faut lfaire exprés haussi..c’est marqué sur la bouteille baroz..havec modération!..mais je sais pas lire meussieu l’agent! qu’il va dire pédro..hévidemment..la mauvaise foi ça signe son bonhomme..lagent dira.. »he ben jmen lave les mains »..et hop au ballon..au ballon le pédro!
Royal Ballet :
et la raclure de keupu qui fait ljudas a pédro..il embrasse ta cause mais lui pique son paspor et larfeuille..lordure
Et pour ceux dont l’attention ne tient pas 2.09.29, ce flash mob
moi je partage la causapassou ! je suis complètement d’accord avec lui : Carvantès c’était un feuj converti.
ce qui signifie que don Quichotte on le doit autant à son auteur qu’à la Sainte Inquisition, parce que les types ils l’avaient pas traumatisé si ça trouve le Cervantes il aurait fini rabbin ou employé à la boucherie casher d’Alméria.
et là ça cloue le bec à tous ces esprits malveillants qui disent la Sainte Inquisition n’a fait que du mal, je veux dire si elle nous permis d’avoir un des plus grands monuments de la littérature faut juste la remercier et on en parle plus.
j’ai pas raison greubou ?
si t’as pas compris je peux te le réexpliquer en espagnol.
« Un voyageur passionné de Lettres
Miguel de Cervantes Saavedra naît probablement le 29 septembre 1547 dans un village nommé Alcalá de Henares, près de Madrid au sein d’une famille aisée. Son père est d’ailleurs un chirurgien réputé de la capitale espagnole. Troisième d’une fratrie de cinq enfants, Miguel de Cervantes était surtout proche de Rodrigo, le cadet. Durant les années 1550, la famille déménage à Valladolid, alors épicentre de la puissance espagnole, puis à Madrid en 1566. Durant son adolescence, le jeune Miguel suit très certainement l’instruction jésuite qui lui permet de s’initier à la littérature classique. Alors qu’il habite Madrid au milieu des années 1560, il se prend de passion pour le théâtre en assistant à plusieurs représentations de rue.
Un voyage qui va tout changer
En 1569, Miguel de Cervantes effectue un voyage à Rome afin d’y faire carrière dans les armes. Entrant alors au service du cardinal Giulio Acquaviva, il passe son temps libre à lire les écrits de la Renaissance italienne, comme Dialogues d’amour de León Hebreo et les poèmes de chevalerie de Ludovico Ariosto. Il est alors bouleversé par les récits épiques dont il se nourrira pour rédiger ses propres textes.
Devenu secrétaire du cardinal puis son homme d’armes, Miguel de Cervantes le suit dans ses pérégrinations à travers toute l’Italie : de la Sicile à Venise en passant par Naples. Il y découvre le riche passé antique à travers les monuments emblématiques et étanche sa soif de connaissance en lisant les écrits de la mythologie gréco-romaine. Durant son périple, il consigne ce qu’il voit dans un petit carnet afin d’en faire un jour un récit épique.
Une vie d’aventures épiques
En 1571, il est enrôlé pour participer à une grande bataille navale contre les Turcs : la bataille de Lépante. Durant celle-ci, il perd l’usage de sa main gauche et reçoit alors le sobriquet de « manchot de Lépante ». Cette blessure ne l’arrêta pas pour autant et il sert sous les ordres du fameux capitaine Manuel Ponce de León durant quatre ans. On le retrouve alors lors des batailles navales de Navarin (1572) et de Tunis (1573) durant lesquelles il apprit les rudiments de la guerre et de la navigation.
En 1575, alors que son navire effectuait un trajet ordinaire entre Naples et la France, Miguel de Cervantes fut capturé par un corsaire aux ordres de ses anciens ennemis turcs. Avec son frère Rodrigo, qui était présent à bord avec lui, ils furent emmenés à Alger pour y être vendus comme esclaves. Miguel, qui possédait lors de sa capture des lettres de plusieurs personnalités italiennes de haut rang, ne devait être libéré qu’en échange de 500 ducats, une vraie fortune. On ne compte alors pas moins de quatre tentatives d’évasion et de fuite pour Miguel de Cervantes, alors que son frère Rodrigo est relâché contre une faible rançon. Ses cinq années en tant qu’esclave sonnent elles-mêmes comme un récit épique digne du futur grand écrivain qu’il deviendra. En 1580, alors qu’il a cumulé des travaux de forçat, de jardinier et de serviteur, Miguel de Cervantes voit sa rançon payée par des Frères Trinitaires. Après onze ans de péripéties à travers la Méditerranée, il peut enfin retourner en Espagne.
Un monument de la littérature
Dès son retour à Madrid en octobre 1580, Miguel de Cervantes commence à écrire Le Siège de Numance (1585), une tragédie. Il s’inspire de ses propres souvenirs de batailles pour donner des détails réalistes et immersifs. Dans le même temps, il écrit puis publie La Galatée (1585) qu’il voulait en six parties, mais dont seule la première fut achevée. Ne tenant pas en place, il continue à voyager en Espagne durant les années 1590 et commence la rédaction de son futur chef-d’œuvre : L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche (1605). »
Il était bien ce Beau Jolais, de Romaneche- Thorins.
et pareil pour Montaigne.
« Miguel, qui possédait lors de sa capture des lettres de plusieurs personnalités italiennes de haut rang, ne devait être libéré qu’en échange de 500 ducats, une vraie fortune. »
De certains ordres, pour le rachats des captifs chrétiens :
« Les deux ordres rédempteurs furent très bien implantés dans la péninsule Ibérique où l’islam était toujours présent et y développèrent une intense activité. Celle-ci ne ralentit pas à l’époque moderne. Le cahier des professions de foi du couvent mercédaire de Grenade montre que les conditions étaient strictement appliquées. Aux trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance s’ajoutait toujours celui particulier du don de sa personne à la place du prisonnier sur le point de perdre sa foi. Juan del Marmol, admis le 20 novembre 1565, déclara solennellement que « s’il est nécessaire je me livrerai en gage au pouvoir des fidèles, jusqu’à la mort pour le rachat des chrétiens captifs ». Le serment de Juan Lopez, douze ans plus tard, le 8 décembre 1577, fut à peu près identique, substituant le terme otage (rehen) à celui de gage (prenda) et précisant qu’il irait si besoin à ces fins en tierra de moros . De fait, on sait que Melchor Romano, admis le 6 janvier 1593, n’a pas tardé à se trouver captif à Alger où il fut à son tour rédimé en 1598. L’expression tierra de moros correspond à une lourde réalité, celle de l’expérience de la captivité que subirent nombre de chrétiens dans les villes de régences barbaresques à la suite d’opérations de courses menées sur mer et aussi sur les côtes des États chrétiens. En effet, comme d’ailleurs l’illustre Cervantes – lui-même captif à Alger de 1575 à 1580 – au tout début de sa pièce de théâtre, Les bains d’Alger, et dans sa nouvelle exemplaire, L’amant libéral, les opérations visant des villages proches de la côte étaient fréquentes. Elles se soldaient souvent par la prise de dizaines voire de centaines de malheureux transportés à Tétouan, Fez, Alger ou Tunis. »
Le rachat de captifs chrétiens, histoire méconnue.
Enfin, je ne sais si de Juan a Miguel, il existe une parenté, mais s’il y a conversion, elle datait de 1500 ans…
LA VIDEO M’a rappelé que FREUD a été lecteur de CERVANTES ? ET PAS SEULEMENT Quichotte qu’il a offert :
On retiendra davantage cette fonction du castillan dans cette construction baroque d’un langage commun entre les deux amis qui s’essaient, nous ne le savons que pour le jeune Sigmund, à parler, dire, écrire, penser par soi-même dans la secrète intimité d’un dialogue continu puis interrompu : ce que l’intertitre tend à dire, castiller, ou Freud castillant.
22Le Coloquio de los perros, le « Colloque des chiens », s’offre alors comme une matrice émancipatrice et d’abord par le miracle qu’il introduit.
23C’est le miracle de la parole auquel se confrontent les deux amis à l’ouverture du dialogue []
[18]
P. 1475 de l’édition de la Pléiade. :
« Ami Berganza, [c’est Cipion qui engage le dialogue], commettons cette nuit l’hôpital à la garde de la confiance et nous retirons en cette solitude et sur ces nattes où nous pourrons jouir à notre aise de cette grâce inouïe que le ciel nous a faite en même temps. Frère Cipion, [lui répond Berganza], je t’entends parler, je sais que je te parle et je ne puis le croire, tant il me semble que ce que nous pouvons parler excède les limites de la nature.»
inhttps://www.cairn.info/revue-essaim-2010-2-page-97.htm
FREUD CASTILLE/
Et Sigmund d’ajouter en post-scriptum : « Je t’envoie le Don Quichotte, l’exemplaire que tu connais et que j’ai lu ; il m’est pour cela particulièrement précieux. »
15C’est de ce fragment du IIe livre du Quichotte que Freud précisément se souviendra bien des années plus tard, dans le paragraphe qu’il consacre au « Tabou des souverains » du IIe chapitre de Totem et tabou []
[13]
Totem et tabou, OCP tome XI, Paris, PUF, 1998, p. 256. renvoyant au complexe paternel infantile.
« C’est ainsi que le cérémonial de tabou des rois, lui aussi, est prétendument pour eux le suprême honneur et la suprême sécurité, mais véritablement la punition pour leur élévation, la vengeance que les sujets prennent d’eux. Les expériences que, chez Cervantès, Sancho Pança fait comme gouverneur sur son île (a) l’ont manifestement amené à s’apercevoir que cette conception du cérémonial de cour est la seule pertinente. Il serait tout à fait possible que nous obtenions d’autres confirmations si nous pouvions amener les rois et souverains d’aujourd’hui à donner là-dessus leur avis.Et Sigmund d’ajouter en post-scriptum : « Je t’envoie le Don Quichotte, l’exemplaire que tu connais et que j’ai lu ; il m’est pour cela particulièrement précieux. »
15C’est de ce fragment du IIe livre du Quichotte que Freud précisément se souviendra bien des années plus tard, dans le paragraphe qu’il consacre au « Tabou des souverains » du IIe chapitre de Totem et tabou []
[13]
Totem et tabou, OCP tome XI, Paris, PUF, 1998, p. 256. renvoyant au complexe paternel infantile.
« C’est ainsi que le cérémonial de tabou des rois, lui aussi, est prétendument pour eux le suprême honneur et la suprême sécurité, mais véritablement la punition pour leur élévation, la vengeance que les sujets prennent d’eux. Les expériences que, chez Cervantès, Sancho Pança fait comme gouverneur sur son île (a) l’ont manifestement amené à s’apercevoir que cette conception du cérémonial de cour est la seule pertinente. Il serait tout à fait possible que nous obtenions d’autres confirmations si nous pouvions amener les rois et souverains d’aujourd’hui à donner là-dessus leur avis.Et Sigmund d’ajouter en post-scriptum : « Je t’envoie le Don Quichotte, l’exemplaire que tu connais et que j’ai lu ; il m’est pour cela particulièrement précieux. »
15C’est de ce fragment du IIe livre du Quichotte que Freud précisément se souviendra bien des années plus tard, dans le paragraphe qu’il consacre au « Tabou des souverains » du IIe chapitre de Totem et tabou []
[13]
Totem et tabou, OCP tome XI, Paris, PUF, 1998, p. 256. renvoyant au complexe paternel infantile.
« C’est ainsi que le cérémonial de tabou des rois, lui aussi, est prétendument pour eux le suprême honneur et la suprême sécurité, mais véritablement la punition pour leur élévation, la vengeance que les sujets prennent d’eux. Les expériences que, chez Cervantès, Sancho Pança fait comme gouverneur sur son île (a) l’ont manifestement amené à s’apercevoir que cette conception du cérémonial de cour est la seule pertinente. Il serait tout à fait possible que nous obtenions d’autres confirmations si nous pouvions amener les rois et souverains d’aujourd’hui à donner là-dessus leur avis.Et Sigmund d’ajouter en post-scriptum : « Je t’envoie le Don Quichotte, l’exemplaire que tu connais et que j’ai lu ; il m’est pour cela particulièrement précieux. »
15C’est de ce fragment du IIe livre du Quichotte que Freud précisément se souviendra bien des années plus tard, dans le paragraphe qu’il consacre au « Tabou des souverains » du IIe chapitre de Totem et tabou []
[13]
Totem et tabou, OCP tome XI, Paris, PUF, 1998, p. 256. renvoyant au complexe paternel infantile.
« C’est ainsi que le cérémonial de tabou des rois, lui aussi, est prétendument pour eux le suprême honneur et la suprême sécurité, mais véritablement la punition pour leur élévation, la vengeance que les sujets prennent d’eux. Les expériences que, chez Cervantès, Sancho Pança fait comme gouverneur sur son île (a) l’ont manifestement amené à s’apercevoir que cette conception du cérémonial de cour est la seule pertinente. Il serait tout à fait possible que nous obtenions d’autres confirmations si nous pouvions amener les rois et souverains d’aujourd’hui à donner là-dessus leur avis.Et Sigmund d’ajouter en post-scriptum : « Je t’envoie le Don Quichotte, l’exemplaire que tu connais et que j’ai lu ; il m’est pour cela particulièrement précieux. »
15C’est de ce fragment du IIe livre du Quichotte que Freud précisément se souviendra bien des années plus tard, dans le paragraphe qu’il consacre au « Tabou des souverains » du IIe chapitre de Totem et tabou []
[13]
Totem et tabou, OCP tome XI, Paris, PUF, 1998, p. 256. renvoyant au complexe paternel infantile.
« C’est ainsi que le cérémonial de tabou des rois, lui aussi, est prétendument pour eux le suprême honneur et la suprême sécurité, mais véritablement la punition pour leur élévation, la vengeance que les sujets prennent d’eux. Les expériences que, chez Cervantès, Sancho Pança fait comme gouverneur sur son île (a) l’ont manifestement amené à s’apercevoir que cette conception du cérémonial de cour est la seule pertinente. Il serait tout à fait possible que nous obtenions d’autres confirmations si nous pouvions amener les rois et souverains d’aujourd’hui à donner là-dessus leur avis. »
Pour Miguel de Cervantès, la liberté se trouvait plutôt au Portugal.
Dans « Les travaux de Persille et Sigismonde », paru peu après sa mort en 1617, il fait débarquer ses héros à Lisbonne.
Au Chapitre premier du Livre 3, il écrit : « « Terre ! Terre ! » Mais peut-être mieux vaudrait-il dire : « Ciel ! Ciel ! » car nous sommes sans doute au parage de la belle Lisbonne ».
Plus loin, il ajoute : « Ici l’Amour et l’Honnêteté se donnent la main et se promènent ensemble, et la courtoisie ne permet point que l’arrogance l’aborde ni la bravoure ne consent que la couardise s’en approche. Tous les habitants sont agréables, sont courtois, libéraux, amoureux, car la cause en est qu’ils sont discrets. ».
Enfin : « La cité est la plus grande d’Europe et sans doute la plus puissante par son commerce. On y décharge les richesses de l’Orient, qui à partir d’elle se répartissent par l’univers. Son port est capable non seulement de navires qui se laissent réduire à un nombre, mais à de mouvantes forêts d’arbres que forment ceux des navires. La beauté des femmes suscite constamment de l’amour, et la braveté des hommes vous y fait pâmer, comme ils disent. Finalement cette terre rend au ciel le plus saint et le plus riche tribut. »
>Thèses contradictoires :
https://www.turismocastillayleon.com/fr/art-culture-patrimoine/suggestions/cervantes-quichotte
>L’homme ce roseau pensant …, mais pas que, cher Blaise Pascal. Si nous sommes incapables de prévoir le mouvement de nos âmes et le destin des peuples, malgré la naissance de la psychologie, de la sociologie – sciences que vous ne connûtes point – et nos efforts renouvelés en recherche historique, nous voilà désormais assurés de prédire les dates de la fin des étoiles, des galaxies et de l’univers, ces immensités imbéciles qui ne manqueront pas de nous écraser, à moins que nous ne le fassions nous-mêmes.
Après 5 ans de captivité au service du beylerbey d’Alger, Cervantes, « manchot de la main gauche », , est racheté en 1780 par le frère Juan Gil pour 500 écus d’or, soit presque le double de la somme versée un an plus tôt par sa famille à son bienfaiteur.
Il tire de son aventure une pièce qui fait figurer son bienfaiteur et ne rencontre aucun succès.
Il retourne en prison en 1605 pour malversation financière (il était alors percepteur…). On dit qu’il aurait commencé le Quichotte lors de son incarcération. Rapport entre confinement et inspiration littéraire?
Comlparée à celle de Cervantes, son exact contemporain, la vie de son Shakespeare est d’une platitude incommensurable. Quand bien même il aurait été espion, comme l’auteur des « Nouvelles exemplaires ». Des déboires de Kitt Marlowe et de Thomas Kyd, le Grand Will a probablement appris et compris les dangers d’une vie trop en vue. La prudence de l’Ur-capitaliste qui sait qu’il doit ménager son double génial…
Cervantes, un manchot qui »n’est pas un manchot », une autre façon d’être double. Un Gervase de Brumer de la littérature qu’y aurait dit Patrick.
Je remets ce texte, je pense qu’il n’a ias été assez lu:
CHAPITRE VI.
De la grande et gracieuse enquête que firent le curé et le barbier dans la bibliothèque de notre ingénieux Hidalgo.
Le » curé » est assez à l’image des inquisiteurs, dont on ne sache pas que les plus fervents, en Espagne, comptaient aussi des convertis de fraîche date, et des plus zélés, comme Torquemada…
@ jmb . Je viens enfin de comprendre qui était ce stéphane pladza
https://www.google.com/search?q=stephane+plaza&client=firefox-b-d&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=TK7nxw9w0QR0HM%252CuSIKGswYy2y1TM%252C_%253BmgTU4aU7Z6aNeM%252CQHXnuAOuMbmU2M%252C_%253B6qXkNf7HcL2B6M%252C8B0nigz5QUGbLM%252C_%253BKNkM5KClUHvV4M%252ChQK7bFqjKVpMlM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kS2Qofpr5v1KGsFb8hTtXclAgtK4Q&sa=X&ved=2ahUKEwjHtq2Qo6X0AhVQ1BoKHXexDHcQ_B16BAhgEAE#imgrc=TK7nxw9w0QR0HM
Mais je vois toujours pas en quoi cet agent immobilier a à voir avec notre blog de haute littérature ou avec Jacques Lacan… ? si qqu’un peut nous espliquer, merççççi.
–>Comparée à celle de Cervantes, son exact contemporain, la vie de Shakespeare
… pour repérer à 4 siècles de distance des juifs fraichement conversos au catholicisme, genre cervantès miguel, rien de tel que d’avoir réussi à escroquer soi-même des bouquinistes aux puces de montreuil ou st ouen, après quoi, on peut en causer avec beaucoup plus d’allure… (wgg@ducliniée-de-Toboso.es)
oui, nous avions eu un large débat au sujet de la date de leur mort respective… Me souviens d’un lièvre détecté : n’y avait-il pas un décalage de calendrier anglo/hispanique le 23 avril 1616 ?
excuses problèmes d’ordi sans doute sérieux
je veux signaler qu’il y a aujourd’hui une maladie dite « des os de verre » mal connue et qui a donné lieu à un procès a cause de « confusion » (je n’arrive pas à chercher sur mon ordi )
bonsoir
Maladie des os de verre : un espoir de traitement avant la naissance
Un essai européen va démarrer début 2016. Il s’agit d’injecter des cellules souches à des fœtus porteurs d’une maladie génétique grave : l’ostéogénèse imparfaite, plus connue sous le nom de maladie des os de verre. Une première !
voilà
2003 à 00h00
LE TRIBUNAL de grande instance de Vienne (Isère) a rejeté, hier, une plainte
au civil contre l’institution judiciaire, formulée par les parents d’une petite fille placée
en foyer pour suspicion de maltraitance en 1995, alors qu’elle souffrait, en fait, de la maladie
des os de verre. « Je suis déçu par cette décision, « parisien
je l’avais lu dans un autre journal
Juif et homo en pleine Inquisition espagnole, on comprend que Cervantes se soit débrouillé pour ne pas laisser de traces à caractère autobiographique
Jazzi dit:
Juif, homo, avec des femmes de sa famille qui pratiquaient la prostitution et ayant été accusé d’avoir piqué dans la caisse (ce qui lui a valu de la prison)… oui, il avait tout intérêt à brouiller les pistes. Ce qu’il a très bien fait.
Quant au « Persilès et Sigismonde, histoire septentrionale », son meilleur livre selon Cervantes lui-même, c’est une oeuvre énigmatique qui reste encore à déchiffrer.
@c’est une oeuvre énigmatique qui reste encore à déchiffrer
Encore et toujours donc ; du grain à moudre avec Cervantes pour encore un demi millénaire.
En attendant, restons français
https://www.youtube.com/watch?v=UvUd_PB6DLQ
Quant au cas de Shakespeare (qui ressemble à celui de Cervantes en Espagne et Molière en France – des auteurs devenus des mythes intouchables malgré les faits, très têtus, qui font chanceler les versions officielles de leurs vies), voir:
FLORIO alias SHAKESPEARE ? 1ère partie
L’identité de Shakespeare enfin révélée ? Voici la question et les réponses que proposent Lamberto Tassinari et son traducteur Michel Vaïs. Le livre est paru aux éditions Le Bord de l’Eau en 2016.
https://www.youtube.com/watch?v=KyrSeRcYvgQ&ab_channel=pascalqu%C3%A9r%C3%A9conteur
FLORIO alias SHAKESPEARE ? 2ème partie
Avec à la fin (à partir de 27 min 44), le fou rire mémorable de de Tassinari…
https://www.youtube.com/watch?v=lyCJ-4WwJl8&ab_channel=pascalqu%C3%A9r%C3%A9conteur
@. Que Madrid est absente de son roman, ses personnages ne s’aventurant jamais dans ses rues.
cervantès ,lui, n’est pas absent de Madrid
La découverte des restes de Miguel de Cervantes à l’intérieur de la crypte du couvent des Trinitaires en 2015 a remis à l’ordre du jour l’un des plus illustres concitoyens de Madrid. Jamais auparavant cet homme de lettres, originaire de la petite ville voisine d’Alcalá de Henares, n’avait été autant d’actualité: si 2015 marquait les 400 ans de la publication de la deuxième partie de Don Quichotte, oeuvre phare de la littérature espagnole, en 2016, l’on commémore le quatrième centenaire de la mort de l’écrivain. À cette occasion, nous vous proposons un itinéraire à travers quelques-uns des lieux qui ont marqué sa vie et son oeuvre. »
https://www.esmadrid.com/fr/madrid-cervantes?utm_referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
#1 – Le tout premier texte en espagnol : une liste de fromages écrite par un moine vers l’an 975
Il s’agit plus exactement d’un inventaire effectué par le moine en charge des denrées du monastère San Justo y San Pastor, dans le village de La Rozuela. Il y consigne les fromages consommés par la communauté. Ce texte conservé dans la cathédrale de León est appelé Nodicia de Kesos (littéralement “Liste de fromages”).
(Gérard Garrouste écrivait à Pierre Bonnard).
Bouguereau
Ni ironie ni dérision ds mes propos adressés à Assouline.
Et c’était empreint de bienveillance.
Et baste.
Garouste
en foyer pour suspicion de maltraitance en 1995, alors qu’elle souffrait, en fait, de la maladie
des os de verre. « Je suis déçu par cette décision, « parisien
je l’avais lu dans
Me souviens parfaitement de cette affaire et de cette petite fille.
Pas la première fois que l’institution judiciaire se plante.
SAMEDI 20 NOVEMBRE 2021, 6h37, 12°, ciel dégagé
Rugby
Ce soir, les All Blacks joueront tout en blanc contre les Bleus. Va comprendre !
Manchego, un bon fromage prisé par les bobos. Commentaires stimulants de Pablo seventyfive qui connaît les règles de la corrida.
la date de leur mort respective
—
Shakespeare fait plus fort (ces Anglais…!). Non seulement il clenche le 23 avril, mais c’est un 23 avril qu’il voit le jour.
La question de l’identité de l’auteur des pièces est mineure comparée à celle qui consiste à se demander où il se trouve dans tous ces personnages et même dans ces sonnets. Nulle part et partout?
Et Cervantes, Qichotte ou Sancho? Les deux, mon général, franco de porc.
Un critique britannique faisait justement remarquer que les personnages de Shakespeare sont ce qu’ils sont dans leurs monologues, que ces personnages ne dialoguent que rarement au même niveau. Aucun exemple de réelle amitié chez lui: Hamlet & Horatio, c’est de l’ancienne camaraderie;avec Guildenstern & Rozencrantz, c’est la mise à mort; pour Hal/Henri V et Falstaff, la beuverie partagée n’est d’un expédient dans l’ attente que sonne l’heure et passent les jours, c’est une instrumentalisation qui se mue en rejet brutal et mortel.
Il n’est chez Shakespeare rien qui s’apparente à un dialogue comme c’est le cas entre l’hidalgo et son fidèle Sancho, motif que l’on retrouve plus tard sous la plume de Diderot avec Jacques et son maitre.
L’amitié n’a visiblement pas le statut de valeur cardinale chez Shakespeare. Beaucoup de pessimisme, de misanthropie à la Timon chez le grand Will, comme il sied à tous les vrais comiques…
non je sais pas celui qui a écrit cette biographie de Cervantes, mais ce type est vraiment très bon, l’épisode des corsaires est génialissime.
passou il devrait s’inspirer de ces biographes genre : Hergé enlevé par des extra terrestres dans la nuit du 24 au 25 juin 1958 ce qui plus tard lui donnera l’idée d’écrire vol 714 pour Sydney.
Cervantes a voulu illuminer un monde qu’il trouvait trop terne, dans ce cas il faut que ses biographes restent dans cette ligne et ne vienne pas plomber la lecture en rappelant toutes les 3 pages les tortures de l’inquisition.
si l’identité est une fiction il faut qu’elle le soit jusqu’au bout !
Au-delà de cette contemporanéité célèbre, trop célèbre et réductrice, entre Shakespeare et Cervantès, il me vient de citer un contemporain capital plus » apparenté » épique, auteur d’une oeuvre monumentale peu citée, « L’Astrée », du très noble Honoré d’Urfé.
Reduire l’inquisition espagnole a la torture est certes une facilité assez bestiale et imbécile, quand on sait que la juridiction du Saint-Office a perduré plus de trois siècles. Leur dada, c’était aussi les bouquins.
« En outre, le Saint-Office vient à renforcer la censure royale existante en contrôlant les oeuvres considérées comme dangereuses pour la foi, en s’appuyant sur l’Index dit de Valdès (1559), sur l’index índice de Quiroga (1583), complétés par des édits particuliers et des visites des inquisiteurs auprès des librairies pour surveiller leurs fonds d’ouvrages. Au xvie siècle, cette activité de censure couvre aussi bien les œuvres religieuses et mystiques que scientifiques, politiques ou littéraires (poésie, roman, théâtre) espagnoles et étrangères[11]. »
La gravure qui illustre le billet de Passou est sublime.
« Le 4 novembre 2021 paraîtra, aux éditions Conspiration, une nouvelle éditions de ce beau livre, représentatif de toute la grandeur artistique de Gustave Doré. »
Quelqu’un a-t-il entendu parler de cette réédition? Des éditions Conspiration?
Merci
Non seulement il clenche le 23 avril, mais c’est un 23 avril qu’il voit le jour.
ça, je trouve ce « symptome d’anniversaire » fascinant ;
on l’a souvent croisé :Pontalis, HERITIER (Françoise)
Raphael, ,ça me semble le sommet des prouesses de l’inconscient!
bonne journée
« Mais je vois toujours pas en quoi cet agent immobilier a à voir avec notre blog de haute littérature »
JJJ, ce SP est un prototype et un révélateur des goûts de la classe dite moyenne -cf le dernier opus de Fourquet et Cassely, La France sous nos yeux. Pavillon en zone rural, piscinable et barbecuetable en rêve familial number one. Peut-être bougro fait-il allusion à ça.
PS: le beauj était comme prévu, goût de fruit rouge, encore heureux, et un peu acide -beaucoup trop léger comme d’hab, bref….trop jeune, que peut-on dire d’autre. Opération marketing réussie cependant, c’est tout ce qui avait l’air de compter hier place Bellecour.
Bloom
c’est la première fois que je conçois, because of you, qu’il n’y a pas de vrais dialogues entre « égaux » dans Shakespeare. de fait, je cherche des contre-exemples mais sans en trouver. Il y a des couples littéraires chez lui mais qui ne se parlent pas comme des amis. Vous m’avez apporté un beau moment de retour sur textes.
Plum pudding en cuisson.
Quelques détails :
Mis un alcool bien que je ne sois pas sûre que ce soit du cognac.
Macération 24h.
Mis des amandes hâchées aux ciseaux origine Australie et/ou États-Unis.
Fini Valensole.
Depuis que des milliers de chinois et des centaines de photographes ont envahi le territoire, Valensole a passé ses amandes à 23 euros le kilo.
A minima.
De l’inconvénient de la grosse tête.
Cuisson au bain marie ds un moule rond posé ds une cocotte Staub, 5 heures à eau frémissante.
Commentaires de et alii passionnants sur ce sujet du Quichotte.
Ce blog est entre les mains des femmes.
Les hommes sont devenus lgbtqs.
Adios Hombres.
Jibé, quand je dirigeais l’AF Sydney, je centralisais pour 5 des AF du pays les commandes,la réception et la ventilation nationale de centaines de bouteilles de BJ pour nos soirées de dégustations agrémentées de fromages, de charcuteries et d’accordéon. Petit stress avant de réceptionner la cargaison la semaine d’avant la fête…
La première annnée, la dégustation étant à volonté, quelques rares Aussies & Vrounzais ont dépassé la limite de l’épure. L’année suivante, nous avons convenu de limiter la dégustation à 3 verres. Parmi les très bons souvenirs de l’autre bout du monde.
Ah, vérifié hier ds un hypermarché, les canneberges sont bien des cranberries.
Bisous
C’est un autre Bloom qu’il faut remercier, Jibé, le grand Harold!
canneberges sont bien des cranberries.
—
Et les bigberries sont les grosses berges…
La célèbre canneberge du rabin…
Vu de l’autre bout du monde, je vois bien en quoi le beaujolais nouveau, marketing compris, est un bon souvenir…ça se boit comme du petit lait, si on supporte l’acide de la verdeur. Un bon point, il ne donne pas mal à la tête et, c’est sûr, la fête de la mise en perce et en vente facilité la convivialité. Ce que j’ai préféré hier était sûrement l’étonnant saucisson (de Lyon), juste sec à point, qu’on m’a proposé (d’une charcuterie locale célèbre).
c’est la première fois que je conçois, because of you
avec le beaujolo pour saucissonner chez les angliches cest vazline..toujours mais toujours à grater sur la bouffe
Right, Bloom, je remercie le grand Harold, vous avez raison.
Les personnages de Shakespeare réfléchissent tout haut, en fait. Donc ils ne se parlent pas réellement. Se croisent mais ne se rencontrent pas.
Bougro, ici on dit « ça vaut son pesant de gratons » pour « c’est vazline », ça passe crème etc etc
Ah, vérifié hier ds un hypermarché, les canneberges sont bien des cranberries
vérifié dans les hypermarchés..rose cartonne..que des boul aïz
« Reduire l’inquisition espagnole a la torture est certes une facilité assez bestiale et imbécile »
absolument !
d’ailleurs toutes les réductions sont imbéciles.
et c’est bien pour cette raison que voir collé sur un bouquin comme Quichotte et son auteur l’esprit rationnel, en quête de vérité absolue, des vérités d’ordre identitaire, historique, biographique, scientifique etc… c’est à la fois très triste et très drôle.
les gens ont tellement envie de savoir et de comprendre ma pauvre dame, comme si ce savoir et cette compréhension allait leur apporter une chose essentielle dont personne ne sait vraiment ce qu’elle est, et plus cette envie se fait pressante et plus leur esprit devient étriqué.
jvas te dire jambon..entre têtes couronnés et gens de pouvouère ya qu’une infinité d’hintéréts..point d’amitiés jamais..c’est une scie..hévidemment y peut exeptionnelment havoir un jeffrey..mais faut qu’y se pende phissa..un jour shakespeare sra dégonflé un peu..il s’en portra mieux
Oui. Un Leclerc immense.
Chez moi, il n’y avait pas de //.
Pour spécifier aussi que je suis sortie en ville.
alliENt
halors keupu? t’attaque l’espagne avec pédro ou tu refile au roué une villa corse?
mon personnage préféré chez Shakespeare c’est Keupu, j’aime bien ses monologues du genre :
Si nous, les ombres que nous sommes,
Vous avons un peu outragés,
Dites-vous pour tout arranger
Que vous venez de faire un somme
Avec des rêves partagés.
Ce thème faible et qui s’allonge
N’a d’autre rendement qu’un songe.
Pardon, ne nous attrapez pas,
Nous ferons mieux une autre fois,
Aussi vrai que Puck est mon nom,
Si cette chance nous avons
D’éviter vos coups de sifflet,
Vite nous nous amenderons
Ou Puck n’est qu’un menteur fieffé.
Sur ce, à vous tous bonne nuit,
Que vos mains prennent leur essor
Si vraiment nous sommes amis
Robin réparera ses torts.
Y a des gens qui ne dégonflent jamais et cela a un sens énorme.
Comme Camus.
Et puis, il y a les gens qui manquent réellement chez les vivants comme Lavande et Christiane.
houblie pas que l’ahmitié ça a du bon..hévidemment c’est risqué..pédro peut te suriner dans ton sommeil pour havoir malaga a lui tout seul..mais toi haussi tu peux le faire qu’il dirait ouyam
Ne pas oublier le prince des philosophes, descendant de marranes fuyant une inquisition au sud, en trouva une autre, au nord.
« Quoi! Tu connais pas Spinoza? s’étonne un marchand, le coude sur un tonneau à l’intérieur d’une taverne. Pas possible, il est là tout le temps! »
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/le-clan-spinoza
ces pas pareil rosy..et les canberges c’est un peu dla merde..les airelles..enfin non c’est aussi du miel de chine..tiens prends des myrtilles du nord..de suéde..pour faire un bon blou vinaig qui nique le balzamic qu’on en a marre de chez marre
@ JB, ah ! la place Bellecour !.. Que n’y avions-nous pas fait des folies avec Marie-Mag, naguère, en rentrant nuitamment chez sa mère, par les traboules !
Merci pour la précision sociol sur SP, je crois qu’on ne prête qu’aux riches, et sans doute JMB ressemble-t-il à s’y méprendre au profil que vous décrivez ! –
Merci également pour le témoignage attendu de votre soirée beaujolaise… Ne suis pas trop étonné qu’il vous ait paru trop jeune, le petit nouveau!… Tout les ans, à pareille époque, on le trouve trop jeune… Voilà un vin qui a pour lui la djeunesse éternelle, et la nouveauté phoenixiale-
De riches d-ébats sur la ‘plmtq’ Cervantes/Shakespeare, icite, depuis yesterday, n’est-ce pas ?… On n’ose plus intervenir de crainte à mettre de l’huile sur les faux… – sauf ce corrélat querelleur : Anne Hathaway a-t-elle vraiment existé dans l’œuvre d’icelui ? PMP, je n’ai jamais trouvé de réponse convaincante, y compris dans sa biographie ou dans les fake news très prisées de maître puck-dexter
https://45secondes.fr/il-existe-une-theorie-effrayante-selon-laquelle-le-mari-danne-hathaway-est-william-shakespeare/.
Bon pied, Bonneuil, et Bàv tous.tes… ——
(20.11.21@9.47)
descendant de marranes
suriné par..nuance
Se croisent mais ne se rencontrent pas.
—
Pure « powerplay », Jibé. La résultante des hiérarchies qui consituent « la grande chaine des êtres », telle que la décrit E. Tillyard dans « The Elizabethan World Picture »…
quand je pense a cette conne de renfield qui avait gardé le couteau..qui s’était dénoncé en somme..démasquée..déculottée..dlinquisition yen a surtout à jéruzalème..hassez de diversion
c’est un peu comme si ce Keupu s’adressait à moi, en me parlant non pas d’une pièce précise qui vient de se jouer à l’instant, mais du monde et de la vie en général, de toutes les existences dont le sort choisi on ne sait pour quelles raisons qu’elles seront douces ou terribles, ou parfois douces et ensuite terribles, ou l’inverse, car la vie, n’est-ce pas, n’est qu’une pièce dont nous n’écrivons qu’une partie, plus ou moins grande, l’autre partie étant écrite par on ne sait quel esprit tordu ou parfois bienveillant. Si les gens que nous rencontrons dans notre vie ne sont que les personnages d’un roman écrit en partie par cet autre, si l’identité même du personnage dont nous endossons le rôle a été choisi par quelques entités obscures dont nous ne savons rien, alors il est évident que tout cela n’est qu’un immense bordel, et à la fin de cette pièce il ne nous reste que le choix bien pauvre que de siffler ou d’applaudir.
Anne Hathaway a-t-elle vraiment existé dans l’œuvre d’icelui ?
—
Elle existe dans les fictions autour du barde, de Burgess à Maggie O’Farrell, en tous cas.
Sinon, la question n’est pas d’un intérêt majeur.
par exemple, pour donner une référence plus littéraire : si les parents de Bruce Wayne n’avaient pas croisé ce voleur dans une rue sombre il ne serait jamais devenu Batman.
Bougro, ici on dit « ça vaut son pesant de gratons »
..le gras c’est la vie.. »même »..qu’il a dit marcel en enfilant rénateau..mot fort repris et copié
« The first complete illustrated edition of Cervantes’s novel of Don Quixote appeared not in the original Spanish but in a Dutch translation, printed in Dordrecht in 1657. It contained as many as 24 illustrations, plus two frontispieces. Jacob Savery, the printer, was most probably also responsible for the engravings. In 1662, 16 of his illustrations were then reused in a Spanish edition printed by Jan Mommaert in Brussels. Then in 1672/73, Hieronymus and Johannes Baptista Verdussen of Antwerp printed an edition with the two frontispieces and 32 engravings of which the 16 were retained from the 1662 edition and 16 were new. These latter were engraved by Frederik Bouttats; the artist is unknown. »
Phil dit: à
« Manchego, un bon fromage prisé par les bobos. »
N’allez pas claironner ça au cours d’une fiesta à Madrid, los « bobos » y las « bobas » pourraient le prendre mal.
Un bon point, il ne donne pas mal à la tête
et dailleurs nous avons fort devisé a props du oui ou non du sulfite..vu que c’est pour cadavériser toudsuite..sur nos bouteille c’était pas marqué..mais c’est toudmême louche..tu sais?
Commentaires stimulants de Pablo seventyfive qui connaît les règles de la corrida
ses deux noreilles et la queue..dura lesque..evidemment pendant ctemps là laficionado mate les cuisse de laficionada
@ alors il est évident que tout cela n’est qu’un immense bordel, et à la fin de cette pièce il ne nous reste que le choix bien pauvre que de siffler ou d’applaudir.
… Je crois bien avoir lu qq chose de semblable il y a longtemps dans une pièce de Ionesco, c’était dans Ce formidable bordel, me semble-t-il !…
(pub Gallim -> : le Personnage est figé dans l’immobilité. Figure statique, médusée, il voit bouger les êtres, exploser les révolutions, se commettre les crimes, puis s’appesantir autour de lui la mort et le temps. Ainsi l’homme seul, comme un aveugle dans un univers chaotique et tragiquement indifférent, reste le thème majeur du théâtre de Ionesco. C’est un théâtre ressemblant à une méditation qui va chaque fois plus loin, et dont la lucidité cruelle ajoute à la tendresse désespérée).
… anéfé, ce n’est pas d’un intérêt majeur… M’enfin, qu’est-ce qu’il l’est, en ce bas-monde, où tout vous pousse à vous foutre le bourdon matinal ?
Miss Neuhoff, danke pour le warning, Felipe Secundo en a zigouillé son Carlos.
Manchego, un bon fromage prisé par les bobos
le bon phromage est prisé par les bobo alesquia..c’est la cibe..un bon plateau fait dans les 60 roros..sans forcer
… anéfé, ce n’est pas d’un intérêt majeur… M’enfin, qu’est-ce qu’il l’est, en ce bas-monde, où tout vous pousse à vous foutre le bourdon matinal ?
—
La victoire des fermiers du Pendjab et de l’Haryana après un an de blocus de Delhi. Ce connard de Modi retire ses « réformes » libérales de m…et s’excuse.
La lutte pour ce qui est juste. Avec, au bout, la possibilité d’une victoire.
@ oui Christiane, Lavande et Emma nous manquent… Où sont passées les femmes ? Heureusement on sait où trouver la troisième que l’on salue bien, on veut bien l’avertir… Merci de la rassurer en lui disant que l’on survivra à la crise temporaire de la masculinité, laquelle n’affecte guère qu’une minuscule portion du territoire Terrien.
https://www.lci.fr/culture/musique-le-chanteur-patrick-juvet-star-disco-de-ou-sont-les-femmes-est-mort-a-70-ans-2182387.html
Les fromagers parisiens coupent large, dear bourreau, vous refilent le côté croûte sur la balance avec le sourire. Une manière qui fâche toujours les ducs d’Albe, pieux cultivateurs de fraises et adeptes du « conseil de l’ordre ». La réclamation est sanglante.
Bourreau..Bougreau ! Olé
en province on s’aligne..c’est le fromager et le patissier du bled qui te font roi par devant et arse à la caisse
moi, je n’aimerais pas acheter un fromage dont on m’enlèverait préalablement la croûte pour qu’il me coûte moins cher… Et d’ailleurs, je le goûte toujours avec la croûte avant la pesée, Et parfois je n’achète que la croûte. A chacun selon les besoins, comme disait la main invisible collée au panier.
Difficile d’imaginer comment « Crollalanza » (nom de la mère de Florio) devient « Shakespeare » ; évidemment, une maison, si on la secoue s’effondre, mais à l’époque il aurait fallu son pesant de bœufs pour faire la démonstration de cette possibilité.
« ces personnages ne dialoguent que rarement au même niveau. »
Même dans Romeo et Juliette, Bloom ?
oui Christiane, Lavande et Emma nous manquent…
Arrêtez avec ça. Personne n’est irremplaçable!
Sasseur et alii ne sont pas des alibis.
Même dans Romeo et Juliette, Bloom ?
hunder my seumb comme on dit dans les bacroume baroz
des alibis.MOI? L’BIAIS avec toutes les lettres
Ce soir, Cannes fait la fête !
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/nrj-music-awards-2021-clara-luciani-ed-sheeran-gims-la-ceremonie-fait-son-grand-retour-a-cannes-20-11-2021-JV5IFHFWZRDIXHK52JY2EVMLNE.php
saluons donc cette victoire temporaire des paysans indiens ayant réussi à faire reculer le gvt hindou. Anéfé, on se sent tout de suite beaucoup mieux grâce à cette avancée considérable dans la lutte mondiale contre l’extraction du charbon pour chauffer les paysans à blanc.
(@ bloom de l’empire britannique. Voici un tourment constant, pmp (rptv). Comment les erdéliens pourraient-ils jamais s’entendre, s’ils continuent, chacun à sa fantaisie, à mobiliser des échelles de grandeurs sans jamais les avoir préalablement négociées à la base de leurs interactions intrasubjectives ?).
a reich sur ton tas de compost la tête baissée t’as l’air dun beau coureur quelle dit rozy
Estimé entre 30 000 et 50 000 euros, le tableau de Gainsbourg a été adjugé à 105 000 euros !
ça fait cher la croûte…
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/vente-aux-encheres-juliette-greco-un-rare-tableau-de-gainsbourg-adjuge-105-000-euros-19-11-2021-7Q6PKOLFKFGVLPAUJ7VUXJYGBM.php
René Girard, Mensonge romantique et vérité romanesque
Le désir mimétique au fond c’est le triangle du théâtre de boulevard
Je ne sais pas quoi penser de cette nouvelle chanteuse Adèle dont on dit qu’elle pulvérise les audiences de céline dion… en dépit de cette itw de léa… Déjà, je trouve son oral très désagréable à l’oreille, trop sûr de soi et forcé pour être honnête…, comme une sorte d’australian twang nasillard qui augure mal du reste,
https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/pop/video-la-chanteuse-adele-excitee-et-ravie-par-la-sortie-de-son-nouvel-album-30_4849387.html
@ Arrêtez avec ça. Personne n’est irremplaçable! (& je vous emm.erdre en attendant, ma biche, une main de massueur qui s’attarde au trou du Q !)
https://vinsmaisonjambon.com/produit/beaujolais-villages-sans-sulfites-pure-aop/
voilà, bougro, un beauj sans sulfites, ce qui prouve que d’habitude, y en a. Tu apprécieras de nom de la maison productrice.
@ c’est le triangle du théâtre de boulevard…, pour ne rien dire de celui des bermudas…
c’est que grün se sent personnelment triangulé par girard et le théatre de boulvard..
voilà, bougro, un beauj sans sulfites, ce qui prouve que d’habitude, y en a
je parle des nouveaux sacrénom!..les autres ce sont des vins..des vrais vins et pour certains des maous..mais chut ça reste entre nous sinon il vont encore ratcher des porsches
Pas si nouvelle que ça Adele.
>@ oui Christiane, Lavande et Emma nous manquent…
Pareil
Et j’avoue que la balade de WGG dans Nerval, Fournier et Proust m’ a laissé une impression durable
Jazzi dit: à
Estimé entre 30 000 et 50 000 euros, le tableau de Gainsbourg a été adjugé à 105 000 euros !
ça fait cher la croûte…
Cet évènement confirme bien les analyses d’ Yves Michaud dans son livre : l’art, c’est bien fini paru chez Gallimard récemment.
Rappelez-vous :
» La seconde évolution que décrit cet ouvrage, » le triomphe de l’esthétique », c’est le mouvement d’esthétisation générale de nos milieux de vie. Il faut que tout soit « luxe, calme et volupté », plaisant, charmant, lisse, agréable, ou encore excitant, intéressant dans le registre couramment appelé « esthétique ». »
Formidablement « beau » ce moment d’excitation d’achat, non, Jazzi? 😉 :)C’est ce que le nouveau propriétaire de cette « croûte » à payé.
Désormais, ce sera de plus en plus comme ça!
Qu’on se le dise!
Pour développer le lien que j’avais indiqué dans mon recensement de Maitres du vertige entre Les navigateurs de l’infini de Rosny et L’odyssée martiennede Stanley Weinbaum
l faut que tout soit « luxe, calme et volupté »
c’est son coté faible pour faire pendant à « l’abject » de jean clair et des critique « de droite » que résume fort bien zemmour dans ses considérations sur l’art.. michaud est un bon témoin dans lanalyse « sociologique » et des pratique et du marché et des opérateurs de l’art..le reste est à mettre dans la colonne du compte profit et perte du remplissage..le prix de la toile de gainzbourg est évidemment celui de la notorité..un diverticule de -bon- produit dérivé..car si ginzbourg n’a pas été peintre c’est qu’il n’avait pas les couilles..il l’a dit..c’est courageux..le prix c’est un genre d’hommage..confisqué qu’il dit baroz..tout ce qui n’est pas dans sa poche l’est
Je t’emmerde voila pour ta part.
Si deux vieilles maîtresses vous manquent, écrivez-leur en mp.
Je ne sache pas que vous aviez élargi le cercle de vos » amies », en leur temps.
Mes messages sur ce fil sont pour Passou, qui un temps, enfourcha un âne qui le mena où bon lui semblait…S’il ne sort pas du Quichotte, comme il l’écrit, au moins qu’il ait une idée de portes à ouvrir, dans son labyrinthe.
sapré térezoune..vaut mieux mal accompagné que mort qu’il dit dirfilou
Mes messages sur ce fil sont pour Passou
..ben ma colonne
Passou, qui un temps, enfourcha un âne qui le mena où bon lui semblait…
tant qu’c’est pas lcontraire y peut s’en contenter épicétou
«… ça fait cher la croûte… »
Compte tenu de l’effort avec lequel l’art survit dans un système qui n’évalue que le résultat final, droites et gauches confondue, les enjeux sont aussi culturels. Ce qui les unit, c’est la goût du destin d’un manifeste technologique néolibéral associé à la culture Trump. Avez-vous dit droite vs gauche ?
Tout a fait, vieux keuf; les commentateurs se divisent en deux catégories, ceux qui ont lu Passou, et toi tu creuses.
Vernis d’ajustement.
Depuis 4O ans, j’essaie de lire « Don quichotte », en pléiade, en point seuil ,en poche, en version illustrée, en BD , en digest pour enfants, c’est épuisant ce bouquin. Et chaque fois en poche je ne dépasse pas les 100 premières pages, si jamais j’essaie de lire en douce la page 278 et suivantes ou la page 387 (faire donc des carottages) je ressens même enlisement, même ennui épais devant une prose bavarde, lente, insistante, pluvieuse, sinueuse, qui a l’air de chercher son chemin.. et qui a l’air d’errer autant que son héros. et il parait que c’est de l’historie humaine universelle.. bof.. chaque mecture c’est le même désert de mots et deblagues incomprehensibles,lourdingues. Don quichotte ce fut ma corvée pendant des décennies ,mais c’est fini.Nini. . d’ailleurs ceux qui ont patiemment essayé de me convaincre que c’était genial m’ont également donné des argmuents bizarres,tordus, compliqués sur la réalité,la vérité,le sujbectivisme de Don quichotte,le principe de l’utile et celui du genereux, et des tentatives pour expliquer l’extravagance des conduites l’état de l’espagne à l’époque,avec ses jarres d’huile d’olive et ses meuniers, les romans de chevaleire, et l’idée que le monde est affligernt et qu’il fauit se refugier dans un autre, ideal,non. non? ..non! M’en parler c’est comme me donner des cachets d’aspirine à quelqu’un qui n’a pas mal à la tête. Donc j’ai donné mes editions diverses aux pauvres de la paroisse, ou au Secours populaire, en prenant garde d’avertir que ce n’est pas d’une lecture facile..
En revanche, sur l’époque j’ aime » la vie Lazarillo de Tormes » » d’un auteur inconnu qui vivait sans doute à la même époque de Cervantes.Là encore un roman de vagabondage dans cette espagne de pretres,de mendiants, de tricheurs,et un héros bien réaliste,débrouillard, pas regardant sur la méthode, dans ce pays plein de corruption et de beaux parleurs religieux Bref Lazarillo n’a aucun scruûle et un jugment sec sur les autres,c’est du brutal, amoral. les scènes où les pretres s’empiffrent pendant les repas de funérailles, c’est du pur Bunuel.
Je relis aussi avec passion un auteur de la même époque, mais de langue allemande,Hans Jacob Grimmelshausen(1625-16767) » les aventures de simplex Simplicissimus » qui détaille crument les episodes de la guerre de Trente Ans .Brecht s’en est tres largment inspiré pour écrire « Merre Courage ».et Grass pour écrire son « Tambour » .Grimmelshausen s’interesse à toutes les couches sociales,civils et militaires, de la soldatesque la plus infame , avec pillards et violeurs,, a des actes nobles. Son héros, dans un épisode, devient bouffon à la cour des Impériaux ce qui permet à l’auteur de tout dire en toute impunité sur les travers de la noblesse allemande.. l’épisode de la fuite dans les bois du héros. C’est un grand moment ..les tortures, les espions, les belles rencontres avec une femme, tout vous saute à la figure.. le rythme si accéléré des aventures a son coté « trois mousquetaires » avant l’heure.., ,les déguisements en femme sont aussi très drôles, ,la bataille de Wittsbach avec les Suedois puissante, et surtout Grimmelshausen a une oreille tres fine,il note les manières populaires de parler- des dialectes qu’on ne trouve dans aucun autre ouvrage de l’époque- tout y est frais, vivant, vivifiant, picaresque, inventif, avec des intermèdes de sorcellerie qui seront bien lus et repris par le Goethe dans ses Faust I et II et III.
sans oublier les les aventures sentimentales bouffonnes. Cette fresque et roman de formation est un enchantement.
Antonio Caldara :
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