Le roman de Jean-Paul Dubois prix Goncourt 2019
Le prix Goncourt a été attribué aujourd’hui au roman de Jean-Paul Dubois Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon publié aux éditions de l’Olivier, au deuxième tour de scrutin par six voix contre quatre à Soif d’Amélie Nothomb publié chez Albin Michel. Des voix s’étaient également portées sur Extérieur monde d’Olivier Rolin (Gallimard) et La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock). D’autre part le prix Renaudot a couronné Sylvain Tesson pour La panthère des neiges chez Gallimard. Quant au Grand prix du roman de l’Académie française, il a distingué la semaine dernière Civilizations de Laurent Binet (Grasset).
J’avais déjà dit dans les colonnes de la République des livres dès le 20 août tout le bien que je pensais du roman de Jean-Paul Dubois.
(« Jean-Paul Dubois face à Jules de Goncourt ce matin chez Drouant », Photo Passou)
992 Réponses pour Le roman de Jean-Paul Dubois prix Goncourt 2019
Les écrivains ne sont pas les meilleurs juges de leurs oeuvres. Plus ils sont grands plus ils doutent. Ce peut-il que Kafka ait pensé que le meilleur était ce qui avait été publié ?
Chez lui, le symptôme Rimbaud me semble bien tardif et le coup de foudre un peu tarabiscoté…
Le foie gras peut faire de bonnes sauces, mais c’est un peu dommage.
. Ce peut-il
il SE pourrait qu’il y ait lieu à commenter
Le Margaux ne va avec rien. C’est un vin à boire seul.
Seulement voilà Margaux c’est ronflant, ça en jette.
« Se peut-il que Kafka ait pensé que le meilleur était ce qui avait été publié ? » la réponse est « oui » Jazzi!Clairement. dans la mesure où c’sst affirmé dans sa correspondance . de plus il assume et remercie Milena de faire des traductions en tchèque de ses textes publiés en langue allemande chez un éditeur allemand…. Le problème c’est quand il demande à Brod , à l’approche de sa mort, sur un simple bout de papier,au crayon, d’ailleurs , d’éliminer ce qui n’est pas encore publié ou en chantier,là il y a un flou. Un détail qui a son importance,c’est que l’édition du « journal » de kafka, actuellement en livre de poche, traduction de Marthe Robert, est l’édition voulue par max Brod. Or Brod aoperé quelques coupes , supprimé des dessins et notamment passages de kafka au bordel.Il faut se reporter à d’autres éditions.
Et pourquoi Brod a-t-il fait ceci ?
« Les écrivains ne sont pas les meilleurs juges de leurs oeuvres »
Ben si !
N’en déplaise aux extatiques convulsifs.
Ou aux tartufes mercantiles.
D. dit: à
Il est surprenant qu’aucun champignon d’automne ne figure dans ce menu… ce n’est pas très malin.
J’ai toujours eu du mal avec les huîtres chaudes.
Moi aussi. Pire encore les huîtres farcies et gratinées au four. Rien que de l’écrire, cela me fait souffrir.
Pour les champignons, c’est un loupé, cet aprem, girolles, cèpe, lactaires déli-ci-eux, clavaires délici-eux, petit gris.
Il aurait pu y avoir une petite fricassée de champignons des bois, délicate. C’est de saison et en abondance cette année.
À midi, gratin de chou-fleur au jambon. Las, ai été dépassée par le temps ; mon projet eût été-je n’y renonce pas- d’alterner des couches verticales, chou-fleur/jambon, chou- fleur/jambon jusqu’au bout du plat. Ai pensé à vous DHH qui m’aviez conseillé pour mes couches de confiture de prunes, jaunes et rouges, en mettant les pots dans le frigidaire.
Malgré l’allégresse éparstillante de Raymond autour du grand amour de Franz, je bloque sur un détail.
Dieu merci, je suis allée vérifier ; je serais passée pour une sombre idiote. Ai confondu avec Stéphan Zweig.
Hypothèse de l’intimité. Peut-être était-ce tellement intime qu’il ne voulait plus les rendre publics ses écrits.
C’est quand même une drôle de façon de se mettre à poil, écrivain.
m’aviez conseilléE
l’adage qui soutient que la critique est facile ne me semble pas vérifié
crème de champignons
Il y a cependant une crème de chamoignons.
S’il porte deux montres, c’est parce qu’il a celle de son père et que le moment est important pour lui. C’est un hommage.
Il y a cependant une crème de champignons, dans le menu.
05 novembre 2019 à 23 h 43
« Voilà que M. Freud est convoqué pour résoudre l’énigme de la motivation qui pousse un homme (une femme) à passer des heures à aligner des mots… »
Alexia Neuhoff dit: à
On tient là le scoop du mois (à moins que ça ne soit la Connerie de l’Année – ce qui serait un exploit après les tonnes pondues ces derniers temps sur ce blog par le Pétomane goebbelesien): maintenant des gens comme Marc-Aurèle, Dante, Shakespeare, Saint Jean de la Croix, Cervantes, Pascal, Gracián, Voltaire, Rousseau, V.Hugo, Baudelaire, Dostoievski, Rimbaud, Nietzsche, Rilke, Kafka, Proust ou Pessoa, entre beaucoup d’autres, écrivaient parce qu’écrire est un métier qui « ne requiert aucun diplôme », « le matériau (les mots) est gratuit », « l’investissement matériel (stylo, papier) » est minimal et qu’en plus on peut écrire partout, même sur une table de cuisine.
Eh oui, il y a des gens qui pensent que « la motivation qui pousse un homme (une femme) à passer des heures à aligner des mots, des phrases, des lignes, des paragraphes, des chapitres sur cent ou trois cents pages qui feront (peut-être) un livre » est tout simplement la facilité physique de le faire.
On a eu des colliers entiers de perles de blog cette année ici, mais une perle de la taille de celle-là, je crois qu’on en avait pas encore vue…
05 novembre 2019 à 23 h 50
être lu ou non lu, c’est plus compliqué que ça. L’avis de Gustave… Flaubert :
Jazzi dit
Voilà, tout est dit. Tu as bien lu, Paul Edel?
« Être connu n’est pas ma principale affaire. Cela ne satisfait entièrement que les très médiocres vanités. […] JE VISE á mieux, Á ME PLAIRE. Le succès me parait être un résultat et non pas le but. »
C’est tonton Gustave qui l’a dit…
05 novembre 2019 à 23 h 54
« il existe en folio deux volumes qui rassemblent dans l’édition Claude David tous les textes publiés du vivant de Kafka, et ce n‘est pas rien! »
Paul Edel dit
Tu es en train d’essayer de me faire croire que Kafka écrivait pour publier? Tu crois vraiment que si on avait interdit à Kafka de publier il n’aurait pas écrit? C’est ça?
Moi je ne connais aucun grand écrivain qui aurait arrêté d’écrire parce qu’on l’interdisait de publier. Toi oui?
rose dit: à
Il y a cependant une crème de champignons, dans le menu.
–
eh bien oui, rose, et je n’ai pas dit le contraire me semble-t-il.
06 novembre 2019 à 00 h 16
@ Chaloux
« Passé chez Gibert Joseph, trouvé les Propos des 52 semaines et les Lettres de Paris de Morand. Bonne pioche… »
Tiens, moi aussi, vers 17 h, j’étais chez Gibert. Je suis allé chercher les 2 vols. de « Mes inscriptions » de Scutenaire publiés par Allia, que j’avais vus ce matin sur l’excellent site de la librairie (www.gibert.com/ ) où l’on peut acheter des livres (et se les faire livrer), les vendre (et voir, donc, le prix qu’ils donnent pour eux), mais aussi regarder si des livres qu’on cherche se trouvent dans les divers magasins, neufs ou d’occasion (et dans ce cas, à quel prix).
Quelques « inscriptions » de Scutenaire:
-S’ennuyer : être ennuyé par soi-même. Bigre !
-Je ne suis pas le plus court chemin de moi-même à moi-même.
-Souvent, au lieu de penser, on se fait des idées.
-La seule bonne étude qui ait paru sur Balzac est son oeuvre.
-Il y en a qui croient, il y en a qui doutent, il y en a qui pensent. Je suis de ceux qui pensent : je pense que je crois que je doute.
-Les chats ont de la veine : l’obscurité ne les empêche pas de lire.
-L’homme serait probablement un animal assez supportable s’il consentait un peu moins à se laisser emmerder par ceux qui veulent faire son bonheur.
-Qui aime vraiment la vie ne peut haïr la mort.
Et l’une de mes devises depuis que je l’ai lue il y a bien d’années:
-Je suis trop honnête pour être poli.
Mes inscriptions 1943-1944 :
Les autres hommes : les blindés.
Ephésien : On a tout dit.
Louis : Possible. Mais on n’a pas tout entendu.
La vanité soutient son homme.
On ne convainc que soi-même.
La liberté c’est l’indifférence.
Je ne suis pas le plus court chemin de moi-même à moi-même.
Les cailloux qui s’opposent au torrent sont roulés et le torrent s’en sert.
Valeur du concret, bassesse du pragmatisme.
À « que suis-je venu faire ici ? » répondre neuf fois sur dix « tenter de satisfaire ma vanité ».
Je prends le monde tel que je suis.
C’est toujours de mots que l’on se paie, que l’on paie, que l’on est payé.
C’est mon opinion et je ne la partage pas.
Savoir arrêter les citations au bon moment.
Pensez que l’aisance de l’enfant en raideur se change, sa fraîcheur en grisaille, pensez combien ses dons se figent, comme sa joie devient calcul, pensez que ses désirs se fixent et se réduisent qui étaient sans fin ni bornes, pensez à demeurer enfant, que les jardins de votre peau ne soient pas des ronciers, vos parfums des odeurs, vos ailes blanches des moyens, votre gravité la lourdeur, votre savoir des sciences, votre faim l’envie, vos chansons des mots et vos comptines des comptes.
(Mes inscriptions 1945-1963)
(Mes inscriptions 1945-1963)
Je suis prêt à tout pour m’enrichir sauf à m’embêter, me déplaire et me fatiguer.
Un penchant de l’esprit humain fait à chacun songer qu’eût-il accointé Marilyn Monroe celle-ci serait encore.
Je commence toujours par désespérer pour m’apercevoir ensuite que j’ai eu bien raison.
Si j’attaque ce que d’autres honorent, c’est très souvent parce qu’ils l’honorent mal.
Un avantage des inscriptions comme les miennes est qu’elles font supposer chez leur auteur plus d’esprit et de connaissance qu’il n’y en a.
Mais là n’est-il point le propre de toute écriture ? Avec son premier et son dernier but ?
***
Le médisant et l’injurieux se confessent.
5h57 6 novembre 2019
D. dit: à
Il est surprenant qu’aucun champignon d’automne ne figure dans ce menu… ce n’est pas très malin.
Crème de champignons, c’est des champignons, pourtant.
7h54
D
Je ne vous chicane pas.
Cela n’a aucune importance.
Ai rêvé ma mère.
Prix spécial du jury Fémina à Edna O’Brien (Girl, Sabine W. 2019). Une fois ce livre refermé, on se demande par quel prodige une vieille dame irlandaise parvient à se fondre dans un paysage du nord du Nigéria, dans la peau d’une lycéenne, dans l’horreur d’un camp djihadiste… Epoustouflant de bout en bout.
Ai rêvé ma mère.
LA PSY sera ravie!
quels sont les énoncés qui échappent à nos catégories de pensée, au questionnaire historique et plus largement à celui des sciences sociales ? Jean-François Laé, vieux complice d’Arlette Farge avec qui elle publia le journal d’un homme à la rue, avait commencé à poser cette vaste question ; l’historienne la place, quant à elle, sous le signe de Foucault et d’un ordre du discours qui exclurait certaines figures de la production des savoirs.
Arlette Farge constate qu’il serait facile d’échapper à ce passage au miroir de la table de travail de l’historien.ne en avançant le caractère trop singulier de Jean-François Héron dit la Forest, auteur de Mémoires si « magnifiquement calligraphiés », ou la trop grande banalité de Marie-Thérèse Julie Beaucourt qui n’est qu’une femme pauvre. L’insatiable chercheuse se confronte à ses « oublis », non pour faire repentance (de les avoir laissés dans la salle des pas perdus de l’Histoire), mais pour penser le rapport de la discipline historique à l’individu unique. Quand on s’est donné comme tâche de « faire savoir » du passé en constituant des séries qui font lignes, que fait-on des points ? C’est une réponse en acte qui nous est livrée : l’ouvrage n’est pas une suite de fragments mais un
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/10/22/archives-arlette-farge/
très bonne journée
« l’adage qui soutient que la critique est facile ne me semble pas vérifié »
https://www.theparisreview.org/interviews/1324/helen-vendler-the-art-of-criticism-no-3-helen-vendler
thanks renato;
No, I write to explain things to myself.
J’aime bien, évidemment, les considérations culinaires qui émaillent ce blog, mais une chose m’étonne pourtant, de la part de ceux qui nous informent de leurs menus quotidiens.
C’est qu’on dirait toujours qu’ils sont seuls à table.
« Ce soir, je mange… »
A force, je trouve cela flippant. Des tas de vieux mecs seuls, ouvrant leur frigo, sortant avec gourmandise tel ou tel ingrédient, fricotant et… ne se réjouissant que des plats qu’ils annoncent. Consommation solitaire…
Une sorte d’égoïsme absolu qui est, en réalité, plutôt triste, non ?
Perso la préparation des repas, l’établissement du menu et la cuisine sont, comme pour tant et tant de femmes et je suis sûre que DHH serait de mon avis, indissociables d’une certaine envie de faire plaisir à l’autre, aux autres. Une forme de générosité…
Alors entendre égrener,des noms de plats « individuels », ça me choque à la longue. Ca ne signifie plus rien, et surtout pas le plaisir du repas… Bref.
A part ça, ça commence à salement bouger en Bray. J’ai cru comprendre que votre intérêt, sur ce blog, avait été éveillé par l’affaire Lubrizol. Je peux donc, si vous le souhaitez, vous faire rapido un point d’info. Mais ça se trouve, toute l’affaire est déjà classée dans vos esprits, et vous n’avez pas envie qu’on vous bassine avec ça ? Je n’en sais rien, et dans le doute, je m’abstiens.
« Des tas de vieux mecs seuls »
Pas mal de femmes non plus, Clopine…
d’une certaine envie de faire plaisir à l’autre, aux autres. Une forme de générosité…
générosité, je ne sais pas,mais attention pour l’autre surement;
mon amie qui passe souvent avec des petits gateaux de sa confection m’en parle souvent, et de gouters d’enfants et des repas de famille, pour lesquels elle se soucie de régaler ses gourmands de leurs plats préférés qu’elle réussit;
elle est une femme très « famille »
j’ai connu beaucoup d’hommes qui aimaient présider de grandes tablées d’amis et de parents
ceci dit, ces grands repas de « famille » relèvent de l’intime comme « le goût du chocolat »
Oui, et alii, je me souviens d’avoir été invité à dîner chez Paul Edel, qui n’avait pas hésité à mettre généreusement la main dans les plats et à nous préparer un délicieux osso bucco !
Allez-y Mère Clopine, faites-nous rire un peu. Rien de plus amusant que les gens qui s’en prennent à des animaux qui ne demandent qu’à vivre, puis crient à l’injustice, à l’inégalité, à la ségrégation, à l’empoisonnement.
« Osso bucco », au moins vous, Jacques ! ossobuco. Voir :
Oui, Renato, j’ai été trop généreux dans la distribution des « c » !
j’ai eu longtemps la réputation d’aimer les tourteaux
(moi aussi) et les fruits de mer d’une manière générale, mais pas les huitres bien que j’en mange ;mais les tourteaux avec la pince pour écraser la grosse pince et la pique pour ramener la chair qu’ on trempe dans la mayonnaise;c’est délicieux
sur un autre ordinateur, j’avais des sites américains avec des photos de gateaux ;cela semblait leur dada
de photographier leurs prouesses culinaires
Le prosélytisme pro féministe de Clopine n’a d’égal celui, pro sémite, de et alii.
A ce dîner, Paul Edel avait observé une parfaite parité entre les hommes et les femmes.
Mon ami Chedly, plus généreux ou moins sauvage que moi, adore préparer de grands repas à la maison…
l celui, pro sémite, de et alii.
provoc « gratuite »et jalouse
jalouse pour ne pas dire paranoïde
Une religion tout autre
par Marc Lebiez8 octobre 2019
La notion de laïcité a une origine chrétienne. Si nous y sommes attachés et voulons la faire vivre contre la tentation communautariste, nous devons essayer de comprendre comment une religion peut être tout autre que le christianisme. En montrant combien le ritualisme des anciens Romains nous est difficilement compréhensible, alors même que nous sommes les héritiers de la latinité, John Scheid, dans Rites et religion à Rome, nous aide à y voir plus clair.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/10/08/autre-religion-romaine-scheid/
Qui donc a écrit, et alii :
« J’estime que mieux vaut encore être haï pour tout ce que l’on est, qu’aimé pour ce que l’on n’est pas. Ce dont j’ai le plus souffert durant ma vie, je crois bien que c’est le mensonge.
C’est parce qu’il se croyait unique que Rousseau dit avoir écrit ses Confessions.
J’écris les miennes pour des raisons exactement contraires, et parce que je sais que grand est le nombre de ceux qui s’y reconnaîtront.
« Mais quelle utilité… ?
– Je crois que tout ce qui est vrai peut instruire. » »
Boldoclopine : A force, je trouve cela flippant. Des tas de vieux mecs seuls, ouvrant leur frigo, sortant avec gourmandise tel ou tel ingrédient, fricotant et… ne se réjouissant que des plats qu’ils annoncent. Consommation solitaire…
Ils préfèrent peut-être dîner seuls plutôt que d’avoir une tronche d’écrevisse bouillie comme la tienne en guise d’horizon.
Perso, je trouve que ça se défend.
(La pauvre Cloquepine est en train de devenir folle de non-reconnaissance. Accrochez-vous).
pour ceux qui se prennent pour Rousseau ou pour une sainte lumière:
Les Lumières aujourd’hui
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/11/05/lumieres-aujourdhui-lilti/
moi, je ne clopinaillerai pas en votre compagnie
bon appétit
Jazzi, je t’attends toujours à Saint-Malo. C’est la saison des coquilles saint jacques, il faut choisir à la halle aux poissons de Saint-Servan celles qui viennent du côté de Jersey car elles ont davantage de goût que celles de la baie de Saint-Brieuc. Je te les prépare simplement ; noix poêlées ou finement émincées crues.. et puis je te réveille le matin et je t’emmène face à l’estuaire… là , eau calme et lisse du matin…paysage japonais avec pins et brume… Et je te confie mon exemplaire de Francis Carco « Nostalgie de paris », nrf exemplaire de 1952 … pages coupées au couteau de cuisine…aucune obligation de gouter le chouchen…
C’est très tentant, Paul, merci.
Pour l’instant, je termine un manuscrit (un « roman ») qui requière toute mon attention. Ensuite je devrai enchaîner avec Jeanne d’Arc, à rendre au début du printemps suivant. Mais pourquoi pas un court séjour entre les deux, en évitant les grèves de la SNCF, particulièrement récurrentes à la gare Montparnasse !
Jazzi :Mais pourquoi pas un court séjour entre les deux
Entre les deux quoi?
Hurkhurkhurk!
Les deux manuscrits, facétieux Chaloux !
« nrf exemplaire de 1952 »
C’est l’année de ma naissance, Paul !
Pour toi, la nostalgie ?
https://www.dailymotion.com/video/xde7k9
qui requière
je requiers
tu requiers
il requiert
nous requérons
vous requérez
ils requièrent
@Clopine
puisque vous m’invitez à parle cuisine…
Quand on n’a aucun de ces talents, musique peinture écriture ,ou même couture, qui permettent de répondre à une aspiration d’activité créatrice , la cuisine offre un champ où s’’investir de manière heureuse
Au risque de me faire assigner à une identité « ménagère » peu valorisante au yeux de ceux qui ici qui gravitent dans l’univers des idées, je n’hésite pas à dire que j’éprouve une vraie jouissance à me laisser habiter par le sentiment de création-au rabais peut-être – que me donne la cuisine .
Je ne suis pas une grande cuisinière, ;ma cuisine est familiale et assez banale mais les moments que je passe dans la cuisine ,ceux où j’échafaude des projets de repas ,où j’imagine la présentation des plats , sont des moments denses, où le temps prend une épaisseur bergsonienne .
C’est peut-être aussi parce que cuisiner est toujours un acte d’amour car on cuisine toujours pour les autres
Et de fait pour moi il est gratifiant d’entretenir chez ceux que j’aime ,mes proches ,mes amis, à travers ce qu’ils sont coutumiers de manger chez moi, mille petites madeleines qui ont installé entre eux et moi quelque chose de fort et d’indéfinissable
JB, Popaul, j’espère que l’on ne vous dérange pas?
« Bogue » ou fausse manœuvre ?
Un message d’hier sur l’image de la bouteille à la mer n’apparaît pas.
J’y évoquais la façon dont Mandelstam (« De l’Interlocuteur ») l’utilisait (ainsi que Celan, qui a repris l’image), non ou non seulement comme dernier recours du poète incompris et/ou relégué, mais comme deuxième visée au-delà des proches, des contemporains, des pareils, parce que « si l’on s’adresse au connu, on ne peut exprimer que du connu. »
Autre différence d’éclairage : celui qui trouve et déchiffre le message dans la bouteille n’est plus un pauvre pêcheur (!) qui la remettra à plus savant que lui, mais un lecteur-poète que le texte fera frémir, parce qu’il s’adressera à lui, l’appellera en quelque sorte par son nom, à l’improviste.
Poètes « roturiers », écrivains en vérité, qui se distinguent l’un et l’autre de « l’homme de lettres » sur son piédestal qui, lui, administre d’en haut sa leçon (le fameux « nerf de la littérature »)…
Philippe Beck y consacre tout un chapitre (VIII) de La Berceuse et le clairon De la foule qui écrit (paru en début d’année chez Le Bruit du temps).
Un article d’Annie Epelboin, très complet et plus accessible (aux deux sens du mot) ici :
https://www.erudit.org/fr/revues/etudlitt/2010-v41-n2-etudlitt3987/045157ar.pdf
Info :
https://i0.wp.com/segnonline.it/wp-content/uploads/2019/11/unnamed-6-1.jpg?resize=1370%2C1504&ssl=1
Alors, ce midi, un peu exceptionnel, ça a été huitres, foie gras (je sais, je sais), coquilles saint-jacques à la normande et moelleux au chocolat.
Les coquilles saint-jacques à la normande sont les noix nettoyées, puis cuites à la poêle dans un beurre qui aura au préalable saisi l’ail et le persil haché.
Rien de compliqué, mais la subtilité réside dans l’appréciation du degré de cuisson de la noix. Pas assez, hop, elle est gélatineuse. Trop, elle est sèche.
Le secret est de se rappeler que c’est un coquillage, et d’avoir sans cesse en tête, devant le fourneau, le mot « nacre ».
Quand la chair blanche de la noix perd légèrement son nacré bleuté, et devient plus comme un blanc de Zurbaran, en quelque sorte, vouez-vous ? Surtout par contraste avec le corail qui lui doit perdre de sa lumière à la cuisson, toc, vous arrêtez.
C’était un repas de fête, ce midi, évidemment. M’enfin j’ai servi ça avec du riz basmati bio et surtout une poêlée (encore !) de petits légumes du jardin ! : fondue de blancs de poireaux, de rubans de carotte, rondelles de chicon, et quelques tomates cerise, les dernières, un peu amères.
Faut compter quatre cinq coquilles par personne. A 18 euros le kilo, c’est un budget, c’est sûr, m’enfin, si, là où j’habite, je ne peux plus manger de saint-jacques, vous avouerez franchement qu’il y aurait de quoi perdre définitivement le moral.
Comme à chaque fois que je constate la dureté et la férocité du traitement qui m’est accordé ici, notez. J’y vois aussi une sorte de retour de bâton. A chaque fois que j’écris ici une notation ou une interrogation qui recèle une certaine justesse (la manière dont certains, ici, décrivent leurs menus sans jamais nous en faire sentir ni la senteur, ni le sens du partage qu’une table signifie), on dirait que c’est un tel affolement qu’il faut me fustiger, toutes affaires cessantes…
DHH, je n’aime pas du tout la façon dont vous dépréciez la cuisine : car c’est bien là que nous sommes au coeur du plus intime de l’humain, sa nourriture, et c’est là que l’altruisme féminin, et son génie, se révèlent.
Jazzi et Paul Edel, bon Saint-Malo. Jazzi est un invité parfaitement aimable, Paul. Mais attention : il a, au fond des prunelles, comme une mélancolie qui, à mon sens, résiste à tout. N’empêche que c’est sûrement le plus comestible d’entre nous : bon appétit.
Lire DHH puis Mère Clopine. Une hirondelle suivie par un autobus.
Malgré mes descriptions horrifiques, voilà Jacuzzi intéressé par un séjour à Saint-Malo chez notre cher Popaul, qui est en manque de comparse pour ivrogner devant le beau rivage. Un beau rivage ? Gangrené par la pollution, où les mouettes sont black de mazout, lourdes, noyées dans la vague, et cette même vague putride s’abattant sur le sable en putréfaction comme une grosse merde puante qui s’étale sur l’asphalte ignoble. Bon courage, Jacuzzi !
Adèle Haenel : à quelques jours de la sortie du film de Polanski, une actrice sort de son silence pour dénoncer son agresseur, un autre cinéaste, comme par hasard. Grosse affaire. Espérons que Deneuve ne va pas venir mettre son grain de sel, c’est déjà assez pénible comme ça.
Je crois que le film de Polanski sur Dreyfus doit sortir mercredi prochain. J’ai vraiment envie d’aller voir ce que ça donne. D’abord parce que Polanski était (n’est plus) un grand cinéaste, parce qu’il est juif, et parce que c’est lui-même un repris de justice, qui est attendu par un juge américain pour être jugé. Parce que Polanski est coupable, il l’a lui-même admis. Encore un effort, pour être extradé et déféré devant la justice. Voilà où nous en sommes !
Clopine à propos de Jazzi…prunelle..mélancolie..sans doute… mais chez lui quelque chose de vif d’instable, de si mobile dans son regard oblique, était en alerte, vigilance, il découvre un monde encombré de signes que nous ne percevons pas. tiens,s’il vient à Saint-Malo je lui ferai découvrir un sentier,à la lisière d’un bois, et cette poudre si blanche,si fine, sur les aiguilles de pin qu’on a du mal à appeler ça du sable .
Paul, attention. Fragile.
…
J’aimerais tant qu’on m’accorde parfois ce qualificatif. Mais il semble que « punching ball » m’aille mieux au teint, pas vrai ? J’y mets sûrement du mien, notez. Ca n’empêche pas que la violence des coups soit disproportionnée, à mes yeux, aux « raisons » qui la motivent. Bof, déjà foetus, il semble que cela ait été le cas!
et alii dit: à
Ai rêvé ma mère.
LA PSY sera ravie!
Drôle de réflexion partagée par une mienne amie de 85 ans qui m’a dit ne pas vouloir savoir, et ne pas vouloir parler.
Compris que, lorsque sa besace est pleine, l’omerta est de mise. À 85 ans, je l’admets. Avant, trouve cela difficile, quant aux gens qui se charriant une telle besace depuis tant d’années, toujours aussi pleine, toujours aussi lourde.
DHH
Ai le sentiment que l’orange est reine dans vos préparations culinaires…
une mouette :ne la mangez pas!
https://www.pinterest.fr/pin/572309065131046492/?nic=1a&sender=657103539289562425
« cette poudre si blanche,si fine, sur les aiguilles de pin qu’on a du mal à appeler ça du sable . »
M’étonne pas.
Le sable le plus fin, à proximité de Saint Malo, à l’échelle mondiale, est dans la forêt de Fontainebleau.
18 euros le kg avec coquilles bien sûr.
Et ce prix est donc étroitement lié au poids du contenu qu’on peut en extraire !
4 à 5 belles par personnes suffisent en effet car contre toute attente la chair est dense et nourrissante.
Oui la cuisson de la Saint-Jacques doit être très maîtrisée mais c’est assez facile.
On peut aussi les faire à la pkancha et ajouter le beurre après.
J’ai à peu près la même recette que Clopine sauf que je mets un soupçon d’huile d’olive dans mon beurre. On peut aussi prendre de la lotte à la place des couilles. Cela-dit je n’ai jamais appelé ça « à la Normande », cela m’étonne d’autant que l’ail est pour ainsi dire absent de Normandie. Si l’on fait abstraction de l’usage du beurre la recette nous emmène plutôt en Provence, non ?
Edel aura confondu avec du coke en stock.
en chanson
https://www.youtube.com/watch?v=B-xmrVole38
Qui a écrit ce qui suit dans un épais livre paru récemment :
« Dostoïevski provoque en moi même angoisse que si je m’enfermais dans une pièce avec un psychotique –un psychotique que l’on pourrait peut-être un jour élever à la sainteté.(..) Toutefois quand je plonge dans la haute et exaltante température de l’œuvre, l’antagonisme que je ressens envers le style de Dostoïevski fond come du plomb dans les braises d’une chaudière. L’écrivain balaie toute résistance avec ce « quelque chose de plus que la littérature » qui ne souffre aucune discussion. On est obligé d’être de son côté ou de le fuir. C’est la décision que doit prendre le monde, confronté à une réalité qui semble née de l’œuvre de Dostoïevski :c’est tout ce qu’on peut encore faire, en tant qu’occidental, face au messianisme russe. »
Dantzig, Paul…
La proposition était séduisante de Nota,mais non, je vais donner une piste:c’est un romancier d’Europe Centrale.
06 novembre 2019 à 18 h 02
Le narcissisme parano de Clopine…
rose:
e la mémoire et la capacité à raisonner et à comprendre commencent à diminuer dès 45 ans. Ce constat est précieux car comme le souligne l’épidémiologiste, « des interventions comportementales ou pharmacologiques qui visent à limiter le vieillissement cognitif sont probablement plus efficaces si elles sont appliquées dès le début du déclin ».
https://www.inserm.fr/recherche-inserm/portraits-chercheurs/tetes-chercheuses/archana-singh-manoux-prevenir-declin-cognitif-pour-vieillir-en-forme
Kundera, Paul ?
Franchement quand même pour aller m’foutre Zurbaran dans une coquille Saint-Jacques, faut être un cas.
D. Précisément :
à part.
c’est un romancier d’Europe Centrale.
Sandor Maraï ?
Pour moi, à la Normande, ce serait plutôt avec ça :
« Bon courage, Jacuzzi ! »
No problème, Delaporte, je viendrai avec ma barrette de shit ! On se marrera en pensant bien à toi…
Delaporte, avec vos obsessions de justice principalement, j’ai ce soir l’impression que vous remettez une piece dans chaque flipper ou juke box pour mettre un peu d’ambiance dans ce village qui glougloute trop faiblement.
Pour le fumet, je le ferais avec les parties non comestibles des coquilles et au final passé au chinois bien évidement. Pas besoin de faire beaucoup de cette sauce. 1 ou 2 cuillerées à soupe autour des coquilles, en spirale pour faire jouli.
« No problème, Delaporte, je viendrai avec ma barrette de shit ! On se marrera en pensant bien à toi… »
Et moi, je serai écroulé de rire en pensant à vous, tels deux clochards égarés sur le rivage puant, à l’affût de mouettes mazoutés sur une vague, et de la même vague polluée s’écrasant sur le rivage, à vos pieds boueux, telle une merde en putréfaction gorgeant le sable ignoble et noir de puanteur. Il vous faudra beaucoup de shit pour faire passer ça, mon cher Jacuzzi. L’hospitalité de Popaul, qui ne veut pas rester seul dans son trou perdu, à picoler de la grappa.
« qui requière
je requiers
tu requiers
il requiert
nous requérons
vous requérez
ils requièrent »
Je dois recopier en combien d’exemplaires, maitresse et alii ?
Delaporte, oui, c’est Sandor Maraï,bravo. ce Ce volume s’intitule « Journal,les années hongroises 1943-1948 ». mais précisons bien que ce volume « journal » est constitu de morceaux choisis dans l’édition honroise intégrale qui compte cinq volumes couvrant cette période capitale 1943-1948, quand les Hongrois passent de la domination allemande à l’arrivée des soviétiques. c’est assez époustouflant comme document humain, politique, autobiographique et littéraire.je signale que « Libération » du samedi 2 Novembre a ouvert sa page « livres » avec un papier de Philippe Lançon.Tres bon.je vais en parler sur mon blog quand j ‘aurai fini ce volume que je ne cesse de crayonner et d ‘annoter tant il est riche.
« N’empêche que c’est sûrement le plus comestible d’entre nous : bon appétit. »
Voilà que Clopine suggère qu’entre Paul et moi c’est un plan cul !
@ D
A moins qu’il ne s’agisse que d’une faute de frappe, on ne peut qu’être d’accord avec vous : la lotte comme matière première est préférable
Dialogue entre Popaul et Jacuzzi sur la côte normande (estraits) :
Jacuzzi : Mon cher popaul, je crois que Delaporte avait raison, le rivage est pollué. Mes chaussures sont mazoutées… Et regarde cette mouette, sur cette vague putride : c’est comme dans la prophétie de delapôrte !
Popaul : Je dois avouer que Delaporte avait raison, et que je t’ai amené dans un traquenard puant. Même la mouette mazoutée ne sauve rien. Et cette vague, sur le laid rivage, on dirait vraiment une grosse merde qui s’écrase sur l’asphalte en décomposition !
Jacuzzi : Rien à redire ! C’est un endroit pour crever !
Popaul : C’est pourquoi je m’y suis installé. Aucune rédemption !
Jacuzzi : Tu aurais dû y inviter notre Delaporte. On l’aurait poussé dans la flotte, et il serait mort. On en aurait été débarrassé !
Popaul : J’y ai pensé. Peut-être à Pâques. La pollution y sera à son point maximal, et Delaporte y passera en un clin d’oeil. On dira qu’il a trébuché sur une grosse merde puante !
Jacuzzi : Cette mort ne lui ressemblera pas.
Popaul : Non, et ses commentaires si littéraires me manqueront. C’est lui qui relevait le niveau, quand même, même s’il parlait beaucoup trop de Dieu et d’Ulrike Meinhof.
Jacuzzi : Il a remis Dieu à la mode, n’empêche. Je vais m’en inspirer, pour mon prochain goût de Dieu. Je vais tout lui piquer… Je parlerai même d’Ulrike Meinhof !!!
Etc., etc.
« Delaporte, oui, c’est Sandor Maraï,bravo. »
Grand écrivain, romancier et son Journal est très beau. J’avais lu Mémoires de Hongrie, un volume que je vous recommande, Popaul.
« pour mon prochain goût de Dieu. Je vais tout lui piquer… »
On me l’avait proposé, Delaporte, mais je me suis récusé, laissant à une autre le soin de s’y coller…
Demain en librairie !
https://www.mercuredefrance.fr/Catalogue/le-petit-mercure/le-gout-de-dieu
Pablo75 dit: à
06 novembre 2019 à 18 h 02
Le narcissisme parano de Clopine…
Exactement l’expression que je cherchais sans la trouver. Le droit de dire n’importe quoi, d’être invasive avec les autres, d’être insultante à tout bout de champ, celui de tuer un animal -un dindon- à coup de bâton parce qu’il avait manqué de respect à sa Majesté Boldoclochinounet. Le droit de dire que tel écrivain est un sale type, de parler et même d’écrire un livre sur Proust sans l’avoir lu etc… Mais… fragile… Pauvre vieille écrevisse bouillie. (C’est comme dans Cigalon : à l’heure de l’addition, les conserves ratées explosent…).
C’est excellent, Delaporte. Moi qui n’aimait guère le Théâtre, vous m’en donnez le goût.
Merci.
bon ben puisqu’il faut en passer par là allons-y…
donc moi à midi j’avais pas très faim, j’ai même pas fini mon yaourt à la noix de coco, et Dieu sait si j’adore la noix de coco.
et pour ce soir… pas très faim non plus, du coup je vais finir le reste de mon yaourt.
Paul Edel avec toutes vos admirations je vous trouve très « midinette ».
pour être un bon critique je crois qu’il faut aimer les écrivains, mais surtout ne jamais les admirer !
il y en a qui ne connaissent pas les classiques
Selon une autre de ces légendes, très répandue en raison de son aspect grivois et amusant, mais totalement infondée chronologiquement, la coquille tiendrait son nom de l’omission de la lettre « q » dans le mot « coquille », prenant alors la forme cocasse « couille ».
André Gide rapporta ainsi cette anecdote dans son Journal, à la date du 15 décembre 1937 :
« On raconte que Rosny, exaspéré par les erreurs typographiques que les protes faisaient ou laissaient passer, écrivit un article vengeur intitulé « Mes coquilles ». Quand Rosny le lendemain ouvrit le journal, il lut avec stupeur, en gros caractères, cet étrange titre : « MES COUILLES ». Un prote, négligent ou malicieux, avait laissé tomber le q… »
Il l’avait déjà racontée dans une lettre à Jean Cocteau du 18 janvier 19316.
Le sujet inspira aussi Boris Vian, qui énonça le problème en ces termes, dans une lettre du 8 haha 82 (13 octobre 1954) adressée au collège de ‘Pataphysique7 :
« Axiome : Retirez le Q de la coquille : vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille. »
c’est sur wiki
bonne soirée
. Moi qui n’aimait
allons D! un s
en plus un égocentré qui aura rien d’autre qu’une girouette politique je ne vois pas trop les raisons de l’admirer.
mais bon c’est peut-être l’époque.
sur l’autre blog on un ancien de Libé qui s’amuse à se foutre de la gueule des autres avec les encouragements du public (ambiance très midinette là encore) alors que c’est à cause de types comme lui qu’on va se taper le fn aux prochaines élections.
*
les mecs ils n’ont honte rien, pourquoi les gens ne font pas le bilan de leur vie totu seul et qu’ils ont besoin des autres pour la leur faire !
1 – Un plan Q entre Charlus et charlie Morel du côté de chez les Verdurin, sur la côte normande ? ouin ça y ressemblerait un brin ? Dans S et G, -il est temps de passer à la Prisonnière, T.5 -, le narrateur observe le baron : « mais chez lui, quelque chose de vif, d’instable, de si mobile dans son regard oblique, était en alerte, vigilance, il découvre un monde encombré de signes que nous ne percevons pas ». (revu par P.E.) enfin… que le docteur Cottard ne perçoit pas.
2 – Je me souviens de cette scène que rapportait Jeannette Colombel, quand elle avait décidé de faire rencontrer Foucault à Sartre. Ils attendent sur le pas de sa porte, et Simone finit pas leur ouvrir. « Oui, c’est pour quoi ? »… « … la rencontre prévue de Sartre avec M. Foucault ». « Il est pas là ! »… et elle te leur claque la porte au nez. Médusés, ils en rigolent encore sur le palier. De fait, ils ne se sont jamais rencontrés, ni à Paris ni à St Malo.
3 – Ils vont lui proposer d’entrer dans un protocole expérimental européen emmené par une équipe écossaise, je me tâte pour accepter, cela risque de durer quatre ans, disent-ils, trois ponctions lombaires en tout et autant d’IRM, mais pas de médicaments. Ce serait juste pour la science de la compréhension de certaines aberrations dans l’encodage des neurones. Tu ferais quoi, toi ?… sachant que tu ne tirerais aucune bénéfice personnel de ce genre d’expérimentation, par ailleurs nullement dangereuse ?
cette reine des coquilles: » Les mots sont les singes de nos idées. » Représentez-vous toute une édition ornée de cette bourde, et voilà l’auteur accusé de connivence avec le célèbre diplomate qui disait: » La parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée. »
Avant de faire défiler devant le lecteur bienveillant le bataillon des coquilles de toute sorte qu’une longue pratique nous a permis de recueillir, aidé en cela par quelques-uns de nos complaisants confrères [9], nous nous sommes fait cette question: » Quelle est l’étymologie de ce mot bizarre: coquille, dans son acception typographique? »
http://www.synec-doc.be/librairie/typo/Argot_Typo-COQUILLE.html
du coup je viens de m’exclure de l’autre blog et je reviens ici !
salut D. comment tu vas ?
salut et alii ça va ?
salut Delaporte tu m’as manqué.
non c’est pas vrai, rien que lire quelques commentaires ne donne pas envie de rester une minute de plus ici !
sérieux on a l’impression d’être jamais parti, le temps s’est arrêté, vous êtes restés les mêmes, pétrifiés.
y’a que passou qui change, en éolution permanente, ça c’est la culture !
« La parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée. »
non : la parole a été donnée à l’homme pour limiter sa pensée.
c’est pour ça que l’homme de 2019 ne pense guère différemment de celui de 1819 ou de 1419, il n’y a que le costume qui change.
Parce que voue auriez changé, hamlet ?
Popaul, Sándor Márai a publié un roman intitulé Sirály (mazoutée).
JJJ, choix cornélien. Ecoute ton coeur plus que ta raison…
voue > vouS
Ayant lu le beau livre de Peter Matthiessen, « Le Léopard des neiges », dans lequel feu l’auteur, narre son voyage au Tibet avec un zologiste à la recherche du gros chat, je crois que je vais faire l’impasse sur la Panthère des neiges, où l’auteur raconte son voyage etc.
Peter Matthiessen était un vrai-vrai naturaliste, un vrai-vrai polygraphe, et un vrai-vrai agent de la CIA. Et un vrai-vrai gentleman. Hommage lui soit rendu.
l’auteur, narre — pas de Virgule, voyons!
« sérieux on a l’impression d’être jamais parti, le temps s’est arrêté, vous êtes restés les mêmes, pétrifiés. »Là, on sent qu’on prend de la hauteur avec Hamlet..mais que vient-il faire dans ce lieu de gens « pétrifiés? »
hamlet, j’ai leur photo à tous ! voici à quoi ils ressemblent les pétrifiés
Au Japon, ce musée collectionne des pierres qui ressemblent à des visages
https://creapills.com/musee-pierres-visages-chinsekikan-20180109
bloom ,l’auteur, narre ?
: Un célèbre imprimeur allemand donnait une nouvelle traduction de la Bible. Sa femme, pour qui l’autorité maritale n’était pas un article de foi, malgré le texte sacré, s’introduisit furtivement une nuit dans l’atelier où se trouvaient les formes typographiques. Arrivée à la sentence de soumission prononcée contre Eve dans la Genèse (ch. XXXI, verset 16): » L’homme sera ton maître », elle enleva les deux premières lettres du mot herr (maître, seigneur), et y substitua les lettres na, changeant ainsi la sentence: » Il sera ton maître (herr), » en celle-ci: » Il sera ton fou (narr), » c’est-à-dire ton jouet, ton esclave. On assure que cette protestation conjugale lui coûta la vie. — Se non è vero.
En 1945, Sandor Marai fouille dans les décombres de sa maison à Buda et récupère quelques livres de sa bibliothèque, qu’il place dans son sac à dos. Il est anxieux car il ne retrouve pas ses volumes Proust, si souvent lus et relus, et quelques jours plus tard, il en trouve quelques-uns. Il note :
« Le temps retrouvé.la scène où, la nuit, des matelots frappent le baron de Charlus à l’Hôtel et où les avions allemands tournoient au-dessus de Paris. C’est l’une des plus grands scènes de la littérature universelle, entière et parfaite. »
Plus loin, il note « : Proust a raison : les femmes –celles qui ne sont pas seulement des femmes dans leur corps mais dans leur sang -n’aiment pas les hommes amoureux. »
Plus loin : « Les personnages vieillis de Proust dans le dernier tome de La Recherche.. ces duchesses de Guermantes aux cheveux gris, ces barons de Charlus paralysés, ces Bloch séniles ! Le grand finale, quand la vieillesse et la mort posent leurs voiles sur les figures de Sodome et Gomorrhe ! Ces héros de roman poussifs, avec leurs hémorroïdes et leurs angines de poitrine !Quelle fin spectrale ! Pas un mot sur la mort mais personne, sans doute, dans aucun écrit, n’a jamais su faire sentir la mort de façon aussi absolue que Proust dans ce dernier tome. »
@ »Peter Matthiessen était un vrai-vrai naturaliste, un vrai-vrai polygraphe, et un vrai-vrai agent de la CIA. Et un vrai-vrai gentleman. Hommage lui soit rendu. »
Sylvain Blaireau au Tibet (private joke) n’est ni vrai naturaliste, ni vrai polygraphe, il n’est pas non plus un gentleman, mais je pense qu’il n’a pas oublié Peter Matthiessen. Qui lui n’a jamais vu la panthère, lors de son voyage en 1973 (op. cit. p.105)
Le Blaireau est parti sur les traces d’une panthère. Et il l’associe à une femme. On en reparle, bloom, je n’ai pas terminé ce voyage.
« Ce serait juste pour la science de la compréhension de certaines aberrations dans l’encodage des neurones. Tu ferais quoi, toi ?… »
Je dirais oui, bien sûr.
Les protocoles avec médocs, c’est plus délicat. Faut signer une decharge meme si au finish tu as fait partie du lot placebo, mais ça tu ne le sauras pas non plus.
06 novembre 2019 à 20 h 42
@ Chaloux
« Le droit de dire n’importe quoi, d’être invasive avec les autres, d’être insultante à tout bout de champ […]… Mais… fragile… ! »
Ça c’est typique des pervers narcissiques… Clopine serait-elle alors une perverse narcissique parano?
J’ai lu que vous pouviez voir cette panthere à Paris bloom.
A vos Nikon.
COQUECLOPINERIES?
Comme l’écrit cruellement La Rochefoucauld :
Si nous n’avions point de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer chez autrui.
et alii dit: à
rose:
e la mémoire et la capacité à raisonner et à comprendre commencent à diminuer dès 45 ans. Ce constat est précieux car comme le souligne l’épidémiologiste, « des interventions comportementales ou pharmacologiques qui visent à limiter le vieillissement cognitif sont probablement plus efficaces si elles sont appliquées dès le début du déclin ».
Et alii
Je vous assure de ma compassion.
La besace plus le.déclin ; espère de bonnes sandales à vos pieds.
Non, Pablo, elle n’aurait pas même l’envergure de l’être. Ce serait plutôt la perverse aux champs, une goton quelconque, doublée d’une ex-cheffe de bureau qui se morfond, n’ayant plus personne à persécuter… Son état s’est beaucoup détérioré depuis qu’elle est en retraite, mais ses anciens collègues doivent être bien soulagés.
Et puis cette épine paulinienne dans sa chair, la littérature qui ne veut pas d’elle, et elle qui s’obstine… Une vraie charcuterie de village.
BONNE NUIT
https://i.pinimg.com/564x/d2/ce/2c/d2ce2c238a8c06dfd3f699b8ce0d3929.jpg
rose dit: à
allez vous former ou vous réformer
https://i.pinimg.com/564x/d2/ce/2c/d2ce2c238a8c06dfd3f699b8ce0d3929.jpg
tout passe , tout lasse
Et cela le rappelle un film magnifique , bloom, Kekexili, une patrouille sauvage qui protège ses antilopes, des braconniers chinois.
Ah Eduel !, vous nous racontez la fin… via S. Marai, alors qu’il y a encore 3 tomes 1000 pages bien sonnées…, et ça prend qd même du temps, et Dubois est passé à la trapistine… Veux bien que vous perdiez pas le nord ouest, mais respectez au moins le lecteur besogneux qu’a décidé de se taper toute la RDTP avant de le retrouver dans le naufrage de la vieillerie, après 40 années procrastignées. Or, donc le gros Charlus, il se fait tabasser à la fin, rue des Matelots ? !… C’est malin, moi qui croyais qu’il allait finir par s’emballer la Verdurin.
Si vous me brûlez ainsi les étapes, je vas finir par dévoiler à la rdl la fin de vos romans, le lac d’or notamment, ou le goncourt hein ! Z’auront pu trop envie de les re)lire.
Merci jzm et MS pour les consejos, incroyab. ce blog parfois ! Décision à la fin de l’année. Y’a plein d’autres paramètres, on peut pas facilement le coeur de la raison, on va voir. D’après que j’sus chanceux d’avoir encore des réserves cognitives grâce à l’assiduité rdl, aux fiches de lectures et aux jardinages… Il n’y a plus assez d’abeilles sauvages en ville, donc toutes plantes ne sont plus fécondées, surtout à Lubrizol. On veut savoir.
Il est 21h15, le 6/11, bonne nuit Et Al.
Pourquoi vous obstinez-vous, Chaloux, à dire que Clopine était chef de bureau ?!
Je ne pense pas qu’elle le fut ni même qu’elle eut désiré l’être. Mais ce n’est que ma seule impression.
Pourriez-vous nous en dire plus, Clopine ?
Ce que je peux dire, c’est mon étonnement. Je croyaisc sincèrement qu’on allait se récrier sur; mon menu ‘de fête » : bourratif, commun, sentant le peuple endimanché. Les coquilles, le beurre normand, l’humble persil pourtant mentionné comme indispensable ingrédient. Mais non, rien de subtil ne fut dit. Que les insultes ordinaires.
Lady Day, la beauté des laids, délais ; Lay, Lady,Lay
https://www.youtube.com/watch?v=04Pk7dt-Xhk
Mais moi je ne vous ai pas insultée, Clopine. Même pas taquinée, comme il m’arrive parfois de le faire.
Mais qu’est-ce que vous fêtiez, Clopine ? Un anniversaire ou un contrat ?
Dialogue sur la côte normande (suite) :
Jacuzzi : Mon cher Popaul, vous m’avez converti au… grappa. C’est excellent. Avec les barrettres de shit, je vais me rhabiller vite fait !
Popaul : Oui, Jacuzzi, vous pouvez. Grâce au grappa, et à l’ivresse si fine qu’il procure, vous voyez désormais Saint-Malo comme une bénédiction, malgré son rivage pourri, ses mouettes putrides, et ses vagues en putréfaction.
Jacuzzi : Un jour, j’écrirai un goût de la grappa. Vous y serez, Popaul !
Popaul : Merci, Jacuzzi. Et vous pourrez ajouter un goût austère du pourri… et penser à notre ami Delaporte, qui n’est pas parmi nous, mais qui saurait décrire ce paysage hallucinant !
Jacuzzi : Quand nous l’aurons tué, d’une pichenette dans la mer, nous penserons bien à lui.
Popaul : Il savait ce qu’il en allait de Saint-Malo, et de nos destins fétides !
Jacuzzi : Au fond, lui seul aimait vraiment la littérature. Popaul, après vos quarante années passées au Point, à écrire pour un lectorat puant et analphabète, reste-t-il quelque chose d’honnête chez vous ?
Popaul : Eh non ! Rien de rien. C’est notre vieux Delaporte, avec ses idées catholiques à la con qui aura eu la meilleure part !!!
A suivre.
« Dialogue sur la côte normande (suite) : »
ça commence mal, Delaporte. Saint-Malo ça ne serait pas plutôt sur la côte bretonne. T’as fumé, avec ou sans grappa ?
@ « rien de subtil ne fut dit. Que les insultes ordinaires ».
au fond, que préférez vous, chère amie CT ? Derrière l’ironie du propos, on peine à comprendre ce que vous préférez : l’ordinaire des insultes ou bien la rareté de leur subtilité ? Ou rien de tout cela ?… hélas, ce n’est pas le lot d’une écorchée vive qui ne saura jamais faire dans la simplicité gratuite, vu qu’elle n’émarge à aucune sanctification… ô belle de nuit !
https://www.youtube.com/watch?v=Yl9qZHuw0hI
LA grappa.
Que c’est beau, spirituel et si élégamment écrit, Delaporte. Je suis conquis.
ENCORE !!
« Saint-Malo ça ne serait pas plutôt sur la côte bretonne. »
Cela n’a pas beaucoup d’importance. De toute façon, c’est pareillement pollué. La putréfaction n’a pas de patrie, ni de région !
J’ai trouvé que le dernier ouvrage du Dr Bruno Dubois, « Alzheimer, la vérité sur la maladie du siècle » (Grasset, 2019) aurait mérité de recevoir le prix pour ses remarquables qualités littéraires et utilités pratiques au lieu de celui de Jean-Paul qui n’est pas très beau et ne guérit de rien (paru chez l’Olivier). Mais bon, ce n’est guère qu’un point de vue. De la misère habituelle de la littérature médicinale (6 XI 19, 22.30)
@ ses idées catholiques à la con
ordhonc, ce n’était que des idées…, pas de la vraie foi bien sentie. Merci pour cette autocritique explicite, ça va mieux en le disant, ou en le faisant dire à l’un des 25 ventriloques dédoublés de B. Mulligan qui se bousculent derrière la Yourte.
Du putride, Delaporte, encore du putride !
Sale gueule, ce Dylan. J’ai jamais pu encadrer sa sale gueule.
Et que personne ne vienne me dire que je dis ça parce qu’il est juif.
J’aime les gueules de Gainsbourg, Berger, Barbara, Finkielkraut. Je les aime et je les admire.
Dylan je ne peux pas le blairer. Et Langoncet fait exprès de nous le coller sans arrêt. C’est insupportable.
– Ça va, mon Popol ?…
– Ça va mon Zizi ?
– Ça va…
– Moi aussi, ça va, mais tout de même…
– Tout de même ?
– Si j’avais su…
– Su?…
– Que c’était si bon…
– Si bon ?
– Ben voui, ce petit séjour… cet entre deux…
– Entre deux ?
– Ben voui, cet entre-deux…
– Entre nous deux ?
– Découvrir ça. Mais si tard…
– Il est midi !
– Si tard, dans l’existence. Tu m’en diras ce que tu voudras, mais l’est-ce assez, ballot…
– Oui c’est un petit peu ballot, mais moi vivant, j’te l’jure t’auras ton compte.
– Ah, mon Zizi…
– Ah, mon Popaul…
– -Comme on est bien…
– -Ah oui, c’est vrai, on est si bien…
Et Jonasz aussi, que j’oubliais, tellement au-dessus de ce Dylan, tellement plus raffiné et lumineux.
Dylan est un personnage qui jette le trouble désagréablement par sa seule présence.
Dylan est juif ? De là son goût avéré pour le Cash, connarD ?
https://www.youtube.com/watch?v=a9m2Tz7UPP0
Je vous laisse l’entière responsabilité de vos propos insultants à plusieurs égards, Langoncet.
Dylan, qui jouait mal de la guitare, pour se faire remarquer n’avait pas hésiter à se faire passer pour un orphelin né au Nouveau Mexique. Il était particulièrement coléreux et arrogant. Puis a réalisé que s’il voulait qu’un public certes dépravé le tolère un tant soit peu, il devait mettre de l’eau dans son vin, d’où notamment son engagement « humanitaire antimilitariste » aux côtés de la mère Baez, sorte d’alter ego féminin.
Dylan en 50 ans de « carrière » a dû sortir à tout casser deux morceaux acceptables.
ConnarD trouvera un GIF de la grande carcasse de Cash balançant son flatcase avec la dernière énergie
https://www.youtube.com/watch?v=8iruzIEQsL4
Langoncet, ce morceau est raté. Presque tout Dylan est un ratage. Il y a une ou deux choses intéressantes dans ce morceau au niveau harmonique. On peut même dire que c’est beau, émouvant : ça dure hélas 2 secondes lors d’un changement d’accord. Le reste est parfaitement médiocre et ennuyeux. Dylan n’a pas été capable de composer, c’est tout. Il n’y a rien d’autre à dire. C’est un amateur qui plait aux amateurs.
Ce n’est pas acceptable, désolé.
Flightcase
http://www.holgerbarske.com/wp-content/uploads/2010/03/jc_556.jpg
Comparons avec la production d’un véritable musicien dans une interprétation exceptionnelle :
www.http://youtu.be/cKdmcQM0PiI
ConnarD, si vous pouviez comparer les sessions de Dylan et de Cash à Nashville en 69 avec le sort des compagnons de cellule dépeint par Dubois dans le roman qui vient d’être primé, vous mériteriez un peu de sirop d’érable d’importation sur vos muffins
(cela dit, aucun souvenir des motifs du comité Noel de l’Académie suédoise s’agissant de la nomination de Dylan 40 ans après l’heure. Autant dire une année lumière. Certains n’en reviennent toujours pas – sans doute une forme de pluralité des mondes habités appliquée à la planète des grands singes)
Prize motivation: « for having created new poetic expressions within the great American song tradition. »
Eh?
Dialogue sur la côte normande, suite.
Popaul : Elles étaient bonnes, ces huîtres, que j’ai ouvertes pour toi, Jacuzzi. Tu t’es bien régalé.
Jacuzzi : Juste mazoutées ce qu’il fallait. C’était délicieux.
Popaul : C’est bien passé grâce à la grappa, que je t’ai servie à volonté. Cela tue les microbes.
Jacuzzi : Cela a failli me tuer, mais j’en ai réchappé !
Popaul : Tu es une force de la nature, Jacuzzi. Vois cette mouette là-bas, apathique sur sa vague noirâtre. Elle résiste, elle aussi.
Jacuzzi : Si Delaporte était là, il critiquerait.
Popaul : Rien ne trouve grâce à ses yeux, à celui-là. On voit que ce n’est pas lui qui a dû se coltiner quarante années de turbin inepte au Point, à écrire des articles débiles pour un lectorat puant !
Jacuzzi : Il est contre le travail et pour l’écologie. Il serait là, il essaierait de sauver cette mouette mazoutée qui se noie.
Popaul : Au moment où il se pencherait vers la mouette, pour la prendre dans ses mains, on pousserait Delaporte vers la mer, et lui aussi se noierait d’une manière atroce. Quelle mort horrible ! Sans avoir communié !
Jacuzzi : Mais plus douce que d’avaler des huîtres en putréfaction, comme nous, à midi.
Popaul : Ce sont les conditions modernes d’existence, que quarante années au Point m’ont appris à supporter. Je suis en pleine forme. Je vais encore encombrer les réseaux sociaux pendant plusieurs années. Je suis immortel !
Jacuzzi : Moi, je suis en train de me métamorphoser en muette mazoutée. S’il se mettait à pleuvoir, c’en serait fini de moi !
Popaul : Pense plutôt au prochain « goût de chiottes » que tu concocteras quand tu seras rentré à Paris !
Jacuzzi : Si je suis toujours vivant !
A suivre.
4h38, le 7 novembre 2019
Il y a trente ans dans deux jours, chute du mur de Berlin. Un acte fait par le peuple, pour le peuple. Cela s’est passé sur le pont, près du mur. Ils se sont rués à l’ouest.
Un, mon pote, Uwe, qui m’ a montré le lieu où s’est passé la libération, m’a dit n’avoir pas osé, le jour dit, franchir l’espace, mais l’avoir fait ensuite, lorsque rassuré.
Cela a changé la vie, la ville, l’espace.
Au Mexique aussi, les mexicains s’organisent pour franchir le mur.
À bas les murs, et hors les murs.
Israël pourrait en prendre de la graine.
Rose, contre le silence et pour se ruer en franchissant les murs.
Ai le Rolin, mais vais lire La femme gauchère avant.
4h47
Tout le monde a été pris au dépourvu, le 9 novembre 1989 à Berlin, par la chute du Mur. A commencer par les Berlinois eux-mêmes qui parvenaient à peine à croire à la disparition de cette sinistre barrière qui avait divisé depuis 1961 leur pays, leurs familles, leurs destins. Mais aussi les politiques ouest-allemands. Le chancelier Helmut Kohl (1930-2017) se trouvait alors en visite officielle en Pologne.
In le Monde.fr, un journal de référence.
Rien ne passe, rien ne lasse. Tout dépend des instruments. Pour moi, le marteau, la faucille de mon pépé, auxquels se rajoutent le sécateur et la binette et les ustensiles de cuisine. En avant l’équipement.
Lady Day :
pour votre dinette:
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le lien
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Les oursins violets infestent les côtes californiennes et sont en train de dévaster les écosystèmes
et ça se mange et c’est délicieux
Alii, et le feu à l’arrière continue. Le golf du Mexique , en plus de la marée noire de l’autre côté, côte Brésil et Pacifique, est victime depuis plusieurs années d’une fuite massive de brut occasionnée par des forages auxquels il n’est plus possible de raccorder de nouvelles plate-formes. Je crois que pour pouvoir vivre encore l’esprit serein il faut ne pas lever le nez de sa binette. Les hommes perdent sur beaucoup de fronts à tel point que s’il continue il pourra quand ce ne sera pas en raison des guerres ou des sinistres naturels mourir en bonne santé en bénéficiant de tous les progrès scientifiques.
et sans oublier les oursinades de Provence!
et leurs festivals: les oursinades ! Celles-ci ont lieu sur la Côte Bleue (pour info, la Côte Bleue s’étend de Marseille à Martigues. Elle abrite des calanques moins connues que celles entre Marseille et Cassis). Chaque année, les oursinades s’enchaînent sur trois communes: elles commencent en janvier à Sausset les Pins, puis se poursuivent pendant 3 week-ends de suite à Carry le Rouet et enfin, se terminent à Fos sur Mer au mois de Mars.
on m’a parlé de celles de Cassis
Cloquepine : foie gras (je sais, je sais)
La Cloquepine n’a rien à foutre du monde animal ni de l’écologie. En fait, la seule chose qui l’intéresse est de remplir sa large et lourde panse comme la première grasse bourgeoise venue. Après cet étalage, elle viendra vous parler « des insultes habituelles ». Mais elle s’insulte elle-même, tant elle est crasse et quelconque.
Rose, ce n’est évidemment pas le peuple qui a fait chuter le mur de Berlin, mais alors pas du tout du tout.
Une opération de longue haleine des USA avec le concours du Vatican qui à valu à Jean-Paul II de se faire descendre, ce qui ne l’a aucunement empêché de continuer sitôt remis sur pied.
Le peuple n’a été qu’un acteur secondaire qui n’avait plus rien d’autre à faire que jouer son rôle dans un décor déjà mis en place.
Il se trouvera encore après ça des gens pour affirmer que Jean-Paul II n’était pas un saint homme.
sur que cloquecloriclopine n’est pas Dali!
Il y a des rencontres surprenantes qui font naître de grandes choses. Celle d’Olivier Roure, bijoutier-joaillier de Tours, avec le fils du photographe et ami de Salvador Dali, Olivier Descharmes, font partie de celles-là. C’est en parcourant les photos de René Descharmes, qu’Olivier Roure découvre la passion qu’avait Dali pour les oursins. De cette découverte, va naître le nouveau bijou de la maison « Roure ».
https://www.37degres-mag.fr/societe/loursin-dali-lhistoire-dun-bijou-touraine-cadaques/
Dans un des livres de René Descharmes, on peut lire « un oursin, c’est une pure coupole de Giovanni Pannini, la coupole de Saint-Pierre ou du Panthéon de Rome. Quelle beauté ! ». Une constatation qu’Olivier Roure a fait sienne. Et pour celui qui a failli appeler son bijou « l’oursin de Cadaqués », il reste encore des pistes à explorer sur cette rencontre improbable entre Dali, son ami et lui-même. Une croisée des chemins entre mystère, symbolisme et beauté.
qui a parlé d’art?Etaitce quelqu’ qui parle d’art sur ce fil?
DALI et l’oursin
http://elogedelart.canalblog.com/archives/2009/08/05/14651898.html
Dialogue sur la côte normande, suite
Popaul : regarde là-bas, encore une mouette mazoutée. Et là-bas, c’est un veau marin?
Jacuzzi : ah non ça c’est Claudio Bahia. Il a pris quelques jours loin de ses plantations.
Popaul : à propos, on pourrait quand même faire quelque chose pour Delaporte.
Jacuzzi : comment ça?
Popaul : je sais pas, faire une quête, lancer une souscription comme pour Balkany.
Jacuzzi : mais pourquoi???
Popaul : toi, le presque journaliste, le demi-sociologue, tu n’as pas remarqué qu’il a du mal à se nourrir sainement? Il est toujours à rogner sur 50 centimes et à acheter des produits dont la date est dépassée. Le coup du brie nature « à côté du brie à la truffe », ça m’a fait de la peine.
Jacuzzi : hahaha, mais non Popaul, Delaporte n’est pas dans le besoin, il est juste radin, tu m’entends? R A D I N, farouchement et définitivement radin.
Popaul : tu crois? C’est possible, je manque parfois de discernement, c’est peut-être dû à toutes ces années au Point, à multiplier les articles putrides pour un lectorat puant.
Jacuzzi : sûrement. Bon on l’écrit cette carte postale pour Ed?
don quichotte et l’oursin de DALI A RENATO
https://www.google.com/search?q=dali+oursins&sxsrf=ACYBGNR4JrAg_KCT8e-vD_9nVtntiGeKAw:1573119721316&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjRlrbR59flAhVfDWMBHV8NDvkQ_AUIEigB&biw=1228&bih=903#imgdii=yUAol1XUZDXRNM:&imgrc=V_kms9haZmzOfM:
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Il y a probablement plus qu’une métaphore à faire entre la cuisine et la peinture, et Salvador Dalí a assuré à qui voulait l’entendre qu’il aurait voulu être cuisinier dès l’âge de six ans. En 1973, le fameux surréaliste publie Les dîners de Gala, hommage à celle qu’il rencontra plus de quatre décennies plus tôt.
https://www.actualitte.com/article/zone-51/dali-explore-les-plaisirs-de-la-bonne-chere-avec-gala/48596
Aujourd’hui, nous fêtons la naissance d’Albert Camus. L’occasion pour moi de dire que j’adhère à ses prises de position et que j’ai détesté L’étranger. Heureusement, je l’ai lu juste avant l’ouverture de mon blog littéraire uhuh.
« Etre différent n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même »
ED, partant du principe de courage, faudrait il concevoir qu’il soit nécessaire pour tout. Le couvrage d’être lâche, le courage d’être pourri, malhonnête etc. Ce sont des differences, chacun du haut de son balcon peut revendiquer sa difference, ah ah.
1) Jacuzzi : sûrement. Bon on l’écrit cette carte postale pour Ed? (Delayourte)
2) et alii dit: à
Il y a probablement plus qu’une métaphore à faire entre la cuisine et la peinture.
Pensons aux lettres de Dali à Picasso, – Gallimard 2005, le Cabinet des lettrés – du moins aux cartes postales avec la référence lancinante de la part de S. Dali à un fameux plat d’escargot consommé ensemble.
Chaloux, faut digérer, la fête est finie!
c’est là
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Le-Promeneur/Le-Cabinet-des-lettres/Lettres-a-Picasso
Nous fêtons…
Je ne fête pas personnellement je m’en fiche .
encore une rencontre:
L’escargot est lié à un événement marquant de la vie de Dalí : sa rencontre avec Sigmund Freud. Dalí pensait que rien n’arrive simplement par accident, il avait été captivé par la vision d’un escargot sur une bicyclette hors de la maison de Freud. Le lien se fit alors en lui entre une tête humaine et l’escargot, qu’il associa plus particulièrement à la tête de Freud. Comme pour l’œuf, la partie extérieure de la coquille (dure) et le corps (mou) intérieur de l’escargot le fascinèrent et la géométrie de ses courbes l’enchantèrent.
le lien dali
https://www.daliparis.com/salvador-dali/symboles-daliniens/
dali dédicace un menu par un escargot!
https://www.google.com/search?q=dali+escargot&sxsrf=ACYBGNTxPDLzoR-1ZPO-7I53STpAU40FWg:1573127887973&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjgpcuHhtjlAhULExoKHT7gDTIQ_AUIEigB&biw=1076&bih=848#imgrc=tgrTBsS_J6KHEM:
la source:
«De quoi parliez-vous ? De la ratatouille niçoise ? Des grenouilles à la poulette ? Comment ! Vous dites que vous faites la soupe à l’oignon au vin ? Vous vous êtes régalé chez un tel ? Qu’avez-vous mangé ? Dans votre pays, que mange-t-on ?» Une sorte de KGB, pour tout dire. Un Intelligence Service Gastronomique (ISG, 2e bureau). Cela a duré des années, et je crois qu’on avait fini par ne plus y croire.
Manger baroque et rester minceAuteurPhilippe Beaussant
recette baroque de Beaussant
La recette de la soupe au potiron, revue et corrigé par Beaussant, c’est-à-dire relevée de cèpes et arrosée de parmesan, n’a désormais plus de secret pour les hommes en habit vert. Il fallait bien une bonne recette de ménagère pour apporter un zeste baroque à une réception forcément académique.
Dali – qui avait des oursins dans les poches- se vantait de payer ses repas au restaurant par chèques parce que, souvent, les tenanciers préféraient garder sa signature plutôt que de les encaisser. Plus cupide et malin que bon peintre !
Anecdote racontée à J. Corti par Buñuel.
Un milliardaire avait voulu « relever d’un peu de piquant » une soirée qu’il donnait ; après une longue négociation avec Gala, il obtient la présence du maître dont la trouvaille du jour sera généreusement rétribuée.
« ‘Et savez-vous ce que c’était que cette idée à 1 000 dollars? […] Voilà ce qui s’est passé le soir de la réunion. On avait installé Dali dans une sorte d’antichambre où brûlait un réchaud surmonté d’une jolie petite poêle. Quand un invité arrivait, on l’introduisait dans cette pièce. Dali prenait alors un œuf, le cassait gravement, le poêlait de l’air concentré d’un alchimiste surveillant son athanor, et peu après, l’invité, portant sur l’épaule gauche la gracieuse cocarde blanc et or de l’œuf frit, rejoignait au salon, avec, dans la démarche, ce rien de désinvolte que seul un gentleman sait avoir en de telles circonstances, d’autres invités pareillement constellés. »
Celui-ci de $1000 de 91 signé Hockney ne vaut « que » 950 € aujourd’hui.
On ne sait pas s’il y avait des escargots au menu.
Réaction de J. Corti :
« Mille malheureux dollars, c’était donné ! N’y a-t-il pas lieu d’éprouver beaucoup d’admiration pour un homme capable de transmuer en bon or, dans l’espace d’un instant, quelques pauvres petites coquilles d’œuf ! Et de faire vivre des minutes inouïes à de pauvres gens qui ont le moyen de s’acheter dix fracs par jour si la fantaisie leur en prend ! L’admiration, toutefois, doit aller moins à la fécondité, à la hardiesse d’invention, moins aussi au peintre — que je ne tiens pas pour un géant, ou qui ne l’est que comme Meissonier (on sait assez son admiration pour l’auteur des Dernières Cartouches) ou comme Detaille le furent — qu’au personnage lui-même : je salue ! N’importe qui peut avoir, de temps en temps, une idée extravagante et étonner un entourage benêt ; n’importe qui n’en a pas à volonté, à point nommé et sur commande.
[…] Être en scène suppose costume et attitude. Il faut qu’on reconnaisse du premier coup d’œil ou Guignol ou Polichinelle. […] L’or le fascinait. Pour battre plus fructueusement la caisse, il s’est déguisé; il s’est créé une sorte de double, mais comme il arrive dans les contes noirs, le double ne s’est pas contenté du rôle d’utilité. Il l’a bel et bien dévoré. Ce que nous voyons, c’est le produit de cette métamorphose. Le premier Dali faisait des pitreries occasionnelles. Le nouveau en est à la mascarade constante. Il joue, rejoue et ressasse le même rôle d’excentrique impénitent ».
Point commun entre Dali et la psychanalyse ?
Il faut payer cash !
Je comprends que et alii l’adore…
il est bien connu que Dali parlait de « paranoïa critique », ce qui explique au delà le regard de cerains critiques sur l’oeuvre de Dali(à mes propres yeux un très grand peintre ,même si je ne « l’adore pas » )
cela dit, il y a une histoire de rencontres
« historiques »comme’ on écrit aujourd’hui:
« La rencontre entre les deux hommes a été permise grâce à leur ami commun Stefan Zweig. Le 15 juillet 1938, Stefan Zweig écrit à Freud son envie de le voir et espère ainsi lui présenter un de ses « plus grands admirateurs et, avec toutes ses petites folies, peut-être l’unique génie de la peinture moderne, Salvador Dali, dont vous connaissez certainement le nom et l’œuvre ». (1)
Et Zweig insiste dans une deuxième lettre datée du 18 juillet : « Vous savez que j’ai toujours scrupuleusement évité d’introduire des gens chez vous, mais pour demain il s’agit véritablement d’une exception importante. Selon moi Salvador Dali (pour bizarres que certaines de ses œuvres puissent être) est le seul génie dans la peinture de notre époque et le seul qui lui survivra, défenseur fanatique de ses propres opinions, et le plus fidèle, le plus reconnaissant des disciples que vous avez parmi les artistes. C’est depuis des années le désir de ce véritable génie que de vous rencontrer un jour (il prétend qu’il n’est redevable à personne autant qu’à vous de son art) »(2). »
http://tranb300.ulb.ac.be/exemples/groupe146/exhibits/show/ppsy/antepost/rencontre
La rencontre aura donc lieu le 19 juillet 1938 à Londres. Dali est accompagné de Zweig et Edward James qui apporta une toile qu’il possède du jeune Catalan : « Métamorphose de Narcisse »(1937). Il s’agit du premier tableau obtenu entièrement d’après l’application intégrale de la méthode paranoïa-critique.
certains
« C’est ce tableau que Freud a observé pendant que Dali, de son côté, esquissait deux croquis de sa tête. Ces croquis, Zweig n’osera pas les montrer au vieil homme tellement qu’ils étaient troublants de vérité. Zweig écrit : « Je n’ai jamais eu le courage de le montrer à Freud, car Dali, avec sa clairvoyance, avait figuré la mort dans ce dessin » (4).En effet, Freud meurt un an plus tard (en septembre 1939).
Dali fera de cette visite au psychanalyste un compte rendu très positif : « Freud ne connaissait rien de moi que ma peinture qu’il admirait. J’essayai de paraître à ses yeux une sorte de dandy à “l’intellectualisme universel”.(5)
Pour impressionner Freud, il lui expose ses théories sur la paranoïa, mais Freud se contente de le regarder sans réagir. « Devant son imperturbable indifférence, explique Dali, ma voix se fit de plus en plus aiguë et insistante. Alors, Freud, continuant de m’observer comme s’il aspirait de tout son être à saisir ma réalité psychologique, s’exclama à l’adresse de Stefan Zweig : “Je n’ai jamais vu aussi parfait prototype d’Espagnol. Quel fanatisme ! » (6).
Enchanté de sa visite, Dali retient surtout que Freud lui a décerné le plus beau titre de gloire à ses yeux en le qualifiant de “fanatique et de parfait prototype de l’Espagnol. »
Cette rencontre a amené Dali a produire divers portraits de Freud (pendant la rencontre et après). Mais celui-ci avait déjà produit un portrait de Freud sur base de publications.
https://www.google.com/search?q=dali+freud&sxsrf=ACYBGNTWj8EyHFS-B8VfCteWifepkoNe5w:1573135474872&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjf8aapotjlAhWL3eAKHdeIAJoQ_AUIEigB&biw=1076&bih=848#imgrc=aD1LNUfEbA8JwM:
la visite de Dali a Freud
la métamorphose de Narcisse de Dali
https://www.google.com/search?q=m%C3%A9tamorphose+de+narcisse+dali&sxsrf=ACYBGNSgs0dg3KGo7rSTSCCmmmfuddqy7A:1573137197990&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwi32fneqNjlAhVDgRoKHWojCs4Q_AUIEigB&biw=1076&bih=848
comme c’est étrange:
Nathalie Mérenda, « La Métamorphose de Narcisse » [archive], Les Lettres dans l’académie de Nice, Azurnet Académie de Nice, 28 mars 2009 (consulté le 26 avril 2012). sur wiki
sur le narsisse de DALI
Pour mieux comprendre la composition de ce tableau et la présence de cette main sculptée, il faut aller chercher dans la vie du peintre espagnol quelques références personnelles. En effet, toute sa vie, Dalí a été hanté par la mort de son frère aîné, celui que Dalí surnommait « le double obsédant ». L’œuf symbolise la vie intra-utérine, la vie antérieure. D’ailleurs, le fait de voir une fleur sortir d’un œuf fait référence à l’épisode tragique de la mort de Narcisse qui est transformé en fleur (le narcisse) ; cet œuf porte donc en lui l’allégorie de la mort prématurée. D’autres symboles morbides envahissent cette toile. Quelques exemples :
Le chien, qui sans doute, accompagnait Narcisse à la chasse, est en train de dévorer une charogne, laissant des traces de sang sur le sol.
Les fourmis, très présentes dans l’univers de Dalí, sont des insectes qui symbolisent la mort, elles sont en rapport avec l’idée de décomposition, de décadence.
La fissure qui se trouve sur l’ongle de l’index, ainsi que le craquèlement de l’œuf sont aussi des éléments qui soulignent cette impression morbide présente dans ce tableau.
La sauterelle, presque cachée en arrière-plan du tableau, dans les montagnes, est un animal qui représente la peur chez Dalí.
https://www.canalacademie.com/ida7306-La-metamorphose-de-Narcisse-de-Dali-membre-associe-etranger-de-l-Academie-des-beaux-arts.html
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