Le roman de Jean-Paul Dubois prix Goncourt 2019
Le prix Goncourt a été attribué aujourd’hui au roman de Jean-Paul Dubois Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon publié aux éditions de l’Olivier, au deuxième tour de scrutin par six voix contre quatre à Soif d’Amélie Nothomb publié chez Albin Michel. Des voix s’étaient également portées sur Extérieur monde d’Olivier Rolin (Gallimard) et La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock). D’autre part le prix Renaudot a couronné Sylvain Tesson pour La panthère des neiges chez Gallimard. Quant au Grand prix du roman de l’Académie française, il a distingué la semaine dernière Civilizations de Laurent Binet (Grasset).
J’avais déjà dit dans les colonnes de la République des livres dès le 20 août tout le bien que je pensais du roman de Jean-Paul Dubois.
(« Jean-Paul Dubois face à Jules de Goncourt ce matin chez Drouant », Photo Passou)
992 Réponses pour Le roman de Jean-Paul Dubois prix Goncourt 2019
ED : « le silence déraisonnable du monde » (Camus). Nous lui avons tous substitué le bruit des réseaux sociaux, qui est à sa manière un silence
1. Contexte historique et biographique de l’œuvre
En 1929, Dali se rend à Paris sur l’invitation de Buñuel pour le tournage du Chien andalou et
côtoie alors les grands surréalistes comme Breton ou Eluard ou Man Ray ; mais cette année est
surtout marquée par la rencontre avec sa muse et son « Narcisse » : Gala, compagne d’Eluard.
Surréaliste depuis 1930, Dali s’oriente vers un réalisme délirant, en adoptant la méthode de la
paranoïa-critique
(selon l’expression créée par Breton) que le peintre définit lui-même comme « une méthode
spontanée de connaissance irrationnelle basée sur l’objectivation critique et systématique des
phénomènes délirants »
http://vinju.free.fr/2010-2011_Embrun/PROJETS/UPI/Narcisse/metamorphose%20d'ovide%20texte%20narcisse.pdf
Ce soir je mange de la langue sauce piquante avec des pommes de terre à l’eau.
Verklärte Nacht :
à Neuhoff Alexia et others
… dans le « genre » il y a un vieux film (N/B) où Brasseur père (je crois) après avoir dîné fastueusement, gd Prince, dans une sorte de geste de considération envers le garçon de salle
-le prenant par l’épaule et les yeux dans les yeux pour qu’il ne s’aperçoive de rien- lui mettait une sorte de papier/carte de visite en lui faisant comprendre de garder la monnaie et le pourboire…
Pour le reste je partage vos vues (décriées par Pablo) sur l’écrivain sans diplôme ! (c’est la condition nécessaire et suf…)
Après Sarko & Cie, Benallahla vient sortir un livre
La langue allemande est plutôt bien adaptée à la musique. Et cette même langue parlée il y a quelques générations seulement m’était plutôt sympathique par son côté rugueux et les roulements des r.
En revanche l’accent actuel, tel qu’on peut l’entendre dans les émissions d’Arte, est horrible. Il tente de donner de la douceur à une langue qui n’en contient pas, gutturale et rugueuse.
Le résultat est un horrible et ridicule chuintement.
L’admirable (?) Dalí fut aussi un franquiste bon teint.
Comme le rapporte l’historien Ian Gibson (The Shameful Life of Salvador Dali, Faber & Faber, 1997) Dalí dit de Franco qu’il est «l’homme politique clairvoyant qui a imposé la vérité, la lumière et l’ordre dans le pays, dans un moment de grande confusion et d’anarchie dans le monde».
En 1975, il déclare à l’AFP que Franco «est le plus grand héros vivant de l’Espagne», que «c’est un homme merveilleux». Et alors que le monde entier proteste contre l’exécution de cinq prisonniers politiques espagnols, Dalí déclare, froidement: «En vérité, il faudrait trois fois plus d’exécutions que celles qui ont eu lieu.»
Dali exprime à plusieurs reprises son admiration pour Franco, qui le reçoit dans son palais en 1956 pour un entretien privé. «Dans ma vie, l’une de mes grandes qualités est d’avoir eu un généralissime Franco.» Ou encore: «J’ai une grande admiration pour Franco, qui a ressuscité l’Espagne.»
En 1964, Dalí est officiellement adoubé par le régime lorsqu’il reçoit la plus importante distinction honorifique nationale, la Grand Croix d’Isabelle la Catholique, en signe de «reconnaissance publique et officielle de l’attitude patriotique du grand artiste». Manuel Fraga, le ministre qui lui remet l’insigne, insiste bien sur le fait que, «au-delà de toute son œuvre», c’est parce qu’il a été un «Espagnol loyal dans les moments difficiles (…) qui n’a pas renoncé à son passeport» qu’il est décoré. Au bon serviteur, le régime reconnaissant.
(Salvador Dalí, fou du dictateur Franco / Bruno Tur)
C’est Garcia Lorca qu’on assassine !
https://www.lepoint.fr/culture/la-mort-de-garcia-lorca-remise-en-lumiere-20-07-2011-1354684_3.php
El Alii, nous en met une tarte sur Dali, le Gargol entre Dali et Picasso, ce n’est aucunement de l’oursin, ni Freud!
» Juillet 1956 »
» Per el juliol, ni ddona, ni Saupa ni Gargol! »
Un peto a la galto
Gala dali 1956
Alexia Neuhoff dit: à
L’admirable (?) Dalí fut aussi un franquiste bon teint.
D’un autre côté, Picasso, pro Staline bon teint,jusqu’à son portrait officiel avec Aragon qui le mit ( involontairement ?) dans le pétrin…
Dialogue sur la côte normande.
Jacuzzi : Cela fait plaisir, finalement, tant de pollution au mètre carré. Toutes ces mouettes mazoutées. Ces huîtres en putréfaction que nous avons mangé.
Popaul : Ah ! Vous vous sentez mieux, Jacuzzi. Comme quoi, une bonne diarrhée, et ça repart.
Jacuzzi : J’ai cru que j’allais crever, dans votre patelin. Et cette pluie qui a commencé à tomber, j’étais transi de froid. J’ai failli avoir une pleurésie.
Popaul : Cela vous a raffermi. Pour votre prochain « goût de chiottes », pensez-y !
Jacuzzi : Je suis en train d’écrire un roman. Il va s’intituler Pollution. C’est l’agonie putride d’un type qui se transforme en mouette mazoutée. Cela vous sera dédié, Popaul, ainsi qu’à tous les habitands de ces laids rivages en décomposition.
Popaul : Vous devez avoir soif, Jacuzzi, depuis le temps que nous marchons sur le sable noirâtre, infect, putrescent ?
Jacuzzi : Oui. Dommage que delaporte ne soit pas là. On lui aurait montré la beauté sinistre du puant et du putride. Il aurait critiqué, mais enfin…
Popaul : Il n’y connaît rien en paysage. Quand il sera là, on lui collera une pichenette, et il tombera dans l’eau immonde. Lui aussi aura une agonie atroce.
Jacuzzi : C’est ce qu’on lui souhaite, à ce salaud. Vous savez qu’il est contre le travail ?
Popaul : Il nous l’a assez dit ! C’est une infection, un tel esprit. Il s’y connaît en littérature, certes, et mieux que moi. Quarante ans au Point, cela vous mine un homme. Je suis détruit. Heureusement, j’ai la pollution, ici, à Saint-Malo, dont je me délecte.
Jacuzzi : Vous roulez au diesel ?
Popaul : Bien sûr ! Vous lisez mon blog, ou merde ? C’est un blog qui lui aussi roule au diesel. Une infection, vous-dis-je !
Jacuzzi : Et on mange quoi ce soir ?
Popaul : De la dorade polluée. Vous verrez, c’est très bon, surtout pour les candidats au suicide.
A suivre.
Pat V mais je n’ai jamais dit que j’adorais Dali;j’ai
seulement dit que je le considéria comme un bon peintre;son intérêt pour Franco est plus connu que son dévolu sur l’oursin comme « emblème »,non moins authentique; dommage que Christiane ne soit pas là ;elle serait surement éloquente et littéraire
considérais
et alii dit: à
Pat V mais je n’ai jamais dit que j’adorais Dali;j’ai
Me suis aucunement prononcé sur votre jugement de valeur à propos de Dali mais sur vos tartines – j’ai écris « tartes car c’est bien plus envahissant et gros que tartine – alors que Dali est si bref dans ses correspondances avec Picasso..Et les commentaires de cette correspondance que j’ai sous les yeux ( Gallimard 2005 ) est d’une passionnante précision. 😉
Comme si les inclinations politiques de Picasso (immense artiste, plus discutable humainement parlant) pouvaient diminuer la coupable bienveillance de Dali (mauvais peintre) à l’égard du franquisme !
dommage que Christiane ne soit pas là ;elle serait surement éloquente et littéraire El alii.
Il vous manque un appel à renatoflash pour la triplette du vice de la connaissance, le baratin, le confusionnel et l’image à côté de la plaque, photographique, bien sûr! 😉
A 78 ans, Martha Argerich avale d’un trait de vertigineuses cascades d’octaves,
he bien!
Pat V dit: et vous votre vice ?Quelle canaille vous faites ! il est temps de vous réinventer comme on lit dans la presse
Dans le prochain épisode de ce sublime dialogue sur la côte normande, je transcrirai les dernières paroles de Jacuzzi agonisant, en train de crever d’une dorade pourrie qu’il a mangée. Jacuzzi est pris de diarrhées et vomit tout ce qu’il peut. Il s’éteint enfin, après une agonie carabinée. Popaul prend soin de l’organisation des obsèques. Il y a une messe, pendant laquelle un coup de vent fait s’effondrer l’église. Il y a soixante morts. Ensuite, Popaul fait un discours sur la tombe de Jacuzzi. C’est un moment fort, inoubliable. La tévé filme l’événement.
Picasso (immense artiste, plus discutable humainement parlant) pouvaient diminuer la coupable bienveillance de Dali (mauvais peintre) à l’égard du franquisme !
Alexia, je pense que tous les deux sont d’ » énormes » artistes et tous les deux » discutables humainement parlant » comme vous l’écrivez.
Dali, opportuniste de la gloire et de l’argent, Picasso, opportuniste des styles en peinture – d’ailleurs dans le livre cité supra, Dali se fout de la gueule du Picasso « cubiste » en lui envoyant une carte postale avec un graphisme de cubisme » attardé ». 1964.
18 h 13 le 07 11 2019.
du « vice de la connaissance », El Alii,
celui qu’analyse avec rigueur un Pascal Engel.
Il y est question de l’épistémologie et de l’ éthique. C’est autre chose qu’être une gloutonne de accumulation démente de citations mis en liens et passant du coq-à-l’âne.
https://laviedesidees.fr/Qu-est-ce-qu-une-croyance-juste.html
La vérité est un luxe sans lequel il est possible de vivre.
La vérité est un luxe sans lequel il est possible de vivre.
Ben voyons, on voit où cela mène : les » Trumpettes » de la renommée! 😉
les » Trumpettes » de la renommée!
Penchons-nous sur le second type de vice intellectuel. Il s’agit de vices d’autant plus « profonds » que, à ce niveau, la motivation a sa place. En effet, l’agent vicieux intellectuellement rompt sciemment avec les normes de la croyance et cultive volontairement une conduite intellectuelle qui prend le large avec ces réquisits. Nous sélectionnerons deux types de vices intellectuels. Le premier tient à « une indifférence ou un refus actif des normes épistémiques » (p. 539). Il correspond à l’acrasie épistémique. Bien que conscient des normes et des valeurs qui doivent gouverner la vie intellectuelle (rappelons-les : les normes de la vérité et de la justification, elles-mêmes adossés à cet idéal qu’est le savoir), l’agent les méprise intentionnellement. Cette attitude anomique est le mal du siècle. Portée par des individus qui sont parfois en position de leadership, favorisée par des pratiques numériques qui démultiplient rapidement l’audience d’informations qui circulent sans filtre, elle a pour conséquence immédiate une diminution des vérités dans la sphère des échanges intellectuels. Surtout, elle encourage l’idée selon laquelle les normes du discours ne sont plus la vérité et la subordination aux faits, mais le culot de celui qui l’énonce (Trump est dans le collimateur). »
La vie des idées, cité supra.
Comme peintre, Dali n’a jamais fait que bluffer les gogos.
si vous avez des problèmes avec les peintres et les « bouffes » -littéraires-ce n’est pas une raison pour ne pas avoir remarqué que renato venait justement d’envoyer de la musique très précisément « lanuit transfigurée »
si vous n’avez aucune imagination d’associations d’idée, cherchez des vrais freudiens
quant au sublime dialogue de la pute sur la côté normande, le résumé final écrit à la hâte ressemble à s’y méprendre à la hâte de Sergio en son 27e épisode dont on ne comprit le sens trop tardivement, il n’eut pas le temps de relire les épreuves. Non regrettons encore que Jzm ne l’ait pas édité à compte d’auteur. Une chose est sûre, personne n’ira ramasser les remugles lubrizolés de will legrand, au derrière de la Youtre, ces diablogues sont trop mal astiqués. Et DLP va devoir tirer sa révérence. Nous en sommes tout compassionnés. Mais quand il faut partir, inutile de feignasser. Laissez au moins quelques balles à mme balkany qui n’a plus un rade, parait-il, pour sortir son mari de son CDBF. Un bon geste quoi, pour cette femme ruinée aux abois que la vie n’a jamais trop épargnée, hein !
Bah, moi aussi au début je me suis vraiment demandé comment fonctionnait Et Alii, et à quoi correspondait ces avalanches de références, de citations, qui bondissent de sous sa plume à l’occasion de l’emploi d’un mot, d’une expression, voire même de rien du tout.
J’en étais arrivée à la conclusion que la malheureuse, au terme d’une existence vouée au côtoiement d’avec la psychanalyse, avait pris au pied de la lettre les enseignements lacaniens. Soit le pire de ce qui peut arriver à un entendement humain, n’est-ce pas, sous couvert d’un intellectualisme exacerbé. Cette hypothèse avait au moins le mérite de donner une explication plausible à ce qui se passait ici, n’est-ce pas, et dédouanait notre pauvre co-blogueuse de toute « mauvaise intention ».
Donc, la laisser faire semblait le plus sage -faut pas contrarier les plus atteints, et puis, à quoi bon ?
Donc et Alii, allez-y, je vous en prie, à coups d’exemples, de citations, de rappels de fait, parlez-nous sans aucune réelle signification. De toute façon, ce soir, vous pourriez m’agonir des pires insultes que je ne broncherai pas. J’ai le sourire aux lèvres, voyez-vous, et il est ineffaçable, ce soir.
Clopine dit:
vous êtes trop banale avec DIEGO PILE POILet vos oies pour justifier des insultes puisque conformiste n’en est pas une; ni cheftaine à son Bourdieu et ski bahut :
pour quoi prenez vous la RDL ;demandez à petit rappel il vous expliquera; ou à Edel et aussi chaloux; on n’est pas là pour boucher vos « trous cognitifs » et satisfaire des flics qui ne croient pas quand on leur rapporte une histoire maintes fois racontée, vérifiée par des enquêteurs au dessus de tout soupçon; ce blog commence à devenir emmerdant à cause de gens de votre genre qui se se mettent au foie gras comme d’autres à Balzac
Léon Bloy, En rade, et le désir d’être lu.
L’insuccès du nouveau roman de Huysmans est donc assuré, — princièrement. Le pessimisme de l’auteur a dû l’y préparer, et l’homme d’A Rebours est, sans doute, invulnérable à tout juvénile espoir d’une justice littéraire décernée par les contemporains du gros Sarcey. Il se satisfait heureusement d’écrire pour l’intactile pincée d’artistes que l’ammoniaque républicain n’a pas encore suffoqués. Il suffit de lire deux pages d’En Rade pour que l’évidence de ce parti pris éclate. Jamais on n’alla aussi loin dans le dégoût de la vie, dans le vomissement de ses frères et, en même temps, jamais une aussi totale satiété de la farce humaine ne fut exprimée dans une aussi glaciale ironie !
Quel régal, non?
j’ai essayé de respecter les lois implicites des discours qui s’échangeaient ; ce n’est pas « fonctionner », c’est vous qui « fonctionnez » quand vous imaginez « échanger » du papa, maman, mon psy, mon jules , mon éditrice et mon zizi; sans imaginer que ça peut être « chiant » ; je ne suis pas assez hypocrite pour ne pas le dire; pour les histoires sur le féminisme, il y en a plein la toile; alors merci, je connais des normands qui ne sont pas des ânes , de anesses et des anons qui cabotinent
Les oies de Cloquepine prennent Cloquepine pour une oie.
oui, les ravages de la lacacânerie sur les analysantes de cette obédience, ça fait toujours un peu peur… Elles n’auront jamais assez médité cette sentence du gourou de la secte : la psychanalyse (lacanienne) est la meilleure cure qui puisse exister sur le marché de la thérapie par la verbalisation taxifolienne ; mais elle restera hélas toujours sans effet sur le connerie.
Soyons zen et indulgent avec cette dernière. On croit savoir que Lacan n’était pas juif bien que philosémite. Et on ne sait pas très bien de quel côté ça plaide pour lui et ses sectatrices. N’est-ce pas ?… comme disait Ferdine, pour ponctuer ses propos.
(Bonne soirée à Rachida Dati et Philippe Katerine).
il est pourtant connu qu’il ne suffit pas de verbaliser ni d’écrire pour « dire » ; si vous êtes comme il a été prétendu des « lacaniens » grand bien vous fasse , vous êtes chiants avec vos confiottes , moi, je préfère des gens d’une autre trempe que les ronds de cuir de blog de votre genre auquel vous tenez tant
attention aux oreilles
allez, encore une bouffe de quasi-prix, et c’est de Roth qu’il s’agit et de baratin juif :
«Les restes de Thanksgiving» est une expression typiquement américaine en référence à cette tradition qui consiste à préparer beaucoup trop de choses les jours fêtes de
https://laregledujeu.org/2019/11/06/35223/diner-de-restes-je-me-souviens-de-philip-roth/
et la suite de ROTH
partir de ce jour-là, la présence de Philip aux dîners de restes — tous les restes, toutes sortes de restes — fut tenue pour acquise. Le lendemain de Thanksgiving, ou le lendemain de Noël, s’il était en ville — nous fêtons Noël autant parce que mes parents qui étaient athées se l’étaient approprié par amour des fêtes en général qu’à cause des origines islando-luthériennes de Martha —, il se présentait, livres en main pour les enfants, avec aussi une blague juive plus ou moins leste en réserve.
@ je préfère des gens d’une autre trempe que les ronds de cuir de blog
dans ces conditions, vu qu’il n’y a que ça icite, pourquoi vouloir en faire absolument partie à chaque heure du jour et de la nuit ? Et quels sont donc ces gens d’une autre trempe que la vôtre dont vous abreuvez passoul ? celzéceux qui, peut-être, parlent en votre tête encaulerpinée et vous incitent à mettre des attaches à longueur de temps (links), sur tout et n’importe quoi, des êtres éphèmères qui n’iraient jamais rien écrire qui vaille d’un peu moins délirant qu’un doigt glissé dans le chas d’une aiguille ? Ness pas, Eliott ? Vous qui avez été une grande intime de Judith Miller, alli-aloo, quel était donc votre point de vue dans sa célèbre querelle avec Roudinesco… et pourquoi semblez-vous avoir pris vos distances avec elles deux, si c’était pour atterrir en chute libre, icite, à venir nous faire vos ronds de jambe en cuissardes ? Hein, hein ?… Pourquoi ? Répondez ! La question est assez claire, ce me semble, et tout le monde attend la réponse depuis des lustres, hein !
Vous qui avez été une grande intime de Judith Miller, alli-aloo, quel était donc votre point de vue dans sa célèbre querelle avec Roudinesco… et pourquoi semblez-vous avoir pris vos distances avec
VOUS FANTASMEZ, pauvre homme , mais vous cernez votre question! c’est votre problème, mais je vais finir par croire que c’est un blog quasi porno,pour seniors malades
si vous vous prenez pour thérapeute , ou si vous vous croyez spirituel, peut-être que P.Assouline vous aidera à retrouver la raison ; j’en doute mais
je doute aussi que vous vous y retrouverez dans l’acronymie ( dans le name dropping,pas davantage !)
Merci pour cet indispensable complément, Jean Langoncet. Je vous informe que vous remontez significativement dans mon estime. J’espère que cela vous réjouira.
– Le rajeunissement suggéré du jury du Prix Goncourt pose néanmoins problème. Les nouveaux membres seraient ils aptes a apprécier la carte du Drouant ?
– Comment passer de l’imaginaire au réel ? Un très très vieil auteur américain, Stanley G. Weinbaum, donna la solution : il suffit d’élever au carré.
les 3 J
VOUS POURRIEZ POSER VOS QUESTIONS A
Jean-Pierre Winter est né en 1951 à Paris de parents hongrois. Après avoir enseigné l’hébreu et la pensée juive, il s’est engagé politiquement comme président d’amphi en médecine et président de l’UEJF à Nancy en 1970-1971, alors qu’il y était étudiant. Revenu à Paris, il participe comme rédacteur à la revue Garde-fous animée par Jacques Hassoun.[réf. souhaitée] L’histoire de son père qui a survécu à la Shoah a marqué définitivement l’orientation de ses intérêts politiques, judaïques, artistiques et sociétaux 1.
Formation
Jean-Pierre Winter est de formation philosophique (Université Paris-Sorbonne) et juridique (Faculté de droit et sciences économiques, Paris St Maur). Il est diplômé de psychologie clinique. Il est élève de Jacques Lacan, et lui doit l’essentiel de sa formation psychanalytique dans le cadre de l’École freudienne de Paris dissoute en janvier 1980.
, vu qu’il n’y a que ça icite,
COMME JE L4AI DIT,renato n’est pas un rond de cuir,par exemple;
mais je ne veux pas « faire partie » , pas d’appartenance :je lis et apprécie les billets qui me laissent libre sans préjugé de rien
Alexia Neuhoff : il ne faut pas se méprendre sur le ton employé par J. Corti, souriante mais assassine (plus efficace que l’indignation ouvertement, frontalement moralisatrice, toutes plumes perpétuellement gonflées).
Il est vrai que l’ironie « passe » mal sur les blogs (i.e. n’est pas perçue comme telle), surtout quand on ne dispose que d’une partie du texte (Corti ne consacre pas moins de 11 pages à Dalí).
Je rappelle que tout était parti de l’intérêt porté par Dalí à l’escargot et à l’œuf. D’où une anecdote sur l’œuf et non une biographie complète ou une fiche de police.
La réaction de J. Corti concernait son rôle d’excentrique marchand d’idées (on dirait aujourd’hui « concepts », pour faire plus chic), sous un triple aspect : 1) l’inventivité (même dévoyée) 2) sa fameuse avidité ET 3) venant du libraire-éditeur étroitement lié au mouvement, le recyclage commercial (« bourgeois ») du surréalisme opéré par Dalí et Gala.
Quant au reste :
« Un acteur trop certain de soi pour se contenter d’un décor de théâtre ; […] Le pape et Franco, voilà des partenaires à sa mesure ! […] Rencontrant Franco dans une solennité, il en exalte les mérites. Il oublie son pays et qu’il a été lui-même surréaliste révolutionnaire pour proclamer Franco défenseur du christianisme et dernier rempart de la civilisation ; ce même Franco qui a fait fusiller Lorca, son ami beaucoup plus qu’intime, Lorca, l’auteur de l’Ode à Salvador Dalí, qui situe cette amitié. Lorca et bien d’autres ! Il lui faut des succès, il va recueillir des applaudissements partout où il y a des mains qui peuvent battre et il expose ses toiles en Italie — dans l’Italie de Mussolini dont les avions ont écrasé la République espagnole. Tout cela ne mérite-t-il pas bien de l’admiration ? »
Le mot « ironie » manque dans ma première phrase — c’est elle qui est souriante mais assassine.
@j’espère que
07 novembre 2019 à 22 h 17
« Dali (mauvais peintre)… Comme peintre, Dali n’a jamais fait que bluffer les gogos. »
Alexia Neuhoff dit
Après nous avoir donné une leçon de littérature (dont on se rappellera longtemps) en écrivant que la motivation principale des grands écrivains était de se la péter facilement (puisqu’on peut écrire un livre sans avoir de diplôme et avec la seule aide d’un crayon et d’un morceau de papier sur une table de cuisine) notre Grande Cruche, dans son entreprise de concurrencer coûte qui coûte notre indépassable Ancien Pétomane Goebbelesien, s’attaque maintenant à la peinture.
Et voilà que cette Grosse Nouille nous pond une « brève de comptoir » taille XXL : ceux qui croient que Dalí est un peintre c’est des gogos.
Et be, voilà , c’est fait : Alexia Neuhoff a réussi ce soir à etre nommée NOUVELLE PÉTOMANE DU BLOG.
Toutes nos félicitations !!
07 novembre 2019 à 22 h 47
@ Chaloux
Quel styliste de génie ce Bloy !
C’est l’un des auteurs français que j’ai lu en premier dès que j’ai pu lire le français couramment, guidé par l’admiration que Borges lui vouait. Je me rappelle encore de l’éblouissement en lisant son « Belluaires et porchers », trouvé d’occasion dans la petite collection de pamphlétaires de J.J.Pauvert.
Ce qui est fou chez lui c’est que grâce à son style on lui pardonne n’importe quoi qu’il dise, même s’il insulte de la façon la plus injuste des écrivains qu’on aime. Son texte contre Flaubert est une merveille, malgré ses outrances délirantes:
« Ce fauve concubin des lexiques et des dictionnaires travailla, tant qu’il fut sur terre, à l’extermination de sa propre personnalité. […] L’auteur de Salammbô fut, hélas ! le mercenaire de son propre cerveau qui était une Carthage aussi implacable que la vaincue des deux Scipions. Il en fut écrasé, à la fin, comme il convenait, et l’inexpiable déconfiture de ses facultés d’écrivain fut le châtiment inventé par son âme au désespoir contre le barbare désobéissant qui lui résistait. […] il se persuada que l’art de gaver les imaginations par les mots était identique à la fonction de paître les intelligences par la pensée et naturellement, il choisit les plus hauts sujets qu’il y ait au monde.
Le spectacle inouï fut alors donné par lui d’un pauvre homme courageux autant que tous les lions, mais acharné sur une idée imbécile, s’efforçant, vingt années, d’extraire de son intestin le ténia séditieux et inextirpable de l’Inspiration.
[…]
Je relisais, l’autre jour, la Légende de saint Julien l’Hospitalier. Cet opuscule bastionné de deux histoires vraiment inhospitalières où ne pénètre l’attention d’aucun lecteur même accrédité, me parut, pour la première fois, un démenti surprenant à la sotte gloire décernée par les sacristains du Vent. La Légende est fort vantée chez les soprani de ce haut pacha. Tout Flaubert s’y trouve, en effet. Non pas le Flaubert de Madame Bovary, qui n’est pas le vrai, disent les pères du concile ; mais celui de la Tentation, avec la cavalerie danubienne de ses dictionnaires ; celui de Salammbô, avec l’archaïsme radoteur de sa friperie sépulcrale ; enfin celui de l’effroyable Éducation sentimentale, d’un embêtement si olympien, avec l’enfantillage sénile de son impalpable serpent d’amour, ténu comme un fil de soie et long comme les Amazones, qui met quarante ans à s’enrouler autour d’une Ève en mastic dont il n’est pas écouté.
[…]
Il me plaît de supposer que cette Légende fut entreprise en une heure de désespoir. Le malheureux Flaubert touchait à sa fin et, sur le point de mourir, il devait obscurément s’apercevoir qu’il n’avait jamais été un vivant. À l’exception du premier roman qu’on croit être un souvenir de jeunesse, les livres somnambules qu’il avait écrits ne pouvaient assurément pas donner à son cœur de célibataire l’illusion d’une progéniture. Probablement il sentait lui-même l’effrayante vacuité de tous les fantoches engendrés du désolant écrivain condamné par sa nature à ne penser que des syllabes. Sa triste âme captive dans une imagination cloisonnée, regardait sans doute, mornement défiler, dans un silence d’éther, les personnages inanimés de ses léthargiques poèmes.
C’est alors, — je le conjecture, — que ce volontaire prodigieux se dressant, un suprême jour, sur le catafalque de ses pensées et souffletant la mort avec la mort, conçut l’espérance de redevenir un enfant. La fierté de l’artiste égorgea l’orgueil de l’athée, le contempteur descendit de son Himalaya et s’en vint très-humblement dans une pauvre église d’autrefois pour demander au tabernacle pacifique, aux dalles sonores, aux douces murailles, aux vitraux naïfs, le secret de palpiter une fois, une seule fois, à la façon des êtres humains, avant d’aller sous la terre. Il apporta tout ce qu’il possédait, ses dictionnaires et son outillage compliqué de forgeur de phrases, pour que cela fût trempé de lumière et fût béni, comme ces innocents bestiaux qu’aux pays de foi, les paysans conduisent au seuil des chapelles pour que Dieu leur donne la fécondité.
Il reçut en retour le simple esprit qu’il fallait à l’enlumineur de l’histoire du beau saint Julien. Il put exprimer enfin l’amour candide, la sacrée douleur, la pauvreté sainte, la compassion déchirante et les extases de l’adoration… Ce superbe Vulcain de la rhétorique infernale qui ne savait pas prier, devint le père d’une Oraison d’Art devant laquelle pâlissent les littératures, — pour son salaire, je le crois, de n’avoir jamais fait de prostitution et d’avoir aimé la Beauté jusqu’au point de lui sacrifier l’ankylose de ses inflexibles genoux d’impie.
Le grand aveugle Flaubert ayant tâtonné par tout l’univers, vint, en pleurant, s’abattre un soir au pied de la Croix et le doux Seigneur des très-pauvres gens lui conféra débonnairement le viatique d’immortalité dans une besace lumineuse ! »
Ah, ce « la sotte gloire décernée par les sacristains du Vent… » – en pleine semaine du Goncourt !
ce même Franco qui a fait fusiller Lorca
x dit:
Je ne sais pas en quelle année Corti écrit cela, mais il a l’air drôlement mal informé sur le thème. Franco n’a rien à voir avec la mort de Lorca. Bien au contraire, le franquisme a compris tout de suite le pouvoir de nuisance qu’aurait pour eux cet assassinat en dehors de l’Espagne. Le fils du général franquiste à la tête de l’armée en Andalousie, Queipo de Llano, a raconté souvent la colère noire de son père quand il a appris la nouvelle, comprenant tout de suite que cela se retournerait contre eux, ce qui a été très vite le cas. Lorca était un symbole en Espagne et en dehors de l’Espagne et il ne faut pas oublier que son assassinat a eu lieu au début de la guerre (qui a duré 3 ans), c’est-à-dire quand les franquistes n’étaient absolument pas sûrs de la gagner et cherchaient des appuis autant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur.
Tiens, Pablo. Je te redonne le lien sur la mort de Garcia Lorca. Une vengeance entre grandes familles locales…
https://www.lepoint.fr/culture/la-mort-de-garcia-lorca-remise-en-lumiere-20-07-2011-1354684_3.php
Bloy, à la longue, fatigue !
5h59
D
Je veux bien vous croire. Mais pourquoi le pape jean paul II ?
Dans un souci de paix ?
Concetnant le mur de Betlin, et le peuple manipulé.
Berlin
Oui. Le silence est mortel.
Son père a totalement changé d’avis.
Le mien est mort.
Ce témoignage est bouleversant : parler c’est vivre.
pablosetentaycinco, c’est comme le cocido : on y trouve du pois chiche et du chorizo. Vents garantis.
@Pablo. J’ai eu longtemps du mal avec Bloy, mais beaucoup moins maintenant, depuis que j’ai compris à quel point il est à la fois profond et comique et même profondément comique. Dans l’extrait que tu donnes, on voit à quel point il se trompe à propos de Flaubert, mais à quel point aussi il tape juste. Je commence à le lire un peu à la fois.
e la journaliste Susan Dominus dans The New York Times. Ses héroïnes, les jumelles Daphne et Laurel partagent un amour incommensurable pour le langage.
Enfants, elles développent leur propre idiome, mais surtout jouent littéralement avec les mots. Leur père, un comptable philosophe qui déteste les chiffres, les encourage en leur offrant un dictionnaire. Leur mère, intimidée, les installe devant la télévision, car « quel sorte d’enfant devient ami avec un dictionnaire ? ».
Schine imagine les histoires que les jumelles se racontent sur les mots et « même des mots que les personnages ne remarquent pas semblent s’animer sur la page », souligne Dominus louant « l’autorisation » que se donne l’auteur « de se délecter du langage lui-même ».
À l’âge adulte, la passion des jumelles pour les mots les conduit à prendre des chemins différents jusqu’à la brouille. Daphne, devenue correctrice, acquière une certaine célébrité grâce à ses publications sur le bon usage de la langue. Laurel, se lance dans la poésie. « Leur rupture, officiellement née de leurs positions opposées sur la grammaire et ses usages, définies par les linguistes comme prescriptivisme contre descriptivisme, touche en fait au façonnage par chacune de sa propre identité », souligne la critique Heller McAlpin sur le site de la radio publique américaine NPR.
Ces jumelles représentent « un raffinement supplémentaire dans l’intérêt que porte Schine aux dynamiques familiales, et spécialement aux relations entre sœurs », assure le romancier Alan Hollighurst dans The New York Review of Books. Il n’hésite pas à comparer le travail de l’écrivaine américaine, dont c’est là le onzième roman, à celui de Jane Austen.
Amandine Meunier
The Grammarians, de Cathleen Schine, Sarah Crichton Books, 2019.
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L’homme est le seul animal à maîtriser le langage. C’est inscrit dans ses gènes. Mais d’où vient cette faculté hors normes et comment a-t-elle évolué ?
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Les mots auront-ils le dernier mot ?
Bonne nouvelle : grâce à Internet, on n’a jamais tant lu ni tant écrit. Mauvaise nouvelle : cette production n’a pas grand-chose de littéraire, dans la forme du moins.
The Grammarians, de Cathleen Schine, Sarah Crichton Books, 2019.
BONNE JOURNEE
EXPLICITATION DE Drillon avec la preuve par les citations:
La réponse de l’Académie française à ce propos est claire : non.
Citation : Questions de langue
Malgré que s’emploie bien dans la langue soutenue, mais seulement avec le verbe avoir conjugué au subjonctif.
Malgré que j’en aie, quelque mauvais gré, si mauvais gré que j’en aie ; en dépit de moi, de ma volonté : Je reconnais les mérites de mon rival, malgré que j’en aie ; Malgré qu’il en ait, nous savons son secret ; Elle ne put cacher son dépit, malgré qu’elle en eût.
En revanche, encore que de nombreux écrivains aient utilisé la locution conjonctive Malgré que dans le sens de Bien que, quoique, il est recommandé d’éviter cet emploi.
Citation : Questions de langue
Malgré que s’emploie bien dans la langue soutenue, mais seulement avec le verbe avoir conjugué au subjonctif.
Malgré que j’en aie, quelque mauvais gré, si mauvais gré que j’en aie ; en dépit de moi, de ma volonté : Je reconnais les mérites de mon rival, malgré que j’en aie ; Malgré qu’il en ait, nous savons son secret ; Elle ne put cacher son dépit, malgré qu’elle en eût.
En revanche, encore que de nombreux écrivains aient utilisé la locution conjonctive Malgré que dans le sens de Bien que, quoique, il est recommandé d’éviter cet emploi.
et le lien!!
http://www.zcorrecteurs.fr/blog/billet-218-peut-on-dire-malgre-que.html
dommage pour la correctrice de Books, ce que vous avez remarqué, bien sûr
j’acquiers
tu acquiers
il acquiert
nous acquérons
vous acquérez
ils acquièrent
8 novembre 2019 à 10 h 21 min
Comment peut-on être Palestinien aujourd’hui ?
Il semble que l’actualité ne soit plus centrée sur un processus de paix et la coexistence pacifique de deux états indépendants sur ce même territoire historique de haute antiquité. Un territoire à peine équivalent à une région française, mais qui vit la naissance des trois monothéismes !
La réalité quotidienne pour les Palestiniens, désormais, après 70 ans de conflits ininterrompus, est, au mieux, à l’apartheid, au pire, pour eux, à la réserve des Amérindiens !
Avec les colonisateurs sionistes, le ghetto a-t-il définitivement changé de camp ?
C’est ce que nous montre, témoignages et chiffres à l’appui, le percutant documentaire « Le char et l’olivier » de Roland Nurier.
Un film brut de décoffrage, sans fioritures esthétisantes, qui s’inscrit dans une autre dimension cinématographique, celle qui donne à voir et à penser plus qu’à se distraire ou se pâmer…
C’est ça aussi le cinéma !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585839&cfilm=274107.html
Le Goncourt n’est même plus discuté. Tout le monde s’en fout.
Bravo Assouline pour cette stratégie qui porte… ses fruits…
Hurkhurkhurk!
pour rose trop aimable de s’inquiéter de mes chaussures:même si j’en ai jeté dans le volcan comme qui vous savez:
Le Spielzeug Welten Museum Basel (Jouet Mondes Musée Bâle) a présenté l’exposition L’histoire sous les pieds. 3000 ans de chaussures. Une histoire trimillénaire, révélatrice des variétés de chaussures, de leurs dénominations, ainsi que d’une société et de la personne les arborant.
Une quasi-rétrospective qui omet d’évoquer le judaïsme, l’Etat d’Israël et la dhimmitude. Le musée des Arts décoratifs présente l’exposition « Bien dans ses pompes ? La chaussure, la marche, la démarche »
et toujours pour se servir:
En partenariat avec le Northampton Museums and Art Gallery en Angleterre, qui réunit « plus de 12 000 paires de chaussures historiques, soit la plus importante collection de souliers historiques au monde, ce voyage nous emmène à travers la mode de la chaussure de ces 3000 dernières années par l’intermédiaire de plus de 220 paires de modèles originaux ».
http://www.veroniquechemla.info/2015/04/lhistoire-sous-les-pieds-3000-ans-de.html
(ça m’intéresse beaucoup;on dut m’opérer d’un pied qui va très bien maintenant)
Iron Age shoes :
Sandals and Shoes
https://blogfigures.blogspot.com/2013/06/sandals-and-shoes_5.html
Après avoir tenté l’aventure des radios dites « libres », puis voulu se « réconcilier avec l’entreprise » en s’entraînant à « devenir des décideurs » (et testé sur eux-mêmes « la pédagogie par le stress »), après avoir redécouvert que « Tout est politique » et s’être présentés sans succès aux élections municipales : « Ils obtinrent trois voix, pendant longtemps se demandèrent qui d’autre avait voté pour eux. » (incompréhensible, ils étaient pourtant précurseurs de l’en-même-temps, pensaient « concilier les contraires » sous le slogan rassembleur « Chasse raisonnée, pêche citoyenne […], tradition, innovation »), ils entreprennent de s' »expliquer librement » et d' »accéder à l’universel ».
— Vite, un seul stylo, une simple feuille de papier !
— Je vais te les chercher, dit Pécuchet qui se levait déjà, craignant l’apoplexie, le coup de sang, l’aphasie prochaine, on connaissait des cas.
— Rassieds-toi, ordonna Bouvard d’une voix grave. […] J’ai trouvé.
— Tu as trouvé quoi ? demanda Pécuchet, songeant à un caillot sanguin.
— Nous allons devenir écrivains.
— Ah bon, dit Pécuchet, soulagé puis inquiet.
Ils débattirent de la question, il y avait du pour et du contre.
D’abord la littérature était le plus facile, n’exigeait pas de connaissances particulières, aucun entraînement astreignant, au contraire du tennis ou du clavecin, qui demandaient une vie d’efforts pour se retrouver à Wimbledon, ou jouer salle Gaveau.
Tout le monde écrivait des romans aujourd’hui, quelques heures le dimanche suffisaient, seule l’authenticité comptait, puis on pouvait se faire aider.
— Tu vois bien, disait Bouvard, pourquoi se gêner ?
— Mais, objectait Pécuchet, et la qualité ?
— Tût-tût, sifflotait Bouvard, je sens la chose à notre portée.
Ils durent cependant faire des efforts considérables, pour lire des livres qui leur avaient été recommandés.
Des auteurs apparaissaient, disparaissaient, semblables à des 45 tours, collaient-ils à l’actualité, les thèmes qu’ils illustraient rencontreraient-ils un public suffisamment préparé ?
ON parlait à loisir de Baudelaire (qui fréquentait des prostituées), de Balzac (qui avait une grande liberté de ton), de Montaigne (qui était sage), de Proust (qui pouvait être méchant), de Beckett (qui était solitaire), de Bukowski (dont les fredaines constituaient désormais, à quelques années d’intervalle, un grand moment incroyable de télévision).
Mais on en parlait avec des mots choisis, comme dans un déjeuner chez de vieilles tantes de province et d’illustre famille, qui tout à la fois sont fières de leurs ancêtres, ne manquent jamais de les évoquer, et se félicitent secrètement qu’ils ne soient plus de ce monde, puisque jamais de leur vivant ils n’auraient été invités, se conduisant trop mal, pouvant faire scandale, décevoir, ou choquer.
[…]
— Remarque, dit Bouvard, dont le front s’était assombri, il paraît que le tout n’est pas de faire un livre : encore faut-il savoir le défendre.
[…] seraient-ils capables de passer à la télévision ? […] il fallait se préparer à cette éventualité.
— Alors, ce livre ? demandait Pécuchet, jovial, faisant l’animateur.
[…] Tu dois avoir des répliques toutes prêtes, quelles que soient les questions qu’on te pose. […]
IL eut aussi l’idée de soumettre Bouvard à des projecteurs halogènes, des ampoules de mille watts […] pour l’habituer aux conditions extrêmes de tournage, dans les studios.
— Ton front est trop luisant !
— J’ai chaud, se plaignait Bouvard qui, ébloui, n’y voyait plus rien.
— Je vais te remettre du talc.
Quand Bouvard finissait par se lancer, réussir une tirade, offrir son cœur à nu, Pécuchet grommelait :
— Trop long, pas assez de rythme, on coupera au montage.
De plus, comme ils n’étaient pas déjà connus, ni des stars de la chanson, des médias, de la médecine, de l’édition, du sport, ils devaient se forger une légende, trouver des “accroches”, inventer dans leurs vies des traits saillants, piquants, poignants, déconcertants, qui retiendraient l’attention, prêteraient aux rumeurs, à la surprise générale, au rêve.
[…]
Bouvard prenait déjà des notes avec ardeur, mordillait son stylo, campait ses personnages, concoctait une intrigue, songeait à la documentation, voyait assez bien son héroïne, dans un décor historique, avec des touches de vérité.
Il se couchait très tard, ou bien se levait très tôt, ou encre se fixait une discipline de fer […]
— Arrête ! […]
Il tourna la tête, irrité, l’inspiration interrompue, vit que Pécuchet tenait à la main une feuille de papier, ce qu’il prit pour une concurrence déloyale, une diversion injuste.
— Que se passe-t-il ? Nous étions convenus de nous lire nos chapitres seulement après le dîner.
— J’ai fait des calculs. […] Je ne savais pas, balbutia Pécuchet, je ne m’étais jamais rendu compte…
— Parle ! enjoignit Bouvard, levant les yeux au ciel.
Alors Pécuchet se leva et, marchant de long en large, récita cette sorte de litanie :
— Radiguet est mort à 20 ans.
— Pfou !
— Lautréamont, 24 ans.
Keats, 26 ans.
Lermontov, 27 ans.
Novalis, 29 ans.
Shelley, 30 ans.
Kleist, 34 ans.
Villon, Nizan et Katherine Mansfield, 35 ans.
Byron et Péguy, 36 ans.
Rimbaud, Maïakovski et Nimier, 37 ans.
Pouchkine et Apollinaire, 38 ans.
Pascal, 39 ans.
— D’accord, d’accord, marmonna Bouvard. Ils ont donc fait tant de choses en si peu de temps ?
— Edgar Poe, 40 ans.
Kafka, 41 ans.
Kierkegaard et Pavese, 42 ans.
Gogol et Maupassant, 43 ans.
Tchekhov, Wilde et Fitzgerald, 44 ans.
Baudelaire, 46 ans.
Nerval, Musset et Camus, 47 ans.
Richard Brautigan, 49 ans.
Balzac et Proust, 51 ans.
— Ces deux géants, dit Bouvard, mal à l’aise, ruisselant de sueur.
— Rilke, de même.
Verlaine et Artaud, 52 ans.
Vallès et Manchette, 53 ans.
Descartes, Larbaud, 54 ans.
Sterne et Hopkins, 55 ans.
Mallarmé et Nietzche, 56 ans.
Jerzy Kosinski, 58 ans.
Stendhal, Woolf, Joyce et Flaubert, 59 ans.
— C’est tout de même trop bête, à un an de la retraite ! ne put se retenir Bouvard, atterré.
— Hawthorne, Dostoïevski et Bernanos, 60 ans.
D’un côté on pouvait y voir comme une communion des saints, ainsi réunis dans les durées de leurs vies, peu importait l’époque.
De l’autre, un pays décimé, un maquis massacré, un lourd tribut payé à l’art, ou à la société.
Mais peut-être étaient-ils de constitution fragile, poitrinaires, vivaient-ils dans les courants d’air ?
N’empêche, on y mourait tôt, usé, dans la solitude, l’indifférence, c’était une population à risques.
Et puis on s’y suicidait beaucoup, malgré les guerres, les duels, les accidents.
Certes, la médecine moderne avait progressé, faisait des prodiges, fallait-il pour autant s’y risquer ?
Devait-on même, dans cet ordre d’idées, continuer de les enseigner dans les écoles, susciter d’aussi dangereuses vocations ?
Tout cela incitait à la pondération, et puis on publiait déjà tant de livres, pourquoi encombrer le marché ?
— En tout cas, conclut Bouvard en guise d’épitaphe, ils n’auront pas coûté bien cher au Régime des Retraites.
— Ils n’auront été pour rien dans le trou de la Sécurité Sociale, reprit Pécuchet.
— Cela aura été leur Contribution Sociale Généralisée.
Un grand vide les avait envahis, l’ombre du deuil rôdait.
Avec les milliers de feuilles, format 21 x 27 cm, qu’ils s’étaient fait livrer, Pécuchet, qui avait remis son gilet de flanelle, par précaution, faisait des avions, des pliages japonais, des cocottes en papier.
Frédéric Berthet, Le Retour de Bouvard et Pécuchet
Excellent le dernier billet de Drillon !
encOre et pas « encre »
Et Frédéric Berthet est mort à 49 ans.
d’articles mythiques. Celui-ci, paru en 1997, est à l’origine du film « A l’origine », de Xavier Giannoli.
dans l’article de l’obs: ouvrant une voie qui ne menait nulle part,
non, ça c’est une réminiscence de Martin;elle l’a mené au goncourt!
D’accord avec Jazzi sur les petits papiers de Drillon : je ne peux m’empêcher de me « jeter dessus », comme une affamée, alors même que parfois la pointe de moraline qui les assaisonne m’agace les dents (opinions politique + esprit de sérieux), mais cela est estompé par la forme -on va dire primesautière et bien dans l’esprit du temps- et par l’esprit, indéniable.
On se dit aussi, (un peu comme avec Chevillard) que cela ne doit pas être aussi difficile que ça à faire. J’ai essayé un pastiche ou deux. Ben ce n’est pas du tout concluant, parce qu’en réalité, c’est au contraire diablement difficile à faire. Quand quelque chose qui vous saute aux yeux, et qui paraît immédiat, aisé, se révèle en fait être compliqué, vous pouvez être sûr qu’il y a du travail, et du vrai, du littéraire, là-dessous. Le côté « facile » est d’autant plus brillant, dans ce cas, car le talent, c’est bien de travailler beaucoup, sans que cela sente la sueur…
sur les conseils de Drillon
https://www.youtube.com/watch?v=cZAw8qxn0ZE
Naissance du PACS il y a vingt ans, malgré que Bernadette Chirac se soit alarmée « d’un risque de banalisation du couple homosexuel ». Sympathique prophétie autoréalisatrice de la mama des pièces jaunes désormais remisées à sa collègue de Courbevoie : 96% des pacsés sont des couples hétéro-gènes.
(NB atalialo : pouvez-vous forwarder directement vos messages à Jean-Pierre Winter, la rdl ne vous a rien demandé à ce sujet.
Bonne journée de navigation : attention à ne pas vous naufrager… Des éclairages sur Léon Bloy pour nos amis, peut-être ?
… c’est comme moi, depuis deux mois que je suis plongé dans la RDTP, la récurrence de l’occurrence « malgré que » commençait rudement à m’agacer (ça rime)… Mais voilà, malgré mes surlignages rageurs, -Drillon en a oubliés-, je n’aurais jamais eu l’idée d’en faire une chronique. C’est ça qui l’emmerdant, les mecs vous piquent les idées qui vous sont venues mais que vous n’avez pas concrétisées. A ce sujet, « Icebergs » de Tanguy Viel (Minuit) est un petit bijou de subtilité, n’est-ce pas, Ch. ? Propre à vous ragaillardir de la torpeur inhibitrice d’écriture. Osons poser nos crottes, icite ou ailleurs, pourvu qu’elles soient évacuées. Pas de honte, non. Il faut oser… De l’amour, plutôt.
Bonjour CT, nous ne vous aimons pas trop, mais vous suivons souvent dans vos aléas…, on cherche à vous rattraper au vol, y cpmpris dans les écoles de la République un brin déstabilisées.
https://www.youtube.com/watch?v=zdE4m7SAGWE
« L’âme de Napoléon » ?, d’icelui…
Un très mauvais lieu commun, autant qu’il m’en souviendre.
Il fut un temps oú on s’habillait bien avant de lire un livre. Lisez la correspondance de Machiavel pour s’en convaincre.
Le temps aujourd’hui est à l’encanaillement vestimentaire.
Dubois, pour recevoir son Goncourt, à l’air d’un clodo échappé d’un zoo !
« Le bel écrivain au beau style » cher à Marguerite Yourcenar n’existe plus, hélas.
Bonjour JJJ, mais excusez-moi, je ne comprends pas votre allusion aux « écoles de la République déstabilisées ».
Franchement, vu la gîte qui affecte notre planète et notre univers entier, on ne voit pas comment quoi que ce soit pourrait échapper à la déstabilisation, non ?
…
Vous ne m’aimez pas trop, me dites-vous. Vous n’êtes certes pas le seul, c’est même très très banal, mais ce sont les (rares) personnes qui m’aiment qui me sont chères. Je considère les autres, de derrière mon écran, avec de la bienveillance en général, de l’agacement parfois, mais surtout avec la solide dose d’indifférence requise, et acquise de longue lutte, qu’il faut pour préserver sa peau ici. Qu’elle soit dure, ou non.
Erratum :
» Il fut un temps oú l’on s’habillait… ».
je ne peux m’empêcher de me « jeter dessus », comme une affamée
Coprophagie.
un vieux papier Drillon pour les vicieux erdéliens
son vice : yaourt + biscuit Marie.
retrouvez le et dites le vôtre
T’as raison, Ozy, le grand écrivain s’habillait jadis !
La preuve
https://www.youtube.com/watch?v=Cq6mPhe7Jd4
«Il y a en ce moment comme une certaine idéologie de la bienveillance. Au lieu d’agir par la menace de la mauvaise note, on opte pour la carotte. Et avec de jeunes enfants, mieux vaut la carotte que le bâton !» sourit l’historien de l’éducation Claude Lelièvre. «Quand on grandit, la bienveillance, on en a besoin, ça protège, c’est une valeur importante face à la dureté de la vie.
le parisien dixit
C’est vrai ce que vous dites, Chaloux.
On s’en fout du Goncourt.
Globalement nous allons vers une société où les particularités donc aussi les celebrités sont diffuses dans chacun d’entre nous.
Nous sommes tous un peu Dubois, Nothomb, Assouline, Clopine, Popaul, Ed, Delapirte, Rose, Langoncet, Trump.
Du coup peu importe le résultat, nous sommes primés à longueur de temps, et déconsidérés aussi.
Un autre grand écrivain qui a lancé le style dandy clodo, Ozy !
https://vimeo.com/204674492
le nouvel ami
Sida : Une nouvelle souche rare du VIH officiellement enregistrée après la découverte d’un troisième porteur
Mais mon modèle en matière vestimentaire, c’est encore celui-ci, Ozy !
https://www.cocosse-journal.org/2015/07/samuel-beckett-on-holiday-tangier-1978.html
JJJ, le PACS reste une injustice sur laquelle notre futur pouvoir reviendra.
On se marie ou bien on ne se marie pas.
Il n’y a aucune raison de considérer administrativement un niveau intermédiaire sous le prétexte qu’une minorité entend se complaire dans une situation non orthodoxe. Il est également inacceptable et scélérat de tenter de faire passer cette situation comme normale en depréciant le mariage qui se voit retirer peu à peu les avantages qui lui correspondait. Tout cela sous le couvert fallacieux du progrès et de l’équité alors qu’il n’y a derrière le PACS que recul et injustice.
Lucette est morte!
L. Almanzor
enfin. les prestigieux blogs vont pouvoir causer de littérature stimulante.
FRANCE INFO
» Les femmes intoxiquées aux diurétiques, privées de toilettes et forcées à uriner dans la rue. Christian N., ancien haut fonctionnaire au ministère de la Culture, a été mis en examen fin octobre, a annoncé Libération vendredi 8 novembre. Selon le quotidien, il a été placé sous contrôle judiciaire et doit répondre des chefs « d’administration de substance nuisible », « d’agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction », « d’atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation d’image », de « violence par une personne chargée de mission de service public » et « d’infractions à la législation sur les médicaments ».
Pendant près de dix ans, Christian N., haut fonctionnaire au ministère de la Culture, puis à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de la région Grand-Est, a fait subir un calvaire aux femmes qui ont croisé sa route. Entre 2009 et 2018, plus de 200 femmes auraient été »photographiées et/ou intoxiquées aux diurétiques, à leur insu ». Si l’affaire a été rendue publique fin mai 2019 par Le Canard enchaîné, Libération a recueilli le témoignage de nombreuses femmes victimes de ces pratiques perverses.
Christian N. proposait à ses victimes une boisson dans laquelle il glissait un diurétique avant de partir avec elles et les éloigner des toilettes, puis de regarder la scène. « Je sentais mon ventre gonfler, j’étais au bord du malaise. Sous un pont, j’ai baissé mon pantalon et ma culotte, et j’ai uriné. Pendant ce temps, il tenait son manteau devant moi pour me cacher et regardait mon visage », raconte l’une d’elles dans Libération. Il recensait également ses sordides expériences dans un tableau Excel, dans lequel il notait les temps de réaction du médicament.
Pris sur le vif à faire des photos sous la table
Christian N. prend aussi en photo, sous la table lors de réunion ou son bureau pendant les entretiens, les jambes et culottes de femmes. C’est un collègue de la Drac Grand-Est qui le prendra sur le vif en juin 2018 et qui le dénoncera à sa hiérarchie. A l’époque, il est directeur régional adjoint de la Drac, après de longues années au siège du ministère et un passage à la Direction générale de l’administration et de la fonction publique. Entre 2013 et 2015, il siège même au Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Il est finalement suspendu de la fonction publique en octobre 2018 et est révoqué en janvier 2019 – une enquête est alors ouverte par le parquet de Paris. Mais selon les informations de Libération, la situation était connue des collègues de Christian N., dès son passage au ministère de la Culture. Une des victimes interrogées par le quotidien affirme avoir écrit à deux ministres qui se sont succédé au ministère en 2016, Fleur Pellerin et Audrey Azoulay. Sans succès. En 2016 aussi, une alerte est donnée à la médecine du travail, restée également sans réponse. »
Ya aussi
La peau de chagrin
La peau de crocodile
La pot-iron
La pot-iche
La pau-line, à la plage
La pau-somme, parfois le.
L’ap-peau
La peau grenue
La po’timarron
La po-litique
La peau de chambre, parfois le aussi
La po-lichinelle
La po-lka !!!
La peau du caribou
La peau de l’ours avant de l’avoir tué
Les chaussures d’Ötzi
https://www.letemps.ch/sciences/chercheurs-ont-reconstitue-dressing-dotzi-lhomme-glaces
Le petit rat est mort !
« Leur rencontre remonte à 1936. Elle a lieu chez Blanche d’Alessandri, une ancienne « étoile » de l’Opéra, qui dirige une des écoles de danse les plus réputées de Paris, du côté de Pigalle. Lucie Almansor, morte dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 novembre à l’âge de 107 ans, fait alors partie des élèves. C’est là que la jeune femme de 23 ans est repérée par Louis-Ferdinand Destouches, un médecin généraliste de dix-huit ans plus âgé qui, fasciné par les danseuses, a obtenu l’autorisation d’assister à quelques cours. Elle tombe vite sous le charme. « Un Gatsby nonchalant, habillé avec soin, d’une beauté incroyable », se souviendra-t-elle, des décennies plus tard, pour décrire celui qui s’apprêtait alors à sortir son deuxième roman, Mort à crédit, quatre ans après avoir fait une entrée retentissante en littérature avec Voyage au bout de la nuit, prix Renaudot 1932, publié sous le pseudonyme de Céline, le prénom de sa grand-mère maternelle. » (Le Monde)
La peau de zébi.
Une fois, je vous avais parlé de cette peau-là.
Parmi les dandys clodos : Bukowski. Il était hyper bien sapé. D’ailleurs je m’habille comme lui – mais je picole moins !
« scéne inédite pour moi ce jeudi matin, un couple lit ensemble le même roman, « Docteur Sleep » de @StephenKing »
Normal, le film est actuellement à l’affiche. Une honorable suite de « Shining » réalisé par Stanley Kubrick. Je l’ai vu mais n’ai pas jugé bon d’en parler…
« Prix Nobel contesté : et maintenant, l’affaire du mystérieux « passeport secret » délivré par Milosevic à Peter Handke du temps de l’ex-Yougoslavie ! Le reste : littérature… »
Passou, pervers, enfonce le clou !
Ne me souviens pas Delaporte de la peau de zébi. Dslée.
ET L’APOPLEXIE pour la maladie c’est l’apothéose
et à Paris, rose, pour entraver les femmes , the shoes
Chaussures de Marie-Antoinette (1792)
Le culte du petit pied féminin – de la Chine du XIe siècle à la pantoufle de vair de Cendrillon, au XVIIème – a longtemps servi, de façon aussi symbolique que purement technique, à contraindre la mobilité (et donc la liberté) des femmes. Pour s’en convaincre, un espace reconverti en salon d’essayage permettra d’ailleurs aux visiteurs de tenter l’expérience de la marche chaussés de modèles anciens…
https://www.nouvelobs.com/mode/20191106.OBS20751/l-histoire-de-la-chaussure-s-expose-au-musee-des-arts-decoratifs.html#xtor=EPR-105-%5BNL_O%5D-20191108
« Ne me souviens pas Delaporte de la peau de zébi. Dslée. »
Zébi, zobi, zob… veut dire pénis. Peau de zobi est une belle expression, qui veut dire « que dalle ». Par exemple, Rolin a cru avoir le Goncourt cette année, résultat : peau de zobi ! Beaucoup d’appelés, peu d’élus.
Cette histoire de passeport diplomatique m’inquiète. Quoi ! Même Peter Handke ! Je le croyais honnête, il avait des moeurs à la Benalla ! Je suis déçu. Dans le prochain dialogue sur la côte normande, Popaul nous dira ce qu’il en pense.
renato
2005, Paris. L’artiste Christian Boltanski a une idée d’autoportrait plutôt originale. Au lieu de représenter son visage, il utilise… une ampoule qui clignote.
Mais pas n’importe comment : elle s’illumine en fonction de ses battements cardiaques. Eh oui, quoi de plus symbolique, pour évoquer quelqu’un, que son cœur qui bat ? Une idée qui ne va plus quitter l’artiste.
la conscience, votre cher (petit)vrai moi (en un mot?vraimoi) enfin?
BOOK REVIEW — “The Feeling of Life Itself,” by Christof Koch (MIT Press, 280 pages).
https://undark.org/2019/11/08/three-new-books-human-consciousness/
BOOK REVIEW — “The Case Against Reality: How Evolution Hid the Truth from Our Eyes,” by Donald D. Hoffman (Allen Lane, 256 pages).
BOOK REVIEW — “Rethinking Consciousness,” by Michael S.A. Graziano (W. W. Norton & Company, 256 pages).
ETl’appogiature?
Ce soir, Delaporte, je mange du maquereau et en dessert une tête de Nègre.
c’est l’apothéose de l’apologie (comme la fée du même)
ne connais pas cet argot des rues, Delaporte. Dslée.
« Ce soir, Delaporte, je mange du maquereau et en dessert une tête de Nègre. »
Moi, je vais manger du pâté de lièvre, avec des concombres à la russe. Pour Jacuzzi et Popaul, ce sera à nouveau de la nourriture avariée typique de Saint-Malo, des huîtres en putréfaction, du poisson pourrie, etc. Popaul se régale, mais Jacuzzi a du mal. D’ailleurs, il va en crever !
« ne connais pas cet argot des rues, Delaporte. Dslée. »
Dommage, ça fait partie de la culture depuis Céline et tant d’autres. Il ne fait pas mettre la langue dans une bouteille de formole, pour ça il y l’Agagadémie ! Et l’Agagadémie, c’est peau de zébi !
Maquereau tête de nègre, c’est très Max Ernst.
Dialogue de la côte normande.
Jacuzzi : Tu charries, Popaul, ces huîtres sentent mauvais !
Popaul : Mais non, goûte, c’est très bon. Cela ressemble à la littérature que j’aime et que je fais.
Jacuzzi : Ce n’est pas très digeste !
Popaul : Une bonne diarrhée, et il n’en paraîtra plus. Le roman de Dubois, c’est la même chose, crois-moi. Les Goncourt aiment la putréfaction.
Jacuzzi : Moi aussi, j’en écris un, de roman. Putain, ça va déménager !
Popaul : Pas autant que le mien. Je vais décrire Saint-Malo dans ses puanteurs torrides ! Toute l’expérience littéraire de quarante années passées au Point. C’est-à-dire « peau de zébi », comme dit Delaporte !
Jacuzzi : Lui, Delaporte, c’est un vrai critique littéraire, un esthète ! Quand il viendra, il faudra le choyer.
Popaul : Oh ! Une chiquenaude, et, zou ! dans la mer puante. Il se noiera après une longue agonie. On sera vengé de toutes les vérités qu’il nous a dites.
Jacuzzi : C’est vrai que Delaporte est un prophète. Il est la synthèse exacte entre le pape François et Ulrike Meinhof. Tu sais qu’il est contre le travail !
Popaul : Il est contre tout, ce con. C’est mon antithèse. Alors, forcément ! Mais Jacuzzi, tu es tout noir. On dirait une mouette mazoutée… Il nous faut rentrer à la maison.
Jacuzzi : Je suis transi de froid. Je vais attraper une pleurésie.
Popaul : Cela te fera un beau souvenir de Saint-Malo polluée et putride.
Jacuzzi : Je me sens dans un état de putréfaction total !
Popaul : Dieu soit loué, comme dirait Delaporte !
Quoi ! Même Peter Handke !
Delaporte
C’est sa mère qui était slovène, par ses parents. C’est dit dans Le malheur indifférent.
Dubois parle de son père dans l’interview : il dit « on se disputait tout le temps ; il me parlait en alexandrins ; il écrivait des pièces de théâtre, des petits romans ; je porte sa montre quand je vis un moment important ; je vis avec les morts ; je rends hommage tout le temps. »
Moi aussi, je vis comme ça.
Adèle Haenel portait des tennis blanches tout sauf attractives lors d el’interview face à Plenel. À plat, elle était à plat tout le temps et demandait pardon d eparler trop aussi et racontait combien elle avait été agitée et avait menti. Elle parle aussi de son histoire d’amour avec Cécile Sciama et dit que celle-ci l’a écoutée et pas demandé de se taire.
Je me suis fait la remarque que pécho une nana qui va mal, c’est facile. Pareil pour blanche gardin avec son exhibitionniste de mari.
Et demandé si ces sales relations enfantines impliquent que l’on devienne lesbienne ou pas.
» je vis avec les morts ; je rends hommage tout le temps. »
On croirait lire Manuel Vilas dans « Ordesa » (Femina étranger), en particulier évoquant ses parents.
Ca c’est trop fort.
Monsieur Drillon repose une main courante, et on ne peut pas signaler qu’il est déjà a la bonne adresse?
De toute façon, monsieur Drillon a l’humour d’une porte de prison. Et je ne lis plus ses chroniques de sdf. Le peu que j’en ai vues m’a suffit.
Et comme je suis bien énervée il corrigera les fautes de français.
En causant de prison.
Langoncet, puisque vous avez lu le roman de J-P. Dubois, et manifestement vous avez été sensible à l’incarcération du Hells Angel, qui fait des efforts constants, que ce soit sur le trône, pour se faire couper les cheveux, ou tout simplement pour ecrire au directeur…alors que c’est un enfoiré, et coupable, je vais vous faire une confidence, pour aller faire se rhabiller votre troubadour, quel qu’il soit.
Cela se passait aux US, et j’étais invitée chez un shérif, qui a cru bon de devoir me faire visiter les geôles.
Que croyez-vous que j’y vis?
Un truc pensé par Bentham?
Non. Je n’ai vu qu’un truc comme un rayon vert.
Cela dit, Langoncet, the story took place in Canada.
Bref, pour une fois je soutiens le keuf.
Je compte sur lui pour mettre à la poubelle cette plainte, « m’sieur, m’sieur, il m’a insulté »
Popaul doit bicher, ce soir, avec le Médicis attribué à Luc Lang, roman nullissime. Quarante années passées au Point pour apprécier cette littérature de fier à bras, grossière compacte ! Mais ç’aurait pu être pire : car il y a pire que luc Lang, et c’est Bruno de Cessole. Oui, vraiment, on a frôlé la cata !
Luc Lang, roman nullissime.
+1
Le panoptique est un type d’architecture carcérale imaginée par le philosophe utilitariste Jeremy Bentham et son frère, Samuel Bentham, à la fin du xviiie siècle. L’objectif de la structure panoptique est de permettre à un gardien, logé dans une tour centrale, d’observer tous les prisonniers, enfermés dans des cellules individuelles autour de la tour, sans que ceux-ci puissent savoir s’ils sont observés.
Wiki
Passou met toujours du temps à comprendre, c’est carrément chiant.
Vraie joie que Luc Lang vienne d’ obtenir le Medicis 2019.Ce portrait de Francois ,chirurgien à Lyon, qui se réfugie et s’ensauvage chaque week end l dans une grande foret alpestre -là où il possède une demeure familial- est fascinant. hautes futaies, silence et pénombres ,les brumes, éclats de soleil sur la neige, François s’adonne à sa passion, la chasse au cerf. ¨Pourquoi cet homme qui sauve des vies dans la semaine se réfugie-t-il à l’écart des autres? Le vrai sujet, profond,de ce roman, c’est la déception d’un homme autoritaire,cassant, face à ses enfants, l’impossibilité des générations à se comprendre. Le fils et la fille de François ont rompu leurs études de médecine. Mathieu est devenu trader à New -York .Mathilde -par amour- a cédé ses parts de la clinique paternelle à un type véreux. Ce qui surprend dans ce roman, c’est la puissance dramatique des scènes pour évoquer le désespoir d’un homme.. Réflexion exigeante, souterraine vers une interrogation spirituelle, presque mystique, pour échapper au mirage d’une société fondée sur l’argent et le cynisme.
« Réflexion exigeante, souterraine vers une interrogation spirituelle, presque mystique, pour échapper au mirage d’une société fondée sur l’argent et le cynisme. »
Le pauvre parisien, parti faire une partie de chasse, et dépeçant cerf a des élans mystiques de sadique.
Témoignage :
Je comprends le désarroi des hommes pour lesquels asseoir son autorité, faire rayonner ses valeurs premières, ouvrir son charisme à autrui, et son coeur, s’il y en a un, soit devenu quelque peu problématique.
Néanmoins, partie il y a quelques jours chasser le champignon dans une petite forêt haute provençale, ai eu le choc de trouver le crâne d’un jeune cerf avec les deux cornes coupées à la base :
un, c’était un jeune cerf.
deux, les cornes tombent au printemps toutes seules, aps la peine de les couper.
trois, c’était un acte de braconnage, sinon, il y a un ou deux bracelets accordés par groupe de chasseurs.
elle pourrait écrire non à la chasse, cette rose, si un de ses potes ne lui avait emmené un sanglier qu’elle cuisine depuis trois jours, pour son Obélix, qui aime ça, la daube.
20h34
Marie,marie Sasseur, le personnage est de Lyon! de Lyon Faut lire les textes avant de s’énerver.J’attends de vous une froide majesté, genre Médée.Reprenez vous.
@manifestement vous avez été sensible à l’incarcération du Hells Angel
Qu’est-ce qui vous fait dire ça provocante Bécassine ? Pas vraiment. Au personnage romanesque, oui. Bien loin de la réalité des clubs de motards et des conditions d’incarcération outre-Atlantique.
En somme, parfait roman pour un prolongement cinématographique.
Le personnage est de Lyon, la belle affaire. On a déjà eu un aperçu de cette « tentation »du chasseur. Et lu bien meilleur.
Va bien pour les parigots, en mal de mystique sadique. D’une nullité extatique.
La prison, Dubois en parle, comme un qui n’y a jamais séjourné ; le genre de fantasme, ouaip tu vas pouvoir te révéler à toi-même parce que tu es dans les murs.
Ou écrire un roman.
Une beauté froide, style Cédée, du sang plein les mains, les petits qui auraient voulu courir dans l’herbe avec leurs cerfs-volants si les parents n’avaient pas été aussi déjantés.
Ai Pilote de guerre relié et illustré par Aimé D Steinlein, sur le mien noté exemplaire d’artiste. Ne le vends pas.
Vendrais bien -et pas cinquante centimes d’euros, non-
Histoire de la France d’André Maurois éditions Albin Michel, rajouter à la somme faramineuse proposée les frais d’envoi. deux tomes, 1947
et aussi
THIERS révolution française trois tomes, huitième édition 1844.
je les ai volés à mon ex.
Je m’en fous. Ça fera quinze ans l’an prochain, j’ai encaissé, décaissé, ça va.
@En somme, parfait roman pour un prolongement cinématographique.
Pas certain, Langoncet. Il y aurait des flashbacks que l’image ne rendrait pas, pour ce roman de Dubois.
Pour la tentation de Lang, un téléfilm sur france3, en prime time, ferait amplement l’affaire.
Ma psy va être ravie.
les Pléïade je les garde, même si antiques.
On pourrait la filmer quand elle se crashe dans le lac du grand nord canadien parce qu’elle a mal calculé son amerrissage et que son agonie est interminable.
Passou, qui chroniqué vite fait ce roman de Dubois, a aussi zappé la mère de Paul Hansen. Quel numéro !
style Médée, b. de clavier, le C est à côté du M.
qui a chroniqué, vite fait.
Alors que Paul Hansen n’est pas du tout une auto fiction.
Il faut qu’on parle de Kevin de Lionel Shriver, je vais le mettre dans une bibli de rue que quelqu’un tremble d’horreur : american dream, enfants meurtriers, parents surbookés.
À aucun moment Dubois ne dit que se personnages sont des ratés ; il explique qu’il les a connus personnellement/ Que la dame qui erre aux trois-quarts nue par moins trente cinq dans la rue est sa belle-mère, et que le type qui la ramène chez elle est le gardien de l’immeuble, avant que le syndic d el’immeuble ne nomme un technocrate.
Il dit aussi que celui qui entretient l’eau n’a pas le droit de se baigner dans son eau. Celle qu’il entretient.
En Arabie Saoudite, il y a des applis sur téléphone portable pour que les gens achètent des esclaves, qui se revendent sur la même appli. Des femmes. Esclaves.
Je vais mettre en bocaux le sanglier ; avant c’était la moussaka.
@Il y aurait des flashbacks que l’image ne rendrait pas
The smile
https://www.youtube.com/watch?v=oczk6wf02qM
On pourrait filmer en insistant longuement la bagarre dans la piscine où l’autre manque de se faire noyer ; au lieu de deux ans il aurait pris vingt.
Plus que les violeurs de leurs propres enfants. Qui prennent 18 ans et treize.
@au lieu de deux ans il aurait pris vingt
Quand on aime on a toujours vingt ans
Les élucubrations
https://www.youtube.com/watch?v=n3z4sTKn-f0
Une histoire qui fait penser à celle du pasteur Hansen.
Doubting Danish priest suspended
Thorkild Grosboel is accused of sowing confusion
« A Danish Lutheran priest has been suspended from his duties after confessing that he does not believe in God.
(…)
However, Mogens Lindhardt, the leader of Denmark’s Theological College of Education, described Mr Grosboel’s claims as « refreshing ». » lol.
Ce que votre Théâtre est beau, Delaporte !
J’en suis soufflé. Je serais incapable d’écrire de si belles choses. Chaloux non plus, il en envie mais n’y arrive pas.
Ce qu’il ne dit pas c’est que la femme du pasteur, elle se met à programmer du porno et des films révolutionnaires ; sûr qu’elle va au clash; Lui est patient et athée, pour un pasteur, c’est déjà beaucoup, mais une femme dont le cinéma devient le lieu de rassemblement des gilet jaunes de tout le pays, il craque. On ne peut le lui reprocher.
Feriez mieux d’y aller à Saint Malo, de voir les chenaux pour pénétrer au port et les cailloux qui émaillent la baie à marée basse et aussi de marcher sur/ sous et dans les remparts en répétant Surcouf, Surcouf.
Y aurait bien une mouette, rieuse, qui vous prendrait pour cible.
Mis le théâtre en carton. Quel choc !
@le lieu de rassemblement des gilet jaunes de tout le pays
On imagine Topor en tête et son rire pas uchronique du tout … affaire de projection
En attendant Louis Chedid et le nom du film : Flashback 1
https://www.youtube.com/watch?v=7-EmnAPlF7s
@rose (et Passou)
https://www.youtube.com/watch?v=C0-S1FQQRnk
le nom du film : Flashback 1
j’aime beaucoup ; l’enfance et le flûtiau
merci jean l.
« Le Parisien dévoile ce vendredi que Valentine Monnier accuse le réalisateur Roman Polanski de l’avoir violée en 1975, alors qu’elle venait d’avoir 18 ans. »
L’éteau se resserre. Voici Polanski, déjà fugitif en Amérique, accusé de viol EN FRANCE. L’affaire a l’air sérieuse. On se dirige vers un procès, suivi d’une extradition ? Ce n’est pas exclu. Son juge américain attend Polanski pour lui infliger sa juste peine. Un Polanski qui ne peut plus circuler nulle part, sauf en France – et bientôt en France ce sera foutu pour lui également. On s’achemine vers une mise sous écrou et un procès, et même PLUSIEURS procès. Polanski va rejoindre le héros de Kafka, mais lui est coupable. Petite différence !
« Ce que votre Théâtre est beau, Delaporte ! »
Merci, D, mais j’ai deux personnages extraordinaires. Impossibles à louper.
Cela ne m’étonne pas que Polanski soit un récidiviste. Il se croyait tout permis : voilà le résultat. Bientôt, il va devoir répondre de ses actes devant la justice française, avec, à la clef, une extradition. Que justice soit faite !
Jean Langoncet dit: à
@rose (et Passou)
https://www.youtube.com/watch?v=C0-S1FQQRnk
Amen.
La messe est dite. (L’évêque de Digne les Bains qui donne les chandeliers en argent à Jean Valjean.).
Vinifiait-il déjà en 79 ? (on imagine des cuvées pour amateurs de sensations fortes)
https://www.youtube.com/watch?v=CIrvSJwwJUE
Quel look !
une bande son qui laisse à désirer
https://www.youtube.com/watch?v=LyoIUY4hJ_s
Dialogue de la côte normande.
Popaul : Jacuzzi, goûtez-moi cette grappa ! Cela va vous remettre d’aplomb.
Jacuzzi : Vos huîtres putrides m’ont lessivé, Popaul. Je n’en peux plus ! C’est vraiment le patelin où crever !
Popaul : C’est pourquoi je l’ai choisi. C’est pollué, tout est en putréfaction : cela ressemble à la littérature que j’aime.
Jacuzzi : Votre ami du Point, Luc Lang, a eu le Médicis.
Popaul : Je suis vraiment content ! Luc lang est un fier-à-bras, une vraie brute, une ordure, de la putréfaction totale, bien faisandée.
Jacuzzi : Vous savez qu’ils vont aller trouver Delaporte, avec Luc Lang, pour lui casser la figure ?
Popaul : Il serait temps. Il a assez sévi, celui-là. Ses vérités ne sont pas bonnes à dire. Moi, je suis un parfait flic. Sollers avait raison !
Jacuzzi : Il est très bon en littérature, Delaporte, plus compétent que nous !
Popaul : Oui. On va l’inviter à venir boire de la grappa et goûter des huîtres en putréfaction. Et puis, zou ! d’une pichenette on le poussera dans l’eau immonde. Et il se noiera dans une longue agonie. Ce sera effroyable, et mérité !
Jacuzzi : Je le regretterai, car il avait de la valeur. Et on s’est sans doute croisé dans le temps, à la piscine Deligny.
Popaul : Moi, j’étais au Point, à cette époque. Je travaillais ! Je trimais. Je me levais tôt, bordel dieu !
Jacuzzi : Delaporte est contre le travail, vous savez ?
Popaul : Et comment, il ne parle que de cela… Allez, Jacuzzi, reprenez un peu de poisson pourri. Et un verre de grappa. Et je vais vous lire mon dernier article sur mon blog. C’est putride, comme dirait Delaporte.
Jacuzzi : J’ai froid, sous cette pluie bretonne. Je vais attraper une pleurésie.
Popaul : Mon article puant va vous achever !
Au moins Passou aura compris ce que je pense des « papiers » de Drillon.
Ma chère Ed, les vieux font de la résistance, tenez-vous le pour dit :
« Valentine Monnier a déclaré au « Parisien » avoir été frappée et violée à 18 ans par le cinéaste, qui le conteste. Adèle Haenel apporte, vendredi, son soutien à la photographe. »
Adèle Haenel soutient la photographe victime de Polanski. Polanski a du souci à se faire.
« En 1975, j’ai été violée par Roman Polanski. Je n’avais aucun lien avec lui, ni personnel ni professionnel, et le connaissais à peine. (…) Ce fut d’une extrême violence, après une descente de ski, dans son chalet, à Gstaad [Suisse]. Il me frappa, me roua de coups jusqu’à ma reddition puis me viola en me faisant subir toutes les vicissitudes. Je venais d’avoir 18 ans et ma première relation seulement quelques mois auparavant. Je crus mourir. »
Les faits sont aujourd’hui prescrits… Mais le dossier s’alourdit. Polanski peut désormais fredonner sous sa douche la chanson de Joe Dassin « l’Amérique, l’Amérique… ». L’extradition c’est pour bientôt !
Il y a des pensées qui dérivent de nulle part et des méditations qui n’aboutissent à rien.
Onan éjaculant dans le néant.
Un j’accuse qui va faire du bruit.
« Valentine Monnier nous raconte alors ce qui se serait passé ce soir d’hiver 1975. Après avoir obtenu son bac dans un lycée privé parisien, elle profite d’une année sabbatique pour sortir et faire la fête. Cette fille d’industriels alsaciens rencontre une jeune fille qui lui propose d’aller skier en Suisse, avec des amis, chez Roman Polanski. Dont elle sait alors seulement qu’il a réalisé « Rosemary’s Baby » en 1968 et que sa femme, Sharon Tate, a été sauvagement assassinée l’année suivante. Passionnée de ski, Valentine accepte. »
Le Parisien
Après Renata Langer, Valentine Monnier, et combien d’autres, cette histoire de sérial violeur en fuite, rattrapé par la patrouille, est un juste retour des choses.
Le chalet à Gstaad, ça démarre comme un bon scénario litteraire, pour Miss Sabolo.
California girls
Bonne journée
Et mort aux cons comme disait ma grand-mère.
9 novembre 1989 :
https://blogfigures.blogspot.com/2009/11/9-novembre-1989.html
https://www.letemps.ch/images/photos/monde/vos-photos-mur-berlin
8h13
On est les oubliés
Les zoubliés
Berlin 30 ans déjà.
C’est ce pont dont je vous parlais, vu côté est. Aujourd’hui, East Side Gallery sur les rares restes du mur.
Glienicker Brücke
Renato
Sur.votre photo, on dirait les instruments pour crucifier le christ.
9 novembre 2019 à 9 h 33 min
J’ai dit mon peu d’attrait pour certains films de genre : histoires de vampires, fictions intergalactiques, films d’animation en général…
En revanche, d’autres genres, qui n’altèrent en rien le principe de réalité, m’agréaient plutôt, notamment les films musicaux ou de danse.
C’est ainsi que je suis allé voir « Et puis nous danserons » de Levan Akin.
Bonne pioche, car outre les prestations rythmées, flamboyantes et viriles de Merab et Irakli, les deux plus brillants élèves de l’école nationale de danse traditionnelle de Tbilissi, mais aussi rivaux pour décrocher l’unique place qui s’offre à l’un d’entre eux d’intégrer la troupe du ballet national géorgien, c’est à leurs amours réciproques et partagées que nous assistons.
Des amours illicites, dans un pays où l’homosexualité vous conduit directement à l’indignité nationale.
Ici, le coeur et les jambes sont au service d’un beau et tendre mélo.
On souffrira tout spécialement avec Merab (même si c’est Irakli le plus beau), les pieds en sang et le coeur en lambeaux, mais on s’envolera dans un magistral vol plané avec lui !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584052&cfilm=273671.html
SI VOUS Y TENEZ,rose, les voilà en bouteille à la mère
https://www.google.com/search?q=INSTRUMENTS+DE+LA+CRUCIFIXION+IMAGES&sxsrf=ACYBGNQDGwimLPyeEdvau8exaEaW62Wsmg:1573290756444&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwj_76nl5NzlAhUCJBoKHZCuAqkQ_AUIEigB&biw=1045&bih=848#imgrc=2wjm76Jc5q54FM:
bon week end
PAR
Annabelle Georgen
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Vingt-cinq ans après la chute du Mur, celui-ci continue d’exercer une fascination intense. C’est avant tout sous la forme de petits morceaux de béton vendus en souvenir aux touristes qu’il continue aujourd’hui d’exister.
Un touriste qui arpente aujourd’hui les rues de Berlin a souvent bien du mal à savoir s’il se trouve à l’Est ou à l’Ouest. La frontière de béton qui trancha la ville 28 ans durant n’est aujourd’hui visible ni devant la porte de Brandebourg, où les scènes de liesse de la chute du Mur avaient été immortalisées par les caméras du monde entier, ni aux abords du fameux Checkpoint Charlie, ancien point de passage entre les secteurs américain et soviétique. Les visiteurs qui affluent sur ces lieux chargés d’histoire dans l’espoir d’y apercevoir les vestiges de ce « monstre historique », selon la formule de l’ex-chancelier allemand Willy Brandt (SPD), le voient souvent pour la toute première fois sur les étalages des marchands de souvenirs :
art de Berlin
Montréal, Québec, 31 janvier 2018 – Nous voici à notre dernier arrêt d’une balade hivernale dans le Montréal souterrain à la recherche d’œuvres d’art. Après quelques cafouillages, nous arrivons finalement au « Centre de commerce mondial »… que nous cherchions.
Il y a quelques œuvres d’art à voir ici, mais ce que nous cherchons ne peut pas être qualifié d’œuvre d’art, mais plutôt d’élément historique! Il s’agit d’un segment du « Mur de Berlin » provenant des alentours de la porte de Bradenbourg. Wow, une partie du « Mur de Berlin » à Montréal!
Nous le trouvons. C’est vraiment impressionnant. Un morceau de béton provenant du « Mur » érigé en 1961… et qui est tombé le 9 novembre 1989. Un mur dont il reste de longs vestiges à Berlin et à côté duquel nous avons déambulé lors de notre visite à Berlin en 2016.
Ce segment du Mur a été donné en 1992 à la ville de Montréal par la ville de Berlin pour
il y a une photo
http://www.jacqueslanciault.com/2018/01/31/segment-mur-de-berlin-a-montreal/
pour les dentistes de Dubois
https://www.google.com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fimg.memecdn.com%2FPainless-Extraction_fb_21778.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.memecenter.com%2Ffun%2F21778%2Fpainless-extraction&docid=_4J9xOB8ZAYHPM&tbnid=Yj17N1NV8pW5yM%3A&vet=10ahUKEwith-bt9NzlAhUFSBUIHXNcAqoQMwhDKAgwCA..i&w=300&h=290&bih=799&biw=1207&q=painless%20extraction%20image&ved=0ahUKEwith-bt9NzlAhUFSBUIHXNcAqoQMwhDKAgwCA&iact=mrc&uact=8
Polanski, très lord pedigree. Les accusations se sont succédé. Polanski n’a reconnu que le viol de 1977, en Californie. Il est attendu par son juge américain. Bientôt, une extradition devrait être pôssible. L’éteau se resserre contre lui :
« Il a depuis été visé par d’autres accusations. En plein festival de Cannes en 2010, l’actrice britannique Charlotte Lewis avait accusé le réalisateur de l’avoir « abusée sexuellement » à 16 ans lors d’un casting en 1983. Une deuxième femme, identifiée comme « Robin », l’a accusé en août 2017 d’agression sexuelle lorsqu’elle avait 16 ans, en 1973. En septembre 2017, Renate Langer, une ancienne actrice, déposait une nouvelle plainte pour viol, affirmant avoir été agressée en 1972 à Gstaad alors qu’elle avait 15 ans. Deux mois plus tard, la justice suisse déclarait ces accusations prescrites. »
Peu de cinéastes allemands de l’Ouest se sont intéressés au mur. Aucun ? Il paraît même qu’ils étaient tous bien loin, le nine eleven.
Mais il y avait Godard, le préféré de Mme Hansen.
https://www.cineclubdecaen.com/realisat/godard/allemagneneufzero.htm
« Peu de cinéastes allemands de l’Ouest se sont intéressés au mur »
Raison pour laquelle il faut s’intéresser à celui érigé par Israël contre les Palestiniens en allant voir « Le char et l’olivier », actuellement à l’affiche…
Heureusement que pour la sublime « Tess » de Roman Polanski (1979), le père de Nastassja Kinski avait fait le salle bouleau avant lui, Delaporte !
@ CT, je vous aime quand même, mais ne chercherai pas à vous convaincre risque de vous déstabiliser. Par ailleurs, faut suivre un minimum l’actu ;
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-bourdon-au-lycee-cezanne-a-aix-en-provence-provoque-une-alerte-attentat-1573040967
De uoi, le robot aurait encore exercé sa censure ? Mais pouruoi le traiter de ridicule plumitif ? Gepetto n’était en rien responsable de Jiminy.
Quand on est indument accusé de viol, a t on le droit de faire un film sur l’affaire Dreyfus, voilà ce à quoi il faut répondre DLP ?
Donc, D. , vous n’êtes pas pacsé contrairement à ce que prétend la rumeur ? Une légende urbaine ?
J’ai dû m’absenter 24 heures, et Lucette qui n’habite pas loin de chez moi en a profité pour se faire la malle. Aux Longs-Réages, ça va être compliqué pour la tombe… Elle avait fait incruster -19.. pour la date de « son départ ». Aurait jamais imaginé à quel point la danse conserve…
Etienne Klein, quoiqu’on en dise, a écrit un nouveau petit livre intéressant sur le vide, « Ce qui est sans être tout à fait » (Actes Sud), de quoi remuer la vacuité des erdéliens destabilisés par la chute du mur… (le Chat Murr, 9 XI 19, 12.34)
ma touche Q n’a plus de ressort au clavier. Tu m’étonnes !… qu'(LHOO ?)
Ah, j’aimerais bien une « vraie » critique, ou au moins une critique étayée d’arguments qu’on pourrait calmement discuter, sur la valeur du « ridicule plumitif » fustigé par Sasseur et Chaloux (c’est-à-dire les personnalités les plus chouettes, les plus sympathiques et les plus éclairées de ce blog).
Perso je trouve que les petits papiers de Drillon s’inscrivent dans une lignée littéraire parfaitement identifiable : celle des courts aphorismes, des formules, des « sentences » en remontant plus haut, vers Pierre Lombard… Ils sont souvent drôles, très drôles, sont le petit pas de côté qui permet de regarder l’information autrement, l’équivalent de la voix du gamin désignant la nudité du Roi. Certes, c’est un procédé, et alors ? Les plus grands ont leur procédé : comme La métaphore pour Proust par exemple…Il ne viendrait à l’idée de personne de « dénoncer » cette forme de sytle.
Et puis la petitesse de la notation remet le tout à sa place, modeste catalogue des ridicules contemporains. Je ne suis pas sûre, hélas, que Jacques Drillon soit aussi bon enfant qu’il le faudrait, pour adopter cette posture de dérision souriante. Parfois, il fronce un peu trop le sourcil, comme quelqu’un qui réclame un respect « d’office »… Mais bon. De là à rejoindre les opinions si brillamment exprimées des deux compères en bienveillance, et surtout si étayées dans leurs raisonnements…
boulot et non bouleau !
A force d’abuser de son Q, JJJ, il vous lâche !
Bonjour Pierre,
Si vous lisez ce message, sachez ue tous les erdéliens se demandent si votre préface aux pamphlets prévus dans la Pléiade de Gallimard aura plus de chance d’aboutir rapidement par suite de la disparition tout à fait imprévisible de la veuve de l’écrivain antisémite de Meudon.
Merci de nous éclairer, icite ou ailleurs, le cas échéant. Bien à vous,
Bon WE.
« une lignée littéraire parfaitement identifiable : celle des courts aphorismes »
D’autant plus efficaces chez Drillon, Clopine, qu’ils bénéficient (ses aphorisme) de sa pratique de cruciverbiste…
et encore !…. sale SALLE boulot BOULEAU… Vous ne voyez pas tout, mon ami, même en le serrant fermement 🙂
ses aphorismeS
Oui, JJJ, moi c’est dans ma tête que les ressorts sont HS !
Avant de débattre des mérites ou des démérites du prétendu écrivain, que Cloquepine la Boldoclopine nous dise combien de livres elle a lu de cet auteur.
Je crains qu’il n’en aille de ce petit bonhomme comme de Proust, qu’elle n’ait pas davantage lu le premier que le second.
Qu’il en aille? …
Pas le temps de vérifier.
Bon WE
Etant donné que Delaporte,sur le blog de Pierre Assouline depuis des semaines, répète toujours les même calomnies sur mmes écrits et que à l’abri de son anonymat, et qu’il s’obstie à calomnier sur ce blog, mon travail de critique littéraire, mes œuvres, et mon travail au « Point », semaine après semaine, j’ai décidé de porter plainte légalement avec l’assentiment de mon éditeur, contre le préjudice que constituent ses calomnies répétées, vérifiables et de poursuivre selon les voies légales celui qui signe Delaporte.
@Etienne Klein, quoiqu’on en dise, a écrit un nouveau petit livre intéressant sur le vide, « Ce qui est sans être tout à fait » (Actes Sud), de quoi remuer la vacuité des erdéliens destabilisés par la chute du mur…
Quoi que tu en dises, l’université du 3ème âge, ça commence par là, et avec 3 neurones qui se battent en duel, accroche-toi!
Edel ira au tribunal avec monsieur Drillon. Lol.
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