Le songe d’une nuit de théâtre
Une pièce, on y met ce qu’on veut. Qu’on la mette en scène, ou qu’on y assiste, il est permis de la bousculer, et même de lui faire violence, donc de la violer dès lors qu’on lui fait un bel enfant (merci Dumas !). Ce genre de réflexion est inévitable lorsqu’on assiste à un spectacle tel que Le Songe d’une nuit d’été (A Midsummer Night’s Dream, écrit en 1594) monté par Muriel Mayette-Holtz depuis hier à la Comédie française. On peut tout faire subir à Shakespeare, il en sortira toujours vainqueur. Ce qui est rassurant. Tel est le privilège des génies : leurs chefs d’œuvre sont insubmersibles. Ils survivent tant aux outrages qu’aux hommages.
Quelle histoire raconte la pièce ?
« À Athènes, Thésée s’apprête à célébrer ses noces avec Hippolyta, la reine des Amazones. Dans la forêt avoisinante, Obéron, roi des fées, se dispute avec Titania, sa femme, au sujet de leurs nombreuses conquêtes passées et présentes. Ajoutons deux couples d’amoureux contrariés – Hermia, qui est amoureuse de Lysandre mais promise à Démétrius, lequel est aimé d’Héléna – et des artisans partis répéter une tragédie pour les noces de leur roi, sous la baguette du truculent Bottom. Tout ce petit monde finit par se retrouver dans la forêt, où les sortilèges d’Obéron, aidé par le lutin Puck, vont semer la confusion au cours d’une nuit dont personne ne saura vraiment si elle est un rêve, un jeu ou un fantasme. Un songe ? »
Mais, on le sait, une pièce, pas plus qu’un roman, ce n’est un sujet, et moins encore celui annoncé par son résumé. Celle-ci, telle qu’on peut la voir au Français jusqu’au 15 juin, est une machine à fantasmes, mais une machine fantastique dans la double acception du terme. Un spectacle conçu pour divertir dans la fantaisie la plus débridée. Le rêve y prend sans cesse le pas sur le désir. Ou plutôt sur « les » désirs puisque le désir sexuel s’y bat en duel avec le désir amoureux sans qu’ils aient à se fondre automatiquement.
La mise en scène s’est voulue respectueuse des intentions de l’auteur, c’est à dire aussi irrévérencieuse que lui. Elle est très physique, dansante, virevoltante, attentive à la gestuelle, indifférente aux détails pour mieux servir les acteurs, le théâtre de Shakespeare autorisant toutes les libertés formelles (très loin des didascalies contraignantes d’un Beckett par exemple). Le plus réussi est la mise en abyme du théâtre dans le théâtre. Ce n’est certes pas nouveau, et de moins en moins original ; sauf que là cela prend naturellement, sans l’ombre d’un procédé. Shakespeare accorde toute liberté à celui qui voudra s’emparer de sa pièce ; reste voir et à savoir ce que celui-ci en fera.
Dès le début, les comédiens surgissent dans le théâtre allumé, s’installent aux premier rangs parmi les spectateurs, et reviennent à la fin pour le morceau de choix, afin d’assister à la représentation, tordante il est vrai, d’une troupe de théâtre amateur offerte à Thésée pour son mariage. Excellent prétexte pour s’interroger sur l’(in)utilité, la nécessité, la vanité du théâtre. Dès lors, il n’y a plus de salle et plus de plateau, plus de lustres et plus de planches. Les frontières se sont dissolues dans l’émeute de fantasmes à laquelle nous avons assisté deux heures durant (sans entracte) dans une fête féérique. Le fond uniformément blanc du décor, composé d’un grand drap tendu, donne sa couleur au rêve.
Le spectacle est rapide, vif, enchanté – et l’inventivité des costumes n’y est pas étrangère. C’est que la troupe y prend manifestement un plaisir fou tant Shakespeare en a habilement agencé les ressorts comiques en jonglant avec ses fées et ses spectres. Un délire parfaitement maîtrisé se déploie sous nos yeux avec ce qu’il faut d’hallucinations. On est toutefois moins chez Jérôme Bosch, comme le laisse croire le programme en reproduisant le Jardin des délices et la Tentation de Saint-Antoine, que chez James Ensor.
On rit souvent, mais du rire de Shakespeare qui n’est pas celui de Feydeau, encore que la mise en scène fasse aussi la part belle au comique de situation, quand les comédiens ne se délectent pas de l’humour du texte. Deux réserves toutefois, même si elles ne nous feront pas bouder notre plaisir : la musique, avec ses accents de comédie musicale du pauvre, qui semble être désormais la règle au théâtre, mais qui fait du tort au texte quand elle le couvre (mais il paraît qu’en 1965, pour la même pièce sous les mêmes lambris, c’était jazz et sirtaki !) ; et la traduction de François-Victor Hugo, classique et poussiéreuse ô combien, et libre de droits (1865), là où on aurait préféré les mots de Jean-Michel Déprats, André Markowicz et Françoise Morvan, Pascal Collin, Yves Bonnefoy ou d’autres encore à qui la commande aurait pu être faite par rapport à cette nouvelle mise en scène, quitte à privilégier la dimension poétique ou théâtrale. Ainsi entend-on Thésée répondant à Hippolyta :
“Au cours de mes périples, de grands savants ont voulu me saluer par des compliments prémédités ; alors, je les ai vus frissonner et pâlir, s’interrompre au milieu des phrases, laisser bâillonner par la crainte leur bouche exercée, et, pour conclusion, s’arrêter court sans m’avoir fait leur compliment. Croyez-moi, ma charmante, ce compliment, je l’ai recueilli de leur silence même. Et la modestie du zèle en déroute m’en dit tout autant que la langue bavarde d’une éloquence impudente et effrontée. Donc l’affection et la simplicité muettes sont celles qui, avec le moins de mots, parlent le plus à mon cœur. “
C’est le moment où jamais de (re)lire la réflexion qu’inspira l’exercice de traduction des oeuvres de Shakespeare, désigné comme l’auteur qui se défend le mieux contre ses traducteurs, à un certain… Victor Hugo, justement.
(Photos Christophe Raynaud de Lage)
1 013 Réponses pour Le songe d’une nuit de théâtre
Passant par hasard (j’y passe régulièrement) et découvrant qu’il n’y a pas encore de commentaires, je ne peux m’empêcher de citer notre traduction, à Françoise Morvan et à moi, de ce passage :
Au cours de mes périples, de grands clercs
Ont essayé de m’adresser l’hommage
De mots de bienvenue prémédités ;
Et quoi ? je les ai vus trembler, pâlir,
Mettre des points au milieu de leurs phrases,
S’étranger au milieu d’un bel effet
Et s’arrêter, muets, avant l’exorde
Sans pouvoir me souhaiter la bienvenue ;
Mais, croyez-moi, ma belle, j’ai su lire
La bienvenue dans leur silence même,
L’humilité de leur zèle craintif
Me disait plus que les jacasseries
D’une éloquence hardie, présomptueuse
L’amour et la candeur qui nouent la langue
Avec moins disent plus à mon estime.
(éd. Solitaires Intempestifs).
— En toute amitié ! A.M.
Dissoutes, ou dissolues ? Y a une nuance bon Dieu !
La féerie on la voyait venir mais on la voyait venir…
La Maison de Molière, semble rejoindre les autres grandes scènes du monde occidental, les décors et les costumes, peut-être la mise-en-scène aussi, rentre dans le sexy 21 ème siècle. Cette production est-elle du niveau adrénalisant, du Roméo et Juliette, d’Olivier Py ?
Cela donne envie de voir cette production.
Je dis voir, car dernièrement j’avais mal entendu (Trois Sœurs), mauvaise acoustique et une mise-en-scène qui me parue médiocre.
Ces photographies de scène, me font penser à un ballet contemporain.
La préface mise en lien, écrite en 1865 par Victor Hugo est remarquable.
Que ce metteur en scène et ces comédiens donnent cette ambiance extravagante à la pièce en est comme une justification.
Quel amateur de théâtre, éclairé, vous faites !
La traduction de François-Victor Hugo (autre lien) n’est pas à la hauteur de la préface de… Victor Hugo !
Le fils – à vous lire – ne semble pas être à la hauteur de la vision du père (bien que le père ne pratiquant pas la langue anglaise doit son regard sur l’œuvre de Shakespeare à son fils.)
Reste à découvrir ce spectacle flamboyant cette « machine fantastique dans la double acception du terme. Un spectacle conçu pour divertir dans la fantaisie la plus débridée.[où] Le rêve prend sans cesse le pas sur le désir. Ou plutôt sur « les » désirs puisque le désir sexuel s’y bat en duel avec le désir amoureux sans qu’ils aient à se fondre automatiquement ».
Beau billet !
Étrange: en Espagne on a parlé de la mort du poète iranien de 32 ans Hashem Shaabani, pendu le 27 janvier dernier par les mollahs parce qu' »ennemi de Dieu » qui menaçait la sécurité nationale (sic), mais pas en France.
http://internacional.elpais.com/internacional/2014/02/10/actualidad/1392017367_847619.html
On peut tout faire subir à Shakespeare, il en sortira toujours vainqueur
Certes, mais le temps d’une soirée, il peut tout de même s’en prendre un bon coup
17h02 : quel amateur de théâtre, éclairé, vous faites…
la flatterie est une fausse monnaie qui n’a de cours que par notre vanité (La Rochefoucauld)
« À Athènes, Thésée s’apprête à ceéleébrer ses noces avec Hippolyta, la reine des Amazones. Dans la forêt avoisinante, Obéron, roi des fées, se dispute avec Titania, sa femme, au sujet de leurs nombreuses conquêtes passées et présentes. Ajoutons deux couples d’amoureux contrariés – Hermia, qui est amoureuse de Lysandre mais promise à Démétrius, lequel est aimé d’Héléna – et des artisans partis répéter une tragédie pour les noces de leur roi, sous la baguette du truculent Bottom. Tout ce petit monde finit par se retrouver dans la forêt, où les sortilèges d’Obéron, aidé par le lutin Puck, vont semer la confusion au cours d’une nuit dont personne ne saura vraiment si elle est un rêve, un jeu ou un fantasme. Un songe ? »
On n’imagine pas un auteur français du temps de Shakespeare concoctant une intrigue aussi abracadabrante et compliquée. Il fallait vraiment tout le génie du grand Will pour faire accepter ça (avec le concours d’acteurs inspirés, sinon, bonjour la cata).
Le fond uniformément blanc du décor, composé d’un grand drap tendu, donne sa couleur au rêve.
ça c’est bien ! Vive la simplicité ! si la régie lumières est à la hauteur, ça doit donner !
Mais, croyez-moi, ma belle, j’ai su lire
La bienvenue dans leur silence même, (André Marcowicz)
Ah ça c’est bien : les pauses, marquées par les virgules; l’effet de suspens à la fin du premier vers, ça vous fait vivre le texte, ça vous le fait respirer, ça donne du dynamisme, de l’élan, de la grâce. Mieux que le ski acrobatique aux JO de Sotchi !
Sur Youtube on peut voir une autre version récente (mai 2013), du « Songe », dans la même traduction de François-Victor Hugo:
http://www.youtube.com/watch?v=cI8UE9d6RXA
Hier on parlait de Janet Baker (et de Klemperer). Les deux ont enregistré la plus belle version que je connaisse de la musique de scène de Mendelssohn « Le Songe d’une nuit d’été », opus 61 (que sur Amazon on peut acheter pour 7 € !):
http://www.youtube.com/watch?v=k_OaItZvSsw
Mendelssohn avait composée l’ouverture dix-sept ans avant, en 1826, à 17 ans. Version de Klemperer:
http://www.youtube.com/watch?v=qh50Pqp92Tg
Sur Youtube on peut entendre aussi l’opéra d’Ambroise Thomas « Le Songe d’une nuit d’été » (1850) dans la version dirigée par Manuel Rosenthal:
http://www.youtube.com/watch?v=Ns2np_GwYsE
Et celui de Britten (1960) dirigé par Harry Bicket:
http://www.youtube.com/watch?v=v3Jpt_Y6JXA
« À Athènes, Thésée s’apprête à ceéleébrer ses noces avec Hippolyta,
la reine des Amazones »
Il a déjà tellement la trouille qu’il se met à bêler comme une chèvre.
On le comprend.
« Et quoi ? je les ai vus trembler, pâlir,
S’étranger au milieu d’un bel effet » (AM)
Estrangement?
Verfremdung?
Non mais si c’est le théâtre qui l’est, éclairé… La voilà, la féerie… Avec des lanternes ! Mais pas des triades, hein, des vraies lanternes…
@ curiosa dit: 11 février 2014 à 17 h 51 min
Il y a des progrèsdans la forme. Vous avez oublié les guillemets. Vous voilà donc assujettie aux citations. Mais vous, votre pensée personnelle, cultivée, éclairée, sur Shakespeare, ah, j’ai hâte de la lire. que pensez-vous de ce billet, de ces liens passionnants, de ce que P.Assouline nouis dit de cette mise en scène ?
Allez, lâchez-vous. Je vous lirai avec intérêt, fringante petite pouliche.
Victor Hugo à Guernesey, s’adressant à son fils :
« Tu traduis Shakespeare, et je regarde la mer. »
Je n’aime pas du tout cette photo.
Cette façon de faire est détestable.
« Victor Hugo: ou le phare au bord de l’Océan de l’Absurde » Nietzsche, Digressions
Eyebrow: n’en manque-t-il pas un bow?
D savez vous qui est qui sur la photo? Quelqu’un évoquait hier le trismus, hier, cette poupée désarticulée écartelée entre deux amoureux en semble atteinte sur fond rose parme.
http://kawakuborei.tumblr.com/post/13748007776/eddie-constantine-and-anna-karina-in-alphaville
Parlez-moi de jambon de parme mais pas de rose parme, Bérénice. Si vous voulez me garder de bonne humeur.
On peut tout faire subir à Shakespeare, il en sortira toujours vainqueur. Ce qui est rassurant. Tel est le privilège des génies : leurs chefs d’œuvre sont insubmersibles. Ils survivent tant aux outrages qu’aux hommages.
c’est dit d’une manière de nous en convaincre tellement qu’on dirait que t’es dla nsa comme kabloom lassouline..snodène il a dit qu’au headquateur ils disaient que l’espion voltaire avait bon, que shakespeare c’était qu’un tas de manure de vieux bidets
Le fond uniformément blanc du décor, composé d’un grand drap tendu, donne sa couleur au rêve.
tu sais quoi jean marron reiser il aurait dit « jespère qu’elle pète pas au lit » pour faire rire avanna qui fait rire clopin qui fait rire clopine..et une femme qui rit c’est in dze pokette..les défenses à néant
Parlez-moi de jambon de parme mais pas de rose parme, Bérénice. Si vous voulez me garder de bonne humeur
les anglais c’est comme francis, tout est couleur troudulesque dédé..avec de la stout tiède..la gifle du vent en sortant..l’odeur de chiotte de la tamise..des petits cons de français de la city que tu croises et que t’as envie de baffer..et toudincou t’entends parler coqné..et tu te dis que c’est comme la picardie !
trouduculesque naturliche
> jazz et sirtaki
Oui, mais on attend toujours la République du sirtaki.
Bel hommage shakespearien aujourd’hui :
«Heat is cold in Washington, but it’s a beautiful day» a répondu François Hollande
« …des compliments prémédités… »
Amusant…
Ils survivent tant aux outrages qu’aux hommages.
Oui, bon, des fois il en est qu’on brûle mais ça se précipite quand même pour les embrocher et les faire tourner…
« Dès le début, les comédiens surgissent dans le théâtre allumé, s’installent aux premier rangs parmi les spectateurs, et reviennent à la fin pour le morceau de choix, afin d’assister à la représentation, tordante il est vrai, d’une troupe de théâtre amateur offerte à Thésée pour son mariage. »
Tout à fait étonnante cette mise en abyme !
La version 1 me semble plus claire et plus coulante que la version 2
“Au cours de mes périples, de grands savants ont voulu me saluer par des compliments prémédités ; alors, je les ai vus frissonner et pâlir, s’interrompre au milieu des phrases, laisser baillonner par la crainte leur bouche exercée, et, pour conclusion, s’arrêter court sans m’avoir fait leur compliment. Croyez-moi, ma charmante, ce compliment, je l’ai recueilli de leur silence même. Et la modestie du zèle en déroute m’en dit tout autant que la langue bavarde d’une éloquence impudente et effrontée. Donc l’affection et la simplicité muettes sont celles qui, avec le moins de mots, parlent le plus à mon cœur. “
« Au cours de mes périples, de grands clercs
Ont essayé de m’adresser l’hommage
De mots de bienvenue prémédités ;
Et quoi ? je les ai vus trembler, pâlir,
Mettre des points au milieu de leurs phrases,
S’étrangler au milieu d’un bel effet
Et s’arrêter, muets, avant l’exorde
Sans pouvoir me souhaiter la bienvenue ;
Mais, croyez-moi, ma belle, j’ai su lire
La bienvenue dans leur silence même,
L’humilité de leur zèle craintif
Me disait plus que les jacasseries
D’une éloquence hardie, présomptueuse
L’amour et la candeur qui nouent la langue
Avec moins disent plus à mon estime. »
James Ensor ? Alors tous ces costumes, ces extravagances ne font alors guère rire. La mise en scène de Muriel Mayette-Holtz et le jeu des comédiens font-ils penser aux peintures grimaçantes, dites « des masques » de J. Ensor, avec ce goût de bataille macabre, de dérisoire ? Bizarreries et caprices d’un comique grinçant ou miroir satanique présenté au public, semble-t-il…
« savants » plutôt que « clercs »
« s’interrompre au milieu des phrases » est préférable à « Mettre des points au milieu de leurs phrases »
« s’arrêter court sans m’avoir fait leur compliment » est plus simple que
« S’étranger au milieu d’un bel effet
Et s’arrêter, muets, avant l’exorde »
(encore plus simple : « s’arrêter net avant de m’avoir fait leur compliment » ?)
etc, etc, etc…
Onésiphore de Prébois dit: 11 février 2014 à 18 h 04 min
pffeuhh, JB, vous avez vu le saut de l’ange, ce jour ?
Quelle beauté, isn’it ?
Il faut (bientôt) remercier M. Markowicz.
Quelle histoire raconte la pièce ( en province ?)
« Orsino est amoureux d’Olivia, qui elle-même est éprise d’un certain Cesario, qui n’est autre que Viola déguisée en jeune homme, laquelle est secrètement amoureuse d’Orsino. »
Vous avez écrit deux fois « alors », Christiane.
Par ailleurs vous posez une question à laquelle personne ne souhaite répondre.
je trouve que cette pièce est une merveilleuse déclaration d’amour au théâtre, en plus d’être un conte de fées (fallait bien attirer les spectateurs, même si on s’appelle Shakespeare, surtout qu’a l’époque on allait au théâtre avec un couffin plein de légumes bien murs, juste au cas ou)…
Thierry a raison : je bois. Et dans ces moments là je suis totalement déshini bé et écrit n’importe quoiq
‘…l’odeur de chiotte de la tamise..’
t’es sur, le bougre ? c’est pas plutôt ton odeur qui te précède ?
@ D. dit: 11 février 2014 à 22 h 07 min
Je m’adresse à l’auteur du Billet, D. (C’est souvent ma raison de poser des commentaires sur un blog.)
Ça n’a aucun intérêt, Christiane.
Savez-vous que nous allons doucement mais sûrement verss l’intégration de notre syst-me stelleaire ) la confédération galactique ?
Ce n’st qu’un d évbut certez, mais prometteur.
Ah. Moi qui souris avec plaisir à l’esprit de markowicz lorsqu’il traduit Dostoïevski – ce serait un débat de voir à quel moment on entend la langue et l’esprit de l’auteur ou ceux de son traducteur ..- je ne peux que sourire encore en lisant ce galopant:
« Au cours de mes périples, de grands clercs
Ont essayé de m’adresser l’hommage
De mots de bienvenue prémédités ;
Et quoi ? je les ai vus trembler, pâlir,
Mettre des points au milieu de leurs phrases,
S’étranger au milieu d’un bel effet
Et s’arrêter, muets, avant l’exorde
Sans pouvoir me souhaiter la bienvenue ;
Mais, croyez-moi, ma belle, j’ai su lire
La bienvenue dans leur silence même,
L’humilité de leur zèle craintif
Me disait plus que les jacasseries
D’une éloquence hardie, présomptueuse
L’amour et la candeur qui nouent la langue
Avec moins disent plus à mon estime. »
Une audace qui ne vous fait pas vous étrangler, U., si ?
Ce n’st qu’un d évbut certez, mais prometteur.
mmm .. avec tous ces zzzz z zzz, prometteur ?
Ah .
« revenons à Marine Terrace’
Un matin de la fin de Novembre , deux des habitants du lieu, le père et le plus jeune des fils, étaient assis dans la salle basse . ils se taisaient, comme des naufragés qui pensent.
dehors il pleuvait, le vent soufflait, la maison était comme assourdie par ce grondement extérieur. tous deux songeaient, absorbés peut etre par cette coincidence d’un commencement d’hiver et d’un commencement d’exil.
Tout à coup le fils éleva la voix et interrogea le père.
-Que penses-tu de cet exil?
-Qu’il sera long
-Comment comptes-tu le remplir?
Le père répondit: Je regarderai l’océan
Il y eut un silence, puis le père reprit:
-Et toi?
-Moi, dit le fils, je traduirai Shakespeare.
Il est des hommes-océans, en effet.
Ces ondes, ce va-et-vient terrible, ce bruit de tous les souffles , ces noirceurs et ces transparences, ces végétations propres au gouffre, cette démagogie des nuées en plein ouragan, ces aigles dans l’écume, ces merveilleux levers d’astres répercutés dans on ne sait quel mystérieux tumulte par ces millions de cimes lumineuses, tetes confuses de l’innombrable, ces grandes foudres errantes qui semblent guetter, ces sanglots énormes, ces monstres entrevus, ces nuits de ténèbres coupées de rugissements, ces furies, ces frénésies, ces tourmentes ,ces roches, ces naufrages, ces flottes qui se heurtent, ces tonnerres humains melés aux tonnerres divins, ce sang dans l’abime, puis ces graces , ces douceurs , ces fetes , ces grandes voiles blanches, ces bateaux de pèche, ces chants dans le fracas, ces ports splendides , ces fumées de la terre, ces villes à l’horizon, ce bleu profond de l’eau et du ciel, cette acreté utile, cette amertume qui fait l’assainissement de l’univers, cet apre sel sans lequel tout pourrirait, ces colères et ces apaisements, ce Tout dans Un, cet inattendu dans l’immuable , ce vaste prodige de la monotonie inépuisablement variée , ce niveau après ce bouleversement, ces enfers et ces paradis de l’immensité éternellement émue, cet insondable, tout cela peut etre dans un esprit, et alors cet esprit s’appelle génie, et vous avez Eschyle, vous avez Isaie, Vous avez Juvénal, vous avez Tacite , vous avez Michel-Ange , vous avez Shakespeare , et c’est la meme chose de regarder ces ames ou de regarder l’Océan »
» classique et poussiereuse , o Combien »
Si c’était vraiment le cas, on ne s’expliquerait pas qu’un Mesguich l’ait utilisée -il est vrai sans le dire-pour un mémorable Titus Andronicus.
De manière plus profonde, on peut contester le groupement thématique des textes (La& Famille, La Patrie,Les Tyrans » etc ) Mais c’est du travail soigné, et très ouvert sur l’ensemble du théatre Elizabetain. Les trois tomes des Apocryphes restent très précieux. Personne n’obligeait François Victor à traduire Titus, Une Tragédie dans le Yorkshire, les deux Nobles parents, ou apparait Thésée, Périclès, Edouard III, Arden de Faversham, Locrine, La Vie et la Mort de Thomas Cromwell, Le Prodigue de Londres, La Puritaine ou la veuve de Watling street. Une Tragédie dans le Yorkshire existe en manuscrit au musée Hugo. On y voit le travail accompli. Au total,si on ajoute Marlowe et son Faust c’est pour l’époque aussi bien et mieux documenté que Pierre Messiaen dans son remarquable théatre elizabetain, et cela vaut certains autres recueils dont je ne parlerai pas. Ce n’est pas Desprats, mais en quoi Est-ce déshonorant d’etre du François Victor Hugo?
Bien à vous.
MC
aujourd’hui a Londres, fut décerné le ‘Hatchett Prize’ qui récompense la critique littéraire la plus dévastatrice de l’année…une hache d’or est octroyée au lauréat ainsi que du pâté aux crevettes grises pour toute l’année…cette année, la victime du Hatchett Job est Morrisey (il n’a pas de prénom), une rock star qui, perso, me court sur le haricot depuis longtemps, tant il se prend au sérieux, pour son autobiographie qui s’est très bien vendue aussi….donc, c’est bien mérité…
http://www.theguardian.com/books/2014/feb/11/hatchet-job-of-the-year-aa-gill-morrissey-autobiographyature,
il y’a aussi le ‘Bad Sex Award’ en littérature, mais je vous en parlerai une autre fois…
Quelle belle façon, M.Court d’évoquer Victor Hugo (et son fils) dans cette maison « Hauteville House », face à l’océan rageur, pendant son exil à Guernesey. On y perçoit l’accueil fait aux visions de Shakespeare se mêlant à celles de Hugo (père).
Je l’imagine dans le jardin d’hiver ou dans celle du dernier étage où il aimait écrire,sur son pupitre noir, face à la mer.
Je répondais précédemment à D qui me posait une question désobligeante sur l’utilité de mes commentaires.
Lisant le vôtre je sais vraiment ce que je fais ici.
Il y a des centaines de blogs sur internet. j’en ai choisi une vingtaine, certains que je lis quotidiennement, d’autres irrégulièrement. Toujours par attachement à la pensée, au travail de qualité du blogueur. Ils écrivent (ceux et celles que je suis) avec fidélité et talent, pour être lus, sinon pourquoi tiendraient-ils un blog.
J’aime me tenir au rôle de lecteur. Il me parait juste et cohérent, si on choisit leur blog, de lire attentivement leurs billets, en plusieurs étapes, de les relire, d’ouvrir les liens puis d’exprimer, quand on le peut, une impression sur ce qu’on vient de lire, de poser des questions aussi. Ils répondent ou pas. c’est leur liberté mais ils savent un peu ce que pensent leurs lecteurs.
Certains commentateurs ici se laissent aller à des écritures insensées, vulgaires, agressives sans aucun rapport avec le billet, ou, s’enferment dans des binômes affectifs.
Je me donne le droit de préférer le billet aux commentaires de ce genre. Même si parfois, je réponds à certains idiots prétentieux et médiocres, s’ils m’agressent. Parfois aussi,j’ai du plaisir à lire des intervenants de votre niveau de culture, d’esprit, de drôlerie ou de sérieux, comme vous l’êtes et certains autres que j’estime beaucoup.
Sur ce, je vais relire un peu de Hugo.Les Contemplations…
Belle soirée, M.Court.
scusez-lui, le lien ne marche pas…pour ce que ca interresse, essayez plutot:
http://www.theguardian.com/books/2014/feb/11/hatchet-job-of-the-year-aa-gill-morrissey-autobiography
on peut aussi y lire la critique en question…faut dire que c’est tres bien fait…avec talent, precision et aussi et surtout humour, sinon ce ne serait que du bitching de bas etage…
christiane dit: 12 février 2014 à 1 h 25 min
et la confiture, est-ce que vous aimez? Perso, j’adore…surtout a l’abricot ou bien a l’orange amère de Séville, qu’on appelle ici la marmelade…au p’tit dej, sur toast et accompagnée d’un grand expresso, je vous dis pas combien ca me met en bonne humeur…
Désir
On ne sait où le désir niche,
Il attend chacun au tournant,
Ciblant tel pauvre ou bien tel riche.
On ne sait où le désir niche.
Las, parfois, la nature triche,
Faisant de la proie un enfant.
On ne sait où le désir niche,
Il attend chacun au tournant.
Jean Calbrix, le12/02/14
PLACIDE ET MUZO A NEW-YORK
« La plus perdue d’une journée est celle où on n’a pas ri » (Nicolas Chamfort)
Devant les caméras, Ayrault, ancien petit Capésien d’allemand, professeur à mi-temps, manifestement à côté » de ses pompes, monte en chaire et donne une leçon de gestion d’entreprise au patron du Medef, souhaitant que « M. Gattaz, quand il sera revenu en France, rencontre le plus vite possible les organisations syndicales comme c’était prévu, pour engager le dialogue social. Je pense que le décalage horaire parfois peut causer des problèmes ».
Le décalage horaire ! la République des petites blagues…
Gattaz, Ingénieur d’affaires, diplômé de ES Télécoms, patron du MEDEF, ébranlé par cet humour fabuleux, et cette méconnaissance du métier d’entrepreneur précise vivement :
« Il faut surtout arrêter de gérer par la contrainte. Quand j’entends parler de contreparties dans ce pacte, j’entends aussi des gens qui me disent “on va vous contraindre, on va vous obliger, si vous n’y arrivez pas vous allez être punis, on va vous mettre des pénalités”. Il faut arrêter ce discours […] insupportable. On n’est pas dans une cour d’école. »
Pendant ce temps là, le Grand Mou se fait enfiler par ce malin de Barack, et ces pragmatiques Américains, un traité atlantique qui va nous achever… Il est proposé de participer à une course où du côté US le coach libère des sprinters, de l’autre en Europe, des coureurs entravés ou en fauteuil roulant s’aligneront, confiants !
A mourir de rire, isn’it ?!
@Pablo75, voilà aussi ce que l’Iran fait de ses homosexuels
http://p2.storage.canalblog.com/23/31/786862/65115420.jpg
Nous regrettons l’usage fait de notre matériel de TP par des mollah justiciers à la vertu sourcilleuse. Mauvaise publicité.
Du 8 février au 15 juin, ça laisse un peu de temps pour y songer sans toutefois planter le rêve et le voir croître en espérant une certitude d’y assister, D que savez vous des crash aérien sur la liaison Paris Rio? La stat, les survivants, les corps repêchés, les repentis, ceux qui ont pu regagner le rivage à la nage et présenter un smoking nickel chrome le soir de la première?
A Court de 1h10, « Déshonorante » la traduction de François-Victor Hugo ? Certes pas ! Juste un peu datée et bousculée par d’autres depuis.
C’est incroyable que des barbus envahissent la comédie, financés par les émirats et chargés de rhabiller ce classique, ils ont visiblement assoupli leur discipline, tout le monde en short ou n’ont-ils plus assez d’étoffe pour attrister l’ensemble?
La Pléiade dégénère : après la «pléiadisation» du traducteur et poète du dimanche Philippe Jaccottet, celle d’un saltimbanque de la littérature:
« Jean d’Ormesson fait son entrée dans la Pléiade… »
(lefigaro.fr)
Daphnée en gros, sommairement, rustiquement on pourrait dire sans vraiment démêler la source du robinet que la langue de l’auteur inspire le traducteur qui lui expire en un souffle nouveau et vivifiant l’oeuvre revisitée. Sur le blog connu à l’adresse jumelle de celui-ci, un certain Claro revient assez souvent en une variation éclairante et nourrie sur ce point: la traduction.
@ Jacques Barozzi
« La version 1 me semble plus claire et plus coulante que la version 2 ».
La version de Markowicz a les problèmes de toutes les traductions en vers, de celles qui choisissent le « son » au détriment du « sens ». Après avoir beaucoup pratiqué la traduction (français-espagnol) il y a pas mal d’années et avoir vu de près beaucoup de catastrophes (la traduction en Espagne – très mal payée – est un désastre), je suis partisan de l’exactitude et de la fidélité avant tout, même si pour l’obtenir on doit sacrifier la musique et la beauté.
(F-V.H // M &M)
savants // clercs,
me saluer par des compliments prémédités // m’adresser l’hommage de mots de bienvenue prémédités
s’interrompre au milieu des phrases // mettre des points au milieu de leurs phrases
laisser bâillonner par la crainte leur bouche exercée et, pour conclusion, s’arrêter court
//
s’étrangler au milieu d’un bel effet et s’arrêter, muets, avant l’exorde
sans m’avoir fait leur compliment // sans pouvoir me souhaiter la bienvenue
la modestie du zèle en déroute // l’humilité de leur zèle craintif
m’en dit tout autant que la langue bavarde d’une éloquence impudente et effrontée //
me disait plus que les jacasseries d’une éloquence hardie, présomptueuse
l’affection et la simplicité muettes sont celles qui, avec le moins de mots, parlent le plus à mon cœur //
l’amour et la candeur qui nouent la langue avec moins disent plus à mon estime.
Georges Perec mériterait bien une pléiade ou deux !
Pablo75, il n’y a pas photo entre les deux versions !
Si F-V.H semble empoussiéré à Passou, M &M me paraissent bien ampoulés…
Cela fait 30 ans aujourd’hui que le génial Julio Cortázar est mort (que d’Ormesson ou Jaccottet soient à la Pléiade avant lui !!).
« Autorretrato de Cortázar en el 30 aniversario de su muerte. »
http://cultura.elpais.com/cultura/2014/02/11/actualidad/1392141836_920724.html
Gattaz, Ingénieur d’affaires, diplômé de ES Télécoms, patron du MEDEF, ébranlé par cet humour fabuleux, et cette méconnaissance du métier d’entrepreneur précise vivement :
jme disais bien qu’cheaspear baissait..et pourquoi pas aussi gattaz de shit
Ormesson ou Jaccottet soient à la Pléiade avant lui !!
c’est ça..dis le « viva la mouerté »..rien! ils ne reculent devant rien !!
Voice and Silence in Translation
(hurkurkurk !)
Grâce à JC (un vrai petit diable très élevé) et ses chroniques passionnantes et objectives on sait à quoi s’en tenir! et quel humour génial que le sien !
La Pléiade dégénère
suffit d’mater dormésson..même sans pied a coulisse on a calculé larsouille..c’est de l’artété
Pablo75 dit:12 février 2014 à 8 h 29: « La Pléiade dégénère : après la «pléiadisation» du traducteur et poète du dimanche Philippe Jaccottet, celle d’un saltimbanque de la littérature:
« Jean d’Ormesson fait son entrée dans la Pléiade… »
(lefigaro.fr): »:
Jean d’Ormesson, en effet, semblait peu propice, ou adéquat, pour entrer dans La Pléiade. Les critères semblent curieux, auteur secondaire mais, un grand Monsieur. Ce qui franchement ne devrait pas être un critère. Gallimard aura avec la publication de l’Académicien, la possibilité de vendre un bon nombre de livres, peut-être alors avec les bénéfices publier des auteurs moins « bankable », mais plus grand-auteur.
Mais franchement, comme le dit Jacques Barozzi, pourquoi Georges Perec, n’y est-il pas ?
J’aime le personnage de Jean d’Ormesson, il est d’une génération d’aristocrates en train de disparaitre, à cause de l’âge bien sûr, et leurs descendants ce sont démocratisés en direction des classes socio-culturelles moins « vintage », bref, le vernis de cette classe là, est devenu plus mince. Dans le temps il y avait autant de couches de vernis, que de couches de peinture et de vernis, sur une Rolls-Royce…
quel humour génial que le sien !
..gattaz de shit c’était pas mal..non?
Ce qui franchement ne devrait pas être un critère
goering aurait tout de suite vu qu’il etait d’une lignée de pti con..le compas dans l’oeil goering !
On ne sait où le désir niche,
on dirait qu’pour toi c’est toujours soulbras martchélo
l’orange amère de Séville, qu’on appelle ici la marmelade
c’est l’moment d’en faire gaga..la fin presque..c’est trés facile ! c’est comme le patée d’alouette, avec 5 oranges t’en fais un tonneau
Bouguereau, tu me sembles un peu obnubilé par l’ancien pilote de guerre Göring, devenu un voyou dans la bande à Herr Hitler. Le ministre de l’information, cette pourriture de Joseph Goebbels, est plus haut en noirceur et, en folie. Tu devrais ouvrir ta fenêtre, laisser entrer dans ton imaginaire, d’autres grands dignitaires de l’artiste-peintre qui n’a pas fait carrière…
Depuis que je sais que le camarade JC est la création d’un écrivain surdoué, j’y vais avec précaution.
Un lien entre lui et Hugo?
Quelle est la seule tête politique de ce blog?
JC hélas.
« Pendant ce temps là, le Grand Mou se fait enfiler par ce malin de Barack, et ces pragmatiques Américains, un traité atlantique qui va nous achever… »
De fait, posez à la question à nos compatriotes: la majorité n’a aucune idée précise des conditions et des enjeux de cette négociation.
Ils ne sont pas au courant, parce qu’on ne souhaite pas trop qu’ils soient au courant.
Le populisme, ça retarde le business.
Depuis le temps qu’on a pu comprendre (y compris grâce à des incidents techniques) que « bouguereau » et « hamlet » sont respectivement d’Ormesson et Jaccottet (nous a-t-il bassiné avec son Musil), je les trouve un peu gonflés de les voir ici cracher dans la soupe.
Non, Bouguereau, les Ormesson n’ont pas plus donné de cons, que tout autre famille titrée ou, plus populo. Facile de tirer sur l’Académicien, Clopine va s’en donner à cœur-joie et va nous sortir ses aiguilles à tricoter, Made in Solingen.
Wladimir d’Ormesson a laissé, lui aussi, un souvenir « convenable ».
Le talibanisme des indépendantistes catalans (qui se croient encore au XIXe siècle) augmente chaque jour avec l’évidence de plus en plus aveuglante que leurs délires n’ont aucun avenir. Dans le site littéraire de la Generalitat (le gouvernement de la Catalogne) ils ont carrément exclu tous les écrivains catalans qui écrivent en espagnol, et qui sont, bien sûr, les plus importants: Juan Marsé, Vázquez Montalbán, Eduardo Mendoza, Vila-Matas, les frères Goytisolo, (Juan, Luis et José Agustín), González Ledesma, Félix de Azúa, Ana María Matute, Mercedes Salisachs, Gil de Biedma, Carlos Barral, Alfonso Costrafreda, Carlos Ruiz Zafón, etc, etc.
u., JC n’a pas la tête politique, mais son estomac est politisé, JeCon doit avoir une maladie ou une mauvaise alimentation.
Mesa redonda inédita Cortázar, Saer, Roa Bastos y Sarquis
http://www.youtube.com/watch?v=jqvW2Q4rTEA
Made in Solingen
hach solingen vontraube ! j’ai eu un vieil oncle qui en avait plusieurs ! trés fier..un trésor ! le samedi pendant qu’ils se rasait (une fois par semaine) ils disaient « je vais pouvoir embrasser les femmes »
TKT
u. appelle politique les reflux de son petit chéri admirateur des nazes
Julio Cortázar: Textos en Su Voz – Me Caigo y Me Levanto
http://www.youtube.com/watch?v=PMWonO8jsdU
ta gueule jules
« Le talibanisme des indépendantistes catalans »
dans le fond ya aznar, qui cherche à discréditer rajoy
« la majorité n’a aucune idée précise des conditions et des enjeux de cette négociation. »
u. sait tout
« Depuis que je sais que le camarade JC est la création d’un écrivain surdoué, j’y vais avec précaution.
Un lien entre lui et Hugo? »
Si JC est un personnage de fiction, u. itou.
Le lien ?
Lui Quasimodo, toi Esmeralda !
Je suis désolé, TKT, mais l’estomac de JC, derrière la provoc, est fort intelligent.
De mon point de vue (nécessairement partial), au sein d’un collectif plutôt préoccupé de morale (au moins dans son expression ici), il me semble deux fois sur trois pointer avec justesse où se situent les problèmes essentiels.
Il le fait à sa manière, ensuite on discute.
— @Sergio :
« jules dit: 12 février 2014 à 9 h 40 min
TKT
u. appelle politique les reflux de son petit chéri admirateur des nazes »
Attention, Jules, aux pièges du principe d’identité.
Je vous suggère de vous débarrasser une fois pour toute du mot « naze ».
Si vous pensez que les nazis sont fous,
vous pensez que les fous sont nazis.
C’est embêtant.
« Très peu retravaillée » ?
On ne la reconnait plus !
Elle n’a jamais été aussi belle…
Telle qu’en elle-même
http://www.ndf.fr/files/2013/11/anne_hidalgo..jpg
u.
votre copain, en plus d’être très c., est un pervers naze
Ici
C’est vrai que JC touche souvent le noyau de la question, seulement il lui manque la culture humaniste adéquate, ce qui le transforme automatiquement en complice objectif des pseudo-humanistes qui se pavanent avec des concepts malappris (mélanchonniens & co) et des infos partielles ; et en fait, en outre, la mauvaise copie d’un mariniste de bistrot.
Je lui ai bien conseillé une lecture de Lorenzo Valla, pour se remettre à jour (comment on fait avaler les pires carpeaux aux croyants de toutes espèces) ; mais je suppose qu’étant un grand écrivain (dans le sens dexteriens), il sait ce qu’il fait… et qu’il n’a donc pas besoin de mes conseils…
Sur celle-ci, Paris en arrière-plan est moins « floue »
Jacques B
sur une des deux photos elle est bronzée
je l’ai croisée sur un marché elle est très élégante, avec sobriété et classe, ça vous gène
Ce post me paraît manquer de sérénité:
« u.
votre copain, en plus d’être très c., est un pervers naze » (Jean d’O)
Ce n’est peut-être qu’un mouvement d’humeur?
Et je préfère Jean d’O à Dieu d’O.
« touche souvent le noyau de la question, »
drôle de définition pour ‘lyncheur ‘
Avec ces deux affiches pour Paris, c’est comme pour les deux versions de la traduction de Shakespeare, il n’y a pas photo : l’une nous ment sur la marchandise, l’autre est nettement plus limpide…
Munzio Clementi — Vladimir Horowitz
« je l’ai croisée sur un marché elle est très élégante, avec sobriété et classe, ça vous gène » (roland)
Les deux dames se dépensent tellement qu’on leur a tous probablement serré la cuiller.
Anne est sexy, mais c’est Nathalie qui est « classe ».
Pour le reste, je ne mélange pas le politique et l’érotique.
« ça vous gène »
Plus que le lifting, ce qui me gêne le plus, roland, c’est l’escamotage de Paris, il est flou Afflelou !
Notre hôte fait tout ce qu’il peut pour défendre cette pièce mais sa remarque sur la musique (« comédie musicale du pauvre ») entache d’emblée le spectacle. Les mots « songe d’une nuit d’été », outre qu’ils me renvoient à une série de pièces filmées pour la BBC, m’amènent en effet tout droit chez Woody Allen, qui avait commis un délicieux film « songe érotique d’une nuit d’été », où il s’était servi de Mendelssohn, à bon escient je trouve ; le scherzo « rend » bien, pour moi, l’esprit de la comédie shakespearienne :
http://www.deezer.com/track/72569177
Je n’ai guère eu accès à Shalespeare que par les films (ceux d’Orson Welles, qui passaient très tard dans la nuit des années 70, ont captivé mon adolescence, le Falstaff notamment), et la télévision ; une fois pourtant, une fois seulement, j’ai pu voir « la Tempête » mise en scène par Wilson et jouée par des acteurs non-européens… Bref. Je trouve qu’il nous faudrait une Lavande pour avoir un autre témoignage que celui de notre hôte. Et voici qu’une fois de plus l’envie vient me sourire à la face, de ses vilaines dents jaunes, à la pensée que je n’aurai pas l’occasion, ni le loisir, ni même les sous, pour aller à Paris, cet oeil du cyclone, pour y goûter les plaisirs décrits par notre hôte.
(eh bien oui. Je n’ai eu accès à Shalespeare que grâce au cinéma – et une pièce de
roland, vous n’avez pas été choqué par la provocation de NKM et Sarkozy chassant sur les terres de la belle Hidalgo : le gymnase Jappy temple politique de la boboïtude de gauche au coeur du XIe arr., ils ont osé !
Japy, pardon, j’en bagaye !
Sauras-tu deviner à laquelle des deux candidates christiane adresse ce message coquin?
christiane dit: 11 février 2014 à 18 h 59 min
Allez, lâchez-vous. Je vous lirai avec intérêt, fringante petite pouliche.
Jappy
Jacques Barozzi dit: 12 février 2014 à 10 h 32 min
Japy, pardon, j’en bagaye !
Disons Papy, et n’en parlons plus.
La « fringante petite pouliche », c’est NKM, u..
La Hidalgo, c’est une jument de corrida !
Nemiciperlapelle:
http://www.affaritaliani.it/libri-editori/nemici-di-penna-insulti-e-litigi-dal-mondo-dei-libri.html
@ roland
« dans le fond y a aznar, qui cherche à discréditer rajoy »
Vous voulez dire que le responsable des âneries de l’illuminé Artur Mas est Aznar?
Ça c’est Sarajevo :
Pour Sochi, nous verrons…
« la Tempête » mise en scène par Wilson et jouée par des acteurs non-européens…
c’est plutôt a lire pour quelques scène qu’a voir tant c’est chiant comme la mort. j’ai eu cette chance inoui de voir le zefirelli tout piti..grace à l’école enfin à la municipalité qui avait financé le bus et les places..sans jamais avoir entendu parlé et de shakespeare et de roméo et juliette..sinon de nom trés vaguement..on se préparait a se faire chier..il y avait quelques nichons..bref un souvenir vraiment vraiment ému..l’un des plus beau de ma jeunesse.j’avais pas 10 ans..shakespeare à poil!
le film etait interdit au moins de 12 ans je me souviens..ça a fait comme un blanc à l’entrée..cm1 et cm2..un bus quoi
Jacques Barozzi 12 février 2014 à 10 h 30 min
je ne suis pas au courant, les cuisines électorales me gonflent,et les gesticulations du nain qui cherche à retrouver son immunité présidentielle me débectent en particulier
c’est Nathalie qui est « classe »
elle est ridicule, faux-cul, qq la praline, une vraie potiche au nabot
@ Christiane :
fringante petite pouliche vaut mieux que vieille mémé acariâtre, ressemblant plus à Catherine Deneuve (d’après mon amoureux) qu’à Michel Galabru dans « La cage aux folles » (d’après votre portrait intellectuel)
absente pour quelques jours rejoindre ma copine Ciboulette la rigolote, je reprends la bagarre dès retour plus frétillante que jamais, ah mais !
les gesticulations du nain qui cherche à retrouver son immunité présidentielle me débectent en particulier
..un presque malgré lui comme not bon roi défatigue jicé..tant il s’en fout mais il s’en fout!..quelquefois il voit un reportage a la télé et il pense « ha oui c’est lui not président j’avais oublié » chus sur qu’il faudrait pas le forcer pour qu’il fasse le président à poil pour déstresser mes enfants pense jicé..il en a beaucoup de reconnaissance
ta gueule raclure de understudi de keupu de merde
Bouguereau, le « zefirelli », la mégère apprivoisée avec Burton et Taylor, ou Roméo et Juliette ? (et dans ce dernier cas, est-ce ce film tourné à Vérone même, je ne m’en souviens plus mais j’ai gardé l’impression d’un film à la télé où de beaux jeunes gens se regardaient intensément, se rencontraient au bord d’un fétait-celeuve, d’une histoire aquatique et languissante : est-ce cela, Bouguereau ? – my god, serais-je montée avec vous dans ce fichu bus, ahahah ? )
S’il continue à y avoir du théâtre dans les livres (la république des, et pour cause !), y aura-t-il du livre dans le théâtre (la république du) ? Quant à la musique : jazz, rock, classique… Juste pour bousculer les cases !
… soupir. au bord d’un fleuve. Le film dont j’ai gardé confusément le souvenir se passait au bord d’un fleuve. Mais je crois que c’était plutôt un Orson Welles, oh, je ne sais plus.
« c’est Nathalie qui est « classe »
elle est ridicule, faux-cul, qq la praline, une vraie potiche au nabot »
C’est bien possible, mais elle sait se tenir à table.
Vous voulez dire que le responsable des âneries de l’illuminé Artur Mas est Aznar?
Non , et je soutiens aucun des trois, je dis juste que force est de constater que Aznar fait tout ce qu’il peut pour faire ch… Rajoy (sur la Catalogne, Rajoy n’est pas, jamais été, favorable à une indépendance de la catalogne)
tant il s’en fout mais il s’en fout!.
tu parles c’est pour ça qu’il ch ie sur tout ce qui est pas son nombril c’est à dire à droite et à l’extrême-droite
Roméo et Juliette ?
oui..et c’était ouvertement à l’époque une volonté d’éducation sentimentalo sessuel à poil..faut dire qu’on avait surtout des maitresses trés jeunes, aucune ne pouvait être notre mère..elles fumaient étaient coco et claquaient tout leur pognon au coiffeur et dans la mobilette
Tiens-tiens !
« on se préparait a se faire chier..il y avait quelques nichons..bref un souvenir vraiment vraiment ému.. » (b)
Ça c’est du vécu.
Quand on était petit, Molière, on trouvait qu’il n’y avait jamais assez de soubrettes, suivantes, confidentes… Nichon, rire de gorge et mouvements de cul.
« Quand je serai grand, je pourrai enfin voir par moi-même ».
tu parles
et toi t’es con..mais t’es con!
ah, Bouguereau, finalement, Shakespeare, faut peut-être avoir huit ans pour le rencontrer. Perso, ce que je n’oublierai jamais, c’est ceci :
« Quand je serai grand, je pourrai enfin voir par moi-même »
tout à fait ça, c’est bien dit zouzou..la fiction avait ce pouvoir de l’attente fervente..ha les 2 tartignol à la céline et proust c’est « c’était la déroute » où « mes nuits valent mieux que vos jours »..c’est pas dieu qu’est mort, c’est le chauffeur de bus, l’accessoiriss..nitzlcheux c’est gattaz de shit épicétou
« vieille mémé acariâtre, ressemblant plus à Catherine Deneuve (d’après mon amoureux) » (Curiosa)
Halte.
Non seulement ce narcissisme coincé du cul est ridicule (pourquoi ne pas écrire: je suis belle?), mais Mme Deneuve est elle-même une mémé.
Et quelle mémé, mama mia (là, je parle à sa fille).
Perso, ce que je n’oublierai jamais, c’est ceci :
oui trés bien..mais pas politicaly correc en primaire
rire de gorge et mouvements de cul
Molière quand on est petit c’est surtout les coulisses..on voulait tous absolument y aller..ça devait être super..les acteurs fumaient comme des pompiers, les actrices se changeaient devant eux surement..tout ce monde trés excité..c’était la vie aprés 18 ans
et toi t’es con..mais t’es con!
toi-même et ton connard de naze idem
« elle sait se tenir à table. »
les soces rôtent à table
ces confidences de petits mectons imberbes sont très émouvantes
etcuriosa ta gueule toi aussi tu seras vieille et en plus t’es moche
Je ne l’ai pas vu via l’école, mais en me planquant sous la table, pour éviter d’aller au lit, sur la première télé de mes parents (qui était aussi la première télé de tout le quartier !). Y’avait-il un carré blanc ? Va savoir. En tout cas, mes prunelles en ont été durablement impressionnées. C’qu’elle était belle, Rosy Varte ! Ce que je voulais lui ressembler « je suis une fille que l’on gagne, que l’on mérite… », ça, c’était envoyé !!!
même dans le domaine de la plomberie à paroles, u. a un petit robinet (normal). bouguereau lui a un gros faucet mais un petit débit de small talk. la vie anatomico-blahblahtique est ainsi faite. on a les vessies et les lanternes qu’on peut. des ouin-ouin entiers dans les arbres robiniers lui se contente du goutte-à-goutte qui lui sort de la narine, tachant les pages de son encyclopédie wikipédia qu’il vient de recopier sur papier. la vie des robineux est cruelle. Shakespeare prendrait un pseudo s’il devait commenter sur the RdL le petit débit connectique n’était pas vraiment sa tasse d’identithé.
« Mémé », ou tata, tonton ou pépé, sont des noms de tendresse valables dans les classes populaires. Franchement, je vois mal Catherine Deneuve se faire appeler Mémé par ses petits-enfants. Catherine Deneuve a une immense « classe physique » et inutile d’ajouter qu’elle était un des plus beaux visages du cinéma, worldwide. Maintenant, elle devrait prendre le chirurgien esthétique de Cher ou Hilary Clinton, C.D. est trop liftée.
Je dois ajouter que dans des rôles de petite-bourgeoise ou de prolétaire, elle n’est pas crédible.
Je trouve un peu ridicule que des gens, qui ont dépassé la cinquantaine, soient désobligeants avec des gens à peine plus vieux qu’eux… Il y a un moments dans la vie, où on devrait avoir compris que nous vieillissons tous, sauf si on meurt jeune, c’est à dire pas passé la quarantaine.
Avec JC, Canteloup et Laurent Gerra prennent un coup de vieux! surtout Canteloup! et alexnadre adler passe pour un rigolo de comptoir de la géopolitique!
u., je ne partage pas votre jugement sur JC, tout en lisant parfois, parfois, des commentaires qui tiennent la route. C’est homme là est un troll et agit par automatismes. De plus il est foncièrement mauvais et négatif. Si il vous faut une merde, pour relancer un sujet, je crois que je ne peux partager votre goût pour JC le facho. Vous écriviez qu’il a l’estomac intelligent, à quoi sert l’intelligence quand on fait le métier de troll ? Cet homme est un pitbull dont le maître est un voyou au crâne rasé.
« le petit débit connectique »
faut bien être moderne
sauf si on meurt jeune, c’est à dire pas passé la quarantaine.
http://www.youtube.com/watch?v=jO5VV5PISHU
un super béguin de note génération..elle la chante encore vontraube..rassure toi..mais je préfère zapper cette version là, c’est ça la technique
Disons la fin de l’adolescence chez les Romains (entre 30 et 35), après c’est vieux… la force de l’âge n’étant qu’un médoc palliatif…
JC….. dit: 12 février 2014 à 7 h 03 min
PLACIDE ET MUZO A NEW-YORK
Iol y a une certaine lucidité dans les propos de JCTounet, avec néanmoins quelques très légers dérapages qu’on peux lui pardonner.
Ah Placid et Muzo ! Vaillant, le journal le plus captivant !
Bon, d’un autre côté, il faut dire que sauf Merkel et Cameron, le politique européen de base ne connait que l’arithmétique électorale… et il (elle) en fait le meilleur usage possible en vue de la défense de ses intérêts… tout le reste n’est que lit&ratures…
quelques très légers dérapages
C’est pour s’ »oxygéner » comme dit cricri que ce démocrate si intelligent s’amuse à justifier le racisme,les fascismes à l’insu de son plein gré
t’es un grand antifachiss keupu..mais moins que rénato vu qu’il a regardé wikipédia avant toi..
grégoire dit: 12 février 2014 à 13 h 02 min
Je ne parle que du post de 7 H 03, ami Grégoire.
..le lapin calçonne trop à la zouzou..les costumes ont pas l’air trés chouette..manque un leon bakst pour nous érotiser tout ça un peu hin baroz
il a regardé wikipédia avant toi.
Connard
cette pourriture de Joseph Goebbels, est plus haut en noirceur et, en folie
et traube est mésosphérique à défaut d’être flamboyant
très légers dérapages qu’on peux lui pardonner
jicé sollicite le sentiment chrétien..par exemple on a envie de le soumettre a la question avec tenailles rougies..brodquin..poire d’angoisse..tout ces mots nous reviennent en mémoire comme sainte madleine grace à lui faut reconnaitre..qu’il finisse saint garzi ne m’étonnerait pas
Proust dans A la recherche du temps perdu, écrit (mort de Bergotte):
« Tout se passe dans notre vie comme si nous y entrions avec le faix d’obligations contractées dans une vie antérieure : il n’y a aucune raison, dans nos conditions de vie sur cette terre, pour que nous nous croyions obligés à faire le bien, à être délicats, même à être polis, ni pour l’artiste cultivé à ce qu’il se croie obligé de recommencer vingt fois un morceau dont l’admiration qu’il suscitera importera peu à son corps mangé par les vers, comme le pan de mur jaune que peignit avec tant de science et de raffinement un artiste à jamais inconnu, à peine identifié sous le nom de Vermeer. Toutes ces obligations qui n’ont pas leur sanction dans la vie présente semblent appartenir à un monde différent… »
Énigme…
Ou encore, Bruxelles gèle l’accord sur l’électricité (avecCH), en démontrant ainsi qu’ils ne sont politiquement que des incultes : nous ne savons pas encore comment le gouvernement fédéral va répondre, de 1 ; et de 2, n’ayant pas pris la peine de lire les textes… mais bon, comme il le souligna un ancien URSS, l’UE est la dernière grande dictature encore active… j’ai bien dis « grande »…
Bon, le petit célinien est un grand écrivain… méconnu… je suppose
rossignol de mes glaouis dit: 12 février 2014 à 11 h 41 min
Un oiseau couillu? (bravo)
« même dans le domaine de la plomberie à paroles, u. a un petit robinet (normal). »
Normal, en effet.
On est dans la modération, la maîtrise et même la rétention, taoïsme oblige.
Même la goutte est une démesure.
D’autre part, si on met l’Ukraine dans le panorama, quoi de plus indécent que le comportement de nos gracieux politiciens ayant cul au chaud à Bruxelles ? Enfin, faux cul c’est l’expression, si je ne fais erreur…
la goutte est une démesure.
Ecoutez, Christiane, ce pan de mur commence à nous emmerder ferme… et c’est les cas de tous les alibis kulturels… cherchez, S.V.P., quelque chose à vous…
Christiane, le passage de Proust n’est pas si énigmatique que cela, à mon sens. Je ne crois nullement que Proust en appelle à un quelconque monde invisible, ni même à une « vie antérieure » ; il cherche simplement, à la manière Baudelairienne (en évoquant la métempsychose), à souligner l’absurdité apparente de nos actes les plus vertueux, voilà tout. Motif cent fois, mille fois répété dans la Recherche : l’aquoibonisme d’une existence vouée à la destruction finale, sans rédemption ni rédempteur (je comprends que vous en soyez marrie, mais c’est ainsi chez Proust. La religion n’est qu’un ciment social, qu’il convient de respecter comme on se met en habit pour aller assister à une fête mondaine, et ne peut servir à nous sauver.) L’opinion émise ici sera cependant, comme d’hab’, contredite (Proust dit toujours le contraire de ses premières opinions, parfois dans la même phrase !!!) dans le Temps Retrouvé…
qu’il finisse saint garzi ne m’étonnerait pas
ou pape-
yen a déjà un dans l’genre
… Où, à côté de la réminiscence invonlontaire qui abolit le temps, la création artistique sera chargée, et elle seule, n’est-ce pas, d’abolir la frontière du Temps qui nous est imparti. (ceci pour éviter tout contresens religieux).
» petit célinien est un grand écrivain…
grand? c’est en dessous de la réalité!
ou pape-
yen a déjà un dans l’genre
..toi t’es toujours pour libérer balabas hin raclure de keupu
Donc, « Fuck UE », elle ne pouvait pas mieux dire…
Bon, il y en a un qui lui met le pouce dans le nez (le doigt dans le nez plutôt que la siphonaptera dans l’oreille) ; mais l’autre, il fait quoi au juste avec la « mamelle » de la fille ?
toi t’es toujours pour libérer balabas hin raclure de keupu
t’es vraiment très con raclure de merde
les caves au vatican débordent cadeau des assassins avec sa bénédiction
j’attends avec grande impatience la visite de ma copine Curiosa ; merci à tous les vieux machos de ce blog de leurs soutiens à la vieille mémé acariâtre qui nous fait bien rire icite, d’ailleurs mon chum en raffole ainsi que de MCourt sur ses p’tits arpions… on va se régaler et en plus il fait beau
@L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 12 février 2014 à 13 h 52 min
N’avez-vous pas remarqué que j’ai remplacé la fin de cet extrait par le mot « énigme » ? Vos à-priori faussent votre perception de l’autre. Et plutôt que « La recherche racontée à mes potes » je préfère A la recherche du temps perdu écrite par Marcel Proust. La Prisonnière est un de mes livres (dans le livre) préféré. On y lit, par exemple :
« La jalousie est aussi un démon qui ne peut être exorcisé, et reparait toujours, incarné sous une nouvelle forme. »
L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 12 février 2014 à 13 h 52 min
Après une constipation passagère, voilà que Clopine reproust à tout vent.
Question fort intéressante pour les nécrologues : quelle est la tombe la plus visitée chez le père Lachaise.
Jacques tu es prié de ne pas souffler la réponse.
« la vieille mémé acariâtre »
elle est ‘inspirée’
l’acariâtre c’est toi
(et tu vas vieillir , t’as déjà des rides, et aussi crever )
grégoire dit: 12 février 2014 à 13 h 02 min
C’est pour s’ »oxygéner » comme dit cricri.
Il faut suivre, grégoire, l’oxygène n’est pas de cricri.
ciboulette curiosa: personnage créé de toutes pièces par le grand schizo grave bougros (à la fin il la case avec jicé)
cetet photo est très choquante j’en perds mon pain au choc
Quel graillon non mais quel graillon ces photographies…
après nous, la Cri-Cri dézingue Clopine, à qui le tour maintenant à part son boy-friand JC ?
Monsieur Hollande est un bouc en train. Après les couplets sionistes relayés par son manuel,
les couplets africains relayés par son babius et les couplets pacte sans impact relayés par son nhéro, voilà qu’il nous ramène l’atlantisme. Le voilà à l’extrême droite car la droite n’aurait pas osé.
Il faut dire que monsieur Hollande a suivi des cours intensifs à saint Jean bé à Rouen.
ce serai intéressant de connaître le point de vue de Charlotte Lipinska chargée de La république du Théâtre ; non ?
Oui, cette photo est haute en couleur, rose bonbon pour la femme, bleu layette pour les hommes. Cela étant les acteurs ne sont pas sérieux. La femme grimace tigresse sans conviction alors qu’elle devrait ployer de peur sous le joug des males qui eux se fendent la poire au lieu d’avoir des grimaces de virilité.
Marcel
faire avaler les couleuvres dans la crise c’est le boulot des saucedème
“La femme grimace tigresse sans conviction alors qu’elle devrait ployer de peur sous le joug des males qui eux se fendent la poire au lieu d’avoir des grimaces de virilité.”
Des rigolos, Marcel.
Un bel ensemble quand même.
Et le sourire de tigresse est là pour refroidir les effets du déhanchement sous short.
Ah, La Prisonnière, mais quel livre ! On n’y lit pas seulement cette réflexion sur la non-obligation « à faire le bien, à être délicat, même à être poli », on y trouve aussi des portraits savoureux comme celui de la verdurin :
» Je vous dirai, reprit Mme Verdurin pour lever les derniers scrupules de Brichot, que je ne me sens pas en sûreté avec ça chez moi. Je sais qu’il a eu de sales histoires et que la police l’a à l’œil. » Et comme elle avait un certain don d’improvisation quand la malveillance l’inspirait, Mme Verdurin ne s’arrêta pas là : « Il parait qu’il a fait de la prison. Oui, oui, ce sont des personnes très renseignées qui me l’ont dit. Je sais, du reste, par quelqu’un qui demeure dans sa rue, qu’on n’a pas idée des bandits qu’il fait venir chez lui. Et comme Brichot qui allait souvent chez le baron protestait, Mme Verdurin,, s’animant, s’écria : « Mais je vous en réponds ! c’est moi qui vous le dis », expression par laquelle elle cherchait d’habitude à étayer une assertion jetée un peu au hasard. »
Ha mais il y a l’autre, de photo ! Et elle est aussi grailloneuse c’est monumental…
les effets du déhanchement sous short
ha c’est certain que pour le contraposto mouillé c’est pas ça
la droite n’aurait pas osé.
marcel c’est jicé
La femme grimace tigresse sans conviction alors qu’elle devrait ployer de peur sous le joug des males qui eux se fendent la poire au lieu d’avoir des grimaces de virilité
c’est le crapeux négligé auteuil neuilly passy..t’y connais qu’dalle bourrin de martchélo !
Et elle est aussi grailloneuse c’est monumental…
les parents de bellegueule sortiraient leur 12 à pompe sur le lapin..ce serait un acte politique
..collard les frait acquiter fastoche..
Et encore ils seraient en cuirasse comme Auguste…
« libérer balabas »
yen a qui prennent les « écritures » pour un livre d’histoire
faire avaler les couleuvres dans la crise c’est le boulot des saucedème
toutafé..gattaz à tous les étages..toi tu voudrais qu’en plus on lui dise merci..ça se discute
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