de Pierre Assouline

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La République des livres
Le temps retrouvé de Philippe Lançon

Le temps retrouvé de Philippe Lançon

Rares sont les chocs avec les nouveautés, ainsi que sont désignés les livres qui viennent de paraître à l’égal d’articles de mode. De ces livres qui ébranlent jusqu’à ce que le lecteur se promette d’y revenir bientôt, ne fût-ce que pour vérifier ses impressions premières cette fois émondées de la découverte et de l’effet de surprise. Ce pourrait bien être le cas du Lambeau (508 pages, 21 euros, Gallimard) de Philippe Lançon. Même prévenu par le bruit qu’il fait, le plébiscite de la critique et le succès public, on reçoit sa lecture comme une gifle qui laisse sonné. On dira que l’auteur étant l’un des rescapés du massacre de la rédaction de CharlieHebdo par des terroristes islamistes, c’était prévisible. Rien de moins sûr pourtant -et pas seulement parce qu’on ne sait jamais rien du sort d’un livre.

Il ne suffit pas d’avoir vécu l’horreur pour être capable de transcender l’expérience en littérature. Souvent elle laisse le survivant muet, et on ne se souvient pas qu’elle ait jamais conféré un quelconque talent d’écriture à celui qui ne l’avait pas déjà en lui. Pour un Primo Levi, qui était entré chimiste à Auschwitz et en était ressorti écrivain, combien de déportés ont survécu à ce même traumatisme sans pouvoir en faire le récit. D’ailleurs, Philippe Lançon anticipe et désamorce le reproche qui pourrait lui être adressé lorsqu’il écrit :

 « En aucun cas je n’aurais voulu obtenir de l’attentat, de la survie et de mon expérience, un pouvoir que leur absence ne m’aurait pas donné ».

Bien que rien ne le signale sur la couverture, c’est d’un récit autobiographique qu’il s’agit ; mais il tient sa valeur de ce qu’il dépasse la circonstance et l’enjeu d’actualité pour atteindre à l’universel. Qu’il s’agisse de ses qualités de plume, de sa capacité d’analyse, de sa faculté de contextualisation d’un roman, Philippe Lançon est certainement l’un des tous meilleurs critiques littéraires (désormais critique culturel à Libération, et chroniqueur à CharlieHebdo) sur la place de Paris- laquelle, il est vrai, s’est beaucoup dépeuplée dans ce domaine. Par deux fois, il s’était risqué à passer de l’autre côté de la barrière en écrivant deux romans (Les Îles, 2011, L’Elan, 2013), peu convaincants. Cette fois, il n’a pas vraiment eu le choix. L’événement est venu à lui et en s’imposant à lui, il a également dicté sa forme, son esprit, sa nécessité.

Il aurait pu réagir comme Jean-Paul Kauffmann, construisant toute une œuvre littéraire pendant une trentaine d’années en tournant autour, en en faisant son combustible, en le harcelant, en le métaphorisant sans jamais le nommer. Il est vrai qu’à la différence de l’ancien otage du Hezbollah libanais, la blessure de Lançon n’est pas seulement psychique mais physique, apparente, défigurante. Pour autant, jamais il ne nous sert de roulements de tambour, ni ne tire son récit dans le tragique, tant il exècre à raison ces écrivains qui se prennent assez au sérieux pour considérer l’acte d’écrire comme une question de vie ou de mort. Il est même capable d’envisager la censure (institutionnelle, ayatollesque etc) comme une forme extrême et légèrement paranoïaque de critique littéraire, c’est dire !houellebecq 2

On en est empoigné dès lors que l’on accepte au début même l’implicite contrat de lecture en vertu duquel le lecteur devra accepter de se laisser envelopper par ce récit et d’y consacrer son temps sans compter. Des livres, des pièces de théâtre, des films irradient la mémoire de l’auteur. De cet inconscient sous influence, qu’il n’essaie pas de nier, il tire avantage en tachant de l’explorer. Il y a d’abord et avant tout La Nuit des rois de Shakespeare, le meilleur des guides pour s’aventurer dans un réel sanglant, une pièce dont la morale est énoncée par un bouffon, la dernière qu’il ait vue au théâtre des Quartiers d’Ivry à la veille du jour maudit. Il y a ensuite Michel Houellebecq, le Houellebecq de Soumission sorti le jour du massacre, un livre et un auteur qui hantent alors les medias et donc Le Lambeau tant ils l’accompagnent en musique de fond en raison de cette coïncidence même.

« Les tueurs se préparaient donc au moment où il parlait d’une voix faussement endormie de république et d’islam. Ils vérifiaient leurs armes tandis qu’il murmurait ses provocations en mode mineur. On ne contrôle jamais l’évolution des maladies qu’on diagnostique, qu’on provoque ou qu’on entretient. Le monde dans lequel vivait Houellebecq avait encore plus d’imagination que celui qu’il décrivait ».

Pourtant, bien qu’il eut prévu d’en parler dans Libération en ces funestes premiers jours de janvier, en ce 7 janvier 2015, ce n’est pas Soumission mais un autre livre également promis à la chronique, celui-là consacré au jazz sous le titre de Blue Notequi lui a sauvé la vie jusqu’à en être érigé au statut de talisman puisque, si le tueur a blessé l’homme, projeté par le choc sous les cadavres de ses amis, il a raté le témoin. La cathédrale de papier édifiée par Proust le suit de chambre en chambre car, outre le bonheur du texte, il y puise de quoi méditer sur le temps, l’élément qui irrigue tout son récit. Il y a aussi les Lettres à Milena de Kafka. On allait oublier la poésie, les poèmes qui l’aident à tenir, ceux d’Adam Mickiewicz par exemple qui ont la puissance des vrais chefs d’œuvre en ce qu’ils nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.

Lançon l’écrit bien quelque part : la vertu du roman, c’est de nous permettre d’imaginer n’importe qui faisant n’importe quoi n’importe où tout en nous permettant d’y participer. Il y a des portraits à l’acide (Jean-Edern Hallier « qui avait fait don de l’événement à sa personne »), à l’encre sympathique (Houellebecq en « icône pop qui a su donner forme aux paniques contemporaines »). Ou sur le dérisoire théâtre politique qui reprend ses droits avec le passage du président Hollande et de sa suite, une visite-éclair étrangement légère, désinvolte, insouciante quand tout est si lourd autour de soi. Et surtout des pages irréfutables par leur densité d’émotion, d’ironie, d’autodérision, qui en font un document non seulement historique mais littéraire de premier plan. Elles parviennent à faire scintiller la part d’humanité qui demeure en l’homme malgré la barbarie qui le tyrannise. De cette épreuve Lançon est sorti arasé de regrets et de nostalgie, sensible à la remontée des souvenirs heureux qui a pour effet de le déprimer (les années jeunesse à Cuba), mais toujours aussi critique, irrespectueux et farcesque. Charlie un jour, Charlie toujours ! Mais le 11 janvier, jour de la grande manifestation nationale et internationale, Lançon, lui, 51 ans, un trou dans la mâchoire qui fuit et sur laquelle on s’apprête à greffer son propre péroné afin de combler un déficit d’os (d’où le fameux lambeau du titre), « un visage en travaux », « une tête en carton pâte » et « une gueule de métaphore », Lançon n’était pas Charlie : « J’étais Chloé », sa chirurgienne, l’un des personnages les plus importants d’un récit pas avare de compliments sur l’APHP et son personnel.

Abbas-autoportrait-©-Abbas-MagnumL’attentat en lui-même y tient finalement peu de place en regard de ses répercussions : l’hôpital, les innombrables opérations, le cortège de douleurs éternelles et éternellement enfantines, la souffrance, l’odeur entêtante de Javel mêlée de Bétadine, le spectre de la monstruosité, le retour au goût de la vie par la grâce du premier yaourt, les traits du visage en steak et bouillie, la confusion de la chair et de l’os, la crainte du miroir, l’espoir, le désarroi, la tentation du renoncement, la solitude du survivant, les angoisses qui montent, les cauchemars, le regard des autres sur le masque de carnaval, le chœur des soignants, la chorégraphie des gens en blanc, toutes choses qui, sous sa plume, vont bien au-delà des souffrances d’une gueule cassée. On allait oublier la peine sauf que ce n’est même pas la peine :

« Je n’avais pas de chagrin : j’étais le chagrin ».

Tout, toutes et tous là pour aider et soutenir. N’empêche que rien ne console car rien ne remplace : Cabu, Wolinski, Maris, Honoré et les autres tombés au champ d’horreur. Prendre conscience de ce vide à jamais suffit à rappeler au rescapé que chaque homme est dans sa nuit où nul ne pénètre ; la lèvre désunie, la voix longtemps muette, il s’y adresse plus aux morts qu’aux vivants. Son temps retrouvé se mue alors en temps mélangé. Son leitmotiv « Jamais perdu conscience » a les accents de défi d’un « Même pas mort ». L’attentat n’en a pas moins provoqué en lui un décollement de conscience, un bouleversement cognitif et lexical qu’il analyse à sa manière en s’aidant de la novlangue du 1984 d’Orwell : « mortvif », « ouinon » etc, autant de symptômes d’un état psychique qui le fait désormais réagir avec une telle empathie à toutes choses qu’il ne peut s’empêcher d’exprimer un jugement et son contraire en même temps. Dans la situation qui fut la sienne, entre deux séances de haute couture faciale, on comprend que le plus célèbre passage du Divertissement pascalien l’ait turlupiné :

« Tout le malheur des hommes vient  d’une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre »

Encore faut-il l’interpréter. D’autant que la porte de celle-ci à la Pitié était en permanence sous la surveillance de policiers au cas où des Frères insensibles à la Pensée B 139 auraient eu l’intense désir de la forcer afin d’achever le travail. Cela étant, n’allez pas croire que l’hôpital soit un lieu de repos, pas cette fois, pas pour lui, sans cesse charcuté pour son bien. Il eut même la surprise d’y jouer dans du Ionesco mais à son corps défendant le jour où, au bout de trois mois d’une hospitalisation qui dura bien plus longtemps sans compter les mois de rééducation aux Invalides, il reçut de la Sécurité sociale  une injonction lui demandant de prouver qu’il était bien en arrêt-maladie. A l’hôpital, et notamment à la Pitié-Salpétrière qui est une ville dans la ville, Philippe Lançon a réussi à s’oublier en s’immergeant dans La Montagne magique de Thomas Mann. Même les débats philosophiques et politiques entre Settembrini, Castorp et Naphta lui parlaient si datés fussent-ils.

Dehors, un autre type de guerre remplaçait celle de 14. La Pitié était son Davos. Il a simultanément autant appris de l’un que de l’autre au point de ne plus distinguer ce qu’il doit à l’un ou l’autre. Quelque part, à propos de ses lectures de grabataire, on relève une phrase qui ne laisse d’intriguer sous la plume d’un si brillant critique :

« C’était la littérature, non la fiction, qui m’aidait ».

Peut-être un effet collatéral de la novlangue orwellienne. N’empêche qu’il y a écrit sa propre montagne magique, ce Lambeau qui est juste un grand livre.

(Photos Raphaëlle Régnier ; « Michel Houellebecq lors de la parution de « Soumission » photo D.R. ; « Autoportrait » photo Abbas )

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

847 Réponses pour Le temps retrouvé de Philippe Lançon

Janssen J-J dit: à

des précisions ou levées d’hyptohèsues:
le copié collé du papier de télérama sur le livre de lançon était de nathalie crom. Désolé d’avoir laissé à penser à Ch. qu’il était de moi. Mais non, voyons dhonc, je l’ai mis parce qu’il était plus clair que celui de passoul. Je comprends de moins en moins les papiers d’icelui. Je n’ai pas lu ce livre de Lançon, ni ne le lirai tout de suite. Mais il doit être intéressant. Je tâcherai de comprendre plus tard, l’allusion au divertissement pascalien… (???)
Dur de reprendre les fils après qq jours d’abs(tin)ences … Des malentendus, mais dieu merci… y’a toujours les mêmes invectives de qui à quoi qui sévissent, j’restions en terrains connus. Anti et sémitisme,… ça cimente tjs aussi ben nos erdéliens.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…mais, dans ce truc, à Charlie – Hebdo,…

…il y a, une ébriété des envenimements, qui me chiffonnes, trop facile,…pour des amateurs des lieux,…pour ces scénarios accélérés,…

…comment, ne pas imaginer, une complicité de l’intérieur du journal,…

…alors, ils arrivent, ( les terroristes en cagoules ),…ils vont directement, pour accomplir leurs forfaits,…les bras ouvert,…
…ils connaissaient, le bon chemin,tout de suite,…et direct, de retour, pour  » échapper « ,aux poursuites,…( tout le temps ),de faire aussi,sortir, une autre voiture, qui feint d’être poursuivie, et l’originale, se rétracte, en privé accorte,…

…on court, on court, et avec les caméras, on signale,une voiture ‘ nerveuse ‘,…prise en ligne,…ils sont pris,!…
…ils, ont pris qui, ( tout le temps, de monter et descendre, n’importe qui,…), pour quels autopsies, le cas échéant, de vrais criminels, déjà, préparer,…

…des scénarios,de  » tout « ,…
…Oui,!…
…mais, le début,…comment,se présenter, d’entrer, sans jamais, y avoir, mis les pieds, de trouver, avec cette diligence rapide, d’exécuter, le coup, sur ces personnes, qui semblent avoir été choisies, sui à fait quoi, en terme, de ramener, une telle haine,…
…( un coup monté, avec détails, semble un rien, plus logique, de l’intérieur, de tout,…)
…sans parler, des coupables  » arrangés « , pour porter le chapeau du crime,…et voyage organisé, et autres l’aventure c’est l’aventure,…

…des petits scénarios, en jouant,sur des maquettes,…il y a même mieux,…
…des pistes en diversions,…etc,..

…comme des montages, pour peintre, à construire son paysage, collé-monté,…
…se faire, une grosse tête, les événements ,en d’autres circonstances du proche – passé,…
…photographe sensible,…et montages probable de ce scénario,comme d’autres,…
…l’heure de la pizza,…of course,…
…Go,!..

Widergänger dit: à

Oui, mais c’est ça ! Je suis que son livre de merde est n fait n train de construire le narratif imaginaire de toute sa génération qui se mûrit sa petite musique en articulation avec l’Histoire. Le martyre de l’islamisme ! Voilà ce que son livre va construire dans la tête des lecteurs bobos qui lisent Libé !

Je n’ai plus rien à partager avec ce genre de cornards !

Widergänger dit: à

Avant de lire Howard Zinn, qui sinon Trump a fait taire la Corée du Nord ? Qui dit aux Palestiniens ce qu’il faut leur dire ? Qui rétablit Jérusalem comme capitale d’Israël, ce qu’elle n’aurait jamais cessé d’être ? Qui conteste l’accord scélérat avec l’Iran ?

Jean Langoncet dit: à

@la quiquette à batman

Apaise ta frayeur et ton angoisse neuve. Suce mon membre dur comme on suce un glaçon. Mordille tendrement le paf qui bat ta joue, Baise ma queue enflée, enfonce dans ton cou Le paquet de ma bite avalé d’un seul coup. Étrangle-toi d’amour, dégorge, et fais ta moue! Adore à deux genoux, comme un poteau sacré, Mon torse tatoué, adore jusqu’aux larmes Mon sexe qui se rompt, te frappe mieux qu’une arme, Adore mon bâton qui va te pénétrer.
Genet, Poèmes,1948

Widergänger dit: à

« Javais (…) dit à peu près adieu à ce monde arabe dans lequel je commençais à me sentir à mon aise (un simple séjour d quelques semaines à Bagdad lui a suffi à connaître le monde arabe ! Un génie, ce type, sans conteste !), et qui, vingt-quatre ans après, sous une forme imprévisible (!!!) et au cœur de Paris, allait me rattraper. »

Une sacrée ligne d’univers comme aurait dit Einstein !

Il aurait pu devenir un « demi-spécialiste de cette région du monde »…

Un véritable festival de toute la sublime cornerie contemporaine, ce bouquin ! Une anthologie de la bêtise d’aujourd’hui, qui aurait bien plu à Flaubert.Il doit s’en pourlécher les babines de là-haut !

Widergänger dit: à

La vérité, c’est qu’il faut être doté d’un culot monstre pour oser publier pareil bouquin. On peine à imaginer l’univers mental et social des gens de son milieu pour qu’il ait pu ne pas sursauter de rire à chacune de ses phrases. Une génération de gens culottés, voilà ce que retiendra l’histoire de tous ces bobos qui se la jouent martyrologe.

Jazzi dit: à

Ce qui est bien chez Blanche Gardin, ED, c’est qu’elle va toujours au-delà de ce qui est permis. Dire aux féministes qu’il leur reste à revendiquer la parité en matière de pédophilie, c’et gonflé !
Un peu comme WGG, ici. Le voilà plus trumpiste que le défunt JC ? Bientôt
il va nous dire que le martyre gendarmo-chrétien du lieutenant-colonel Beltrame, c’est bon pour les bobos. C’est digne des pamphlets. Le problème, c’est que WGG n’a pas encore pondu son Voyage au bout du délire…

Soleil vert dit: à

Bien vu cette absence d’impact des travaux d’Einstein sur la littérature (je ne parle pas de la littérature de genre).
Au cinéma on peut néanmoins comparer Gravity, film se déroulant dans un espace Newtonien et Interstellar se déroulant dans un univers relativiste. Un astronaute y retrouve sa fille âgée et mourante. Elle disparaît en quelque sorte sur une vision d’enfance. Est ce là le temps retrouvé ?

Sur la discussion autour du livre de Lançon. Qu’est ce que c’est qu' »un excès de réalité » ? De Lillo dans « L’homme qui tombe » ne se préoccupait pas des tenants et des aboutissants. Il montrait -c’est le rôle de l’écrivain – une chemise qui tombait d’une des deux tours. Un vêtement sans corps sans substance

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 2 mai 2018 à 22 h 09 min
Donc, Nathalie Crom. Son billet sur le livre de P.Lançon Lambeau est très fin. (Je n’avais pas compris que c’était un copié-collé. Merci de l’avoir mis en ligne, JJJ.)
Ce qui me parait bien analysé, c’est le fait qu’il est obligé de se réinventer pour comprendre la vie autrement après l’attentat, ce matin du 7 janvier 2015, ce qu’il en a vécu, ce dont il se souvient, ce qui « le hante », la mémoire indocile l’entraînant en amont puis revenant à cette horreur, puis revenant au réel à affronter : son corps mutilé, les opérations, ces « mois d’hospitalisation ». Et cette accroche à la littérature (« Shakes­peare, Proust, Thomas Mann, surtout Kafka »), et à la musique de Bach.
Cette question qu’il se pose : « Où étaient la mort, la vie ? », sa « solitude de survivant » pour aboutir à « ce livre calme, déterminé ». Un « cheminement mental spirituel ».
Oui, ce papier de Nathalie Crom est superbe.

Widergänger dit: à

Je ne vois pas en quoi c’est un problème, Jazzi ! Quand je vois ce qui se publie, Retour à Sefarad, qui est illisible ; Lambeau, qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer en matière de naïveté et d’idiotie inconsciente, il est bon d’attendre. Autant de livres qui servent à savoir ce qu’il ne faut surtout pas faire. Il ne faut jamais être pressé, ni pour lire ni pour écrire.

Ed dit: à

jazzi,

Oh que oui. Alors qu’on arrête le sempiternel couplet « aujourd’hui on ne peut plus rien dire gnia gnia gnia ». La preuve que non. Dans les obsures salles de spectacles, ca transgresse et personne ne s’en plaint.
Alors c’est là que vous voyez une critique du féminisme ? C’est pas bien méchant, car elle est profondément féministe. La critique finale de la domination masculine m’a beaucoup plue. Cette partie ne m’a pas fait rire, mais réfléchir. Je ne dis pas que ce n’est pas drôle, la preuve : le public explose dans cette partie.

Ed dit: à

Mais j’y pense, où est passé JC ?
J’ai été absente pendant quelque temps, merci de me tenir au courant.

Bérénice dit: à

Langoncet, merci pour la récré. Si je comprends le cours en cours, l état islamique ne résulte pas est pas de la guerre un Irak. Ces gens qui crient dieu est vengé et ne se réclament d aucun mouvement sont trop cons pour repérer les locaux d un petit journal et s orienter éventuellement dans la ville avec un GPS comme tout le monde. Ils tuent en passant le pauvre arabe en faction, menace une femme pour entrer , dezinguent toute l équipe. L attentat est revendiqué, etc etc mais surgit la théorie du complot. Nul besoin que le crime soit commandité ou conditionné, c est un loisir. Faudrait ressortir l enquête et le traçage.

Jazzi dit: à

« Mais j’y pense, où est passé JC ? »

Il a été bouffé tout cru par WGG, ED !

Qu’est-ce qu’un excés de réel, Soleil vert ? Echapper à un terrible massacre et quelques longs mois entre la Salpétrière et les Invallides. ça ne vous suffit pas ?

Widergänger dit: à

Il y a un impact de la Relativité sur le roman de science-fiction, que je ne connais pas du tout, mais dont j’entends parler par certains physiciens qui les citent ou auditeurs de leurs conférences. Mais j recommande certaines conférences sur Youtube faites par de grands physiciens qui sont d’une clarté exemplaire pour nous faire comprendre des choses qui peuvent vraiment prendre la tête, comme on dit. Et je me rends compte que si je savais manier ls équations d’Einstein quand j’étais étudiant en Maths Spé, en fait je ne comprenais que très mal la Relativité restreinte et ses enjeux comme vision du monde, c’est qu’on ne me l’expliquait pas non plus. Mais je vois aujourd’hui la grande qualité pédagogique de physiciens comme Marc Lachièze-Rey, Thibault Damour (qui a publié même une bande dessinée sur la physique moderne), Aurélien Barrau qui est un des très grands physiciens d’aujourd’hui, un type qui a une culture immense, littéraire et philosophique en plus de son savoir scientifique, et même Alain Co(o)nnes qui est le très grand mathématicien qu’on connaît mais qui est aussi par ailleurs un remarquable pédagogue quand il explique ses propres théories pour ceux qui n’y entendent rien comme moi.

Ce décalage entre le monde mental d’un grand scientifique d’aujourd’hui et le monde mental du commun des mortels nous informe aussi sur l caractère tout à fait choquant, violent même, comme le dit Thibault Damour, des théories de la physique moderne qui va à l’encontre du bon sens l mieux partagé comme dirait Descartes. La réalité du monde physique est vraiment extrêmement étrange et il faut un certain temps pour se déshabituer de nos préjugés communs. Plus d’un siècle après la découverte de la Relativité, elle n’est toujours pas intégrée à la vision banale du monde, alors qu’elle est devenue très banale pour les physiciens dans leurs pratiques de tous les jours et même chz ls ingénieurs puisque le GPS est fondé sur la Relativité générale et ne pourrait pas fonctionner sinon, et pourtant le GPS fait partie de notre quotidien aussi, c’est ça qui est le plus étrange !

Mais la littérature n’a pas encore ingéré ce plat et résiste. C’est un peu comme si on écrivait au XVIè siècle sans avoir intégré la révolution copernicienne ni la découverte de l’Amérique. On vit une époque profondément réactionnaire de ce point de vue. Mais on s’en rend compte davantage encore quand on lit Lambeau ou Retour à Séfarad, qui relèvent d’une façon d’écrire complètement infantile.

Jazzi dit: à

« Il ne faut jamais être pressé, ni pour lire ni pour écrire. »

Te voilà prêt pour de futurs mémoires d’Outre-Tombe, WGG ! Chateaubriand ou rien ?

Bérénice dit: à

Ed , pour continuer dans la veine poème â la Genet, n auriez vous pas cette sensation que en se soumettant par exemple pour une fellation la femme au final en imposant la jouissance à l homme devient le sujet dominant puisque si l exercice est accompli de façon efficace, existante l homme deviendra dépendant et demandeur, tout demandeur énonce par cette démarche sa faiblesse , les rôles s inversent. Il faudrait décréter une journée nationale pour la fellation afin d affirmer notre position.

Bérénice dit: à

Excitante.

Bérénice dit: à

Entre adultes avertis et consentants, bien évidemment.

Ed dit: à

Tout va bien bérénice, les Messieurs en blouse blanche sont juste légèrement en retard pour votre piqûre du soir. En attendant, c’est dur, mais il va falloir supporter vos délires sur la RDL…

Widergänger dit: à

Non, c’est pas ça, Jazzi. Mais parler d’Auschwitz et de ses conséquences concrètes dans la vie d’un type de ma génération n’est vraiment pas un chose facile. Il faut trouver le ton juste qui dise les choses les plus indicibles, les plus contraires à tous les principes narratifs qui régissent la littérature inconsciemment et et en même temps rester sincèr et vrai. C’est un enjeu littéraire dont on ne msure pas la difficulté de l’extérieur. Et quand je vois déjà ici les contre-sens grotesques et comiques que ça put occasionner alors qu’il ne s’agit pas de faire rire mais de faire comprendre quelque chose, qui me paraît simple, mais ne l’est apparemment pas du tout pour un regard naïf et extérieur, qu’il faut y réfléchir à deux fois avant d’écrire une phrase.

Ed dit: à

« Il a été bouffé tout cru par WGG »

Dommage, il ne se prenait pas au sérieux, lui. Parce que l’autre mytho et ses pâtés sur le judaisme est toujours là.

Bérénice dit: à

C est une analyse de l inversion des rôles qui n est pas assez défendue, géographiquement l acte sexuel est un envahissement, une occupation du corps féminin, nous n y échapperont pas sauf à préférer les gadgets néanmoins dans ce jeu érotique où l homme à l impression de dominer il est possible d’y percevoir un schéma différent, l homme est aliénè à son désir, son besoin au besoin mais la femme en le satisfaisant s impose en dispensatrice indispensable. Interchangeable aussi, cela dépend de la distribution, de la qualité de la prestataire.

Delaporte dit: à

« Je me sens un étranger en exil dans mon propre pays quand je lis des gens comme ça. »

On va donc continuer à se demander d’où il sort, wgg !

Ed dit: à

« un étranger en exil dans mon propre pays »
Dans ce cas, il ne reste qu’une chose à faire : partir loin, et si possible dans une contrée non connectée à Internet.

Bérénice dit: à

Ce ne sont pas des délires, ED, mais sûrement peut on dénicher des travaux plus sérieux concernant mythes, réalité, vécus de la sexualité des différents genres. Jamais vous ne nommez la chose autrement que par transgression? Quelle pudibonderie pour une jeune femme dans le vent, elle m étonne et m interroge.

Bérénice dit: à

Et Genet, à votre avis, il a manqué sa piqûre lui aussi? Epicure.

Delaporte dit: à

« Je me sens un étranger en exil dans mon propre pays »

Syndrome inquiétant. A votre place, je m’inquiéterai. En général, ce genre de situation finit mal. wgg est un migrant dans le pays duquel il est pourtant originaire. A moins que nous ayons loupé un épisode…

Petit Rappel . dit: à

Euh, l’impact des théories d’Einstein sur la SF a surtout servi à justifier bien acrobatiquement des Voyages Temporels par dizaines, et il le faut le dire, souvent des romans de gare . ce que Robert Amadou appelait à propos du cas Moberly-Jourdain, « les marieurs de l’Histoire et de la Relativité ».

Petit Rappel . dit: à

Pour le reste, que de rage contre un critique qui est une belle plume, et pas seulement, et que de volonté pour trouver mauvaise la moindre phrase de son livre. Ce qui est exagéré ne compte pas disait l’autre…

Bérénice dit: à

À propos de romans de gare, à la radio, j entendais un éloge des romans policiers, je devrais m y remettre, l un disait que épris de ce genre _ Il voyait Chandler _ il ne lui avait pas été possible de convaincre ses prof de littérature de l intérêt et de la valeur de cette dernière

Ed dit: à

Des travaux sérieux là-dessus, oui. Doivent être cachés dans un des châteaux de l’immense patrimoine de Blabla. La dépendance des hommes aux femmes à cause de leur désir n’a rien à voir avec la domination masculine intéririsée par les deux sexes lors de l’acte intime.

Bon allez, j’arrête de vous répondre. Vous êtes irrécupérable.

Bérénice dit: à

Oui, c est la curee, après ce qu il a subi, c est bien venu.Les gens souvent utilisent la dépréciation pour mieux s’apprécier eux méme ou en comité. C est habituel et les réseaux sociaux autorisent un déchaînement de violence , il se produit une desinhibition grégaire.

Bérénice dit: à

Ma réponse pour petit rappel. Quant à vous Ed, vous devriez élargir le champ de votre réflexion et accepter sans les rejeter comme des inepties des arguments qui ne figurent pas à votre échantillon age,, jedirai que sur votre bannière figurent deux mots qui devraient justifier votre communication: féminisme et mysogynie. C est un plan d attaque qui vaut qu’on puisse se attacher à envisager les phénomènes sous d autres angles.

Bérénice dit: à

De plus j exprimais l idée d une domination féminine liée à la satisfaction du desir de l homme mais il serait mieux de fonctionner comme vous le suggérez peut être sans cette perspective de domination qu’elle appartienne à l un ou l’ autre des deux .

Widergänger dit: à

Toute cette extrême gauche s’est complètement fourvoyée. Ce qu’il fait dire à « Tignous » sur les banlieues est typique. Tous ces anars, qui sont les premiers à gueuler contre l’État, veulent que l’État fasse tout. Est-ce que l’État d’ailleurs, comme le dit Lançon, n’a pas déversé des tonnes de pognon pour l’éducation dans les banlieues ? Mais les cornards comme « Tignous » ont passé leur temps à cracher dessus. Est-ce que les émigrés juifs d’autrefois attendaient tout de l’État ? Mon grand-père est arrivé à Paris en 1905 plus pauvre que Job de son lointain Shtetl de Pologne, et dix ans plus tard il louait trois étages au cœur de Paris boulevard Haussmann, envoyait son fils en voiture avec chauffeur au petit lycée Condorcet. Il n’a jamais rien demandé à l’État !

Tout ce que tous ces cornards de « Tignous » ont su faire avec leur propagande de merde et leurs idées reçues, c’est de détruire dans la société d’un côté ce que les profs et l’institution scolaire de la République ont essayé de faire de l’autre, en achevant de détruire le peu d’autorité dont ils jouissent encore dans l’opinion publique. Ce que j’avais dit un jour d’ailleurs, à propos de je ne sais plus quoi, à un journaliste de Libé, par mail, dont l’article m’avait particulièrement mis en pétard.

Personne ne les a abandonné, ces gamins de banlieue. Ils se sont abandonnés tout seuls ! Venir le matin sans une feuille, ni un stylo, ni leur livre pour travailler en classe, sans jamais participer au cours, sans apprendre ses leçons ! Jamais un Juif de l’époque de mon grand-père ne se serait comporté comme ça à l’école. Maintenant ils se sont mis au diapason des autres tellement l’idéologie délétère des « Tignous » et de sa génération a envahi toute la société dans cette époque qui a perdu le sens des responsabilités et s’est amusée à tout détruire comme dans un jeu de foire avec des quilles.

la vie dans les bois dit: à

le boursouflé de 5H31 qui renvoie à la page 69 du livre  » le lambeau » de Ph. Lançon, dans son délire de dément bon à enfermer, ne rend pas du tout la subtilité de l’échange entre B. Maris et Tignous.

Interrompus définitivement, quelques minutes plus tard, et se quittant sur un malentendu.
Chacun dans sa position et ses convictions.

_________________________
Vu d’ailleurs,
il s’agit d’un même constat, celui l’echec de la mittérandie, qui n’a cessé de faire grossir le mammouth, y compris dans les banlieues en instituant, avec effectivement énormément d’argent dépensé, pour y instituer durablement la misère, avec des fonctionnaires chargés de ghettoïser , de maintenir et d’organiser le désœuvrement. Faisant de l’ Etat une idole. Ah.

la vie dans les bois dit: à

manque un mot

il s’agit d’un même constat, celui l’echec de la mittérandie, qui n’a cessé de faire grossir le mammouth, y compris dans les banlieues en les instituant, avec effectivement énormément d’argent dépensé, pour y instituer durablement la misère, avec des fonctionnaires chargés de ghettoïser , de maintenir et d’organiser le désœuvrement. Faisant de l’ Etat une idole.

la vie dans les bois dit: à

mais sur ce blog peuplé en majorité de vieux fonctionnaires, tous des maouss costauds de la prose pour rien dire, ça va p’être mal passer ?

have a nice day,

bisous, bisous.

renato dit: à

Nous avons beau vanter que l’on vit parmi des gens civilisés dans un État de droit, mais que dire des agressions dont sont victimes la femme et les enfants d’un criminel ? Pourtant j’avais cru comprendre qu’avec le christianisme nous avions liquidé l’archaïsme qui veut que les fautes des pères retombent sur les fils. Cette subtilité culturelle bien à part, qu’est-ce qu’ils apprennent ai collège ? Collectivement limités par un système de pensées qui les tient prisonniers, n’ont-ils jamais perdu la mentalité de la meute ? Personne ne suspecte que portée aux conséquences extrêmes et avec le soutien de la société, la mentalité de la meute puisse mettre en mouvement des mécanismes sociaux dangereux ? Donc, mauvais chrétiens et mauvais citoyens, aussi : il vaut mieux faire preuve de courage et vivre dans l’espoir.

Bloom dit: à

WGG, citez-moi un président américain, un seul (je dis bien un seul, depuis Washington, qui n’ait pas eu sa petite guéguerre, ou sa grosse guerre, qui n’ait pas voulu la guerre de toutes ses forces, citez-m’en un, nom de D.

William Henry Harrrison, 9e président des Etats-Unis, qui n’officia qu’un mois, entre le 4 mars 1841 & le 4 avril 1841, jour où un cocktail d’infections diverses l’emporta.
Des limites de « l’injonction catégorique »…

bérénice dit: à

https://www.cairn.info/revue-journal-francais-de-psychiatrie-2009-3-page-36.htm#no15

46 – – -« Le problème n’est pas l’outil, c’est-à-dire le contrat d’insertion, mais la faiblesse de l’offre, qui ne peut satisfaire les attentes suscitées. Les aides sont bien plus vécues comme un aménagement de la pauvreté, faisant basculer dans le monde de l’insertion et de la dépendance à l’égard des services sociaux. À terme, les individus peuvent se sentir d’autant plus « réduits » à la dépendance qu’ils évoluent dans une société où chacun se définit comme l’auteur de sa propre vie. De sorte que l’on peut penser que le principe individualisé des politiques sociales contribue à renvoyer l’individu à ses problèmes et à le laisser paradoxalement seul face à lui-même. C’est pourquoi les individus peuvent se sentir abandonnés malgré l’accompagnement en voie de sophistication et d’individualisation croissantes. « 

Bloom dit: à

, qu’on vend Mein Kampf en librairie à Bagdad ! Comm si les dirigeants arabes, depuis la fin de la guerre, n’avait pas donné abri aux criminels nazis,

ML, on vend MK dans tous les aéroports (et toutes les librairies) d’Inde et les relations biliatérales avec Israel n’ont jamais été aussi bonnes. Pas de systématique là-dedans.

Bloom dit: à

bilAtérales..

renato dit: à

Cravate Rouge Trop Longue a engagé un expert en procédure de destitution…

bérénice dit: à

En verite, en verite, je vous dis: Le Fils ne peut rien faire de lui-meme, à moins qu’il ne voie faire une chose au Pere, car quelque chose que celui-ci fasse, cela, le Fils aussi de meme le fait.

Jésus donc leur dit: Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m’a enseigné.

bérénice dit: à

bilAtérales..

Est-ce un insecte? bilatérale, collatéral sont des adjectifs, je ne sais pourquoi ce matin, qui me renvoient à coleoptère.

bérénice dit: à

8h12 plus sérieusement, wgg pourrait aussi reprocher à P Lançon de ne pas mentionner les accords Syke- Picot qui sont donnés pour reponsables des désordres actuels mais je cois qu’il défendait hier soir l’idée d’un non enchainement historique des évènements, aucun rapport entre passé proche ou lointain et l’actualité.

Widergänger dit: à

bérénice dit: 3 mai 2018 à 8 h 38 min
Ce n’est pas du tout le sens de mon intervention.

Widergänger dit: à

Bloom, il se trouve néanmoins que Trump résout des problèmes notamment avec la Coée du Nord qu’Obama, en huit ans de présidence, n’a pas été fichu de résoudre.

renato dit: à

Rectification à propos du papier de Pasolini relatif aux étudiants. Il ne s’agissait en réalité d’une poésie parue sur Nuovi Argomenti… puis sur l’hebdomadaire cité… Pardon, etc., etc.

Jean dit: à

Cela arrangerait par trop les affaires de Lançon et de quelques autres de faire passer l’entreprise des Kouachi et consorts pour autre chose que ce qu’elle est : un fait-divers crapuleux, un règlement de comptes entre bandes rivales comme il s’en produit un peu trop dans nos banlieues crasseuses. Mais ne nous y laisserons pas prendre.

Ed dit: à

Jean, arrêtez un peu la provoc et redescendez sur Terre. Depuis hier, les commentaires odieux et perchés se multiplient sur un livre qui a pourtant l’air d’être de la grande littérature. Quand à celui qui a écrit presque regretter que les terroristes aient raté leur coup, sachez que l’anonymat ne vous dispense pas de réfléchir.

Jacques Chesnel dit: à

christiane, le 2 mai à 23 heures 20
Oui, Christiane, il y aussi un très article de Claro sur son blog intitulé « Leçons de lumière »
http://www.towardgrace.bolgspot.fr

renato dit: à

Trump n’a rien résout, l’autre est en capacité nucléaire et il peut traiter, concéder, etc. Faut lire les bonnes analyses, non les machins glorifiants propagés par les network à deux €… Par ailleurs, il vient d’engager un expert en procédure de destitution, ce qui ouvre des perspectives sur l’inquiétude qui l’habite.

Bloom dit: à

Bloom, je ne parle pas de l’Inde mais des pays arabes.

Inde = avenir. Pays arabes = passé.

Widergänger dit: à

Si tu veux, mais ce n’était pas l’objet de mon propos, qui n’était que de réagir à ce qu’écrit Lançon dans son livre à ce sujet.

Widergänger dit: à

Les pages sur l’attentat lui-même et le chapitre suivant « Entre les morts » rachètent celles qui les précèdent.

Je pense en effet que c’est faire une surinterprétation de cet événement affreux que d’en rattacher les auteurs à la guerre contre l’Irak et à une espèce de géopolitique contemporaine.

S’il s’était contenté de nous raconter son histoire personnelle sans vouloir lui donner un sens dont il ne connaît pas les ressorts, n’ayant pas le recul nécessaire, son livre eût été sans doute réussi. Il a voulu faire du Libé, et il s’est planté. Jusqu’au chapitre 3 inclu ce n’est que de la mauvaise bibine de gauche bâtarde. Les chapitres 4 et 5 sont réussis.

Jean dit: à

Il a voulu faire du Libé, et il s’est planté. Jusqu’au chapitre 3 inclu ce n’est que de la mauvaise bibine de gauche bâtarde. Les chapitres 4 et 5 sont réussis. (Widergänger)

N’empêche que ce qu’on voudrait nous faire passer pour un chef-d’oeuvre est complètement loupé pour une grande partie. Au prix où le nanard nous est proposé, on n’est pas loin de l’escroquerie.

Jean dit: à

Quand à celui qui a écrit presque regretter que les terroristes aient raté leur coup (Ed)

@ Ed

Où diable avez-vous lu que j’aie écrit cela ? Relisez mon post : j’ai écrit « on ». « On », ce n’est pas moi. Mes mots sont pesés, croyez-le bien. Prenez le mot « bandes », par exemple : rien n’empêche, pour l’interpréter, de prendre en compte une perspective sociologique et idéologique, dans un contexte géopolitique mondialisé. Sans aucune connotation péjorative, d’ailleurs. Où voyez-vous de la provocation là-dedans ? C’est tout justement de la réflexion. J’essaie seulement de ne pas me laisser duper par la version des événements soigneusement mitonnée par les services secrets israéliens et relayée par leurs agents dans les médias et les milieux politiques.

Widergänger dit: à

Faut lire la suite pour le savoir : 400 pages. À mon avis, c’est beaucoup trop long. Mais faut lire.

Déjà il aurait pu se passer des 70 premières pages qui ne sont que du blabla pseudo politique, insipide et prétentieux. L’éditeur a mal fait son travail, ou la pression de l’aura de l’événement l’a empêché de rester lucide. Ou l’auteur paie le prix de l’aura dont il bénéficie.

Jazzi dit: à

« Il faudrait décréter une journée nationale pour la fellation afin d affirmer notre position. »

C’est ce que dit une grande experte en la matière, qui a pris le problème à bras le corps, bérénice. Conclusions, selon Brigitte Lahaie : «Tous les hommes ne sont pas des salauds et les femmes, des victimes»

Jazzi dit: à

« Les chapitres 4 et 5 sont réussis. (Widergänger) »

Dans ta bouche, ou plutôt sous ta plume, c’est un grand compliment dis donc, WGG !

Jean dit: à

la pression de l’aura de l’événement l’a empêché de rester lucide. (Widergänger)

Il y a surtout vu une occasion inespérée de tirer les bénéfices d’un coup médiatique. Ne prêtons pas à ces gens une naïveté qu’ils n’ont pas.

Jean dit: à

Conclusions, selon Brigitte Lahaie : «Tous les hommes ne sont pas des salauds et les femmes, des victimes» (jazzi)

Eh ben dis donc, elle n’a pas inventé la poudre, la Brigitte. Pour enfoncer des protes ouverts, y a pas plus forte qu’elle.

Jazzi dit: à

« Pour enfoncer des protes ouverts »

C’est que les postes de protes sont de plus en plus fermés, Jean !

Widergänger dit: à

On ne peut pas tirer bénéfice d’un truc raté.

Claro prétend qu’on est captif de son récit. Non, pas du tout. J trouve au contraire qu’il sait (chapitre 4 et 5) n pas fair de son lecteur un voyeur, c qui eût été un faute impardonnable et que je craignais. Mais ce n’est pas le cas. Il a su trouver la bonne distance pour raconter la scène de massacre, qu’il laisse soigneusement en grande partie en blanc. Il ne raconte que l’après-coup et toujours de son point de vue. Cette restriction de champ, pour parler technique, est aussi une morale.

Widergänger dit: à

Ces journalists de Charlie se mêlaient de parler de la banlieue, parfois y étaient nés. Mais soit ils l’avaient oubliée, soit ils ne l’avaient jamais fréquentée de près. Quand on y a enseigné comme moi pndant douze ans, on sait qu’il ne faut pas prendre les menaces à la légère. Je me suis fait canarder à coups de pierre une fois en sortant du collège, l’auteur s’est retrouvé dans le bureau du procureur; et une autre fois une partie de la classe m’attendait à la sortie pour me faire la peau ; un collègue a dû m’en protéger. Je n’étais pas le seul, un collègue a dû lui aussi porter plainte contre l’un de ses élèves.

Mais ils vivaient dans leur bulle, ils ne comprenaient rien à l’évolution de la société dont ils se mêlaient de faire la critique. Ce n’étaient que des petits bourgeois irresponsables, des adolescents attardés. Ils ont payé leur inconscience de leur vie. En allant au collège, je les voyais tous les jours dans la rue les barbus, et en douze ans de temps je les ai vus apparaître dans le paysage urbain; ça s’est fait relativement vite ; avec la complicité de la direction de leur côté contre le prof que j’étais qui faisait un cours sur la Shoah un fois dans l’année comme la circulaire ministérielle pourtant le demandait aux professeurs de toutes les disciplines comme un devoir civique. La lâcheté des pouvoirs est patente. Et ça continue quand on voit que l’Allemagne refuse de reconnaître le Hezbolah comme un group terroriste.

Même la police n’a pas été à la hauteur des menaces, alors que le garde du corps de Charb s’est lui aussi fait flinguer sans tirer un coup de feu. Il y a là un disfonctionnement grave.

Jazzi dit: à

Voilà, WGG, tu retrouves un peu de compassion, dont tu regrettais l’absence chez les autres, il y a peu. La mâchoire défoncée ce n’est pas une mince affaire. J’ai un ami qui a eu un cancer de la bouche et auquel on a dû retirer et refaire le palais. C’était un beau garçon, aujourd’hui, sa tête s’est réduite comme celles des victimes des indiens Jivaros. Monstrueux. Je suis allé le voir récemment à Villejuif, où il a subit une énième opération réparatrice. Peu de progrès pour d’énormes souffrances. Car ce n’est là que l’aspect esthétique extérieur. Il y a tout les problèmes du circuit digestif qui suivent. Dur de le voir baver en mangeant et beaucoup de difficultés à comprendre ce qu’il dit, ce qui l’agace beaucoup quand on lui demande de répéter…

Jean dit: à

Jazzi dit: 3 mai 2018 à 10 h 23 min
« Pour enfoncer des protes ouverts »

C’est que les postes de protes sont de plus en plus fermés, Jean !

Celle-là, je venais de la repérer quand la psy a sonné. Merci. L’entretien avec la psy portait sur la question : comment sortir d’un schéma dont on a fait semblant de se sortir et où l’on retombe mine de rien ?

Jazzi dit: à

Ta psy elle enfonce des portes ouvertes, Jean. Chasser le naturel, il revient au galop…

closer dit: à

« Mon grand-père est arrivé à Paris en 1905 plus pauvre que Job de son lointain Shtetl de Pologne, et dix ans plus tard il louait trois étages au cœur de Paris boulevard Haussmann, envoyait son fils en voiture avec chauffeur au petit lycée Condorcet. Il n’a jamais rien demandé à l’État !
……………………………………………
Personne ne les a abandonné, ces gamins de banlieue. Ils se sont abandonnés tout seuls ! Venir le matin sans une feuille, ni un stylo, ni leur livre pour travailler en classe, sans jamais participer au cours, sans apprendre ses leçons ! Jamais un Juif de l’époque de mon grand-père ne se serait comporté comme ça à l’école. »

WG, il serait équitable de ne pas parler seulement des juifs immigrés de l’époque de ton grand père mais de tous les immigrés européens arrivés en France à partir de la fin du 19ième siècle, juifs et chrétiens. Tous ont essayé de s’intégrer par l’école, la religion (catéchisme, scoutisme) et le travail. Cela leur était d’autant plus facile qu’ils réunissaient toutes les conditions favorables: proximité ethnique, culturelle et religieuse avec les français, nombre raisonnable qui faisait qu’ils étaient presque toujours minoritaires dans les quartiers où ils s’installaient. J’en ajoute une troisième: l’école de la République les imprégnait de culture et d’histoire de France sans s’acharner à les leur présenter sous la forme la plus négative possible (devoir de mémoire, repentance, etc).

Il y avait des difficultés mais très gérables et ça marchait.

P. comme Paris dit: à

… »Relisez mon post : j’ai écrit « on ». « On », ce n’est pas moi. »…

On, pronom personnel malpoli.

Jazzi dit: à

Moi j’aime bien On,P. comme Paris, ni monsieur ni madame, mais un peu les deux et bien d’autres choses encore : un Moi en voie d’universalisation, un humain perdu et retrouvé dans la foule des anonymes…

P. comme Paris dit: à

Et indéfini, ce qui à cette heure, fait mauvais genre.

P. comme Paris dit: à

On en sais quelque chose, n’est-ce Jean.

Widergänger dit: à

Mais ce n’était pas si facile que ça pour les Italiens d’entre les deux guerres par exemple. Et débarquer à Paris d’un Shtetl de Pologne en ne parlant pas un mot de français n’avait certainement rien de facile.

Jazzi dit: à

Oui, On c’est toi, moi, nous, eux tout à la fois.

En revanche, j’aime moins quand on parle en notre nom, comme ici !

« Laudelout Marc dit: 30 avril 2018 à 16 h 19 min
Philippe Lançon a écrit un grand livre, il le sait, et la critique le reconnaît. Puisse cela lui apporter quelque réconfort. S’il lit ces lignes, qu’il sache combien les lecteurs de ce blog, au-delà des clivages, sont émus par son courage et sa noblesse. »

D. dit: à

et une autre fois une partie de la classe m’attendait à la sortie pour me faire la peau ;

…d’où l’intérêt d’être un maître de Kung-Fu comme moi. Je me serais fait un plaisir de les gérer un par un ou par grappe. Un bon entraînement. Comme Obélix avec les romains. Dis, tu me laisses les gros, hein, Astérix, dis, hein?

Widergänger dit: à

Et pour les Juifs, après l’affaire Dreyfus, ça n’avait rien d’évident non plus. Proximité ethnique ? Voilà bien une expression anachronique pour parler de l’immigration entre 1880 et 1914.

La politique migratoire de l’époque facilitait il est vrai les procédures administratives d’intégration par peur que les Juifs fichent le camp plus loin aux Etats-Unis. Si mon grand-pèr n’a pas suivi ses cousins Levy de Pologne aux Etats-Unis à New York, c’est sans doute parce qu’il savait qu’il avait eu des ancêtres français au XVIIè siècle grâce au précieux parchemin du seignur de Lespinassat qu’on conservait pieusement de génération en génération comme d’autres un reliquaire et que son père est venu lui apporter en main propre lors de son voyage à Paris, de Pskov, en septembre 1913, juste un an avant la Grande Guerre.

Clopine Trouillefou dit: à

Eh bien, dans cette phrase Qu’il s’agisse de ses qualités de plume, de sa capacité d’analyse, de sa faculté de contextualisation d’un roman, Philippe Lançon est certainement l’un des tous meilleurs critiques littéraires « , je trouve qu’on pourrait fort aisément remplacer « Philippe Lançon », par « Pierre Assouline ». Et non, ce n’est pas mon quart d’heure de lèche matinale…

Widergänger dit: à

La différence entre les immigrés d’avant et de maintenant, c’est qu’avant l’école était pour eux un tremplin pour la vie, qu’il respectait. Ils savaient que l’école était la seule institution qui leur permettait de gravir l’échelle sociale. Aujourd’hui les fils d’émigrés de banlieue caillassent les profs, n fichent plus rien à l’école et refusent la culture qu’on y enseigne !

Widergänger dit: à

Moi, je n’ai jamais attendu aucune compassion de personne. J’ai souvent au contraire regretté que la compassion prenne le pas sur la compréhension. Ce n’est pas tout à fait la même chose…!

Widergänger dit: à

Parmi mes élèves actuellement je peux dire que ceux qui ne fichent vraiment rien à l’école ni à la maison sont d’origine maghrébine. Ils ne sont pas tous dans ce cas heureusement mais la grosse majorité ds casee-pieds qui ont un gros poil dans la main au surplus le sont. Et on put faire le même constat dans toutes les classes. C’est un évidence sociale qu’on refuse d’admettre alors que c’est la réalité sociologique, de la banlieue du 93 au XVIè arrondissement, fils de riche ou fils de pauvres.

Ed dit: à

Un jour, j’ai tenu le même discours que WGG appliquée aux emmerdeurs (vols, incivilités, em.merdements des filles) et l’un des types en face de moi (un blanc bien sûr, je ne suis pas kamikaze) m’a regardée avec des yeux de haine/mépris/étonnement, je ne sais pas trop. Quel c.rétin. Depuis, je me tais quel que soit mon interlocuteur et je n’en pense pas moins.

Bérénice dit: à

Jean, 8h59 , votre poste d hier soir ne laissait pas cette liberté d interprétation que vous défendez aujourd’hui . Relisez vous.

Bérénice dit: à

Celui de 21h27.

rose dit: à

Même la police n’a pas été à la hauteur des menaces, alors que le garde du corps de Charb s’est lui aussi fait flinguer sans tirer un coup de feu. Il y a là un disfonctionnement grave.

Le correcteur de Charlie aussi. Le premier.
Le dysfonctionnement vient de
1/ tout le monde s’ en fout
2/ ce n’ est pas grave.
3/ tu es victime et tu dois payer.

nota : ai connu des jeunes filles maghrébines excellentes élèves, très désireuses d’ apprendre.

rose dit: à

Il y avait des difficultés mais très gérables et ça marchait.

Le gros changement est lié à l’ absence de respect.

rose dit: à

besoin mais la femme en le satisfaisant s impose en dispensatrice indispensable. Interchangeable aussi, cela dépend de la distribution, de la qualité de la prestataire

je ne vois pas l’ amour comme cela.
le vois comme une intensité de deux désirs qui se connectent. L’ homme donnant à la femme autant que ce que la femme lui donne dans un arc électrique impérieux.

D. dit: à

On ne peut pas généraliser de cette façon. Là où je travaille il y a beaucoup de fils d’immigrés qui se sont très bien débrouillés scolairement.

Ce qui est important c’est que les parents tiennent leurs enfants (ne pas les laisser se ballader seuls, se garder entre frères et soeurs, leur faire découvrir les beautés naturelles et civilisationnelles du pays d’accueil..). Je vois souvent des situations hélas très propices à générer l’échec : les week-end passés par les femmes en réunion avec d’autres femmes, pareil pour les hommes, les enfants laissés à eux-mêmes, avec l’illusion qu’une sœur aînée servira de mère, un grand frère, de père. Devoirs baclés, pas mêmes regardés et souvent considérés avec incompréhension et mépris par les parents. Pas ou très peu de sorties culturelles, ni même naturelles (promenades) à l’initiative des parents, le temps étant passé à « faire », préparer, parler entre soi mais pas à s’immerger, à connaître, à prendre du recul par rapport à sa propre culture.
L’État français démontre au quotidien sa grande incapacité à encadrer correctement l’accueil d’immigrés. Le matériel et l’école ne suffisent absolument pas. Ce sont les parents d’abord qui doivent être préparés et éduqués sur du long terme. Et contrôlés également dans leurs résultats.
Il y a là-dedans une grande lâcheté de nos gouvernants demandeurs de main d’oeuvre mais n’organisant pas l’éducation ou leur rééducation sous le couvert de notions creuses telles que la liberté. Or la vrai liberté pour ces gens-là, c’est d’être comme tout le monde, non pas des éléments aux particularismes entretenus par inaction, lacheté et absence de discernement.

rose dit: à

Ed
à 23h31.
bon j’ irai jusqu’ à la fin.
Ds les 48 premières minutes, ai souri.ai écouté les hurlements de rire de femmes surtout, me suis étonnée que son caca tienne autant de place, n’ ai pas aimé les critiques à sa mère et ai détesté la sodomie des chats avec un crayon gris.

rose dit: à

L’État français démontre au quotidien sa grande incapacité à encadrer correctement l’accueil d’immigrés. Le matériel et l’école ne suffisent absolument pas. Ce sont les parents d’abord qui doivent être préparés et éduqués sur du long terme. Et contrôlés également dans leurs résultats.
Il y a là-dedans une grande lâcheté de nos gouvernants demandeurs de main d’oeuvre mais n’organisant pas l’éducation ou leur rééducation sous le couvert de notions creuses telles que la liberté. Or la vrai liberté pour ces gens-là, c’est d’être comme tout le monde, non pas des éléments aux particularismes entretenus par inaction, lacheté et absence de discernement.

Merci de cette anamyse fini civisationnelle.

rose dit: à

analyse fine
pardon

rose dit: à

faudrait sans doute cesser d’aller acheter sa femme dans son pays d’origine pour s’adapter dans son pays d’accueil.

Jazzi dit: à

« ai connu des jeunes filles maghrébines excellentes élèves, très désireuses d’ apprendre. »

Et jamais de garçons, rose ?

D. dit: à

nota : ai connu des jeunes filles maghrébines excellentes élèves, très désireuses d’ apprendre.

Absolument Rose, et ajoutons, dans bien des cas, s’opposant à des parents qui voyaient pour elles la réussite scolaire comme une menace. Ou un truc drôle si elles avaient de la chance. D’où la très grande nécessité d’éduquer les parents et de les obliger à contrat. Accueillis ? Ok, mais sous conditions. Si vous voyez l’avenir de votre fille en boniche soumise, présentez votre candidature ailleurs. Si aujourd’hui vous déclarez que vous préférez tuer votre fille que de la voir mariée un jour avec un blanc, vous vous êtes trompé de porte. Frappez ailleurs. Etc..

Jazzi dit: à

« faudrait sans doute cesser d’aller acheter sa femme dans son pays d’origine pour s’adapter dans son pays d’accueil. »

Et la jeune fille du pays d’accueil vendue à un mari du pays d’origine.

Jean dit: à

Chasser le naturel, il revient au galop… (jazzi)

Il n’y a pas de naturel. Il n’y a que des masques; l’un chasse l’autre.

Ed dit: à

rose
« ai détesté la sodomie des chats avec un crayon gris »
Lorsque je disais que je n’ai pas tout le temps ri, je pensais notamment à ce passage. Quant au caca, je suis d’accord avec vous.

Ed dit: à

« ai connu des jeunes filles maghrébines excellentes élèves, très désireuses d’ apprendre. »

Certes, mais elles ne doivent jamais accéder à des postes de pouvoir car dès qu’elles peuvent (comme les hommes de leur origine) humilier les Blancs, croyez-moi qu’elles le font. Et elles ne font pas dans la dentelle. Un enfer, des collègues Magrhébins/Turcs. De quoi en ch.ialer dans les toilettes.

Ed dit: à

rose,
Le passage sur les attentats est brillant et très original dans la bouillie ambiante de l’époque. En tout cas je la rejoins dans cette critique du patriotisme à deux balles post-attentats.

la vie dans les bois dit: à

choupinet pris la main dans le sac.

« Selon les informations de la Dépêche du Midi, 17,8 kg de fraises Tagada – d’un coût de 102,8 euros – figurent dans les comptes de campagne d’Emmanuel Macron. Des friandises qui n’étaient pas destinées à l’actuel président ou à son équipe, mais qui ont été distribuées aux passants par des militants toulousains de La République en Marche (LREM) »

La startup du flambeur de Vegas a utilise des moyens à la hauteur de sa clientèle, mais on n’est pas au bout de nos surprises.
La meilleure chose qui puisse arriver à la France c’est que choupinet rende les sous.

Ed dit: à

Ah Ah non !
Petite nuance tout de même : rêver oui, rêvasser, non.

P. comme Paris dit: à

Et Rêver éveillé, on a le droit ?.

D. dit: à

Tu te sens bien, Ed ?
T’as pété un plomb 32 ampères ou quoi ?

D. dit: à

N’empêche Rose que quand la bêtérinaire prend la température de mon chat, il a l’air de beaucoup apprécier.

la vie dans les bois dit: à

Y’a pas que les fraises Tagada pour faire de l’événementiel; pour bien reussir une teuf chez les branchouilles CSP+ faut mette le paquet et surtout obtenir la ristourne qui va bien, les fournisseurs en seront « recompensés ».

« Les pièces récoltées par la CNCCFP montrent qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. Matériel de campagne, organisation de meetings, locations de salle… De nombreuses entreprises ont consenti à des réductions tarifaires auprès des macronistes, certaines atteignant même 100% du prix. Au total, selon les calculs du Figaro, l’association de financement d’Emmanuel Macron a bénéficié de 216.348 euros de ristournes sur une vingtaine de factures (voir tableau ci-dessous), soit 39,5% du total des dépenses concernées. »
Le figaro

christiane dit: à

@Jacques Chesnel dit: 3 mai 2018 à 9 h 14 min
Merci, je vais aller le lire.

la vie dans les bois dit: à

Qd cricri va aux toilettes elle doit ameuter tout le couloir de l’hosto.

la vie dans les bois dit: à

Elle manque pas de papier cul, faut dire.

christiane dit: à

@Jacques Chesnel dit: 3 mai 2018 à 9 h 33 min
Un texte fort qui a dû vous ravir quand il écrit que c’est « une écriture qui s’ouvre aux variations du jazz ». Comment comprenez-vous cela, Jacques ?
Beaucoup aimé l’idée « d’écartement » dont il est « acteur et témoin », cette nécessité de « re-devenir » comme dans le billet de Nathalie Crom et enfin, cette « lumière intérieure » qu’il saisit au fil des pages.

la vie dans les bois dit: à

« Cela étant, n’allez pas croire que l’hôpital soit un lieu de repos, pas cette fois, pas pour lui, sans cesse charcuté pour son bien. »

Ah ça « Passou  » sûr que l’on ne confond pas l’Ehpad avec un service de stomato.
Là comme le raconte Ph. Lançon c’est plutôt le couloir des gueules cassées, un lendemain de baston.

la vie dans les bois dit: à

Clair que Claro , lui pour écrire sa chronique il devait être en soins palliatifs, plane complètement.

la vie dans les bois dit: à

J’sais pas s’ils mettent vraiment du jazz comme musique d’ambiance en gériatrie. À mon avis ça swingue trop et s’il faut régler les sonotones en permanence, vous imaginez le boulot.

Delaporte dit: à

« Parmi mes élèves actuellement je peux dire que ceux qui ne fichent vraiment rien à l’école ni à la maison sont d’origine maghrébine. » wgg

Et alors ? ça vous donne le droit de tenir des propos racistes ? Et n’est-ce pas avant tout parce que vous êtes un prof minable que vos élèves, dont vous avez la responsabilité, ne « fichent rien », comme vous dites lamentablement. C’est vous qui ne fichez rien, wgg, comme un gros prof raté.

christiane dit: à

@Jacques Chesnel
Jazz et écriture de ce livre de P.Lançon.
Je relis votre billet du 22/10/2011 dédié au contrebassiste Diego Imbert.
Ces lignes :
« … cette discrète et délicate respiration intérieure que la parfaite complétude des souffleurs et de la rythmique (…) quelques notes ajustées du contrebassiste ; ensuite cette détermination à favoriser les unissons bugle/saxophone ténor par rapports aux solos (…), ce qui confère un climat où le feu couve en permanence… »
Vos textes sur le Jazz (Musiques) sont magnifiques.

Bloom dit: à

C’est vous qui ne fichez rien, wgg, comme un gros prof raté.

Allons Delaporte, vous n’en savez rien; c’est de la pure calomnie, de la malhonnêteté intellectuelle caractérisée.
A moins d’être l’auguste paternel d’un(e) des ses élèves, comment ce qu’écrit ML sur ce blog peut-il laisser présumer de ses qualités d’enseignant?
Si c’est parce qu’il enseigne en collège, alors il y a des tonnes de profs ratés. Pour avoir enseigné pendant 10 ans en collège, je peux vous dire qu’on y trouve de fabuleux enseignants & de merveilleux pédagogues.

Widergänger dit: à

On n’a pas du tout ce problème avec les immigrés chinois, qui sont tous des élèves méritants et travailleurs. Mais la bien pensance de gauche se cache la tête dans le sable et ne veut pas voir la réalité. Pire, leurs arguments consistent à persécuter et à calomnier tous ceux qui voient. Je ne parle même pas des catholicards défroqués impénitents comme ce tragique Delaporte.

Janssen J-J dit: à

@fraise Pascaline Tagada, mais sur ce blog peuplé en majorité de vieux fonctionnaires, tous des maouss costauds de la prose pour rien dire, ça va p’être mal passer ? (22.15) Oui, & comment, ne pas imaginer, une complicité de l’intérieur du journal,… Blanche Gardin ?… @ Mais j’y pense, où est passé JC ? Fut terrassé par miss potlée… l’été dernier, en Ukraine,… que l’avait pas r’trouvée à Marienbad. A signaler en Normandie : un nouveau règlement de comptes d’Édouard Louis avec son père. Sans gland !

Janssen J-J dit: à

(histoire vraie) dans mon ehpad préféré, dans toutes les chambres, c pas le jazz qu’on entend en fond sonore, mais l’émission tonitruante de nagui où des chanteuses amateures doivent retrouver des paroles pour pouvoir gagner beaucoup d’argent. Tous les pensionnaires sont fascinés par cette émission, et, de 18.00 à 19.50, ne voient pas les gouttes qu’on leur administre pendant ce temps, avant d’aller s’en endormir (le repas collectif est entre 18.00 et 18.30). J’ajoute qu’en province profonde, personne ne connaît ni le jazz ni le country folk : il n’y a pas de musique d’ambiance dans les ehpad, c’est triste, il n’y a que l’amuseur nagui et, rendons lui grâce, il amuse beaucoup.
Qui écrira jamais l’indispensabilité de sa présence dans la tête de nos aînés qui ont peu ou prou perdu la mémoire ? On ne dispose pas encore d’un grand roman sur leur condition, et les trucs un brin rigolos du vieux dragueur à la surdité arrangeante, david lodge, ont fait long feu… (la vie en sourdine). A moins que vous sachiez me démentir, chers collègues, je serais preneur d’un tel romain qui m’aurait un brin échappé. Dans cet espoir irraisonné, merci d’avance.

la vie dans les bois dit: à

Histoire vraie
Tu devrais essayer chez P. Bellemare l’a sûrement ce qu’il te faut.

la vie dans les bois dit: à

@une complicité de l’intérieur…
Ne remue pas le couteau dans la plaie s’te plaît. Tu devrais commencer par te revêtir d’un peu d’humilité et te demander qui a ouvert la porte…
La même qui a pris le téléphone de Ph. Lançon…

la vie dans les bois dit: à

Ton message de 19h31
tu as mis le nez sous la prise d’O2 ou koi ?

Janssen J-J dit: à

@20/09 merci pour votre aide, j’y avions point pensé, à PB., mais koi dans toute son œuvre ? @20.11 vous adressez-(vous) à giovanni san’a ?… Qu’est-ce qu’une prise d’O2 ?…. Je comprends pas la moitié des réponses abstruses ou absconses, c 1 pb depuis le début. (Si qq’un.e d’autre pouvait m’les décrypter et rajouter un dentier à M. H. ?, Sans lui, l’peut même pas mâcher les fraises flagataratata).

Janssen J-J dit: à

jamais un arbre n’avait été photographié avec autant d’audace !

la vie dans les bois dit: à

Je m’adresse à toi djavert. Je ne lis plus Giovani.
Tu expérimentes une agrégation des commentaires. Sans te bourrer le pif ?
On ne comprend plus rien à ta purée. Fait un shake up de ton disque dur de la comprenette.

hamlet dit: à

« D. dit: 3 mai 2018 à 16 h 35 min
N’empêche Rose que quand la bêtérinaire prend la température de mon chat, il a l’air de beaucoup apprécier. »

ce soir je mange une hamlette aux asperges et un ragout de chat cuisiné à l’ancienne.

D. quand je dis « à l’ancienne » c’est vraiment à l’ancienne, car vous l’aurez sans doute remarqué, vous qui nous bassinez avec vos mets, l’expression « à l’ancienne » est actuellement utilisée à tort et à travers, un exemple au hasard : la blanquette dite « à l’ancienne » est souvent synonyme d’innovation culinaire, pour le dire autrement certains nous enfument comme un jambon en réinventant à leur sauce la mode ancienne.

D. je vais le réexpliquez parce que je sais que vous êtes, comme d’autres ici, un peu limité sur la comprenette.

D. vous avez sans doute suivi de loin, sans doute même de très loin, ce moment très important dans l’histoire de l’occident, où certains ont voulu imposer l’interprétation de pièces baroques sur des instruments dits « anciens », ceci dans le but de faire entendre cette musique comme on pouvait l’entendre à l’époque même où ces pièces furent crées sous la plume de grands compositeurs dont je ne vous fera pas l’affront de dresser la liste, le pieux, si j’ose me le permettre, est que vous alliez consulter wikipédia qui a sons doute été créé pour des types dans votre genre.

et là, la question que vous vous posez certainement est de vous demander mais quel rapport entre une blanquette à l’ancienne et une concerto pour violon interpréter sur instrument ancien, vous allez vous dire que je me mélange les pinceaux parce que pour cuisiner une blanquette à l’ancien nul besoin d’utiliser des ustensiles d’époque, et bien exactement là D. que, à vous tre habitude, vous vous mettez le doigt dans l’oeil, si vous permettez cette image qui, vous me l’accorderez, parle d’elle-même.

là tout de suite j’ai pas trop le temps mais je vous expliquerai, plus tard, parce que mon ragoubrule.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…j’ai ,même pas le temps de revoir, les  » Max la menace « ,…
…burlesques d’inspecteur cocu, diplômé, fonctionnaire, et baiseur, sur télécommande,…
…la bite, qui dégaine, plus vite que son hombre,…

…rester, outrageusement ridicule, pour tout les sens des affaires, dites économiques,!…

…le rappel, des peuples,  » fils de putes « ,…çà doit, avoir du sens, en tout lieux en tout sens, les complots et compotes, des soumis hiérarchiques, pour se faire social, de juives en activités, longue durée,…

…prendre les intelligences, à repasser avec ses essuies,…arborer, sa dignité,…avec des psy-inquisiteurs,outre les témoins de Jéhovah, pour banquiers, à chairs fraiches,…
…les beurrées à tout faire, innocences,…
…à trivial poursuites,…
…l’art des digressions,…la liberté, d’école de putes,…des mariages, et stratagèmes, pour les nourrir, sur votre dos,…
…elle vieillie,…des moments avec sa mère,…qui vous l’a secoue bien,…

…en fin de compte, le beurre et l’argent du beurre,…
…Ah,!Ah,!…tout ces commerçants,…des bordels parallèles de Paris,…et d’ailleurs,…à l’éducation des soumissions, aux pétrodollars,…et modes à cons,…

…français, disais t’il, je vous est, compris,…
…se saluer,la bite en mains,…etc,…
…la planète des singes,!…etc,…
…démocratie républicaine oblige,…
…il ne manque, que le cardinal, de Richelieu et sa cour,…Ollé,..

Janssen J-J dit: à

quand on reçoit une remarque apparemment désobligeante, il n’est pas nécessaire de la renvoyer à l’expéditeur, car cela fait un brin puéril. Quand on vous fait observer qu’on ne comprend pas toujours les obscurités du suivi de cotre pensée qui a sans doute sa logique propre, c’est un fait ressenti par tout un chacun, pas une critique à votre personne dont on apprécie ou réprouve la personnalité bien trempée, qui ne laisse personne indifférent. Mais les « bons mots » [du genre : faites un shake up, javert (tout le monde s’appelle javert sous votre plume y compris giovanni san’ angelo) de votre disque dur de la comprenette], doivent sans doute flatter votre esthétisme de romancière capesienne, mais pourquoi ne jamais pratiquer son auto-critique de temps à autre ? cela vous ennoblirait. Car vous savez bien n’avoir pas le monopole de la clarté, vie des bois, or dès que vous êtes déstabilisée, il vaudrait bien mieux changer de riposte, la tactique usagée de l’insulte et de la basse mise en cause caryotypées ont quand même assez fait leur temps, et la corde a sauté. Vous êtes mal, le cul par dessus terre. Souvenez-vous du message d’Anne Doufourmantelle et de sa défense du secret. Et, d’une manière plus générale, sachez vous montrer plus solidaire d’avec vos commensales erdéliennes. Enfin, voussoyez-moi en m’appelant Janssen JJ, comme tout le monde… plutôt de djavert, d’une familiarité vulgaire, éprouvante et indigne. Merci d’avance, chère waldène à galène que tout le monde admire icite à l’instar de gwg.

Jean dit: à

A la table ronde, juste au-dessous de la télévision, le vieil homme est assis. « N’oubliez pas les paroles » distrait les dîneurs. Les chansons sont belles, les chanteuses et chanteurs s’en sortent plutôt bien, l’orchestre est excellent, l’animateur sait faire. Le vieil homme arrête au passage une résidente, une infirmière, une aide-soignante :
— Quel jour est-on ?
— Nous sommes jeudi.
— Jeudi…Ah bon… Demain vendredi, je rentre chez moi.
Chez lui, il a des choses à faire : dire ses quatre vérités à sa s.alope de soeur qui l’a mis ici, « où y a même pas de vin « , casser la figure à son propriétaire, « ce c.on de Parisien » (tous les Parisiens sont des c.ons) qu’il accuse de lui piquer son argent.
Chaque soir, l’antienne se répète, plus violente quelquefois, agrémentée de mots crus : ce sont là symptômes de son mal — enfermement dans l’émotion, toujours la même, levée des inhibitions.

Ce soir, le vieil homme est plus calme. Négligeant son bol de soupe, il contemple, fasciné, attendri, le magnifique paysage — le plus beau de la commune assurément ; ce soir, les nuages gris défilent sur collines et plateaux, jusqu’à la chaîne des Maures, qui clôt l’horizon. Sur la colline, là-bas, on entrevoit les fortifications de l’oppidum ligure où, voici quelque deux mille ans, des vieillards attendaient la mort en contemplant la plaine.
Le vieil homme m’a montré, là-bas dans la campagne, les quelques hectares de vigne qu’il possédait, avec son frère ; un poil dans la main, le frangin ; son principal souci était de filer s’allonger sous un olivier pour y bouquiner, à la façon de ces c.ons de Parisiens en vacances ; ce n’est pas comme ça qu’on fait fructifier l’héritage paternel.

Rien ne peut guérir vraiment la détresse d’avoir dû un jour tourner le dos à tout ce qu’on aimait. Rien.

la vie dans les bois dit: à

C’est trop long djavert. Imagine que je te voussoyais il y a 3 ans à peine. Avant de me rendre compte que tu étais devenu une machine qui change plus vite de pseudo que le temps de le dire.
Et puis tu gonfles à la fin.
Reviens me causer lorsque tu auras lu ce livre de Ph Lançon.

Si tu vas à l’hosto
Prends bien soin
De prendre une chambre solo
Au refrain

la vie dans les bois dit: à

C’est bien jean marron. Grâce à vous on avait révisé la notion de géologie trop meconnue d’orogenese.

Ed dit: à

D.
Ça m’étonnerait. Les miens font une de ces tête à chaque fois.. .À part ça c’est moi qui ai pété un plomb.

Janssen J-J dit: à

@jean-brun, parfois vous chiez dans la colle, et d’autres fois, vous vous rachetez rudement, votre dernier message a de la gueule, on doit dire. De la grâce, même. Voyez, quand vous voulez pas être odieux, savez.
@21.55 je n’ai jamais changé de pseudo après diagonal, j’ai toujours été JJJ, et je vois pas en quoi ça vous fatiguerait plus voussoyer les gens que d’en tutoyer d’aucuns. Fin d’argument…(« Et puis tu gonfles à la fin). Insulte… (« Reviens me causer lorsque tu auras lu ce livre de Ph Lançon »). Mise en cause personnelle (« Si tu vas à l’hosto, Prends bien soin De prendre une chambre solo »). CQFD, toujours la même apostrophe triangulée de la viciée moyenne. Misérable vie dans les bois moussus, a-ton envie de répondre en se bouchant le nez, tout de même !…

Jean dit: à

Midi. A une table, derrière nous, on vient de servir son boudin/purée à madame Trucmuche.

— J’en veux pas du boudin !
— Allons, madame Trucmuche, il faut manger. Allons un effort.
— J’en veux pas, de ton boudin. il est pas bon.
— Comment, il n’est pas bon ? C’est Ludivine qui l’a préparé spécialement pour vous. Allez, une cuillerée… pour le chat, tiens  » (un chat blanc passe sur la terrasse).
Etc. Etc. A une table voisine, un groupe de trois joyeux drilles entame « Tiens, voilà du boudin ». Puis se lancent dans un éloge fervent d’Emilie qui vient de leur refiler un carafon supplémentaire de rosé. « Faut dire qu’on est choyé, ici, commente l’un. Que de douceurs ! Que d’attentions. Le paradis ! »
Madame Trucmuche a regagné sa chambre dans les étages. Je me lève et rejoins les joyeux drilles.
— Permettez-moi d’intervenir, leur dis-je. Je vous ai entendus faire l’éloge (justifié) des attentions du personnel pour les résidents. Or, je dois vous prévenir : ayant mis quelque argent de côté, je suis en pourparlers avec la municipalité pour racheter la maison de retraite…
— Ah bon?
— Oui. Je compte mettre en place des modalités de la relation personnel / résidents absolument révolutionnaires.
— Ah ?
— Oui. Vous avez pu constater l’exquise patience de l’aide-soignante devant les réticences de Madame Trucmuche à déguster son boudin… Eh bien, la nouvelle façon de s’y prendre donnera quelque chose comme à peu près cela :

— Mangez votre boudin, madame Trucmuche.
— J’en veux pas, de ton boudin.
— Ah, t’en veux pas ? Ben tu vas te l’avaler tout de suite, sinon je te balance deux claques dans la gueule !  »

Gloussement des trois lurons. J’en rajoute :

— Bien entendu, on demanderait l’autorisation aux familles. Par exemple, on enverrait à monsieur Trucmuche fils une lettre où on lui dirait :
 » Nous autorisez-vous à balancer des claques dans la gueule de votre maman ?
— Mais comment donc, répondrait Trucmuche fils ; ça me consolera de toutes les claques…
— … qu’elle m’a balancées quand j’étais gamin !  » complète l’un des trois lurons.

Nous nous quittons très contents les uns des autres. Ingrid sert les cafés (excellents).

Ingrid, Ludivine, Emilie, Assia, Nathalie … toutes plus girondes, lumineuses, gentilles, intelligentes et drôles… Que demande le peuple des vieux ?

Janssen J-J dit: à

La vanité : le plaisir de la montrer aux autres.
(Jacqueline Pascal) –
Combien l’on est sujet à se méprendre sur les raisons qui nous déterminent (Pascaline Tagada).

Janssen J-J dit: à

@ Que demande le peuple des vieux ?

… un bon roman vécu et égrillard de leur vie, à la manière d’une lydie salvayre… vous êtes sur la bonne voie de l’écrire, et je vous en remercie. On vous pardonne le reste, dans cette mesure là !… J’ai rencontré récemment Mme Trucmuche, elle s’appelle Odette Cadacciani. Et parmi les filles du personnel, il y a aussi Jeannette et Martine, super compétentes et patientes, jamais violentes. Quelque chose en elles de généreux dont personne ne serait capable à la rdl.

Janssen J-J dit: à

@ Si Trump est candidat au prix Nobel de la paix, je postule pour le Nobel de littérature.

Rarement lu apostrophe aussi ridicule. La fille du scripteur devrait faire quelque chose pour son père, le gâtisme ne lui sied point, à la différence de maints autres vieux beaux footballeurs en ehpad.

rose dit: à

Rien ne peut guérir vraiment la détresse d’avoir dû un jour tourner le dos à tout ce qu’on aimait. Rien.

c’est drôle jean : aujourd’hui mon père a eu 94 ans. Il en paraît dix de moins ou plus de deux. je ne savais pas trop que c’était son anniversaire ; je passe sur les détails.
Il m’a dit « je descends ». Il a continué « avant je franchissais les marches quatre à quatre, maintenant je les franchis deux à deux ».
Il y a huit jours, alors que nous portions un truc à trois, mon frère lui et moi, il a dit  » maintenant, je ne peux plus porter ». C’est son coeur qui le lui a signalé. Faut préciser que mon frère courait, en montée d’escalier. Il a cessé, on a continué sans lui.

C’est drôle, parce que ce que vous écrivez, cela ne se passe pas du tout comme cela dans la vraie vie…

rose dit: à

ou plus de dix ; quinze, ou je ne sais ; le facteur de vieillissement est si variable : c’est comme les citrons dans le citronnier : ils sont jaunes et tout petits. Puis, vous reprenez l’arrossage qui a cessé l’hiver, mais ils étaient à l’abri du gel. Alors deux cassent sur la tige, retour trop brutal de l’eau. Il est impératif d’y aller plus lentement comme une réhydratation après un séjour dans le désert.
Alors, vous réarrosez progressivement.

Ils se mettent à grossir tranquillou. Puis, vous laissez ouverts les quinze couches de protection contre l’hiver. Vous tremblez le soir à la fraîcheur vespérale, priant pour que l’adaptation se fasse au printemps arrivant mais pas encore installé.
Alors, ils reverdissent.
Pourtant ils étaient jaunes.

La vieillesse c’est comme ça.
Ce sont des étapes et des paliers franchis, mais beaucoup dépend du coeur. Comme pour les citrons.

la vie dans les bois dit: à

C’est cela ducon 22h18, continue d’emmerder le monde. Tu en as déjà fait fuir tellement qu’on ne les compte plus.

rose dit: à

La dépendance des hommes aux femmes à cause de leur désir

et, quid de la dépendance des femmes aux hommes à cause de leur désir ?

rose dit: à

il y a quelque chose que je comprends sur la domination féminine liée au plaisir d l’amour ; j’en parlerai plus tard.

le mot domination ne me convient pas. Fierté une notion aussi autour du terme repu, une puisssance développée.

qu’en reste-t’il ensuite ,

Non seulement rien, mais en plus moins que rien, si ce n’est une profonde mésestime de soi-même de n’avoir pas su, été capable, à même de, conserver un état, un idéal ? proche de la perfection. Un retour à la Génèse avant le goût du fruit défendu (la grenade sûrement).

rose dit: à

Et jamais de garçons, rose ?

jazzei

ai passé l’après midi à chercher.
En ai trouvé deux extraordinaires ; un du pays, une graine de génie Kévin I. non accepté à l’école internationale à cause du niveau en anglais insuffisamement fluently, ils ont raté une perle rare, et guy bertrand B.B français de racines camerounaises crois-je me souvenir, talentueux comme tous les journalistes assassinés ce jour-là qui est le sujet d’une autre d emes hontes que je vais tâcher de réparer avant qu’il ne quitte le collège, grouille tes puces, rose et fissa.

C’est peu, jazzi, c’est peu. Mais, il y en a. Ni des victimes, ni des salauds.

rose dit: à

D à 16h35.

Mais, D, lorsque vous allez chez la vétérinaire, vous ne la surveillez pas ?

Chaloux dit: à

Pas tapé dans le Lançon, aujourd’hui. Le Bouquins de Maurras, celui des essais sur la Chine de Simon Leys, Les deux étendards de Rebatet et j’ai commandé un Morand.

rose dit: à

Je relis votre billet du 22/10/2011 dédié au contrebassiste Diego Imbert.

christiane

et raphaël Imbert, saxophoniste ?

rose dit: à

là tout de suite j’ai pas trop le temps mais je vous expliquerai, plus tard,

hamlet

j’espère que votre ragoût n’a pas tout brûlé ; au hasard : les plats à l’ancienne :
– la qualité des ingrédients
– la durée de la cuisson, mitonnée, mijotée
– l’épaisseur des contenants, cuivre etc.

les instruments :
l’intimité qui se noue entre les bois en lesquels ils sont confectionnés et les sons qu’ils émettent.

je ne sais pas ce que vous, allez développer. (mordre, vendre, pendre).

Ed dit: à

Gratins choux-fleurs pommes de terre. Je vais encore avoir mal au ventre et beaucoup trop de vaisselle à laver, mais qu’est-ce que c’est bon.

Ed dit: à

rose,

Vous avez dit domination féminine ? Sans mauvais jeu de mot basé sur la domination masculine intrinsèque à l’acte sexuel, c’est tiré par les cheveux.

Clopine Trouillefou dit: à

Je suis allée m’inscrire à la médiathèque Marguerite Duras ; ça m’a grandement réparée d’un dol qui remonte à trente ans, et en plus les bibliothécaires m’ont accueillie comme si elles n’avaient jamais attendu que moi – sans rire, elles m’ont glissé un stylo entre les mains et un « cahier de suggestion » à remplir, en me garantissant que toute demande d’un livre non encore acquis serait suivie d’effet, ou d’explication en cas de rejet. J’ai donc demandé « Lambeau » de Philippe Lançon, et « Qui a tué mon père » d’Edouard Louis, en me moquant un peu de moi-même : le premier si chaudement recommandé ici même, et le second si froidement accueilli : ahahah.

rose dit: à

Ed

c’est extrait d’un des com ci dessous ; ne vais pas développer ; de moi, n’ai rien écrit de tel.

cordialement et merci de votre critique de out of africa, claire limpide et roborative.

Clopine Trouillefou dit: à

… Et j’en suis repartie avec, entre autres, les contes de Blixen sous le bras…

Ed dit: à

Merci pour ces gentillesses, rose.

Pour le reste, je ne pensais pas mettre Blixen au coeur des discussions ce blog avec mon article, plutôt négatif de surcoît.

rose dit: à

Ed

vous parliez de votre ennui, mais ai bcp apprécié la manière structurée de votre « critique ». Sans être assassine vous détaillez ce qui motive votre désamour.

en ce moment, lis peu, dslée, cela reviendra ; ai repris par hasard qq lignes d’apocalypse bébé de Virginie despentes ; quand elle est dans une église parle du christ et revoit son assassinat involontaire du père de Lorraine par l’intermédiaire d’une bouteille d’orangina au fond d’un sac qu’elle passera à la javel.

je ne pers pas courage, je relirai bientôt, je vous l’assure.

sur l’O2, j’ai compris, moi : c’est hyperoxygénation du cerveau par un apport excessif d’oxygène. Le contraire de la raréfaction due à l’extrême altiude du Nangat Parbat. Cela vient du fait que vous saisissez tout et compilez, un peu comme lorsque l’on fait un risotto. Pour ce faire, la base est de lire tous les commentaires en leur vouant quelque intérêt, aux dits et à ceux qui les produisent. Vous y êtes doué.

rose dit: à

et jouez
c ainsi que je vous vois
sans doute extrapolé-je.

D. dit: à

D. je vais le réexpliquez parce que je sais que vous êtes, comme d’autres ici, un peu limité sur la comprenette.

Toi y’en a rééxpliquez ça moi ?

D. dit: à

Ed, j’espère ne pas vous avoir trop choqué sur ce tutoiement violent. Il s’agissait d’un simple test que vous avez passé avec succès.

Ed dit: à

rose,

Vous avez raison, je ne suis jamais assassine avec les livres. Il y a toujours quelque chose à en tirer. Dans ma critique de Out of Africa, j’en ai tiré bien peu de choses, mais bon.

Je n’ai pas lu celui-là, mais d’une manière générale, j’ai beaucoup d’affection pour Virginie Despentes.

Ed dit: à

D.

Je n’avais même pas remarqué !

Delaporte dit: à

Pour ses propos racistes, Zemmour vient d’être justement condamné par la justice :

« Le polémiste Éric Zemmour a été condamné jeudi par la cour d’appel de Paris à 5.000 euros d’amende pour provocation à la haine religieuse pour des propos anti-musulmans tenus en 2016 dans l’émission C à vous. Lors de l’émission diffusée le 6 septembre 2016 sur France 5, il avait notamment estimé qu’il fallait donner aux musulmans « le choix entre l’islam et la France ». » Europe1

Delaporte dit: à

La presse dans son ensemble relate la nouvelle condamnation en appel de Zemmour pour propos arabophobes.

Delaporte dit: à

Polanski exclu de l’Académie des Oscars. Coup de semonce dans le 7e Art ! :

« Le Conseil des gouverneurs de l’Académie des arts et sciences du cinéma s’est réuni mardi et a voté l’expulsion de l’acteur Bill Cosby et du réalisateur Roman Polanski de ses membres, en accord avec ses normes de bonne conduite », explique le communiqué de l’Académie.

Widergänger dit: à

En revanche, la cour n’a pas retenu trois autres passages de l’émission, pour lesquels Éric Zemmour avait été condamné en première instance. Le polémiste soutenait notamment que « tous les musulmans, qu’ils le disent ou qu’ils ne le disent pas, » considéraient les jihadistes comme de « bons musulmans ».
La cour d’appel a estimé que ces passages ne comportaient « pas d’exhortation, même implicite, à la provocation à la haine, telle que la nouvelle jurisprudence » l’impose.
La Cour de cassation estime depuis juin 2017 qu’une « incitation manifeste » ne suffit pas à caractériser le délit et qu’il faut désormais « pour entrer en voie de condamnation » que les propos relèvent d’un « appel » ou d’une « exhortation ».
(Le Point)

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…qu’est ce qu’il peux y avoir, comme fausses innocences, dressées aux loups,…

…mieux, de ne rien, commenter,…sur vos chemins,…of course,…etc,…

Widergänger dit: à

Plus récemment, la Cour de cassation a annulé sa condamnation pour provocation à la haine pour avoir déclaré que les musulmans « ont leur code civil, c’est le Coran » dans le journal italien Corriere Della Sera en octobre 2014, et ordonné un nouveau procès. La plus haute juridiction avait jugé que la cour d’appel n’avait pas suffisamment justifié sa décision.
(Le Point)

Delaporte dit: à

Gargarisez-vous, wgg, avec toutes les subtilités juridiques ou littéraires que vous voudrez, vous mériteriez vous-même d’être poursuivi et condamné pour les propos racistes et l’incitation à la haine raciale dont vos commentaires font preuve. Je serais à votre place, je ferais profil bas !

Delaporte dit: à

Après l’exclusion de Weinstein en octobre, c’est une véritable hémorragie qui touche l’Académie des Oscars !

Widergänger dit: à

« À propos de l’Académie qui expulse un membre qui, il y a (plus de 40 ans), a plaidé coupable pour un seul chef d’accusation et a purgé sa peine, c’est une mesure laide et cruelle qui sert les apparences ». « Ça ne change en rien la culture sexiste d’Hollywood aujourd’hui et montre simplement qu’ils dévoreraient les leurs pour survivre », a-t-elle ajouté.
(Le Point)

Widergänger dit: à

Non ! Absolument pas. Il n faut confondre le droit à l’expression et vos élucubrations délirantes et pathologiques. Soignez-vous, c’est tout ce qu’on peut et doit vous répondre. Vous êtes un gros malade.

Delaporte dit: à

« a purgé sa peine »

Polanski n’a JAMAIS purgé sa peine. Il est triste de voir sa victime déblatérer en toute hypocrisie. Quel tissu de mensonges !

Widergänger dit: à

Vous avez ci-dessous la réponse de la bergère violée ! Elle n’est pas en votre faveur et vous qualifie indirectment de fanatique dangereux. Et malade.

Widergänger dit: à

Elle a un droit moral supérieur au vôtre. Vos propos montrent le mépris que vous affichez en réalité à l’égard de la victime. L’inquisition n’a rien à vous apprendre.

Ed dit: à

« hémorragie qui touche l’Académie des Oscars »

Et en France, rien. J’en conclue que les hommes sont clean dans la grande famille du cinéma francais. Réjouissons-nous. Tout le monde la ferme !

Delaporte dit: à

Au moins, s’il y avait un procès Polanski aux USA, celui-ci pourrait faire jouer les circonstances atténuantes. Mais m’est avis que ce ne serait pas suffisant pour qu’il retrouve un jour la liberté. Au fond, Polanski, même s’il n’est actuellement pas en prison, n’aura presque jamais connu de son vivant la liberté.

Delaporte dit: à

Quel triste destin que celui de cet artiste qui s’est emmuré vivant !

Widergänger dit: à

Emmuré ? Tu parles ! Dans son chalet en Suisse. J’aimerais bien être emmuré comme ça, tiens ! Pauvre âne Delaporte.

Widergänger dit: à

L’auteur parle de ses chambres d’hôpital :

« Ces chambres étaient devenues mes ports, mes cabanes. J’y ai parfois cru ou craint, en écoutant passer dans la nuit le chariot d’une infirmière, en entendant le cri d’un patient ou la pétarade d’un moteur, que les tueurs circulaient dans les couloirs à ma recherche. Je n’y ai jamais assez cru pour me lever et m’allonger sous mon lit — où d’ailleurs, pensais-je lorsque j’étais malgré tout tenté de le faire, ils m’auraient vite retrouvé. J’imaginais assez la scène pour la vivre, je ne la vivais pas assez pour agir. »
(Le Lambeau)

L’art de ces phrases est remarquable par leur style et leur construction rhétorique. Mais il pose le problème de leur sincérité, ou peut-être plus fondamentalement le problème de la littérature : la sincérité peut-elle être définie comme une pure transparence au monde ou n’existe-t-elle que grâc au style ?

D’abord on remarque combin le rythme de ces phrases a été l’objt d’un traitement singulier, d’une élaboration littéraire :
— le balancement binaire : « mes ports, mes cabanes » ; « cru ou craint » ; « en écoutant/en entendant ; assez la scène pour la vivre/pas assez pour agir.
Ce rythme organise le passage, structure l’expression de son inquiétude : il est sans cesse sur le qui vive, balance entre la vie et la mort. C’est ce qui le rend si intense, si vivant.
— l’emploi des temps renforce cette inquiétude jusqu’à prolonger dans le présent de la situation d’énonciation la valeur hallucinatoire de l’angoisse grâce à la valeur du passé composé qui n’est pas coupé de la situation d’énonciation en opposition avec l’imparfait qui transforme une scène imaginée en hallucination toujours présente selon la forme d’un hantise obsessionnelle : « j’y ai parfois cru/je n’y ai jamais assez cru avec l’opposition parfois/jamais et les répétitions de « cru » qui l’intensifie, la dramatise, et « les tueurs circulaient », où le jeu des allitérations en /s/ et en /k/, les assonances en /i/ suggèrent une véritabl musique de l’angoisse : « Cru »/ »Craint »/ »Cri »/ »Cru »; « aSSez/paTIent/ »CIrCulaient »/ »y »/ »lit »/ »vite »/ »vivre », etc.
—cette rhétorique de l’angoisse plonge littéralement le lecteur dans l’entre-deux de l’imaginaire et du réel, nous le donne à revivre avec lui. Les repères du langage sont les seuls amers dans la mer des incertitudes d’un monde qui est en train de perdre ses repères les plus sûrs.

Jean dit: à

Il y a des réveils en sursaut qui valent une révélation de Mahomet. Juste avant de rejoindre mon lit, le récent post de Widergänger m’avait turlupiné. « C’est curieux, me disais-je, toute cette mise en oeuvre littéraire… y a quéque chose de pas catholique là-dedans ». Et tout-à-coup, là, saisi d’une intuition foudroyante, je me précipite sur mon ordi et vais chercher une photo récente du Philippe Lançon. « De plus en plus curieux, que je me dis : pour un type laissé pour mort, il se porte plutôt pas mal… Bon dieu, mais c’est bien sûr !
Et voilà que je tiens les premiers éléments de ce qui s’annonce comme la fuck new du siècle :

1/ Philippe Lançon n’a jamais été blessé dans les locaux de Charlie Hebdo, dont il est sorti indemne !

2/ Les frères Pouachiche et leur copain Couillibailly sont bien vivants. Ils vivent en Israël sous leurs vrais noms : Samuel Blumenfeld, Moshé Blumentritt et Benyamin Tatamyahou. Profession : agents du Mossad !

Je vais me repieuter. A matin , je serai en mesure de fournir tous les détails de l’incroyable coup monté mis en scène par le Lançon et ses complices du Mossad.

Rendez-vous sur le fil de ce blog à 9 heures pétantes ! Tout sera dévoilé !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…ce qui est trop, intéressant, à retrouver, s’il en reste en états des lieux,!…

…c’est, les intérieurs, et bureaux, de ces artistes des boufonneries, et systèmes personnels, de créations, à nuls autres pareils,…
…les systèmes graphites,et versus, des opinions, comme sortis de sophismes des miracles,…
…comme pendants aux lois des riches intérêts, arnaqueurs,sans lois,…

…les trésors des artistes,…au Musée Grévin Paris,…

…un livre, sur ces artistes et leurs, méthodes de créations, à se deviner, fautes de mieux,…

…déja un pied sur le plateau, de ces connaissances à jours,…

…la transmission des efficacités littéraires et graphisme,…pour se placer, premier de cordée,…en nos démocraties ‘ ripoux ‘,…pour deux sous à Judas,….

…les Christs artistes,…en chœurs,…

…Ah,!mon café, déjà prêt,…etc,…

…les rôles, aux liens sophistes,…
…nos persuadeurs,..

Jazzi dit: à

« la sincérité peut-elle être définie comme une pure transparence au monde ou n’existe-t-elle que grâce au style ? »

Ta question contient sa réponse, WGG, et je la partage. Bel extrait d’anthologie.

Widergänger dit: à

Il faut bien dire que c’est un peu écrit comme du Tite-Live. Est-ce inconscient de sa part ? A-t-il jamais sué sur les versions latines ? L’Histoire réduite à une chambre d’hôpital. C’est à la fois pascalien et symptomatique de notre époque à la fois parce que qu’elle est malade d’on ne sait plus quelle maladie, parce que l’Histoire a pris des allures pathologiques et parce qu’elle reste confinée dans une chambre (à explosion).

Jazzi dit: à

Verlaine aussi, « mes prisons, mes hôpitaux », refuges du poète à une autre époque déjà, WGG ! Ta colère contre la prise de parole de Lançon m’a semblé avoir sa cause dans le silence de ton père ?

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