Le temps retrouvé de Philippe Lançon
Rares sont les chocs avec les nouveautés, ainsi que sont désignés les livres qui viennent de paraître à l’égal d’articles de mode. De ces livres qui ébranlent jusqu’à ce que le lecteur se promette d’y revenir bientôt, ne fût-ce que pour vérifier ses impressions premières cette fois émondées de la découverte et de l’effet de surprise. Ce pourrait bien être le cas du Lambeau (508 pages, 21 euros, Gallimard) de Philippe Lançon. Même prévenu par le bruit qu’il fait, le plébiscite de la critique et le succès public, on reçoit sa lecture comme une gifle qui laisse sonné. On dira que l’auteur étant l’un des rescapés du massacre de la rédaction de CharlieHebdo par des terroristes islamistes, c’était prévisible. Rien de moins sûr pourtant -et pas seulement parce qu’on ne sait jamais rien du sort d’un livre.
Il ne suffit pas d’avoir vécu l’horreur pour être capable de transcender l’expérience en littérature. Souvent elle laisse le survivant muet, et on ne se souvient pas qu’elle ait jamais conféré un quelconque talent d’écriture à celui qui ne l’avait pas déjà en lui. Pour un Primo Levi, qui était entré chimiste à Auschwitz et en était ressorti écrivain, combien de déportés ont survécu à ce même traumatisme sans pouvoir en faire le récit. D’ailleurs, Philippe Lançon anticipe et désamorce le reproche qui pourrait lui être adressé lorsqu’il écrit :
« En aucun cas je n’aurais voulu obtenir de l’attentat, de la survie et de mon expérience, un pouvoir que leur absence ne m’aurait pas donné ».
Bien que rien ne le signale sur la couverture, c’est d’un récit autobiographique qu’il s’agit ; mais il tient sa valeur de ce qu’il dépasse la circonstance et l’enjeu d’actualité pour atteindre à l’universel. Qu’il s’agisse de ses qualités de plume, de sa capacité d’analyse, de sa faculté de contextualisation d’un roman, Philippe Lançon est certainement l’un des tous meilleurs critiques littéraires (désormais critique culturel à Libération, et chroniqueur à CharlieHebdo) sur la place de Paris- laquelle, il est vrai, s’est beaucoup dépeuplée dans ce domaine. Par deux fois, il s’était risqué à passer de l’autre côté de la barrière en écrivant deux romans (Les Îles, 2011, L’Elan, 2013), peu convaincants. Cette fois, il n’a pas vraiment eu le choix. L’événement est venu à lui et en s’imposant à lui, il a également dicté sa forme, son esprit, sa nécessité.
Il aurait pu réagir comme Jean-Paul Kauffmann, construisant toute une œuvre littéraire pendant une trentaine d’années en tournant autour, en en faisant son combustible, en le harcelant, en le métaphorisant sans jamais le nommer. Il est vrai qu’à la différence de l’ancien otage du Hezbollah libanais, la blessure de Lançon n’est pas seulement psychique mais physique, apparente, défigurante. Pour autant, jamais il ne nous sert de roulements de tambour, ni ne tire son récit dans le tragique, tant il exècre à raison ces écrivains qui se prennent assez au sérieux pour considérer l’acte d’écrire comme une question de vie ou de mort. Il est même capable d’envisager la censure (institutionnelle, ayatollesque etc) comme une forme extrême et légèrement paranoïaque de critique littéraire, c’est dire !
On en est empoigné dès lors que l’on accepte au début même l’implicite contrat de lecture en vertu duquel le lecteur devra accepter de se laisser envelopper par ce récit et d’y consacrer son temps sans compter. Des livres, des pièces de théâtre, des films irradient la mémoire de l’auteur. De cet inconscient sous influence, qu’il n’essaie pas de nier, il tire avantage en tachant de l’explorer. Il y a d’abord et avant tout La Nuit des rois de Shakespeare, le meilleur des guides pour s’aventurer dans un réel sanglant, une pièce dont la morale est énoncée par un bouffon, la dernière qu’il ait vue au théâtre des Quartiers d’Ivry à la veille du jour maudit. Il y a ensuite Michel Houellebecq, le Houellebecq de Soumission sorti le jour du massacre, un livre et un auteur qui hantent alors les medias et donc Le Lambeau tant ils l’accompagnent en musique de fond en raison de cette coïncidence même.
« Les tueurs se préparaient donc au moment où il parlait d’une voix faussement endormie de république et d’islam. Ils vérifiaient leurs armes tandis qu’il murmurait ses provocations en mode mineur. On ne contrôle jamais l’évolution des maladies qu’on diagnostique, qu’on provoque ou qu’on entretient. Le monde dans lequel vivait Houellebecq avait encore plus d’imagination que celui qu’il décrivait ».
Pourtant, bien qu’il eut prévu d’en parler dans Libération en ces funestes premiers jours de janvier, en ce 7 janvier 2015, ce n’est pas Soumission mais un autre livre également promis à la chronique, celui-là consacré au jazz sous le titre de Blue Note, qui lui a sauvé la vie jusqu’à en être érigé au statut de talisman puisque, si le tueur a blessé l’homme, projeté par le choc sous les cadavres de ses amis, il a raté le témoin. La cathédrale de papier édifiée par Proust le suit de chambre en chambre car, outre le bonheur du texte, il y puise de quoi méditer sur le temps, l’élément qui irrigue tout son récit. Il y a aussi les Lettres à Milena de Kafka. On allait oublier la poésie, les poèmes qui l’aident à tenir, ceux d’Adam Mickiewicz par exemple qui ont la puissance des vrais chefs d’œuvre en ce qu’ils nous expliquent ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.
Lançon l’écrit bien quelque part : la vertu du roman, c’est de nous permettre d’imaginer n’importe qui faisant n’importe quoi n’importe où tout en nous permettant d’y participer. Il y a des portraits à l’acide (Jean-Edern Hallier « qui avait fait don de l’événement à sa personne »), à l’encre sympathique (Houellebecq en « icône pop qui a su donner forme aux paniques contemporaines »). Ou sur le dérisoire théâtre politique qui reprend ses droits avec le passage du président Hollande et de sa suite, une visite-éclair étrangement légère, désinvolte, insouciante quand tout est si lourd autour de soi. Et surtout des pages irréfutables par leur densité d’émotion, d’ironie, d’autodérision, qui en font un document non seulement historique mais littéraire de premier plan. Elles parviennent à faire scintiller la part d’humanité qui demeure en l’homme malgré la barbarie qui le tyrannise. De cette épreuve Lançon est sorti arasé de regrets et de nostalgie, sensible à la remontée des souvenirs heureux qui a pour effet de le déprimer (les années jeunesse à Cuba), mais toujours aussi critique, irrespectueux et farcesque. Charlie un jour, Charlie toujours ! Mais le 11 janvier, jour de la grande manifestation nationale et internationale, Lançon, lui, 51 ans, un trou dans la mâchoire qui fuit et sur laquelle on s’apprête à greffer son propre péroné afin de combler un déficit d’os (d’où le fameux lambeau du titre), « un visage en travaux », « une tête en carton pâte » et « une gueule de métaphore », Lançon n’était pas Charlie : « J’étais Chloé », sa chirurgienne, l’un des personnages les plus importants d’un récit pas avare de compliments sur l’APHP et son personnel.
L’attentat en lui-même y tient finalement peu de place en regard de ses répercussions : l’hôpital, les innombrables opérations, le cortège de douleurs éternelles et éternellement enfantines, la souffrance, l’odeur entêtante de Javel mêlée de Bétadine, le spectre de la monstruosité, le retour au goût de la vie par la grâce du premier yaourt, les traits du visage en steak et bouillie, la confusion de la chair et de l’os, la crainte du miroir, l’espoir, le désarroi, la tentation du renoncement, la solitude du survivant, les angoisses qui montent, les cauchemars, le regard des autres sur le masque de carnaval, le chœur des soignants, la chorégraphie des gens en blanc, toutes choses qui, sous sa plume, vont bien au-delà des souffrances d’une gueule cassée. On allait oublier la peine sauf que ce n’est même pas la peine :
« Je n’avais pas de chagrin : j’étais le chagrin ».
Tout, toutes et tous là pour aider et soutenir. N’empêche que rien ne console car rien ne remplace : Cabu, Wolinski, Maris, Honoré et les autres tombés au champ d’horreur. Prendre conscience de ce vide à jamais suffit à rappeler au rescapé que chaque homme est dans sa nuit où nul ne pénètre ; la lèvre désunie, la voix longtemps muette, il s’y adresse plus aux morts qu’aux vivants. Son temps retrouvé se mue alors en temps mélangé. Son leitmotiv « Jamais perdu conscience » a les accents de défi d’un « Même pas mort ». L’attentat n’en a pas moins provoqué en lui un décollement de conscience, un bouleversement cognitif et lexical qu’il analyse à sa manière en s’aidant de la novlangue du 1984 d’Orwell : « mortvif », « ouinon » etc, autant de symptômes d’un état psychique qui le fait désormais réagir avec une telle empathie à toutes choses qu’il ne peut s’empêcher d’exprimer un jugement et son contraire en même temps. Dans la situation qui fut la sienne, entre deux séances de haute couture faciale, on comprend que le plus célèbre passage du Divertissement pascalien l’ait turlupiné :
« Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre »
Encore faut-il l’interpréter. D’autant que la porte de celle-ci à la Pitié était en permanence sous la surveillance de policiers au cas où des Frères insensibles à la Pensée B 139 auraient eu l’intense désir de la forcer afin d’achever le travail. Cela étant, n’allez pas croire que l’hôpital soit un lieu de repos, pas cette fois, pas pour lui, sans cesse charcuté pour son bien. Il eut même la surprise d’y jouer dans du Ionesco mais à son corps défendant le jour où, au bout de trois mois d’une hospitalisation qui dura bien plus longtemps sans compter les mois de rééducation aux Invalides, il reçut de la Sécurité sociale une injonction lui demandant de prouver qu’il était bien en arrêt-maladie. A l’hôpital, et notamment à la Pitié-Salpétrière qui est une ville dans la ville, Philippe Lançon a réussi à s’oublier en s’immergeant dans La Montagne magique de Thomas Mann. Même les débats philosophiques et politiques entre Settembrini, Castorp et Naphta lui parlaient si datés fussent-ils.
Dehors, un autre type de guerre remplaçait celle de 14. La Pitié était son Davos. Il a simultanément autant appris de l’un que de l’autre au point de ne plus distinguer ce qu’il doit à l’un ou l’autre. Quelque part, à propos de ses lectures de grabataire, on relève une phrase qui ne laisse d’intriguer sous la plume d’un si brillant critique :
« C’était la littérature, non la fiction, qui m’aidait ».
Peut-être un effet collatéral de la novlangue orwellienne. N’empêche qu’il y a écrit sa propre montagne magique, ce Lambeau qui est juste un grand livre.
(Photos Raphaëlle Régnier ; « Michel Houellebecq lors de la parution de « Soumission » photo D.R. ; « Autoportrait » photo Abbas )
847 Réponses pour Le temps retrouvé de Philippe Lançon
Je pense, quant à moi, que la sincérité st un juste compromis entre le style, nécessaire dès lors qu’on écrit, et de toute façon inéluctable, et un certaine transparence du monde.
Trop de style tourne au maniérisme; pas assez tourne à la platitude. Il peut aussi y avoir des effets de transparence pour donner l’illusion de sincérité. C’est en grande partie le style de Houellebecq. Mais c’est difficile à faire.
Le style de Lançon me paraît avoir just la bonne dose, le bon équilibre ni trop ni pas assez. Mais il lui a fallu 70 pages de bouts d’essai ratés pour le trouver.
Clopine, la médiathèque Marguerite Duras est la plus belle de Paris. On risque de s’y rencontrer !
« 70 pages de bouts d’essai ratés pour le trouver. »
C’est pas grave. La mue en action entre l’ancien et le nouveau Lançon, peut-être ? Mais tu as raison de dire que les éditeurs ne font plus leur boulot.
« C’est au micro de France Inter ce lundi matin, que Philippe Lançon, présent lors de la tragique conférence de rédaction du 7 janvier, a fait part de son incompréhension. Le chroniqueur a expliqué ne pas encore pouvoir « penser la scène des deux frères Kouachi faisant irruption dans les locaux du journal satirique « comme quelque chose de sérieux ». S’il voit cet attentat comme une tragédie pour ses amis, il confie que pour lui « il reste quelque chose qui est de l’ordre du comique, d’horriblement comique dans ces deux tueurs qui viennent là et qui assassinent des dessinateurs qui étaient des artistes, qui viennent en finir avec le rire ». »
Un comique de l’absurde ?
Cette déclaration de Lançon date d’il y a trois ans. A t-il réussi à en parler de ce « comique de situation » dans son livre ?
Extrait « Entre les morts », pages 84-86. Celui d’avant et moi-même :
« J’étais couché sur le ventre, la tête tournée vers la gauche, c’est donc l’œil gauche que j’ai ouvert en premier. J’ai vu une main gauche ensanglantée sortant de la manche de mon caban, et il m’a fallu une seconde pour comprendre que cette main était la mienne, une nouvelle main, taillée sur le dos et découvrant sa blessure entre deux articulations dites métacarpo-phalangiennes, celles de l’index et du majeur. Ce sont des mots que j’ai appris ensuite, parce qu’il m’a fallu apprendre à nommer les parties du corps blessées, les soins qu’on leur apportait et les phénomènes secondaires qui s’y développaient. Les nommer, c’était les apprivoiser et pouvoir vivre un peu mieux, ou un peu moins mal, avec ce qu’ils désignaient. L’hôpital est un lieu où chacun, en paroles comme en actes, a pour mission d’être précis.
La voix de celui que j’étais encore m’a dit : “Tiens, nous sommes touchés à la main. Pourtant, nous ne sentons rien.” Nous étions deux, lui et moi, lui sous moi plus exactement, moi lévitant par-dessus, lui s’adressant à moi par-dessous en disant nous. L’œil est passé sur la main et il a vu au-delà, à un mètre, le corps d’un homme allongé sur le ventre dont j’ai reconnu la veste à carreaux et qui ne bougeait pas. Il est remonté jusqu’au crâne et il a vu entre ses cheveux la cervelle de cet homme, de ce collègue, de cet ami, qui sortait un peu du crâne. Bernard est mort, m’a dit celui que j’étais, et j’ai répondu, oui, il est mort, et nous nous sommes unis sur lui, sur le point de sortie de cette cervelle que j’aurais voulu remettre à l’intérieur du crâne et dont je n’arrivais plus à me détacher, car c’est par elle, à ce moment-là, que j’ai enfin senti, compris, que quelque chose d’irréversible avait eu lieu.
Combien de temps ai-je regardé la cervelle de Bernard ? Assez longtemps pour qu’elle devienne une partie de moi-même. J’ai dû faire un effort pour m’en détourner et tourner la tête vers l’autre côté, vers mon autre bras. Ce fut très lent. Je ne crois pas que nous étions d’accord, celui d’avant et moi-même, sur la nécessité et la nature de ce mouvement. Il y avait débat. Celui d’avant ne voulait pas découvrir les conséquences de ce qui avait eu lieu, il était assez sage pour deviner que les mauvaises nouvelles peuvent attendre lorsque les bonnes ne viennent pas les tempérer, mais il était bien obligé de suivre celui qui les vivait, il n’avait pas la main, il s’éteignait peu à peu sans le savoir dans la conscience nouvelle qui, comme d’un sommeil confondu avec l’existence, émergeait.
J’ai tourné la tête très lentement, de nouveau comme si le tueur était là : comme un enfant qui continue de faire le mort après le départ des méchants qui le cherchent et qui ne peut s’empêcher de regarder à travers ses doigts ce que, s’il était mort comme il feint de l’être, il ne pourrait voir : les morts autour de lui, après l’attaque.
J’ai vu devant moi les jambes d’un homme qui ne bougeait pas et que j’ai cru mort, lui aussi, alors qu’il ne l’était pas : c’était Fabrice [Nicolino, journaliste]. Comme moi jusque-là, il faisait sans doute le mort ou il attendait le coup de grâce, ou il flottait dans cet espace qui n’était pas encore tout à fait un univers de douleur. Ma tête a continué de tourner et elle s’est posée doucement sur la joue gauche. J’ai vu que la manche du caban de mon autre bras, le droit, était déchirée, puis j’ai vu l’avant-bras fendu du coude au poignet. « Comme par un poignard », a dit celui qui n’était pas tout à fait mort, et il a vu un poignard à la Rambo, long, dentelé, bien aiguisé. (…) J’ai tourné la langue dans ma bouche et j’ai senti des morceaux de dents qui flottaient un peu partout. Après quelques secondes de panique, celui qui n’était pas tout à fait mort a pensé, « Tu as la bouche pleine d’osselets », et il a revu toute son enfance à travers les parties d’osselets, jouées dans des chambres ou dans des tas de poussière. Puis les dents ont remplacé les osselets, chacune avait son histoire liée depuis vingt-cinq ans à mon dentiste, nous avions vieilli ensemble et, ai-je pensé, il avait fait tout ce boulot pour rien. La panique est revenue et j’ai préféré tout oublier, les osselets, les dents, le dentiste, parce que je n’étais pas assez vivant pour retomber tout à fait en enfance ou dans ma jeunesse, dans la vie qu’on mord à pleines dents, expression qui prenait un sens comique au moment où je perdais les unes en ayant failli perdre l’autre, pas assez vivant ni assez mort pour affronter ce qui m’attendait. »
pages 77-78 :
« Mais déjà la suite était là. J’entendais de mieux en mieux le bruit sec des balles une par une et, après m’être recroquevillé, ne voyant plus rien ni personne, coincé comme au fond d’un caisson, je me suis agenouillé puis allongé doucement, presque avec soin, comme pour une répétition, en pensant que je ne devais pas, en plus du reste – mais quel reste ? – me faire mal en tombant. C’est sans doute dans ce mouvement par palier vers le sol que j’ai été touché, à trois reprises au moins, légèrement à distance, directement ou par balles perdues. Je n’ai rien senti et n’en ai pas pris conscience. Je me croyais indemne. Non, pas indemne. L’idée de blessure n’avait pas encore fait son chemin jusqu’à moi. J’étais maintenant à terre, sur le ventre, les yeux pas encore fermés, quand j’ai entendu le bruit des balles sortir tout à fait de la farce, de l’enfance, du dessin, et se rapprocher du caisson ou du rêve dans lequel je me trouvais. Il n’y avait pas de rafales. Celui qui avançait vers le fond de la pièce et vers moi tirait une balle et disait : “Allah akbar !” Il tirait une autre balle et répétait : “Allah akbar !” Il tirait encore une autre balle et répétait encore : “Allah akbar !” Avec ces mots, l’impression de vivre une farce est une dernière fois revenue pour se superposer à celle de vivre cette chose qui m’avait fait voir et revoir Franck [Brinsolaro, le garde du corps de Charb] dégainer quelques secondes plus tôt, quelques secondes mais déjà beaucoup plus, car le temps était haché par chaque pas, chaque balle, chaque “Allah akbar !”, la seconde suivante chassant la précédente et la renvoyant dans un lointain passé et même très au-delà, dans un monde qui n’existait plus. (…)
Il y a eu encore des balles, des secondes, des “Allah akbar !” Tout était à la fois brumeux, précis et détaché. Mon corps était allongé dans l’étroit passage entre la table de conférence et le mur du fond ; ma tête, tournée vers la gauche. J’ai ouvert un œil et vu apparaître, sous la table, de l’autre côté, près du corps de Bernard, deux jambes noires et un bout de fusil qui flottaient plus qu’ils n’avançaient. J’ai fermé les yeux, puis je les ai de nouveau ouverts, comme un enfant qui croit que nul ne le verra s’il fait le mort ; car je faisais le mort. »
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…ce qui, m’a, toujours impressionné,!…dans les couvertures et à l’intérieure de cette revue,…
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…c’est cette facilité, d’interprétations du monde de ces artistes du comique à leurres,…
…des images et textes, pour arraisonner, les multiples marionnettes aux pouvoirs, c’est délirant de vérités, même, après les publications,…
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…je me souvient, d’un Lionel Jospin, en » french-cancan « ,…
…quand le ridicule, devient du vernis protecteur,…entre autres stigmatisations,…
…sans parler, des instrumentalisés, mis en touche, depuis, l’élection du nouveau, président,…à ses touches en avion,…
…vivre, au dessus, des nids de coucous,…
…etc,…
…un Tintin en » ivoire « ,…
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On revient sur le passé et on perfectionne l’image. À propos de la Bataille de Valle Giulia (1er mars 1968) Pasolini écrit : « Vous avez des gueules de fils à papa. Je vous hais, comme je hais vos pères : bonne race ne ment point. Vous avez le même œil méchant, vous êtes craintifs, indécis, désespérés. Très bien ; mais vous savez aussi comment être autoritaires, assurés et impudents, comme faire du chantage : ce sont des prérogatives petites-bourgeoises, chéris. Hier, lorsque vous vous êtes battus avec les policiers moi je sympathisais avec les policiers, parce que les policiers ce sont fils des pauvres, ils sont âgés de vingt ans, votre âge, chéris et chéries. Nous sommes naturellement d’accord contre l’institution de la police, mais touchez la magistrature et vous verrez ! Les jeunes policiers que vous, par sacrée fripouillerie d’élue tradition insurrectionnelle de fils de papa, vous avez rossé, appartiennent à l’autre classe sociale. À Valle Giulia, hier, on a assisté à une brève représentation de lutte de classe et vous, chéris, tout en ayant raison, vous étiez les riches ; tandis que les policiers, qui étaient dans le tort, ils étaient les pauvres », assez.
Suite à la publication par L’Espresso, le poète dira que déjà paru en revue (Nuovi Argomenti), le poème n’était réservé qu’à quelques rares followers ; qu’il avait par la suite autorisé l’hebdomadaire à faire paraitre quelques vers ; que la rédaction avait arbitrairement conçu le titre — qu’il qualifie de slogan —, qu’il n’en était donc pas responsable. Cependant, si on cherche dans les archives de L’Espresso, on trouve ce titre « Vi odio, cari studenti », et puisque « Vi odio » vaut « Je vous hais » et les étudiants étaient les destinataires du poème, le titre conçu par la rédaction de l’hebdomadaire semble une présentation synthétique tout à fait cohérente. Ainsi, quand Pasolini dit que ce titre s’est imprimé dans la tête vide de la masse consommatrice comme s’il était à lui, il me semble qu’il fasse preuve d’une certaine mauvaise foi, car le titre n’est pas de lui, certes, mais il dit exactement de quoi le poème est fait.
Selon certains lecteurs, Pasolini aurait dénoncé par ce biais le fascisme de gauche et une révolte cryptée de la bourgeoisie contre elle-même, ce qui semble corroboré par ses arguments lors de la polémique produite par la publication sur L’Espresso : « Toute ma vie j’ai hais les vieux bourgeois moralistes, et maintenait, précocement, je dois haïr leurs fils aussi… La bourgeoisie prend position sur les barricades contre soi-même, les « fils à papa » se révoltent contre les « papas ». L’objectif des étudiants n’est plus la Révolution, mais la guerre civile. Ils sont des bourgeois comme leurs pères, ils ont un sens légaliste de la vie, ils sont profondément conformistes. Pour nous, nés avec l’idée de la Révolution ce serait digne de rester attachés à cet idéal. »
Laissons les soucis au jardin et aux préparateurs de remèdes et médicaments, et passons au fond ; mais tant pour garder le plaisir des chemins de travers, prenons une tangente. Nous avons déjà vu quelque chose de semblable, bien que sur un autre registre, avec l’émergence des fascismes : les classes moyennes n’acceptaient pas les transformations suscitées par les découvertes scientifiques, les inventions artistiques (dada) et l’évolution des mœurs qui caractérisèrent les premiers vingt années du XXe siècle, et préférèrent se jeter dans les bras du marxisme-léninisme, du fascisme mussolinien, du fascisme hitlérien, du trotskisme, c’est-à-dire des doctrines politiques qui prônaient un ordre théoriquement favorable à la classe moyenne — pourtant on sait qu’il n’y a aucun futur pour les branches sans sève !
Revenons au fond. Fascisme de gauche c’est parfois vrai, parfois excessif : la porte n’est pas hermétiquement fermée, ni grand ouverte, d’ailleurs. Pour ce qui est de la révolte cryptée de la bourgeoisie contre elle-même, si j’étais complaisant j’ôterais le mot « révolte » en faveur de « fronde » et je parlerais de fronde déclenchée par une opposition interne à la bourgeoisie, suscitée par des questions négligées — il inutile d’établir une liste, n’est-ce pas ? — ; mais je ne le suis pas, car je juge que ce ne fut qu’un faux désordre organisé par des boutiquiers afin de contrer une transformation radicale du système qui était en cours depuis fin WW2 * : ils étaient en quête de consommateurs, et envers et contre les crises de nerfs des vieux et jeunes réacs, « 68 » est une bonne légende si l’on a de la camelote à refiler.
* Voir, par exemple, les hipsters décrits par Kerouac dans The Subterraneans (1953), ou le papier de Norman Mailer pour Village Voice (1955) où il donne la signification du mot « hip ».
Neal Cassady :
https://blogfigures.blogspot.fr/2012/04/neal-cassady-in-city-lights-books-san.html
les seuls amers.dans la.mer des incerritudes
c’est beau comme une fulgurance sur une une marée de plastiques flottants.
bas rosis, prenez l’habitude d’indiquer à la suite de vos extraits reader’s digest, sans payer les droits d’auteur, leur provenance.
D’autant que ce lien contient de nombreux passages.
Et puis at last, on découvre ce visage -photo H. Assouline, lol-
L’enfant, prince de la ville (ibid p.177) et chouchou du service.
Pour ma part, je vais avoir du mal à oublier cette doléance d’enfant gâté, obligé de prendre la douche avec des sacs poubelle…
pour deviner que les mauvaises nouvelles peuvent attendre lorsque les bonnes ne viennent pas les tempérer, mais
de manière générale, il y a un décalage temporel. Et là advient que les premières sont balayées par les secondes.
Il s’agit d’un état de sidération. Cela s’enseigne sur le plan clinique désormais.
C’est ce qui explique le silence souvent très long des victimes.
Je me paie sa gueule, lol.
D 16h27 Peter un plomb c est toujours bon signe car cela présuppose l équipement de base et pour certains possible de constater que l électricité ne dessert pas tous les étages, nous parlions d obscurantisme , n est-ce pas, c est curieux comme à l heure où il n’est plus possible pour un nombre croissant d individus d observer la voie lactée que ce phénomène d un autre temps envahisse de nouveau et colonise les esprits. Certains refusant la théorie de l’ évolution d autres de faire évoluer des préceptes religieux comme l ont accepté d autres courantsppur les adapter à de nouvelles conditions .
jazzi
en lisant tout ça à 7h50, ce cauchemar, me suis dit « pourvu qu’il fasse le mort ».
pfff.
pas obligé de mettre tout le bouquin hein.
The Subterraneans :
renato
jusqu’à cet idéal
lien avec les casseurs du premier mai, ceux qui mettent les catenars sur les rails de TGV ou les participants de Nuit Debout. Les harangues : chacun a la parole, liberté d’expression.
Macron isolé en Australie aboyant contre Mélenchon et supprimant l’exit tax le premier tout en disant fermement : le premier mai, c’est la fête des travailleurs et non pas des casseurs.
Il est vrai que Macron ne casse rien, lui, il innove, le grand homme.
Et le prélèvement de CSG sur les retraites fait suite à 5 ans de gel des retraites Sarkozy et Hollande. À vérifier.
Alors qu’il y aurait pu avoir 0, 0005 pour cent tous les dix ans (tel les 7% en cinq ans pour les salariés d’Air France : non, les dividendes aux actionnaires et les stock-options aux dirigeants, le peuple, ta gueule. Dixit ferme-la).
voilà une belle suite, sur l’éternité retrouvée.
http://next.liberation.fr/arts/2018/03/11/tintoret-la-sensation-de-venise_1635353
Amusante photo d’Elliott Erwitt :
je parlerais de fronde déclenchée par une opposition interne à la bourgeoisie, suscitée par des questions négligées — il inutile d’établir une liste, n’est-ce pas ? — ;
renato
non, cela ne me semble pas inutile.
Vos propos avec la mise en exergue de Pasolini m’interrogent vivement.
Ce que vous nommez fronde plutôt que révolte semblerait mener à retour aux mêmes – bourgeois- en plus stricts, càd. avec enfumage plus total (c’est le cas de le dire (Total, Vinci, Bouygues.).
Chaloux, de Morand, lequel si ce n’ est pas trop vous demander, Phil le recommande encore souvent, vous souvenez vous d un de ses titres contenant l idée du bain ou de la piscine? J avais prévu de le lire et depuis j ai effacé la référence.http://next.liberation.fr/livres/2001/03/01/necropole-morand_356405
Ben dit donc,
WGG,
et tout ça à 2 h 27 min.
Ça ravi le ravi du kiravi*****.
merci renato pour étoile terminale.
espère y revenir.
bonne journée à tous.
je voulais signifier maintien des choses en l’état en resserrant le lacet -comme un goulet.
vous parlerai de deux artistes plus tard, en lien avec Guy Bertrand.
Pars bosser.
Il est clair pour moi qu’il n’y a pas un mot de vrai dans le récit que Philippe Lançon fait de ses « malheurs ». Il s’agit d’un montage d’emprunts à diverses sources (littérature spécialisée, témoignages), avec l’aide probable d’un nègre.
Eric Zemmour (que je ne peux pas piffrer outre mesure) condamné pour avoir dit la vérité. L’invasion de l’Europe a encore de beaux jours devant elle.
rose dit: 4 mai 2018 à 8 h 57 min
je parlerais de fronde déclenchée par une opposition interne à la bourgeoisie, suscitée par des questions négligées — il inutile d’établir une liste, n’est-ce pas ?
Merci à Rose de dévoiler une origine probable de l’attentat de Charlie Hebdo, organisé par Lançon, à la demande du dénommé Flanby, alors président (de quoi au juste ? il faudra le préciser) avec l’aide des frères Pouachiche et du dénommé Couillibailly, agents du Mossad.
Bah
Personne ne me prouvera que les élucubrations de Lançon racontant ses « malheurs » n’est pas autre chose qu’un montage d’emprunts à diverses sources, avec l’aide probable d’un nègre. La perspicacité de Widergänger, mettant à jour une mise en scène littéraire destinée à faire pleurer Margot, nous aura mis sur la voie.
…
…le point, sur les idées, sur les plateaux de discussions,…du futur présent,…
…diagnostiques des passions,…
…tout ces crimes organisées, sans soucis,…du boche à jour, pour s’enfler,en partis-pris,?…
…
…mystères et boules de gommes, qui vas en profiter, en sa besace,…
…
…le touchez, des justes-juges, et parasites, pour vivre, ses vies de bon Judas,…à ses heures de connaisseurs des misérables, à fournir, comme dîme, sociale,…
…
…rester, sur des opinions évolutives des conforts pour tous,…
…réduire les inégalités sociales,…apparentes déjà,!…
…
…l’art du nu,…des détails, pour ne pas, tomber, dans les pièges des passions, des romans, faites les vous-mêmes,…etc,…
…déjà, près de quarante ans, après,!…
…les détails, et diapositives,…conditionnements,…
…les tableaux,!…etc,…
…
Jean 9h20 pourquoi refuser aux journalistes de devenir écrivains, beaucoup ont fait leurs preuves dans cette transition , translation. Et P Lançon à je crois bénéficié d un long temps de gestation pour mûrir son bouquin, voudriez vous bénéficier des faveurs de ces mêmes conditions? Je suppose qu avant de retrouver l usage de la parole il aura eu tout loisir de penser puis ecrire sans même envisager qu à tout tout ce malheur quelque chose est bon.
De mon point de vue , un parmi d autres, tout ce qui précède y compris les attentats peut être résumé dans cette remarque d un film , un polar, qui concluait à ce que notre époque est vouée au cynisme.
Le cynisme dans sa version moderne, rien âgé voir avec Diogène, bien entendu.
Rien à voir. Au revoir.
envisager qu à tout tout ce malheur quelque chose est bon (Bérénice)
Encore faudrait-il qu’il y ait eu « malheur ». Personne ne pourra jamais me persuader, en tout cas, que le Lançon ait été blessé lors de l’attentat de Charlie Hebdo. Ma conviction est, au contraire, qu’il en est sorti indemne. Et pour cause ! Je pose en effet l’hypothèse suivante qui, à ma connaissance, n’a jamais été envisagée par les enquêteurs (et pour cause!) : et si le Lançon était l’organisateur de l’attentat ? Et si, agent du Mossad depuis sa plus tendre enfance, il en avait reçu l’ordre du dénommé Flanby, alors président d’une vague république bananière, notoirement vendu aux ***** ? Dès lors, tout s’éclaire : après avoir désigné pour la mort ses petits camarades (on l’imagine disant : « Cabu ? Wolinski ? Bof, ils ont fait leur temps », il s’entend avec les frères Pouachiche et leur copain Couillibailly, autres agents du Mossad, pour l’organisation du « détail » (c’est ainsi qu’entre eux ils qualifient l’horrible attentat). Lors de la pétarade mortifère, il a eu tout le temps, bien entendu, de plonger sous la table. Aucune balle ne l’a atteint mais son « cadavre », soigneusement maquillé par les services spéciaux, n’en est pas moins exfiltré du théâtre des opérations, direction l’hôpital (où, en réalité, il ne mettra jamais les pieds), en réalité les plages de Haïfa.
On me dira que mon scénario ne tient pas la route. Je réponds qu’il en vaut bien un autre, en particulier la version officielle des événements.
Quoi qu’il en soit, deux lectures du torchon de Lançon me paraissent envisageables :
1/ soit l’on croit à ma version des faits et il peut se lire comme un conte de bonne femme relativement divertissant, à l’intention du citoyen naïf.
2/ soit on croit à la version officielle et je préconiserais alors une lecture sadique du type : » Ah ! alors, t’en as bien bavé, charogne ? Aboule ton torchon qu’on rigole un peu. »
Source d’inextinguible gondolance, le torchon de Lançon ne devra surtout pas être acheté en librairie : c’est vraiment trop cher pour ce que c’est.
Mais surtout, pas de compassion pour ce zigoto vendu aux ***** !
Jean s’emmerde,
y a pas à dire.
Il vient dans les bac à sable erdelien pour s’égayer.
Ainsi font, font, font,
les petites marionnettes.
Ainsi font, font, font,
trois p’tits tours
et puis s’en vont.
Un complotiste sur la RDL. Manquait plus que ca.
Et le 11 septembre ?
Le studio (très agréable au demeurant, car calme, lumineux, propre et bien agencé) qui m’accueille à Paris n’a pourtant que 23 mètres carrés de superficie, et encore.
C’est peu, même si, pour Paris et un studio d’étudiant, c’est une norme commune voire même légèrement au-dessus de la moyenne.
Et j’y vois comme un autre paradoxe de cette ville-monde qu’est Paris : à savoir que nous sommes ici au coeur de l’ Abondance. L’abondance des choses, des idées, de l’art, de la circulation (des boulevards et avenues larges comme des fleuves…) et des êtres humains (la terre entière précipitée dans un creuset). Toutes catégories qui vivent ici largement, extrêmement, dans la magnificence et la multitude. Des chiffres vertigineux, partout. Paris est une corne, d’où jaillissent êtres et choses, argent et richesses…
Et pourtant les parisiens passent leur temps à compter. A mesurer chichement leur espace. (au moins le commun des mortels, hors puissants richissimes). A devoir passer un certain nombre de leurs heures à anticiper leurs mouvements, de la rue à la chambre, pour ne rien casser, à se gêner, à se contraindre, à devoir déplacer d’abord cette chaise-ci pour atteindre cette étagère-là, à éliminer strictement les déchets qui encombrent tout de suite les recoins, à organiser les placards, et à mesurer leurs gestes…
Cette paradoxale mesure, cette stricte sobriété, seraient sans doute porteuses d’enseignements et de vertu (notre monde ne fourmille-t-il pas tant d’êtres humains qu’il conviendrait effectivement de gérer strictement l’espace qui leur est dévolu sur terre ?) si elles n’empêchaient pas, hélas, tout mouvement spontané (facteur de risque et de danger), comme celui… d’ouvrir les bras.
En définitive, j’ai pris le parti de me rallier, malgré mes doutes, à la version officielle de l’attentat de Charlie Hebdo. Philippe Lançon a donc été sérieusement amoché lors de cet attentat.
L’ordure en a bien chié, et c’est là l’essentiel.
Clopine,
23m² à Paris c’est énorme pour 1 personne. Vous ne vous rendez pas compte (comme tous les provinciaux:))
Clopine de Bray, tout ça a commencé lorsque les aristocrates ont dû abandonner leurs vastes domaines, leurs beaux châteaux, et venir se tenir à l’étroit à Versailles, sur ordre du Roi Soleil !
A Paris, on vit dans la rue et les cafés…
Quand je me promène dans la vile, j’ai l’impression de faire le tour du propriétaire !
Vile la ville !
@WGG : étonnante analyse de la « sincérité ».
analyse qui passe par la forme, une analyse grammaticale, analyse de style, vous êtes vraiment un type incroyable.
vous pourriez nous refaire pareil avec « mein kampf » que vous aboutiriez sans doute qu’il s’agit là d’un livre d’une grande sincérité.
mon Dieu quelle misère que ce monde….
et pauvres infirmières du service public qui n’avaient sans doute pas besoin de ça, des dizaines de lecteurs qui allongés sur la plage cet été, à l’ombre sous leur parasol, cachés derrière leurs lunettes de soleil, liront ce travail admirable qu’elles font dans la plus grande abnégation.
« sincérité » dites-vous WGG ? ne s’agit-il plutôt de la rechercher dans notre monde comme une tulipe en fleur sur un champ de bataille au milieu des cadavres ?
dans quel monde vivez-vous WGG ? sur quel planète vivez-vous ? prenez-vous le temps de lever le bout du nez de vos livres pour jeter un oeil sur le monde qui vous entoure ? qu’est-ce que vous allez donc nous gonfler à utiliser des mots comme « sincérité » ! et pourquoi pas aussi le mot « innocence » ? vous êtes vraiment un très grand idiot ! idiot utile ? il en faut pour que notre terre continue de tourner comme si de rien n’était…
C’est justement cet indécrottable jacobinisme qui m’empêche de revenir un jour en France. Pas de travail en Province.
On peut vivre à Paris comme en province, Ed. Il ne faut pas hésiter à traverser le périphérique…
https://www.lesechos.fr/30/04/2009/LesEchos/20416-134-ECH_promenades-dans-le-grand-paris-.htm
Un autre idiot utile. Qui joue au complotisme pour aussitôt s’en démarquer. C parce qu’il est un peu paumé et un brin désespéré par sa future solitude. Il teste gratuitement son amertume sur les autres. Entre nous, c pas un méchant bougre, et la tentation de remplacer les maudits gwg, jc ou autres lvdb est toujours tenace chez d’aucuns qui entendent être aimés. Pourquoi pas ? Trop humain. Li faut dong trouver une tactique comme une autre. Pour l’instant, l’est pas bin stabilisée, la chair est triste mais fort heureusement, l’a pas encore lu tous les (bons) livres à l’ehpad.
BJ à toussent et à Mrs Dalloway.
jazzi,
Vous plaisantez ? QUand je parle de Paris, j’inclus la banlieue. C’est inaccessible (pour ce que c’est, en plus). Et les transports, n’en parlons pas.
Les dentistes (enfin deux seulement) sont des génies. J’ai mal aux dents. J’appelle ma dentiste. Répondeur. Elle est en vacances et un numéro d’un confrère est indiqué. Très bien. J’appelle ce numéro. Répondeur. Le dentiste est en vacances et le numéro de ma dentiste est indiqué.
Des génies, je vous dis.
Après avoir déposé sa rose aux Murs des Fédérés, Clopine se rend à la Bibliothèque Marguerite Duras. Les grands esprits pour se rencontrer. On l’accueille « comme si on n’attendait qu’elle ». Clopine est heureuse de cette marque de considération réservée aux grandes de ce monde, et se prend à penser au jour ou elle montera avec Clopin et le Clopinou, les marches du Festival de Cannes pour y présenter « Ma Vie Verte à Beaubec ». Toute à elle-même, comme d’habitude, Il ne lui vient pas à l’esprit que ces bibliothécaires ne font que leur métier.
Clopine se rend à son studio. On apprend qu’il a la taille d’une chambre d’étudiant. Loge-t-elle chez Clopinou, qui, en bon fils soumis, ne peut rien refuser à sa Moman? On frémit. Mais Paris inspire, et quand Clopine est inspirée, ça donne quelque chose entre Monsieur Prudhomme , et les Discours du Maire de Champignac: « Nous sommes ici au cœur de l’Abondance, l’Abondance des idées, de l’Art, de la circulation » qu’elle croit bon d’expliquer parenthèse à l’appui (« des boulevards et des avenues larges comme des fleuves »,ce qui transforme Paris un nouveau Phoenix. L’apparition du thème automobile détonne quelque peu chez notre verte et biologiquement pure brayonne, mais l’humain nous rattrape au terme de cette gradation aussi savante que conventionnelle. Là, grâce au prestige de l’hyperbole, ce n’est plus Paris, c’est New York: » la terre entière précipitée dans un creuset ». Et on atteint un sommet de kitsch façon Marianne III fin Dix-Neuvième siècle: ¨Paris est une corne d’où jaillissent êtres et choses, argent et richesse » Vous n’êtes pas ému, lecteur amoureux de la platitude et du lieu commun? Moi, si.
Les observations sociales de notre anthropologue improvisée sont du plus haut intérêt « toutes catégories qui vivent largement, extrêmement, dans le luxe et dans la magnificence ». S’il suffit de venir de à Paris, c’est la lettre du texte,pour atteindre ce niveau, alors les migrants de la Gare de l’Est devraient rouler sur l’or, ce qui n’est pas précisément le cas, mais le syllogisme a des vertus que la raison ignore.
Le reste est tout aussi personne.On ne croit pas que calculer un itinéraire, ou monter sur une chaise pour atteindre une étagère pour atteindre une étagère soit spécifiquement parisien, urbain tout au plus, quant à l’élimination des déchets, chère Clopine, elle est loin d’être encore Hidalguisée.
Mais ce n’est pas grave, continuez à nous régaler de ces cartes postales qui, je vous l’assure, font la joie de vos lecteurs
, les inconditionnels et les autres. Saluez le toutou Lacenaire qui vous est si dévoué, et continuez à nous envoyer des pages comme celles-là. Elles montrent a contrario ce que Lançon n’est pas.
Bien à vous.
MC
Si ça se trouve ce studio est une maison de passe comme celle de Eddy la belle gueule.
Ceux qui savent le mieux aménager un espace réduit sont les marins.
10h11 et l homme n a jamais posé un pied sur la lune . Et les chambres â gaz jamais existé, daech une entité inventée, Beltrame s en sort indemne avec une trachée comme neuve , juste une occasion d obsèques pour que soit vu une fois de plus EM sans son crayon vert. La vieille madame Knoll s est fait haraki , les tours jumelles subitement gênaient les riverains, Kaboul est un paradis sur terre on nous ment, les attentats de Madrid, Londres sont des tournages pour un film de Spielberg
Au musée du Bardo c était juste des gens qui en avaient marre de faire la queue qui de plus avaient été armés par les guichetier et si vous cherchez un peu le Mossad est à l origine des viols dont est accusé Tarik Ramadan très malade. On dit même que Weinstein a connu la malchance de tomber en disgrâce aux yeux du Mossad et que toutes les plaignantes sont des agents du Mossad.
Déjà Céline Minard dans « le grand jeux avait fait fort, mais les marins ont d’autres contraintes donc C’est plus ingénieux.
Oups Céline Minard, « le grand jeu »
Phil, puisque l éminent pour ne pas dire sémillant chaloux est visiblement absent, vous rappelez vous du titre de Morand qui contient l idée du bain ou de la piscine et que vous aviez communiqué ? J ai 36 carnets sur lesquels je prends note parfois mais il m est impossible de retrouver la réfèrence recommandée par vos bons soins. Merci d avance.
Pivot devra attendre 2019 pour le Nobel, qui n’aura pas lieu cette année. Très bonne nouvelle, le marronnier ne à nobélisables ne fleurira pas. On devrait supprimer tous les prix, comme après 68 dans l’EN.
Bérénice,tout ce que vous écrivez à bien eu lieu, sauf l’homme qui a marché sur la Lune. Et là-dessus j’ai des preuves nombreuses.
Jean, ne nous importunez plus avec vos angoisses, que nous importe feu votre prostate et bien que votre santé ne profite de motif à un projet de livre, il est des témoignages en tous genres, vous devriez vous y attaquer car je suis certaine que votre humour y verrait un motif d exercice aussi drôle que humain.
Peut-être ce titre-là, bérénice ?
https://www.amazon.fr/Bains-mer-Paul-Morand/dp/2253060984
Bérénice,tout ce que vous écrivez à bien eu lieu, sauf l’homme qui a marché sur la Lune. Et là-dessus j’ai des preuves nombreuses
L’Académie, dans son ménage de printemps, aurait-elle oublié Woody Allen ? :
« Quant à Woody Allen, dont la radiation est réclamée sur les réseaux sociaux, les experts du Hollywood reporter et de Variety croient savoir que le cinéaste new-yorkais a toujours refusé d’intégrer l’Académie. »
Une année sans Nobel de littérature c’est comme un baiser sans moustache. Espérons qu’il y aura un sursaut, chez les jurés Nobel, car ses dernières attributions du prix laissaient à désirer…
D, un tournage du génial Stanley Kubrick ?
Avec cette radiation, la cote de Polanski est en train de sérieusement s’écrouler. Il n’a plus qu’à prendre sa retraite, comme un pestiféré. Cela lui laissera le temps de réfléchir à une éventuelle solution, qui serait de se rendre à la justice après une aussi longue cavale !
Devant les pressions de toutes sortes, il n’est pas exclu que les autorités françaises acceptent un jour de livrer Polanski à la justice américaine. Le procès pourrait enfin avoir lieu et Polanski purger une peine.
les académiciens suédois résume leur décision d’annuler le Nobel 2018 en trois mots : « crise de confiance ».
WGG, une question : pensez-vous qu’il faille mettre en doute leur « sincérité » ?
cinéma, littérature… il semble que la prochaine étape de l’évolution politique en l’occident consiste en un déboulonnage de toutes les institutions culturelles.
Mrs Danius qui avait démasqué le pervers à été viree.
« Et c’est un Français qui se retrouve au cœur de la polémique. Mari de l’académicienne Katarina Frostenson, Jean-Claude Arnault est accusé de viols et de harcèlement sexuel par une trentaine de femmes. »
LCI
11h30, Dieu vous garde.
Les autorités françaises se sont en effet efforcé de préserver de la justice un criminel, qui nargue depuis quarante ans la justice internationale et s’est réfugié entre les quatre murs de sa prison hexagonale. N’y a-t-il pas là un scandale, un dysfonctionnement de la démocratie ?
Si vous avez mal aux dents, Ed, je vous conseille d’attendre que ça passe avec du paracétamol. Les dentistes ont droit à des vacances AUSSI. Il n’y a pas que vous au monde. Il ne m’étonnerait pas que vous soyez une fille unique surprotegée.
Si vous avez mal aux dents, Ed, je vous conseille d’attendre que ça passe avec du paracétamol. Les dentistes ont droit à des vacances AUSSI. Il n’y a pas que vous au monde. Il ne m’étonnerait pas que vous soyez une fille unique surprotegée
Jazzi 11h26 et à dormir sous les ponts ne court-on aucun risque? Se faire dévorer les orteils par toutes ces bandes de rats ? Dont on nous dit qu ils pullulent
« L’avocat de Roman Polanski, exclu jeudi de l’Académie des Oscars, dénonce une forme de « maltraitance psychique » à l’égard de son client, « bouleversé » par cette décision. »
Le pauvre chou…
F, lamaline, c est efficace. Je me souviens m en être truffée pour luxation du ligament dentaire zpres avoir croqué dans une barre de buts réfrigérée _1 boîte en 24h l inconvénient c est que si cela vous exonère de la douleur ou de l idée d en finir vous vous retrouvez avec un colon bétonné , un ventre en ciment dont vous venez difficilement âge bout, mais bon ma devise reste tout sauf souffrir.
D pour Faire.
@ « j’ai des preuves nombreuses »… qu’il a pas marché dans la combine lunaire ?
@ « Vous n’êtes pas ému, lecteur amoureux de la platitude et du lieu commun ? Moi, si ». Oui, j’en suis toujours également ému, car tout ce qui transite de la normandie à paris est par essence émouvant, la platitude du lieu commun est d’ailleurs notre flot flaubertien disruptif à tous les erdéliens, sauf maman.
@ « vous n’êtes pas sans ignorer ». Mais moi, je n’en sais fichtre rien : on dit que les NATU seraient en passe de détrôner les GAFAM, à mesure qu’on se demande s’il faut craindre l’AI (J-G G).
@ Baudelaire : « De la vaporisation et de la centralisation du Moi. Tout est là ». Ne jamais transplanter les racines de citronner avant l’arrivée de Saints de glace.
Nuts, à bout, après.
Gafa, le m c est pour qui ?
Bérénice, des extraterrestres avaient mis en garde la Nada que si un engin terrestre posait un seul patin sur la surface lunaire ils le désintegreraient immédiatement et sans sommation, la Lune étant de longue date (quelques millions d’années) une base ali@ène. Ils l’ont dit aussi directement aux astronautes. Le projet Apollo était pourtant particulièrement avancé. La Nada était cécoin de chez cécoin, pour parler familièrement.
Donc en effet ils ont filmé en studio la partie alunissage et exploration lunaire. Mais Apollo 11 a bien été lancée comme prévu. Ils se sont contentés de faire 4 tours en orbite lunaire, étroitement encadrés par des petites sphères blanches.
Microsoft, au temps pour moi.
Janssen J-J dit: 4 mai 2018 à 11 h 53 min
c’est à moi que vous vous adressez ?
juste parce que je rappelle à WGG que pour juger de la sincérité on ne raisonne sur la forme mais le fond, un fond inscrit dans son contexte ?
whaouh le niveau de ce blog n’en finit pas de monter !
Nous avons les conversations des astronautes parlant de ces objets. Ainsi de ce qu’ils ont vu en passant au dessus de la fesse cachée de la Lune.
Bérénice, « Bains de mer, bains de rêves », Morand, Lausanne, 1960. je vous conseille l’édition d’origine plutôt qu’une réédition récente racornie par mesquinerie.
D’un beau format avec couverture rigide, comme l’auteur.
@14.28 oui ça monte, la paranomia… C’était juste un message à notre ami jean, maintenant si vous sentez concerné, dextère, pourquoi pas le faire descendre un peu ? Rien ne serait pire que l’espagnolette sur la jalhousie.
@ Oui, béré, au temps for me, le m., c’était pour Netflix, Airbnb, Tesla et Uber.
@des extraterrestres avaient mis en garde la Nada
tu m’étonnes qu’ils n’y entendaient rien ou pas grand chose ! Et en plus, ils devaient manger des sardines à l’huile, le soir !
@13.41, chez PM – On trouve également des choses à ce sujet dans « Venises ».
Lu dans « Le Monde » d’aujourd’hui un ensemble de quatre articles sur la résurgence de l’antisémitisme en France et en Europe. Quel que soit l’intérêt de ces articles, il me semble qu’ils font tous l’impasse sur la cause profonde — unique ? — de l’antisémitisme. On dénonce à juste titre les stéréotypes et préjugés véhiculés par les antisémites. Mais la médiocrité même de ces pseudo-justifications dévoile qu’elles ne sont là que comme alibis, destinés à justifier la multiplicité des actes et propos antisémites, mais surtout à masquer la vraie raison des agressions diverses contre les Juifs. Or, la vraie raison, on la connaît fort bien, au moins depuis Mircea Eliade et René Girard : c’est la pratique du bouc émissaire.
Au cours de l’Histoire, la stratégie du bouc émissaire, stratégie collective, n’a pas concerné que les seuls Juifs. Pour en comprendre l’utilité — à supposer qu’elle soit utile — on relira avec profit les pages que, dans « Léviathan », Thomas Hobbes consacre à ce qu’il appelle « l’état de nature », dont il donne une définition essentiellement politique : l’état de nature, c’est celui où les hommes, en l’absence de tout pouvoir politique organisé, sont contraints de défendre leurs intérêts et leur vie par leurs seuls moyens ; tous ayant les mêmes intérêts, les mêmes désirs, les mêmes craintes, l’état de nature, c’est la guerre permanente de tous contre tous. Pour en sortir, les hommes ont délégué à l’Etat (quelle que forme qu’il prenne) le pouvoir de les défendre par la force, dont il possède le monopole légal.
Cependant, dans les situations de crise où les craintes et les angoisses renaissent avec force, le pouvoir de l’Etat ne suffit pas. C’est là que le recours à la stratégie du bouc émissaire s’avère utile : on va détourner la colère et la violence des foules contre un groupe, désigné comme responsable de tous les maux.
Avec les Juifs, l’Europe chrétienne s’est découvert, il y a quelque deux mille ans, un bouc émissaire d’une remarquable efficacité, compte tenu des données idéologiques. Les justifications religieuses battant de l’aile, on en a trouvé d’autres. Ce qui me paraît sûr, en tout cas, c’est que les Juifs restent le bouc émissaire de l’Europe et du monde musulman, sans que jamais ni les responsables politiques ni les intellectuels (même les plus hostiles à l’antisémitisme) n’osent l’avouer
Montrer que les arguments des antisémites ne valent pas un clou est évidemment nécessaire. Mais dénoncer l’archaïque politique du bouc émissaire ne l’est pas moins. Archaïque et inconsciente — ce qui la rend d’autant plus redoutable.
Je suis de ceux qui trouvent que, dans le rôle du bouc émissaire de nos sociétés, les Juifs ont assez donné. Mais si on les exonère de cette fonction sociale inavouable, ou bien on renonce consciemment à l’inefficace et hypocrite politique du bouc émissaire ou on remplace les Juifs dans ce rôle historique : devra-t-on, dans ce cas, organiser un turn-over ? Certains se disent qu’après tout, ce ne serait que justice.
Petit Rappel . dit: 4 mai 2018 à 13 h 13 min
Je vous vois insensible au regard perçant (sic) de notre Montesquieu contemporain(e). Reste à espérer que vous ferez le siège de la médiathèque Marguerite D. afin de l’y croiser. Cette brève rencontre pourrait nous valoir d’autres Lettres, à la manière portugaise cette fois, à l’imitation de celles de Mariana Alcoforado au marquis de Chamilly. Avouez que la littérature mérite que vous poussiez jusqu’au 20ème arr.
Petit Rappel (Marc Court le courageux qui n’ose écrire son nom) s’en prend une nouvelle fois à Clopine avec une violence caractéristique qui le caractérise et le déshonore.
Depuis le départ de JC, qualifié d’andouille par certains, on peut, à la lecture de son vomissement, constater que ce petit monsieur le remplace avec la même autorité.
le toutou Lacenaire, ouaf !
@ 15.42 Voilà bien une légende urbaine à deux balles qui a la peau plus dure que 2000 ans de sottises indéfiniment martelées dans la petite sphère occidentalo-centrée, je cite « on va détourner la colère et la violence des foules contre un groupe »…
Les questions auxquelles il n’est jamais répondu sont les suivantes : qui est ce fameux ON ? et pourquoi « CE GROUPE » en particulier… dont vous peinez vous-même (dans l’un de vos posts antérieurs) à définir ce qu’il EST ou SERAIT (et pour cause, il n’existe pas vraiment)… Donc, on en revient toujours au même point : quel INTERET avez-vous à revenir obsessionnellement sur ce sujet qui ne vous concerne pas (sic), alors que ce vous dites se passer par ailleurs dans les ehpad mérite assurément le détour.
Je pense qu’il vous faudrait commencer à creuser par là, et que, sans doute, chacun entreprenne son sefardisme hispanisant en son âme et conscience, plutôt que de nous infliger sempiternellement les mêmes lectures mal digérées de hobbes, girard, eliade et boris vian. C’est aussi aussi fatigant que le point goodwin de gwg… Mais bon, comme ous sommes tolérants, je dirai qu’il faut bien composer avec tous les boucs-émissaires inutiles de la terre. Quant à en ériger un monopole, franchement, la destruction de la nature a mieux à se soucier.
Pour changer de bassine, je conseille une excellente étude de Fabien Truong, Loyautés radicales, l’islam et les « mauvais garçons » de la nation (le découverte). C’est utile, informé, et bien moins prétentieux, et surtout, ça donne prise aux controverses actuelles sur le devenir de nos quartiers périphériques. Mais voilà.
@ Petit Rappel (Marc Court le courageux qui n’ose écrire son nom) s’en prend une nouvelle fois à Clopine
Il a raison : pourquoi cette créature à part serait-elle a priori épargnable ? Court dit souvent des choses assez justes à son endroit, et parfois même avec talent, d’autres fois, moinsse. Chacun a le droit d’avoir ses têtes de turques, après tout non ?
Les questions auxquelles il n’est jamais répondu sont les suivantes : qui est ce fameux ON ? et pourquoi « CE GROUPE » en particulier… (Janssen J-J)
A la première question, je répondrai : ceux qui ont intérêt à détourner l’attention des masses des vraies causes des difficultés et crises. Il s’agit d’identifier précisément les uns et les autres.
A la seconde : il n’y a pas de « pourquoi ». Il faut un bouc émissaire, n’importe lequel à la limite. Les juifs ont joué ce rôle dans l’Europe chrétienne depuis deux mille ans parce qu’ils faisaient l’affaire, mieux l’affaire que d’autres cibles. Les accusations qu’on a portées contre eux pour justifier pogroms et massacres ne sont que des alibis.
La question de l’antisémitisme m’interpelle quand ça me chante, mon pote, et je dis ce que j’en pense quand ça me chante. Ce que vous en pensez, c’est votre affaire. Bonne soirée.
Ce que fait dire Giraudoux à Egisthe dans « Electre » (I,3) me paraît fort éclairant sur la politique du bouc émissaire et sur le rôle que l’Occident chrétien a dévolu aux Juifs dans cette affaire. La bêtise des Dieux est aussi celle des sociétés humaines : il faut aux unes et aux autres des têtes à claques, de préférence toujours les mêmes. Peu importe à quoi ressemblent les têtes, il faut des têtes à claquer. Cibler toujours les mêmes simplifie les choses et évite de se poser des questions gênantes (justice etc.). la politique du bouc émissaire est d’autant plus efficace qu’elle conserve le même bouc. D’où, diront certains esprits douteux, l’aberration de la politique hitlérienne d’extermination des Juifs : pour que les boucs émissaires soient efficaces, il faut qu’il en reste.
La différence entre vous et moi, Lacenaire, c’est que vous n’êtes qu’un pseudonyme. Dés lors, je vous vois mal placé pour me donner des leçons parce que j’en emploie un dont personne n’est dupe! (il faudra que je fasse un jour l’histoire d’une modération qui censure souvent les noms et laisse passer les pseudos!passons.)
Lançon est une belle plume, Clopine est une jolie plume. Le malheur veut que souvent elle l’emploie comme ici de manière totalement écervelée. Vous n’êtes pas sensible au ridicule? Moi si…Notez, le chien fidèle façon ratier ou russel ignore ces nuances là. Défendez votre maitresse, même quand elle n’en vaut pas la peine. Je ne suis pas le seul à rire de ses élucubrations. Je crois même que sans elle, il manquerait un grain de folie à ce blog. Clopine n’est jamais meilleure que quand elle s’autoparodie.Mais ne le lui dites pas.
Bien à vous.
MC
MC
Oui en effet, Lacenaire, je suis désolé de devoir abonder dans le sens du sieur Court : vous n’êtes qu’un pseudonyme et absolument rien d’autre.
Une nouvelle femme à l’Académie :
« L’Académie française compte un nouveau membre. La philologue et philosophe Barbara Cassin a été choisie, jeudi 3 mai, pour rejoindre cette institution fondée par Richelieu en 1635. »
« Se faire dévorer les orteils par toutes ces bandes de rats ? »
C’est la faute aux écolos de madame Hidalgo. Dans les jardins et dans les rues on ne coupe plus les mauvaises herbes et l’on utilise plus les pesticides. Economie d’eau en sus. Paris tourne en jachère et la moitié des fontaines décoratives sont à sec. Les corbeaux et les rats sont les rois de la ville… Et en sus, vélib ne fonctionne plus ! Hidalgo est foutue, mais comment s’en débarrasser au plus vite ? ça urge !
Petit Rappel est autant un pseudo que le mien ouc lui de D.; ma véritable identité : Claude Mauduit, un p’tit rouquin, ancien élève de Madame Christiane.
Bàv
Ce soir je mange du maquereau.
Qui est donc cette Madame Christiane ?
en pharmacie, demandez de l’huile essentuelle de clou de girofle, badigonnez la zone douloureuse à l’aide d’un coton tige.
@ jazzman, personnellement je ne pense pas que les pesticides soient la meilleure solution pour se débarrasser de mme Hid.algo. On se demande pourquoi vous avez voté pour elle et plus tard pour macr.on. Vos choix de bobo parigo sont un brin funestes, il vous manque encore un certain goût pour les désastres annoncés. L’ferait un carton dans la série.
@ Par ailleurs, « mon pote » de 17.23, abstenez-vous de faire dans la vulgarité si vous n’êtes pas d’accord. Votre tentative de réponse sur le bouc est nulle, un baratin sans consistance de cuisson, et je ne vois pas pourquoi je ne dirais pas ce que j’en pense : à chier sur vos obsessions (anti)-sémites réitérées prétendument neutres ; fort bon, sur le vécu des ehpad. Vous auriez dû faire littérature, pas rater science po-pole, et je vous emm… de surcroît, comme dirait notre charmante potesse vespérale embusquée d’une engeance similaire à la vôtre, de toute façon revenue de ses épuisantes séances de coaching. Grattons un peu, nous verrons rapidement s’écailler le vernis de la civilité. Qui diable y résisterait ?
BS à toussent,
@ Ce soir je mange du maquereau.
ENCORE !… Mais vous allez finir chez les p., mon pauvre ami !
« Qui est donc cette Madame Christiane ? »
La soeur jumelle de Madame Claude, D. Mais celle-ci tenait un bordel chic de garçons. Claude Mauduit, est effectivement l’un de ses anciens élèves, un ex-tapin, en somme…
@ badigonnez la zone douloureuse à l’aide d’un coton tige.
non, rrhz, c pas un bon plan quand on souffre d’une fistule anale. Faut d’ailleurs voir le résultat des courses des cotons tiges dans la baie de Quimperlé !
A Paris, j’ai toujours voté pour la droite, JJJ. Ils savent mieux gérer et moins dépenser. C’est un fait que j’ai pu observer très tôt, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. Y a pas photo !
Barbara Cassin, grande dame qui a écrit sur la sophistique grecque un grand livre.
À propos du grec, je signale un excellent livre qui vient de sortir sur l’amour de la langue grecque ancienne : La Langue géniale, 9 bonnes raisons d’aimer le grec, par une italienne, Andrea Marcolongo, Les Belles-Lettres. Un bouquin génial !
Attention aux faux-amis chez les aborigènes australiens tourneboulés, supportent pas les allusions salaces à leur delicious wife.
La philologue et philosophe Barbara Cassin a été choisie, jeudi 3 mai, pour rejoindre cette institution fondée par Richelieu en 1635. »
—
Excellent. Invitée par le poste, elle a participé en décembre à un débat de très haute tenue avec des philosophes indiens, au Centre de Sciences Humaines de New Delhi (CNRS).
Elle a également dirigé la prochaine livraison du « Journal des femmes philosophes » publié par l’UNESCO, consacré à l’Inde, dans lequel figurent des articles d’intellectuelles et intellectuels très engagés, dont 2 sont traduits par mes soins, sous mon bloomien pseudo, pour des raisons de sécurité.
Femme de haute culture, qui associe réflexion profonde et implication dans la Cité.
allons donc, jazzman, à d’autres ! j’ai souvenir de m’être exilé en banlieue au vu de la magnifique gestion dominatibérine…, un modèle du genre.
« ouc lui de D »
Notre Lacenaire bien aimé, aux dernières nouvelles Claude Mauduit (?) en perdrait-il son ratelier?
Bloom, une taupe au Quai d’Orsay ?
Chirac était le patron, JJJ, et Paris s’en est bien trouvé. Libre à vous de jouer les Hugo au petit pied de l’autre côté du périphérique. Vous êtes allé vous installer chez les Balkany ?
« 9 bonnes raisons d’aimer le grec, par une italienne, Andrea Marcolongo, Les Belles-Lettres. Un bouquin génial ! »
Tout le monde en parle depuis bien longtemps, WGG !
…d’ailleurs, j’ai jamais bin compris comment on pouvait se prétendre homosexuel et voter à droite, surtout en vieillissant.
… Il n’y a pas vraiment photo entre barbara cassin, andrea marcolongo et mariana alcoforado. Bravo dhonc pour la nouvelle impétrante à l’AF, une grande dame d’après la chronique mondaine du CNRS et du CAPES de philo remporté haut la main. Son Archipel des idées m’avait un peu déçu, quant au reste, elle est tout à fait digne de la fonction. D’autant qu’elle a par ailleurs beaucoup d’humour : ‘nous barbarisons quand nous refusons ce qui constitue l’autre comme autre’, disait-elle, à défaut de cassiniser.
une fistule anale
ENCORE! vous allez finir chez les psys
Un sommet du genre. Aimez-vous l’aileron de requine à la lombarde ?
https://www.femaleworld.it/andrea-marcolongo-ghost-writer-di-renzi-si-licenzia/
balkani, tibéri, dominati, c’est-i votre trilogie de la bonne chiraquie ? et en quoi l’autre bertrand delanoe aurait-il démérité dans sa gestion des deniers publics parisiens de 2001 à 2014 ?
19.19 elle commence juste à cautériser ! Patience. Mais ne venez pas nous faire de vos vilains jeux de mots de la rdl, avec vos fistules fiscales, maquero !
Les municipales sont une chose, les présidentielles une autre JJJ. Vous préférez mettre tous vos oeufs dans le même panier ? Et qu’est-ce donc que communautarisme auquel vous me renvoyez ? Une forme de racisme ?
« et en quoi l’autre bertrand delanoe aurait-il démérité dans sa gestion des deniers publics parisiens de 2001 à 2014 ? »
Sous Tiberi les impôts locaux baissaient, sous Delanoë ils se sont envolés.
@ jouer les Hugo au petit pied ???
Vous voulez dire de s’expatrier dans une banlieue pauvre comme celle de Sevran, chez les Misérab’ ?
Mais que connaissez-vous des joyeux animaux de la misère, mon pauvre bobo mercurisé, au centre du 12e, bien au chaud à l’intérieur du périphérique des limbes par le fait d’une gestion nostalgique exemplaire de l’éradication de la mocheté par le bon usage de notre bon argent ?
Souffrez un peu qu’on vous charriât de temps à autre, sans vous sentir obligé d’un topo hors de saison sur le communautarisme hétéro. Allons donc, pas de ça lisette avec moi ! Quant à vos impôts locaux, laissez-moi rire un brin 2 minutes.
sur un site littéraire amical circonvoisin, on trouve une magnifique analyse d’un opus de nicolaus sombart, de 1991, enfin traduit en français. Et ça vole un peu plus ô qu’icite (quoique pas toujours, hein !).
http://www.juanasensio.com/archive/2018/04/16/les-males-vertus-des-allemands-de-nicolaus-sombart.html#more
la zone douloureuse de votre dent.
pour les fistules annales, je n’ai rien.
…
…comme dirait, l’autre,…
…
…du moment, que la gestion des bordel, sous coches, est bien assurée,…tout vas très bien, pour nos obsédés sexuels, à se maintenir, exécutifs des jeux de rôles,…
…tout » ripoux « , confondus,…
…j’imagine, les affaires des femmes » libres » aux silence radio,…
…reçues, cinq sur cinq,…
…des cours privés, de n’importe quoi, liseuse, danse, perfectionnement des arts,…
…et cours de lobbying, accélérer,!…
…faut bien s’ouvrir, aux gens de métier, pour son, foyer, boulevard. Haussmann,…
…un cliché, terre à terre pour l’Élisée à plafond,…
…il n’y a pas de sot métier, mais bien des sottes gens,…
…à notre comptabilité des humours en grâces,…
…parisien, çà ne s’improvise pas,…of course,…s’éprendre des poutres, si,…
…plus statiques les pilonnes,…
…Paris, une autre Venise, sur Seine,…Ah,!Ah,!…tout est bon, dans,…
…
…des places gratuites, au champs de Mars,…Verts,à profusions,…etc,…
…Allez, venez Milord,…vous avez une bourse, pour moi,…j’étudie de plus belle,…
…etc,…le point godwin,…oups,…
…
…
…comme dirait l’autre, la nausée, à marche forcée,…
…chacun la sienne, pourvu, que les bourses montent, et descentes, comme on l’entend,…
…un moulin, pour se turlupiner, aux fesses,…
…la dragée haute,…civilités obligent,…
…etc,…Paris, et ses nuits blanches,!…
…
Batifolant sur internet, je suis tombé sur l’ouvrage d’Yves Chevalier, « Antisémitisme. le juif comme bouc émissaire » (éditions du Cerf). Lisant le résumé, je me suis aperçu qu’Yves Chevalier développe les idées que j’expose succinctement dans mes posts de 15h42 et 17h23. J’ignorais complètement l’existence de cet essai, mais sa lecture me paraît indispensable dans le cadre d’une réflexion sur l’antisémitisme.
De passage à l’EPHAD où j’ai désormais mes entrées et mes habitudes, j’ai déjeuné à la table voisine de celle d’un vieux monsieur à l’allure austère, arborant une moue ironique justifiée sans doute par l’expérience du grand âge, ne s’exprimant que par formules définitives, par assertions résolument privées de toute esquisse d’argumentation, le tout ne s’élevant pas au-dessus d’une consternante platitude ; bref, une tête à claques de première catégorie, tout octogénaire qu’il est. Je l’ai presque aussitôt surnommé » Janssen J-J « , tant la ressemblance est frappante.
Oui, beaucoup d’octogénaires me ressemblent dans les EFAD (!), Yves Chevalier me l’a déjà fait remarquer. Je sais pas trop à quoi ça tient, au jus’. Demain matin, je prendrai un bol de café au lait vers mes 9 heures. BN à toussent.
@lacenaire
Vous écrivez : « Claude Mauduit, le p’tit rouquin ancien élève de Christiane, éleveur de moutons en wales ». Vous aviez aussi écrit « turbulent – toujours au fond de la classe »
Dites-moi, dans quelle ville et en quelle année situez-vous ces souvenirs ?
Les dernières classes où j’ai enseigné, c’était dans les années 70 et avec de très jeunes enfants (4 – 5- 6 ans). (ensuite j’ai eu d’autres missions dans l’E.N). Ce qui vous place, à vol d’oiseau, dans les quinquagénaires voire plus…
Et vous auriez des souvenirs de ce jeune âge… et d’avoir été au fond de la classe ? Il n’y avait pas de « fond de la classe en maternelle ou dans mes C.P. où j’enseignais mais une installation très mobile des élèves, selon les activités correspondant à une pédagogie par groupes, le plus souvent.
Êtes-vous certain de ne pas me confondre avec une autre enseignante ?
Donc vous êtes berger. Jolie profession. Parlez-en un peu. Cela changera de vos altercations avec M.C. qui n’est pas méchant mais aime ironiser suite aux posts de Cl. qui s’y prête avec délectation.
Bonne soirée avec vos moutons. Regardez-vous les étoiles ?
« Lacenaire dit: 4 mai 2018 à 16 h 14 min »…
Il semblerait que vous eûtes une dent contre Monsieur Court.
Très bien,
mais explicitez.
Même sur tapis rouge,
il est possible de louper une marche.
L’envergure de la fente ne fait pas le pas.
Mais la cuisse,
« Slurp », N’de Diou.
Jazzi :
« Chirac était le patron, JJJ, et Paris s’en est bien trouvé. »
Demandez aux anciens habitants du du XVIIIéme et du XIVéme ce qu’ils en pensent.
Se retrouver à la Grande Borne du côté de Grigny, plutôt que Pernéty, tu parles d’un plaisir.
« Les corbeaux et les rats sont les rois de la ville… »
Encore heureux,
les rats à deux pattes ?…
Pour nettoyer le quartier des halles,
après déménagement des pavillons Baltar,
les pompiers ont été appelés.
Les rats, animaux à quatre pattes,
dans leurs égouts,
ont été traités au lance flamme.
Ces pompiers, devant moi, n’ont jamais fait le rapprochement avec certains occupants du Vel d’ hiv.
« Claude Mauduit, un p’tit rouquin, ancien élève de Madame Christiane. »
Céline vous aurait mis au trop assis sans étrier.
Rien de mieux pour vous tanner le cul à part peut-être Madame Christiane.(En mini jupe, p’tet ben que…).
De toute façon,
les rouqmoutes,
sont souvent mal barrés.
Oh, plaisir Rose :
« en pharmacie, demandez de l’huile essentuelle de clou de girofle, badigonnez la zone douloureuse à l’aide d’un coton tige ».
Il me semblait que c’était pour les dents…
Mais pour le fion ?
Le coton tige suffira-t’il ?.
Il est temps que je Margaret***
M’enfin, une dernière.
« Si » j’étais bouc :
Tu parles que je leurs en ferait baver plus de 5OOO ans à ces sémites.
Mon frère immolé sur l’hautel de YAHWEH,
et moi envoyé chez Azazel.( Lev 16).
Rien à boire, pas un cul.
Allez pardonner après cela !.
Quand je pense à Janssen J-J, l’envie me prend de caresser cette schlague encore encroûtée du sang des victimes, précieux héritage d’un oncle, ancien de la LVF, engagé volontaire dans la SS.
» Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes « , devaient réciter les pensionnaires, agenouillées, nues dans la neige, sur la place d’appel, tandis que tournoyaient les cravaches…
Quand j’y songe, il y a là une sacrée piste pour la réforme des pratiques dans les EHPAD, dans les pensionnats de jeunes filles aussi.
Dis donc, à quatre heures du mat’, je me sens dans une sacrée forme, moué. Tiens, dans mon fauteuil roulant, je m’en vas faire une petite visite à mon copain Janssen J-J, dans la chambre d’à-côté. Je parie qu’il a encore oublié d’éteindre la télé. C’est la mère Trucmuche qui va encore râler.
» Dites-donc, vous la connaissez, celle-là, me demande, bien calé dans son fauteuil roulant, cet ancien des Bat’d’Af. Et de se lancer dans sa blague favorite, celle de son copain harki qui qui lui disait : « la France est un beau pays, mais les Français, alors, là, c’est tous des cons ». Et de s’esclaffer comme un bossu qu’il n’est pas, dieu merci. Je fais chorus, puis retourne à ma place finir mon boudin aux pommes, avant de la pousser dans le sien jusqu’à la salle d’animations. Au programme : gym douce, puis messe. Programme complet, en somme : exercices physiques, puis spirituels. Que demande le peuple des EHPAD ?
Quatre heures du mat’ . Comme tous les matins à cette heure, le voilà qui braille pour aller pisser. Il a un réveil entre les oreilles, c’est pas possible. Le voici qui remonte dare dare l’escalier jusqu’à mi-hauteur : la caresse du pied nu sur l’échine, il adore ça.
Le jour où je m’en irai là-bas pour le compte, comment supporter l’idée de le laisser tout seul, lui, si tendre ? Déjà que je l’ai laissée partir là-haut, elle. Même en essayant d’asticoter Janssen J-J à quatre heures du mat’, ça devient trop dur.
L’amitié entre Trump et Macron se confirme sur l’usage des armes à feu.
Le premier oublie que dans le Thalys les gars y sont allés à mains nues et que, dans le cas du WTC les armes n’auraient pas été d’une aide quelconque.
Macron redore son blason auprès de l’électorat de droite : l’exit tax peut-être.
D’un côté de l’océan, un âne, de l’autre un savetierfinancier.
Quant à Air France, pdg démissionnaire incapable de gérer une situation de crise. La chemise du DRH -et son arrogance- en disait déjà long sur les relations salariés patronat.
hamlet
perce- neige, crocus, violettes, mimosa, myosotis, derrière nousavec les tulipes, dont les noires.
Place aus fleurs de l’ arbre de Judée et aux pivoines et règne des iris.
http://www.allposters.fr/-sp/Les-iris-detail-Affiches_i373485_.htm
Claude, particilièrement doué, là.
Del Bosco n’ est pas un peintre de cartes posyales. Ses oliviers très grandes toiles, valent la contemplation.
pas de reproduction satisfaisante des toiles de Del Bosco.
les roses aussi, la saison est longue grâce aux rosiers remontants
http://www.allposters.fr/-sp/Le-jardin-de-l-artiste-a-Argenteuil-Affiches_i1285733_.htm
deux pièces-cuisine ou trois pièces cuisine, bah…
ai eu le même sentiment que vous Clopine à Paris. Luxe et agitation.
23 m2 c pour deux. Un cela va de 9 à 15.
« Luxe et agitation »
Mais aussi, à qui veut voir, misère et solitude, rose.
Pour Kauffman qui aime à remonter le long de la Marne
http://www.allposters.fr/-sp/Marne-Shore-Affiches_i9090146_.htm
jazzi
eh bien jazzi, j’ étais alors ds le 11ème, me suis dit » comme ce doit être difficile de vivre ici sans argent ! ».
Bien vu, comme d’ hab.
600 euros pour 15 m2.
« Je est un autre », c’est-à-dire « quelque chose pense » ; déjà Haydn, avait répondu à un qui le félicitait pour l’une de ses symphonies : « Pas moi, Dieu l’a écrite ». Alarmant ! Peut-on distinguer l’écriture de l’action d’écrire ?
À se demander où ils ont la tête ! Si cette année pas de Nobel de littérature, pas deux la prochaine : un minimum de bon sens ne serait pas de trop ; d’autre part on ne peut rien s’attendre de bon venant des membres d’une institution qui décréta que Tolkien ne sait pas raconter une histoire, et refusa de soutenir Rushdie.
Dance :
On Tuesday, Gibson Brands, Inc – with the biggest product line in the guitar business – filed for bankruptcy, succumbing to an estimated $500m debt load and a failed reinvention in 2014 as a “lifestyle brand”.
—
The times they are a-changing…and not for the better, I’m afraid.
Pas de Gibson, pas de Jimmy Page, Frank Zappa, Pete Townshend…
…
…j’écris, pour rien dire à faire, et laisser, courir,…çà n’engage à rie,…
…
…ces problèmes d’espace, dans les appartements,…c’est, le prolongement, des morts à crédits, de Céline,!…
…
…trop, d’économies, sur tout,…et tout,le monde y perd en qualité de vies,…
…
…en, plus, le souvenir du film, avec Belmondo,…par son rôle d’écrivain dans le Magnifique,…
…dans cette appartement, de choix, pour ce film,…
…et, l’imagination se prolonge,…
…
…des architectes, pour oser, un niveau, de luxe, pour vivre, mieux, tous ensemble,…
…
…il y en a d’autres de ces film, pour voir, cette abondance, de constructions à niveaux,…
…ce côté humidité, et chaud en été,…
…j’ai raté, quelque chose, et toutes ces midinettes pour artistes,…
…enfin, on ne vit, qu’une fois, le reste aux songes,!…etc,…
…mieux faire, n’aurait pas changer, les températures sur sites,…des rôles sociaux,…
…j’en passent,…etc,…
Les voilà donc, les terreurs des manifs, ces casseurs au « black » intimidant, au « bloc » percutant, à l’allitération destructrice de démocratie!
La police française, à l’histoire noble, pourra se recycler dans le chalutage de fond!
« A l’exception d’un prévenu condamné trois fois pour des graffitis, tous avaient un casier judiciaire vierge. Aucun n’était un marginal en rupture avec la société, bien au contraire. Un ingénieur sorti de l’Ecole centrale de Lyon, un cuisinier, des étudiants en sciences, en histoire ou en psychologie, un cadreur, une directrice de production dans le cinéma… La 23e chambre du tribunal de Paris a eu affaire à une jeunesse de la classe moyenne, éduquée, parfaitement insérée, et animée d’une conscience politique et de convictions réelles, notamment au sujet de la justice sociale ou de l’écologie. »
-Le Monde
C’est le moment des guitares Paul Reed Smith :
dear Bloom, prenez garde aux casseurs déguisés. L’histoire ne repasse pas les plats, « volez-vous » sur Air France ?
Le commissaire politique est tellement bête qu’il ne comprend pas que c’est mille fois pire de constater que les casseurs étaient des gens sans réel problème d’insertion sociale que s’il s’était agi de marginaux à qui on aurait pu trouver (comme d’hab’) des excuses sociales! C’est la même histoire que les terroristes islamistes dont tous les voisins disent après coup qu’ils étaient bien gentils et disaient bien bonjour…
closer commet ncore un contr-sens :
« A partir du moment où l’on est à côté d’individus venus pour casser du policier, on est nécessairement associé à ce genre d’intention », a asséné la procureure, qui n’avait pas toujours l’air de croire elle-même à ce qu’elle disait. « On comprend qu’il y ait la volonté d’apporter une réponse pénale immédiate aux dégradations », a suggéré un avocat, mais cela a mené à « l’interpellation massive de gens qui n’y ont pas participé ». Un autre : « La police a interpellé ceux-là parce qu’elle n’avait pas réussi à interpeller les vrais casseurs. » Un troisième : « On a le sentiment d’une mise en scène du spectacle de la justice. »
Bilan de ces audiences en urgence : treize des seize prévenus ont obtenu le renvoi de leur procès à la fin mai ou début juin – parmi eux, quatre restent en détention provisoire pour avoir menti sur leur identité. Les trois autres (dont Coline S.) ont choisi d’être jugés immédiatement : trois relaxes. Ces comparutions immédiates qui ont parfois côtoyé l’absurde ont surtout permis de souligner, en creux, à quel point les manifestants masqués du « Black Bloc » étaient un casse-tête pour les forces de l’ordre : comment arrêter et envoyer au tribunal les personnes véritablement violentes ?
(Le Monde)
Filtre à eau :
Tennessee Williams and Carson McCullers :
je voudrai le savoir. ces « casseurs » sont contre la capitalisme. Ils ne sont pas là pour vasser du flic.
casser
pardon
Mister Bloom,
vous êtes en vacance à Paris?.
Évitez la Rue de la Paix, ce jour.
Dans l’Antiquité il y a eu aussi une guerre de Cent ans, ce sont les guerres puniques entre Rome et Carthage (241-146 av. J.-C.). Une guerre pour l’hégémonie économique et politique dans l bassin méditerranéen d’où l’impérialisme romain est sorti vainqueur.
On peut imaginer une ligne d’univers où Carthage aurait écrasé Rome. La langue sémitique des Puniques se serait imposée contre le latin et le grec. Nous parlerions peut-être un dérivé du punique en France. Il n’y aurait jamais eu de christianisme dans le monde. Les religions cananénnes avec le dieu Baal se seraient imposées. Mais n’est-ce pas malgré tout ce qui s’est passé avec le culte de l’argent, le Veau d’Or, dans nos contrées civilisées ?
Le grand enjeu politique au moment des guerres civiles sous Auguste était, au-delà des enjeux propres au destin de Rome, de maintenir l’unité de l’empire naissant, empêcher la cessession d’un empire de l’Est, grec. Mais finalement c’est ce qui s’est passé mille ans plus tard.
L’empire, dans sa partie grecque, avec Constantinople pour capital, s’est prolongé de mille ans jusqu’en 1453, où l’empire ottoman a pris le relais pour quelques bons siècles.
La question qui demeure, mystérieuse : Pourquoi les Phéniciens, qui étaient bien plus évolués que les Latins à la même époque, n’ont-ils pas créé un empire dans tout le bassin méditerranéen ? Et pas plus que les Grecs même si certaines cités-états gauloises avaient adopté l’alphabet grec pour écrire leur langue qu’ils écrivaient en fait très peu ?
Je pense que si les Latins l’ont emporté, c’est en raison même qu’ils n’étaient pas au départ des peuples très évolués mais simplment ds ploucs pugnaces et têtus. Le raffinement est loin d’être toujours un atout.
Pourquoi, WGG ?
Parce qu’ils étaient là pour faire du commerce et ne pas piller et surtout ne pas réduire l’étranger en esclave.
Est-ce que ce n’est pas quelque hypothèse de ce genre que voulait explorer Flaubert en se mettant à écrire Salammbô ? Ou est-ce que c’est pour prolonger Virgile ? Lui donner une suite comme le Télémaque de Fénelon par rapport à l’Odyssée ? Exercice convenu, scolaire en somme.
On l’a déjà dit, ces casseurs d’ultra goche sont tous charlie.
P. comme Paris dit: 5 mai 2018 à 9 h 50 min
Est-il possible vraiment que vous soyez aussi naïf ?
Mais notre précieux expatrié pensait p’tetre que les casseurs étaient des narabs de banlieue déguisés…
Comme le p’tit neveu de Bernanos…
Quls casseurs d’ultra-gauche ? Ceux qu’on a arrêtés n sont pas du tout ds cassurs d’ultra-gauche mais des braves gens qui avaient simplement le gros défaut d’être au mauvais moment au mauvais endroit. Ce ne sont pas du tout des gns de l’ultra-gauche. C’est précisément le gros problème qu’évoque le papier du Monde !
Le boursoufle, prof incompétent et raciste, s’informe en lisant le « monde libre »
Et qu’est-ce que cela va coûter à Trump, sa paix avec la Corée du Nord.
Le fric, comme dirait un certain,
c’est chic…
Je me suis laissé dire que la plupart des Claque-Proc arrêtés à Bari étaient Chuifs. Est-ce vrai ?
Rhooo,
j’suis Mauvaise Langue.
J’aime pas les gorets du Nord.
Du ch’nord, Jean, du ch’nord.
Rendons à Piquard ce qui lui appartient.
Après la mise à mal de la crédibilité de l’Académie suédoise, c’est au tour de l’ONU :
« L’ambassadrice américaine Nikki Haley a déclaré que l’échec du Conseil de sécurité à répondre aux commentaires d’Abbas « mine encore plus la crédibilité de l’ONU ».(Dreuz)
la vie dans les bois dit: 5 mai 2018 à 10 h 00 min
C’est qui cette débile ?
Un doigt qui montre la lune.
La nuit, je dors jusqu’à 9h. du matin, me dit-il, et si je vais pisser à 4 h., pas besoin d’aide, ça se fait tout seul dans une crise de somnambulisme. Bein sûr parfois il y a des gouttes d’urine à côté, mais c’est pas grave.
Hier j’ai voulu l’aider, le petit homme unijambiste aux yeux pétillants de malice, dans sa chaise roulante, qui peine toujours à regagner sa chambre après le diner. Il lui faut plus de 10 minutes. J’ai donc voulu le pousser pour accélérer le mouvement, en lui disant : « je vous aide, hein! ». « Ah non ! m’a-t-il fulminé… Je m’en sortirais jamais si on commence comme ça ! Demain, vous serez pas là pour le refaire. Alors moi, j’aurais l’air de quoi, hein ? » Dignité imparable ! Qu’est-ce qu’on peut commettre comme bévues, même avec les juifs et les arabes invalides dans les ehpad de nos banlieues !
Bon, aujourd’hui, Karl Marx aurait eu 200 ans. Bernard Pivot a oublié de mettre un touite d’anniversaire. Donc, je le répare.
« Peut-on distinguer l’écriture de l’action d’écrire ». Question difficile dès le samedi matin, surtout juste après la déstabilisation de pierre Manent convoqué au tribunal d’une loi naturelle faisant obstacle au droit d’assistance au suicide dans les ehpad.
Bonjour Christiane. On apprend donc que vous avez enseigné jadis à de très jeunes enfants. Si c’est le cas, je pressens qu’ils ont dû partir avec un bon viatique dans la vie. Quelle chance !
Bonjours à toussent, il fait très beau au nord de la Loire, ce matin. Bon moment pour aller voir exploser les seringas dans les massifs du jardin.
C’est qui cette débile ? (Widergänger)
C’est pas une des piles, ça c’est sûr; C’est une gonne (sans pile).
…
…souvenirs de lectures, en parallèles, des guerres – puniques,…déjà, bien avant, pour se conforter, les mentalité des carthaginois,…
…
…les grecs de Sicile, Agrigente je crois,…avaient,donnés, l’argent, nécessaire, pour édifier, des temples à leurs Dieux, d’époque,!…
…et, les architectes, se sont, servis, de l’argent, pour enrôler des mercenaires carthaginois, pour prendre le pouvoir, séparer, les enfants comme » otages, et les parents » prisonniers » comme » esclaves « ,…
…
…donc, les qualités démocrates, des » larbins-mercenaires « , de carthaginois, étaient bien connus, des romains,…
…pour leurs donner, la force de vaincre, et délivrer, la Grande – Grèce,…de ces factions carthaginois, a leurs, systèmes à deux » balles « ,…dans leur état » ripoux « , préconiser, par ces phéniciens,…
…
…cette sorte, de mentalité,existe, probablement, encore, se faire élire, pour une cause, et , une fois élus,…ne faire que le contraire, pour dominer, sans rien , leurs accorder, et continuer, avec les peuples, en misères, de » ripoux » et ses amalgames,…
…
…si, les ripoux, on gagner, encore, aujourd’hui, aux pouvoirs,…
…
…vus, tout, les tyrans, qui, existent, en tout, lieus,…etc,…
…
il fait très beau au nord de la Loire, ce matin. (Janssen J-J)
Une aube pure se lève dans le ciel de Lapinnsbrunch. Confortablement installé sur son fauteuil roulant, l’oncle Adolf se pourlèche avec la crème pâtissière préparée au lait de poupines en gésine, qui nappe ses rognons de poupin, tandis qu’entre ses genoux, la jeune Sarah, tirée au short pour cet office, lui parfait sa fellatio matutinale. « Plus près de toi, mon Dieu, psalmodie le choeur des vierges qu’on conduit à sa chambre.
Telle est la scène de « Cuits et Trouillards » , le célèbre film engagé (vous-rengagez) d’Alan Rhinite, que savoure, au titre de leur animation cinéma, les résidents non encore euthanasiés de l’EHPAD Saint-Hermann-Göring.
tant qu’il confuse pas encore poupin et you.pin, tout va bien au sud de la Vistule.
tant qu’il confuse pas encore poupin et you.pin, tout va bien au sud de la Vistule. (Janssen J-J
Prosper Youp ! — hein ? — là, Bloom !
WG, bien entendu, je suppose que tous les casseurs supposés arrêtés portaient l’uniforme des blacks machins. Il faudrait me démentir sur ce point. Mais si c’était bien le cas, pourquoi se dissimuler de cette façon, sinon pour casser?
Je pense que les petits bourgeois de Paname, en mal de récréation soixante’huitarde craignirent d’être reconnus par leurs parents sur les réseaux sociaux, comme ayant cherché à se donner quelques frissons à peu de frais. En aucun cas, ils ne voulurent ni casser ni casquer, surtout des Macdo. Mais voilà qu’ils présumèrent mal, hélas, des capacités de la police et de la justice d’En Marche, dont il faut savoir que les agents demeurent inflexibles en dépit de la flexisécurité de mise dans les autres mondes de la production concurrentielle ultra compétitive de notre charmant pays.
le p’tit Claude aux abords des 57 regarde le soleil en Wales dans les yeux de ses moutons
9h57 Besancenot est licencié en histoire et Bové est député européen.
9h57 wgg parce qu il serait nécessaire de n être que délinquant pur s opposer au système ?
Attendez, si la réforme de la PAC passe, nouvelle mouture, vous allez voir les gens des champs entraver vos vacances, des centaines de millions en moins pour la France.
Oui, b., et « les gens des champs », ça vous a une autre gueule pour paralyser la SNCF, Air France et la Macronie réunies… La coagulation des luttres pourrait bien advenir de là où on l’attendait point. D’ailleurs, préparons nous à une cagnottes pour soutenir nos paysans de la Beauce.
Pour l’instant, b., espérons que le député Muharrem Ince (CHP) ne sera pas victime d’une nouvelle tentative d’empoisonnement téléguidée par Moscou sur ordre d’Erdogan, avant les élections du 24 juin d’Ankara. Hélas, je crois bien peu en ses chances.
C’est le moment de relire les grands cimetières sous la lune, car on y voit bien surgir cette colère sourde dont les arrière petits enfants ont hérité depuis 1937. Une capacité d’indignation hélas mal débloquée aujourd’hui à cause du truchement vicié entre temps de Stéphane Hessel : l’Eglise n’est plus aux commandes de l’Etat, en dépit des dangereux signes de rapprochement en ce sens de la Macronie cathod-lique régnante.
@Lacenaire dit: 5 mai 2018 à 11 h 19 min
Pour vous, bien des années plus tard, un partage de lecture pour faire mémoire du grand désordre de printemps » cher à Giono.
C’est le dernier ouvrage d’Alain Corbin La fraîcheur de l’herbe (Fayard) et c’est superbe.
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