Le temps tel le grand Condor des Andes
De quoi parle-t-on lorsqu’on parle du Chili aujourd’hui ? De l’insécurité permanente créée par le narcotrafic et de l’indice de la peur au plus haut à Santiago et Iquique. Des difficultés du pouvoir à réformer la Loi fondamentale après la victoire de la droite conservatrice et de l’extrême-droite aux élections au Conseil constitutionnel. De la récente décision du président (de gauche) Gabriel Boric d’envoyer l’armée patrouiller dans le nord (région de Tarapaca) afin de refouler les milliers de réfugiés vénézuéliens qui fuient leur pays la misère au ventre, confinant de facto ces migrants dans une kafkaïenne zone grise où ils ne sont ni régularisés ni expulsés. Et à la rentrée, c’est du Chili du président Salvador Allende dont on parlera à l’occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire de son suicide dans son palais assiégé et bombardé par les forces putschistes du général Pinochet. De ces Chili façonnés par l’histoire immédiate, les medias nous parlent et nous parleront abondamment. Mais il existe un Chili immémorial, un pays fait paysage, dont seule la littérature peut nous entretenir en nous touchant vraiment par le déploiement de tous les moyens de la fiction. La tache que s’est assignée Cordillera (328 pages, 20 euros, Le Cherche-Midi), le premier roman de Delphine Grouès.
C’est peu dire qu’elle y est à son affaire. Le Chili est non la seconde mais l’autre patrie de cette Française depuis qu’elle a soutenu en 2007 sa thèse de doctorat sur Cris et écrits de l’opprimé : le bandit et le soldat dans la poésie populaire chilienne (1880-1973). Mais loin de la forme académique, seul un roman, avec tout ce que la fiction peut autoriser de sensible et de pénétrant, lui permettait d’élever un chant d’amour à la fameuse Cordillera de los Andes, dans l’admiration revendiquée de Roberto Bolaño, Gabriela Mistral et José Donoso. La Cordillère… Un personnage précédé par sa légende car la plus longue chaine de montagne continentale du monde est bien le personnage principal, et le plus attachant d’une intrigue qui n’en manque pas. Impérieuse, elle observe ceux qui viennent s’y lover. Deux catégories de visiteurs : ceux qui cherchent des prétextes pour y rester et ceux qui en trouvent vite pour en redescendre. Au vrai, c’est un monstre.
Le défi narratif est assez gonflé mais l’auteure tient sa note juste de bout en bout de cette histoire de déracinements. Nous sommes d’emblée plongés dans l’intimité des Silva, une famille chilienne des premiers temps de l’autre siècle qui vit aux pieds de la Cordillère et que l’on suit sur une trentaine d’années. Un clan autant qu’une famille. Chacun de ses membres joue sa partition à commencer par le père, le plus fermé, celui qui s’exprime le moins ; ses deux fils sont aux antipodes l’un de l’autre sans que l’un soit le négatif de l’autre, pas plus l’amateur de poèmes que le gardien de troupeau, celui s’enivre de l’odeur du plomb des imprimeries et celui qui se royaume au faîte des montagnes. Il ne fait pas bon s’égarer sur le territoire des Silva. Une entaille à la joue est le signe à jamais qu’on a croisé leur chemin. Mais si la mort rôde partout, si elle guette et attend, c’est aussi que l’épidémie de petite vérole s’étend de village en village et décime les enfants. Pour la fuir, l’éloigner de l’agonie fiévreuse de son frère et ne pas « attraper la mort » à son tour, le grand-oncle aveugle fait de son petit-neveu de 7 ans un lazarillo, canne blanche qui sera son bâton de vieillesse. Ainsi viendra à l’enfant la passion de la poésie, à force d’entendre son maitre la dire d’un village à l’autre pour gagner quelques centavos. Tant et si bien que le duo ne se parle plus qu’en octosyllabes. L’important est de partir le plus loin possible et d’échapper à la suffocation des mines.
Si l’on secoue ce roman tenu par une écriture sèche et sans apprêt, il en tombe des poèmes façonnés par les décimas, autrement dit quatre strophes de dix vers octosyllabes, « ce que les Espagnols ont pu nous léguer de mieux ». Comment n’être pas fasciné par l’idée même de ces massifs qui serpentent continûment durant quelques 7000 kms au long de la côte occidentale de l’Amérique du sud ! On conçoit que cela ait pu nourrir tant de mythes locaux et irriguer l’imaginaire de tant de romanciers et de poètes. Ceux du Chili n’y ont pas échappé même si ses montagnes ne sont pas les plus impressionnantes, fût-ce en Patagonie, où ils tutoient en moyenne à 2500 mètres quand chez les voisins ils s’élèvent facilement au-delà de 6000 mètres. La forêt n’y est pas moins luxuriante.
On sent à chaque page que la romancière, manifestement nourrie de real maravilloso à la Alejo Carpentier (Le Royaume de ce monde, 1949), s’est puissamment imprégnée des paysages, leur végétation, leurs parfums, leurs lumière- et, à certaines pages, on devine qu’elle les a souvent parcourus à cheval puis à dos de mule, parmi les guanacos, cousins de lamas domestiqués, les cactus et les eucalyptus sans oublier le rare cocotier, variante locale et majestueuse du palmier à miel. On voit la Cordillère onduler. Lorsqu’on en gravit la montagne, on entre à l’intérieur. Ainsi disent-ils.
« Parfois, dans la Cordillère, les épines vous arrachent un bras, les cailloux tapis sous de verts pâturages lacèrent vos pieds. Les failles, la silice à vif, l’eau nappe les sombres crevasses. L’ombre noir s’empare des parois., le froid vous saisit et ne vous lâche plus, la nuit s’étire et s’étire, si longue que le jour semble avoir disparu à tout jamais. »
Pourquoi les Silva vont-ils payer pour les autres ? La vie est mal faite, voilà tout. Il n’y a pas d’explication pour ces pudiques qui ne se grisent pas de mots si ce n’est les mystères chuchotés du côté de Pachamana, la Terre-Mère au sol ambré, et les énigmes murmurées par les esprits mapuches, ces gens de la terre dont la mère Selva est issue et qui furent les indigènes du Chili avant l’arrivée des Espagnols. Des taiseux que la nature, par sa force tellurique, rend éloquents et élégiaques. De quoi donner du souffle à leur épopée telle qu’ici rapportée au passé simple avec empathie par l’auteure, les sens aiguisés et décuplés par la pénétration de la Cordillère. Le temps n’y est pas marqué par des dates mais par des époques et des saisons. Lorsque le père dit « C’est la guerre », c’est au conflit du Pacifique (1879-1884) déclenché par l’expansionnisme chilien qu’il fait allusion, un affrontement armé pour une querelle de frontières avec le Pérou et la Bolivie et la volonté de s’approprier le salpêtre du désert d’Atacama où le froid brûle la terre davantage que le soleil.
Le temps règne sur ces âmes tel le grand Condor des Andes, animal-emblème de ce pays avec le cerf Huemul, tellement plus laid et charognard que lui mais si fascinant lorsqu’il se déploie de toute son envergure. Le temps est incarné par la terre; vibrante de toute sa force minérale, elle demeure à jamais quand les humains qui la foulent ne font que passer. La Cordillère était un mythe. Cordillera en fait un conte. De leur rencontre, une étincelle a jailli dont Delphine Grouès a fait un roman qui désormais ajoutera à sa légende. Rien n’est plus vrai que ce bloc poétique chu de là-haut.
(Photos D.R.)
850 Réponses pour Le temps tel le grand Condor des Andes
Le grand con dort. Warff.
Le p’tit con du grand con dort aussi.
Faites pas trop de bruit.
Ethique du décentrement: écrire sur l’Autre (souvent plus proche de soi que ne sont les siens).
Qui met ses pas dans ceux, de géant, d’Alejo Carpentier, mérite d’emblée l’estime.
De l’air.
Licht, mehr Licht!
La p’tite conne dort plus. J’l’entends qui se fait ses oeufs.
des zeu des zandes.
Le récent livre de Françis Krug, Réactions françaises, met en évidence les réseaux littéraires de droite et extrême-droite. Ils ne sont pas les seuls réseaux existant dans l’univers littéraire français:
Pierre Assouline enseigne à Sciences Po.
Delphine Grouès dirige l’Institut des compétences et de l’innovation à… Sciences Po. Elle est, par ailleurs, l’autrice en collaboration avec… Olivier Duhamel, d’un roman Carmen et Théo.
Parti lepéniste
Pour je ne sais quelle raison, j’entends que le parti lepéniste annonce qu’il va boycotter BFM TV.
Je ne sais s’il a l’intention de boycotter d’autres télés.
Ce dont je certain est que la dernière télé qu’il aurait l’idée de boycotter , c’est CNews. Je laisse deviner pourquoi.
Pourquoi le Chili est une fascinante géopoésie pour les voyageurs ?
Je pas certain, de mon côté.
Pourquoi le mot géopoésie est dans le dictionnaire aliors que ngolohngolo n’y est pas ?
« la réalisatrice opère une déconstruction patiente (2H30) des dynamiques de pouvoir dans un couple d’artistes aisés. »
Autant dire qu’il y a peu de chances que j’y aille…JB?
ça va plaire à Rose…(la Cordillera)
Une femme obtient la palme d’or, cette année à Cannes et a le courage de prendre la parole pour dire combien c’est honteux de nier ainsi un mouvement social d’une telle ampleur.
Bravo,
https://www.lepoint.fr/cinema/festival-de-cannes-koji-yakusho-recoit-le-prix-d-interpretation-masculine-27-05-2023-2521913_35.php
Pachamama, Passou.
Closer
Je ne suis pas fan de la cordillère ni du caractère des chiliens. Mais attentive aux exploits qu’y ont commis ceux de l’Aéropostale.
con
carne
Cela m’étonne de ne pas trouver dans le texte le nom de Neruda, qui a tant chanté le Chili en général et ses montagnes et sa nature en particulier. Et non plus celui de Alonso de Ercilla (1533-1594), poète et soldat espagnol qui a écrit « La Araucana », grand poème de 21.160 vers publié en 3 parties entre 1569 et 1589, qui raconte la conquête du Chili par les espagnols (livre dont Voltaire a parlé).
« ¿Todo ha de ser batallas y asperezas,
discordia, sangre, fuego, enemistades,
odios, rencores, sañas y bravezas,
desatino, furor, temeridades,
rabias, iras, venganzas y fierezas,
muertes, destrozos, riñas, crueldades;
que al mismo Marte ya pondrían hastío,
agotando un caudal mayor que el mío? »
« les décimas, autrement dit quatre strophes de dix vers octosyllabes chacune ».
Donc, 40 vers?
Ce n’est pas du tout cela, una décima, strophe qui est, étonnamment, très populaire (malgré la complexité de la rime) en Amérique Latine encore aujourd’hui (et pas du tout en Espagne). Una décima, comme son nom l’indique, a 10 vers octosyllabes, avec une rime en ABBAACCDDC.
L’une des plus célèbres est celle de fray Luis de León sur son séjour en prison, où il a passé plus de 4 ans pour être à la fin acquitté:
Al salir de la cárcel
Aquí la envidia y mentira
me tuvieron encerrado.
Dichoso el humilde estado
del sabio que se retira
de aqueste mundo malvado,
y con pobre mesa y casa,
en el campo deleitoso
con sólo Dios se compasa,
y a solas su vida pasa,
ni envidiado ni envidioso.
Pour ceux que ça intéresse, voici Jorge Drexler (Montevideo, 1964), excellent chanteur et acteur, parlant de la décima (avec des sous-titres en français).
https://www.youtube.com/watch?v=C2p42GASnUo
De l’insécurité permanente créée par le narcotrafic.
Ça c’est prégnant en Colombie (pas mis les pieds).
Au Chili, c »est comme à Marseille, un matché //.
et de l’indice de la peur au plus haut à Santiago
Non.
Santiago comme Lima sont des villes modernes, culturelles, hyperactives, joyeuses. On s’y balade comme à NYC, heureux de vivre. À Santiago, ce qui surprend, c’est le nombre de librairies.
La cordillère des Andes, à mes yeux est une colonne vertébrale. Elle part de trés haut du Costa Rica, à vérifier, et la caractérisent ses sommets*, extrêmement pointus, et également ses volcans.
La cordillère des Andes est une chaîne volcanique.
Ses sommets : en Patagonie, côte Argentina, effectivement, derrière cet immense glacier El Perito Moreno, le Fitz Roy et tous ceux qui portent le nom des grands de l’Aéropostale.
Il démarre au Chili.
https://images.app.goo.gl/a59GGX5rz51wJfiA6
Le Fitz Roy
https://images.app.goo.gl/1E5EteQB73DyaUcB6
À coté du Fitz Roy, les aiguilles Guillaumet, Mermoz et Saint Exupéry.
https://www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/aeropostale/les-aiguilles-du-fitz-roy
6h54 dimanche 28 mai
Ici, à Forcalquier, le joli mois de mai a été terriblement pluvieux. Mais comme mes amis paysans ont besoin d’eau, nous avons accueilli cela comme la manne céleste.
CANNES
La palme d’or du festival de Cannes vient d’être attribuée au film d’une cinéaste française. Cocorico !Las, l’heureuse réalisatrice a profité de la circonstance pour s’en prendre au gouvernement français. Etait-ce le lieu et le moment. ? Je n’en suis pas sûr. Au passage, elle a dénoncé le système « néo-libéral ». Elle a eu immédiatement droit aux éloges de M. Mélenchon, qui a salué son courage.
Chacun peut penser ce qu’il veut de telle ou telle mesure gouvernementale ; on peut être pour ou contre. Si l’on n’approuve pas la politique suivie, on peut même voter pour d’autres représentants
à la présidentielle, aux législatives. On ne fait pas un discours militant devant des centaines de producteurs, de cinéastes, d’acteurs du monde entier , quand un jury a eu la gentillesse de vous atttribuer une palme d’or.
Il n’est pas des plus opportuns non plus, quand on est mécontent, de tirer un coup de pistolet dans un concert.
En Colombie, Carthagène vaut le voyage Rose. S’y promener n’est pas dangereux (en tout cas il y a qq années).
Valparaiso au Chili, mais vous connaissez sûrement.
Quand j’ai eu vingt ans, un désir m’est venu : aller voir la fête de l’inti raymi. J’avais appris que cette fête inca avait lieu tous les cent ans, donc, si je la loupais, c’était une de ses portes qui se fermaient définitivement pour moi. Or, à vingt ans, déjà, tant de portes se fermaient définitivement : les études supérieures, l’espoir d’être belle et aimée, ou de pouvoir exprimer mes espoirs et mes désespoirs… Bref, je n’ai bien évidemment pas pu assouvir mon désir – je n’avais littéralement pas un rond, notez qu’aujourd’hui, on dirait que j’ai fait une boucle de ce côté-là, ahaha. J’ai donc accepté, puisque je ne pouvais faire autrement, que cette porte-là se ferme aussi définitivement…
Aujourd’hui, il paraît que l’inti raymi se déroule tous les ans. Mais je n’éprouve plus le désir d’aller y participer : c’est, sans aucun doute, devenu un de ces machins soumis au tourisme de masse. Donc, aucun désir de tenter de rouvrir la porte !
J’aurais bien aimé, pourtant. L’époque de mes vingt ans s’y prêtait : Simon et Grafunkel jouaient au monde entier « el condor pasa », on commençait à utiliser, dans les pubs, les trains des Andes, et le regard historique sur les conquistas changeait à toute vitesse…
me sseml
Bah, tant pis.
Mais du coup, le livre prôné par notre hôte me semble devoir raviver la nostalgie d’un rêve de jeunesse non assouvi. Et donc le regret de cette jeunesse enfouie. Prudence ! Je ne le lirai pas. Pas besoin, pour moi, de m’enfoncer encore un peu plus dans l’auto-complainte : après tout, il y a eu sans doute, dans la cordillère, une petite fille rêvant, à vingt ans, d’un voyage à Paris jamais abouti !!!
Pablo, tesoro.
« Una décima, comme son nom l’indique, a 10 vers octosyllabes, avec une rime en ABBAACCDDC. »
Mais un sur deux est un décasyllabe, non ? Besito.
la cinéaste qui a remporté la Palme d’or à Cannes a au contraire bien eu raison de dire ce qu’elle avait sur le coeur. Et notamment que l’exception française est en train de disparaître. Rima Abdul Malak, prends ça dans la gueule ! C’est grave de voir le bateau couler et de ne rien faire pour sauver l’équipage et les passagers. Titanic ta mère ! — Mère Clopine, quelle amertume dans vos propos ! Vous êtes née en état d’humiliation, et toutes vos paroles sur l’émancipation ne sont que du pipeau. Votre idéologie, c’est comme pisser dans une clarinette, on dirait. Que de résignation chez vous ! — Pisser dans un clarinette, belle expression qui me rappelle la blague du mec qui se réveille en pleine nuit pour aller, à moitié endormi, se soulager. C’est le moment du shabbat et il n’a pas le droit d’allumer, comme vous savez. Quand il revient, il est tout énervé et réveille sa femme : « Chérie, un miracle est advenu, lui dit-il. J’ai ouvert la porte des toilettes, et la lumière s’est allumée toute seule. Et à la fin, quand j’ai terminé et que je l’ai refermée, ça s’est éteint. Je suis béni de Dieu ! » Sa femme lui répond : « Eh non ! Tu as uriné dans le frigidaire !!! » Shabbat Shalom !
Quant au suicide du président Allende
https://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19730911&get_all=1&ID_reac=2380&tout=1#2380
Damien, non, je n’étais certes pas une femme résignée : mais il est vrai qu’aujourd’hui, to be or not to be, il me faut de la résignation pour vivre. Quant à l’amertume, qui mène à l’aigreur, à la haine, à toutes les passions tristes, je lui interdis la porte, à celle-là, du mieux que je peux. Mais c’est si difficile, savez-vous ?
Je pense à George Sand, qui après une vie si pleine et remplie, après avoir nourri, dans tous les sens du terme,matériellement et spirituellement, tant de personnes qu’elle faisait vivre, après avoir accompli une oeuvre, une vraie, soupirait, à la fin de sa vie « qu’elle avait donné bien plus qu’elle n’avait reçu ». Et, dans son acte de décès, elle fut désignée comme étant « sans profession ». (!!!).
Son dernier souhait, si j’en crois ce que l’on m’a dit, a été qu’on ne coupe pas les arbres qu’elle voyait par sa fenêtre…
Pas d’aventures croustillantes avec des conducteurs de poids lourds chiliens, héritiers des gonzes financés par la CIA qui ont contribué à la chute du gouvernement de Salvador Allende Gossens un certain 11 septembre 1973?
Pablo Neruda était très proche de Faiz Ahmed Faiz, le grand poète pakistanais. Je crois me souvenir que suite à la découverte d’une toxine suspecte, la famille du grand poète chilien évoque un empoisonnement fatal.
Les grands chiliens, Neruda, Sepúlveda, Bolaño, sont des écrivains de l’exil.
Je passe fréquemment par Nohant et on a pas coupé les arbres qui sont magnifiques !
L’heureuse réalisatrice à eu bien raison de s’en prendre au gouvernement. J’applaudis des deux mains. Merci à elle.
Et tout cela n’est que le début du début. C’est promis.
Delphine Grouès (qui qu’elle soit pour mériter un renvoi d’ascenseur entre collègues) a quelque chose de l’abbé Pierre. Son roman « urubu » a l’air bien emplumé. On a envie de le lire, vu la force de persuasion et l’enthousiasme de « notrhôte ». Et puis, on aurait tellement aimé visiter le Chili durant notre passage sur terre. Il est un peu trop tard maintenant, et puis il vaut mieux voyager dans les livres, de nos jours, pour préserver ce qu’il nous reste de planète.
Bon dimanche à tous, (je n’ai pas lu les autres commentaires mais j’ai détecté 2 petites coquilles : 1 – leurs lumière ; 2 – celui s’enivre de l’odeur du plomb)
Allez ! je me le mets sur ma pile de Pentecôte. Merci.
Donner en attendant d’être payé en retour est-ce encore donner ?
Entre sincérité et complaisance, où commence le copinage et où finit l’amitié, JJJ ?
Les grands chiliens, Neruda, Sepúlveda, Bolaño, sont des écrivains de l’exil.
Pour Neruda a été.
Est revenu chez lui ; sa troisième femme était chilienne
A soutenu le gouvernement Allende puis a été chassé de sa maison de Santiago, bien abîmée par les putchistes.
A habité ensuite sa maison du bord de l’océan Pacifique.
Oui, jzmn, car on le sait bien depuis Marcel Mauss, il n’existe pas de don sans contre-don un tant soit peu « intéressé ». Tout dépends bien sûr de ce que recouvre ce qualificatif. Et comme disait quelqu’un, la sociologie de l’intérêt est-elle intéressante ? Ce quelqu’un n’a jamais donné de réponse convaincante à science po-RDL, au demeurant.
Dans l’amitié il n’y a jamais de complaisance.
Dans l’amitié il y a une intransigeance de sincérité.
Closer
Que gardez-vous de Carthagène ?
@ Entre sincérité et complaisance, où commence le copinage et où finit l’amitié, JJJ ?
Pourriez-vous mieux décrypter la visée implicite de votre question si vous souhaitez que j’y réponde avec sincérité et sans complaisance, jzmn, SVP. Merci.
« L’heureuse réalisatrice à eu bien raison de s’en prendre au gouvernement. J’applaudis des deux mains. Merci à elle. »
Justine Triet fait partie de ces cinéastes qui bénéficient allègrement des aides du cinéma français, l’un des plus subventionnés au monde.
De quoi se plaint-elle ?
« Que gardez-vous de Carthagène ? »
Une superbe et étrange ville, métissée et érotique, plus caraïbe que colombienne…
Ma question sur ce nouveau billet de Passou faisait écho à votre remarque : « qui qu’elle soit pour mériter un renvoi d’ascenseur entre collègues », JJJ.
au fait jzman, après 24 heures d’absence, je viens de me souvenir d’une remarque un peu bête de votre part laissée en suspension, elle concernait le racisme des parisiens envers la province ou qque chose du genre. Vous preniez l’exemple des femmes voilées qui auraient recouvert la capitale de leurs sombres tissus, comme jadis les nègres dans notre métro en recouvrirent la blancheur. Une affaire « d’envahissements » et de grand remplacement » programmé par mme Hidalgo « chez vous », somme toute.
Sur le moment, je me suis dit que vous dérapiez de plus en plus du côté de votre nauséabond confrère en sexe, Renaud Camus. J’aimerais me tromper, mais j’en vois tellement de ce genre basculer de la sorte. Rassurez-vous sur « la province », quant à elle, nous y avons aussi nos musulmanes voilées de noir en nos villages profonds. Ce qui nous égaye et nous permet d’entretenir des discussions collectives passionnées au coin du feu, pour nous changer des malheureux faits divers de Leslie & Kevin. Bon dimanche.
Il faut beaucoup d’outrecuidance pour dire que l’on a plus donné que reçu.
Le don gratuit et discret, c’était le sujet du superbe film iranien, austère et bressonien, que j’ai vu hier soir, « L’odeur du vent » et dont il me reste encore à rédiger le compte-rendu…
@ jzman, je ne faisais que rebondir sur la remarque d’un certain Dino, d’expérience plutôt bien informé, que je CC « Pierre Assouline enseigne à Sciences Po. Delphine Grouès dirige l’Institut des compétences et de l’innovation à… Sciences Po. »… Evidemment, j’ai un brin extrapolé, vous savez comment généralement malveillants sont les erdéliens. Il nous faudrait une enquête plus approfondie de la détective mary cury à ce sujet. Sûr qu’elle adviendra avant les 1000 posts. Patientons alhors, et réservons nos légers persiflages aux accointances. Il n’empêche que le contenu du billet m’a parlé sinon ému. Donc, pourquoi faire allusion à de la complaisance ou de l’insincérité de ma part ? C’est idiot, de la vôtre !
Comme d’habitude, vous m’avez mal lu, JJJ.
Allez donc dire à rose, allergique aux femmes de plus en plus voilées, qu’elle est une adepte du grand remplacement !
Mais un sur deux est un décasyllabe
Ce n’est pas possible.
L’acteur qui a nettoyé les toilettes High tech au Japon pour Wim Wenders a reçu le prix d’interprétation. J’irai voir cette performance cinématographique! Chapeau aux interprètes du japonais ( d’autres langues , peut être, de ce coin) au francais, l’une d’elle n’a pas pris de note et a réussi à rendre le long discours du primé avec, je présume, la plus intègre fidélité
A la décharge de Justine Triet, je dirais qu’elle ne fut pour rien dans le prix qu’elle a reçu du jury coaché par un « suédois ». Elle s’était nénamoins préparée à lancer un message politique au monde ultra cannois au sujet du comportement abject de son propre gouvernement en politique intérieure. Où est le blême de foutre ainsi les pieds dans la plat, pour conforter tous les humiliés de la terre de ne pouvoir se comporter en gilets jaunes et leur redonner cet espoir que c’est toujours possible, y compris en s’accommodant raisonnablement des paillettes et des strass ? -… Que ne va-t-on pas devoir entendre à la RDL, au sujet de la catastrophe des JO à Paris de l’an prochain ?
@ Comme d’habitude, vous m’avez mal lu, JJJ.
Je vous ai très bien lu et relu, jzman, et ne supporte plus trop votre manière d’ainsi botter en touche, en vous en prenant à d’autres, quand je vous mets en difficulté d’argumentation.
Je trouve cela un peu miséreux à devenir systématique, comme d’ahbitude. Vous n’étes pas ce petit saint « donnant » discrètement et gratuitement que vous aimeriez paraître. Non, pas du tout !
à NAZCA:le condor
https://fr.wikipedia.org/wiki/El_c%C3%B3ndor_pasa#/media/Fichier:Nasca_Condor_2007_08.JPG
« je viens de me souvenir d’une remarque un peu bête de votre part laissée en suspension, elle concernait le racisme des parisiens envers la province ou qque chose du genre. »
Nullement.
Je vous faisait remarquer que la sociologie parisienne ne peut plus se réduire aujourd’hui à la proportion traditionnelle entre Parisiens et Provinciaux.
Il faut y ajouter désormais une nouvelle donne à caractère communautaire.
Et aussi mondialiste.
Hier soir, après le cinéma à Montparnasse, j’ai traversé la ville jusqu’aux Halles, en traversant Saint-Germain-des-Près et les quais de la Seine.
Rencontrant partout des hordes joyeuses et assemblées par groupes de touristes étrangers.
Au point que j’ai pensé que Paris était devenu le refuge préféré de la jeunesse mondiale.
Jeunes femmes voilées et fêtards universels, c’est surtout ça le Paris actuel…
je vous faisais…
dont acte…
Jazzi dit:
« Justine Triet fait partie de ces cinéastes qui bénéficient allègrement des aides du cinéma français, l’un des plus subventionnés au monde.
De quoi se plaint-elle ? »
De la haute dialectique ! Les « aides au cinéma » sont donc le moyen d’acheter le silence (la docilité) des récipiendaires. Qui n’ont plus d’alternative que de dire merci ou de la fermer. Comme sous un régime totalitaire. Idem pour l’édition, le théâtre subventionné, les arts en général. Artistes, au garde-à-vous !
Bravo PA, pour cette photo D.R. d’un splendide altocumulus lenticularis !
Palmarès du Festival de Cannes 2023 :
– PALME D’OR : « Anatomie d’une chute », de la Française Justine Triet ;
– GRAND PRIX : « The Zone of Interest », du Britannique Jonathan Glazer ;
– PRIX DE LA MISE EN SCÈNE : Tran Anh Hung pour le film « La Passion de Dodin Bouffant » (France-Vietnam);
– PRIX DU JURY : « Les Feuilles mortes », du Finlandais Aki Kaurismäki ;
– PRIX DU SCÉNARIO : « Monster », du Japonais Hirokazu Kore-eda ;
– PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE : le Japonais Koji Yakusho, à l’affiche du film « Perfect Days », de Wim Wenders ;
– PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE : la Turque Merve Dizdar, à l’affiche du film « Les Herbes sèches », du Turc Nuri Bilge Ceylan ;
– CAMÉRA D’OR (premier film) : « L’Arbre aux papillons d’or », du Vietnamien An Pham Thien ;
– PALME D’OR DU COURT-MÉTRAGE : « 27 », de la Roumaine Flora Anna Buda (mention spéciale du jury du court-métrage a été remise à Far, de Gunnur Martinsdottir Schlüter).
-QUEER PALM : « Monster », de Kore-Eda (Japon).
Autant de films dont je parlerai le moment venu, après les avoir vus lors de leur sortie en salle…
« De la haute dialectique ! »
Tandis que les démagogues, telle que vous Alexia, préfèrent applaudir des deux mains les enfants gâtés qui crachent dans la soupe, au mépris de la réalité !
Jazzi, je retiens de son intervention qu’elle est critique vis à vis d’un pouvoir vertical. Pour ce qui concerne l’art subventionné, n’y connaissant rien je n’en dirai rien. Notons juste que la politique de Vauquiez dans sa région parait discutable. Centralisés ou pas, il semble que les financements et leurs objets soient sujets à caution.
« elle est critique vis à vis d’un pouvoir vertical »
Une verticalité qui lui a permis d’atteindre les sommets, B !
Je connais le cinéma de Justine Triet et je vous dirai si sa palme d’or me semble justifiée, lorsque son dernier film sortira en salle.
Les précédents m’ont intéressé, sans vraiment m’enthousiasmer.
Mais ne préjugeons pas…
Le léZard en exil, fidèle à son désir de réenchantement de sa ville d’accueil, a le plaisir de vous conter ici le premier chapitre d’un long feuilleton, qui l’occupera durant les semaines à venir…
Jazzi, votre « raisonnement » concernant la prise de position de JT est soit imbécile, soit fascisant. Rien ni personne ne lui interdit de dire ce qu’elle pense.
je pese que c’est un oiseau aux pattes palmées qui m’a réveillée ce matin;et je me suis rendormie;
mais voilà des pattes palmées:
Un gros plan montrant les pattes palmées d’un cygne muet dans les jardins de Kensington, Londres
https://www.alamyimages.fr/photo-image-un-gros-plan-montrant-les-pattes-palmees-d-un-cygne-muet-dans-les-jardins-de-kensington-londres-174500438.html
Qui interdit à Justine Triet de dire ce qu’elle pense et pourquoi voulez m’interdire de dire ce que je pense à mon tour, Alexia ?
Ne sommes-nous pas en démocratie ?
Êtes-vous capable de débattre sans insinuer à mal ou insulter votre contradicteur ?
« votre « raisonnement » est soit imbécile, soit fascisant »
Typique des intolérants dépourvus d’arguments !
Et ça ose se prétendre « de gauche »…
Festival de Cannes ?
Festival de Connes !
Simplifier repose la littérature…
Palmarès, suite
Prix Un Certain Regard
HOW TO HAVE SEX, réalisé par Molly Manning Walker (GB, Grèce)
1er film
Prix de la Nouvelle Voix
AUGURE, réalisé par Baloji (Belgique, Pays-Bas, République Démocratique du Congo, France, Afrique du Sud)
1er film
Prix d’Ensemble
CROWRÃ (LA FLEUR DE BURITI)
réalisé par João Salaviza & Renée Nader Messora (Portugal, Brésil)
Prix de la Liberté
GOODBYE JULIA, réalisé par Mohamed Kordofani (Soudan)
1er film
Prix de la Mise en Scène
Asmae El Moudir pour KADIB ABYAD (Maroc, Qatar, Arabie Saoudite, Égypte)
(LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES)
Prix du Jury
LES MEUTES réalisé par Kamal Lazraq (Maroc, France, Belgique, Qatar, Arabie Saoudite)
1er film
un splendide altocumulus lenticularis !
—
Celui qui atteint le 7e ciel suite à un enQulage tout en lenteur…
(Cunnilingus is NOT an Irish airline)
littéraire
à midi, je voulais m’acheter 2000 FEUILLES,mais
le 1000 était déjà hors de prix!
« imbécile et fascisant répondait peut-être à « démagogue méprisant la réalité »…
Je dis ça, je dis rien. Je vous en prie, les ami.es, calmons-nous. Le ciel est si bleu quand planent les cons d’or !
voilà ce que j’M bin chez RB… son humour à toute épreuve !… Too much subtle 🙂
Jazzi, je vois que vous vous propulsez sur le podium de JT. Il est vrai que, ce matin, vous avez décroché un genre… de palme.
guanacos,
évidemment j’ai pensé à ganache, mais c’est sans rapport avec les lamas;
ganache c’est quand même un peu littéraire:
« En 1860, l’auteur dramatique Paul Siraudin2 ouvre une confiserie au 17 rue de la Paix à Paris, rapidement reprise par un confiseur alsacien du nom de Louis Reinhard3,4,5,6. Selon plusieurs sources largement postérieures7,8, la ganache tirerait son nom d’une erreur de manipulation d’un des apprentis chocolatiers : ayant versé par erreur de la crème bouillante sur du chocolat, il se serait fait traiter de ganache (abruti) par son maître. Le mélange, loin d’être inutilisable, aurait pris le surnom de son inventeur, « ganache ». Toutefois, l’événement n’est pas daté avec précision et aucune source contemporaine des faits ne les confirme. »
en revanche, la blague juive du frigidaire ne m’a pas plu du tout. Lourde elle était trop comme souvent chez Machinin ! Déso(pi)laide.
Au point que j’ai pensé que Paris était devenu le refuge préféré de la jeunesse mondiale.
—
Bonne nouvelle.
En attendant l’arrivée des touristes, Dublin se vide de ses étudiants étrangers, au nombre desquels de très nombreux sud-américains et scandinaves, qui font de cette petite capitale une ville où les jeunes consitutent une majorité de la population. Encore davantage depuis le Brexit & la clôture du programme d’échange Erasmus au RU.
@ jefferson airplaine lenticulaire,
https://www.youtube.com/watch?v=dQBfP5VLGTE
O.K., c’est plutôt « vieille ganache »:
.Un tas de vieilles ganaches en gilet de flanelle (Flaub., MmeBovary, t
Pourquoi ces attaques sur Jazzi qui nous donne régulièrement des critiques passionnantes sur les films qu’il voit?et ses promenades parisiennes sont excellentes. Toutes. En ce qui concerne Cannes et la palmée française, Justine, Triet, bonne réalisatrice, elle n’aurait pu travailler sans les soutiens considérables du Ministère de la Culture du Gouvernement.
Voilà les chiffres officiels.Le film a coûté 6,2M€
Aides financières :
▶️900 000€ de France2tv (financement public)
▶️500 000€ en avances sur recettes du CNC (financement public)
▶️270 000€ de la Région Rhône-Alpes (financement public approuvé par la majorité régionale de Laurent Wauquiez )
▶️1 200 000€ de Canal+ (financement privé de la société de Vincent Bolloré)
Je suppose que les téléspectateurs japonais , argentins ou américains doivent être surpris qu’on parle des retraites en France au cours de la cérémonie . Elle aurait pu par exemple parler d’écologie, ce qui est quand même plus urgent, non? ou de la guerre en Ukraine?
JJJanssen pourquoi utiliser le mot « abject » aussi facilement? comprends pas.
le premier film que j’irai voir en salle, c’est « Les Feuilles mortes », du Finlandais Aki Kaurismäki. Lui évite les « paillettes » cannoises..
Grand concours: Le Con d’Or de la rdl!
A chacun le sien!
Y’en aura pas pour tout le monde, mesdames et messieurs!
L’est passé par ici, y repassera par là!
Rien n’va plus!
Trop tard, les p’tits zamis – le Con d’Or passa et vous n’le vites pas!
I’d rather be a bobo than a brêle…
littéraire
Compte rendu de l’assemblée générale de l’association En attendant Nadeau
https://www.en-attendant-nadeau.fr/wp-content/uploads/2023/05/compte-rendu-ag-mai-2023-ean.pdf
» Une entaille à la joue est le signe à jamais qu’on a croisé leur chemin. »
scarface?
« Au point que j’ai pensé que Paris était devenu le refuge préféré de la jeunesse mondiale.
—
Bonne nouvelle. »
Oui, Bloom.
Natif de Cannes et, plus lointainement encore, de Venise, ce cosmopolitisme-là n’est pas pour me déplaire.
Vive Paris-Babel et même Bab El Oued !
Encore, convient-il d’éviter à Paris les ravages de l’airbnbisation à outrance, qui a enlevé leur âme à Barcelone et Lisbonne.
Les abords du Trocadéro et de la tour Eiffel au Champ de Mars sont d’ores et déjà devenus impraticables…
« imbécile et fascisant répondait peut-être à « démagogue méprisant la réalité »…
N’inversez pas l’ordre, JJJ.
C’est moi qui répondait, et encore de manière mesurée…
Merci, Paul, de prendre des risques en essayant de faire entendre ici la voix de la raison !
Mais qui est la mère et qui est la fille ?
https://www.facebook.com/femina.ch/photos/a.403008273047290/6969474379733947
Ingrate Justine Triet, voilà le discours que vous eussiez dû tenir :
« Je vous remercie tous, toi, lui, elle, vous, contribuables français, pour les 1 400 000 € d’argent public (France 2 et CNC) qui ont contribué à financer mon film. Je remercie le président de la région Rhône-Alpes, Monsieur Laurent Wauquiez, pour les 270 000 € qu’il a mis au pot. Je remercie M. Vincent Bolloré et sa chaîne Canal + qui ont déboursé 1 200 000 €. Amis Japonais, Américains, Coréens, Soudanais, je sais que vous enviez, à juste titre, notre situation, à nous, réalisateurs français qui bénéficions de considérables soutiens du ministère de la culture (merci chère Rima Abdul Malak), des institutions nationales ou régionales, du privé, de l’État , en premier lieu son chef (merci M. Macron). Vive la République, vive la France ! ».
100% d’accord avec Paul, y compris sur Kaurismäki.
culture andine
L’ensemble des découvertes suggère, d’après les archéologues cités par l’agence péruvienne Andina, qu’il y aurait eu six événements sacrificiels entre 1050 et 1500, probablement associés à des moments importants de l’émergence et du développement de la société Chimú. Le premier aurait eu lieu d’environ 1050 à 1200 et laissé des traces dans le premier monticule précédemment évoqué.
Plus de 1.000 victimes à découvrir ?
« Grâce (au site de) Pampa La Cruz, nous savons que les sacrifices humains, en particulier d’enfants, étaient un élément structurel de la religion Chimu », a indiqué Gabriel Prieto à l’agence Andina. Les dernières fouilles qui ont aussi impliqué des étudiants et chercheurs d’universités américaines, ont pris fin en septembre mais les sites sacrificiels sont loin d’avoir livré toutes leurs découvertes.
https://actu.geo.fr/histoire/de-nouveaux-squelettes-denfants-victimes-de-sacrifices-decouverts-sur-un-site-au-perou-212079
Dear passou ne quitte pas l’amérique dou soude, caramba, même tintin a manqué de finir kidnappé en condor first class. traverse-t-on le Chili sans risquer de finir à poil comme un jacques vabre colombien ?
Bravo Baroz, bien du courage à recensionner les films socio-primés, Cannes ou Berlin, souvent du navet de premier choix. Le meilleur reste dans les sections retrospectives, profitons d’une dernière projection 35 sans voisinage popcorneux, avant le rayon vert poutinesque. vous avez la verve pointue, une vertu de critique de cinéma, dear Baroz. Un saloute à miss Neuhoff dont le sac à main fait envie au picador Pabloseventyfive. le postfranquiste Eloy de la Iglesia bientôt en vue, du plus sérieux que le gros Almodovar perturbé.
Où l’on voit que les généreux donateurs (merci, merci…) savent à l’occasion récupérer leurs billes :
Pour « Anatomie d’une chute » (tourné en mars et avril 2022 en Savoie dans la Vallée de la Maurienne et en Isère) 270 000 euros ont été posés sur la table. Selon le directeur d »Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma », Grégory Faes, le tournage aurait rapporté 700 000 euros en dépenses directes sur la région (hôtels, techniciens, frais de tournage divers…).
Mais, avec une palme d’or (une première pour la structure), le film peut rapporter encore plus grâce à la récompense suprême. En cas de succès, Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, en tant que coproducteur, va pouvoir récupérer une partie des recettes générées par le film.
D’accord aussi avec Barozzi. J’étais hier dans le quartier de la tour Eiffel…un enfer touristique. Je suis conforté dans mon idée de foutre le camp au moment des JO.
Alexia, vous avez oublié de préciser qu’elle aurait dû remercier aussi son papa, sa maman et son institutrice de CP.
Les subventions publiques sont assez pitoyables, car il faudrait que l’argent public ait avant tout à ce qui est nécessaire — les hôpitaux, par exemple.
Je me souviens que Fellini parlait souvent de « trouver l’argent » pour faire un film et de ses démarches auprès des investisseurs ; que Luciano Fabro demandait des prêts à la banque ; et ainsi de suite. Trouver l’argent c’est plus ou moins le souci de tous les artistes, tous ceux que je connais investissent dans leur travail : c’est le premier pas vers prendre réellement un risque.
Selon Duchamp, l’art est un objet inutile qui est mis à la disposition du spectateur pour une récréation métasensorielle, qui se manifeste lorsqu’un élément étrange et imprévisible au sein de l’œuvre provoque un trouble chez le spectateur ou suscite une séquence de ses souvenirs lointains et oubliés.
Il m’arrive de remémorer une observation de Mauricio Kagel à ajouter au catalogue inutilité de l’art : « La société n’a pas besoin de nous ».
Et Montale à Stockholm : « Je suis ici parce que j’ai écrit de la poésie, un produit absolument inutile, mais presque jamais nocif ».
Qui c’est qu’a besoin d’un collier à poux ?
Il paraît qu’après avoir serré la main de Loukachenko il convient de compter les doigts !
Nul besoin de s’étendre sur le cas Bolloré / Canal +. La chaîne vit sur le cinéma et le sport. Elle préachète des droits de diffusion exclusive et prioritaire, elle fait son marché, elle remplit ses rayonnages comme Edouard Leclerc le fait des siens. Il faut être sacrément gogo pour apparenter cela à du mécénat ou de la philanthropie. Enfin, merci, merci… quand même.
Villarembert c’est pas non plus le paradis. Un spot de vacances au rabais.
Une palme cheap pour un cinéma, sous perfusion et pour lequel la réalisatrice ne veut pas entendre causer de rentabilité. Comme si c’était le sujet.
« Delphine Grouès dirige l’Institut des compétences et de l’innovation à… Sciences Po. Elle est, par ailleurs, l’autrice en collaboration avec… Olivier Duhamel, d’un roman Carmen et Théo. »
Une « nepo ».
Olivier Duhamel, beau-père de la « familia grande. »
Avec ça , les sponsors vont se faire rares.
avec retard, je signale que Trump a toujours détesté le « lucky sperm club », le « club du sperme chanceux », c’est-à-dire les héritiers;
TRUMP HABITE MAR – A- LAGO à Palm beach!
https://www.parismatch.com/Actu/International/Donald-Trump-roi-de-Palm-Beach-1202645
« Mon ami Machuca est un film de fiction chilien réalisé par Andrés Wood, en 2004, qui décrit les derniers mois de l’expérience socialisante de Salvador Allende, puis les violences et traumatismes provoqués par le coup d’État du 11 septembre 1973. Fusionnant l’intime et le politique, le réalisateur (né en 1965) construit son œuvre en s’inspirant des expériences qui l’ont profondément marqué »
Pourquoi dans le paradis d’Allah il y a soixante-douze vierges pour les musulmans et il n’y a pas soixante-douze puceaux pour les musulmanes ?
@Mes devoirs Mon Charoulet du Préau
Vous nous honorez déjà de deux commentaires pertinents sous ce nouveau billet ; l’un porte sur le boycott télé des RNeux et l’autre sur les manifestations canneuses des primés. Que pensez-vous de la condamnation à mort des Dupondt et de la condamnation à la prison à vie de la Castafiore des faits de complotisme contre le général Tapioca dans Tintin chez les Picaros ?
Les abords du Trocadéro et de la tour Eiffel au Champ de Mars sont d’ores et déjà devenus impraticables…
—
Zones où il n’y a rien à faire quand on est Parisien, Baroz, à moinss d’y habiter comme mon pote Alain.
Adolf était déjà venu envahir ces lieux, mais très tôt le matin, et en noir et blanc.
Ce qui est plus ennuyeux est le fait qu’il faille réserver 15 jours à l’avance pour admirer les bras nus de la Vénus de Milo…Politique très consciente des musées, devenues de mahousses machinafrik.
Cela risque moins d’arriver dans les îles brythonniques, où les musées sont gratuits et les églises payantes, à quelques exceptions près (Rochester Cathedral, par ex).
A Dublin, j’ai renoncé à revoir pour la nième fois les tombes de Swift & de son amoureuse Stella car l’entrée de la Cathédrale St Patrick est maintenant payante. En revanche, j’ai été très heureux de verser mon écot à la Marsh Library, où Bram Stoker potassa les « fonds » de son Dracula, à quelques encablures du cimetière de ladite cathédrale où, dit-on, errent des esprits en souffrance. On peut y admirer le crâne de Stella, fort joliment proportionné, derrière de bien vilaines grilles protégeant les vénérables volumes de sciences exactes des 17e et 18e s.
Si j’avais un peu d’argent, je rachèterais volontiers une des églises à vendre à Dumfries, la ville de Robert Burns, au bord de la Nith, pour y ouvrir un lieu culturel atypique sur le mode du Cultúrlann de Falls Rd à Belfast. Le comté de Dumfries & Galloway est un peu la Riviera écossaise, où poussent de jolis palmiers & le climat y est comparativement plus doux qu’ailleurs chez les Jocks. Remerciements au Gulf Stream.
Pour revenir à ce qui nous préoccupe, il me semble que si Paris reste vivable dans les vrais quartiers, sa Disneylandisation a une fâcheuse tendance à étendre son empire, hélas…
Cela dit, Londres et Berlin ont bien résisté, il n’y a donc aucune fatalité. Au armes, etc., Parigots!
@Merci, Paul, de prendre des risques en essayant de faire entendre ici la voix de la raison !
Jazzi fait d’audacieux huemuls mais non point téméraires ; j’attendrai fin septembre, voire début octobre, pour aller voir Les feuilles mortes
Les feuilles mortes, à propos
https://www.telerama.fr/cinema/cannes-les-feuilles-mortes-nouvelle-pepite-de-drolerie-et-de-laconisme-d-aki-kaurismaki-7015692.php
Le Kaurismäki, seul film que j’ai vraiment envie de voir. Ce type est génialement atypique.
D’après les chiffres fournis par P Edel, les subvention publique accordée à Anatomie d’une chute s’élèvent à 27% du sût du film.
Je rappelle que les écoles privées sous contrat sont subventionnées par L’État à hauteur de 73%.
subventionS publiqueS
accordéeS
Texte revu:
D’après les chiffres fournis par P Edel, les subventions publiques accordées à Anatomie d’une chute s’élèvent à 27% du coût du film.
Je rappelle que les écoles privées sous contrat sont subventionnées par L’État à hauteur de 73%.
Pablo, tesoro.
« Una décima, comme son nom l’indique, a 10 vers octosyllabes, avec une rime en ABBAACCDDC. »
Mais un sur deux est un décasyllabe, non ? Besito.
Alexia Neuhoff dit:
Ah bon? D’où tu as sorti cela? Je vois que tu connais la métrique de l’espagnol aussi bien que la politique espagnole.
(PS. Cette nouille d’Alexia croit qu’avec des mots d’amoureuse – « tesoro, besito » – elle va me faire changer d’avis sur son incompétence intellectuelle et sa bêtise politique d’extrême gauche. Elle me connaît mal…).
Les « aides au cinéma » sont donc le moyen d’acheter le silence (la docilité) des récipiendaires. Qui n’ont plus d’alternative que de dire merci ou de la fermer. Comme sous un régime totalitaire. Idem pour l’édition, le théâtre subventionné, les arts en général. Artistes, au garde-à-vous !
Alexia Neuhoff dit
Tu connais le proverbe: « Ne mords pas la main qui te nourrit ».
Quant au fond de l’affaire: quelqu’un peut me dire quels chefs-d’oeuvre de la littérature ou du cinéma ont été produits grâce aux aides de l’État à la création?
En Espagne il y a un prix de poésie qui paye à l’auteur du livre gagnant (en plus de la publication de son livre) un séjour d’un an dans une très belle villa située face à la mer à Ibiza, dans un endroit paradisiaque, pour que l’auteur primé puisse écrire un autre livre. Tous les livres écrits là-bas par les gagnants du prix, que j’ai lu, sont de la merde.
Quand j’ai eu vingt ans, un désir m’est venu : aller voir la fête de l’inti raymi. J’avais appris que cette fête inca avait lieu tous les cent ans, donc, si je la loupais, c’était une de ses portes qui se fermaient définitivement pour moi. […] Aujourd’hui, il paraît que l’inti raymi se déroule tous les ans. Mais je n’éprouve plus le désir d’aller y participer : c’est, sans aucun doute, devenu un de ces machins soumis au tourisme de masse. Donc, aucun désir de tenter de rouvrir la porte !
Clopine dit:
Je suis toujours étonné par le cinéma mental que Clopine se fabrique pour expliquer sa vie.
L’Inti Raymi a tjs été une fête annuelle, qui célèbre le cycle annuel du soleil:
Pourquoi, autrefois, l’astrologie était la science des initiés alors qu’aujourd’hui elle est le gagne-pain des voyantes ?!
Et pourquoi Hamlet-Puck se cache maintenant sous le pseudo de Samuel?
Mark Knopfler – Telegraph Road (Sevilla 26.07.2015)
Pablo, je crois que quelqu’un que vous connaissez à travaillé à sa musique à la Villa Médicis et je dois dire que le résultat sous forme d’enregistrement est un de ceux que je préfère. Depuis tout est noir et il n’y a plus d’espoir qu’il soit ainsi si bien inspiré, à mon humble avis.
Et pourquoi Hamlet-Puck se cache maintenant sous le pseudo de Samuel?
Personnalité multiple, en plus il boit du gin.
Je rappelle que les écoles privées sous contrat sont subventionnées par L’État à hauteur de 73%.
Et alors, et après? C’est une nécessité, un peu comme l’hospitalisation privée. Un complément au système public qui de plus bat pitoyablement de l’aile, à moins d’imputer l’entière responsabilité de la chute libre des résultats à la sociologie.
Il m’arrive de remémorer une observation de Mauricio Kagel à ajouter au catalogue inutilité de l’art : « La société n’a pas besoin de nous ».
Pas de cet avis, ou peut-être est-il simplement dépassé. Les artistes font désormais parti des rouages. Du pain, des jeux, du cinéma!
Bonne soirée aux zobs tus
Il n’a jamais été dépassé, B, par ailleurs il est rentré dans le chaos en 2008 ; mais le fait de ne pas être nécessaires reste… il est vrai que dans la société actuelle un tas de produits inutiles sont consommés quotidiennement.
Du zob. Selon Le Robert, dico en ligne : vulgaire
Membre viril. ➙ pénis.
interjection Pas question !, non, impossible !
Je comprends mieux le subtil jeu de mot de Perec sur : les zobs secs
Mais le zob a-t-il déjà fait son entrée dans le dictionnaire de l’académie française, Charoulet ?
Évidemment, « l’œuvre provoque un trouble chez le spectateur ou suscite une séquence de ses souvenirs lointains et oubliés », mais n’importe quel objet peut produire ces résultats, même si perçu involontairement.
Colette, écologiste avant l’heure !
« Je crois que je n’irai plus jamais dans un jardin zoologique, ni dans une ménagerie. Je crois, oui, que c’en est fini pour moi des stations devant les cages. Du moins en ce qui concerne les fauves et les autres hôtes des grands espaces, oiseaux compris, je me repose sur une certitude funèbre : nous n’avons su que les désespérer. Je ne veux donc plus voir, dans leurs enclos qui ont remplacé la cage, ceux que j’aime d’un si fort attachement. Je vivrai sur les souvenirs que j’ai d’eux. […] Il est grand temps que je m’éloigne de la réalité, des animaux qu’on dit féroces et des hommes qu’on sait coupables, des oiseaux immobiles, debout sur leurs serres empâtées de fiente, des kangourous peu à peu paralysés, des lionceaux rachitiques. Où trouverais-je ma thébaïde ? Il n’est ni beau visage humain, ni pelage de neige, ni pennes d’azur qui m’enchantent, s’ils sont marqués de l’ombre intolérable et parallèle des barreaux. »
(Colette, « Amertume », paru dans « Paris », Municipalité de Paris, 1937 et repris dans « En pays connu », 1950)
Bous savez pourquoi je n’aime pas quand bous revenez, Bérénice ?
Expliquez moi,D, je vous prie.
des zobs secs:
« Le cimetière militaire américain de Colleville-sur-Mer, dans le Calvados, accueille ce dimanche 28 mai 2023 une cérémonie du Memorial Day pour rendre hommage aux forces armées américaines et à leur dévouement en faveur de la liberté. Organisée par l’American Battle Monuments Commission (ABMC), cette cérémonie publique débutera à 10h30. La célébration de ce jour mémorial est d’autant plus significative cette année puisque l’ABMC célèbre son centenaire.
L’ABMC, qui gère 26 cimetières à travers le monde, veille à ce que le courage et les sacrifices des hommes et femmes de l’armée américaine ne soient jamais oubliés.
« Le lendemain, lundi 29 mai, en partenariat avec l’association Opération Benjamin, l’ABMC rendra un hommage particulier à un soldat juif américain qui a sacrifié sa vie pendant la Seconde Guerre mondiale pour défendre la liberté. La pierre tombale du premier lieutenant Lawrence Craig, qui est décédé le 12 juillet 1944, sera modifiée. La croix latine qui la marque actuellement sera remplacée par une étoile de David, symbole de sa confession et de son héritage juifs. »
Pachamama Padre sol
https://twitter.com/HecsoimeNekiseD/status/1528580626663735298
Il les a castés. C’est pas possible autrement.
@L’ABMC
Des zob last et de l’autonomie culturelle
C’est parce que vous allez trop vite repartir et pour trop longtemps.
Snif.
Nul ne disconvient que ses chroniques de ciné sont « intéressantes », tout comme le CR de ses musardages historiques parisiens. Mais dès qu’il se pique de « politique », il devient bêtement partisan comme le commun. Son apologie systématique de Macron et de sa macronie finit par m’abjecter », voilà tout. Inutile d’en faire des salades montées. Chacun pense ce qu’il dit, quoi. Et on ne le dénie à personne.
Marie Sasseur a renoncé à Marie Cury… dirdexter est toujours sur le Phil du rasoir d’Okham, et Puck-Hamlet est devenu juif. Ses sentences interrogatives sont sentencieuses, rarement bien inspirées,
Il faudrait quand même déconstruire le making-of de ce genre de vidéo.
Inutile de déconstruire D et B. Leurs relations sont indéconstructibles.
Trouver un bon zob ? Facile ; il suffit de traverser la rue – c’est pas les cannés qui seront là pour démentir
https://www.youtube.com/watch?v=X4XPHfxhWWM
@ceux qu’aucun palmarès de Cannes n’a jamais fait rêver ni même donné à penser ; à ceux qui ne prendront jamais aucune retraite, ni à 64 ans, ni à 62 ans, ni à 60 ans ; à ceux qui n’ont jamais manqué d’un support pour suspendre leur chapeau avant de se mettre à table
Michel Polnareff chante depuis très longtemps ces paroles de Jean-Loup Dabadie, paroles que j’estime gravissimes et particulièrement inconséquentes. Voici mon commentaire dans le texte.
On ira tous au paradis même moi
–> Je ne peux que l’espérer mais cela me semble bien mal parti et depuis très longtemps.
Qu’on soit béni ou qu’on soit maudit, on ira
–> maudit par qui ? Maudire son prochain, même pécheur conduit en Enfer.
Toutes les bonnes sœurs et tous les voleurs
–> aucun voleur non repenti ne peut aller au paradis. Pourquoi mettre les excellentes bonnes soeurs qui donnent leur vie entière pour le bien à côté des voleurs, si ce n’est pour choquer ? Or choquer ne fait pas aller au paradis.
Toutes les brebis et tous les bandits
On ira tous au paradis
–> absurde. Les brebis galeuses n’iront pas au paradis.
On ira tous au paradis, même moi
Qu’on soit béni ou qu’on soit maudit, on ira
Avec les saints et les assassins
Les femmes du monde et puis les putains
–> aucun assassin non repenti n’y va. La mondanité et la prostitution non repenties empêchent assurément d’y entrer.
On ira tous au paradis
Ne crois pas ce que les gens disent
–> c’est le diable qui a dit le premier Ne crois pas que… au Jardin d’Eden. Preuve que ce texte est diabolique.
C’est ton cœur qui est la seule église
–> non. Charité ne peut aller dsans foi et foi sans charité. Tu aimeras ton Dieu de toute ta force et pas seulement ton prochain.
Laisse un peu de vague à ton âme
–> sûrement pas. Il faut protéger son âme de celui qui veut la prendre : le Démon.
N’aie pas peur de la couleur des flammes de l’enfer
–> mon Dieu. Si celui qui dit cela voyait une seule seconde l’Enfer et entendait les gémissements des damnés, il tomberait tremblant à genoux.
On ira tous au paradis, même moi
Qu’on croie en Dieu ou qu’on n’y croie pas, on ira
–> absolument pas. Ceux qui, instruits de Dieu, choisissent de ne pas croire en Dieu par leur libre arbitre n’entreront pas au paradis
Qu’on ait fait le bien ou bien Ie mal
On sera tous invités au bal
On ira tous au paradis
–> évidemment non. Celui qui ne s’est pas sincèrement repenti du mal qu’il a fait n’entrera jamais au paradis.
On ira tous au paradis, même moi
Qu’on croie en Dieu ou qu’on n’y croie pas, on ira
Avec les chrétiens, avec les païens
Et même les chiens et même les requins
–> idiot et faux.
On ira tous au paradis
On ira tous au paradis, même moi
Qu’on soit béni ou qu’on soit maudit, on ira
Toutes les bonnes sœurs et tous les voleurs
Toutes les brebis et tous les bandits
On ira tous au paradis
On ira tous au paradis, même moi (merci)
–> comment,merci ? Il n’y a pas à remercier de quelque chose non accordé. Par sa propre faute.
Voilà. Ce texte qui se veut léger voire drôle est en réalité purement satanique parce qu’il imprègne inconsciemment les esprits.
On ne plaisante pas avec l’Enfer.
sapré dédé exégète Polnareff qui montre ses fesses
Pourquoi Julien Gracq n’a jamais accepté de participer à Apostrophes de Bernard Pivot ?
A cause de sa verrue sur la joue, dear Samuel. Cultivez-vous
@Pourquoi ces attaques sur Jazzi qui nous donne régulièrement des critiques passionnantes sur les films qu’il voit?et ses promenades parisiennes sont excellentes. Toutes.
Deux romans et un conte inédits de Céline, prétendument écrits entre Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit, excusez du peu, lancés dans les rayons des grandes surfaces au cours des derniers mois et que constater d’autre qu’un dos rond de Paul Edel ? Pourtant critique on ne peut plus au point de la presse française et jadis lauréat d’un Goncourt ? Les adjectifs manquent
(Si les simagrées des primés du festival se voulaient une réponse ou un écho aux prises de position de Adèle Haenel, c’est loupé)
Lundi 29 mai
5h02 terminé Deleuze par Z comme zigzag
À ré-écouter.
6h12 Recep Tayyip Erdogan, l’insubmersible d’après le litre du monde.fr
Caractéristique des dernières décennies : ils se hissent au pouvoir puis ne le quittent plus.
d’après le titre
Rose, la communauté turque ici fête avec renfort de klaxons ses réelections successives. Je ne sais si les électeurs nombreux installes en Allemagne font de même. Que savent-ils du quotidien dans le pays, s’en ont ils à faire que ce pouvoir soit autocrate? Rien apparemment, le peuple vote Erdogan. Tant pis pour la liberté de penser et d’expression et tant pis pour les femmes.
Et tant pis pour la démocratie B.
Le peuple se fait entuber.
Lavrov à propos des F-16 : « L’Occident joue avec le feu ». il faudrait donc laisser champ libre la racaille fasciste russe ?
« Mais dès qu’il se pique de « politique »… »
C’est ce que l’on disait à propos des femmes pour ne pas leur donner le droit de vote jadis !
En France, il a fallu attendre le 21 avril 1944 pour que les femmes obtiennent le droit de voter et de se présenter à une élection, après plus de 150 ans de mobilisations civiques.
Maman se pique, Papa coud.
Festival de Cannes ?
Festival de Cons !
On ne le dira jamais assez….
« C’est ce que l’on disait à propos des femmes pour ne pas leur donner le droit de vote jadis ! »
Droit de vote bien à part, beaucoup d’hommes craignent que l’environnementalisme ne compromette leur identité de genre.
Terminé, ravi, le livre de Jean-Loïc Le Quellec « La caverne originelle » .
Une Bible sur l’Art paléolithique, illustrée, facile à lire malgré les détails linguistiques utilisés par tous les spécialistes réunis. Ouvrage de plus de 800 pages, prodigieusement intéressant. A ne manquer sous aucun prétexte !
@après plus de 150 ans de mobilisations civiques
Une manière de réinterpréter l’histoire, une “lutte pour les droits civiques” à la française ? Sacré Condor C.
Bon, Pablito d’amour, je me basais sur le poème (Al salir de la cárcel) que tu avais mis en illustration d’une « décima ».
Tu veux bien compter avec moi, chéri ?
Aquí la envidia y mentira / 10
me tuvieron encerrado. / 8
Dichoso el humilde estado / 10
del sabio que se retira / 8
de aqueste mundo malvado, / 9 ?
y con pobre mesa y casa, / 9 ?
en el campo deleitoso/ 9 ?
con sólo Dios se compasa, 8
y a solas su vida pasa, / 9 ?
ni envidiado ni envidioso. » / 10
@Une Bible sur l’Art paléolithique
Mise en perspective salutaire : 3, 5!millions d’années de culture nous unissent ; référence notée
Janssen J-J
Dans la collection Hulmer, il y a élever ses poules.
https://www.instagram.com/reel/CsTDuMlAt5R/?igshid=MmJiY2I4NDBkZg==
@Rose, la communauté turque ici fête avec renfort de klaxons ses réelections successives. Je ne sais si les électeurs nombreux installes en Allemagne font de même
Va savoir … À la une : Biden, Poutine, Zelensky… Tous félicitent Erdogan pour sa victoire à la présidentielle turque
La ZOB était le nom de l’Organisation Juive de Combat du ghetto de Varsovie qui lança l’insurrection le 19 avril 1943. (Zydowska Organizacja Bojowa,en polonais; Yidishe Kamf Organizatsye, en Yiddish), commandandée par Mordechai Anielewicz, Yitzhak Zuckerman & Marek Edelman.
Les zobs secs de la plupart des membres de la ZOB n’eurent jamais lieu.
Zakhor!
Avec ses chroniques ciné et ses promenades commentées dans Paris, Jacques Barozzi fait ici un travail de grande qualité. Nous devrions lui en être tous reconnaissants et lui laisser le droit d’envoyer quelques piques politiques dont ne se prive pas la gauche de la RdL. Evidemment celle-ci estime avoir tous les droits.
Le zobar team s’éveille peu à peu
J’apprends qu’une partie du film primé « anatomie d’une chute » se déroule au tribunal de Saintes. Excellente nouvelle pour la renommée de notre contrée !
(lundi de Pentecôte, 29.5.23_9.42).
« « anatomie d’une chute » se déroule au tribunal de Saintes »
Et la région n’a pas participé au financement du film, c’est un scandale !
Jicette est la première à caquetter le matin. Mais elle pond de beaux oeufs. Merci ma poule.
Je suis content que Recep ait été réélu. Je peux vous dire qu’on a de la chance de l’avoir.
@Mais le zob a-t-il déjà fait son entrée dans le dictionnaire de l’académie française, Charoulet ?
Si il n’y est pas, c’est qu’il n’a rien à y faire
https://www.dictionnaire-academie.fr/
El Con d’Or est passé, sous ses deux avaTares.
JB réalise ici un travail de grande qualité avec ses compte rendus de films et ses promenades parisiennes. Tout le monde devrait lui en être reconnaissant au lieu de l’attaque mesquinement sur ses positions politiques.
Je suis l’un des seuls à ne pas l’avoir attaqué. Je l’aime bien moi JB.
Si il n’y est pas, c’est qu’il n’a rien à y faire
MAIS S4IL SE CACHE? INVISIBILISE?
comme dans dézobligeant!
@Alexia Neuhoff
Tu as vu ce que les espagnols ont fait hier a Pedro Sánchez, El Guapo?
Tu disais que les Espagnols n’entendaient pas remettre en cause « les progrès sociétaux », les « spectaculaires avancées sociétales » que la gauche et l’extrême gauche ont imposé en Espagne, »désormais un des pays les plus progressistes d’Europe. » Tu as vu la montée spectaculaire de l’extrême-droite partout – Vox est entré même dans la mairie de Barcelone?
Les socialistes ont perdu 6 régions et 29 grandes villes (dont Séville et Valence) – la droite gouvernera toutes les grandes sauf Barcelone (dont la maire, Ada Colau, d’extrême gauche, est 3eme). En Catalogne, d’ailleurs, les indépendantistes qui se sont alliés à Sánchez, ont payé un lourd prix. La droite doit s’allier à Vox dans 5 régions pour pouvoir les gouverner. À Madrid, la droite a la majorité absolue dans la région et la ville et Podemos disparaît complétement, comme de la ville et la région de Valence.
Voilà « l’oeuvre » de Sánchez, resumée par El Diario (journal de gauche) avec une phrase: « Una victoria apabullante de la derecha. » Et 2 questions après: « ¿Está todo perdido para las [elecciones] generales? ¿Este resultado es la antesala de un gobierno del PP y Vox? « .
Ça sera ça l’exploit de Sánchez: emmener Vox, en coalition avec la droite, au pouvoir en Espagne.
Bon, Pablito d’amour, je me basais sur le poème (Al salir de la cárcel) que tu avais mis en illustration d’une « décima ». Tu veux bien compter avec moi, chéri ?
Aquí la envidia y mentira / 10
me tuvieron encerrado. / 8
Dichoso el humilde estado / 10
del sabio que se retira / 8
de aqueste mundo malvado, / 9 ?
y con pobre mesa y casa, / 9 ?
en el campo deleitoso/ 9 ?
con sólo Dios se compasa, 8
y a solas su vida pasa, / 9 ?
ni envidiado ni envidioso. » / 10
Alexia Neuhoff dit:
On voit, ma poule, que c’est la première fois que tu comptes des vers en espagnol (mais peut-être tu ne sais pas le faire non plus en français). Tous les vers cités de fray Luis ont 8 syllabes. À ton âge tu n’as vraiment jamais entendu parler de « sinalefa »?
https://es.wikipedia.org/wiki/Sinalefa
Tu me déçois vraiment. Je te croyais cultivée et je vois que tu as un niveau littéraire de pré-ado qui regarde par la fenêtre sans écouter quand il a des cours de littérature.
Pablo, sais-tu pourquoi El Guapo a avancé les élections générales au 23 juillet?
J’aurais spontanément pensé qu’il avait plutôt intérêt à se donner du temps pour essayer de remonter la pente. A moins que, foutu pour foutu, il préfère boire l’amère potion le plus vite possible…
C’ETAIT MIEUX AVANT …
Il me tarde que les échanges commentaires soient écrits enfin, sincèrement, totalement, formidablement, par les IA/CGPT des pseudos actuels affaiblis mais encore orgueilleux…
Valeur ? Supérieure !
Connaissance ? Supérieure !
Disponibilité ? Infinie !
A bientôt !…
Pablo : À ton âge tu n’as vraiment jamais entendu parler de « sinalefa »?
Merci, mon Pablito. Tu me l’apprends. Je confesse que je n’avais jamais entendu parler de « sinalefa » : en espagnol, je n’ai pas dépassé le stade du lycée, LV2. C’est donc pour moi une révélation. Cela alourdira un peu mon bagage culturel, assez léger, il est vrai mais peut-être pas autant que tu te plais à le souligner. Cela dit, n’ayant plus de preuve à faire à cet égard, je te pardonne bien volontiers tes petites humiliations.
poule culturel
c’est la Napoule!
voyez le chateau
https://actu.fr/provence-alpes-cote-d-azur/mandelieu-la-napoule_06079/pres-de-nice-ce-sublime-et-insolite-chateau-medieval-est-a-voir_59634735.html
condor
BARBARA LES CONNAIT/
https://www.youtube.com/watch?v=gKEq7MCa-8M
Pablo : pour ce qui est de la politique espagnole, dont je ne suis pas non plus spécialiste, que j’entrevois de loin, en lisant El País sous prétexte d’entretenir mes pauvres connaissances du castillan, j’ai l’impression que les Espagnols essayent un coup le PP, un coup le PSOE, que le parti élu est dégagé à la consultation suivante, dans un jeu de chamboule-tout qui en dit long sur le mécontentement des citoyens et l’impuissance des dirigeants à répondre à leurs aspirations. Situation comparable à la nôtre, me semble-t-il. Autre inquiétante similitude : si l’exploit de Sánchez sera d’emmener au pouvoir Vox, en coalition avec la droite, l’exploit de Macron pourrait emmener le RN au pouvoir (avec ou sans LR).
Comment on bousille notre montagne de Lure, et comment on empêche le traquet oreillard de survivre.
https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/faut-il-raser-la-foret-pour-des-panneaux-solaires-56543712.html
Nota pour Boralex : il ne s’agit pas de quatre énergumènes bobo-écolos. Tous, tous les habitants amoureux de ce territoire, nous nous opposons à la déforestation de nos collines et de nos montagnes.
Alexia Neuhoff, c’est peut-être parce que nous oublions qu’il n’y pas de synalèphe possible en versification française.
Le seul phénomène lointainement parallèle -et inverse- y est la prononciation en diérèse autorisée à partir de l’origine disyllabique d’un mot. Un exemple au théâtre, très ordinairement cité et qui fit problème lors de la première représentation de « Hernani » :
« Vous êtes mon li-on superbe et généreux » = 12 syllabes.
La sinalefa est la version de la liaison avec un e muet, non ?
La dierèse, C.P. permet de rajouter une syllabe pour obtenir un alexandrin
Dans le cas soumis par Pablo, il s’agit d’en retrancher une pour tomber sur un octosyllable, semblerait-il.
Pablo, sais-tu pourquoi El Guapo a avancé les élections générales au 23 juillet?
closer dit:
Disons que « el batacazo » (très bon mot espagnol qui signifie « grosse gamelle ») est d’une telle ampleur que rien ne justifierai d’attendre des mois des nouvelles élections. D’ailleurs, plus il atteindrait et pire seraient les résultats pour le PSOE. C’est aussi probablement son parti qui lui a demandé cela.
Ce que je trouve étrange c’est de les faire en pleines vacances d’été (23 juillet). Pour que les gens de droite soient moins mobilisés et aient plus des problèmes pour voter?
À propos de cette décision de Sánchez, El Debate (journal très à droite) commente: « Sa première bonne décision en 4 ans ».
https://www.eldebate.com/opinion/20230529/primera-buena-decision-sanchez-cuatro-anos_117873.html
Et inverse, oui, vous l’avez souligné C.P.
Mais nous, dans la versification française, nous avons bien les liaisons, qui permettent l’équilibre dans les césures à l’ hémistiche 6/6.
La dierèse est aussi dans
Les sanglots longs des vi/o/lons
Bercent mon coeur d’une langueur
Monotone
rose dit: à
La synalèphe est un métaplasme.
Oui, il peut y avoir élision.
Pablo : À ton âge tu n’as vraiment jamais entendu parler de « sinalefa »?
Merci, mon Pablito. Tu me l’apprends. Je confesse que je n’avais jamais entendu parler de « sinalefa » : en espagnol, je n’ai pas dépassé le stade du lycée, LV2. C’est donc pour moi une révélation.
Alexia Neuhoff dit:
Mais, ma poule, ça existe aussi en français:
Synérèse
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syn%C3%A9r%C3%A8se
Sur la même Wikipédia regarde aussi « Versification » et tu vas apprendre plein de choses sur comment on mesure les vers selon les langues mais aussi selon les méthodes (par ex. celle du latin, ou de l’arabe).
Cela m’étonne que tu ne saches pas que si un vers ou un poème sonnent bien c’est parce qu’il y a derrière eux toute une science qui s’appelle la Métrique. Tu croyais que les vers de Racine ou de Verlaine (le poète qui a fait le mieux « sonner » la langue française, si peu musicale à priori, comparée avec l’italien ou l’espagnol) n’obéissaient à aucune règle?
à Mon Langoncet du Préau
Vous me questionnez. Je m’empresse de vous répondre. Le 3e volume du Dictionnaire de l’Académie, qui est devant moi, à côté des 6 volumes du Grand Robert, va de Maq à Quo. Le mot dont vous me parlez , qui commence par un z, sera ou ne sera pas) dans le dernier volume. On ne sait quand il sera publié. J’ai téléphoné et j’ai écrit : En vain.Il est dans le Petit Robert et qualifié de « vulgaire », dans le dictionnaire argotique et populaire de François Caradec, dans le dictionnaire de l’argot, de Jean-Paul Colin, avec une citation de Boudard , et un étymon, dans le dictionnaire du français non conventionnel de Jacques Cellard et Alain rey,avec des citations d’E.Ajar (alias bien connu de nos services), de Boudard, de San-Antonio et de pierre Louÿs, et dix lignes d’étymologie particulièrmeent savoureuses, dans le Grand Robert,dans le dictionnaire san-Antonio, avec des dérivés : zobance,zobard, zobidou, zobinard, zobinche, zobinoche, zobinothérapie, zob truction, zobé, dont j’ai le plaisir, que vous n’aurez pas, de lire plus de détails.Je ne vais pas voir,mais je supoose qu’il est dans le TLFi.
Le problème, à 78 ans, n’est plus tellement le mot mais la chose. Restent les souvenirs.
Je me suis trompé de lien:
Synalèphe
Grâce à la sinalefa, on mesure ainsi ces vers:
A-quí-la en-vi-dia y-men-ti-ra 8
me tuvieron encerrado. 8
Di-cho-so el-hu-mil-de es-ta-do 8
del sabio que se retira 8
de a-ques-te – mun-do- mal-va-do, 8
y -con- po-bre -me-sa y – ca-sa, 8
en- el- cam-po- de-lei-to-so 8
con sólo Dios se compasa, 8
y a- so-las- su- vi-da- pa-sa,
ni en-vi-dia-do -ni en-vi-dio-so. 8
Ici l’envie et le mensonge
m’ont retenu enfermé.
Heureux l’humble état
du sage qui se retire
de ce monde mauvais,
et avec table et maison pauvres,
dans la campagne délicieuse,
avec Dieu seul, il se tient
et dans la solitude, sa vie se passe,
ni envié ni envieux!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_de_Le%C3%B3n
@ Alexia Neuhoff
Comme pénitence pour toutes les bêtises que tu as dites sur l’Espagne, apprend cette si belle et profonde Décima par coeur en espagnol, en la prononçant bien grâce à la division en syllabes. Tu pourras comme ça épater tes amis et leur faire croire qu’en plus de dominer l’espagnol tu es très cultivée.
Si tu as besoin de pratiquer:
A LA SALIDA DE LA CÁRCEL – FRAY LUIS DE LEÓN
https://www.youtube.com/watch?v=kN9hA2zMhlA
Contente d’apprendre ce terme de sinalèphe que je ne connaissais pas.
Pablo75 dit
« Mais, ma poule, ça existe aussi en français »
Pablito, mon poulet, reste dans ton domaine de compétence : l’espagnol. Pour ce qui est de la métrique française, je peux me passer de tes leçons. Ou alors, à la rigueur, fais-le avec le tact de CP.
Pablo : « Comme pénitence pour toutes les bêtises que tu as dites sur l’Espagne, apprend cette… »
ApprendS, querido. Tu copieras 100 fois le verbe « apprendre » à l’impératif présent.
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