de Pierre Assouline

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Le temps tel le grand Condor des Andes

Le temps tel le grand Condor des Andes

De quoi parle-t-on lorsqu’on parle du Chili aujourd’hui ? De l’insécurité permanente créée par le narcotrafic et de l’indice de la peur au plus haut à Santiago et Iquique. Des difficultés du pouvoir à réformer la Loi fondamentale après la victoire de la droite conservatrice et de l’extrême-droite aux élections au Conseil constitutionnel. De la récente décision du président (de gauche) Gabriel Boric d’envoyer l’armée patrouiller dans le nord (région de Tarapaca) afin de refouler les milliers de réfugiés vénézuéliens qui fuient leur pays la misère au ventre, confinant de facto ces migrants dans une kafkaïenne zone grise où ils ne sont ni régularisés ni expulsés. Et à la rentrée, c’est du Chili du président Salvador Allende dont on parlera à l’occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire de son suicide dans son palais assiégé et bombardé par les forces putschistes du général Pinochet. De ces Chili façonnés par l’histoire immédiate, les medias nous parlent et nous parleront abondamment. Mais il existe un Chili immémorial, un pays fait paysage, dont seule la littérature peut nous entretenir en nous touchant vraiment par le déploiement de tous les moyens de la fiction. La tache que s’est assignée Cordillera (328 pages, 20 euros, Le Cherche-Midi), le premier roman de Delphine Grouès.

C’est peu dire qu’elle y est à son affaire. Le Chili est non la seconde mais l’autre patrie de cette Française depuis qu’elle a soutenu en 2007 sa thèse de doctorat sur Cris et écrits de l’opprimé : le bandit et le soldat dans la poésie populaire chilienne (1880-1973). Mais loin de la forme académique, seul un roman, avec tout ce que la fiction peut autoriser de sensible et de pénétrant, lui permettait d’élever un chant d’amour à la fameuse Cordillera de los Andes, dans l’admiration revendiquée de Roberto Bolaño, Gabriela Mistral et José Donoso. La Cordillère… Un personnage précédé par sa légende car la plus longue chaine de montagne continentale du monde est bien le personnage principal, et le plus attachant d’une intrigue qui n’en manque pas. Impérieuse, elle observe ceux qui viennent s’y lover. Deux catégories de visiteurs : ceux qui cherchent des prétextes pour y rester et ceux qui en trouvent vite pour en redescendre. Au vrai, c’est un monstre.

Le défi narratif est assez gonflé mais l’auteure tient sa note juste de bout en bout de cette histoire de déracinements. Nous sommes d’emblée plongés dans l’intimité des Silva, une famille chilienne des premiers temps de l’autre siècle qui vit aux pieds de la Cordillère et que l’on suit sur une trentaine d’années. Un clan autant qu’une famille. Chacun de ses membres joue sa partition à commencer par le père, le plus fermé, celui qui s’exprime le moins ; ses deux fils sont aux antipodes l’un de l’autre sans que l’un soit le négatif de l’autre, pas plus l’amateur de poèmes que le gardien de troupeau, celui s’enivre de l’odeur du plomb des imprimeries et celui qui se royaume au faîte des montagnes. Il ne fait pas bon s’égarer sur le territoire des Silva. Une entaille à la joue est le signe à jamais qu’on a croisé leur chemin. Mais si la mort rôde partout, si elle guette et attend, c’est aussi que l’épidémie de petite vérole s’étend de village en village et décime les enfants. Pour la fuir, l’éloigner de l’agonie fiévreuse de son frère et ne pas « attraper la mort » à son tour, le grand-oncle aveugle fait de son petit-neveu de 7 ans un lazarillo, canne blanche qui sera son bâton de vieillesse. Ainsi viendra à l’enfant la passion de la poésie, à force d’entendre son maitre la dire d’un village à l’autre pour gagner quelques centavos. Tant et si bien que le duo ne se parle plus qu’en octosyllabes. L’important est de partir le plus loin possible et d’échapper à la suffocation des mines.

Si l’on secoue ce roman tenu par une écriture sèche et sans apprêt, il en tombe des poèmes façonnés par les décimas, autrement dit quatre strophes de dix vers octosyllabes, « ce que les Espagnols ont pu nous léguer de mieux ». Comment n’être pas fasciné par l’idée même de ces massifs qui serpentent continûment durant quelques 7000 kms au long de la côte occidentale de l’Amérique du sud ! On conçoit que cela ait pu nourrir tant de mythes locaux et irriguer l’imaginaire de tant de romanciers et de poètes. Ceux du Chili n’y ont pas échappé même si ses montagnes ne sont pas les plus impressionnantes, fût-ce en Patagonie, où ils tutoient en moyenne à 2500 mètres quand chez les voisins ils s’élèvent facilement au-delà de 6000 mètres. La forêt n’y est pas moins luxuriante.

On sent à chaque page que la romancière, manifestement nourrie de real maravilloso à la Alejo Carpentier (Le Royaume de ce monde, 1949), s’est puissamment imprégnée des paysages, leur végétation, leurs parfums, leurs lumière- et, à certaines pages, on devine qu’elle les a souvent parcourus à cheval puis à dos de mule, parmi les guanacos, cousins de lamas domestiqués, les cactus et les eucalyptus sans oublier le rare cocotier, variante locale et majestueuse du palmier à miel. On voit la Cordillère onduler. Lorsqu’on en gravit la montagne, on entre à l’intérieur. Ainsi disent-ils.

« Parfois, dans la Cordillère, les épines vous arrachent un bras, les cailloux tapis sous de verts pâturages lacèrent vos pieds. Les failles, la silice à vif, l’eau nappe les sombres crevasses. L’ombre noir s’empare des parois., le froid vous saisit et ne vous lâche plus, la nuit s’étire et s’étire, si longue que le jour semble avoir disparu à tout jamais. »

Pourquoi les Silva vont-ils payer pour les autres ? La vie est mal faite, voilà tout. Il n’y a pas d’explication pour ces pudiques qui ne se grisent pas de mots si ce n’est les mystères chuchotés du côté de Pachamana, la Terre-Mère au sol ambré, et les énigmes murmurées par les esprits mapuches, ces gens de la terre dont la mère Selva est issue et qui furent les indigènes du Chili avant l’arrivée des Espagnols. Des taiseux que la nature, par sa force tellurique, rend éloquents et élégiaques. De quoi donner du souffle à leur épopée telle qu’ici rapportée au passé simple avec empathie par l’auteure, les sens aiguisés et décuplés par la pénétration de la Cordillère. Le temps n’y est pas marqué par des dates mais par des époques et des saisons. Lorsque le père dit « C’est la guerre », c’est au conflit du Pacifique (1879-1884) déclenché par l’expansionnisme chilien qu’il fait allusion, un affrontement armé pour une querelle de frontières avec le Pérou et la Bolivie et la volonté de s’approprier le salpêtre du désert d’Atacama où le froid brûle la terre davantage que le soleil.

Le temps règne sur ces âmes tel le grand Condor des Andes, animal-emblème de ce pays avec le cerf Huemul, tellement plus laid et charognard que lui mais si fascinant lorsqu’il se déploie de toute son envergure. Le temps est incarné par la terre; vibrante de toute sa force minérale, elle demeure à jamais quand les humains qui la foulent ne font que passer. La Cordillère était un mythe. Cordillera en fait un conte. De leur rencontre, une étincelle a jailli dont Delphine Grouès a fait un roman qui désormais ajoutera à sa légende. Rien n’est plus vrai que ce bloc poétique chu de là-haut.

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

850 Réponses pour Le temps tel le grand Condor des Andes

C.P. dit: à

rose, la synalèphe espagnole est plus complexe que votre « liaison avec un e muet ». ***

En versification française, les diérèses sont légion, de Aubigné à Verlaine… en passant par La Fontaine.
Le terme de « liaison » est trop vague, parce que le pluriel fait compter pour une syllabe (sauf à la fin du vers) un e qui sinon serait muet si le mot suivant commence par une voyelle, autre « liaison ». Cela va bien au-delà de la césure.

*** Essayez de lire en octosyllabes les vers espagnols cités par Alexia et repris avec raison par Pablo. C’est un bon exercice.

Patrice Charoulet dit: à

Florilège Le Pen

« Vous savez bien , Monsieur Mendès-France, quel est votre réel pouvoir sur le pays. Vous n’ignorez pas que vous cristallisez sur votre personne un certain nombre de répulsions patriotiques et presque physiques. » (février 1958)

« Monsieur Durafour-crématoire, merci de cet aveu. » (2 septembre 1988)

« (de Kofi Yamgnane, secrétaire d’Etat) Monsieur Miam-miam (28 mai 1997)

« (de François Fillon) On l’appelle Fidel Castré. » (25 février 2010)

P.-S. Le Pen fille : « Je trouve profondément indécent que quelqu’un qui est devenu français à 20
ans puisse poser sa candidature. » (28 mai 1997)

C.P. dit: à

Pablo 75, la synérèse ordinaire n’est pas une synalèphe au sens complexe dont vous avez justifié l’exemple en poésie espagnole.
Il y a bien cependant des « synalèphes » dans la poésie populaire française, dans les chansons de Bruant, ou quand Queneau s’amuse… Ce ne sont au fond que des élisions.

rose dit: à

La synalèphe.
Je vais me lancer C.P.
Je ne pratique jamais l’espagnol, las.

Dino dit: à

Mon Dieu!, Borges est partout:

SYN – ALEPH – E

Pablo75 dit: à

Pablo 75, la synérèse ordinaire n’est pas une synalèphe au sens complexe dont vous avez justifié l’exemple en poésie espagnole.
C.P. dit:

On est d’accord. Je m’étais trompé dans le lien que je voulais mettre.

Pablo75 dit: à

reste dans ton domaine de compétence : l’espagnol. Pour ce qui est de la métrique française, je peux me passer de tes leçons.
Alexia Neuhoff dit:

À mon avis tu ne connais rien non plus en poésie française en général et en métrique française en particulier. Je me demande, d’ailleurs, de quoi tu as été prof et à quel niveau, vues tes lacunes littéraires, pour ne pas dire culturelles…

(Et ne t’énerve pas, ma poule, c’est toi qui m’as cherché).

Pablo75 dit: à

Mon Dieu!, Borges est partout:
SYN – ALEPH – E
Dino dit:

En espagnol c’est mieux: sin alef a (sans la lettre aleph on a la lettre a). En espagnol on peut écrire aleph ou alef.

Sinalefa vient du grec « synaloiphḗ »(confundido, mezclado),

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, pour votre info… au sujet du film palmé de Justine T… voir le lien de RBloom ci dessus… Verrez que notre région et notre ville ont mis la main à la poche… sans grand espoir de retour sur investissement (en Nlle Aquitaine, en Chte-Mme / Saintes) !
______________
(CC) Les aides publiques de collectivités locales : 150 000 euros d’aide non remboursable par la région Nouvelle-Aquitaine, 90 000 euros par le département de Charente-Maritime et 270 000 euros d’aide à la coproduction par l’agence Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma.

Bloom dit: à

A chacun son domaine de compétence: la rythmique anglaise est bien plus complexe que celle des langues latines car elle dépend de la présence ou de l’absence de l’accent tonique (capable de déplacement lorsqu’il y a dérivation, le vilain)

Un succint résumé des principaux schémas rythmiques de la poésie en langue anglaise:
le iambe /U-/*
la trochée /-U/
l’anapeste (UU-), aussi appelé iambe prolongé
le dactyle (- UU), sorte de iambe inversé ou de trochée prolongée,
le spondée (- -)
le pyrrhique (UU)
et mon préféré entre tous, le tribraque (UUU)!

*U = syllabe non accentuée, dite ‘faible’ /
– = syllabe accentuée, dite ‘forte’

En 1806, Coleridge écrivit ces quelques vers pour sensibiliser son fils aux merveilleuses ressources linguistiques de la langue de Shakespeare. le Gai savoir!

Trochee trips from long to short:
Slow Spondee stalks; strong foot! yet-ill able
Ever to come up with Dactyl trisyllable.
Iambics march from short to long;
With a leap and a bound the the swift Anapests throng…

(‘swift’est ici classé arbitrairement comme faible)

Les effets de sens de ces schémas peuvent faire l’objet d’une autre minimale notule (le rythme trochaïque, où le les accents sont placés sur les syllabes impaires et donc à l’attaque, crée un effet de vitesse et d’énergie. A l’inverse, le iambique qui débute par une faible, est tout en solennité retenue…)

Here endeth etc.

Bloom dit: à

sans grand espoir de retour sur investissement (en Nlle Aquitaine, en Chte-Mme / Saintes) !

Sinon symbolique, 3J, car c’est là un motif de fierté. Important, voire crucial, la dimension symbolique.
J’ai participé personnellement au crowdfunding (que j’ai organisé) pour Une Chambre en Inde. Une petite part du coût total du spectacle mais une grande joie d’avoir contribué, même infimement, à la création des conditions de création de ce qui devint un mémorable spectacle…

Alexia Neuhoff dit: à

Pablo75 dit
(Et ne t’énerve pas, ma poule, c’est toi qui m’as cherché).
Et, avec toi, j’ai trouvé ma récréation. Après un colloque à Porto -et rédaction d’un article destiné à une revue- je prépare celui de Copenhague, le mois prochain. Je bosse sur des sujets assez pointus qui n’intéressent pas le grand public. Tant que je suis membre associé du laboratoire de mon université… Rien à voir avec la littérature. Un peu avec la culture, tout est culture. Je lis les Deux Beune de Michon (Verdier). Mon autre récréation. En plus excitant.

Jean Langoncet dit: à

Du zob et des dicos.

Si on peut comprendre que l’Académie française laisse de temps au temps avant de faire entrer un mot dans son dictionnaire « officiel », combien de temps faudra-t-il attendre pour y trouver ce mot employé, entre autres, par Céline, Perec, Gary …

Quelques mentions issues de dictionnaires « officieux » : « toi le crouille, tire-toi ou tu vas te faire aimer, empafé de mon zob (A. Hardelet, Le Seuil du jardin, 1979 [1966], p. 109) » ; « Mon zob! L’hôpital, tant que je suis là, c’est zobbi, Madame Rosa (É. Ajar, La Vie devant soi, 1975, p. 226) » ; « Des clous, hurlai-je, des nèfles, peau de zob et tambourin, mon cul sur la commode, Commissaire, je ne porterai aucun de ces chapeaux-là! (A.D.G., Balles nègres, 1981, p. 151). »…

Jean Langoncet dit: à

@Mes devoirs Mon Charoulet du Préau

Votre « florilège » de petites phrases des FNeux métamorphosés en RNeux, de père en fille, au demeurant assez médiocre, laisse entrevoir ceci : la fille est pire que n’était le père

Jean Langoncet dit: à

@ si l’exploit de Sánchez sera d’emmener au pouvoir Vox, en coalition avec la droite, l’exploit de Macron pourrait emmener le RN au pouvoir (avec ou sans LR).

La troïka de démagogues, Mélenchon, Le pen et Macron, occupe presque toute « l’actualité » politique ; et je soupçonne ce dernier de jouer le funeste scénario de « moi ou le chaos » pour tenter de se maintenir au pouvoir après son second et en principe dernier mandat (cela dit, je ne confond pas Macron et le gouvernement qui, je trouve, dans le contexte, se débrouille comme il peut – bien aimé les interventions de la ministre de la culture en quelques occasions récentes)

Jean Langoncet dit: à

mille coquilles, scusi

D. dit: à

Pablo, je te prie de ne pas appeler Alexia « ma poule ».

Jazzi dit: à

« notre région et notre ville ont mis la main à la poche… sans grand espoir de retour sur investissement (en Nlle Aquitaine, en Chte-Mme / Saintes) !
______________
(CC) Les aides publiques de collectivités locales : 150 000 euros d’aide non remboursable par la région Nouvelle-Aquitaine, 90 000 euros par le département de Charente-Maritime et 270 000 euros d’aide à la coproduction par l’agence Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma. »

La salope, et elle râle en plus !

Jean Langoncet dit: à

@La salope, et elle râle en plus !

De ce que j’ai compris, elle craint que le modèle de « l »exception culturelle française », fait notamment de réglementations et subventions à défaut desquelles nombre d’oeuvres ne pourraient exister (?), ne soit mis en péril par le « système néo-libéral » (sic) ; ces craintes sont justifiées même si l’âge de départ à la retraite n’a rien à voir dans cette affaire, sauf à tout mélanger … Un partisan de Jack Allgood comme vous pourrait être sensible à ces préoccupations ; sur le fond et en théorie, je partage les réserves de certains sur une création subventionnée par l’Etat, qui peut apparaître comme une contradiction dans les termes

Mary Curry dit: à

Photo 2
« Mujer con brazos abiertos recibiendo energía de la cordillera de Los Andes, Chile
Foto: [@paloma.barrosm] »

Pour la Cordillère des Andes, une belle découverte du debut d’année, vendu comme « le Désert des Tartares » ,- avec une carabiniere-, au pays des confins sur l’Altiplano, où il faut régulièrement marcher pieds nus pour se libérer de l’électricité statique, des contours flous comme une géographie mouvante, et pas seulement parce que les gardiens ( et gardienne) des confins de part et d’autre de la frontière s’amusent à déplacer les bornes, ou à
commercer, lorsque la nuit est tombée.
Une géographie de calme plat bordé par un chaos volcanique,

L’epigraphe est de Frida Khalo: » Ne fais pas attention à moi, je suis d’une autre planète, je vois toujours des horizons où tu dessines des frontières  »

Le titre, « Roca pelada  » ed. Metailié, de Edouardo Fernando Varela, avec en couverture un tableau du Dr Atl.

https://fahrenheitmagazine.com/fr/art/dr-atl-le-sorcier-et-peintre-amoureux-des-volcans

Jean Langoncet dit: à

Le cinéma est aussi (surtout) une industrie ; l’édition de livres est aussi (surtout) une industrie etc. … Le prix Goncourt est-il subventionné ?

Soleil vert dit: à

Antoine Volodine – Des anges mineurs – Points

Pas facile, autant donner des extraits

rose dit: à

(J’ai connu un territoire lointain, il y a longtemps où un/une agit/manipule/complote en catimini, lorsque le/la second/e déclare/déclenche/dit.
La tête et les jambes.
Un/une proxo., Marie Salope de son état, l’autre une pute tout autant que le/la première.
Parce que pour être proxo.s’agit d’avoir besoin des putes.)

Hors sujet.

Valparaiso est une ville dangereuse et portuaire.
Je m’éloigne du Chili.
(Mon milieu à moi n’est ni avec les proxos, ni avec les putes).
Ailleurs.
(Comment de la poésie, on arrive là ? Mystère ! Des escarres purulentes c’est plus compréhensible ; mais de la poésie !?)

Frida et Diego, c’est le Mexique.

B dit: à

Jean, renseignez moi, Copenhague, est-ce bien toujours au Danemark? Je confonds souvent avec Stockholm.

rose dit: à

Stockholm en Suède

En Norvège au lieu de dire « comment allez-vous ? », on questionne « comment va ton poêle ? ».

Mary Curry dit: à

Le roman de Varela se situe probablement à la frontière entre Chili et Argentine, dans la Cordillère des Andes,qu’il est plus facile d’atteindre en tombant d’un nuage, que de la gravir, comme le dit très poétiquement l’auteur.

https://editions-metailie.com/livre/roca-pelada/

rose dit: à

Les points de vue divergent.
Sur différents plans.
Si untel/le, proxo.de son état veut prouver que untel/le est une pute.
C’est gagné.
Mais puisque on le sait, quel est l’intérêt ?
Moi, je, rends la pute coupable plein pot : sans elle, le prix.n’aurait pas de boulot.
Quelqu’un d’autre que je connais peu rend le proxo. coupable parce que sans l’idée initiale, rien ne se serait passé.

Si les polonais avaient dit les convois qui traversaient leurs champs jusqu’où aurait été l’Holocauste ?

Si Adam avait refusé la pomme, qu’en serait-il de l’exclusion du jardin d’Eden ?

Mais, si la pute, le polonais, Adam avaient dit non, cela n’aurait jamais pris telle ampleur.

Maintenant, on trinque.

Ne pas se questionner sur comment être si laid, tout est possible, jusqu’à cette bassesse là.
Ce n’est pas une question de nature. Tintin.
C’est une question de jouissance.
Pratiquer le mal fait jouir.

rose dit: à

sans elle, le proxo.
n’aurait pas de boulot.

C’est l’histoire du Bernard l’ermite et de sa coquille.
Quelqu’un d’autre que je connais peu

rose dit: à

la fille est pire que n’était le père.

Mais toujours.
Il suffit de Ulysse, de Charybde et de Scylla pour le savoir.

Janssen J-J dit: à

@ La salope, et elle râle en plus !

Ne parlez pas ainsi, jzmn… ! vous nous blessez l’erdélie qui doit rester au top avec vous et quelques autres, paul e. par exemple qui vous estime beaucoup. Merci.

rose dit: à

Moi, si j’étais vous, j’intégrerai rapidement un monastère.
Pas pour un petit stage de huit jours. Non.

Pour un séjour, dépassant l’année. A minima huit ans.

Dieu merci, alleluyah, je suis moi-même.
Évitez la Grèce, à Athos les filles abordent désormais.
Des moines et pas de femmes.

J J-J dit: à

Il n’y en a qu’un de studieux ici… Qui ne s’effraie pas de se coltiner courageusement avec l’immense Antoine Volodine dans une veine post exotique toujours difficile mais néanmoins bien trop d’avant garde pour avoir conquis sinon pénétré les entendements erdéliques toujours un brin à la traine. AV est assurément l’un de nos plus grands auteurs et SV l’a pressenti depuis longtemps, à la différence de PA. Merci SV de savoir vous escarper à bonne distance des entrevoûtes !

Janssen J-J dit: à

y a t il nécessairement une structure interronégative après le syntagme « pire que » ? Je ne sais pourquoi mais cela passe mal à mes ouïes non lepénistes.

Samuel dit: à

Pourquoi dans les romans d’Albert Cossery les mendiants sont plus heureux que leur misère ?

Samuel dit: à

Pourquoi quand je lis Naguib Mahfouz je me sens égyptien ?

Samuel dit: à

Pourquoi Sadeq Hedayat me bouleverse quand il décrit dans ses livres ses états d’âme de persan déchiré entre Orient et Occident ?

et alii dit: à

SAMUEL?
il y a peu, j’ai essayé ,en vain, de retrouver le savant qui, lorsqu’il était jeune était appelé « monsieur pourquoi » ;un anglais il me semble ;mais peut être le savez vous? OU QUELQU’UN D’AUTRE ICI?
Merci

FL dit: à

Si l’objet de l’Académie française est de rendre la langue « plus pure » je ne vois pas pourquoi il y aurait le mot « zob » dans son dictionnaire.

Il faut quand même en revenir au projet.

C’est un des reproches que l’on peut faire aux wokes. Comment critiquer une institution parce qu’elle fait ce qui est dans ses statuts ?

Jazzi dit: à

Mais dans le « système néo-libéral » nous y étions déjà sous Mitterrand, Jean Langoncet !
Rien de nouveau sous le soleil…

JJJ, vous n’avez pas vu Daniel Gelin dans « La vie est un long fleuve tranquille »?
C’est à lui que j’emprunte l’exclamation que vous condamnez, quand, médecin accoucheur, il découvre que sa maitresse et collaboratrice infirmière a interverti deux nouveaux nés (un Groseille et un Duquesnoy) pour se venger de lui : « La salope, oh la salope ! mais c’est pas vrai, la salope !!! »

FL dit: à

« Ce qui est plus ennuyeux est le fait qu’il faille réserver 15 jours à l’avance pour admirer les bras nus de la Vénus de Milo…Politique très consciente des musées, devenues de mahousses machinafrik. »

Moi j’ai renoncé à entrer dans le Louvre. Mission impossible. C’était bien la peine de refaire le musée si c’est pour en arriver à ça.

B dit: à

Jazzi, la mondialisation et la financiarisation de l’économie a depuis tout de même un peu modifié le jeu.

FL dit: à

« Recueil méthodique de mots rangés le plus souvent dans l’ordre alphabétique. »

Où est le problème ?

Jean Langoncet dit: à

Je vous le demande ; que le zob ressorte de la dernière lettre de l’alphabet ne fait pas de lui un impur, un bas de cordée

FL dit: à

La langue verte ne fait pas partie d’une langue « plus pure ».

FL dit: à

D’autre part d’innombrables mots utilisés en France ne sont pas dans le Robert. Contrairement à ce que prétend cette entreprise commerciale dans sa publicité.

Jean Langoncet dit: à

Je ne sais pas ce que vous qualifiez de langue verte ; ni ce que signifient vos reproches en wokisme ou en gauchisme ou les deux cumulés – je vais me reporter au dico. idoine pour tenter d’en savoir plus. Cela dit, que vous assimiliez épure et épuration vous regarde ; reste qu’une longue pratique de la langue a dépouillé le zob de toute scorie qui empêcherait sa reconnaissance par l’Académie et son entrée dans le dictionnaire « officiel »

FL dit: à

Le Robert, ce grand dictionnaire de langue qui décrit , ne sait pas ce que c’est qu’un « taxieur ».

J’ose même pas commenter.

Et pourtant ils prétendent être un « observatoire » pas un « conservatoire ».

C’est comme la littérature de Houellebecq. Il faut pas croire Le Robert sur parole.

FL dit: à

C’est pas de l’épuration. (Pourquoi choisir un mot aussi connoté ?) Ils ont dans leur statut un niveau de langue. Il le respecte.

FL dit: à

Les autres mots que je cherche c’est la même chose ils connaissent pas au Robert. C’est pas fort pour un dictionnaire qui prétend être un « observatoire » et pas un « conservatoire ».

Ils osent pas nous dire leurs critères. Ça serait pas conforme aux finalités du commerce. Mais bon manifestement ils en ont. Des pas avouables. Pas avouables pour un woke super gentil.

Jean Langoncet dit: à

(aucune connotation sexuelle, vous aurez noté)

FL dit: à

Ils devraient pas ajouter ce mot vulgaire à leur dictionnaire. C’est pas conforme aux statuts. Ils me déçoivent beaucoup.

J’ai été beaucoup déçu par Houellebecq qui nous en a fait des tonnes pour le film pornographique auquel il a participé.

Jean Langoncet dit: à

Faites leurs un procès ; votre déception le vaut bien (et dire que même les épées de verre sont désormais tolérées parmi ces êtres revêtus d’un habit de lumière … c’est le symbole d’une civilisation entière qui capitule devant les assauts d’une langue toujours plus pauvre et métissée ; 3,5 millions d’années que ça dure : est-ce une raison pour baisser les armes ? FL, je vous prie d’employer tous les moyens à votre disposition pour inclure le zob dans le dictionnaire de l’Académie)

FL dit: à

Si ça ne tenait qu’à moi on reviendrait aux statuts point barre.

Jamais Marcel Proust n’aurait utilisé un mot aussi bas.Jamais.

Jean Langoncet dit: à

Le mot et la chose ; c’est une longue tradition peu goncourable, sinon pour les éditeurs

FL dit: à

Le dictionnaire Le Robert ne sait pas non plus ce que veut dire « faire un drapeau ». Et ça va donner des leçons de morale linguistique.

Jean Langoncet dit: à

@Rien n’est plus vrai que ce bloc poétique chu de là-haut.

De Sisyphe à Putin. De but en blanc, c’est tout ce que je souhaite aux ukrainiens, derrière les lignes ennemies : une pluie de chuteurs ops et de craps

Jean Langoncet dit: à

Crap

Mary Curry dit: à

« Je vais dire la légende
De celui qui s’est enfui
Et fait les oiseaux des Andes
Se taire au cœur de la nuit »

Complainte de Pablo Neruda

https://youtu.be/F_rmCTYfUoA

Mary Curry dit: à

« Les usines de Humberstone et de Santa Laura représentent plus de 200 anciens sites d’extraction du salpêtre, où des ouvriers, venus du Chili, du Pérou et de Bolivie, vécurent dans des cités minières et forgèrent une culture pampina commune. Cette culture se manifeste dans la richesse de la langue, la créativité et les liens de solidarité, et surtout dans les luttes pionnières menées par les pampinos pour la justice sociale, luttes dont l’impact fut profond sur l’histoire sociale. Installés dans la Pampa désertique et reculée, l’un des déserts les plus arides du globe, des milliers de pampinos ont vécu et travaillé, à partir de 1880 et pendant plus de soixante ans, dans un environnement hostile pour exploiter le plus grand gisement de salpêtre du monde et produire le nitrate de soude, un engrais qui allait transformer le paysage agricole de l’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que celui de l’Europe, tout en procurant de grandes richesses au Chili. »

https://whc.unesco.org/fr/actualites/1997

Jazzi dit: à

« Jazzi, la mondialisation et la financiarisation de l’économie a depuis tout de même un peu modifié le jeu. »

En quoi, B ?
Depuis ses origines, le capitalisme a toujours été mondial, sinon il ne serait pas.
« Je hais les financiers et la finance ! », disait notre bon Hollande avant de se faire élire…
J’ai des amis, « de gauche », qui passent leur temps à spéculer sur internet !
Et ils me disent que cela améliore sensiblement leurs revenus.
Sinon, dans cette nouvelle donne, pour le sujet qui nous concerne, à savoir le film ou le livre, grâce à Jack Lang, nous bénéficions d’une « exception culturelle française », qui fait que nous produisons toujours de nombreux films.
Je ne comprends pas bien de quoi se plaint exactement Justine Triet ?

D. dit: à

Il serait grand temps que les Ukrainiens et les Russes s’assoient à la table de la négociation.
Car n’importe quel officier général correctement instruit sait parfaitement que l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre. Dix ans pourront s’écouler, il demeurera impossible que l’Ukraine gagne.
Et un changement d’homme en Russie a toutes les chances d’entraîner un durcissement russe plutôt qu’un retrait. Je suis pragmatique.

D. dit: à

Alors on peut faire de joulies sentences, Langoncet. La vérité est que les lobbies militaro-industriels occidentaux se réjouissent par avance de cette probable longue décennie de guerre à venir. Et ça ne devrait pas trop déranger la France, numéro mobdial de la fabrication des armes.

D. dit: à

numéro 3.

Mary Curry dit: à

@ »De quoi parle-t-on lorsqu’on parle du Chili aujourd’hui ? De l’insécurité permanente créée par le narcotrafic et de l’indice de la peur au plus haut à Santiago et Iquique. »

De quoi parle-t-on, -ailleurs qu’a Paris-, aujourd’hui ?

De justice.

« Le méchant de « Star Wars » Dark Vador « condamné » à l’issue d’un procès fictif au Chili
Dark Vador condamné ! Le célèbre méchant de la saga « Star Wars » a comparu le 28 mai 2023 devant la cour d’appel de Valparaiso (Chili) dans un procès fictif et pédagogique organisé à l’occasion de la Journée du patrimoine du pays.
(…)
Un faux procès pour « rapprocher la justice, si peu comprise, des citoyens »,
« Je ne demande ni plus ni moins que la justice, a déclaré devant la cour son avocat, Juan Carlos Manriquez. C’est un être humain avec des droits […] C’est presque une machine, mais aussi un homme. Un père ».

L’objectif de ce procès reconstitué grandeur nature était de « rapprocher la justice, si peu comprise, des citoyens », a expliqué Maria del Rosario Lavin, présidente de la cour d’appel de Valparaiso. « Car les gens connaissent bien les procès et les tribunaux, mais très peu le rôle » d’une cour d’appel, estime-t-elle.

« Bien sûr que j’ai eu affaire à des criminels terriblement mauvais au cours de ma carrière », insiste la magistrate, qui souligne que la présence de quelqu’un comme Dark Vador n’est pas « une nouveauté ». »

https://www.ouest-france.fr/monde/chili/le-mechant-de-star-wars-dark-vador-condamne-a-lissue-dun-proces-fictif-au-chili-c96bc7dc-fe1a-11ed-a6e9-8b0f9ca2841f

D. dit: à

Quant à l’économie russe elle va très bien.

Jazzi dit: à

Des octosyllabes à la française par un poète au nom venu d’Espagne, en voulez-vous ?

Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
C’est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J’arrive où je suis étranger
Un jour tu passes la frontière
D’où viens-tu mais où vas-tu donc
Demain qu’importe et qu’importe hier
Le coeur change avec le chardon
Tout est sans rime ni pardon
Passe ton doigt là sur ta tempe
Touche l’enfance de tes yeux
Mieux vaut laisser basses les lampes
La nuit plus longtemps nous va mieux
C’est le grand jour qui se fait vieux
Les arbres sont beaux en automne
Mais l’enfant qu’est-il devenu
Je me regarde et je m’étonne
De ce voyageur inconnu
De son visage et ses pieds nus
Peu à peu tu te fais silence
Mais pas assez vite pourtant
Pour ne sentir ta dissemblance
Et sur le toi-même d’antan
Tomber la poussière du temps
C’est long vieillir au bout du compte
Le sable enfuit entre nos doigts
C’est comme une eau froide qui monte
C’est comme une honte qui croît
Un cuir à crier qu’on corroie
C’est long d’être un homme une chose
C’est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux
O mer amère ô mer profonde
Quelle est l’heure de tes marées
Combien faut-il d’années-secondes
A l’homme pour l’homme abjurer
Pourquoi pourquoi ces simagrées
Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
C’est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J’arrive où je suis étranger
LOUIS ARAGON

Jean Langoncet dit: à

@la table de la négociation

Yep ; n’oubliez pas de beurrer les mouillettes de votre œuf à la coque

renato dit: à

La racaille rousse doit laisser l’Ukraine tranquille et les fascistes européens garder leurs conseils pour leur soirées bingo.

Soleil vert dit: à

> JJJ Merci
> Jazzi, le constat progresse lentement dans mon esprit, mais il y a du Hugo dans Aragon.

C.P. dit: à

FL, bien que « zob » (« zeb, zebi, zeub… ») soit usité dès la fin du XIXe siècle, même dans des textes littéraires citant des termes vulgaires, il est vrai que Proust ne l’emploie pas. Il aurait pu le prêter à un des personnages du claque de Jupien ? Après tout, il connaît et prête à Albertine (dans « La Prisonnière ») l’expression « se faire casser le pot ». Elle ne la profère qu’à moitié, mais il la complète. Or « pot » n’est pas en ce sens dans les dictionnaires…

J J-J dit: à

inclure le zob dans le dictionnaire de l’Académie
inclure les roberts dans Le Robert
exclure des amis « de gauche » qui passent leur temps à spéculer sur internet, ils me disent que cela améliore sensiblement leurs revenus. Y inclure les amis de droite, c’est une seconde nature, personne ne s’en soucie sauf mes amis de gauche qui ne spéculent pas vu qu’ils en ont pas les moyens et sauraient pas trop comment s’y prendre et parce qu’ils trouvent ça immoral
pas de quoi, SV,
faire un drapeau, au risque de la vulgarité
Jack Lang / De la justice
Jean Ferrat tabasse… https://www.youtube.com/watch?v=nWzMHVgSMSc

J J-J dit: à

oups / inclure le zob dans le dictionnaire de l’Anatomie

Janssen J-J dit: à

@ Faites leurs un procès
je crois qu’il faut pas mettre d’S à leurs, mais je sais pu trop pkoi…
(morale : j’observe que les réflexes grammairiens spontanés survivent à la mémoire quand elle a tout oublié de l’explication des règles – > chers erdélien.nes, rosanette par ex., cela vous arrive-t-il aussi de constater ce phénomène en vous-même, au fond de vos grangeons comme de vos ergastules ?)

C.P. dit: à

Bon, il est vrai aussi que « popotin » (postérieur, spécialement d’une femme), familier depuis la fin du XIXe siècle à partir de l’argot « pot »= cul, est dans le Robert.

D. dit: à

Tu es rentré de Cannes en jet privé, Jazzi ?

J J-J dit: à

il est vrai que mproust est une mine inépuisab’ pour tous nos lettrés coquinés sur tous les sujets s’agissant du prolétariat de son époque sa vision était cependant plutôt faible et mal déglutie

D. dit: à

J’te dirais bien quoi en faire de mes mouillettes, tiens.

Janssen J-J dit: à

non, pas de ligne directe entre mandelieu la napoule et villacoublay, hélas, sauf pour le président qui macrone

Bloom dit: à

Aujourd’hui encore, il se trouve des Irlandais du sud issus de la classe moyenne supérieure pour justifier, au nom des usages diplomatiques, la visite de condoléances faite par le Premier ministre Eamon de Valera à l’ambassadeur d’Allemagne à Dublin en mai 1945, à l’occasion de la mort du Führer. Discussion houleuse, survenue, heureusement, avant la victoire des Rochelais sur les Leinstermen.

Dans un tout autre contexte, je constate que toujours selon les usages diplomatiques, le PR a adressé ses félicitations au président turc, islamiste, nationaliste & autoritariste, mais n’a pas salué pas la Palme d’Or française de cette année, pour les raisons que l’on sait.

Dessine-moi un Rafale.

Mary Curry dit: à

Et ainsi

« Selon les explications les plus communément acceptées aujourd’hui, le vocable viendrait enfin du mot chilli en langue aymara, qui signifie « où se termine la terre » ou « les confins du monde ». Ce serait le nom que les Incas donnaient à ces terres du sud du Pérou, entre les Andes et le Pacifique, où se terminait leur empire. »

renato dit: à

À propos de synalèphe. Comment on se comportera en espagnol et en français en cas d’élision (synalèphe écrite) ? et en traduction des poètes italiens du XIIIe qui parfois choisissaient de ne pas la mettre en œuvre entre les signe de ponctuation ?

J J-J dit: à

Restons dans le sujet. Mais quel est-il au juste ?

C.P. dit: à

Oui, renato. Il y a en tout cas une différence entre les acceptations assez ordinaires en français de synérèses ou de diérèses et les synalèphes écrites de l’espagnol, qui sont A REALISER dans la lecture et la prononciation.

J J-J dit: à

@ MC et MC §/£¤#€/:/ une drosophile asiatique qui s’attaquerait à nos Cerises. Protégeons-les. Comment fais-tu l’amour ?
@ ma copine Chantal… Hier, à l’abbaye de Maillezais avec elle.- Ineterrogé à ce sujet, je lui ai dit qu’à mon âge, je n’allais plus changer de femme. – Pourquoi, m’a t elle demandé ? – Parce que j’en suis devenu dépendant, et plus ça ira, plus ce sera… Il faudra bien qu’elle m’aide à s’occuper de moi hors ehapd, avec tous mes handicaps à venir, hein ? – L’a éclaté de rire, Chantal… – Ah ouais, bin au moins, toi, a t elle rétorqué, tu dis ce que tous les mecs vieillissants osent pas dire vraiment, alors qu’ils voudraient tous refaire leur vie avec une petite jeune, plutôt que de s’accrocher à leur vieille rombière chieuse, hein ! ah ah ah !
@ GP n° 210 – Je ne me souviens plus trop de Georges Pérec (RDL, le 30.5.23_10.43)

J J-J dit: à

mary curry et marc court ? tu vois le rapport de psychokinèse ?

Clopine dit: à

Hier, à Avranches, et à cette heure-ci, il faisait dix-huit degrés. Aujourd’hui, même heure, quatorze.

Logique, direz-vous : quatorze-dix-huit…

Et cet été, trente neuf -quarante cinq…

Bon, d’accord, je sors.

Mary Curry dit: à

« Le Chili, ils ne savent pas où c’est ni ce qu’ils y trouveront. On leur a dit que c’était en Amérique du Sud. Loin, très loin de la France, sur un continent qui s’ouvre au monde. Pourtant, ils décident de tenter l’aventure, de partir. Martial et Rosemonde, Antoine et Pauline. Deux jeunes couples qui veulent oublier la routine, la misère, la guerre, les heures tragiques de Commune… En novembre 1871, ils s’installent à Santiago. Comme les pionniers du Far West, Antoine et Martial sillonnent le pays dans des chariots et proposent des marchandises aux Indiens et aux prospecteurs. En ville, Rosemonde et Pauline tiennent un comptoir commercial. Ils sont courageux, enthousiastes. Ils ne s’arrêteront pas là… »

https://www.senscritique.com/livre/les_promesses_du_ciel_et_de_la_terre_tome_1/247535

renato dit: à

Je connais quelques « mecs vieillissants » pas du tout inquiets pour ce qui est de leur quotidien… même sans vieille rombière est chieuse.

Pour ce qui est de refaire sa vie avec une petite jeune, pourquoi se fatiguer puisque ces petites jeunes ne cherchent pas la stabilité mais une expérience ?

In fine, si votre vieille rombière est chieuse, pensez plutôt à la vie de merde que vous lui avez offerte.

renato dit: à

vieille rombière est chieuse > vieille rombière chieuse

Bloom dit: à

3J « inclure le zob dans le dictionnaire de l’Anatomie »…française, dont tous (mais pas toutes) sont membres.
Pour le sexe opposable, ce sera La Rousse, sans aucune connotation de gène récessif, car là où il y a du gène, etc.

Promo de la libraire « News From Nowhere », à Liverpool, coopérative de femmes puissantes:

Order books online & pick them up from your local radical bookshop!
We are a women’s cooperative – order from the REAL amazons!

J’adore.

Clopine dit: à

Décidément, ce blog ressemble de plus en plus à la Gagaouzie… (cherchez pas, cette contrée existe vraiment, quelque part en Moldavie. Les habitant font les gagaouzouaves à longueur d’année).

Bon d’accord, je sors derechef.

D. dit: à

L’aviation d’affaire c’est LBG, pas Villacoublay qui est une base militaire (107). N’importe quoi le JJJ.

D. dit: à

Ce serait gonflé de vendre des rafales à Erdogan alors qu’on en a refilé (bradé) une huitaine à la Grèce il y a peu. Sans vouloir chyproter.

D. dit: à

chipoter, pardon.

D. dit: à

Mais finalement tout cela ne conforte-t-il pas une partie de mes propos, Langoncet et renato ?

D. dit: à

Chypre ça doit être très beau, vue d’un Rafale. Par ailleurs.

C.P. dit: à

Janssen J-J, « mal déglutie », soit ! Voyez pourtant, dans « Le Temps retrouvé », comment même un noble, en l’occurrence Charlus, peut connaître et affecter le ton populaire dans la maison de passe de Jupien. Il vient de subir les chaînes et la rossée, son imaginaire demeure fervent quand il s’adresse à l’un des soldats en permission, Maurice :
« Il s’approcha ensuite de Maurice pour lui remettre ses cinquante francs, amis le prenant d’abord par la taille : « Tu ne m’avais jamais dit que tu avais suriné une pipelette de Belleville. » Et M. de Charlus râlait d’extase… »

C.P. dit: à

pas « amis » mais »mais », pardon !

MC dit: à

Proust et le style bas. Peut-être dans ce qu’on connaît des lettres à l’ami Reynaldo? MC

Bloom dit: à

Question de style

Céline & son voyage, stylistiquement pas si radicalement novateur que cela. Dans le droit fil de Zola & de Barbusse:

Zola, L’Assomoir, 1876

(..) l’ombre de l’appareil, contre la muraille du fond, dessinait des abominations, des figures avec des queues, des monstres ouvrant leurs mâchoires comme pour avaler le monde.
« Dis donc, Marie-Bonbec, ne fais pas ta gueule cria Coupeau Tu sais à Chaillot les rabats joie!… Qu’est-ce que tu veux boire?
_ Rien, bien sûr, répondit la blanchisseuse. Je n’ai pas dîné moi.
_ Eh bien ! raison de plus ; ça soutient, une goûte de quelque chose. »
Mais comme elle ne se déridait pas, Mes-Bottes se montra galant de nouveau.
« Madame doit aimer les douceurs, murmura-t-il.
_ J’aime les hommes qui ne se soûlent pas, reprit-elle en se fâchant. Oui j’aime qu’on rapporte sa paie et qu’on soit de parole, quand on a fait une promesse.
_ Ah! c’est ça qui te chiffonne! dit le zingueur, sans cesser de ricaner. Tu veux ta part. Alors, grande cruche, pour quoi refuses-tu une consommation ? … Prends donc, c’est tout bénéfice. »

Barbusse, Le Feu, 1916

Peu à peu, les hommes se détachent des profondeurs. Dans les coins, on voit de l’ombre dense se former, puis ces nuages humains se remuent, se fragmentent… On les reconnaît un à un.
En voilà un qui se montre, avec sa couverture formant capuchon. On dirait un sauvage ou plutôt la tente d’un sauvage, qui se balance de droite à gauche et se promène. De près, on découvre, au milieu d’une épaisse bordure de laine tricotée, un carré de figure jaune, iodée, peinte de plaques noirâtres, le nez cassé, les yeux bridés, chinois, et encadrés de rose, une petite moustache rêche et humide comme une brosse à graisse.
— V’là Volpatte. Ça ira-t-il, Firmin ?
— Ça va, ça va t’et ça vient, dit Volpatte.
Il a un accent lourd et traînant qu’un enrouement aggrave. Il tousse.
— J’ai attrapé la crève, c’coup-ci. Dis donc, t’as entendu, c’te nuit, l’attaque ? Mon vieux, tu parles d’un bombardement qu’ils ont balancé. Quelque chose de soigné comme décoction !
Il renifle, passe sa manche sous son nez concave. Il fourre sa main dans sa capote et sa veste, cherchant sa peau, et se gratte.
— À la chandelle j’en ai tué trente, grommelle-t-il.

FL dit: à

Il vouvoyait Reynaldo Hahn. On est loin de la tape dans les omoplates.

Il ne méconnaît pas les vulgarités de la langue. Marcel Proust n’est pas un puritain. Mais il sait ce que c’est qu’un niveau de langue.

Comme vous le faites remarquer la langue des prostitués de l’hôtel de Jupien est fort bien observée, très juste.

Pourquoi vouloir faire d’un type de langage, le langage bas, comme la « Vérité » de la langue. Ils sont comme les clients de Jupien, ils prennent les prostitués pour des apaches alors que ce sont de braves garçons.

Moi ce que je remarque c’est que dans le peuple on se permet rarement des trivialités.

Et que nos amis de la liberté tout azimut,les linguistes wokes, utilisent un langage fort soutenu, très normé.

Et chez Libération ils se feraient coupé en morceaux plutôt que d’utiliser un point médian. Il faut pas heurter le consommateur avec des idées ultra gauchistes. Le wokisme c’est juste pour faire genre.

FL dit: à

* couper

C.P. dit: à

Bloom, vous avez raison, j’ajouterais Eugène Dabit, à qui Céline a rendu un hommage appuyé à propos de la « Villa Oasis ».

MC dit: à

Il vouvoyait Reynaldo Hahn. Pas dans les lettres connues. Je vous renvoie à votre Philip Kolb, FL.

Samuel dit: à

Pourquoi même les riches rêvent parfois de vivre simplement ?

Samuel dit: à

Pourquoi un pauvre n’aurait-il pas le droit de s’enrichir sur le dos des riches ?

MC dit: à

On peut ajouter que « Mes Bottes » provient de Balzac, celui des Chouans, qui lui-même l’a piqué aux indianeries de Fenimore Cooper façon « Dernier des Mohicans ». MC

FL dit: à

A Reynaldo Hahn (24 octobre 1914)

Il le vouvoie.

« Mon cher petit ne me jugez pas trop mal par là (si mal que je me juge moi-même !). Et n’en augurez pas un manque de fidélité dans mes affections, comme moi j’ai eu le tort de l’augurer pour vous quand je vous voyais regretter peu des gens du monde que je croyais que vous aimiez beaucoup. Je vous ai supposé alors moins de tendresse que je n’avais cru. Et j’ai compris ensuite que c’était parce qu’il s’agissait de gens que vous n’aimiez 7 pas vraiment. J’aimais vraiment Alfred. Ce n’est pas assez de dire que je l’aimais, je l’adorais. Et je ne sais pourquoi j’écris cela au passé car je l’aime toujours. »

FL dit: à

« un des soldats en permission, Maurice »

Quand Marcel Proust se fait pincer par la police dans l’hôtel de Le Cuziat en janvier 1918, ce sont effectivement de jeunes soldats en convalescence qui sont là. (Voir le rapport de police en fac-simile dans le catalogue ‘Proust du côté de la mère’).

C.P. dit: à

Bloom, les tout premiers efforts « littéraires » de Céline dans les années 20 sont des bluettes, parfaitement répertoriées. Il y a eu évidemment un déclenchemant motivé par d’autres lectures. L’hommage à Zola à Médan est bien connu.

Patrice Charoulet dit: à

Laissez-moi citer ce passage de l’excellent Dictionnaire des synonymes, de
Henri Bénac, Hachette ( c’est le meilleur du genre) :
« Epoux, Epouse. Envisage l’union du point de vue du droit et des sentiments, et ne se dit plus que dans le style relevé ; dans le style ordinaire, il est d’une emphase comique. »
Raisons pour lesquelles, je ne jamais parlé de ma femme, décédée hélas il y a deux ans, en disant « mon épouse », mais « ma chère femme ».

Patrice Charoulet dit: à

A vous seule

Erratum

Veuillez rajouter, après « ne se dit plus »
« qu’en termes administratifs et dans le style relevé ; »

Janssen J-J dit: à

@ Bon, d’accord, je sors. @ Je sors derechef !
Mais non restez avec nous, CT, vous êtes ravissante quand vous faites part de votre humour à l’erdélie !
@ pensez plutôt à la vie de merde que vous lui avez offerte./// J’y pense très souvent, RM, croyez le bien et je la plains. Mais, RPTV, nous avons souvent évoqué la question elle et moi : les vies de merde que nous avons vécues chacun de notre côté se sont à peu près équilibrées au fil du temps : un objectif gagnant/gnangnant, bilan perdant/perdu. Et un brin de nostalgie envers une genette à réinventer.
@ Le président qui s’envole en vacances à Brégançon part et revient toujours de Villacoublay, kilékon celui-là !
@ Les prostitués de Charlus et Julpien ne représentaient qu’une partie infime du prolétariat. D’aucuns diraient même, du « lumpenprolétariat ». Donc, une vision fortement biaisée et réductrice de l’enjeu chez proust, qui hélas n’avait évidemment jamais lu ni marx ni engels, pas plus que jzmn d’ailleurs (« le style bas »… bleu ?) – Un bon point pour Zola, Barbusse et Dabit qui nous changent un brin du temps perdu à la recherche des retrouvailles et des moissons semées.

FL dit: à

Le dictionnaire woke Le Robert ne connaît pas le verbe « enceinter ». Qu’est-ce qu’ils sont normés ! Des petits bourgeois parisiens.

Bloom dit: à

CP, merci de ces précisions, qui complètent fort utilement ma modeste culture célinienne, parcellaire et viscéralement antagonique. Il me semblait nécessaire de tordre le cou au mythe du ‘génie’ sui generis cultivé par certains célinolâtres bon teint (à défaut de tordre le cou à l’ordure antisémite…)
Quant à Eugène Dabit, il est injustement oublié & se devrait d’être réhabilité toutes affaires cessantes. Vaut mille fois mieux que bien des scribouillard(e)s contemporain(e)s.
Bien à vous
O Lionel Alphonse Bernard Robert Bloom

FL dit: à

Et ça nous parle de l’usage avec des sanglots dans la voix et des tonalités hystériques.

Bloom dit: à

3J, « une vision fortement biaisée » des prostiputes…Une vision d’eucaplyptus pour Père (encore) Vert polymorphe et plus si infinité?

C.P. dit: à

FL, il me semble que Céline a envoyé à Freud « Voyage au bout de la nuit », et je ne sais plus si Freud lui a répondu. Il faut dire que Freud n’était pas un lecteur complaisant, Joyce l’a éprouvé à propos de « Ulysses » : Freud lui a écrit qu’il s’était arrêté après le premier tiers de l’ouvrage.

FL dit: à

Je ne savais pas qu’il lui avait envoyé « Le Voyage ».

et alii dit: à

Alexandre Grothendieck (parfois orthographié Grothendiek) fut certainement marqué par les vicissitudes d’une enfance faite de séparations, de ruptures, d’épreuves physiques et psychologiques. Cela tient aux engagements de ses parents et à un contexte politique des plus difficiles. En effet, Alexandre Grothendieck était le fils d’Alexander Shapiro (ou Tanaroff), juif né en 1889 à Novozybkov sur les confins de la Russie, de l’Ukraine et de la Biélorussie, anarchiste impliqué dans les révolutions de 1905 et de 1917. Shapiro fut arrêté en 1905, condamné à mort mais gracié à cause de son jeune âge, et déporté en Sibérie pendant dix ans. Pendant la révolution de 1917, il combattit en Ukraine avec les anarchistes dans l’armée du général Makhno. Arrêté par les bolcheviks et condamné à mort, il parvint à s’échapper. Réfugié à Paris puis à Berlin, apatride, il gagnait sa vie comme photographe de rue. Il continuait de fréquenter les milieux anarchistes. C’est à Berlin qu’il rencontra la mère d’Alexandre, Hanka Grothendieck. Elle était née en Allemagne en février 1900 dans une famille protestante de la classe moyenne. C’était une journaliste qui rêvait de produire une œuvre littéraire. Elle a laissé un texte autobiographique : Eine Frau. Elle militait dans les rangs des socialistes révolutionnaires. Les parents d’Alexandre Grothendieck ne se marièrent pas. Il choisira de porter le nom de jeune fille de sa mère. À cause de la menace croissante représentée par le nazisme, Shapiro et Hanka se réfugièrent en France. En 1936, ils rejoignirent les anarchistes en Espagne dans la période de la guerre civile. Après avoir suivi peut-être son compagnon en Espagne, Hanka, pendant deux ans, de 1937 à 1939, vécut à Nîmes. Elle y était employée comme gouvernante chez un commissaire de police.
https://maitron.fr/spip.php?article170819

et alii dit: à

A.G.
Récoltes et semailles. Réflexion et témoignage su un passé de mathématicien, écrit en 1983, publié en 2022, Gallimard.

J J-J dit: à

enceinter ? foutre enceinte ? faire tomber enceinte ?
lui mettre un lardon au polochon ? – O Donatien Alphonse François Bobby Balzer Bloom ! O Marie, si tu savais !!! (Daniel Gelin ou Guy Bedosse ?)

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Trois remarques

Extrait de l’excellent Dictionnaire des synonymes de Henri Bénac, Hachette éd ;
« Epoux, Epouse. Envisage l’union du point de vue du droit et des sentiments, et ne se dit plus qu’en termes asdministratifs et dans le style relevé ; dans le style ordinaire, il est d’une emphase ridicule. »
Raisons pour lesquelles, en parlant de ma femme, hélas décédée il y a deux ans, je n’ai jamais dit
« mon épouse », mais « ma chère femme ».
_

Ne dites pas : « Je m’excuse. ». Dites : « Excusez-moi » ou « Veuillez m’excuser. »

_

Errements. « Ce mot ne doit pas être employé dans le sens d’ « Erreurs ». » (Dictionnaire de
l’Académie française, dernière édition)

Janssen J-J dit: à

D’après C. McCarthy, la fille schizo d’Oppenheimer, Alicia Western l’avait bien connu et fréquenté, Alexandre Grothendieck. C’est sans doute de tous les mathématiciens approchés par cette jeune fille qu’elle se sentit spirituellement le plus proche.
(Des pages très fortes dans Stella Maris à ce sujet, je peux les citer, lcé)…

J J-J dit: à

Veuillez excuser ma chère femme d’avoir mourru avant moi. Pardon pour elle, mais pour sa part, ce fut une faute inexcusable. Son époux en vie duitée.

J J-J dit: à

C’est qu’il m’énerve trop.

lmd dit: à

J’ai regardé, plus haut, la petite video I want to go to Valparaiso de la chanteuse Paula Moore. Je me demande si on a le droit de pirater comme ça le décor et le Rick de Casablanca ?
…………….
https://www.youtube.com/watch?v=7vThuwa5RZU

Jean Langoncet dit: à

@je crois qu’il faut pas mettre d’S à leurs, mais je sais pu trop pkoi

Yep ; seul le possessif est éventuellement pluriel, l’autre est invariable

C.P. dit: à

FL, vous m’avez fait vérifier : Freud écrit à Marie Bonaparte en mars 1933 qu’il lit « Voyage… » et qu’il n’est pas chaud de ce « réalisme ». En revanche, Céline a continué à apprécier en Freud un grand « clinicien ».

J J-J dit: à

@ Je ne savais pas qu’il lui avait envoyé « Le Voyage ».
Eh bé, nous voilà frais, ast’heure !

J-J J dit: à

et will est passé, le cul-de-basse-fosse du CDF ? Toujours aux enferres, avec l’jmb ?

et alii dit: à

DE MON TEMPS(!)on disait d’un personne petite »bas du cul sans rallonge »
ce n’était pas tres élégant

D. dit: à

Un homme dira « ma femme », on lui reprochera d’être possessif voire machiste.
Il dira « mon épouse » : style relevé, emphase etc..
Il dira « ma compagne », « ma concubine », ce sera faux ou mensonger car le mariage se situe bien au dessus de ceci.

Il doit dire quoi ?

Jean Langoncet dit: à

Mœuf (merci au correcteur pour l’e dans l’o)

Jazzi dit: à

Il doit dire quoi ?

Ma moitié ou mon coeur ?

Phil dit: à

Quant à Eugène Dabit…

à la prose aimablement et fermement rectifiée par Martin du Gard, dear Bloom, diligenté par Gide pour s’y atteler. L’hôtel du Nord était semble-t-il un beau foutoir au débarquement de la nénéref.

Mary Curry dit: à

La ville la plus colorée du Chili

et alii dit: à

je m’étonne que des femmes disent « mon garçon » pour évoquer leur fils ( majeur et père!)

closer dit: à

En lisant un peu la presse espagnole, je crois avoir compris la raison de l’avancement de la date des élections générales par Pedro Sanchez: son intérêt personnel. S’il avait laissé plusieurs mois s’écouler, il aurait donner le temps à son opposition interne de s’organiser pour le déboulonner. Il peut espérer un petit sursaut de mobilisation de la gauche en juillet en sonnant le tocsin du barrage au fascisme. Tout résultat moins mauvais que prévu apparaîtra comme une victoire et le voilà reparti pour cinq ans…

closer dit: à

…pour cinq ans à la tête du PSOE bien sûr et espérant une prochaine alternance…

D. dit: à

Mais non, Jazzi. Une femme ne devient pas moitié par mariage. Ce n’est pas parce qu’à deux on ne forme plus qu’une seule chair qu’on est divisé en deux.
Sinon tu as pris un jet privé et atterri au Bourget, c’est bien ça ?

renato dit: à

In Italie aussi la gauche s’est prise une gamelle. Il n’y a pas eu l’espéré effet Schlein, et pour cause : le problème n’est pas la présence d’une droite fiérote même si pas vraiment efficace ; mais les faiblesses d’une gauche sans-allure.

Janssen J-J dit: à

@ Il doit dire quoi ?
Ma prunelle de tes yeux …

Janssen J-J dit: à

J’aurais bien aimé aller à Valparaiso, mais je n’irai pas, c’est bien trop tard maintenant, tous ces voyages pour voir le monde, à quoi bon vouloir un peu plus encore carboner la planète ? Ne bougeons plus, nous autres, les écologistes de gauche. Restons chez soi, tranquillement.

Patrice Charoulet dit: à

JJH

Tordant ! Quel talent !

C.P. dit: à

Phil, n’êtes-vous pas sévère ? Antoine Compagnon dit que l’intervention de Martin du Gard et de Gide pour « L’Hôtel du Nord » (publié d’ailleurs chez Denoël) a été négligeable, tant Dabit s’accrochait à SON type d’écriture.

D. dit: à

Valparaiso n’a aucun intérêt. C’est très pentu, sale et triste.
Les gens se disent que comme ça sonne bien, exotique, aventure, ça ça être bien. Quelles bandes de cons. Alors que la plupart n’ont jamais mis les pieds à Aurillac, qui est une ville délicieuse.

Marie Sasseur dit: à

Rendre a Cesar.
C’est Et Al qui a mentionné Grothendieck et son livre -et pour la première fois sur ce blog- il y a bien longtemps.

Un hapax sur ce blog.

Déjà mis en ligne plusieurs fois et encore une fois si le lien marche , car ce livre n’etait pas destiné a l’édition commerciale, mais cela aussi a changé.

https://agrothendieck.github.io/divers/ReS.pdf

D. dit: à

Les gens sont suffisamment bêtes pour croire que parce qu’on a peinturluré des murs et des trottoirs en couleurs criardes, c’est le top et qu’il faut se dépêcher d’aller voir. Quels abrutis. Au bout de 10 minutes Valparaiso est indigeste. C’est du grand n’importe quoi, de la peinturluration criarde, obscène et dégueulasse. Une ville épouvantablement déprimante sans aucune grâce. Bonne pour les cartes postales bon marché et les cartes de de routards paumés.

D. dit: à

C’est mon avis.

Mary Curry dit: à

And at last…

« En 2011, six hommes du groupement militaire de haute montagne de Chamonix ont réalisé la première traversée – et la seule à ce jour – de la cordillère de Darwin, une chaîne de montagne de cent cinquante kilomètres à l’extrémité sud de la cordillère des Andes. L’endroit, souvent décrit comme le plus inhospitalier de la planète, n’est toujours pas cartographié précisément aujourd’hui. Avant l’expédition, Didier Jourdain et ses camarades avaient essayé de dissiper le maximum d’inconnues par une préparation minutieuse. Restait à vaincre la peur. »

https://www.revue-boutsdumonde.com/carnet/a-travers-la-cordillere-de-darwin/

D. dit: à

Allez à Aurillac, JJJ. Dites-moi confiance. Les gens y sont sympathiques, de bon sens et parlent français. Aucune maison n’y a été peinturlurée dégueulassement. Il n’y a pas de fils de téléphone emmêlés partout et c’est propre. Qu’est-ce qu’il faut de plus aux gens ?!

Jean Langoncet dit: à

@Ils ont dans leur statut un niveau de langue. Il le respecte.

Voyons cela en prenant un autre et dernier exemple : couille, merci ma couille
https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C4524

Non, vraiment, je ne vois pas ce qui pourrait raisonnablement s’opposer à l’entrée de zob dans le dictionnaire de l’Académie

Janssen J-J dit: à

@ Dites-moi confiance.
Je connais bien cette ville d’Aurillac, je vous fais confiance, elle est comme vous dites… Autrefois, je voulais connaître Valparaiso à cause d’Hugues Aufray, mais plus maintenant. —
@ JJH (sic), vous avez fait tordre de rire jaune pas triste Charoulé-Bilgé. Un exploit, bravo ! —
Comment roulez-vous, DHH-Rosanette ?
@ Pierre Guyatat naquit à Bourg Argental. Vous connaissez cette petite ville de la Loire ? Je vous la recommande, il y fait assez froid, mais il y a beaucoup d’écologistes citadins reconvertis dans la culture bio décroissante.

Patrice Charoulet dit: à

La France, le pays des gens heureux, qui se croient
malheureux. (L’actrice Zar Amin Ebrahimi, palme de la meilleure actrice féminine, Festival de Cannes 2023)

Phil dit: à

Dear CP, Martin du G consacre plusieurs pages de son journal, écrit serré, à relater ses corrections, remises en forme et, effectivement, à s’irriter de la ligne obstinée voulue par Dabit. Enthousiasmé cependant par quelques fulgurances mais restées orales. S’agit il d’autres livres que Hotel du Nord ? vérifierai..Gide a délégué. Dabit semble avoir le destin litteraire de Radiguet.

Pablo75 dit: à

Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux, à propos des escroqueries de Didier Raoul et son hydroxychloroquine:

Didier Raoult : un collectif de médecins exige des sanctions – C à vous – 29/05/2023

1/2 (4min30)
https://www.youtube.com/watch?v=laTBIlmgwAs

FL dit: à

Puisqu’on est dans le purisme, je me permets de faire remarquer aux mathématiciens, qu’en français, on ne dit pas preuve pour désigner le petit paragraphe dans les livres de mathématiques et se terminant par CQFD, on dit démonstration.

« preuve » dans ce sens c’est un anglicisme.

Une preuve, en français, c’est devant un tribunal, une démonstration c’est dans un cours de mathématiques.

L’invasion sournoise du français par l’anglais c’est terrible. Il faut lutter.

Bloom dit: à

Freud lui a écrit qu’il s’était arrêté après le premier tiers de l’ouvrage.

CP, Papa Sigmund est allé plus loin que bien des lecteurs.
Le 1/3 est intelligible, qui constitue en quelque sorte une prolongation du Portrait.
Il faut ensuite attendre le dernier chapitre, celui du monologue de Molly Bloom, pour retrouver une lisibilité immédiate & jouissive.
Yes.

FL dit: à

Je parierais que le livre vedette de la société commerciale Le Robert ne connaît pas l’expression « ferme ta bouche » comme adoucissement d’une expression plus brutale et plus vulgaire. Pourtant attestée dans l’usage. Je viens de l’entendre.

Un « observatoire » disent-ils…

Ils osent tout.

C.P. dit: à

Phil, je vous crois. N’empêche que Dabit était têtu.
Qu’est-ce qu’il est allé foutre en Russie pour y attraper si jeune la mort ? Gide, déjà bien connu, s’en tirait avec prudence… jusqu’au « Retour » que vous savez, alors que, « prolétarien » de Paris, Dabit y était mal à l’aise.

Je songeais au paquet-cadeau de Céline en 1937, disant ce qu’il avait, sur quelques années, aimé : de Dabit « Villa Oasis », de Malraux « La Voie royale », de Simenon « Les Pitard ».

MC dit: à

Il le tutoie et l’appelle Reynaldo dans une lettre chronique de la Damnation de Faust! Ça n’empêche pas de le vouvoyer ailleurs ! MC

FL dit: à

Très bien, cher MC, il y aura eu donc eu plusieurs phases dans les rapports « linguistiques » de Proust et de Hahn.

FL dit: à

* il y aura donc eu plusieurs phases

Bloom dit: à

Freud avait une passion toute particulière pour Dickens, en particulier pour David Copperfield. Milton, Kipling, Twain & Dostoïevski étaient ses auteurs préférés.
Ni Allemand ni Français dans ses écrivains favoris.
Reste le grand Charcot et ses recherches sur l’hystérie, inspiration cardinale pour le grand Viennois.

Jazzi dit: à

« Sinon tu as pris un jet privé et atterri au Bourget, c’est bien ça ? »

Oui, D., je suis directement passé du Carlton au Ritz…

FL dit: à

La prison d’arrêt de Laval. Vous remarquerez que ça ressemble comme deux gouttes d’eau à la prison de Mons où Verlaine a été incarcéré.

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/surpopulation-carcerale-la-france-bat-un-nouveau-record-73-162-detenus-au-1er-mai-20230530_RLVQEPGVAVA45BUAARRUANLEBM/?utm_medium=Social&xtor=CS7-51-&utm_source=Twitter#Echobox=1685454111-1

https://www.7sur7.be/belgique/la-prison-de-mons-vetuste-est-envahie-par-les-rats-et-les-punaises-cest-catastrophique~afdad2da/172896582/

D. dit: à

Je l’ai vu dans les astres, Jazzi.

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