Les bouquinistes n’ont pas la forme olympique
A Paris, la Seine coule entre des livres et des gravures depuis quelques siècles. On dit qu’ils l’empêchent de déborder. Combien d’autres villes à travers le monde peuvent s’enorgueillir d’un pareil privilège ? C’est une façon de voir les choses. Une autre consisterait à préciser que d’un côté du fleuve siège la mairie de Paris et de l’autre, la Préfecture de police. En ce moment et pour les douze mois à venir, elles ont un souci commun : les Jeux olympiques d’été Paris 2024.
Puisque pour la première fois de leur histoire la cérémonie d’ouverture se déroulera hors stade, ce ne pourra être que sur la Seine. Il n’est pas de plus bel écrin pour ce défilé. En principe, malgré leur excellence dans la performance, il n’est pas prévu que les athlètes marchent sur l’eau. Les 10 500 sportifs navigueront donc d’est en ouest, du pont d’Austerlitz au pont d’Iéna, sur des embarcations prévues à cet effet sous les yeux de 600 000 spectateurs. Entre des livres et des gravures, ce serait bien le moins pour la capitale d’une nation qui passe pour littéraire. Cela aurait de la gueule. Sauf que les organisateurs ont averti à la mi-juillet que les bouquinistes devaient démonter leurs boîtes, dégager et faire place nette.
Tollé ! Haro sur les bouquinistophobes ! Après une pétition rappelant que les bouquinistes étaient « l’âme de Paris » et que sans eux Paris ne serait plus Paris, on a pu lire dans Le Monde un appel d’intellectuels avertissant gravement et solennellement, avec un sens inédit de la nuance :
« C’est là un enjeu, l’un des plus nobles et sacrés qui soient, de civilisation face à la barbarie montante en ces temps troublés, y compris sur le plan politico-idéologique, par une croissante, inquiétante et parfois agressive, inculture ! «
Rien de moins ! La mairie se défend : il s’agit de sécuriser l’espace à commencer par les gradins et de libérer la vue pour accueillir les spectateurs de la fameuse cérémonie d’ouverture et ceux des épreuves nautiques. La préfecture itou : il faut parer à la menace terroriste et permettre aux démineurs de déminer le long des parapets en vertu d’un article du Code de la sécurité intérieure. On le sait : le problème dans la vie, c’est que chacun a ses raisons. Les intéressés aussi. Ce qui les révolte, ce n’est pas de fermer boutique (tout Parisien doué de raison devrait fuir Paris en juillet prochain) mais de la déplacer. Sur les 230 bouquinistes inscrits au registre du commerce, environ 150 de ces autoentrepreneurs sont donc priés d’aller voir ailleurs avec leurs quatre boîtes, maximum autorisé. Or celles-ci sont aussi anciennes que ce qu’on y trouve. Leur fragilité les rend difficilement démontables, transportables et remontables.
Souvent leurs boulons sont rouillés ; leur étanchéité tient à un réglage millimétré hérité d’un savoir-faire ignoré des déménageurs ; à la moindre indélicatesse, elles peuvent se briser ; chacune est unique. A la préfecture, « le bureau des interventions et de la synthèse » (un nom pareil, il fallait y penser) qui gère le dossier a dû s’en délester auprès d’un algorithme fou avant de demander à l’Intelligence artificielle comment rendre les parapets orphelins sans se les mettre à dos. De partout on s’indigne. C’est l’âme de Paris qu’on assassine !
D’un côté, des bouquinistes raillent les beaux esprits qui s’enflamment pour leur cause en observant que si ces derniers s’étaient faits moins rares, ils n’auraient pas de problèmes de fins de mois en début de mois (sans oublier que les plus fidèles clients des bouquinistes exclusivement littéraires sont avant tout des amateurs d’éditions originales de Céline, Rebatet, Drieu La Rochelle, Morand…) ; de l’autre, on remarquera que la majorité des lecteurs le sont avant tout de nouveautés qu’ils ne sont pas censés trouver dans les boîtes (en principe…). De plus, tourisme oblige et nécessité faisant loi, les livres anciens ont de plus en plus tendance à laisser la place aux images en tout genre (cartes postales, photos, estampes, gravures, affiches, Unes historiques de journaux, etc.) sur les étals des bords de Seine, même si une boîte sur quatre a le droit de vendre plus de souvenirs que de livres et d’estampes.
Certains bouquinistes menacent de s’enchaîner à leurs boîtes, d’autres d’y mettre une enclume. Leur emblème est ainsi blasonné : « D’azur party de gueules à la boîte à bouquins soutenue de pierres, au chef d’argent au lézard convoitant l’épée ». Car à l’instar du reptile, ils cherchent le soleil ; quant à l’arme blanche, les libraires avaient autrefois le privilège de la porter. Les bouquinistes de la Seine, combien de divisions ? Pour l’instant, ils présentent un front uni. Mais le temps presse. Un ultimatum leur a été lancé par la mairie : d’ici la fin de ce mois, l’affaire doit être réglée. Qu’ils acceptent de s’exiler ailleurs dans Paris ou pas, on ne leur propose pour toute indemnité que de rénover leurs boîtes alors que tout le processus les empêchera de travailler pendant des mois. La mairie propose, la Préfecture dispose. Or celle-ci n’en a que pour la sécurité. Tout le reste n’est que littérature.
1 276 Réponses pour Les bouquinistes n’ont pas la forme olympique
Titi, serait-ce le pluriel de toto? 🙂
Ikea, ce n’est pas un catalogue de meubles : c’est du kit en toc.
rose dit:
Moi j’ai 13 bibliothèques d’Ikea depuis plus de 30 ans, remplies de livres en double et parfois triple file, et aucune a bougé d’un seul millimètre. Il faut dire que même vides sont très lourdes.
Donc, du kit oui, mais en toc, non.
Là, je lis Mabanckou qui vit à Los Angeles, alors, vous allez me dire qu’il est américain ?
Pourquoi autrefois le Paris d’Ernest Hemingway était une fête tandis que le Paris d’aujourd’hui de Michel Houellebecq est « morose et bête » ?
Samuel dit:
Parce que l’américain Ernest Hemingway était plus optimiste que le français Michel Houellebecq.
Et lorsque vous les avez avancées d’un mètre pour l’électricien, vos étagères en kit ?
Là, je lis Mabanckou qui vit à Los Angeles, alors, vous allez me dire qu’il est américain ?
rose dit:
S’il habite Los Angeles depuis qu’il a un mois, oui, bien sûr.
Toi tu es née à Marseille?
Vous allez oser contredire un dictionnaire des XIXe et XXe siècles en 16 volumes et 1 supplément qui contient 100 000 mots avec leur histoire, 270 000 définitions et 430 000 exemples?
Oui.
Je crains degun.
Quelqu’un qui éprouve « une franche fascination » pour Deguy, qui n’a pas écrit un seul bon vers dans sa vie (j’attends qu’on m’en cite un seul), qui souffrait d’une diarrhée verbale pseudo-poétique inguérissable et qui admirait la logorrhée d’un nazi convaincu comme Heidegger, ne peut être « qu’agacé » par un admirateur des philosophies orientales qui fuyait le verbiage le plus creux comme Kenneth White. Pablo
Il se trouve que j’aime la poésie chinoise, japonaise, etc. J’ai simplement dit en effet que j’étais agacé par Kenneth White, du moins dans l’instant. Si ça se trouve, je vais tomber un jour sur un poème de lui qui me plaira. Ce n’est pas exclu. Pas exclu du tout. Vraiment pas. A vrai dire, c’était quand même quelqu’un qui faisait beaucoup de cinéma. C’était un poète « au cirque », un jongleur, un faiseur de numéros. par exemple, venir habiter la Bretagne, on n’a pas idée. C’était une pose. Et puis, j’y reviens, il est allé à Apostrophes se faire voir. Certes, il s’est fait enfoncer par les mulots de Genevoix, il n’a pas pu en placer une. Certes. Mais un vrai poète n’y serait jamais allé. Vous imaginez Shakespeare à Apostrophes, anéanti par les mulots de l’autre sadique ? Non. White, il est venu à Apostrophes et s’est fait anéantir, lui et sa poésie. S’est fait humilié à plate couture. D’ailleurs c’est dommage, ç’aurait dû être le contraire. Mais Genevoix et Pivot étaient complices. Eh oui. Les spectateurs étaient devant leur poste pour écouter Genevoix et ses contes pour mulots, selon l’expression de De Roux. Vous imaginez que Pivot ait laissé parler White ? C’était la chute d’audience. Pour le coup, il ne serait plus resté que des mulots devant le poste — et vous Bloom ! Bon, c’est effectivement dommage, mais White aurait dû rester chez lui. Il s’est fait piéger par la bande de mulots ! Bon. Cette semaine, je vais aller faire un tour en librairie, et je vais demander où sont les livres de Kenneth White. Je vais regarder ça tranquillement. Si ça se trouven c’est très bien. Vous savez, notre cher Deguy, grand heideggerien devant l’Eternel, a sans doute publié des poèmes de Kenneth White dans sa revue « Poésie ». C’est possible. Il faudrait que je jette un coup d’oeil. Mais oui, il me semble. Ah, « Poésie », ce n’était pas une revue pour mulots ! Disons que moi, en littérature, je suis du côté de Dominique de Roux, dont Tel Quel disait honteusement : Céline, Véhicule à deux roues, parce que ce dernier avait consacré un essai à l’auteur de « Mort à crédit ». Bref, je suis pour qu’on annonce la couleur. Maintenant que Kenneth White est mort, il va peut-être sortir du purgatoire. Et puis, sur Yves Bonnefoy, désormais en Pléiade, je dirais que j’ai lu certains de ses livres, que je l’ai entendu sur France Culture parler des philosophes grecs comme Plotin, que j’ai apprécié beaucoup ses traductions de Shakespeare, etc., ça vous va ? Pas besoin de me menacer honteusement de me faire casser la gueule par la bande de voyous qui sont vos amis. Le débat est clos pour aujourd’hui. Je reviendrai vous dire si le teste Kenneth White a été positif ou non. Bonne journée.
IKEA ce n’est pas du toc.
Je me suis déja fait livrer un petit meuble Ikea que j’ai monté (j’avais payé la livraison) acheté en ligne. Meuble très pratique, je n’en ai trouvé de semblable nulle part.
Par contre je n’ai jamais mis les pieds dans un magasin Ikea. La première raison en étant leur éloignement important de mes domiciles successifs. Et ce qu’on m’en à dit ne m’a jamais incité à faire le déplacement (parcours contraint, affluence, familles avec leurs mioches, bref le côté parc d’attraction que j’aborrhe).
On imagine bien un grangeon aux murs irrégulièrement cimentés sur lesquels se brinquebalent des étagères achetées à la coopératives des enseignants dont je ne me souviens plus du nom et qui a déjà fait faillite une fois et puis est repartie de plus belle.
« faire six fois le bénéfice à la revente cela ne vous dérange pas »
Il faut bien que les pigeonnes soient plumées, rose !
« Donc, tous les romanciers qui écrivent à l’aube écrivent un Journal sans s’en rendre compte…
(Tu as déjà ouvert les Cahiers de Valéry ?). »
Oui, Pablo75.
Valéry n’était pas romancier et écrivait quotidiennement à l’aube, ses pensées et méditations.
Un poète cérébral, qui tenait ses cahiers à jour.
J’ai vérifié, évidemment White a publié des textes dans « Po&sie ». Et puis, le petit coup de griffe impertinent dans Le Figaro :
« Nous l’avions rencontré chez lui, sur les hauteurs de Trébeurden, à l’automne 2021, au moment où il publiait, soucieux de sa postérité, sa volumineuse autobiographie, Entre deux mondes. »
Non, pour être de quelque part, il faut quelques générations et une ou plusieurs propriétés foncières. Ce serait trop facile sinon. Surtout avec les modes de vie actuels. Mais celui qui n’est pas encore de quelque part et qui aime le pays et en respecte les traditions culturelles jusqu’à les pratiquer doit être accueilli et considéré comme du pays. Partout. J’ai bien dit qui aime et en respecte les traditions culturelles jusqu’à les pratiquer. Pas celui qui arrive avec les siennes et tente de les imposer au forceps. Celui-ci n’en sera jamais.
Je pense par exemple aux nombreux britanniques qui s’implantent en Acquitaine. Il y a d’autres exemples.
Oui, Damien, K. White en faisait un max dans les années 80 -90, il était adoubé par tous les cénacles poétiques, il publiait à tour de bras. Agaçant. Je trouve votre description fort juste le concernant.
Vous avez raison pour Deguy et le résumer à son côté pro-heideggerien, c’est trop simple et trop facile.
Bonnefoy, enfin, on n’a même pas parlé de l’ édition de ses œuvres en Pléiade.
Même ici, sur ce blog alors que l’on a fait toute une tartine sur Jaccottet qui nous semble poétiquement un peu plus faible!
Je pense par exemple aux nombreux britanniques qui s’implantent en Acquitaine.
Et les parisiens qui s’implantent en Occitanie, D!
PAUL VALERY
Une amitié millésimée
Né à Sète (qui s’écrivait alors Cette) en 1871, où il repose désormais au Cimetière marin depuis 1945, Paul Valéry vint s’établir avec toute sa famille à Montpellier en 1884. D’abord rue de l’Ecole-de-Droit, puis au 3, rue Urbain-V. C’est à Montpellier qu’il poursuivit, sans grande conviction ni éclat, l’essentiel de sa scolarité : depuis le lycée jusqu’à la faculté de droit. Préférant nettement herboriser dans la campagne environnante ou aller se baigner à Palavas, l’esprit préoccupé avant tout d’architecture et de poésie. C’est aussi à Montpellier qu’il fit la connaissance de Pierre Louÿs, en mai 1890, et d’André Gide, en décembre de la même année. Ses deux grands amis de jeunesse, avec lesquels il entretint toujours une abondante correspondance. En 1893, la famille de Paul Valéry déménagea au 9, rue de la Vieille-Intendance, dans la maison où vécut également Auguste Comte, et qu’il décrit fièrement à Pierre Louÿs dans sa lettre datée du 10 novembre de la même année : « […] nous avons enfin trouvé un assez beau logement dans une maison Renaissance très conservée, l’ancienne demeure des intendants du Languedoc. On y voit encore les éteignoirs de fer pour les torches, etc. La cour est tout à fait d’ensemble, avec une grasse corniche de palmettes et de feuilles en vieille pierre chaude. » C’est en 1894, au terme d’une décennie montpelliéraine, qu’il quitta sa famille pour « monter » à Paris. Dans l’extrait ci-dessous, Paul Valéry, qui effectuait alors son service militaire, évoque sa rencontre avec l’auteur d’Aphrodite, le jour même où la ville fêtait les six-cents ans de son Université !
« J’attendais impatiemment le dimanche, jour de l’esprit. Dès le réveil, je m’envolais entre les bâillements du sergent de planton, les pans de la capote battant mes jambes déliées. Je gagnais légèrement le plateau de la Préfecture. Une faible lueur intérieure se mourait dans le cadran de l’horloge, dont l’or des heures et des aiguilles s’éveillait à la lumière du matin. Je redescendais en courant vers une antique maison de la rue Urbain-V. Là, je trouvais mes idoles et moi-même. Au fond d’un vieux petit jardin à demi rôti, à demi moisi, était mon refuge et mon âme. Je passais presque tout le jour à faire et à refaire des vers.
« Au mois de mai de cet an 90, intervint l’évènement du XIIIe siècle, qui fut d’une grande conséquence pour ma destinée.
« L’Université allait avoir six cents ans. Les personnes physiques ne se consolent pas de vieillir, mais il n’en va pas de même quant aux personnes morales. Celle-ci fit publier dans l’univers qu’on la félicitât d’être si âgée. Toutes ses sœurs lui envoyèrent leurs délégations chargées d’adresses.
« La ville n’était qu’un pavois, et les simarres les plus étranges circulaient librement. Jamais tant de docteurs de toutes couleurs ne s’étaient si joyeusement confondus. On eût dit d’un carnaval des connaissances humaines : les ignorances regardaient.
« Il me souvient de l’illustre Helmhotz sous les vêtements magnifiques de professeurs de Berlin. Son vaste chapeau de velours à créneaux couvrait une tête puissante. Le visage était dur, le poil roux. Le subtil analyste des tourbillons ne paraissait pas dans ce reître.
« L’autorité militaire fit aux jeunes étudiants qui étaient sous les drapeaux la galanterie de leur donner congé de prendre part aux fêtes. Nous défilâmes en béret entre nos camarades sous les armes… Mais enfin vînt le dernier tour. Tout s’achevait par un banquet à Palavas.
« Sur le bord de la mer, avant l’heure de ce festin suprême, je me vois au milieu d’un groupe d’étudiants de Lausanne. C’étaient de charmants compagnons. J’avais écrit mon nom dans le fond de leurs casquettes, et reçu d’eux le ruban vert et rouge des « Bellettriens ». Une autre compagnie de jeunes Suisses survint, qui nous entraîna vers la terrasse d’un café.
« Quelqu’un, qui n’était ni blond ni Suisse, s’assit auprès de moi. Le destin avait pris les traits de ce voisin délicieux. Nous échangeâmes quelques mots. Il venait de Paris. Un album que j’avais posé sur la table nous jeta dans les arts. Des noms sacrés et peu connus encore furent murmurés entre nous. Nous fûmes bientôt hors de nous-mêmes.
« L’ami naissant se leva. Nous prenant par le bras, marchant comme dans un monde lyrique, nous composâmes à grands pas une intimité instantanée. Nous comparions à demi-voix nos dieux, nos héros et nos rêves.
« Les esprits n’ont besoin que de cinq à six minutes pour se transmettre tout entiers. Elles étaient presque écoulées. Nos amis suisses nous rappelaient. Nous nous perdîmes tous dans les douze cents convives du banquet. Je rentrai avant l’aube à Montpellier pour revêtir ma tunique à collet jaune. En vidant mes poches, je trouvai une carte de visite qui portait le nom :
PIERRE LOUIS
« L’Y et son tréma n’y figuraient pas encore.
« Je ne sais pas compter le nombre des circonstances qui furent nécessaires pour cette rencontre. Que de fois, dans les conversations infinies avec l’admirable auteur d’Aphrodite et de Bilitis, nous sommes-nous émerveillés de ce triomphe de l’improbable ! »*
(« Œuvres, tome I », bibliothèque de la Pléiade, Editions Gallimard, 1957)
* Paul Valéry a raconté ainsi sa rencontre avec Pierre Louÿs dans une Lettre au Directeur de la Vie montpelliéraine, en 1923. Celle-ci a ensuite été reproduite telle qu’elle dans Réponses (1928)
En « Acquitaine », il faut s’acquitter de son origine de province, D.
Et s’ occire en Occitanie, tout une légende!
Où il est question des vrais chrétiens.
Par Saint-Paul. Converti sur le chemin de Damas. S’il vous plaît.
1 Co 15, 20-27a
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Frères,
le Christ est ressuscité d’entre les morts,
lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.
Car, la mort étant venue par un homme,
c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts.
En effet, de même que tous les hommes
meurent en Adam,
de même c’est dans le Christ
que tous recevront la vie,
mais chacun à son rang :
en premier, le Christ,
et ensuite, lors du retour du Christ,
ceux qui lui appartiennent.
Alors, tout sera achevé,
quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père,
après avoir anéanti, parmi les êtres célestes,
toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance.
Car c’est lui qui doit régner
jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis.
Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort,
car il a tout mis sous ses pieds.
Et lorsque vous les avez avancées d’un mètre pour l’électricien, vos étagères en kit ?
rose dit:
J’ai vidé la première bibliothèque de livres, en les mettant sur la table du salon et par terre, j’ai enlevé les étagères et je l’ai bougée d’un mètre. J’y ai remis les étagères et les livres, pour avoir de la place pour faire la même chose avec la deuxième. Et ainsi en 2 jours avec les 8 que j’ai au salon.
Heureusement pour les 5 autres, que j’ai dans 3 autres pièces, et après « négociation » avec le chef des électriciens, les prises ont pu être changées sans les bouger (et les câbles passer par le haut).
Et trois jours après, la même opération à l’envers mais plus calmement, sans être pressés par ces sadiques d’électriciens.
J’ai cru naïvement qu’une telle « opération » me permettrait enfin d’ordonner plus au moins les livres, mais c’était impossible avec une telle quantité: il m’aurait fallu être seul pendant des mois pour y arriver. Et encore…
Le seul côté positif de la chose ça a été la découverte de beaucoup de livres que je cherchais depuis longtemps et d’autres que j’avais complétement oublié que j’avais (certains étaient dans le carnet où je marque les livres à chercher !). J’ai découvert pas mal de livres en double (que je commence à donner).
Inutile de dire que j’ai eu mal au bras et au dos pendant des semaines. Et que depuis cette histoire j’ai un certain dégoût physique des livres qui a presque éteint mon envie d’en acheter.
PIERRE LOUYS
Amour, amitié et poésie
Et voici la version de cette même rencontre entre Pierre Louÿs et Paul Valéry, à l’occasion des fêtes du VIe centenaire des Universités de l’Académie de Montpellier, en mai 1890, telle que celui-ci la décrivit, à l’époque, à son ami André Gide.
PIERRE LOUYS A ANDRE GIDE
La Rochelle [Mercredi] 4 juin [1890]
Brave ami,
[…] Dès sept heures du matin nous étions pris et cela durait jusqu’à onze heures du soir, les fêtes semi-officielles. A onze heures commençait le chahut urbain qui durait jusqu’à deux heures et demie du matin, heure à laquelle lui succédait la chahut domestique à travers les dortoirs du lycée où les deux cent quarante-neuf délégués couchaient. On s’endormait généralement entre quatre et cinq heures. […]
A peine puis-je te dire ceci : Jamais, jamais, tu ne te feras idée de l’enthousiasme anti-patriotique des délégués les uns pour les autres, et le bonheur intense, délirant, qui nous a tous envahis pendant les fêtes de Montpellier. C’était un débordement d’amour insensé, irraisonné, une suite d’accolades, un tutoyement spontané, une fraternité irrésistible. On se recherchait, on allait les uns vers les autres non pas malgré les frontières mais à cause des frontières mêmes. De là des amitiés profondes dont je ne puis te dire que les noms et qui aujourd’hui pour moi priment toutes les autres : Bérard et Barbier, deux bellelettriens de Genève ; Paul Valéry, un petit Montpelliérain qui m’a parlé de La Tentation [de saint Antoine] et de Huysmans, de Verlaine et de Mallarmé en des termes… tu sais, celui-là je te le recommande. Puis Gummerus, un jeune Finlandais ; Baldioli, de Turin ; Hayne, de Californie ; Athanassio, de Roumanie, tous amis intimes. Puis Morel, un protestant de Lausanne avec des yeux d’inspiré et une foi débordante qui te plairait joliment. Enfin Berdez, un autre Lausannois qui m’a parlé deux heures durant, depuis huit jours que nous nous connaissions sans nous deviner, de l’analyse et de Bourget, en déclarant que son rêve, sans idéal, c’était la pensée pure, que par conséquent la seule forme littéraire c’était la prose, la prose non musicale, et qu’il s’efforcerait toute sa vie de tuer la Forme pour n’extraire que l’Idée. Sur quoi je l’aurais presque embrassé tant les extrêmes sont identiques. Je lui ai dit mes théories qu’il a parfaitement comprises et nous marchons maintenant la main dans la main. Malheureusement il n’a pas l’air très intelligent. Schopenhauer à vingt ans.
J’ai promis un Ronsard à Bérard. L’Homme libre à Berdez et mon volume de vers à Paul Valéry. Gradation descendante. Pourtant, de tous les trois, c’est encore Valéry qui m’intéresse le plus.
Bref, je chercherais vainement dans ma vie entière quinze jours plus complètement heureux que ceux que je viens de passer. Quant à dire ce qu’étaient ces fêtes, je l’ignore. Nous marchions l’un près de l’autre dans les processions sans lever les yeux vers les lampions et sans écouter les discours des maires. Parfois le matin nous achetions le journal du cru pour voir et apprenions
ce que nous avions fait la veille ; il y avait toujours des surprises. Je sais seulement que sur notre passage on criait « Vive Paris » comme un seul homme ; je sais encore que, lorsque nous levions les yeux dans les longs défilés, vers les balcons, des jeunes filles en robe claire plongeant les mains dans des paniers nous jetaient avec intention des œillets blancs et des roses-thé. Je me rappelle que cela avait un grand charme.
(« Correspondances à trois voix, 1888- 1920, (André Gide, Pierre Louÿs, Paul Valéry), Editions Gallimard, 2004)
Jazzi, vous devriez faire plus court et nous passer les détails inutiles.
Merci d’avance!
« Damien » (comme avant « Delaporte ») est le personnage progressiste (voire snob) de « D. » (qui, lui, ne parle jamais de littérature).
Je te recommande cette « Correspondances à trois voix », si tu ne l’as pas déjà, Pablo75 !
Vous avez raison pour Deguy et le résumer à son côté pro-heideggerien, c’est trop simple et trop facile.
pourmapar dit:
Cite-moi un poème, un vers bon de Deguy.
Il n’y a pas meilleur signe de « faux-culisme » en France pour un écrivain ou un intellectuel, que l’admiration de Heidegger. Je ne connais aucun admirateur du nazi Martin (il croyait que le IIIe Reich allait durer mille ans) qui ait été un exemple de lucidité (y compris le très vaniteux George Steiner).
Non, pour être de quelque part, il faut quelques générations et une ou plusieurs propriétés foncières.
D. dit:
Avec un château médiéval dessus qui a le nom de la famille, tu as oublié d’ajouter…
« Chez Gibert il y a une vitrine etc »’. Une vitrine. Sans commentaire. Je suis plus d’accord pour le rôle d’internet, à quoi j’ajouterais des maisons de réédition qui cassent le prix… et font parfois mal leur boulot en reproduisant ou une édition tardive, ou une édition sans gravures, Ce qui est le cas, entre autres, de la « Vie de Madame Acarie, « de Du Val, ou du « De la Peinture Spirituelle « de Richeomme, publiés l’un par une maison anglaise, l’autre , par une de New Delhi. Je ne crois pas, Rose , qu’on me fasse huit fois le prix, d’ autant qu’il est toujours possible de lire l’ ancien prix. Et je vois plus souvent des livres de 25 vendus à Quinze que l’inverse! La spéculation commence avec les « Grands Paps », Japon, Hollande, même Vélin, mais même la, il est toujours possible de dire non, et de discuter un prix décent pour les deux parties, ce que je ne me vois pas faire chez Mr Joseph Gibert! Bien à vous. MC
Je te recommande cette « Correspondances à trois voix », si tu ne l’as pas déjà…
Jazzi dit
Je l’ai sorti d’une bibliothèque municipale et lue il y a des années (comme d’autres volumes de la correspondance de Pierre Louys). J’avais déjà lu les « Lettres à quelques-uns » de P.V. et la « Correspondance Gide-Valéry », 2 livres que j’ai dans des éditions des années 50.
Paul Valéry est sans doute l’auteur français du XXe siècle que j’ai le plus lu. Ses « Cahiers » sont pour moi l’oeuvre en prose la plus importante de la littérature française au XXe siècle. « Ego Scriptor », dans l’édition en poche de Poésie/Gallimard, est l’un des livres que j’ai le plus réélu (il est tjs sur mon bureau).
Quand on pense que Bob Dylan et Annie Ernaux sont Prix Nobel de littérature et pas Valéry on voit à quel point les prix sont une farce pour des analphabètes…
« Chez Gibert il y a une vitrine etc »’. Une vitrine. Sans commentaire
MC dit:
Dans les vitrines de Gibert avait autant de livres, ou plus, que dans une boîte de bouquiniste.
hier, j’ai trouvé une « forme » taille 39 ;elle était en polystyrène -c’était « écrit » , pour « remise en forme » ;mais je ne sais pas si c’est une forme olympique; comment le chercher?
Pas une boîte, les boîtes. Et je doute que Gibert puisse tenir comparativement le choc! C’est une bonne librairie, rien de plus. MC
Les achats à Drouot et dans les librairies voisines de la gent bouquinophile vous restent semble-t-il en travers de la gorge…. MC
Les achats à Drouot et dans les librairies voisines de la gent bouquinophile vous restent semble-t-il en travers de la gorge….
MC dit:
Moi j’achète les livres uniquement pour les lire. Et les « détruire » en ce faisant: je ne peux pas lire sans souligner et sans prendre des notes souvent sur le livre lui-même. Je souligne même les vieilles Pléiades (pas les nouvelles qu’on peut revendre à bon prix).
Et j’ai du mal à comprendre les bibliophiles et ses histoires de papiers (vélin, japonais, hollande), qui m’ont tjs paru ridicules (à part pour ceux qui gagnent de l’argent avec elles).
Moi je préfère lire un classique en Folio ou dans la collec. Bouquins que dans une vieille édition (et cela d’autant plus que celles d’avant le 18e siècle sont, pour moi, illisibles – les livres ont commencé à être imprimés de façon claire et agréable à l’oeil aux XIXe siècle).
Dans les vitrines de Gibert avait autant de livres, ou plus, que dans une boîte de bouquiniste.
Fermées a clé pour tous les La Pléïade d’occasion.
rose dit: à
Dans les vitrines de Gibert avait autant de livres, ou plus, que dans une boîte de bouquiniste.
Fermées à clé pour tous les La Pléïade d’occasion.
Je ne bégaye pas, il manque un accent sur le a. C’est le correcteur.
Cite-moi un poème, un vers bon de Deguy.
Deguy mort, il ne reste que du vers bi-âge! 🙂
Alain Mabanckou page 229
« Chez moi au Congo […], »
J’ai eu ma mère, elle confirme : être né quelque part pour en porter le titre, et toc.
Voilà.
Fini rumeurs d’Amérique de Alain Mabanckou.
Quel type !
Je me suis fais iech 3/4 du bouquin ; n’ai pas renoncé et les vingt dernières, j’ai pleuré.
Il raconte sa vie en Amérique, dans le Michigan, en Californie et à Détroit et je le savais en trois jours que Los Angeles était la ville des sans-abris et des mendiants.
M’enfin, j’ai tout lu.
Maintenant, on atteint un autre stade ; s’agit de franchir le pas désormais : nous sommes des êtres humains libres et égaux en droits, tous. Allons-y. Let’s go.
Quid de celui qui est né à Bourg-la-reine et qui est donc….?
Née à Damas, elle est…?
Nés à Manchester, ils sont …..?
Nées au Caire, elles sont …..?
Né à Istanboul, c’est un….?
Née sous X à Moustiers-Sainte-Marie, elle est….?
L’article du Figaro sur ce fils de syndicaliste glaswégien, n’est pas aussi perfide que le laisse entrendre D.
« Auteur d’une œuvre riche, faite de poèmes, de récits et d’essais, il était le père du concept de «géopoétique», terme forgé à la fin des années 1980, lequel se proposait, à travers l’écriture, «de rétablir et d’enrichir le rapport Homme-Terre depuis longtemps rompu.»
En cela il s’inscrit dans le sillage de John Muir (Ecossais qui inventa les parcs nationaux US), et a fortement influencé l’excellent Robert MacFarlane de The Wild Places.
A sa façon, Kenneth White renouait la tradition franco-écossaise, celle de la Vieille Alliance / The Auld Alliance, sorte de « première » européenne (btw, les Calédoniens ont massivement voté contre le Brexit)
Lettre de Henri IV à Jacques VI d’Ecosse: « Très-hault, très excellent et très-puissant prince, notre très-cher et très-aimé bon frère, cousin et ancien allié, le Sir de Wymes, vostre ambassadeur, nous as faict entendre le désir que vos avé que les anciens traictés d’alliance, confederation et amitié qui ont esté dès sy longtemps faicts et observez entre les roys de France et d’Ecosse (…) soient entretenus et continuez entre nous. »
De fait, en 1599, par ses lettres-patentes, Henri de Navarre confirma le droit de « naturalité » à tous les Ecossais.
Et il s’en trouve, plus de 500 ans plus tard, qui pinaillent minablement sur qui est quoi en vertu de ceci cela…
Un peu de tenue, les Vrounzais!
Pourquoi si on veut faire bonne figure dans la société, il faut ou bien gagner de l’argent ou bien avoir l’air d’en gagner ?
Pourquoi posséder de l’argent contribue largement à avoir une bonne santé psychique ?
Pourquoi on ne réussira jamais à moraliser l’argent et à le distribuer équitablement ?
Alors que le rouble s’effondre, les mots « Poutine tête de noueux » apparaissent en lettres lumineuses sur la crête d’un immeuble sibérien.
« French animals rescue centres say they have reached “saturation” with abandoned pets this summer. »
The Guardian
—
Non contents de se détester les uns les autres, les Vrounzais abandonnent leurs animaux de compagnie avant de partir en vacances.
Samuel dit: à
Pourquoi posséder de l’argent contribue largement à avoir une bonne santé psychique ?
Parce que, lorsque tu es pauvre, tu es inquiet.
Samuel,
J’ai quelques réponses à vos questions, mais pas a toutes.
Je ne crois pas que l’on n’arrivera jamais à moraliser l’argent.
Jamais n’existe pas.
Je vais attaquer un autre livre.
mais pas à toutes.
C’est l’accent grave sur le a qui ne s’imprègne pas.
Stambouliote
Damasquine
Et celle née à Fontenay aux Roses ?
Non contents de se détester les uns les autres, les Vrounzais abandonnent leurs animaux de compagnie avant de partir en vacances.
Ce pourrait être leur belle-mère et, pire, leur mère.
Pablo75 dit: à
Non, pour être de quelque part, il faut quelques générations et une ou plusieurs propriétés foncières.
D. dit:
Avec un château médiéval dessus qui a le nom de la famille, tu as oublié d’ajouter…
Me voilà bien d’accord.
Il y a des Fontenaisiens qui ont déjà abandonné leur belle-mère au bord de l’autoroute. Voir La Parisien.
LE
Ils l’ont laissée sur les roses.
Je me demande si renato ne s’effondre pas plus vite que le rouble ?
D. dit: à
Non, pour être de quelque part, il faut quelques générations et une ou plusieurs propriétés foncières. Ce serait trop facile sinon. Surtout avec les modes de vie actuels. Mais celui qui n’est pas encore de quelque part et qui aime le pays et en respecte les traditions culturelles jusqu’à les pratiquer doit être accueilli et considéré comme du pays. Partout. J’ai bien dit qui aime et en respecte les traditions culturelles jusqu’à les pratiquer. Pas celui qui arrive avec les siennes et tente de les imposer au forceps. Celui-ci n’en sera jamais.
Je plussoie.
Ajouterai volontiers que chacun accepte apprécie et découvre avec curiosité les traditions culinaires d’autrui.
Absolument.
Bolibongo dit: à
On imagine bien un grangeon aux murs irrégulièrement cimentés sur lesquels se brinquebalent des étagères achetées à la coopératives des enseignants dont je ne me souviens plus du nom et qui a déjà fait faillite une fois et puis est repartie de plus belle.
Rien de tout ça.
Vous êtes déjà foutu, D., donc de mon côté j’ai le temps!
« Etre de quelque part, ça vous pose un homme, comme être de Garenne ça vous pose un lapin ».
Alphonse Allais
Et de la Garenne Colombes ?
Façon syllogisme
Être de quelque part, ça vous pose un homme
Être de Garenne, ça vous pose un lapin
Être de quelque part, ça vous pose un lapin.
Les pigeonnes plumées
Imbouffable. Coriaces, plein d’os.
Pourquoi posséder de l’argent contribue largement à avoir une bonne santé psychique ?
lu qu’il est estimé qu’une rentrée d’argent procure le même confort ou plaisir qu’un rail de cocaïne .
On peut ainsi envisager une addiction et dans le cas contraire un phénomène de manque délétère.
Et cela pourrait expliquer l’avarice, la peur, l’angoisse d’être privé
. Le vol, pour le shoot , l’overdose générant l’homicide.
Ceci étant, l’un n’empêche pas l’autre. On peut être riche, cupide et toxico. Autre formule, riche, généreux, toxico – Les pauvres verront l’éventail du choix un peu réduit, d’ailleurs ce n’est pas mal car d’eux nous ne saurons jamais s’ils sont radins ou généreux, la toxicomanie les endettera lourdement et n’est pas à conseiller à moins de vouloir les orienter vers une collaboration avec les réseaux de vente.
Quoi qu’il en soit, la baignade olympique dans la Seine débarrassée de ces infâmes bouquiniers, c’est pas gagné. Si j’ étais sportive je refuserais de nager là-dedans. Beurk.
Pas plus tard qu’hier, un Réginaburgien m’a fait part de son projet d’accueillir plusieurs animaux abandonnés cet été. J’ai trouvé qu’il avait un courage de Mancunien doublé d’une grandeur d’âme quasi-cairote. Il m’a confié que sa mère, Moustérienne d’adoption, en aurait fait autant.
Si j’ étais sportive je refuserais de nager là-dedans. Beurk.
—
B, il y a dans ces eaux vives moins de cadavres qu’en Méditerranée,un des plus vastes charniers au monde. Et là aussi, les poissons et les dauphins pissent dedans.
Sans parler des égouts de toutes les villes du littoral (Perpignan, Marseille, Toulon, Nice, pour la France) et les bleds comme Porquerolles qui s’y déversent.
Oui, avant les mers et océan accueillaient le produit des naufrages et des batailles navales assez nombreux, ceci non pour excuser toutes ces noyades, entre 27000 depuis 2015.
Riche généreux cela n’existe pas.
Mais on peut être riche cupide et cleptomane.
>B
L’angoisse d’être privé, l’angoisse de la castration. Et celle de l’abandon.
Mabanckou, je pensais aux quartiers nord de Marseille, explique comment à L-A le rap a été un moyen pour les gangs de se sortir d’affaire. Si ce n’est que les têtes d’affiche se sont aussi fait assassiner par des dealers, entre 25 et 33 ans.
La misère est une totale catastrophe par rapport à l’insécurité qu’elle engendre et à l’espérance de vie hyper-raccourci. Je considère que la richesse c’est pire.
Le seul truc dommageable quant à la middle-class à laquelle j’appartiens, c’est l’assassinat que commettent les impôts sur nous. Sans ça, cela baignerait pour nous : ni insécurisés, ni gravement tarés, capables de partager.
vie hyper-raccourcie : c’est pas top.
Samuel, plus sérieusement, histoire de gros sous, Thema, suites crise des subprimes.
egouts:
Après trois ans de fermeture pour des travaux de rénovation, le Musée des égouts de Paris rouvre ses portes aux visiteurs pour une visite en immersion dans les souterrains de la capitale, à trois mètres sous terre.
Reportage au Musée des égouts de Paris, situé sur le quai d’Orsay. Avec Anita Ravlic, responsable de communication au Musée des égouts de Paris, Stéphane Maillet, égoutier, Gilles Thomas, auteur de Paris sous Paris : la ville interdite (EPA), et les architectes Catherine Frenak et Béatrice Jullien, chargées de la rénovation et de la conception scénographique du Musée des égouts de Paris.
Le réseau d’égouts est le plus dense des réseaux que l’on trouve dans les souterrains de Paris. On trouve ainsi une galerie sous la quasi-totalité des trottoirs de la capitale, soit un total de 2700km d’égouts pour seulement 1600km de rues.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/esprit-des-lieux/dans-les-egouts-de-paris-6997923
Samuel, pourquoi le rouble est si fort devant renato ?
egouts:
Combien de pages sont consacrées aux égouts de Paris dans Les misérables de Hugo? Merci!
https://www.eurekoi.org/combien-de-pages-sont-consacrees-aux-egouts-de-paris-dans-les-miserables-de-hugo-merci/?print=print
Plaques d’égout
De Werner Lambersy
RÉSUMÉ
L’œil du plasticien Didier Serplet et la plume du poète Werner Lambersy se sont posés sur les plaques d’égout, ou «regards de chaussée» comme disent les égoutiers, afin de les éclairer des mille reflets de la tendresse. Traits d’union symbolique entre deux mondes, ces plaques, semblables à des stèles abandonnées aux pluies et aux soleils – et que passants las ou distraits nous ne voyons plus –, nous révèlent quelques facettes du mystère des tréfonds. Ce livre est une nouvelle…
Outre la recension des occurrences, les passages durant lesquels Victor Hugo situe son roman dans les égouts de Paris sont formidables.
Enfin, D. ! 0,010 Dollar USA pour 1 Rouble. C’est vraiment une misère… Comme il est juste qu’il soit pour ces gens d’aucune valeur morale et intellectuelle. Comme vous, d’ailleurs.
Ah. D.!
Je lis, ou plutôt relis.
Je jouis.
Pourquoi je ne miserai pas un kopeck sur le rouble tant que le dollar est la première monnaie du monde ?
Je ne sais pas.
Des explications sur Louis XIII.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/fete-de-l-assomption-du-15-aout-pourquoi-le-pape-francois-prie-t-il-en-particulier-pour-la-france-20230815
… certains étaient dans le carnet où je marque les livres à chercher !
J’ai ri mais gérie, je sais pas pkoi… c si drôle.
Ben oui, quelle histoire ! Tant de livres 🙄 je comprends bien que vous ayez ri.
M’enfin, passer les câbles par le haut , je ne crois pas que ce soit une solution pérenne.
Retrouver qq chose que l’on croyait perdu et que l’on a encore. C un trésor.
@ Bien trop petit
Des salmigondis, des salmis et des salamis
https://www.marianne.net/politique/gouvernement/reviser-ses-classiques-et-miser-sur-lapresborne-darmanin-avance-vers-la-presidentielle-a-decouvert
@les mots « Poutine tête de noueux » apparaissent en lettres lumineuses sur la crête d’un immeuble sibérien.
Sibérie. On doit s’y confondre en sous entendus caverneux et autres danses serpentines
De la tête de noeud en chef, de la parité du rouble numérique avec le dollar et de la réalité quotidienne au coeur de l’Europe
Ukraine: à Shandryholove, une unité médicale mobile soulage des patients loin de tout
Publié le : 16/08/2023
Malgré la libération, l’an passé, de nombreux villages de la région de Donetsk, les habitants, et surtout ceux en situation de dépendance et les personnes âgées, ont plus que jamais besoin de soutien extérieur. Une ONG locale, Base UA, dépêche toutes les semaines un camion médicalisé afin de prodiguer les soins les plus urgents à une population désœuvrée, à seulement 30 km de la ligne de front.
Le village de Shandryholove a été libéré en septembre dernier. Un an plus tard, les habitants de ce petit village de la région de Donetsk n’ont toujours pas retrouvé une vie normale, mais ils reçoivent la visite hebdomadaire d’une unité médicale mobile : un camion transformé en clinique qui sillonne les routes et s’arrête dans les villages des zones libérées, mais encore sinistrées. Des bénévoles de l’ONG Base UA se relaient, grâce au cofinancement des organisations Cadus et Medglobal.
« Nous sommes venus ici pour un examen général des habitants du village, en raison du fait qu’il n’y a pas d’accès constant à un médecin et à un examen, explique Maxim, bénévole à Base UA. Nous procédons à un premier examen général, puis le médecin prescrit des médicaments, que nous donnons immédiatement aux personnes, et à l’avenir, nous prévoyons de soutenir leur traitement de manière permanente. »
Devant la clinique mobile, une douzaine de personnes âgées, hommes et femmes. Ils ont survécu à l’occupation russe pendant six mois l’an dernier, et depuis, ils manquent de tout. « C’est très difficile pour nous, témoigne Natalia, 61 ans. Les bus ne roulaient même pas, les infirmières sont toutes parties, mais quand les militaires sont arrivés, ils nous ont aidés. Des médicaments ont été donnés et c’était tout, mais c’était très difficile. »
Comme elle, beaucoup de personnes âgées sont restées au village, souffrantes de maladies cardiaques ou liées au traumatisme de la guerre.
Des consultations de psychologie à distance
Une médecin généraliste voyage avec l’unité mobile. Grâce à la connexion satellite installée sur le camion, les patients peuvent aussi bénéficier de téléconsultations pour les pathologies complexes, ou tout simplement lorsque leur mal-être requiert un psychologue.
« En ce qui concerne l’assistance psychologique, nos partenaires de télémédecine mettent en relation des psychologues, s’il y a un besoin, précise Svitlana, elle aussi bénévole. Nous informons à l’avance qu’il peut y avoir un psychologue et les gens en font la demande. Ils en ont vraiment besoin. Même lorsque le psychologue n’est pas disponible, les patients commencent à parler aux soignants de leurs problèmes. Ils se souviennent de ce qu’ils ont vécu et expriment le stress qu’ils vivent en ce moment. Ce sont des larmes, de longues conversations et ainsi de suite. »
À Shandryholove, les consultations ont duré toute la journée, avec, au loin, le son de l’orage mêlé à celui des artilleries ukrainiennes et russes qui se répondent. Les habitants espèrent, lors de la prochaine tournée de Base UA, pouvoir consulter un dentiste et un ophtalmologue, mais les soins sont un luxe dont beaucoup d’Ukrainiens proches des zones de combats ne bénéficient plus.
Damascene, si j’en crois La Chanson du Mal-Aime, Rose : « Qu’un cil de Dame Damascène ». Bien à vous. MC
MERCREDI 16 AOUT 2023, 5h44
Les pauvres, à tout point de vue, considèrent les riches avec mépris, ce dont ces derniers se foutent allègrement.
Résumons : il n’y a pas de hasard, juste de la diversité !
Tout change pour que rien ne change, nous confirme l’histoire. Bonne journée, camarades !
Oui, Marc Court, les damascènes.
Leur tissu le damassé
https://www.sourcingdeco.fr/actualites/damasse-une-etoffe-de-prestige/
Et pour rester dans le registre comique : 1€ = 106, 079 Roubles.
Bonne journée avec la guitare de Paganini :
Les pauvres, à tout point de vue, considèrent les riches avec mépris,
La réciproque paraît probable .
Certes, un disque d’œuvres de Paganini n’est pas une boite de chocolats, mais une peinture de Renoir fait aussi l’affaire.
« L’envie de cultiver une identité commune est si forte que nous en construisons même une à partir de rien. »
Max Fisher, The Chaos Machine: The Inside Story of How Social Media Rewired Our Minds and Our World.
Ginettopusses75 /// je ne peux pas lire sans souligner et sans prendre des notes souvent sur le livre lui-même. Je souligne même les vieilles Pléiades (pas les nouvelles qu’on peut revendre à bon prix ///.
@ moij donne surtout mes vieilles pléiades archi surlignées à n’importe qui, celles qui assureront indéniablement ma posthéritée biblique. Je ne comprends pas qu’on puisse revendre les djeunes pléiades posées sur les étaghères Dikéa mal éclairées. Je conseille surtout de garder ses Dormesson, les seules qui vont aquire pas mal de la valheur. Bàv, 16aoutolympique_10.07
@ B. et CT. – En démocratie égalitaire (libre et fraternelle), les pauvres envient les riches et les riches n’envient pas les pauvres. D’aucuns d’entre eux ne font vraiment l’effort d’ajuster la théorie à la pratique. Pourquoi-j ?
Gérard Leclerc, journaliste pilote, quel drame !
Bien des pensées à Julien, chanteur.
Rien à voir avec notre ancien collègue sociologue
https://www.persee.fr/doc/rfsoc_0035-2969_1980_num_21_3_5034
En démocratie égalitaire (libre et fraternelle), est-ce que les femmes envient les hommes et inversement, JJJ ?
Ne confondons surtout pas les homonymes. Merci à eux :
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Leclerc_(sociologue)
@ jzmn : oui, c clair…, autant les LGTBAQ+ que les autres. Bonne journée, et bon film !
Remarquable personne que Gérard Leclerc.
Homme de bonne volonté, courageux, droit et honnête. Je n’ai aucun doute sur son rentrée au Ciel au Jugement dernier.
Hélas, il n’était pas pieux et ne croyait pas en votre dieu ni en aucun autre. On ne voit pas pourquoi un gars aussi tolérant que le vôtre le ferait entrer dans son royaume. Hein ! Bàv, D-cukuche…
D ou Damien De la Porte ne lisent aucune littérathure païenne. A quoibonj les calculer, jzmn ?
Toutes amitiés à Chantal B et Alexia N.
Y a t il quelqu’un sur ce blog pour estimer positive l’action politique du très croyant Eric Ciotti, maire de St Martin Vésubie ?
Voilà ce qu’on se demande souvent, icite. Bàv
@ RM Signalons à l’herdélie qu’il n’y a pas de nouveautés sur le blog de paul edel, Carnets.
Si la couverture fait boîte à chocolat, lmd, mais l’exécution par Guido Fichtner me semble moins schématique que celle de Luigi Attademo. Pourquoi donc ne pas accepter le Renoir ?
RESUME
Dans l’espèce humaine, où vivent depuis la nuit des temps nos Chihuahua et Molosses divers, les humanistes égalitaires, crétins heureusement sans pouvoir, ont imaginé démocratie et religion afin de faire croire à une fraternité rêvée.
Après de ridicules et criminelles tentatives depuis des millénaires, il faut se rendre à l’évidence : rien ne remplacera jamais comme divinité suprême l’Argent, et comme système social le Capitalisme réaliste !
Ne lisez pas ! Faites des affaires !…..bonne chance, camarades !
Oups ! le lien pour l’exécution par Attademo :
Convenons, hélas, avec Jissé (Miyaké) que l’éthique de responsabilité ne soit pas strictement identique ni même équivalente à l’absence de convictions politiques. Bàv,
et merdre !
que celle de Luigi Attademo. Pourquoi donc
que celle de Luigi Attademo, pourquoi donc
pardon, etc.
aux diplodocustes enkammerdés,
@ depuis la nuit des temps
@ depuis des millénaires
… il s’en est passé des choses, apparemment.
Comme de l’histoire immobile, en somme. Delagraine d’esturgeon. Sans contrefaçon. Oups !
Qu’est-ce que tu en sais, le Charentais ?
pas plus ni moinsss que vousj, dédébananachavilesque !
Prenez donc de la graine et évoluez un brin, cultivez-vous au lieu de toujours vous raconter les mêmes stupides billevesées capricantes,
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/08/16/ultra-gauche-quadruppani/
Les riches aussi ont bien des malheurs !
Vous prenez votre avion privé pour aller au concert de votre frère…
J’en ai un peu assez d’entendre dès le mois d’août les mêmes litanies sur l’indigence des étudiants etc… Il y a déjà énormément d’aides pour eux, qui d’ailleurs profitent beaucoup trop à des étudiants étrangers et il faudra que ça change.
Il y a d’autres façons de régler ce problème que celui de l’assistance permanente.
Premièrement encourager par une déduction fiscale plus grande les familles qui hébergent un ou plusieurs de leurs enfants étudiants, mais jusqu’à 23 ans au maximum.
Ce qui libèrerait beaucoup de logements étudiants.
Deuxièmement, sur dix ans, diminuer progressivement, jusqu’à la suppression, les attributions de logements étudiants ou d’autres aides à des non-Français.
Troisièmement, établir des cursus d’études qui à partir de 23 ans, (ou du niveau correspondant généralement à cet âge) qui sont des tiers-temps d’étude. Les 2/3 étant un emploi salarié à 2/3 du temps, réservé, payé au minimum au smic. Ceci jusqu’à 28 ans au maximum. Donc aide de l’Etat à l’employeur et non pas aux étudiants directement.
Mais bon sang que fichent nos députés ?
Que fichent les énarques ?
Que fout la macronie ?
Bordel !
Putain de bordel de couilles!
1/3 temps d’études, vous bouclez 1 année en trois ans?
Mais Bérénice, Madame je sais tout mais je sais rien, après 23 ans on est à Bac+5 de façon générale. Ce qu’on fait après est de l’hyper-spécialisation, du fignolage,du module sur le module, et même assez souvent de la masturbation intellectuelle pour se faire plaisir et parce qu’on a peur de voir qu’on arrive au bout de son petit confort infantile procuré par son statut d’étudiant. C’est là la vérité.
Réfléchis deux secondes. Ceux qui nen veulent nencore n’ont qu’à aller se terminer en cours du soir ou à distance aux Arts et Métiers ou tutti quanti.
Qu’ils aillent bosser, payer des impôts, se marier et fonder une famille. C’est de ça que la France a besoin.
@ les riches qui se pilotent eux-mêmes sont plus pauvres que la moyenne qui, elle, n’a pas de frère chanteur, et doivent par cqst, tout faire par eux-mêmes, aux risques du crash. On leur avait pourtant bien dit de ne plus prendre d’avions au kérosène et de mieux naviguer entre les éoliennes.
@ La France n’a pas besoin de fonder de nouvelles familles, cf. par ex., le bricot stérile de chatville. Elle a bien assez des grands remplacements qui y pourvoient. Merci à eux de la régénérer.
Bàv, et @ aux charismatiques jordan chiotti et éric bardella
J’en ai un peu assez d’entendre dès le mois d’août les mêmes litanies sur l’indigence des étudiants
Normal, c’ bintôt la rentrée… lithérère !-
Quelqu’un a t il expérimenté une bonne méthode pour avoir le ventre plat ? -> On manque un peu d’infos fiables à ce sujet sur la rdl, c dommage.
son rentrée au Ciel au Jugement dernier.
—
Précédé par une tombée du même. Dieu joue au yoyo.
Je vois très bien pourquoi le correcteur a métamorphosé en cil ce « cul de Dame Damascène cher à Apollinaire…En revanche, que le robot ait supprimé ma réponse à Pablo est plus étrange…MC
Dieu ne créée aucun accident, Bloom.
un lapin de GARENNE?
En tant que carnivore, le putois mange des rongeurs (souris, mulots, musaraignes ou campagnols) mais aussi des rats musqués, dont il est l’un des rares prédateurs, et les lapins de garenne, notamment ceux atteints de myxomatose – ce qui permet de limiter la prolifération de la maladie. Au menu également, poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, insectes et baies…
Je lis sous la plume de Sorj que la photo utilisée par le « nouveau » JDD pour illustrer le fait que les victimes blanches ne sont que des faits divers, contrairement aux autres etc. etc. donc que cette photo censée être celle des proches et parents ce pauvre adolescent assassiné en Normandie était en fait celle d’un autre jeune, fauché par un automobiliste dans les Landes en janvier…
Faute professionnelle groissière, comme tout ce qui sort de ces bouches d’ombres. Qu’attendre d’autres d’idéologues minables qui ont déjà fait chuter les ventes d’un haebdo qui a tout pour péter le plafond, vu la tendance actuelle? D’ailleurs les annonceurs s’en vont, il ne va pas durer, vu la piteuse tenue de la feuille de chou facho.
Suite à la bévue, aucune excuse à la famille de la part des mufles de cette rédaction de substitution qui a instrumentalisé la mort d’un jeune, peu importe lequel du moment qu’il s’appelait Enzo. Le propos étant bien sûr tout autre – alimenter la colère pour déclencher la guerre raciale qu’ils appellent de leur voeux avec leur simplifications à peine dignes d’un cerveau de babouin.
On sait qui les soutient ici, ces crapules sorties tout droit des années 30.
No pasarán, Cabrones!!
grossière (proche de goîtreux)
Pourquoi un riche peut compter sur un autre riche pour l’aider alors qu’un pauvre ne pourra pas aider un autre pauvre ?
Pourquoi il vaut mieux vivre avec les riches quand on est soi-même riche, et vivre seul avec soi-même quand on est pauvre ?
Pourquoi le diable, quand il devient vieux, il se fait ermite ?
Saine lecture, « Drunk With Blood: God’s Killings In The Bible », (Ivre de sang, les meurtres de Dieu dans la Bible), Steve Wells, SAB Books (2013).
2,8 millions de mort, rien que dans la Bible. On n’ose imaginer le nombre total depuis qu’ils ont inventé la Chose…
mortS
Janssen, JJ, sachez que chez quasiment tous les mammifères qui atteignent un certain âge, la peau et la ceinture musculaire se distendent. C’est physiologiquement normal, tout comme l’augmentation de l’épaisseur graisseuse, liée notamment aux modifications hormonales, avec une localisation variant en fonction du sexe, principalement, et des particularités individuelles d’ordre génétique. Il n’y a pas forcément quelque chose à faire et s’il y a quelque chose à faire cela doit être très raisonné, progressif en en continu. Donc certainement pas un régime tel qu’on l’entend classiquement.
Dans un premier temps vous devez prendre la peine de calculer assez exactement quelle est la ration calorique quotidienne exigée pour vous, selon les multiples paramètres à prendre en compte : sexe, taille, physionomie ordinaire, âge, activité, température extérieure.
Ensuite vous devez calculer, par exemple sur une semaine, si ce que vous consommez quotudiennement en aliments et boisson dépasse ou non la ration quotidienne qui vous est applicable. C’est contraignant parce qu’il faut être précis. Il faut peser. L’exercice ne soufre pas vraiment l’approximation que l’esprit aura trop souvent tendance à minimiser.
Ensuite, il faudra adapter en diminuant uniquement la part consacrée aux glucides et seulement celle-ci. S’il y a lieu de compenser, augmenter la part protéique si vos reins sont en bon état. Il ne s’agit pas de supprimer les calories apportées par les glucides, mais les diminuer et les compenser par des protéines.
Ensuite, vous vous intéresserez à la nature des glucides que vous mangez, notamment leur indice glycémique, qu’il faudra rechercher modéré ou bas. Les hauts indices devant représenter une petite ou très petite quantité.
Pour finir, il faudra voir comment repartir au mieux les aliments. Un intervalle de 16h sans rien manger (par exemple de 19h à 11h est très bénéfique si vous le supportez et si cela ne vous pousse pas à dépasser votre ration calorique quotidienne. Sinon diminuez d’une ou deux heures cet intervalle sans manger. Placez les glucides de préférence avant les activités : promenade, courses, ménage, bricolage debout, jardinage etc.. ou sport, évidemment.
Si vous prenez un petit déjeuner, essayer de le faire uniquement avec des protéines et des graisses. Oeufs, fromage, bacon de temps à autre (Mais attention au fumé et au sel), yaourt, un peu de lait mais peu.
De façon à ne pas solliciter la sécrétion d’insuline.
Pour finir, il y a le ventre lui-même qu’il faut essayer de rafermir mais en réalité ça fonctionne très peu par l’activité physique lorsqu’on a atteint un certain âge. Des exercices adaptés. Mais c’est surtout l’alimentation qui comptera.
Retrouvé, en faisant de l’ordre, Einstein Intersection, un roman de afrofuturiste de Samuel Delany (1967), où il est question d’extraterrestres qui se sont installées parmi les artefacts qui restent de la culture de l’humanité.
En exposant comment ceux qui sont différents doivent faire face à l’idéologie culturelle dominante, le récit suit la quête mythique d’un ‘Orphée’ extraterrestre qu’à la recherche de son amour perdu (Eurydice), il explore les nouveaux mythes qui pourraient émerger des détritus du monde humain, et il assimile et réinvente notre mythologie.
Beau langage clair et hallucinatoire.
« L’exercice ne souffre pas vraiment l’approximation l’esprit aura trop souvent tendance à… »
en correctif
Je vous recommande par ailleurs un excellent plat : l’endive au jambon à la béchamel et au fromage. Pourquoi ? Parce qu’il est assez peu calorique et ne comporte quasiment aucun glucide. Vous ne me croyez pas ? Faites le calcul. Les seuls glucides apportés le sont par le peu de farine de la Béchamel. Mais ce plat sera à compter dans la ration calorique quotidienne, comme tout aliment ou boisson ingéré.
La tête de veau sauce ravigote également, mais pas de pommes de terre en accompagnement ! Quoi alors ? Eh bien par exemple des lentilles froides en salade.
Bannissez toute friture, particulièrement celles faites dans l’huile végétale. S’il y a une seule interdiction totale à prendre en compte, c’est celle-ci. Les fritures sont très néfastes, très inflammatoires. Même les aliments sautés ou saisis dans une huile à la poêle ou en sauteuse doivent être considérés avec méfiance. Oxydants et inflammatoires. Perturbent notablement le métabolisme et concourent à l’embonpoint. Pour saisir, utilisez une plancha, sans matière grasse additionnelle, et en ne consommant pas les parties trop brunes voire noircis.
Pour sauter, limitez la température et utilisez du beurre seul, de préférence clarifié, que vous ne ferez pas foncer, autant que possible (en principe le beurre clarifié débarrassé de ses protéines ne brunit pas).
Pour assaisoner une salade : huile d’olive ou de noix. Et aucune autre huile.
À une époque j’aurais recommandé colza, mais non plus maitenant. Sa composition théorique est bonne mais on a pas assez de recul sur la réaction du corps à cet aliment restant assez nouveau en définitive.
Pareil pour l’huile de mon alimentaire. Fantastique sur le papier, mais…pas assez de recul. Et carrément dangereuse si elle est abimée et/ou périmée (c’est la raison pour laquelle elle est vendue uniquement en petit flacon teinté avec date de péremption courte).
L’huile de lin. Pas de mon.
Pareil pour l’huile de lin alimentaire. Fantastique sur le papier, mais…pas assez de recul. Et carrément dangereuse si elle est abimée et/ou périmée (c’est la raison pour laquelle elle est vendue uniquement en petit flacon teinté avec date de péremption courte).
D. dit:
Tu ne confonds pas avec l’huile de germe de blé? Moi je ne me rappelle pas d’avoir vu de l’huile de lin (et je fréquente les boutiques bio depuis plus de 30 ans).
Pour sauter, limitez la température et utilisez du beurre seul, de préférence clarifié, que vous ne ferez pas foncer, autant que possible
D. dit:
Jamais du beurre, et tjs de l’huile d’olive.
Sur le fritures, tu oublies les friteuses sans huile, qui évitent pas mal d’inconvénients des fritures classiques. Tu oublies aussi le four, excellent pour dorer les aliments en général et le poulet-pommes de terre-ail en particulier.
Une astuce pour la cuisson au four. Moi je cuis presque tout à la vapeur et le finis au four. Du coup, les aliments ne sont jamais secs (surtout le poulet – qui, en plus, perd pas mal de sa graisse dans la vapeur).
Pourquoi un riche peut compter sur un autre riche pour l’aider alors qu’un pauvre ne pourra pas aider un autre pauvre ?
Samuel dit:
Tu n’as jamais mis un pied dans le Tiers Monde, toi… La vraie solidarité on la voit chez les pauvres; très rarement chez les riches.
Renato, vous vous êtes tant démené que je ne peux négliger de répondre ! bien sûr j’accepte la joueuse de guitare de Renoir, on ne vas pas écarter un livre ou un disque à cause d’une couverture bébête.
Mais vous avez raison, je crois que je préfère Guido Fishtner à Luigi Attademo (bien que je n’ai écouté ni l’un ni l’autre plus que quelques minutes car j’avais de l’ouvrage à faire avancer).
Je ne comprend toujours pas pourquoi tout le monde, à la télé ou ici, nous bassine avec des recettes de cuisine ? Mystère ?
Tu n’as jamais mis un pied dans le Tiers Monde, toi… La vraie solidarité on la voit chez les pauvres; très rarement chez les riches.
Ben oui
À Marseille les nigérianes à qui on/les passeurs a fait miroiter l’Eldorado, et qui se sont retrouvées à 15 ans sur le trottoir, font à manger cinq femmes pour cent personnes.
Non je parle bien de l’huile de lin, Pablo.
Il faut éviter de chauffer l’huile d’olive. Je sais bien que ça se fait partout en Méditerranée, oe résultat est bon au niveau culinaire, mais l’huile d’olive chauffée n’a plus aucun intérêt pour la santé voire l’inverse.
L’intérêt de l’huile d’olive n’est pas dans des acides gras qui sont des omegas 6, mais dans ses polyphénols. En la faisant chauffer, on altère ou détruit le tout. Par contre évidemment on a un recul énorme de plusieurs milliers d’années sur la consommation d’huile d’olive.
Réglementation huile de lin alimentaire :
www.http://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000019900821
Pourquoi cette réglementation contraignante ? Parce que l’huile de lin abîmée peut contenir des molécules oxydées, telles que les radicaux libres et les composés peroxydes, qui peuvent être néfastes pour la santé en raison de leur potentiel oxydant et inflammatoire accru.
À Marseille les nigérianes à qui on/les passeurs a fait miroiter l’Eldorado, et qui se sont retrouvées à 15 ans sur le trottoir, font à manger cinq femmes pour cent personnes.
—
Extrait d’un ouvrage sur la Mafia africaine
« En cette journée de juin 2020, la salle d’assises du tribunal de Paris s’est faite chambre d’écho d’un drame lointain, confus et ultra-violent. Les unes après les autres, des Nigérianes montent à la barre pour témoigner contre leur ancien proxénète. Arborant le tee-shirt de l’association qu’elles ont constituée pour se défendre, elles racontent l’envers de scènes qui ont fini par devenir habituelles aux marges des grandes villes européennes envahies, à la tombée de la nuit, par des silhouettes fugitives en équilibre sur de hauts talons. Les jeunes femmes dénoncent les passes enchaînées sur les bas-côtés des Maréchaux et dans les taillis du bois de Vincennes, les journées séquestrées dans des appartements sordides où celles qui ont le malheur de tomber enceintes sont forcées à avorter dans des conditions effroyables. Mais elles évoquent aussi des tableaux plus énigmatiques, des rites mystiques organisés lors de leur départ du Nigeria et tout au long de leur périple par les membres d’organisations mystérieuses qu’elles appellent ‘cults’.
(…) Pour la correspondante de l’AFP à Lagos, les ‘cults’ étaient une réalité plus familière : chaque jour, la presse nigériane relate les assassinats, kidnappings, viols et trafics en tout genre que les autorités attribuent à ces organisations criminelles. Sans que ce matraquage ne permette jamais de cerner le phénomène. Les articles se contentent de répéter que ces gangs puisent leur source dans les confraternités estudiantines nées sur les campus des universités, et que leurs membres sont devenus au fil du temps des petites mains utilisées par les politiciens dans le sud du pays, pour terroriser les populations ou leur faire justice avant les élections. On prête aux ‘cults’ des connexions haut placées et des pratiques magiques venues du fond des âges. Même l’origine de ce terme générique de cult est mal connue.
Réalité non identifiée en Europe, où pourtant ils prospèrent, les ‘cults’ demeurent une énigme au Nigeria (…) avec leurs pouvoirs réels ou supposés, sèment le trouble. Ils restent impénétrables. Ils inquiètent. Ils fascinent et terrifient. Sous le couvert de l’anonymat, un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur à Abuja donne un aperçu de leur puissance : « Ils ont infiltré toutes les strates de la société, jusqu’au sommet. Chaque membre du gouvernement ou du Parlement originaire des États du Sud appartient à l’une ou l’autre de ces sociétés secrètes. Si vous essayez de vous opposer à leurs intérêts ou de les combattre, ils trouveront toujours un moyen de vous éjecter. » D’après certaines rumeurs, même des stars de l’afropop, acclamées dans le monde entier, courtisées par Beyoncé et Justin Bieber, ont pu se laisser séduire par les cults. Davido, Burna Boy, Wizkid, les artistes les plus branchés de la scène musicale d’Afrique leur distillent des hommages subtils dans leurs chansons.
“Mafia Africa”, Tilouine, Joan / Lebur, Célia. Flammarion.
Il faut éviter de chauffer l’huile d’olive. Je sais bien que ça se fait partout en Méditerranée, oe résultat est bon au niveau culinaire, mais l’huile d’olive chauffée n’a plus aucun intérêt pour la santé voire l’inverse.
D. dit:
On sait tous que les bénéfices des huiles (et du beurre) cessent d’exister une fois cuits. Mais l’huile d’olive est l’un de ceux qui résistent le mieux aux hautes températures.
Ce que tu dis pour l’huile de lin est valable pour l’huile de germe de blé.
Et les friteuses sans huile, si à la mode maintenant, qu’est-ce que tu en penses?
est l’une de celles
Merci D., vous devenez avoir le ventre vachement plat avec de tels conseils culinaires, si vous vous les appliquez malgré votre âge.
Les erdéliens qui se haïssent se retrouvent toujours autour d’une recette de kuisine. Il ne faut donc pas désespérer de l’utilité de ce blog littéraire, dont nous n’avons que peu d’exemples
analogues. Bàv, lmd.
vous devez
Je ne comprend toujours pas pourquoi tout le monde, à la télé ou ici, nous bassine avec des recettes de cuisine ? Mystère ?
lmd dit:
Peut-être parce que dans une vie humaine de plus ou moins 80 ans on mange environ 30.000 fois… (on mange beaucoup plus de fois qu’on parle de Paul Klee et pourtant tu nous emmerdes avec lui ici depuis des mois).
Klaus Schulze – The Dresden Performance (1990)
Personne ici pour évoquer le document enquête intitulée (abusivement?) « Céline: les derniers secrets » sur France 4 hier soir.
Mais Bérénice, Madame je sais tout mais je sais rien, après 23 ans on est à Bac+5 de façon générale. Ce qu’on fait après est de l’hyper-spécialisation, du fignolage,du module sur le module, et même assez
Dans le meilleur des cas. Il est vrai que sur ce blog ne se rencontrent que des gens brillants , il y a cependant des cursus très longs et des étudiants qui hésitent, changent de discipline , redoublent. Vous savez très bien que compte tenu de ma situation et de mon résultat si tant est que j’ai développé ce trait je suis plutôt mal placée pour pretendre à quoi que ce soit le plan.
Quel que soit le plan. Sauf à prétendre de mon droit à écourter prématurément mon calendrier pour ne pas vivre ce qui se profile, n’en rien voir ni savoir car j’estime que c’est une liberté offerte .
En mai dernier, je faisais part à Tom Hartley (ancien maire Sinn Fein de Belfast) de mon peu de sympathie pour la mentalité de parvenus de nombre d’Irlandais du Sud & me souviens encore de sa réponse: « They’re greedy, you see » / vous savez, il ne pense qu’à l’argent.
Il me parla ensuite de An Gorta Mór / la Grande Famine, etc.
Illustration aujourd’hui – Article des Echos, 16 août 2023. Sad…
« Les clients de Bank of Ireland qui ont cru, mardi, au mythe de l’argent gratuit vont être déçus. À la suite d’un incident informatique, de nombreux clients de la première banque irlandaise n’avaient plus accès ni à leur application ni à leurs comptes bancaires. Certains ont toutefois remarqué qu’ils parvenaient à effectuer des retraits au distributeur automatique à hauteur de 1.000 euros – quelle que soit la somme dont ils disposaient sur leur compte.
Habituellement, les retraits en espèces sont plafonnés à 500 euros et limités au solde disponible sur le compte bancaire. Selon les médias locaux, certains clients sont néanmoins parvenus à transférer jusqu’à 1.000 euros de leur application vers un compte Revolut – sans même disposer des fonds – avant de retirer l’argent au distributeur.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, devenant même une tendance sur X (ex-Twitter) et des files d’attente se sont formées aux distributeurs. A tel point que la Garda Siochana, la police nationale irlandaise, a dû intervenir par endroits pour rétablir l’ordre, rapporte l’« Irish Times » . « Je ne sais pas si ça marchera, mais ça vaut le coup d’essayer », a déclaré au quotidien irlandais une des personnes qui faisaient la queue.
Dans la nuit de mardi à mercredi, Bank of Ireland a posté sur X un message disant qu’elle travaillait à résoudre un problème technique mais prévenant ses clients que toute somme retirée serait effectivement débitée de leur compte bancaire. « Nous nous excusons sincèrement pour les perturbations occasionnées par cette panne. Nous savons que nous avons failli au niveau de service que nos clients attendent de nous », a-t-elle ajouté mercredi.
Le problème technique a été résolu et la banque a appelé les clients dont le compte aurait viré au rouge à prendre contact avec elle. Mais la banque centrale irlandaise, qui a déjà infligé des amendes à Bank of Ireland pour des failles dans ses systèmes informatiques, a dit surveiller les implications de cet incident. Et le ministre des Finances, Michael McGrath, a demandé à l’institution d’enquêter pour savoir s’il était nécessaire de prendre des mesures pour éviter tout nouvel incident de ce type dans le secteur bancaire. »
En 2009, le gouvernement irlandais avait sollicité 85 milliards d’euros auprès du FMI et de l’UE pour sortir la tête de l’eau.
Aujourd’hui, le pays possède un excédent budgétaire de 10 milliards d’euros, en grand partie grâce aux recettes fiscales des géants de la tech qui y prospèrent grâce à une taxe sur le entreprise moitié moins importante que chez nous (12,5% vs 25%).
Cela donne de mauvaises habitudes.
Sur RTE, la radio irlandaise, on ne parle presque que d’argent sous une forme ou une autre….
Sad…Il faudrait peut-être revoir le biais par lequel on approche l’histoire de cette île en ayant à l’esprit cette religion du fric.
Vous ….pensent.
Bernstein, the son of Jewish-Ukrainian immigrants to the US, was a hugely talented conductor and composer, best known for writing the music for West Side Story as well as composing three symphonies and becoming music director of the New York Philharmonic.
inhttps://www.theguardian.com/film/2023/aug/16/bradley-cooper-in-jewface-storm-after-leonard-bernstein-trailer-reveals-prosthetic-nose
renato dit: à
Retrouvé, en faisant de l’ordre, Einstein Intersection, un roman de afrofuturiste de Samuel Delany (1967), où il est question d’extraterrestres qui se sont installées parmi les artefacts qui restent de la culture de l’humanité.
Roman que je n’ai pas lu, et à tort. Il a été primé. Il est temps de le lire.
Beau langage clair et hallucinatoire.
Oui, cf Babel 17 du même auteur
opus ! il y a un DE de trop… donc :
un roman afrofuturiste de Samuel Delany
Ives, Bernstein: The Unanswered Question
«… Babel 17 du même auteur »
Babel-17 est une intéressante incursion de SD dans le langage, SV : comment les conditions de vie influencent la formation et la signification des mots et comment les mots influencent les actions des gens.
Mafia Africa”, Tilouine, Joan / Lebur, Célia. Flammarion
Ne connaissais ni le terme de cult, ni ces sociétés secrètes. Ce que je peux pck j’ai suivi une conférence a Sciences-Po Aix est que ces jeunes femmes sont aussi violées sur le trajet de migrants.
Qu’à Marseille, elles vivent aussi dans des squats, et qu’elles se constituent en association également.
Ce que je peux dire
Dans le meilleur des cas. Il est vrai que sur ce blog ne se rencontrent que des gens brillants , il y a cependant des cursus très longs et des étudiants qui hésitent, changent de discipline , redoublent. Vous savez très bien que compte tenu de ma situation et de mon résultat si tant est que j’ai développé ce trait je suis plutôt mal placée pour pretendre à quoi que ce soit le plan.
Vous en êtes.
Je rajouterai volontiers les éternels étudiants, ceux qui ne décrochent jamais des études.
Greedy c’est goulu. Plus que gourmand c’est avide. Vers cupide, il n’y a qu’un pas.
Jamais.
Vu Rendez-vous à Tokyo.
Me suis fait iech 1h30, puis, dans un bel effort de compassion et après avoir maugrée tant et plus, ai admis que le réalisateur racontait son premier amour, et que bon, cela a été.
Ai noté cet homme qui attend sa femme sur un banc.
Elle arrive un jour.
Et ce jeune homme qui perdant sa dulcinée, s’en brisé une cheville et renoncé définitivement à la danse : quel malheur immense !
s’en brise
et renonce
Ceci n’est pas un bégaiement, c’est une correction des accents. Lorsque je corrigeais le com. entier, ai pensé un moment que Pierre Assouline effacerait le premier truffé d’erreurs orthographiques. Mais, un, je ne l’ai jamais sollicité, deux, Passou n’est pas notre esclave, trois, il a du pain sur la planche.
les fleurs bleues se reposent toujours sur des épines, une fois passée l’urticaire.
Oui, tout ça, rose.
A l’entrée ‘greedy’, le Robert & Collins donne
(for food) gourmand
(for money, power etc.) avide (for, de), rapace, cupide.
« Greed » (le substantif), est le titre de plusieurs films, en particulier du chef-d’oeuvre muet d’Erich Von Stroheim (1924) dont la version originale dure huit heures et qui est une adaptation du fabuleux roman de Frank Norris, McTeague (1899). En français, le roman et le film s’intitulent ‘Les Rapaces’…
Avec Dreiser, Norris est un peu le Zola américain.
c surtout qu’il ne lit quasi jamais le commentarium, sauf les 10 premières baves de chaque nouveau post.
Il a certes du pain sur la plancha, mais qui n’en a pas à son âge ?
Je viens d’aprrendre en lisant l’article de Florence Noiville dans Le Monde que Paul Auster souffrait d’un cancer.
« One day there’s life, and the next day, there’s death. » The Invention of Solitude.
Que toutes les forces vitales de l’univers se joignent pour lui insufler la force de terrasser le Mal.
@ Personne ici pour évoquer le document enquête intitulée (abusivement?) « Céline: les derniers secrets » sur France 4 hier soir.
Non, personne ne l’a vu, c’était férié, céline devient une affaire controuvée… épui, la fête mondiale des lézards et de marie pleine de grâce. Mais vousj, qu’en diriez-vous, paul, de ce reportage ?
Nous le savons depuis longtemps via les confidences de son épouse, elle a précisé qu’il n’avait pas l’intention de se laisser abattre, et même de poursuivre 4 3 2 1, tel l’homme-dé ->
@ Sauf à prétendre de mon droit à écourter prématurément mon calendrier pour ne pas vivre ce qui se profile
Non, il ne faut jamais dire cela si on ne le fait pas rapidement… Car on peut espérer, en sursis, connaître d’heureuses surprises, vu qu’on n’est jamais à l’abri d’un nouvel orgasme imprévu qui vaut bien une petite mort renouvelable bien vivante.
Janssen J-J dit: à
les fleurs bleues se reposent toujours sur des épines, une fois passée l’urticaire.
Sybillin
Janssen J-J dit: à
c surtout qu’il ne lit quasi jamais le commentarium, sauf les 10 premières baves de chaque nouveau post.
Je crois l’exact contraire, que Passou lit tout et sélectionne très peu. Seulement ce qui l’intéresse.
@ quel malheur immense !
N’exagérons rien, tout de même !… à chacun ses « pb » pédestres, comme dirait jzmn, le léZard à quatre pattes !
Les rapaces : n’y avais jamais songé.
Ni Pina Bausch ni Carolyn Carlson n’auraient renoncé à la danse pour une rupture amoureuse. C’est une attitude sacrificielle : pourquoi ?
@ Passou lit tout et sélectionne très peu
Vous avez toujours été trop indulgente avecque luij, comme avec beaucoup trop de monde. J’admirej, mais y en a d’erdélien.nes à qui ça rend pas service. Et ce qui l’intéresse est rarement décryptable au commun, je trouve, personnellement.
Maguy Marin et Teresa de Keersmaeker n’ont pas hésité, quant à elles, et pour Carolyn, on peut en douter.
greedy sur wiki
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gourmandise
Ce qui l’intéresse, il le réinvestit dans ses livres. Grand tri.
qui ira croire que la source ppale de ses romans soit puisée dans le pillage du commentarium de sa rdl, lequel aurait été institué dans ce but ?
Gonflé, le gars, si c’est ! —
Je n’ai jamais dit la source principale.
Des points ténus.
Quel serait l’intérêt de ce commentarium si nous n’y trouvions pas quelque chose ?
Janssen J-J dit: à
Maguy Marin et Teresa de Keersmaeker n’ont pas hésité, quant à elles, et pour Carolyn, on peut en douter.
Ne sais strictement rien de tout cela.
1276
commentaires